Taïga - Etat - Ecole Nationale Supérieure d`Architecture Paris

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ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D'ARCHITECTURE PARIS - VAL DE SEINE
ARCHITECTURE → 2° CYCLE MASTER → S7-C1 (2014-2015)
DE 1 : Histoire des jardins
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
Session de rattrapage
oui
Code
C1.12
Responsable : Mme Laurence Feveile
Autre enseignant : Mme Myrielle Hammer
Objectifs pédagogiques
Trop souvent, on oppose l’histoire à la modernité, la théorie au projet ou encore l’architecture aux enseignements dits «
annexes ». Par l’étude du patrimoine historique et contemporain des jardins, l’objectif est d’enrichir la culture de
l’architecte et d’associer à la dynamique du projet l’acquisition de références et de repères, la connaissance de modèles,
l’examen de genèses et mises en œuvre dans un regard large qui englobe la maison, la ville et le territoire.
Contenu
L’art des jardins est étudié en relation avec le contexte historique comme le témoignage d’une époque et la
représentation d’une société, d’une civilisation. Le paysage n’est pas seulement une technique horticole et une manière
d’ordonnancer le végétal. En cherchant à dépasser la description purement formelle des jardins et à comprendre les liens
qui unissent l’architecture, l’urbanisme et le paysage, une cohérence entre les disciplines de l’aménagement de l’espace
est retrouvée.
Des cours proposent une approche culturelle, à travers quelques définitions, une exploration dans le temps et dans le
monde, orient et extrême orient, jardins historiques et réalisations contemporaines. Les thèmes suivants peuvent être
développés dans une liste donnée à titre indicatif :
- Présentation du paysage, le métier de paysagiste,
- Nature, paysage, jardin, environnement, écologie, essai de définition,
- Le jardin de l’orient et de l’extrême orient, la géomancie et l’art du paysage,
- Le jardin de l’époque médiévale,
- Le jardin de la Renaissance,
- Le jardin classique,
- Le jardin irrégulier,
- La transformation du regard et l’évolution des styles au XVIIIe siècle (Ledoux et l’échelle urbaine, Lequeu et
l’éclectisme),
- Peintures de paysages et influence sur l’art des jardins, visite au musée du Louvre,
- Enghien, Maisons Laffitte, Le Vésinet, la maison et la « colonie en bord de ville »,
- Le pittoresque du hameau à la cité-jardin,
- Jardiniers et paysagistes, quelques figures contemporaines : Russell Page, Gilles Clément, Jacques Sgard, Bernard
Lassus, Jacques Simon, Michel Corajoud, Roberto Burle Marx…
Travaux requis
Contrôle continu
Présence, étude de cas, contrôle de connaissances.
Cours le mercredi de 10h45 à 12h45
Bibliographie
Argan, Giulio Carlo et Wittkower, Rudolf, Perspective et Histoire au Quattrocento, Les Editions de la Passion, 1990
Encyclopédie (L’) du Bon Jardinier, La Maison Rustique, 1994
Gilpin, William, Trois essais sur le beau pittoresque, Editions du Moniteur, 1982
Girardin, René-Louis de, De la composition des paysages, Champ Vallon,1992
Hobhouse, Penelope, Histoire des Plantes et des Jardins, Bordas, 1994
Kaufmann, Emil, Trois architectes révolutionnaires, Les éditions de la SADG
Lablaude, Pierre-André, Les Jardins de Versailles, Editions Scala, 1995
Le Dantec, Jean-Pierre, Jardins et Paysages, textes critiques de l’antiquité à nos jours, Larousse, 1996
Mosser, Monique et Teyssot, Georges (sous la direction de), Histoire des jardins de la Renaissance à nos jours,
Flammarion, 1991
Nitschke, Günter, Le Jardin japonais, Taschen, 1993
Simon, Jacques, L’Art de connaître et de dessiner les arbres, Editions Jacques Simon, qsd.
Stierlin, Henri et Anne, Alhambra, Imprimerie nationale, 1991
Support de cours
Exposés sous forme de power points
Visites au Musée du Louvre et déplacements en Île-de-France
Voyage d’études envisageable pour les réalisations plus éloignées
DE 1 : Contribution à la conception du projet architectural et urbain
SIG
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
Responsable : M. Vangelis Thomopoulos
Disciplines
Représentation de l'architecture
Utilisation dans la compréhension, la conception et la communication des projets
Sciences et techniques pour l'architecture
Informatique
C1.13
DE 1 : Economie urbaine
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.14
Responsable : M. Yankel Fijalkow
En cherchant d’abord à comprendre comment la ville est devenue un phénomène économique et financier global on
s’interrogera ensuite sur les conditions économiques des projets d’aménagement, notamment en matière de logement et
de développement durable des quartiers.
Contenu
1- 1- Nature de la propriété foncière et rôle dans l’urbanisme et l’aménagement Approche socio économique de la
formation des prix fonciers
2- Economie d’échelles, d’agglomération, facteurs de localisation : des lieux centraux au modèle de Von Thunen
3- Systèmes et réseaux d’acteurs. Mondialisation, territoires en compétition, attractivité des villes. L’évaluation des
aménités urbaines et les thèses de l’économie résidentielle
4- Les politiques d’Etat : l’aménagement du territoire et le développement local
5- Les stratégies économiques des collectivités locales et leurs outils, le marketing territorial
6- Le parc de logement en France : principaux types, catégories statistiques et ordre de grandeur, évolution depuis 1950
7- Les politiques du logement depuis l’après-guerre : logement social, aide aux ménages, marché de la maison
individuelle et périurbanisation. Montage d’opération en logement social.
8- Les acteurs économiques privés: promotion et grands groupes de la construction
9- D’investir à bâtir : les stratégies des promoteurs au défi de la forme architecturale (A. Neagu)
10- Structure et évolution de la propriété bailleuse, gentrification, et stratégies de réhabilitation
11- Les « nouveaux » acteurs associatifs et d’économie mixte, leurs stratégies
12- Le développement durable des quartiers : quelle économie ?
Travaux requis
Revue de Presse +
Dossier d’étude sur une opération mettant en application le cours
Règles :
1- Dossier original de dix pages maximum
2- Doit explicitement citer un des ouvrages étudiés en cours
3- Doit faire apparaître des facteurs de coûts
4- Doit faire apparaître le role de chaque acteur
Exemple d’opérations :
Remembrement foncier, expropriation, preemption, ZAC,
Construction de logement ou d’équipement attractif
Stratégie économique d’une municipalité, d’une collectivité
Bibliographie
Aydalot P., 1985, Economie régionale et urbaine, Economica.
Bairoch P., 1985, De Jéricho à Mexico. Villes et économie dans l’histoire, Gallimard. Benko G., 1998, La Science
Régionale, Que Sais-Je ?, PUF.
Balchin, P. (dir). 1996. Housing policy in Europe. London and New-York: Routledge.
Castells M., Godard F., 1974, Monopolville. L’entreprise, l’Etat, les hommes , La Haye, Mouton.
Conseil d’Analyse Economique, 2001, Aménagement du Territoire, Rapports de J-L. Guigou, D. Parthenay, LA. GérardVaret, M. Mougeot, A. Lipietz, La documentation française.
Davezies L, 2008, La République et ses territoires, la circulation invisible des richesses, Seuil
Derycke P-H., 1982, Economie et planification urbaine, PUF.
Fijalkow, Y 2009, Les politiques urbaines in Traité sur la ville, Stebe et Marchal (dir), PUF
Fijalkow Y (2011) Sociologie du logement, Repères, La Découverte
Le Galès P., 2003, Le retour des villes européennes, Presses de Sciences Po.
May N., Veltz P., Landrieu J., Spector T., 1998, La ville éclatée, Edition de l’Aube.
Polèse M., 1994, Economie urbaine et économie régionale, Economica.
Veltz P., 1996, Mondialisation, villes et territoires, l’économie d’archipel, PUF.
Renard V. (1990), Les politiques foncières, PUF, Que sais je ?
Sassen S (1995), La ville globale, Descartes et cie
Souami T. (2009 ) Ecoquartiers, secrets de fabricationanalyse critique d'exemples européens, Les carnets de l'info , Paris,
collection Modes de ville
Discipline
Sciences humaines et sociales pour l'architecture
Analyse et évolutions des pratiques urbaines
DE 1 : Territoires contemporains et développement durable
Année
4
Heures CM
20
Caractère
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Responsable : M. Dominique Wurtz
Travaux requis
Discipline
Théories de l'urbanisme et du paysage
Études des pratiques et de l'urbanisme
Études des pratiques du paysage
Écologie et environnement
option
Code
C1.15
DE 1 : Comment aborder la maîtrise d’œuvre sur le grand territoire ?
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.16
Enseignant : M. Jean-Yves Chapuis
Présentation de certaines grandes opérations urbaines:
La part-Dieu à Lyon
Le Carré de Soie à Lyon
La confluence à Lyon
L’île de Nantes à Nantes
Les bords de vilaine à Rennes
Euro-Rennes à Rennes
Les Deux rives à Strasbourg
La place Napoléon à La Roche sur Yon
Euro-med à Marseille
Ginko à Bordeaux
Les bassins à flots à Bordeaux
Bastide –Niel à Bordeaux
Contenu
1ere Problématique : Comment travailler et avec qui ?
Quelles études urbaines pour un temps long ? Comment gérer l’aléatoire ? Quel outil pour travailler ? Quelles relations
entre les élus de plusieurs communes et l’agglomération ? Comment cette étude sur plus de 650 HA passera à
l’opérationnel ?
Un travail par tranches opérationnelles ? Comment prendre en compte l’aléatoire
Voir les relations entre la maîtrise d’ouvrage urbaine et la maîtrise d’œuvre urbaine….
2ème Problématique : on verra que chaque territoire invente sa méthode
Je prends aussi l’exemple de la vilaine Aval au Sud -Ouest pour montrer aussi cette démarche
Et le territoire de Gerland dans le grand Lyon
On verra que chaque territoire invente sa méthode et aussi on analysera toutes les compétences qui sont demandées
aujourd’hui et comment se déroule l’étude et le passage à l’opérationnel pour la création d’une ZAC
Etude d’impact, Dossier de création, Dossier de réalisation… on étudiera les différentes phases de la ZAC en
s’interrogeant sur leurs bien-fondés.
DE 2 : Morphologie des surfaces (ouvert aux étudiants en mobilité)
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.21
Responsable : M. Robert March
Autre enseignant : M. Jean-Aimé Shu
Acquisition des notions essentielles de la géométrie des surfaces afin de maîtriser les outils de modélisation que
proposent les logiciels courants ; étude spécifique des courbes et des surfaces NURBS. et apprentissage des outils
surfaciques complexes du logiciel Rhinoceros ; introduction à Grasshopper
Contenu
Modes de génération des surfaces : surfaces de révolution, de translation ; surfaces réglées ; surfaces développables
Notion de courbure et classification des surfaces
Courbes et surfaces à points de contrôle ; courbes tracées sur une surface : courbes isoparamétriques, courbes de
niveau, géodésiques, intersection de surfaces
Rhinoceros : niveau 1 et 2 ; Grasshopper : niveau 1
Travaux requis
Travail individuel : Modélisation de formes architecturales (édifices anciens ou contemporains, éléments d'un projet) à
l'aide du logiciel Rhinoceros aboutissant à la fabrication d'une maquette
Travail de groupe : expérimentation constructive (coupoles géodésiques, enveloppes gonflables...)
DE 2 : Fluides, réseaux et équipements
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.23
Responsable : M. Jean-René Albano
L’objectif de ce cours est de présenter les notions à maîtriser par le concepteur pour répondre aux exigences
énergétiques et de confort d’un programme architectural.
Les techniques (sources d’énergies– machines – réseaux - distribution) sont abordées au travers d’une analyse
programmatique détaillée où les enjeux conventionnels (confort / usage/ sécurité) et environnementaux sont traduits et
quantifiés.
Les fluides, les machines et les réseaux sont inventoriés, pré dimensionnés et mis en situation avec leur impact sur le
projet.
Le propos suppose une implication forte de l'architecte dans la maîtrise technique des sujets.
Ce cours traite entre autre de thermique active, il est très donc très utile de connaitre les modes de diffusion de la chaleur
et les notions de thermique passive de l’enveloppe (déperdition, conductivité et résistance thermique)
Contenu
• Introduction et révision des données générales de thermique et de confort. Les fonctions techniques à assurer
• Consommation d’énergie dans le bâtiment : approches des règlementation(s) thermique(s). Présentation de la RT 2012
Les conditions de la basse consommation énergétique.
• Ventiler : confort et approche énergétique; Les principes de ventilation et de filtration
• Approvisionnement en chaleur – Modes de chauffage
• Systèmes réversibles ; rafraichir, humidifier-déshumidifier
• Fluides et réseaux d’air. Conception
• Approche d’un projet « tout air »: la salle de spectacles.
• Enveloppes du bâtiment et installations techniques : approches de bilans thermiques
• Maîtrise des climats artificiels : projet de bureaux
• L’habitat BBC
• Exemple d’installation liée à la sécurité incendie :le désenfumage.
• Les réseaux d’eau potable et l’assainissement du bâtiment. La récupération des eaux de pluies et des eaux grises
• Conception générale des installations électriques domestiques
Travaux requis
Examen ou TD de projet suivant effectif
Cours le lundi de 8h30 à 10h30
Bibliographie
LOIS 'Grenelle de l’environnement'
RT 2005- RT 2012
Publications du COSTIC.
Ouvrages de bioclimatique
Documentations techniques.
Support de cours
Diaporamas
Discipline
Connaissance des structures, techniques de construction, génie civil
DE 2 : Approches des ouvrages d'art
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.24
Responsable : M. Jean-François Coignoux
Les ouvrages d’art forment une catégorie particulière d’ouvrages de part leur taille, leurs fonctionnalités et leurs impacts
sociaux, économiques et environnementaux.
Nous proposons, dans ce séminaire, d’aborder la plupart des problèmes posés lors de la conception et de la réalisation
de tels ouvrages.
Nous étudierons les ouvrages anciens et contemporains et appliquerons ces connaissances dans un projet de réalisation
élaboré par l’étudiant. Ce travail sera l’objet de son évaluation par les enseignants.
Contenu
- Historique des ouvrages d’art, matériaux, structures, fonctionnalités…
- Présentation des principales structures mises en œuvre dans les ouvrages d’art contemporains.
- Intégration des ouvrages d’art dans leur site : impacts environnementaux, sociaux, économiques.
- Visite(s) d’ouvrage(s) réalisé(s) ou en cours de réalisation (suivant les possibilités.
Travaux requis
Établir un dossier présentant la réalisation d'un petit ouvrage d'art dans un site existant.
Cours le lundi de 10h45 à 12h45
Support de cours
Notes de cours
Diapositives
Discipline
DE 2 : Projet constructif et expérimentation
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.25
Enseignants : M. Jean-François Coignoux, M. Bruno Thomas
Cet enseignement optionnel à pour objectif principal de permettre aux étudiants de mieux appréhender les questions de
conception structurelle des bâtiments par la pratique expérimentale.
Il traite:
- des concepts structurels en relation avec l'architecture. Il aborde notamment les thèmes de la combinatoire d'éléments
de structure en vue de la réalisation d'un espace,
- des fonctions des structures en relation aux autres éléments de construction comme par exemple les enveloppes,
- du fonctionnement et du comportement mécanique des structures,
- des relations aux détails constructifs et de leurs mises en œuvre dans différents matériaux.
Cet enseignement est une application de tous les concepts constructifs vus dans le premier cycle et propose de les
mettre en 'musique' sur des projets concrets. Ces concepts sont progressivement utilisés dans des exercices imposés
puis appliqués dans un projet architectural personnel de l'étudiant qui aura été développé ou initié dans un groupe
d'enseignement de projet.
Contenu
Cet enseignement s'appuie principalement sur l'expérimentation. À partir de maquettes numériques réalisées avec un
logiciel de calcul de structure, des simulations permettront d’affiner la compréhension du fonctionnement mécanique des
structures par la visualisation de leurs déformations et de leurs déplacements sous différents chargements.
Des jeux d'essais conduiront à réaliser les modifications nécessaires (sections, matériaux, modification des éléments
structuraux ...) afin de parvenir à une résolution du contenu constructif du projet.
Cet enseignement est composé de trois phases:
- une première phase de présentation et d'apprentissage du logiciel, elle se développe autour de la modélisation d'entités
structurelles simples ,
- une deuxième où est proposé et argumenté un assemblage de plusieurs entités structurelles, en respectant les
conclusions des analyses précédentes. Cette phase est consolidée par la recherche de références de bâtiments
construits sur les principes étudiés,
- et une dernière enfin, où l'étudiant applique ces connaissances à un de ses projets personnels d'architecture.
Travaux requis
L'évaluation est réalisée sur le travail de modélisation de la structure du projet personnel de l'étudiant, sur la
compréhension de son fonctionnement et sur sa validation.
Bibliographie
'Construire l'Architecture du matériau brut à l'édifice' Andrea Deplazes direction éditions Birkhäuser
'Calculer une structure de la théorie à l'exemple' Pierre Latteur éditions Academia Bruylant
'L'art des structures 'Aurelio MUTTONI, Presses polytechniques et universitaires romandes
'Construire atlas des matériaux' Hegger Auch-schwelk Fuchs Rozenkranz
'Bois systèmes constructifs' Joseph Kolb presses polytechniques et universitaires romandes
'Comment ça tient?' Mario SALVADORI éditions Parenthèses
'Murs de soutènement et murs de quai Traité de béton armé' A Guerrin Dunod
'La géologie pour l’ingénieur ' Pariaux PUR Lausanne
Support de cours
Fiches de cours réalisées par les enseignants.
DE 2 : Grasshopper
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.26
Enseignants : M. Robert March, M. Jean-Aimé Shu
Enseignement avec Robert March (cf. Morphologie des surfaces)
Contenu
Modes de génération des surfaces : surfaces de révolution, de translation ; surfaces réglées ; surfaces
développablesNotion de courbure et classification des surfacesCourbes et surfaces à points de contrôle ; courbes tracées
sur une surface : courbes isoparamétriques, courbes de niveau, géodésiques, intersection de surfacesRhinoceros :
niveau 1 et 2 ; Grasshopper : niveau 1
Travaux requis
l'aide du logiciel Rhinoceros aboutissant à la fabrication d'une maquetteTravail de groupe : expérimentation constructive
(coupoles géodésiques, enveloppes gonflables...)
DE 3 : Modélisation et reconstruction numérique pour le patrimoine
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.32
Responsable : M. Olivier Bouet
Autre enseignant : M. Frank Chopin
Les inventaires et reconstitutions archéologiques et patrimoniales font de plus en plus systématiquement appel à diverses
technologiques numériques.
Ce séminaire vise à mettre en œuvre un parcours méthodologique pour l'utilisation des outils matériels et logiciels de
relevés, de modélisation numérique, et de réalité virtuelle dans l'objectif de reconstructions numériques raisonnées
d'ensembles patrimoniaux.
Partenariats : Laboratoire EVCAU, Master VAP (Paris7)
Contenu
Des thèmes généraux seront abordés tels :
- La constitution du corpus, l’exploitation des données (de la donnée à l’information).
- Les outils numériques d’acquisition des données patrimoniales (Lasergrammétrie, Photogrammétrie). Etat de l’art.
- La présentation de reconstitutions virtuelles d’ensembles patrimoniaux. Quels sont les moyens et les méthodes utilisés ;
quels sont les enjeux et les perspectives pour la documentation, la recherche, la diffusion?
- L’approche historique et patrimoniale du territoire à l’aide des Systèmes d’Informations Géographiques et des nouvelles
technologies.
Pour illustrer l’intérêt de ces technologies le séminaire s’appuiera sur différents travaux ainsi que l’exemple de la
maquette numérique d’un bâtiment d’un site inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril de l’UNESCO. Seront aussi
expérimentés des outils logiciels utilisés dans le cadre de reconstructions patrimoniales : lasergrammétrie,
photogrammétrie, modélisation, réalité virtuelle.
Logiciels utilisés ou expérimentés : Autocad, 3DSMax, Image Modeler, Cumulus, FaroScoutLT, Virtools,…
Travaux requis
Au choix :
- Travaux de modélisation d’une partie des pièces du bâtiment patrimonial servant de cas d’étude.
- Travaux d’expérimentation et de recherche sur les logiciels ou matériels de photogrammétrie ou de lasergrammétrie
présentés.
- Exposés sur des exemples ou les méthodologies utilisées pour la modélisation et la reconstruction numérique
d’ensembles patrimoniaux.
Bibliographie
- N. Warzee - Les reconstitutions 3D http://dev.ulb.ac.be/crea/AccueilFrancai.php?page=Reconstitutions3D
- M. Schlicht - Le modèle électronique comme support de l’analyse architecturale patrimoniale – Ed. CESCM – 2004 –
- F. Chopin, O. Bouet, V. Gholipour, E. Andaroodi, K. Ono, E. Mokhtari - Modélisation par objets réutilisables :
fragmentation en éléments d’une architecture de terre. Application au petit caravansérail de la citadelle de BAM - Virtual
Retrospect 2007 - Université Bordeaux III -
- Proceedings of the conference Virtual Retrospect 2003 (158p), 2005 (189p), et 2009 (228p) - Ed. de Boccard.
- N°120,127, 128 de la revue XYZ (années 2009 et 2011) sur des exemples et des éléments théoriques sur la
lasergrammétrie.
- R. Héno - Archéologie et photogrammétrie, les nouveaux potentiels. Géomètre n°2075 – novembre 2010 –
- L. de Lucas – La photomodélisation architecturale – Ed. Eyrolles - mai 2009 - Sites des logiciels utilisés
Support de cours
- Tous les cours font l’objet d’un résumé en PDF.
