Documentaire scientifique : des avancées, mais le

N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016
A la Une
p1
Documentaire scientifique : des avancées,
mais le financement reste très compliqué.
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Chaînes hertziennes historiques p 3
France 2 : Vincent Meslet quitte la direction exécutive dans un contexte d'audiences en berne.
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TV sur câble, sat, ADSL, mobiles p 3
Paris Première : 30 ans et toujours
« indisciplinée ».
Orange : nouvelle gamme Fibre incluant
« Famille by Canal » à partir de 29,99 €/mois
(nouveaux abonnés).
Antenne Réunion : vers une cession de la
chaîne au groupe Océinde.
Eurosport : accord avec la championne de ski
Lindsey Vonn autour de la série Pour l'Histoire.
Stingray Digital : nouvelle appellation et
nouvel habillage pour Brava et Djazz.
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Entreprises et marchés
p6
SFR : l'OPE d'Altice rejetée car trop imprécise
pour l'AMF.
SFR : nouvel appel à la grève le 13 octobre.
EuropaCorp : augmentation de la ligne de
crédit secondaire pour 30 millions de dollars.
TF1 : la régie publicitaire lance deux expérimentations sur la TV en replay avec Orange.
p 01/13
Industrie des programmes
p7
Federation Entertainment : acquisition des
droits de distribution monde de la série
Premonitions.
About Premium Content : vente à Canal+
des droits SVOD de Young and Promising.
Banijay Group : à peine lancée, la version
italienne de Touche pas à mon poste !
cartonne.
Turquie / Eutelsat : suspension de la chaîne
kurde Med-Nûçe TV à la demande d'Ankara.
Ariane 5 : 74e succès d'affilée.
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Chaînes locales
Nominations, mouvements
p8
TNT / Fréquence toulousaine : TVSud seule
en lice après l'abandon de BFM TV.
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Institutionnel
p8
CSA / Couverture des actes terroristes :
élargissement de la concertation sur un code
de bonne conduite.
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Droits sportifs
p8
Canal+ : acquisition des droits exclusifs de la
Basketball Champions League.
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Etudes
p9
Eurodata TV : les diffusions en avantpremière sur le net boostent l'audience TV
chez les jeunes.
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International
p9
France 24 : premier accord de distribution
en Corée du Sud.
G-B / Viceland : audiences dramatiquement
basses pour la chaîne sur Sky.
p 10
AB Distribution : directrice des ventes de
documentaires.
CNC : le réalisateur Philippe Faucon à la tête
du fonds Images de la diversité.
Netflix : vice-présidente en charge des
contenus.
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Distinctions
p 11
TF1 : le groupe remporte le Grand prix de la
Transparence.
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Evénements
p 11
Animation / Angoulême : les deux
rencontres du Pôle Magelis (RAF/RADI)
dévoilent leur programme.
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Au fil des tweets...
Revue de presse
Agenda
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p 11
p 12
p 13
A la Une
Documentaire scientifique : des avancées, mais le financement reste très compliqué
La filière française du documentaire scientifique a gagné ces dernières années en savoir-faire et en reconnaissance internationale.
Mais le genre, plus coûteux à produire, reste compliqué à financer avec notamment une nécessité de faire davantage appel aux
financements étrangers. Or le marché est très concurrentiel et dominé par les Anglo-Saxons.
Quinze ans après la création de l'Association Science &
Télévision (AST), qui regroupe 43 sociétés de production (et
89 producteurs) actives notamment dans le domaine de la
science, « beaucoup de chemin a été parcouru », a reconnu
son président, Fabrice Estève (Yuzu Productions), ce mercredi
en introduction de la journée « Documentaire : science, le
nouvel horizon », organisée par l'Uspa, le SPI et l'AST.
Des cases spécialisées dans le documentaire scientifique
existent (Arte, France 5 depuis récemment), d'autres chaînes
(Planète+, RMC Découverte…) abordent un genre qui fait, de
plus, l'objet d'une bonification par le CNC, mise en œuvre dans
le cadre de la réforme du soutien au documentaire. Pourtant,
selon le producteur, « les enjeux sont toujours les mêmes ».
Un coût horaire 60 % supérieur au doc en général
« Le documentaire scientifique nécessite des moyens
particuliers, pour l'écriture, le développement, la
production. C'est un processus long, lointain, avec un enjeu qui
dépasse les frontières », a expliqué Fabrice Estève. Une analyse
que confirment les chiffres du CNC. S'il reste le genre le moins
développé en France, puisqu'avec 134 heures, il représente
5,4 % des 2 480 heures de documentaire aidées par le Centre
en 2015, il « explose », a souligné Valérie Bourgoin, sa directrice
adjointe de l'audiovisuel et de la création numérique. Le CNC en
avait aidé 61 heures en 2014, 45 en 2013 et 17 en 2012, le plus
bas niveau de décennie.
Le documentaire scientifique se distingue aussi par un coût
horaire de 60 % supérieur à celui du documentaire en
général (226 100 euros par heure contre 165 000 € en 2015) et
une structure de financement marquée par un apport
supérieur des diffuseurs (110 800 € par heure contre 84 600 €),
encore plus nettement publics (76,7 % contre 66 %), ainsi que du
CNC (40 200 € contre 33 000 €).
Le poids des producteurs est également plus important dans
les plans de financement (15,5 % contre 15 %), et surtout
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celui des préventes et apports étrangers, avec
respectivement 2,4 % (contre 1,3 %) et 7,1 % (contre 4,8 %).
« La science est éminemment politique »
Le bouclage financier des films, déjà compliqué pour le
documentaire en général, est d'autant plus complexe à assurer.
« Précaire », selon le terme utilisé par Stéphane Millière,
président de Gedeon Programmes. Sur le marché français, le
producteur rencontre des difficultés à « mutualiser des
investissements de différentes chaînes », qui veulent toutes de
la production originale, même si elles appartiennent au même
groupe, a-t-il souligné.
Sur le marché international, les Anglo-Saxons, Américains
et Britanniques, ont une place dominante avec un savoir-faire et
des moyens incontestables. Pourtant, « la science est
éminemment politique », a insisté la réalisatrice Anne Georget,
présidente de la Scam. « C'est du "soft power" », a-t-elle ajouté,
soulignant que la science est, d'une manière générale, anglosaxonne, par la langue, les références, les publications…
La filière française a gagné une reconnaissance
internationale sur son savoir-faire. Mais, si, sur le papier, le
marché international existe (un guide des diffuseurs
programmant de la science a été édité à l'occasion de cette
journée, avec précision des contacts et modes d'intervention), il
est extrêmement compliqué, car très compétitif, et nécessite
« un accompagnement très en amont », selon Isabelle
Graziadey, directrice commerciale et responsable des
acquisitions de Terranoa.
Le « Graal » allemand : la case Terra X de la ZDF
« C'est l'une des clés de succès à l'international », a-t-elle
considéré. Il faut pour cela plonger dans des « arcanes » avec
des spécificités et des protectionnismes locaux. Parmi les
territoires potentiellement coproducteurs, l'Allemagne a son
« Graal », forcément compliqué à atteindre : la case Terra X de
la ZDF. Pour Isabelle Graziadey, « l'enjeu financier en vaut la
chandelle »… mais « les élus sont rares ». Le pays compte
également beaucoup de magazines scientifiques.
L'Europe, ou tout au moins les chaînes publiques au profil
éditorial proche, aurait, selon elle, tout intérêt à bâtir des
« synergies en amont ». Car, en face, les Etats-Unis restent
quasiment une « chasse gardée », qu'il s'agisse de Discovery
Science, National Geographic Channel ou de la chaîne publique
Nova, « un étalon pour le documentaire scientifique, avec un
budget incommensurable ». Et si une coproduction est conclue
avec cette dernière, les budgets seront conséquents avec
« beaucoup de contraintes » et des surcoûts importants afin de
faire du « sur-mesure ».
Au Japon, la NHK est « très en appétit de science » avec
notamment deux cases dédiées, a également expliqué Isabelle
Graziadey, mais produit beaucoup en interne… et donc est ellemême en recherche de financements. « Le jeu est compliqué »,
a-t-elle admis, soulignant que les coproductions avec le
diffuseur étaient « rares » et nécessitaient de « tisser des liens
très en amont ».
Enfin, la coproduction avec le Canada, en particulier avec
CBC/Radio-Canada, se heurte à « de fortes contraintes », entre
« protectionnisme et mécanisme incitatif ». Le partenariat
nécessite en particulier des dépenses sur le territoire. Posant
du même coup la question de la place du crédit d'impôt français
dans le plan de financement des documentaires.
Les « règles contradictoires » françaises
Les producteurs français sont confrontés à « certaines
règles un peu contradictoires », a souligné Karim Samai,
producteur à la Compagnie des Taxi-Brousse : « On nous pousse
à aller à l'international, à produire de la qualité, à s'exporter et,
en parallèle, on nous ferme le crédit d'impôt ». C'est ce qu'il lui
est arrivé sur la minisérie Biologie 2.0, un 3 x 52' d'1,2 million
d'euros de budget initial, destiné à France 5.
Pour cette œuvre qui a nécessité cinq ans de travail, la
chaîne française a apporté 30 % et le partenaire allemand,
impliqué dès le départ, 20 %. Un distributeur américain a par
ailleurs donné un minimum garanti d'environ 5 %, laissant la
possibilité au producteur de prévendre en Europe : « cinq
diffuseurs mineurs » lui ont permis d'accéder à une aide de
Média. En bout de course, bien qu'inscrit au plan de
financement, le crédit d'impôt français lui a donc été refusé.
