la pratique de l`audit interne a la societe des industries textiles du
Transcription
la pratique de l`audit interne a la societe des industries textiles du
REPUBLIQUE DU BENIN ---------------- MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ---------------UNIVERSITE D’ABOMEY CALAVI (UAC) ---------------FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION (FASEG) MEMOIRE DE MAITRISE ES SCIENCE ECONOMIQUE OPTION : SCIENCE DE GESTION LA PRATIQUE DE L’AUDIT INTERNE F ILIEREA : MANAGEMENT DESDES ORGANISATIONS LA SOCIETE INDUSTRIES TEXTILESTHEME DU BENIN (SITEX) ANALYSE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE LA COMPAGNIE BENINOISE DES TEXTILES (CBT) Présenté et soutenu par : GUIDAN K.Urbain DOLE Sylvain Sous la Direction de : Dr da-MATHA Adéola Raymond Professeur Assistant d’Economie et de Gestion à la FASEG/UAC Décembre 2009 1 LA FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTIONS (FASEG) n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions émises dans les mémoires. Ces opinions doivent être considérées comme propres à leurs auteurs 2 DEDICACE A mon feu père GUIDAN Codjo Marcellin pour te dire que tu as planté un arbre qui produira des fruits. A ma très chère maman TOHOUN A. Louise pour ton courage. A ma tante GUIDAN Cathérine pour ton rôle de père. A mon oncle GUIDAN Blaise pour tes multiples efforts à mon encontre. A WILSON Lionel dans ton rôle de tuteur et de conseiller. A mon frère GUIDAN Godfried et TOKPOMONHOUN Kévin; Kévin ceci est un exemple à dépasser. Aux sœurs Rachel, Lydia, et Nadège Nadège, malgré la séparation vous demeurez toujours dans mon cœur. A ma grand-mère DAKE Mègnon pour tout ton attachement à mon avenir. A toi AKOHA P. Aurore pour ta patience. Urbain kocouvi GUIDAN 3 DEDICACES A mon père DOLE Kocou JeanJean-Pierre ; que ton esprit trouve à travers ce travail le fruit de la graine semée. A ma mère KOGLOUE Philomène Mammi ; tu ne sais lire ni écrire ; cependant je serais très ému que tu effleures de tes doigts les pages de ce mémoire .Que cette œuvre soit un regain de consolation et un gage de la moisson semence. A ma très chère chérie DOLE Gninou Sylvie pour ta proximité et ton assistance. A toi mon frère ROCK, ROCK et mon neveu Ibrahim ceci est un exemple à dépasser. A vous mes grands- frères Faustin, Frédéric, Alphonse, Pascal, Siméon qui n’ont cessé de me conseiller, de me soutenir financièrement et financièrement. A tous mes amis Daniel, Benjamin, Djigli David, Maxime BEHANZIN. A Tous mes oncles TOHOUN Léonard, Dénis, Noël, Benjamin, Benjamin pour leur soutient sans faille Sylvain DOLE 4 REMERCIEMENTS Plusieurs personnes ont, par leurs encouragements, avis, conseils et appuis techniques favorisé et contribué à la réalisation du présent document. Qu’elles trouvent ici l’expression de notre profonde reconnaissance. Nous voudrions remercier particulièrement: ♦ Le Docteur Raymond da MATHA, qui a par ses conseils, contribué à la réalisation de ce travail et pour avoir accepté de suivre également ce travail malgré ses occupations. Ses conseils et suggestions nous ont été utiles à l’élaboration et à la présentation définitive de ce travail. ♦ A tout le corps professoral de la FASEG, ainsi qu’à son administration. ♦ Au chef comptable de la direction financière Léonard TOHOUN ♦ Aux comptables de la CBT Charles, Arnaud, et Mouslim ♦ A toi Christine HOUENOU pour ta franche collaboration. ♦ Aux amis Mathieu, Lométo, Gabriel, Cyrille, Dénis, Nicolas, Dieudonné, William, Cosme, Damien, Christian, Assignon, Cyprien, Aimé, Olivier, Jean-Claude, Martial. ♦ A ma tante MONTCHO Pierrette pour tout son soutien. ♦ Aux oncles Comlanvi, Darius, Alphonse, Ludovic, Narcisse, Siméon, Séraphin, Gaston pour leur soutien, encouragement conseils très utiles. ♦ A toute la famille DAKE particulièrement Alphonse, Joël Koffi Arnaud, Akoua, Nadia. ♦ A AVOCE Ernest pour tes conseils. ♦ A toi EKLOU Mensah pour tes conseils et encouragements Tous ceux qui de loin ou de près ont contribué d’une quelconque manière à la conception, à la réalisation et à la présentation définitive de ce travail 5 Liste des graphiques Graphique n°1: Evolution du FRNG Graphique n°2: Evolution du BFR Graphique n°3 : Evolution de la TN Graphique n°4 : Evolution du CAFG, AF, ETE Graphique n°5 : Evolution du chiffre d’affaire Graphique n°6 : Evolution de la production 6 LISTE DES ABREVIATIONS AGOA : American Growth Opportunities Act CAF : Au continue à filer CAFG : Capacité d’autofinancement globale CBT : Compagnie Béninoise des Textiles. CI : code d’investissement CTEXIC : China Textile Industrial Corporation for Foreign Economic and Technical ETE : Excédent de trésorerie d’exploitation DAFIC : Disponible après financement interne de la croissance * FASEG : Faculté des Sciences Economiques et de Gestion FCFA : Franc de la Communauté Financière d’Afrique OHADA : Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires SITEX : Société des Industries Textiles SODECO : Société de développement du coton SYSCOA : Système comptable ouest africain TPFF : Tableau pluriannuel des flux financiers 7 SOMMAIRE Avertissement Dédicaces Remerciement Liste des graphiques Liste des sigles et abréviations Introduction générale CHAPITRE 1 : Cadre théorique et méthodologique de l’étude. Section 1 : Présentation de la CBT et problématique de l’étude Section 2 : Revue de la littérature et méthodologie de l’étude CHAPITRE 2 : Présentation et analyse des résultats Section 1 : Analyse de la situation financière. Section 2 : Analyse dynamique des flux CHAPITRE 3 : Analyse des résultats d’enquête et considérations de politique (suggestions) pour une amélioration de la santé financière de la CBT. Section 1 : Vérification des hypothèses. Section 2 : Recommandations. Conclusion générale. Bibliographie. Annexes. Table des matières 8 INTRODUCTION De nos jours, l’évolution rapide du progrès et le développement de la concurrence qui en résultent exigent des entreprises un rythme d’évolution qui imposent à leurs dirigeants de faire le point sur leurs entreprises en procédant à des actions d’évaluation systématique, des causes de déficiences de fonctionnement, et de déterminer comment procéder au mieux à tout aménagement des structures et des moyens à mettre en œuvre. En effet, nous avons constaté que ces événements touchent des entreprises industrielles et commerciales béninoises qui évoluent dans un environnement turbulent largement influencé par les interactions des situations politiques et économiques. Cet environnement est aussi marqué par une forte concurrence sur le marché. Ce constat se confirme par la sensibilité du secteur cotonnier, aux différentes évolutions desdites situations qui peuvent avoir des répercutions considérables sur l’industrie textile et par suite sur sa situation financière. Pour résoudre ces répercutions, diverses mesures peuvent être prise pour retrouver la croissance de l’entreprise. Il s’avère nécessaire de procéder à un diagnostic financier pour mesurer la performance de l’entreprise. C’est pour trouver des solutions à ces répercutions que nous avons choisi de réfléchir sur le thème <<ANALYSE DE LA PERFORMANCE FINANCIERE DE LA CBT >> qui se présente comme un outil efficace permettant de nous donner des indices pour juger sa situation .Cette analyse permet d’aboutir au diagnostic financier qui consiste à : - Repérer les dysfonctionnements dans la situation de l’entreprise et de ses performances ; - Déterminer les causes de ses difficultés ; - Proposer des solutions aux déséquilibres détectés afin de les corriger. Pour y parvenir nous avons articulé notre travail en trois chapitres. Chapitre 1 : Cadre théorique et méthodologique de la recherche Chapitre 2 : Présentation et analyse des résultats Chapitre 3 : Considérations de politique (suggestions) pour une meilleure analyse de la performance financière la CBT. 9 CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE DE LA RECHERCHE Ce chapitre sera consacré à notre expérience de stage à la Direction Financière de la CBT. Cette expérience nous permettra de dégager la problématique à laquelle le présent travail sera consacré. SECTION 1 : Présentation de la CBT et problématique de l’étude Paragraphe 1- Présentation de la CBT Ce paragraphe soulève deux (2) questions fondamentales : - Quelle est la présentation du système que nous voulons améliorer ? - Comment se présente les mécanismes de fonctionnement de ce système ? En guise de réponse à ces interrogations, nous allons présenter dans un premier temps l’historique et la structure organisationnelle de la CBT, et dans un second temps ses activités, son environnement, et ses ressources. I- A- Historique et structure organisationnelle de la CBT Historique Sur décision de la société des industries textiles du Bénin (SITEX), entreprise publique béninoise, et son partenaire chinois, la China Textile Industrial Corporation for Foreign Economic and Technical corporation, la CBT entreprise de joint venture a été créé en 1998 afin de répondre aux nombreuses demandes permanentes de tissus écru de largeur supérieur à 50’’ que la SITEX ne pouvait produire en raison de ses contraintes techniques. Diverses études et négociations se sont déroulées entre 1998 et 2000 avec le démarrage de la phase projet 31/10/2000 marqué par la pose de la première pierre. Les manifestations de génie civil, la réception, le montage des équipements ainsi que la formation du personnel aux essaies de production et la mise en route de l’usine ont été faits par l’organe de cogestion, ce qui a aboutie à l’inauguration de l’usine le 31/10/2002. Le capital social de la CBT est d’Un Milliard (1.000.000.000) F CFA. Il est reparti entre les deux actionnaires comme suit : - SITEX (Bénin) 49% soit Quatre Cent Quatre Vingt Dix Millions ; (490.000.000) FCFA 10 - CTEXIC (CHINE) 51% soit Cinq Cent Dix Millions (510.000.000) FCFA La CBT a son siège à Lokossa ; immatriculé sous le numéro 52-B et avec un numéro d’identification unique (IFU) 4923210136838 B- Structure organisationnelle 1- Structures stratégiques L’instance suprême de la CBT est l’assemblée générale des actionnaires (AGA). Vient ensuite le conseil d’administration dont six composants sont ceux de l’assemblée générale à savoir : cinq (05) chinois et quatre (04) béninois présidé par le représentant du ministre chargé de l’industrie. L’assemblée générale et le conseil d’administration se tiennent au même moment une fois par an. C’est à cette issue que sont prises les grandes décisions de l’entreprise. Le conseil d’administration est composé de neuf (09) membres : cinq (05) chinois et quatre (04) béninois. La présidence est assurée par le représentant du Ministre de l’industrie, et la vice présidence par un chinois. Les autres membres béninois sont : - Un représentant du ministre d’Etat chargé de la coordination de l’action gouvernementale, du plan du développement et de la prospective, - Un représentant du ministre des finances, - Un représentant du ministre des affaires étrangères. La CBT est une société d’économie mixte. Elle est gérée par un organe de co- gestion. L’organe, de co-gestion est composé des représentants de la République Populaire de Chine et ceux de la République du Bénin. La gestion de la compagnie est assurée par un Directeur Général de nationalité Chinoise, assisté d’un Directeur Général adjoint de nationalité Béninoise. Ils ont sous leur responsabilité les autres Directions Techniques dirigées aussi par des cadres chinois que béninois. Elle a une structure hiérarchico–fonctionnelle organisée en quatre directions techniques (voir organigramme en annexe). 