- Les TD de modélisation ou de photogrammétrie sont accompagnés d’un déroulé d’explications au format PDF
- Des articles, des publications sont mis en ligne sur le serveur de l’école.
Discipline
Informatique
DE 3 : Modernité critique : histoires et théories d'actions
architecturales et urbaines
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.33
Responsable : Mme Marilena Kourniati
Ce cours est consacré à l'étude des discours et pratiques architecturales et urbaines de l'après-guerre, des années 40
aux années 80.
Etudier l'architecture de l’après-guerre constitue un enjeu pédagogique important car, il s’agit d’une période encore
'stigmatisée' : son histoire était longtemps identifiée à celle d’une “histoire critique du mouvement moderne”, voire de son
échec et sa production bâtie est souvent assimilée au 'problème des banlieues'. Mais ''allons-nous faire table rase de
l'architecture de la table rase?' comme remarque non sans ironie Bernard Reichen (D'A, n. 141).
Contenu
Le cours démarre le mercredi 1 octobre. Il y a 8 séances de 3h de 10h30 à 13h30 le 1, 8, 15, 22 octobre et 5, 12, 19, 26
novembre.
La production de l'après-guerre a radicalement transformé l'environnement urbain et périurbain européen et fait partie de
notre 'patrimoine' actuel. Or sa méconnaissance, voire sa stigmatisation, empêche l'objectivation des différentes
possibilités d’intervention afin de l'insérer dans les processus dynamiques des mutations urbaines.
Paradoxalement, l'heure où les constructions hérités de l'après guerre, notamment en matière de l'habitat social, se
trouvent de plus en plus à la cible des politiques urbaines, la recherche historiographique récente révise ce moment
historique et en découvre une diversité des discours, pratiques et formes d'action.
L’architecture de l’après-guerre (des années 40 aux années 80) est examinée tout d'abord à travers ses liens avec les
politiques urbaines, en soulignant le rôle de l’Etat-Providence, les transformations dans la profession, et celles des
techniques et modes de construction.
Par la suite, le cours explore les divers courants architecturaux qui aspirent à redéfinir le modernisme et le statut de
l'architecte dans l'après-guerre (brutalisme, structuralisme, participation etc).
Le cours termine sur une série d'études de cas (recherche par petit groupe) concernant des bâtiments ou des ensembles
urbains restructurés, réaménagés, en risque de destruction totale ou partielle ou en voie de patrimonialisation. L'accent
est mis sur les 'cas' qui se trouvent au centre d'un conflit d'acteurs ou des controverses (destruction ou
patrimonialisation). L'objectif étant de s'interroger sur les argents des divers acteurs qui s'opposent et par conséquence
s'interroger sur la construction même de la notion du 'patrimoine' et de ses enjeux (architecturaux, économiques,
sociopolitiques).
Mode d'évaluation
Contrôle continu
Travail de recherche par petit groupe : dossier écrit (8-10 p.) et un bref exposé oral
14/10/2014 Date limite du dépôt/envoi du sujet par groupe :
Dépôt du sujet et signature à l’accueil (Mme Verin) et envoi d’une fiche de présentation du sujet (objet,, problématique,
sources/bibliographie) au
11.11.2014 Date limite de l’envoi de votre dossier écrit (fichier word) par https ://www.wetransfer.com/ au [email protected]
afin de préparer le programme de deux séances d’exposés classés thématiquement.
Ce qui vous laisse le temps pour préparer l’exposé oral, son PP très synthétique et déposer le dossier écrit final.
19 et 26.11.2014 Exposés oraux en forme de petit colloque.
Attention: Les Power Point (pdf en préférence) doivent être transférés 15m avant le début de la séance
Bibliographie
I. RECONSTRUCTION - CONSTRUCTION - Grands Ensembles - :
KOPP A., BOUCHER F., PAULY D., L'architecture de la reconstruction en France, 1945-1953, Le Moniteur, 1982
VAYSSIERE B. Reconstruction-déconstruction. Le hard french ou l'architecture des trente glorieuses, Picard, 1988
BARJOT D., BAUDOUÏ R., VOLDMAN D. (dir.) Les Reconstructions en Europe. 1945-1949, Bruxelles, Complexe, 1997
VOLDMAN D., La reconstruction des villes françaises de 1940 à 1954, Paris, L'Harmattan 1997
ABRAM J., L’architecture moderne en France, du chaos à la croissance 1940-1966, Picard, 1999.
KLEIN R., MONNIER G. (dir), Les années ZUP. Architectures de la croissance 1960-1973, Paris, Picard 2002
DUFAUX F., FOURCAUT A. (dir), Le monde des grands ensembles, Paris, Creaphis, 2004
WAGENAAR C. (eds), Happy. Cities and Public Hapiness in Post-War Europe, Rotterdam, 2005
TISSOT S., L'État et les quartiers. Genèse d'une catégorie de l'action publique, Liber, 2007
« Le Grand ensemble, histoire et devenir », Urbanisme, n. 322, janvier-février 2002.
« Faut-il détruire les grands ensembles ? » D'Architectures, n°19, novembre 2004
« Villes nouvelles et grands ensembles » Histoire urbaine, n° 17, 2006 et n° 20, 2007
GUILLOT X. (dir), Habiter la modernité, Univ. Saint-Etienne, 2006
MASBOUNGI A. (dir), Régénérer les grands ensembles, La Villette, 2006
« Que faire de l'architecture de l'après-guerre ? » Criticat, n° 3, mars 2009
VASSAL J.P., DRUOT F., LACATON A.,Plus, les grands ensembles de logements, Gustavo Gili, 2007.
II. 'MODERNITÉS' :
BONILLO J.L., MASSU C., PINSON D. (dir.), La Modernité critique, Marseille, Editions Imbernon, octobre, 2006.
GOLDHAGEN S. W., LEGAULT R. (dir.), Anxious Modernisms: Experimentation in Postwar Architectural Culture,
Cambridge (MA), 2001
ROUILLARD D., Superarchitecture, le futur de l'architecture 1950-1970, Editions Villette, 2004.
RISSELADA M., HEUVEL van den, D. (eds), Team 10 1953- 1981. In Search of A Utopia of the Present, Rotterdam, NAi
Publishers, 2005.
CANIZARO V., Architectural regionalism: collected writings on place, identity, modernity, and tradition, Princeton
Architectural Press, 2007
REINHOLD M., The Organizational Complex: Architecture, Media and Corporate Space, Cambridge (MA), 2003.
LICHTENSTEIN C., SCHREGENBERGER T. (eds), As Found. The discovery of the ordinary, Zurich, Lars Müller, 2001.
BUSBEA L., Topologies, The Urban Utopia in France, 1960-1970, Cambridge (MA), 2007
SCOTT F., Architecture or Techno-Utopia: politics after modernism, Cambridge (MA), 2007
HUGHES J., SADLER S. Non-Plan: Essays on Freedom, Participation and Change in Modern Architecture and Urbanism,
Architectural Press, 2000
BERKE D., HARRIS S. (dir), Architecture of the Everyday, New York, Princeton Architectural Press, 1997
LEUPEN B., Frame and generic space. Rotterdam, 010 Publishers, 2006.
SARKIS H. (dir.), CASE: Le Corbusier s Venice Hospital and the Mat Building Revival, Munich / New York, 2001
JENCKS C., Mouvements modernes en architecture, Mardaga, Bruxelles, 1977
III. Anthologie:
OCKMAN J. (ed), Architecture Culture 1943-1968. A Documentary Anthology, Columbia Books of Architecture, Rizzoli,
New York, 1993.
DE 3 : Le Japon, entre tradition et modernité
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.34
Enseignants : Mme Michèle Benlian, M. Marc Dilet, Mme Corinne Tiry-Ono
Même si les matériaux ont changé, les concepts architecturaux de la spatialité japonaise s'appuient toujours sur la même
philosophie ancestrale. Au Japon la maison se définit plus par sa dimension sensible (ambiances, lumières, 'kinesthésie',
vide) plutôt que par ses fonctions. Le savoir découle de l'habitat traditionnel. L'analyse de la maison japonaise s'appuie
sur l'homme comme point de départ, vers un ensemble complexe de relations au milieu.
La mise en relation d'espaces de vie du Japon traditionnel avec des espaces de vie du Japon contemporain permet de
mettre en avant la découverte d'espaces spécifiques contemporains: ou comment l'architecture contemporaine peut
intégrer certaines et nouvelles ambiances. Il s'agit d'observer des solutions mises en œuvre de l'habitat japonais: par
exemple l'intégration de la nature dans les habitations japonaises trouve ses racines dans les croyances populaires. Ces
situations nouvelles sont au regard de l'architecte occidental des façons de faire inattendues et à découvrir absolument.
Le but est de dépasser les limites de notre conception des espaces de vie, et d'adopter une approche plus sensible de
l'habitat.
Contenu
Intitulé du cours 2014/2015
'De la maison traditionnelle à la maison contemporaine'
(Intitulé des cours 2014/2015).
En alternance cours et interventions des étudiants.
- cours 1
- Un premier cours général sur le Japon :
contexte historique et géographique, la ville japonaise, culture et croyance.
- Un cours sur l'habitat traditionnel:
les habitations rurales le 'minka'
les maisons citadines des marchands ou 'machiya'
- Maison dans un verger : architecte Kazuyo & Assoiates Tokyo
-La Hutte d'Argent: architecte Toyo Ito
-Un exemple: la Maison de la Geisha (fin XIXe siècle)
Mode d'évaluation
Contrôle continu
Travaux requis
Expliqué au premier cours
+ mini- interros
Bibliographie
En cours
ARCHILAB Japon Orléans 2006 ; faire son nid dans la ville, Orléans, HYX, 2006.
BERQUE Augustin, Dictionnaire de la civilisation japonaise, Paris, Hazan, 1994.
BERTHET-BONDET Isabelle, 20 maisons nippones un art d'habiter les petits espaces, Marseille Parenthèses, 2013.
'Connaissance des Arts', Art et Architecture au Japon, numéro spécial, Paris, 1991
POLLOCK Naomi, Maisons japonaises contemporaines, Paris, Phaidon 2006.
NUSSAUME Yann _Anthologie critique de la théorie architecturale japonaise le regard du milieu, Bruxelles Ousia, 2004._
Tadao Ando et la question du milieu: réflexion sur l'architecture et le paysage, Paris, Le Moniteur, 1999.
SACCHI Livio Tokyo Architecture et urbanisme, Milan, Skira, 2004.
BARTHES Roland, L'Empire des signes, Genève, Skira, 1970.
STAFFORD Cliff, L'Art de vivre au Japon, Paris, Flammarion, 1988
Support de cours
images/ et interventions des étudiants
DE 3 : prospective et composition architecturale et urbaine
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.34
Responsable : M. Frédéric Lefevre
OPTIONNEL : Prospective et composition architecturale et urbaine
Les enseignants:
Frédéric LEFEVRE et conférenciers invités
les orientations principales:
Voir loin, imaginer notre futur est pour un architecte une manière de croire que « les rêves mènent le monde ».
La prospective considère l’avenir non « comme une chose déjà décidée et qui petit à petit se découvrirait à nous, mais
bien comme une chose à faire ». Il s’agit moins de se demander quelles redistributions sociales seront induites par le
changement, mais s’interroger plutôt sur les besoins suscités par l’évolution sociale et en déduire la transformation qui
s’impose.
Cette démarche doit aboutir – au delà d’une réflexion purement prospective - à apporter une dimension nouvelle à
l’intervention de l’architecte dans la société et donner naissance à des formes d’exercices et de recours à l’architecte
jusqu’alors ignorées.
L’objectif est de découvrir la démarche prospective et les méthodes d’investigation et d’analyse qu’elle impose pour
permettre la définition de scénarios probable, et au-delà, dans le cadre d’une prise de décision face aux évolutions,
l’analyse des signaux faibles et l’étude des possibles, de mettre en place les composantes nouvelles amenées à entrer
dans le processus de composition.
Pour ce faire, une approche détaillée des grandes étapes du processus de composition sera proposée dans un deuxième
temps afin d’aider à clarifier les enjeux de la recherche créative architecturale et urbaine.
A chaque étape, un bilan de l’apport de la démarche prospective sera mis en évidence.
Contenu
les contenus et les sujets
Séances « Prospective » :
1 La prospective, une nécessité pour l'architecte et la société
2 L'observation comme moyen pour une recherche Le rôle majeur de la prospective dans la programmation.
3 Le jeu des acteurs, analyse des enjeux
4 Analyse systémique - Analyse morphologique
5 Les scénarios probables et validation
Séances « Composition » :
6 Les thèmes développés par le sujet et le programme
7 Les aspects à toutes les échelles
8 Quels rythmes ?
9 Traces et tracés.
10 Modénatures et contemporanéité
Séances TD, par groupe de 3 à 4 sur thème libre :
11 Définitions des enjeux, des acteurs et des idées reçues
12 Travail d’analyse (simplifiée) et description de scénarios
13 Définition des composantes nouvelles apparues et classification
Mode d'évaluation
la méthode de travail
Participation active lors des séances de conférence
Mise en place par groupe de simulation d’analyse prospective
Et recherche de références dans le cadre de la description des phases de composition
Exercice : suivi et évolution d’un thème par petit groupe tout au long de l’optionnel.
Débats par groupes hebdomadaires et bilans pédagogiques réguliers.
Evaluation individuelle
les corrections, évaluation
Notation exercices, notation sur dossier final
Note personnelle de synthèse
Critère principal : Progression régulière du travail
Travaux requis
NATURE DES TRAVAUX RESTITUÉS PAR LES ÉTUDIANTS :
Participation régulière et progressive par équipe de 3 à 4 étudiants
Exercice sur place et investigation progressive.
Compilation raisonnée et illustrée du travail à rendre par groupe.
Note synthèse personnelle sur questionnement proposé par l’enseignant
l’organisation des séances
jour(s) de la semaine et horaire : mercredi de 9 : 30 à 10 : 30 exercice et conférence
salle(s) : non définie
modes pédagogiques : cours, exercices sur place, recherches par groupe
Support de cours
les relations avec les autres disciplines :
Une attention sera portée sur le lien avec le projet et les séminaires
Une coordination générale des enseignements autour du thème au niveau des TD notamment sera mise en place à titre
expérimental par le groupe voire plusieurs groupes.
DE 4 : La transformation à l'oeuvre ou l'histoire de la pensée sur l'art
et les techniques
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.41
Responsable : M. Philippe Guerin
Le principe de cette série de cours est d’accompagner une réflexion sur la notion d’œuvre d’art et les changements
radicaux intervenus au XXe siècle mais en tenant compte pleinement des évènements qui anticipent ces changements
dès le XIXe siècle et notamment l’apparition des premiers musées.
Cet accompagnement de la pensée artistique sur deux siècles doit préparer les étudiants à se positionner ou tout au
moins à prendre part au débat qui interroge, aujourd’hui, d’un point de vue théorique des notions d’historicité, de
modernité, de contemporanéité et d’un point de vue pratique des approches techniques traditionnelles, des approches
technologiques innovantes et les hybridations de plus en plus fréquentes qui associent les deux précédentes.
En utilisant quelques ouvrages de référence comme un « manuel scolaire », cet enseignement vise à encourager une
lecture collective comme moyen pédagogique pour développer un débat et une pensée critique sur l’actualité artistique et
l’évolution de son implication sociale et politique face à l'actuelle mondialisation.
Par ailleurs, en partenariat avec Le Service Education du Musée du Louvre, il est prévu pour la rentrée 2014, dans le
cadre des JOP (les jeunes ont la parole), de poursuivre la mise en place d’une participation ouverte à une petite vingtaine
d’étudiants volontaires de l’ENSAPVS. Ainsi, nous procéderons à la constitution de binômes (associant un étudiant en
Erasmus et un étudiant de l'école) qui présenteront au public du musée, pendant trois vendredis en soirée, des œuvres
contemporaines in situ dans l'architecture du bâtiment, notamment celles des artistes Anselm Kiefer, François Morellet,
Cy Twombly. Le choix pourra se faire aussi sur des œuvres classiques.
L’objectif est de donner à ces 20 étudiants une formation complémentaire d’une matinée avec un professionnel du Musée
du Louvre et de favoriser ultérieurement la possibilité de développer d’autres recherches faisant éventuellement l’objet de
mémoires, ce qui est maintenant le cas suite au séminaire 'Architecture et paysage, scénographie et arts vivants' mis en
place au printemps 2014.
Contenu
Nous distinguerons grosso modo trois périodes. Le semestre commencera par la constitution du Musée du Louvre et plus
particulièrement par la réouverture de la galerie des antiquités en 1803. Issue de la période révolutionnaire (1793), la
vocation laïque et encyclopédique de ce musée reste aujourd'hui très vivante. Plus tard, l'année 1906 voit la rencontre de
Matisse et de Picasso mais aussi la mort de Cézanne, souvent considéré comme celui qui ouvre la peinture à la
modernité. A partir 1968, l’art connaîtra une nouvelle évolution spectaculaire et une multiplicité des supports techniques
qui bousculera les frontières disciplinaires classiques et produira la diversité actuelle conduisant l’art à s’interroger
aujourd’hui sur lui-même.
Chaque cours dure deux heures et sera scindé en deux parties. Dans un premier temps, sont posées les grandes
directions avec les ouvrages de références et notamment « Le chef d’œuvre invisible » de Hans Belting. Tout en
respectant simultanément la chronologie et une analyse rapide des textes, un ou deux points spécifiques (technique,
historique, biographique etc.) sont plus particulièrement développés et largement illustrés. C’est à partir de ces ouvertures
que la deuxième partie de chaque séance va se construire autour des relations interactives qui vont se développer entre
l'art, la science, que ce soit les grandes inventions du 19ème siècle, lequel produira les premières expositions
universelles, que ce soit les grandes ruptures épistémologique du 20ème siècle, ou aujourd’hui, l’accélération prodigieuse
de toute forme de communication. C’est à partir de ces évolutions que les cours se concentrent alors progressivement sur
des idées et des attitudes nouvelles, et parfois radicales, qui investissent, transforment et révolutionnent les engagements
artistiques du 20ème siècle jusqu’à nos jours.
Quelques exemples :
Observer l’évolution du statut des œuvres grecques et la connaissance que nous en avons par les copies romaines, ce
qui introduit bien sûr la question de la duplication que nous retrouverons à maintes reprises puisqu'elle est devenue
aujourd'hui une problématique essentielle et incontournable.
Suivre l’évolution d’un médium historique comme la peinture et ses confrontations successives avec ces grandes
nouveautés techniques que sont la photographie en 1822, mais aussi la lithographie en couleur, la chronophotographie, la
stéréoscopie ou bien sûr le cinéma en 1895.
Analyser comment le fonctionnement d’un concept, d’un dispositif, d’une invention, d’une technique ou bien sûr aussi
d’une technologie nouvelle va permettre parfois d’éviter l’œuvre, à quel moment il l’instruit ou à quel moment il fait œuvre
lui-même.
Découvrir aussi comment l’histoire de l’art est sans cesse convoquée par des pratiques artistiques d’aujourd’hui, tout
média confondus, non pas comme un stade ultime à dépasser mais sans doute d’avantage comme un rapprochement de
l’origine, au sens heideggérien du terme, à partir de laquelle se recomposeraient des identités nouvelles.
Travaux requis
L’évaluation est établie en fin de semestre avec un devoir sur table pour lequel l’étudiant dispose de toutes ses notes.
L’attention sera portée particulièrement sur la pertinence d’une pensée critique personnelle et sa cohérence avec les
connaissances convoquées sur un corpus d’œuvres et de textes choisis.
Cours le lundi de 14h à 18h, une semaine sur deux
Bibliographie
Arasse Daniel, Histoires de peintures, (transcription d’émissions sur France Culture pendant l’été 2003) Editions Folio,
2006
Balzac Honoré, Le chef d’œuvre inconnu, Le journal de l’artiste, 1831, intégré dans La Comédie Humaine en 1846
Bataille Georges, Théorie de la religion, Editions Gallimard, 2006, (texte rédigé en 1948)
Belting Hans, Le chef d’œuvre invisible, Editions Chambon, 2003
Benjamin Walter, L’œuvre d’Art à l’époque de sa reproductibilité technique, Éditions Allia, 2005 (texte de 1939, premières
versions, 1935,1936)
Benjamin Walter, Paris, capitale du XIXe siècle, Éditions Allia, 2005 (version en français de 1939, première version en
allemand, 1935)
Clair Jean, Courte histoire de l’art moderne, Un entretien, Editions l’Echoppe, 2004
Didi-Huberman Georges, L’image ouverte, Editions Gallimard, Le temps des images, 2007
Grenier Catherine, L’art contemporain est-il chrétien?, Editions Chambon, 2003
Grenier Catherine, La revanche des émotions, Editions du Seuil, 2008
Heidegger Martin, Chemins qui ne mènent nulle part, Editions Gallimard, 2006, (texte rédigé en 1948)
Heinich Nathalie, Pour en finir avec la querelle de l’art contemporain, Editions l’Echoppe, 1999
Heinich Nathalie, Le paradigme de l'art contemporain, Editions Gallimard, 2014
Malraux André, L’Irréel, Editions Gallimard, 1974
Malraux André, L’Intemporel, Editions Gallimard, 1976
Michaud Yves, L’art à l’état gazeux, Editions Hachette, 2002
Millet Catherine, L’art contemporain en France, Editions Flammarion, 1987, 1994, 2005
Millet Catherine, L’art contemporain, Histoire et Géographie, Editions Flammarion, 2006
Pleynet Marcelin, Système de la peinture, Editions du Seuil, Essais, 1977
Pleynet Marcelin, Les Etats-Unis de la peinture, Editions du Seuil, Essais, 1986
Pleynet Marcelin, Les modernes et la tradition, Editions Gallimard, 1990
Proust Marcel, Sur la lecture, Editions Sillage, 2011, (texte rédigé en 1905)
Rilke Rainer Maria, Lettres à un jeune poète, Editions Gallimard, 2005 (texte de 1939, premières versions, 1935, 1936)
Winckelmann Johann, Pensées sur l’imitation des œuvres grecques en peinture et en sculpture, Editions Allia, 2005,
(texte paru en 1755)
Support de cours
Chaque cours magistral est préparé en amont pour permettre aux étudiants de retrouver sur le serveur de l’école
quelques lignes biographiques sur tous les acteurs cités ce jour là : artistes, auteurs, scientifiques, hommes politiques etc.