Cette décision tient à « l'interprétation » faite par le CNC et
Bercy des règles du dispositif, a expliqué Fabrice Estève à
Satellifax, en marge du débat. Alors que le texte indique que les
dépenses doivent être « principalement » effectuées sur le
territoire national, sont exclues toutes les productions en deçà
des 80 %, a-t-il ajouté. Ce qui concerne toutes les coproductions
internationales à 20 %, par exemple avec le Canada qui
demande, dans ce cas, 20 % de dépenses locales.
Une demande de rehaussement du taux et du plafond
Les syndicats de producteurs s'intéressent d'ailleurs à cette
question et pas seulement à celle-ci : l'Uspa souhaite ainsi un
rehaussement du taux (25 % contre 20 % actuellement) et du
plafond de crédit d'impôt, comme cela a été fait pour la fiction
et l'animation (nos informations du 23 juin). Patricia Boutinard
Rouelle, fondatrice de Nilaya Productions, a cité un autre signe
distinctif et pénalisant du crédit d'impôt audiovisuel :
contrairement à celui concernant le cinéma, il ne prévoit pas
d'exception au tournage en France en cas de justification
éditoriale, a-t-elle expliqué. Elle n'a ainsi pas pu profiter du
dispositif pour Premier homme, un docufiction en 4K pour M6,
au budget exceptionnel de 4,5 M€ (dont 1,8 million apporté par
le diffuseur). Parce qu'il s'agit de l'histoire de l'origine de
l'homme, il a été entièrement tourné en Afrique du Sud, où se
trouvent des « forêts primaires », a-t-elle raconté.
Avec un financement à 50 % français (plus, notamment,
400 000 € de la ZDF, coproductrice, et 550 000 € de la chaîne
chinoise CCTV9), Patricia Boutinard Rouelle a donc fait
également le choix de réaliser toute la postproduction en
Belgique, où les subventions et crédits d'impôts ont représenté
« environ 300 000 € ». « Mais cela ne suffit pas. C'est un projet
magnifique, aujourd'hui en montage, et je n'ai pas encore
couvert la totalité de mes frais généraux et ne me paye pas
en tant que productrice », a-t-elle indiqué.
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Premier homme – quatre ans de travail – est un « parcours
du combattant », avec également un soutien généré au CNC très
en deçà d'une fiction – « 80 000 € alors que j'ai surinvesti à
hauteur de 200 000 € » – et des ventes à l'étranger
« compliquées » : « Les Sofica sont gourmandes. »
Ventes et préventes : « un parcours semé d'embûches »
Au-delà de la coproduction, les apports étrangers peuvent
aussi se traduire en ventes et préventes. Entre formatage,
concurrence et segmentation du marché, « il est très complexe
de trouver des leviers de financements à l'international », a
indiqué Isabelle Graziadey. Les préventes, qui peuvent
représenter « entre 10 à 70 000 € », nécessitent « un énorme
travail ». Parmi les territoires cibles : les pays scandinaves (SVT,
NRK), baltes, de l'Est (Russie, République tchèque), la chaîne
Explora au Canada francophone, la Chine, l'Asie (Discovery),
l'Europe du Sud ou, aux Etats-Unis, un nouvel entrant : la plateforme SVOD CuriosityStream.
Quant aux ventes, elles pèsent de « 10 000 à 30 000 € en
moyenne pour un unitaire ». Et s'avèrent être un « parcours
semé d'embûches », a-t-elle poursuivi. Si elles atteignent parfois
40 000 €, c'est « au prix de 15 ventes ». Il n'en reste pas moins
qu'« elles font voyager le film et créent du relationnel ».
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Chaînes hertziennes historiques
France 2 : Vincent Meslet quitte la direction exécutive dans un contexte d'audiences en berne
France 2 se sépare de son directeur exécutif, Vincent
Meslet, en raison de « divergences sur la stratégie », a annoncé
la chaîne publique ce mercredi dans un communiqué on ne peut
plus lapidaire : « D'un commun accord, Delphine Ernotte Cunci
[présidente de France Télévisions] et Vincent Meslet mettent fin
à leur collaboration en raison de divergences sur la stratégie.
Caroline Got [dg déléguée à la stratégie et aux programmes du
groupe] assure l'intérim de la direction exécutive de France 2 à
compter de ce jour », écrit ainsi le groupe public, se limitant à
cette déclaration officielle.
Ce départ intervient alors que France 2 a réalisé en
septembre la plus basse part d'audience de son histoire.
Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte France depuis 2011,
avait intégré il y a un peu plus d'un an l'équipe de direction de
Delphine Ernotte Cunci, qui entamait son mandat de présidente
de France Télévisions.
Il avait auparavant passé dix-huit ans à France Télévisions,
notamment en tant que directeur adjoint des programmes de
France 3 (2000-2005), lors du lancement de Plus belle la vie,
puis directeur des programmes de France 3 (2005-2009) et
directeur de la fiction de France Télévisions (2009-2011). Il
avait réussi à faire progresser les audiences d'Arte avec des
fictions à la fois populaires et audacieuses, comme les
productions originales Ainsi soient-ils et P'tit Quinquin de
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Bruno Dumont ou les séries étrangères Borgen d'Adam Price et
Top of the Lake de Jane Campion.
France 2 à son plus bas historique en septembre
Rappelons que France 2 a chuté à 12,5 % de pda, et affiche
un recul de 1,9 point de part d'audience sur un an (nos
informations du 4 octobre), frappant en particulier le day time
avec les conséquences que l'on peut imaginer sur ses recettes
publicitaires. Son précédent record à la baisse date d'août 2013
(12,9 %). C'est la chaîne qui baisse le plus sur ce début de saison.
Outre ses nouveaux après-midi (Mille et une vies, Visites
privées, Amanda, AcTualiTy) qui peinent à trouver leur public (6,2 %
de pda vs 9,5 % en septembre 2015 ; -3,3 points), France 2 pâtit de
plusieurs contre-performances en prime time : la série belge La
trêve, le lancement de Mardi cinéma (7,7 % de pda), L'émission
politique (autour de 9 % de pda) ou encore deux documentaires
programmés le dimanche : Dimanche 20h55 ; Vatican : histoires
secrètes (10,3 %) et Nos bébés ont une histoire (8,1 % de pda).
France 2 est également en repli sur Télématin (-4,4 points) et sur
ses JT, soit -0,7 point sur l'édition de 13h et -1 point sur le 20h.
« Caroline Got ne prévoit pas de grands bouleversements,
il n'y a pas de déprogrammations ou de changements
d'animateurs de prévus », a assuré la direction de France
Télévisions, qui ne lie pas officiellement le départ de Vincent
Meslet aux mauvaises audiences de cette rentrée.
TV sur câble, satellite, ADSL, mobiles
Paris Première : 30 ans et toujours « indisciplinée »
C'est au théâtre de l'Athénée-Louis-Jouvet que Paris
Première a choisi ce mercredi de présenter à la presse sa
grille de rentrée. Un lieu symbolique pour marquer son
engagement dans le spectacle vivant et la culture sous
toutes ses formes, toujours avec une grande liberté de ton, a
fait valoir son directeur général Jonathan Curiel, ajoutant
fièrement : « Paris Première est une chaîne indisciplinée. »
Cette saison n'est pas comme les autres pour la chaîne
payante du groupe M6. C'est celle de ses 30 ans. Un
événement qui donnera lieu à « une grosse fête à l'antenne »,
soit deux semaines festives en décembre.
Un mois de septembre au plus haut
Lancée en décembre 1986, « Paris Première a su forger son
identité et se renouveler au fil des saisons en restant la chaîne du
débat et de l'irrévérence », a souligné Philippe Bony, président de
la chaîne. Acquise en mai 2004 par le groupe M6, Paris
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Première avait été créée à l'initiative du groupe Lyonnaise
des eaux, propriétaire du réseau câblé parisien. Elle est
aujourd'hui regardé par 11,4 millions de téléspectateurs par
mois et bénéficie d'un des plus forts taux de notoriété dans
l'univers des chaînes payantes (plus de 80 %), a-t-il ajouté.
« L'irrévérence, le côté indiscipliné et l'éclectisme, c'est ce
qui fait l'identité de la chaîne et son audience ! », a souligné
Jonathan Curiel. Paris Première signe en septembre son mois le
plus fort de l'année et sa plus belle rentrée. Un record a été
battu la semaine dernière avec « une part d'audience moyenne
de 0,6 %, devant cinq chaînes de la TNT gratuite ».
Deux semaines événementielles en décembre
Pour marquer ces trois décennies, la chaîne proposera du 5
au 17 décembre une programmation événementielle avec en
point d'orgue, le lundi 12 décembre, une grande émission en
direct, en public et en archives, intitulée 30 ans déjà. Elle
sera coprésentée par Mareva Galanter (ex-animatrice de Do
You Do You Scopitone) et Jerôme de Verdière, aux côtés des
animateurs qui font et ont fait l'histoire de la chaîne (Thierry
Ardisson, Frédéric Beigbeder, Frédéric Taddeï…). Le
programme reviendra sur quelques-uns de ses grands
moments : les jets de livres jugés indignes par Jean-Edern
Hallier dans son émission littéraire le Jean-Edern's Club, la
réponse d'isabelle Adjani à Philippe Tesson après une
mauvaise critique dans le magazine culturel Rive droite/Rive
gauche animé par Thierry Ardisson, le nu intégral de Frédéric
Beigbeder le temps d'un numéro de Des livres et moi…
Egalement annoncée : la pièce de théâtre Le prénom,
encore jamais diffusée à la télé, avec Patrick Bruel et Valérie
Benguigui dans une mise en scène de Bernard Murat, le
samedi 10 décembre.
