PREFET DE VAUCLUSE Rapport d`Activité des Services de l`Etat en
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PREFET DE VAUCLUSE Rapport d`Activité des Services de l`Etat en
PREFET DE VAUCLUSE Rapport d’Activité des Services de l’Etat en Vaucluse 2010 Page 1 sur 66 Tous les ans, l’Etat informe ses interlocuteurs du département de l’activité de ses services au cours de l’année précédente. 2010 a été une année de transition en matière de réorganisation territoriale de l’administration de l’Etat. Le vaste chantier de réorganisation des services de l’Etat, amorcé deux ans auparavant, a pris un tour réellement concret avec la création effective des directions départementales interministérielles, la poursuite des démarches de simplification des relations des administrés avec les services de l'Etat, la rationalisation des implantations immobilières et enfin une meilleure clarification du rôle respectif de l’échelon départemental et de l'échelon régional. Depuis le 1er janvier 2010, c’est donc un Etat transformé et modernisé qui met en oeuvre les politiques publiques, avec l’application de la réforme de l’administration territoriale de l’Etat avec des moyens resserrés dans toutes ses composantes. Cette année, j’ai voulu revenir pour ce rapport à une présentation plus classique dans laquelle l’action des services de l’Etat est présentée par directions et grandes missions, afin de rendre plus lisible la nouvelle architecture des services de l’Etat et de rappeler les compétences exercées désormais par chacun des services dans le cadre de la nouvelle organisation. Ce rapport d’activité dresse un bilan des actions, des réalisations, donne des chiffres, présente des projets. Il est intéressant de souligner que beaucoup sont le résultat d’un travail conduit avec les collectivités territoriales et avec les acteurs économiques et sociaux du département, révélateur d’un partenariat au quotidien. Ce document est également pour moi l’occasion d’exprimer ma reconnaissance à l’ensemble des personnels des services de l’Etat en Vaucluse pour leur action, leur dévouement, leur efficacité, leur sens du service public et de l’intérêt général. Dans cette nouvelle organisation, les services de l’Etat se sont une nouvelle fois fortement impliqués pour renforcer la cohésion sociale, promouvoir un développement équilibré et durable du territoire, garantir la sécurité des personnes et des biens, dans un contexte de fortes mutations de l’économie mondiale, et dans une situation budgétaire contrainte. Le Vaucluse traverse une période de transition économique avec une reprise progressive de l’activité qui est amorcée mais demeure fragile. Cependant il reste un défi majeur devant nous : la baisse durable du chômage. C’est avec détermination que les services de l’Etat accompagnent les demandeurs d’emploi et les personnes les plus exposées au risque d’exclusion du marché du travail, donnant lieu notamment à la conclusion de 5190 contrats d’accompagnement à l’emploi (CAE) dans le secteur non marchand pour un montant de 20 millions d’euros et 1175 contrats d’initiative emploi (CIE) dans le secteur marchand. Parallèlement, ils agissent pour anticiper et accompagner les mutations économiques, et soutenir la création et le développement des entreprises, avec notamment les actions en faveur de la Page 2 sur 66 gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences ou celles liées à la revitalisation des territoires. En matière de cohésion sociale, l’Etat affirme son effort pour la rénovation urbaine et l’insertion des personnes les plus en difficultés. Cet engagement se concrétise par un apport financier de l’Etat de plus de 5 millions d’euros en faveur de la production de logement social, par l’accompagnement technique et financier de l’opération de requalification urbaine du centre ville de Carpentras ou par l’installation du service intégré d’accueil et d’orientation et par la prolongation des contrats urbains de cohésion sociale. L’Etat est aussi présent sur les territoires. Il garantit la protection des populations face aux risques sanitaires et industriels et assure la préservation des milieux naturels, des sites et des paysages. Il encourage en particulier la mise en place d’une politique de développement équilibré des territoires. Enfin, l’Etat fait face à ses compétences régaliennes : c’est-à-dire la lutte contre la délinquance, quelle que soit la forme qu’elle prend, quels qu’en soient les auteurs et leurs motivations, pour protéger tous les habitants de Vaucluse. L’année 2010 est d’ailleurs caractérisée par une diminution importante de la délinquance (-5,35 %) et particulièrement de la délinquance de proximité (-10,19 %). L’heure est au mouvement. Pour l’Etat comme pour les collectivités territoriales. Ce rapport qui rend compte des aspects essentiels des actions mises en œuvre dans le Vaucluse est le témoignage de la volonté comme de la capacité de l’Etat de demeurer un acteur majeur à ce niveau du territoire. François BURDEYRON Page 3 sur 66 SOMMAIRE La nouvelle architecture de l'administration territoriale de l'Etat............................................................................................................................................................ 7 Au niveau départemental, la préfecture s’affirme comme moteur d’une inter ministérialité refondée ................................................................................... 7 L'apparition de nouveaux acteurs dans les départements ..................................................................................................................................................... 7 L'évolution de l'organisation territoriale de l'Etat constitue un enjeu fort pour les services de l’Etat .................................................................................... 8 La Préfecture de Vaucluse ................................................................................................................................................................................................................... 10 Les services du cabinet ...................................................................................................................................................................................................... 10 La direction des moyens et de la coordination des politiques de l’Etat............................................................................................................................... 15 La direction des relations avec les usagers et les collectivités territoriales ........................................................................................................................... 17 Les sous-préfectures d’Apt et de Carpentras : acteurs de proximité de l’Etat au service du territoire ................................................................................. 20 La Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) ............................................................................................................................................. 22 La santé et la protection animales ...................................................................................................................................................................................... 22 L’hygiène et la sécurité alimentaire .................................................................................................................................................................................... 24 La concurrence et la protection des consommateurs ......................................................................................................................................................... 24 La prévention des risques techniques ................................................................................................................................................................................ 25 La sécurité des produits industriels et des prestations de service........................................................................................................................................ 26 La Direction Départementale des Territoires (DDT)........................................................................................................................................................................... 27 La restauration et la préservation de la qualité de l’eau....................................................................................................................................................... 27 La protection de la nature : mise en œuvre de la directive Natura 2000.............................................................................................................................. 28 La lutte contre les nuisances .............................................................................................................................................................................................. 28 La coordination des polices de l’environnement ................................................................................................................................................................ 29 La défense des forêts contre l’incendie .............................................................................................................................................................................. 29 Les Plans de Prévention des Risques Naturels................................................................................................................................................................... 29 Le maintien de la qualité de service en matière de délivrance des autorisations d’urbanisme .............................................................................................. 30 La DDT s'investit auprès des collectivités pour un aménagement durable du territoire...................................................................................................... 30 L’étude des enjeux du territoire vauclusien dans une perspective d’aménagement durable et d’attractivité du territoire ..................................................... 30 Le soutien à l’économie agricole........................................................................................................................................................................................ 30 L’amélioration et le développement de l’offre de logements sociaux.................................................................................................................................. 31 Page 4 sur 66 Le projet de requalification des quartiers anciens dégradés ................................................................................................................................................ 31 Les conventions d'utilité sociale (CUS) : un nouveau mode de relation entre les organismes HLM, l'Etat et les élus locaux............................................... 32 L’activité juridique............................................................................................................................................................................................................. 32 Sécurité routière : une lutte renforcée contre les comportements à risques ........................................................................................................................ 32 La Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) ............................................................................................................................................................ 34 De nouveaux dispositifs mise en œuvre pour lutter contre l’exclusion sociale.................................................................................................................... 34 La prolongation en 2010 des contrats urbains de cohésion sociale, cadre partenarial de mise en œuvre de la politique de la ville en Vaucluse ................... 36 L'égalité des chances à travers le « Programme de réussite éducative »............................................................................................................................... 36 L’accès aux pratiques sportives et le volet sportif de l’accompagnement éducatif............................................................................................................... 37 L’Unité Territoriale de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi de Vaucluse (DIRECCTE) ......... 38 Le Pôle travail ................................................................................................................................................................................................................... 38 Le Pôle entreprise, économie et emploi ............................................................................................................................................................................. 39 Le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine ..................................................................................................................................................................... 42 Gestion des espaces protégés ............................................................................................................................................................................................ 42 Conservation des monuments historiques ......................................................................................................................................................................... 43 L’Unité Territoriale de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)............................................................................. 44 Les actions de l’inspection des installations classées en 2010 ............................................................................................................................................. 44 Révision du Schéma départemental des carrières de Vaucluse ........................................................................................................................................... 45 L’Agence Régionale de Santé (ARS) - Délégation Territoriale de Vaucluse .......................................................................................................................................... 46 Santé environnementale : Sécurité sanitaire des eaux ......................................................................................................................................................... 46 Santé environnementale : Lutte contre l’habitat indigne..................................................................................................................................................... 47 Veille et sécurité sanitaires................................................................................................................................................................................................. 47 Service public de la permanence des soins......................................................................................................................................................................... 47 La Direction Départementale des Finances Publiques ......................................................................................................................................................................... 48 Achèvement en 2010 des opérations locales de restructuration liées à la mise en place de la direction générale des finances publiques (DGFIP) .............. 48 La politique immobilière de l’Etat et l’activité du service France domaine ......................................................................................................................... 49 Les principales perspectives pour 2011.............................................................................................................................................................................. 50 Les services de l’Education Nationale de Vaucluse.............................................................................................................................................................................. 51 Le rôle et les missions de l’inspecteur d'académie .............................................................................................................................................................. 51 La prise en charge du handicap ......................................................................................................................................................................................... 53 Education à la santé .......................................................................................................................................................................................................... 54 Page 5 sur 66 Promotion de l'accès à la culture et au sport ...................................................................................................................................................................... 54 Sécurité ............................................................................................................................................................................................................................. 54 Service Départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Vaucluse ......................................................................................... 56 La Direction Territoriale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Alpes/Vaucluse ............................................................................................................................ 58 L'organisation territoriale des services de la protection judiciaire de la jeunesse évolue ...................................................................................................... 58 Le rôle et les missions des services de la protection judiciaire de la jeunesse ...................................................................................................................... 58 L’activité des services de la protection judiciaire de la jeunesse .......................................................................................................................................... 59 Service Départemental d'Archives Direction des Archives Départementales de Vaucluse.................................................................................................................... 61 Annexes .............................................................................................................................................................................................................................................. 