Outre le livre principal, cela permet à l’étudiant de se constituer progressivement un ensemble de données qu’il peut
lui-même progressivement compléter. Il est ainsi mieux préparé pour recevoir et analyser les images présentées pendant
le déroulé du cours.
Une conférence est organisée en cours de semestre en invitant, si possible, un ou deux intervenants extérieurs. Cette
année, seraient pressentis Olivia Sand, journaliste et spécialiste sur l'art contemporain asiatique, notamment en Chine et
en Inde, et (ou) Pascal Monteil, artiste, enseignant, qui a également beaucoup travaillé en Inde, en Iran et au Japon.
Cette conférence aborderait des questions liées à des représentations visuelles issues de cultures différentes à travers
leurs implications historiques et actuelles.
Enfin, un débat est organisé pour la dernière séance afin d'élargir le champ d'investigation et permettre aux étudiants
d'approfondir des questions qui les intéresseraient plus particulièrement. C'est aussi un bon moyen de préparer et
d'anticiper le devoir sur table.
Discipline
Expression artistique, histoire et théorie de l'art
Histoire et théories de l'art
Esthétique
DE 4 : D'Henri Labrouste à Édouard Albert, une autre histoire de
l'architecture française
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.42
Enseignant : M. Philippe Gazeau
Il est admis qu'Henri Labrouste (1801 - 1875) inaugure dans deux projets magistraux (la Bibliothèque Ste Geneviève en
1850 et la Bibliothèque Nationale en 1875) les principes du rationalisme constructif français.
Une étude plus attentif de ces deux chefs d'œuvre montre cependant que leur conception dépasse le seul registre de la
composition structurelle, et que contrairement à celle de ses pairs et élèves ( Violet le Duc, Guadet ou Anatole de Baudot
) l'œuvre d' Henri Labrouste insiste sur l'importance décisive de la relation entre une pensée constructive moderne,
libérée de la composition néo- classique par les techniques et les matériaux nouveaux, avec la nécessaire contingence
de contextes de plus en plus complexes dans lesquels s'inscrit le projet architectural moderne.
La pensée architecturale et constructive de Labrouste articule immédiatement la structure et les enveloppes intérieures et
extérieures, la lumière et les ambiances. L'analyse de la complexité des contraintes de site et de programme le pousse à
imaginer des réponses innovantes et des dispositifs complètements inédits au service d'une architecture pourtant
concrète et réaliste.
Contenu
La force constructive et l'imaginaire radical des projets de Labrouste trouvent un écho et une filiation directe dans
certaines mécaniques architecturales extraordinaires, à la fois sensuelles et sophistiquées, qui vont surgirent en France
au vingtième siècle.
La Maison de verre de Pierre Chareau (1931)
La maison du peuple d'Eugene Beaudoin et Marcel Lods et Jean Prouvé (1939)
La tour Croulebarbe d'Edouard Albert (1959)
La maison de la culture du Havre de Guy Lagneau (1961)
Ce cours d'histoire et d'analyse théorique se propose, à travers l'étude de ces projets, éclairée par l'œuvre architecturale
d'Henri Labrouste, d'esquisser une autre histoire de l'architecture française, en marge des figures tutélaires d'Auguste
Perret et de Le Corbusier.
Travaux requis
cours bihebdomadaire
visite de projet
analyse de projet en travaux dirigés
validation : contrôle continu et examen.
Bibliographie
une bibliographie détaillée sera communiquée au début du cours
DE 4 : Génération numérique
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.43
Responsable : M. Christian Morandi
Objectifs pédagogiques: découvrir une approche expérimentale de la conception de l'architecture.
Contenu
A partir de la collection des œuvres du FRAC centre, présentation d'architectes, d'artistes qui entre 1950 et aujourd'hui se
sont interrogés sur la fabrication de l'architecture expérimentale.
Les cours mettront en évidence des processus de génération plastique de l'architecture contemporaine y compris avec
des outils numériques.
Il sera demandé aux étudiants de suivre une visite du FRAC centre à Orléans au cours du semestre. Cette visite
s'effectuera un samedi.
Les précurseurs, premières recherches en informatique, Hybrid space, Mathématique et architecture, Art et architecture,
architecture paramétrique.
Mode d'évaluation
contrôle continu et examen final.
Travaux requis
Cahier de prises de notes et de réflexions personnelles.
Bibliographie
A venir.
DE 1 : Politique de la ville
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.11
La politique de la ville et de la rénovation urbaine est un important secteur d'activité contemporain sur la ville. Pour
comprendre la politique de la ville en France, il convient d’abord de revenir àau fonctionnement des politiques urbaines.
En effet, dans l’exercice de leur profession, les architectes sont confrontés à leurs transformations rapides : multiplication
des acteurs, des méthodes d’intervention et des types de conflit. Mieux comprendre comment se construit un problème
public, mieux appréhender les modes de régulation des problèmes urbains, les processus de décision, mieux se situer
dans la diversité des intervenants, devrait permettre au futur architecte de mieux savoir situer son intervention non
seulement à l’étape du projet et de sa communication mais aussi de l’usage des espaces construits. Dans un second il lui
permet de mieux comprendre la politique de la ville, ses principes, ses modalités d’action et son bilan notamment dans le
cadre des opérations menées par l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine
Contenu
I. Définitions des politiques urbaines : de la ville comme problème aux problèmes urbains
II. La/les fractures sociales dans la ville
III. Le logement social
IV. Les pouvoirs dans la politique de la ville
V. La participation des habitants
VI. Les trois voies de la Politique de la ville
VII. l'ANRU et ses projets urbains
VII. Sortie à la Goutte d'Or (18e) date à préciser
VIII. Restitution orale des travaux 1
IX . restitution orale des travaux 2
X. Restitution orale des travaux 3
Travaux requis
Validation : Dossier d'étude sur une opération de requalification de quartiers dégradés présenté oralement dans les trois
dernières séances. a réaliser en trinome maximum
1- Enjeux de l'opération
2- Maitres d'ouvrage, maître d'oeuvres
3- Moyens juridiques mobilisés
4- Place des habitants, usagers dans le projet
Bibliographie
Bacqué, M-H., Sintomer Y. 2001.”Gestion de proximité et démocratie participative.” Annales de la Recherche Urbaine 95.
Blakely, E.J, Snyder M-G 1997, Fortress America: Gated Communities In The United States, New-York, Brooking
institutions Press
Callon, M. , Lascoumes, P., Barthe, Y. 2001. Agir dans un monde incertain, essai sur la démocratie technique. Paris:
Seuil.
Castells, M. 1972. La question urbaine. Paris: Maspero
Cherki, E., Mehl, D., 1979, Les nouveaux embarras de Paris. De la révolte des usagers des transports aux mouvements
de défense de l'environnement, Paris : Maspéro
Fijalkow Y. 2009, « Les politiques urbaines », in Marchal O. et Stebe J-M Traité sur la ville, Presses Universitaires de
France
Fijalkow, Y. 1998. La construction des îlots insalubres, Paris, 1850-1945 Texte imprime pref. de Marcel Roncayolo. Paris
Montréal (Quebec): l'Harmattan.
Fijalkow, Y. 2007. Sociologie des villes. Paris: La Découverte.
Gaudin, J-P. 1993. Les nouvelles politiques urbaines. Paris: Presses Universitaires de France
Lafaye, C. 1989.”Praticiens de l'urbanisme et légitimités quotidiennes.” Annales de la Recherche Urbaine 44-45.
Lascoumes, P. , Le Galès, P. 2008. Sociologie de l'action publique. Paris: Armand Colin.
Lefebvre, H. 1968. Le droit à la ville. Paris: Anthropos.
Levy, J-P. 2010 et Fijalkow, Y., « Politique du logement » in Borraz O. et Giraudon Des politiques pour changer la société,
éditions de Sciences Po.
Lolive, J. , Soubeyran O. 2007 (dir). L'émergence des cosmopolitiques. Paris: La Découverte.
Wacquant, L. 2006. Parias urbains : ghettos, banlieues, Etat. Paris: La Découverte.
Neveu, E. (2006), Sociologie des mouvements sociaux, Repères, La Découverte
Pechu, C. 2006. Droit au logement, genèse et sociologie d une mobilisation. Paris: Dalloz-Sirey.
Support de cours
extraits de films documentaires
Disciplines
Histoire des politiques urbaines
DE 2 : Acoustique 1
Année
4
Heures CM
20
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Responsable : M. Vladimir Mladenovic
Caractère
option
Code
C2.25
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.43
Contenu
Mode d'évaluation
Travaux requis
Bibliographie
A venir.
et les techniques
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.41
Contenu
Quelques exemples :
lui-même.
Travaux requis
Bibliographie
2006
allemand, 1935)
Support de cours
Discipline
Esthétique
DE 4 : Émotions situées et ambiances en architecture. Guide
théorique et méthodologique pour le projet
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.44
Responsable : Mme Sylvaine Bulle
Ce cours est destiné à mieux appréhender les qualités communicationnelles des espaces. Il s’agit de présenter un cadre
de connaissance théorique et pratiques, et d’expérimentations qualitatives susceptibles d’aider et d’infléchir les stratégies,
les références et les processus de la conception architecturale et urbaine, notamment à l’échelle de l’architecture. Se
pose dans les apprentissages d’un processus de construction, de conception ou du design, la façon dont la matérialité
(formalisation) engendre ou non des émotions, des expériences humaines, plurielles. Celles-ci sont caractérisées par la
rencontre, le rassemblement, qui supposent ici un ressenti (1) mais également une action pragmatique (2) permise par un
cadre ou une ambiance architecturale. Les notions d’ambiance, de perception, d'émotions, sensations ont donc
opératoires pour la pratique et la formation des concepteurs, mais également pour la compréhension d’un certain nombre
de problèmes publics.
Contenu
Le cours comprend deux séries de cours magistraux et d’études de cas consacrés aux compétences perceptives de
l’architecture.
- Acquisition d’un syllabus (1). On transmet d’abord un syllabus délimitant un certain nombre de notions fondamentales
renvoyant aux «ambiances ressenties » : celle de perception, vision, cognition, émotion, sensible, architecture,
sensorielle, phénoménologie, dispositif, ambiances
- Etudes de cas. Des espaces typiques qui permettent de saisir les qualités cognitives et les compétences d’usage
(tactiles, cognitives) qui se créent à partir ou de dispositifs matériels architecturaux. Comment s’éprouve une ambiance ou
une architecture ? Les cas examinés seront des réalisations architecturales contemporaines :
- Eisenman et le mémorial juif,
- Zumthor (Bains et chapelles)
- Zaha Hadid et le Phaneo
- Rem Koolhas et la Casa Musica,
- HDM et l’ensemble du dispositif perceptif
- Ferrier et l’architecture sensorielle,
- Ricciotti et le MUSEM
- Syllabus (2). Le syllabus se démarque du premier dans la mesure où nous examinons d’avantage les ambiances
réfléchies et mises en partage, impliquant d’autres thématiques. Comment se partage ou se diffuse une ambiance ? Sont
abordées les notions de transactions, compétences communicationnelles, capacités, émotions situées, affordances et
prises, meshwork, valuation. Ces notions abordent ce qui se passe à partir de la perception et des ambiances.
Etudes ce cas (2) Les cas étudiés de caractérisent par le degré de visibilité des émotions et le type d’action permises par
des aménagements (engendrement) suscitant des formes d’intelligence collective. Les cas étudiés sont :
- Saana et Rolex center
- Lacasson et Vassal et la notion d’espaces capables,
- Bow-Wow et la Behaviorology, etc, Bouchain et l’expérience collective,
- des mouvements de contestation politique dans l’espace urbain,
- l’éco-design.
Des designers ou des enseignants chercheurs sont invités à parler des enjeux des études préalables intégrant ou
facilitant ou des expériences ou de la méthodologie sur la perception et l’action (Agence Ferrier, Cresson, corps et
transports). Une ouverture vers la recherche est permise avec le syllabus théorique et le guide méthodologique.
Travaux requis
-Exposé oral ou écrit des étudiants. Il est demandé aux étudiants de décrire un cas et notamment leur projet en cours en
mettant l’accent sur le rapport entre expérience et architecture en relatant un certain protocole de conception et
d’engendrement d’actions. Toutes formes de medium sont possibles (son, image, film).
Bibliographie
Références biographiques théoriques
John Dewey, Comment nous pensons, Les Empêcheurs de penser en rond, 2004
- L'Art comme expérience, Gallimard, 2010
− La Formation des valeurs, Paris, La Découverte, 2011
− Expérience et Nature, Gallimard, 2012
Tim Ingold, Une brêve histoire des lignes, Zones Sensibles, 2010
- Marcher avec les dragons, Zones Sensibles, 2013
Support de cours
catalogues
bibliographiques
http://ambiances.revues.org/
CRESSON
http://www.cresson.archi.fr/DOC.html
Revue
Ambiances
ARCHITECTURE → 2° CYCLE MASTER → S7-P1 (2014-2015)
DE 1 : Reconquête du périphérique parisien - M de Monchy
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1A
Enseignants : M. Michel de Monchy, M. Guy Vaughan
Acquisition de méthodes d’analyse urbaine des territoires contemporains
En complément de l’ approche typo-morphologique pré-acquise en licence, il conviendra d’aborder les questions sociales,
de gouvernance, administratives ,environnementales et politico-économiques induites sur l’ensemble du tracé de
l’infrastructure.
Initiation au projet urbain au travers de la question du devenir et de l’insertion urbaine du boulevard périphérique parisien.
Contenu
la méthode de travail :
A partir de cours exposés thématiques, les étudiants réaliseront par groupe ( 2 à 4) une analyse générale du boulevard
périphérique et de ses abords à la fois thématiques et sectorielles.
Thèmes et ou secteurs pourront être spécifiques aux groupes constitués
Correction collective durant la phase
Correction individuelle en phase projet
Plusieurs conférences seront organisées afin d’approfondir la question des approches disciplinaires de la question
urbaine.les contenus et les sujets :
phase analyse :
à partir de documents power point ayant pour objectif de constituer une base de données communes à chacun des
étudiants
Elaboration d’une planche de synthèse : diagnostic enjeux
phase projet :
Chaque groupe de projet déterminera un secteur d’intervention comme support du projet urbain en fonction de la
problématique de son choix.
Chaque étudiant réalisera un projet urbain individuel : choix du thème et ou d’un secteur
Titre du sujet : a définir à la rentrée
durée : 1 semestre : 16 semaines
objectifs principaux : acquisition de méthodes d’analyse urbaine initiation au projet urbain
type d’exercice :, analyse urbaine thématique et sectorielle en groupe, projet urbain individuel
apports complémentaires : visites, conférences, lecture.
Travaux requis
l’organisation séances
jour(s) de la semaine et horaire : 8h encadrement semaine 1j à définir ou2 ½ j
salle(s) : 3émé étage à préciser
modes pédagogiques conférences, exposé par groupe ,
exercices intermédiaires collectifs
à partir d’un document individuel diagnostic enjeux : projet personnel à partir du choix d’un thème ou d’un secteur.
Corrections hebdomadaires
Deux rendus : phase analyse et phase projet
Evaluation jury : inter groupe de projet
Support de cours
ville et territoire, théorie, informatique, ,sciences sociales,
Disciplines
Théorie et pratique du projet architectural
Conception et mise en forme
Théorie et pratique du projet urbain
Approches paysagères, environnementales et territoriales
DE 1 : Nouvelles formes urbaines - A Durrmeyer
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Enseignants : M. Adrien Durrmeyer, M. Dominique Wurtz
Ce sujet veut permettre à l’étudiant de développer des méthodes d’analyse urbaine des
territoires contemporains, et de lui faire parallèlement acquérir une culture spécifique des
formes urbaines contemporaines.
En complément de l’approche typo-morphologique acquise en licence, il conviendra
d’aborder les questions de la production de l’espace et des relations sociales, de
gouvernance, de règles administratives et environnementales sur le site et ses alentours.
Il s’agit également d’une initiation au projet urbain à travers l’expérience personnelle, le
ressenti et l’échelle du corps dans un espace urbain, via deux sujets d’échelles différentes.
Contenu
Un rythme soutenu dans l’analyse des sites, l’élaboration des programmes et la présentation
des projets nous semble essentiel. L’étudiant aura à travailler sur deux projets urbains pour ce
semestre.
Un voyage d’étude pourra être organisé dans une grande ville européenne afin d’en étudier
les choix urbains et leurs conséquences, mais aussi les sensations induites à l’échelle du
piéton. Les étudiants pourront ainsi prendre conscience du cheminement entre l’abstraction
d’un plan urbain et la réalité de sa mise en oeuvre.
A partir de cours et d’exposés thématiques, les étudiants aborderont individuellement
l’urbanisme par un exercice pratique à petite échelle. Le sujet « X2 », propose de doubler la
surface construite d’un îlot en banlieue parisienne (Pantin ou Montreuil). L’étudiant aura à
faire le choix des programmes, de la part de réhabilitation/destruction de l’existant ainsi que
des édifices neufs à construire en lieu et place du précédent. Cet exercice doit surtout
permettre de réfléchir sur le « comment densifier ».
Dans le second sujet « Mixité et nouvelles formes urbaines » les étudiants analyseront en
équipe un quartier (échelle d’une petite ZAC, site à définir) et y réaliseront un projet
d’aménagement urbain mettant en avant la mixité programmatique. La finalité de cet
exercice est non seulement la création d’un masterplan cohérent et novateur, mais aussi
d’imaginer des ambiances urbaines (textures, façades, mobilier…).
Contenus et sujets
X2 : doubler la densité d’un îlot
Phase analyse:
L’étudiant analysera des exemples existants de ce type d’intervention et les comparera avec
le site proposé, déterminera les avantages/désavantages induits, et choisira en
conséquence les programmes à ajouter, les bâtiments à construire. Il s’agit de garder à
l’esprit les notions d’expérience et de laboratoire d’urbanisme véhiculées par le sujet.
Phase esquisse:
Chaque étudiant déterminera un choix d’intervention et affirmera une volonté architecturale
en fonction de son analyse de la problématique du site. C’est l’occasion de confronter les
visions pragmatiques et visionnaires/utopiques d’un tel sujet, et de réaliser la distance qui
sépare les choix conceptuels des difficultés de la réalisation.
Phase projet:
Chaque étudiant dessinera l’îlot et ses abords à une échelle architecturale (1/200e),
représentera des ambiances extérieures et intérieures, affinera la forme architecturale, la
Code
1B
façade et le dessin des espaces.
Mixité et nouvelles formes urbaines
Phase analyse et programme:
A partir de documents powerpoint ayant pour objectif de constituer une base de données
commune à chacun des étudiants, ces derniers réaliseront, en groupe de 2 à 4, une planche
de synthèse (diagnostic, enjeux, programme).
Le travail d’élaboration du programme supposera la mise en place d’une trame
d’équipements publics et de services accompagnant les logements proposés: il s’agit non
seulement de varier les types de programmes, mais aussi et surtout de les mélanger.
Phase projet:
Chaque équipe déterminera ses propres lignes d’intervention comme support du projet
urbain en fonction de son analyse de la problématique du site (réalisation d’un masterplan).
Le projet devra répondre aux critères de densité, de surface et de diversité/mixité de
programmes fixés lors de la phase précédente.
Phase ambiance:
Chaque groupe déterminera un certain nombre d’ambiances urbaines de son masterplan,
par une représentation architecturale plus poussée, un choix de textures, le dessin du mobilier
urbain, le choix des essences végétales…
Travaux requis
Répartition des sujets:
Phase analyse: 2 semaines
Phase esquisse: 1 semaine
Phase projet: 2 semaines
Voyage
Visite, photos, croquis et rencontres: 1 semaine
Constitution d’un carnet de voyages et analyse du séjour: 1 semaine
Phase ambiance: 2 semaines
Objectifs principaux: développer l’acquisition de méthodes d’analyse urbaine, permettre
une initiation au projet urbain.
Type d’exercice: analyse urbaine thématique et sectorielle en groupe, projet urbain en
groupe, projet architectural individuel.
Apports complémentaires: visites, conférences, lectures.
Modes pédagogiques: conférences; exposés par groupes; exercices intermédiaires collectifs
à partir d’un document « diagnostic/enjeux »; projet personnel à partir du choix d’un thème
ou d’un secteur.
Disciplines
Urbanisme et technique de planification
DE 1 : L'ensemble, une architecture pour construire les métropoles Ville ouverte - Mme Weissmann/M Mas
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1C
Responsables : M. Jean Mas, Mme Martine Weissmann
« Le modèle de la ville Européenne, conçue comme une agglomération qui rassemble et intègre, est en voie de
fragilisation et de marginalisation ». (1)
Dans l’espace urbain jusqu’au 19ème siècle, l’enchaînement d’échelle qui allait de l’îlot au quartier, du quartier au village,
du village à la commune est disloqué. A la place des villes planifiées, de la ville Grecque au Paris d’Haussmann, on
observe aujourd’hui des territoires débordés, délaissés. Les modèles qui ont permis pendant des années de fabriquer la
ville sont aujourd’hui obsolètes. Les certitudes théoriques ont laissé la place au débat, où des idées et des écritures très
différentes peuvent se juxtaposer dans une même ville.
