2014_11_14 War Work, Michael Nyman Band

Transcription

2014_11_14 War Work, Michael Nyman Band
Arsenal
CINÉ-CONCERT
« Je t’aime… Ich auch nicht »
War Work Création
8 Songs with Film
Écrit et réalisé par Michael Nyman
Michael Nyman Band
Hilary Summers Contralto
vendredi 14 novembre 2014, 20h
Ce spectacle est déconseillé aux enfants de moins de 12 ans.
Avec le soutien de la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale.
1h05
Grande Salle
14–15
Hilary Summers :
Contralto
Michael Nyman Band
Violons :
Chris Clad
Ian Humphries
Alto :
Katie Wilkinson
Violoncelle :
Adrian Bradbury
Saxophones :
David Roach
Simon Haram
Andy Findon
Cor :
Paul Gardham
Trombone basse :
Nigel Barr
Trompette :
Toby Coles
Guitare basse :
Martin Elliott
Corinne Schneider :
Présentation
War Work
Eight songs with film
Urtod, August Stramm
(1874-1915)
—
ROSSINI : Petite Messe
Solenelle, Kyrie
What’s left of the Soldierman, David Bomberg
(1890-1957)
—
BEETHOVEN : Concerto
pour violon, deuxième
mouvement
Kinder vor einem Londoner
armenspeise Haus,
Ernst Stadler (1883-1914)
—
ORLANDO GIBBONS :
The Lord of Salisbury his
Pavin and Galiardo
For just one night,
Geza (1884-1917)
—
CHOPIN : Prélude n°15
en ré bémol majeur,
épisode central
Louse Hunting, Isaac
Rosenberg (1890-1918)
—
CÉSAR FRANCK : Sonate
pour violon n°1 en la majeur,
premier mouvement
Abschied, Alfred
Lichtenstein (1889-1914)
—
SCHUBERT : Sonate n°15
en si bémol majeur,
deuxième mouvement
Haidekampf,
August Stramm
—
SCHUBERT : Sonate n°15
en si bémol majeur,
deuxième mouvement
L’Adieu du cavalier,
Guillaume Apollinaire
(1880-1918)
—
JOHN BULL : Bull’s
Goodnight
2
Les Eight Songs forment avant tout un cycle de mélodies divisé
en deux groupes de quatre : le premier précédé de quatre
mouvements instrumentaux et le second de six. Les textes ont été
écrits par des poètes de la Première Guerre mondiale lesquels,
excepté le peintre et poète anglais David Bomberg, ont tous perdu
leur vie durant le conflit.
Les mélodies ont pour point de départ le titre d’une série de
poèmes du poète français Gaston de Ruyter (abattu dans son avion
le 7 octobre 1918) : Chansons vieilles sur d’autres airs. Ces
« chansons vieilles » sont des poèmes de poètes anglais, français,
allemands et hongrois (tous chantés dans leur langue originale à
part Csak egy éjszkára) et les « autres airs » sont de compositeurs
anglais, français, allemands, austro-hongrois, polonais et italien
des XVIIe et XIXe siècles.
Le « film » a été principalement conçu à partir de séquences
sélectionnées dans les archives filmées françaises, allemandes
et américaines de la Première Guerre Mondiale accessibles
(financièrement parlant) pour mon éditeur Max Pugh et moimême. On peut y voir deux références de taille mais l’œuvre n’est
réductible à aucune d’elles. Tout d’abord, lorsque j’ai visionné les
films d’archives pour la première fois, je me suis immédiatement
et inévitablement rappelé les films muets des années 20 pour
lesquels j’avais composé de la musique – après tout, Manhatta de
Paul Strand et La Sixième Partie du monde de Dziga Vertov, sans
parler du Cuirassé Potemkine, ont été tournés moins de dix ans
après une bonne partie de ces images de guerre. D’autre part,
certains aspects du film War Work ont un lien, peut-être éloigné,
avec le Corps-comme-Machine (ou non-machine) évoqué dans
mes opéras The Man who Mistook his Wife for a Hat, Facing Goya
et Love Counts, ainsi que dans mes cycles de mélodies Body Parts
Songs et I Sonetti Lussuriosi.