62 Page 6 sur 66 La nouvelle architecture de l'administration territoriale de l'Etat L'année 2010 est celle de la mise en œuvre de la nouvelle organisation départementale de l’Etat dans le Vaucluse qui se concrétise par une organisation départementale plus interministérielle. Au niveau départemental, la préfecture s’affirme comme moteur d’une inter ministérialité refondée Les grandes missions prioritaires de l’Etat s’organisent à l’échelon départemental autour de trois grandes thématiques : la cohésion sociale, la protection des populations et le développement équilibré du territoire. Désormais, si le pilotage des politiques publiques s'effectue au niveau régional, le préfet de département, pour sa part, met en oeuvre les politiques gouvernementales en exécution des orientations régionales, au plus près du terrain, au contact des administrés. Dépositaire de l'autorité de l'Etat dans le département, il a seul la responsabilité de l'ordre public et du respect des lois. Interlocuteur privilégié des élus du département, il est l’interface indispensable entre eux et l’administration régionale de l’Etat. Dans le Vaucluse, la nouvelle administration territoriale de l'État est opérationnelle depuis le 4 janvier 2010. Elle est structurée autour de trois directions départementales interministérielles (DDI) placées sous l’autorité du préfet : la Direction Départementale de la Protection des Populations, la Direction Départementale des Territoires et la Direction Départementale de la Cohésion Sociale. L'apparition de nouveaux acteurs dans les départements Cette nouvelle organisation comporte également trois unités territoriales (UT) de directions régionales, placées sous l’autorité fonctionnelle du préfet, qui remplacent certaines structures départementales existantes précédemment : Page 7 sur 66 - l'UT de la direction régionale des entreprises, de la concurrence et de la consommation, du travail et de l'emploi (DIRECCTE), principalement composée à partir de l'ex-direction départementale du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) ; - l'UT de la direction régionale des affaires culturelles (DRAC) qui est le service territorial de l’architecture et du patrimoine (ex-service départemental de l'architecture et du patrimoine) ; - l'UT de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL), prenant la suite de l'exsubdivision de la direction régionale de la recherche et de l'environnement (DRIRE). Elle comporte enfin l'agence régionale de santé (ARS) représentée par une délégation territoriale. Les services de police et de gendarmerie, la direction départementale des finances publiques (regroupant la direction des services fiscaux et la trésorerie générale), les services de l’Education nationale, le service départemental de l’office national des anciens combattants et victimes de guerre du Vaucluse et la direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse demeurent inchangés. L'évolution de l'organisation territoriale de l'Etat constitue un enjeu fort pour les services de l’Etat L’évolution de l'organisation territoriale de l'Etat présente un double défi à relever pour les services de l’Etat. D'une part, leur environnement administratif évolue et leur impose donc un effort d'adaptation à de nouveaux interlocuteurs ainsi qu'un nouveau positionnement au sein de l'administration déconcentrée. D'autre part, la réforme engagée s'accompagne d'enjeux organisationnels forts, afin de mieux mutualiser les ressources communes des services déconcentrés, tout en confortant l'exercice des missions techniques et de trouver un nouveau point d’équilibre entre le niveau régional et l'échelon départemental. Sur le plan immobilier, cette réorganisation s’est accompagnée, dans le cadre de la REATE, d’importantes modifications dans l’implantation des services de l’Etat, liées notamment à l’installation des DDI et des unités territoriales sur les deux sites majeurs que constituent la cité administrative et l’ancienne caserne Chabran. Les transferts de services organisés durant toute l’année 2010, tant au titre de la REATE que des opérations de réorganisation des implantations de la direction départementale des finances publiques, se sont concrétisés, conformément aux orientations de la nouvelle politique immobilière de l’Etat par : Page 8 sur 66 - une réduction importante des surfaces occupées (- 5 000 m² représentant 10% de la surface utile nette) - une politique active de cessions des biens qui a généré pour près de 1 500 000 € de produits de cession au profit de FRANCE DOMAINE - des économies de loyers et de fonctionnement de l’ordre de 540 000 € par an, ce qui a permis un gain global pour les finances de l’Etat. Pilotés par la Direction des Moyens et de la Coordination des Politiques de l’Etat, avec le concours actif des services spécialisés de la Direction des Territoires, les travaux de réaménagement et les déménagements ont, pour l’essentiel, été menés à bien durant l’année 2010, permettant ainsi une réinstallation rapide des services. Page 9 sur 66 La Préfecture de Vaucluse Les missions de la préfecture demeurent la représentation et la permanence de l’Etat, l’exercice des fonctions régaliennes, la sécurité et la garantie de l’ordre public, le pilotage et la coordination des services déconcentrés, la garantie du fonctionnement de la vie démocratique, des libertés publiques et de l’expression des citoyens, respect de la légalité et de l’Etat de droit, le droit aux séjours des étrangers, la délivrance des titres, la coordination des moyens et des politiques de l’Etat. Le resserrement des services autour des directions départementales interministérielles a conduit la préfecture à repenser sa propre organisation. Celle-ci s’articule désormais autour d’un cabinet et de deux directions : une direction des moyens et de la coordination des politiques de l’Etat et une direction des relations avec les usagers et avec les collectivités territoriales. Les services du cabinet Les services du cabinet, sous l’autorité de la Directrice de cabinet, se composent de trois bureaux : bureau du cabinet, service de la défense et de la protection civiles et bureau de la communication interministérielle. S’y ajoutent les personnels des secrétariats et les chauffeurs, soit un total de 25 personnes. Ils sont en charge : des affaires réservées et politiques, du protocole, des voyages officiels et de la communication interministérielle, de l’ordre public et de la lutte contre la délinquance, de la police administrative en lien avec l’ordre public, de la sécurité routière, de la planification des risques, de la gestion des crises et des affaires de défense et de sécurité civile. Il faut souligner aussi l'intense mobilisation quotidienne des forces de sécurité, et l'investissement sans faille de chaque policier, gendarme, pompier, qui protègent les personnes et les biens, garantissent la paix publique, sécurisent les routes, organisent secours et assistance en cas d’accident ou de catastrophe naturelle. Page 10 sur 66 Une baisse significative de la délinquance Garant de l'ordre public, l’Etat agit avec détermination en matière de prévention et de lutte contre la délinquance mais aussi pour le renforcement de la sécurité routière. L'année 2010 est caractérisée par une diminution importante de la délinquance générale ( -5,35 % soit 36 620 faits contre 38 688 en 2009) et particulièrement de la délinquance de proximité ( -10,19% soit 17 288 faits contre 19 250 en 2009). Cette baisse s'est accompagnée d'une forte activité des services de police et de gendarmerie qui s'est manifestée notamment par un bon taux d'élucidation (35,75%) tant en délinquance générale qu'en délinquance de proximité. Le rapprochement police/gendarmerie était une réalité depuis longtemps éprouvée sur le terrain, tant sur le plan judiciaire que sur le plan de l'ordre public et il a souvent été précédé au plan local par un rapprochement des hommes déjà habitués à travailler ensemble. La coopération police-gendarmerie a pris en 2010 une dimension nouvelle par le biais d'échanges d’informations opérationnelles. La création de structures communes telles que les cellules anticambriolages a rapidement montré son efficacité. Cette démarche a été approfondie au niveau des états-majors, notamment en matière de police judiciaire. Cet état-major a ainsi défini des programmes d’actions concrètes, notamment en matière de sécurisation des établissements scolaires, y compris par le développement de la vidéoprotection, de lutte contre les cambriolages, de lutte contre le trafic de stupéfiants, de lutte contre les vols de câbles, etc … Les stratégies de lutte contre la délinquance élaborées par le Préfet Les opérations de lutte délinquance se sont multipliées contre la L’intégration de la gendarmerie au sein du ministère de l’intérieur permet de rationaliser et de mettre en cohérence des actions pour prévenir les crimes et les délits. Le rapprochement police/gendarmerie - L’état-major départemental de sécurité (EMS), instance opérationnelle de coordination stratégique de lutte contre la délinquance, se réunit mensuellement, sous la présidence conjointe du préfet de Vaucluse et de Mme le Procureur de la République près le tribunal de grande instance d’Avignon. Il a pour mission de définir des objectifs et modes d'action précis, de faire le point sur les investigations en cours et de dresser un bilan précis des opérations conduites ; de proposer et retenir des cibles d’action prioritaires pour les semaines suivantes, de faire part des difficultés éventuelles rencontrées par les services. Page 11 sur 66 - Un Plan d'action départemental de lutte contre le trafic de stupéfiants a été élaboré afin de mettre en œuvre d'une part des actions coordonnées de dissuasion et de déstabilisation des trafics de proximité (opérations coups de poing, présence affirmée et visible des effectifs, opérations ciblées à l'encontre des trafiquants récidivistes...), d'autre part des actions de répression et de prévention (enquêtes judiciaires « profilées » avec une dimension patrimoniale, en liaison avec les services fiscaux, pour lutter contre les signes extérieurs de richesse des trafiquants). Ce plan complète et s’articule avec l’ensemble des dispositifs, notamment de prévention, relatifs à la drogue, tel que le Plan de lutte contre les drogues et les toxicomanies du département du Vaucluse 2009 – 2011. En 2010, les 291 opérations coups de poing réalisées et les 146 opérations judiciaires menées par les forces de sécurité ont permis la saisie d'importantes quantités de drogues: 305 cachets d'ecstasy, 3,487 kg d'héroïne, 1,588 kg de cocaïne, 342 kgs de résine de cannabis, 529 pieds de cannabis ainsi que la saisie de 214.720 euros en numéraires. La mise en oeuvre de dispositifs opérationnels conjoints et combinés police-gendarmeriedouane-services fiscaux-Urssaf a été programmée, notamment en matière de contrôle routier sur Avignon, Carpentras, Orange et les communes limitrophes de la zone gendarmerie, mais aussi pour sécuriser le réseau SNCF et les gares. - L'activité des cellules anti-cambriolages police/gendarmerie a permis de fédérer l'activité des services et de renforcer la lutte contre les cambriolages par la mise en commun des éléments de recherche, le recoupement des informations, optimisant ainsi les opérations d'interpellation. La politique de prévention délinquance est poursuivie de la La mobilisation du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) pour financer des actions de prévention de la délinquance En 2010, la dotation globale s'est élevée à 1.539.840 €. 47 dossiers ont été ainsi soutenus et 15 ont concerné des projets de vidéoprotection (Avignon, Bédarrides, Bollène, Carpentras, Courthézon, Cavaillon, Caumont sur Durance, Le Pontet, Entraigues sur la Sorgue, Isle sur la Sorgue, Monteux, Pertuis, Velleron). 136 caméras ont été ainsi installées. Hors vidéoprotection, le fonds interministériel de prévention de la délinquance a soutenu en priorité des actions de médiation , de prévention de la récidive, de prise en charge des mineurs, de prévention des violences intrafamiliales, d'accueil et d'orientation des victimes. La poursuite du travail partenarial au sein des contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance et des contrats intercommunaux de sécurité et de prévention de la délinquance En 2010, tous les CLSPD et CISPD du département ont poursuivi (Bollène, Pertuis, Sorgues, Valréas. Les Sorgues du Comtat), renforcé (COVE) ou relancé (Apt, Avignon, Page 12 sur 66 Cavaillon, L’Isle sur la Sorgue) leurs actions en matière de prévention de la délinquance en s'appuyant sur les orientations nationales déclinées localement au travers du plan départemental de prévention de la délinquance et d'aide aux victimes. Sécurité routière : la lutte renforcée contre les comportements à risques Les chiffres de la sécurité routière dans le département de Vaucluse sont encourageants en termes d'accidentalité : - forte baisse de 29,6% des accidents entre 2009 et 2010, soit 383 contre 544 - baisse de 27,4% des blessés entre 2009 et 2010, soit 496 contre 683 - mais une hausse de 6,1% entre 2009 et 2010 des tués, soit 52 contre 49. La mobilisation des forces de police et de gendarmerie sur les routes est restée importante en 2010 : - 83 555 dépistages d’alcoolémie en 2010 ; - 7 328 procès verbaux pour excès de vitesse ; - 184 834 infractions au code de la route relevées grâce aux 19 radars fixes ; - 23 837 infractions au code de la route relevées grâce aux 15 radars feux rouges ; - 60 145 procès-verbaux dressés à l’aide des 10 radars mobiles ; - 1 344 rétentions immédiates de permis de conduire, dont 1 031 pour alcoolémie, 258 pour vitesse excessive et 55 suite à usage de stupéfiants. En 2010, les bons résultats de ces dernières années se maintiennent en ce qui concerne le nombre d'accidents grâce aux nombreuses opérations de sensibilisation et d'éducation à la sécurité routière auprès des jeunes publics, de prévention et d'information sur le risque routier professionnel auprès des entreprises et aux opérations d'alternative à la sanction en partenariat avec les forces de l'ordre et les Parquets. Afin d'enrayer l'évolution défavorable du nombre de tués en 2010, les actions 2011 sont orientées autour de 4 thématique: la vitesse, l'alcool, les jeunes et les deux-roues, mais aussi les séniors. La prévention et la gestion des crises La diversité des risques imposent aux pouvoirs publics prévention, anticipation et une réponse opérationnelle nécessairement coordonnée. La préfecture anime la politique de défense et de sécurité civiles et coordonne l’action des différents acteurs qui contribuent à sa mise en œuvre, afin de mieux répondre aux menaces en cherchant à les anticiper davantage. Les dispositions spécifiques « Inondations » du plan ORSEC ont été élaborées : elles constituent un outil majeur de planification permettant d’apporter une réponse opérationnelle adaptée en cas d’inondations susceptibles d’impacter le département de Vaucluse La Direction de la Sécurité Civile (DSC) a engagé une action pour la modernisation du Système d’Alerte et d’Information des Populations (SAIP) conformément aux dispositions de la loi de modernisation de la sécurité civile du 13 août 2004. Dans ce cadre, le service interministériel de défense et de protection civiles, en lien étroit avec les maires et les services concernés, a réalisé un travail de recensement des moyens d’alerte existants dans le département qui a permis d'identifier les zones et sites à risques à fort enjeu pour la population ne disposant pas de système d'alerte, pour les en doter dans le cadre du futur dispositif. Page 13 sur 66 Le processus de révision des Plans Particuliers d'Interventions (PPI) des établissements Seveso "seuil haut" a été engagé, en commençant par celui de la Coopérative Agricole Provence Languedoc à Sorgues. Par ailleurs, pour poursuivre le travail d'appropriation des procédures ORSEC et favoriser le partage d'une culture de Sécurité Civile essentielle pour la préparation à une crise, le SIDPC, en lien avec le service formation de la préfecture, a organisé, le 7 octobre, une journée de formation ORSEC à destination des agents des services de l'Etat et des partenaires. Plus de 80 personnes ont participé à cette formation. Enfin, la préparation et l'entraînement interministériels, réguliers et réalistes, sont une nécessité impérative pour renforcer l'efficacité des dispositifs opérationnels et faire face, en tout temps, aux phénomènes susceptibles de mettre en crise la société. Associant les acteurs à tous les niveaux et simulant des situations proches de la réalité au regard des risques et menaces pesant sur le Vaucluse, plusieurs exercices ont été organisés en 2010 : exercice de recherche d’aéronef SAREX, exercices nucléaires PPI Marcoule et PPI Areva TRICASTIN, exercice Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique à Avignon-Parc des Expositions. Gestion opérationnelle de crises La gestion de la pénurie des hydrocarbures en Épisode neigeux des 7 au 12 janvier 2010 octobre 2010 Significatif par son ampleur et sa durée, il a touché, De fin septembre à début novembre, la « crise du 7 au 12 janvier 2010, tous les départements de la zone hydrocarbures » a entraîné une mobilisation des de défense Sud. Durant cette période, le Centre personnels du SIDPC pour prévenir, évaluer et gérer la Opérationnel Départemental (COD) est resté actif avec le pénurie de carburant. Un état quotidien des réserves des personnel du SIDPC ainsi que les services et opérateurs 125 stations services du département était effectué. Cette concernés. Lors de cet événement, 210 personnes en situation a permis d’identifier avec précision le rôle de difficulté ont dû être secourues. Ont été constatées 81 tous les services intervenant et d’engager, à l'issue de cette chutes d'arbres, ont été traités 140 dégagements de voies crise, l’actualisation du plan départemental « Ressources publiques et 26 chutes de matériaux. Hydrocarbures ». Page 14 sur 66 Les fortes précipitations des 6, 7 et 8 septembre 2010 Les secteurs de Cavaillon, l'Isle sur la Sorgue et le Thor ont été tout particulièrement touchés par de fortes pluies qui ont entraîné des inondations ayant nécessité l'activation du COD. La gestion de cet évènement a grandement mobilisé les services en raison des enjeux humains et matériels concernés. La procédure de déclaration de catastrophes naturelles a été activée. La direction des moyens et de la coordination des politiques de l’Etat La Direction des Moyens et de la Coordination des Politiques de l’État (DMCPE) assure la coordination de l’action de l’État en Vaucluse en lien avec la préfecture de région, elle concourt à la mise en œuvre des politiques contractualisées (contrats de projets État-Régions, programmes européens) et à la mobilisation des moyens financiers qu’elles comportent. Elle assure également la relation avec les partenaires économiques départementaux. Par ailleurs elle gère les fonctions logistiques et les ressources humaines de la préfecture et promeut la mutualisation départementale des fonctions supports. Enfin elle réalise le traitement comptable des crédits dont le préfet est ordonnateur (pour le Vaucluse, les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes). La DMCPE comprend 65 agents répartis en 4 services : le service coordination, programmation, économie, le service de comptabilité CHORUS, le service des moyens et de la logistique et le service départemental des systèmes d’information et de communication. Le pilotage territorial des politiques liées au développement équilibré et à l’attractivité des territoires Le pilotage territorial de ces politiques recouvre à la fois une fonction de coordination des services de l’État à travers la fonction courrier, le suivi des dossiers économiques et culturels et la conduite de politiques publiques spécifiques alliant le soutien de la compétitivité des territoires avec l’accompagnement vers un développement solidaire et équilibré. En 2010, le service coordination, programmation, économie a été fortement mobilisé dans le suivi de deux dossiers d'actualité. - L'évaluation et la révision à mi-parcours des programmes européens plus particulièrement du programme opérationnel FEDER et du contrat de projets Etat/Région 2007/2013. Un bilan d'exécution à mi-parcours a été réalisé avec les services de l'Etat aux plans départemental et régional et avec le Conseil Général, destiné non seulement à faire un point sur l'avancement des grands dossiers vauclusiens inscrits au CPER et au PO FEDER ainsi que sur le niveau d'utilisation des mesures, mais aussi pour vérifier la pertinence des choix prioritaires d'action qui avaient été arrêtés en 2007 ainsi que les évolutions Page 15 sur 66 souhaitables à apporter, et actualiser les financements de certains projets, tels celui de la liaison gare d'Avignon-Centre/gare TGV et de la réouverture de la ligne Avignon/Carpentras. - La mise en œuvre du deuxième appel à projets lancé par la DATAR sur les pôles d'excellence rurale au terme duquel deux projets portés par des opérateurs vauclusiens ont été sélectionnés : un projet présenté par le Pays "Une autre Provence" intitulé "transformation et valorisation du végétal" et un projet présenté par la communauté de communes "Pays des Sorgues et Monts de Vaucluse" intitulé "Les chemins de l'art de vivre en Provence". Le service a accompagné les 2 porteurs de projet pour les aider à structurer leur projet et à élaborer les plans de financement des actions qui le structurent. Une collaboration étroite a été mise en place avec la préfecture de la Drôme sur le dossier du Pays une autre Provence, compte tenu que la totalité des actions se déroulera dans la Drôme. La mise en interdépartemental CHORUS place de d’un service comptabilité CHORUS, nouveau progiciel informatique, remplace depuis janvier 2010 la plupart des applications financières et comptables existantes. Ce logiciel complexe mais aux possibilités étendues, est commun à l'ensemble des ministères et permet aux services de l'État de se conformer aux obligations de la LOLF, notamment en assurant une traçabilité des opérations : cela induit une fiabilité et une exhaustivité indispensables à la certification des comptes de l'État par la Cour des comptes. La préfecture de Vaucluse dispose d'une plateforme Chorus interdépartementale depuis le 1er janvier 2010, qui est un centre de service partagé (CSP) pour les préfectures des Alpes de Haute Provence, des Hautes-Alpes et du Vaucluse. Depuis le 1er janvier 2011, les dépenses et les recettes non fiscales de l'ensemble des programmes placés sous la responsabilité des préfets de ces trois départements sont traités par la plateforme. Elle assure une fonction d'engagement juridique des dépenses décidées par l'ordonnateur, de certification de service fait et de demande de paiement au comptable assignataire. Les recettes sont traitées de la même façon par un engagement sur la demande des services bénéficiaires, un contrôle, une créance par l'émission d'une