Contrôle technique obligatoire pour les tracteurs non agricoles
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Contrôle technique obligatoire pour les tracteurs non agricoles
10 AVRIL 2014 N°15 Pleinchamp DÉPOT : BRUXELLES X HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be CETTE SEMAINE Code Wallon: L’assemblée des producteurs se réunit à Ciney ...........2 7è édition de l’Hortidécouvertes .......3 Suppression des droits de douanes sur les importations ukrainiennes ..3 Echo herbager ....................................... 4 Vers une fusion entre Arla Foods et Walhorn .........................5 Stockage des phyto: on a évité le pire ................................... 6 ACTUALITÉS Contrôle technique obligatoire pour les tracteurs non agricoles Les tracteurs agricoles seront bientôt soumis à un contrôle technique périodique, à l’exception toutefois de ceux qui sont utilisés exclusivement en agriculture. Sous couvert d’amélioration de la sécurité routière, cette mesure a avant tout une portée fiscale: à très court terme, les tracteurs agricoles soumis au contrôle technique périodique devront, lorsqu’ils sont utilisés en dehors de l’activité agricole, s’acquitter du montant des accises appliquées sur le gasoil routier, à savoir 427 €/1000 litres. Bernard Kersten Maïs, faîtes tourner! ............................7 Infos du Cadco....................................... 8 Infos de nos mouvements ................. 9 Europinions ..........................................10 Pages UAW ....................................... 11-14 La page du CSA.....................................16 Zwischen Eupen Und Sankt Vith ........................................ 18-19 Programme de contrôle paratuberculose ................................. 24 Les tracteurs agricoles qui ne sont pas utilisés exclusivement en agriculture, horticulture, sylviculture ou pisciculture seront dorénavant soumis à un contrôle technique annuel (tous les deux ans si leur MMA est comprise entre 3.500 et 7.500 kg) Pour éviter de vous transmettre une information erronée consécutive à une éventuelle volte-face de dernière minute, nous avions prudemment choisi d’attendre la parution dans les colonnes du Moniteur Belge de l’Arrêté royal instaurant un contrôle technique périodique obligatoire pour les tracteurs agricoles utilisés en dehors de l’agriculture pour vous en faire part. Que cette information soit maintenant largement diffusée par d’autres canaux nous a fait changer d’avis. Mais, si dans les lignes qui suivent, nous vous expliquons en détail la future règlementation, nous pensons qu’il est tout aussi opportun de vous en expliquer ses tenants et aboutissants qui ne ressortent pas forcément à la lecture de l’Arrêté. La sécurité? Pas seulement! Depuis 1968, les tracteurs agricoles sont soumis à un contrôle technique avant leur première mise en circulation ainsi qu’à l’occasion de leur remise en circulation au nom d’un nouveau titulaire en cas de changement de propriétaire. Ce contrôle a pour but de vérifier que le véhicule concerné est bien en tous points conforme au type qui a été agréé. Par contre, les tracteurs agricoles étaient jusqu’ici exemptés de tout contrôle périodique. Et ce malgré la pression des importateurs de tracteurs agricoles qui depuis des décennies font des pieds et des mains pour que l’on soumette aussi les tracteurs agricoles à un contrôle technique périodique. Personne n’était cependant dupe des visées bien davantage commerciales que sécuritaires de leur position. Il n’empêche: le contrôle technique périodique des tracteurs agricoles était dans l’air depuis quelques temps et la signature de l’Arrêté royal le rendant obligatoire est tout sauf une surprise. Il est cependant important de le resituer dans son contexte. Certes l’amélioration de la sécurité routière doit être le souci de tous mais dans le cas présent ce sont au moins autant des considérations fiscales que de prévention qui ont prévalu. Le rap- ZOOM DE LA FWA La FWA n’était évidemment pas demanderesse pour l’instauration d’un contrôle technique périodique pour les tracteurs agricoles. Cependant, l’utilisation croissante des tracteurs en dehors de l’activité agricole a, pour différentes raisons, rendu ce contrôle technique périodique pratiquement inéluctable. Nous avons cependant obtenu l’essentiel: les tracteurs agricoles utilisés exclusivement en agriculture, que ce soit par des agriculteurs ou des entrepreneurs de travaux agricoles, en resteront dispensés! port ne saute pas aux yeux et mérite assurément quelques explications. Mazout rouge ou mazout blanc? Pour diverses raisons, on a vu ces dernières années se multiplier sur la voie publique les ensembles constitués d’un tracteur et d’une remorque (benne TP) utilisés à des transports n’ayant aucun rapport avec l’activité agricole. Ce phénomène est très mal perçu par le secteur des transports qui estime subir là une concurrence inéquitable. Au premier rang des griefs formulés par les transporteurs figure évidemment le fait que les tracteurs agricoles peuvent être alimentés avec du gasoil (presque) totalement exonéré d’accises. C’est particulièrement vrai depuis 2007. Jusqu’alors, on considérait que si seuls les tracteurs utilisés dans le strict cadre de l’activité agricole pouvaient bénéficier du gasoil totalement exonéré d’accises, les autres devaient alors être alimentés en gasoil routier (mazout blanc). Bien qu’inchangée, la loi fait cependant depuis l’objet d’une autre interprétation. Pour faire simple, disons que les tracteurs agricoles, du fait qu’ils ne sont pas soumis au contrôle technique périodique, sont considérés comme des «véhicules destinés à une utilisation hors voie publique ou qui n’ont pas reçu d’autorisation pour être principalement utilisés sur la voie publique». De ce fait, lorsqu’ils sont utilisés en dehors de l’agriculture et qu’ils ne bénéficient donc plus de l’exonération totale d’accises, ils peuvent jusqu’à aujourd’hui être alimentés avec du gasoil «à usage industriel et commercial», c’est-à-dire du mazout rouge frappé de 22 € d’accises par 1000 L. Il s’agit du gasoil utilisé notamment par les engins de chantier ou les moteurs fixes. Entre 22 et 467 € d’accises aux 1000 L, cela fait évidemment une sacrée différence! On l’aura compris: les tracteurs agricoles qui, du fait de leur utilisation en dehors de l’agriculture, seront à l’avenir soumis à un contrôle technique périodique vont également, pour ces activités non agricoles, devoir s’acquitter des droits d’accises au taux plein. A brève échéance, les tracteurs agricoles utilisés exclusivement en dehors de l’agriculture devront, s’ils sont soumis au contrôle technique périodique, être alimentés en gasoil routier. Par contre ceux dont l’activité non agricole n’est que secondaire continueront d’être alimentés en gasoil rouge, mais l’utilisateur devra s’acquitter d’accises selon des modalités qui ne sont pas encore définitivement fixées. Qui est concerné? Aux termes de l’Arrêté, tous les véhicules immatriculés comme tracteurs agricoles seront dorénavant soumis au contrôle technique périodique avec toutefois quatre exceptions notables, dont une s’est ajoutée en dernière minute à la demande des administrations communales. Continueront donc d’être exemptés de contrôle technique périodique: suite en page 2 ACTUALITÉS Code wallon: l’Assemblée des producteurs se réunit à Ciney suite de la page 1 • Les tracteurs exclusivement destinés à l’emploi dans l’exploitation agricole, horticole, sylvicole ou piscicole, que ce soit à titre professionnel ou privé. Cela vise donc aussi bien l’agriculteur que l’entrepreneur de travaux agricole ou le particulier détenant quelques animaux pour son usage privé et pour autant qu’il ne soit pas fait usage du tracteur à d’autres fins. • Les tracteurs utilisés par les gestionnaires de voiries ou leurs sous-traitants lorsqu’ils sont affectés à l’entretien des abords de voirie ou durant la période hivernale pour des missions de déneigement ou en vue de l’épandage sur la voie publique de matières destinées à protéger la circulation lorsque celle-ci est rendue dangereuse par des phénomènes météorologiques ou autres. Voilà qui fera l’affaire des agriculteurs qui, ponctuellement, effectuent des interventions hivernales au profit des pouvoirs locaux. • Les tracteurs de moins de 3.500 kg de masse maximale autorisée. Certes cela ne concerne guère les tracteurs conventionnels mais n’oublions pas les micro-tracteurs utilisés par les maraichers ou les entreprises de jardin, le tracteurstondeuses ou encore les quads susceptibles d’être immatriculés sous le genre TL (tracteurs agricoles). • Les tracteurs agricoles immatriculés comme ancêtres (plaques O), au même titre que tous les véhicules «Old timer». En pratique Maintenant signé par toutes les parties, l’Arrêté introduisant le contrôle technique périodique pour les tracteurs utilisés en dehors de l’agriculture devrait être publié au Moniteur Belge d’un jour à l’autre et ainsi entrer en application dès le 1er mai 2014. Les tracteurs immatriculés pour la première fois depuis le janvier 2007, et pour autant bien sûr qu’ils soient concernés, auront jusqu’au 31 octobre 2014 pour se présenter au contrôle technique. Ceux mis en circulation entre le 1 janvier 2002 et le 31 décembre 2006 devront le faire d’ici le 30 avril 2015 et ceux dont la première immatriculation est antérieure à 2002 auront 18 mois de répit, soit le 21 octobre 2015 au plus tard. Selon nos informations, il n’est pas prévu d’adresser une convocation individuelle à chaque propriétaire de tracteurs agricoles. Tous ceux qui sont concernés devront spontanément présenter leur(s) tracteur(s) au contrôle. Ce contrôle ne diffèrera pas fondamentalement du contrôle auquel sont déjà soumis tous les tracteurs avant leur mise en circulation: indentification, éclairage, indice de charge des pneumatiques, etc. Pour ce qui est des freins notamment, le freinomètre sera utilisé lorsque c’est possible, sinon le freinage sera contrôlé à l’extérieur, comme c’est déjà le cas actuellement. Les tracteurs soumis au contrôle technique devront s’y présenter une fois par an, à l’exception de ceux dont la MMA est comprise entre 3.500 et 7.500 kg pour lesquels la validité du contrôle sera de deux ans. Rappelons que la masse maximale autorisée n’est pas le poids en ordre de marche du tracteur mais bien le poids qu’il peut peser en charge. Notons qu’il sera toujours possible de modifier le «statut» du tracteur. Ainsi, si le propriétaire d’un tracteur utilisé (totalement ou partiellement) en dehors l’agriculture, et donc soumis au contrôle technique périodique, décide de ne plus l’utiliser qu’à des fins agricoles, un simple contrôle administratif lui permettra d’obtenir un certificat de visite sans date limite de validité. Une équipe de nutritionnistes à votre disposition # 41 + 4 GRATUITS 11 + 1 GRATUITS 56<=,33, .(44, +, :,(<? ± 3i*/,9 :<9 :<7769; :,963(* 76<9 <5, *6473i4,5;( ;065 405i9(3, 67;04(3, +, =6: (504(<? 3i*/(., :;04<3i :(30=(;065 9,5-69*i, +0.,:;065 (4,3069i, SUR TOUTE LA GAMME ! 5\[YPISVJ </2>C<= >>2,C,20 4.0C> *.C K,0 *.C F,H< C /(0>,F/8 >C,0 F(/0C< . <>,>C0 .;0,/. 20C< .> 4<2.!/> (.> <C<> C H<<F>8 Herbamax 5\[YPISVJ ,C>C< 5\[YPISVJ (0>,0 2F< F0 /,> .;*< 0 C2FC >F<,C8 5\[YPISVJ > >>F< F0 200 2/4./0CC,20 0 /,0<FI 2.,(2./0C> C H,C/,0> F<0C . 4<,2 *,H<0.8 5\[YPISVJ ,0;2< = 2 J 2</F. >4,. H 02JF 4.0C> ,0>C,$F(>8 <H0C,20 ///,C> ;C8 <H0C,20 4<2.!/> HF .,> FI 4,:G<> /2F*>8 5\[YPISVJ >C 2</F. >4,. 42F< . 4<4<C,20 F H .(8 ,/,C .> 4<2.!/> C.> :F %!H<> .,C <C0C,20> 4.0C,<>888 C’est Renaud Baiwir, responsable de la cellule Agriculture au Cabinet du Ministre Di Antonio, qui a ouvert la soirée en présentant les lignes générales du Code wallon. Parmi les points abordés, il explique que l’appel à candidatures a été lancé pour le collège des producteurs. Attention, il ne s’agit pas d’un appel qui concerne les producteurs à titre individuel, mais bien les associations qui les représentent. R. Baiwir poursuit en présentant le personnel qui a intégré le staff d’appui. Il s’agit de membres du personnel des diverses filières qui ont été regroupées dans un même bâtiment à Namur. Parmi les remaniements qui découlent des dispositions du Code wallon, il faut aussi ajouter que trois filières (FICOW, FPW et FACW) qui avaient aussi un encadrement technique ont vu partir à l’AWE cette partie du personnel. Le deuxième orateur, René Poismans, responsable de la Direction de la coordination et de la Concertation de la DG des politiques européennes de Wallonie, a abordé les futurs axes stratégiques de l’APAQ-W. L’objectif de ces nouveaux axes est de renforcer l’image d’une agriculture dynamique et novatrice. Il faut aussi davantage communiquer vers le consommateur, pour lui expliquer comment nos agriculteurs travaillent… Bien sûr, l’objectif final de tous ces axes est d’augmenter la consommation des produits wallons. Pour cela, diverses initiatives sont d’ores et déjà mises en œuvre, comme la pastille et les campagnes «Agriculture de Wallonie» ou le «clic local». Le collège des producteurs aura parmi ses missions le devoir de donner des indications de travail à l’APAQ-W. Celles-ci devront ensuite être validées par le Gouvernement wallon. C’est le Directeur du CRA-W, Jean-Pierre Destain, qui a alors pris la parole pour présenter le rôle de son institution et le concept d’agriculture écologiquement intensive, dont nous avons déjà parlé dans nos pages à plusieurs occasions. Jean-Pierre Destain a insisté sur le fait que le CRA-W est au service des agriculteurs et qu’il a à cœur de travailler sur la nécessaire complémentarité entre l’agriculture et l’environnement. Pour illustrer son propos, le directeur du CRA-W a aussi évoqué plusieurs projets en cours parmi lesquels le plan stratégique bio et d’autonomie protéique, mais aussi des projets destinés à mieux maitriser et réduire les émissions de méthane par les bovins laitiers, les alternatives à la castration des porcelets. L’objectif du CRA-W est aussi, à travers tous ces projets, de se positionner comme centre de référence. Jean-Marie Marot, Directeur du Département du Développement, a centré son intervention sur les activités de la DG03 et les services donnés aux agriculteurs. Le service, soucieux de la qualité des services offerts, est désormais certifié ISO 9001 et est orienté «client» = agriculteurs. L’objectif principal de cette évolution est de simplifier les démarches administratives des agriculteurs et de travailler sur l’accès à ces services via les directions décentralisées. Il est important, souligne J-M. Marot, d’apporter les mêmes réponses aux questions des agriculteurs, où qu’ils soient en Wallonie. Il faut aussi, insiste-t-il, dissocier les conseils des contrôles. Pour conclure, il cite enfin le projet-pilote développé à Thuin et à Wavre visant à créer des «espaces wallons de l’agriculture» qui rassemblent les divers acteurs et compétences susceptibles d’aider les agriculteurs dans toutes les matières. La soirée s’est conclue par un échange animé avec la salle. Parmi les thèmes abordés par les agriculteurs à cette occasion, on relève notamment leurs inquiétudes par rapport à leur possibilité de faire entendre et prendre en compte leur point de vue dans le nouveau schéma de fonctionnement prévu par le Code. En vrac, les agriculteurs ont aussi largement évoqué dans leurs questions et interpellations la très nécessaire simplification administrative, le dossier Natura 2000 et les dégâts de gibier. H &LL/(A-( ) <2C!0 C C0F< .H 0 H,C/,0 8 2F< /.,2<< . $20,C C /,FI CC< .> >,(0> *.F<8 5\[YPISVJ <C<,.2< H 4.0C> H</,>CC,:F>8 F(/0C . <>,>C0 > 0,/FI 20C< H<> >C<20(.> 2FH>8 5\[YPISVJ .,(2>C<= 0<,*, 0 2.,(2+./0C> *.C>8 2F< .> <0> 0 F,H< A K,0 A ,28 ,;: 7 3(36<? :( AVUL PUK\Z[YPLSSL KL :*3(@5(5;65 ) (5+,55, ;tS -H_ U\[YPSVY'ZR`UL[IL ^^^U\[YPSVYIL 10 AVRIL 2014 Ana Granados-Chapatte 5\[YPISVJ <2C!0 2</F. >8 20H,0C ,0 42F< .;C8 2 Pleinchamp - 99988591/1214 crt PROMOTION 5<;90)36* du 15/03 au 30 /04/14 ^^^U\[YPSVYIL 0 :F,4 0FC<,C,200,>C> H2C< Mathieu BINET 0497 28 52 ,>42>,C,20 94 Romain DEBUYL 0497C*,F 55 35 06 ,2.> LLDE 5L6'?"A&'8@&8E' LLDE Nicolas LEROY 0478 545L6'1"A1?81?8@L 65 24 /,0 0473 52 ,<< Damien GRÉGOIRE 3 96 LLDE 5L6'?DA&E8DD81@ LLDE 5L6'?&A@&81'8@D Mathieu DECOSTER 0498 97 97 60 Le mercredi 2 avril en soirée, près de 14.000 agriculteurs wallons étaient invités à participer à la 2ème Assemblée des producteurs à Achène, près de Ciney. Les quelque 200 agriculteurs qui ont répondu présent ont pu écouter divers intervenants venus exposer les divers aspects contenus dans le nouveau Code de l’Agriculture du Ministre Carlo Di Antonio. • CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 B-5030 GEMBLOUX • TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46 • E-MAIL: [email protected] Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne de l’Agriculture Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne Abonnement : Martine Dewez Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard Prépress: Proximag Echéancier 10/4 : Versements anticipés 2014 Grâce aux versements anticipés, vous pouvez éviter de payer la majoration globale due sur l’impôt frappant les revenus professionnels des indépendants, des titulaires de professions libérales, des administrateurs et des sociétés et leurs associés. Pour ce trimestre, les versements doivent être sur le compte de l’administration fiscale au plus tard le 10 avril. ACTUALITÉS HortidécouVERTES – 7ème édition Le grand public invité à découvrir les métiers de l’horticulture le dimanche 13 avril Suppression des droits de douane sur les importations ukrainiennes Les eurodéputés de la commission du commerce international du Parlement européen ont voté la suppression des droits de douane sur les importations ukrainiennes. Cette mesure doit encore être approuvée par le Conseil des Ministres de l’UE. A noter qu’elle est assortie d’une mesure de sauvegarde pour les produits agricoles dits «sensibles» qui sont soumis à des quotas d’importation de manière à ne pas porter préjudice aux producteurs de l’UE. A l’occasion de la 7ème édition d’Hortidécouvertes, 28 horticulteurs et pépiniéristes wallons ouvrent les portes de leur établissement pour faire découvrir leur métier, leur passion. Cette année, Hortidécouvertes mettra aussi en avant les métiers de fleuriste et d’entrepreneur de jardin. Environ 98% des droits de douane payés par les exportateurs de biens ukrainiens aux frontières européennes seront supprimés, selon une proposition adoptée par le Parlement . Cette mesure unilatérale stimulerait l’économie ukrainienne en difficulté, en permettant aux fabricants et exportateurs d’économiser 487 millions d’euros par an. «Le Parlement a tracé un chemin vers l’Europe pour l’Ukraine depuis plusieurs années. C’est le moment de démontrer notre soutien en termes concrets, afin d’aider l’Ukraine pendant la crise économique actuelle qu’elle traverse face à des réserves monétaires en baisse et une pression accrue du Kremlin», a déclaré le rapporteur. «Comme Poutine ferme le marché russe aux exportations ukrainiennes, nous ouvrons le nôtre», a-t-il ajouté. Le Parlement européen a soutenu cette proposition par 531 votes pour, 88 contre et 20 abstentions. Quels droits de douane seront supprimés? La journée Hortidécouvertes, qui vise à faire découvrir au grand public le métier d’horticulteur ou de pépiniériste, rencontre un grand succès depuis sa création en 2008. Pour la septième édition, ils sont 28 horticulteurs et pépiniéristes wallons à ouvrir leurs portes ce dimanche 13 avril. Cette année, il sera possible de découvrir également les métiers de fleuriste et d’entrepreneur de jardin. Concrètement, chaque producteur participant invitera sur son exploitation, un fleuriste et un entrepreneur de jardins à tenir un stand pour présenter leur métier (démonstrations d’art floral, exposition de plans, de matériel,…) Que vous soyez passionné de jardin ou jardinier débutant, prenez le temps de passer un agréable moment de découverte en famille ou entre amis chez un producteur professionnel. Il sera à l’écoute de vos questions et vous pourrez ainsi bénéficier de conseils personnalisés. Le descriptif des entreprises participantes est disponible sur le site www.hortidecouvertes.be. Un fléchage sera mis en place pour accéder facilement aux entreprises. douane sur les importations en provenance de l’UE, mais contraindrait le pays à ne pas les augmenter. Les importations ukrainiennes devront néanmoins respecter les dispositions européennes sur l’étiquetage d’origine. De plus, les autorités ukrainiennes devront garantir que les biens de pays tiers n’entrent pas dans l’UE via l’Ukraine, sous l’apparence de produits ukrainiens. La proposition donne à l’UE le droit d’imposer à nouveau des tarifs douaniers si les importations de biens ukrainiens inondent le marché européen et entraînent - ou menacent de provoquer des difficultés importantes pour les producteurs européens des mêmes produits. La mesure de préférence commerciale s’appliquerait dès son approbation finale et jusqu’au 1er novembre 2014, ou jusqu’à ce que l’accord d’association UE-Ukraine, incluant un accord commercial renforcé et global, entre en vigueur. Cette mesure commerciale unilatérale, devant s’appliquer en mai 2014, supprimera les droits de douane sur 94,7% des importations de biens industriels et réduira les droits de douane du pourcentage restant. Elle permettra également de supprimer les droits de douanes européens sur plus de 80% de produits agricoles en provenance d’Ukraine. Cependant, l’UE réduira les quantités de produits “sensibles” tels que les céréales, le porc, le bœuf, la volaille et les aliments transformés qui pourraient être importés sans droits de douane, afin de ne pas nuire aux intérêts des producteurs européens. Une mesure temporaire et unilatérale Cette mesure de préférence commerciale unilatérale ne contraindrait pas l’Ukraine à rendre la pareille en supprimant ses propres droits de -EDAX 4OP ,A BONNE ASSURANCE CONTRE LA VERSE s0LUS SßR CONTRE LA VERSE s0LUS SßR POUR LA CULTURE UTILISABLE EN PRODUCTION DE SEMENCES s0LUS SOUPLE DUTILISATION WWWAGROBASFBE 5TILISEZ LES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES AVEC PRÏCAUTION !VANT TOUTE UTILISATION LISEZ LÏTIQUETTE ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PRODUIT 10 AVRIL 2014 - Pleinchamp 3 ECHO HERBAGER Le ministre Di Antonio absent pour expliquer sa stratégie Le printemps est arrivé sur la Plateau tout comme sur l’ensemble du pays. Des températures quasi estivales ont même été atteintes certains jours. Mais la météo n’a pas encore dit son dernier mot et des gelées peuvent encore venir et sont même annoncées. Résistons encore quelques jours aux envies de plantations précipitées dans nos jardins. Lucien Royen La semaine dernière je me suis rendu à une réunion au domaine d’Achêne à Ciney. Il s’agissait de la seconde assemblée générale des Producteurs Wallons. Comme de nombreux participants, le trajet retour m’a semblé très long en raison de ma déception à l’issue de cette soirée. Pourtant les participants étaient nombreux à avoir effectué le déplacement. Tout devait bien se présenter. Et pourtant tel n’a pas été le cas. Constamment, le déroulement de la réunion était interrompu par de nombreuses remarques et un brouhaha permanent flottait dans la salle, qui s’est transformé en véritable mécontentement généralisé lorsqu’il a été annoncé que le Ministre Di Antonio ne serait pas là en raison d’autres obligations. Une soirée sur un fond de polémique permanent qui démontre les nombreuses craintes des producteurs quant à ce qui est mis en œuvre. On présente un Code de l’Agriculture où les agriculteurs vont être invités à prendre des décisions, on nous annonce une administration qui va pouvoir directement et avec compétence répondre aux