11 2- Les structures opérationnelles Tableau n°1 : Mission des différentes direction de la CBT DIRECTIONS MISSIONS Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique de gestion des ressources humaines et matérielles. Elle est Direction Administrative dirigée par un Directeur Administrative de nationalité Béninoise compte tenu de la nature locale de la main d’œuvre. Elle assure la réalisation quantitative et qualitative de toutes les activités nécessaires à la production de tissus Direction Technique écrus et de fils à tisser à travers ses services généraux et ses ateliers filature et tissage. Le Directeur technique est de nationalité chinoise. Elle est menée par un directeur commercial et a pour mission essentielle l’étude du marché, la réalisation des opérations d’approvisionnement, des ventes et toutes Direction Commerciale activités liées. Ce poste est dirigé par un Béninois pour cause des marchés qui sont régionaux et sous régionaux. Elle est chargée de fiabiliser le système d’information comptable et financière par la maîtrise des risques Direction Financière financiers et des équilibres financiers. Elle est dirigée par un Chinois parce que les financements sont tous chinois. Source : Direction administrative de la CBT II – Activités, environnement, et ressources de la CBT A- Activités L’activité principale de la CBT est la production et la vente de tissus écrus 100% coton et de fil. Les différents types de tissus fabriqués par la CBT sont : Tableau n°2 : Différentes qualités de tissu de la CBT 12 Catégories Tissu écru Désignation Largeur 30x30/68x68 54" 137.16 cm 30x30/60x60 54" 137.16 cm 30x30/60x60 51" 129.54 cm 30x30/68x68 51" 129.54 cm Mi-lourd 25x24/72x60 51" 129.54 cm Lourd 20x20/60x60 65" 165.10 cm Léger • 20x20/60x60 65" est de deux catégories : le biologique et le conventionnel. • 30x30/68x68 54" est de deux catégories : la NT et la NTE. Les différents types de fil sont : -Ne 30 -Ne 25 B- Environnement La CBT est enregistrée au code d’investissement B. Outre les avantages liés à ce type de CI elle bénéficie de la part de l’Etat de certaines exonérations parmi lesquelles on peut citer. Le principal fournisseur de la CBT est la SODECO. Les ventes de la CBT sont essentiellement tournées vers l’extérieur notamment le BURKINA-FASO, le TOGO, le NIGERIA, la COTE –D’IVOIRE. Le concurrent de la CBT demeure la SITEX ainsi que les produits asiatiques qui inondent le marché national et régional. La CBT, outil de développement du tissu industriel béninois doit pouvoir bénéficier des grâces des différents accords et conventions sous-régionaux et internationaux ratifiés par le gouvernement béninois dans le cadre des relations commerciales. Le BENIN fait parti de l’UEMOA au plan régional et a l’OMC au plan international, deux grandes organisations qui œuvrent pour la promotion des transactions. C- Ressources Comme toute unité de production, la CBT dispose d’une panoplie des ressources qui lui permettent de mener à bien ses activités. Aux nombres de celles –ci, nous pouvons retenir les ressources humaines matérielles et financières. 1- Ressources humaines et matérielles a) Ressources humaines 13 La CBT emploi actuellement un effectif total de 771 personnes composées de cadres supérieurs, de techniciens supérieurs et cadres moyens, de techniciens, agents de maîtrise et ouvriers qualifiés, Employés, manœuvre ouvriers et apprentis réparti comme suit : Tableau n°3 : Catégorie d’agent de la CBT Effectifs Qualifications Nationaux Hors UEMOA Cadre sup. 9 2 Tech sup. 10 3 Agent de maîtrise 534 0 Employés, man 218 0 Total 771 5 Source : CBT b) Ressources matérielles Les ressources matérielles de la CBT sont composées entre autre de terrain, de bâtiment, d’installation et d’agencement, de matériel de transport, et d’immobilisations financières. 2-Ressources financières Tableau n°4 : Evolution des ressources financières de la C BT Années Eléments 2006 2007 2008 -3.424.234.387 -4.194.159.518 -4.174.297.437 877.350.948 853.532.468 533.125.104 Dettes financières 13.987.852.644 13.322.426.064 12.579.334.496 Dettes d’exploitation 2.110.752.868 3.122.722.893 3.455.588.287 Capitaux propres Amortis et prov. (dot) Concours bancaires 39.357.330 0 0 Source : Etats financier de la CBT Paragraphe 2 : Problématique et intérêt de l’étude I- Problématique, Objectifs, et Hypothèses de l’étude A. Problématique de l’étude 14 Le Bénin est l’un des grands producteurs de coton fibre de bonne qualité dans la sous région et moins de 3% de cette production est transformée par l’ensemble des entreprises textiles béninoises. L’incapacité de la SITEX à satisfaire sa clientèle en raison de ses moyens en ressources et matériels limités, fait penser à son extension .Après de nombreuses tractations pour la mise en œuvre du projet, la CBT naîtra avec des apports qui se présentent comme suit : - Capital social : 1000 000 000 - Prêt de l’Eximbank en CHINE : 12 945 000 000 - Prêt CTEXIC : 2 519 430 000 Ce qui montre toutes les difficultés qu’a eu ce projet avant d’aboutir. Années 2006 2007 2008 Capitaux Propres -3 424 234 387 -4 194 159 518 -4 174 297 437 Construis dans le but de rentabiliser ses investissements, la CBT ne cesse d’engranger des pertes énormes se répercutant ainsi sur les capitaux propres. Le montant de ces capitaux propres déficitaires pose un problème d’ordre juridique notamment l’article 736 de l’acte uniforme et fait appel en principe à sa dissolution. Ces résultats déficitaires sont dus à une non maîtrise des charges liées à la structure économique de l’exploitation .On note ainsi au cours de ce premier semestre 2009, des heures supplémentaires avoisinant le montant des salaires conventionnels augmentant ainsi le montant des charges de personnels qui occupe plus de la moitié de la valeur ajouté. Malgré une amélioration constatée sur son chiffre d’affaires durant ses dernières années on note sa dépendance vis-à-vis d’un ou deux clients posant ainsi un problème de perte de marché ou de négociation avec certains de ces clients. Pour ce premier semestre la CBT à réaliser un chiffre d’affaires de 2 521 473 375 dont la part d’United Nigérian Textiles PLC (UNTP) représente environ 60%. Des difficultés pour l’instant d’obtenir des délais de crédit auprès de son principal fournisseur de coton qu’est la SODECO. La situation concernant l’énergie est devenue récurrente et mérite beaucoup d’attention. Il va s’en dire les charges liées à l’énergie sont exorbitantes et affecte dangereusement les prix. En dehors de ses difficultés inhérentes à l’exploitation d’autres difficultés sont également à signaler. L’environnement économique désastreux du secteur textile dans le monde caractérisé par des subventions accordées aux paysans des pays occidentaux 15 ainsi que l’invasion des produits textiles chinois dans le monde faisant donc perdre une forte part de marché des pays en voie de développement ; la CBT n’est d’ailleurs pas en marge de ces difficultés. Eu égard à ses observations, et dans le souci de pérennité des activités de la CBT nous nous proposons de faire une étude sur les mesures de performance financière, d’analyser les problèmes et proposer des solutions adéquates. Pour y parvenir, nous allons répondre à une question fondamentale. • La CBT est- elle performante financièrement ? En effet la réponse à ses questions passe par la fixation des objectifs, la formulation d’hypothèses, la revue de littérature, et une méthodologie de recherche. B- Objectifs et Hypothèses de l’étude 1- Objectifs de l’étude Les objectifs de l’étude ont été fixés par rapport aux problèmes à résoudre et se présentent comme suit : a- Objectif général Il s’agit de contribuer à l’amélioration de la santé financière de la CBT par l’analyse des donnés et d’une proposition de nouvelle méthode de travail. b- Objectifs spécifiques. Ils sont liés aux problèmes spécifiques et sont au nombre de deux (2) .Il s’agit de : - Suggérer les conditions pouvant aboutir au respect de l’équilibre financier fondamental. - Proposer les moyens de relèvement du niveau de l’activité ordinaire. Les objectifs de l’étude étant fixés, nous passerons à la formulation des hypothèses qui serviront de piste d’élaboration du diagnostic à partir des causes supposées être à la base des problèmes à résoudre. 2- Hypothèses de l’étude * Hypothèses n° 1 Le non respect de l’équilibre financier est dû à la dépendance financière de la CBT. * Hypothèses n° 2 16 La perte de performance économique et financière est due à une baisse du niveau de l’activité ordinaire de la CBT II- Intérêt de l’étude Pour nous, la CBT est en pleine expansion. Il urge une attention particulière sur ses activités afin qu’elle puisse atteindre ses objectifs à moyen et long terme. En tant que stagiaire, l’analyse sur la performance financière nous permettra de confronter les enseignements théoriques reçus aux réalités pratiques qui nous permettrons après cette formation d’avoir des outils pertinents d’analyse. Section 2 : Revue de littérature et méthodologie de recherche Paragraphe 1 : Revue de littérature. I- Clarification de quelques notions liées à l’analyse financière via la performance A- Généralités sur l’analyse financière 1- Définition et objectif L’analyse financière est l’étude de l’activité, de la rentabilité et de la structure financière de l’entreprise : - Soit à posteriori (données historiques et présentes) - Soit a priori (prévision) L’analyse financière constitue un ensemble d’outils d’analyse qui permet : - De dégager des résultats, des indicateurs caractéristiques, des ratios et de les apprécier ; - De donner des informations : .sur l’évolution de l’activité .sur l’évolution de la structure financière ; .sur les performances réalisées ; .d’interpréter ces informations à l’aide du diagnostic, .d’effectuer des comparaisons : entre le passé le présent et l’avenir de l’entreprise, ainsi qu’avec d’autres entreprises du même secteur d’activité. L’analyse financière est une aide à la prise de décision ; elle permet d’améliorer la gestion de l’entreprise et de répondre aux questions : .quelle est la valeur de l’entreprise ? 17 .quelle est la capacité de l’entreprise à créer de la richesse ? .l’entreprise est-elle rentable ? .sa structure financière est-elle équilibrée ? .sa stratégie est-elle adaptée à ses besoins et à ses ressources ? .l’entreprise est-elle compétitive ? .quels sont les points forts, les points faibles et les potentialités de l’entreprise ? .quels sont les risques encourus ? L’analyse financière intéresse particulièrement les dirigeants, les associés les salariés, les préteurs, les investisseurs ainsi que les concurrents. 2- Les sources d’information de l’analyse financière L’analyse financière est menée, essentiellement à partir de l’information comptable et particulièrement à l’aide des comptes annuels : compte de résultat, bilan, annexe .Ils font l’objet de retraitements et de reclassements, selon la finalité de l’analyse à effectuer, pour permettre de dégager des informations pertinentes sur la réalité et financière de l’entreprise. D’autres sources d’informations financières sont également exploitées, telles que : - le rapport de gestion établi par les dirigeants de l’entreprise - le rapport général des communiqués à l’assemblée commissaires aux comptes sur les comptes annuels générale des associés B- Contrainte de solvabilité : Equilibre financier et le risque de faillite 1- Notion de solvabilité On entant par solvabilité la capacité de l'entreprise a assurée à tout instant le paiement de ces dettes exigibles. Cette notion de solvabilité dite technique s'oppose à la notion juridique de solvabilité selon laquelle l'entreprise est solvable si ses actifs permettent de rembourser ces dettes. 2- Définition patrimoniale : Une entreprise est solvable lorsqu'elle peut faire face à l'ensemble de ses engagements en liquidant l'ensemble de ses actifs, c'est à dire en cas d'arrêt de l'exploitation et de mise en vente de ses actifs Dans l'optique dite fonctionnelle de l'analyse financière, une entreprise est solvable lorsqu'elle respecte la contrainte d'équilibre financier, c'est l'aptitude à assurer le 18 règlement des dettes quand elles arrivent à échéance ; les dettes sont entendues au sens large : y compris les dépenses conditionnant la continuité de l'exploitation. L'étude du bilan permet d'étudier la solvabilité et de décomposer entre solvabilité à court terme et à long terme. En effet, le risque de non remboursement ne dépend pas seulement de la solvabilité de long terme de l'entreprise, mais aussi de sa solvabilité de très court terme ou liquidité. 