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N° 11 – Juillet 2015
Le mot de la présidente
Sommaire
Samedi 28 mars 2015, à l’issue de notre assemblée générale,
le conseil d’administration
m’a
élue présidente de
L’AAACMV. Consciente des responsabilités qui sont désormais
les miennes, mais aussi touchée par la confiance qui m’est faite, je tiens à
exprimer ici, à toutes et tous, ma profonde gratitude.
Depuis 2012, année de mon entrée au CA, mon investissement au sein de
l’association m’a permis de maîtriser bien des aspects de son
fonctionnement. Mes relations amicales avec Dominique Picard ont
facilité nos échanges et m’ont préparée à assurer cette fonction.
En tant que nouvelle présidente d’une jeune association qui a réussi sa
phase d’implantation, il m’appartient de fixer avec le CA, des orientations
d’actions. Car, en marge des activités que toute association propose à ses
membres, nous devons aussi veiller scrupuleusement à nous donner un
cap. L’objectif que je voudrais voir mettre en œuvre, dans la continuité de
ce qui a été fait depuis 5 ans, est le suivant.
Notre musée, comme beaucoup d’autres implantés dans des villes petites
ou moyennes, connaît un déficit de fréquentation, en dépit (ou en raison)
de ses propositions d’art exigeantes. Or, notre association, comme toutes
les associations d’Amis de musées, a pour mission de contribuer au
rayonnement du programme annuel d’expositions de La Cohue. L’enjeu
majeur se situe là : promouvoir le musée et son action en allant à la
rencontre du public, en élargissant sans cesse le cercle des visiteurs dont
un certain nombre deviennent aussi des membres de l’association. Cette
démarche de sensibilisation, qui doit rester prioritaire, passe par
l’information et donc par le recours aux moyens de communication
performants.
A cette fin, l’association s’est dotée d’outils. Nous avons modernisé notre
site internet dans le cadre d’un projet d’expression web avec les élèves de
l’IUT de Vannes. Il nous permet de donner une visibilité du musée à tous
les internautes, puis de faire connaître et valoriser l’association des Amis
du musée. Nous y avons notamment créé un espace réservé aux
adhérents pour voir les photos en mode protégé.
1
Le mot de la Présidente
1
C’est l’été
2
Revue de presse :
Légion d’honneur
3
Actualité à la Cohue –
Musée des Beaux-Arts
5
Les expositions en Bretagne
dans les Musées
5
Les expositions en Bretagne
dans les centres d’Art
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Galerie d’artiste
14
Annonce…
17
Depuis avril 2015, nous avons ouvert une page FACEBOOK. Ce moyen d’échange vivant doit
permettre à tous les membres de l’AAACMV de s’exprimer sur la vie de l’association et ses projets.
Rejoignez-nous tous sur FACEBOOK !
Notre présence cette année, à la Nuit européenne des musées, le 16 mai 2015, nous a permis de
rencontrer un public, notamment familial et jeune, venu visiter le musée en nocturne et heureux de
participer à notre animation photo, en posant devant une œuvre d’art de leur choix. Quelques
photos de cette animation sont sur notre site.
En septembre prochain, et pour la première fois, nous serons présents au musée tout un aprèsmidi, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine.
Enfin, nous souhaitons fidéliser nos propres membres en proposant un programme de sorties
attrayantes, des visites guidées des expositions à la Cohue par sa directrice, ainsi qu’une
information par courriel sur l’actualité culturelle de la région Bretagne et le Grand-ouest. Nous
réfléchissons sur un cycle de conférences d’histoire de l’art pour la saison prochaine.
Nous étions présents le 10 juillet 2015 lors de la cérémonie pour la remise de l’insigne de Chevalier
de la Légion d’Honneur à Marie-Françoise Le Saux par Yves COPPENS, Professeur au Collège de
France. Ce fut un moment fort émouvant. La directrice des musées de Vannes a annoncé
publiquement son départ à la retraite début 2016, après 30 années passées au musée. Nous avons
chaleureusement félicité Marie-Françoise et souhaitons, pour la pérennité du musée des beauxarts, que sa succession se déroule dans les meilleures conditions.