Michael Nyman, 2014
3
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Urtod
Urtod
Raum
Zeit
Raum
Wegen
Regen
Richten
Raum
Zeit
Raum
Dehnen
Einen
Mehren
Raum
Zeit
Raum
Kehren
Wehren
Recken
Raum
Zeit
Raum
Ringen
Werfen
Würgen
Raum
Zeit
Raum
Fallen
Sinken
Stürzen
Raum
Zeit
Raum
Wirbeln
Raum
Zeit
Raum
Wirren
Raum
Zeit
Raum
Flirren
Raum
Zeit
Raum
Irren
Nichts.
Espace
Temps
Espace
Procéder
Bouger
Juger
Espace
Temps
Espace
Etirer
Associer
Multiplier
Espace
Temps
Espace
Tourner
Repousser
Tendre
Espace
Temps
Espace
Lutter
Jeter
Etrangler
Espace
Temps
Espace
Tomber
Couler
Renverser
Espace
Temps
Espace
Tournoyer
Espace
Temps
Espace
Troubler
Espace
Temps
Espace
Vibrer
Espace
Temps
Espace
Se tromper
Rien.
August Stramm
August Stramm
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What’s left of the SoldierSoldier-Man ?
Que restereste-t-il de l’hommel’homme-soldat ?
What’s left of the soldier-Man, killed on
Patrol, some months back ? Only
A shrapnel hat, turned upside
Down ; – lying apart, some
Sun-burnt bones, a hard
Tanned hairy hide, and rags
moldering in the flowering
Thistle-down.
Que reste-t-il de l’homme-soldat, tué pendant
Une ronde il y a quelques mois ? Seuls
Un casque, retrouvé
À l’envers, et au sol, des
Os brulés par le soleil, une peau
Velue, dure et tannée, et des haillons
Pourrissant sur un parterre
De chardons fleuris.
When the battle was cleared up miles
Ahead, round the old canal ;
The natives tried to find their homes ;
What hope ! – Instead,
Abandoned outpost – burrows in
The earth they found ; where the front
line trenches used to be – between the
German wire and ours – in no man’s land.
Une fois la bataille finie, par là-bas
De l’autre côté du vieux canal,
Les gens viennent retrouver leurs maisons,
Triste espoir ! – Ils découvrent,
À la place, des avant-postes abandonnés,
Des tranchées englouties ; lieu jadis
De la ligne de front – entre les barbelés
Allemands et les nôtres – sur la terre sans homme.
David Bomberg
David Bomberg
Kinder vor einem
einem Londoner
Armenspeisehaus
Enfants
Enfants devant une soupe populaire
de Londres
Ich sah Kinder in langem Zug, paarweis
geordnet, vor einem Armenspeisehaus stehen.
Sie warteten, wortkarg und müde, bis die
Reihe an sie käme, zur Abendmahlzeit zu
gehen.
Sie waren verdreckt und zerlumpt und
drückten sich an die Häuserwände.
Kleine Mädchen preßten um blasse Säuglinge
die versagenden Hände.
J’ai vu des enfants faire la queue, deux par
deux, devant une soupe populaire.
Muets et las, ils attendaient leur tour de
franchir les portes pour enfin manger.
Sie standen hungrig und verschüchtert
zwischen den aufgehenden Lichtern,
Manche trugen dunkle Mäler auf den
schmächtigen Gesichtern.
Ihr Anzug roch nach Keller, lichtscheuen
Stuben, Schelten und Darben,
Ihre Körper trugen von Entbehrung und früher
Arbeitsfrohn die Narben.
Ils se tenaient là, affamés et craintifs, sous
la lumière qui balayait la place.
Le doux visage de quelques-uns était grêlé
d’abcès et de furoncles.