3-Principe d’analyse de la solvabilité Deux ratios permettent d’analyser la solvabilité de l’entreprise. On a le ratio d’autonomie financière et le ratio de solvabilité générale. C – Performance économique et performance financière 1- Performance économique Selon le SYSCOA on attend par performances <<économiques>> de l’entreprise les résultats obtenus au niveau de décisions économiques précédent les décisions de financement. Dans cette acception, la performance économique ne saurait être influencée par le facteur financier dont elle est indépendante .Exemple : le cas des marges brutes, de l’EBE, du résultat d’exploitation, du délai moyen d’écoulement des stocks ou des créances. La rentabilité économique est une mesure de la performance économique dans l’utilisation de l’ensemble de son actif financé par les «capitaux stables » Le revenu généré est mesuré par l’indicateur financier que constitue le résultat d’exploitation 2- Performance financière Selon le SYSCOA l’appréciation de cette performance fait intervenir, selon les éléments observés et les ratios : • la CAFG • ETE • Les intérêts payés • le résultat courant après impôt (résultat des activités ordinaires après impôt<<théorique>> correspondant) • le résultat net • les capitaux propres • Les dettes financières • La rentabilité financière constitue la mesure de performance financière 19 II –Fond de roulement et l’ajustement liquidité/exigibilité A –Définition du fond de roulement La notion du fonds de roulement est celle qui est la plus utilisé dans l'analyse financière tant au niveau pratique que théorique. On peut distinguer plusieurs types de fonds de roulement : • Le fonds de roulement brut ou économique : C'est le concept qui est définit par référence a une entreprise qui vient d'être crée et on confond souvent fonds de roulement avec encaisse. Par conséquent le fonds de roulement exprime la part des capitaux dans le degré d'exigibilité qui sert à financer les éléments d'actif dont le degré de liquidité est assez élevé. • Le fonds de roulement propre : FR propre = Capitaux propres - Actif immobilisé Ce concept est calculé lorsqu'il s'agit d'apprécier l'autonomie financière de l'entreprise. • Le fonds de roulement étranger : FR étranger = FR permanant - FR propre Il faut remarquer qu'à chaque fois que les fonds propres égalisent l'actif immobilisé. Ce fonds de roulement est égal aux dettes à long et moyen terme. • Le fonds de roulement net ou permanant : Le fonds de roulement net mesure la liquidité de l'entreprise. Cette dernière est suffisante si les actifs circulants excèdent les engagements à court terme. Ce ratio peut également s'interpréter comme la mesure dans laquelle l'ensemble des immobilisations de l'entreprise est financé par des capitaux permanents. Dans ce cas, le fonds de roulement net finance la partie stable des capitaux permanents. Si le fonds de roulement net est négatif, cela signifie qu'une partie des immobilisations est financée par des dettes à court terme auprès des fournisseurs ou des établissements de crédit. Un fonds de roulement net positif signifie donc que l'entreprise dispose d'une marge de sécurité suffisante pour le financement de son cycle d'exploitation. Ce pendant le calcul du fond de roulement peut ce faire à deux niveaux : • Le fond de roulement par le haut du bilan FRN =Capitaux permanant - Actif immobilisé • Le fonds de roulement par le bas du bilan 20 FRN = Actif circulant - Dettes a court terme Remarque : Fonds de roulement net et fonds de roulement normatif Le fonds de roulement net, différence entre capitaux permanents et les immobilisations nettes, permet la couverture du besoin en fonds de roulement. Grâce au fonds de roulement normatif, nous pouvons approximer le besoin en fonds de roulement qui résultera d'une activité prévisionnelle. Le fonds de roulement net doit automatiquement être supérieur ou égal au fonds de roulement normatif pour obtenir l'équilibre financier soit une trésorerie positive ou nulle. • Le fond de roulement financier : C’est un indicateur de solvabilité et de cessation de paiements. Le fond de roulement financier représente une marge de sécurité financière pour l’entreprise et une garantie de remboursement des dettes à court terme pour les créanciers Par le haut du bilan Passif à plus d’un an - Actif à plus d’un an Cette méthode permet d’apprécier le mode de financement des actifs à plus d’un an Par le bas du bilan Actif à moins d’un an - passif à moins d’un an Cette méthode permet de calculer la capacité de l’entreprise à couvrir ses dettes à court terme. Dans l’approche fonctionnelle le fond de roulement net global peut être défini comme étant la marge de sécurité représenté par fraction des capitaux permanents qui n’est pas utilisée pour le financement d’emplois lié a l’actif circulant et pour faire face au décalage pouvant se produire entre les sorties et les entrées de fonds. C’est la partie de l’actif circulant financée par des ressources stables (capitaux permanents) .Il constitue une garantie de liquidité de l’entreprise .Plus il est important et plus l’équilibre financier semble, assuré. - Par le haut du bilan FRNG=Ressources stables- Emplois stable - Par le bas du bilan FRNG=ACTIFS CIRCULANTS – PASSIF CIRCULANT B – Quelques cas d’études antérieurs 1- Le terme du « diagnostic » dans son contexte général et financier Le terme diagnostic était initialement réservé au domaine médical dans lequel il s’applique aux méthodes qui ont pour objet de déceler les maladies d’après les symptômes .L’entreprise présente des analogies avec l’organisme biologique. Il parait 21 donc naturel d’étendre le terme et la pratique du diagnostic à cet organe particulier qu’est l’entreprise .A cet effet, G.SAUVAGEOT affirme que le diagnostic financier a un sens plus étroit que l’analyse financière .Par analogie au diagnostic médical qui est l’action de déterminer une maladie d’après ses symptômes, le diagnostic financier a pour objet de rechercher le dysfonctionnement dans la situation ou la performance de l’entreprise , de trouver les causes de ses difficultés , de proposer des remèdes aux déséquilibres pour les corriger Selon Béatrice et Francis GRANDGUILLOT (zoo’m Analyse financière 9ème édition) la finalité de l’analyse financière est d’établir un diagnostic financier qui consiste à recenser les forces et les faiblesses de l’entreprise afin de porter un jugement sur sa performance et sa situation financière. • Les types du diagnostic La diversité des utilisateurs de l’analyse financière, selon que l’analyste se trouve à l’intérieur ou à l’extérieur de l’entreprise et la multiplicité des objectifs fait que les outils et les démarches d’analyse sont variés .On distingue dans ce cadre deux types de diagnostic utilisés à savoir : - Le chèque - up Le cheque up à titre préventif permet de faire périodiquement le point de la situation. La périodicité du cheque-up varie entre 3 à 5 ans selon l’évolution de l’entreprise et la conjoncture socio économique. Le cheque –up permet de révéler à temps les points forts et les points faibles de l’entreprise et palier les inconvénients qu’ils occasionnent. - Le diagnostic de type curatif Le diagnostic du type curatif est généralement provoqué par une perturbation ou une déficience dans le fonctionnement de l’entreprise causant des résultats négatifs pour sa survie. Cette déficience concerne généralement la situation financière, ou la rentabilité de l’entreprise, comme elle peut être imputable à une activité donnée de l’entreprise (Qualité des produits ou mauvaise politique de commercialisation de ces produits). Pour cela, il serait indiqué de procéder à un diagnostic de type curatif qui peut nous aider à détecter l’origine de la perturbation et de la déficience enregistrée dans l’entreprise. • Le bilan fonctionnel 22 Selon le SYCOA le bilan fonctionnel est le bilan dont la structure des différentes rubriques et des postes est conçue sur la base de la fonction économique et financière des éléments : investissement, financements propres, dettes financières, actifs et passifs Le rôle du bilan fonctionnel est -D’apprécier la structure financière de l’entreprise -D’évaluer les besoins financiers et le type de financement dont dispose la structure financière de l’entreprise -De déterminer les équilibres financiers entre les différentes masses -De calculer la marge de sécurité financière de l’entreprise - Il permet d’apprécier le risque de défaillance -De permettre la prise de décision L’approche du bilan fonctionnel est plus axée sur la gestion de l’entreprise en continuité d’exploitation Son établissement exige un certain nombre de retraitement .Les emplois stables et l’actif circulant du bilan fonctionnel est évalué en valeur brute. • Le bilan financier Encore appelé bilan liquidité selon le SYSCOA, c’est un bilan dont les rubriques et postes sont fondés sur des critères de liquidité (actifs) et d’exigibilité .Il met en évidence un « fond de roulement liquidité ».Le bilan liquidité est largement axé sur une optique d’analyse sécuritaire en terme de solvabilité de l’entreprise. Il est établi en valeur réelle à l’actif du bilan. Tableau n° 5: Présentation du bilan financier après restru cturation Agrégats Rubriques de l’actif Rubrique du passif Agrégats Grands agrégats Immobilisation Capital social Actifs incorporelle Prime d’émission Capitaux Capitaux fixes Immobilisations Plus value de réévaluation propres permanents corporelles Réserves Immobilisations Bénéfice ou perte reporté(e) financières Subvention d’équipement Créances à plus d’un Dettes financières à longs an termes Stock outils Provision pour risque et charges a long terme Fonds de tiers à long terme 23 Actifs Valeurs d’exploitation circulants Valeurs réalisables Valeurs disponibles Dettes à long terme échéant Fonds dans l’année tiers Dettes à un an au plus courts (diverses dettes) termes de à Source : Cours GF 4ème année • Le compte de résultat Le compte de résultat permet de faire apparaître les soldes intermédiaires de gestion (SIG), appréciable pour saisir le mécanisme de formation du résultat et améliorer le diagnostic financier. Il convient de dissocier : -Ce qui relève de l’activité normal de la structure (son cycle d’exploitation) -Ce qui résulte de son mode financement -Ce qui est du à des éléments exceptionnels L’analyse du compte de résultat présente un triple objectif : -Analyser les marges de l’entreprise et déterminer les résultats intermédiaires facilitant l’élaboration du diagnostic de la structure -Evaluer l’activité de l’entreprise et sa capacité à être solvable. -Déterminer les ressources internes dégagées et permettant d’autofinancer certaines activités. • Le tableau de financement Encore appelé tableau des mouvements de trésorerie, il complète les informations fournies par le bilan et le compte de résultat. Il présente les mouvements ou flux de fond de relatifs à l’exploitation et aux investissements au cours d’un plusieurs exercices passés. La construction de ce tableau permet de comprendre l’évolution de la structure et des liquidités de l’entreprise. • Le calcul des ratios Les ratios sont le rapport de deux grands rapports significatives .Les ratios permettent d’évaluer ponctuellement les soldes des passifs et des passifs apparaissant au bilan en les comparant à d’autres comptes du bilan ou du compte de résultat. Sont distingués : - Les ratios d’activité, - Les ratios de structure financière, - Les ratios de rentabilité, - Les ratios de liquidités et de trésorerie. 