Le magazine Ça balance à Paris (Troisième Œil
Productions) proposera une édition spéciale 30 ans le
17 décembre au cours de laquelle seront chroniqués des
films et livres sortis il y a trente ans. Même chose pour
l'émission Zemmour & Naulleau (Troisième Œil Productions)
qui reviendra le 14 décembre sur les événements les plus
marquants de ces trente dernières années. Ainsi que La
revue de presse de Jérôme de Verdière qui se délocalisera à
Lyon le lundi 5 décembre à 20h50 pour un numéro surprise
exceptionnel.
Autre point fort : la chaîne proposera le samedi
17 décembre une Nuit spéciale dédiée à ses émissions
cultes : Paris Dernière, 93 Faubourg Saint-Honoré ou encore
Rive droite/Rive gauche.
La chaîne diffusera également la séquence (très drôle et
très applaudie) qu'elle a projetée lors du point presse où l'on
découvre ce que seraient devenus les animateurs si Paris
Première n'avait pas existé. Mention spéciale à Natacha
Polony qui campe un personnage pour le moins inattendu.
Enfin, hors antenne, la chaîne organisera une exposition
en novembre en partenariat avec la Mairie de Paris « 30 ans,
quels talents ! » dans laquelle on découvrira 15 trentenaires
de talent, dans différents domaines culturels emblématiques
à la Mairie de Paris.
L'éclectisme, « la marque de fabrique de la chaîne »
S'agissant des programmes de rentrée, déjà annoncés lors d'un
point presse du groupe M6 (nos informations du 9 septembre),
rappelons que cette 31e saison sera très politique, présidentielle
oblige. Et sur ce terrain, la chaîne entend jouer de son originalité
avec « un dispositif solide », a fait valoir Jonathan Curiel, citant la
matinale de Radio Classique, diffusée sur Paris Première de 8h10 à
9h, incluant l'interview politique de Guillaume Durand, les émissions
Polonium (TéléParis), Zemmour et Naulleau (Troisième Œil
Productions) ainsi que La revue de presse qui entame sa 10e saison.
La chaîne conserve cette année encore une grande place au
documentaire. « L'offre sera riche, prometteuse et éclectique.
L'éclectisme, c'est la marque de fabrique de la chaîne. Nous
allons accentuer le trait cette année », a commenté Jonathan
Curiel, évoquant notamment Face au pouvoir : les 100 ans du
Canard enchaîné (Troisième Œil Productions), le 26 octobre à
23h05, Paco Rabanne : 50 ans d'extravagance (STP Productions)
ou encore Thierry Le Luron : l'humour de ma vie (production INA),
le 12 novembre en prime time à l'occasion des 30 ans de la mort
de l'artiste. Il a par ailleurs annoncé qu'il y aura plus de
documentaires sur la gastronomie.
Côté séries, la chaîne diffusera Madoff, l'arnaque du siècle
(ABC), une minisérie (2 x 90') basée sur la vie de Bernard Madoff,
avec Richard Dreyfuss et The Strain (FX), série d'horreur écrite
par Guillermo del Toro.
A noter également l'un des points forts de la chaîne : le
spectacle vivant, avec 750 à 800 heures de spectacle par an, qui
fait d'elle aujourd'hui « la première salle de spectacle de
France », a fait valoir Philippe Bony.
Rappelons également que la chaîne du groupe M6 accueille
par ailleurs « une recrue de choix » cette saison en la personne de
Jean-Louis Debré. L'ancien président de l'Assemblée nationale et
du Conseil constitutionnel animera un divertissement culturel,
Conseil d'indiscipline (Troisième Œil Productions).
Un passage en clair, toujours d'actualité
Candidate malheureuse à la gratuité, Paris Première est
incluse dans l'offre de base de plusieurs box. Le Conseil d'Etat a
confirmé cet été le refus du CSA de basculer Paris Première sur
la TNT gratuite au grand dam du groupe M6 qui prévient qu'elle
pourrait disparaître. Alors que les contrats de distribution
arrivent à échéance fin 2017, « le problème de sa survie
économique est toujours posé, au-delà de cette date », estime
Nicolas de Tavernost, président du directoire du groupe M6,
qui n'abandonne pas l'idée d'un passage en gratuit.
Le dirigeant fait actuellement le tour des opérateurs pour
renouveler les contrats de distribution. « En fonction de leurs
réponses, on ira voir le CSA », précise-t-il en marge du point
presse, ajoutant qu'actuellement la chaîne « ne perd pas
d'argent » et qu'elle n'est « pas à vendre ».
Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1219 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot 75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax
Directeur des publications Satellifax et Satellimag : Joël Wirsztel. Abonnements : Véronique Olasz, Sophie Baudet – Tél : 01 40 29 47 48 – [email protected], www.satellifax.com/abonnement
3 mois : 1 000 €, 1 an : 3 500 €. Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78, [email protected] – Directeur
de la rédaction : Joël Wirsztel : @joelwir – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Tristan Brossat, Patrick Caradec, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale PaoliLebailly, Isabelle Repiton, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 22e année de publication – © 2016 Fréquences
|N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016|p 05/13
Orange : nouvelle gamme Fibre incluant « Famille by Canal » à partir de 29,99 €/mois (nouveaux abonnés)
Après Free qui propose depuis la fin septembre un forfait
intégrant une offre Canal (nos informations du 28 septembre),
Orange lance ce jeudi une nouvelle gamme Fibre incluant les
« meilleures chaînes TV pour la famille proposées par Canal »,
annonce l'opérateur. Cette offre Fibre est proposée à partir de
29,99 euros par mois pendant 12 mois (avec un engagement
de 12 mois minimum, +3 €/mois de location de la Livebox, +50 €
de frais de mise en service du décodeur TV, y compris une
remise de 5 € par mois pour changement d'opérateur), ce prix
n'étant proposé qu'aux nouveaux abonnés.
La volonté d'Orange, qui compte aujourd'hui plus de
1,2 million de clients Fibre, est de « promouvoir un univers
familial autour de la fibre ». « Cette offre est la réponse idéale
pour les familles », fait valoir Orange.
Dans le détail, l'offre se compose d'un bouquet « Famille by
Canal » de 46 chaînes linéaires et à la demande dont
23 exclusives Canal (soit deux chaînes exclusives de moins que
l'offre de Free : Eurosport 1 et 2, un positionnement revendiqué).
S'y ajoute en option un bouquet « Ciné Séries » comprenant OCS,
TCM et Paramount Channel, à 1 € par mois pendant 12 mois.
Famille by Canal proposé aux abonnés actuels pour 1 €
supplémentaire
Au-delà des 12 mois, le tarif de l'offre Zen passera à 43,99 €
par mois (+3 € de location de la box), toutes les promotions de la
première année n'étant plus applicables (-5 € si l'abonné
abandonne « Famille par Canal » dont c'est le prix de vente facial
hors promotion). Les abonnés Fibre Play et Jet verseront
respectivement 49,99 €/mois et 57,99 €/mois au-delà des
12 premiers mois (toujours +3 € par mois de location de box).
Quant à l'offre Ciné Séries, elle passera au terme des douze mois,
de 1 € à 13 €/mois, qui est le tarif actuel du seul bouquet OCS.
S'agissant des abonnés Fibre actuels (Zen, Play et Jet), ils
peuvent, s'ils le souhaitent, bénéficier de ce bouquet « Famille by
Canal » moyennant un euro supplémentaire les douze premiers
mois, puis 5 € ensuite. L'abonné actuel qui n'a pas souscrit à OCS
peut bénéficier de l'offre Ciné Séries à 1 €/mois… tandis que
l'abonné qui y avait déjà souscrit continuera à payer 13 € par mois.
Une stratégie moins offensive que celle de Free
Contrairement à Free qui a décidé d'intégrer par défaut le
bouquet Canal pour tous ses abonnés – ADSL et fibre – équipés
Freebox Révolution (3 millions), et ce pour un prix (2,02 € par
mois) facial très faible (tout en leur permettant de refuser ce
bouquet Canal), Orange vise plutôt la conquête de nouveaux
abonnés fibre, ces nouvelles offres étant plus particulièrement
attractives pour ces nouveaux abonnés. Les abonnés ADSL n'y
auront d'ailleurs pas accès. Quant aux abonnés Orange fibre
actuels, ils devront solliciter la nouvelle offre qui ne sera pas
ajoutée par défaut à leur bouquet actuel, et ils ne pourront
bénéficier de la promotion OCS la première année que s'ils
n'étaient pas déjà abonnés au bouquet. Autre différence, la
nouvelle offre Canal ne comprend pas chez Orange 2 chaînes qui
restent quand même importantes aux yeux de nombre
d'abonnés potentiels, Eurosport 1 et 2.
Il s'agit donc là pour Free d'une stratégie de fidélisation et
de conquête d'abonnés grâce à la meilleure offre de
télévision, au meilleur prix, et accessible à tous, fibre ou ADSL.
Au contraire, pour Orange, l'idée est plus de celle d'une montée
en gamme de sa clientèle, lui permettant d'améliorer le revenu
moyen par abonné (Arpu) et d'accélérer encore le
développement de la fibre en la privilégiant clairement.
Antenne Réunion : vers une cession de la chaîne au groupe Océinde
Antenne Réunion, la chaîne privée leader sur l'île de la
Réunion, va bientôt changer de mains. Christophe Ducasse,
son pdg, est entré en négociations exclusives avec Océinde
pour la cession de la majorité des parts de la chaîne, annonce
Antenne Réunion dans un communiqué. L'opération, qui doit
recevoir l'aval du CSA et de l'Autorité de la concurrence, devrait
être finalisée au 31 mars 2017.