facture ou d'un titre de perception avant recouvrement par le comptable. Le service interdépartemental de comptabilité-Chorus joue également un rôle d'expertise dans les processus des dépenses et des recettes. Il s'attache aussi à accompagner l'ensemble des services prescripteurs dans le traitement de leurs dossiers budgétaires et comptables. L’optimisation des fonctions supports assurées en préfecture s’appuie sur la nouvelle organisation de l’administration territoriale de l’État La mise en place de la nouvelle organisation des services au 1er janvier 2010 a permis d'engager de nouveaux chantiers, visant à mutualiser les fonctions supports, afin de générer des économies d'échelle. Dans le cadre de la mise en place des nouvelles structures, le service départemental des systèmes d’information et de communication (SDSIC), futur service interministériel départemental des systèmes d’information et de communication (SIDSIC) développe des prestations d’assistance et d’expertise technique au profit des directions départementales interministérielles (DDI). Il assure le soutien de proximité (gestion du parc local, premier niveau de la chaîne de soutien aux utilisateurs) et Page 16 sur 66 contribue directement à l’adaptation et la mise en cohérence des systèmes et applications informatiques existants afin de garantir la circulation des flux d’information tant en interne aux DDI qu’entre les DDI et la préfecture. Dans le domaine de la communication interministérielle, a été mis en ligne en juin 2010 le site internet « Portail de l'État dans le Vaucluse » permettant la mise à la disposition auprès du grand public, des collectivités territoriales et des acteurs institutionnels des informations utiles de la préfecture et des directions départementales interministérielles. Enfin, le 4 mai 2010, a été mise en place la mutualisation du traitement du courrier, organisation commune à la majorité des services de l’Etat dans le département. La réception, l'envoi et le tri du courrier « arrivée » et « départ » de la plupart des services de l’Etat sont totalement centralisés en préfecture et traités par un service du courrier mutualisé, dénommé bureau interministériel du courrier (BIC). La mutualisation des moyens a fait l’objet de réflexions au cours de l’année en vue d’aboutir en 2011 à l’élaboration d’un schéma départemental de mutualisation des fonctions supports. La mise en oeuvre du volet immobilier de la réforme de l’administration territoriale de l’Etat En Vaucluse, cette réforme s’est concrétisée par un important regroupement des services de l’Etat qui, au chef lieu, se trouvent en grande partie hébergés sur les deux sites majeurs constitués par la cité administrative et le site Chabran qui accueille, désormais, à côté de la Préfecture, la DDCS, le STAP, l’ONAC ainsi que divers services relevant de l’éducation nationale. La mise en œuvre pratique de cette réorganisation s’est traduite durant toute l’année 2010 par le déménagement de plus de 500 agents de l’Etat ainsi que par la réalisation, notamment à la cité administrative, d’un important programme de travaux de réaménagement et de modernisation des locaux indispensable pour permettre l’implantation de nouveaux services (DDPP, ARS et Unité territoriale de la DREAL PACA). Cet important chantier a pu être mené à bien par la mise à disposition d’une enveloppe financière spécifique qui s’est élevée à 1 267 000 € en 2010, dont le financement a été couvert, dans le cadre du programme 722, par la vente de biens et les économies de loyers réalisées grâce au resserrement des implantations des services tant à la cité administrative que sur le site Chabran. Cette rationalisation du parc immobilier permet de mutualiser les contrats de maintenance des installations techniques, les contrats d'abonnement EDF entre les services de l'État, de constituer une nouvelle communauté de travail interministériel, et elle améliore l’accès du public aux services, en même temps qu'elle permet de réduire les surfaces occupées et leurs coûts. La direction des relations avec les usagers et les collectivités territoriales Au service des administrés, la DRUCT délivre tous les documents indispensables à la circulation des biens et des personnes dans le cadre défini par les lois et les règlements en vigueur. Elle garantit les libertés publiques dans les domaines des élections politiques et professionnelles, du droit des étrangers et de la circulation routière. La DRUCT exerce, sur les actes des collectivités territoriales, le contrôle de légalité et le contrôle budgétaire institués par la loi du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions. Elle est également chargée de la coopération intercommunale. La DRUCT comprend 86 agents répartis en 4 services : le bureau de la réglementation et des élections, le bureau de la circulation routière, le bureau de l’immigration et de la nationalité, le service des relations avec les collectivités territoriales Page 17 sur 66 La simplification de la délivrance des titres aux usagers Les fonctions relevant de la garantie apportée à l’identité des personnes physiques et à la nationalité, et celles afférentes à la délivrance de titres, relèvent des missions fondamentales des préfectures. Ces fonctions appartiennent à la sphère des libertés publiques, à laquelle se rattachent également les droits de conduire et le suivi des véhicules (au titre de la liberté d’aller et venir). En ce qui concerne la délivrance des certificats d’immatriculation, des permis de conduire et de la gestion des procédures liées au permis à points, plus de 62.000 usagers ont été accueillis en préfecture et plus de 100.000 titres établis. Afin d’améliorer le service rendu aux usagers, les permis de conduire, une fois établis en préfecture, sont désormais adressés directement aux usagers par courrier suivi. Le système d'immatriculation des véhicules (SIV) repose sur le principe de l'attribution d'un numéro définitif à chaque véhicule pour valoir depuis sa première immatriculation en France jusqu'à sa destruction. Depuis son instauration, le partenariat s'est renforcé avec l'ensemble des professionnels de l'automobile et les sites de demande de certificat d'immatriculation sont aujourd'hui beaucoup plus nombreux. 190 professionnels sont à ce jour habilités à l’utilisation du SIV dans le département, permettant ainsi d’éviter aux usagers des déplacements aux guichets de la préfecture, et de simplifier leurs démarches à la suite de l'achat d'un véhicule. Dans le cadre de sa mission de contrôle, la préfecture a retiré l'habilitation accordée à un professionnel non respectueux des obligations qui lui incombaient. Plus de 55.000 titres d’identité ont été délivrés, avec un délai moyen de traitement de 8 jours pour les cartes nationales d’identité, et de 9 jours pour les passeports, malgré une augmentation de plus de 40 % des demandes de passeports : le fonctionnement à plein régime du système des passeports biométriques a permis d’accroître l’efficience du service. L’année 2010 a été une année de réforme pour le secteur des naturalisations Depuis le 1er janvier 2010, la préfecture est chargée du dépôt des demandes de naturalisation par mariage de l’ensemble du département, en lieu et place des tribunaux d’instance d’Avignon et d’Orange et depuis le 1er juillet 2010, les décisions en matière de naturalisation par décret Page 18 sur 66 ont été déconcentrées de l’administration centrale en préfecture. Parallèlement, le service a été réorganisé dans le cadre de la méthode LEAN (ré-ingénierie des processus de traitement). L’amplitude horaire des guichets a été élargie à 4 demi-journées par semaine au lieu de deux, et les dossiers ne sont plus déposés en mairie mais uniquement en préfecture, pour les postulants des arrondissements d’ Avignon et de Carpentras, ou en sous-préfecture d’ Apt pour les postulants de cet arrondissement. 824 personnes ont été naturalisées, 47 réintégrées dans la nationalité française et 342 enfants ont bénéficié de l’effet collectif de la naturalisation d’un de leur parent. La préfecture a organisé 9 cérémonies d’accueil dans la citoyenneté française. La préfecture est aussi en charge de la mise en œuvre de la politique d’immigration engagée par le gouvernement. Dans ce cadre, 19.700 ressortissants étrangers ont été reçus aux guichets d’accueil et 8.700 titres de séjour ont été délivrés en 2010. 171 personnes ne bénéficiant pas d’un droit au séjour ont été éloignées du territoire. L’organisation des opérations électorales La préfecture est chargée de l'organisation matérielle des élections politiques mais également de la préparation et du suivi du droit électoral. Trois opérations électorales ont mobilisé les services : les élections régionales au printemps 2010, l’élection des membres de la chambre de métiers et d’artisanat de Vaucluse le 13 octobre 2010 et l’élection des membres de la chambre régionale et territoriale de commerce et d’industrie et des délégués consulaires le 13 décembre 2010. de quatre unités : affaires générales et foncières, finances locales et contrôle budgétaire, intercommunalité, urbanisme qui s’emploient à développer la polyvalence. Une démarche d'analyse des pratiques professionnelles au sein du service du contrôle de légalité basée sur le management participatif et la mise en place du dialogue de performance dans les équipes a été initiée dans le courant de l’année, afin d'optimiser les processus (méthode LEAN) et de prendre en compte les obligations de rationalisation. Le nouveau Service des Relations avec les Collectivités Territoriales (S.R.C.T.) est composé L’unité intercommunalité, en charge de prendre les actes juridiques nécessaires au bon fonctionnement des organismes intercommunaux, contribue à l’élaboration du projet de schéma départemental de coopération intercommunale, en application de la loi de réforme des collectivités territoriales promulguée le 16 décembre 2010. Au titre des affaires foncières, le service a géré en 2009 des dossiers majeurs tel que le réaménagement de l’échangeur Avignon-Nord. La création du Service des Relations avec les Collectivités Territoriales (S.R.C.T.) Le contrôle de légalité est la traduction de la mission de contrôle administratif et de respect des lois que la Constitution confie au représentant de l’État. Le contrôle de légalité a été réorganisé, de façon à concentrer en préfecture les capacités d’expertise et de conseil. Il est par ailleurs recentré et renforcé sur les actes qui présentent les enjeux les plus importants (marchés publics, urbanisme et environnement notamment). L’unité finances locales, outre son rôle de contrôle des budgets et des délibérations à caractère financier et de conseil, a également versé aux collectivités territoriales les dotations de l’Etat , ainsi que la compensation relais, suite à la suppression de la taxe professionnelle, pour un montant de plus de 290 millions d’euros en 2010. 18.100 actes des collectivités territoriales ont fait l’objet d’un contrôle au cours de l’année, dont un tiers concerne les permis de construire et d’aménager : sur ces actes d’urbanisme, le contrôle porte en priorité sur les autorisations délivrées dans les zones à risques et les zones agricoles ou naturelles. Page 19 sur 66 Domaine moins connu, la préfecture assure aussi un rôle de contrôle et de réformation des actes des associations syndicales de propriétaires (ASA, ASCO), entre la tutelle et le contrôle de légalité. Ces associations, de par leur histoire, leurs missions d'intérêt collectif d'aménagement du territoire ou de prévention des risques, répondent pour partie à une finalité d'intérêt général , telle que par exemple l'irrigation dans notre département. Enfin, le service s’emploie au développement du système de transmission dématérialisé des actes des collectivités. La transmission des actes par voie électronique sécurisée offre un réel intérêt pour les collectivités. C'est un outil simple qui permet de réduire les coûts (photocopies, affranchissement), avec la possibilité de mutualisation au sein de l'intercommunalité (réduction du coût du prestataire de télétransmission), et qui permet l'obtention d'un accusé de réception immédiat des actes télétransmis. 32 collectivités ont conventionné en ce sens avec la préfecture en 2010, au total 63 collectivités sont raccordées en Vaucluse. Les sous-préfectures d’Apt et de Carpentras : acteurs de proximité de l’Etat au service du territoire Les sous-préfectures d’Apt et de Carpentras assurent, par la permanence de leur fonctionnement, leur implantation territoriale et leur dimension interministérielle, la présence de l’État au sein de leur arrondissement. La souspréfecture est l'échelon de proximité, lieu d’animation et de coordination de l’action de l’État au plus près des citoyens et des élus. l’Etat, la tête de pont de l’Etat territorial. De par leur bonne connaissance des territoires et des acteurs locaux, les sous-préfets, assistés de leurs équipes investissent pleinement le champ de l’ingénierie territoriale, afin d’aider à l’émergence de projets de développement du territoire. Elles constituent des pôles d’expertise à la disposition de tous les usagers dans un contexte interministériel renforcé. Carpentras à la fin de l'année 2014, et l'avenir du fret en gare de Carpentras. Ainsi, en matière d'accompagnement de projets, les sous-préfectures ont été mobilisées par plusieurs dossiers : Les sous-préfectures, constituent pour les élus locaux comme pour les services déconcentrés de - en matière de développement économique et de restructurations industrielles : le suivi de la convention de revitalisation du site des Papeteries de Malaucène et de la convention de revitalisation de Kerry à Apt, la réouverture de la ligne ferroviaire de voyageurs entre Avignon et Page 20 sur 66 - en matière d’aménagement durable : la demande d’ouverture de zones à l’urbanisation que ce soit dans un objectif économique ou pour l’accueil de nouveaux habitants nécessitent un dialogue continu avec les collectivités locales. L'efficacité recherchée suppose une bonne articulation entre le conseil aux élus et la démarche de censure conduisant à la saisine du juge administratif. - en matière de service public, avec la procédure de concertation menée avec les élus locaux, les acteurs économiques et les services de l’Etat dans le cadre du projet de fermeture à l'horizon 2013 du centre départemental de météorologie de Carpentras. Les sous-préfectures assurent également la délivrance des titres (certificats d'immatriculations pour l’arrondissement de Carpentras, cartes nationales d'identité) ou d'attributions relevant des polices administratives (secrétariat de la commission médicale, autorisations des épreuves sportives sur la voie publique, gestion des associations loi 1901, agréments des gardes particuliers). En 2010 si les fonctions d'accueil du public et de conseil et d'ingénierie territoriale au bénéfice Page 21 sur 66 des élus et acteurs du territoire se sont maintenues, il apparaît également que le choix de faire suivre localement un certain nombre de dossiers spécifiques intéressant l'arrondissement (dossiers concernant la politique de la ville, l'aménagement du territoire, la prévention de la délinquance) et qui nécessitent bien souvent l’intervention du sous-préfet dans un rôle de médiation pour faire avancer ou débloquer les situations est de plus en plus pertinent. La Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) La Direction Départementale de la Protection des Populations a été créée en janvier 2010 pour répondre aux besoins prioritaires de la population dans le domaine de la prévention des risques et préjudices générés par les activités humaines ou ayant un impact sur le milieu. L'origine peut en être diverse : l'alimentation, les installations, les équipements, les biens, les services, les pratiques commerciales. Les effets sont sanitaires (alimentation, maladies transmissibles à l'homme...), physiques (sécurité des installations, des équipements, respect de l'environnement, du bien-être animal) ou économiques (bon fonctionnement des marchés, loyauté des transactions...). Outre la gestion des aspects sécuritaires (gestion des crises), la DDPP contribue à une déclinaison territoriale des nouveaux enjeux alimentaires en matière de qualité de l'alimentation : alimentation saine, sûre, équilibrée, durable. La DDPP est constituée de 65 agents issus du Secrétariat général du gouvernement et de quatre ministères, répartis au sein 4 services : Santé et Protection Animales, Hygiène et sécurité alimentaires, Concurrence et Protection des Consommateurs, Prévention des Risques Techniques et le secrétariat général de proximité Auparavant implantée sur trois sites, la DDPP est désormais installée sur un site unique depuis la fin de l’année 2010, à la Cité Administrative. Avec des compétences techniques, scientifiques, juridiques et économiques ainsi rassemblées, l’Etat dispose, dans une même direction et un même lieu, de l’expertise nécessaire à la protection des consommateurs et à la gestion d’alertes de plus en plus fréquentes et complexes (aliments contaminés, produits manufacturés dangereux, épizooties...). La santé et la protection animales Cette action vise à assurer la maîtrise des maladies animales dangereuses pour l’homme et/ou pour l’économie de l’élevage, à surveiller la bonne utilisation des substances administrées à l’animal et à veiller à ce que ses conditions de vie et d’utilisation respectent les règles de bientraitance pour les animaux d’élevage comme de compagnie. Page 22 sur 66 - La lutte contre les maladies animales et la protection des animaux 1268 établissements ont été contrôlés en 2010 (élevages, groupements, chenils, centres équestres, usines de production d’aliments pour bétail ou animaux de compagnie, abattoirs, camions de transport), ce qui correspond à plus de 500 inspections sur sites. Pour renforcer la capacité d’expertise scientifique et technique nécessaire à la maîtrise des risques sanitaires, la direction départementale de la protection des populations a organisé un exercice Fièvre Aphteuse, dont le retour d’expérience issu de cette simulation a permis la mise à jour du plan d’urgence, réalisé le plan de surveillance national pour les salmonelles en élevage volailles, et a mis en place la surveillance des conditions de transports des animaux vivants à destination, ainsi que le contrôle d’identification en élevage et hors élevage. a eu aucun cas clinique enregistré depuis plus de 8 ans. Dans le Vaucluse : 97 % des animaux du cheptel ovin pour 80 % des détenteurs ont été contrôlés. 82 % des effectifs du cheptel caprin pour 71% des détenteurs ont subi des contrôles et 100% des animaux du cheptel bovin sont soumis à la prophylaxie. Enfin , en matière de protection animale, 12 plaintes pour maltraitance ou commerce illicite ont été traitées dont 2 ont donné lieu à des mesures administratives de retrait d’urgence des animaux et 5 à des procès verbaux.. - Dans le cadre de la prévention de la fièvre catarrhale ovine, 23 % des exploitations bovines pour 78 % des animaux et 67 % des exploitations ovines pour 91 % des animaux ont fait l’objet d'une vaccination. La survenance régulière d’accidents graves, parfois mortels, causés le plus souvent par des chiens dits d’attaque ou de défense, a conduit à l’amélioration du dispositif de prévention et de protection relatif aux chiens dangereux. La loi du 20 juin 2008 a rendu notamment obligatoire l’obtention d’un permis de détention pour les propriétaires ou les détenteurs de chiens des catégories 1 et 2. L’article L. 211-12 du code rural et de la pêche maritime dispose que les chiens susceptibles d’être dangereux faisant l’objet de mesures spécifiques sont répartis en deux catégories : 1° catégorie : les chiens d'attaque ; 2° catégorie : les chiens de garde et de défense. Pour protéger la santé animale, une surveillance constante des maladies animales est assurée. Les actions les plus importantes ont porté sur la brucellose et la fièvre catarrhale ovine. - La gestion des chiens dangereux La région PACA est déclarée officiellement indemne de brucellose au 1er janvier 2011 et il n’y CN 1ère catégorie CN de 2ème catégorie Population canine Vaucluse 140 (0.7%) 2000 (10%) 20 000 Chiffres Nationaux 60 000 (7.5%) 250 000 (3%) 8 000 000 Page 23 sur 66 L’hygiène et la sécurité alimentaire Cette action vise à assurer une protection sanitaire optimale des consommateurs grâce aux contrôles des conditions sanitaires de production, d’importation et de commercialisation des aliments d’origine animale et à la détection précoce des risques sanitaires alimentaires. - L’inspection dans les abattoirs l’inspection vétérinaire y est permanente et obligatoire. L'abattoir de Grillon a fermé le 16 mars 2010, et celui de Carpentras, après une période de fermeture, vient d’être repris. d’élaboration et de commercialisation des produits et tient compte des interférences de ces différents stades qui multiplient les risques. fonctionnement, à l'hygiène des locaux et des équipements pouvant présenter un risque immédiat de santé publique. L'ensemble des professionnels de l'alimentation font l'objet de contrôles tout au long de l'année avec des périodes renforcées pendant les vacances d'été et les fêtes de fin d'année. 