24 • L'état des flux de trésorerie Selon Johanne TURBIDE et al l’état des flux de trésorerie vise à montrer l’effet des activités de l’entreprise sur ses ressources financières liquides (ou liquidités). Il a pour objet de montrer comment les activités de l’entité ont été financées durant l’exercice et à quoi ont servi ses ressources financières. Il présente les rentrées et les sorties de fonds de l’exercice selon qu’elles sont liées aux activités d’exploitation, aux activités d’investissement ou aux activités de financement. Une bonne gestion des liquidités est souvent ce qui fait la différence entre une organisation qui réussit à faire face à ses obligations financières de celle qui n’y arrive pas et qui risque la faillite. Ce document fournit aux utilisateurs d’états financiers, l’information essentielle sur la solvabilité de l’organisme. Selon wikipedia, l’encyclopédie libre un flux de trésorerie (cash flow au sens original anglo-saxon) est la différence des encaissements (recettes) et des décaissements (dépenses) générés par l'activité d'une organisation. Contrairement à la capacité d'autofinancement (CAF, cash-earnings) qui est constituée à partir de flux de fonds ne tenant pas en compte les décalages de trésorerie (mais qui est plus simple à calculer), les flux de trésorerie permettent de construire directement les tableaux de trésorerie (comme ceux préconisés par l'ordre des experts comptables). Paragraphe 2 : Méthodologie de recherche Le respect des étapes de la méthodologie adaptée pour une recherche d’aboutir à des résultats concrets et faibles. Ce paragraphe précisera la démarche que nous allons suivre pour mener notre étude .Aussi présente t-il la manière dont les données ont été collectées et les différentes outils d’analyse. Son développement reposera sur deux aspects : les aspects théoriques et les aspects empiriques. I – Aspect théorique Ils mettent en évidence la théorie retenue, les normes et les repères liés à la thématique, les indicateurs et les ratios qui nous permettront d’analyser la santé financière de la CBT .Ces outils seront présentés relativement à chaque problème spécifique. Les aspects théoriques retenues par rapport au non respect de l’équilibre financier nous conduise vers l’analyse de la structure financière de la CBT .Cette étude sera consacrée dans un premier volet à l’étude du bilan financier ; elle sera pour nous la porte d’accès à l’examen des masses d’actif et du passif et au calcul des ratios de structure du 25 passif et de l’actif .Dans un second volet,nous passeront à l’analyse de l’équilibre financier .Cette débouchera sur le calcul des agrégats tels que le FRNG ,le BFR, et la TN. Quant à la perte de performance économique et financière, ces aspects nous ont orientés vers l’analyse dynamique des flux. Cette analyse sera menée en deux étapes à l’aide du tableau pluriannuel des flux économiques de Ghislain de MURARD. La première étape reposera sur l’analyse des flux économiques, puis calculer des indicateurs économiques tels que la VA, l’EBE, l’ETE, le DAFIC, et le ROI. La deuxième étape consistera à analyser les flux financiers ce qui nous permettra de dégager les grands soldes tels que le solde financier le solde courant et la variation disponibilité puis de calculer les indicateurs comme le ROE, et l’effet de Levier financier (ELF). II- Aspect empirique Outils de mobilisation et de présentation des données les aspects empiriques permettent la mise en œuvre des méthodes d’investigation envisagées. Les informations relatives à l’amélioration de la performance et la rentabilité de la CBT on été recueillies au moyen de la recherche documentaire. 1-La recherche documentaire Les documents internes (statuts, organigramme, notes de service, rapport antérieur des commissaires au compte, les états financiers) ont été utilisés mais, l’étude documentaire ne saurait se limiter uniquement à une revue des documents émanent de l’entreprise .D’ou, l’utilisation de la documentation externes a été un outil précieux dans la conduite de ce travail de recherche. Elle nous a amené à consulter la bibliothèque de la FASEG des travaux des mémoires, l’Internet. 2- Méthodes d’analyse Notre méthode d’analyse va consister à analyser les informations comptables et les entretiens auprès des responsables de la direction financière et de la direction commerciale de la CBT La méthodologie étant connue il importe de faire une analyse de la performance financière de la CBT. 26 CHAPITRE 2 : Présentation et analyse des résultats Dans ce chapitre, nous allons procéder à l’analyse de la situation financière de la CBT ainsi qu’à l’analyse dynamique des flux. Section 1 : Analyse de la situation financière Dans cette section, l’outil de base sera le bilan dans la mesure oû il constitue une vraie mine de renseignements .L’évaluation des grandes masses du bilan et l’étude des relations qui existent entre elles et entre leurs composantes principales qui constituent l’analyse de la structure financière de l’entreprise. Paragraphe 1 : Etude du bilan I- Analyse des postes du bilan. • Passif du bilan Le passif du bilan décrit les ressources de l’entreprise .Celles-ci comprennent les capitaux propres, les dettes financières à court terme les dettes d’exploitation, les dettes hors activités, et la trésorerie passive. Les postes du passif sont classés selon leur provenance et par ordre d’exigibilité croissante. 1- Les capitaux propres Ils regroupent les moyens de financement mis à la disposition de l’entreprise se façon permanente comprenant : le capital, les réserves, le résultat de l’exercice, les subventions d’investissements, les provisions réglementées. 2- Les dettes Elles représentent le financement externe de l’entreprise ou encore les ressources remboursables. On distingue : les dettes financières, les dettes d’exploitation et les découverts. 27 Tableau n°6 : Evolution du passif du bilan comptable de la CBT 2006 2007 2008 montant Montant Montant Capitaux propres -3.731.390.827 -4.194.159.518 -4.174.297.437 Dettes financières 13.993.295.844 13.327.869.264 12.584.777.696 Passif circulant AO 1.912.452.808 2.922.961.063 3.255.826.457 Passif circulant HAO 199.761.830 199.761.830 199.761.830 Trésorerie passive 39.357.330 0 0 Eléments Source : Etats financiers de la CBT Actif du bilan Partie du bilan décrivant, à une date donnée, l’ensemble des emplois économique sous contrôle de l’entreprise .Il comprend les immobilisations, les stocks, les créances et les disponibilités. 1- L’actif immobilisé Il regroupe les biens et les créances destinés à être utilisés ou à rester de façon durable dans l’entreprise .Il comprend les immobilisations incorporelles, corporelles, et financières 2- Les actifs à court terme Ils regroupent les biens et les créances liés au cycle d’exploitation et qui n’ont pas vocation à être maintenus durablement dans l’entreprise .Il comprend essentiellement : les stocks, les créances, les valeurs disponibles. Tableau n°7: Evolution de l’actif du bilan comptable de la CBT 2006 2007 2008 Montant Montant Montant Actif immobilisé 10.029.764.932 9.494.864.885 8.963.025.565 Actif circulant 2.187.345.060 2.407.347.631 2.669.925.754 196.366.993 354.220.123 233.117.227 Elément Trésorerie active Source : Etats financiers de la CBT 28 II- Analyse par les ratios L’analyse repose sur l’examen des documents d’au minimum deux ans, afin d’éviter le risque de tirer des conclusions sur la base de situation atypique ou ponctuelle (suivant ou précédent un investissement important, une restructuration …) ne reflétant donc pas forcément la situation de l’entreprise. Les grandes masses et ratios servent de support à cette phase qui consiste à analyser et évaluer : - Les risques majeurs - L’évolution de la structure financière - L’efficacité de l’entreprise L’analyse de la structure du bilan nous conduira à faire un retraitement et reclassement afin d’obtenir un bilan financier Hypothèse de travail Vu l’absence des informations sur les valeurs réelles du marché, les immobilisations sont prises à leurs valeurs comptables nettes (on suppose que la VNC=VR).Ainsi l’actif ne changera pas mais un reclassement se fera donc au niveau du passif HAO. Tableau n°8 : Présentation du passif du bilan financier de la CBT 2006 2007 2008 Montant Montant Montant Capitaux propres -3.731.390.827 -4.194.159.518 -4.174.297.437 Dettes financières 13.993.295.844 13.527.631.094 12.784.539.526 Passif circulant AO 1.912.452.808 2.922.961.063 3.255.826.457 Passif circulant HAO 199.761.830 0 0 Trésorerie passive 39.357.330 0 0 Elément Source : Nous - mêmes A –La structure du passif L’analyse de la structure du passif revient donc à analyser la solvabilité de l’entreprise 1- Ratio d’autonomie financière : Ce ratio permet de mesurer la capacité de l’établissement à s’endetter. Ce ratio doit être supérieur à 1/3 (la norme demandée par les banques) c'est-à-dire que les capitaux propres doivent au moins représenter le tiers du passif du bilan. R.A.F= 29 Tableau n°9 : Calcul du ratio d’autonomie financière 2006 2008 2008 Capitaux propres -3.731.390.827 -4.194.159.518 -4.174.297.437 Passif total 12.413.476.985 12.256.432.639 11.866.068.546 -3% -34% -35% R.A.F Source : Nous-mêmes Ce ratio est négatif sur toute l’année d’étude .On peut conclure que selon les mesures traditionnelles des banques la capacité d’emprunté de la CBT est saturée au cours des trois exercices puisque le ratio est inférieur à 0.25. 2-le Ratio des dettes à court terme (RDCT) Elle mesure la part des dettes à moins d’un an dans le bilan R.D.CT X100 Dettes à court terme =PC +PC HAO +TP Tableau n°10 : Calcul du ratio des dettes à court terme Dettes à court terme Passif total RDCT 2006 2008 2008 2.151.571968 2.922.961.063 3.255.826.457 12.413.476.985 12.256.432.639 11.866.068.546 17% 24% 27% Source : Nous-mêmes Les dettes à court terme occupent une faible part dans le total passif ; ceci montre le faible niveau d’exploitation de la CBT c- Ratio de solvabilité générale Ce ratio mesure l’aptitude de l’entreprise à payer l’ensemble de ses dettes en utilisant l’ensemble en utilisant l’ensemble de l’actif .Il doit être supérieur à 1. X100 30 Dettes totales =DF+PC+PC HAO +TP Tableau n°11 : Calcul du ratio de solvabilité générale 2006 2007 2008 ART 12.413.476.985 12.256.432.639 11.866.068.546 Total dettes 16.144.867.812 16.450.592.157 16.040.365.983 R.S.G 77% 75% 74% Source : Nous-mêmes La moyenne des ratios donne environ 75%, on peut conclure que la CBT n’est pas solvable. C- La structure de l’actif Les ratios de structure de l’actif analysent principalement les grandes masses de haut de bilan. L’établissement de ces ratios représente une forme d’analyse verticale de bilan. Il s’agit d’exprimer la valeur de certains postes de l’actif en pourcentage de l’actif total. 1- Ratio d’immobilisations Ce ratio exprime la proportion des valeurs immobilisées nettes dans le total d’actif c’est- à dire le poids des capitaux fixes dans le patrimoine de l’entreprise. R.I = X100 Tableau n°12 : Calcul du ratio d’immobilisation 2006 2007 2008 Immobilisations nettes 10.029.764.932 9.494.864.885 8.963.025.565 Total actif 12.413.476.985 12.256.432.639 11.866.068.546 81% 77% 76% R.I Source : Nous- même On remarque que l’actif immobilisé représente une part importante (en moyenne 78%) dans le total d’actif. Ainsi, ce ratio montre que la CBT souffre d’une sur immobilisation ce qui représente un risque d’illiquidité qui toucherait la trésorerie (frais de réparation et de maintenance élevés). 31 2- Ratio de renouvellement ou d’âge des immobilisations : Ce ratio permet de donner une idée sur le degré de vieillesse des immobilisations constituant l’appareil productive et de juger la politique d’investissement de la CBT. Donc, plus ce ratio est élevé, plus les amortissements cumulés sont importants et plus les immobilisations sont vieilles ou anciennes. X100 Tableau n°13 : Calcul de ratio de renouvellement des immob ilisations 2006 2007 2008 Amortissements globaux 2.178.706.398 2.725.082.426 3.258.207.530 Immobilisations brutes 12.515.627.770 12.219.947.311 12.221.233.095 17% 22% 27% R.R.I Source : Nous-mêmes Le ratio d’âge des immobilisations de la CBT est en moyenne de 22% durant les trois exercices ce qui permet de dire que les immobilisations sont encore à l’état neuf. 3- Ratio de liquidité d’actif (RLA) Le ratio de liquidité d’actif mesure l’aptitude de l’entreprise à transformer ses actifs circulants à court terme en liquidité afin de faire face aux dettes à court terme. L’analyse financière reconnait traditionnellement trois types des ratios qui sont : - Liquidité générale - Liquidité réduite - Liquidité immédiate a-Liquidité générale Ce ratio mesure le degré de couverture du passif à court terme par les actifs à court terme. Ce ratio doit être ≥1 R.L.G = Tableau n°14 : Calcul de ratio de liquidité générale 2006 2007 2008 Actif circulant brut (AC+TA) 2.383.712.053 2.761.567.754 2.903.042.981 Passif circulant 2.151.571.968 3.122.722.393 3.455.588.287 1,1 0,88 0 ,84 R.I Source : Nous – mêmes 32 Le ratio est en moyenne de 0,94 ce qui est inférieur à la norme ce qui signifie que les actifs à court terme ne garantissent pas une marge importante des dettes à court terme. Pour apprécier la liquidité de la CBT on doit recourir à d’autres ratios plus significatifs. b-Liquidité réduite Le ratio de liquidité réduite mesure la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à court terme à l’aide des encaissements des créances et de la trésorerie disponible. Il doit être proche de Zéro. Toutefois, lorsque ce ratio est sensiblement inférieur à 1, il peut traduire non pas des difficultés financières mais au contraire une gestion de trésorerie. Tableau n°14 : Calcul de ratio de liquidité réduite 2006 2007 2008 Créance + Disponibilités 1.450.310.403 2.085.150.260 2.039.924.288 Passif circulant 2.151.571.968 3.122.722.393 3.455.588.287 0 ,67 0, 67 0 ,59 R.I Source : Nous – mêmes La CBT est en mesure de rembourser environ 64% de ses dettes à court terme en immobilisant la totalité de ses créances et de ses liquidités et équivalent de liquidité. c-Liquidité immédiate Ce ratio mesure le degré des interventions de l’entreprise en utilisant ses disponibilités