différentes questions. De plus, en ce qui concerne l’administratif, l’accent sera mis sur la simplification administrative L’assemblée se montrait, en très large majorité, très sceptique quant aux propos, voire aux promesses, annoncés à la tribune. Les personnes de l’assemblée qui prenaient la parole évoquaient principalement des problèmes ou des questions particulières ou personnelles. A plusieurs reprises, les orateurs ont tenté de reprendre la main mais sans véritablement y arriver. Souvent, j’avais l’impression de faire un bond en arrière et de me retrouver à l’époque des as- 4 Pleinchamp - semblées libres de Libramont. D’autres participants ont fait le même constat et tiré la même conclusion. La cohue omniprésente et l’impossibilité pour les orateurs de convaincre l’assistance ne témoignent-elles pas d’un réel problème quant à la structure mise en œuvre et la stratégie poursuivie? Il est certain que cela n’est pas ce type de réunion qui va rendre confiance au monde agricole. Le ministre ayant eu d’autres priorités, nous n’avons pas eu l’occasion de l’écouter nous expliquer de vive voix ses intentions, défendre ses options et nous expliquer sa véritable stratégie pour défendre notre profession et nous permettre de vivre décemment de notre labeur quotidien. . A défaut, j’ai jeté un œil sur les propos qu’il tient sur internet, on peut notamment y lire: «Pour Carlo DI ANTONIO, les actions menées en Wallonie en matière d’agriculture doivent trouver racine dans les travaux du Collège des producteurs, en d’autres termes dans les avis et demandes concrètes des agriculteurs. Pour le Ministre DI ANTONIO, les politiques menées doivent répondre aux besoins rencontrés par les agriculteurs sur le terrain ! Organisés par secteur de production ou par thématique particulière au sein de ce Collège, les producteurs représenteront le principal organe d’avis du Ministre wallon de l’Agriculture et de son Comité stratégique agriculture réunissant les Directeurs généraux de la DGARNE (Direction Générale Opérationnelle Agriculture, Ressources naturelles et Environnement), de l’APAQ-W (l’Agence wallonne pour la Promotion d’une Agriculture de Qualité), et du CRA-W (Centre wallon de Recherches agronomiques de Gembloux).» En guise de conclusion, permettez-moi d’émettre quelques réflexions. Tout cela ressemble un peu et même beaucoup à de la précipitation. On essaye de finaliser dans l’urgence un dossier avant les élections. Et puis que va-t-il se passer après les élections? D’autre part, on veut nous donner l’impression que le monde politique se montre soucieux d’être à l’écoute des différents producteurs et des problèmes de terrain pour répondre aux besoins réels des agriculteurs. Mais peut-être faut-il rappeler qu’il existe déjà une Fédération Wallonne de l’Agriculture dont la mission principale est d’être au quotidien à l’écoute des agriculteurs pour défendre leurs intérêts et de relayer au quotidien leurs préoccupations à qui de droit. La mise en place d’une nouvelle structure qui pourrait être vue comme parallèle, voire concurrentielle, ne risque-t-elle pas de diviser plutôt que de rassembler? J’ai bien vu à de la réunion de Ciney, lors des interventions, que les intérêts personnels priment sur l’intérêt général d’un secteur. Et cela est humain et compréhensible. Avant de vouloir mettre au monde un nouveau bébé, surtout à l’approche d’une échéance électorale, et d’une incertitude quant à la présence futur du papa, ne faut-il pas d’abord s’assurer que la famille est prête à l’accepter et mettre tout en place pour que la famille puisse tenter de s’épanouir et grandir? Ne faut-il pas d’abord se poser d’autres questions essentielles, notamment celles qui concernent le rôle de l’administration et d’un gouvernement régional dans un secteur soumis de plus en plus aux normes européennes et impuissant et pénalisé par de nombreuses règles de libre circulation qui nous obligent à nous battre à mains nues et à l’aide de lance-pierres contre au minimum des missiles. Les autorités doiventelles être aux côtés des gens de terrain? Les autorités doivent-elles concentrer les moyens sur les contrôles et paperasseries administratives ou jouer un rôle prépondérant pour la survie de nos activités. Les moyens financiers sont réduits, dès lors de réelles questions d’affectation des ressources se posent, notamment eu égard aux contraintes administratives auxquelles sont soumises l’administration. Nous travaillons la terre au quotidien. Nous sommes les gardiens de l’environnement. Nous nous battons pour garder une terre vivable et viable pour nos enfants et ceux des autres, mais comme tout acteur économique nous avons besoin d’un cadre réglementaire clair et acceptable. Mais la question primordiale et vitale que tous les producteurs se posent est: «veut-on encore d’une agriculture en Région Wallonne?». Je l’ai entendue à maintes reprises à Ciney. Au vu de ce qui s’est passé à Ciney, la nouvelle structure mise en place risque d’engendrer plus de divisions que de rassemblement. En politique belge, notamment sur le plan communautaire, on parle souvent d’un agenda caché. Mais toujours démenti. En existe-t-il un au niveau agricole visant à la mort progressive et consentie de nos exploitations agricoles actuelles sous le couvert de désaccords permanents des producteurs qui n’auront pas réussi à s’unir au sein des structures gracieusement mises à disposition par le Gouvernement? Monsieur le Ministre si votre réelle intention est de ‘répondre aux besoins rencontrés par les agriculteurs sur le terrain’, (je vous cite), alors ne donnez pas au monde agricole un poignard pour se faire hara-kiri, mais concentrez-vous sur les forces vives déjà actives en permanence sur le terrain, comme la FWA. Il me semble plus productif et rationnel de développer les réseaux existants pour apporter la bouteille d’oxygène dont nous avons besoin, sinon il sera trop tard. N’oublions jamais qu’un ministre est là en général, au maximum le temps d’une législature, mais qu’un syndicat comme le nôtre est continuellement au combat, pour défendre notre travail quotidien. Voilà, je prends congé de vous en oubliant pas de vous souhaiter une excellente fête de Pâques. N’oubliez pas si vous en avez l’occasion d’aller chasser les œufs avec vos enfants et/ou vos petits-enfants. Ce sont toujours d’agréables moments et surtout d’excellents souvenirs. Quel bonheur de voir nos petites têtes blondes s’épanouir dans nos campagnes que nous tentons au quotidien de préserver. A bientôt. S’adapter au réchauffement L’histoire démontre que les populations qui survivent aux épreuves naturelles de tout ordre sont celles qui savent s’adapter. Il devrait en aller de même, selon la Commission européenne, avec le réchauffement climatique. La Commission a publié une Stratégie européenne d’adaptation au changement climatique. Objectif: promouvoir l’adaptation des secteurs les plus vulnérables, notamment l’agriculture. La Commission encourage donc tous les États membres à adopter des stratégies globales et fournira des fonds pour les aider à renforcer leurs capacités d’adaptation. À ce jour, 15 États membres ont élaboré des plans d’adaptation, et certains ont commencé à prendre des mesures, «bien que tous aient encore beaucoup d’efforts à accomplir», souligne l’Agence européenne de l’environnement dans un rapport sur les actions déjà engagées. Infrastructures résistantes La Commission européenne appelle les États membres à s’assurer que les infrastructures européennes sont suffisamment résistantes et à mettre en place des dispositifs d’assurance contre les catastrophes naturelles. En parallèle de sa communication, elle publie un document de travail sur les «principes et recommandations pour intégrer l’adaptation au changement climatique dans les programmes 2014-2020 de développement rural». Les États membres et les régions y sont invités à s’appuyer sur la politique de cohésion 2014-2020 et la Pac pour combler les lacunes de 10 AVRIL 2014 connaissances et investir dans les analyses nécessaires, l’évaluation des risques, et les outils pour renforcer les capacités d’adaptation. Un autre document de travail insiste sur «l’adaptation aux impacts du changement climatique sur la santé humaine, la santé animale et végétale». Réchauffement de plus de 2°C «Alors que les efforts d’atténuation au niveau mondial doivent être poursuivis pour limiter la hausse de la température à 2 °C», le rapport de l’Agence européenne de l’environnement rappelle qu’il est «nécessaire de se préparer à une augmentation plus importante de la température et à d’autres changements climatiques. Cette préparation est essentielle pour tenir compte des nombreuses incertitudes concernant les prévisions climatiques et socio-économiques». Il est donc recommandé de mettre en place une combinaison de différentes mesures telles que les projets techniques et technologiques, des approches fondées sur les écosystèmes et la nature, et des mesures de gouvernance. Selon le rapport, les projets d’adaptation les plus efficaces associent souvent deux ou plusieurs approches différentes. LAITERIE Vers une fusion entre Arla Foods samba et Walhorn Un communiqué commun de la laiterie coopérative eupenoise (Walhorn) et de la multinationale laitière d’origine scandinave Arla Foods samba annonce des perspectives de fusion entre les deux entités. Arla Foods a récemment fait l’acquisition de la laiterie Muh à Pronsfeld tandis que Walhorn est étroitement associée au groupe français d’envergure mondiale Lactalis. nant de Belgique, d’Allemagne et des Pays-Bas. L’ensemble des producteurs laitiers de LCE produisent au total 550 millions de KG de lait par an. Le lait est transformé et commercialisé par Walhorn S.A. en Joint Venture avec le groupe français Lactalis. La laiterie Walhorn S.A. est située dans le village belge du même nom. Le projet de fusion Les conseils d’administration des deux coopératives ont présenté à leurs membres une proposition sur le projet en question. Les réunions des représentants des deux coopératives détermineront, probablement à la mi-mai, si le projet de fusion pourra aboutir. Les deux laiteries coopératives agissent d’ores et déjà au niveau international. Arla est la cinquième plus grande entreprise laitière européenne. Au cours des dernières années, Arla s’est développée en une coopérative à activité mondiale, avec une forte orientation sur le lait européen. Conformément à sa stratégie 2017, Arla Foods aimerait poursuivre son développement au sein de l’UE et plus particulièrement dans les pays L’opération concerne de nombreux produc- et des filiales de distribution dans 34 pays. Arla hors UE. «Arla peut poursuivre cette voie enteurs laitiers wallons qui fournissent aux deux est également le plus grand fabriquant mondial semble avec la Laiterie Coopérative Eupenoise: Le entités envisageant une fusion proche. de produits laitiers de qualité bio. L’Allemagne lait de la LCE pourrait nous aider à exploiter enArla Foods est en effet une entreprise laitière fait partie des 6 marchés essentiels de l’entre- core mieux nos sites de fabrication à Pronsfeld et globale ainsi qu’une coopérative, détenue par prise. Après sa fusion avec Milch Union Hocheifel à Nijkerk aux Pays-Bas. En outre, Walhorn pourplus de 12.600 agriculteurs en Suède, Danemark, eG (MUH) in 2012, rait élargir notre pool laitier européen et nous Allemagne, Grande-Bretagne, Belgique et Arla est la troisième plus grande entreprise lai- renforcer en tant que coopérative européenne», Luxembourg. Les produits Arla sont distri- tière en Allemagne. explique Ake Hantoft, Président du conseil d’adbués dans plus de 100 pays au monde sous les Quant à la Laiterie Coopérative Eupenoise ministration d’Arla Foods amba. «Cette fusion marques connues Arla®, Lurpak® et Castello®. (LCE), elle est située à Walhorn près d’Eupen en serait pour Arla un pas important dans sa straArla dispose de sites de production dans 11 pays Belgique, elle regroupe 800 producteurs ve- tégie pour atteindre ses objectifs de croissance». Garantie d’achat Selon le communiqué, une fusion avec Arla apporterait aux membres de la LCE la garantie d’un achat sans restriction de leur lait. Le prix du lait serait calculé sur la même base que celle d’application pour tous les membres d’Arla. Celui-ci était, en moyenne ces dernières années, environ 1 cent plus élevé que celui de la LCE Walhorn. «Pour notre coopérative, le projet de fusion offre de bonnes perspectives de croissance et de rentabilité» explique Mathieu Dobbelstein, Président du conseil d’administration de la LCE. «Avec Arla, nous aurions un partenaire fort, qui renforcerait notre orientation coopérative et offrirait à nos producteurs une base solide pour le développement futur». Les propositions relatives à la fusion prévoient que la LCE Walhorn rejoigne Arla Foods amba en tant que coopérative. Elle pourrait ainsi perpétuer ses traditions habituelles de coopérative. Les membres individuels de LCE resteront membres de la coopérative – aux droits démocratiques inchangés. En outre, la LCE Walhorn serait représentée par ses propres représentants au conseil d’administration et aux réunions des délégués d’Arla Foods amba. Réalisation en juillet 2014? Le projet de fusion sera voté lors des réunions des représentants de LCE Walhorn et Arla Foods amba prévues mi-mai. Pour réaliser la fusion, une majorité de minimum 75% est nécessaire dans chacune des deux coopératives. Sous réserve de l’approbation des membres et des autorités de la concurrence, la réalisation du projet est envisagée pour fin juillet 2014. 3LZ ZVS\[PVUZ :`UNLU[H LU KtZOLYIHNL K\ TH{Z <UL WHYJLSSL WYVWYL LU \U ZL\S WHZZHNL Q\ZX\»n SH YtJVS[L (J[PVU YHWPKL L[ ZYLZ WV\Y SL TH{Z <UL LѝJHJP[t WYV\]tL KLW\PZ KLZ HUUtLZ :`UNLU[H :LLKZ 5= 3HUNL (TIHJO[Z[YHH[ ( ) 6VZ[LYaLSL ;tS -H_ ^^^Z`UNLU[HIL *(3(90:! :* JVU[LUHU[ NS TLZV[YPVUL NS [LYI\[O`SHaPU 5\TtYV K»HNYtH[PVU 7) *(330:;6! :* JVU[LUHU[ NS TLZV[YPVUL 5\TtYV K»HNYtH[PVU 7) +<(3 .63+! ,* JVU[LUHU[ NS :TL[VSHJOSVYL 5\TtYV K»HNYtH[PVU 7) .(9+6 .63+! :* JVU[LUHU[ NS :TL[VSHJOSVYL NS [LYI\[O`SHaPU 5\TtYV K»HNYtH[PVU 7) 3<40*( ! :* JVU[LUHU[ NS TLZV[YPVUL 5\TtYV K»HNYtH[PVU 7) 7904(.9(4 .63+! :* ¶ JVU[LUHU[ NS :TL[VSHJOSVYL L[ NS [LYI\[O`SHaPU 5\TtYV K»HNYtH[PVU 7) 3,*(9! ,* JVU[LUHU[ NS :TL[VSHJOSVYL 5\TtYV K»HNYtH[PVU 7) <[PSPZLa SLZ WYVK\P[Z WO`[VWOHYTHJL\[PX\LZ H]LJ WYtJH\[PVU (]HU[ [V\[L \[PSPZH[PVU SPZLa S»t[PX\L[[L L[ SLZ PUMVYTH[PVUZ JVUJLYUHU[ SL WYVK\P[ ;4 9LNPZ[LYLK ;YHKLTHYR VM H :`UNLU[H .YV\W *VTWHU` 10 AVRIL 2014 - Pleinchamp 5 ENVIRONNEMENT En septembre 2013, nous vous informions via Pleinchamp du résultat de notre travail de négociation sur la nouvelle réglementation en matière de stockage des phytos. Vous êtes nombreux à nous appeler pour nous poser des questions à ce sujet, c’est pourquoi nous vous proposons à nouveau l’article paru en 2013. Stockage des phyto : on a évité le pire! 20 mois, soit la gestation d’une éléphante, c’est le temps qui sépare la première réunion de négociation et l’adoption par le Gouvernement wallon des conditions intégrales et sectorielles relatives au stockage des produits phyto. Même si elle a duré, contrairement à d’autres dossiers, on peut se féliciter de la concertation orchestrée par le cabinet du Ministre Henry et son administration. Les remarques de la FWA ont, pour la plupart, été entendues et, comparativement au premier projet de texte, cette législation tient compte des efforts déjà réalisés sur le terrain… Espérons que cet exemple de bonne concertation serve dans d’autres dossiers tout aussi épineux… Au commencement, il y avait … Une directive européenne (2009/128/CE) à transposer en législation wallonne. Cette directive «pour un usage durable des pesticides» prévoit notamment la mise en place de mesures garantissant que les zones de stockage de produits phyto soient construites de manière à empêcher les disséminations accidentelles de produit dans l’environnement. Une attention particulière devant être portée à la localisation, à la taille et aux matériaux de construction de cette infrastructure. Initialement, la région avait proposé deux textes l’un concernait les dépôts de produits phyto de 25 kg à 2 tonnes, l’autre les dépôts de plus de 2 tonnes. Tels que proposés, ces deux textes auraient eu des conséquences économiques non négligeables chez les agriculteurs. C’est ainsi que le texte prévoyait que tout dépôt contenant moins de 2 tonnes de produits phyto devait être situé à plus de 5 mètres de la voie publique et à plus de 10 mètres de toute eau de surface, entrée d’égout public… Le stockage dans une armoire ou un ancien congélateur n’était plus permis. Le volume de rétention devait être égal au volume de produit stocké (certains présents autour de la table suggérant même de prévoir un volume de rétention égal à la quantité d’eau nécessaire pour éteindre un éventuel incendie!). L’ensemble de ces mesures devant être appliquées dès l’entrée en vigueur de l’arrêté et ce pour l’ensemble des locaux phyto, sans distinction entre les nouveaux locaux à construire et les existants. Pour les locaux de plus de 2 tonnes, il était de plus nécessaire de disposer d’un document du constructeur attestant que le sol du local était imperméable, de tenir à jour un registre indiquant la nature et la quantité des produits stockés ainsi qu’un plan des stockages. Mais surtout, il fallait provisionner une sureté. Sureté qui correspond à une somme d’argent bloquée qui permettrait en cas d’arrêt de l’activité de remettre l’installation en état. Tout agriculteur ayant un stock de plus de deux tonnes devait donc provisionner cette sûreté (Cf. encart). En outre, ces textes reprenaient quasi intégralement les obligations déjà imposées par les autorités fédérales avec une série de nuances qui risquaient d’induire, en cas de contrôle, des non conformités soit au niveau fédéral, soit au niveau régional. Et concrètement? Les textes adoptés par le Gouvernement wallon viennent compléter les dispositions déjà existantes au niveau fédéral et prévoient que tout stockage de produits phyto satisfasse aux exigences suivantes: Si la quantité stockée (quantité présente dans le local à un moment donné de l’année) est comprise entre 25 kg et 5 tonnes (la grande majorité de nos exploitations): -Le dépôt peut être un local, une armoire ou un dispositif anti-corrosif, du moment qu’il empêche tout épanchement vers l’extérieur. -L’entrée de tout nouveau dépôt devra être située à plus de 5 mètres de la voirie et à plus de 10 mètres des habitations d’un tiers ainsi que des eaux de surface et des entrées d’égout public. Les locaux existants étant exemptés de ces notions de distance. -Une rétention efficace devra être assurée. La capacité de cette rétention devra être égale ou supérieure au plus grand conditionnement présent dans le local et au moins égale au quart du volume total des produits stockés. La mise en conformité des locaux existants doit être réalisée pour le 1er juin 2019. -Aucune communication directe avec l’habitation n’est permise. -Le local pourra contenir uniquement des produits phytos. Une tolérance est permise pour les produits non alimentaires, non médicamenteux et n’entrainant pas un risque d’explosion ou d’incendie. - Dès le 1er octobre 2015 avant la mise en œuvre ou avant transformation d’un local, il sera nécessaire d’en informer le service incendie. Il faudra également veiller à disposer d’un système adapté de lutte contre les incendies (ce qui est déjà le cas dans bon nombre d’exploitation, vu les exigences de certains cahiers des charges). -Le contrat d’assurance devra, quant à lui, tenir compte de ce risque «produits phyto», -Les emballages et déchets doivent être isolés dans une zone à cet effet, marquée d’une pancarte «PPNU périmé». «cuvelle» de rétention. -La présence d’un extincteur adapté sera obligatoire. Un détecteur d’incendie relié à une alarme locale devra être installé. -Au niveau de l’assurance, le gestionnaire du local devra apporter la preuve de payement de la prime. -Une sûreté devra être provisionnée de manière à garantir la remise en état après exploitation (cf. encart) Ces obligations concernent tant les agriculteurs que les horticulteurs, les entrepreneurs de jardin et les administrations publiques (ex.: communes et exMET) ! Oui mais… La sureté pour les plus de 5T La Région wallonne poursuit de plus en plus le souci de remettre les terres en état après des activités humaines. La Wallonie a en effet un lourd passé de pollutions industrielles et d’abandons d’entreprises désaffectées. Pour éviter que les entreprises ne laissent à gauche à droite des terrains pollués aux générations futures, la Région prévoit de plus en plus souvent la constitution d’une réserve d’argent au cas où l’exploitant «oublierait» de nettoyer son site avant de le fermer. Dès lors, dans le cas des stockages de plus de 5 T, le permis d’environnement sera délivré lorsque l’exploitant aura versé une caution à la Région. Il s’agit d’un montant estimé en fonction des frais de remise en état à prévoir, bloqué sous forme de garantie bancaire indépendante ou d’un dépôt à la Caisse des dépôts et consignations. A la fin de l’activité, l’Administration viendra vérifier que la remise en état a bien été effectuée et libérera alors la caution. Sinon, elle utilisera cette somme pour nettoyer à la place de l’exploitant défaillant. Nous ne sommes pas au bout de nos peines pour ce qui concerne les phyto! Au niveau régional, le stockage des produits n’est que la partie visible de l’iceberg «phyto». Le plan régional de réduction des pesticides contient encore certains points qui risquent de poser quelques soucis sur le terrain… Nous pouvons notamment citer l’obligation de respecter une zone tampon de 6 mètres le long de toutes les eaux de surfaces sur lesquels aucun phyto ne pourra être épandu. Enfin, d’ici au mois de janvier 2014, la Wallonie devra mettre en place des principes de lutte intégrée pour l’ensemble des cultures… Suite à l’insistance des commissions environnement et productions végétales de la FWA, la mise en œuvre de ces principes se fait en étroite collaboration avec les autorités flaagriculteurs wallons ont introduit des déclarations mandes afin que nous soyons soumis aux mêmes de classe 3. Ces déclarations étant valables 10 ans, il règles dans l’ensemble du royaume et que ces règles est certainement temps pour beaucoup de se rendre soient applicables sur le terrain… à leur commune pour renouveler leur déclaration. (Ceux qui sont en classe 2 n’ont pas besoin de renouDéclaration de classe 3 veler leur permis…) Nous profitons de cet article pour avertir les agriA titre d’exemples, voici une petite liste des activiculteurs concernés par des activités de classe 3 qu’il est peut-être temps de renouveler leur déclaration. tés de classe 3 les plus fréquentes en agriculture: Souvenez-vous! En 2002/2003, près de la moitié des Bovins de plus de 6 mois de 4 à 500 animaux • Sauf en ZH ou à moins de 125 m d’un récepteur sensible* : de 2 à 150 animaux Porcs de production: de 4 à 500 animaux • Sauf en ZH ou à moins de 300 m d’un récepteur sensible : de 2 à 10 animaux Poules et poulets: de 50 à 20.000 animaux Démarches administratives • Sauf en ZH ou à moins de 300 m d’un récepteur sensible : de 30 à 1.500 animaux La nouvelle législation précise enfin que vous devez faire quelques démarches admiPar récepteur sensible, on entend: nistratives liées au permis d’environnement. -une habitation de tiers existante au 29/11/2002 En effet, les stockages de 25 kg à 5 T doisauf si elle implantée en zone agricole (jaune au plan vent faire l’objet d’une «déclaration de classe de secteur) 3» auprès de la commune, au moyen d’un -une zone d’habitat (rouge au plan de secteur) formulaire disponible à la commune ou sur -une zone de services publics et d’équipements Si la quantité stockée (quantité présente dans le lole site http://forms6.wallonie.be/formucommunautaires (bleu clair au plan de secteur) cal à un moment donné de l’année) est supérieure à 5 laires/09_Formulaire_declaration.pdf (décla-une zone de loisir (orange au plan de secteur) tonnes, outre les exigences reprises ci-dessus: ration de classe 3, annexe IX). Le numéro de -une zone destinée au logement et à la résidence, -Le stockage devra être compartimenté en fonccouverte par un Plan Communal d’Aménagement ou la rubrique à renseigner est le 63.12.17.01.01. tion des caractéristiques physico-chimiques des proun Rapport Urbanistique et Environnemental (voir Etant donné qu’il s’agit d’un nouveau nuduits et chaque compartiment devra avoir sa propre votre commune). méro de rubrique, nous conseillons à tous les agriculteurs concernés de déposer cette déSilos et stockage de céréales, grains et autres proclaration à la commune, même s’ils ont déjà duits alimentaires, à l’exception de la paille et du foin, un permis ou une déclaration pour d’autres supérieurs à 50 m3 activités. (Avant, les dépôts de phyto n’étaient Fumier au champ à moins de 50 m d’un récepteur en classe 3 qu’à partir de 500kg.) sensible en ce compris les habitations situées en zone Pour les stockages de plus de 5 T en reagricole vanche, c’est l’obtention d’un permis de classe Mazout de chauffage de 3.000 à 25.000 l 2 qui est nécessaire. Il y a donc lieu de faire les Mazout agricole, comprenant maximum 2 pisto démarches nécessaires: déposer un formulets, de 3.000 à 25.000 l laire général avec l’annexe XXVI, attendre la Stockage d’engrais entre 5 et 100 tonnes 2 J(L';QQ5=;$ "C?CQWOZ@ ?