Edition spéciale Week-End Belle Ile ! Le Départ

Newsletter du 15 Octobre 2012
Edition spéciale Week-End Belle Ile !
Arrivés à bon port, les pirates de Belle Ile sont de retour ! Interviewés par le
Capitaine Haddock himself, Marie et Jean-David, nous livrent à chaud les
détails de leur périple breton. Regards croisés d'une, je cite : "vieille loutre
de mer et d'un petit nain". Impressions de premières bulles, travaux pratiques
de bio et ateliers ti punch, tout y est pour notre plus grand plaisir.
Merci à nos deux nos flibustiers d'eaux fraîches et aux photographes bénévoles pour cette
généreuse contribution et bonne lecture à tous !
Ze SPCom' team.
Le Départ
Capitaine Haddock. Bonjour Jean-David, bonjour Marie, pour nous narrer les aventures des
pirates à Belle-Ile, notre édition spéciale sort une interview croisée entre un nain option eau
chlorée qui fait ses premières bulles et une vieille loutre de mer au matos buriné par le sel.
Première question, qui a
participé à cette sortie ?
Jean-David. Des gens hyper sympas, on a rigolé, on a
vraiment rigolé, enfin surtout eux quand ils m’ont croisé à
la gare Montparnasse en tongs, t-shirt et lunettes de soleil.
Marie. Ben à Belle-Ile, pour te résumer, y’a quand même
que des bretons qui viennent : Stéphane (bretonne de
Dinard), François-Xavier (mari de bretonne), Emilie
(acheteuse de bottes en caoutchouc), Séverine (bretonne
de cœur), Nathalie (porteuse de polaire), Tudi (breton de
Lorient), Luis (breton
d’Espagne), Patrice (breton par le bonnet), Jean-Pierre
(breton de Cancale), Serge (buveur de rhum), Marie
(bretonne de Montparnasse), Guillaume (amateur de
cidre), Yann (breton de Nantes), Jean-Baptiste (dévoreur
de galettes), Véronique (fan de marinière) et Jean-David (parisien piégé, il en faut un).
Capitaine Haddock. Et le voyage ?
Jean-David. J’ai chanté mon blues de pirates «où
sont mes raciiiiines, à Nashville ou à BelleIiiiiiiille», et tout le monde m’a désigné volontaire
pour écrire le Rackam Hors Série. Note que j’ai
eu pas mal le temps d’y penser pendant le voyage,
parce que après le train jusqu’à Auray, on a pris le
car jusqu’à Quiberon et le bateau jusqu’au Palais.
Paris-Belle Ile c’est quasi aussi long que ParisBali.
Marie. Pour le car, on a joué au Tetris pendant 20
minutes pour faire rentrer tous les sacs de plongée
dans les coffres et au final on a failli se faire
refouler par le chauffeur que l’organisatrice toute
pourrie n’avait pas prévenu de l’arrivée d’un
groupe. Minute d’angoisse, parce que si on rate le car, on rate le bateau, on rate la bière au Palais
et tout le monde est de mauvais poil.
Jean-David. Finalement, ça rentre, on court sur le quai, on prend le bateau et on arrive à Belle Ile
sous le soleil. La classe. Même que c’est la seule fois où mes lunettes m’ont servies. Enfin en tout
cas le soleil c’était super pour faire le premier apéro sur les fortifications du XVIème siècle avec
vue sur la mer et Quiberon ( ©Syndicat d'Initiative Bellilois).
Marie. Je ne me souviens pas du soleil (tais-toi sur le soleil, sinon l’an prochain la sortie sera
blindée), moi je trouve plutôt qu’on a eu TRES FROID.
Tout frais, tout guillerets !
Capitaine Haddock. Le premier jour, merveilleux ?
Jean-David. Olalla, la merveille, on est parti tôt le matin pour la cale du port. David nous
attendait sur son bateau pour aller à l’impasse du Palais.
Marie. La basse du Palais.
Jean-David. Oui. On s’est habillé sur la cale sous la pluie dans le vent, en public, super. Après sur
le bateau de David, ça bougeait grave. J’ai pas compris pourquoi tous les pirates me disaient « hè
Jean-David, mer calme ! », c’était pas
calme du tout quand même, en tout
cas vachement moins qu’à Mourlon.
Marie. C’était Mercalm qu’on
voulait te dire, parce que tu étais un
peu vert.
Jean-David. J’étais juste inquiet
quand David s’est arrêté au milieu de
nulle part en accrochant le bateau à
un gros ballon blanc qui trainait dans
l’eau.
Marie. Le mouillage.
Jean-David. Ah ben ça c’est sûr, on
était mouillés, vu qu’il pleuvait.