immédiates. Un ratio de liquidité immédiate élevé constitue un bon signe pour les créanciers mais il peut être un mauvais signe de gestion de trésorerie. R.L.I = Tableau n°14 : Calcul de ratio de liquidité réduite Disponibilités Passif circulant R.I 2006 2007 2008 196.366.993 354.220.123 233.117.227 2.151.571.968 3.122.722.393 3.455.588.287 0.09 0, 11 0 ,07 Source : Nous – mêmes 33 La faiblesse de ce ratio pour les trois années indique d’une part l’absence de ressource non utilisés ou / et d’autres part une mauvaise gestion de compte de trésorerie. Paragraphe 2 : Analyse de l’équilibre financier La définition de l'équilibre financier d'une entreprise peut être cernée par référence à des normes elles-mêmes déterminées par le contexte et les objectifs de l'analyse financière. Compte tenu de leur nature, il apparaît nécessaire de financer la totalité des emplois stables par des ressources durables. Cependant, pour certains, cet équilibre financier minimum est insuffisant. L'exploitation de l'entreprise (fonctionnelle) nécessite la couverture des besoins de financement qui d'une part sont la conséquence des décalages temporels liés aux délais de règlements des charges et des produits (crédits obtenus des fournisseurs et crédits consentis aux clients) et d'autre part sont liés à l'existence de stocks. Il existe donc un besoin permanent de ressources pour financer le cycle d'exploitation (le BFR). Ce besoin nécessite l'utilisation de ressources durables pour assurer son financement. · Le fonds de roulement net global qui résulte d'une analyse fonctionnelle du bilan et qui représente la part des ressources durables qui n'est pas utilisée au financement des emplois stables, On peut distingue trois niveau de situation qu'une entreprise peut observée Ø Équilibre parfait : la situation de rêve. Le FR couvre non seulement la totalité du BFR mais dégage en plus une trésorerie excédentaire. Ø Equilibre normal : le FR couvre presque totalement le BFR, le reste est couvert par le découvert bancaire ou le crédit de trésorerie comme l'escompte d'effets de commerce, etc. Ø Déséquilibre : situation inconfortable. Risque important de cessation de paiements en cas des suppressions des découverts par les banques. En règle générale, cette situation ne pourra pas durer longtemps car elle conduit directement à la cessation de paiements. Il faut donc trouver des fonds nécessaires pour combler le déficit : apport en espèces, crédit à long ou moyen terme afin de renforcer les capitaux propres... 34 Tableau n°15 : Présentation du bilan fonctionnel regroupé Actif (besoins de financement) Passif (ressources de financement) Emplois stables Ressources stables .Actifs immobilisée brute .Capitaux propres +valeur d’origine des équipements financés par +amortissements, dépréciations et provision pour crédit bail dépréciation d’actif +charge à répartir brut +amortissement du crédit –bail -intérêt courus sur prêts +provision pour risque et charge -capital non appelé Postes à éliminer : .Dettes financières Capital non appelé +valeur nette des équipements financés par crédit bail Primes de remboursement des obligations -prime de remboursement des obligations -intérêts courus sur emprunts +écart de conversion passif -écart de conversion –actif -concours bancaires et soldes créditeurs banques Actif circulant brut Dettes circulantes .Exploitation .Exploitation Avance et acompte reçus sur commandes Stock +Avances et comptes versés sur commandes +Dettes d’exploitation +créance d’exploitation +Produits constatés d’avance d’exploitation +effets escomptés non échus +charges constatées d’avance d’exploitation +Dettes sociale et fiscales d’exploitation +écart de conversion-actif +Ecart de conversion –Passif -écart de conversion – passif -Ecart de conversion –Actif * Hors exploitation .Hors Exploitation Créances hors exploitation Dettes hors exploitation +charges constatées d’avances hors exploitation +dettes fiscales (impôts sur les sociétés) +capital souscrit appelé non versé +produits constatés d’avance hors exploitation -intérêts courus sur prêts +Intérêt courus sur emprunts .Trésorerie passive . Trésorerie active Valeurs mobilières de placement Concours bancaires courants et soldes créditeurs +disponibilités banques +Effets escomptés non échus Source : zoo’m analyse financière 9 ème édition 35 Tableau n° 16 : Présentation en masse global de l’actif du bilan fonctionnel 2006 2007 2008 Actif immobilisé 12.515.627.770 12.219.947.311 12.221.233.095 Actif circulant 2.233.238.731 2.442.223.232 2.701.005.993 199.366.993 354.220.123 233.117.227 14.945.233.494 15.016.390.396 15.155.356.315 Trésorerie active Total Source : Nous-mêmes Tableau n°16 : Présentation en masse global du passif du b ilan fonctionnel 2006 2007 2008 Capitaux propres -1.194.191.118 -1.428.758.561 -879.566.468 Dettes financières 13.987.852.644 13.721.949.724 12.978.858.156 Passif circulant 2.112.214.638 2.922.961.063 3.255.826.457 Trésorerie passive 39.357.330 0 0 Total 14.945.233.494 15.016.390.396 15.155.356.315 Source : Nous-mêmes I- Le fond de roulement net global (FRNG) 1-calcul du FRNG - Schématiquement le FRNG peut être obtenu comme suit : Actif immobilisé Ressources stables FRNG Actifs circulants Dettes circulantes Plus le FRNG important, plus la sécurité à court terme est élevée et l’entreprise dispose d’une marge de sécurité. Calcul de fond de roulement net global 36 Tableau n°17 : Evolution du FRNG 2006 2007 2008 Capitaux propres -1.194.191.118 -1.428.758.561 -879.566.468 Dettes financières 13.987.852.644 13 .522.187.894 12.779.096.326 Ressources stables 12.793.661.526 12.093.429.333 11.899.529.858 Actifs immobilisés 12.515.627.770 12.219.947.311 12.221.233.095 FRNG 278.033.756 -126.517.978 -321.703.237 Source : Nous- mêmes Tableau n°18 : Evolution du FRNG 2006 2007 2008 2.233.238.731 2 .442.222.962 2 .701.005.993 196 366 993 354 220 123 233 117 227 AC brut 2.429.605.724 2.796.443.085 2.934.123.220 Passifs circulant 2.112214.638 2.922.961.063 3.255.826.457 39 357 330 0 0 PC total 2.151.571.968 2.922.961.063 3.255.826.457 FRNG 278.033.756 -126.517.978 -321.703.237 Actif circulant Trésorerie active Trésorerie passive Source : Nous – mêmes En 2006, on a constaté une amélioration de la situation financière de la CBT même si cela est dû aux dettes à long terme engranger par la CBT au début de sa création. De 2007 à 2008 le FRNG est négatif, c’est-à-dire que les ressources stables de la CBT n’ont pas pu être financées la totalité des emplois stables. Cette situation est due aux pertes engrangées par la société durant ses dernières années. 37 II- Le besoin en fond de roulement (BFR) Le besoin en fond de roulement (BFR) provient des opérations engendrées par le cycle d’exploitation, il résulte du décalage dans le temps existant généralement entre les flux physiques (réel) et les flux monétaires qui représentent les règlements des opérations. Le cycle d’exploitation se caractérise par une succession d’opération de natures différentes. (Approvisionnement, stockage, production, stockage de produit finis) dont le renouvellement est périodique BFR= AC (hors TA) –PC (hors TP) BFRE=Stocks + Créances d’exploitation + EENE + Autres Actif circulant – Dettes d’exploitation. BFRE =ACE – PCE Le BFR se décompose en besoin en fond de roulement d’exploitation (BFRE) et en besoin en fond de roulement hors exploitation (BFRHE), avec : BFRHE =Actif circulant hors exploitation – Dettes hors exploitation Tableau n°19 : Calcul du besoin en fond de roulement globa l 2006 2007 2008 ACE 2.233.238.731 2.442.222.962 2.701.005.993 PCE 1.912.452.808 2.922.961.063 3.255.826.457 BFRE 320.785.923 - 480.738.101 -554.820.464 ACHE 0 0 0 PCHE 199.761.830 0 BFRHE -199.761.830 0 0 BFRG 121.024.093 -480.738.101 -554.820.464 0 Source: Nous-mêmes 38 L’addition BFRE et BFRHE sont négatifs sur les deux dernières années. Le BFR s’est amélioré dans le temps et à donc générer des ressources pour l’entreprise ; ce qui est un bon signe. Cette situation est due à l’âge moyen des fournisseurs qui sont supérieurs à celui des créances. III-La Trésorerie nette (TN) La trésorerie est le montant des disponibilités à vue ou facilement mobilisables par une entreprise de manière à pouvoir couvrir sans difficultés les dettes qui viennent à échéance. Une trésorerie importante représente un capital oisif qu’il faut gérer (investissement, règlement des dettes), mais une trésorerie négative est un signe d’illiquidité donc l’objectif d’une entreprise c’est d’avoir une trésorerie nulle (situation d’équilibre) A –Méthode descriptive TN = trésorerie actif – trésorerie passif Tableau n°20 : Calcul de la trésorerie nette 2006 2007 2008 TA 196.366.993 354.220.123 233.117.227 TP 39.357.330 0 0 TN 157.009.663 354.220.123 233.117.227 Source : Nous-mêmes B- Méthode analytique TN = FR - BFR Tableau n°21 : Calcul de la trésorerie nette 2006 2007 2008 FRNG 278.033.756 -126.517.978 -321.703.237 BFR 121.024.093 -480.738.101 -554. 820.464 TN 157.009.663 354.220.123 233.117.227 Source : Nous-mêmes 39 On constate que la CBT possède une trésorerie positive durant toute la période d’étude ceci peut être expliqué par la capacité de financement des emplois a court terme par les ressources a court terme ; ce qui signifie que la situation financière de la CBT est saine et qu’elle est en mesure de financer de financer un surcroît de dépense sans recourir aux emprunts. Section 2 : Analyse dynamique des flux Cette analyse s’effectuera au moyen du tableau pluriannuel des flux financiers (TPFF) de Ghislain de MURARD .Il comprend les flux économiques et les flux financiers. Paragraphe 1 : Flux économique Ce paragraphe nous permettra de mesurer la performance commerciale et économique de la CBT puis d’apprécier la rentabilité de l’activité. Ce travail se fera à travers le calcul des grandeurs économiques comme la valeur ajouté (VA), l’Excédent brut d’exploitation (EBE), l’Excédent de trésorerie d’exploitation (ETE), et le Disponible après financement interne de la croissance (DAFIC). Avant de procéder à l’analyse nous tenterons de présenter le SIG ainsi que la première partie du TAFIRE. I- Les soldes intermédiaires de gestion La Marge brute sur marchandise (MB/Marchandise) C’est un indicateur permettant de suivre l’évolution de la politique commerciale. Elle mesure les ressources d’exploitation de l’entreprise. Marge brute sur marchandise =Ventes de marchandises – Achat de marchandises +/- variation de stock. 40 La Marge brute sur matière (MB/Matière) Prévu par le SYSCOA elle est généralement déterminée dans les entreprises industrielles ou mixtes et calculé comme la différence entre la production de la période (c’est-à-dire vente de produits finis, travaux et services, plus production stockée et immobilisée) et le prix d’achat des matières, corrigé de la variation des stocks La Valeur ajoutée (VA) Elle mesure la richesse crée par l’entreprise. Elle évalue le poids économique de l’entreprise. Son analyse dans le temps permet de mesurer la croissance ou la régression de l’entreprise. Elle est obtenue de la façon suivante : VA =Marge brute sur marchandise +marge brute sur matière +subvention d’exploitation + produit accessoires +Autres produits – Autres achats +/- variation de stock et autres achats – services extérieurs – impôt et taxes – autres charges L’Excédent brut d’exploitation (EBE) Il est obtenu en retranchant de la valeur ajoutée les charges de personnel Il correspond à la performance économique la plus pure de l’entreprise, puisque calculé : -Indépendamment de la politique d’amortissement -Indépendamment de la structure et de la politique financière de la firme -Indépendamment de ces éléments aléatoires de la firme. Le Résultat d’exploitation (RE) Le résultat d’exploitation est égal à l’EBE, amputé des dotations d’exploitation et augmenté des reprises d’exploitation. RE=EBE+Reprise de provision d’exploitation + Transfert de charge d’exploitation – Dotation aux amortissements et aux provisions d’exploitation Le Résultat financier (RF) Le RF correspond à la somme algébrique des produits financiers et des charges financières (dont opération sur devise).Il inclus également gains et les pertes de change ainsi que les dotations et les reprises. RF=Revenu financier + Gain de change +Reprise de provision financières – Frais financier – Perte de change – Dotation aux amortissements et aux provisions financières 41 Le Résultat des activités ordinaires (RAO) C’est la somme algébrique du résultat d’exploitation et du résultat financier. Le Résultat hors activité ordinaire (RHAO) Il est calculé par la différence entre les produits exceptionnels et les charges exceptionnelles. RHAO =Produit des cessions d’immobilisation + Transfert de charge charges HAO + Reprise HAO +Produit HAO - Valeur comptable des cessions d’immobilisation Charge HAO - Dotation HAO. Le résultat net (RN) Différence entre les produits et les charges liés à l’ensemble des activités de l’entreprise. RE=RAO +RHAO - Participation des travailleurs – Impôt sur le bénéfice Tableau n°21 : Présentation de l’évolution des SIG de la C BT SOLDE 2006 2007 2008 MB /marchandise 0 -4.452.000 0 MB/ matière 986.462.685 2.061.527.159 2.736.639.446 VA 333.181.551 1.178.474.828 1.765.787.732 EBE -65.046.137 608.690.278 860.063.109 RE -918.248.251 -243.222.862 327421.005 RF -419.738.300 -523.000.148 -307.558.924 RAO -1.337.986.551 -766.233.010 19.862.081 RHAO -3.901.730 -3.702.121 - RN -1.341.888.281 -769.925.131 19.862.081 Source : Etat financier de la CBT Commentaire A la lecture de ses SIG on peut dire après la traversée du désert des années 2006 et 2007 la CBT a obtenu un résultat positif pour la première fois depuis sa création en 2008 ce qui de surcroît devrait motiver les dirigeants de la CBT à améliorer leur politique commerciale et d’emprunter une fois de bon le chemin de la rentabilité. 