`CG8:?:Q) (A GCZ&O( décision de la commune après enquête puPrise d’eau de moins de 10 m³/jour et de 3.000 2 =;&5Q5=;;':';Q$ C;W( &( Fb Q"8(WQ &( 1b 4 blique de 2 semaines. m³/an 2 =&' 'Q &=L' &I':?9=5$ 1b 4 &AQ X &)":?:WO(Q &N(Z CZ 1b 4 Le fait que ces nouvelles obligations liées Installation de réfrigération (refroidisseur, frigo, &AQ X &)":?:WO(Q &( ?:W GO ](Z aux stockages de produits phyto soient souréfrigérateur, chambre froide, tank à lait…) dont la HF Q"8(W GCZO O(A/CO"(O ?( "C?CQWOZ@ (A AW:"COGQ 9 mises à permis ou à déclaration entraînent puissance frigorifique nominale est entre 12 et 300 X Q"8(WQ (A "Q &N Q(A"( &( "C?CQWOZ@I l’application des sanctions qui y sont liées kW ou contenant plus de 3 kg d’agent réfrigérant 2 ;Q(J)QL &T ?J=&T5Q$ 9 O(@G?"( WCW?(@(AW ?( "C?CQWOZ@ ?COQMZN:? AN` (A GQ c’est-à-dire que le non-respect de ces dispofluoré 9 ?COQMZN:? ` (A % ?( ?]:"C? O(A/CO"( ? W(A(ZO (A AW:"COGQ &Z "C?CQWOZ@ sitions entraîne une amende comprise entre Stockage d’huiles usagées de 500 à 2.000 l :AQ: MZ( ? O)Q:QWA"( &(Q ](Z_K Compresseur de 20 à 200 kW 150 et 1000€ par infraction. 9 4OAW: A)4W:/ Entretien et réparation de véhicules automobiles avec moins de 3 ponts BESOIN DE COLOSTRUM ? 0!)+)8!6 ; :< 6 Pleinchamp - 99988621/1414 crt NUTRILOR 085/84.60.36 10 AVRIL 2014 CULTURES Maïs, faîtes tourner! Le maïs est une valeur sûre pour apporter de l’énergie dans la ration. Sa culture se fait-elle au détriment de la prairie? Pour Christophe Darchambeau, agriculteur à Battice, la succession prairie temporaire-maïs est une opportunité. Christian Hick* Monsieur Darchambeau, présentez-nous en quelques mots votre exploitation et ses spécificités? Mon exploitation se compose d’un élevage de 80 vaches laitières auquel s’ajoute le jeune bétail. Les 60 hectares de surfaces sont exclusivement consacrés à la production de fourrage. La prairie obligée occupe 49 hectares, le maïs 7,5 hectares, la prairie temporaire 3,5 hectares.L’herbe, qu’elle soit pâturée ou ensilée, compose la base de la ration, complétée par le maïs. Ce dernier assure un apport énergétique toute l’année. Sur votre exploitation, le maïs succède à la prairie temporaire. Pourquoi? Je disposais d’une prairie de 3,5 hectares dont le couvert s’était dégradé au fil des ans. Du maïs et des betteraves fourragères y avaient été cultivées auparavant. En 2011, plutôt que de rénover cette prairie, j’ai préféré y semer du maïs. J’y ai Contactez Nitrawal: Centre d’action Nord: 081/62 73 13 Centre d’action Est: 085/84 58 57 Centre d’action Sud : 071/68 55 53 Centre d’action Ouest: 069/67 15 51 obtenu un très beau rendement tout en faisant l’impasse, la première année, sur la fertilisation (organique et minérale). La seconde année, en apportant 150 kg d’ammonitrate, soit un peu plus de 40 unités d’azote, j’ai obtenu les mêmes rendements. Ne voulant pas augmenter ma production de maïs, j’ai semé la même année sur 3,5 hectares, (surface précédemment occupée par le maïs), un mélange ray-grass/fléole (35 kg) – trèfle violet (1kg) – trèfle blanc intermédiaire (4 kg). Pour favoriser son implantation et assurer une production la première année, un pois protéagineux y a été associé. La parcelle étant ensilée avec d’autres, je n’ai pas chiffré le rendement ni fait analyser la valeur énergétique du fourrage. Mais la plus-value est nette. Le fourrage est plus dense et cela se marque lors du séchage et de l’ensilage. Tous les 4 ans, je détruis la prairie temporaire pour implanter un maïs. Et une surface équivalente est semée en ray-grass-trèfle blanc. Quelles sont vos points d’attention? Je suis très attentif à la fertilisation du maïs. Mes apports de matière organique se composent de fumier après la récolte, que j’incorpore par un labour d’hiver, et de lisier avant le semis. Pour estimer l’azote disponible pour la culture, je réalise à la sortie de l’hiver une analyse de sol. Le résultat de celle-ci est intégré au raisonnement pour ajuster le complément minéral. Si je peux diminuer ce dernier, c’est un plus pour mon portefeuille. Malgré l’absence de fertilisation la première année après le retournement, l’azote potentiellement lessivable (APL) reste élevé, de l’ordre de 130 kg à l’automne pour une prairie de 4-5 ans. En effet, la minéralisation se prolonge au-delà de la période de prélèvement du maïs. Il faut donc être vigilant. Outre la fertilisation, pour assurer la santé du maïs, je suis soucieux de son implantation et des traitements. Mon attention porte également sur la prairie temporaire et la proportion de trèfle en regard du ray-grass. Les conditions climatiques favorisant le développement de l’un ou de l’autre, je veille à leur équilibre et ajuste les apports d’azote qui favorisent le ray-grass. Quel bénéfice retirez-vous de la technique? L’idéal serait de se passer totalement de la succession maïs-maïs en faveur d’une rotation prairie temporaire-maïs. Mais pour y parvenir, en maintenant ma production de maïs, je devrais disposer d’une surface plus importante à mettre sous labour. Ce n’est pas possible. Mais j’obtiens déjà une production accrue de fourrage de qualité avec une consommation réduite d’engrais minéral. * Partenaire FWA de la Structure d’encadrement Nitrawal &&0 & ), &#+$ & ,)& .) )$ $ & .) )$ $+&& )/& & % ), $"+ & /$ )) *1 ' $ &++$ ! 1 ' ) $ 0)/ ! ' /$&+ )&0 & $+)& $)) & )& , $ +) &0 )++$& #)"+)) ) & $ )& &+$ $+) , ) +& +$ +& & $ )& &+$ $+) / $& & $ && $ ) &/& &+)0 --- /)- 10 AVRIL 2014 - Pleinchamp 7 Le CADCO un acteur du Centre pilote Céréales, Oléagineux et Protéagineux (CéPiCOP asbl) Actualité - céréales du 08 avril 2014 (C08) Autres maladies ESCOURGEON : FUMURE AZOTÉE ET PROTECTION CONTRE LA VERSE Fumure azotée La fraction de dernière feuille peut être appliquée dès le stade dernière feuille pointante (37) jusqu’au stade dernière feuille étalée (39). La dose de référence définie lors du Livre blanc de fin février soit 60 kg N/ha reste d’actualité, elle doit bien sûr être adaptée en fonction des conditions particulières propre à la parcelle et à l’état de la culture. Protection contre la verse Le traitement régulateur sera idéalement appliqué au stade dernière feuille étalée (39) en mélange avec le traitement fongicide conseillé au même stade. Résumé de la pression maladies en céréales Escourgeon : La rouille naine et l’helminthosporiose sont toujours présentes mais évoluent peu. La majorité des parcelles sont au stade derrière feuille pointante. Froment : Forte pression de septoriose est signalée dans de nombreuses parcelles. La rouille jaune se développe. Un traitement précoce contre cette maladie doit être envisagé prioritairement sur variétés sensibles. ESCOURGEON : LE POINT SUR LES MALADIES Dates Date des observations 07 avril 2014 ; Dates de semis : du 23 au 30/09/2013 Variétés Lomerit, Paso, Pélican, Proval, Quadriga, Tenor Réseau 11 parcelles réparties dans les localités suivantes : Hainaut (Ath, Grosage), Liège (Eben-Emael, Waremme) Avancement des escourgeons Le développement précoce des escourgeons s’est encore poursuivi cette semaine caractérisée températures élevées pour la saison. Près de 70% des parcelles de notre réseau ont atteint le stade dernière feuille pointante (BBCH 37). Le gonflement commence déjà dans certains cas. Quelques parcelles semées le 30 septembre sont toujours au stade deux nœuds. Pourcentage NombreNombre de parcelles Pourcentage de parcelles Stade de développement / /07/04/2014 /31/03/2014 / 07/04/2014 / / 31/03/2014 1er nœud (31) * 2er nœud (32) * Dernière feuille pointante (37) * Dernière feuille étalée (39) * *Les chiffres entre parenthèses correspondent aux stades de l’échelle BBCH. Helminthosporiose Observations L’helminthosporiose évolue peu dans le réseau excepté dans une parcelle sur variété sensible à Ath ou cette maladie est observée sur le F-1 (avant dernière définitive). Cette maladie est observée sur F-2 dans sept parcelles à des fréquences comprises entre 5 et 18% (sur variété très sensible) et sur la F-3 dans dix parcelles sur 11 à des fréquences allant de 5 à 73% (sur variété très sensible). La sévérité ne dépasse jamais 1,5 %. Seuils de nuisibilité(1) • Stades clés : Zadoks 31 à 51. • Variétés sensibles : plus de 10 % des trois dernières feuilles déployées sont atteintes. • Variétés tolérantes : plus de 25 % des trois dernières feuilles déployées sont atteintes. Rhynchosporiose Observations Les conditions météorologiques de ces dix derniers jours (températures élevées et peu de précipitations) ont été défavorables au développement de la rhynchosporiose Cette maladie est toujours en régression dans notre réseau d’observation sauf dans le Hainaut où on l’observe pour la première fois sur la F-3 à Ath et Grosage sur variété sensible. Rouille jaune Observations L’oïdium continue de régresser et n’est plus observé sur un des 3 étages supérieurs que dans une seule parcelle. Cette maladie n’est pas préoccupante. La rouille naine est toujours observée dans l’entièreté réseau. L’incidence est toujours de 100% dans les parcelles d’Ath et Grosage. En province de Liège, son incidence est comprise entre 15 et 75%. On observe cette maladie su la F-2 (F3 ou F4 définitive) à Eben-Emael (variété Tenor et Proval), ainsi qu’à Ath et Grosage (Variété Quadriga). Seuils de nuisibilité(1) • Stades clés : Zadoks 31 à 51. • Variétés sensibles : plus de 10 % des trois dernières feuilles déployées sont atteintes. • Variétés tolérantes : plus de 50 % des trois dernières feuilles déployées sont atteintes. Recommandations Nous approchons du stade dernière feuille entièrement déployée (BBCH 39), stade auquel un traitement doit être effectué pour protéger les dernières feuilles. Observations La rouille jaune a continué sa progression cette semaine. Dans notre réseau, elle touche 14 parcelles sur les 31 évaluées pour cette maladie. Les variétés les plus touchées sont Homeros, Matrix, Fairplay et Henrik où la rouille jaune est observée sur la F-2. Elle est également présente sur la F-3 sur variétés kws Ozon, Epson, Terroir, Tabasco et Edgar. A Ligney, les variétés les plus touchées sont JB Asano, Fairplay, Homeros et Matrix (infection généralisée avec foyers) suivi de Campus, Epson, Laurier, Goldengun et Pionier (présence de quelques foyers). Des symptômes (sans foyers) sont également observés sur 32 autres variétés. A Perwez, les variétés les plus touchées sont Homeros de Matrix, Dekan et Edgar. Les variétés Avatar, FROMENT : FUMURE AZOTÉE ET PROTECTION CONTRE LA VERSE suivi kws Ozon et Tobbak sont également atteintes. Fumure azotée A Lonzée, les variétés, Anapolis, Armada, Avatar, CelLorsque la culture est au stade redressement, il convient d’appliquer la deuxième fraction de la fumure (dans lule, Elixer, Espart, Henrik, Homeros, Liessart, Lyrik, les schémas à 3 fractions). La dose de référence définie lors du Livre blanc de fin février soit 60 kg N/ha reste Matrix, Meeting, Mentor, kws Ozon, Sy Epson, Terroir. d’actualité, elle doit bien sûr être adaptée en fonction des conditions particulières propre à la parcelle et à l’état de la culture. Autres maladies Protection contre la verse Lorsque la plante débute l’élongation de ses tiges (épi à 1cm ou plus), il convient d’appliquer un traitement régulateur de croissance. Le traitement de base apportant 750 g/ha de chloreméquat devrait suffire dans la majorité des situations; seuls les emblavements trop denses ou trop précoces sont susceptibles de valoriser des substances actives ou des traitements complémentaires. Coordination scientifique : Groupe « phytotechnie », B. Bodson et R. Mezza FROMENT : LE POINT SUR LES MALADIES Dates Date des observations 07 avril 2014 ; Dates de semis : du 01/10/2013 au 18/11/2013 Variétés Avatar, Bergamo, Edgar, Epson, Fairplay, Henrik, Homeros, Istabraq, Jarbas, JB Diego, Matrix, kws Ozon, kws Radius, Radius, Tabasco, Terroir, Tobak Réseau 38 parcelles réparties dans les localités suivantes : Hainaut (Ath, Ellignies-Ste-Anne), Brabant wallon (Enines), Liège (Bombaye, Eben-Emael, Ligney, Pailhe), Namur (Lonzée, Mettet, Thy-le-Château, Flavion) Avancement des froments Les froments poursuivent également leur développement. La majorité des parcelles du réseau sont au stade fin tallage ou au stade épi 1cm. Certaines parcelles semées en octobre ont déjà atteint le stade premier nœud et une parcelle précoce est au stade deuxième nœud. Pourcentage de parcelles Pourcentage NombreNombre de parcelles 31/03/2014 07/04/2014 31/03/2014 07/04/2014 Stade de développement Début tallage (21-23) * Plein tallage (24 - 27) * 6,5 Fin tallage (28 - 29) * Epi 1cm (30) * 1er nœud (31) * 2 nœuds (32) * *Les chiffres entre parenthèses correspondent aux stades de l’échelle BBCH. Septoriose Observations Une forte présence d’inoculum de septoriose est observée dans le bas des plantes dans la majorité des parcelles du réseau. Cette maladie touche la F-2 avec une faible incidence dans 15 parcelles. Etant donné la présence d’inoculum dans le bas des plantes, l’occurrence des périodes d’infections (pluie et température élevée) entre les stades 30 et 32 influencera le choix du programme de traitement. Les orages de ce lundi ont probablement été favorables à la dissémination et à la montée de cette maladie sur les étages foliaires supérieurs. Seuils de nuisibilité(1) • Stades clés : à partir du stade BBCH 32. • Variétés sensibles : plus de 20 % des F4 définitives (F-2 au stade 32) sont atteintes. • Variétés tolérantes : plus de 50 % des F4 définitives (F-2 au stade 32) sont atteintes. Observations La rouille brune est signalée à Hannut (province de Liège) et Hélécine (Brabant wallon) sur variété Dekan (quelques pustules sur feuilles) et à Maubray (Hainaut) sur variété Dekan (1 pustule sur F-3) et sur la variété Ozon (2 pustules sur F-3). Dans notre réseau, elle est présente à Bombaye en province de Liège sur variété Tabasco (1 pustule sur F-3). Du piétin verse a été détecté à très faible incidence sur variétés Tabasco et Ozon à Ligney en province de Liège et sur variété Edgar à Mettet dans le Namurois. Recommandations En cas d’infection hâtive par la rouille jaune et en présence de pustules pulvérulentes, un traitement doit être envisagé cette année à partir du stade épis 1cm. Plusieurs produits à base de triazole (epoxyconazole, prothioconazole, cyproconazole, metconazole et tebuconazole) sont autorisés exceptionnellement pour un traitement précoce dans les parcelles où cela est nécessaire (communiqué de presse). Il est conseillé de choisir une substance active qui ne sera plus utilisée dans le programme de traitement par après de manière à répondre à la recommandation d’alterner les substances actives utilisées. Si un traitement est nécessaire à partir du stade 31 ou 32, d’autres produits sont autorisés. En général, on préconise l’application d’une triazole à ce stade et d’un complément de chlorothalonil, prochloraz ou mancozèbe en cas de forte pression en septoriose. Le mélange avec une strobilurine est intéressant en cas de forte pression rouille jaune (ou brune) (vérifiez le stade d’application avant utilisation). Les traitements incluant les carboxamides sont conseillés en général plus tard dans la saison pour compléter la protection des derniers étages foliaires. Coordination scientifique : Groupe « maladies », A. Legrève, A. Decroës avec la collaboration de M. Duvivier CRA-W (1) Les seuils repris ci-dessus sont ceux habituellement appliqués dans les avis CADCO et les recommandations d’Arvalis (2) Evolution de la moyenne pondérée de l’incidence de la maladie sur les quatre derniers étages foliaires. Les étages foliaires renseignés sur les graphiques sont les étages foliaires effectivement observés aux dates reprises en abscisse. A noter que les feuilles concernées ne sont pas nécessairement les mêmes d’une date à l’autre vu l’apparition possible d’une feuille supplémentaire entre deux observations. Cliquez sur le lien suivant pour accéder à notre tableau reprenant les listes de produits autorisés en céréales classés par usage (fongicides, herbicides, régulateurs,…) les listes des produits autorisés en céréales. Coordonnateur du CADCO : X. Bertel (081/62.56.85), visitez notre site: http://cadcoasbl.be Le prochain avis est prévu pour le mardi 15 avril. $ $ [DU $GH [ &HULD [ /LEUD # " $ " % " $ $ " &&& $ !"! # " # 8 Pleinchamp - 10 AVRIL 2014 1BDL MOUVEMENT A M I C A L E D E S R E T R A I T É S D E L A F WA Fleurus Mardi 22 avril A 14h, visite de l’entreprise de tri sélectif de déchets «SITA» dans le zoning de Sombreffe à suivie d’un goûter à Heppignies salle du football. Il faut absolument emmener une veste fluorescente. Rassemblement des voitures à 13h30 à Heppignies sur le parking de covoiturage au rond-point à la sortie du ring R3. Renseignements et inscriptions au plus tard pour le 18 avril chez Suzanne Cochain 071/88.83.53, Rita Baes 071/81.31.21 et Godelieve Vandepopeliere 071/80.09.36 Pays de Herve Vendredi 22 août Rendez-vous au Cercle paroissiale à Montzen. A 10h, promenade – 12h30, barbecue prix 18 euros. Inscription Victor Taeter 087/301.326 0496/742.306 paiement faisant foi au BE30 1030 1586 3511 pour le 9 aout. Mention «barbecue» Mardi 16 au mercredi 24 septembre Voyage annuel au Pays Basque. Prix par personne 1025 euros; supplément chambre single + 176 euros. Acompte de 250 euros/pers pour le 20 juin 2014, solde pour le 11 Tournai Mons aout 2014 au compte BE30 1030 1586 5311. Rens et Samedi 14 au samedi 21 juin inscription Victor TAETER, Messitert 56 à AUBEL, Voyage annuel en Roumanie. Départ par avion 087/301.326 ou 0496/742.306. Préciser le lieu de de Bruxelles vers Bucarest et retour. Prix: 1365 départ Herve ou Barchon. Il y a encore plusieurs Euros par personne. Single: + 166 Euros. Contacts: places disponibles [email protected] tél: 068/542.981. [email protected] Tél: 069/771.198. Vendredi 17 octobre Tournai Mouscron Vendredi 25 avril Assemblé générale: date à retenir, diner et animation. Namur A 14h, en la salle Roc St-Pierre à Antoing. Exposé Mercredi 23 avril sur la situation macro-économique par Bernard A 14h, théâtre wallon au Centre culturel de Keppenne, Chief Economist de CBC Banque & Assurance. Inscription auprès de Monique Ciney. La Compagnie Aimé Courtois de Namur 069/647.943 ou Suzanne 069/225.851 avant le 22 interprétera «On n’a qui c’qu’on dwèt awè» de Françoise Honnay. Inscription soit chez Nestor avril. Paf 6 euros. Floymont, soit au jeu de cartes du 17 avril. Paf 5 euros. Mercredi 21 mai Pèlerinage à la Cathédrale Notre-Dame de Jeudi 17 avril Noyon, paroisse dédiée à St-Eloi. A 10h30, céléA 14h, jeux de cartes mensuels au Centre de bration présidée par le Chanoine dans une autre cathédrale que celle de Tournai. Visite rapide du Zootechnie à Ciney. Sanctuaire. Repas au Prieuré de Rancourt (nord de Péronne). Après-midi : visite au Mémorial de Brabant Wallon la Grande Guerre à Peronne. Prix de la journée, Vendredi 18 avril voyage, repas avec eau, quart de vin et café ainsi A 13h30, goûter aux tartes et jeux de cartes au que l’entrée et visite guidée : 47 euros à verser hall Manifagri à Wavre. au compte BE83 7326 7201 2415 de l’Après de Tournai. Départ prévu à 7h au parking du hall des Sports chaussée de Lille à Tournai. Retour vers 19h30. Inscription uniquement chez Monique 069/647.943 avant le 14 mai. Si problème de dernière minute, contactez Jacques au 0495/189.831 Fait pour vous par le Service d’Etudes 31/3 1/4 2/4 3/4 4/4 La Roche-Comice-phytolicence Merelbeke-groupe technique éleveurs de porcs Gembloux-ADG-Projet «The darksight of the green» et débat Louvain-la-Neuve-UCL-présentation Agr’eau Gembloux-Cwedd-assemblée plénière Bruxelles-Febev-groupe de concertation chaîne porcs Namur-Cabinet Di Antonio-reconnaissance OP,AP et OI Herve-FWA-conférence-débat phytolicence Bruxelles-SPF-conseil du bien-être Bruxelles-Afsca-cérémonie de retraite G. Houins Bruxelles-Cese-secteur agriculture Gembloux-Rotary-conférence Louvain-la-Neuve-UCL-boutique des sciences Liège-Cesrw-commission agriculture-PWDR Achène-assemblée des producteurs Gembloux-Cra-W/Valbiom-Midi de la biomasse Gembloux-Nitrawal-GT communication Liège-Faculté-projet de recherche «viande bovine» Namur-Cabinet Di Antonio-PAC-consultation sur l’AGW ISA Gembloux-FJA-cours B PAC Louvain-la-Neuve-Nat-Agri-Wal Bruxelles-CFDD-commission énergie et climat Gembloux-Valbiom-conseil d’administration Namur-Cabinet Di Antonio-consultation vaches allaitantes Chimay-FWA-conférence-débat phytolicence Vodecée-FWA-conférence-débat PAC Wépion-La Malagne-colloque «Effondrement et affaissement du sol» Namur-NTF-rapport commissions Natura 2000 et actions à venir Namur-Cwedd-GT PWDR Bruxelles-SPF Santé publique-GT technique PRRS Bruxelles-Copa-GT bien-être animal Bruxelles-CTA-séminaire Afrique-agriculture kƮǟǸŌ ǨŌĥǸſƮƤƤŌƓƓŌ ſƤļȈǨǸǟſŌƓƓŌ uk 0ǟƤļŌ ǟƮĘȈǨǸŌǨǨŌ Ĵ ƓŌǨ DžƮǟǸŌǨ ǨŌĥǸſƮƤƤŌƓƓŌǨ 6ƲǟƞƤƤ ō LŌļŌǟ ŌȈǟƮDžōŌƤ ˸ƤǸ ǰť ƤǨ ļǜŌ˶DžōǟſŌƤĥŌ ŌƤ ƞǸſœǟŌ ļŌ ĥƮƤǨǸǟȈĥǸſƮƤ ļŌ DžƮǟǸŌǨ ō ſǸǟŪŌ p| Ō˶ǸǟŐƞŌƞŌƤǸ ǟōǨſǨǸƤǸ Ȉ˶ ǟ˸ȈǟŌǨ ō ĥĥœǨ Ǩȋǟ Ūǟ¢ĥŌ Ȉ DžƮǟǸſƓƓƮƤ ſƤĥƮǟDžƮǟō ˳Ōĥ ǨŌȈſƓ DžƓǸ ˴˴˴NjŹƮǟƞƤƤNjĘŌ ō ſƤţƮĖŹƮǟƞƤƤNjĘŌ |ŌƓNjĴ ́ǰŔ Ƽť́ ́Ŕǿ ō /˶Ĵ ́ǰŔ ƼťƼ dzŔǿ 10 AVRIL 2014 - Pleinchamp 9 EUROPINIONS Partenariat transatlantique: promesses de respect mutuel des normes La visite du président des Etats Unis Obama à Bruxelles les 25 et 26 mars derniers a été l’occasion lors des échanges avec les présidents européens Van Rompuy et Barroso d’évoquer les fameuses négociations en vue de conclure un traité sur le commerce et les investissements entre les deux côtés de l’Atlantique. Parmi les gros dossiers (outre celui des investissements), les normes sociales, environnementales et surtout sanitaires qui divergent fort entre les deux blocs. Lors de leur rencontre du 26 mars, ceux-ci ont cependant fait assaut de promesses, de respect mutuel des normes de l’autre partie… Le président américain Barack Obama et les présidents du Conseil européen et de la Commission européenne, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso, réunis brièvement le 26 mars à Bruxelles, ont, selon une déclaration conjointe, «réaffirmé (leur) engagement de conclure rapidement un Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement complet et ambitieux», et de «conduire ces négociations avec clarté et d’une manière qui