Leurs habits sentaient la punition et la faim,
la chambre saumâtre et la cave.
Leur corps était abimé par les privations et
le travail forcé dès l’aube.
Sie warteten : gleich wären die andern fertig,
dann würde man sie in den großen Saal treten
lassen,
Ils attendaient que les autres aient fini pour
rentrer dans le réfectoire.
Sales et en haillons, ils se pressaient contre
les murs du bâtiment.
Des jeunes filles serraient de pâles
nourrissons dans leurs bras frêles.
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Ihnen Brot und Gemüse vorsetzen und die
Abendsuppe in den blechernen Tassen.
Oh, und dann würde Müdigkeit kommen und
ihre verkrümmten Glieder aufschnüren,
Und Nacht und guter Schlaf sie zu
Schaukelpferden und
Zinnsoldaten und in wundersame
Puppenstuben führen.
Là où du pain et le potage du soir leur seraient
servis dans des godets de fer.
Et puis viendra la grande fatigue qui déliera
leurs membres décharnés.
Et la nuit un bon sommeil les mènera sur des
chevaux de bois, autour de petits soldats de
plomb et dans de belles
maisons de poupées.
1914
Ernst Stadler
1914
Ernst Stadler
Haidekampf
Bataille de la lande
Sonne Halde stampfen keuche Bange
Sonne Halde glimmet stumpfe Wut
Sonne Halde sprenkeln irre Stahle
Sonne Halde flirret faches Blut
Blut
Und
Bluten
Blut
Und
Bluten Bluten
Bumpfen tropft
Und
Dumpfen
Siegt und krustet
Sonne Halde flackt und fleckt und flackert
Sonne Halde blumet knosper Tod.
Soleil coteaux battants angoisse halète
Soleil coteaux rougeoyants colère sourde
Soleil coteaux mouchetants aciers fous
Soleil coteaux scintillants éventé sang
Sang
Et
Saigner
Sang
Et
Saigner saigner
Sangsourd fuit
et
Assourde
Victoire et croûte
Soleil coteaux tac et tâche et flaque
Soleil coteaux fleurit mort boutonne.
August Stramm
August Stramm
L’Adieu du Cavalier
Ah Dieu ! Que la guerre est jolie
Avec ses chants ses longs loisirs
Cette bague je l’ai polie
Le vent se mêle à vos soupirs
Adieu ! Voici le boute-selle
Il disparut dans un tournant
Et mourut là-bas tandis qu’elle
Riait au destin surprenant
Guillaume Apollinaire
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Just For One Night
Une seule nuit
Send them away just for one night
The dissenters, the pretend-heroes
Just for one night :
The ones that openly declare, that we won’t
forget,
When the death machine plays music above
our heads ;
When the fog bears invisible seeds,
And murderous lead-birds fly around.
Envoyez-les déjà une seule nuit
Les dissidents, les prétendus héros
Une seule nuit :
Ceux qui déclarent ouvertement qu’on ne
pourra oublier,
Quand la machine de mort joue sa musique sur
nos têtes ;
Que le brouillard apporte ses germes invisibles,
Et que de mortels oiseaux de plomb nous
survolent.
Send them away just for one night
Who look for splinters when beams are breaking,
Just for one night :
When granades deafeningly begin to yell
And the bloody earth groans as if her stomach
would be cut;
When exploding bullets light road
And the bloody waters of old Vistula overflow.
Envoyez-les déjà une seule nuit
Qu’ils assistent aux éclats des obus,
Une seule nuit :
Quand les grenades assourdissantes crient
Et que la terre en sang gémit comme un ventre
déchiré ;
Que les balles traçantes éclairent le chemin
Et que débordent les eaux rougies de la Vistule.
Send them away for just one night:
The ones who hang on to every penny.
Just for one night :
When in the glowing center of granadevolcanoes
Men twirl like leaves ;
And when they fall, oh what terrible fall,
Of beautiful, red hero only a black skeleton
remains.
