définition de l`intéret communautaire en matiere développement
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définition de l`intéret communautaire en matiere développement
RECUE EN PREFECTURE LE 12 JUILLET 2002 N°CC2002.5/095 OBJET : DEFINITION DE L’INTERET COMMUNAUTAIRE EN MATIERE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET COMMERCIAL, DE DEVELOPPEMENT DU POLE UNIVERSITAIRE ET DE CIRCULATIONS DOUCES.REPORT AU 1ER JANVIER 2003 DU TRANSFERT DU NETTOYAGE MANUEL DE LA VOIRIE. VU les articles 5212-1 et suivants du Code Général des Collectivités Territoriales ; VU la loi du 12 juillet 1999 relative au renforcement et à la simplification de la coopération intercommunale ; VU l’arrêté préfectoral n° 4362.2000 du 27 novembre 2000 fixant un périmètre comprenant les communes d’Alfortville, Créteil et Limeil-Brévannes en vue de la création d’une Communauté d’Agglomération ; VU l’arrêté préfectoral n° 2000/4914 du 22 décembre 2000 portant création de la Communauté d’Agglomération de la Plaine Centrale du Val de Marne ; VU les délibérations concordantes des 7 décembre 2000, 18 décembre 2000 et 18 décembre 2000 des conseils municipaux des communes d’Alfortville, Limeil-Brévannes et Créteil approuvant le périmètre communautaire, décidant des compétences à transférer auprès de la Communauté d’Agglomération, fixant le siège social de la Communauté d’Agglomération et adoptant ses statuts ; VU les délibérations du 7 avril 2001, du 19 décembre 2001 et du 27 mars 2002 définissant l’intérêt communautaire pour un certain nombre de compétences transférées ; CONSIDERANT qu’il convient de reconnaître et de compléter l’intérêt communautaire pour certaines compétences ; CONSIDERANT qu’il convient de définir les actions de développement économique qui seront reconnues d’intérêt communautaire ; CONSIDERANT que le commerce de proximité est un des éléments indispensables de l’existence dans les communes et les quartiers d’un lien social fort entre les habitants au travers des échanges qui peuvent se développer, de la présence d’une activité permanente dans la journée et de la facilité d’accès qui est offerte et qui limite les déplacements automobiles et répond aux attentes des personnes âgées et des personnes à mobilité réduite et qu’il convient d’en reconnaître l’intérêt communautaire ; CONSIDERANT que dans le contexte économique et social actuel, la formation universitaire est plus que jamais nécessaire d’autant que les évolutions démographiques des dix prochaines années feront que de très nombreux jeunes devront être formés pour occuper notamment des emplois nécessitant une formation supérieure, que le pole universitaire de PARIS XII est un atout pour la Communauté d’Agglomération car il est susceptible de contribuer à l’image de marque de son territoire, pour l’accueil de nouvelles entreprises dont les salariés et les cadres souhaitent pour leurs enfants un environnement universitaire complet et de qualité et qu’il est important aussi pour le développement de la recherche universitaire et ses liens avec la recherche au niveau des entreprises et qu’enfin, les étudiants et leurs professeurs et les personnels administratifs et techniques qui travaillent dans ce pole sont autant de clients et de consommateurs, de locataires et de propriétaires en puissance qui contribueront au développement des activités économiques et au renouvellement de la population. La reconnaissance de l’intérêt communautaire du développement du pole universitaire est en cohérence son intervention avec le préambule des statuts de la Communauté qui fixent comme un des objectifs majeurs : « une offre de services, de prestations et d’équipements de qualité ». Cette compétence s’intègre dans celles relatives à l’aménagement de l’espace communautaire et à l’intervention dans le domaine culturel ; CONSIDERANT qu’il convient de compléter l’intérêt communautaire en matière de compétence voirie et aménagement de l’espace communautaire par la prise en compte au titre de l’intérêt communautaire des circulations douces ; CONSIDERANT que la date du transfert de l’entretien manuel de la voirie doit être différée au 1er janvier 2003 pour permettre la concertation avec les personnels et la mise en place d’une nouvelle organisation territoriale ; LE CONSEIL COMMUNAUTAIRE, SUR PROPOSITION DE MONSIEUR LE PRESIDENT, APRES EN AVOIR DELIBERE : ARTICLE 1 : COMPLETE la reconnaissance de l’intérêt communautaire dans les domaines du développement économique, de l’aménagement de l’espace communautaire et de la politique de la ville visés à l’article 4 et dans les domaines de la voirie et des équipements culturels, sportifs et de loisirs visés à l’article 5 des statuts de la Communauté d’Agglomération. ARTICLE 2 : DECIDE que les actions de développement économiques seront reconnues d’intérêt communautaire au vu de l’un au moins des critères suivants : Le périmètre ou le champ d’application de l’action se développe sur le territoire de plusieurs communes, L’action est stratégique pour la mise en œuvre de la politique de l’agglomération pour permettre l’accueil