obtient le soutien de nos opinions publiques». Parmi les objectifs recherchés: «l’extension de l’accès réciproque au marché» et «l’accroissement de la compatibilité réglementaire, tout en maintenant les hauts niveaux de protection de la santé, de la sécurité, et du travail que les nos citoyens attendent de nous». Peu avant, les eurodéputés écologistes s’étaient rassemblés devant le siège du Parlement européen à Bruxelles pour dénoncer un accord qui pourrait, selon eux, «sacrifier des acquis essentiels des citoyens européens sur l’autel du libre-échange». Les écologistes estiment que cet accord risque de remettre en cause les normes sanitaires et phytosanitaires européennes, qui ont permis d’interdire le bœuf aux hormones ou le poulet chloré. «Quand il ne sera pas possible d’avoir une les négociateurs européens jugeaient, encore réconvergence réglementaire, nous devrons ac- cemment, décevante l’offre d’ouverture de leur cepter des mécanismes de reconnaissance mu- marché présentée à ce stade par les Etats Unis, tuelle», a ajouté le président de l’exécutif euro- qui ne couvre que 65 % des lignes tarifaires et s’avère nettement moins ambitieuse que celle péen. La Commission espère conclure les négocia- de l’UE (96 %). «L’Europe est dans une année politique. Nous tions l’an prochain, avant la fin du second manvoulons nous assurer qu’elle ne perde pas son dat de Barak Obama. Quelques jours auparavant, le représentant élan au cours de cette période», a également américain au commerce, Michael Froman, a réaf- souligné le représentant américain, en référence firmé, lors d’une rencontre avec des journalistes aux élections européennes fin mai, qui seront suivies du renouvellement de la Commission. Pas de suppositions hâtives à Bruxelles, l’ambition des États-Unis d’éliminer toutes les barrières tarifaires dans le cadre des «Je conseille à tout le monde d’attendre de échanges avec l’Union, attendant une attitude voir ce qui sera effectivement négocié avant de similaire des Européens. Il est vrai que les bars’engager dans des spéculations, quelles qu’elles rières tarifaires restantes sont très faibles. soient », a répondu indirectement le président Pourtant, dans le secteur agricole par exemple, américain devant la presse à l’issue du sommet, ajoutant que les soupçons en la matière sont «parfois infondés, et reflètent parfois des modèles obsolètes d’accords commerciaux». «J’ai bataillé pendant toute ma carrière politique, et en tant que président, pour renforcer la protection des consommateurs. Je n’ai pas l’intention de signer un accord qui l’affaiblirait», Dans le cadre de la préparation du projet de budget communautaire 2015, a dit Barack Obama. De même, «je me bats pour la Commission européenne a proposé le 21 mars au Conseil et au Parlement renforcer la protection de l’environnement aux de l’UE une réduction de 1,3 % (1,301951 % très exactement) des paiements États-Unis, et je n’ai aucun intérêt à signer un accord qui affaiblirait les normes environnemen- directs 2014 pour financer la constitution d’une réserve de crise dans le budget agricole 2015. Prévue par la réforme de la Pac, celle-ci doit s’élever à 433 tales», a-t-il insisté. Réserve de crise: vers une baisse de 1,3% des paiements directs 2014 Vers une convergence réglementaire millions €. Le but de cette réserve est de faire face à des perturbations lourdes dans le secteur agricole, d’ordre climatique, sanitaire, voire des marchés. Pour sa part, le président de la Commission a Comme le veut la réglementation sur la «disaffirmé que le mandat de négociation confié à la cipline financière», la réserve de crise doit être Commission pour le Partenariat transatlantique, financée par une réduction des paiements diet que celle-ci va « respecter », « ne permet pas un rects de 2014, qui seront versés sur les crédits quelconque affaiblissement des normes de l’UE». 2015. Cette baisse ne s’appliquera qu’au-delà de 2 000 € d’aide par exploitation. Encore en phase de mise en œuvre graduelle des aides, la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie en seront exemptées. En revanche, la Commission ne prévoit pas de dépassement de la dotation du 1er pilier de la Pac l’année prochaine, et ne préconise donc pas de supplément de baisse des paiements au-delà de celle qui servira à la constitution de la réserve de crise. Le Conseil et le Parlement européen doivent, selon la réglementation, se prononcer sur cette pro-position avant le 30 juin, à défaut de quoi la décision sera prise par la Commission. Celle-ci pourra toutefois revoir le taux de baisse retenu avant le 1er décembre, en fonction des dernières estimations de dépenses pour les paiements di- rects et les marchés qui serviront de base à l’ajustement du projet de budget communautaire 2015 traditionnellement opéré en octobre. Compte-tenu de la proximité des élections européennes, il est peu probable qu’un accord soit conclu sur cette proposition avant fin juin. Le taux de baisse des paiements directs qui sera retenu devrait donc être celui préconisé par la Commission. Selon la réglementation, les montants générés par la «discipline financière» (le respect des montants préalablement budgétés) qui ne sont pas utilisés à la fin de l’exercice budgétaire sont remboursés aux agriculteurs. Si tel est le cas pour l’exercice 2014 (paiements 2013), ce remboursement sera plus ou moins équivalent au montant qui sera fixé pour le budget 2015. OGM: deux écoles opposées au gouvernement français Le nouveau gouvernement français constitué après les élections municipales compte deux points de vue et deux personnalités très opposés en son propre sein… 99988629/1514 crt ( //(2 () 1! / ! 8475P/B. ( 1* *"(*( * '1 ! / / 5 # /(1*11(! /4$ &(/! +-$ Utilisez les produits de protection des plantes avec précaution. Lisez toujours l’étiquette et les informations sur le produit avant usage. Pour de plus amples informations sur le produit, consultez www.fytoweb.be ! /!! " !4*/(/ , 055 333$$$1"! /$! '!2 1! / (* ! * / () *! / * (%1* "!** !1 * (%1* !(* 1! / !1 ** *!/* *$ 10 Pleinchamp - 10 AVRIL 2014 «Plutôt que d’interdire les OGM, de tourner le dos au progrès, je suis (…) favorable au renforcement de la recherche dans le domaine des biotechnologies», déclarait Manuel Valls, le nouveau Premier ministre de François Hollande depuis le 2 avril, dans la vidéo «Abécédaire de l’optimisme : O comme OGM» datant de septembre 2011. L’homme politique estimait que si les dangers supposés des OGM sont sérieux, «ils attendent toujours d’être démontrés. En revanche, les bénéfices espérés, sont, eux, largement reconnus». Ainsi, il rappelait qu’en « diminuant la pollution liée à l’utilisation des pesticides, les OGM peuvent jouer un rôle dans la protection de l’environnement». Voilà qui promet des débats entre le nouveau chef du gouvernement et Ségolène Royal, nouvelle ministre de l’Ecologie, dont les interventions contre les OGM ne sont pas tenues pour secret. Quant au Ministre de l’agriculture reconduit à son poste , Stéphane Le Foll, il est surtout réputé pour son engagement – qu’il vient de réaffirmer – en faveur de l’agroécologie. Celle-ci se définit souvent « comme un système de production privilégiant l’autonomie des exploitations et l’amélioration de leur compétitivité, en diminuant la consommation d’eau, d’engrais, de produits phyto et de médicaments vétérinaires ». Un concept OGM-compatible ? Union des agricultrices Wallonnes familiale! Notre agriculture wallonne, une agriculture 10 avril 2014 N°158 1 Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux Mot de la Présidente par Marianne Streel, présidente UAW - [email protected] Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected] Retroussons – encore une fois – nos manches ! Ces dernières semaines, le travail n’a pas manqué. Non seulement dans nos campagnes où grâce au temps plus que clément, les tracteurs sont ressortis mais également dans nos mouvements. Le Conseil Général de l’UAW s’est rendu à l’invitation de Monsieur André Flahaut, Président de la Chambre des Représentants, au Parlement Fédéral à Bruxelles. Après une visite intéressante de la Chambre et du Sénat, nos 50 représentantes ont participé à une rencontre très enrichissante avec Monsieur Flahaut. L’ambiance était joyeuse et nous avons rejoint nos campagnes heureuses de notre journée. Monsieur Flahaut, encore un grand merci à vous ! Suite à cette visite et à votre demande, nous organiserons une journée de formation pendant laquelle seront ré expliqués les rôles de nos institutions et le chemin que parcourt un projet de loi. Vous nous avez également demandé d’organiser un débat avant les élections avec des candidates des principaux partis. Nous vous attendons donc nombreuses ce 6 mai à Gembloux ou vous êtes toutes les bienvenues. J’en profite pour saluer toutes les personnes du monde agricole qui se présentent aux élections du 25 mai prochain afin de nous représenter. Il est important de s’investir à quelques niveaux que ce soit, tant syndical, politique que dans la société, afin de faire entendre nos revendications. Nous leur souhaitons beaucoup de succès. En mars, nous avons, avec la FWA et la FJA, accueilli Sos faim et des représentants de l’Afrique de l’ouest afin de discuter ensemble de l’avenir de l’Agriculture Familiale. L’après-midi, trois de nos producteurs leur ont ouvert leur ferme sous un soleil radieux. Nous vous en parlerons dans nos pages de mai. Avec le mois d’avril, le beau temps revient, le travail dans les fermes s’intensifie, notre bétail peut retrouver ses vertes prairies soulageant un peu nos éleveurs tandis que nos représentants syn- dicaux continuent à occuper les salles de réunion. Ces dernières semaines, suite à la rédaction des actes délégués au niveau européen pour la transcriptions par les états membres de la nouvelle PAC, de nombreuses réunions de négociations se sont tenues au cabinet du Ministre Di Antonio. D’autres sont encore prévues les deux prochaines semaines afin de faire «passer» une série d’Arrêtés du Gouvernement Wallon, (AGW) avant la fin de mandat de ce gouvernement. Comme vous le verrez en troisième page, nous ne pouvons que féliciter notre présidente du Brabant qui a été à l’occasion de la Journée de la Femme mise à l’honneur par la Gouverneure de la Province du Brabant Wallon, Mme Laloy Bravo Christiane pour le travail que tu prodigues tous les jours pour la défense de nos exploitations. Quelle belle image tu donnes des agricultrices wallonnes ! Françoise Bodson a changé de cap Depuis ce 1er avril 2014, Françoise a quitté l’Union des Agricultrices Wallonnes pour aller travailler chez Wagralim, pôle de compétitivité agro-industriel situé aux Isnes. Après six années bien remplies, passées à l’UAW, Françoise, voici venu pour toi, le temps de changer de cap, en profitant au maximum de ton expérience acquise auprès de nos agricultrices pour œuvrer au meilleur développement possible des filières agricoles et agro-industrielles wallonnes dans le désormais concept incontournable de la durabilité. Françoise, aujourd’hui, tu as pris la décision de diriger le cours de ta vie autrement, il te conduit vers d’autres activités, mais toujours proches des mêmes centres d’intérêt : la durabilité, l’environnement : en agriculture et dans l’agro-industrie. La perspective reste et nous sommes convaincues que tu relèveras les défis qui te seront présentés. FWA » ! Merci pour le travail accompli à l’UAW, particulièrement les dossiers rédigés avec beaucoup de précision et de minutie. Même si ton côté rebelle apparaissait, tu as toujours défendu tes dossiers, nos dossiers agricoles, avec beaucoup de conviction et d’opiniâtreté. Tu y as même ajouté ta personnalité, ton grain de sel et parfois ton grain de folie, afin de réussir à convaincre tes interlocuteurs du bien-fondé de tes arguments. Françoise, grand merci ! Bon vent et bon travail ! Bonne route pour le futur ! Bonne chance dans tes nouvelles fonctions ! Françoise, te voilà partie vers d’autres horizons, même si, à vol d’oiseaux, tu restes proche et tu auras certainement l’occasion de collaborer étroitement avec la « Maison Je ne peux terminer ce mot sans avoir une pensée pour Françoise Bodson. Françoise, qui après 6 ans de travail au bénéfice de notre mouvement, a eu l’occasion de partir vers d’autres projets. Elle restera d’une certaine façon dans le «milieu» puisque qu’elle s’occupera de la durabilité au sein des filières agricoles et agro-industrielles. C’est toujours une chance pour nos mouvements d’avoir des personnes formées chez nous qui deviennent des relais. Bonne chance à toi Francoise ! Je terminerai en vous souhaitant à toutes de bonnes fêtes de Pâques en famille Dans le cadre de l’Année Internationale de l’Agriculture Familiale (AIAF), L’Union des Agricultrices Wallonnes lance un Concours o t o h P ‘L’Agriculture, une histoire de famille’ L’objectif est de mettre en avant notre agriculture wallonne et ces familles qui travaillent dans nos campagnes. Ces photos seront présentées lors de la prochaine Foire agricole de Libramont dans le stand FWA-UAW-FJA - Ces photos peuvent nous parvenir par mail en format numérique: [email protected] / par la poste : UAW – 47 chaussée de Namur 5030 Gembloux avant le mercredi 28 mai 2014. 2 Le Palais des Nations ouvre ses portes à l’UAW UAW par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW de style Louis XVI et Louis-Philippe. Le velours rouge et le bois acajou accentuent le caractère aristocratique d’origine du Sénat. Les murs disparaissent sous une galerie de portraits représentant les principaux seigneurs et souverains de nos rédépart le Palais des Nations construit sous le règne gions entre le Moyen-Age et la fin du de l’impératrice Marie-Thérèse en 1779, était des18ème siècle. tiné au Conseil souverain, la plus haute institution judiciaire et administrative du duché du Brabant. Comment cela Il trouvera pour la première fois sa fonction par- fonctionne-t-il ? lementaire quand il devient le siège des Etats A la Chambre, siègent 150 dépuGénéraux qui se réunissaient alternativement à tés élus directement. Bruxelles et à La Haye, nous étions sous le régime La Chambre et le Sénat sont hollandais… compétents sur un pied d’égalité pour réviser la Après la révolution de 1830, le Gouvernement Constitution, élaborer la législation relative à l’orprovisoire (le premier gouvernement belge) et ganisation, au fonctionnement et aux institutions le Congrès National (élu en vue d’adopter la de l’Etat. Il organise la justice, approuve les traités Constitution) s’y réunirent. La Chambre et le Sénat internationaux et institue les commissions d’enLa journée s’est déroulée en deux y siègent depuis 1831. Ils sont composés différemquête temps. Tout d’abord une visite gui- ment et n’ont pas les mêmes compétences dée de qualité et ensuite rencontre Rôles de la Chambre avec le président de la Chambre au- La Chambre – la verte Elle remplit plusieurs rôles bien définis. Elle est tour d’un repas. Mais commençons C’est peut-être la pièce la plus connue, car c’est seule compétente pour examiner la déclaration par le commencement… celle qui est la plus filmée par nos médias… que gouvernementale et se prononcer par un vote de Nous avons été accueillies par ce soient pour les réunions des parlementaires confiance intervenant en conclusion de cet exaM André Flahaut, président de la ou pour la prestation du roi. Le premier roi n’a men. Elle sanctionne politiquement le gouverneChambre et c’est ensuite un guide d’ailleurs pas presté serment à la Chambre mais de- ment au travers des interpellations qui se concluent des plus compétents qui nous a em- hors devant le Palais Royal. Or, quand il est décédé, par un vote de confiance ou de méfiance. Elle dismenées dans les couloirs du Palais. c’était en plein mois de décembre et le roi Léopold cute et vote les budgets, le contingent de l’armée, Un vrai labyrinthe ! II a donc presté serment au chaud, au Parlement. les naturalisations et les lois sur la responsabilité Depuis, c’est devenu une tradition. pénale des ministres. Le Conseil Général UAW a été invité par Mr Flahaut à visiter le Palais des Nations, mieux connu sous le nom de Parlement Fédéral, ce 18 mars dernier. Rendez-vous pris, invitations lancées et ce ne fut pas moins de 51 agricultrices qui se sont retrouvées à Bruxelles. positions de loi adoptées par les sénateurs mais aussi examiner si il le désire les projets adoptés par la Chambre et proposer d’y apporter des amendements. Toutefois, la Chambre a toujours le dernier mot. En conclusion La Chambre des représentants est l’assemblée politique par excellence devant laquelle le Gouvernement fédéral doit répondre de sa politique. Le Sénat est l’assemblée de réflexion ayant pour mission d’élaborer et d’améliorer la législation de base et d’analyser les grands problèmes de société. C’est aussi un lieu de rencontre entre les communautés. Bref, ce fut une journée enrichissante, instructive, passionnante à l’aube des prochaines élections. Un peu d’Histoire Pour tous les autres domaines de la législation, Nous avons pu entrer dans les Le Sénat – le rouge la Chambre et le Sénat possèdent des compétences hémicycles de la Chambre et du Il compte 71 membres. Outre ces 71 sénateurs, semblables, mais ne sont pas sur un pied d’égalité. Sénat. L’une verte, l’autre rouge, les enfants du Roi sont de droit sénateurs à l’âge l’une représentant le peuple et de 18 ans. L’hémicycle du Sénat, dans sa forme ac- Rôles du Sénat l’autre l’aristocratie… Eh oui, au tuelle, date de 1849. On peut y admirer un mélange Le Sénat peut transmettre à la Chambre les pro- La section UAW Fleurus en route au pays des cigognes par Isabelle Leblanc - UAW de Fleurus Lors la Journée Provinciale du Hainaut en septembre 2013, c’est parti d’une boutade : et pourquoi ne pas faire un voyage de plusieurs jours?..... Ingrid a décidé de prendre au mot, Martine, Carine et Monique! C’est ainsi, en secret que notre Présidente s’est mise à rêver, à imaginer et à trouver la région… Si nous allions en Alsace, … Ce n’est pas trop loin, et c’est une belle région…. Le voyage a germé dans son imagination. De recherches en recherches sur Internet, de village en village, d’hôtel en hôtel, notre périple a vu le jour. Qu’elle ne fût pas notre surprise et notre émoi lorsqu’elle nous l’annonça au comité. Évidemment que nous n’avons pas hésité à la rejoindre dans l’aventure! Ingrid avait déjà les dates (il fallait une période avant que nos hommes retournent aux champs), le car, l’hôtel et beaucoup d’idées qu’il fallait mettre en musique. Nous voyagions déjà dans nos têtes… Lors de notre réunion de section, notre Présidente a présenté le voyage qui a fait l’unanimité! Riquewihr, Kaiserberg, visite de cave, Strasbourg, sa cathédrale et aussi, mais encore SON parlement Européen! Cependant, nous avions une question primordiale : Avec ou sans les hommes? La majorité a décidé que nous voyagerons entre femmes! L’aventure était lancée… et 28 femmes ont répondu présentes! Nous voici à l’aube de ce 11 mars 2014 pour l’embarquement…. Avec comme seul homme à bord, notre chauffeur : Moustapha, le pauvre : il a dû subir nos conversations, nos retrouvailles, un vrai poulailler car nous n’avons pas arrêté de bavarder pendant tout le périple! C’était sans compter également sur un invité exceptionnel : le soleil, celui-ci nous a accompagnées pendant ces deux journées printanières! Et dire qu’en mars 2012, nous étions sous la neige! Une 1ere étape à Riquewihr, un bon repas alsacien avant notre visité guidée de la ville. Nous n’attendions que ça pour nous régaler de la bonne cuisine alsacienne; pour moi une délicieuse et savoureuse flammekueche au munster, Muriel et Jacqueline ont fondu devant leur Rostï gourmand mais je ne peux vous dire de ce dont chacune s’est régalée, le tout accompagné d’un verre de vin de la région, …. Rien que des produits du terroir alsacien! A Kaiserberg, nous étions attendues à la cave de Stoll pour une visite et dégustation. Mr Stoll était rentré de la vigne pour nous accueillir et nous faire déguster le fruit de son travail. Nous avons pu lui poser toutes nos questions : le prix d’un hectare de vigne, le travail, les vendanges, les quotas, une reprise d’exploitation, …. Ce sont encore bien d’autres contraintes que les nôtres! En route pour l’hôtel, installation dans les chambres avec pause relax, pour se rafraîchir et/ou se refaire une beauté pour chacune avant le repas, toujours dans la même ambiance festive et avant une bonne nuit de repos. «COCORICO», c’est ainsi que quelques-unes se sont réveillées pour cette 2eme journée, ou d’autres ont profité de la piscine sous la direction de Colette pour un cour d’aquagym matinal. Après un bon petit déjeuner copieux, en route pour Strasbourg; nous avions rendez-vous avec sa Cathédrale, la 2eme la plus visitée en France après Notre-Dame de Paris. Nous n’oublierons pas son incroyable horloge astronomique! Quelle découverte! Merci à notre guide de nous avoir expliqué tout son mécanisme ! Nous ne manquerons pas de retourner la voir sonner ‘12H30’ quand Strasbourg nous accueillera à nouveau! La dernière étape de notre périple nous a réservé un souvenir fantastique! Le Parlement Européen, c’est un bâtiment impressionnant, avec une architecture monumentale! Mais quel labyrinthe, plus facile de s’y retrouver dans nos petits chemins de campagne! C’est d’abord l’attachée de presse Oriane Schoonbroodt qui nous a accueillies pour nous faire pénétrer dans l’antre du Parlement tout en montrant patte blanche. Nous pouvions enfin rencontrer notre hôte, Frédérique Ries, toujours aussi belle, telle que nous l’avons connue sur le JT. Cela fait maintenant 15 ans qu’elle siège à Strasbourg. Nous avons pu nous entretenir avec elle lors d’une réunion de l’organisation du parlement et du rôle qu’elle y occupe. Nos échanges ont été animé et pointu sur différents sujets (poules, œufs, bœufs, mais aussi femmes, élargissement, Turquie, accord de libreé c h a n g e. . . ) . Notre rencontre s’est terminée par un moment dans l’hémicycle pour assister à la séance plénière en cours; le point suivi était les droits de l’homme. Nous tenons à la remercier encore pour cet accueil chaleureux et ces échanges enthousiastes. Bref, notre séjour en Alsace nous a apporté beaucoup sur le plan humain, sur le plan culturel, le tout, couronné de la bonne humeur de chacune. C’est sûr, en guise de conclusion, que l’on repartira l’année prochaine! Le comité vous remercie, toutes, pour votre bonne humeur, votre gentillesse et votre entrain tout au long de ce beau voyage, qui fut trop cour. A bientôt À la rencontre de La famille ? Lieu de communication, d’apprentissage, de partage UAW par Myriam Lambillon, coordinatrice UAW Pour ce mois d’avril, c’est la province du Luxembourg qui nous accueille. Le charmant village de Bertogne se réveille sous la brume et la famille qui nous reçoit a déjà abattu un sacré boulot à cette heure. Christian et Christiane nous ont ouvert la porte accompagnés de François (22 ans), Vincent (19 ans) et Antoine (16 ans). Bonjour, pourriez-vous dans un premier temps, nous décrire la ferme qui nous entoure ? Christian : Nous avons une ferme mixte lait et principalement BBB avec engraissement des taureaux, des vaches et un peu de cultures (maïs et céréales) pour nourrir le bétail et bien sûr des prairies. Christiane : nous avons aussi nos deux fils aînés qui sont revenus sur la ferme, le plus jeune est à l’école à Ciney. Christian : Au départ, c’était la ferme de mon papa qui a débuté le site en 1974 .En 1989, j’ai repris la ferme. A cette époque, je connaissais déjà ma future épouse qui terminait ses études d’ingénieur agronome Vous êtes arrivée tout de suite dans la ferme alors ? Christiane : En fait, mon père avait une petite exploitation et moi aimant la ferme et les études, j’ai commencé un cursus en