Nous proposons de mener une réflexion sur les développements des zones urbaines métropolitaines.
Nous travaillerons dans des villes et des quartiers construits dans les années 1950 à 1975. Nous considérons que ce
patrimoine, « ces sites urbains et architecturaux » sont riches d’enseignement et support à des projets d’un vif intérêt à la
fois pédagogique et concrets.
Nous associerons à cet atelier des urbanistes et des paysagistes afin de confronter toutes les approches.
(1) Olivier MONGIN - La condition urbaine, Paris-Editions du Seuil..
Le site métropolitain dans lequel s'inscrit le travail de ce semestre est la Cité Internationale universitaire de Paris,
aujourd'hui lui-même inscrit dans des réflexions et projets à plus vaste échelle autour de l'axe sud du Grand Paris qui va
du quartier Latin au Plateau de Saclay.
CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE
Construite dans les années 20, la Cité internationale universitaire
de Paris était un projet conçu en réponse à la crise du logement
étudiant de l’époque, mais c’est aussi une oeuvre fondée sur
un idéal pacifiste et internationaliste qui visait à promouvoir la rencontre
et l’échange entre des étudiants venus du monde entier.
Quarante ans après le coup d’arrêt porté au projet par la construction du boulevard périphérique,
la Cité internationale entre désormais dans sa nouvelle
phase de développement, dans un même contexte de crise du logement
étudiant qu’à sa création, et avec la volonté réaffirmée de
faire vivre ses valeurs fondatrices. Ainsi 10 nouvelles maisons
seront édifiées sur le site historique de la Cité à l’horizon
2017-2020.
Le projet doit permettre également d’ouvrir et d’amplifier le
parc de la Cité, de mettre en valeur sa structure paysagère, de
rééquilibrer et dynamiser les usages dans l’ensemble du site, tout
en réduisant les nuisances du boulevard périphérique.
Par sa localisation privilégiée dans Paris et dans le
Grand Paris, connectée au coeur historique de Paris en
quelques minutes par le RER B, la Cité est également un
pivot de l’axe universitaire métropolitain qui relie
Condorcet au Plateau de Saclay, qui constitue le lieu d’un contrat de développement territorial majeur du Grand Paris,
fortement axé sur le concept de campus métropolitain :
Un campus conçu sur le modèle des cités-jardins britanniques,
qui offre à ses résidents et usagers de nombreux
équipements et services.
L’un des autres enjeux du projet est de conforter les qualités urbaines et paysagères d’un vaste parc ouvert à tous, qui
propose au visiteur un véritable
catalogue d’architecture du XXe siècle avec notamment
des réalisations de Le Corbusier, Claude Parent ou
encore Dudok.
Le projet de développement marque donc la volonté de conforter
le positionnement parisien, métropolitain (Vallée de la Bièvre, Montrouge, Bagneux, Villejuif, le Kremlin-Bicêtre) et
international
de ce campus urbain doublement original. Un modèle d’innovation
sociale bâti sur la culture du vivre ensemble et de
l’échange international, à travers un « réseau social augmenté».
Un schéma urbain inspiré de la cité jardin, préservé
et réinterprété tout au long de son existence, qui doit aujourd’hui encore permettre de faire coexister différentes
générations de visions architecturales, tout en s’inscrivant dans l’ambition du projet Sud du Grand Paris, du quartier Latin
au Cluster de Paris-Saclay.
Contenu
Recomposition d'un territoire métropolitain – Ordre ouvert et densité
Les étudiants mettront en place des scénarios d’aménagement urbain et paysagers dans des contextes à forte densité.
Il s’agit d’un travail exploratoire qui revendique clairement des prises de position tranchées de la part des étudiants. Ce
plan de masse « manifeste » permettra de mettre en forme des « partis » engagés vis-à-vis de situations urbaines
déstructurées. A partir d’un même territoire, les étudiants choisiront et justifieront leurs interventions.
Puis à partir des plans de masse « manifeste », l’espace vide et l’espace construit sera travaillé comme une seule et
même entité. Nous expérimenterons les vertus de l’épaisseur pour constituer les conditions d’une intensification des
échanges physiques, sociaux et culturels.
Travaux requis
Méthodes de travail : le projet comme lieu d’articulation
Renforcer les méthodes de projet, développer la capacité critique et encourager l’autonomie sont les objectifs de ce
semestre.
Nous souhaitons réfléchir au projet architectural non pas comme une solution, une résolution formelle, mais comme le
lieu d’articulation de nombreuses questions fondées sur une hypothèse.
Le semestre s’organise autour d’un projet long qui encourage le travail de recherche et d’analyse critique pour nourrir le
projet. Des investigations parallèles seront menées à partir d’exercices courts sur la culture du projet notamment.
Le séminaire constituera un lieu de recherche et de débat et permettra d’approfondir les thèmes soulevés par le projet.
Le travail d’analyse, la mise en place de la problématique et les plans de masse « manifeste» se feront par groupe de
deux étudiants. Le développement du projet sera réalisé individuellement.
Evaluation
- Présentation de l’avancement du travail hebdomadaire. Prise en compte de l’implication dans chaque séance de débat
critique.
- Deux rendus intermédiaires avec membres du groupement.
- Un rendu final avec membres du groupement et personnalités extérieurs.
Bibliographie
A. Picon et J.P. Robert : Un atlas parisien ,1999. Paris. Editions Picard.
F. Choay. Le règne de l’urbain et la mort de la ville. Editions du Centre Georges Pompidou.
P. Panerai : paris métropole, formes et échelles du Grand-Paris, 2008. Editions de la Villette.
B. Fortier : La Métropole Imaginaire. Un atlas de Paris, 1989. IFA. P. Mardaga.
C. Lévi-Strauss. La pensée sauvage. 1962 Librairie Plon.
O. Mongin. La condition urbaine. Editions du Seuil.
E. Hazan. L'invention de Paris. Editions du Seuil.
J. Gracq. La forme d'une ville. Editions José Corti.
M. Augé. Où est passé l'avenir? Editions du Panama.
Villes et civilisations urbaines XVIIIè-XXè siècles, textes essentiels sous la direction de Michel Roncayolo et Thierry
Paquot, Larousse 1992
Catalogues des expositions du Pavillon de l’Arsenal, paris 1988-2008 (collection 19x30)
Habitat-Formes urbaines – Densités comparées et tendances d’évolution en France – Fédération Nationale des Agences
d’Urbanisme, octobre 2006
Analyse urbaine – Marseille, Philippe Panerai, Jean-Charles Depaule, Marcelle Demorgon, éditions Parenthèses
Density, A+T édiciones 2004 et suivants
La ville franchisée, David Mangin, Editions de la Villette, Paris 2004
Formes urbaines, de l’îlot à la barre, P. Panerai, J. Castex, S.C. Depaule, éditions Parenthèses
Des villes pour une petite planète, Roger Richard, éditions Paris Le Moniteur
A compléter…
Disciplines
DE 1 : Projet édifice / territoire / matière : le grand pari(s) - M Dilet
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1D
Responsable : M. Marc Dilet
« La pensée projectuelle spécifique à l’architecture, lieu de confluences»
Penser et projeter la ville sur un grand site réel
Goupe de projet bilingue français anglais
BILINGUAL PROJECT GROUP
Urban Planning and Architecture
Travailler la relation entre la ville et ses quartiers à differentes échelles. Nous proposons de décloisonner l’architecture et
l'urbanisme, de l’ouvrir aux territoires et aux cultures du monde.
Nourrir la pensée urbaine et de l’architecture d’une réflexion sur les modes de vie et
questionner les usages, l'organisation et les formes d’occupation des territoires, pour rechercher une vision prospective
sociétale et culturelle du rôle de l’architecte.
Aborder les complexités et les considérations touchant au sens : Les bases étant considérées acquises, nous intégrerons
dans la conception du projet urbain et architectural une approche comparative, les programmes, les équilibres, les
échelles ainsi qu'une approche des enjeux philosophiques et éthiques.
Travailler dans l’interdisciplinarité : nous associerons techniques, arts, pensées prospectives, réalités immédiates.
- Continuer à construire sa pensée, ses méthodes, savoir se nourrir des références et savoir s’en détacher
- Percevoir la nécessité des passerelles entre les domaines qui alimentent l’architecture : l’art, le paysage, l’urbanisme,
les nouvelles technologies, la littérature et l’économie, la politique.
- Questionner l’architecture sur son évolution en abordant les domaines liés aux recherches vers le futur bioclimatique,
international, virtuel, physique.L’innovation face aux exemples clés.
- Questionner les « anti-nomies », le mouvement des civilisations, des idées, penser le
temps long et court, le rapport nécessaire ou non à l’Histoire ou aux histoires, penser à
l’accumulation et à la réversibilité.
- Rechercher une maitrise progressive et concrète du projet : affiner les compétences spécifiques à
l’architecte à composer un monde adapté, stimulant qui intègre ses contraintes, ses atouts et ses potentialités.
- Acquérir la capacité à produire un pojet décliné à ses différentes échelles du grand territoire à l'échelle du projet
architectural.
- Trouver des modes de représentation et de communication du projet relatives aux différentes échelles appréhendées.
- Etre soi, investi dans le projet en questionnant les valeurs profondes en jeu.
- Se doter de capacités d'autonomie pour tenir le rôle d’architecte.
Contenu
Les projets se feront dans le cadre d’un partenariat avec l'Atelier International du Grand Paris et la présence d'Evelyne
Smolarski, architecte-urbaniste.
Workshop : interventions ciblées par touches architecturales et urbaines en banlieue Est.
La question des délaissés urbains,
L’identification des nouveaux usages :
Les projets urbains et architecturaux conjugueront enjeux métropolitains et de proximité.
Études de cas à Champigny-sur-Marne :
- Les gares nouvelles du grand Paris sont une opportunité pour améliorer le maillage des différents modes de
déplacements : métro, routes et autoroute, bus, liaisons inter-quartiers et entre centralités,
-les coupures urbaines provoquées par les infrastructures deviennent sources de projets urbains et architecturaux pour
inventer de nouveaux liens dans la ville.
- Le potentiel de développement de l’ex- 'Voie de desserte Orientale' (ancienne réserve autoroutière…) entre la nationale
19 et l'autoroute A 4 représentant une centaine d’ha amène à inventer de nouveaux usages urbains. Ces caractéristiques
fonctionnelles liées aux infrastructures peuvent induire de nouveaux développements et se traduire par l'augmentation de
l’offre de logements, d’équipements, d’activités, par le renouvellement des quartiers existants mais aussi par la recherche
de nouvelles relations territoriales permettant d’établir des liens entre la ville et son fleuve, la Marne ou entre les quartiers
relégués situés au nord et au sud de l’autoroute A4.
- Au sein du patrimoine existant de la ville et de ses différents quartiers, plusieurs parcours urbains sont à révéler pour
offrir de nouveaux repères architecturaux d’usages culturels ou environnementaux.
1er exercice court : Analyses comparatives de cas exemplaires de mutations urbaines.
2ème exercice court : Analyses du site à plusieurs échelles (territoriale et locale) et de ses enjeux.
3ème exercice long : Projet urbain dans la coulée verte de Champigny-sur Marne, territoire de recomposition regardé du
point de vue de son histoire de son devenir et des métissages possibles.
- La ville en question, dense ou étalée, son histoire, ses règles, ses acteurs (aménageurs,
responsables locaux, décideurs des collectivités territoriales).
- Les échelles de l’espace et celles du temps : l’évolution des perceptions et les modes d’interventions dans la ville seront
abordés ainsi que les mutations de l’espace à toutes les échelles, du design à l’architecture et à l’urbain ; nous étudierons
les dimensions environnementales, de paysage et d’écologie urbaine en rapport avec les nouvelles technologies.
- Les rapports entre usages et maitrise, sur la représentation du rôle de l’architecte et ses
positionnements nouveaux.
Travaux requis
Les moyens :
- L’enseignement interactif : les étudiants seront présents et sollicités à tout moment
pour fonctionner en mode d’échanges, de débats critiques entre étudiants et
enseignants.
- Projet sur un grand site réel sur des programmes mixtes.
- Suivant les travaux en cours, nous aurons des interventions, exposés d’étudiants, visites;
- Un livret sera publié en partenariat avec l’AIGP montrant les projets des étudiants
Les évaluations :
- Les projets seront évalués en jurys avec au moins deux enseignants et parfois des
invités.
- invités ponctuels : architectes, urbanistes, promoteurs, énergéticiens, responsables de collectivités.
Cours bilingue Français-Anglais en coordination avec l'Université du Kansas
Bilingual Course French-English in coordination with the University of Kansas
Bibliographie
Edouard Glissant « Les entretiens de Bâton Rouge »
Augustin Berque « Le sauvage et l’artifice »
Edgar Morin « Introduction à la complexité »
Kevin Lynch « Image de la cité »
Jacques Kerchache « Invention de la Figure »
Georges Balandier « Sociologie des Mutations »
Michel Foucault « Le souci de soi »
Frederick Nietzsche « Humain, trop humain »
Disciplines
DE 1 : Le projet à l'échelle urbaine et le renouvellement des espaces et
des territoires contemporains
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1E
Enseignants : M. Alain Elleboode, Mme Laurence Feveile, M. Xavier Lagurgue, M. Francis Lanchez
L’objectif majeur est d’apporter aux étudiants les moyens d’appréhender un territoire urbain selon les différentes logiques
qui l’organisent, dans leurs complexités, et d’en repérer les déterminations et potentialités urbaines et architecturales
essentielles pour son aménagement et sa transformation. La démarche de projet est conçue pour mettre en évidence les
liens nécessairement itératifs entre analyse, diagnostic et projet. La ville est saisie comme un milieu vivant, d’usages et
de fonctions, aux dimensions culturelles, sociales, économiques, spatiales et techniques nécessitant des propositions
spécifiques adaptées à des contextes particuliers prenant en compte l’ensemble des champs de connaissance ou de
savoirs capables de répondre aux enjeux actuels. L’apprentissage de la pratique des changements d’échelle de
conception et de son rapport à l’identification des nouvelles contraintes et usages se développant actuellement dans
l’espace urbain est considéré comme essentiel. La compréhension des enjeux urbains actuels et l’acquisition de la
maîtrise des approches du projet à l’échelle urbaine, abordés pour la première fois par les étudiants, nécessitent de
pouvoir travailler sur des terrains d’étude diversifiés permettant d’introduire une dimension comparative internationale et
d’enrichir les approches par des thématiques pertinentes par rapport aux enjeux urbains actuels.
Un dispositif pédagogique spécifique à notre groupe de projet complète l’enseignement et lui donne la dimension
souhaitée. Ce dispositif a été conçu et mis en place en 2006 au travers d’un workshop Franco-Brésilien de projet urbain
en collaboration avec l’Escola de Architectura e Urbanismo da Universidade Federal Fluminense de Rio de Janeiro. Il a
permis, à partir de 2007, dans le cadre de la convention ENSAPVS/MEEDDM, d’inscrire et de développer dans notre
pédagogie du projet à l’échelle urbaine son lien spécifique à l’enseignement approfondi « Mitigation des risques majeurs
& maîtrise d’œuvre », dont l’équipe pédagogique fait également partie de la structure d’enseignement du projet. Depuis
2009, ce dispositif s’est élargi avec un workshop Franco-Japonais en collaboration avec l’Université de Nagoya. Ce
dispositif pédagogique partagé est la concrétisation des échanges menés depuis de nombreuses années entre
enseignants des institutions impliquées, sur leurs expériences pédagogiques et leurs recherches. Les centres d’intérêt
communs, dans leur complémentarité pluridisciplinaire, sont à l’origine de la volonté de créer un lieu pédagogique
spécifique partagé, au service d’étudiants de Master des écoles impliquées.
Contenu
Méthode de travail
Dans la pédagogie du projet à l’échelle urbaine proposée, il s’agit, dans une perspective comparative internationale,
d’acquérir les concepts et méthodes de travail permettant d’interroger la problématique de la forme urbaine
contemporaine par un travail de projet raisonné et argumenté explicitant sa démarche en ses fondements et références,
intégrant des possibilités de phasage et offrant des éléments d’évaluation de la pertinence et de la faisabilité des options
prises. Une série de cours apporte les éléments théoriques nécessaires.
Le semestre est organisé en deux temps : La première phase de projet à l’échelle urbaine, développée en groupes de 2
ou 3 étudiants sur dix semaines, implique réflexion analytique, diagnostic et démarche projectuelle dans une approche
globale posant la question de la construction de connaissance pour l’action d’aménagement. La seconde phase est un
développement architectural individuel, sur sept semaines d’un sous-ensemble caractéristique des propositions réalisées
en groupe, explorant leur pertinence et permettant l’évaluation de leur capacité à générer l’urbanité souhaitée. Le
workshop (Brésil) prolonge et développe l’approche de la première phase et ses acquis en l’inscrivant dans une
démarche comparative internationale. Les terrains d’études Français et Brésiliens étant choisis pour collaborer à une
réflexion globale sur les enjeux partagés et les problématiques spécifiques des processus de métropolisation du grand
Paris, du grand Rio.
Le Workshop est réalisé en parallèle au déroulement du 2° semestre, à des dates compatibles pour les institutions
concernées, sur une période bloquée intensive d’une quinzaine de jours où enseignants et étudiants des deux écoles
s’engagent dans un travail de conception urbaine, en équipes mixtes, fondé sur un important travail préparatoire. Il est
proposé pour 12 étudiants de la structure d’enseignement du projet.
Contenus et sujets
La première phase porte sur la conception d’une intervention complexe sur un territoire urbain constitué, existant et
spécifique, d’au minimum 10 hectares, parisien ou de première couronne, mettant en œuvre un programme
plurifonctionnel à dominante d’habitat requérant une densité moyenne ou forte porteuse de la complexité d’une vie de
quartier et permettant à l’organisation proposée de participer à la fois au développement local et au développement global
au niveau de la métropole parisienne. La seconde phase est un développement architectural individuel, sur sept
semaines d’un sous-ensemble caractéristique des propositions réalisées en groupe, explorant leur pertinence et
permettant l’évaluation de leur capacité à générer l’urbanité souhaitée. Le changement d’échelle entre aménagement et
architecture permet une réflexion sur la conception de la ville, les typologies de l’urbain, les densités, l’espace public,
l’intimité en ville.
Les workshops permettent d’introduire une dimension comparative internationale dans cette pédagogie du projet à
l’échelle urbaine par la mise en place, grâce aux partenariats, d’un dispositif d’enseignement transdisciplinaire
(architecture, sciences de l’ingénieur, socio-anthropologie, géographie et aménagement urbain) s’appliquant à des
territoires urbains locaux choisis par les partenaires pour leur pertinence par rapport aux problématiques partagées et leur
capacité à entrer en résonance avec l’objet d’étude parisien de 1° semestre. L’observation d’autres pratiques urbaines,
d’une urbanité vécue différemment et un contact direct avec d’autres métropoles participent à une meilleure
compréhension des enjeux urbains actuels, de leur complexité et des compétences nécessaires à l’architecte, notamment
en termes de gestion des risques majeurs naturels et anthropiques. En permettant de situer l’urbanité localement
observée dans un cadre de référence élargi et d’interroger la problématique de la forme urbaine contemporaine de façon
plus informée, plus mesurée et, on peut l’espérer, plus pertinente, le workshop complète l’enseignement du projet à
l’échelle urbaine dans le cadre Français et constitue un cadre concret diversifié d’initiation à la conception en milieu à
risques, permettant de sensibiliser à l’importance de la prise en compte du facteur risque dès la phase initiale de
conception.
Travaux requis
Organisation des séances
Salle 207, le Mardi de 14h à 19h et le Vendredi de14h à19h.
Corrections, évaluations
Le projet à l’échelle urbaine : la proposition générale d’aménagement urbain de la 1er phase explore des hypothèses
programmatiques différentes selon les groupes et présente une organisation spécifique du bâti et des espaces publics à
l’échelle du territoire impliqué. Un dossier d’analyse et diagnostic sera rendu. Les échelles de rendu s’échelonnent du
1/2000° pour le schéma de structure au 1/500° pour les coupes et croquis perspectifs en passant par le 1/1000° pour le
travail en plans, coupes et profils. Les maquettes physiques au 1/1000° et 1/500° sont considérées comme des outils de
conception à pratiquer obligatoirement. L’exploitation des outils infographiques adaptés à l’étude urbaine est de même
considérée comme incontournable. Le projet architectural d’exploration/évaluation des propositions urbaines : Il est
développé au 1/200° avec un rendu final au 1/100° dont l’objectif est de dimensionner, préciser et qualifier
architecturalement les relations entre habitat et espaces publics. Chaque équipe de projet à l’échelle urbaine détermine
avec les enseignants les « morceaux choisis » à développer individuellement dans cette seconde phase.