Antenne Réunion est actuellement contrôlée par la holding
ASDL, dont Christophe Ducasse détient 50,1 % des parts et le
fond Industries & Finances Partenaires 49,9 %. Le groupe
réunionnais Océinde, dirigé par Azmina et Nassir Goulamaly,
est présent dans la production audiovisuelle au travers du
studio d'animation Pipangaï, mais aussi les télécoms (Zeop), la
chimie du bâtiment (Mauvilac) et la pêche (Armement des
Mascareignes).
Christophe Ducasse, qui a pris le contrôle de la chaîne en
2004, resterait directeur général et administrateur du groupe
après l'arrivée d'Océinde. Selon le communiqué, cette cession
s'inscrit dans une stratégie à long terme qui vise à donner les
moyens à la chaîne qui s'est engagée dans des
développements sur la zone océan Indien et souhaite
s'étendre sur l'Afrique francophone.
Eurosport : accord avec la championne de ski Lindsey Vonn autour de la série Pour l'Histoire
Eurosport (Discovery Communications) a conclu un
nouveau partenariat avec Lindsey Vonn, la plus grande
athlète de l'histoire du ski alpin, pour le lancement d'une série
inédite consacrée à sa vie de sportive sur et en dehors des
pistes de ski, a annoncé la chaîne ce mercredi. Intitulée Pour
l'Histoire (Chasing History, titre international), la série sera
lancée en février 2017, et s'intéressera aux coulisses de la
carrière de Lindsey Vonn, à sa préparation, sa volonté de battre
le nombre de victoires en Coupe du monde, et son objectif final,
l'or olympique aux JO de PyeongChang 2018.
Américaine originaire de Vail dans le Colorado, Lindsey Vonn a
remporté 76 victoires en Coupe du monde en seize années de
carrière. La médaillée d'or en descente aux JO de Vancouver 2010
reviendra sur les faits marquants de sa vie devant les caméras
d'Eurosport. Outre la série documentaire diffusée Eurosport, le
projet Pour l'Histoire prendra la forme d'une offre multicanal
avec des contenus additionnels spécifiques aux différentes
plates-formes média d'Eurosport, précise le communiqué.
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|N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016|p 06/13
Stingray Digital : nouvelle appellation et nouvel habillage pour Brava et Djazz
Les chaînes musicales Brava (musique classique) et Djazz
ont été renommées Stingray Brava et Stingray Djazz, indique
le groupe canadien Stingray Digital Inc., qui en est le
propriétaire depuis juillet 2015. A la faveur de cette nouvelle
appellation et d'une volonté de « redynamisation de l'image de
marque des deux chaînes », l'ensemble de leur habillage a été
revu et comprend notamment un nouveau design, des logos
remaniés et une palette de couleurs repensée. Les chaînes
conservent la même programmation.
La nouvelle image de Stingray Brava s'inspire des intérieurs
des plus belles salles de concert au monde tandis que la palette
noir et or (le bois et le cuivre des instruments) veut faire écho
aux « idées de tradition, d'élégance et de raffinement chères à la
marque ». L'ensemble est modernisé et rendu accessible par la
police de caractères Argo.
Stingray Djazz introduit pour sa part une palette rouge et
noire en « clin d'œil à l'esthétique jazz des années 1920 et 30 ».
Centrée sur une galerie de portraits d'artistes, la nouvelle image
de la chaîne veut rendre hommage aux musiciens.
Ce faisant, le groupe Stingray Digital, spécialisé dans les
services musicaux multiplates-formes et les vidéos numériques
et présidé par Eric Boyko, veut séduire de nouveaux publics. Audelà de la diffusion linéaire, le groupe a donc aussi repensé les
sites web des deux chaînes, afin d'offrir aux visiteurs une
expérience immersive qui combine un contenu visuel et vidéo
bonifié, ainsi qu'un accès simple et rapide à la grille horaire par
type de programme.
Avec cette refonte, Stingray Digital vise à offrir à ses
auditeurs la meilleure expérience musicale sur toutes ses platesformes et dans le monde entier. Le groupe entend accélérer « la
stratégie de développement international de Stingray Brava
et de Stingray Djazz, qui sont actuellement des chefs de file de
leur marché respectif en Europe ».
En France, Stingray Brava est disponible sur Canalsat, Free,
SFR, Orange, Bouygues (et Monaco Telecom). Djazz tv est
présente en France chez Canalsat, Free et Bouygues Telecom.
Rappelons que Stingray Digital a acquis en juin dernier la
chaîne Festival 4K, proposée sur Free en France, Voo en Belgique
et Vodafone en Espagne (nos informations du 17 juin).
En 2015, Stingray Digital avait déjà étoffé son portefeuille
avec Brava Group, iConcerts et DMD (Digital Media
Distribution).
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Entreprises et marchés
SFR : l'OPE d'Altice rejetée car trop imprécise pour l'AMF
L'Autorité des marchés financiers (AMF) a motivé ce
mercredi sa décision de « non-conformité » du projet d'offre
publique d'échange (OPE) du groupe Altice sur la part du
capital de SFR Group qu'il ne détient pas encore (environ
22 %) car elle jugeait les conditions « imprécises ».
Dans un communiqué, l'AMF a estimé que « la mise en œuvre
et les modalités » du projet de rémunération des actionnaires de
SFR Group « demeurent imprécises » et que « l'impact serait
négatif et potentiellement significatif » du fait des fourchettes
de parités choisies pour l'offre. « Ces circonstances ne
permettent pas de considérer que l'information destinée aux
actionnaires minoritaires, notamment sur la justification de la
parité d'échange retenue, soit complète, compréhensible et
cohérente », estime l'Autorité.
Selon l'AMF, les conditions de rémunération proposées par
l'OPE « se situent au point le plus bas des fourchettes de parité
retenues par l'expert » indépendant, qui n'a pas intégré « l'effet
de ce contrat de rémunération dans ses travaux et dans sa
conclusion sur l'équité du projet d'offre ». L'AMF a ainsi précisé
que sa décision n'était « absolument pas un jugement sur la
parité offerte » mais que l'enjeu réel résidait « dans la qualité
de l'information destinée aux actionnaires pour se
déterminer quant à l'offre ».
Rappelons que l'Autorité avait jugé mardi « non conforme »
ce projet d'OPE. Le groupe de médias et télécoms avait alors
réagi en estimant que la décision de l'Autorité allait « contre les
intérêts des deux compagnies, leurs actionnaires et leurs
employés ». « En raison de la décision de l'AMF, l'offre est
annulée, mais Altice se réserve le droit de faire appel devant
la cour d'appel de Paris » car la décision est « contraire aux
régulations en vigueur des marchés financiers », avait ajouté
Altice. SFR avait déclaré de son côté « prendre acte de la
décision de l'Autorité des marchés financiers ».
Altice avait lancé une OPE début septembre avec pour
objectif de s'emparer des 22,25 % du capital de SFR que le
groupe ne détenait pas encore afin de « simplifier sa structure
capitalistique et de renforcer sa flexibilité organisationnelle »
(nos informations du 15 septembre). L'offre proposait huit
nouvelles actions ordinaires Altice NV de catégorie A, cotées à
Amsterdam, pour cinq actions SFR. Altice espérait, s'il obtenait
au moins 95 % des titres de SFR, pouvoir alors retirer de la cote
l'opérateur français.
SFR : nouvel appel à la grève le 13 octobre
La CGT a appelé ce mercredi à une nouvelle journée
d'action et de grève chez SFR le jeudi 13 octobre pour
protester contre « les suppressions d'emplois, les fermetures
de boutiques et autres externalisations » prévues
www.satellimag.fr
|N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016|p 07/13
ou en cours chez l'opérateur télécom.
Dans un communiqué, la CGT appelle tous les salariés de SFR
à se mobiliser « dans l'unité la plus large avec toutes leurs
organisations syndicales » pour défendre leurs emplois, dans la
foulée d'une première journée d'action le 6 septembre (nos
informations du 7 septembre).
Rappelons que l'opérateur a annoncé cet été la suppression
d'ici à mi-2019 de 4 000 à 5 000 postes, soit un tiers des
effectifs, via des départs volontaires. Premiers concernés, les
salariés de la branche distribution, dont la restructuration sera
bouclée d'ici à la fin de l'année avec un millier de suppressions
de postes, s'étaient particulièrement mobilisés en septembre,
selon la CGT.
L'organisation, qui est « en discussion avec toutes les
organisations syndicales » du groupe pour travailler à un
mouvement unitaire, table aussi sur une forte participation
des salariés des services clients, a précisé Alexandra Meynard
de la CGT-FAPT. Ceux-ci sont menacés par l'annonce d'une
« prochaine externalisation des services clients » chez le groupe
marocain Intelcia (centres d'appel), dont le rachat par Altice, la
maison mère de SFR, annoncé début septembre, est « en cours
de finalisation », selon la CGT. Environ 1 500 salariés pourraient
ainsi se voir transférés chez Intelcia et perdre leurs garanties
collectives, a ajouté la responsable syndicale.
Une externalisation dénoncée aussi par la CFDT et l'Unsa qui
avaient appelé à des débrayages le 29 septembre.