agronomie. J’ai connu mon époux lors de ma 2ème candidature et on a attendu la fin de mes études pour se marier. Etant donné que des bêtes. Christian : Savoir que les enfants avaient envie de reprendre la ferme, cela nous a boosté, mon épouse et moi, cela nous as permis d’avancer même dans les moments de découragements. François : C’est vrai que c’est mon beau-père était malade, j’ai travaillé tout de plus facile de revenir dans une ferme suite ici. Le premier hiver, j’ai donné des cours A aux qui fonctionne bien mais il faut futurs exploitants ensuite je suis restée à temps plein aussi que nous les jeunes nous soyons bien formés. sur la ferme afin d’aider mon mari qui se retrouvait seul sur la ferme. Via le cursus classique ? François : Pas seulement, via les stages à l’extéComment vous êtes-vous organisés ? rieur aussi. Ces stages apportent beaucoup d’expéChristian : le travail est maintenant réparti mais riences, nous voyons une autre façon de travailler, une tout le monde est polyvalent. autre façon de réfléchir. Mon épouse s’occupe de la Cela peut nous apporOn est tous en interaction, ter certains ‘trucs et astraite, François s’occupe de on aime savoir d’où l’abreuvage des veaux, de la tuces’ pour notre retour on vient et où on va mécanique et de l’entretien à la ferme familiale. A des machines, Vincent s’ocnous de faire le tri et de cupe du paillage , du suivi des prairies et des cultures. voir par rapport à notre ferme ce qui est transposable Quant à moi, je m’occupe des naissances, la repro- ou pas. duction et le suivi des vêlages. Pour l’alimentation, nous nous répartissons les tâches entre les différents Quelle est la force de la famille ? bâtiments. Cela facilite la surveillance du cheptel en Christian : Dans une ferme aujourd’hui, il faut général. avoir toutes les connaissances, il faut tout voir, et tout Christiane : Ensuite tout ce qui est administratif, faire… cela devient de plus en plus difficile pour une c’est moi, tout ce qui est vente du bétail, les achats d’ personne de tout gérer seule !! Dans le cas d’une faaliments et du matériel, c’est mille agricole, nous sommes plusieurs, chacun avec mon mari et les fils. nos spécificités, nos points forts et aussi nos points faibles. Vous travaillez vraiment François : Quand on a des soucis, nous pouvons en symbiose, cela demande nous épauler, se remonter le moral l’un l’autre. Nous de l’organisation ? pouvons aussi avoir des échanges très durs mais on Vincent : Surtout de la tombe toujours d’accord. C’est la seule façon pour communication. Il faut bien avancer ensemble, être d’accord. s’entendre, s’organiser mais Christiane : on est tous en interaction, on aime aussi être bien préparer. Il faut savoir d’où on vient et où on va. Par exemple, on a des faire avancer la ferme que ce points de repères (prix,…) par rapport à l’année passoit au niveau des bâtiments sée et chaque décision est prise en concertation. Pour ou au niveau de la génétique que cela fonctionne, il faut une grande transparence dans les comptes, dans les papiers. Vous, les jeunes, pourquoi avoir eu envie de reprendre la ferme ? François : nous sommes dedans depuis tous petits, Aux décès de nos grands-pères paternel et maternel, papa s’est retrouvé tout seul avec maman et nous nous sommes retrouvés dans les étables à l’aider. On est bien entourés, on aime ce que l’on fait, on travaille avec du vivant… on aime ça. Quel est le point important qui vous tient à cœur? Vincent : il faut être plusieurs, ne pas rester seul dans son coin. Cela permet déjà d’avoir une vie sociale. Chaque fois que l’on sort de la ferme, aller aux réunions, rencontrer ses collègues, … on apprend… L’important, c’est de ne pas s’isoler. Papa pourrait vous le dire… Christian (rires) : le meilleur compagnon ici c’est le téléphone !!! Ici, il fonctionne beaucoup cela nous permet de donner des infos mais aussi de recevoir des conseils… En tant que parents, quels conseils donnezvous à vos enfants ? Christiane : il faut que chacun comprenne les répercussions financières pour chaque décision prise. Chacun a ses responsabilités dans ses tâches mais c’est vrai que pour pouvoir tout maitriser, c’est plus facile quand on est plusieurs têtes. Christian : Il faut s’informer, participer aux réunions, aller à la rencontre des autres, ne pas s’enfermer chez soi… Hommage Christiane Mauen, mise à l’honneur dans le Brabant Wallon par Brigitte Huet, coordinatrice UAW « Dans quel cadre vous connaissez-vous ? » Madame Laloy nous a répondu qu’elle a toujours apprécié les actions menées par notre organisation, l’Union des Agricultrices Wallonnes en général et du Brabant Wallon en particulier et donc, en contact régulier avec Christiane qui en est la responsable pour le Brabant Wallon, aujourd’hui. Lors de notre dernière journée provinciale UAW dans le Brabant Wallon qui était consacrée à l’agriculture familiale à laquelle Madame La Gouverneure a participé, Madame Laloy a été une fois de plus touchée par le discours de Christiane, dans sa capacité à porter les revendications, à les faire comprendre et partager. Par son savoir-être, aussi, Christiane est accueillante, attentive à ses invités, soucieuse du bien être de toutes et tous. Madame Laloy a apprécié la qualité de l’organisation de notre journée à Vaillampont : le choix des orateurs et oratrices, la justesse des propos tenus Aux questions posées, à Madame la par les témoignages des femmes agricultrices de notre Gouverneure, Marie-José Laloy : « Depuis quand province. connaissez-vous Madame Mauen-Pardoms ? » : «Pourquoi avez-vous choisi Christiane MauenMadame la Gouverneur a expliqué : qu’elle a rencontré Christiane, il y a plusieurs années lors d’activités Pardoms en tant que femmes qui vous inspiorganisées par les femmes agricultrices du Brabant rent ? » Par cette action pour la Journée Internationale des Wallon à l’époque où elle-même était Sénatrice et Présidente des Femmes Prévoyantes Socialistes. droits des femmes du 8 mars, Madame la Gouverneure Madame la Gouverneure nous a précisé, qu’elle était a d’abord voulu rendre hommage à Christiane qu’elle née dans une famille paysanne, son père étant ouvrier admire et respecte et surtout aussi en hommage à et agriculteur en activité complémentaire. Elle est toutes les femmes agricultrices du monde entier. Madame Laloy a ajouté : « j’ai eu la chance de voyatoujours restée attachée aux valeurs de l’agriculture et particulièrement quand elles sont portées par des ger en tant que sénatrice, mais aussi en tant que présidente d’une ONG et j’ai pu mesurer à quel point le rôle femmes. des femmes dans l’agriculture familiale est essentiel Dans le journal « L’Avenir du Brabant Wallon », à l’occasion du 8 mars : « Journée de la Femme » quatorze dames Madame Laloy, brabançonnes Gouverneure de La Province ont présenté quatorze femmes qui les inspiraient. Madame Marie-José Laloy, Gouverneure de la province du Brabant Wallon a entre autres, choisi Madame Christiane Mauen-Pardoms, Présidente de l’UAW du Brabant Wallon parce qu’elle est une femme concrète qui sait porter haut sa voix au-delà de sa ferme. pour notre équilibre à tous. Qu’elles vivent en Afrique, en Asie, en Europe, en Amérique latine ou ailleurs, ce sont elles qui chaque jour se posent la même question : qu’allons-nous manger aujourd’hui, comment bien nourrir sa famille ? Les réponses au quotidien varient bien sûr d’un continent à l’autre hélas, selon le niveau de développement et de richesse du pays où l’on est né. » Donc, a insisté Madame la Gouverneure, votre Présidente, Christiane et votre organisation féminine, par vos actions concrètes et vos valeurs économiques, sociales et humaines, vous contribuez à améliorer la santé et le bien-être de toute notre population, mais plus largement encore de toutes les familles au-delà de nos frontières. Merci à Christiane et à vous toutes ! « Madame Mauen-Pardoms, depuis quand et dans quel cadre connaissez-vous Madame la Gouverneur, Marie-José Laloy ? » Christiane Mauen-Pardoms sait que les activités de nos agricultrices et agriculteurs en Brabant Wallon ont toujours été et resteront une préoccupation de Madame Laloy. Et Christiane, de préciser : « Notre province a cette particularité d’être à la fois très urbanisée et agricole. Ces deux pôles doivent toujours trouver conciliation tant au niveau de notre activité agricole (notre travail et ses contraintes) et une population de plus en plus importante mais peu en phase avec notre métier ». « Depuis des années Madame Marie-José Laloy, aujourd’hui, Gouverneure de la province du Brabant Wallon, est toujours à l’écoute et impliquée pour nous venir en aide. Nos demandes et requêtes ont toujours trouvé auprès d’elle une écoute particulièrement attentive. C’est pourquoi, par la voie de notre page féminine du « pleinchamp » j’en profite pour la remercier au nom des agricultrices du Brabant Wallon et lui dire que sa présence est et sera toujours la bienvenue ! » Madame Christiane Mauen Pardoms, Présidente de l’UAW « Et vous, Madame du Brabant la Présidente provinciale de l’UAW, Christiane, avez-vous été surprise de cet hommage ? » « Certes, oui, j’ai été surprise mais très honorée quand madame la Gouverneure m’a demandé si j’acceptais d’être mise à l’honneur le « Jour de la Femme » ! A travers moi, elle voulait rendre hommage à nos agricultrices et à notre métier en particulier durant cette année symbolique de « l’AGRICULTURE FAMILIALE ». Par le choix de Madame la Gouverneure, j’ai apprécié aussi que ce soit une femme du Brabant Wallon qui soit mise en valeur ! » « Encore un grand merci au nom de toutes nos agricultrices. ». 3 Fe m m e s - p o l i t i q u e - a g r i c u l t u r e avril 2014 avant les élections avec des candidates des principaux partis. Cette rencontre aura lieu le mardi 06 mai 2014 de 10h30 à 13h00 dans les locaux de la FWA - 47, chaussée de Namur - 5030 Gembloux L’objectif de cette rencontre est de permettre aux dames engagées dans les partis francophones de discuter, avec les agricultrices, de l’actualité du secteur agricole et de vous informer du programme électoral de leur parti sur le volet agriculture. INVITATION À TOUTES Inscription obligatoire avant le 04 mai auprès de UAW Myriam Lambillon 081/627 493 - 0497/57 71 32 [email protected] Journée de détente de l’UAW du Luxembourg Jeudi 15 mai 2014 Programme : 9H30 rendez-vous au barrage de Nisramont à Ortho. Accueil autour d’un café - projection d’un film relatant la construction du barrage 11H00 Visite du site - visite guidée de la brasserie d’Achouffe - dégustation de bières locales 12H30 repas trois services à la taverne de la brasserie – 14H30 Direction La Roche 15H00 Visite de la salaison de Philippe Bouillon à La Roche - dégustation. PAF 31€ sans les boissons. - Inscription pour le 10 mai chez votre présidente de section locale à Gembloux UAW 081/60 00 60 - chez Christiane Collard 0497/92 43 83 ou 0499/99 01 98. UAW BRABANT WALLON : à vos agendas ! Le Comité provincial de l’UAW du Brabant Wallon vous invite à ses prochaines activités : Mercredi 23 avril 2014 Journée du Monde Rural à LOUVAIN LA NEUVE l’UAW du Brabant Wallon sera présente de 8h30 à 17h30 et aura un stand UAW « Grand place » pour accueillir les enfants et le public. Nous comptons sur vous ce MERCREDI 23 AVRIL, pour faire de cette journée de promotion une vitrine de l’agriculture brabançonne. Merci de prévenir rapidement : Brigitte HUET, Coordinatrice UAW - 47, chée de Namur à 5030 GEMBLOUX tél : 081/60 00 60 ou 081/62 74 95 fax : 081 60 04 46. Mardi 20 mai 2014 Journée d’étude à 9H45 Visite du Centre Provincial de l’Agriculture et de la Ruralité, rue Saint Nicolas, 17 à 1310 La-Hulpe ; à 14h30 Visite du musée FOLON. Le co-voiturage s’organise en section locale. Prix du musée : 5€. Merci de prévenir vos présidentes de section pour le 05 mai, !! Spécifiez si vous serez présentes aux 2 visites ou seulement le matin ou uniquement l’après-midi. VENDREDI 11 AVRIL 2014 UAW CHIMAY BEAUMONT MERBES 19H30 SOLRE/S/SAMBRE Ferme du Clocher, route de Mons, 182 Souper des dames Buffets froids, chauds et desserts. PAF 50€ avec boissons. Inscriptions obligatoires avant le 05 avril chez Godelieve 060/21 32 22 ou Marie-Henriette 0478/81 29 31 MARDI 15 AVRIL 2014 UAW MOUSCRON 19H30 DOTTIGNIES Ferme des Jeunes Atelier participatif «Le terroir dans nos assiettes» Prévoir PAF. Inscriptions chez Fancine pour le 11 avril au 0494/13 80 10 UAW SENEFFE 20H00 ARQUENNES Maison de Quartier, place Albert Ier Atelier participatif «Montage de Pâques, nos fleurs à l’honneur» !! Places limitées à 15 personnes. Prévoir PAF, un couteau, un sécateur, un tablier, des branches tortueuses, des branches de saule… et déco de Pâques. Inscriptions pour le 06 avril au plus tard chez Marie Brouckaert 0495/49 97 78 Monique Lisbet 0494/61 36 65 UAW SOIGNIES Suite à une erreur dans le journal , la réunion de la section UAW de Soignies a lieu le 15 mai et non le 15 avril comme signalé précédemment. Nous vous remercions pour votre compréhension. MERCREDI 16 AVRIL 2014 UAW SILLY LENS ENGHIEN 19H30 MONTIGNIES LEZ LENS rue des écoles, salle du Patronage Atelier participatif «Le terroir dans nos assiettes» Réservation obligatoire pour le 14 avril chez Martine Top 0472/20 78 83 - Magda Vos 0479/58 00 75 Greta Blancke 0474/48 83 38. PAF 5€ pour les membres 7 € pour les non membres. JEUDI 17 AVRIL 2014 UAW WAVRE PERWEZ MT ST GUIBERT 13H30 HEVILLERS Salle de la Houssière, rue de la Houssière 6 Conférence débat «Les trucs et astuces de nos grads-mère au service de notre environnement» par Myriam Lambillon UAW PERUWELZ LEUZE ANTOING 13H30 ROUCOURT 35, rue de la Brasserie chez Françoise Bontemps Atelier participatif Art Floral avec Thérèse. MARDI 22 AVRIL 2014 UAW FRAMERIES 13H30 ESTINNES AU VAL Foyer St Martin, Place, 208 Conférence débat «UAW - Inde; quels sont les projets réalisés grâce à nos dons?» par Mme Rosanna Magoga. UAW CINEY Visite Journée à Keukenhof Départ 7H00 AWE Ciney, retour +/- 20H00 même endroit. Possibilité d’un repas le soir pour celles qui le souhaitent. Prévoir pique-nique pour la journée. PAF 35 € sur le compte BE74 1031 0097 0907 communication : nom et nombre de places réservées .Réservation et paiement avant fin mars chez Cathy Pirson 0494/36 47 06 - Jacqueline Van den Abeele 0475/37 70 52. UAW EGHEZEE 19H30 LEUZE Salle l’Esderel Conférence débat «Les fleurs de Bach» par Ingrid Sacré Info chez Béatrice Van Vynckt 081/51 12 74. UAW ATH ET UAW FRASNES 13H00 JURBISE Atelier participatif «Initiation à la Zumba» Inscription obligatoire pour le 18 avril chez Carine Nachtergaele 068/64 50 42 ou Rita Boutry 0473/522 663. car organisation de covoiturage MERCREDI 23 AVRIL 2014 UAW PROVINCE DU BRABANT LOUVAIN LA NEUVE Grand Place «Journée du Monde rural» Inscription pour les permanences sont les bienvenues: Brigitte Huet 081/627 495. JEUDI 24 AVRIL 2014 UAW NIVELLES GENAPPE 13H30 GLABAIS Salle Communale, rue Eugène Philippe 1A Conférence débat «Comment se protéger contre les vols dans nos habitations?» Inscriptions chez Dominique Goies 067/77 24 62 entre 12H00 et 13H30 - 0479/236 129 après 19H30 LUNDI 05 MAI 2014 UAW SILLY LENS ENGHIEN 19H30 LOMBISE salle communale, rue Daras Atelier participatif «les fleurs à l’honneur pour la fête des mères» Inscriptions pour le 1er mai chez Martine TOP 0472/20 78 83 - Magda Vos 0479/58 00 75 - Greta Blancke 0474/48 83 38. MERCREDI 07 MAI 2014 UAW ATH FRASNES 13H00 OSTICHES Au Blanc Moulin Atelier participatif «Art floral» Inscription obligatoire pour le 30 avril chez Carine Nachtergaele 068/64 50 42 - chez Rita Boutry 0473/52 26 63. Prévoir PAF. JEUDI 08 MAI 2014 UAW FLEURUS FONTAINE SENEFFE Voyage régional annuel «Un jour… sur les traves de la première guerre mondiale» Visite du Flandres Fields Museum à Ypres - visite de la fromagerie Passendale avec dégustation - repas à Le Bizet chez Bernard et Josiane Devroede-D’Haene. Départ de la Place de Liberchies - Inscription et renseignement chez Ingrid Kairet 0473/86 22 86. JEUDI 15 MAI 2014 UAW PROVINCE DU LUXEMBOURG 9H35 ORTHO rdv au barrage de Nisramont Journée de détente Programme : 9H30 rendez-vous au barrage de Nisramont à Ortho. Accueil autour d’un café - projection d’un film relatant la construction du barrage - visite du site - visite guidée de la brasserie d’Achouffe - dégustation de bières locales - repas trois services à la taverne de la brasserie - visite de la salaison de Philippe Bouillon à La Roche - dégustation. PAF 31(e) sans les boissons. Inscription pour le 10 mai chez votre présidente de section locale, à Gembloux UAW 081/60 00 60 - chez Christiane Collard 0497/92 43 83 ou 0499/99 01 98. UAW SOIGNIES 19H30 SOIGNIES Rue Chanoine Scarmure, 15 Conférence débat «Présentation des produits d’entretien Mylène» par Isabelle De munck UAW PERUWELZ LEUZE ANTOING 13H30 GAURAIN RAMECROIX rue de la Transhennuyère (à côté de la sucrerie de Fontenoy) «Visite guidée de la station de potabilisation des eaux» par Mme Maud Baulez UAW WAVRE PERWEZ MT ST GUIBERT 13H30 HEVILLERS Atelier participatif «Couture créative» par Geneviève Gérard Apporter votre machine à coudre si vous en avez une. Prochaine édition le 15 mai 2014, articles et agenda pour le 8 mai 2014. L’UAW vous invite à un débat JEUDI 10 AVRIL 2014 UAW SOIGNIES Escapade à Bellewaerde Départ: Braine le Comte 8H15 Parking Match - Soignies 8H30 parking Carrefour. Retour : départ de Bellewaerde 17H00. PAF: 25€ membre, 30€ non-membre et 15€ pour les enfants de moins de 1 mètre. Inscription chez Gilberte Bavay 067/33 26 79 pour le vendredi 04 avril. UAW LA ROCHE 19H45 VECMONT Salle communale Atelier participatif «Bricolage de Pâques» par Sylvaine Kaiser Apporter essuie vaisselle, agrafeuse, paire de ciseaux, petit couteau. Réservation pour le 03 avril chez Christiane Kaiser 0499/99 01 98. UAW HERVE AUBEL 10H00 Balade annuelle Inscriptions pour le reaps chez Marie-Josée Geron: 087/67 44 66 pour le 06 avril. Départ à 10H00 au cimetière de Soumagne, rue de l’égalité. Repas de midi: Taverne les montagnards, rue des écoles, 5 - 4877 Olne. UAW GEMBLOUX NAMUR NORD FOSSES 19H00 WEPION Hotel Hampton - Chaussée de Dinant 1149. Atelier participatif «Le terroir au service des grandes tables» Inscriptions chez Véronique Brahy 0473/97 01 16 - [email protected] pour le lundi 07 avril 2014. Bienvenue à toutes. UAW LIERNEUX STAVELOT 9H30 SPA Thermes Journée de détente aux thermes de Spa rendez-vous devant Meubles Gaspard à Spa à 9H30 PAF 20€ pour 3h00. Informations chez Carine Samray 0494/39 32 61 4 ACTUALITÉS Estimation du Copa en céréales et oléo-protéagineux Lutte insuffisante contre la faim dans le monde Le Copa a publié ses nouvelles estimations concernant les céréales dans l’UE-28 pour la campagne 2014/2015, lesquelles montrent une situation positive même si la période de végétation n’en est qu’à ses débuts. Notre compatriote et professeur à l’UCL, Olivier De Schutter, arrive à la faim de son mandat comme rapporteur des Nations Unies pour le droit à l’alimentation. Dans le rapport qu’il a publié à cette occasion, il dénonce l’attitude des pays riches dans la lutte contre la pauvreté et la sous-alimentation. Ceci dit, des crises alimentaires peuvent toujours survenir du fait d’accidents climatiques. Le Copa a publié ses nouvelles estimations concernant les céréales dans l’UE-28 pour la campagne 2014/2015, lesquelles montrent une situation positive pour les semis d’hiver, même si la période de croissance n’en est qu’à ses débuts. La réunion du groupe de travail «Céréales» du Copa a été l’occasion de faire le point sur ces estimations. A cette occasion, de nombreux États membres ont évoqué une situation positive due à l’hiver très doux de cette année ainsi que de bons semis d’hiver. En dépit d’incertitudes concernant la saison d’emblavement pour le maïs, la surface totale devrait être stable, avec une production céréalière européenne qui devrait augmenter d’1,5% par rapport à l’année dernière, ainsi qu’une légère amélioration de la surface emblavée en blé. La situation au Royaume-Uni était également positive malgré Enquête publique sur le Programme de développement rural 2014-2020 Le projet de programme wallon de développement rural (PwDR) pour la période 20142020 ainsi que son projet de rapport d’évaluation stratégique environnementale sont soumis à enquête publique depuis le lundi 10 mars et jusqu’au jeudi 24 avril 2014, soit 45 jours. Cette enquête est l’occasion pour tout citoyen mais aussi pour vous, agriculteurs, de formuler vos recommandations, observations, remarques ou commentaires sur ces deux documents. Ces documents sont consultables dans toutes les administrations communales de Wallonie et sur le site Internet : http://agriculture.wallonie.be/pwdr. Les remarques ou suggestions peuvent être communiquées - par écrit au Service public de Wallonie - DGO3, Département des Programmes européens et des Accords internationaux, à l’attention de Monsieur Serge Braun, Chaussée de Louvain, 14 à 5000 Namur - via le site Internet à l’aide du formulaire mis à la disposition - par courriel à l’adresse suivante : [email protected]. Nous préparons, pour une prochaine édition du Pleinchamp, un résumé des différentes mesures proposées dans ce futur PwDR et des principales modifications par rapport au précédent programme. les graves inondations. Toutefois, dans certains pays comme l’Espagne, il était encore trop tôt pour se prononcer et l’on reste prudent dans les estimations pour l’UE. Certaines préoccupations ont également été exprimées concernant une baisse des emblavements de blé dur en dépit de bonnes conditions climatiques dans ces régions. Les États baltes sont quant à eux confrontés à une destruction hivernale considérable (environ 80%) et recherchent les variétés de semences de printemps disponibles. Max Schulman, Président du groupe de travail, a souligné qu’afin de garantir une bonne disponibilité des semences à l’avenir, il serait nécessaire de mettre sur pied un bilan relatif aux semences de céréales, d’oléagineux et de légumineuses. Il a salué la situation globalement positive des cultures, mais il a souligné qu’en dépit d’un potentiel évident, il est encore trop tôt pour avoir des certitudes. Les conditions sont maintenant sèches dans certaines régions où davantage de précipitations sont nécessaires, et de nouveaux dégâts hivernaux ne sont pas à exclure dans les zones nordiques. Il n’est pas non plus certain que les producteurs céréaliers disposeront d’une trésorerie suffisante pour couvrir les coûts en hausse, comme ceux des engrais et des produits phytosanitaires. La mauvaise situation économique exige des producteurs qu’ils exploitent le plein potentiel de leur production, selon M. Schulman. Les estimations provisoires du Copa montrent que la production de blé tendre dans l’UE-28 devrait augmenter de 2,7% cette année pour arriver à 136,199 millions de tonnes. La production d’orge devrait connaître une légère baisse de 0,4%. Bonnes perspectives pour les oléagineux Le Copa a publié ses dernières estimations concernant les oléagineux et les protéagineux pour la campagne 2014/15, lesquelles aussi montrent des perspectives de marché favorables ainsi que de bons semis d’hiver. La réunion du groupe de travail «Oléagineux et protéagineux» du Copa a été l’occasion de faire le point sur ces estimations. De nombreux États membres ont évoqué une situation positive pour les cultures due à l’hiver très doux de cette année ainsi que de bons semis d’hiver. Même si la saison de croissance ne fait que commencer, les cultures sont en très bon état et le Copa prévoit une bonne production pour la récolte 2014. La production de colza de l’UE-28 devrait notamment rester à un niveau élevé, proche des 21 millions de tonnes, avec une augmentation de la surface de 1,7% par rapport à l’année dernière. Les producteurs européens devraient donc pouvoir fournir une bonne récolte et suffisamment