Maryline GAUTIER
C’est l’été
Lors du dernier conseil d’administration, il a été décidé que La
Lettre aux amis connaîtrait 3 numéros par an : en janvier-février,
parce que c’est le début de l’année civile, en juin-juillet, avant le
départ en vacances, et en octobre-novembre, lorsque la rentrée
d’automne a donné lieu à beaucoup d’annonces.
Le présent numéro, numéro d’été pourrait-on dire, a pour objectif principal de suggérer des parcours
de visites d’expositions à celles et ceux qui, individuellement ou en groupe, vont passer leurs
vacances en Bretagne.
La quinzaine de suggestions qui suivent sont évidemment loin d’épuiser la profusion et la diversité
des expositions estivales dans notre région. A ce jour, aucune d’elles n’a fait l’objet de compte rendu
par tel ou telle membre de notre association, c’est dire que ce qui justifie le choix de ce qui a été
retenu repose essentiellement sur le savoir-faire des musées et espaces d’art concernés, ainsi que
sur la tradition de qualité qui est leur marque. En conséquence, tout ce qui est mis ici sous les yeux
des lecteurs est emprunté à des documents de communication « papier » (essentiellement
2
ITINERAIRES, Programme des expositions temporaires des musées de Bretagne) ou numérique
(A.C.B. Art contemporain en Bretagne), que nous remercions vivement.
Bonnes vacances et bons parcours !
Bernard Le Doze
Revue de presse
30 ans de services…
« Mme Le Saux (Marie-Françoise), directrice de musées nationaux ; 30 ans de services. »
C’est par cette formule lapidaire que le J.O. de la république
française daté du 1er janvier 2015 résumait le parcours
professionnel de Marie-Françoise Le Saux et annonçait qu’elle
était élevée, en très brillante compagnie, au grade de Chevalier
de la Légion d’honneur. C’était donc bien le moins que nous
répercutions l’événement dans nos modestes colonnes
associatives, en reproduisant l’article paru dans le Télégramme.
Yves Coppens, professeur au Collège de France a su dire, avec
humour, comment la « dompteuse de polymathes » était
parvenue, avec conviction et ténacité, à doter Vannes d’un
remarquable ensemble muséal. Si les missions essentielles des
musées, « conserver, restaurer, étudier et enrichir les
collections », ont été au cœur de son action, mentionnons aussi le rôle prépondérant qu’elle aura
joué dans la naissance de notre association. Nous lui en sommes reconnaissants.
Ci-dessous, l’article du Télégramme suivi de quelques liens utiles.
Musées. Marie-Françoise Le Saux, « charmante petite grande dame » 11
juillet 2015 (© Le Télégramme)
C'est Yves Coppens, professeur au Collège de France, qui a remis son insigne de chevalier
dans l'Ordre national de la Légion d'honneur à Marie-Françoise Le Saux, conservatrice en
chef des musées de Vannes.
La conservatrice en chef des musées de Vannes, Marie-Françoise Le Saux, a été faite
Chevalier de la Légion d'honneur. La reconnaissance de 30 ans consacrés à enrichir et
mettre en valeur les collections d'art de la ville, qu'elle quittera l'an prochain.
3
Elle a fait des musées de Vannes, château Gaillard, La Cohue, l'hôtel de Limur, ce qu'ils sont
aujourd'hui. Un musée des beaux-arts entièrement rénové, mettant notamment en valeur la
collection des oeuvres données par Geneviève Asse tout en proposant de nouvelles
expositions plusieurs fois par an. Un cadre du XIIIe siècle où trouve à s'asseoir la création
contemporaine. Un musée d'archéologie dans lequel, Yves Coppens l'a souligné, « les vieux
chevaliers se sont laissé dompter si vite et si bien. Vous êtes parvenue à apprivoiser des
polymathes ; c'est tout à votre honneur ». Et le dernier en date : l'hôtel de Limur où, là
encore, la conservatrice sait donner toute sa place à des oeuvres bien différentes, fidèle à sa
volonté « d'aider tous les publics à se forger leur propre regard ». Le nouveau Chevalier de la
Légion d'honneur « a donné à Vannes son musée, comblant un manque », a conclu le
paléontologue, décrivant « une charmante petite grande dame hyperactive » rencontrée la
première fois, forcément, dans les étages de château Gaillard. « Vous êtes dangereuse MLLS,
comme vous signez parfois : vous avez transformé et aménagé tant de lieux, organisant
quatre à six expositions par an ».