42 II- Définition de quelques agrégats de la première partie du TAFIRE .La CAFG La capacité d’autofinancement globale (CAFG) représente pour l’entreprise l’excédent de ressources internes ou le surplus monétaire potentiel dégagé durant l’exercice, par l’ensemble de son activité et qu’elle peut destiner à son autofinancement. Elle permet de : -de rémunérer les associés - de renouveler et d’accroître les investissements -d’augmenter le fond de roulement -de rembourser les dettes financières -de mesurer l’indépendance financière et sa capacité de développement -de couvrir les pertes probables et les risques Le calcul de la capacité d’autofinancement globale (CAFG) CAFG = EBE – Charges décaissables restantes + Produits encaissables restants (À l’exclusion des cessions d’immobilisation) …………… Frais financier ………………. EBE Perte de change ……………… Transfert Charges HAO ……………… d’exploitation …………… Revenus financiers …………… Participation des ………………. travailleurs Impôt sur le résultat ………………. Transferts de de charges …………… charges …………… financières Gain de change …………… Produits HAO Transfert de charges HAO Total II Total I CAFG=Total I - Total II 43 Il peut également être calculé à partir du résultat de l’exercice CAFG=Résultat de l’exercice +Dotation aux amortissements et provision -Reprise sur amortissements et provision +Valeur comptable des éléments d’actif cédés -Produits des cessions d’éléments d’actif immobilisés -Quote-part des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice. . Autofinancement (AF) AF =CAFG- distribution de dividende dans l’exercice . L’Excédent de trésorerie d’exploitation (ETE) L’ETE représente la trésorerie dégagée par l’ensemble des opérations d’exploitation de l’entreprise ; il permet de financer les investissements d’exploitation, de rembourser les emprunts, de payer les intérêts, dividende et impôts. Les configurations possibles de l’ETE sont : - si l’ETE est négatif, cela signifie que l’activité de l’entreprise consomme de la trésorerie et traduit une rentabilité insuffisante - si l’ETE est positif, cela signifie que l’entreprise génère de la trésorerie ETE=EBE-Variation BFE- Production immobilisée Tableau n°22: Evolution de CAFG, AF, ETE 2006 2007 2008 CAFG -488.686.167 82.145.567 552.504.185 AF -488.686.167 82.145.567 552.504.185 ETE -806.144.590 1.399.195.962 930.350.380 Source : Etats financiers de la CBT 44 Commentaire : Après cette crise conjoncturelle en 2005 qui s’est répercutée sur les activités de 2006, la CBT connait des excédents de ressources à partir de 2007 ; la CBT pourra donc faire face à ses dettes à court terme Quant à l’ETE l’on ne peut prédire des difficultés de trésorerie à court et moyen terme à cause des excédents de 2007 et 2008 ; cependant nous devons également tenir compte de la sensibilité du secteur textile. III-La valeur ajoutée A –Répartition de la VA a- La rémunération du capital humain Ce ratio mesure la part de richesse crée qui sert à rémunérer le travail des salariés. X100 Tableau n°23 : Calcul la part du personnel 2006 2007 2008 Charge de personnel 398.227.688 569.784.550 905.724.623 VA 333.181.551 1.178.474.828 1.765.787.732 Part du personnel 119 ,52% 48,35% 51.29% Source : Nous - mêmes On constate que la part du personnel dans la valeur ajouté est importante. Cet effet a généré une EBE négative en 2006. Même si on a observée une baisse drastique en 2007, son importance reste toujours significative durant toute la période d’étude .Les travailleurs de la CBT gagne plus qu’il n’en produise. b- La rémunération de l’entreprise Encore appelé ratio de répartition de la VA consacrée à l’entreprise (RRVA), il mesure la part de la VA consacrée à l’autofinancement. R.E = X100 45 Tableau n°25 : Calcul de ratio de la rémunération de l’en treprise 2006 2007 2008 Autofinancement -488.686.167 82.145.567 552.504.185 VA 333.181.551 1.178.474.828 1.765.787.732 R.E -147% 7% 32% Source : Nous- même La part de la VA qui sert à renouveler les investissements et à rémunérer les prêteurs et les associés est négatifs en 2006 ; puis on assiste à son redressement en 2007 et 2008 bien que la contribution du facteur travail reste prédominant par rapport au facteur capital. III- Etude de la rentabilité économique de la CBT La rentabilité de l'actif économique est égale au rapport de l’EBE sur l'actif économique. Ce taux est aussi le produit de deux ratios, la marge d'exploitation et le taux de rotation de l'actif économique. Ce taux, qui peut être analysé comme le taux de rentabilité des capitaux propres si l'endettement était nul, est fondamental car il n'est pas affecté par la structure financière de l'entreprise. Toutefois, il s'agit d'un taux comptable qui n'intègre donc pas la notion de risque. Son intérêt dans la prise de décisions financières est donc limité, alors qu'il est très important pour le contrôle de gestion ou l'analyse financière puisqu'il mesure l'efficacité de l'activité de l'entreprise d'un point de vue financier. X100 Tableau n°26: Détermination de la rentabilité économique 2006 2007 2008 EBE -65.046.137 608.690.278 860.063.109 Actif économique 12.636.651.863 11.739.209.210 11.666.412.631 ROI -0.05% 5% 7% Source : Nous-mêmes Les ROI de la CBT sont très faibles par rapport par rapport à la norme c’est à dire 15% ; la CBT doit donc revoir sa politique commerciale. 46 IV-Le Disponible après Financement interne de la croissance et les flux net de trésorerie A- Le Disponible Après Financement Interne de la Croissance (DAFIC) Il permet de savoir si l'ETE est suffisant pour assurer le financement des investissements d’exploitation. Il devrait être supérieur à zéro en moyenne sur plusieurs exercices (indique donc si l'entreprise est capable d'autofinancer ses investissements d'exploitation). Si le DAFIC est inférieur à zéro, il faut rechercher les causes possibles : EBE insuffisant (cf. SIG), BFRE trop important (cf. bilan fonctionnel) ; investissements non rentables... DAFIC = ETE - Investissement d’exploitation (augmentation emploi TAFIRE) Tableau n°27 : Calcul de DAFIC ETE Investis d’exploit DAFIC 2006 2007 2008 -806.144.590 1.399.195.962 930.350.380 22.352.034 22.472.263 1.485.784 -828.496.624 1.376.723.699 928.864.596 Source : Nous même L’analyse de ses montants du DAFIC montre que la CBT dispose des ressources nécessaires pour son autofinancement. B- Flux net de trésorerie. 1-flux net de trésorerie lié à l’activité (FNTLA) Le montant des flux de trésorerie liés à l’activité exprime la capacité de l’entreprise de l’entreprise à rembourser ses emprunts à payer des dividendes et autofinancer ses nouveaux investissements sans recourir à des financements externes, ou cession d’immobilisation et augmentation de capital Le terme d’activité est substitué à celui d’exploitation il est en cela proche du concept d’«operating activities » des normes américaines et internationales. Ce concept est plus large que celui d’exploitation - Si la trésorerie de l’activité est positive, cela signifie que l’activité a généré une trésorerie disponible après accroissement éventuel du BFE lié à l’activité. -Dans le cas contraire, cela indique que l’autofinancement lié à l’activité a été insuffisant pour couvrir la variation du BFE lié à l’activité. La trésorerie liée à l’activité ne permet pas dans ce cas de couvrir les investissements de l’entreprise et les versements de 47 dividendes. La pérennisation d’une telle situation aboutira alors à un accroissement de l’endettement et donc à des charges financières de plus en plus lourdes et à l’asphyxie progressive et inéluctable de l’entreprise. FNTLA=CAFG-Variation BFE Tableau n°28 : Calcul de FNTLA 2006 2007 2008 CAFG -488.686.167 82.145.567 552.504.185 Var .BFE 741.098.453 790.505.684 70.287.271 FNTLA -1.229.784.620 -708.360.117 482.216.914 Source : Nous – même A la lecture de ces montants, l’on peut conclure qu’en moyenne sur les trois exercices, que les ressources issues de l’activité demeurent insuffisantes pour faire face à la variation du BFE. 2- Le Flux Net de trésorerie sur Opération de Financement (FNCOF) Le montant des flux liés au financement permet d’identifier les différentes sources de financement auxquelles l’entreprise a recours (emprunts, augmentation de capital, etc.). FNCOF=Augmentation des capitaux propres (y compris les subventions) -Dividendes -Réductions des capitaux propres + Augmentation des dettes financières -Remboursement des dettes financières Tableau n°29 : Calcul de FNCOF 2006 2007 2008 Augmentation .Ca pro - - - dividendes - - - Réductions Ca pro - - - Augmentation dettes 464.569.434 308.932.041 255.506.871 Remboursement DF (759.231.462) (974.358.621) (998.598.439) FNCOF -294.662.028 -665.426.580 -734.091.568 Source : Nous-mêmes On constate à l’aide de ce tableau que la CBT est en phase de remboursement de ses dettes ; il va s’en dire qu’elle décaisse plus qu’elle n’encaisse. 48 3-Le flux net de trésorerie sur opération d’investissement (FNTOI) Les flux de trésorerie liés aux opérations d'investissement fournissent une mesure des sommes affectées au renouvellement et au développement de l'activité en vue de préserver ou d'accroître le niveau des flux futurs de trésorerie. A titre d'exemples, ils comprennent les encaissements et les décaissements - Pour acquérir ou céder des immobilisations corporelles (terrains, constructions, matériel et outillage,...) et incorporelles (marques, brevets,...), y compris les immobilisations produites par l'entreprise et les frais de recherche et développement inscrits à l'actif; - acquérir ou céder une part du capital d'autres entreprises; - consentir des prêts ou des avances ou en obtenir le remboursement; - acquérir ou céder d'autres immobilisations financières (dépôts et cautionnements, titres de placement exclus de la trésorerie,...). FNTOI=Cession et réduction de l’actif immobilisé - Acquisition d’élément de l’actif - Charges à répartir Tableau n°30 : calcul de FNTOI 2006 2007 2008 12.415.150 10.996.282 200.000 Acquisition (22.352.034) (22.472.263) (1.485.784) Charge à répartir (307.156.440) - - FNTOI -317.093.324 -11.475.981 -1.285.784 Cession Source : Nous-mêmes Les flux issus de l’investissement sont négatifs durant la période de l’étude 4-Taux de croissance du chiffre d’affaire et de la production a-Taux de croissance du chiffre d’affaire Ce taux résulte l’influence conjuguée d’une variation de prix de vente et de quantité vendu ou les deux à la fois. X 100 T 49 Tableau n°31 : Taux de croissance du chiffre d’affaire 2006 2007 2007 CA ht (n) 2.733.759.023 3.376.023.774 4.339.850.416 CA ht (n-1) 1.610.376.797 2.733.759.023 3.376.023.774 69,76% 23.49% 28 ,55% Taux de croissance CA Source : Nous-mêmes On note un accroissement du CA de la CBT environ 5% de 2007 à 2008 ce qui peut être expliqué par l’existence de débouché pour l’écoulement des produits. b- Taux de croissance de la production Ce taux permet de donner une vision sur l’évolution quantitative de la production (stock PF, stock des produits en cours). Taux de croissance de P = X 100 Tableau n°32 : Taux de croissance de la production 2006 2007 2008 P (n) 6.800.640 10.850.680 15.072.120 P (n-1) 5.664.120 6.800.640 10.850.680 20,07% 59 ,55% 38 ,90% Taux croissance P Source : Nous-mêmes 50 On note que l’activité de production a enregistré une augmentation de plus de 30% entre 2006 et 2007.Cette augmentation est due à une reprise correcte des activités après la crise conjoncturelle qui a frappé la société en 2005. 