EuropaCorp : augmentation de la ligne de crédit secondaire pour 30 millions de dollars
EuropaCorp a conclu une augmentation de sa ligne de
crédit secondaire avec Vine Alternative Investments pour
un montant de 30 millions de dollars (26,8 M€), annonce le
groupe de Luc Besson dans un communiqué. Parallèlement, la
société indique avoir amendé sa ligne de crédit senior, dont
l'agent est JP Morgan, « pour apporter davantage de
flexibilité dans son utilisation et en réduire le coût de
financement global ». Cet accord suit de quelques jours le
projet d'augmentation de capital de 60 millions d'euros
réservée à Fundamental Films (nos informations du
30 septembre) et l'entrée en négociations exclusives avec les
Cinémas Gaumont Pathé pour la cession de son activé
multiplexe (nos informations du 3 octobre). Ce qui va
permettre à la société « de disposer de ressources
supplémentaires significatives pour mettre en œuvre sa
stratégie, à savoir produire et distribuer des films et séries TV
avec un potentiel international », indique le communiqué.
EuropaCorp a terminé son exercice décalé 2015-2016 (clos
au 31 mars) dans le rouge (nos informations du 25 mai) avec
une perte nette de 27,7 M€, contre un profit de 16,2 millions un
an plus tôt. Son chiffre d'affaires annuel a chuté de 35 %, à
147,3 M€, pesant sur le résultat.
TF1 : la régie publicitaire lance deux expérimentations sur la TV en replay avec Orange
TF1 publicité lance en partenariat avec Orange deux
expérimentations publicitaires sur la TV en replay, indique la
régie dans un communiqué. La première concerne le ciblage
géographique de la publicité sur IPTV. Elle est menée avec des
annonceurs de la régie sur un panel de clients internet ayant
donné explicitement leur consentement à Orange (nos
informations de mercredi). La seconde concerne l'apport de
couverture grâce au replay. Menée sur un panel de volontaires,
elle permet de cibler les consommateurs de replay qui n'ont pas
été, ou peu, exposés à une publicité sur la TV linéaire. « Avec
l'expérimentation de l'apport de couverture, nous permettrons
à nos annonceurs de renforcer la puissance des campagnes TV »,
précise Fabrice Mollier, dga marketing, stratégie et innovation
de la régie. Un enjeu important puisque le marché de la TV en
replay capte 20 millions de consommateurs par mois, selon
Médiamétrie. Selon la chaîne, « ces expérimentations
s'inscrivent dans la stratégie d'innovation et d'étude
prospective du groupe TF1, ainsi que dans le cadre de la plateforme One Data » lancée par le groupe en 2015 (nos
informations du 18 mars 2015) qui permet de proposer aux
annonceurs un meilleur ciblage de l'audience publicitaire sur
écrans TV grâce à l'utilisation des données. Ces deux
expérimentations se tiendront jusqu'à la fin de l'année.
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Industrie des programmes
Federation Entertainment : acquisition des droits de distribution monde de la série Premonitions
Federation Entertainment, la société de production et de
distribution de Pascal Breton, a acquis les droits de
distribution monde de la série Premonitions (10 x 60'). Produit
par la société canadienne Encore Télévision, ce thriller
surnaturel est diffusé sur la chaîne québécoise spécialisée
AddikTV.
About Premium Content : vente à Canal+ des droits SVOD de Young and Promising
About Premium Content (Emmanuelle Guilbart et Laurent
Boissel) a vendu la série norvégienne Young and Promising
(12 x 30') produite par Monster AS, sur trois territoires,
annonce la société de distribution. En France, Canal+ a acquis
les droits pour sa plate-forme SVOD Canalplay. Au RoyaumeUni, Walter Presents, le nouveau service de VOD/SVOD de
Channel 4 spécialisé dans les séries étrangères, a également
acquis cette dramédie qui suit les aventures de trois jeunes filles
rentrant dans le monde adulte. En Allemagne, Funk, le nouveau
service VOD des diffuseurs publics ARD-ZDF destiné aux 1524 ans, a acheté la série au travers d'un deal avec Studio
Hambourg Distribution & Marketing en vue de son lancement le
1er octobre. L'accord prévoit également une diffusion sur One,
la chaîne câble et satellite d'ARD.
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|N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016|p 08/13
Chaînes locales
TNT / Fréquence toulousaine : TVSud seule en lice après l'abandon de BFM TV
Newco C, société présidée par Alain Weill (NextRadioTV/SFR
Media), n'est plus candidate à la reprise de la fréquence de
Télé Toulouse (TLT) et le groupe Médias du Sud (TVSud) est
désormais seul en lice. Selon France 3, NextRadioTV,
propriétaire de BFM TV, a informé le CSA de son changement de
stratégie sur le dossier quelques heures seulement avant des
auditions qui avaient lieu ce mercredi au Conseil, et se serait
finalement associé avec son concurrent TV Sud, à hauteur de
19,9 % du capital.
Les deux groupes présentant respectivement leurs projets
« TVSud Toulouse » et « BFM Toulouse » devaient être
auditionnés ce mercredi par le CSA dans le cadre de l'appel aux
candidatures du 1er juin 2016 pour l'édition d'une chaîne en
TNT HD dans la zone de Toulouse. Mais seul le groupe Médias
du Sud a été entendu. La candidature de NextRadioTV avait fait
l'objet de nombreuses critiques, notamment de la part des
chaînes locales indépendantes. « La candidature issue d'un
groupe multinational des télécommunications, propriété
d'Altice Media, détenant déjà 3 chaînes nationales et une
fréquence en Ile-de-France, suscite de nombreuses inquiétudes
au sein des télévisions locales indépendantes », soulignaient
notamment le Sirti, Télévisions locales de France (TLF) et
l'Union des télévisions locales de service public (TLSP) (nos
informations du 28 septembre).
Le CSA devrait rendre sa décision dans un délai de l'ordre
de trois mois. Si Médias du Sud est retenu, il devra encore
mettre au point une convention avec le régulateur.
Les deux groupes avaient déposé un dossier fin août pour
reprendre cette fréquence laissée libre par Télé Toulouse, une
des plus anciennes télés locales de France, mise en liquidation
en 2015. Médias du Sud, qui possède déjà les télévisions locales
de Nîmes, Montpellier et Perpignan, envisage la création en 2017
d'une chaîne d'information sur la région Occitanie. Créée en
1988 et détenue par la ville (60 %), le quotidien régional de
La Dépêche du Midi (20 %) ainsi que d'autres actionnaires
(Toulouse FC, Stade toulousain), Télé Toulouse avait
notamment souffert d'un manque de ressources publicitaires lié
à sa faible audience.
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Institutionnel
CSA / Couverture des actes terroristes : élargissement de la concertation sur un code de bonne conduite
Chargé d'élaborer un code de bonne conduite relatif à la
couverture audiovisuelle des actes terroristes par la loi du
21 juillet 2016 (relative à l'Etat d'urgence), le CSA a élargi lundi
sa concertation aux acteurs de la presse et des réseaux. « Le
Conseil […] a jugé important de consulter d'autres acteurs de
l'information qui, s'ils ne sont pas dans le champ de sa
régulation, peuvent avoir mis en place des procédures et engagé
des réflexions quant au traitement des actes terroristes »,
précise le CSA sur son site internet. La presse et les réseaux
sociaux, qui souhaitent participer de manière volontaire à cette
concertation ont jusqu'au 14 octobre pour répondre au
questionnaire diffusé sur le site du régulateur.
Précisons que la loi du 21 juillet 2016 proroge l'application
de la loi du 3 avril 1955 relative à l'Etat d'urgence et portant
mesures de renforcement de la lutte antiterroriste.
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Droits sportifs
Canal+ : acquisition des droits exclusifs de la Basketball Champions League
Canal+ annonce le « grand » retour du basket sur ses
antennes à partir du 18 octobre. Le groupe a acquis les droits
exclusifs de la Basketball Champions League, nouvelle
compétition européenne issue d'un partenariat entre la
Fédération internationale de basket-ball et les ligues nationales.
Plusieurs clubs français de renom participent à cette première
édition : l'ASVEL Lyon-Villeurbanne, champion de France en
titre, et les trois premiers de la dernière saison hexagonale :
l'AS Monaco, les Strasbourgeois de la SIG et le MSB (Le Mans
Sarthe Basket).
La phase de groupes, qui court d'octobre à janvier,
comprend pas moins de 56 matches qui seront diffusés les
mardis et mercredis sur Canal+ Sport, en access et en prime
time. Les phases finales de la compétition se dérouleront de
février à avril. Les deux premiers rendez-vous de la saison seront
retransmis sur Canal+ Sport le mardi 18 octobre : Juventus
Utena (Italie)/SIG (France) et AS Monaco/Fraport (Allemagne).
Les rencontres seront commentées par une équipe de
présentateurs dédiée au basket emmenée par Georges Eddy,
Joris Sabi et Clément Repellin. Le basket sera aussi présent dans
les magazines quotidiens des chaînes : Midi Sport sur Canal+ et
19h30 Sport sur Canal+ Sport.
Le groupe Canal+ avait déjà conclu un accord en janvier
dernier avec la Fédération internationale de basket pour
acquérir les droits de diffusion exclusifs des tournois de
qualification olympique (TQO) masculine et féminine pour les
jeux Olympiques de Rio (nos informations du 22 janvier).
Ce retour du basket sur les antennes de Canal+ avec la
Champions League européenne apparaît comme une réponse
directe à SFR Sport qui diffuse depuis le 20 septembre les
matches hexagonaux de la Pro A et de la Coupe de France, à la
suite du partenariat exclusif signé en août 2015 par SFR avec la
Ligue nationale de basket (LNB) et la Fédération française de
basket-ball (FFBB) (nos informations du 19 août 2015).
