Analyse – Eliminatoires Coupe du Monde 2014: Une
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Analyse – Eliminatoires Coupe du Monde 2014: Une médiocrité dans le jeu qui ne plaide pas pour la quali Écrit par cameroun infos Dimanche, 27 Octobre 2013 12:05 Les nationaux candidats pour entraîner la sélection fanion du Cameroun n'ont pas pris le risque de la moindre analyse de techniciens; ce qui amène de nombreux Camerounais dont je fais partie à s'interroger sur leur capacité actuelle à s'adapter aux diverses évolutions tactiques de l'heure et à leurs aptitudes de dire la vérité au risque de déplaire. Quant aux journalistes dits spécialisés, ils ont rivalisé de louanges et compliments à l'endroit de certains joueurs (attitude sûrement intéressée) du comité de gestion de notre football mis en place en accord avec la Fifa. Enfin de disserter et amplifier l'écho des humeurs des joueurs (principalement Samuel Eto'o). Nous pensons pour notre part que la situation de notre équipe devait inspirer de réelles inquiétudes à l'aube de ce dernier match du 3è et dernier tour décisif et de tous les dangers. Cela nous amène à dire haut et fort, ce que nous voyons et ce que nous pensons. La composition de l'équipe qui a débuté le match contre la Libye: - Eto'o – Choupo- Makoun — Song — Matip - Enow Eyong — Bong - Chedjou - Nkoulou — Nounkeu - Itandje devait susciter, des interrogations. A l'observation sur: - La vocation ultra défensive de cette équipe caractérisée par l'alignement de 4 milieux typiquement défensifs et très incompétents dans l'organisation du jeu d'attaque. Enow Eyong par exemple n'a pas en 90 minutes, percuté une seule fois sur le flanc droit de notre attaque (côté qui luiétait attribué) afin de libérer des espaces à nos deux attaquants obligés de se balader sur l'aire de jeu comme des âmes en peine. Une telle équipe n'est pas faite pour marquer des buts et elle n'en a pas marqué (le seul but du match à la suite d'un corner étant relatif à une absence de marquage sur notre défenseur central Chedjou). - La lenteur du rythme qui ne permet pas à notre équipe des occasions de déborder les défenses adverses. Et le match aller contre la Tunisie a confirmé tout ce qui précède: - Le milieu de terrain avec ses 4 joueurs à vocation défensive lesquels n'ont jamais, dans toutes les équipes dans lesquelles ils ont évolué, eu en charge l'animation offensive (Makoun et Eyong n'ont pas les qualités de vitesse et de finesse sur les flancs des équipes adverses); Nos latéraux qui font systématiquement, la passe sur l'axe, même quand un partenaire est libre de tout marquage sur leur couloir; - La lenteur excessive dans la conduite et la transmission du ballon, ce qui ne permet pas à nos attaquants de faire des appels dans le dos des défenseurs adverses (Webo le fait très bien dans son club turc avec une vivacité séduisante) ; L'absence de nos défenseurs centraux, surtout Nkoulou dans les duels aériens. Nous 1/2 Analyse – Eliminatoires Coupe du Monde 2014: Une médiocrité dans le jeu qui ne plaide pas pour la qualif Écrit par cameroun infos Dimanche, 27 Octobre 2013 12:05 reconnaissons tous qu'il a fallu un très, très grand gardien Itandje pour que l'on ne revienne pas de Tunis avec un handicap d'au moins 2 buts. Notre qualification est loin d'être acquise; et si nous ne trouvons pas de solutions à nos problèmes de vitesse, vivacité et de percussion sur les côtés, si nos défenseurs n'améliorent pas la qualité du marquage et de l'anticipation dans notre surface de réparation, la désillusion risque d'être probable et à ce moment-là, on ne manquera pas de disserter sur la soi-disant malédiction de Nfandena. En cas de qualification, il faudra avoir l'humilité de reconnaître que l'écart qui nous sépare aujourd'hui des grandes nations du football mondial est énorme et que pour le réduire, il nous faudra: - Une bonne progression sur le plan physique (vivacité, vitesse, force athlétique); - Des schémas de jeu propres à l'équipe. Il est salutaire que l'on se rappelle la préparation de l'équipe du Cameroun avant le mondial Italien en 1990. Nos joueurs, après la très bonne préparation, avaient une condition physique (vitesse et vivacité) au-dessus de celle de la moyenne des joueurs ayant disputé cette compétition. La reconstruction du football camerounais commence par le réalisme de reconnaître les insuffisances techniques, tactiques et physiques, la contribution à la recherche des remèdes urgents et efficients à ce problème, avant les querelles de structures et dirigeants qui cachent d'ailleurs mal la volonté des différents protagonistes à se mettre la place de ceux qu'ils décrient aujourd'hui et qui étaient pourtant leurs chouchous d'hier. Contribution spéciale de Saker Ebongue 2/2