Après on est descendu le long d’une
corde et j’étais hyper surpris, sous
l’eau y’a des ébouillis de cailloux et sous les cailloux plein de trucs : des crabes pas morts, des
sardines pas en boite et puis des pin’s de shérif avec des picots blancs dessus.
Marie. Des étoiles de mer polaire.
Jean-David. Après pour la deuxième plongée, on est allé sur une épave, et même pas une de
celles qui trainait à la rhumerie du Palais. Là pour descendre j’ai du faire une bubulle arrière dans
des vagues d’au moins 20 mètres.
Marie. Une bascule arrière Jean-David, et les vagues faisaient 20 centimètres.
Jean-David. P'tèt oui, enfin en tout cas au fond sur le Philip Eric y’avait plein de cons.
Marie. GRES, de conGRES.
Jean-David. Ouais ben tes conGRES ils étaient super grands, tu ne vois que la tête qui dépasse,
mais quand tu regardes le trou juste à coté tu vois le diamètre du corps c'est flippant. Après, avec
Jean-Baptiste, on a largué un truc rouge qui a fait plein de bulles avant de s’envoler à la surface.
Marie. Un parachute.
Jean-David. Ah d’accord, enfin après on est rentré et on s’est changé en plein vent, du coup j’ai
décidé de me rapporter un souvenir de Bretagne : un kway. Dès que je l’avais acheté, le soleil est
revenu. Et le soir on a fait un apéro bio dans la chambre et j’ai appris plein de trucs sur les qui no
derme.
Marie. Equinodermes, apparemment t’étais au fond avec Jean-Pierre et Yann et ils t’ont fait boire
leur punch maison.
Jean-David. Chai pas, ils m’ont parlé en breton et puis après j’ai bien dormi.
La bio c'est bon !
Capitaine Haddock. Et samedi ?
Jean-David. Samedi on n’a pas pris le bateau parce qu’il y avait trop de foule et David pouvait
pas sortir du port.
Marie. Trop de HOULE.
Jean-David. Ouais, c’est pareil, du coup on est partis sur la côte sauvage pour plonger depuis une
plage. Super marrant, on a nagé droit devant nous et on a vu plein de lampadaires.
Marie. Laminaires.
Jean-David. Ouais enfin c’était génial et puis j’ai battu mon record de durée, on est resté 52
minutes sous l’eau.
Marie. A 7 mètres.
Jean-David. L’après-midi, la mer était un peu plus calme et David est parti de Sauzon, une
douzaine de pirate qui grimpe sur le bateau en moins de 10 secondes, trop forts. Ca a pris plein de
temps, on a raté l'apéro, heureusement que les pirates restés à terre ont bu pour nous, suivez mon
regard.
Marie. C’est pas moi, c’est Emilie qui a fini toutes les
bouteilles. En plus on vous a laissé le sucre de canne.
Jean-David. Le soir on a eu un dîner bio, mais cette foisci avec travaux pratiques : dissection d’un plateau de
fruits de mer au restau, y a pas à dire on les voyait mieux
sur la table et en plus on était au sec.
Légende : Cours de bio sur un plateau
Marie. T’as pas mal disséqué la bouteille de blanc aussi
non ?
Jean-David. En dessert, Jean-Pierre a commandé une
Belle-Ile flottante, et après on est parti à la rhumerie où
on m’a proposé un jus de fruits à base de canne à sucre
fermenté. C’était franchement gouleyant, surtout servi
dans des petits verres. Bon après je ne me rappelle plus
de rien, tout ce que je sais c'est que tous les pirates n'étaient pas en état de plonger le lendemain.
Bobo à la tête le matin ?...
Capitaine Haddock. On en est donc rendu à dimanche.
Marie. Seconde plongée depuis la plage, il fallait être sportif pour porter le matériel jusqu'au bord
de l'eau. Et pas un nain à l'horizon pour vous aider...
Jean-David. Fallait pas manger les huitres du nain...C'était la dernière plongée du week-end, et en
plus on a vu le soleil.
Marie. Chut, on a dit qu'on parlait pas du soleil, en Bretagne il fait FROID et il PLEUT.
Jean-David. En tout cas c'était bien cool comme première sortie avec le Club. Surtout qu’avant de
remballer, on a pu se venger sur les boutiques de Belle-Ile, je suis certain que les sardines y sont
meilleures. Et puis Saint SPC a été avec nous puisque cette fois ci on a eu un bus rien qu'à nous.
Marie. T'as encore forcé sur le détendeur toi, non ? Cette fois ci on l'a commandé pour nous le
bus... Arrivée à Paris à 22h et des bulots, tout le monde au dodo.
www.pirateclub.net
Marion & David
Ze
S.P.Com' team