4 suspicions Toxi-Infections Alimentaires Collectives (TIAC) et 8 alertes alimentaires (listéria, salmonelles…) concernant des établissements vauclusiens ont été traités par la DDPP. Tous les établissements concernés ont mis en place les mesures de rappel et de désinfection nécessaires. Des actions de communication et d’accompagnement sont également mises en place pour aider les professionnels à respecter et à s’approprier cette réglementation. Dans le cadre de la lutte contre l’abattage illégal, et en complément des abattoirs existants, 4 abattoirs temporaires ont été agréés pour 3 jours pour la fête de l'Aïd el Kébir en novembre 2010 mobilisant l’intervention de 15 agents de la DDPP. La concurrence et la protection des consommateurs Il s’agit de veiller à la protection économique des consommateurs et à leur sécurité. L’inspection dans les autres établissements de la « chaîne alimentaire » Son champ d'action s'étend à l'ensemble des risques sanitaires liés aux aliments, aux risques phytosanitaires et aux risques liés aux zoonoses (maladies transmissibles de l'animal à l'homme) et permet une approche globale qui suit la chaîne Cette activité se situe dans le prolongement de l’action précédemment exercée par la MISSA (Mission interservices de sécurité sanitaire des aliments), dont la DDPP poursuit la mission. Au total, 1702 contrôles ont été réalisés sur l'ensemble du département. Ces contrôles ont été suivis de 1156 rappels de la réglementation, 24 procès verbaux, et de 3 décisions de fermetures pour cause de non conformités graves relatives au Page 24 sur 66 Avec 12241 actions de contrôle en 2010 contre 13721 en 2011, la DDPP de Vaucluse contribue pour 18% aux actions de contrôle de la Région, dont elle représente 10% du temps consacrée à l'enquête (TCE). Le service a enregistré au cours de l’année 1197 plaintes, réclamations ou demandes d’information, dont un tiers environ émanaient de professionnels. Si les demandes de ces derniers concernent majoritairement le domaine de la régulation concurrentielle du marché, celles des consommateurs relèvent très largement de la protection des intérêts du consommateur ou de la mise en œuvre de règles contractuelles, les questions relatives à la sécurité n’occupant qu’une place marginale. 10% environ des demandes relèvent d’un domaine étranger au champ de la consommation. Classés par ordre décroissant, les sujets les plus souvent évoqués ont été le secteur des produits de grande consommation, suivi par ceux des prestations diverses, puis de la téléphonie et des transports- véhicule. Même s’il reste important, le secteur de la téléphonie poursuit une lente décrue, sous l’effet manifeste des mesures spécifiques de traitement mises en place. baux fonction de l’importance des risques ou des inconvénients qui peuvent être engendrés : Si les compétences en matière de régulation concurrentielle des marchés sont désormais exercées au niveau régional, cette activité a cependant généré au cours de l’année la transmission par la DDPP de 6 indices de pratiques anticoncurrentielles (PAC), et de 9 indices de pratiques commerciales restrictives (PCR). 85 dossiers de déclaration ont été reçus, et 26 traités. En matière d'autorisations, 33 dossiers ont été réceptionnés, et ont reçu les suites prévues par la réglementation. Compte-tenu des délais d'instructions, seuls 9 dossiers ont été finalisés dans le courant de cette année 2010. commission de conciliation des commerciaux, pour 14 dossiers traités. La prévention des risques techniques Le service a développé en 2010 une activité soutenue de rédaction d'actes administratifs ou contentieux liés aux dossiers traités et de réunions de concertation avec les différentes parties concernées. - Le suivi des installations classées pour la protection de l'environnement (ICPE) Par ailleurs le service a assuré le traitement administratif de 72 dossiers de demande de liquidation commerciale, de 158 dossiers de classement d’établissements touristiques(7 hôtels et 151 meublés avec information du Maire de la commune et de l’exploitant), de 4 réunions de la Toute exploitation industrielle ou agricole susceptible de créer des risques ou de provoquer des pollutions ou nuisances, notamment pour la sécurité et la santé des riverains est une installation classée. Les activités relevant de la législation des installations classées sont énumérées dans une nomenclature qui les soumet à un régime d’autorisation ou de déclaration en Page 25 sur 66 Certains dossiers ont révélé une certaine complexité juridique ou technique : gestion des effluents de la société Kerry à Apt, suivi des travaux de mise aux normes de la société Sotramo-Parola à Pertuis, entreprise de traitement des sous-produits d'origine animale, suivi du dossier de la pollution de la nappe phréatique par des pesticides EURENCO à Sorgues, collaboration avec la DDT concernant la pollution de la nappe d'origine inconnue sous le site de « Mistral 7 » et recherche historique d'ICPE, procédure de dépollution de l’ancien site de production d'engrais Nitard à Avignon, gestion de la cessation d'activité des Papeteries de Malaucène qui constitue une installation classée. L’exploitation des carrières est soumise à un régime d’autorisation. Il s’agit de promouvoir une utilisation limitée et rationnelle des ressources naturelles, permettant à la fois de répondre aux besoins en matériaux et de préserver les zones sensibles d’un point de vue environnemental. 4 autorisations ont été accordées en 2010 (4M Provence à Orange, R.Sapede à Crillon le Brave, Ocres de France à GARGAS, Delorme à MORNAS), 4 autres dossiers sont en cours d'instruction (Lafarge à Orange, SCV à Chateauneuf du Pape, Maroncelli à Piolenc, et Provence Réseau à Viens). Par ailleurs, le secteur des « explosifs » donne lieu à une activité importante, de par la présence dans le département d'un gros exportateur national (Société EURENCO à Sorgues). 46 récépissés ont été délivrés en 2010 pour cette seule entreprise . - L’élaboration des Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) Afin de protéger les personnes et les biens, le PPRT répond à un double enjeu : résoudre les situations difficiles en matière d’urbanisation héritées du passé et mieux encadrer l’urbanisation future autour des établissements industriels à hauts risques. L'état d'avancement des PPRT des sites EURENCO et de la Coopérative Agricole Provence Languedoc (CAPL) est conforme aux prévisions et le processus de concertation mené avec les communes, ou au sein des Comités Locaux d’Information (CLIC), s’est déroulé dans de bonnes conditions. la construction soit prise en compte par les maîtres d’ouvrage au même titre que le développement durable, les qualités environnementales, urbaines et sociales. S’agissant du PPRT du centre emplisseur BUTAGAZ de Bollène approuvé, le protocole financier est en cours de signature. La démarche relative à l’établissement du protocole entre commune et exploitant, concernant le terrain délaissé, a également été relancée. La sécurité des produits industriels et des prestations de service - La sécurité des établissement recevant du public (ERP) L'activité liée au suivi des ERP dans le département a été soutenue en 2010 (433 visites obligatoires, 45 avis défavorables). Il convient de signaler la tenue effective cette année des sous commissions « sécurité publique » pour les établissements de 1ere catégorie (accueillant + de 1500 personnes). L’objectif de la prévention situationnelle est de faire en sorte que la prévention de la malveillance dans l’urbanisme et Page 26 sur 66 L'activité en matière de produits industriels et prestations de service a représenté en 2010, plus 300 interventions dans des secteurs très différents, et des actions marquantes comme les premières mises en œuvre des directives « biocides », des actions en matière de cosmétiques (tâche nationale cosmétiques « bio », dossier « ARGANTALIS » concernant le Khôl marocain), ainsi que des participations aux actions nationales emblématiques (tapis « puzzle », lampes veilleuses). La Direction Départementale des Territoires (DDT) Dans le cadre de la réorganisation de l'administration territoriale de l'Etat, la Direction Départementale des Territoires regroupe depuis le 1er janvier 2010 les missions anciennement exercées par la direction départementale de l’équipement (DDE) et la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF). Au 1er janvier 2011, les agents du parc départemental de l’équipement ont rejoint le conseil général, ultime étape du transfert de la gestion des routes à la collectivité départementale. La direction départementale des territoires (DDT), constituée de 284 agents, est une direction interministérielle qui exerce des missions de contrôle, de protection, de conseil, d'aide, d'impulsion ou d'accompagnement, dans de nombreux domaines : agriculture, environnement, eaux, milieux naturels, défense des forêts contre l'incendie, urbanisme et droit des sols, prévention des risques, observation territoriale, énergie renouvelable, mobilité et transport, habitat, construction et logement, éducation routière, circulation et sécurité routière. La restauration et la préservation de la qualité de l’eau En 2010, l’activité réglementaire du service de police de l’eau de la DDT est encore en augmentation, le nombre de dossiers a doublé depuis 2008. Elle s’est traduite par la délivrance de 192 récépissés de déclaration, de 4 arrêtés de prescriptions spécifiques à déclaration et de 17 arrêtés d’autorisation au titre du code de l’Environnement. Parallèlement, la pression en terme de contrôles s’est accrue : 332 contrôles d’installations ou de travaux ont ainsi été réalisés afin de vérifier réglementation. le bon respect de la Trois axes importants ont orienté l’action du service en 2010 : - Le suivi de la conformité des systèmes d’assainissement à la Directive Eaux Résiduaires Urbaines. Après la mise en demeure par le Préfet en 2007 d’une douzaine de collectivités de plus de 2000 habitants ne respectant pas la réglementation européenne, le service a poursuivi son effort de suivi des collectivités locales dans la Page 27 sur 66 mise en conformité de leur système d’assainissement. Le bilan est globalement positif avec la mise en route en 2010 de plusieurs nouvelles stations d’épuration (Carpentras, Monteux, Malaucène, Lauris, Maubec, la Tour d’Aygues …). - Le démarrage du chantier restauration de la continuité écologique. de Il s’agît d’un des axes majeurs du Grenelle de l’Environnement. En 2010 ont été élaborés les projets de classement des cours d’eau, qui vont entraîner de nouvelles obligations pour les propriétaires d’ouvrages barrant les rivières. Par ailleurs, suite au bilan effectué en 2009 sur les 87 systèmes d’assainissement d’une capacité comprise entre 200 et 2 000 habitants, 8 nouveaux arrêtés de mise en demeure de respecter les obligations de la directive ont été signés en 2010. - La sécurité des ouvrages de protection contre les inondations. Le recensement des digues existant dans le département et leur projet de classement a été finalisé en 2010 avant le transfert de cette mission à la DREAL au 1er janvier 2011. En 2010 ont été signés les arrêtés de classement et de prescriptions pour les digues d’Orange et de Bollène. L'État intervient également en soutien financier aux collectivités pour la réalisation de leurs travaux de protection contre les inondations : 937 000 € de subventions ont ainsi été accordées en 2010. La protection de la nature : mise en œuvre de la directive Natura 2000 14 sites désignés au titre de la directive européenne Natura 2000 (11 « directive Habitats » et 3 « directive Oiseaux ») sont présents en Vaucluse pour une surface totale de 64 000 ha. Pour chaque site un document d’objectif (DOCOB) doit décliner les mesures qui permettront d’assurer cette conservation des espèces présentes et de leurs habitats. En 2010, la DDT a conduit l’élaboration des documents d’objectifs (DOCOB) des sites pour lesquels aucune collectivité n’a souhaité assurer la maîtrise d’ouvrage (Marais de l’île vieille, Aygues et Ouvèze). Pour le grand site du Rhône aval situé sur 3 départements, le Parc Naturel de Camargue a été désigné comme opérateur du site. Page 28 sur 66 La lutte contre les nuisances En 2010, a été mis en place le comité départemental sur le bruit des infrastructures, qui réunit l'ensemble des partenaires concernés, pour permettre l’élaboration de plans de prévention du bruit dans l’environnement et la résorption des points noirs du bruit. En matière de déchets, la DDT a poursuivi l'instruction des dossiers de création ou de régularisation des installations de stockage de déchets inertes : 2 installations ont fait l'objet d'une autorisation d'exploiter. L'action de lutte contre la publicité illégale engagée en 2002 a été poursuivie. 14 procès verbaux d'infraction, accompagnés de mise en demeure, ont été dressés. La coordination l’environnement des polices de En 2010 un comité des polices de l'environnement (COPOLEN), rassemblant l’ensemble des services œuvrant dans le domaine de l’environnement, présidé par le Préfet et par les procureurs de la République d’Avignon et de Carpentras, a été mis en place. Son rôle est de coordonner les actions de police, de faire le bilan des actions réalisées et d’établir des priorités en matière de contrôles et d’actions inter-services. La défense des forêts contre l’incendie La DDT a poursuivi son action de prévention déclinée suivant trois axes : - la réglementation : interdictions de pénétration dans les massifs forestiers en période à risque, obligations légales de débroussaillement, interdictions de l’emploi du feu - la prévention : suivi des comités communaux feux de forêt, installation de pistes d’accès et de points d’eau - la participation au dispositif de surveillance estival. Les arrêtés préfectoraux réglementant l’emploi du feu et le tir de feux d’artifice ont été révisés, et une équipe inter-services de recherche des causes des incendies de forêt a été constituée. Par ces actions, le Vaucluse malgré l’étendue des zones à risques, a une nouvelle fois été épargné par les incendies cette année (seulement 3 ha brûlés). Les Plans de Prévention des Risques Naturels Il s’agit d’un domaine dans lequel la DDT s’est investie tout particulièrement. L'objet des plans de prévention des risques naturels et technologiques est de maîtriser l'urbanisation dans les zones à risques et de réduire la vulnérabilité des personnes et des constructions existantes. Prescrits et approuvés par le préfet, après consultation des conseils municipaux et enquête publique, ils valent servitude d'utilité publique et sont annexés au plan local d'urbanisme (PLU) des communes concernées Suite à une phase approfondie de concertation avec la population et une étroite association des collectivités, le PPR inondation du bassin de l'Aygues et le PPR incendies de forêt du massif d'Uchaux ont été finalisés en fin 2010 pour être soumis à enquête publique en janvier 2011. Après réception des conclusions des commissions d'enquête, ces PPR, éventuellement modifiés en réponse aux observations issus de l'enquête, Page 29 sur 66 pourront être approuvés par le Préfet de Vaucluse avant la fin de l'année 2011. La maîtrise de l'urbanisation en zone exposée aux risques naturels, y compris en l'absence de PPR, nécessite une vigilance constante sur les documents d'urbanisme et les autorisations d'urbanisme. L'information de la population sur les risques majeurs dans le cadre de l'information acquéreur locataire est accessible sur le site internet. www.ial-vaucluse.org - 71 communes vauclusiennes dont le PPR inondation est en cours d'études : PPRi de l'Aygues (16 communes), PPRi de la Durance (13 communes), PPRi du Coulon Calavon (30 communes), révision du PPRi du Rhône (12 communes) - 20 communes dont le PPR incendies de forêt est en cours d'études : PPRif du massif d'Uchaux (8 communes), PPRif des Monts de Vaucluse (11 communes), révision du PPRif de Grambois - 5 communes concernées par l'élaboration des PPR technologiques de CAPL et Eurenco à Sorgues Le maintien de la qualité de service en matière de délivrance des autorisations d’urbanisme Pour l'année 2010, la direction départementale des territoires a instruit 7155 autorisations d'urbanisme tous actes confondus. Il s'agit des actes instruits pour le compte des communes dans le cadre de conventions de mise à disposition (134 communes sur 151), ainsi que des actes instruits au nom de l'État pour les autorisations relevant de sa compétence. Le nombre de permis de construire est en progression de l'ordre de 3,6%. La qualité de service a été maintenue a un bon niveau, avec plus de 98% des dossiers instruits dans les délais. Près de 88% des demandes ont obtenu une décision favorable. La DDT s'investit auprès des collectivités pour un aménagement durable du territoire À la fin 2010, on dénombrait 95 PLU ou cartes communales en cours d'élaboration ou de révision. À l'heure où les dispositions du Grenelle de l'Environnement sont mises en oeuvre et dans un contexte de forte pression foncière, la direction départementale des territoires s'est fortement investie dans l'accompagnement des démarches de planification des collectivités, tant comme personne publique associée que dans son rôle de contrôle, dans un souci constant d'aménagement durable du territoire. L’étude des enjeux du territoire vauclusien dans une perspective d’aménagement durable et d’attractivité du territoire La DDT a pour mission de promouvoir le développement durable des territoires, en favorisant une approche transversale des politiques publiques. Elle contribue à la connaissance de ces territoires, apporte une capacité d’expertise technique et économique sur les enjeux de ces territoires, afin notamment d’élaborer une vision prospective partagée et mettre en œuvre des outils de planification des politiques territoriales. renforcer et partager les connaissances, et d’engager la mise en œuvre de pistes concrètes pour la mise en cohérence des stratégies et le développement de l'intermodal route-fer-fleuve, - le pilotage d'un atelier Développement Durable avec les élus de la communauté de communes du Pays Voconces, qui a permis une réflexion collective des élus sur les outils du développement durable, - la participation à l'élaboration des Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT), et en particulier celui du bassin de vie d'Avignon ; la DDT porte en tant que personne publique associée les enjeux de l'État et notamment de développement durable après le Grenelle de l'Environnement ; elle a notamment mis l'accent sur la maîtrise de l'étalement urbain, la diversification de l'offre de logement et le renouvellement urbain et la préservation des espaces agricoles et naturels. Par sa présence territoriale, elle facilite l’émergence et la mise en œuvre des projets des collectivités locales concourant à la réalisation des objectifs des politiques publiques de développement durable. La filière agricole occupe une place particulière dans l’économie départementale. Parmi les actions nombreuses et variées qu’il convient de citer : - le pilotage de l'étude sur les transports de marchandises et la logistique sur l'aire avignonnaise ; les acteurs des filières et les EPCI ont participé aux réflexions qui permettent de Face à la crise sans précédent qui frappe depuis 2009 l'ensemble du secteur de l'agriculture, et notamment les secteurs Fruits et Légumes (F&L) et viticole, les mesures du Plan de Soutien Exceptionnel à l'Agriculture (PSEA), représentant un montant total d'interventions de 6,76 millions Page 30 sur 66 Le soutien à l’économie agricole d'euros dont 4,78 millions de prises en charge de cotisations sociales ont été mises en œuvre pour aider les agriculteurs. L’amélioration et le développement de l’offre de logements sociaux La commune de Carpentras a été retenue au niveau national avec 25 autres communes pour mener une opération d’envergure de requalification urbaine, économique et sociale de son centre ancien. Les services de l'État (Direction Départementale des Territoires, Direction Départementale de la Cohésion Sociale, Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine) se sont fortement mobilisés pour soutenir cette collectivité territoriale. A la suite de l’épisode de gel et des inondations qui ont touché les cultures en 2009, 350 dossiers ont été traités en 2009-2010 dans le cadre de la procédure de calamités agricoles pour un montant d'indemnisation de 4,56 millions d'euros, avec instruction d'urgence afin de verser des acomptes aux agriculteurs sinistrés dès décembre 2009 et le solde au printemps 2010. Enfin, s’agissant