Un clin d'oeil de Degas en classe maternelle
« Un chevalier ne peut pas chevaucher seul », a répondu la conservatrice en chef,
remerciant l'ensemble de son équipe, tous métiers confondus, évoquant sa fierté lorsqu'une
habituée du musée l'avait félicitée pour « la bonne tenue des lieux », comme on admire une
maîtresse de maison qui sait tenir sa demeure. « En un peu plus de 30 ans, ce qui m'a ravi et
porté, ce sont les artistes. Je les aime ; leurs œuvres, ce qu'ils sont et les personnes ». Il lui a
aussi fallu « de la confiance et de la liberté pour mener des expériences, certaines moins
bonnes que d'autres, mais avec de belles réussites », pour lesquelles elle a remercié la ville
de Vannes. Un regard dans le rétroviseur qui a pris la tournure d'un bilan, donnant à MarieFrançoise Le Saux l'occasion d'annoncer qu'elle va quitter le musée début 2016. Une passion
pour l'art, née en classe maternelle où l'enseignante de Marie-Françoise avait affiché aux
murs des reproductions de Degas qui avaient accroché le regard de la petite fille. « Au lycée
Dupuy de Lôme à Lorient, j'ai pu suivre un enseignement en art et en histoire de l'art ».
Tremplin vers l'université de Rennes.
Des expositions raffinées et délicates
Evelyne Schmitt-Marchal, conseillère pour les musées à la Drac
(Direction régionale des affaires culturelles) Bretagne, a insisté
sur le raffinement et la délicatesse des expositions des musées
de Vannes. « Vous avez un oeil. Connaître l'Histoire de l'art ne
veut pas dire trouver la place d'une oeuvre dans l'accrochage, mais, vous, vous savez les
poser dans l'espace
Stéphanie Le Bail
http://www.ouest-france.fr/marie-francoise-le-saux-recevra-la-legion-dhonneur-3096789
http://www.louvrepourtous.fr/Culture-les-decores-de-la-Legion-d,783.html
http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/musees-marie-francoise-le-saux-charmante-petitegrande-dame-11-07-2015-10702044.php
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Actualité au musée des beaux-arts La Cohue
Vivant végétal
Jusqu'au 30 septembre
Le thème du végétal traverse toute l’histoire de l’art.
Fleurs, fruits, graines, arbres... sont pour les artistes
l’expression de la vie, du surgissement toujours
recommencé. L’exposition "Vivant Végétal" propose
un parcours dans les collections Beaux-Arts, mais
aussi d’histoire naturelle du musée de Vannes. Des
œuvres de collections publiques viendront enrichir ce
panorama : collections du FRAC Bretagne, du FNAC Paris et aussi des œuvres choisies dans les
ateliers d’artistes.
Expositions dans des Musées de Bretagne
CÖTES D’ARMOR
Lamballe, Musée Mathurin Méheut
Cap sur les îles, Méheut et ses contemporains
Du 1 avril au 31 décembre
Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, plus de 700 artistes ont peint les
îles bretonnes, attirés par ces terres lointaines, empreintes de mystères
et riches de traditions.
L'exposition met l'accent sur les îles prisées par Méheut : Batz, Sieck,
Ouessant et Sein. A côté des œuvres de l'artiste résonnent celles de ses
contemporains : Charles Cottet, Lucien-Victor Delpy, Pierre Péron, Pierre
Cavellat, Xavier de Langlais, Yvonne Jean-Haffen...
Au fil de l'exposition, les images insulaires se succèdent dans leur grande
diversité. Les paysages côtiers et terrestres, l'agitation de la mer et les
naufrages, les îliens au travail et les scènes de la vie quotidienne
dévoilent l'ensemble des thèmes abordés par les artistes dans la
première moitié du XXème siècle.