Le workshop : le travail final restitué par chaque équipe est une esquisse de projet à l’échelle urbaine rendue sous forme
d’au moins 2 A0 infographiques restituant l’ensemble de la démarche de chaque équipe. Les travaux du workshop font
l’objet d’une exposition organisée par les institutions concernées. Mode de notation : pour le projet à l’échelle urbaine,
c’est la moyenne des notes finales des deux phases : la proposition urbaine étant prise en compte pour 60% et le
développent de la 2° phase pour 40%. Le suivi en TD de projet est intégré à la notation. Pour le workshop, c’est la note
obtenue lors de la soutenance devant un jury commun mixte, Franco-Brésilien. Le jury, au delà des enseignants
impliqués, intègre des personnalités invitées compétentes (autres enseignants, élus, techniciens, etc). Dans l’évaluation
du semestre, le projet à l’échelle urbaine compte pour 70%, le workshop pour 30%.
Disciplines
DE 1 : Ville et architecture - E Choupis
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1F
Enseignant : M. Emmanuel Choupis
OBJECTIFS GÉNÉRAUX
Développer la maîtrise de la conception, accentuer les outils de médiatisation du projet, s'initier aux connaissances
urbaines et approfondir les connaissances architecturales, préparer aux exigences de l'exercice du métier, permettre la
maturation générale des personnalités architectes.
ENSEIGNANTS:
Architecture: Emmanuel CHOUPIS architecte dplg [email protected]
Médiatisation: Celio PAILLARD plasticien infographe [email protected]
INTERVENANTS:
Urbanisme: Pascal BINET ingénieur responsable de secteur à la SEMAPA
Jurys : Alain Pelissier architecte, urbaniste, professeur en architecture
Norbert Laurent architecte, urbaniste, enseignant en architecture
Romain BRAIDA architecte, urbaniste ScPO
Contenu
POURQUOI VILLE ET ARCHITECTURE
L’étude des relations entre ville et architecture permet d'appréhender le rapport entre spécificité et généralité, toute œuvre
architecturale étant appelée à répondre simultanément à des spécificités telles que le mode de vie, la culture et l’histoire
des destinataires, la finalité du programme ou le site et à des généralités telles que les contextes urbains (centre,
périphérie), les modes de construction ou l’évolution historique d’une société.
L'étude de la transformation de la ville permet de comprendre dans quelle mesure un élément ou une notion est pérenne,
peut représenter des valeurs intemporelles, donner lieu à des typologies architecturales ou au contraire participe par sa
flexibilité, son adaptabilité ou son innovation à l'évolution d'une culture et d'une société.
L'étude de la ville dans son ensemble permet, enfin, de prendre conscience de la diversité des facteurs et des contraintes
qui rentrent en compte dans la création d’un projet, la manière dont ils sont gérés, hiérarchisés, équilibrés, et par là même
d’aider à la maîtrise de sa complexité.
Par toutes ces notions, la ville contemporaine permet de constituer un cadre qui semble renforcer la compréhension du
‘fait’ culturel qu’est l’architecture non seulement dans ses qualités d’œuvre individuelle mais d’expression collective d’une
civilisation et d'une époque.
URBANITÉS PÉRIPHÉRIQUES
A l’origine, le développement concentrique urbain visait à combiner en périphérie les commodités de la ville (densité,
services, échanges) avec celles de la « campagne » (environnement, individualité, espace) ¤. Le développement extensif
de la ville* a dilué ces tissus dans une étendue hétérogène qualifiée d’agglomération. Pour répondre au phénomène la
modernité a recherché et défini des outils pour une vision métropolitaine°. Leur applicabilité à cette échelle s’est trouvée
limitée par le contentement de l’intérêt général aux seuls éléments infra-structurels. L’illisibilité d’une extension sans
limites et la libération foncière× en son sein ont reconduit la ville à se développer sur elle-même. La densité peut elle
permettre de retrouver en tissu constitué dans la métropole contemporaine les qualités de la périphérie originelle ?
GROUPE DE PROJET
Le projet d'architecture est considéré et enseigné comme un processus qui se nourrit d'accumulations et
d'approximations successives, à l'initiative de chaque étudiant(e), encadré par l’enseignant.
La maquette d'études, physique et numérique, est préconisée comme la pièce d'articulation entre l'ensemble des moyens
de recherche et d'expression architecturale qui sont enseignés et encouragés. L'encadrement se fait sur un rythme
hebdomadaire et en présence de l'ensemble du groupe.
Le choix du sujet est constitutif de la pédagogie en définissant une problématique et une thématique contemporaines se
nourrissant d'apports théoriques d'autres champs disciplinaires. Chaque sujet est associé à une autre discipline
(construction, représentation, ville) pour assurer son enseignement appliqué dans les projets développés par les
étudiants.
Les critères de jugement sont clairement définis pour chaque sujet, l'évaluation se faisant à parts égales entre le contrôle
continu et le jury final. La participation d'intervenants liés spécifiquement aux sujets traités est prévue, de manière à
apporter un point de vue éclairé, extérieur et professionnel aux étudiants.
___________________________________________________________________________________________
¤ voir « les cités jardins de demain » E. Howard
* comprendre modèle de ville métropole historique européenne
° après avoir satelliser la « ville » ex nihilo
× issue de l’évolution économique et sociale: aires industrielles, emprises ferroviaires et militaires, etc.
Mode d'évaluation
VOIR TRAVAUX REQUIS
Travaux requis
THÈME
La densification urbaine dans toutes ses expressions : verticale, horizontale, sur-densité, congestion…
SUJET
L’étude portera sur une emprise ferroviaire Parisienne située en milieu urbain en mutation. Elle comportera plusieurs
programmes, entendus comme bâtis, couverts et à ciel ouvert. Elle devra aboutir à un projet urbain répondant notamment
à la définition des espaces publics et comprenant un cadrage développé.
Le site choisi cette année est l'aboutissement de la zone Seine Rive Gauche, situé entre le boulevard périphérique et les
boulevards des Maréchaux (boulevard Masséna), et entre l'avenue de la porte de Vitry et la Seine, d'une superficie
d'environ 30 hectares.
HYPOTHÈSES PROGRAMMATIQUES
Dans le cadre de la réflexion sur le 'Grand Paris' les hypothèse programmatiques sont les suivantes:
- implantation d’une gare reprenant la majorité du trafic de la Gare d'Austerlitz
- implantation d'un quartier d'habitations et d'activités.
- gestion de l'ensemble des flux et de leurs interfaces (tramway, bd périphérique, train, RER,…)
Au choix des étudiants l’altération des données programmatiques dans le respect du sujet et sous réserve de justification.
ÉCHÉANCIER
_____________________________________________________________________________________________________________
analyse urbaine 1 semaine intensive+1 > 26 septembre (jury enseignant)
analyse urbaine présentation par équipe
_____________________________________________________________________________________________________________
définition problématique 5 semaines > 31 octobre (jury enseignants)
& figure urbaine présentation individuelle
maquette concept 1 :2000, diagrammes, coupes 1:500
_____________________________________________________________________________________________________________
projet urbain 7 semaines > 19 décembre (pré rendu-jury groupe)
développement présentation individuelle
maquette, plans, coupes/élévations générales 1 :1000,
cadrage plans coupes/élévations 1 :500/1 :200
vues depuis l’extérieur ET l’intérieur du projet
_____________________________________________________________________________________________________________
projet urbain 3 semaines > 23 janvier (rendu final jury groupe+extérieurs)
finalisation présentation individuelle
et cadrage maquette, plans, coupes/élévations générales 1 :1000,
cadrage plans coupes/élévations 1 :500/1 :200
vues depuis l’extérieur ET l’intérieur du projet
CRITÈRES D’ÉVALUATION
Compréhension du croisement des échelles ville - quartier - architecture, pertinence de la réponse programmatique,
qualification des espaces non-construits, capacité à créer un lieu.
MODALITÉS
La note globale est divisée en 50% contrôle continu et 50% présentation finale.
La présentation finale se fait devant un jury comprenant l’enseignant, l’intervenant, et un enseignant et une personnalité
extérieurs
Les séances hebdomadaires (lundi après midi à 14h30) alternent entre séances de correction et séances de présentation.
Bibliographie
REFERENCES*
livres
- Ebenezer HOWARD - Les Cités-jardins de demain – collection « Aspects de l’Urbanisme », Dunod éditeur, 1969 –
édition originale « To-morrow : a Peaceful Path to Real Reform » en 1898 et « Garden-cities of To-morrow » en 1902
- Camillo SITTE - L’art de bâtir des villes – 1889
- Robert VENTURI - Complexity and Contradiction in Architecture, New York 1966 (trad. fr. De l’ambiguïté en architecture)
- Du même avec D. Scott Brown et S. Izenour, Learning from Las Vegas, Cambridge (Mass.) 1972
- Kevin LYNCH – L’image de la cité – collection « Aspects de l’Urbanisme », Dunod éditeur, 1969
- Pierre LABORDE – Les espaces urbains dans le monde – collection « Nathan université » série « Histoire et
Géographie », Nathan éditeur, 1989
- Alain CHARRE – Art et urbanisme – collection « que sais-je », Presses Universitaires de France éditeur, 1983
- Siegfried GIEDION – Architecture et vie collective – collection « mediations », Denoël/Gonthier éditeur, 1980 – titre
original « Architektur und Gemeinschaft », Verlag, 1956
- Françoise CHOAY – L’urbanisme, utopies et réalités, une anthologie – Editions du Seuil, 1965
- Le Corbusier – La Charte d’Athènes – Editions de Minuit, 1957 – première édition 1942 de l’assemblée à Athènes des
Congrès internationaux d’Architecture Moderne.
- Amos RAPOPORT – Pour une anthropologie de la Maison – collection « Aspects de l’Urbanisme », Dunod éditeur, 1972
- Rem KOOLHAAS – Delirious New York, a Retroactive Manifesto for Manhattan – Oxford University Press, New York,
1978
- Aldo ROSSI – L’architecture de la ville – L'Équerre, Paris, 1981
- Italo CALVINO – Les villes invisibles - Éditions du seuil, 1996
- Martin HEIDEGGER – Poetry, language, thought, - New York, Harper & Row, 1971
- Pierre ANSAY et René SCHOONBRODT – Penser la ville, choix de textes philosophiques – Archives d’architecture
moderne, Bruxelles, 1989
- Philppe PANERAI, Jean CASTEX, Jean-Charles DEPAULE –Formes urbaines, de l’îlot à la barre – collection Eupalinos,
architecture et urbanisme – Editions Parenthèses
- François ASCHER – Les nouveaux compromis urbains Lexique pour une ville plurielle – Editions de l’Aube, 2008.
- Bernard GAUTHIEZ (sous la direction de) – Espace urbain vocabulaire et morphologie – monum Editions du patrimoine,
2003
revues, articles, catalogues, documents
- Concours EUROPAN : catalogues des résultats des sessions 2 à aujourd’hui, publiés par : Europan, La Grande Arche,
Pilier Nord, 92044 Paris-La-Défense, cedex 41, distribution : les éditions de l’imprimeur site web :
www.leseditionsdelimprimeur.com
Aussi : Habiter la ville aujourd’hui, radiographie d’Europan 2 session française, P. Dehan, S. Chirat, A. Pélissier, J.
Treuttel auteurs, Pierre Mardaga éditeur, Liège, Belgique, 1993
- Le Parc de la Villette in revue Techniques & Architecture N° 370, février-mars 1987,
- Melun Sénart, 10 projets pour le centre ville in revue Urbanisme N° 222, novembre 1987
- Paysage : parcs urbains et suburbains, revue du centre de création industrielle (CCI) du centre Georges Pompidou, N°
4, 1988
articles téléchargeables sur internet site http://www.sciences-po-urbanisme.fr/spip.php?article55
• La vitesse. F.Beaucire (PDF - 74.4 ko)
• Ville et développement durable. Emelianoff, Cyria (PDF - 103.7 ko)
• La mobilité dessine la ville. Wiel, Marc (PDF - 122.5 ko)
* liste non exhaustive…
Disciplines
DE 1 : Flux et centralités - P. Zourgane, S. Maupin
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1G
Responsables : M. Stéphane Maupin, M. Philippe Zourgane
Flux et Centralités
Projet de Stratégie Urbaine
Flux et Centralités propose de travailler sur deux tissus urbain et de mettre en œuvre des outils performants pour
intervenir sur ceux ci de manière plus efficace, plus rapide et moins cher. On mettra en place une réflexion à grande
échelle qui intègre une vision stratégique et les outils de la décision politiques. Il ne s'agit pas de faire du projet urbain
mais plutôt de travailler sur la programmation du territoire. Ce travail, plus complet, permet de ne pas s’arrêter à la partie
architecturale et urbaine mais d’intégrer la vision économique et politique.
Dans une premier temps, avec l'aide d'outils économiques, financiers, de données sur les flux, on travaillera sur plusieurs
scénarii possibles. Les scénarios les plus pertinents seront ensuite développés.
Il ne s'agit pas de dessins de formes. C'est un travail sur la stratégie et sur la tactique à grande échelle. Les étudiants
utiliseront largement la vidéo et la photo afin d’établir un rapport filmique et photographique sur des points focaux.
Puis par groupe d’étudiants des points focaux seront trouvés pour appliquer et développer physiquement les scénarios
développés.
C'est à dire des zones d'interventions clefs seront définies. Elles seront le support de projets ponctuels permettant de
changer l'ensemble d'une zone avec peu de moyens physiques et financiers.
Cela peut être des espaces extérieurs (voiries, place, jardins) tout autant que des immeubles denses ou moins denses
avec des programmes à définir.
Ainsi des fragments de ce projet pourront être travaillés de manière individuelle par chaque étudiant sur la base de
scénarii développés.
Très concrètement nous nous intéressons pour ce faire à un Case Study à savoir la ville de Saint Denis
Actuellement on constate que d'un coté la ville de Saint Denis est constitué par un centre ville qui est délabré et en
déshérence. Plusieurs facteurs objectifs explique cet état de fait. Les transports publics évitent ce centre ville par contre
dés la fin de journée il y a une forte présence des dealers qui est de fait la plus grosse activité du centre ville à partir de
17H et jusqu'au matin. L'absence de transport en commun pour desservir ce centre ville explique partiellement ce
problème tout comme la piétonisation qui empêche les personnes se déplaçant en voiture d'atteindre le centre ville.
De l'autre coté à la Plaine Saint Denis de nombreux immeubles de logements ont été construit depuis 15 ans. Ils sont
demandés car ils sont commercialisés en première vente ou en revente 30 à 40 % moins cher que 1km plus loin dans
Paris. Cependant malgré le nombre important d'habitants ce quartier a tout d'une ville dortoir. Peu ou pas de commerce,
rues désertés des 18 heures après la sortie des bureaux, aucune offre autre malgré la relative jeunesse des habitants qui
préfère se déplacer pour leur loisirs et leur sorties. Une polycentralité est à reconstruire à l'image des villes d'Amérique du
sud (São Paulo par exemple) ou du Japon dans lesquels des nombreux centralités arrivent à coexister pour créer des
milieux complexes.
Contenu
Quatre échelles de pensées sont toujours sollicitées :
-Ce qui est lié à la géographie (ressources-territoire-climat…) et qui renvoie aux échelles de temps les plus longues ;
-Ce qui est lié au site lui-même (sol-agencement…), qui encre le projet dans un contexte lui-même transformé ;
-Ce qui est lié au plan et qui règle les scénarios habités, les usages, la structure
-Enfin, ce qui est lié à la matière, des quatre éléments (terre, eau, air, feu) aux principes de construction.
L’enjeu de ce semestre est bien d’articuler, voir d’entrelacer à leur « juste mesure » ces différentes échelles de pensée,
des différentes logiques territoriales aux dispositifs spatiaux singuliers des espaces publics comme des typologies
construites.
Evaluer la pertinence d’une pensée ou d’une vision sur la transformation d’un territoire avec les potentiels de projet(s)
qu’elle implique est la principale orientation de ce semestre, non pas dans une seule logique de zoom mais bien par
itération, du général au particulier et vis versa. Cette évaluation constante des choix interroge autant la culture générale
sur la constitution de la ville contemporaine, les méthodes de conception ou de représentation du projet, que les
fondements possibles d’une posture consciente de la pratique de la discipline de l’architecture.
Partager (le territoire, les voisinages, l’urbanité), Equilibrer (les milieux, les populations, les usages) Fabriquer (les
ressources, la construction, les opérations) Economiser (l’énergie, le sol, les déplacements) : des mots simples pour
permettre d’évaluer et de hiérarchiser les méthodes comme les choix de projet, à toutes les échelles.
Le projet urbain est une prospective sur les modes d’habiter ensemble, de se déplacer, de réévaluer notre rapport à la
nature ou au patrimoine (existant ou futur) face aux enjeux contemporains d’une ville plus durable.
Une première étape de travail consistera à recueillir et analyser l’ensemble des enjeux du site et d’en dégager les
principales thématiques. Le diagnostic/analyse par thèmes offrira systématiquement une hypothèse de réponse singulière
et adaptée et précisera, au fur et à mesure de l’avancement du projet, sa définition cohérente.
Une seconde, permettra de clarifier une stratégie singulière et cohérente permettant d’élaborer une synthèse possible
entre chacune des thématiques précédentes ; Enfin un « zoom » d’une situation représentative permettra d’illustrer de
façon détaillée la démarche. Le rendu final rendra compte de la globalité de la démarche et des propositions.
Bibliographie
Bibliographie complémentaire en cours
Disciplines
DE 2: L'architecture et la ville - D Drummond
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2A
Enseignants : M. Philippe Coeur, M. Didier Drummond, M. Philippe Rivoirard
ORIENTATIONS PRINCIPALES :
L’architecte est un bâtisseur de projets.
La démarche de projet développée dans l’atelier se situe dans une dimension constructive et contextuelle.
En complément de l’approche typo-morphologique acquise en licence, il conviendra d’aborder les questions de la mise en
cohérence entre la production de l’espace et les relations sociales des gouvernances, administratives, environnementales
et politico économiques, induites sur l’ensemble du tracé de l’infrastructure. La densité urbaine sera une piste privilégiée.
L’objectif est d’acquérir les méthodes d’analyse des territoires contemporains au travers de la question du devenir et de
l’insertion urbaine d’un territoire complexe fortement marqué par des réseaux routiers et ferrés.
Comment associer la force de cette typologie urbaine spécifique à la question du bâti ?
Il ne s’agit pas de faire « l’objet pour l’objet », mais de justifier une démarche visant à mettre en harmonie les questions
d’usage et de spatialité. La forme, la matière, les textures, les assemblages et la quête nécessaire d’innovations, doivent
être en adéquation avec la fonction attendue. L’architecte est plus qu’un designer : ses savoirs l’autorisent à se déplacer
dans l’objet, et à faire partager cette vision créatrice.
Contenu
MÉTHODE DE TRAVAIL :
A partir de cours et d’exposés thématiques, les étudiants réaliseront par groupe (2à4) une analyse générale du site choisi
et de ses abords à la fois thématiques et sectoriels .
Thèmes et/ou secteurs pourront être spécifiques aux groupes constitués
Mise en situation par des exercices complets à durée variable :
Moyens (2 à 3 semaines) pour un travail d’analyse et de recherche sur le sujet
Longs (6 à 8 semaines selon la complexité) autorisant un travail de projet global.
Mise en situation concrète (programme et territoire); travail sur la méthode en TD collectif, analyse en équipes de 2 à 4
étudiants, correction collectives et individuelles.
Corrections collectives (par groupe) durant la phase « urbaine »
Corrections individuelles en phase projet
Plusieurs conférences seront organisées afin d’approfondir la question des approches disciplinaires de la question
urbaine.
CONTENU ET SUJET :
Sujet commun avec d'autres groupes.
Phase analyse :
A partir de documents power point ayant pour objectif de constituer une base de données commune à chaque étudiant.
Élaboration d’une planche de synthèse : diagnostic, enjeux
Phase projet :
Chaque groupe de projet déterminera un secteur d’intervention comme support du projet urbain en fonction de la
problématique de son choix.
Chaque étudiant réalisera un projet urbain individuel : choix du thème et/ou du secteur.
ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT : Salle 604 ; vendredi matin ou/et mardi a-m
Travaux requis
A partir d’un sujet commun, comparaison des méthodes de travail, des approches et des productions entre 4 groupes de
projets.
Exercices collectifs et individuels de 16 semaines évalués en jurys transversaux avec d’autres groupes. A partir d’un sujet
commun, confrontation des méthodes de travail, des approches et des productions :
- Analyse et pré-projet jugés dans les phases intermédiaires en binôme inter structure (deux rendus : phase finale analyse
et phase finale projet individuel : (30% de la note)
- Rendu d’analyse urbaine et Projets individuels affichés présentés devant des jurys pluridisciplinaires (70% de la note)
Bibliographie
Bibliographie fournie avec les sujets
RELATION AVEC LES AUTRES DISCIPLINES :
Théorie, construction, informatique, arts plastiques, sciences sociales...
VISITES :
Plusieurs visites du territoire concerné à différentes périodes (quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles)
Un chantier urbain
Une exposition thématique
Disciplines
Insertion dans l'environnement urbain et paysager
DE 2 : Architectures muséales et scénographie / A. Sompairac, H.
Herré
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
2B
Responsable : M. Arnaud Sompairac
Autres enseignants : M. Henri Herre, Mme Marianne Klapisch
Comme son titre générique l’indique, cet enseignement s’organise autour de la thématique des lieux de la culture, avec
une double approche thématique et méthodologique particulière. Pour la thématique, le musée ou le centre
d’interprétation sera notre angle d’attaque, avec la question tout à la fois de patrimoine partagé de la communauté et celle
de l’inscription d’un discours et d’une production de connaissance dans l’espace et le temps d’un parcours.
L’enjeu est de penser le Musée du 21è siècle, comme un nouvel espace public, comme l’espace de tous, pour une
connaissance accessible à tous, tout en proposant une expérience sensorielle inédite.