Envoyez-les déjà une seule nuit
Ceux qui s’accrochent au moindre sou.
Une seule nuit :
Quand l’éclair des grenades-volcans
Envoie les hommes tourbillonner comme des
feuilles ;
Et qu’une fois tombés, chute terrible,
De ces superbes héros ne reste qu’un squelette
noir.
Send them away just for one night:
The doubters and speculants.
Just for one night :
When the flaming throat of hell opens up,
And blood flows on the ground and blood
flows from the tree
When the ragged tent whimpers in the wind
And the dying soldier sighs: my son…
my wife…
Envoyez-les déjà une seule nuit
Les sceptiques et les spéculateurs.
Une seule nuit :
Quand s’ouvre la gorge enflammée de l’enfer,
Et que le sang coule au sol et s’écoule de l’arbre
Que la tente en lambeaux gémit au vent
Et que le soldat mourant murmure : mon fils…
ma femme…
Send them away just for one night :
Who love their country with long, babbling
tongues.
Just for one night.
When the stars bear blinding light,
May they see their faces in the waters of San
river,
Envoyez-les déjà une seule nuit
Ceux qui aiment leur pays de leurs longs
babillages.
Une seule nuit.
Qu’ils voient, éclairée de la lumière aveuglante
des étoiles,
Leur visage sur les eaux de la rivière San,
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As it rolls Magyar blood along,
So they must call out crying : My God, no more.
Charriant du sang magyar dans son cours,
Pour qu’ils doivent crier : Mon Dieu, arrêtez.
Send them away just for one night
So they may remember their mothers’ pain.
Just for one night.
How they would huddle scared and cold ;
How they would roll about, with mea culpa ;
How they would tear their shirts, how they
would bang
their breasts,
How they would cry yelling: My Christ, what’s
next !
Envoyez-les déjà une seule nuit
Qu’ils se rappellent la douleur de leur mère.
Une seule nuit.
Ils se blottiraient alors de peur et de froid ;
Ils se tordraient alors de honte ;
Ils déchireraient alors leurs chemises,
frapperaient leurs
poitrines ;
Ils sangloteraient alors : Jésus, qui sera le
prochain ?
My Christ, what else should my brethren give
For the blood, so at least I can remain !
How they would swear, all of them ;
How they would call Christ, how they would
call God
Whom they never knew in their arrogant
disbelief :
Against my Magyar brothers never-never
more !
... Send them away just for one night.
Jésus, que peuvent donner mes camarades
Autre que le sang, pour m’éviter de partir ?
Comme ils jureraient, tous ;
Comme ils invoqueraient Jésus, et le
bon Dieu
Auxquels ils n’ont pas cru dans leur arrogante
incroyance :
Contre mes frères magyars jamais-jamais
plus !
… Envoyez-les déjà une seule nuit.
Géza Gyóni
Géza Gyóni
Louse Hunting
La Chasse aux poux
Nudes, stark and glistening,
Yelling in lurid glee. Grinning faces
And raging limbs
Whirl over the floor one fire.
For a shirt verminously busy
Yon soldier tore from his throat, with oaths
Godhead might shrink at, but not the lice.
And soon the shirt was aflare
Over the candle he’d lit while we lay.
Nus, luisants de sueur,
Beuglant d’une voix vorace. Faces grimaçantes
Et membres déchaînés
Raclant la terre sèche.
À cause d’une liquette encombrée de vermine
Qu’un trouffion s’arrache en jurant
Et en damnant le pou, qui lui s’en balance.
Mais voilà que la chemise s’enflamme
À la bougie éclairant notre pauvre couche.
Then we all sprang up and stript
To hunt the verminous brood.
Soon like a demons’ pantomine
The place was raging.
See the silhouettes agape,
See the glibbering shadows
Mixed with the battled arms on the wall.
See gargantuan hooked fingers
Pluck in supreme flesh
On se lève vite fait et on se déshabille,
En chasse des satanées bestioles.