de la mise en œuvre de la politique agricole commune, 98,2 % des dossiers PAC 1er pilier ont été mis en paiement au 1er décembre 2010 après qu'un acompte ait pu être versé au 16 septembre 2009 pour plus de 65 % des déclarations. Le montant total des aides versées sur le 1er pilier s'élève à 13,8 millions d'euros. En 2010, les procédures de contractualisations de mesures agroenvironnementales (MAE), portant notamment sur la conversion à l'agriculture biologique et des aides aux investissements dans le cadre du Plan Végétal Environnemental (PVE) se sont accélérées. Le total des subventions (mesures surfaciques + aides aux investissements), en cours de versement, s’élève à 3,7 millions d'euros. Le projet de requalification des quartiers anciens dégradés Avec un total de 747 logements et une enveloppe de 5,6M€ de financement de l'Etat, la production 2010 de logements locatifs sociaux est le fruit d'un travail partenarial important mené depuis les forums logement de 2005 et 2006 entre les différents acteurs, bailleurs, associations, financeurs et élus. Cette production, située en grande partie sur les zones de plus forts besoins est remarquable par la qualité des logements, tant au point de vue technique et spatial, qu'architectural et urbain. Les projets répondent aux enjeux du Grenelle de l'Environnement en terme de réduction de consommation d'énergie et aussi de rééquilibrage social. Page 31 sur 66 Le projet, d’un montant d’environ 20 Millions €, peut bénéficier d’aides combinées venant : de l’Agence Nationale de la Rénovation Urbaine (ANRU) pour le traitement d’îlots d’habitat dégradé (6 Millions €), de l'Agence Nationale de l’Habitat (Anah) pour la réhabilitation du parc ancien privé dans le cadre d'une Opération Programmée d'Amélioration de l'Habitat (OPAHRU), et une aide directe de l'État pour la création de logements locatifs sociaux. Sur ces bases, la collectivité va définir son programme d’intervention, ainsi que son planning et ses indispensables actions d’accompagnement. Une convention pluriannuelle sur 7 ans va être élaborée avec l’appui de nombreux partenaires (bailleurs HLM, SEM, Collectivités départementale et régionale, Action Logement, Caisse des dépôts, Chambre du Commerce et de l'Industrie...). Les conventions d'utilité sociale (CUS) : un nouveau mode de relation entre les organismes HLM, l'Etat et les élus locaux Rendues obligatoires par la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, les « CUS » sont établies pour 6 ans sur la base d'un plan stratégique du patrimoine par tous les bailleurs sociaux. Pour la première fois dans l'histoire du logement social, les organismes HLM ont dû formaliser des engagements quant à leur stratégie patrimoniale et sociale. La Direction Départementale des Territoires, désignée comme interlocuteur par le préfet de région, signataire des « CUS », a donc fait valoir, en lien avec les autres services de l'État, les enjeux et les attentes de l'État auprès des 5 bailleurs vauclusiens : Vaucluse Logement, Mistral Habitat, l'Office de la ville d'Avignon, la SEM de Sorgues et la SEM de Bollène. Ceux-ci se sont mobilisés afin de rencontrer les acteurs du territoire et présenter leur projet d'entreprise. Un document négocié avec les services de l'État a été produit, formalisant les engagements tant sur la production de nouveaux logements que sur les politiques sociales, la réhabilitation du parc existant, la qualité de service aux locataires et la réponse aux enjeux du Grenelle. L’activité juridique Les litiges devant le juge administratif mettant en cause la responsabilité de l'Etat sur les décisions qu'il a pu prendre sont en progression depuis les années précédentes mais celle-ci demeure modérée. Ce sont davantage la complexité des litiges, leur longueur et leur enjeux qui marquent l'année 2010 : - ont été jugés en 2010 l'ensemble des recours indemnitaires qui avaient été initiés en 2009 et l'Etat a gagné la plupart des dossiers, cela représente un enjeu de plus de 3 millions d'euros ; - des dossiers complexes qui concernent le contentieux des risques et la défense des PPRI, le contentieux des éoliennes de Piolenc pour la sûreté de la centrale nucléaire de Marcoule et la sécurité aérienne ; - des dossiers d'ingénierie publique pour lesquels les garanties décennales ne sont pas encore achevées et ainsi la responsabilité de l'Etat est recherchée ; - des dossiers sur les thématiques environnementales et agricoles relatifs à la loi sur l'eau, la chasse (Etang Salé, chasse des nuisibles, ...). Les litiges devant le juge pénal ne cessent d'augmenter : en 2010, ce sont près de 325 Page 32 sur 66 procédures judiciaires nouvelles qui ont été enregistrées. Les infractions concernent aussi bien des habitations que des changements de destination ou d'emplacement de caravanes. L’année 2010 a été notamment marquée par : - une programmation de démolition d'office qui a conduit à la démolition complète de 6 bungalows et la démolition partielle de deux habitations ; - deux jugements qui condamnent pénalement le défrichement illégal avec une publication dans les journaux ; - le recouvrement des astreintes qui débute et qui est très attendu par l'ensemble des personnes publiques ou privées. Sécurité routière : une lutte renforcée contre les comportements à risques 90 000 euros ont été mobilisés pour la mise en œuvre des actions du plan départemental d’actions et de sécurité routière, permettant de financer des actions de sensibilisation, de communication mais surtout d'éducation afin de générer des changements de comportement chez les usagers de la route. Les enjeux locaux ont orienté les actions sur l'alcool en situation de conduite, les vitesses inadaptées, les jeunes et la prise de risque ainsi que le sur-risque des deux roues motorisés. Quelques chiffres d'activité matière de permis de conduire en - 13100 passages de l'examen théorique du PC (code), -12500 permis voiture ; - 760 permis moto, - 800 permis poids lourd. Parmi les actions les plus significatives, peuvent être citées : la réalisation d’opérations d'éducation aux dangers du débridage des scooters destinées aux collégiens, l'opération « bons conducteurs » lors de la semaine de la sécurité routière, l'organisation d'un théâtre interactif sur le thème des conduites addictives auprès des élèves d'auto-écoles, le témoignage d'un jeune homme handicapé suite à un accident de la route auprès de lycéens, la sensibilisation des élus référents « sécurité routière » des communes du département, une opération d'alternative à la sanction, « je roule à droite », sur l'autoroute A7, avec la gendarmerie nationale, l'association de Prévention Routière et les Autoroutes du Sud de la France, qui a été diffusée en ouverture du journal télévisé de TF1, ainsi que sur M6. Un réseau d'intervenants départementaux de sécurité routière (IDSR) a été réactivé avec la mobilisation de plus d'une dizaine de bénévoles notamment des enseignants de la conduite afin de démultiplier les actions et de favoriser le lien entre la prévention et la formation. Page 33 sur 66 La création d'une piste et espace d'accueil pour les examens du permis de conduire moto et poids lourds sur le secteur d'Avignon, à Vedène, permet d'améliorer les conditions d'accueil des candidats, des professionnels et la qualité des examens. Elle favorisera la tenue de manifestations de promotion des bonnes pratiques routières ou de journées d'alternatives à la sanction. L'État en Vaucluse s'est ainsi doté d'un outil de sécurité routière qui renforce la synergie entre éducation routière et sécurité routière, ce qui constitue un des axes fort de sa politique de réduction de l'insécurité routière. La Direction Départementale de la Cohésion Sociale (DDCS) Par la création de la direction départementale de la cohésion sociale, regroupant la partie sociale de la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS), la direction départementale de la jeunesse et des sports (DDJS), la délégation aux droits des femmes, les personnels de la préfecture intervenant sur l’accès au logement et la politique de la ville, l’Etat affirme son rôle d’« animateur », dans le champ de la cohésion sociale. Il se positionne dans une fonction d’ingénierie sociale, d’« ensemblier » de projets et d’acteurs afin de trouver des solutions collectives dans le champ sociétal. Cette nouvelle organisation contribue à une meilleure efficacité dans de nombreux domaines jusque là éclatés entre plusieurs services : hébergement et accès au logement, politique de la ville, jeunes… Ce champ d’action est complémentaire de la fonction « régalienne » de protection des usagers et des personnes vulnérables qui est exercée également par cette nouvelle direction dans des domaines spécifiques (contrôles de centres de loisirs pour mineurs, des équipements sportifs, des établissements sociaux…). En étroite relation avec le sous-préfet chargé de mission, la direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) constitue désormais un interlocuteur clairement identifié pour les collectivités territoriales, la CAF, ou les associations intervenant dans ces domaines. Par cette nouvelle organisation, la DDCS permet de mieux organiser la complémentarité des métiers de ses agents dont le coeur des compétences est le maintien ou le développement du lien social, que celles-ci concernent des thèmes spécifiques (développement de la vie associative, des activités physiques, sportives, politiques de la jeunesse et de l’éducation populaire, hébergement-accès au logement) ou des publics particuliers (femmes, populations défavorisées...) ou encore des territoires (politique de la ville). De nouveaux dispositifs mise en œuvre pour lutter contre l’exclusion sociale Deux dispositifs mis en place dans le département, méritent d’être particulièrement mises en valeur pour l’année 2010. Il s’agit de l’installation officielle du S.I.A.O (Service intégré Page 34 sur 66 d’Accueil et d’Orientation) et de la CCAPEX (Commission de coordination des actions de prévention des Expulsions) - La création du Service Intégré de l’Accueil et de l’Orientation (SIAO) Partie intégrante des orientations du chantier national prioritaire 2008-2012 en faveur des personnes sans abri ou mal logées, le SIAO vise à regrouper à partir d’une plateforme unique, tous les dispositifs de l’hébergement et du logement afin de faciliter la transition de l’urgence vers l’insertion et donc assurer l’accès au logement. Le SIAO permet de simplifier les démarches d’accès à l’hébergement et au logement. La personne en difficulté n’a plus qu’une seule porte d’entrée et est assurée de la continuité de sa prise en charge tout au long de son parcours, notamment par la mise en place des référents personnels. De plus, la plus-value de ce nouveau dispositif réside dans la coordination des différents acteurs: centres d'hébergement et de réinsertion sociale, associations intervenant dans le logement, bailleurs et collectivités territoriales. D’ores et déjà inscrit dans les actions du PDALPD (Plan Départemental d’Actions pour le logement des Plus Défavorisés), le SIAO va participer à la mise en place d’observatoires locaux grâce à l’identification des besoins et à la participation de tous les acteurs locaux du parc AHI (Accueil, Hébergement et Insertion) et des demandeurs d’asile. Dans le Vaucluse, c’est l’association IMAGINE 84, porteur du SAO 115 qui voit son champ de compétence s’élargir. Elle garde les missions du numéro d’appel d’urgence « le 115 » qui peut être sollicité de 8h à 23h, 365 jours par an. En outre, le SIAO anime désormais des commissions territoriales associant tous les acteurs de l’hébergement et du logement, sur la base d’évaluations sociales permettant d’orienter au plus près des besoins de la personne qui en fait la demande. L’objectif pour 2011 est de centraliser les évaluations sociales réalisées par les partenaires associés (Conseil général, Centres communaux d'action sociale, associations gestionnaires de CHRS…) via un logiciel spécifique, permettant à la plate forme unique du SIAO, installée sur Avignon, de gérer les demandes au regard de l’offre existante. - La mise en place de la commission départementale de coordination des actions de prévention des expulsions (CCAPEX). En référence à la loi du 25 mars 2009, loi d’engagement national pour le logement, l’instruction du 31 décembre 2009 prévoit la mise en place de la commission départementale de coordination des actions de prévention des expulsions (CCAPEX). des associations locales d’information sur le logement. Cette commission, présidée par le Préfet et par le Président du conseil général, a été officiellement installée dans le Vaucluse le 22 avril 2010. Elle est constituée de la Caisse d'Allocations Familiales, de la Mutualité Sociale Agricole, des mairies concernées, des bailleurs sociaux, de la commission de surendettement, des propriétaires bailleurs privés, des associations de locataires et La charte et le règlement intérieur sont désormais des documents finalisés, actuellement dans le circuit signature. Le principe du référent unique doit être un objectif opérationnel à mettre en place sur l’année 2011. Page 35 sur 66 Cette commission a pour objectif d’optimiser le dispositif de prévention des expulsions en coordonnant l’action des différents partenaires, tout en repositionnant les ménages au cœur du dispositif. Elle vise également dans un souci d’efficacité, à simplifier les règles d’instruction des dossiers aujourd’hui réalisée par les différents partenaires, et à aboutir à une décision partagée. La commission du mois d’avril 2010 a mandaté 4 groupes de travail sur les problématiques suivantes : - Mise en place d’une charte de prévention des expulsions associant la justice, les collectivités territoriales, le secteur associatif, la chambre des huissiers… - Mise en place d’un règlement intérieur de fonctionnement - Réflexion sur les publics en perte d’autonomie - Mise en place du référent unique Les Commissions Techniques (CTPE), en charge de l’instruction des dossiers les plus Réduire les inégalités en matière éducative est un enjeu essentiel dans les zones urbaines sensibles où les difficultés d’apprentissage scolaire et d'insertion des jeunes sont les plus importantes. complexes, se sont organisées au rythme d’une par mois, associant tous les acteurs intervenant dans le logement et les dispositifs d’accompagnement. La prolongation en 2010 des contrats urbains de cohésion sociale, cadre partenarial de mise en œuvre de la politique de la ville en Vaucluse Conclus en 2007 pour une durée de trois ans renouvelables et reconduits pour une année en 2010, les sept contrats urbains de cohésion sociale (CUCS) du grand Avignon, Carpentras, Apt, Cavaillon, Sorgues, Pertuis et l'Isle sur la Sorgue s'articulent autour de trois principes : - un cadre contractuel unique pour l'ensemble des interventions en faveur des quartiers prioritaires de la politique de la ville ; - des priorités d'intervention qui relèvent de cinq champs : la réussite éducative, l'accès à l'emploi et au développement économique, la citoyenneté et la prévention de la délinquance, la santé, l'habitat et le cadre de vie,) ; - et enfin une attention particulière portée aux actions qui concernent en premier lieu les besoins des habitants des quartiers prioritaires. En 2010, 2 257 752 € (2 141 347 € en 2009) ont été mobilisés pour financer des programmes d'actions s'inscrivant dans ces cinq thématiques prioritaires. Ont été compris dans cette enveloppe, les crédits du plan de relance ainsi que les crédits des deux programmes de réussite éducative d’Avignon et Carpentras, pour un montant de 336 000 €. A cela s'ajoutent les crédits accordés à la Ville d’Avignon au titre de la Dotation de Développement Urbain (DDU) d'un montant de 1 000 000 € affectés sur le projet de réhabilitation de l’école primaire du quartier St Jean. Enfin, dans le cadre du dispositif adultesrelais, le département de Vaucluse a disposé en 2010 de 25 conventions adultes-relais dont l'Etat assure, par le biais de l'Agence de Services de Paiement (ASP), le financement pour un montant de près de 500 000 € en 2010. L'égalité des chances à travers le « Programme de réussite éducative » Page 36 sur 66 Le « Programme de réussite éducative » (PRE) est dédié aux enfants de 2 à 16 ans les plus fragilisés et à leurs familles, vivant sur les territoires prioritaires de la politique de la ville. Il vise à accompagner les enfants et les adolescents qui ne bénéficient pas d'un environnement social, familial et culturel favorable en agissant sur tous les leviers qui concourent à l'épanouissement du jeune (éducation, santé, accès à la culture, au sport...). Jusqu'à présent, ce dispositif a été entièrement financé par l'Etat. Ce programme a débuté à Avignon en juillet 2005 afin de venir en aide aux enfants des quartiers Ouest, Sud et Nord-Est. 150 enfants ont bénéficié de mesures d’accompagnement individualisé par le PRE en 2010. Ce dispositif a été étendu au début de l'année 2008 aux jeunes habitants des quartiers prioritaires concernés par le CUCS de Carpentras : Pous du Plan, EléphantAmandier, Centre ville. En 2010, ce sont 80 enfants qui ont été suivis par le PRE de Carpentras. Les « Programmes de réussite éducative » et les mesures existantes tels les contrats locaux d'accompagnement à la scolarité agissent en complémentarité des dispositifs d'aide, mis en place par l'Education Nationale, qu'il s'agisse de l'accompagnement éducatif hors temps scolaire ou du soutien individualisé. L’accès aux pratiques sportives et le volet sportif de l’accompagnement éducatif La DDCS appuie particulièrement les efforts d’ouverture du mouvement sportif vers les nouveaux publics dans les quartiers sensibles, en direction des publics féminins et des personnes handicapées. Dans cette approche, l’accent est également mis sur le renforcement des capacités d’encadrement et la professionnalisation des clubs afin de favoriser et d’accompagner cette mutation. En 2010, les crédits d’intervention répartis au titre de la part territoriale du CNDS ont représenté 697 000 € affectés, en concertation avec les représentants du mouvement sportif départemental, sur 391 actions participant à la structuration des comités départementaux et clubs sportifs du département de Vaucluse. Reconduit au titre de l’année scolaire 20102011, le volet sportif de l’accompagnement éducatif vise à développer la participation des associations sportives, scolaires ou non, dans le cadre de l’accompagnement éducatif mis en place par les établissements en temps périscolaire auprès des collégiens. Accompagnées par la DDCS de Vaucluse en relation avec l’Inspection Académique, les propositions d’intervention des clubs dans la mise en œuvre du dispositif sont financées par des crédits du centre national pour le développement du sport (CNDS) en appui aux conventions passées avec les établissements scolaires et les associations sportives. Page 37 sur 66 En 2010, 133 565 € ont été mobilisés sur cette action (205 100 € en 2009/2010) qui s’est traduite par la mise en place de 167 modules comportant des séances sportives hebdomadaires de 2 heures permettant de prendre en charge au total près de 2 500 collégiens sur ce dispositif. L’Unité Territoriale de la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi de Vaucluse (DIRECCTE) L'Unité territoriale de Vaucluse de la DIRECCTE PACA concourt à la mise en œuvre des politiques publiques régionales en matière de politique du travail et de développement de l'emploi. Elle exerce les missions dévolues auparavant à la direction départementale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle. Elle est située 6, rue Jean Althen 84000 AVIGNON Le Pôle travail Ce pôle comprend l’inspection du travail et les services d’appui dont le renseignement juridique au public. - L’inspection du travail a pour mission de contrôler la législation du travail, de concourir à la prévention des risques professionnels et de favoriser le dialogue social. Elle est constituée de 6 sections d’inspection du travail, 5 à compétence géographique et 1 section départementale spécialisée dans les entreprises agricoles. La sous direction de l’appui au contrôle concourt à la réalisation de ces missions. En 2010, les contrôles ou les actions menées en partenariat avec d’autres institutions chargées de la prévention des risques (Caisse d'Assurance Retraite et de la Santé au Travail, services de santé au travail, Act Méditerranée…) et/ou les partenaires sociaux ont porté prioritairement sur l’évaluation des risques, le retrait de l’amiante, les risques psycho-sociaux (prévention du mal-être au travail), les troubles musculo-squelettiques, la santé et la sécurité sur les chantiers du BTP, la sensibilisation des apprentis du secteur de l’automobile à la prévention, les institutions représentatives du personnel, la lutte contre le travail illégal. A ce titre, Page 38 sur 66 le comité départemental de prévention des risques psycho-sociaux et pour la santé mentale, groupe de travail départemental animé par l’unité territoriale de la DIRECCTE, a organisé le 25 février 2010 une journée qui a réuni plus de 230 participants sur ce thème. une action d’aide à l’évaluation de ce risque et de réalisation d’un plan d’action a été menée avec la CGPME et 10 entreprises volontaires, en partenariat avec les préventeurs et les partenaires sociaux. l’inspection du travail de Vaucluse a participé à une journée de contrôle organisée dans toute la région sur des chantiers du BTP, ainsi qu’à la campagne nationale de contrôle sur la radioprotection des travailleurs, et à la campagne européenne de contrôle des risques chimiques. contrôles coordonnés administrations. 