Pour la méthode, c’est un regard à porter en particulier sur le déplacement du corps du visiteur dans l’espace, et de ce
que çà implique comme questions relatives à la perception (polysensorielle) et à son articulation avec une production
symbolique (effet de connaissance). Rythmes et séquençage, structures, lumières, c’est à partir de cette matière qu’on
travaille.
L’espace est ici habité par des flux de visites et l’on expérimentera les questions de représentation afférents à ces
espaces comme lieux habités, pour suivre Michel de Certeau et prolonger les réflexions de B.Tschumi.
Présentations orales, graphiques et écrites collectives des étapes intermédiaires.
Contenu
Le groupe de projet se déroule en 3 temps successifs ou juxtaposés.
Un premier temps est dédié à un exercice centré sur la scénographie exclusivement. Il se déploie à partir d’un projet
d’exposition permanente de 700m² dans le cadre de la Cité des Sciences de La Villette : l’exposition « Cerveau »
(actuellement en chantier).
Cet exercice se déroule sur 5 semaines et doit donner lieu à un projet de scénographie générale abouti. Il permet le
questionnement sur l’inscription d’un discours dans l’espace ; il permet d’explorer les occasions de projet du lieu d’accueil
de l’exposition. Les étudiants ont à leur disposition un programme détaillé et un lieu (qui sera bien entendu visité). Confort
des visiteurs, exploration de la thématique du cerveau, mis en place de dispositifs pédagogiques, définitions des
parcours, feront partie des thématiques de l’exercice, qui seront précédées de courts propos théoriques afférents.
Le deuxième exercice de projet à proprement parler, prend le « musée d’art et d’histoire » de Saint-Denis pour objet.
C’est un musée qui existe et se déploie à partir d’un ancien couvent de Carmélites. Il nécessite de sérieux remaniements.
L’exercice se déroule sur 10 semaines.
Il est mené en collaboration avec l’équipe de conservation du Musée.
A l’occasion d’un projet d’extension et de redéploiement des collections du musée, Il s’agit cette fois d’explorer d’une part
les relations du musée et de la ville, et d’autre part de viser à la meilleure inscription des collections dans une puissante
architecture existante. Exercice de valorisation dans la ville, exploration des médiations entre ville et collections, d’une
part, dialogue de l’architecture et des objets et construction d’un parcours d’autre part. L’organisation des parcours, des
moments de pause, et la localisation de l’ensemble des fonctions du musée constituera la première partie de l’exercice.
Dans un second temps, les explorations de la première partie du semestre seront mises à profit pour la mise en place
scénographique d’une partie de la collection.
Le troisième exercice vise une exploration des spatialités intérieures et prend appui sur l’outil vidéo, sous la responsabilité
d’Henri Herré.
Il se déroule en parallèle des deux précédents.
Il aura une vocation plus heuristique et visera des expérimentations concrètes sur les types de représentation de l’espace
intérieur et du mouvement. Il pourrait être transversal par rapport aux deux autres.
Mode d'évaluation
L'encadrement du semestre sera assuré par H.Herré, M.Klapisch et A. Sompairac. Chacun des enseignants sera le
référent pour l’un des exercices, mais participera aux deux autres tant dans le suivi que dans les rendus.
contrôle continu.
Travaux requis
Ce déroulement et l'encadrement des propositions devront conduire à la production individuelle ou en équipes de deux
projets, l’un de scénographie, l’autre de Musée (incluant des espaces publics extérieurs), avec une définition matérielle
poussée. la matérialité constructive et la réflexion sur les modes de production de l’exposition font partie de l’exercice.
Les exercices de manipulation d’espaces donneront également lieu à plusieurs rendus.
Bibliographie
L’invention des musées / Roland Schaer, 1993 / Gallimard
Museologica, contradiction et logique du musée / Bernard Deloche, 1985 / W.MNES
Architecture et musée / Colloque Royaumont,1998 / RL
Le Musée : entre ironie et communication / Yves Cusset, 2000 / Plein Feux
Manuel de muséographie / M.O De Bary, J.M.Tobelem, 1998 / Séguier
L’exposition, interprétation et réinterprétation / Bernard Guelton, 1998 / L’Harmattan
Artifices d’exposition / René Vincon, 1999 / L’Harmattan
L’Exposition à l’œuvre / Jean Davallon, 1999 / Paris
Le musée à l’œuvre / J.Putnam, Thames and Hudson, 2002
La muséologie selon Georges Rivière / Paris 1989
Cahiers du Musée National d’Art moderne (C.Pompidou):
L’architecture du musée, remarques
L’exposition temporaire / Technique et architecture, N°453
Claquemurer pour ainsi dire tout l’univers, recueil, sous la dir. De J.Davallon. CCI, Centre Georges Pompidou, 1986,
Paris.
Exposer, Exhiber, recueil, Ed de La Villette, 1995, Paris
Le culte moderne des monuments / A.Riegl, Ed du Seuil, 1984, Paris
L’espace public, Jürgen Habermas, Payot, 1993, Paris
Engagin spaces, exhibition design explored by Kossmann.dejong, Frame Publishers, Amsterdam,2010
Support de cours
En sus des exposés mentionnés dans la métodes de travail, sont effectuées diverses visites dont :
- visites commentées du site des projets
- analyse de projets muséaux ou culturels contemporains.
DE 2 : Le projet construit / L. Allégret, P. Scheffer
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
2C
Responsable : M. Pascal Scheffer
Autre enseignant : Mme Laurence Allegret
• Prendre en compte dès le début de l’élaboration du projet, la valeur constructive inhérente à toute proposition, non pas
en tant que contrainte, mais en tant qu’élément participant au développement du projet.
o Le préalable à l’architecture est la maîtrise des règles de l’art de la construction.
• La matérialité en tant que moteur de développement du projet au même titre que l’usage et l’insertion dans le site.
o La construction est la langue maternelle de l’architecte.
• L’intégration de la réflexion relative à la structure en tant qu’outil de développement et fabrication des espaces.
o Analyse des systèmes structurels :
- Le socle
- La structure
- Les catégories structurelles
- La toiture
• La compréhension de l’interactivité des dispositifs constructifs envisagés.
o Les systèmes constructifs du mur et de la colonne
• Le développement d’une pensée constructive.
o Pourquoi et comment un choix constructif s’effectue, ce qu’il signifie, ce qu’il implique.
Contenu
PROJET SUPPORT
Maison d’un collectionneur comprenant des espaces d’exposition, intégrant des petites et moyennes portées.
L’objet du projet n’est pas de développer des structures exceptionnelles, mais la recherche de l’adéquation structurelle au
projet et sa maîtrise.
DOMAINES ABORDES
L’ensemble des ouvrages constituant le bâtiment seront abordés, et notamment :
• Fondations,
o adéquation du système à la nature du sol, cohérence du système de fondation avec les ouvrages de superstructure,
Structure,
o Cohérence du système structurel avec le projet
Enveloppe
o Au regard de :
• L’étanchéité à l’eau
• L’étanchéité à l’air
• L’isolation thermique
• L’isolation acoustique
• L’éclairage naturel
o Maîtrise des apports, éblouissement,
Les ouvrages de second œuvre
o Au regard de :
• L’usage,
- Fonctionnalité
- Pérennité,
•les qualités acoustiques internes
- correction acoustique
• Chauffage
• Traitement de l’air
• Eclairage
Par ailleurs, seront également abordés les dispositions nécessaires permettant l’entretien aisé des ouvrages.
Chaque séance de travail débutera par une présentation d’un élément constructif spécifique ou l’étude de l’impact de la
prise en compte des domaines relatifs à la maîtrise des ambiances.
Ces présentations rappelleront les principes physiques de base et préciseront de manière concrète la manière de les
prendre en compte dans le cadre du projet
Mode d'évaluation
Contrôle continu, présence, note de rendu de chaque phase et note jury final
Etudes préliminaires 2 semaines Analyse du site, recherche documentaire initiale
Esquisse 2 semaines Echelle : 1/200, note explicative
Projet sommaire 4 semaines Echelle : 1/100, notice descriptive
Projet détaillé 7 semaines Echelle : 1/50 + détails 1/20, description des ouvrages
Total 15 semaines
Travaux requis
Chaque phase fait l’objet d’un rendu avec présentation à l’ensemble des étudiants.
La recherche documentaire se poursuit pendant toutes les phases.
Les résultats de la recherche documentaire feront l’objet d’un document format A4 relié dont la composition et la
présentation sera définie.
Le développement du projet a pour objectif la fourniture d’une proposition du niveau d’un avant-projet détaillé, prenant
notamment en compte que le projet est composé de plans, dessins, écrits et résultat des recherches documentaires.
Bibliographie
OUVRAGE DE REFERENCE
Patrick MESTELAN, L’ordre et la règle, PRESSES POLYTECHNIQUES ET UNIVERSITAIRES ROMANDES
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
HERZOG, NATTERER, SCHWEITZER, VOLZ, WINTER, CONSTRUIRE EN BOIS,PRESSES POLYTECHNIQUES ET
UNIVERSITAIRES ROMANDES, EDITIONS DETAIL
Joseph KOLB, BOIS Systèmes constructifs, PRESSES POLYTECHNIQUES UNIVERSITAIRES ROMANDES
Andréa DEPLAZES, CONSTRUIRE L’ARCHITECTURE, Du matériau brut à l’édifice, BIRKHAUSER
Jean-Louis VALENTIN, LA CHARPENTE, Mode d’emploi EYROLLES
Pierre von MEISS DE LA CAVE AU TOIT et DE LA FORME AU LIEU+ de la techtonique PRESSES POLYTECHNIQUES
ET UNIVERSITAIRES ROMANDES
Jean Louis VALENTIN, La charpente, mode d’emploi, CHANTIERS PRATIQUES, EYROLLES
DE 3 : Structures architecturales / structures urbaines 1 / JL Chassais,
M Jacotey, O Madelin
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
3A
Enseignants : M. Jean-Luc Chassais, M. Michel Jacotey, M. Olivier Madelin
ENSEIGNANTS
L’équipe pédagogique est constituée, en vue d’un effectif d’environ 13 étudiants, de:
• Jean-Luc CHASSAIS, architecte DPLG et enseignant contractuel 32 H);
• Olivier MADELIN, architecte DPLG et enseignant contractuel (34 H);
• Michel JACOTEY, architecte DPLG et enseignant titulaire (8 H).
Cet enseignement est partagé avec le groupe 7, par Dominique BRARD et Ludovic VION, et avec le groupe 2, par Didier
DRUMMOND et Bertrand DE LASCOUPS.
OBJECTIFS
L’offre pédagogique de cet enseignement de projet urbain, pour le premier semestre (S7) du cycle de master, porte sur
les thèmes de réflexion des EUROPAN 12 et EIROPAN 13, sur une sélection de sites du concours de l’EUROPAN 2012,
concours d’idées européen d’urbanisme et d’architecture, réalisé en partenariat avec les villes, les collectivités et des
maîtres d’ouvrage européens, sur le thème de « LA VILLE ADAPTABLE ».
Les sites d’intervention proposés et les axes de réflexion privilégiés dans le cadre de l’EUROPAN servent de support aux
interrogations posées sur la ville de demain et permettent de réfléchir à l’expérimentation en urbanisme et aux stratégies
de développements durables (équilibre entre les aspects social, économique et environnemental).
Les cadres territoriaux de réflexion et d’intervention seront choisis avec les étudiants parmi ceux proposés dans le cadre
de l’EUROPAN 12.
Pour chaque équipe de projet, une attention particulière sera portée à l'identification d'une problématique culturelle
porteuse de sens, qu'il conviendra aux étudiants de définir puis de concrétiser, dans le cadre d'une stratégie urbaine
temporelle visant à inscrire leur projet sur les court, moyen et long termes.
Le principe de cet exercice est, d’une part, d’aborder la question du projet urbain et d’en initier la pratique et, d’autre part,
d’apporter des idées nouvelles, créatives. Il fait appel à la stratégie, à la recherche de nouveaux concepts (pouvant
éventuellement remettre en cause le cadre même du programme).
Le projet urbain du premier semestre du cycle master aborde différentes phases d’analyse, de prise en compte de
référents, de stratégie de projet, de mode de représentation, etc., faisant appel à l’esprit analytique et critique de l’étudiant
et expérimentant des méthodes plus personnelles d’investigation et de proposition.
À la fin du 1er semestre du cycle master, les étudiants doivent faire preuve d’une certaine autonomie dans la maîtrise de
conception du projet qui se traduit par une capacité à:
• (1) développer une réflexion personnelle sur un projet, en consonance avec les problématiques urbaines
contemporaines et des axes de réflexions données et à privilégier;
• (2) analyser des contextes et des sites au moyen de recherches sur des données urbaines (géographiques, historiques,
démographiques et socioculturelles);
• (3) synthétiser des données pour conceptualiser un projet global d’aménagement urbain novateur;
• (4) traduire des concepts, à travers une proposition spatiale, sous la forme d’un projet urbain explicité, cohérent, détaillé
et justifié;
• (5) inscrire sa réponse, à l’échelle du territoire, de la ville, du quartier et de l’édifice, dans une démarche globale de
développement durable.
Contenu
ORIENTATIONS PRINCIPALES
Les villes d’Europe sont engagées dans une transformation radicale: elles doivent au plus vite diminuer leur empreinte
écologique pour contribuer à la résolution de la crise énergétique, à la lutte contre l’effet de serre, à la sauvegarde des
ressources non renouvelables. Cette transformation concerne à la fois leur morphologie (forme) et leur métabolisme (dont
l’ensemble des dépenses énergétiques) et est fortement dépendante des modes de vie qu’elles proposent. Pour ce faire il
faut penser rapidement ces changements et c’est pour cela qu’EUROPAN 12 propose de réfléchir à la question du temps
afin de rendre la ville plus adaptable.
Cela suppose, par exemple, de proposer de nouvelles formes de partage de l’espace collectif et des modalités de
gouvernance. Cela induit, également, d’adopter une approche chronotopique, qui mêle les dimensions spatiales et
temporelles, et d’établir, par exemple, des plans temporaires des espaces. Cela signifie aussi développer un urbanisme
sensible, permettant d’utiliser différents lieux à différents moments et de repenser la qualité de ces espaces dans cette
perspective. Cela interroge « l’hospitalité » des espaces urbains et leur lisibilité pour les utilisateurs de la ville. Il importe
également de prendre en compte les projets d’aménagements intensifs, pour mieux les articuler avec les réalités de la
ville d’aujourd’hui. Il s’agit, en outre, de réfléchir sur les multi-usages de la ville et notamment sur la question du partage
et du recyclage des bâtiments qui permettraient d’éviter une trop grande consommation d’espace et, donc, de favoriser
une ville durable en jouant sur toute la palette du temps.
MÉTHODE DE TRAVAIL
Le suivi de cette offre pédagogique se déroule suivant plusieurs modes et étapes et le travail est mené par équipe
constituée de 2 à 3 étudiants.
Le travail se répartit entre travail en commun (groupes réunis) et travail par groupes, entre travail en équipes et travail
individuel, entre enseignement collectif et en enseignement individuel.
L’enseignement collectif et par équipe comprend:
• le travail sur le projet qui porte sur:
•• l’analyse des thèmes de réflexion proposés, l’interprétation des textes de référence pour en dégager le sens, le choix
d’une des problématiques et la recherche et l’analyse d’exemples comparables répondant à celles-ci;
•• la recherche et le choix du cadre d’expérimentation, l’analyse in situ, sur la base de plans et de documents écrits, du
contexte;
•• le choix des stratégies d’intervention;
• les cours collectifs qui portent sur les thèmes de l’EUROPAN 12 (présentation et analyse des projets lauréats sur les
sites retenus), de l’urbanisme en France, du paysage, du végétal et du projet urbain, des modes de représentation du
projet urbain, de la ZAC SEINE RIVE GAUCHE et de l’espace public (enjeux et objectifs).
L’enseignement individuel porte sur le développement personnel des choix stratégiques et l’élaboration de propositions
d’aménagements spécifiques et détaillées.
Au sein du groupe 6, ce travail collectif pourra être poursuivi au deuxième semestre de master, par un concours d'édifice
public alliant problématiques paysagère et urbaine à une celle de l’identification sociale et culturelle.
Mode d'évaluation
En ce qui concerne les corrections et les évaluations, signalons que:
• les modalités de rendu sont établies de manière commune pour permettre une comparaison, à même échelle, des
différents travaux qui correspondront, au plus près possible, aux éléments de rendu définis dans les objectifs de
l’EUROPAN 12;
• les propositions de chaque étudiant font l’objet d’une note explicative écrite et d’un carnet de présentation personnalisé,
illustrant la réflexion et la recherche.
Le mode de validation comprend:
• pour un tiers, du contrôle continu effectué lors de corrections successives dans les structures respectives (phases
intermédiaires);
• pour deux tiers de la note de projet, une évaluation par un jury regroupant les étudiants et les enseignants des groupes
participants au projet (phases préliminaire et finale).
Les critères d’évaluation sont les suivants:
• la pertinence de la problématique et de la stratégie;
• l’adéquation de la proposition à la problématique;
• la pertinence et la qualité de la proposition en termes de constructions intellectuelle et spatiale;
• la qualité de représentation et de communication (écrites, orales, graphiques, etc.).
Travaux requis
Le projet se construit à partir d’une idée fondatrice, selon une démarche problématisée. Il utilise, comme outils, l’analyse,
l’expérimentation et la manipulation. Il utilise également la notion de référence pour que l’étudiant se constitue une
pensée critique et enrichisse sa propre culture architecturale et urbaine, et fonde une démarche personnelle sur une
hypothèse pertinente. Puis, il s’organise avec la mise en ordre spatiale et sensible d’un programme, d’un contexte, de
règles sociales et techniques.
La réflexion et le discours sur le projet s’élaborent à partir d’un thème partagé et commenté par tous (cela a pour
corollaire l'enseignement collectif et l’affichage hebdomadaire du projet).
Le fonctionnement pédagogique nécessite la présence et l'assiduité des étudiants, chaque semaine et pendant toute la
durée de la séance, chaque projet pouvant donner l’occasion d’apporter un éclairage spécifique sur une question. Cette
exigence s'accompagne d'enthousiasme et d'engagement dans l’architecture et l’urbanisme.
L’encadrement des étudiants s’effectue dans le cadre de séances de travail collectif hebdomadaires qui permettent:
• la présentation des recherches collectives préliminaires et les débats qu’elle suscite;
• les exposés devant l’ensemble du groupe des études de chaque équipe;
• les corrections et évaluations des enseignants suivant l’avancement des travaux;
• les débats sur les thèmes de recherches.
Chaque intervention fait l’objet d’un compte rendu écrit établi par chaque équipe et transmis aux enseignants et aux
étudiants des autres équipes.
La recherche d’une dynamique de groupe et de regards croisés sur les sites et leurs problématiques se base, pour le
groupe 6, sur un nombre restreint de sites potentiels, que les équipes d’étudiants auront à choisir. L'objectif est de mettre
les équipes d'étudiants en situation de « concours » afin de provoquer des synergies et des émulations.
Les échelles des documents graphiques et des maquettes modélisant la proposition sont établies en adéquation avec la
nature et la complexité du site et du programme.
Bibliographie
La bibliographie comprend des éléments suivants:
• Présentation des objectifs EUROPAN 12 et 13, et des EUROPAN précédents;
• S, M, L, XL - Rem Koolhaas, Bruce Mau, Hans Werlemann, Jennifer Sigler (Éd. The Monacelli Press);
• New-York Délire - Rem Koolhass, Un manifeste rétroactif pour Manhattan (Éd. Parenthèses);
• Junkspace - Rem Koolhass, Repenser radicalement l’espace urbain (Éd. Manuels Payot);
• La poétique de l'espace - Gaston Bachelard - Collec. Quadrige grands textes (Éd. PUF);
• Des Villes durables pour une petite planète - Richard Rogers, Philip Gumuchdjan (Éd. Le Moniteur);
• L’art de bâtir les villes, L’urbanisme selon ses fondements artistiques - Camillo Sitte - Essai (Éd. Points);
• La cité à travers l'histoire - Lewis Mumford, Jean-Pierre Garnier, Guy Durand et Gérard Durand (Éd. Agone);
• Les Transformations de l'homme - Lewis Mumford, Bernard Pecheur, traducteur (Éd. de l’encyclopédie des nuisances);
• L'étude pratique des plans de villes: Introduction à l'art de dessiner les plans d'aménagement et d'extension - Raymond
Unwin - Collec. Archigraphy Poche (Éd. In Folio);
• Formes urbaines de l'îlot à la barre - Philippe Panerai, Jean Castex, Jean-Charles Depaule (Éd. Parenthèses);
• Analyse urbaine - Philippe Panerai (Éd. Parenthèses);
• Projet urbain - David Mangin, Philippe Panerai (Éd. Parenthèses);
• L’Urbanisme, Utopies et réalités, une anthologie - Françoise Choaye - Essai (Éd. Points);
• La condition urbaine: La ville à l'heure de la mondialisation - Olivier Mongin (Éd. Points);
• L'espace public - Thierry Paquot - Collection repères (Éd. La découverte);
• La ville franchisée, formes et structures de la ville contemporaine - David Mangin;
• Organiser la ville hypermoderne - François Ascher, grand prix de l'urbanisme 2009 - Ariella Masboungi, Olivia Barbet
Massin (Éd. Parenthèses);
• Métapolis ou l'avenir des villes - François Ascher (Éd. Odile Jacob);
• La ville des individus - Sociologie, urbanisme et architecture, propos croisés - Olivier Chadoin (Éd. Villes et
entrepreneurs);
• La ville et ses territoires - Marcel Roncayolo (Éd. Folio Essais);
• Sociologie urbaine - Yves Grafmeyer, Jean-Yves Authier (Éd. Armand Colin 2ème éd.);
• L'école de Chicago : Naissance de l'écologie urbaine - Yves Grafmeyer, Isaac Joseph, Collectif -(Éd. Champs Essais);
• L’enseignement de Las Vegas - Robert Venturi, Denise Scott Brown, Steven Izenour (Éd. Margada);
• Collage city - Colin Rowe, Fred Koetter (Éd. In Folio);
• Rénovation urbaine, les leçons américaines, La ville en débat - Thomas Kirszbaum (Éd. PUF);
• Raymond Unwin: Garden Cities and Town Planning - Mervyn Miller (Éd. Leicester University Press);
• L'Image de la cité - Kevin Lynch (Éd Dunod).