5
Saint-Brieuc, musée d’art et d’histoire
Par quatre chemins (Nikolas Fouré, Benoît Laffiché, Angélique Lecaille, Samir
Mougas)
Du 6 juin au 27 septembre
Le Frac Bretagne et le Musée d’art et d’histoire de Saint-Brieuc invitent
quatre artistes qui vivent et travaillent en Bretagne, à une conversation à
plusieurs voix. Du 20 juin au 18 octobre au musée...
Par la diversité des médiums utilisés (dessin, sculpture, vidéo), et la
singularité de leur démarche, Nikolas Fouré, Benoît Laffiché, Angélique
Lecaille et Samir Mougas, font la démonstration d’une création inspirée et
stimulante. Ce rendez-vous briochin est l’occasion pour les artistes de croiser
les propos et confronter les points de vue. Il offrira aussi l’opportunité de
découvrir une sélection de pièces inédites, récemment produites.
Musée d’art et d’histoire
- pavillon des expositions temporaires, Cour Francis Renaud - Rue des
lycéens martyrs
http://www.fracbretagne.fr/ai1ec_event/exposition-saint-brieuc-par-quatre-chemins/
https://www.facebook.com/musee.stbrieuc
FINISTERE
Brest, Musée des beaux-arts
Pierre Péron (1905-1988), un graphiste moderne
du 2 juillet 2015 au 3 janvier 2016
Si Pierre Péron est reconnu comme peintre, mais aussi comme un
Brestois fervent admirateur de sa ville et de ses habitants, il est moins
connu comme graphiste.
Pourtant, depuis son atelier parisien où il travailla très longtemps, il
conçut des dessins, des affiches, des gravures et mêmes des lettres en
bois taillé, qui traduisent la créativité et la singularité de l’artiste.
Ses affiches très méconnues sont imprégnées de l’esprit des affichistes
les plus novateurs de l’entre-deux-guerres et expriment une liberté de
ton et de forme exceptionnelle. Les gravures qu’il réalise pour les
artistes du mouvement Seiz-Breur, qui revendiquent un art moderne
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inspirés des traditions bretonnes, sont aussi différentes de ses affiches que des gravures de ses
amis. Humour et poésie y trouvent une place de choix. Quand il invente des typographies,
quand il se fait illustrateur, il ne s’inspire pas moins de son trait souple et alerte. Et quand
Hermès lui commande des motifs pour ses célèbres carrés, quand Kelt lui confie la conception
de bijoux, c’est avec vigueur qu’il travaille un graphisme inspiré.
Concarneau, musée de la pêche
Marie-Edith Cornélius, Courants d’étoffes
Jusqu’au 1er novembre
Marie Edith Cornélius, née en 1926, à Paris, est la fille du peintre réaliste,
symboliste et mystique Jean-Georges Cornélius (1880-1963). Elevée dans
une famille d’artistes, Marie-Edith Cornélius choisit d’abord la danse
comme moyen d’expression. Sa carrière de danseuse-chorégraphe lui
permet de parcourir le monde entier et de rencontrer des photographes
comme Robert Doisneau. Depuis les années 1970, elle expérimente un
nouveau mode d’expression en réalisant de grands tableaux d’étoffes. La
littérature, les éléments naturels et la mer sont omniprésents dans son
œuvre.
Un journal d’exposition sera réalisé avec la contribution de Françoise Daniel, ancienne
directrice du Musée des Beaux-Arts de Brest et Estelle Guille des Buttes, commissaire de
l’exposition.
Douarnenez, au Port-musée
VESTIAIRES, installation textile de Cécile Borne
Du 04 juillet 2015 au 20 septembre 2015
Cécile Borne arpente les grèves et en ramène
des tissus échoués, abandonnés dans le sable
par la mer. Ces vêtements élimés venus du large
témoignent du travail de l’homme et de la mer,
du travail du temps. Pantalons, vestes,
salopettes, fragments de poches ou de capuches
élimés, craquelés, fossilisés, ces reliques se
remettent alors à vivre et laissent transparaître
le courage, le labeur, les tempêtes…
L’exposition est composée de fragments de vêtements déposés par la mer sur les rivages
atlantiques, recomposés par un imaginaire habité d’espaces marins : nuées de casquettes
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envolées par une bourrasque, cirés de marins devenus noirs à force de temps et de travail,
étoffes suspendues telles des mues d’une communauté en mouvement.