d’aliments pour animaux pour les éleveurs. Cela devrait permettre d’atténuer les répercussions d’éventuelles baisses de la production dans les hémisphères nord et sud. Le groupe de travail a salué ces perspectives positives et rappelé que la surface totale d’oléagineux dans l’UE-28 devrait augmenter de 2,2% par rapport à l’année passée. Il se dit également satisfait de la volonté du groupe consultatif «Céréales, oléagineux et protéagineux» de créer un outil de surveillance pour les cultures protéagineuses et végétales de l’UE-28 qui permettra de se faire une idée plus précise de la dépendance de l’UE par rapport aux importations et de mieux comprendre le marché. Cet outil pourra Selon Olivier De Schutter, il y a absence de suivi sur le terrain des engagements pris par les Etats dans les enceintes internationales pour assurer la sécurité alimentaires des pays les plus pauvres. «On ne fait pas assez confiance à l’agriculture paysanne pour répondre aux défis alimentaires», souligne Olivier de Schutter, et de nombreux Etats continuent «de privilégier les cultures de rente pour satisfaire les marchés internationaux». L’amélioration des volumes de production agricole est allée de pair avec «la spécialisation régionale dans une gamme de produits relativement étroite», en premier lieu céréales et soja, et les cultures destinées aux biocarburants, «au bénéfice des grands propriétaires terriens et des grandes unités de production», écrit-il. Alors que, selon lui, certaines formes de développement agricole peuvent combiner l’augmentation de la production, le souci de durabilité, l’adoption de mesures rigoureuses de lutte contre les modes de consommation non viables, et ainsi contribuer fortement à la réduction de la pauvreté. «Les gouvernements pourraient atteindre cet objectif s’ils soutenaient résolument les petits producteurs de denrées alimentaires en mettant à leur disposition des moyens publics de formation, de stockage et de liaison avec les marchés, et de diffusion de modes de production agroécologiques», estime-t-il. Pour reconstruire les systèmes alimentaires locaux dans les pays en développement, il faut donc également réformer les systèmes alimentaires des pays riches. L’élimination de la faim et de la malnutrition reste un objectif réalisable, pour Olivier De Schutter. Celui-ci préconise la mise en place d’un système de gouvernance à trois étages: depuis le local (lever les obstacles techniques), en passant par le national (définir des politiques cohérentes entre les secteurs), jusqu’à l’échelon international (où doivent être créées «des conditions internationales favorables» qui soutiennent les efforts fait aux niveaux local et national). La menace El Nino El Nino est un phénomène climatique qui se caractérise par des températures de l’eau anormalement élevées dans l’Océan Pacifique Sud. Il est à l’origine de sécheresse en Asie du Sud-Ouest et Australie, ainsi que d’inondations en Amérique du Sud. Les alertes se multiplient concernant l’apparition cet été d’un phénomène El Niño, souvent lié à de fortes précipitations et sécheresses dans le monde qui affectent des productions majeures comme le riz, le blé et le sucre. Le bureau australien de météorologie a signalé que les eaux profondes de la partie tropicale de l’Océan Pacifique se sont «réchauffées significativement» ces dernières semaines, laissant augurer une montée des températures en surface dans les prochains mois. Autre observation: une montée récente des vents sur l’extrême ouest du Pacifique, la plus forte depuis 2009, qui correspond au dernier El Niño. Le bureau météorologique du Japon a aussi pointé le 10 mars un risque grandissant d’apparition du phénomène, qui, selon les experts américains, a 50% de chances de se concrétiser cet été. La riziculture japonaise ne se redresse pas On perd souvent de vue que la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon a essentiellement frappé la région de Tohoku, la principale région productrice de riz du Japon. La région de Tohoku au Japon représente 15% de la production nationale de riz. C’est aussi une des régions les plus affectées par le tsunami de 2011 qui a détruit les outils de production (terres agricoles, engins agricoles…) des plaines côtières de l’est du pays. Les autorités japonaises ont estimé les dégâts matériels globaux à 1 500 millions d’euros, dont 165 millions d’euros pour agriculture. Un rapport de l’OCDE publié en 2013 rapporte que «depuis la catastrophe, le gouvernement poursuit ses efforts en vue de relever le secteur agricole». En juillet 2012, 38% des terres agricoles endommagées avaient été remises en état, et 40% des exploitations avaient repris leur activité. Une autre source explique néanmoins que bon nombre des riziculteurs de la région de Tohoku n’ont pas repris l’activité rizicole après la catastrophe : « La majorité des riziculteurs sont doubleactifs. Leur revenu ne dépend pas que de la riziculture ». En outre, une des difficultés rencontrées par les riziculteurs après la catastrophe est de retrouver des terres cultivables. Par ailleurs, l’accident nucléaire qui a suivi le tsunami a suscité « des craintes quant à la contamination des terres agricoles et des aliments par des radionucléides », selon les économistes de l’OCDE. Trouver des débouchés pour vendre le riz localement est alors devenu plus compliqué. Même si en termes de contamination alimentaire, le gibier et les champignons sont les plus touchées. Les exploitations rizicoles sont de petite taille (moins de deux hectares) et constituent un revenu complémentaire à une autre activité. «Au cours des cinquante dernières années, la part de l’agriculture dans le PIB a été ramenée de 9% à 1% et le pourcentage de main d’œuvre qu’elle emploie est tombé de 28% à 4%. Dans le même temps, les superficies cultivées ont diminué d’un quart, l’activité agricole à temps partiel devenant la norme», constate l’OCDE. Agrandissement des exploitations? La catastrophe de 2011 a accéléré une déprise agricole déjà en cours dans l’archipel nippon. Les pouvoirs publics japonais sont conscients des difficultés rencontrées par l’agriculture du pays. L’OCDE relève d’ailleurs que «le niveau global de soutien s’élevait en 2009-2011 à 51% au Japon, soit environ le double de la moyenne des pays de l’OCDE». Par ailleurs, le riz est extrêmement protégé: les mesures aux frontières, notamment des droits de douane, atteignaient 780% en 2012. L’OCDE rapporte que cette politique complique la participation du Japon à des accords commerciaux généraux de portée régionale et bilatérale. Déjà, les pouvoirs publics japonais semblent vouloir accompagner leur agriculture vers un agrandissement des fermes pour gagner en rentabilité. «L’évolution démographique fournit l’occasion de regrouper les parcelles et de procéder à d’autres réformes susceptibles d’accroître la productivité», rapporte Un problème plus profond l’OCDE. Si le nombre d’agriculteurs diminue, l’idée Les inquiétudes quant à la reprise agricole au du gouvernement japonais est d’augmenter la surJapon sont plus anciennes que la catastrophe de face cultivée par agriculteur. Un des leviers est de Fukushima. La raison principale est le vieillisse- transférer «progressivement» les aides aux plus ment de la population. De fait, l’âge moyen des grandes exploitations (20-30 hectares). agriculteurs au Japon est de 66 ans et 83% des riziculteurs ont plus de 60 ans. 10 AVRIL 2014 - Pleinchamp 15 Fermiers contre la pauvreté Le financement de l’agriculture : responsabilité partagée Le financement du secteur agricole et l’accès au crédit pour les producteurs sont essentiels au développement du secteur agricole. C’est pourquoi les organisations agricoles, que ce soit en Belgique, au Burundi ou ailleurs, accompagnent leurs membres dans la mise en place d’outils facilitant leur accès au crédit. Dans cette démarche, un dialogue avec les autorités publiques est fondamental. L’an dernier, la FWA a collaboré à plusieurs reprises avec ses homologues burundais (la Confédération des Associations de producteurs agricoles pour le développement- CAPAD) afin de les soutenir dans leurs actions de réflexion et de négociation. Sous-financement du secteur agricole en Afrique agriculteurs et rend quasiment impossible les investissements agricoles plus conséquents. Les produits financiers offerts ne sont pas toujours adaptés au secteur: les producteurs ont besoin de crédits plus flexibles que les uniques crédits de campagne d’une durée limitée de six mois, qui sont de plus caractérisés par des taux prohibitifs (pouvant aller jusqu’à 36%/an de taux d’intérêt) et des garanties demandées représentant parfois jusqu’à 100% de l’emprunt effectué. En 2003, 53 chefs d’Etat Africains s’engageaient à octroyer 10% de leur budget national au secteur de l’agriculture. En 2014, ces engagements piétinent encore pour la plupart des pays, avec des pourcentages trop faibles ou des définitions trop larges du secteur agricole qui ne permettent pas d’atteindre les résultats espérés. Dans ces pays où le secteur agricole, malgré son Revendications de la CAPAD importance sociale et politique, n’est pas suffisamment financé, les organisations paysannes L’ensemble de ces paramètres et la faible évotentent de développer des services économiques lution qu’ils connaissent, ont incité la CAPAD à adaptés à leurs membres. revendiquer la mise en place de différents fonds, alimentés en partie par l’Etat, permettant un véL’accès au crédit au Burundi ritable soutien au développement des activités Au cours de ces dernières années, le CSA a agricoles. Les revendications de la CAPAD portent accompagné, en partenariat avec la FWA, les en particulier sur trois points : * Besoin de crédits intrants pour l’acquisition initiatives et revendications développées par la CAPAD. Ce réseau de coopératives agricoles des ressources permettant la production ; de créprésent dans la majorité des provinces du pays, dits pour les investissements plus conséquents accompagne, conformément à son mandat, (machines et équipements agricoles) ; de crédits Partager l’expérience des agriculteurs belges Par le passé, les agriculteurs belges ont effectivement aussi connu cette absence de soutien financier. Pour remédier à cette situation, ils ont développé avec leurs organisations agricoles des outils similaires à ceux visés par la CAPAD (par exemple, la mise en place d’un fonds de caution mutuelle associé à des caisses de cautions mutuelles). L’expérience des agriculteurs belges dans ce domaine peut donc être utile aux agriculteurs burundais, c’est pourquoi des échanges ont été organisés entre la FWA et la CAPAD. Une personne ressource de choix a été Jean-Pierre Champagne, secrétaire honoraire de la FWA et vice-président du Crédit Agricole, qui a eu l’occasion de rencontrer plusieurs fois des représentants de la CAPAD, notamment lors de la foire de Libramont 2013 (voir photo), afin de revenir sur l’histoire du crédit agricole en Belgique et de discuter des leviers et conditions à mettre en place pour améliorer l’accès au crédit agricole au niveau d’un pays. De ces échanges, on peut notamment retenir le rôle crucial d’une collaboration Étatproducteurs dans le développement et la gestion du crédit agricole au niveau d’un pays : « Si on ne développe pas ce genre de problématique (mise en place de fonds de crédit agricole, fonds de garantie) dans une collaboration étroite entre agriculteurs et autorités publiques, on n’obtiendra jamais de résultats. S’il n’y a pas de collaboration, c’est toujours la spéculation qui gagne or la régulation est indispensable pour assurer le développement des PME dans le secteur agricole et pour permettre l’accès aux moyens de développement du secteur ». J-P. Champagne, Libramont 2013. années par divers acteurs, parmi lesquels, l’État, comme investisseur principal. Au bout d’une certaine période, ce fonds devrait pouvoir s’autoalimenter et alimenter d’autres projets destinés au développement du secteur agricole. tivité dans les zones rurales, dans le sens d’une utilisation optimale des ressources, nous avons besoin de fermiers et d’éleveurs et il est indispensable que ceux-ci bénéficient d’un revenu équilibré et décent et pour cela il faut des outils. En même temps qu’il est indispensable d’avoir des organisations agricoles représentatives, fortes Soutien de la FWA et indépendantes et bien entendu un monde poLa FWA connait bien cette contrainte du crédit litique sensible à la problématique de l’agriculpuisque par le passé, les agriculteurs belges ont ture. » Y. Somville, Bujumbura 2013. Les Mutuelles de solidarité été eux aussi confrontés à ce genre de difficultés (voir encadré). Afin d’appuyer les revendications Perspectives Une mutuelle de solidarité, ou MUSO, est un système de crédit collectif alimenté par les de leurs confrères burundais, le secrétaire généLes questions du financement de l’agriculture membres d’une communauté qui permet le prêt d’une somme à un des membres avec un engaral adjoint de la FWA, Yves Somville et la présiet des interventions de l’État dans le développegement de remboursement renforcé par l’esprit de solidarité sur lequel la mutuelle se fonde. dente de l’UAW, Marianne Streel, ont participé ment de celle-ci, quoique légèrement différentes, au Forum national paysan organisé à Bujumbura sont tout aussi présentes en Belgique et le seront des activités économiques développées par ses pour les activités post-récolte (crédit campagne en novembre dernier. Ils ont en particulier insisté d’autant plus dans la réflexion à long terme sur membres. C’est ainsi qu’elle a soutenu ces der- non-adapté) ; et besoin d’un fonds de garantie et sur l’enjeu que représente l’implication de l’État l’après-PAC. Afin d’avancer et de réfléchir sur dans le développement du secteur tant pour les ces questions, il paraît essentiel de se grouper et nières années, le développement de « mutuelles de calamité. de solidarité » (voir encadré) et des systèmes * Pour développer et rendre accessible l’en- aspects d’accès aux crédits et de financement du d’échanger entre OP afin d’identifier les pistes à de warrantage tout en menant parallèlement semble de ces produits, il faut bonifier le taux secteur qu’au niveau de la création d’un environ- suivre à long terme et les outils à mettre en place nement législatif favorable. un travail de négociation avec les institutions d’intérêt afin de le ramener à moins de 10%/an. afin de préserver les agriculteurs et leurs profes« Où que l’on soit dans le monde, si on veut sions. Afin de nourrir cette réflexion et de fournir de micro-finance. Malgré les bonnes relations * Pour répondre à tout cela, la CAPAD revenétablies avec les institutions financières, l’accès dique la mise en place d’un fonds pour le déve- maintenir et développer une production agri- d’autres éléments d’analyse, la famille FWA et le au crédit reste très difficile pour la plupart des loppement agricole alimenté dans les premières cole, si on veut maintenir et développer une ac- CSA organiseront en fin d’année un séminaire sur les coopératives agricoles et leur utilisation dans la préservation de l’agriculture familiale. Marianne Streel (UAW) et Yves Somville (FWA) au Forum National Paysan du Burundi (novembre 2013) 16 Pleinchamp - Cette page mensuelle est réalisée par le Collectif Stratégies Alimentaires asbl. Le CSA est une ONG, agri-agence membre d’AgriCord. Ed. responsable: CSA, D. Van Der Steen 184 D, Boulevard Léopold II 1080 Bruxelles. www.csa-be.org Avec le soutien de la DGD (Coopération belge) 10 AVRIL 2014 MARCHÉS La colonne de gauche reprend les dernières cotations dispoCINEY nibles à la clôture du journal. La colonne de droite indique, 04/04/2014 entre parenthèses, les cotations du marché précédent. Sauf Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg) indication contraire, les prix s’entendent hors TVA. 55% 1.70-1.80 BATTICE 05/04/2014 Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg) CdP. - S 3-3.50 Assimilés - E 2.80-3.10 Bonne conformation - U 1.90-2.10 Taureaux 55% - R 1.30-1.60 Poids lourds - O 1.20-1.30 Bovins de boucherie/Vaches(€/tête) Bonne conformation - R 850-1050 1re catégorie 45% - O 600-800 2e qualité 40% - P 175-350 De fabrication - PN-C Elevage/Vaches(€/tête) Vaches cdp de < 5 ans 1500-2200 Vaches cdp de > 5 ans 1450-2100 Bonnes Vaches Ordinaires 600-900 Vaches Ordinaires 400-600 Elevage/Veaux(€/tête) CdP. 375-725 Blanc-bleu 150-300 Bleus Holstein 80-130 Rouges 25-45 Noirs Bonne qualité 20-40 Noirs moyenne qualité N-C (3.10-3.60) (2.90-3.30) (1.90-2.10) (1.30-1.60) (1.20-1.30) (800-1000) (550-750) (150-300) N-C (1450-2100) (1400-2000) (550-850) (300-500) (375-725) (150-300) (80-130) (25-45) (20-40) N-C BRUGES 02/04/2014 Bovins de boucherie/Génisses(€/kg vif) CdP. - S 3-3.30 Assimilés - E 2.80-2.95 Bonne conformation - R 1.80-2.20 Ordinaires - P 1.35-1.55 Bovins de boucherie/Taureaux(€/kg vif) CdP. < 24 mois - 650 kg 3.45-3.60 CdP. > 24 mois - 650 kg 3-3.25 Assimilés 2.75-3 Bonne conformation, U 2.20-2.45 60% 1.95-2.05 55%, R 1.70-1.80 Holstein 1.45-1.60 Bovins de boucherie/Vaches(€/kg vif) CdP. label, < 78 mois 3.10-3.25 CdP. 2.85-3.05 Assimilées 2.45-2.65 Bonne conformation, R 2.10-2.35 55% 1.35-1.65 50% 1.10-1.25 De fabrication 0.85-1 (3-3.30) (2.80-2.95) (1.80-2.20) (1.35-1.55) (3.45-3.60) (3-3.25) (2.75-3) (2.20-2.45) (1.95-2.05) (1.70-1.80) (1.45-1.60) (3.10-3.25) (2.85-3.05) (2.45-2.65) (2.10-2.35) (1.35-1.65) (1.10-1.25) (0.85-1) 60% 2-2.20 Assimilés 3.10-3.30 CDP 3.40-3.75 Bovins de boucherie/Vaches(€/kg) Fabrication 0.75-1.25 50% 1.40-1.60 55% 1.70-2.10 Assimilés 2.40-2.70 CDP 3.10-3.45 Bovins maigres/Génisses(€/tête) PN/PR - 180 à 250kg 175-275 PN/PR - 250 à 400kg 325-425 PN/PR - 400 à 500kg 375-575 PN/PR - pleines 1075-1575 BBB culard - 180 à 250kg 525-725 BBB culard - 250 à 400kg 950-1150 BBB culard - 400 à 500kg 1075-1475 Bovins maigres/Taureaux(€/tête) Ordinaires - 180 à 250 kg 240-500 Ordinaires - 250 à 320 kg 450-550 Ordinaires - 320 à 370 kg 530-650 Ordinaires - > 370 kg 600-750 Assimilés - 180 à 250 kg 560-715 Assimilés - 250 à 320 kg 690-840 Assimilés - 320 à 370 kg 590-990 Assimilés - > 370 kg 940-1140 CdP. - 180 à 250 kg 825-1025 CdP. - 250 à 320 kg 1100-1250 CdP. - 320 à 370 kg 1250-1350 CdP. - > 370 kg 1350-1550 Bovins maigres/Vaches(€/tête) PN/PR - Moyennes 225-920 Cat.II - Mixtes 900-1050 Cat.I - Mixtes 1200-1450 2 à 4 ans - CdP. 1350-2650 agées - CdP. 1250-2550 Veaux/Veaux ciney(€/tête) Pie Noir (PN) - 0-50 Pie Noir (PN) - Ordinaire N-C Pie Noir (PN) - Mâle N-C Pie Noir (PN) - Femelle N-C Pie Rouge (PR) - 0-60 Pie Rouge (PR) - Mâle N-C B.B.B. - Ordinaire 100-320 B.B.B. - Mâle N-C CdP. - Mâle 500-750 CdP. - Femelle 400-700 (1.70-1.80) (2-2.20) (3.10-3.30) (3.40-3.75) (0.75-1.25) (1.40-1.60) (1.70-2.10) (2.40-2.70) (3.10-3.45) (175-275) (325-425) (375-575) (1075-1575) (525-725) (950-1150) (1075-1475) (240-500) (450-550) (530-650) (600-750) (560-715) (690-840) (590-990) (940-1140) (825-1025) (1100-1250) (1250-1350) (1350-1550) Bovins de boucherie/Taureaux(€/100kg carcasse) A - S2 520.53 (520.07) A - S3 479.76 (479.36) A - E2 443.91 (446.11) A - E3 426.21 (426.41) A - U2 370.94 (370.94) A - U3 343.64 (343.54) A - R2 317.78 (317.87) A - R3 293.69 (293.69) A - O2 291.20 (290.91) A - O3 277.25 (276.97) Bovins de boucherie/Vaches(€/100kg carcasse) D - R2 302.12 (299.06) D - R3 294.62 (291.47) D - O2 277.69 (272.90) D - O3 267.89 (262.88) D - O4 259.29 (254.97) D - P2 220.25 (216.27) D - P3 211.64 (207.74) PRODUITS LAITIERS 30/03/2014 Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière/Produits industriels(€/100kg) Beurre 354.74 (356.14) Poudre de lait écrémé 322.33 (327.49) Poudre de lait entier 372.40 (375.48) Cheddar 380 (380) BIRB (225-920) (900-1050) (1200-1450) (1350-2650) (1250-2550) 30/03/2014 Porcs/Porcelets(€/tête) 23 kg + supp. 48 Porcs/Porcs(€/100kg carcasse) 146 (0-50) N-C N-C N-C (0-60) N-C (100-320) N-C (500-750) (400-700) 03/04/2014 Porcs/Porcelets(€/tête) 20kg 36 23kg 39 kg supplémentaire 1 Porcs/Truies(€/kg carcasse) 0.77-1.03 BIRB 30/03/2014 Bovins de boucherie/Génisses(€/100kg carcasse) E - U2 413 (412.50) E - U3 391 (390.50) E - R2 346.50 (346) E - R3 340 (340) 6.86 (6.89) 6.19 (6.24) 4.14 (4.24) 7.31 (7.37) 6.47 (6.51) 3.91 (4.01) BRUXELLES 30/03/2014 Céréales/Blé tendre(€/t) panifiable 211 fourrager 209 Céréales/Escourgeon fourrager(€/t) 192 Céréales/Triticale(€/t) N-C (211) (209) (193) N-C FIWAP 04/04/2014 Fruits et légumes/Plants Bintje(€/100kg net) Pays-bas, cl. A /5t en sac - 28-35mm 110-120 (100-110) Pays-bas, cl. A /5t en sac - 35-45mm 80-85 (80-0) Fruits et légumes/Pomme de terre - Frais(€/100kg net) Chair tendre (Marabel, Melody, Victoria, Caesar,...) - Prix départ HTVA N-C N-C Chair ferme (Nicola, Franceline, Charlotte, Annabelle...) - Prix départ HTVA N-C N-C Fruits et légumes/Pomme de terre - Industrie (€/100kg net) Bintje - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE Dispo. - Prix départ HTVA 9-9.50 (9-10) Autres variétés (Fontane/Challenger/Innovation/Ramos/Agria) - Tout venant, vrac, min.60%, 50mm+,360g/5kg PSE - Export GB - Prix départ HTVA N-C N-C SYNAGRA (47) (149.60) SAINT-TROND (35) (38) (1) (0.77-1.03) DEINZE 02/04/2014 Produits de la ferme/Lapins(€/kg) 1.80-1.80 Produits de la ferme/Volailles(€/kg) Poules extra lourdes + ou - 3,5 kg 0.59-0.61 Poules brunes 1,8-2 kg 0.22-0.24 Poules blanches 1,6-1,8 kg 0.17-0.19 Poulets à rôtir +/- 1,8 kg 0.98-1 L M S (1.90-1.90) (0.63-0.65) (0.26-0.28) (0.21-0.23) (0.97-0.99) KRUISHOUTEM 01/04/2014 Produits de la ferme/Oeufs Kruishoutem(€/100 pièces) Oeufs de poules élevées en cages aménagées Prix production Blancs Bruns cat.0, 77.5g 6.38 (6.55) 6.45 (6.63) cat.1, 72.5g 5.14 (5.31) 5.21 (5.39) cat.2, 67.5g 4.91 (5.07) 5.08 (5.24) cat.3, 62.5g 4.68 (4.82) 4.79 (4.94) cat.4, 57.5g 4.48 (4.60) 4.43 (4.56) cat.5, 52.5g 4.04 (4.15) 4.02 (4.14) cat.6, 47.5g 3.59 (3.69) 3.36 (3.46) cat.7, 42.5g 3.11 (3.20) 2.99 (3.08) Prix négoce XL 6.98 (7.15) 7.05 (7.23) L 5.51 (5.67) 5.68 (5.84) M 5.08 (5.20) 5.03 (5.16) S 3.99 (4.09) 3.76 (3.86) Oeufs de poules élevées au sol Prix production cat.0, 77.5g 7.74 (7.75) 8.25 (8.32) cat.1, 72.5g 6.50 (6.51) 7.01 (7.08) cat.2, 67.5g 6.26 (6.29) 6.71 (6.77) cat.3, 62.5g 5.98 (6.02) 6.43 (6.47) cat.4, 57.5g 5.59 (5.64) 5.87 (5.91) cat.5, 52.5g 4.19 (4.30) 4.17 (4.29) cat.6, 47.5g 3.74 (3.84) 3.51 (3.61) cat.7, 42.5g 3.29 (3.35) 3.14 (3.23) Prix négoce XL 8.34 (8.35) 8.85 (8.92) 08/04/2014 Céréales/Blé tendre(€/t) 182 Céréales/Maïs(€/t) indigène 171 humidité 30% 106 plus ou moins €/t/% humidité 3 Céréales/Escourgeon fourrager(€/t) 161.50 (181) (170.50) (105.50) (3) (161) MAT. PREMIÈRES - ALIM. BÉTAIL Corn Gluten feed(€/1000kg) 22% - prix vrac - HTVA 247 Luzerne déshydratée(€/1000kg) 16%, pellets 6mm - prix vrac - HTVA 257 Manioc(€/1000kg) prix vrac - HTVA N-C Mélasse de canne à sucre(€/1000kg) prix vrac - HTVA 209 Pulpe de betterave déshydratée(€/1000kg) pellets 8mm - prix vrac - HTVA 274 Tourteaux de Colza(€/1000kg) extraction - 34% - prix vrac - HTVA 329 Tourteaux de lin(€/t) pression - 40% - prix vrac - HTVA 425 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 43% - prix vrac - HTVA 467 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 49% - prix vrac - HTVA 497 Tourteaux de soja(€/1000kg) 48% - OGM contrôlé - prix vrac - HTVA 545 Tourteaux de soja(€/1000kg) extraction - 44% - prix vrac - HTVA 465 Tourteaux de Tournesol(€/1000kg) extraction - 28% - prix vrac - HTVA 246 (245) (261) N-C (209) (272) (336) (430) (474) (504) (542) (466) (247) MARCHÉ DE CHICAGO 08/04/2014 Unité : $/boisseau Éch. Ouv. +Haut Blé 05/2014 670.25 679.5 Maïs 05/2014 500.25 502.5 Soja 05/2014 1472.25 1479.5 +Bas 665.5 494.5 1459.5 • CHAUSSÉE DE NAMUR, 47 - B-5030 GEMBLOUX • TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46 • E-MAIL: [email protected] Organe de presse hebdomadaire de la