DE 3 : Structures architecturales / Structures urbaines 2 - D Brard / L.
Vion
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
3B
Responsable : M. Dominique Brard
Autre enseignant : M. Ludovic Vion
Enseignants :
Groupe 7 : Dominique Brard, Ludovic Vion
L’offre pédagogique de cet enseignement de projet urbain pour le premier semestre du cycle de Master, porte sur les
thèmes de réflexion des Europan 12 & 13, sur une sélection de sites du concours de l’Europan 12 : concours d’idées
européen d’urbanisme et d’architecture, réalisé en partenariat avec les villes, les collectivités et des maîtres d’ouvrage
européens, sur le thème :
' LA VILLE ADAPTABLE '
Les sites d’intervention proposés et les axes de réflexion privilégiés dans le cadre de l’Europan servent de support aux
interrogations posées sur la ville de demain, et permettent de réfléchir à l’expérimentation en urbanisme et aux des
stratégies de développements durables (équilibre entre aspect social /économique /environnemental)
de l’EUROPAN 12.
Le principe de cet exercice est d’une part aborder la question du projet urbain et d’en initier la pratique, et d’apporter des
idées nouvelles, créatives. Il fait appel à la stratégie, à la recherche de nouveaux concepts (pouvant éventuellement
remettre en cause le cadre du programme).
Le projet urbain du premier semestre du cycle master aborde différentes phases d’analyses, de prises en compte de
référents, de stratégies de projet, de modes de représentation, etc … faisant appel à l’esprit analytique et critique de
l’étudiant, en expérimentant des méthodes plus personnelles d’investigation et de propositions.
A la fin du 1er semestre du cycle Master, les étudiants doivent faire preuve d’une certaine autonomie dans la maîtrise de
conception du projet qui se traduit par une capacité à :
a. Développer une réflexion personnelle sur un projet en consonance avec les problématiques urbaines contemporaines
et des axes de réflexions données et à privilégier;
b. Analyser des contextes et des sites au moyen de recherches sur des données urbaines (géographiques, historiques,
démographiques, socioculturelles) ;
c. Synthétiser des données pour conceptualiser un projet global d’aménagement urbain novateur,
d. Traduire des concepts à travers une proposition spatiale sous la forme d’un projet urbain explicité, cohérent, détaillé et
justifié.
e. Inscrire sa réponse, à l’échelle du territoire, de la Ville, du quartier et de l’édifice, dans une démarche globale de
développement durable…
Contenu
Les villes d’Europe sont engagées dans une transformation radicale : elles doivent au plus vite diminuer leur empreinte
faut penser rapidement ces changements et c’est pour cela qu’Europan 12 propose de réfléchir à la question du temps
Cela suppose par exemple proposer de nouvelles formes de partage de l’espace collectif et des modalités de
gouvernance. Cela induit d’adopter une approche chronotopique, qui mêle les dimensions spatiales et temporelles et
d’établir par exemple des plans temporaires des espaces. Cela signifie aussi développer un urbanisme sensible
permettant d’utiliser différents lieux à différents moments, en repenser la qualité de ces espaces dans cette perspective.
Cela interroge “l’hospitalité” des espaces urbains et leur lisibilité pour les utilisateurs de la ville. Il importe aussi de prendre
en compte les projets d’aménagements intensifs, pour mieux les articuler avec les réalités de la ville d’aujourd’hui. Il s’agit
aussi de réfléchir sur les multi-usages de la ville et notamment sur la question du partage et du recyclage des bâtiments
qui permettraient d’éviter une trop grande consommation d’espace et donc de favoriser une ville durable en jouant sur
toute la palette du temps.
Mode d'évaluation
Les corrections, évaluations
- Les modalités de rendu sont établies de manière commune pour permettre une comparaison à même échelle des
différents travaux. Ils correspondront au plus près aux éléments de rendu définis dans les objectifs de l’EUROPAN 12,
- Les propositions de chaque étudiant font l’objet d’une note explicative écrite et d’un book personnalisé illustrant la
réflexion et la recherche.
Mode de validation
- 1/3 de contrôle continu, corrigés dans les structures respectives (phases intermédiaires),
- 2/3 de la note de projet en jury regroupant étudiants et enseignants des groupes (proposition préliminaire et projet final).
Critères
- Pertinence de la problématique et de la stratégie,
- Adéquation de la proposition à la problématique,
- Construction intellectuelle et spatiale, pertinence et qualité de la proposition,
- Qualité de représentations et de communication (écrites, orales, graphiques,…).
Travaux requis
Le projet se construit à partir d’une idée fondatrice, selon une démarche problématisée.
Il utilise comme outils l’analyse, l’expérimentation et la manipulation.
Il utilise la référence pour se constituer une pensée critique, se constituer sa propre culture architecturale et urbaine, qui
permet de fonder une démarche personnelle sur une hypothèse pertinente.
Puis il s’organise avec la mise en ordre spatiale et sensible d’un programme, d’un contexte, de règles sociales et
techniques.
La réflexion et le discours sur le projet s’élaborent à partir d’un thème partagé et commenté par tous; cela a pour
corollaire l'enseignement collectif et l’affichage hebdomadaire du projet.
Le fonctionnement pédagogique nécessite la présence et l'assiduité des étudiants chaque semaine pendant toute la
exigence s'accompagne d'enthousiasme, d'engagement dans l’architecture et l’urbanisme.
Le suivi de cette offre pédagogique se déroule suivant plusieurs modes et étapes.
Le travail s’effectuera en équipes (de 2 à 3 étudiants).
L’encadrement des étudiants s’effectue dans le cadre de séances de travail collectif hebdomadaires qui permettent :
- La présentation des recherches collectives préliminaires et débats,
- Les exposés devant l’ensemble du groupe des études individuelles,
- Les corrections et évaluation des enseignants suivant l’avancement des travaux,
- Les débats sur les thèmes de recherches.
La recherche d’une dynamique de groupe et de regards croisés sur les sites et leurs problématiques se basent pour le
groupe 7 sur un nombre restreint de sites potentiels, que les équipes d’étudiants auront à choisir. L’un de ces sites et/ou
projet est susceptible de servir de base au projet constructif de S8.
Ainsi, un travail collectif pourra être développé, le travail de recherche élargi, une émulation entre groupes et équipes
individuel, entre enseignement collectif et en enseignement individuel :
Cours collectifs
- Europan 12, présentation, analyse des lauréats sur les sites retenus,
- L’urbanisme en France
- Paysage, végétal, et projet urbain
- Modes de représentation du projet urbain
- Zac Seine rive gauche
- L’espace public, enjeux et objectifs
Enseignement collectif et par équipe,
- Analyse des thèmes de réflexion proposés, interprétation des textes de référence pour en dégager le sens. Choix d’une
des problématiques. Recherche et analyse d’exemples comparables répondant à celles-ci.
- Recherche et choix du cadre d’expérimentation. Analyse in situ, sur plans, sur documentations écrites du contexte.
- Choix des stratégies d’intervention.
- Chaque intervention fait l’objet d’un compte rendu écrit par chaque équipe et transmis aux enseignants et aux étudiants
des autres équipes.
Enseignement individuel :
- Développement personnel des choix stratégiques et présentation de propositions d’aménagements spécifiques ou
détaillées.
Cet enseignement s'effectuera en commun avec les groupes 6 et 2
Bibliographie
- Présentation des objectifs EUROPAN 12 & 13, et des EUROPAN précédents
- S, M, L, XL - Rem Koolhaas, Bruce Mau, Hans Werlemann, Jennifer Sigler - Ed. The Monacelli Press
- New-York Délire - Rem Koolhass, Un manifeste rétroactif pour Manhattan - Ed. Parenthèses
- Junkspace - Rem Koolhass, Repenser radicalement l’espace urbain - Ed Manuels Payot
- La poétique de l'espace - Gaston Bachelard - Collec. Quadrige grands textes - Ed. Puf
- Des Villes durables pour une petite planète - Richard Rogers, Philip Gumuchdjan - Ed. Le Moniteur
- L’art de bâtir les villes, L’urbanisme selon ses fondements artistiques - Camillo Sitte - Essai - Ed Points
- La cité à travers l'histoire - Lewis Mumford, Jean-Pierre Garnier, Guy Durand et Gérard Durand - Ed. Agone
- Les Transformations de l'homme - Lewis Mumford, Bernard Pecheur (Traduction) - Ed . de l’encyclopédie des nuisances
- L'étude pratique des plans de villes : Introduction à l'art de dessiner les plans d'aménagement et d'extension - Raymond
Unwin - Collec. Archigraphy Poche - Ed.In Folio
- Formes urbaines de l'îlot à la barre - Philippe Panerai, Jean Castex, Jean-Charles Depaule - Ed. Parenthèses
- Analyse urbaine - Philippe Panerai - Ed. Parenthèses
- Projet urbain - David Mangin, Philippe Panerai - Ed. Parenthèses
- L’Urbanisme, Utopies et réalités, une anthologie - Françoise Choaye - Essai - Ed Points
- La condition urbaine : La ville à l'heure de la mondialisation - Olivier Mongin - Ed Points
- L'espace public - Thierry Paquot - Collection repères - Ed La découverte
- La ville franchisée, formes et structures de la ville contemporaine - David Mangin
- Organiser la ville hypermoderne - François Ascher, grand prix de l'urbanisme 2009 - Ariella Masboungi, Olivia Barbet
Massin - Ed Parenthèses
- Métapolis ou l'avenir des villes - François Ascher - Ed. Odile Jacob
- La ville des individus - Sociologie, urbanisme et architecture, propos croisés - Olivier Chadoin - Ed. Villes et
entrepreneurs
- La ville et ses territoires - Marcel Roncayolo - Ed. Folio Essais
- Sociologie urbaine - Yves Grafmeyer, Jean-Yves Authier - Ed. Armand Colin 2e ed.
- L'école de Chicago : Naissance de l'écologie urbaine - Yves Grafmeyer, Isaac Joseph, Collectif - Ed. Champs Essais
- L’enseignement de Las Vegas - Robert Venturi, Denise Scott Brown, Steven Izenour - Ed. Margada
- Collage city - Colin Rowe, Fred Koetter - Ed.In Folio
- Rénovation urbaine, les leçons américaines, Laville en débat - Thomas Kirszbaum - bEd. Puf
- Raymond Unwin: Garden Cities and Town Planning - Mervyn Miller - Ed. Leicester University Press
- L'Image de la cité - Kevin Lynch - Ed Dunod
Support de cours
-Présentation des objectifs EUROPAN 12 & 13, et des EUROPAN précédents
Disciplines
DE 3 : La ville, devenirs et enjeux / F. Lefèvre, ML Liacopoulos Bassil,
O. Combeau, B. Weliachew, N. Flawisky
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
3D
Enseignants : M. Olivier Combeau, M. Pierre Faucher, M. Frédéric Lefevre, Mme Marie-Luce Liacopoulos Bassil, M.
Pierre Vincent, M. Boris Weliachew
Les enseignants:
Frédéric LEFEVRE - Marie Luce BASSIL - Olivier COMBEAU – Antoine MAUFAY
les orientations principales :
s’impose.
L’objectif est d’analyser et de comprendre quelques phénomènes émergents qui semblent pouvoir caractériser une
évolution sociale, culturelle, technologique probable et d’en comprendre les incidences directes ou indirectes sur l’acte
architectural et urbain. Afin de mettre en place une démarche expérimentale et développer la force de proposition de
l’architecte dans la société.
Acquisition d’une méthode d’analyse et de définition prospective
La formation à une démarche de projet est au cœur de l’enseignement pratiqué.
Le projet est ici compris comme la mise en place d’une réflexion sur le(s) thème(s) de la ville, d’un contexte, des usages,
de règles sociales et sociétale, autour d’une idée fondatrice, et, à partir de ce travail de définition, il s’agira de dessiner les
concepts urbains et architecturaux qui y répondent.
Une attention particulière sera accordée à la maîtrise des outils de définition et de réglementation « traditionnels »
Toutefois le projet se situe délibérément dans une démarche expérimentale réaliste.
jour(s) de la semaine et horaire : mercredi de14 :00 à 16 ;00 exercices et conférence
et de 16 : 00 à 19 ;00 travail du projet
salle(s) : 211
modes pédagogiques divers par séance par équipe d’enseignant différente sur les deux période : cours, correction
collective, correction individuelle, exercices sur place, exposés...
Travail en équipe
Effectifs étudiants : maximum 25
Contenu
Les contenus et les sujets
Quelle ville demain ? : A partir d’un ou plusieurs sites proposés par l’équipe d’enseignants : Montreuil ; ou d’une
thématique particulière : La montée des eaux.
Identification des enjeux, les inerties et des contextes, définition de scénarios probables, éléments de programmation
urbaine, mise en place d’une proposition urbaine sous forme d’un projet graphique et maquette.
Le travail est organisé en trois étapes :
1 – Identifier, ou mettre en relation usages, contexte et programmes, et éventuellement les contradictions qui en
découlent, afin de pouvoir hiérarchiser ses objectifs.
2 – Enoncer, ou fonder sa démarche sur une hypothèse pertinente, capable à la fois de caractériser le projet, de le porter
et de le valider au cours de son développement
3 – Organiser, ou développer le projet urbain en s’appuyant sur une culture urbaine théorique, technique et historique, sur
une maîtrise de la représentation (figuration, dimensions, proportions, articulations)
Mode d'évaluation
Exposés: Formes urbaines, Typologies de l’habiter, Analyse prospective de la ville, suivi d’une restitution notée
Exercices d’analyse de prospective urbaine et des acteurs
Esquisses : travail hebdomadaire à des échelles différentes
Projet: Sur un thème-sujet élaboré progressivement par groupe d’étudiant en vue de propositions multiscalaires
cohérentes et de partage des ressources documentaires et pédagogiques
Corrections par groupes hebdomadaires et bilans pédagogiques réguliers.
Evaluation individuelle
Participation au sujet commun par équipe de 3 à 4 étudiants
Exercice sur place, Analyses et exposés.
Cahier A3 d’avancement et de suivi hebdomadaire, maquettes d’études, rendu final en jury. Compilation raisonnée et
illustrée du travail du semestre à rendre pour le dernier rendez vous
jury final sur sujet ou thème commun
Travaux requis
NATURE DES TRAVAUX RESTITUÉS PAR LES ÉTUDIANTS :
3 Thèmes proposés comme structuration de la pensée et du travail dans le cadre d’une même proposition.
Thème 1 : Mobilité et espace public
durée : 3 à 4 semaines
objectifs principaux : analyse rapide des enjeux et mise en place d’un projet simplifié exprimant les intentions générales
Découvertes de contraintes sociales et de contexte
type d’exercice : projet simplifié
apports complémentaires : visites, conférences,
Thème 2 : Le logement « fabrique » la ville
objectifs principaux : Réflexion sur le mode « habiter » et prise en compte de la réglementation urbaine, travail de la
volumétrie générale.
type d’exercice : projet architectural et urbain
apports complémentaires : visites, conférences,
Thème 3 : Les enjeux du développement durable ?
objectifs principaux : Approche de la composition urbaine et architecturale
Découvertes de contraintes urbaines et normatives
type d’exercice : projet et exercices intermédiaires projet urbain
apports complémentaires : visites, conférences sur le thème, analyse de références
Participation au sujet commun par équipe de 3 à 4 étudiants
Support de cours
Une attention sera portée sur la composition urbaine en liaison avec les enseignements communs
Un apport particulier sera proposé par des exercices de synthèse et des manipulations simples
Une coordination générale des enseignements autour du thème au niveau du DE 3 notamment sera mise en place à titre
expérimental par le groupe.
DE 3 : Grands ensembles : enjeux et devenirs- MM Carat/Marty
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
3E
Responsables : M. Noel Carat, M. Didier Marty
Autre enseignant : M. Jean-Yves Chapuis
Pour la deuxième année notre groupe prend comme sujet d'étude le quartier du Blosne à Rennes.
En validant certaines proposition des étudiants des années précédentes le groupe de projet a mis en évidence des
problématiques inhérentes et actuelles à pour qui s’intéresse à la vie de la cité.
De nouveaux champs d'investigation sont apparues, la présence et ll'intervention des usagers , la mise en place et la
stratégie dite'Ecoquartier , Les question liées à l'évolution du cadre bâti dans un contexte n'ayant plus grand chose à voir
avec celui de sa création , les années 70.
Autant de questionnements qui ne peuvent échapper à ceux ou celles qui se destinent à l'aménagement de l'espace et du
territoire.
Nos objectifs pédagogiques sont clairs.
• Comprendre la composition d’un tissu urbain contemporain les éléments prépondérants qui ont conduit à sa réalisation.
Décrypter et apprécier les choix urbains effectués au regard de décision politique et de ses enjeux : programmatique,
sociale, technique, financière, architecturale et paysagère et politique.
• Acquérir ou Confirmer / des outils d’Analyse conventionnel ou novateur ; activer les acquis pédagogiques, synthétiser
l’ensemble des paramètres et maitriser les problèmes d’échelle qu’implique le projet urbain
• Mettre en place un discours critique et pertinent .Acquérir une culture du patrimoine architectural et urbain des années
60, ainsi qu’une expertise sur la reconversion aussi bien en terme de mixité sociale que mixité des usages des pratiques
de l’habiter et du mode de déplacement urbain.
• Fonder une proposition à l’échelle d’un quartier d’une Métropole régionale de taille moyenne, tant du point de vue spatial
que du point de vue temporel en tenant compte des facteurs politiques et sociaux inhérent à la collectivité. En
comprendre les enjeux à l'échelle de la cité.
Et principalement, se positionner quand au problématique sociétales et environnementales des prochaines décennies, c
est à dire le moment ou VOUS serez opérationnelles sur ces sujets.
Contenu
Le support d’étude proposé est le quartier du Blosne et plus précisément la ZAC de Blosne Est , à Rennes, crée en 1970
et réalisé de 1970 à 1980. Ce quartier fait actuellement l’objet d’une volonté municipale de redynamisation et
d’optimisation des qualités bâties, paysagères, environnementales et sociales propre à ce site. Citons ici un élu local :
“Il s'agit de transformer ce quartier, de changer son image en le tirant vers le haut. Cela passe nécessairement par une
transformation urbaine à la recherche de la mixité au deux sens du terme. ……….. J'aime ce quartier parce qu'il
représente sans doute la ville de demain, le creuset d'une nouvelle urbanité, celle de la mixité, celle du métissage, qui
est, je le crois, l'avenir de notre société. C'est un grand projet politique au sens le plus noble de ce terme. “ M. Normand
Conseiller général du canton, élu socialiste (Séance C.M. du 18 juin 2007)- Quartier du Blosne - Objectifs et modalités de
la concertation préalable à la création de Zone(s) d'Aménagement Concerté (ZAC).
Comprendre le quartier et la logique du site : État des lieux en terme de trame bâti viaire et paysagère mais aussi en
terme de jonction avec le tissu urbain existant ou non , nouveau rapport au site, outil d’analyse référentiel et protocole de
cohabitation entre des système différents tant du point de vue urbain que du point de vue social et politique. Élément
structurant du quartier et hiérarchisation contraintes relevées ou supposées. Visite sur le site et rencontre avec les
différents acteurs, service de la Métropole, SEM, Association d’habitants, organismes HLM, partenaires extérieur. Mise en
relief des enjeux
Énoncé un discours pertinent que ce soit sous forme graphiques, sous forme écrite en visualisation informatique, ou sous
forme de maquette de l’existant, échelle 1/500 et 1/1000eme restituant la morphologie du site( élaboration de ce support
par l’ensemble du groupe), il sera élaboré un discours pertinent et critique propre à chaque groupe offrant une cohérence
nécessaire tant sur le fond que dans la forme.
Enfin et bien évidement ; Élaborer une proposition alternative d’aménagement urbain : A partir des analyses diverses et
des informations relevées sur le site, évaluées et hiérarchisées mettre en forme une proposition cohérente parce que
fondée et structurée. Intégrer les objectifs sociétal et politique qui ont été mis en évidence par les problématiques posées
tout au long de l’étude.
Les étudiants travaillent par petit groupe et un rapporteur différent rend compte à l’ensemble du groupe global de
l’avancement des travaux ; les problématiques et difficultés rencontrées sont donc évoquées pour que l’ensemble des
groupes puisse d’une manière interactive les analyser et en tirer les conclusions spécifiques. La notion de débat critique
et pertinent prenant ici toute sa place.
Mode d'évaluation
Mode d' évaluation de de validation
Sous la responsabilité directe des enseignants, contrôle continu et jury composé des étudiants du groupe mise en place
d’une grille d’évaluation, Élaboration d’un rapport écrit par chaque Jury ; Les enseignants du présent groupe confirment
ou infirment en dernier lieu l’évaluation proposée en fonction des objectifs annoncés et des résultats obtenus.