Morlaix, musée des beaux-arts
Pierre Cavellat, du 12 juin au 11 octobre (*)
Pour commémorer le 20ème anniversaire de la mort de Pierre
Cavellat, le Musée de Morlaix présente l’œuvre de cet homme,
magistrat, original et hors du commun, dont la large production
est conservée dans des collections publiques et privées. Plus de
150 œuvres, dessins, peintures et céramiques sont exposées
dans un parcours chrono-thématique où dominent les scènes de
prétoire et les scènes de plage.
L'exposition est un parcours dans l'univers original et personnel
de ce peintre magistrat, entre croquis et peintures de grand
format laissant libre cours à sa fantaisie.
La plage est pour lui une source d'inspiration intarissable, le sujet est récurrent dans sa
peinture, écho du plaisir d'un bain quotidien au Kelenn, habitude qu'il gardera jusqu'à la fin
de sa vie et qui explique cette très riche iconographie.
(*) La Baule 1936, aquarelle sur papier. Coll. Part.
A Quimper, musée des Beaux-arts…
Alexandre Séon (1855-1917), la Beauté idéale
Du 19 juin au 28 septembre 2015
Exposition co-organisée avec le Musée d'art et d'archéologie de Valence
Alexandre Séon compte parmi les artistes les plus passionnants du mouvement
symboliste français qui s’épanouit à la fin du XIXe siècle. Proche de Puvis de Chavannes
qu’il assiste pour la création de plusieurs grands décors (dont ceux du Panthéon), il
affirme rapidement sa singularité en créant des œuvres traduisant ses hautes
aspirations esthétiques. Conjuguant perfection du dessin et symbolisme des couleurs,
son art excelle tant dans les cycles décoratifs (décors de la mairie de Courbevoie) que
8
dans
la
représentation
de
grands
thèmes
universels
comme
le
mythe
d’Orphée.
Intimement lié au Sâr Peladan avec lequel il fonde en 1891 le Salon de la Rose+Croix, manifestation
esthétique d’avant-garde, Alexandre Séon se distingue également par une approche sociale de la
culture qu’il tente de transmettre aux plus modestes.
Fasciné par les rivages de l’île de Bréhat, Alexandre Séon, qui y acquiert une petite maison
dénommée « Simplicity House », développe les dernières années des études très abouties de
paysages
insulaires
qui
allient
perfection
formelle
et
intention
onirique.
Le commissariat scientifique de l’exposition est assuré par Jean-David Jumeau-Lafond, historien de
l’art.
> Consulter le dépliant explicatif de l'exposition (pdf)
> Découvrir les interviews vidéos des commissaires de l'exposition : Introduction - Alexandre Séon :
un artiste symboliste français passionnant !
Alexandre Séon : l'ambition décorative
Alexandre séon : Les salons de la Rose+Croix
Alexandre Séon : La Beauté idéale
Alexandre Séon : Bréhat
Quimper, musée départemental breton…
Exposition Nature de Graveur
Béatrice GIFFO, Claude HUART, Patrick BERTHELEME, Dominique LE PAGE, Georges LE FUR,
Nadejda, Mikel CHAUSSEPIED, Serge MARZIN...
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IllE-ET-VILAINE
Rennes, musée des beaux-arts
Maude Maris, Nemeton
Jusqu’au 6 septembre
Les œuvres de Maude Maris constituent un univers dans lequel sculptures et
peintures s’alimentent mutuellement. L’artiste réalise des moulages d’objets
d’origine naturelle ou usuels qu’elle met en scène sous forme de maquettes,
qu’elle photographie puis qu’elle reproduit en peinture de manière à la fois
réaliste et onirique. Ses sculptures, proches de celles représentées dans ses
peintures, se situent entre abstraction et figuration de formes familières.
Jouant d’effets de miroirs, de mises en abyme et de changements d’échelles,
l’ensemble de son travail crée un espace qui nous place d’emblée comme les
seuls êtres humains de ces scènes étranges peuplées d’objets.