5-Durée de crédit – client et durée de crédit – fournisseur a- durée de client Ce ratio mesure le délai accordé par l’entreprise aux clients pour le recouvrement de créance, il est exprimé en nombre de jours et calculer ainsi : Délais de règlement client = X 100 Tableau n°33 : Calcul délai crédit client Client. C.R Vente à crédit D.R C 2006 2007 2008 550.195.433 741.508.440 988.799.030 2.733.759.023 3.376.023.774 4.339.850.416 72,45 j 79,07 j 82, 02 j Source : Nous-même On observe que le DRC est en moyenne 77,85 jours, ce qui nous permet de parler d’une bonne politique commerciale adéquate. Mais la faiblesse de DRC indique au contraire une politique commerciale sévère qui peut dégrader les ventes. Donc, les dirigeants doivent augmenter le DRC jusqu’il atteint une durée optimale qui peut minimiser le risque et augmenter la rentabilité (après augmentation des ventes). b- Durée de crédit - fournisseur Ce ratio mesure la durée moyenne en jours du crédit obtenu par l’établissement de la part de ses fournisseurs. X 100 Tableau n°34 : Calcul délai crédit – fournisseur 2006 2007 2008 Frs. cpte rattaché 357.628.313 522.131.835 335.388.287 Achat à crédit HT 1.231.176.035 1.028.078.078 1.782.378.187 104,57 j 182,83 j 67,74 j D.R.F 51 On constate que les délais accordés par les fournisseurs sont en moyenne de 4 mois sur les trois exercices, ces délais vont permettre à la CBT de bien gérer sa trésorerie. Il est à remarquer que l’achat de coton chez SODECO par la CBT n’est pas assujetti à la TVA. Paragraphe 2 : Les flux financiers I- Le solde financier (SF) Il montre quelle est la politique financière de l’entreprise Si SF< 0 :l’entreprise est peut être en phase de désendettement ou le DAFIC était important Si SF>0 :l’entreprise a fait appel à un financement externe (quelle est la situation du DAFIC ?) SF=Variation des dettes financières – charges financières décaissables -Impôts sur les bénéfices - Participation des travailleur Tableau n°35 : Calcul de solde financier 2006 2007 2008 Variation dettes financières -279.203.120 -665.426.064 -743.091.568 Charges financières (368.166.543) (367.398.535) (318.217.387) Impôt sur les bénéfices 0 0 0 Participation des travailleurs 0 0 0 -647.369.663 -1.032.824.599 -1.061.308.955 SF SOURCE : Nous –même On constate le SF<0 pour les trois années, ce qui signifie que les nouveaux emprunts de la CBT servent pratiquement à rembourser les annuités des anciens emprunts. II- Etude de la rentabilité financière et l’effet de levier financier A- Etude de la rentabilité financière (ROE) Ce ratio permet de mesurer la rentabilité financière obtenue sur les fonds apportés par les actionnaires (CTEXIC et SITEX). Elle permet de déterminer ce que rapporte à l’entreprise un franc de capital. ROE X 100 52 Tableau n°36 : Calcul de la rentabilité financière 2006 2007 2008 Résultat net -3.082.346.106 -769.925.131 19.862.081 Capitaux propres -1.194.191.118 -1.428.758.561 -879.566.468 2.58 0.54 -0.022 Ratio Source : Nous-mêmes On remarque que le taux est faible pendant les trois années. Il devient négatif en 2008 parce que le RN est positif et les capitaux propres sont négatifs La CBT doit améliorer sa politique commerciale afin d’attirer d’autres actionnaires. C- L’effet de levier financier Sachant que l’endettement a une influence sur la rentabilité des capitaux investis, l’analyse du levier financier permet de mesurer l’effet positif ou négatif de l’endettement sur la rentabilité, en comparant le coût de l’endettement à la rentabilité économique. ELF= (ROI – i) D/C avec i le taux d’intérêt D la dette C les capitaux propres Tableau n°37 : Calcul de levier financier 2006 2007 2008 ROE 2,58 0 ,54 -0,022 ROI -0,005 0.05 0,07 ELF 2,585 0.49 -0.092 Source : Nous-même On constate que le recourt à l’endettement a permis d’augmenter la rentabilité des capitaux propres de l’entreprise ; tandis que au cours de la dernière année le ROE est inférieur au coût de l’endettement. III- Le solde courant et la variation de trésorerie A-le solde courant (SC) ou solde de gestion (SG) SC=DAFIC+ SF Un SC > 0 peut refléter la bonne situation financière de l’entreprise Un SC < 0 reflète la non rentabilité des investissements d’exploitation 53 Tableau n°38 : Calcul de solde courant 2006 2007 2008 DAFIC -828.496.624 1.376.723.699 928.864.596 SF -647.369.663 -1.032.824.599 -1.061.308.955 SG -1.475.866.287 343.899.100 -132.444.359 Source : Nous-mêmes Après un SG positive en 2007 qui s’est traduit par une bonne situation financière, le solde replonge dans un déficit en 2008. B- La variation du disponible (VD) La variation du disponible sera obtenue à partir du solde de gestion en prenant en compte les flux liés aux dividendes, aux augmentations de capital, aux produits de cession, produits financiers et exceptionnels. VD=SC+Transfert des charges d’exploitation + Autres produits+Produits financiers + Produits exceptionnels + Transfert de charge exceptionnelles + Prix de cession et/ou réduction des immobilisations + Augmentation des capitaux propres + Variation des dettes hors exploitation – Autres charges - Charges financières – Investissements financiers - Dividendes distribués - Charges à répartir sur plusieurs exercices – Diminution des capitaux propres – Variation des créances hors exploitation 54 Tableau n°39 : Calcul de la variation du disponible Solde Courant Transfert de charge Autres produits 2006 2007 2008 -1.475.866.287 343.899.100 -132.444.359 0 0 0 6.847.349 0 6.896.728 156.669 40.117 Revenus financiers Produits exceptionnels 0 0 0 Transferts de charges HAO 0 0 0 12.415.150 10.996.282 200.000 Augmentation CAPRO 0 0 0 Variation dettes HAO 0 0 0 Autres charges (11.712.058) (9.033.295) (26.460.811) Charges financières (424.863.101) (530.150.313) (318.217.387) Investissements financiers (17.470.775) (150.000) (405.600) 0 0 0 Charges à répartir (307.156.440) 0 0 Diminution CAPRO 0 0 0 Variation des créances HAO 0 0 0 -2.217.806.162 -184.281.557 -470.391.312 Prix de cession Dividendes distribué VD Source : Nous – même La variation de disponibilité de la CBT est négative; elle est insolvable 55 CHAPITRE 3 : VERIFICATION DES HYPOTHESES ET RECOMMANDATIONS Section 1 : Vérification des hypothèses et analyse critique Paragraphe 1 : Vérification des hypothèses L’analyse de la situation financière et de sa performance financière nous révèle quelques éléments qui nous permettent de vérifier les hypothèses de départ que nous avons posées Hypothèse 1 La situation de la CBT est très vulnérable car sa survie dépend des dettes fournisseurs. FRNG<0, cette situation est due à : -une diminution des capitaux propres avec un report à nouveau déficitaire très élevé -l’ amortissement des dettes financières ; Mais ce déséquilibre est compensé par un BFR<o ; cette situation est due à la politique commerciale suivie par l’entreprise. Une TN>o sur toute l’année d’étude Donc la CBT jouie d’un équilibre financier La première hypothèse n’est pas vérifiée. Hypothèse 2 L’analyse des taux de croissances du chiffre d’affaire et de la production montre que lorsque la production augmente le chiffre d’affaire augmente. La baisse du niveau de production enregistrée en 2006 est suite à l’envahissement des tissus HITARGET sur le marché africain en 2005 qui a entrainé l’annulation des commandes faites par les clients et le manque de débouché Quant à la perte de la performance économique, elle est due : -Une sur immobilisation entraînant une augmentation des charges de maintenance et d’entretien -De même la CBT a toujours vendu en dessous de son coût de production et subit donc la concurrence La perte de performance financière, elle est due aux nombreuses pertes engrangées par la société, ainsi que sa dépendance financière en témoigne le RAF, le RSG et le solde financier. Par conséquent l’hypothèse 2 n’est pas vérifiée. 56 Paragraphe 2 : Analyse critique I - Les points forts • L a qualité des produits La société produit un tissu de dimension supérieur à 50 pouces, caractéristique spécifique à la CBT en comparaison avec les autres industries textiles. • Au niveau de gestion des ressources humaines La CBT accorde une importance à son équipe jeune de travail par l'accord des primes de rendements, des indemnités de transport, ainsi qu’une bonne rémunération. De plus la CBT possède une main d'oeuvre qualifié qui est soumis à un programme de formation professionnelle pour améliorer leurs compétences et augmenter leurs rentabilités. • Au niveau de production · La CBT utilise des actifs très productifs et qui lui permet d'augmenter sa production pour satisfaire la demande des clients et améliorer son chiffre d'affaire. · De l’existence d’un laboratoire contrôle qualité qui permet de vérifier la qualité de la matière jusqu’aux produits finis. · La diversification des produits (6 produits). · Existence d’atelier de réparation • Au niveau commercial : · Le chiffre d'affaire de la CBT ne cesse d’augmenter. .un outil moderne de gestion des portefeuilles des produits et des clients (EBP Gestion Commerciale) . Un grand espace de vente dans l’entreprise · Augmentation de volume de production. .Amélioration de l'activité commerciale. • Au niveau financier : . Un logiciel de gestion comptable et financier : PERFECTO . Une comptabilité analytique permettant de suivre l’évolution des coûts Ceci ne signifie pas l'absence de difficultés à savoir : Les faiblesses au niveau financier Les faiblesses au niveau commercial 57 II- Les points faibles : Comme toute entreprise la CBT a des points faibles qui menacent sa performance • Faiblesse au niveau financier : - Faible rentabilité ; La rentabilité parait mauvaise pour 2006 et 2007 et d’un report à nouveau déficitaire qui atteint 5.194.159.518 en 2008. Les causes sont les même : le font de roulement négatif s'explique par une forte acquisition d'actifs immobilisés devant une faiblesse des capitaux propres La rentabilité reste faible puisque l'entreprise consacre une grande partie pour rembourser ses dettes obtenues à sa création. - Faible solvabilité et dépendance financière : La CBT n'est pas en mesure de rembourser ses dettes à court terme en témoigne le RSG qui sont négatifs: Les dettes sont importantes par contre la rentabilité est faible. -Déséquilibre financier (FR < 0) : En revanche le FRNG se dégrade en 2007 jusqu'en 2008. Pour les liquidités potentielles elles ne couvrent pas globalement les exigibilités potentielles et des difficultés sont prévisibles en termes d'équilibre financier ; pour la trésorerie elle demeure positive durant toute la période de l’étude. Faiblesse au niveau commercial : - Portefeuille des produits déséquilibrés Nous avons constaté que la vente du tissu écru occupe une grande place du chiffre d'affaire total ce qui signifie qu'il n'y a pas un équilibre les tissus et les files Cet effet peut réduire la marge bénéficiaire de la CBT -Perte de la clientèle à cause des conditions de paiements devenues contraignantes 58 Section 2 : Recommandations Paragraphe 1 Approche de solution aux problèmes étudiés Après avoir analysé les différents points forts de la société et les problèmes aux quelles elle fait face, des solutions possibles peuvent être proposées à la société afin de remédier à ses faiblesses. Dans se cadre on peut citer quelques solutions qui peuvent être utiles pour résoudre ces problèmes tel que : - La consolidation des capitaux propres par une augmentation de son capital en numéraire pour réduire son risque financier et diminuer les charges financières qui sont trop élevés durant les trois années. - Minimiser sa dépendance financière vis-à-vis des banques, en diminuant ses dettes à moyen et long terme qui sont très élevées par rapport à ses capitaux propres. - Faire un équilibre entre le délai de règlement des fournisseurs et le délai des créances clients pour éviter les problèmes de liquidités. En outre la CBT doit augmenter le DRC pour encourager les clients à maximiser ses achats. - Le recrutement de nouveaux personnels. - La recherche de nouveaux débouchés et créer de nouvelles conditions de ventes afin de ramener les anciens clients - Créer un service marketing permettant de promouvoir les produits de la société et de les faire connaître au public - Se conformer aux exigences des normes internationales pour une certification ISO, ou pour bénéficier des opportunités de la loi AGOA Paragraphe 2 : proposition d'une nouvelle méthode de travail Concernant la méthode de travail nous proposons au dirigeant de la CBT une méthode qui permet de prévoir et d'éclairer le chemin poursuivi. Cette nouvelle méthode de travail permettra aux dirigeants de comparer d'une manière permanente les résultats des objectifs qu'ils sont assignés et procéder ainsi aux mesures correctives à temps. Pour aboutir a ce travail nous proposons aux dirigeants de la CBT d'établir un tableau de bord permanent pour contrôler la politique mise en 59 application par rapport à la politique prévue et de ce fait déterminer si les objectifs seront atteints comme ils étaient fixés et aussi de procéder aux mesures correctives à temps. Pour permettre le suivi et le contrôle des taches de la totalité de l'entreprise nous allons proposés des indicateurs pour les services les plus important (commercial, financier, production).Ces indicateurs trimestriels seront rassemblées dans un tableau de bord général mis à la disposition des dirigeants de la CBT pour examiner la situation de leurs organismes à détecter les problèmes rencontrés et donner les solutions pertinentes. 