2528 interventions ont été réalisées en 2010 dans les entreprises par les agents de l’inspection du travail (en section et dans le groupe d’appui au contrôle). Les secteurs les plus verbalisés sont en premier lieu le BTP (39,2%), suivi du secteur des hôtels, cafés et restaurants (17,5%), puis le commerce (13,4%) et l’agriculture (12,4%). Les infractions relevées concernent principalement le travail dissimulé de salariés (52%), et l’emploi d’étrangers sans titre de travail (21,5%). Les actions de lutte contre le travail illégal demeurent une priorité. Membre du CODAF (comité départemental de lutte anti-fraude), l’inspection du travail et le groupe d’appui au contrôle participent aux actions coordonnées de lutte contre le travail illégal et collaborent plus globalement à l’action de l’Etat en matière de lutte contre les fraudes. Les services de la DIRECCTE assurent désormais le secrétariat du CODAF. entre plusieurs - Activité du service de renseignement du public 5 agents de la DIRECCTE assurent le renseignement du public en matière de droit du travail : 2010 Accueil Physique Nbre RDV 3125 Accueil Téléph. Nbre d’appels 5803 Courriers Nbre Courriers 203 renseignement physique (réception sans RDV du public tous les matins sauf mercredi), renseignement téléphonique (réception appels téléphoniques tous les après midi sauf mercredi) renseignements écrits suite à saisine par les usagers (courriers ou courriels) En 2010, 97 procédures en matière de travail illégal ont été établies pour le département de Vaucluse. Parmi ces procédures, 41 sont issues de A la suite de la fusion des services d’inspection du travail du régime général avec les services d’inspection Transport et Agriculture Page 39 sur 66 depuis le 1er janvier 2009, les agents ont été formés pour être en mesure d’assurer le renseignement des usagers également dans ces secteurs d’activité. La demande sociale en matière de renseignements porte essentiellement sur les thèmes du contrat de travail (conclusion du contrat, rupture, modifications…), de la rémunération, de la santé au travail (médecine du travail, inaptitude…) et des risques psychosociaux (stress, harcèlement…). Ce service a instruit 3642 ruptures conventionnelles de contrat de travail en 2010 et a traité 1291 demandes de médailles du travail. Le Pôle entreprise, économie et emploi Ce pôle comprend la sous direction de l’accès et du retour à l’emploi qui assure l’animation territoriale des politiques de l’emploi, celle de l’anticipation et de l’accompagnement des mutations économiques et une chargée de mission au développement économique. La mise en œuvre opérationnelle des politiques publiques en faveur du développement économique de l’emploi et de la formation s’exerce dans le cadre du service public de l’emploi départemental animé dans ses réunions techniques par le directeur de l’unité territoriale de la DIRECCTE. Les services publics de l’emploi au niveau local (SPE) conduisent des plans d’action avec les partenaires du territoire dans les quatre bassins d’emploi du département. Dispositifs d’accompagnement des publics en difficultés Contrats aidés Après deux années de mobilisation expérimentale en réponse à une situation économique dégradée, la programmation des contrats aidés s’est inscrite dans un contexte caractérisé par une amélioration de la situation de l’emploi et une volonté de redressement des finances publiques. Les contrats aidés ont été mobilisés en faveur des personnes les plus en difficultés, demandeurs d’emploi de longue durée, jeunes en difficultés, bénéficiaires du RSA socle. L’enveloppe affectée au département de Vaucluse en 2010 a permis de conclure 5 150 contrats d’accompagnement à l’emploi (CAE) dans le secteur non marchand et 1 179 contrats initiative emploi (CIE) dans le secteur marchand. Insertion par l’activité économique Les crédits alloués au secteur de l’insertion par l’activité économique qui est représenté par 41 structures dans le département, soit une offre d’insertion de 3 582 postes, se sont élevés en 2010 à 6 941 193 euros dont 4 751 423 euros liés à la prise en charge de la rémunération de contrats aidés. L’activité économique générée par les structures représente un volume d’heures travaillées de 1 068 317 euros soit 664 équivalents temps plein. Chaque structure fait l’objet d’un suivi financier et d’une évaluation des objectifs d’accès à l’emploi des publics accueillis. Politique du handicap Des actions d’ordre réglementaire ont été menées par la DIRECCTE en 2010 : - Contrôle de la déclaration obligatoire d’emploi des travailleurs handicapés (DOETH) (696 établissements y sont assujettis) - Suivi des entreprises adaptées (139 aides au poste ont été accordées à 5 entreprises) - Octroi des primes d’apprentissage - Reconnaissance de la lourdeur du handicap En outre, une dizaine d’actions transversales en faveur de l’accès ou du maintien à l’emploi des handicapés ont été menées. Un forum organisé le 16 novembre 2010 en partenariat avec les acteurs économiques et sociaux a permis de valoriser les collaborations entre les entreprises soumises à la DOETH et les établissements et services d'aide par le travail /entreprises adaptées. 200 responsables d’entreprises ont été accueillis. Page 40 sur 66 Création d’entreprises La création d’entreprises ainsi que l’appui à la consolidation et au développement ont été encouragés par les crédits octroyés dans le cadre de NACRE (nouvelle aide à la création d’entreprises) aux 13 structures conventionnées du département et également par la mobilisation de la ligne budgétaire convention promotion de l’emploi à hauteur de 60 000 euros. Les branches professionnelles Elles sont appuyées par la DIRECCTE dans le cadre des actions qu’elles mènent au titre de la valorisation de leurs métiers et en faveur de l’emploi : soutien financier à l’organisation d’actions de découverte des métiers de la branche agro-alimentaire et des services à la personne au regard des 122 nouvelles demandes d’agrément SAP traitées par la DIRECCTE en 2010 et du rôle actif joué par la plate forme « services à la personne » départementale. La main d’œuvre étrangère 2113 dossiers d’admission au travail ou de renouvellement d’une autorisation de travail dont 1300 concernent des saisonniers ont été enregistrés en 2010. Les services de Vaucluse expérimentent depuis 2010 un système dématérialisé où l’employeur de travailleurs saisonniers saisit et transmet par l’extranet Framide sa demande. Création d’une plate-forme permanente de développement de la validation des acquis de l’expérience (VAE) dans le département de Vaucluse La DIRECCTE a pris l’initiative de créer une plate-forme permanente de VAE afin de faire connaître ce dispositif et d’augmenter le nombre et la qualité des parcours engagés. La plate-forme assure l’accueil, l’information, l’orientation et l’accompagnement des salariés et des demandeurs d’emploi durant le parcours. L’Union Patronale de Vaucluse est partenaire de l’opération. Cette opération est financée par l’Etat à hauteur de 78 000 €. Gestion Prévisionnelle de l’Emploi et des Compétences GPEC L’action innovante Performance Vaucluse se caractérise par une double approche : amélioration des performances industrielles par la résolution des dysfonctionnements d’organisation et de productivité (Lean manufacturing), et l’optimisation des compétences et des modes de management à adapter dans le cadre d’une GPEC. La conjonction de ces expertises permet aux entreprises concernées d’identifier les points de vigilance de l’ensemble de leur processus et de mettre en œuvre des plans d’actions correctrices, visant au renforcement des compétences humaines. La chambre de commerce et d’industrie de Vaucluse est partenaire de l’opération. Son coût est de 36 000 € et l’État a financé la partie consacrée intitulée « GPEC optimisation des compétences ». Le chômage partiel et les plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) En 2010, 100 000 heures de chômage partiel ont été indemnisées, soit 30% de moins qu’en 2009. Le nombre de PSE (6) est équivalent à celui de 2009 mais le nombre de salariés licenciés pour motif économique a baissé de 40% en 2010 par rapport à l’année précédente. Revitalisation des territoires L’année 2010 a vu la mise en œuvre de la revitalisation de deux territoires avec 306 emplois à créer, au titre des conventions signées entre l’État et les entreprises Kerry à Apt et les Papeteries de Malaucène. Page 41 sur 66 Développement innovation en 2010 économique et En année 2010, a été achevée l’action collective ‘COMPETITIC PME 84’ qui a permis aux PME/PMI participantes de faire des technologies de l’information et de la communication un levier pour augmenter leur compétitivité. Le pôle de compétitivité PEIFL « Pôle européen d’innovation fruits et légumes » a continué son développement et compte actuellement plus de 200 adhérents dont plus de 70% de PME avec un budget d’environ 300 K€. La zone d’emploi d’Orange est éligible au Fonds national de Revitalisation des Territoires, dispositif de prêt accordé par Oséo aux PME ayant des projets créateurs d’emplois ou bien permettant le maintien d’emplois existants à financer. Le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine Le Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine de Vaucluse (anciennement SDAP) est désormais une unité territoriale de la Direction Régionale des Affaires Culturelles Provence Alpes Côte d’Azur dont les missions couvrent l’ensemble des champs de la préservation des patrimoines naturels et monumentaux et de la prise en compte de critères qualitatifs dans les différentes actions d’aménagement ou de construction. Elles s’exercent selon les cas sous forme de conseil, de contrôle ou d’interventions directes. Le service agit directement sur la totalité des espaces protégés du département : - Les abords de monuments historiques : 15 000 hectares entourant 295 monuments, - Le Secteur Sauvegardé d'Avignon : 150 hectares, comportant 155 monuments, - Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) : Carpentras, Pernes-lesFontaines, Pertuis, Sorgues : 722 hectares, comportant 55 monuments, - Les Sites classés ou inscrits : 72 sites couvrant 30 310 hectares. Dans le domaine du patrimoine bâti, le STAP initie et contrôle les travaux d'entretien pour les monuments protégés au titre des monuments historiques, notamment ceux bénéficiant de subventions de l’Etat. L’Architecte des Bâtiments de France est conservateur de la cathédrale Notre-Dame des Doms et de l’Abbaye Saint-Ruf d’Avignon, propriétés de l’Etat. Gestion des espaces protégés AVIGNON : Secteur sauvegardé Le traitement des dossiers de travaux et de restauration d’immeubles en secteur sauvegardé nécessite un suivi approfondi des projets et un contrôle des interventions, Nombre de dossiers traités dans le Secteur Sauvegardé d’Avignon: 353 (323 en 2009) Les Zones de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) Page 42 sur 66 La loi du 13 Juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement prévoit la transformation des ZPPAUP en Aires de Mise en Valeur du Patrimoine. Les études en cours sont donc suspendues mais la mise en application des Zones existantes se poursuit, impliquant le service significativement : 227 avis (268 en 2009) ont ainsi été émis sur des dossiers . Les sites et grands espaces naturels 200 985 € (73 219 € en 2009), portent sur la sécurité, la mise hors d'eau et l'entretien général de l’édifice. Le département du Vaucluse est doté d’un patrimoine naturel et paysager exceptionnel, capital que le STAP s’emploie à préserver. Les interventions du service, en liaison avec la Direction Régionale de l’Environnement (DREAL), visent à contrôler strictement les projets concernant les sites classés et à favoriser la préservation des sites naturels et des paysages, protégés ou non, au travers des différents outils existants. Nombre de dossiers traités en site classé ou inscrit : 305 (295 en 2009) Conservation des monuments historiques Conservation des monuments historiques appartenant à l’Etat Les travaux réalisés sur la Cathédrale NotreDame des Doms à Avignon pour un montant de Surveillance des autres monuments historiques inscrits ou classés et instruction de dossiers de demande de subvention. Des interventions ont été réalisées sur 15 monuments pour un montant de travaux de 1 359 Page 43 sur 66 245 € (566 911€ en 2009). La participation financière de l’Etat pour ces travaux s’élève à 495 649 € (214 056 € en 2009). Parmi les monuments concernés en 2010, on peut citer : la poursuite de la restauration de l'Hôtel Madon de Châteaublanc à Avignon, la restauration de la couverture en pierre de la cathédrale St-Siffrein à Carpentras, la réfection des peintures murales de la chapelle des Pénitents Blancs à Valréas et la réfection de la couverture de l'église Saint-Nicolas à Pertuis L’Unité Territoriale de la Direction Régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) L'unité territoriale de Vaucluse de la DREAL PACA, auparavant subdivision de la Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement (DRIREN) assure principalement une mission de police environnementale auprès des établissements industriels (hors abattoirs, élevages et caves viticoles) qui vise à prévenir et réduire les dangers et les nuisances liés aux installations industrielles afin de protéger les personnes, l’environnement et la santé publique. Elle concourt aux missions de la direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement ProvenceAlpes-Côte d’Azur, qui est chargée notamment d’élaborer et de piloter les politiques de l’État en matière d’environnement, de développement et d’aménagement durables et d’exercer la mission d’autorité environnementale. Les missions de l’inspection des installations classées sont organisées autour de trois thèmes : - l’encadrement réglementaire, - le contrôle des installations classées, - l’information auprès du public. Ces missions s’exercent en lien étroit avec la direction départementale de la protection des populations. Les actions de l’inspection installations classées en 2010 des Dans le cadre de sa mission de contrôle et d’expertise, le service s’est attaché à examiner les demandes d’autorisation nouvelles, les demandes d'extension ou de modification d'activités présentées (près de 40 dossiers) et à exercer la surveillance des établissements présentant des risques industriels notables ou les plus polluants et des carrières les plus importantes Plus de 100 visites ont été effectuées en 2010, donnant lieu à l’établissement de 15 arrêtés de mise en demeure pour non-respect de prescriptions réglementaires. Dans le cadre de l’avancement des Plans de prévention des risques technologiques des sites Page 44 sur 66 EURENCO et de la Coopérative Agricole Provence Languedoc, l’UT DREAL a participé à la finalisation de la caractérisation de l’aléa technologique et des enjeux et au lancement de la démarche de concertation, à travers plusieurs réunions organisées avec les mairies de Sorgues et de Le Pontet, les principaux industriels concernés, le comité local d’information et de concertation, et les personnes et organismes associés. A la suite de l’arrêt définitif des installations des papeteries de Malaucène en septembre 2009, l’UT DREAL a lancé plusieurs phases de diagnostic des sols et des eaux afin de connaître le degré de pollution au trichloréthylène du site et délimiter de manière précise la zone concernée. De même pour l’ancien site de production d’engrais chimiques Nitard à Avignon, le service a ordonné, avec la direction départementale de la protection des populations, les mesures nécessaires à la remise en état et à la réhabilitation du site pollué. L’UT DREAL est intervenu dans la procédure réglementaire mettant en demeure la société NOVERGIE de régulariser la situation administrative du pôle de valorisation et d’élimination des déchets et de l'installation de traitement et de valorisation de mâchefers de Vedène en déposant, dans un délai maximal de six mois, une nouvelle demande d’autorisation, et imposant à cette société, dans l’attente de cette régularisation, des prescriptions techniques permettant la poursuite de l’exploitation à titre provisoire du pôle de valorisation et d’élimination des déchets. Révision du Schéma départemental des carrières de Vaucluse L’activité d’extraction de matériaux est une activité privée à usage d’intérêt général générant de fortes contraintes environnementales. Ceci a Page 45 sur 66 conduit le législateur à classer les exploitations de carrières dans les installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). La forte interaction qui existe entre cette activité et l’aménagement du territoire se traduit dans la réalisation des schémas départementaux des carrières, dont l'objectif est de définir notamment les conditions générales d'implantation des carrières dans les départements, de prendre en compte l'intérêt économique, les ressources et les besoins en matériaux et la protection des paysages. Le schéma départemental des carrières de Vaucluse a été approuvé par arrêté préfectoral du 20 janvier 2011. Il est consultable sur le site internet de la DREAL PACA à l'adresse suivante : http://www.paca.developpementdurable.gouv.fr/ L’Agence Régionale de Santé (ARS) - Délégation Territoriale de Vaucluse L’Agence Régionale de Santé réalise pour le représentant de l’État dans le département, dans les conditions prévues aux articles L 1435-1 et L 1435-7 du code de la santé publique, les prestations y compris d’inspection, nécessaires à l’exercice de ses compétences, dans les domaines de la veille, de la sécurité et des polices sanitaires, de la salubrité et de l’hygiène publiques. Ces attributions sont réalisées sous la responsabilité du directeur général de l’Agence, hors les cas, visés aux articles L 1435-1 et L 1435 -2, où les services de l’Agence Régionale de Santé sont placés pour emploi sous l’autorité du Préfet de département ou du Préfet de zone. Ces attributions recouvrent notamment : La gestion des soins sans consentement ; La santé environnementale ; La veille et la sécurité sanitaires, dont le volet sanitaire des plans ; L’inspection et le contrôle, dans les conditions définies à l’article L.1435-7 du code de la santé publique ; Le service public de la permanence des soins. Santé environnementale : Sécurité sanitaire des eaux 3000 prélèvements département. d’eau annuels Un bilan triennal sur la qualité des eaux distribuées en PACA, rassemblant les données du contrôle sanitaire de l’eau destinée à la consommation humaine de Vaucluse, a été finalisé et rendu public. Ce contrôle sanitaire, piloté par l’Agence Régionale de Santé, représente plus de Page 46 sur 66 sur le A l’issue de deux années de travaux, le rapport d’étude sur le marquage en uranium de la nappe du Tricastin a été finalisé et rendu public en 2010, en partenariat avec l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire). Une gestion de crise est intervenue en fin d’année 2010, avec la découverte d’une pollution au terbumeton deséthyl, un sous-produit d’herbicide utilisé en viticulture, affectant le captage public de Jonquières. Une restriction d’usage de l’eau a dû être mise en place pendant plusieurs semaines. L’action de protection des captages publics d’eau potable s’est poursuivie, avec la signature de 5 nouveaux arrêtés de déclaration d’utilité publique de captages avec définition de leurs périmètres de protection. Santé environnementale : Lutte contre l’habitat indigne La délégation territoriale de Vaucluse de l’ARS a participé activement à l’élaboration d’un plan départemental de lutte contre l’habitat indigne, en partenariat avec la Direction départementale des territoires, qui a été adopté par le préfet en 2010. Cette collaboration s’est poursuivie au travers de l’organisation d’un colloque de sensibilisation des maires de Vaucluse à la lutte contre l’habitat indigne. La lutte contre l’insalubrité de l’habitat et la prévention du saturnisme infantile ont été un des axes forts d’investissement, avec 24 arrêtés d’insalubrité pris au cours de l’année 2010, contre 21 en 2009. Le nombre élevé d’intoxications au monoxyde de carbone, le plus fort taux de la région PACA, a donné lieu à autant d’enquêtes sur site pour éviter