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|N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016|p 09/13
Etudes
Eurodata TV : les diffusions en avant-première sur le net boostent l'audience TV chez les jeunes
Eurodata TV, le service d'analyse des audiences télé
mondiales de Médiamétrie, pointe dans une étude les stratégies
multicanaux des acteurs de la télévision pour capter l'audience
sur la cible très volatile des 14-35 ans. En Allemagne, la comédie
dramatique Familie Braun a été diffusée en avant-première
sur YouTube (2,5 millions de vues), puis sur le service à la
demande de la ZDF, avant d'arriver finalement sur la chaîne.
Une stratégie d'exposition qui a permis de faire connaître la
série tout en ne cannibalisant pas l'audience. Sur le premier
épisode, la part d'audience de la ZDF a été ainsi multipliée
par 3,5 chez les 14-29 ans. En France chez Arte, le premier
épisode de la très attendue série française Au-delà des murs a
été disponible 2 semaines avant son lancement sur le site de la
chaîne, à la condition de résoudre un « escape game ». Lors de la
diffusion du premier épisode le 22 septembre dernier, les
téléspectateurs ont été au rendez-vous avec une part
d'audience boostée de +67 % chez les 15-34 ans.
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International
France 24 : premier accord de distribution en Corée du Sud
France 24 annonce son entrée en Corée du Sud après un
accord de distribution récemment conclu avec l'opérateur
Hyundai Cable Networks (HCN), qui compte 1,3 million
d'abonnés TV. La chaîne en anglais est aujourd'hui accessible
au sein de l'offre « Gold » de HCN qui rassemble plusieurs
chaînes étrangères. Outre cette accessibilité via le câble
numérique, France 24 est également disponible en IPTV et sur
mobiles à travers l'abonnement « Premium », précise-t-elle.
Forte de ce premier accord de distribution en Corée du Sud, la
chaîne ajoute qu'elle y sera également diffusée dans six Alliances
françaises du pays (Daejeon, Gangnam, Gwangju, Hoehyeon,
Incheon, Jeonju) ainsi qu'à l'Institut français de Séoul.
G-B / Viceland : audiences dramatiquement basses pour la chaîne sur Sky
La chaîne Viceland, qui doit arriver mi-novembre en France
en exclusivité sur Canalsat, peine à trouver son public au
Royaume-Uni, selon le Financial Times paru ce mercredi.
Lancée le 19 septembre sur le bouquet Sky, Viceland aurait vu
son audience plafonner à moins de 14 000 spectateurs en
prime time (21h-23h) lors de ces deux premières semaines de
diffusion. La chaîne aurait même connu plusieurs jours sans
aucun spectateur sur la case du prime time.
Viceland, qui s'adresse aux 16-34 ans, subit de plein
fouet la désaffection de sa cible pour la télévision. Selon le
FT, entre 2010 et juin 2016, l'audience TV toutes chaînes
confondues a baissé de 24 % sur cette cible au Royaume-Uni.
« Juger la nouvelle chaîne sur ses audiences alors qu'elle
vient tout juste d'être lancée est extrêmement
prématuré », a commenté Viceland, qui revendique pour la
chaîne lancée depuis six mois aux Etats-Unis, un public
« croissant de semaine en semaine », et dont la moyenne
d'âge a chuté de 20 ans.
Rappelons que Vice Media, dont l'ambition est de « ramener
les millennials devant la télévision » a annoncé le déploiement
de sa chaîne linéaire dans 44 pays dont une douzaine en Europe
(nos informations du 24 juin).
Banijay Group : à peine lancée, la version italienne de Touche pas à mon poste ! cartonne
Diffusé pour la première fois ce mardi en deuxième partie
de soirée sur la Rai 2 en Italie, le talk-show Sbandati (« les
traînards ») a réalisé de très bonnes audiences. Ce talk-show
est la déclinaison italienne de Touche pas à mon poste !,
l'émission de C8 produite par H2O, filiale de Banijay Group.
L'émission a rassemblé 774 000 personnes soit 8,2 % de pda,
selon la presse italienne. Le format italien ne met pas en scène
le clone de Cyril Hanouna mais un duo comique formé par Gigi
et Ross. On y retrouve en revanche la même table autour de
laquelle se font face une équipe de huit chroniqueurs, un écran
géant et les mêmes blagues potaches, parodies, décryptages de
l'actualité TV, etc. La typologie des personnages, fixée par le
format, est théoriquement similaire à la version française.
Pour l'instant, l'émission est diffusée une seule fois par
semaine en deuxième partie de soirée, comme Touche pas à
mon poste ! à ses débuts sur France 4.
A noter que, dans son catalogue international, Banijay Group
présente ce format sous le nom It's Only TV!. La marque a
également été déclinée au Liban sur Murr Television.
Rappelons qu'en France, un temps inquiétée par le nouveau
venu Quotidien ! (Bangumi) sur TMC, le programme de C8 se
porte toujours aussi bien. Dans le match de l'access que se
livrent les deux chaînes, le show d'Hanouna a gagné la semaine
dernière 0,5 point à 5,7 % de pda, tandis que Quotidien en a
perdu 0,2 à 4,4 % (nos informations du 4 octobre).
Turquie / Eutelsat : suspension de la chaîne kurde Med-Nûçe TV à la demande d'Ankara
Eutelsat a suspendu la diffusion d'une télévision kurde,
Med-Nûçe TV, à la demande du régulateur turc de
l'audiovisuel, a indiqué ce mercredi le dg du groupe, Rodolphe
Belmer. « Nous sommes présents en Turquie et, dans ce cadrelà, nous avons à traiter avec les autorités turques et en
particulier avec le CSA turc qui s'appelle RTÜK », a déclaré
Rodolphe Belmer, lors d'une audition devant la commission des
Affaires économiques du Sénat.
« Le RTÜK nous a notifié en nous demandant de suspendre
une chaîne kurde qu'il estime enfreindre les lois
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|N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016|p 10/13
turques et [c'est] donc ce que nous avons fait […], en
attente de la décision qui serait prise par trois régulateurs de
trois pays européens [Belgique, Norvège, Suède] d'où cette
chaîne est émise », a-t-il ajouté. « RTÜK est, je le rappelle,
membre du Conseil de l'Europe et membre associé des organes
de régulation de l'audiovisuel européen », a également souligné
le dg de l'opérateur. « On ne fait qu'appliquer les lois de notre
pays et de l'Europe », s'est-il défendu.
La décision d'Eutelsat a été dénoncée par les salariés de la
chaîne et la Fédération européenne des journalistes. « Selon les
sources de la FEJ, Eutelsat SA a subi des pressions de la part du
RTÜK pour supprimer le signal de Med-Nûçe TV considérée
comme une chaîne de télévision pro-PKK par les autorités
turques », a-t-elle écrit dans un communiqué. « La demande fait
suite à l'interdiction par Türksat, à la demande du gouvernement
turc, d'environ 20 chaînes de télévision et de stations de radio
d'opposition en vertu de l'état d'urgence », a-t-elle ajouté.
« La fin de la diffusion de Med-Nûçe est avant tout une honte
pour l'Europe, mais aussi un signal dangereux qui peut être
considéré comme un soutien à la politique répressive en
Turquie », ont écrit pour leur part les employés de la chaîne dans
un communiqué. Ils sont en train de déposer un référé pour
faire annuler la décision d'Eutelsat, a indiqué leur avocat, JeanLouis Malterre.
Une manifestation est prévue ce jeudi matin devant le
siège de l'opérateur, à Paris.
Ariane 5 : 74e succès d'affilée
Ariane 5 a placé mercredi sur orbite deux satellites de
télécommunication depuis Kourou (Guyane française), un
74e succès d'affilée, qui égale « le record établi par Ariane 4 en
2003 », selon Arianespace. Les satellites, l'un destiné à l'Australie
et l'autre à l'Inde, ont été placés sur une orbite de transfert
géostationnaire 32 minutes après le tir depuis le Centre spatial
guyanais (CSG) de Kourou, qui a eu lieu à 17h30 heure locale
(22h30 heure de Paris). « Ce lancement a également été
l'occasion de contribuer au développement d'Ariane 6 », a
précisé par communiqué Airbus Safran Launchers, qui
développe des lanceurs spatiaux civils et militaires. Le satellite
Sky MusterTM II a été mis en orbite pour l'opérateur australien
NBN (National Broadband Network), et GSAT-18 pour l'ISRO
(Indian Space Research Organisation, l'agence spatiale
indienne), a expliqué dans un communiqué Arianespace.
Quelques instants après la fin de la mission, Stéphane
Israël, pdg d'Arianespace, a déclaré qu'« avec ce 5e lancement
d'une Ariane 5 en 2016, Arianespace est fière d'apporter à
l'Australie et à l'Inde son excellence au service de deux
programmes spatiaux stratégiques ». « Ariane 5, qui restera en
service jusqu'à la pleine capacité opérationnelle du lanceur
Ariane 6 en 2023, aura à cœur d'établir encore de nombreux
records de fiabilité et de performance, en attendant la mise en
service d'Ariane 6 dont le 1er vol est prévu en 2020 », a
déclaré Alain Charmeau, pdg d'Airbus Safran Launchers.
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Nominations, mouvements
AB Distribution : directrice des ventes de documentaires
Arianna Castoldi est nommée directrice des ventes en
charge des documentaires en remplacement de Charlotte
Tachet, annonce AB International Distribution dans un
communiqué. Elle aura en charge les ventes catalogue, les
préventes et les coproductions. En parallèle, elle continuera de
gérer les mandats de distribution avec des producteurs
indépendants. Arianna Castoldi rejoint AB après avoir passé
quatre ans chez Upside Distribution.