1- Le tableau de bord : C'est un ensemble cohérent d'indicateur qui sont soumis à la disposition d'un responsable avec une périodicité qui lui permet d'intervenir efficacement et sur des éléments significatifs sans être noyés dans les détails .Ainsi le tableau de bord est caractérisé par : · Son aspect synthétique. · Orientation vers l'action. · Composer d'indicateur financier. · Il favorise un aspect visualisable. 2-Type de tableau de bord proposé : Nous avons choisi comme méthode d'analyse permanente un tableau de bord opérationnels .Ce tableau de bord opérationnels a pour objectif de permettre aux responsables opérationnelles de piloter son plan d'action en vue d'atteindre les objectifs fixés. Ainsi à chaque service, on peut dresser un tableau de bord simplifié constitué par deux ou trois indicateurs. 3-Le tableau de bord proposé au niveau des principaux services de la CBT a- Service commercial Afin d'affiner la politique commerciale et marketing, le dirigeant peut avoir intérêt à décortiquer les factures par segment de clientèle, par ligne de produits ou par zone géographique. Ainsi, il décompose chaque mois son chiffre d'affaires selon trois indicateurs d'activité : le montant des facturations, le nombre de clients et le nombre de prospects. 60 Ainsi, le chef de la CBT peut suivre de près la productivité commerciale, analyser le chiffre d'affaires réalisé par client. Le mieux est que l'entreprise ait élaboré en début d'année un budget prévisionnel et que l'on puisse également comparer les ventes effectives aux projections en jeu, pour déceler tout dérapage et mettre en œuvre des actions correctrices (pour accroître les recettes ou diminuer les dépenses). b- Service production. Il est capital que le DG de la CBT se dote d'indicateur pour évaluer la productivité de son affaire. Car ce sont eux qui lui permettent de mesurer l'efficacité de son organisation et de comparer très concrètement ses performances à celles de ses concurrents. Tout dépend des caractéristiques de la CBT et de ses objectifs, ce dernier peut par exemple choisir de mesurer la production globale par trimestre pour s'assurer qu'elle s'accroît avec le temps. Il peut aussi nous donner une idée sur le niveau d'activité de la CBT (sous activité ou suractivité). c- Service financier - La mesure de la rentabilité Le dirigeant de la CBT doit suivre tous les mois ses recettes et ses dépenses, il peut en revanche se contenter d'un surveille à ce rythme la rentabilité, son chiffre d'affaire, son résultat net. - La mesure des coûts Les dirigeants de la CBT doivent suivre trimestriellement l'évolution de ses principaux postes de charges. Pour constituer un indicateur lisible, ses charges doivent être exprimées en pourcentage du chiffre d'affaires. Tout en ayant comme objectif l'optimisation de sa production nous proposons des indicateurs qui permettent de mesurer la part des charges sur les quelles la société peut agir dans le chiffre d'affaire. Dans ce cadre nous proposant trois catégories de charges qui sont particulièrement contrôlées : les frais d'entretien et de réparation, les frais de personnel et les dépenses de publicité. 61 - Le suivi d'équilibres financiers. Le suivi de la trésorerie est incontournable. Le Besoin en fonds de roulement (BFR) constitue souvent un autre indicateur important. Plus une affaire se développe, plus son BFR risque de gonfler, et sa trésorerie de plonger dans le rouge. Donc le dirigeant doit prendre le garde à la cessation de paiements. Pour cela il faut disposer d'un indicateur qui permettra de prendre les mesures nécessaires au bon moment. Enfin, si la société a contracté des emprunts, ses dirigeants ont intérêt à surveiller régulièrement son niveau d'endettement et à le comparer aux fonds propres. Tableau de bord regroupé Mission Objectif Indicateur Intitulé Formule Service commercial Suivre le chiffre d’affaire trimestriel et Taux de relance son évolution par rapport au Accroitre même volume trimestre de l’année précédente le Taux des de concrétisation Indicateur ventes d’activité Taux de croissance du CA Service production Permettre de mesurer en Accroitre la Indicateur particulier l’évolution de productivité de production la quantité produite la production de Taux de croissance de production Service financier Rentabilité économique Améliorer la rentabilité Mesurer de la CBT rentabilité la Ratio de rentabilité Rentabilité commerciale Rentabilité financière Déterminer quelques indicateurs de charges (frais de dépenses Minimiser les charges personnel, Part de charges Pourcentage des dans le CA charges par rapport au CA d’entretien, frais de publicité ….) A surveiller de près :la -Empêcher trésorerie et les besoins trésorerie la Trésorerie - de 62 en fond de roulement plonger dans le pour rouge se retrouver en cessation de paiement -Empêcher l’augmentation Equilibre financier BFR - de BFR -Surveiller le niveau Capacité d’endettement d’endettement (ratio d’endettement inférieur à 1) 63 CONCLUSION GENERALE Ce projet de fin d’étude a été profitable pour, car il nous a permis de rentrer dans le milieu professionnel tout en donnant l’opportunité d’acquérir des connaissances pratiques et théorique sur la méthode de travail au sein de la CBT Pour comprendre l’évolution passée de la CBT et jugée ses possibilités de progresser. Dans le futur nous avons essayé dans ce document d’analyser l’équilibre financier, d’étudier sa rentabilité d’apprécier ses performances à partir des informations tirées de ses états financiers. Ensuite nous avons décelé les points forts qui devraient être renforcés, les points faibles que l'entreprise doit résoudre et enfin nous avons proposés une méthode de travail qui pourrait être efficace pour la CBT. Il a pour rôle d'éclairer aux chefs de la CBT les grandes lignes des diverses politiques et les moyens à mettre en œuvre pour un meilleur fonctionnement de son entreprise à court et moyen terme, malgré les problèmes que nous avons rencontrés à savoir : -Le délai de déroulement de ce projet. -L'insuffisance des informations et surtout dans l'espace. Mais cette analyse reste insuffisante pour aboutir à un diagnostic financier qui va s'intéresser à d'autre variables clés qui ont une influence sur la vie de la CBT tels que les potentiels de production (le capital humain les études et les recherches) et les facteurs de compétitivité (la politique de formation, le climat social) Nous ne prétendons pas avoir cerné tous les contours d’une bonne analyse de la performance financière, mais constitue un point de départ des éléments pouvant attirer l’attention des dirigeants de la CBT 64 BIBLIOGRAPHIE • SYSCOA • LANGLOIS Georges, FRIEDERICH Michelin (2005) .Introduction à la comptabilité ; collection LMD Foucher • BUCHER André (juin 2005) ; tableau des flux de trésorerie APCEG, cahier économie et gestion n°58 • JOHANNE Turbide et al Notion de base de la gestion financière • Wikipédia, l’encyclopédie libre • Béatrice et Francis GRANDGUILLOT (9ème édition) analyse financière • TOHOUN Léonard (2008) Mémoire DESS, Mise en place de L’audit interne à la CBT 65 ANNEXES 66 ORGANIGRAMME DE LA CBT Directeur Général Directeur Général Adjoint Secrétariat Particulier Directeur Technique Directeur Financier Directeur Commercial Directeur Administratif Secrétariat Assistance Technique Infirmerie Service du personnel et du Contentieux Service Matériel Service Vente Service Approvisionnement transit et statistique Service Contrôle et Budget Service Comptabilité et Finance Département production tissage Département Service Département Production filature 59 Evolution de l’effectif, la masse salariale et de la production Effectif Masse salariale Production en mètre de tissu 2004 2005 2006 2007 2008 630 345.416.534 7.632.240 603 345.378.751 5.664.120 713 398.227.688 6.880.640 723 569.784.550. 10.858.680 771 905.724.623 15.072.720 60 TABLE DES MATIERES ENGAGEMENT DEDICACE REMERCIEMENT LISTE DES GRAPHIQUES LISTE DES ABREVIATIONS INTRODUCTION GENERALE ………………….………………………………………………….…………………………..... 1 Chapitre 1 : Cadre théorique et méthodologique …………………………………..……………………………………….2 Section 1 : Présentation de la CBT et problématique de l’étude………………………………..…………………………2 Paragraphe 1 : Présentation de la CBT ……………………………………………………...…….……. I– Historique et structure organisationnelle……………………………………..…....2 II-Activités, environnement, et ressources de la CBT……………………….……....2 Paragraphe 2 : Problématique et intérêt de l’étude ……………………………………………..…….6 I– Problématique, objectif, et hypothèse de l’étude…………………………….…..6 II –Intérêt de l’étude……………………………………………………………………..8 Section 2 : Revue de littérature et méthodologie …………………………………………………………………....…….8 Paragraphe 1 : Revue de littérature……………………………………………………………….8 I – Classification de quelques concepts liés à l’analyse financière via la performance………………………………………………………………….…….9 II –Fond de roulement et l’ajustement liquidité/exigibilité…………………..11 Paragraphe 2 : Méthodologie de la recherche …………………….………………………..…..16 I– Aspect théorique…………………………………………………………..….17 II-Aspect empirique …………………………………………………………..….17 Chapitre 2 : Analyse de la performance financière de la CBT………………………………………………………….… Section 1 : Analyse de la situation financière…………………………………………………..…………………….....19 Paragraphe 1 1-Etude de bilan ………………………………………………..…………………..….19 I – Analyse des postes du bilan………………………………………………………..19 Paragraphe 2 Section 2 Chapitre 3 : Section 1 : Section 2: II – Analyse par les ratios…………………………………………….…………………20 2 Analyse de l’équilibre financier………………………………..……………………..24 I- Le FR………………………………………………………………..………………….26 II-Le BFR………………………………………………………………...........................27 III-La TN……………………………………………………………………………….…..29 Analyse dynamique des flux………………………………………………………..….30 flux économiques………………………………….………………………..…………..30 Paragraphe 1 I-LES SIG………………………………………………….…………………….……….30 II- Définition de quelques agrégats de la première partie du TAFIRE………..…….30 III -Etude de la rentabilité économique…………………………………..………..…34 IV-Le DAFIC…………………………………………………………..…………..…..….36 Paragraphe 2 Les flux financiers……………………………………..…..……………………....….….41 I- Le solde financier……………………………………………………….……....41 II- Etude de la rentabilité financière et levier financier ……………….…….….41 III- Le solde courant et la variation de trésorerie……………………………..…41 Vérification des hypothèses et analyse critique………………………………………….……………....….44 Vérification des hypothèses et analyse critique……………………………………………….………….…44 Paragraphe 1 Vérification des hypothèses ………………………………..……………………………...…44 Paragraphe2 Analyse critique…………………………………………..……………………………….…...44 I- Les points forts……………………………………………………………..........................44 II-Les points faibles …………………………………………..………………………….……..…45 Recommandations……………………………………………………………………………………………..47 Paragraphe 1 Approche de solution aux problèmes étudiés………………………………………………47 Paragraphe 2 : Proposition d’une méthode de travail (tableau de bord)………………………………….48 61 CONCLUSION ……………….………………………………………………………………………….…………………………51 BIBLIOGRAPHIE………….………………………………………………………………………………………………….….52 ANNEXE...…………………………………………………………………………………………..………………………..……53 62