la récidive, et a fait l’objet de campagnes de communication régulièrement renouvelées. Veille et sécurité sanitaires Une forte augmentation des cas de rougeole sur le département de Vaucluse a nécessité un investissement important de l’unité veille et sécurité sanitaire, avec 108 cas de rougeole déclarés en 2010. Le plan blanc élargi, outil de référence pour la gestion des crises sanitaires impliquant les établissements de santé, a fait l’objet d’une mise à jour en 2010 en vue de son adoption en 2011 (CODAMUPS en date du 29 juin 2010). Page 47 sur 66 Service public de la permanence des soins L’année 2010 a été marquée par les réquisitions de pharmacies de ville pour les gardes pendant 4 mois. La Direction Départementale des Finances Publiques Suite à la création de la DGFiP en avril 2008, par fusion de la Direction générale des impôts et de la Direction générale de la comptabilité publique (Trésor public), les services déconcentrés du Vaucluse (Trésorerie générale et Direction des services fiscaux) ont procédé à une restructuration profonde de leurs réseaux. Ainsi, les services de la Trésorerie générale et de la Direction des services fiscaux ont fusionné le 31 mars 2010 pour devenir la Direction départementale des Finances publiques de Vaucluse. L’ensemble des services de cette direction ont été regroupés par mission et réinstallés dans des locaux adaptés. Achèvement en 2010 des opérations locales de restructuration liées à la mise en place de la direction générale des finances publiques (DGFIP) La direction départementale des Finances Publiques de Vaucluse (DDFiP) est désormais organisée autour de trois pôles : - pôle de la gestion fiscale qui comprend l’ensemble des missions fiscales avec l’intégration des services participant à l’action en recouvrement issus de la trésorerie générale. Ce pôle a compétence pour : le pilotage de l’assiette et du recouvrement de la fiscalité des particuliers et des amendes, le pilotage de l’assiette et du recouvrement de la fiscalité des professionnels, le pilotage des missions foncières et patrimoniales, les affaires juridiques, le contentieux d’assiette et de recouvrement, le contrôle fiscal de cabinet et sur place, et le contrôle de la contribution à l'audiovisuel public. -pôle de la gestion publique qui comprend l’ensemble des missions précédemment effectuées par la trésorerie générale en matière de gestion des collectivités locales, missions d’expertise et d’action économique et financière, comptabilité et autres opérations de l’État contrôle et paiement de la dépense de l’État, les missions domaniales. -pôle du pilotage et des ressources qui assure la gestion des ressources humaines et budgétaires, mais également la formation professionnelle, la logistique, l’immobilier, l’informatique, la stratégie, le contrôle de gestion et la qualité de service. Page 48 sur 66 Parallèlement, se sont progressivement mis en place les SIP (service des impôts des particuliers) qui ont permis, dans les bassins de population les plus importants, de regrouper en un lieu d’accueil unique pour le particulier, toutes les problématiques liées au calcul et au paiement de l’impôt. Ainsi, après Apt, Orange et Carpentras dès décembre 2009, les derniers SIP ont été mis en place à Avignon et Cavaillon le 1er juillet 2010. A cette occasion, le cadre de travail des agents et l’accueil des usagers ont été sensiblement améliorés. Dans les autres communes où sont implantées des trésoreries mixtes, celles-ci assurent également un service de proximité en prenant en charge toutes les demandes fiscales présentées par les usagers, ce qui permet à ces derniers d’éviter tout déplacement superflu. Par ailleurs, afin de pouvoir exercer avec plus d’efficacité l’action offensive de recouvrement sur les créances de l’Etat les plus difficiles ou à fort enjeu, deux services spécialisés ont été mis en place au 1er janvier 2010 : le Pôle Recouvrement Spécialisé (PRS) et la Trésorerie Vaucluse Amendes. Ainsi l’ensemble des opérations de restructuration liées à la fusion sont terminées. La mise en place de la DDFIP a également permis d’améliorer le service et le soutien aux collectivités locales. enrichir les prestations d’expertise comptable, fiscale, financière et domaniales avec les collectivités locales; cette orientation forte passe notamment par la signature d’engagements partenariaux (par exemple, avec la mairie de Gordes en novembre 2010), et par un soutien attentif à la validation juridique de certaines situations fiscales par des réponses apportées sous forme de « rescrits ». La politique immobilière de l’Etat et l’activité du service France domaine L’Etat se doit d’assurer une gestion dynamique et responsable des immeubles dont il est propriétaire. Cette politique passe notamment par la poursuite de la rationalisation de son parc immobilier et par le développement d’un ambitieux programme de cession qui a notamment permis de financer la réforme de l’administration territoriale (RéATE), opération désormais terminée dans le Vaucluse. Organisée autour de quatre grands axes : faciliter la vie de l’ordonnateur, améliorer l’efficacité des procédures, offrir une meilleure lisibilité des comptes aux décideurs, développer et Dans un contexte juridique parfois très complexe, le service France Domaine a ainsi finalisé 17 opérations de cessions en 2010 pour un montant de 1.287.966 euros, dont 14 terrains et 3 logements. Parmi ces ventes, les terrains ont fait, le plus souvent, l’objet de ventes à l’amiable aux collectivités locales dans le cadre du droit de Page 49 sur 66 priorité, les logements étant cédés par voie d’adjudication publique. Cette politique a ainsi permis, tout en contribuant à réduire la dépense publique et le niveau d’endettement de l’Etat, d’améliorer le service rendu aux usagers, et d’aménager le cadre de travail des agents. Par ailleurs, sollicité par les services de l’État, les collectivités locales et divers organismes (organismes de logement sociaux, SAFER) sur des dossiers nécessitant fréquemment une forte technicité, le service local de France Domaine a procédé à 1 804 expertises. France Domaine a également travaillé en étroite collaboration avec le Responsable de la Politique Immobilière de l’État (RPIE) à la mise au point du Schéma Pluriannuel de Stratégie Immobilière (SPSI) qui définit la politique immobilière de l’Etat à moyen terme sous l’autorité du Préfet de Vaucluse. Enfin, la politique immobilière de l’Etat a également conduit France Domaine à mettre au point, avec les administrations occupantes d’immeubles domaniaux, des conventions d’utilisation qui ont pour objet de sensibiliser ces administrations aux efforts de rationalisation attendus en matière d’occupation des espaces, et d’indiquer le loyer budgétaire dû pour l’occupation de l’immeuble domanial. Les principales perspectives pour 2011 Pendant cette période charnière, la DDFIP de Vaucluse a poursuivi l’exercice de ses missions en respectant ses engagements que ce soit en matière de civisme fiscal, de lutte contre la fraude, de dématérialisation des échanges ou en matière de qualité de service (qualité comptable, réduction des délais de remboursements des impôts et délais de réalisation des prestations foncières). Par ailleurs, l’année 2011 devrait voir un retour à une situation plus normale de l’exécution de la dépense publique qui a connu une année 2010 délicate. Après deux années intenses de restructuration des réseaux, l’action de la DDFIP de Vaucluse sera placée en 2011 sous le signe de la consolidation, de ses résultats, du bon fonctionnement de ses structures, ainsi que celle du soutien apporté aux services et de Page 50 sur 66 l’amélioration de l’accueil réservé à toutes les catégories d’usagers. A cet égard, la mise en place en 2011 du référentiel Marianne permettra à l’administration des finances publiques de poursuivre, dans le cadre de ce programme interministériel, son engagement de qualité de service qu’elle rendait déjà au travers du programme Pour Vous Faciliter l’Impôt (PVFI). Les services de l’Education Nationale de Vaucluse Représentant du Ministre de l'Education Nationale dans le Vaucluse, l'inspecteur d'académie- directeur des services départementaux de l'Education Nationale (IA-DSDEN), est chargé d'animer et de mettre en œuvre la politique éducative définie par le gouvernement dans le département, en liaison avec le recteur de l'académie d'Aix Marseille. Première autorité hiérarchique des établissements publics et privés, des services et des personnels qui y sont affectés, il est aussi l'interlocuteur privilégié du Préfet, du Président du Conseil Général et des collectivités territoriales pour toutes les questions se rapportant à l'éducation. Le rôle et les missions de l’inspecteur d'académie - la vie scolaire et pédagogique : impulsion et évaluation des processus éducatifs. Ses responsabilités s'exercent dans les domaines administratifs et pédagogiques suivants : Avec 105 926 élèves relevant de l’enseignement scolaire et 8536 agents (20,37% des agents en poste dans l'académie d'Aix Marseille), l’Education Nationale recense : - la carte scolaire : implantation des moyens d'enseignement dans les écoles et les collèges, - la gestion des enseignants des écoles: recrutement, mutation, promotion, - la gestion des élèves : affectation en collège et en lycée, bourses, fonds sociaux, l'organisation des examens du 1er cycle et du nd 2 cycle court (Certificat de Formation Générale, Diplôme National du Brevet), - 369 écoles publiques et 35 écoles privées sous contrat dans le 1er degré, - 41 collèges publics et 13 privés sous contrat, 12 lycées publics, 7 privés, 10 lycées professionnels publics et 2 privés, ainsi qu' 1 E.R.E.A. (Etablissement d'Enseignement Général Adapté), 2 C.F.A. (Centre de Formation d'Apprentis) et 2 GRETA (Groupement Régional d'Etablissements Page 51 sur 66 et reste ainsi, de très loin, le premier service de l’Etat dans le département. Assurer la cohésion sociale, promouvoir l’égalité des chances La poursuite de l'engagement au service de la politique de la ville : L’Education nationale continue à s'impliquer dans la politique de la ville aux côtés des autres services de l'Etat pour favoriser le développement des quartiers en difficulté. Elle intervient sur deux champs prioritaires : la réussite éducative et l’égalité des chances, la citoyenneté et la prévention de la délinquance. Elle assure l'accompagnement et le suivi de l'action engagée dans ces deux domaines par les communes signataires d'un Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) ainsi que celles conduites dans le cadre des contrats locaux d'accompagnement scolaire (CLAS), des Equipes de réussite éducative (ERE) et des contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD). Les acteurs de l'Education Nationale sont impliqués dans les PRE (Projets de Réussite Educative) d'Avignon et de Carpentras, en participant aux équipes pluridisciplinaires de suivi des situations et en veillant à la cohérence des actions. La lutte contre le décrochage scolaire et les sorties sans qualification : La réduction du taux de sorties sans qualification du système éducatif demeure une ambition première avec pour objectif de réduire ce taux de moitié (de 6 à 3 %) à l'horizon 2012. La lutte contre le décrochage scolaire qui concerne 9 % des élèves de lycée et 18 % des élèves de lycée professionnel passe par un repérage et un suivi systématique des élèves «décrocheurs» et par la mise en œuvre de dispositifs spécifiques : - la lutte contre l’échec scolaire : grâce aux évaluations nationales (CE1, CM2, 6ème) et à un panel d'outils pédagogiques performants, les enseignants disposent de moyens de remédiation efficaces pour faire face à l'échec scolaire. Proposé à l'école et au collège, un programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) peut être élaboré par l'équipe pédagogique pour des élèves qui ne maîtrisent pas les connaissances et les compétences du socle commun. - le traitement préventif de l'absentéisme : les élèves absentéistes font l'objet d'un suivi individuel par les établissements et par une commission départementale qui reçoit les élèves et les familles. En 2009-2010, 4547 signalements d'absentéisme (plus de quatre demi-journées d'absence non justifiées par mois) ont été enregistrés (+ 6,9% par rapport à 2008-2009) dont 78,6 % concernaient des collégiens. - les dispositifs en alternance "parcours personnalisés de prévention des ruptures scolaires" (3 PRS) s'adressent à des élèves âgés d'au moins 15 ans, absentéistes chroniques Page 52 sur 66 exposés au risque de décrochage scolaire. Les élèves restent inscrits au collège et bénéficient d'un emploi du temps aménagé : 3 ou 4 jours de stage et 1 ou 2 jours de classe par semaine. Un observatoire de la prévention des ruptures scolaires (OPRS) par bassin est chargé d'examiner les dossiers des élèves suivis en 3 PRS, de mettre en place et de coordonner les actions de prévention et de lutte contre le décrochage. - le dispositif de réussite par alternance (DRA) concerne des élèves de 3ème présentant des lacunes scolaires importantes dans une ou plusieurs disciplines. Ils bénéficient de périodes de stage (six semaines au maximum) dans les domaines où ils rencontrent le plus de difficultés. Un projet par établissement, contractualisé avec les familles, s'inscrit dans un cahier des charges départemental validé chaque année. En fin de 3ème, les élèves présentent le DNB série professionnelle. - les Classes et ateliers relais s'adressent, de manière préventive, à des élèves en voie de marginalisation sociale et de déscolarisation. Trois classes relais sont implantées dans les collèges suivants : J. Brunet d'Avignon, F. Raspail de Carpentras et Rosa Parks de Cavaillon. Deux ateliers relais fonctionnent, l'un au collège G. Philipe d'Avignon, l'autre au collège P. Eluard de Bollène. - le CAP Nouvelles Chances a vocation à offrir une seconde chance à 190 élèves sortis parfois depuis un an du système éducatif, avec pour objectif une certification professionnelle des sortants. - Le dispositif « Internat d’excellence » . Dans le cadre de la dynamique Espoir banlieues, 12 places labellisées "internat d’excellence" ont été ouvertes au lycée F. Mistral et 12 autres au lycée René Char d'Avignon, devant conduire, à terme, à l'ouverture d'un internat d'excellence dans le département. L'internat d'excellence s'adresse à des collégiens et des lycéens motivés ne bénéficiant pas d'un environnement favorable pour réussir leurs études. Un accompagnement individualisé pour les élèves : - La réforme de l'école primaire a modifié l'organisation du temps scolaire et introduit deux dispositifs d'aide individualisée aux élèves : L'aide personnalisée dans le 1er degré consiste à proposer aux élèves qui en ont le plus besoin un complément hebdomadaire de deux heures en groupe restreint. Ce temps se déroule avant le début des cours ou après la classe, voire le mercredi matin. Selon sa progression, un élève peut intégrer ou quitter le dispositif à tout moment de l'année. En 2010, les 370 écoles du département ont mis en place ce dispositif, mobilisant 2108 enseignants pour 13 608 élèves. Les stages de remise à niveau organisés pendant les vacances scolaires concernent les élèves de CM1-CM2 qui ont des lacunes en français et en mathématiques : une semaine pendant les vacances de printemps, la première semaine de juillet, la dernière semaine des vacances d'été. En 2010, 290 stages ont été mis en place dans 156 écoles du Vaucluse, mobilisant 199 enseignants pour 981 élèves. A l'issue du stage, les progrès de chaque élève sont évalués et communiqués au professeur de sa classe ainsi qu'à sa famille. Depuis leur mise en place, les stages de remise à niveau ont démontré leur efficacité et contribué à éviter un certain nombre de redoublements. - L'accompagnement éducatif concerne l'ensemble des collèges et des écoles relevant de l’éducation prioritaire. Il se décline en quatre volets : l'aide aux au travail personnel (41 %), l'art et la culture (37%), la pratique sportive (13%), la pratique d'une langue vivante (9%), soit 23 593 Page 53 sur 66 heures réparties entre le 1er et le 2nd degré pour l'année scolaire 2010-2011. Coordonné avec les dispositifs existant hors temps scolaire (contrats locaux d'accompagnement à la scolarité, contrats éducatifs locaux, programmes de réussite éducative, études surveillées), l'accompagnement éducatif favorise chez l'élève l’apprentissage de l’autonomie et renforce sa motivation. "Temps passerelle entre l'école et la famille", l’accompagnement éducatif a pour ambition de changer le rapport de l'enfant à l'école et à la connaissance, condition d'une scolarité réussie. - Enfin, la réforme du lycée, entrée en vigueur à partir de la classe de seconde à la rentrée 2010, offre à chaque élève un accompagnement personnalisé et 2 h et demie d'enseignement d'exploration réparties dans trois domaines : soutien, approfondissement, orientation. Encore expérimental et sur la base du volontariat, le tutorat poursuit le même objectif. La prise en charge du handicap A la rentrée 2010, 2148 élèves handicapés étaient scolarisés dans le Vaucluse, dans l’école ou le collège le plus proche de leur domicile. Chacun d'eux a bénéficié d'un enseignant référent chargé du suivi de sa scolarité. 370 auxiliaires de vie scolaire individuels et 60 auxiliaires de vie collectifs assurent l'accompagnement de ces élèves dans le 1er et le 2nd degré. Des dotations en matériel pédagogique sont allouées pour un montant global de 87 000 € en 2010. Le département compte 38 CLIS (classes d’intégration scolaire) dans le 1er degré et 23 ULIS (unités localisées pour l'inclusion scolaire) dans le 2nd degré dont 3 sont implantées en lycée professionnel (une création en 2010), ce qui place le Vaucluse parmi les départements les mieux dotés et les plus performants, proportionnellement à sa population scolaire. Education à la santé En matière d’éducation à la santé, des actions sont mises en place, en fonction des besoins repérés dans les écoles et les EPLE, sous l’égide des Comités d’Education à la Santé et à la Citoyenneté (CESC). En 2010, 132 concernaient la prévention des conduites à risque, 250 l’éducation à la sexualité, 97 la nutrition, 206 l’hygiène de vie et 111 le secourisme. SIX POUR DYS est un outil académique de dépistage des troubles des apprentissages des élèves de CE1, en cours d'étalonnage dans le Vaucluse, en collaboration avec cinq médecins et six enseignants de CE1. L'association AVITA devient une antenne de RESODYS. Promotion de l'accès à la culture et au sport - 6 classes à horaire aménagé, pour un total de 291 élèves, sont implantées en Vaucluse : musique (4 CHAM) ; théâtre (1), danse (1). - 3931 bénéficient de l'opération "collège au cinéma" qui mobilise près de 80 enseignants et 23 collèges du département. - 21 sections sportives sont implantées au sein des collèges (dont 5 ont été ouvertes à la rentrée 2010) Sécurité Prévenir les risques majeurs Des actions de formation et d’accompagnement sont engagées auprès des personnels de l’éducation nationale pour la mise en œuvre des Plans de Protection et Mise en Sûreté (PPMS) face à l’accident majeur ; une articulation avec les Plans Communaux de Sûreté (PCS) est recherchée. Les élèves du collège Roumanille à Avignon ont participé à l'exercice NRBCE (Nucléaire, Radiologique Bactériologique Chimique Explosif) du 16 novembre 2010. Page 54 sur 66 De même, les écoles situées dans les périmètres des plans particuliers d'intervention (PPI) sont parfois mobilisées pour des exercices. Renforcer la sécurité publique et la prévention des risques : sécurisation des établissements scolaires. Créée en janvier 2010, l’Equipe Mobile Académique de Sécurité est une structure de soutien dédiée à la prévention et au traitement des actes de violence en milieu scolaire, placée sous l'autorité du Recteur. En Vaucluse, l'EMAS compte quatre membres opérationnels, en charge de 60 EPLE, qui ont réalisé 94 interventions et 91 diagnostics de sécurité en 2010. Les interventions ont été conduites en synergie avec les services de police et de gendarmerie chargés de sécuriser les abords des établissements. La réactivité de l'Etat dans la prévention des trafics et de toutes les autres formes de délinquance est ainsi réaffirmée. Les diagnostics ont aussi été établis en étroite coopération avec les collectivités, garantissant une plus grande maîtrise des risques par un meilleur ciblage des actions préventives à conduire. Eduquer à la sécurité routière Le territoire départemental bénéficie d'un maillage complet de correspondants sécurité routière (un représentant par établissement scolaire). Tous les élèves sont concernés par cette formation, systématiquement déclinée dans les projets d'école et d'établissement. voies de chemin de fer, les traumatismes dus aux accidents de la route, l'approche du scooter, l'évacuation des autocars ou le port du casque. Depuis 1998, en partenariat avec le Conseil Général, près de 80 000 collégiens ont été sensibilisés aux principales règles de sécurité à adopter lors de leurs déplacements (action de prévention "campus sécurité routière"). En 2010, dans le cadre de la préparation au Brevet de Sécurité Routière, 6000 jeunes ont participé à des ateliers pédagogiques sur des thèmes aussi divers que la sensibilisation à la sécurité aux abords des En 2010, 706 lycéens et collégiens de Vaucluse ont obtenu l'Attestation Scolaire de Sécurité Routière (ASSR), respectivement 427 pour l'ASSR 1 et 279 pour l'ASSR 2. L'égalité des chances suppose que tous les élèves sans exception, puissent suivre un parcours de formation cohérent et bénéficient d'une prise Page 55 sur 66 en charge adaptée à leurs besoins. Ce défi républicain requiert un aménagement équilibré du territoire éducatif et un réseau scolaire couvrant aussi bien la ruralité que les espaces urbains les plus sensibles. Telle est l'orientation impulsée aux services départementaux de l'éducation nationale. A travers les réformes engagées, c'est bien la démocratisation des conditions de réussite qui constitue l'enjeu essentiel de la politique éducative mise en œuvre en Vaucluse. Service Départemental de l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre de Vaucluse La solidarité, au cœur de l’action de l’ONAC, est destinée aux anciens combattants, aux victimes de guerre et à leurs ayants droit La solidarité se décompose en : - L’allocation différentielle des conjoints survivants : elle existe depuis août 2007. Certains d’entre eux peuvent être éligibles à une nouvelle allocation mensuelle permettant d’atteindre un niveau de ressources supérieur au revenu minimum vieillesse (soit 817 € hors allocation logement depuis avril 2010). 