MORBIHAN
Le Faouët, musée
Jean-Bertrand Pegot-Ogier
Né à Salamanque, mais fixé à Hennebont dès l’enfance, il partagea plus tard
son temps entre Paris et les confins du Morbihan et du Sud-Finistère. Son
œuvre puissant est tout entier consacré à la Bretagne. Soucieux de traduire,
telle qu’il la ressent, l’âme profonde du pays et de ses habitants, il en donne
une vision harmonieuse et paisible. Des expositions et sa participation
régulière aux Salons jalonnent une carrière qui s’annonçait brillante, mais que
la guerre vient brutalement interrompre. Une palette colorée, une sensibilité
très fine à la lumière caractérisent la peinture de Jean-Bertrand Pégot-Ogier,
tantôt marquée par l’impressionnisme, tantôt par le synthétisme.
Il séjourna à plusieurs reprises au Faouët, venant travailler sur le motif et, ému par l’état de
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délabrement de la chapelle Saint-Fiacre et de son jubé, il entreprit d’alerter les autorités par
l’intermédiaire du journal Le Breton de Paris, auquel il collaborait.
Cette exposition est organisée à l’occasion du centenaire de la mort de l’artiste.
EXPOSITIONS DANS DES CENTRES D’ART DE
BRETAGNE…
Rennes, Frac Bretagne
Pascal Pinaud
Sur la route, une exposition à caractère rétrospectif, met
en jeu une centaine de pièces et permet de prendre la
mesure d’une œuvre qui se développe depuis 25 ans.
Pascal Pinaud (1964, Toulouse) cultive un champ élargi de la
peinture. Il l’étend à la sculpture, à la photographie et à
l’installation en passant par le recours à une grande variété
de matériaux et de savoir-faire empruntés à la sphère
domestique, artisanale ou industrielle. En articulant les
activités d’un quotidien des plus communs à une pensée de
la peinture des plus élaborées, il ouvre des horizons multiples et productifs.
Les Théogonies (Anne et Patrick Poirier)
Les Théogonies font explicitement référence à la
Théogonie d’Hésiode, texte fondateur de la
mythologie grecque, qui pose les bases de
l’origine du monde et décline la généalogie des
dieux.
Des extraits de ce récit en grec ancien sont tracés
à l’or sur des plaques d’acier. Ces inscriptions citent les protagonistes essentiels du
mythe et leur lien de parenté : Chaos (ΧΑΟΣ), Gaïa (ΓΑΙΑ), Eros (ΕΡΟΣ), Ether
(ΑΙΘΗΡ), Erèbe, Nyx, Hémera, Oneiros, Ouranos et Thanatos. La plupart des
divinités évoquées relèvent du monde de l’obscurité, dieux et déesses des ténèbres,
de la nuit, des songes, du ciel étoilé ou de la mort. Présentées dans la pénombre, les
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tablettes difficiles à déchiffrer, rappellent l’expérience de la découverte
archéologique ou encore les vestiges de quelques rites funéraires oubliés. Anne et
Patrick Poirier poursuivent là leur travail sur la mémoire et sa structure, le savoir et
l’oubli.
Anne Poirier, née en 1942 à Marseille (France), Patrick Poirier, né en 1942 à Nantes
(France), vivent et travaillent à Lourmarin (France).
Œuvre présentée dans le cadre de la 24e édition de L’art dans les chapelles
Landerneau
Alberto Giacometti
(Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture)
Cet été, le Fonds Hélène & Édouard Leclerc crée l’événement à Landerneau avec une exposition
inédite, consacrée à l’un des artistes majeurs du XXe siècle : Alberto Giacometti.
En co-production avec la Fondation Giacometti, Paris, sous la
direction de Catherine Grenier, commissaire de l’exposition
(commissaire associé : Christian Alandete), ce projet rassemble plus
de 150 œuvres. Ce très large ensemble de sculptures, peintures,
dessins et lithographies, issus de la collection de la Fondation,
permet d’embrasser toute la diversité du travail de l’artiste. Des
œuvres de la période présurréaliste et surréaliste à celles de la
maturité, puis jusqu’aux œuvres ultimes, l’exposition déroule
l’ensemble d’une carrière artistique prolifique, produite dans
l’espace mythique de l’atelier de Giacometti à Montparnasse.