CNC : le réalisateur Philippe Faucon à la tête du fonds Images de la diversité
Philippe Faucon est nommé à la tête de la commission du
fonds Images de la diversité du CNC, a annoncé le Centre dans
un communiqué. Le réalisateur de Fatima, récompensé par un
César du meilleur film et de la meilleure adaptation cette année,
succède à Alexandre Michelin à la tête de l'instance. Il sera
épaulé dans sa mission par deux vice-présidents : le réalisateur
Chad Chenouga au 1er collège (aide à l'écriture et au
développement) et la productrice France Zobda au 2e collège
(aide à la production, à la distribution et à l'édition vidéo).
Mise en place en 2007, le fonds Images de la diversité a pour
mission de soutenir des œuvres faisant montre d'ouverture à
l'autre, de dialogue, de respect et donnant une représentation
plus fidèle de la réalité française. Il doit notamment rechercher de
nouvelles formes d'écriture et de nouveaux talents, issus
notamment des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Il
intervient à toutes les étapes de l'émergence d'une œuvre (de
l'écriture à la diffusion) et de manière transversale (soutien à
des œuvres cinématographiques, audiovisuelles, numériques
et jeux vidéo). Le fonds, qui aura désormais un guichet d'accès
unique au CNC, vient de faire l'objet d'une réforme ambitieuse
avec une ouverture plus grande aux jeunes auteurs, un champ de
compétence et des conditions d'éligibilité élargis.
Netflix : vice-présidente en charge des contenus
Bela Bajaria, qui a quitté son poste de présidente d'Universal
TV en juin dernier, a rejoint Netfllix au poste de vice-présidente
en charge des contenus, a annoncé la plate-forme de SVOD ce
mercredi. Elle prendra ses fonctions le 1er novembre. A ce titre,
elle remplace Sean Carey, directeur en charge de l'acquisition des
contenus qui quitte le groupe. Elle est rattachée
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
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à Ted Sarandos, directeur des contenus.
Bela Bajaria « supervisera l'octroi de licences de films et de
contenus TV des grands studios américains ainsi que les
coproductions avec les chaînes de télévision », indique Netflix qui
précise qu'elle gérera également une nouvelle équipe chargée
de développer de nouveaux programmes de téléréalité.
Netflix en profite pour rappeler sa collaboration avec CBS
pour le reboot Star Trek: Discovery dont le tournage vient de
commencer (nos informations du 23 août) ou encore son projet
de minisérie avec Paramount TV, The Alienist.
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Distinctions
TF1 : le groupe remporte le Grand prix de la Transparence
A l'occasion de la 7e édition des Grands prix de la
Transparence organisés par la société Labrador, le groupe TF1
s'est vu décerner pour la troisième année consécutive le Grand
prix de la Transparence, toutes catégories confondues, indique
le groupe dans un communiqué. Cette distinction, qui
récompense la qualité et la facilité d'accès à l'information
réglementée, salue notamment le choix par TF1 de rédiger pour la
première fois un rapport intégré figurant en première partie de
son Document de référence 2015. Une initiative, qui permet
selon le groupe, « de rendre compte du processus de création de
valeur à court, moyen et long termes de l'entreprise et de ses
relations vis-à-vis des parties prenantes ».
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Evénements
Animation / Angoulême : les deux rencontres du Pôle Magelis (RAF/RADI) dévoilent leur programme
La 8e édition des Rencontres animation formation (RAF) se
tiendra à Angoulême les 17 et 18 novembre 2016. Très prisée des
professionnels de l'animation, la manifestation propose un
programme de conférences étoffé : un état des lieux de l'emploi
dans la production d'animation ; la préparation opérationnelle à
l'emploi au travers de l'expérience du studio Xilam ; les synergies
pédagogiques entre les formations à l'animation et au jeu vidéo.
Un point sur l'actualité sociale clôturera les débats.
Depuis deux ans, les RAF sont précédées par les Rencontres
animation développement innovation (RADI) à visée plus
technologique, qui se tiendront le 16 novembre. Illustré par des
études de cas, le programme abordera la R&D dans les studios,
la problématique du temps réel dans la production de séries
d'animation, l'utilisation croissante de logiciels open source, le
dispositif Cifre qui permet la collaboration entre laboratoire de
recherche et entreprises, et se terminera par un éclairage sur la
qualité logicielle.
Organisées par le Pôle Image Magelis, les deux
manifestations ont rassemblé 230 professionnels de
l'animation en 2015. Les RAF sont soutenues par la CNC, le SPFA,
la CPNEF Audiovisuel, l'Afdas, Audiens et la Ficam tandis que les
Radi le sont par le CNC et la CPNEF Audiovisuel.
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Au fil des tweets...
Mercredi's tweets : Nagui, Lecoeuvre, Esposito, Dup, Demange, Frisch, Berretta, Pellerin, Billot, Saada, Rony, Azoulay...
Une sélection, parfaitement arbitraire, de tweets qui nous ont amusés ou instruits. Ou pas. L'orthographe et la syntaxe d'origine
sont conservées… sauf exception charitable ! Vos avis, vos suggestions : [email protected] ou @joelwir ou @satellifax
@Acrimed_info A Acrimed, on a regardé
"AcTualiTy" sur France 2. Et on en a fait
un article et une vidéo.
@jlefilliatre La vidéo est terrible pour
l'émission
@jeromefouqueray @OFNIW9
audiences en progression au-dessus des
300 000 téléspectateurs & toujours
carton sur les réseaux sociaux @W9
@m6publicite @bchameroy
@Nagui Grâce à vous #noplp est leader
toutes chaînes confondues hier [mardi]
2,9M et 15,6 % #merci à ce soir
@lordofnoyze Pas vu ça annoncé, mais
la fiction UK de Michaela Coel
#ChewingGum présentée au dernier
@festivalfiction sera sur @netflixfr le 31/10.
@SarahLecoeuvre Arnaud Montebourg
de nouveau invité dans #Punchline ?
«Pour l'instant, ce n'est pas prévu» nous
dit L. Ferrari tvmag.lefigaro.fr
@puremedias Le Palmashow se paye
"TPMP", "C à vous" et "Le Grand
Journal" ozap.com
@LaurentEsposito @simongillham :
avec Vincent Bolloré (@vivendi), c'est
l'esprit start-up tous les jours ! Le motto :
"We try, we fail, we fix" #HUBFORUM
@laurelinedup
Les
directeurs
de campagne des candidats à la
#primaire de droite déjeuneront
ensemble le 12/10, veille du débat TV
@TheDiegoBunuel On ne pourra pas
dire que l'on ne savait pas... EXODE ce
soir @canalplus à 20h50
@TheDiegoBunuel Pour ceux qui n'ont
pas @canalplus #EXODE est dispo
gratuitement sur @myCANAL pendant
1 mois n'hésitez pas.
@WehbiRyme #Exode le documentaire
que j'aurais rêvé produire ! Un rythme,
des
témoignages,
des
images
incroyabels..
#bigup@canalplus
@TheDiegoBunuel
@phibonneville Devant #Exode sur
@canalplus : terrible et utile pour
comprendre. À voir et revoir.Merci
@Sonia_InstantM pour le conseil ce
matin.
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|N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016|p 12/13
@ChazyPro J'ai pas de mots pour
décrire #Exode. C'est déchirant
@sergesurpin Franchement, le #zapping
nous manque. Quelle chaine va reprendre
le principe avec la même qualité ?
@ActualityFrance
@sergesurpin
Souhait de Vincent Meslet , refus de
Delphine Ernotte !@lobs
@jamalhenni Pour faire des économies,
la @CCI_Paris_IdF ferme le Creda
(Centre de recherche sur le droit des
affaires) et son excellente newsletter 1/2
@jamalhenni Mais heureusement,
l'ancienne équipe relance une nouvelle
newsletter https://lactu-concurrence.fr
qui sera -espérons le- aussi bien! 2/2
@LNE "Si vous voulez on ferme l'émission !"
@NicolasSarkozy à @guillaum_durand ce
matin sur @radioclassique #LNE
@Manald1 Netflix nous/vous aspirera
tous.
@JulienAlliot [TV] #JeanLouisDebré
commencera sa carrière TV le 30 octobre
sur @ParisPremiere. Son émission :
"Conseil d'indiscipline".
@cyrilleperez
Vraiment
très
intéressante cette émission #Stupefiant.
Pugnace et sans concessions ! Bravo
@Bangumiprod et @LeaSalame
@MaximeGueny La vraie plus-value de
#Stupefiant, ce sont les entretiens de Léa
Salamé. Après Delon il y a 7 jours,
Polanski au top cette semaine.
@LGDM_Officiel "France 5 est une
chaîne
précieuse,
à
part"
@Bruce_Toussaint #LGDM
@laurentfrisch 1,3M visites tous
supports en sept'16. Pour son 1er mois,
@franceinfo fait mieux que la somme
des ex-sites de @Francetele et
@radiofrance
@domric49 Avec le départ de
@MesletVincent, n'est-ce pas une
certaine idée noble du service public qui
quitte @Francetele ???