33 veuves ont bénéficié de ce dispositif en 2010 après calcul de la pension de réversion du conjoint (soit une augmentation de 27 % par rapport à 2009). Selon les nouvelles modalités d’attributions de l’allocation différentielle au conjoint survivant, la dépense annuelle a atteint 34 965 €. - Les interventions sociales individuelles pour les anciens combattants en situation de précarité, qui sont les aides financières non remboursables délivrées selon la règle habituelle d’une fois tous les douze mois, et d’un montant maximal de 800 € depuis 2007. Les représentants de la sous-commission Solidarité ont participé à 6 séances selon les règles habituelles. En 2010, les crédits d’action sociale délégués ont été d’un montant de 116 000 €, car la dotation budgétaire a été augmentée de 4 000 € par rapport à l’année précédente. La consommation des crédits (115 610 € en 2010 Page 56 sur 66 contre 111 945 € en 2009 €) a progressé de 3.30 %. 197 aides financières ont été accordées et 62 sollicitations ont fait l’objet d’un rejet. Le nombre de dossiers traités a subi une diminution de 9.40% par rapport à 2009. Ceci a permis par conséquent, l’augmentation du montant moyen d’un secours qui est passé de 556 € en 2009 à 586 € en 2010. Le nombre de premières demandes d’interventions sociales individuelles représente régulièrement plus du tiers des dossiers : les nouvelles sollicitations sont générées essentiellement par les anciens combattants ayant participé aux opérations extérieures (exYougoslavie, Tchad, Liban Côte d’Ivoire et Afghanistan) et qui sont revenus à la vie civile avec des difficultés d’emplois, ou par des veuves dont le conjoint a combattu en Afrique du Nord et qui soumettent des dossiers pour une participation aux frais d’obsèques. Les demandes de secours présentées par les ressortissants au titre de la guerre d’Indochine et des opérations extérieures ont doublé en 2010 (9.30 %), celles de la population d’anciens combattants d’Afrique du Nord atteignent un taux de 76% et ne représentent plus que 14.50 % pour les veuves et pupilles de la nation suite aux conflits de 14-18 et 39-45. La répartition des demandeurs par sexe restent stables (hommes 54 % et femmes 46 %). Cette année, 11 740 € ont été attribués en faveur des actions pour le maintien à domicile, dépassant ainsi l’objectif national de 10 % fixé par le siège de l’établissement public. La candidature pour la labellisation de la maison de retraite « La Bastide des Lavandins » située à Apt a été acceptée par la commission nationale de l’ONACVG : la convention a été signée lors d’une cérémonie le 1er décembre 2010 en présence des élus locaux, des représentants d’associations de ressortissants et du directeur général de l’Association des Foyers de Province. Parmi les nouvelles mesures, pour les militaires ayant participé aux opérations Page 57 sur 66 extérieures qui présentent également de grandes difficultés financières, l’ONAC a accepté de financer 5 formations professionnelles en vue du retour à l’emploi. Dans un contexte économique difficile qui n’épargne pas les anciens combattants et les victimes de guerre, le service départemental de l’ONAC s’est attaché en 2010 à rendre plus efficace ses interventions sociales en ciblant davantage ses bénéficiaires. La Direction Territoriale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Alpes/Vaucluse L'organisation territoriale des services de la protection judiciaire de la jeunesse évolue Au cours de l’année 2010, la direction départementale de la protection judiciaire de la jeunesse de Vaucluse a vu son périmètre de compétences élargi en devenant la direction territoriale Alpes/Vaucluse regroupant trois départements (Vaucluse, Alpes de Hautes Provence, Hautes Alpes). Dans le cadre de la réforme de l’administration territoriale de l’Etat, ce service a exercé son action dans les domaines suivants : - La révision des lieux d’implantation des services territoriaux, avec la décision de fermeture de l’unité de milieu ouvert d’Orange, accompagnée du redéploiement des agents sur l’unité de Carpentras qui devra être effectif au 1er septembre 2011. Cette réorganisation territoriale devra être achevée d’ici la fin de l’année 2011. Elle fait l’objet d’une communication régulière et soutenue tant envers les agents qu’à l’égard des organisations professionnelles. - L’adaptation des équipements aux besoins, avec la transformation de l’établissement de placement éducatif de Montfavet en centre éducatif fermé ouvert au public depuis le 25 octobre 2010. - La redéfinition des attributions et des champs de compétence entre les différents échelons hiérarchiques (régional, territorial, service) en déléguant une mission plus opérationnelle au niveau territorial et en renforçant les moyens stratégiques au plan régional (Budget Opérationnel Programme/RH/Facturation Plateforme chorus). - L’évolution des textes législatifs pour s’adapter aux attentes des magistrats prescripteurs et, mieux répondre aux besoins spécifiques du public pris en charge, à travers par exemple de la mise en œuvre de la nouvelle mesure judiciaire d’investigation éducative dans le cadre des procédures civiles et pénales pour mineurs. - La diminution des personnels affectés sur des fonctions supports au profit des agents de Page 58 sur 66 terrain chargés du suivi des mineurs sous main de justice. Le rôle et les missions des services de la protection judiciaire de la jeunesse La protection judiciaire de la jeunesse est une administration déconcentrée du ministère de la justice et des libertés, comptant 100.95 ETP pour exercer ses missions dans le département du Vaucluse. A ce titre, la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) met en œuvre les décisions prises par les tribunaux pour enfants. Les services éducatifs (secteur public, secteur associatif habilité) implantés sur le territoire interviennent dans le cadre des mesures d’investigation préalables aux décisions de fond du magistrat, ainsi que pour la mise en œuvre des décisions concernant des mineurs essentiellement délinquants. Les missions exercées par l’échelon territorial ainsi que par les services éducatifs ont été conduites et déclinées en référence au projet stratégique national 2008/2011 de la direction de la protection judiciaire de la jeunesse qui est structuré autour de quatre axes : - Renforcer la qualité de l’aide à la décision (donner aux magistrats des éléments pour leur permettre de disposer d’un éclairage garantissant une réponse judiciaire adaptée). - Renforcer le contenu de l’action éducative, au pénal avec une prise en compte de l’ensemble des champs (sanitaire, insertion, citoyenneté, projet d’accession à l’autonomie, travail de prise en compte de la gravité de l’acte par l’auteur). - Renforcer et développer l’évaluation des prestations éducatives fournies (évaluation interne, audits…). Donner une meilleure visibilité des dispositifs, dynamiser la réflexion et les pratiques professionnelles. - Coordonner, articuler dans un souci de complémentarité le fonctionnement de la justice des mineurs, évaluer les besoins du territoire en s’efforçant d’inscrire la réponse judiciaire en subsidiarité en référence au loi du 5 mars 2007 instituant le président du Conseil Général comme chef de file de la protection de l’enfance (prise en charge des mineurs en danger). L’activité des services de la protection judiciaire de la jeunesse - Milieu Ouvert nombre de mesures d’investigation exercées nombre de mesures exercées, suivi en milieu ouvert 2009 2010 835 772 1089 1091 Les prescriptions des TGI d’Avignon et TGI de Carpentras se font à 98% dans le cadre pénal. L’activité reste globalement stable, avec un léger fléchissement des prescriptions de mesures d’investigations conformément à la redistribution des champs de compétences (fin de l’intervention de la PJJ pour la mesure recueil de renseignements socio-éducatifs au civil. Ce travail d’investigation est désormais dévolu à la cellule de recueil et de traitement des informations préoccupantes gérées par le conseil général de Vaucluse). Page 59 sur 66 - Placement judiciaire Cette mission a connu de profonds changements au cours de l’année 2010. Les deux établissements de placement judiciaire du département qui offraient au total 22 places d’accueil en hébergement collectif ont évolué de la manière suivante : - L’activité de l’établissement de placement éducatif des Provençales a été transformée provisoirement depuis le 3 août 2010. Le projet transitoire est construit pour permettre une offre de 15 places en accueil individualisé (famille d’accueil, Foyer Jeunes Travailleurs) et 5 places en collectif. Une opération immobilière conséquente a été lancée sur ce site, ceci nécessitant une adaptation pédagogique dans l’intervalle. - Création d’un centre éducatif fermé à Montfavet : cet établissement est ouvert à l’accueil du public depuis le 25 octobre 2010, il s’adresse aux mineurs délinquants multirécidivistes et réitérants (garçons âgés de 15 à 17 ans). Il constitue le 2ème équipement de ce type de l’inter région Sud Est et le 40ème au plan national, il vient compléter les réponses d’alternatives à l’incarcération dans un contexte de sur population carcérale particulièrement aiguë en PACA. - Quartier Mineurs du Pontet La PJJ intervient en continu au sein du quartier mineurs du Pontet, elle a plus particulièrement en charge des missions d’accueil, de maintien des liens avec la famille durant la détention, de mise en place d’activités et de montage des projets d’aménagements de peine. 115 mises sous écrous ont été réalisées en 2010 concernant 96 mineurs. 42,6% de ces incarcérations concernaient des mineurs originaires du département de Vaucluse. Une bonne dynamique partenariale (Administration pénitentiaire, Education nationale, PJJ) est de nature à apporter des réponses de qualité. La préfecture dans le cadre du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) et le conseil régional participent financièrement à l’élargissement de la palette d’activités culturelles, sportive et d’insertion offertes aux mineurs placés en milieu pénitentiaire. - Politique publique partenariale et politique La protection judiciaire de la jeunesse a occupé pleinement sa place dans les instances de politique publique (Groupement Local de Traitement de la Délinquance Cavaillon, Comité Local de Sécurité de Prévention Délinquance Carpentras et Page 60 sur 66 communauté des Sorgues du Comtat…). Les relations partenariales se sont renforcées et ont pu déboucher sur des protocoles de travail : une convention associant notamment l’inspection académique, la maison des adolescents, la mairie d’Avignon… et destinée à faciliter le retour vers un projet d’insertion (scolaire, pré professionnel) pour les élèves décrocheurs sous main de justice a été signée le 16 avril 2010. Service Départemental d'Archives Direction des Archives Départementales de Vaucluse Définie par le code du Patrimoine, livre II, article L212-6 à L212-14 et les décrets n° 79-1039 du 3 décembre 1979 et n° 88-849 du 28 juillet 1988, l'action du service départemental d'archives vise à conserver tous les documents publics, et parfois privés, à valeur historique, produits dans le département, et à aider les administrations et les communes dans leurs procédures d'archivage. Depuis le 1er janvier 1986, les archives départementales, précédemment service extérieur du ministère de la culture, sont devenues un service relevant du conseil général, mais en application des lois de décentralisation, leur directeur, conservateur en chef du patrimoine, personnel du ministère de la culture mis à disposition du département, exerce le contrôle scientifique et technique de l'État sur l'ensemble des archives publiques produites dans le département. Ce contrôle porte sur les conditions de conservation et de communication des documents publics et sur la gestion des archives courantes et intermédiaires par les services producteurs. Il s'exerce sur l'ensemble des collectivités territoriales, de leurs services et de leurs établissements publics, comme sur les services de l'État, les officiers publics et ministériels, ou les organismes de droit privé chargés d'une mission de service public. Il consiste principalement à inspecter les divers lieux de conservation des archives publiques, à établir des tableaux de tri et de gestion pour les services, à former et informer les services sur les procédures d'archivage, à délivrer les visas légaux nécessaires pour la destruction des dossiers devenus inutiles, à vérifier les travaux de Page 61 sur 66 classement et d'inventaire réalisés par les collectivités, et à valider les opérations de restauration effectuées sur les documents ainsi que les projets d'aménagement de locaux à usage d'archives. En 2010, la perspective de la reconfiguration des administrations de l'État a été l'occasion pour nombre de services de procéder à des actions d'archivage préparatoires aux déménagements et changements d'attributions, impulsées et contrôlées par l'équipe "contemporanéiste" des archives départementales ; 58 visites d'information et de formation ont permis la rédaction de 19 tableaux de gestion supplémentaires, et la délivrance de 64 visas pour l'élimination de plus de 1000 ml de dossiers. Annexes Page 62 sur 66 Page 63 sur 66 LES PERSONNELS DE L’ETAT DANS LE VAUCLUSE EN 2010 Depuis l’entrée en vigueur de la LOLF en 2006, le personnel doit être évalué en équivalent temps plein travaillé. C’est pourquoi, les données ci‐dessous ne représentent pas les personnes physiques employées mais les temps pleins réalisés. LA GESTION DES IMPOTS RECOUVRES DANS LE DEPARTEMENT Effectifs (ETP) Services départementaux Préfecture et sous‐préfectures (total général) 229,14 ETP Groupement de gendarmerie de Vaucluse 655,00 ETP Direction départementale de la sécurité publique 592,00 ETP Délégation territoriale de l’Agence Régionale de la Santé 37,20 ETP Inspection académique 79,50 ETP Direction départementale de la cohésion sociale 62,50 ETP Direction départementale des finances publiques 826,00 ETP Direction des douanes d'Avignon 60,00 ETP Direction départementale de la protection des populations 53,86 ETP Direction Territoriale de la Protection Judiciaire de la Jeunesse 100,95 ETP Direction Départementale des territoires 269,50 ETP Service Territorial de l'Architecture et du Patrimoine Service départemental de l'Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre Direction départementale des Archives (Etat) Total Montants exprimés en milliers d’euros 2010 2009 Taxe sur la valeur ajoutée 714 708 719 098 Impôts sur le revenu 380 628 393 557 Impôts sur les sociétés 256 404 229 084 ‐ 144 Impôts Impôts sur les sociétés (sur rôles) d’Etat Taxes sur les salaires 51 942 52 431 Taxes indirectes et timbres 77 330 76 352 259 265 12 655 22 954 1 493 926 1 493 885 Retenue prélèvement à la source élus locaux Autres impôts d'Etat Total 6,00 ETP Taxe professionnelle 4,00 ETP 4,00 ETP 2979,65 ETP ‐ CFE Impôts locaux 36 458 ‐ Taxe foncière sur le bâti et sur le non bâti 279 102 273 449 Taxe d’habitation 180 227 183 028 61 080 47 539 403 2 166 557 270 707 374 Taxe départementale de publicité foncière Cotisation minimale TP Services régionaux intervenant en Vaucluse UT DREAL Paca 16,00 ETP UT DIRECCTE Paca (ex DDTEFP) 59,80 ETP A ces chiffres, s’ajoutent : 2740,25 ETP (enseignants du 1er degré) – 1429,16 ETP (enseignants du 2nd degré ‐ collèges uniquement), ainsi que 2999 militaires stationnés en Vaucluse. Page 64 sur 66 201 358 Total TOTAL Général : 2 051 196 000 euros CONCOURS FINANCIERS DE L’ETAT AUX COLLECTIVITES TERRITORIALES Aides en fonctionnement 2010 2009 Aides en investissement Dotation globale de fonctionnement (DGF) : Fonds de compensation pour la TVA de droit commun: * communes (dont forfaitaire, DSU, DSR et mise à 2010 2009 * département …………………………………………………. ‐ 10 403 468,00 * communes ..………………………………………………….. 9 281 708,00 24 358 667,00 disposition syndicat)…………………………………………… 109 592 106,41 108 513 209,83 * dotation nationale de péréquation………………………… 5 514 152,00 5 468 016,00 * EPCI …………………………………………………………... 7 169 134,00 6 062 017,00 * SDIS …………………………………………………………... ‐ 1 081 588,00 intercommunalité + compensation) ……………………….. 71 874 121,00 71 031 405,00 * centre de gestion …………………………………………… 9 980,00 ‐ * département………………………………………………….. 114 628 111,00 113 905 956,00 * CCAS …………………………………………………………. 52 782,00 ‐ * groupements de communes (dotation Dotation particulière élu local 108 537,00 104 956,00 2 775 078,00 3 365 723,00 * département …………………………………………………. 11 863 138,00 11 932 335,00 * communes …………………………………………………… 24 101 932,00 24 221 230,00 * groupements ………………………………………………… 3 444 213,00 3 501 072,00 * FDPTP ………………………………………………………... 86,00 190,00 6 095 510, 05 8 318 325,57 Dotation de compensation des pertes de bases de TP 332 538,00 974 057,00 Compensation suppression taxe sur les jeux automatiques : Incluse dans les compensations Fonds de mobilisation départementale pour l'insertion Compensation pour exonérations de taxes : T.A.D.E. (taxes additionnelles aux droits d'enregistrement) Compensation des pertes de produit de TP France Télécom FDTP (travaux scolaires) FDPTP (pas de versement en 2009) Dotation spéciale instituteurs (dont régularisation 2009 payée sur exercice 2010) Dotation « titres sécurisés » (nouvelle dotation) Dotation générale de décentralisation : * département………………………………………………….. * communes (dont régie PM)……………………………….. Total en €: 155,00 258,00 373 483,50 270 433,91 22 349,00 ‐ 92 606,00 94 486,00 160 960,00 80 000,00 3 421 914,00 3 421 914,00 2 270 554,02 2 260 459,46 356 671 543,98 Versement anticipé du FCTVA dans le cadre du plan de relance de l’économie (PRE 2009) : * département …………………………………………………. 12 415 985,00 12 028 791,00 * communes …………………………………………………… 12 931 020,00 11 823 020,00 * EPCI …………………………………………………………... 636 579,00 713 360,00 * SDIS …………………………………………………………... 1 311 304,00 903 132,00 * CCAS de Valréas …………………………………………… 313,00 ‐ * Budgets annexes ………………………………………….. 29 955,00 ‐ Versement anticipé du FCTVA dans le cadre du plan de relance de l’économie (PRE 2010) : * communes …………………………………………………… 1 045 017,00 ‐ * EPCI …………………………………………………………... 109 354,00 ‐ * CCAS ……………………………………………….………… DDEC (dotation départementale d'équipement des collèges) Amendes de police Dotation globale d’équipement des communes, Dotation de développement rural Dotation globale d’équipement des départements 357 464 026,77 Page 65 sur 66 6 545,00 ‐ 2 748 086,00 2 748 086,00 3 181 923,63 4 102 910,76 2 740 650,00 2 754 617,00 722 283,00 681 668,00 Total en € : 54 392 618,63 77 661 324,76 TOTAL Général en € : 411 064 162,61 435 125 351,53 PREFET DE VAUCLUSE 84905 Avignon cedex 9 Tél.. : 04 88 17 84 84 Fax : 04 90 86 20 76 http://www.vaucluse.gouv.fr Préfet de Vaucluse © RA -Septembre 2011 Crédits photos : Ministère de l’intérieur, de l’Outre-Mer, des Collectivités Territoriales et de l’Immigration, DICOM - Service départemental d’incendie et de secours Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire – Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé CCI 84 - Comité départemental du tourisme de Vaucluse - Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse Page 66 sur 66