L’art dans les chapelles
La 24e édition de L'art dans les chapelles aura lieu du 3 juillet au 20 septembre 2015.
L’art dans les chapelles, invite chaque été depuis 24 ans, des artistes contemporains
à dialoguer avec le patrimoine religieux de la vallée du Blavet et du Pays de Pontivy.
Quatre circuits balisés vous conduisent dans un parcours qui relie le paysage à la
chapelle, la peinture contemporaine à la peinture polychrome, l'architecture
religieuse à la sculpture d'aujourd'hui.
Une double invitation à découvrir la création de notre époque et à porter un regard
nouveau sur notre patrimoine.
Directeur artistique : Karim Ghaddab. Les artistes invités en 2015 sont :
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Ismaïl Bahri / Jean-Christophe Bailly / Hicham Berrada / Denis Bourges / Elodie Boutry / Claude
Cattelain / Béatrice Duport / Clément Laigle / Bernard Lallemand / Hélène Launois / Jean François
Maurige / Matthieu Pilaud / Anne et Patrick Poirier * / Marion Robin / Camille Saint-Jacques /
Wade Saunders / Elmar Trenkwalder / Paul Wallach /
* Œuvre du Frac Bretagne
Bignan, Domaine de Kerguéhennec
ÉTÉ-AUTOMNE 2015 : DU 28 JUIN AU 1ER NOVEMBRE
Mur/Murs. Peinture, dessin et architecture - Château
Avec : Christophe CUZIN, Olivier NOTTELET, David TREMLETT, Max
CHARVOLEN, Eric WINARTO, Michel DUPORT, Soizic STOKVIS, Christian
LHOPITAL, Gilgian GELZER
Fortement remanié à la fin du XIXe siècle, le
château du Domaine de Kerguéhennec conserve
un ensemble important de peintures murales,
restaurées au début des années 2000. S’appuyant
sur cet important corpus, l’exposition invitera
des artistes à réinterpréter les murs blanchis du
premier étage, avec les moyens de la peinture et
du dessin. Chaque artiste, qui investira sa propre salle, nous interrogera sur les
relations que peuvent entretenir aujourd’hui peinture et
architecture.
Paul WALLACH - Écuries
Paul Wallach est l’un des sculpteurs les plus singuliers de sa génération. D’origine
américaine, l’artiste, qui vit désormais en France,
est resté longtemps discret. Dessins dans l’espace,
ses assemblages reprennent des questions chères
à
la sculpture, comme l’équilibre, le vide, la présence.
Programmée en partenariat avec le musée d’art
moderne et contemporain de Saint-Étienne, c'est sa
première exposition personnelle d’envergure dans une institution française.
Une monographie est publiée à cette occasion.
Nicolas FÉDORENKO - Chapelle
À l’occasion de l’installation d’une de ses sculptures dans le
parc, Nicolas Fédorenko présentera, en contrepoint, deux de ses
dernières sculptures dans la chapelle du Domaine. L’ensemble
revisite la question de la figure et du paysage, complexifiant les
représentations et les catégories par trop établies.
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François DAIREAUX - Château
Sculpteur, photographe, vidéaste, François Daireaux parcourt le
monde depuis une vingtaine d’années, attentif aux personnes, aux
lieux, aux gestes et aux objets.
Une sélection de ses films sera présentée dans l’ancien fumoir,
aménagé en espace vidéo.
Claire LESTEVEN - Parc
Accueillie en résidence au printemps, Claire Lesteven
présentera dans le parc un ensemble de photographies
au sténopé prises dans le domaine. Plutôt familière de
grands ensembles urbains, l’artiste, qui vit et travaille
essentiellement à New-York, confrontera sa pratique et
son regard à un environnement paysager et botanique.
…Et puis, les expositions d’art contemporain en Bretagne proposées
par A.C.B.