Fédération Wallonne de l’Agriculture Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne Abonnement : Martine Dewez - Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général - Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie - Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard - Prépress: Proximag 10 AVRIL 2014 - Pleinchamp 17 ZWISCHEN EUPEN UND SANKT-VITH Hohes Entwicklungspotential in der Biolandwirtschaft Die Weiterentwicklung des ökologisch kontrollierten Landbaus ist fortan in der Europäischen Union zweifellos ein Phänomen. Er hat sich von der relativ kleinen Marktlücke zu einem eigenständigen Sektor (und Modell) entwickelt. Diese Situation rechtfertigt eine Umgestaltung der Gesetzgebung entsprechend der veränderten Dimension. Daher rührt auch der neue Gesetzesvorschlag der Kommission zu dem Thema, dessen Grundgedanke Herr Ciolos im Laufe einer Pressekonferenz am 25. März vorgestellt hat, nachdem er ihn am Vortag vor den Landwirtschaftsministern der jeweiligen EU-Mitgliedstaaten vorgestellt hatte. Eupener Genossenschaftsmolkerei Walhorn und Arla Foods amba erwägen Zusammenschluss Die Eupener Genossenschaftsmolkerei Walhorn (EGM) und Arla Foods amba ziehen einen Zusammenschluss in Betracht. Die Aufsichtsräte beider Genossenschaften haben ihren Mitgliedern dazu einen entsprechenden Vorschlag unterbreitet. Voraussichtlich Mitte Mai entscheiden nun die Vertreterversammlungen beider Genossenschaften darüber, ob die vorgeschlagene Fusion vollzogen werden soll. Richard Cydzik Die ursprüngliche EU-Gesetzgebung über den ökologisch kontrollierten Landbau ist geschaffen worden, indem auf die einzelstaatlichen Gesetzgebungen der jeweiligen Mitgliedstaaten zugegriffen wurde. Man hat es sich zur Aufgabe gemacht einen gemeinsamen Nenner zu suchen und diverse bestehende Abweichungen angenommen. Die heute geltende Regelung, so erklärt Ciolos, enthält mehr Ausnahmen als Grundregelungen, was sie schwer verständlich macht. Daher beruht die neue Regelung auf dem umgekehrten Prinzip: mehr gemeinsame Grundregeln für alle Mitgliedsstaaten und weniger Ausnahmen. vor allem die Qualität, anstatt die Quantität, zum Ziel haben werden; vor allem müssen Kontrollen gezielter durchgeführt werden, so dass sie für den Erzeuger keine Zusatzkosten mit sich bringen. Kennzeichnung Die Kennzeichnung betrifft auch weiterverarbeitete Bioerzeugnisse, insbesondere vorverpackte Produkte. Die Zutaten, die zu einem weiterverarbeiteten Produkt gehören, müssen selbst aus ökologisch kontrolliertem Landbau stammen. Dasselbe gilt für die Futtermittel der Tiere in den ökologisch kontrollierten Zuchtbetrieben. Ein Betrieb ist zudem entweder ein Biobetrieb Begründung oder aber ein konventionell geführter landwirtDas Ziel der neuen Regelung wird darin be- schaftlicher Betrieb. Den halbwegs biologisch, stehen, den weiteren Ausbau des Biosektors halbwegs konventionell geführten Betrieb gibt in Europa sicherzustellen und zu diesem es nicht. Zweck dessen Glaubwürdigkeit zu festigen. Für importierte Produkte werden gleich strenDie Sache ist der Mühe wert. In der EU steht ge Kontrollen gelten. Es sei hinzu bemerkt, dass der Biosektor, so M. Ciolos, für einen Markt große Mengen Bioerzeugnisse international gevon etwa 20 Milliarden Euro. Die Kommission handelt werden. Ziel der vorgeschlagenen verwird die Betrugsbekämpfung in demselben schärften Rechtsvorschriften ist ebenfalls indiZusammenhang intensivieren. Indem sie die rekt die Steigerung der Exporte in diesem Sektor. Kontrollen an den Stellen der Produktions- und Dieser verfügt allgemein, so Herr Ciolos, über Vertriebskette ansetzt, die die meisten Gefahren ein sicheres Entwicklungspotential. Ungeachtet bergen. Entgegen allem Anschein ist nicht die jeglicher Voraussagen folgt die Nachfrage nach Produktion selbst, sondern die ihr nachgelaErzeugnissen aus biologisch kontrolliertem gerten Sektoren, eher dem Betrug ausgesetzt. Landbau einer regelmäßig steigenden Kurve, Insbesondere der Vertrieb: allem Anschein nach trotz Krise. Es wäre schade einen solchen Markt zeigen zu viele Produkte ein mehr oder weniger verkommen zu lassen. offizielles Logo an, das ihnen nicht zusteht. Ciolos beharrt auf der Tatsache, dass die bei der Kontrolle unternommenen Anstrengungen Die wichtigsten Elemente des Vorschlags Nachstehend die wichtigsten Elemente des neuen Vorschlags der Kommission: – die Produktionsbestimmungen werden angeglichen, indem Ausnahmen gestrichen werden, nur sehr spezifische Umstände lassen eine Ausnahme zu; – die bei der Zusammensetzung weiterverarbeiteter Bioerzeugnisse verwendeten landwirtschaftlichen Zutaten müssen aus rein ökologisch kontrolliertem Landbau stammen; – die Marktbeteiligten der Produktionskette für Bioprodukte, ausgenommen Landwirte oder Marktbeteiligte, die Meeresalgen oder Tiere aus Aquakultur (Kleinunternehmen ausgenommen) erzeugen, sind dazu verpflichtet, ein System zu entwickeln, das auf die Verbesserung ihrer Umweltleistung ausgerichtet ist; 18 Pleinchamp - 10 AVRIL 2014 – die Bestimmungen in Zusammenhang mit dem Kontrollsystem sind in einem einzigen Gesetzestext eingearbeitet worden (Vorschlag für eine Verordnung über offizielle Kontrollen, von der Kommission vorgeschlagen); – Für Kleinbauern innerhalb der EU wird ein System der Gruppenzertifizierung eingeführt; – Sonderbestimmungen zwecks Verbesserung der Rückverfolgbarkeit und Vorbeugung von Betrug werden eingeführt; – das Handelssystem wird angepasst. Es besteht weiterhin die Möglichkeit Gleichwertigkeitsabkommen mit Drittländern abzuschließen, während die einseitige Gleichwertigkeit progressiv abgeschafft wird. Beide Molkereigenossenschaften agieren heute schon international: Die rund 12.600 Anteilseigner der unter anderem für ihre Käsespezialitäten Arla BUKO, Castello und Arla Höhlenkäse sowie für Lurpak Butter und Arla Kærgården bekannte Arla Foods amba sind Landwirte aus Schweden, Dänemark, Deutschland, Belgien, Luxemburg und Großbritannien. Die rund 800 Mitglieder der Eupener Genossenschaftsmolkerei Walhorn (EGM) kommen größtenteils aus Belgien und Deutschland sowie aus den Niederlanden. Arla ist das fünftgrößte Molkereiunternehmen Europas. In den vergangenen Jahren hat sich Arla außerdem zu einer global handelnden Genossenschaft mit starker Ausrichtung auf europäische Milch entwickelt. Arla Foods möchte gemäß seiner Strategie 2017 weiter wachsen, innerhalb und insbesondere auch in Ländern außerhalb der EU. Diesen Weg kann Arla mit der Eupener Genossenschaftsmolkerei gemeinsam fortführen: Die Molkerei in Walhorn würde unsere Produktionsstätten in Pronsfeld und im niederländischen Nijkerk ergänzen, die wir damit künftig noch besser auslasten könnten. Zudem könnte Walhorn unseren europäischen Milchpool erweitern und uns als europäische Genossenschaft stärken“, erklärt Åke Hantoft, Vorsitzender des Aufsichtsrates von Arla Foods amba. „Dieser Zusammenschluss wäre für Arla ein wichtiger Schritt, um seine auf Wachstum ausgelegten strategischen Ziele zu erreichen.“ Uneingeschränkte Milchabnahmegarantie für die Mitglieder der EGM Walhorn Ein Zusammenschluss mit Arla brächte den Mitgliedern der EGM eine uneingeschränkte Milchabnahmegarantie. Der Milchauszahlungspreis würde auf derselben Grundlage berechnet, wie sie für alle anderen Mitglieder von Arla gültig ist. Dieser lag im Schnitt der vergangenen Jahre um etwa ei- nen Cent höher als bei der EGM Walhorn. „Für unsere Genossenschaft bietet der geplante Zusammenschluss eine klare Perspektive für sicheres Wachstum und mehr Profitabilität“, sagt Mathieu Dobbelstein, Aufsichtsratsvorsitzender der EGM Walhorn. „Mit Arla hätten wir einen starken Partner, der unsere genossenschaftliche Orientierung verstärkt und den Landwirten eine sichere Grundlage für die zukünftige Entwicklung bietet.“ Die Vorschläge zur Fusion sehen vor, dass die EGM Walhorn als Genossenschaft der Arla Foods amba beitritt. Sie würde somit ihre gewohnten genossenschaftlichen Traditionen fortführen können. Die individuellen Mitglieder der EGM verbleiben Mitglieder in der Genossenschaft – mit unveränderten demokratischen Rechten. Darüber hinaus wäre die EGM Walhorn mit eigenen Repräsentanten im Aufsichtsrat sowie in der Vertreterversammlung von Arla Foods amba vertreten. Umsetzung vorbehaltlich der Zustimmung für Juli 2014 angestrebt Die Vertreterversammlungen der EGM Walhorn sowie von Arla Foods amba werden voraussichtlich Mitte Mai über die geplante Fusion abstimmen. Um den Zusammenschluss verwirklichen zu können, ist eine Zustimmung von mindestens 75 Prozent in jeder der beiden Genossenschaften notwendig. Vorbehaltlich der Zustimmung der Mitglieder sowie der Wettbewerbsbehörden wird eine Realisierung zu Ende Juli 2014 angestrebt. Im Gespräch mit Joseph Locht Nach der gemeinsamen Pressemitteilung der Arla Foods amba und der Eupener Molkereigenossenschaft Walhorn (EGM), vom 31. März 2014 über Fusionspläne beider Genossenschaften, hatte der Plein Champ die Möglichkeit mit dem Direktor der EGM, Joseph Locht, ein Interview zu führen. Joseph Locht ist im besten Sinne des Wortes ein Routinier der Branche. Seit 1988 ist er Direktor der EGM und zwischenzeitlich, bis in das Jahr 2011, stand er auch der AG als Direktor vor. An der Spitze der Genossenschaft zeichnet er für deren stete, dem Markt angepasste Weiterentwicklung. Wir begegneten einem verantwortungsbewussten, seinen Mitgliedern gegenüber entschlossenen Direktor zum Interview. JL: Von uns wird genau ein Vertreter in den Aufsichtsrat entsendet werden können, da sich dies nach den Anteilen des Eigenkapitals richtet. Weitere vier Vertreter werden in der Vertreterversammlung aktiv. Constanze Göbel-Zehrt und Hans Müllens PC: Wird die in Belgien, von der Arla Foods amba eingesammelte Milch auch am Standort Walhorn verarbeitet werden? JL: Im Laufe der Jahre wird sich dies sicher einpendeln. Genaueres kann zum jetzigen Zeitpunkt noch nicht dazu gesagt werden. PC: Seit wann bestehen Gespräche zwischen der Arla Foods amba und der Eupener Genossenschaftsmolkerei (EGM)? Joseph Locht: Wie und wann, wer auf wen zugegangen ist, dies kann keiner beider Geschäftspartner genau sagen. Die erste Kontaktaufnahme begann anlässlich der Verabschiedung von Rainer Sievers, dem früheren Direktor der MUH, des heutigen in die Arla Foods amba eingebunden Standortes Pronsfeld in Deutschland. Fortwährende Kontakte bestanden schließlich schon in all den Jahren zuvor, man ist sich natürlich nicht unbekannt. Zudem müssen Probleme lösungsorientiert behandelt werden können und die Zeit war reif, um dementsprechende Diskussionen zu führen. Die gleiche Zielorientierung der Genossenschaften ist gegeben, Arla sucht Milch und möchte sich weiter europa- sowie weltweit orientieren. Innerhalb der Gruppe, welche ebenso orientiert ist, sollte man seinen Mitgliedern auch die Freiheit anbieten müssen, ihre Betriebe nach eigenen Vorstellungen weiterentwickeln zu können. Vorzugsweise, den jeweiligen individuellen Wünschen der Landwirte entsprechend, entgegen einschränkenden Möglichkeiten. Die Landwirte sollen ihre Betriebskonzepte umsetzten können. Allein schon von der Betriebsphilosophie her passen die Genossenschaftsmitglieder besser zueinander, als dies die Zusammenarbeit mit einer Privatmolkerei zulässt. Komplementär fanden wir uns auf dem gleichen Markt, was nicht bedeuten soll, dass die Lactalis AG wegfällt. Der Genossenschaft geht es zudem finanziell gut. Aus dieser Position heraus, Entscheidungen für die Entwicklung der Genossenschaft zu treffen ist immer besser, als umgekehrt. Derart aufgestellt können wir für unsere Mitglieder in Verhandlungen treten. PC: Wie können die bestehenden Arbeitsplätze in Walhorn gesichert werden? JL: Für Walhorn AG wird sich nichts ändern, es bleibt alles so, wie es ist, da lediglich die Genossenschaft mit ihren Anteilen zur Arla Foods amba wechselt. PC: Was wird aus der Walhorner Trockenmilchherstellung? JL: Lactalis hatte uns den Bau eines Trockenturms vorgeschlagen. Daran sollte sich aber die Genossenschaft zusätzlich direkt mit 50% beteiligen, der Saldo sollte Walhorn AG in Anspruch nehmen. Dabei sahen wir jedoch keine gemeinsam gegebenen Zukunftsgarantien für unsere Landwirte. PC: Könnte die Entwicklung den Standort Walhorn, wegen seiner strategisch guten Lage als Milchmengenumschlagplatz ins Kalkül zu ziehen, eventuell in das globale Entwicklungskonzept der Arla Foods amba passen? JL: Wie eingangs schon erwähnt wird sich hen Montagmorgen davon in Kenntnis. Er zeigte hier erst einmal nichts ändern. Was in ein paar Verständnis dafür, dass sich die Genossenschaft Jahren sein wird, weiß zum jetzigen Zeitpunkt entwickeln müsse. Man kann ruhig auch darüber keiner genau. Es ist allerdings auch immer besoffen reden, dass sich die EGM und Lactalis AG ser, die Milchmengen möglichst Orts nah zu auseinanderentwickelt haben. verarbeiten. Arla hat im Umkreis von zweihundert Kilometern Verarbeitungsbetriebe, was PC: Sollte die Fusion zustande kommen, wie auch für unseren Standort interessant ist und wird sich die weitere Zusammenarbeit mit der Verarbeitungsgarantien bietet. Lactalis AG gestalten werden? JL: Mit der Fusion werden die 49 % der gehalPC: Wird mit der Fusion, die Arla Foods tenen Genossenschaftsanteile, mit allen Rechten amba auch Belgien zu ihren Kern- und und Pflichten unverändert zur Arla Foods amba Wachstumsmärkten zählen? gehen. Die Genossenschaft ist ein demokratiJL: Der erste Markt ist Großbritannien. Natürlich sches Instrument und es wird sicher im Laufe wird die Arla Möglichkeiten nutzen, um auf den der Zeit Anpassungen geben werden. Wie sich belgischen Markt zu kommen. diese gestalten, bleibt abzuwarten, dies wird die Zukunft zeigen. Deutlich ist, dass die Arla, CGN PC: Wie stellt man sich im Zuge der Consumer Germany Netherlands, in die europä- Fusionspläne die künftigen Investitionen vor? ische Entwicklung eingebunden ist. Wir werden JL: Die Genossenschaft arbeitet seit zehn mit dieser Partnerschaft in der ersten Phase be- Jahren ohne Hauptinvestitionen. Sämtliche ginnen und danach wird man sehen, wie es aus- Instandhaltungsmaßnahmen wurden alsehen wird. Diskussionen mit Lactalis werden lerdings immer durchgeführt. Wir haben kommen und bei allem Verständnis für unsere Investitionspläne, welche derzeit noch beim Entscheidung, nicht ausgeschlossen. Natürlich Urbanismus zur Bearbeitung liegen. Sowie wir müssen dazu Vereinbarungen gefunden werden. das Einverständnis erhalten, werde an dem In der zweiten Phase wird man sehen müssen, wie Plan, dem Bau eines neuen Bürogebäudes und man die Walhorn AG in die neue Konstellation an- Lagerkapazitäten festgehalten. passen werden kann. PC: Schaut man sich den Betrieb an, wird deutPC: Wird es nach der Fusion eine uneinge- lich, dass sicherlich weitere Investitionen folgen schränkte Milchmengenabnahmegarantie ge- müssten. Hat sich die Arla Foods amba bereits ben? über Investitionen geäußert? JL: Mit der Fusion werden unsere Mitglieder JL: Natürlich möchte Arla Foods amba investieallen anderen angeschlossenen Milchlieferanten ren, aber ohne den guten Willen von Lactalis ist der Arla gleichgestellt werden. In der Umsetzung dies heute nicht möglich. sind dies garantierte Milchabnahmemengen PC: Wie ist die Stimmung unter den Mitgliedern und ein Milchauszahlungspreis, der einen kleinen Cent höher liegt, als der im Durchschnitt der nach Bekanntwerden der Fusionspläne? JL: Ich möchte hierbei viel lieber von einer letzten drei Jahre ausgezahlte Milchpreis der EGM Integration als von der Fusion sprechen, denn Walhorn. dieser Begriff ist treffender. Es ist erstaunlich ruPC: Würde nach der Fusion mit der Arla, noch hig. Wir haben nur wenige Anrufe dazu erhalten. Milch von der Laiterie des Ardennes (LDA) nach Fragen aus angrenzenden Regionen werden abzuwarten sein. Walhorn geliefert werden? JL: Ein Teil der aus der Gegend eingesammelten PC: Wir danken ihnen für das offene Gespräch Milch der LDA wird in Walhorn weiterhin verarbeitet werden, da dies lediglich ein Austausch mit und wünschen ihnen und ihren Mitgliedern weiterhin alles Gute. der gesammelten Milch von SOCABEL ist. PC: Wann wurden die Genossenschaftsmitglieder über die Fusionspläne informiert? JL: Nachdem sich der Verwaltungsrat für die Fusion mit Arla Foods amba Dänemark, unter Vorbehalt der Zustimmung der Mitglieder der Versammlungen und des Kartellamtes entschieden hat, wurde zeitnah informiert. Am 31. März 2014 sind ausnahmslos alle Mitglieder darüber schriftlich informiert worden. Den Direktor von PC: Wie viele Vertreter der EGM würden dem Lactalis setzte ich, bevor die Pressemitteilungen Aufsichtsrat der Arla Foods amba entsandt werverschickt wurden, in einem Telefonat am frü- den können? Copa stützt die ökologische Produktion Copa reagierte auf die neuen Vorschläge der Europäischen Kommission zu Produktion und Kennzeichnung im ökologischen Landbau und betonte, dass diese auf dem Erfolg der aktuellen EU-Gesetzesregelung aufbauen und die Weiterentwicklung des Sektors ermöglichen müssen. Der ökologische Landbau der EU ist einer der am schnellsten wachsenden Sektoren der Landwirtschaft. Copa betonte: „Die neuen Regeln müssen die Weiterentwicklung der Produktion ermöglichen und gleichzeitig durch Nutzung der richtigen Instrumente das Wachstum des Marktes für Bioprodukte unterstützen. Die Regeln dürfen weder dazu führen, dass Landwirte davon abgehalten werden, ihren Betrieb auf den ökologischen Landbau umzustellen, noch, dass bereits im Ökolandbau tätige Landwirte an der Fortsetzung ihrer Produktion gehindert werden.“ „In vielen Regionen erfolgt die Umstellung von Betrieben auf den ökologischen Landbau schrittweise. Das hat unterschiedliche Ursachen und geht zum Teil auf wirtschaftliche oder strukturelle Aspekte zurück. Wenn diese Möglichkeit der schrittweisen Anpassung an den ökologischen Landbau entfällt, wird die Entwicklung des Sektors gebremst.“ „Wir möchten auch hervorheben, dass der ökologische Landbau ein ganzheitliches Produktionssystem ist, das auf einer spezifischen Bewirtschaftung der natürlichen Ressourcen fußt, die Verwendung chemischer und synthetischer Betriebsmittel strengen Einschränkungen unterwirft und die Verwendung genetisch veränderter Organismen verbietet. Der ökologische Landbau ist eine globale Produktionsmethode, die insbesondere im Bereich des Tierwohls und des Umweltschutzes zusätzliche Anforderungen stellt. Der Produktionsprozess muss daher in seiner Gesamtheit betrachtet werden – es geht nicht nur um das Endprodukt. Daher ist es von größter Bedeutung, dass die Kontrollen weiterhin verfahrensorientiert bleiben.“ „Die ökologische Erzeugung kann in der Tat nicht von ihrem Umfeld getrennt werden“, bestätigte der Vorsitzende der Arbeitsgruppe „Ökologischer Landbau“ von Copa, Édouard Rousseau. „Daher sollten Ökobauern z.B. nicht für eine zufällige Kontaminierung oder eine Rückstandsanalyse aufkommen müssen, da dies ihre Kosten enorm in die Höhe treiben und zu schweren Einkommenseinbußen führen würde. Es muss auch eine Lösung für das Problem der Saatgutverfügbarkeit im Rahmen der vorgeschlagenen neuen EU-Regelung zu Saatgut und pflanzlichem Vermehrungsmaterial gefunden werden.“ Der Entwurf der neuen Regelung war Diskussionsgegenstand des Treffens der europäischen Landwirtschaftsminister. Ziel ist die Stärkung und Harmonisierung der Produktionsregeln durch die Streichung von Ausnahmen sowie die Verbesserung des Kontrollsystems durch die Zusammenfassung aller Bestimmungen in einem einzigen Text. Der risikobasierte Ansatz amtlicher Kontrollen wird gestärkt. Laut dem Vorschlag müssen Biobetriebe unter vollständiger Einhaltung der Produktionsregeln des ökologischen Landbaus bewirtschaftet werden und Zutaten dürfen ausschließlich aus dem ökologischen Landbau stammen. Copa möchte umfassend an den Diskussionen beteiligt sein. 10 AVRIL 2014 - Pleinchamp 19 AGENDA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE (FWA) DIVERS JEUDI 10 AVRIL JEUDI 17 AVRIL SP LIEGE: à 20h à l’IPES de Waremme, Rue de Huy 123 à 4300 Waremme. Débat politique. LUNDI 28 AVRIL SL ANDENNE ET HUY: à 20h à Andenne, Avenue Roi Albert 104. Séance d’information «PAC 2014-2020: Que nous réservent les décisions européennes dans le cadre du 1er pilier? Quels impacts sur les exploitations wallonnes?» par Alain Masure, Directeur du Service d’Etudes de la FWA. FÉDÉRATION DES JEUNES AGRICULTEURS (FJA) SAMEDI 12 AVRIL FJA PROVINCIALE LUXEMBOURG: Bal provincial à la Salle de Bourcy. Ambiance et sécurité assurées. (voir encart) FJA MERBES-BINCHE: Fluo Party chez la Famille Vercruysse Alain, Rue de Bienne 16 à 7133 Buvrinnes. (voir encart) FJA CONDROZ-LIEGEOIS: Soirée Coupe du Monde à la Salle le Dzy, Rue Gommeray 9 à 4577 Fraiture-en-Condroz. (voir encart) SAMEDI 19 AVRIL FJA ATH: Soirée Flower Power chez M. et Mme Vermeire, Zone Industrielle de l’Europe n° 20 Bis à 7900 Leuze-en-Hainaut. Membres: 6 euros, Non-membres: 7 euros. DIMANCHE 20 AVRIL FJA NORD LUXEMBOURG: Bal de Pâques soirée FJA à Marloie dans l’entreprise Mat Service. Ambiance et sécurité assurées. FJA HENRI-CHAPELLE: Bal de Pâques au Cercle Notre-Dame à HenriChapelle. SAMEDI 26 AVRIL FJA ANDENNE: Soirée Chic et Choc à la Salle du foot à Havelange, Rue de la Station 136 à 5370 Havelange. Ambiance assurée par Sono Skau. FJA FLEURUS: Soirée «BRASIL» chez Gryspeert Eric, Rue Edouard Lacroix 37 à 6210 Wayaux. MERCREDI 30 AVRIL FJA SOIGNIES: Soirée «Animals» chez M. et Mme Leconte et fils, Chemin d’Hodimont 8 à 7090 Hennuyères. VENDREDI 2 MAI FJA WPJ: Souper dès 18h à la Ferme Delaby, Rue du Fraignat 60 à 1325 Corroy-le-Grand (Vieusart). Renseignements et réservations au plus tard pour le 25 avril auprès de Justine Van Keerberghen (0477/34.05.52) ou Mélanie Delaby (0477/87.24.92). SURICE: de 9h30 à 14h, Atelier régional et visite sur les enjeux de la biométhanisation. Rendez-vous à rue de la Brasserie 20. Avec l’appui de la Surizée, Valbiom et du GAL des Pays Condruses. Info Emilie Bievez : 019/ 54 60 51, [email protected] VENDREDI 11 AVRIL SIVRY: à 20h; à la salle du Centre Culturel, projet” Nourrir l’humanité, c’est un métier”, film ‘’notre pain quotidien’’. Après le spectacle, échanges entre public et responsables agricoles UNION DES AGRICULTRICES WALLONNES (UAW) Voir pages de l’UAW LA FJA DE MERBES-BINCHE A le plaisir de vous inviter à sa FLUO PARTY Garçon : 20 euros non-membre – 15 euros membre Fille : 18 euros non-membre – 13 euros membre SAMEDI 12 AVRIL 2014 Chez la Famille Vercruysse Alain, Rue de Bienne 16 à 7133 Buvrinnes 20 Pleinchamp - 10 AVRIL 2014 Engagée dans une négociation d’immense envergure avec les Etats Unis, l’Union européenne va également réentamer des pourparlers avec les pays sud-américains du Mercosur. Tandis que les discussions euro-américaines se déroulent dans une redoutable opacité, il est de notoriété publique que celles avec les pays sud-américains portent sur l’augmentation des importations agricoles européennes en provenance du Mercosur. L’UE et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay et Venezuela) vont SAMEDI 12 AVRIL échanger leurs offres de libéralisation tarifaire sur les proSIVRY: à 20h; à la salle du Centre Culturel, pièce de théâtre ’’nourrir duits agricoles et industriels l’humanité, c’est un métier’’. Après le spectacle, échanges entre pu- au début du mois de février au blic et responsables agricoles plus tard, a annoncé, le 13 janNEUFCHATEAU: à 6h00, place St Roch: excursion de printemps du vier, le chef de la diplomatie comice de Neufchâteau au parc floral «Keukenhof». Inscription pour paraguayenne, Eladio Loizaga, le 7/4 au plus tard chez André Maljean, 0492/31.75.92 ajoutant que la question était entre les mains des ministres JEUDI 24 AVRIL des affaires étrangères des quatre pays membres fondaHERVE: à 19h30 au collège Providence, conférence de Claude et teurs du bloc latino-américain, Lydia Bourguignon, promoteurs d’une agriculture propre et durable. qui tiendra