L’endroit devient alors
Un bazar diabolique
De silhouettes béantes
Et d’ombres de bras mêlés
Qui s’agitent au mur.
Voyez ces gargantuesques doigts crochus
Plantés dans la chair suprême,
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To smutch supreme littleness.
See the merry limbs in hot Highland fling
Because some wizard vermin
Charmed from the quiet this revel
When our ears were half lulled
By the dark music
Blown from Sleep’s trumpet.
Voulant anéantir cette suprême petitesse.
Et voyez ces membres danser la gigue
Parce qu’une vermine malicieuse
Les a presque envoûtés
Tandis que nos oreilles s’abrutissent
De la sombre musique
Des trompes de Morphée.
1917
Isaac Rosenberg
1917
Isaac Rosenberg
Abschied
Adieu
(Für Peter Scher)
(pour
(pour Peter Scher)
Vorm Sterben mache ich noch mein Gedicht.
Still, Kameraden, stört mich nicht.
Avant de mourir, je dois finir mon poème.
Silence, camarades, ne me dérangez pas.
Wir ziehn zum Krieg. Der Tod ist unser Kitt.
Nous partons pour la guerre. La mort est ce
qui nous unit.
Ô, si seulement ma bien-aimée pouvait
s’arrêter de brailler.
O, heulte mir doch die Geliebte nit.
Was liegt an mir. Ich gehe gerne ein.
Die Mutter weint. Man muß aus Eisen sein.
Que m’importe. Je suis heureux de partir.
Ma mère pleure. Je dois rester d’acier.
Die Sonne fällt zum Horizont hinab.
Bald wirft man mich ins milde Massengrab.
Le soleil descend à l’horizon.
Bientôt, on me jettera dans un doux charnier.
Am Himmel brennt das brave Abendrot.
Vielleicht bin ich in dreizehn Tagen tot.
Le ciel envoie ses derniers reflets.
Dans treize jours, peut-être, je serai mort.
Albert Lichenstein
Albert Lichenstein
[Traduit par Maurice Salem]
© Cité de la musique
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Bientôt à l’Arsenal
Ven. 07 – Mar. 18.11.14
Festival « Je t’aime…
Ich auch nicht »
Les artistes et la guerre
Mer. 19.11.14 ° 20h
Piano
Alexandros Markéas
Piano Caméléon
Sam. 22.11.14 ° 20h
Musique de chambre
Quatuor Cambini-Paris
Mozart : Six quatuors
dédiés à Haydn – 1
Dim. 23.11.14 ° 16h
Musique de chambre
Quatuor Cambini-Paris
Mozart : Six quatuors
dédiés à Haydn – 2
Mer. 26.11.14 ° 20h
Musiques du monde
Kamilya Jubran
Sarah Murcia
Nhaoul’
Mar. 09.12.14 ° 20h
Piano
Aline Piboule
Prokofiev – Debussy –
Greif
Jeu. 27.11.14 ° 20h
Laärsen
Cie Inouïe / T. Balasse
Jean Jaurès,
le monde sensible
Mer. 10.12.14 ° 20h
Jazz
Ibrahim Maalouf
Illusions
Jeu. 04.12.14 ° 20h
Ven. 05.12.14 ° 20h
Danse
les ballets C de la B
tauberbach
Ven. 05.12.14 ° 19h
Laärsen
Pascal Contet &
Miguel Chevalier
Concert Lumière
Ven. 12.12.14 ° 20h
Baroque
Orfeo 55 &
Nathalie Stutzmann
Haendel : Le Messie
+ Exposition
Jusqu’au dim. 11.01.15
Arnal/Geslin
Vue d’artiste/
Vie d’atelier
Toute la saison sur
www.arsenal-metz.fr
Arsenal
Metz en Scènes
Direction Générale :
Jean-François Ramon
Déléguée Artistique :
Michèle Paradon
3 avenue Ney, F-57000 Metz
T. bill. : +33 (0)3 87 74 16 16
T. adm. : +33 (0)3 87 39 92 00
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