A.C.B. (Art Contemporain en Bretagne) répertorie des structures qui oeuvrent au développement de
l’art contemporain dans nos 4 départements bretons. 37 d’entre elles figurent actuellement dans le
catalogue en ligne. De consultation très commode, c’est un document-ressource de première
importance :
http://www.artcontemporainbretagne.org/
Galerie d’Artiste
Sans craindre le télescopage des époques, des générations et des genres,
cette rubrique s’efforce de s’ouvrir à l’histoire de l’art. Il s’agit de présenter aux
lecteurs le cas d'un(e) artiste résidant, ou ayant résidé à Vannes, ou sa
proximité, ou dont l'oeuvre, ou l’une des oeuvres, porte la marque de cette
présence, de ce passage ou de cet enracinement.
Jean-Paul et Michèle Kervadec, qui avaient évoqué la présence de Jacques
Villeglé à Vannes (LAA n°6), reviennent sur cet artiste majeur dont une
œuvre monumentale est exposée au château de Coscro.
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Une oeuvre monumentale de Villeglé au château du Coscro en Lignol (Morbihan)
Dans le cadre de l'opération Lieux mouvants 2015 (voir site), une
oeuvre monumentale de J acques Villeglé est installée dans le
parc du château du Coscro. Prêtée par la galerie Guy Pieters à
Laethem-Saint-Martin, au sud-est de Gand (Belgique), elle est
exposée dans les jardins jusqu'au 21 septembre 2015. Sortie des
ateliers de chaudronnerie Melens et Dejardin situés à Jupille-surMeuse près de Liège, spécialisés dans l'industrie, la construction
navale, l'art et l'architecture, la sculpture (2007-2008) de 8 m de long pour 4 m de hauteur
présente un poids total de 5,250 tonnes !
Villeglé a fondé avec Klein, Restany, Tinguely, Spoerri, Arman, Dufrêne, Raysse, Hains, le
mouvement Nouveau Réalisme en 1960.
Au Musée de La Cohue, les Vannetais ont pu découvrir en 2003 (voir Lettre aux Amis n° 5),
une remarquable exposition personnelle de cet artiste né à Quimper en 1926, qui vécut à
Vannes, avenue Victor Hugo, de 1934 à 1946. Figuraient au catalogue ses affiches lacérées
par les piétons anonymes, ses signes socio-politiques et un exemplaire de sa sculpture Fils
d’acier de 65 cm de haut, débris du Mur de l'Atlantique récupéré à Saint-Malo en 1947. Dès
cette date, pour cet artiste pluriel, se profile la troisième dimension, qu'il retrouvera
soixante ans après pour des pièces en volume. Nouvelle facette de son travail, il ne renonce
pas pour autant aux signes-concepts, part importante de son oeuvre.
L'imposante pièce à voir au Coscro est en acier Corten, métal créé en 1945. Quand il rouille,
la rouille protège le métal. Elle représente un "Yes" immense : trois lettres, symboles
monétaires du yen, de l'euro et du dollar, signes économiques qui frappent par un mot
percutant en cette époque de "financiarisation" à outrance.
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La sculpture s'intègre fort bien aux jardins à la française du château du Coscro, une réussite
de restauration par les propriétaires actuels. Il fut édifié dans la première moitié du XVIIe
siècle par la famille Lantivy (1). Un de leurs descendants directs, Julien Louis de Lantivy,
Comte du Coscro, participa à la conspiration de Pontcallec (1718-1720) contre le Régent.
Condamné à mort pour crime de lèse-majesté, il ne dut son salut qu'à sa fuite en Espagne.
Une occasion rêvée pour les Amis de La Cohue de découvrir les paysages secrets du
Morbihan intérieur par la magie d'un artiste breton contemporain, de renommée
internationale...
Jean-Paul Kervadec
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(1) Cet ensemble évoque l'oeuvre de Pierre Hureau, architecte du roi, qui est intervenu dans les
propriétés de parlementaires en Bretagne. Il fut un collaborateur de François Mansart vers
1620. Un escalier de pierre à balustres à l'intérieur et un dôme en berceau sur le toit,
ajouté selon le goût du jour vers 1660-1680, ne sont pas sans rappeler l'Hôtel de Limur à
Vannes. Rien d'étonnant, car les Lantivy, parlementaires en exil de Rennes à la suite de la
révolte des "Bonnets rouges" ou du "Papier timbré", étaient propriétaires à Vannes, dans
ces années, de la maison dite "des Trois Duchesses", rue de la Bienfaisance.
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