de nouvelles entreprises sur son territoire, L’action où la zone d’activités à créer, à aménager, à entretenir ou à gérer est déterminante pour l’équilibre social et économique du secteur concerné et en cohérence avec celui de l’agglomération. et DECIDE que les opérations ou les actions retenues seront adoptées par délibérations successives du Conseil Communautaire et elles pourront concerner : La création et/ou la gestion d’hôtel ou de pépinières d’entreprises, L’acquisition, la gestion et la commercialisation de terrains et/ou de locaux permettant l’accueil ou le développement d’activités économiques qui, par leur impact sur l’emploi ou sur le tissu économique ont un effet sensible sur le développement de l’ensemble de l’agglomération, Les garanties d’emprunts ou les aides accordées à des Sociétés d’Economie Mixte d’Aménagement pour l’acquisition ou la réalisation d’aménagement de terrains ou de locaux permettant l’accueil de nouveaux emplois et activités. ARTICLE 3 : DECIDE que la Communauté est compétente en matière de développement économique dans la création, l’entretien et la gestion de zones d’activités commerciales et que l’action de la Communauté d’Agglomération pour le maintien et le développement des centres commerciaux de proximité se concrétisera par la reconnaissance de l’intérêt communautaire d’une opération au vu de l’un au moins des critères suivants : L’entité commerciale se situe dans une zone classée en ZUS ou en GPV, L’opération est stratégique pour le maintien et/ou le développement d’une présence commerciale dans un secteur d’habitat collectif et pour son équilibre social et économique, L’opération permet la mobilisation de soutiens financiers de l’Etat et/ou de la Région ou du Département et des propriétaires ou copropriétaires concernés, DIT que l’intervention de la Communauté pourra prendre différentes formes dans le cadre de délibérations spécifiques du Conseil Communautaire : Acquisition des locaux en vue de leur réhabilitation et de leur revente ou mise en location, Subvention versée aux propriétaires ou copropriétaires pour la réalisation de travaux de réhabilitation, Fonds de concours versés aux communes au titre de l’acquisition et/ou de la réhabilitation de locaux commerciaux ou destinés à le devenir. ARTICLE 4 : DECIDE que l’intervention de la Communauté d’Agglomération en matière de développement du pole universitaire pourra concerner : l’acquisition de terrains ou de bâtiments qui pourront être ensuite cédés à l’Etat, l’attribution de fonds de concours à l’Etat pour permettre le bouclage des projets immobiliers, l’attribution de fonds de concours à l’Etat pour l’acquisition d’équipements lourds notamment ceux contribuant au développement de la recherche et d’une amélioration du diagnostic dans le domaine médical, le Conseil Communautaire sera appelé à délibérer sur chacun des projets qui lui seront soumis. ARTICLE 5 : DECIDE de compléter l’intérêt communautaire en matière de voirie et d’aménagement par la prise en compte des circulations douces et DIT qu’une opération sera reconnue d’intérêt communautaire au vu, au moins, de l’un des critères suivants : ! Pour la création de nouvelles pistes cyclables (indépendantes de la voirie ou non) ou de cheminements mixtes : qu’elle assure la continuité avec une piste déjà existante antérieurement réalisée par une des communes, qu’elle assure la liaison entre deux communes, qu’elle soit un des maillons d’un itinéraire réalisé ou validé par le Département du Val de Marne ou la Région Ile de France, Dans ces cas, la Communauté assurera les études préalables, la création et le nettoiement des pistes et les communes assureront l’entretien physique de la chaussée, la signalisation verticale et horizontale, l’éclairage public et l’exercice des pouvoirs de police. ! Pour les pistes existantes les communes continueront à assurer l’entretien de la structure de roulement, de la signalisation verticale et horizontale et de l’éclairage public tant que les services et les moyens financiers correspondants n’auront pas été transférés par les communes à la Communauté et l’exercice des pouvoirs de police. Le nettoiement des pistes cyclables existantes sera assuré par la Communauté d’Agglomération. ! Pour l’aménagement de stationnement pour deux roues, la Communauté prendra en charge les nouveaux aménagements ainsi que l’entretien de l’ensemble de ces dispositifs existants (les arceaux, la signalétique, la signalisation au sol) à l’exception du support structurel. ARTICLE 6 : DECIDE de reporter au 1er janvier 2003 le transfert du nettoyage manuel à la Communauté reconnu d’intérêt communautaire par délibération n° CC2002.3/053 du 27 mars 2002. ARTICLE 7 : DIT que la reconnaissance de l’intérêt communautaire pour les compétences visées aux articles précédents pourra se traduire par une réduction des sommes versées aux communes au titre de l’attribution de compensation des charges après avis de la Commission Locale d’Evaluation des Transferts de Charges. FAIT A CRETEIL, LE DIX JUILLET DEUX MIL DEUX. Le Président, SIGNE Laurent CATHALA