un sommet le 31 Organisation: collectif «semer le futur». Entrée: 10 € janvier à Caracas. Son processus d’adhésion au Mercosur n’étant pas totalement achevé, le Venezuela ne fera pas partie des discussions, a en outre précisé le ministre paraguayen. L’échange des offres sur l’ac- NÉROLOGIE Monsieur Paul BAUDART, époux de Rosalie LEONARD Né à Dailly le 16 mai 1944 et décédé à Maredsous le 31 mars 2014 La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères condoléances aux familles MARIAGE Elisa DENIS et Johan DELMOTTE s’uniront le samedi 9 mai 2014 à l’Eglise St-Martin de Thulin à 11h. La section UAW Boussu Dour leur adresse ses sincères félicitations. La Fédération Wallonne de l’Agriculture ainsi que Plein Champ présentent leurs sincères félicitations aux jeunes époux Pour une pub dans DIMANCHE 4 MAI FJA WPJ: Après-Midi Champêtre à partir de 12h à la Ferme Delaby, Rue du Fraignat 60 à 1325 Corroy-le-Grand (Vieusart). Négociations UE-Mercosur Pleinchamp [email protected] ou Bernard Kersten au 081 60 00 60 LA FJA PROVINCE DE LUXEMBOURG Vous invite à sa SOIRÉE FJA SAMEDI 12 AVRIL 2014 Dès 22h A la Salle du foot à Bourcy (Bastogne) Ambiance et sécurité assurées Le comité décline toutes responsabilités en cas de vol, perte ou accident cès au marché entre l’UE et le Mercosur avait été programmé pour le 1er octobre dernier, lors de la dernière réunion ministérielle entre les deux blocs, en janvier 2013. L’Argentine, le Brésil, le Paraguay et l’Uruguay, qui ont arrêté en novembre leur position commune sur ce sujet, auraient ensuite dû soumettre leur proposition à la partie européenne début décembre. Mais, en marge de la conférence ministérielle de l’OMC à Bali, les responsables des deux parties avaient convenu de prendre un peu plus de temps pour s’assurer que leurs offres soient assez ambitieuses. Suspendu en 2012, le Paraguay doit officialiser son retour au sein du Mercosur lors du sommet de Caracas. Antibiotiques dans les élevages américains Les États-Unis ont dévoilé un plan pour éliminer l’utilisation de certains antibiotiques dans l’élevage, pratique qui vise à doper la production de viande mais pose le risque d’accroître la résistance microbienne à ces médicaments. Pour mettre en oeuvre cette stratégie, l’Agence américaine des aliments et des médicaments (Food and Drug Administration) demande à l’industrie des produits pharmaceutiques vétérinaires de modifier les conditions d’utilisation de ces antibiotiques afin qu’ils ne puissent plus être utilisés pour améliorer la production de viande. De plus, leur emploi en cas de maladie des animaux d’élevage nécessitera l’ordonnance d’un vétérinaire. La FDA demande à ces sociétés de l’informer de leur intention de signer un engagement volontaire dans la mise en oeuvre de ce plan d’action dans les trois prochains mois. La représentante démocrate de New York, Louise Slaughter, seule microbiologiste du Congrès, a déploré l’absence «d’un mécanisme contraignant pour faire appliquer ces changements». Elle a proposé un texte de loi qui protègerait huit classes d’antibiotiques, limitant leur usage strictement pour soigner des personnes et des animaux malades.) LA FJA DU CONDROZLIÉGEOIS A le plaisir de vous inviter à sa SOIRÉE COUPE DU MONDE SAMEDI 12 AVRIL 2014 A la salle le Dzy, Rue Gommeray 9 à 4577 Fraiture-en-Condroz Soirée forfaitaire animée par la Sono DAX Cocktail Red Devils Le comité décline toute responsabilité en cas de perte, vol ou accident PETITES ANNONCES MATERIEL Reproductions de plaques G Tractoren + onderd. occasie Case IH 20-200 pk Case International dealer Jo Smeets Moelingen. www.smeetsservice.com 0475/548.791 (199) (même fabricant que la plaque officielle délivrée par la D.I.V.) A v. ébouseuse Bottin 520m hydraulique; tonneau à eau 1200L; faucheuse Niemeyer RD230-H 2 tambours. 0488/279.271 (301a) Nettoyage caillebottis à la machine ou à la main. 0468/104.307 (354) Nettoyage étables, spécialisé poules pondeuses & étable de vaches. Prix fixe. 0468/104.307 (355) A v. charrues, herse rotative; épandeurs tracteurs occasion; machines fenaison occasion. 0495/271.944 061/211.944 (473) A v. vibro Vibrel Ebra 2m60 + roues+rouleaux charrue Steeno 2 socs. 010/866.106 (503) Panneaux de signalisation (100% conformes aux nouvelles normes belges) sur www.fwa.be CONDITIONS SPÉCIALES pour les membres de la FWA A v. épand fumier 14T état impeccable 10000 Eur région 069 Leuze-en-Hainaut. 0477/693.671 (486) A v. bétaillère 4m40x2m40 ramp resort + 2 barrières; benne 8T; pneus 9,5-42-7.2-40-8.3-44-8.3.36; pelouse 16.34-13.32; roues montées 15.00-21-23-1-34-15.5.38; pneus 30.32.36.38-20.8R42-325/85/ R16365/80/R20-11.5/80/15.3; Bobcat 12-16.5-33-15-50-16.5; pont avant Fiat+Renault+boîte vitesse Ford. 0475/634.917 (494) A v. tract Renault 110-54TZ; épandeur Jeantil 10T; pulvé Douven 21m 1300L; pulvé Alleys 1300L. 0470/871.473 (498) A v. mélangeuse Storti verticale type Dunker240 24m3 année 2013 comme neuve. 0498/104.320(505) A v. tracteur JD 2140 80 chevaux année 1983 chargeur frontal Baas. 080/548.341 (538) A v. tracteur agric Renault type Temis 650 Z état impeccable prix intéressant; rotative Maschio très récente. 0488/459.010 (506) A v. remorque plateau 7m; cause consanguinité taureaux français Charolais 6 ans. 0475/977.644 (509) A v. pulvé Berthoud DPE 3200L 30m 2 paires de roues (étroites/ larges) primable Isa. 071/799.264 0495/707.088 (510) A v. louve à veaux Foster année 2007 prix 4250 Eur; barre de coupe Claas C 510 prix 5500 Eur. 0474/453.470 (511) A v. pulvérisateur porté Platz 800L 13m; 2 pneus 580/70R38; 2 pneus 540/65R28 occas. 0498/853.529 0497/240.295 (523) A v. cse cess trémie sur pied aliments; bétaillère 5 vaches avec 1 barrière; 2 bacs acier; tank eau 600L. 0496/089.462 (526) PORTES OUVERTES 99988635/1514 crt A v. Case MX110 6500h TBE; traite mobile Ceres 2x3; cuve à lait inox 600L; pompe à vide Melotte 1400. 061/466.246 (547) le 12 et 13 avril 2014 Venez découvrir nos CONDITIONS EXCEPTIONNELLES A v. tonneau à eau 3000L; tonneau à lisier cuve à changer 5000L Josk; Vicon semoir à engrais 1000L; DB990. 0475/625.299 (559) A v. tracteur Landini 9500 100cv 1976 avec pulvérisateur 18m porté avec papier le tout TBE. 0488/967.001 (560) A v. mélangeuse Frasto 10m3 avec fraise; andaineur Deutz Fahr 1.30 bon état petit p. 0488/279.271 (301b) A v. Ford 7610 4x4 avec chargeur moteur 3100h 1 soc pour charrue Steeno H 123 TB état; 2 roues 8,3x32 avec flasques; rampe pulvé 18m. 0495/927.527 (560) A v. faucheuse PZTK212 conditionneuse; presse boules Deutz Fahr 230 + bascule bv; bétaillères 6 vaches, fils barbelés; abreuvoirs; liages 65 bêtes. 0497/683.711(561) A v. andaineur Kuhn 4321 4000 Eur; charrue à planche Kverneland 4 corps 2000 Eur; John Deere 4440. 0473/986.550 (548) LE ROADSHOW ZETOR A v. bétaillère Macon 2 ess long 7m TB état carrosserie; charrue Kuhn 5 socs ns hyd; herse chaînes neuves 8m; benne 2 ess artisanale idéale pr copeaux sciure bas prix. 0495/270.211 (554) A v. benne 7T TBE; tonneau à lisier 6000L TBE DB1490. 0475/625.299 (558) vous invite à découvrir et à vous familiariser avec sa gamme de tracteurs. Attention particulière accordée lors des essais tracteurs. 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Inter 624; benne Brimont 12T; mélangeuse Kuhn; grue Case; Weidemann 3006; désileuse pailleuse Jeulin; désileuse Kuhn. 0472/494.916 (567) A v. roues fines 8.3-905-44; cab tract Ford; rlx 2,50m; ébouseuse Bottin 3m; bac à eau galva 1000L; charg front; 8x3 rlx de brasserie; EMPLOI installation pr poulets engraissem; semoir Nodet. 0495/624.679 (568) MATERIEL (CHERCHE) Cherche toutes machines agricoles occasion: tracteurs, moiss-batt, presses, charrues, semoirs, etc. 0048 501456753 (1543) Cherche tracteurs Fiat série 90, 80, 66, Ford 4 et 6 cyl, MF série 200, 300, 500, 600, JD série 100, NH série 40, L, TL, TS, M, TM avec bte méca, + série G et 70. 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Contactez 0473/459.848 (565) A v. génisses pleines Pie Noire et Rouge I4 rég Verviers. 0495/571.154 (570) Parc à conteneurs ‘‘Auf der Leu’’ à Amel (Medell) Parc à conteneurs Parc à conteneurs Au Service travaux rue des Cristaux, 26A à Aubage Parc à conteneurs de Noville et aux services techniques communaux Au garage communal à Bertogne Parc à conteneurs Parc à conteneurs à ‘‘Bauhof’’ (ancienne laiterie) et Manderfeld (ancien garage communal) Parc à conteneurs à Oudler Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs à Haut-Fays Quai communal (en face du parc à conteneurs) Parc à conteneurs Atelier communal - zoning du Magenot Parc à conteneurs à Warnach Parc à conteneurs Parc à conteneurs (Courtil-Halconreux) Parc à conteneurs Parc à conteneurs à St-Médard Parc à conteneurs Parc à conteneurs au Parc à conteneurs Bérismenil (terrain de football) à Ronchamps (parking LARDEN) Léglise Libin Libramont Lierneux Malmedy Manhay Marche Martelange 13 et 14 mai 8 et 9 mai du 20 au 23 mai 26 et 27 juin 17 et 18 avril 20 et 21 mai 12 et 13 juin 6 et 7 mai Meix-devant-Virton Messancy Musson Nassogne Neufchâteau Paliseul Rendeux Rouvroy Sainte-Ode Saint-Hubert Saint-Léger Saint-Vith Stavelot Stoumont 13 et 14 mai 11 et 12 juin 11 et 12 juin 24 et 25 juin 22 et 23 avril 27 et 28 mai du 3 au 5 juin 29 et 30 avril 19 et 20 juin 15 et 16 mai 5 et 6 juin du 5 au 16 mai 15 et 16 mai 24 et 25 avril Tellin Tenneville Tintigny Trois-Ponts Vaux-sur-Sûre Vielsalm 20 et 21 mai 27 et 28 mai 3 et 4 juin 15 et 16 avril 6 et 7 mai 10 juin 11 juin 24 et 25 avril 27 mai 28 mai 22 et 23 mai Virton Waimes Wellin Parc à conteneurs à Wittimont Parc à conteneurs Parc à conteneurs de Presseux Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs à Vaux-Chavanne Parc à conteneurs de Waha Au parking du Syndicat d’initiative rue de Radelange, 43a rue de Launoy, 36 à Meix-dt-Virton Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs En face des garages communaux Parc à conteneurs à Dampicourt Parc à conteneurs (Barrière Hinck) Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs Ancienne gare de la Gleize Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs Parc à conteneurs au parc à conteneur à Ville-du-bois à Herbonval Parc à conteneurs de Dampicourt Parc à conteneurs de Waimes Parc à conteneurs de Sourbrodt Parc à conteneurs A v. jeune verrat Pietrain Hella Bollinne 4253 Geer (Darion). 019/588.197 (571) FOURRAGES A v. paille française, foin, préfané, dactyle, pois, sous abri rendu. 0472/981.167 (005) A v. drêches de brasserie. Préat Montignies-le Til. Agréation GMP 04-047. 071/561.8820475/439.671 (033) A v. paille et foin livrés Belg & GDL. 0032 498501568 (034) A v. paille foin préfané gros ballots betterave fourragère possibilité de transport. 0496/557.332 069/866.643 (054) A v. racine chicon propre + pulpe chicon pdt bio Ecocert et conventionnel cube foin + préfané bio et conventionnel. Ch moteur Perkins 6PF305 Mons Rance Couvin Philippeville. 0033 684967337 (534) A v. bonne paille excellente qualité froment et escourgeon. Adressezvous au 0473/356.920 (537) A v. ballots préfanés 80x90 bien sec 1e et 2e coupe rég Bertrix. 0476/498.726 (543) A v. ballots préfanés bio 80x90x190 rég Neufchâteau Florenville. 0470/373.572 (544) A v. balles de préfané enrubannées. 0495/137.237 (546) A v. bon préfané ballots 120 70190; épandeur Lebouch 69 parfait état région 084. 0479/488.730 (555) IMMOBILIER A v. maïs foin; boules préfané maïs. 0495/271.944 0496/182.443 (474) A v. très bon foin en gros ballots carrés départ ou rendu. 071/589.017 le soir (487) Vend maïs de bonne qualité récolte 2013. Renseignements 0476/887.769 (490) A v. foin récolte 2013 220/90/120 rég Philippeville 10 cents/kg. 071/667.921 (495) A v. balles carrées préfané enrubanné 1,7x1,2x0,7 région Soumagne. 0497/836.850 (513) A v. ballots foin 80x50 ballots préfané 120x70 bien sec; piquets de chêne région Haut Pays Wellin. 061/511.825 0743/272.920 (525) A v. pommes de terre Nicolas ou Charlotte par 25kg pour 8 euros. 082/678.424 (532) Recherche terres à louer Wallonie pour maïs. 0484/436.449 0486/904.519 (339) Nos nombreux clients bruxellois et du Brabant offrent meilleur prix pr maisons et villas à max 1h de la Capitale. Réponse rapide. Club Immobilier 02/366.94.96 (476) Cherche prairie à louer à l’année. 0476/884.224 (504) Cherche terre agricole à vendre ou à louer région Jodoigne, faire offre 0474/995.363 (535) A v. prairie 3ha20 à Savy Bastogne faire offre; poney hon Fjord débourré. 0497/551.957 (545) A v. fermette de caractère à restaurer sur 43 ares chauffage central double vitrage possibilité 1 hectare supplémentaire convenant pour chevaux région Couin. Ctact ap 20h 0476/972.104 (566) /À>VÌiÕÀà D *ÀiÃÃi >>à +Õ>`À>Ì ÓÓää D ,i>ÕÌ Àmà ÇÓx ÓääÓ D `>iÕÀ >>Ã Ó ÀÌÀà n Óä£ä D ,i>ÕÌ Àmà ÈÈ ÓääÎ D *ÕÛj ÌÀ>j ÛÀ>À` iÌiÀ {£ää ÓÇ D ,i>ÕÌ x£ D *ÕÛj ÌÀ>j ,>Õ Ónää ÓÇ D iÕÌâ }ÀÌÀ £nä°Ç ÓääÈ D *ÕÛj «ÀÌj iÞi £Óää Ó{ D >Ì £Îä £È D *ÕÛj «ÀÌj 6V £xää Ó£ ÛiÀà D Õ«iÀ i >Ý ,£x £xxä } Óää D ÃiÕÃi ,äxä Óää D ÀÕià x{äÉÈx,Ón V 8£än Îä¯ ÕÃj ³ «°Õ° iÀLi iÌ i«iÀ n À}à D ÀÕià ÈxäÉÈx,În V 8£än Îä¯ ÕÃj D ÀÀ>V iÕÃi «`Ì Ài /£Çä Óä£Î D ÛiÀà iÕÝ `i vià ÀÕià D Lj >âi ³Îäää Ó䣣 1 `i ÃÌV Õ `j® D *>ÌiÕÃi «`Ì ÀÕÃi Óä £È >>à i>î D ii "Û> £{ / Ó iÃÃiÕÝ £nÓ D >iÕÃià {Èn ÌÕ«iî D ii à £ä / £ iÃð Ài £nn D `>iÕÀà £Ó ÀÌÀî D «>`iÕÀ ,>` Ç/³ V>ÃÃi iÃ>}i D >ÕV iÕÃià D >iÀ }iÌ / -<" 716,, L’agriculteur et la protection de l’environnement: Les collectes des plastiques et bidons agricoles Les agriculteurs habitant dans les communes reprises dans le tableau ci-contre sont invités à participer à la collecte des déchets infectieux et des plastiques et bidons agricoles organisée sur le territoire de leur commune en les déposant aux dates, heures et endroits repris ci-joint. Les bâches et plastiques agricoles • Ne présenter à la collecte que des plastiques propres; • Plier ses plastiques ou bâches séparément en paquets, non ficelés (20kg max.) • Ne pas mélanger les plastiques agricoles avec d’autres matières telles que terre, déchets de fourrage, bidons en plastique, bottes de ficelle, ...; • Petit conseil: pour faciliter les manutentions, ils peuvent être apportés en bigbags. Les ficelles et filets • Ne présenter à la collecte que des ficelles et filets propres; • Les ficelles et filets seront conditionnés séparément en sacs plastiques correctement fermés. • Ne pas les mélanger avec les plastiques agricoles ainsi qu’avec d’autres matières telles que terre, déchets de fourrage, bidons en plastique, ... Les déchets infectieux et toxiques (pour les adhérents au service) : • Transmettre à l’AIVE le bordeau d’inscription à la collecte dûment complété; • Veiller à ce que les couvercles des récipients remplis soient intégralement fermés; • Conditionner impérativement l’ensemble des déchets infectieux dans les récipients prévus à cet effet; • Remettre le récipient au parc à conteneurs (préposé) même dans le cas où la commune organise la collecte des plastiques agricoles à un autre endroit. Pour toute question concernant le service de collecte des déchets infectieux et toxiques, votre contact est Monsieur Arnaud Leijdeckers (tél.: 063/420043) Les bidons • Les bidons agricoles en plastique seront vides, propres, rincés, obligatoirement munis de leur bouchon et ne dépasserons pas 30 litres. • Seuls les bidons n’ayant jamais contenu de produits dangereux et/ou toxiques et/ou corrosifs, médicaments, produits vétérinaires sont acceptés. • Sont exclus de la collecte, notamment les bidons avec les logos suivants: 99988637/1514 crt A v. enfonce-pieu déplacement latéral hydraulique. 0479/631.818 (562) A v. 4 pompes à museau; herse Labeye 3m30; vibroculteur 2m50; tonneau 1500L; char à foin + ridelles plancher à réparer Koltec réseau zone 04. 0474/590.367 (564) Les bigbags et sacs plastiques • Les bigsbags et les sacs plastiques seront vides, propres et conditionnés respectivement dans des bigbags récupérateurs ou des sacs plastiques correctement fermés. Dans un souci de contrôle et de meilleure qualité des plastiques déposés dans les parcs à conteneurs, nous comptons vivement sur la collaboration des agriculteurs pour qu’ils utilisent leur véhicule le mieux adapté pour accéder au lieu de dépôt. Le personnel du parc à conteneurs se réserve le droit de refuser l’accès au véhicule qu’il jugerait trop imposant (ex.: benne de 10m3 et plus, véhicules > 3,5 To) pour garantir la sécurité et la qualité. L’AIVE décline toute responsabilité en cas d’accident. DIVERS Encore 7 semaines pr planter! Prix chocs en plants p haie, forêt, ornement, talus, etc: thuyas verts et cyprès bleus àpd 1,25 Eur (1m25=5 Eur, 1m50=7! 1m75=9! 2m=15 Eur!); lauriers 1m=4 Eur 1m25=5 Eur! 1m50=6 Eur; ifs (taxus) àpd 2,5 Eur; chênes, frênes, ligustrums=0,6Eur! arb ornement, arb palissés, arbustes à fleurs, rosiers, fruitiers -10%, buis, houx, petits fruits, couvre-sol, etc. voir www. pepphl.be et www.2emain.be (jardin-arbuste) 0498/666.825 (035) Prix chocs ce mois-ci en plants de +/- 1m p haies vives & divers: tout à 0,80 Eur! (25 plants min par sorte) acacias, alisiers, aubépines, berberis, bouleaux, cer à grappes, chênes, érables (champêtres, du /HV RXWLOV TXH OD WHUUH SUpIqUH $ Y SRXU FRPSWH FOLHQWV SURSUH 7UDFWHXUV -' FK K -' FK K -' 5 FK K -' FK K -' FK K -' FK K -' FK K -' FKDUJHXU FK K -' FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK -' 6 FKDUJHXU FK K -' 5 FK K -' UHO SGI FK K -' FK K -' FK K -' FK K -' 7/6 FK K -' 7/6 FK K -' FK K -' FK K 'HXW] FK K )HQGW FK K )HQGW FK K /DPERUJKLQL )RUPXOD FK K 9DOWUD 7 FK K 6&5/ plants min par sorte) alisiers (sorbus torminalis), aronies noires, cerisiers & poiriers & pommiers des bois (sauvages), châtaigniers, cornus mas, framboisiers, groseilliers (blancs, noirs, rouge ou verts), marronniers, néfliers, noisetiers, noyers, sureaux à marmelade (noisetiers rouges=3 Eur). Voir aussi catalogue général sur www.pepphl.be renseignements 0498/666.825 [email protected] (038) A saisir: lauriers extras (très larges et touffus) 1m40=9,50 Eur! photinias 0,8m=5 Eur, thuyas 1m=3,75, aulnes 1m=0,30Eur! buis 25cm=0,90 Eur; buis pyramide 1m=25Eur! charmes 0,8m=0,55Eur, 1m=0,8Eur; 1m25=0,95Eur 1m50=1,20Eur, 1m80=2,50Eur! hêtres 60/80=0,55Eur, 60/1m=0,75Eur, 80/1m=1 Eur, 1m/1m25=1,2Eur, 1 m 2 5 / 1 m 5 0 = 1 , 5 0 E u r, 1m50/1m80=3,5Eur! hêtres rouges 40/60=1Eur, 60/80=1,90Eur, 100/125=2Eur, 125/150=2,80Eur, $*5,*1,$ "VV>à iÀÃi ÀÌ>ÌÛi Î iÞ iià >Ài Ó iÃð /Æ i>«>Vi Ó iÃð £{ /Æ ÀÌ n/ ÓÝ®Æ i««ii / -iÀ VVÀ` Óxä D `õÕi À>«i ,ÌiV -iÀ È À}à Ãi , xäÓ ÀÃiÌÌi ÕÀ` Î Ó V>>`iià LiÀÌ x } -Ìii Îxä £Ç `iÌÃ Ó ÀiÀµÕià { ÀÕià £x L>ÃVÕ° >ÛiV «>«iÀ 6ÛÀ `jV >ÕiÕÀ }À> È >ÛiV ÀÕi>Õ iÌ «i}i] `i `j { ÀÕià `i Liià ÈääÉxxÉÓÈ]x £ä ÌÀÕà >ÌjÀi iÕv `i ÃÌV iÀÃi ÀÌ>ÌÛi À>`iÌ Î ÀÕ >Õ V Ý }>à ,>«` vÀÌ> Î *ÕÌÀi `jV«>VÌiÕÀ }À}> È `iÌà ÀÃiÌÌià >ÀÌVÕji Î £ iÌ Ó À>}jià /"1/ *"1, /,6 1 -" Je sursème vos prairies avec Vredo; petit et gros ballot préfané foin paille; remorque 2700kg; benne électrique Waroquier. Soignies. 0496/258.986 (443) A v. échelle bois 8m; meubles anciens; chèvre + jeune; béliers 1 et 2 ans; abreuvoir Marec; piquets traités 2m; globe et griffes Alfa Laval. 060/511.586 (550) LES AMIS DU VOYAGE ET DE L’AGRICULTURE Cette association est spécialisée dans le tourisme, offrant à ses adhérents des circuits de découverte tant en France, qu’en Europe et sur tous les continents… La satisfaction renouvelée de ses adhérents est le résultat de prix «tout compris» très compétitifs, au départ la région lilloise pour des destinations variées et renouvelées, d’un accompagnement systématique des groupes et surtout d’une ambiance amicale résultant d’un profil «adhérent» souvent d’origine rurale, certes exigeant et toujours très convivial. Particulier, association, groupes constitués, n’hésitez pas à nous consulter pour vos projets de vos voyages. [email protected] Le catalogue d’AVA est disponible à la FWA auprès de Mme Tréfois au 081/627.460. 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Voici les réponses apportées par Sabine Laruelle. Le programme de contrôle de la para-tuberculose est un programme volontaire. En concertation avec le secteur, il a été décidé de continuer le programme, mais avec un cofinancement réduit des Fonds Sanitaires dès 2015. Le Fonds Lait est tenu d’évoluer vers un budget en équilibre. Pour cela, il faut des mesures à la fois pour les recettes et pour les dépenses. Actuellement le coût du programme para-TBC pèse trop lourdement sur le budget du Fonds Lait, ceci nécessite d’en diminuer le budget. Pour la période 2012-2014, le montant maximal à utiliser annuellement s’élève à 700.000 euros. Ce budget est financé à 85 % par le Fonds Lait et à 15 % par le Fonds Bovin. À partir de 2015, ce montant sera réduit à 400.000 euros. Après 2015 la charge du cofinancement du programme paraTBC restera la plus grande dépense du Fonds Lait. A qui le programme est-il ouvert ? Le programme est ouvert à tous les éleveurs disposant d’un quota de livraison de lait. La lutte contre la para-tuberculose chez les bovins est très importante pour l’agriculteur. Ceci est rappelé constamment aux agriculteurs. Afin d’encourager en permanence la participation au programme de lutte, le groupe de travail technique para-tuberculose du Fonds Lait examine toutes les possibilités afin d’optimaliser les ressources du Fonds. La question d’une intervention de l’industrie laitière a déjà été soulevée dans le groupe de travail technique para-tuberculose. Il pourrait y avoir une possibilité d’un paiement plus élevé du lait collecté auprès des exploitations participant au programme. Les organisations agricoles sont représentées et donc concertées dans le groupe de travail technique paratuberculose. Elles sont donc directement impliquées dans l’ensemble des décisions et cogèrent les Fonds Sanitaires. Toutes les organisations sont conscientes de l’importance de la production de lait de haute qualité pour conserver et améliorer encore la position de la Belgique sur le marché international des produits laitiers. Actuellement, elles n’ont pas pris de position commune en ce qui concerne une cotisation plus importante de l’industrie. La BVD Compte tenu de l’évolution de la lutte contre la BVD (la diarrhée virale bovine) dans nos pays voisins, le secteur agricole a exprimé le souhait de lancer également une lutte obligatoire contre la BVD en Belgique. Au cours des années 2012 et 2013, en vue de l’élaboration d’un programme de lutte contre la BVD, des consultations intenses se sont menées dans les groupes de travail technique BVD du Fonds Bovin avec tous les acteurs impliqués dans la lutte contre la BVD. Ces consultations ont abouti à un projet d’arrêté royal qui a été finalisé fin 2013. Le projet de texte a été approuvé par les membres du Conseil tions diverses relatives à la simplification administrative. L’objectif est d’inscrire le projet d’arrêté royal à l’ordre du jour du Conseil des ministres avant les élections puis le soumettre pour avis au Conseil d’État en vue d’une publication fin juin 2014. Le projet d’arrêté royal vient d’être transmis à la Ministre. Son Cabinet l’examine en priorité, C’est notamment la demande d’avis au l’objectif étant de publier un arrêté qui réponde Conseil Supérieur de l’Ordre des vétérinaires, la aux attentes des secteurs, et ce au moins six mois concertation avec les Régions, la demande d’ap- avant son entrée en vigueur, souhaitée le 1er janprobation du ministre du Budget et l’analyse vier 2015 par ces derniers. d’impact conformément à l’article 6 et l’article 7 de la loi du 15 décembre 2013 portant des disposidu Fonds du 6 janvier 2014, il a été soumis au Comité scientifique de l’Agence le 9 janvier 2014 et à l’Inspecteur des Finances le 24 janvier 2014. Les exigences procédurales à accomplir avant que le projet d’arrêté royal puisse être soumis au Conseil des ministres sont préparées avec la plus haute priorité. $ #% "# # % ' # # #% # % '# *' "('%' %' ' ## '' % '#('+, )))!#!%! 24 Pleinchamp - 10 AVRIL 2014