@Eberretta Vincent Meslet quitte
#FranceTV. Incompatibilité d'humeur
avec Delphine Ernotte. Il avait réussi un
truc chez #Arte. FTV, c'est + dur…
@julienbellver Avec la mise à l'écart de
Meslet, il faut s'attendre à des
changements très rapides sur les AM de
France 2, en panne sèche
@Pauline__9 "Delphine Ernotte vient de
se priver d'un des meilleurs
responsables des programmes de
l'hexagone." http://television.telerama.fr
@renaudrevel Meslet débarqué de
France télés : c'est la première marque
d'autorité de Delphine Ernotte
Meslet
débarqué
@bendarag
4 semaines
après
la
rentrée
catastrophique de France 2. Vilamitjana
avait lui tenu 7 semaines après la rentrée
ratée de 2013
@bendarag Delphine Ernotte vire-t-elle
aussi vite que Bolloré ? Vous avez
4 heures !
@PLechevallier #TV : si vous connaissez
un Directeur des Programmes en pré
retraite, dites lui qu'il y a un job de 4 ans
à FranceTV... j'ai déjà 2 noms
@renaudrevel Question : Trouvez-vous
justifié le limogeage du patron des
programmes de France 2 Vincent
Meslet ? Oui Non
@LCDG C'est parti pour #LCDG, avec un
nouveau camarade : @P_Candeloro !
@fleurpellerin Ce soir, à 19:10, les
équipes de #Quotidien me font ma fête
#SainteFleur @Qofficiel @TMCtv
@reginebillot Officiel Canal+ Le Petit
Journal #LPJ reste une émission
quotidienne contrairement ce qu'affirme
#libération qui source chez #telestar !!
@maxsaada Très très fier de l'émission
#21centimètres diffusée hier soir sur
@canalplus
avec
l'incomparable
@ATrapenard A voir ou revoir sur
@myCANAL
@RonyHerve Le fonds radios Fser passe
à 31 M. Une bonne chose. Il faut
renforcer l'aide à la création @snrlfr
@CNRA_radio @AAzoulay @webscam
@tanguydemange C'est à croire que
@canardenchaine était au déjeuner
#AJM aujourd'hui pour écouter Denis
@Olivennes se plaindre des rumeurs sur
son départ [fac simile article Canard de
mercredi]
@reginebillot Ce soir 20h50 le doc
EXODE sur #canal+ on n'en sort pas
indemne. Hassan un des témoins sera au
LGJ à 19h10 en clair
@AAzoulay Rencontre avec des auteurs
et le président @fhollande à l'occasion
de la rentrée littéraire
(Tweets relevés le mercredi 5 octobre)
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Revue de presse
Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse, en ligne, TV, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est
de tradition pour toute revue de presse, les opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
Arte : la chaîne consacrerait quelque 2,5 M€ à la création digitale
(Jérôme Lefilliâtre, Libération, mercredi 5 octobre)
[Alors que l'enveloppe budgétaire d'Arte pour 2017 sera de
274 millions d'euros, soit une hausse de 10 % par rapport à
l'année précédente (nos informations du 29 septembre). Et que
la chaîne dévoilera le 12 octobre, en marge de la diffusion d'un
documentaire sur le théologien John Hull, une impressionnante
expérience de réalité virtuelle (VR) Notes on Blindness, pour une
plongée dans les profondeurs de la cécité.]
[…] Excellente adaptation d'un roman graphique de l'auteur
Marc-Antoine Mathieu, qui a lui-même participé à sa transformation
numérique, l'expérience interactive S.E.N.S., entre jeu vidéo et
dessin animé, est accessible en ligne à partir de ce mercredi.
Disponible gratuitement sur les magasins d'applications d'Apple et
de Google avec une version de base, elle est en accès payant sur la
plate-forme d'Oculus, à l'origine de deux des principaux casques de
réalité virtuelle, le Samsung Gear et le Rift. […]
« Nous allons densifier notre offre d'expériences immersives,
assure Bruno Patino [directeur éditorial d'Arte]. C'est notre
priorité numéro 1 dans le numérique, qui est l'un de nos trois
axes de développement avec la fiction et le documentaire. » Avec
quel budget ? Le numéro 2 d'Arte France refuse de le dire. La VR
revient cher : un gros projet comme S.E.N.S., financé en
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|N° 4810 – Jeudi 6 octobre 2016|p 13/13
partie par le Centre national de la cinématographie et de
l'image animée [CNC], a coûté 300 000 euros en tout. D'après une
source proche du dossier, la chaîne dispose d'une enveloppe de
2,5 millions d'euros pour la création originale numérique. Un
chiffre amené à augmenter dès l'année prochaine […]. « L'enjeu
est de ne plus fabriquer des prototypes, des objets isolés qui
circulent bien, mais de trouver de la récurrence pour créer des
collections. Nous allons le faire pour les tableaux, comme dans
le cas de Jérôme Bosch. L'idée est d'en produire entre six et dix
par an », explique Bruno Patino. […]
France 2 : Sophie Davant remplace Frédéric Lopez à la présentation de Mille et une vies le vendredi
(Julien Bellver, puremedias.com, mercredi 5 octobre)
Un peu d'aide pour Frédéric Lopez. L'animateur, aux
commandes de Mille et une vies et Mille et une vies rêvées
(Réservoir Prod et Adenium TV France) depuis la rentrée sur
France 2 les après-midi de semaine, doit se dégager du temps.
La chaîne a ainsi décidé de confier les commandes de l'émission
chaque vendredi à Sophie Davant dans les prochaines semaines.
L'animatrice de C'est au programme assurera aussi la
présentation du magazine quand Frédéric Lopez devra partir en
tournage pour Rendez-vous en terre inconnue.
[Rappelons par ailleurs que Sophie Davant pourrait se voir
confier prochainement une nouvelle émission le samedi.]
Rejet de l'OPE d'Altice sur SFR : « On est retourné dans une économie administrée ! » (Michel Combes)
(Fabienne Schmitt, Les Echos, mercredi 5 octobre)
[Alors que l'Autorité de la concurrence a décidé de rejeter le
projet d'offre publique d'échange (OPE) d'Altice sur sa filiale SFR
(nos informations du 5 octobre).]
[…] C'est un camouflet pour le tycoon des télécoms Patrick
Drahi, patron d'Altice, qui comptait achever prochainement
l'absorption de SFR par Altice. « J'en prends acte », indique Michel
Combes, directeur général d'Altice, aux Echos, se déclarant dans
une « totale incompréhension. » « On était dans le cadre d'une
offre volontaire. L'AMF prive donc l'actionnaire d'exercer sa liberté
de décision. On est retourné dans une économie administrée ! »
L'AMF n'a pas donné les détails de sa décision : elle devrait publier
mercredi soir son avis motivé. « J'attends de prendre
connaissance de la décision, mais je comprends que l'AMF s'est
prononcée sur les termes économiques de l'offre, ce que
normalement, elle n'a pas à faire », reprend Michel Combes,
expliquant avoir été « interrogé », ces dernières semaines, par
l'Autorité « sur le ratio d'échange proposé dans l'OPE ». « C'est un
revirement de jurisprudence qui me paraît préjudiciable », juge-til. Il exclut toute nouvelle offre modifiée et se réserve le droit
d'étudier un éventuel recours devant la cour d'appel de Paris
après la publication de l'avis de l'AMF. […]
Catherine Deneuve : « J'ai un projet de série pour l'année prochaine, avec des gens de cinéma »
(Catherine Deneuve, interrogée par Louis Guichard, Télérama, mardi 5 octobre)
[Alors que Catherine Deneuve lit la mode (22 x 2', Bangumi,
Deralf) en donnant sa voix aux tweets de Loïc Prigent depuis le
26 septembre sur Arte.]
[…] Q : Hormis la minisérie française Les liaisons dangereuses
[TF1] et une apparition dans un épisode de la série américaine
Nip/Tuck [FX], vous n'avez pas joué pour la télé…
Catherine Deneuve : J'ai un projet de série pour l'année
prochaine, avec des gens de cinéma, actuellement en écriture. Il
est trop tôt pour en parler. J'apprécie la créativité nouvelle des
séries françaises. J'ai regardé les deux saisons des Revenants et
aussi Le Bureau des légendes, avec Mathieu Kassovitz, série
d'espionnage très réussie. […]
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Agenda
Parmi les invités médias d'aujourd'hui...
France Inter – 07h50, L'invitée de Léa Salamé : Fleur Pellerin, ancienne ministre de la Culture et de la Communication
Europe 1 – 09h00-10h30, Le grand direct des médias : Actualité : l'éviction de Vincent Meslet de France 2, avec Michael Zoltobroda (Le
Parisien) et Daniel Psenny (Le Monde). Invité : Marie Guillaumond, directrice artistique de la fiction à TF1. Coulisses : Super Nanny, avec
Sylvie Jenaly alias Super Nanny, et Julien Aubourg, chef de projet
LCI – 09h10-10h, La médiasphère : Ara Aprikian, directeur général adjoint en charge des contenus du groupe TF1
franceinfo – 09h20, Anne-Sophie Lapix à propos de la rentrée de C à vous (France 5)
France Inter – 09h40-10h, L'instant M : France 3 : politique, chanson et... culture, avec Dana Hastier, directrice de France 3
Aujourd'hui
09:00 – Altice Studios, conférence de presse de présentation de la série Les Médicis, maîtres de Florence. C.: [email protected]
09:30 – France Ô, petit déjeuner de presse de rentrée. Contact : 01 55 22 76 81
11:30 – Assemblée nationale, point de presse après le vote définitif de la PPL indépendance des médias. Contact : 01 40 63 65 90
15:00 – France 3, projection de presse du documentaire Crime et châtiment (Morgane Production). Contact : 01 56 22 75 12
Jusqu'à mardi
12e édition du festival Pariscience à Paris. Contact : [email protected]
Satellifax – Hôtel de Retz, 9 rue Charlot 75003 Paris – Tél. : 01 44 78 04 78 – Fax : 01 42 78 70 36
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