Travaux requis
• Documents graphique normalisés 1/100, 1/500, 1/1000 ème
• Esquisse et carnet de croquis sous forme de « Story board » obligatoire
• Expression contemporaine (Video / Photos)
• Document de synthèse écrit
• Maquette d’ensemble et propre au groupe
Bibliographie
Bernard GAUTHIEZ (dir.), Espace urbain, vocabulaire et morphologie, éd. du patrimoine, coll. 'Vocabulaire', 2003/ Yves
LACOSTE, 'Un problème complexe et débattu : les grands ensembles',
Hervé Vieillard-Baron, 'Sur l'origine des grands ensembles', in Frédéric Dufaux, Annie Fourcaux (dir.), Le monde des
grands ensembles. France, Allemagne, Pologne, Russie, République tchèque, Bulgarie, Algérie, Corée du Sud, Iran,
Italie, Afrique du Sud, 2004 / Joseph Abram, L'Architecture moderne en France / Maurice ROTIVAL, ' Les grands
ensembles ', L'Architecture d'aujourd'hui, vol.1, n°6, juin 1935/Adrien Spinetta, 'Les grands ensembles pensés pour
l'homme', L'Architecture d'aujourd'hui, 46, février-mars 1953 / « La Rouvière : 2 000 appartements, un site Web », Le
Monde, 4 janvier 2002 [archive]/ Jan-Claude Croizé, « L'Habitat individuel dans les villes françaises », in Colette
Vallat,Antoine Le Blanc, Pérennité urbaine ou la ville par-delà ses métamorphoses: Traces, L'Harmattan, 2009/ Liste
indicative completée en cours.
Support de cours
Intervention de personnalités extérieures :
• Yves Colin : Fondation Abbé Pierre
• Isabelle Jourden ingénieur VRD /HQE groupe BETOM responsable de la cellule Eco quartier
• Phillipe Bodin : chargé d'opération Ville de Rennes / Rennes Métropole, de la ZAC du Blosne
Visite de site :
Visites du site et enquête in situ et sur la documentation institutionnelle locale .
Cette année nous envisageons également un voyage d'étude à Amsterdam, ou la question des friches industrielles et
portuaires a permis l'élaboration nouvelles stratégies aussi bien spatiales que sociales.
Les modalités de ce voyage sont en cours d'élaboration, celui ci se situera probablement en fin de semestre.
DE 4 : Profilage architectural : conception, conceptualisation, analyse
systémique et logique d'acteurs / P. Ceccarini, H. Dulongcourty
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
4A
Enseignants : M. Patrice Ceccarini, M. Frank Chopin, M. Hervé Dulongcourty
CONCEPTION, MODALITES D’INTERVENTIONS ARCHITECTURALES (CMIA) : Projet architectural, analyse
systémique et logique d’acteurs (usages, fonctions, statuts).
CMIA / TERRITOIRE, URBANISME, AMENAGEMENT ET GOUVERNANCE.
LA VILLE LINEAIRE - TECHNOPOLE DE L’ARC NORD-OUEST ADRIATIQUE (ANCONE, PESARO, VENISE)
- Un Centre Hospitalier Universitaire pour La Technopole (projet 2014-2015)
G3 / CMAU / AT. L / DOMAINE D’ETUDES 4 : PROCESSUS DE CONCEPTION, METHODES ET SUPPORTS
THEORIQUES / UEM1- S1 (DE4 / DE1)
Responsables :
Patrice Ceccarini
Enseignants:
UEM1-S1 : Projet 1 : P. Ceccarini , 50 h
H. Dulongcourty 40 h
UEM1-S1 : Cours magistraux : P. Ceccarini , 20 h
Infographie: A. Del, F. Chopin (EVCAU)
Participants extérieurs : Université d’Urbino Carlo Bo, Services de l’urbanisme de la Ville de Pesaro, Laboratoire EVCAU /
Ensa Paris Val de Seine, Université de Paris 7 Diderot, Université de Paris X Nanterre.
Heures encadrées : 80+40 h ; Heures étudiants : 190 h ; Total des heures : 330 h ; Crédits ECTS : 16
Orientations principales: CMIA urbanisme, aménagement, gouvernance
Les UEM1-S 1 et UEM1-S 2 sont deux Unités d’Enseignements permettant de développer sur deux semestres des
approches de gouvernance de projet nouvelles selon les orientations des directives européennes.
Le Développement Soutenable, une culture à intégrer dans la pratique de la planification architecturale.
• Orientations principales: CMIA, territoire, ville, architecture, politique et projet participatif
Aux étudiants en architecture désireux d’appréhender les questions territoriales et de leurs planifications architecturales et
urbaines à partir de cadres analytiques structurés, le CMAu propose un enseignement ayant pour objectifs d’une part, de
rendre intelligible les mécanismes et les enjeux territoriaux complexes contemporains ; d’autre part, de donner la
compétence de produire les projets territoriaux et urbains pertinents, adaptés à la diversité des contextes étudiés. Par
ailleurs, l’UEM1-S1 est une unité d’enseignements permettant de développer les nouvelles approches de gouvernance
des projets territoriaux et urbains selon les orientations des directives européennes. Le thème général des études
concerne le développement soutenable (sustainability), une culture (analyse de la valeur) à intégrer dans la pratique du
projet d’architecture afin de créer un modèle économique solidaire avec ses apports (partageables et accessibles) au
développement local.
Objectifs : discerner le territoire d’étude du territoire de projet et décrire les logiques d’acteurs illustré par la
schématisation des interactions et influences réciproques entre projets et contextes. Le développement soutenable
implique le changement des comportements des acteurs, producteurs à la fois d’amélioration du confort et du champ
sociétal, économes en termes de production du cadre bâti s’inscrivant dans une approche globale et un projet négocié.
Être capable de se situer avec les habitants comme maîtres d’ouvrage d’usage et de propriété, en site habité et de
développer des projets basés sur les circuits courts et les mutualisations. La participation, initiée à partir des approches
des agendas 21 et des plans stratégiques, montre son efficacité dans le temps par ses acquis à la fois sur la pédagogie
du projet et sur les obligations initiales de changer les comportements. La mixité logement emploi, la diversité des modes
d’occupation, les économies d’échelles impliquent une nouvelle responsabilité des architectes, laquelle intègre un
processus complet depuis le cadre programmatique établi à partir de la réflexion sur le coût global (analyse systémique),
et dans un cadre du projet attentif à la non spéculation (durée et Theory of Care). Cela implique aussi de nouvelles
transversalités pour articuler et rendre conjoints et solidaires les acteurs eux-même : demandeurs, utilisateurs,
concepteurs, financeurs, constructeurs et gestionnaires, les acteurs de l’habité. Cette approche méthodologique implique
la nécessité de savoir identifier, appréhender les responsabilités entre acteurs, les transversalités disciplinaires
nécessaires à ce que l’ensemble des actions induites par « habiter un territoire » soient connues par les étudiants de
manière consciente et abordées avec l’acteur principal « l’habitant usager ».
Une transversalité à investir :
Un professionnel dans un métier stratégique doit intégrer plusieurs niveau de compétences :1) Comprendre les
symptômes (analyse de la valeur, valeurs d’usages et dysfonctionnements culturels); 2) Proposer des diagnostics (mettre
en phases les acteurs et les économies); 3) Concevoir les modes d’interventions (définir les conditions du projet et son
positionnement professionnel); 4) Comprendre les processus de production (innover, protéger, conserver, développer);5)
Exprimer les responsabilités croisées et contractualisées dans des contextes connus et inscrits dans le temps et la durée.
L’architecte se retrouve ainsi confirmé dans ses capacités de reformulation et de synthèse avec trois exigences
particulière : 1) La rencontre avec l’habitant et l’analyse de la valeur d’usage, les relations à la conscience collective et à
l’intérêt général; 2) La stratégie d’intervention et l’accompagnement du projet (écoute, référencement, traçabilité,
apprentissage, participation locale); 3) La conceptualisation et l’ingénierie de projet intégrées, de l’autopromotion aux
gisements de ressources locales (savoir, savoir faire, matière). 4) L’architecte sera l’animateur des propositions
d’interaction et de collaboration qui à la fois iront vers le fondamental du projet et vers l’intégration dans les différentes
échelles de ses contextes (cf. les phases articulant les temps de la méthode).
Deux semestres propédeutiques (S7-S8) :
Le Master 1 ; Les étudiants en Master 1 sont concernés tant par le séminaire d’analyse systémique (séminaire 'Sciences
et Théories appliquées aux Processus de la Morphogenèse Architecturale et Urbaine' (STAPMAu) associé du deuxième
semestre (M1S2), que l'expérimentation liée à l'atelier de projet ' Profilage architectural' (S8) par son exploration à
l’échelle micro-locale du projet d’architecture. Les deux axiomes suivants sont à la base d’une posture recherchant la
cohérence stratégique entre acteurs, moyens et modes d’interventions. Plusieurs points seront considérés :
1 - Le projet architectural (et territorial) est un processus interactif et polysémique : tout projet architectural concerne et
implique des échelles extérieures à son seul périmètre. Les qualités du projet architectural soutenable se nourrissent ainsi
souvent de données liées à des dimensions et/ou des acteurs extérieurs à la seule emprise foncière. Dans ces échelles,
les disciplines de l’histoire, de la géographie, de l’économie, des sciences sociales et des techniques interfèrent
étroitement entre elles. Le projet partageable implique que sur les plans matériels humains, fonciers, juridiques, sociaux
et économiques, l’architecte (en tant qu’acteur) doit tenir compte des aspects transactionnels afin de proposer des modes
d’appropriation à partir de la valeur d’usage et de la valeur ajoutée dans les économies locales.
2 - Théoriser pour communiquer, évaluer et concevoir : comment élaborer d’une stratégie d’intervention qui maîtrise les
contraintes et les potentiels d’un projet en modulant les échelles et les types d’interventions qui l’inscrivent dans ses
contextes historiques, géographiques, sociaux, et culturels ? Comment communiquer et intégrer une stratégie
d’intervention qui s’appuie sur des logiques d’acteurs tant pour l’aide à la décision que pour l’accompagnement ?
Comment enrichir le projet à partir de l’analyse systémique ou de la compréhension de ce qui fait système ? Comment
communiquer et intégrer une stratégie d’intervention qui s’appuie sur des logiques d’acteurs tant pour l’aide à la décision
que pour l’accompagnement ? Comment enrichir le projet architectural à partir de concepts de diversité, de complexité,
d’évolutions et d’évaluations ?
Méthode de travail
Utiliser les représentations schématiques et cartographiques pour construire les phases du projet, faire une cartographie
de la stratégie territoire, temps, acteurs. Modéliser enjeux problématiques, modes opératoires, appropriations culturelles,
sociales et économiques aux échelles globale / locale ; Mettre en évidence les interactions entre espaces, acteurs et
usages à partir du choix des informations construites et réinterprétées à partir des couches d’analyses systémiques.
Construire des arguments logiques : construire la traçabilité du projet. Organiser autour d’un projet central, des stratégies
d’interventions architecturales, urbaines et du territoire pouvant articuler architecture, environnement /paysage et
économie aux échelles du projet local et pour une économie de sa mise en œuvre. Exprimer la stratégie des interventions
dans le temps et l’espace, axée sur la valeur ajoutée et sur l’autonomie du projet local. Retenir un argument dans chacun
des thèmes suivants, issus des approches d’évaluation du MEEDDAT pour la ville durable :
1 - Gouvernance et pilotage
Organiser la gouvernance, à partir de la définition des conditions du projet l’intégrer dans une stratégie d’acteurs
décideurs et usagers en distinguant l’intérêt général, mais aussi les interactions à la vie locale ; Maîtrise d’ouvrage /
maîtrise d’œuvre : donner des échelles d’une mutualisation et des économies d’échelles à partir des choix stratégique de
la composition territoriale, urbaine et paysagère ; Le droit au service du projet : planification et réglementation,
développement durable, protection du cadre de vie et des patrimoines, conception de filières économiques nouvelles.
2 - Penser le développement économique et social
Dessiner un territoire / quartier cohérent, échelles et moyens, pour la compacité et la proximité, pour la ressource
renouvelable et le recyclage constructif.
3 - Performances et environnement
Penser et agir d’une nouvelle façon, associer comportement, densité et éco-construction. Gérer la croissance urbaine,
impliquer l’interprétation de l’existant et ses mutations et réécriture, explorer une économie du pauvre et des effets
induits ; Organiser les déplacements en introduisant des échelles de temps et de mixité ; Localiser les limites et les
transitions d’Éco-Quartier dans un territoire durable, induire des principes de réversibilités.
4 - La qualité territoriale, urbaine et architecturale
Repenser l’habitat en termes de territoire global et de fonctions diversifiées et mixtes, et par hypothèses comparées ;
Eco-aménagement, éco-construction, éco-rénovation croiser les atouts, ressources, contraintes pour proposer une
relation maître d’ouvrage par l’usage et maîtrise d’œuvre dans l’interdisciplinarité (métiers et réinterprétation de l’objet
d’étude) proposer un programme de workshop de projet.
5- La théorie des 'Affordance' de J. G. Gibson interprétée par les recherche de P. Ceccarini, donneront les moyens de
créer une véritable écologie architecturale.
Contenu
1 - Selon le projet commun d’urbanisme du premier semestre, il sera mis en place dès ce dernier une analyse stratégique
mettant en évidence les modes d’interactions entre lieux et acteurs en précisant les atouts et les contraintes et en les
référençant par rapport à des logiques d’acteurs, alternative à une approche de catalogue.
Appuyer le projet d’urbanisme par un plan d’interventions coordonnées identifiant les logiques d’acteurs et les
formalisations des données qui leur permettent de collaborer au projet local.
2 - Dans le prolongement de l’urbanisme, il faudra dans le projet d’architecture diversifier problématiques, échelles
d’interventions, et évaluer les acquis producteurs de bonne pratiques identifiées dans les processus de conception des
autres équipes.
3 – les deux thématiques équipements et logements seront traités de manière à ce qu’un thème majeur investisse le
projet mais définisse ses attaches et ses limites avec l’autre thème, et inversement quand le second thème sera étudié.
• Sujet
On propose une étude comparative de deux territoires différemment complexes :
- Le territoire de la Commune de Nanterre / La Défense constitue l’un des points stratégiques majeurs de développement
du Grand Paris.
- Le territoire de la Province de Pesaro-Urbino (Territoire UNESCO), est probablement le lieu de l’émergence d’une
technopole linaire (ex : Silicon Valley, Sophia-Antipolis) articulant Université, recherche et entreprises du futur dans la
région nord-ouest adriatique (Italie).
Ces territoires ont en commun des liens politiques historiques bien établis. Par ailleurs, chacun d’eux fut l’objet d’études
urbaines et stratégiques par B. Secchi et ali, et autres architectes-urbanistes de renom (G.C. De Carlo, A. Rossi, C.
Aymonino, L. Benevolo, etc.). Les étudiants choisiront leurs sites et sujet d’étude en mutualisant les connaissances sur
les deux territoires. Des études de terrains seront faites en commun.
- Le sujet d'étude spécifique concerne la conception d'un pôle universitaire médical (CHU) rentrant dans la dynamique de
développement de la technopole.
Sachant que les sujets d’études font partie de conventions et partenariats, une convention internationale avec l’Italie à été
signée avec la ville de Pesaro. Les étudiants en M1 S7 collaboreront avec les étudiants en M2 S9, avec des tâches et
objectifs distincts. Les étudiants Erasmus intéressés cet enseignement France-Italie, travailleront de préférence sur le site
de Nanterre / La défense.
Cependant, pour tous les étudiants, un voyage d’étude et de terrain s'impose pour tous les projets d'études. Concernant
le sujet du Centre Hospitalier Universitaire de la technopole régionale, un voyage d'études en Italie, dans la province de
Pesaro-Urbino (Région des Marches) et à Venise, donnera lieu à un enseignement intensif d’une dizaine de jours (à partir
du 20 octobre au 30 novembre) dans le cadre d’une convention de collaboration avec la ville de Pesaro, la Province de
Pesaro,/Urbino et l’Institut Universitaire d’Architecture de Venise (en cours).
Travaux requis
Projet territorial, d’urbanisme et d’architecture commun :
- Analyse contradictoire afin de contextualiser et limiter les effets de la pratique conventionnelle intuitive urbaine, se doter
d’outils de modélisation contextuelle. Rapport individuel sur les acquis méthodologiques et discussion orales sur
documents.
- Proposition et organisation de voyage (raid) : un séjour intensif sur le terrain afin de comprendre la déambulation, les
relations transversales et leurs interactivités culturelles, physiques, humaines, techniques et économiques, in vivo.
- Approche des valeurs et des enjeux, de la soutenabilité (sustainability) dans les différentes phases d’un projet
d’architecture.
- Apports complémentaires : visites, conférences, lecture. Compréhension d’un travail en réseau, par exemple s’adosser
sur des écoles comme IFU, ENASP, Science Po, ….
Participation au sujet commun :
- Modalités : initiation dans le projet d’urbanisme du sixième semestre à l’analyse institutionnelle et inter relationnelles des
fonctions et statuts des compositions urbaines et territoriales.
- Développement du projet d’architecture issu du projet d’urbanisme du septième semestre afin de préparer les bases
méthodologiques des semestres huit et neuf.
Bibliographie
Une bibliographie sera constituée au cours du semestre
Support de cours
Organisation des séances :
Jour(s) de la semaine et horaire : à préciser suivant nouvel emploi du temps
salle(s) : atelier 501 ou salles 512 / 511.
Modes pédagogiques :
Correction collective, confrontation entre projets par apport mutuel d’information et interactivité des situations
individualisées (constitution d’un corpus commun cumulatif et critique quant aux possibles et conditions du projet),
exposés individuels des acquis méthodologiques (passer de l’exercice à la simulation de situations concurrentielles, se
confronter à la culture de projets) ; Travaux en binômes / trinôme et individuel.
Evaluations :
- Contrôle continu en groupe par évaluation hebdomadaire (obligatoire). 2 Jurys d’étape, 2 jurys de semestre en relation
avec les enseignants du DE4.
- Rapport méthodologique de conception du projet architectural / territorial
Disciplines
Processus et savoirs
DE 4 : Paris-Séoul et retour - E Mortamais
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
4B
Enseignant : Mme Elizabeth Mortamais
2014-2015 : INTELLIGENCE COLLABORATIVE - TRANSFORMER PAR LE 'CO'
CET ENSEIGNEMENT APPARTIENT AU DOMAINE 4 -
objectifs généraux :
Le milieu urbain sera ici considéré sous l’angle de «l’organisation » notamment dans le rapport de ce concept aux
technologies de l’information.
Approche des questions urbaines contemporaines, celles des villes, des 'non-villes', des métropoles,
Approche des relations entretenues entre sciences, techniques et projet urbain.
Points de vue critiques sur le paysage, le territoire, la ville (contemporains), enseignés, promus et produits.
L'enseignement proposé se développe selon trois axes :
* le premier est la solidification de la DEMARCHE de travail. Pour cela nous travaillerons selon des étapes bien identifiées
dans le temps et la nature des attendus. Chaque étudiant devra apprendre à constituer son itinéraire dans la progression
de son travail ; une progression clairement choisie est un outil indispensable pour un résultat non hasardeux, et pour
acquérir une autonomie et une évolution de ses compétences.
Les séances de travail seront des séances collectives auxquelles il sera demandé une part active de chacun.Une bonne
partie de l'évaluation du travail de l'étudiant sera fonction de sa capacité à clarifier sa démarche et à la mener jusqu'au
bout et à participer activement à l'activité collective.
*le second axe sera l'EXPERIMENTATION, au travers de thématiques et de sujets de travail contemporains, associés à
une approche prospective nécessaire à préparer les questionnements à venir pour de jeunes futurs architectes.
*Le troisième axe sera celui de la TRANSFORMATION : concevoir en terme de processus, de phases, de temporalité et
non d'une projétation de type 'plan de masse' ou 'master plan' si habituelle et si peu remise en question, et pourtant
appartenant encore à un raisonnement industriel et moderne.
Paris Séoul et retour :
Cet enseignement s'inscrit dans un partenariat d'échanges avec le College of Architecture de l'Université INHA d'Inchéon,
Corée du Sud. Cette collaboration entre dans sa dixième année.
Un workshop est prévu à Inchéon, du 25 Octobre au 1er Novembre, ce qui nous permettra de travailler sur le sujet avec
les étudiants coréens de 4e année. Ce workshop fait partie intégrante de l'enseignement. Douze étudiants seront retenus.
L’enseignement s’adresse à des étudiants motivés par les questions contemporaines des mutations urbaines et
technologiques et par l'approche des processus de conception, spécificité du DE4 auquel cet enseignement appartient.
Rudiments d'anglais souhaités.
ATTENTION: les séances auront lieu le vendredi de 9h30 à 17h30 -COMPTE TENU DE MON ABSENCE LORS DES
PRESENTATIONS DU 8 SEPTEMBRE, UN PREMIER RENDEZ-VOUS DE PRISE DE CONTACT EST PREVU le LUNDI
22 SEPTEMBRE à 12H00 EN SALLE 401B . PRESENCE OBLIGATOIRE à CE RENDEZ-VOUS NOTAMMENT POUR
PREPARER LE VOYAGE à SEOUL Nous commencerons effectivement le 26 septembre.
Contenu
Contenu :
L'INTELLIGENCE COLLECTIVE et COLLABORATIVE :
sous ce terme souvent mal compris et parfois utilisé de façon restrictive ou excessivement technophile, se situent très
simplement des phénomènes contemporains majeurs qui génèrent un renouvellement des méthodes de travail dans de
nombreux domaines :
*l'accès immédiat à une hyper-information massivement a-localisée dans les réseaux, consultable et modifiable partout et
à toute heure, à l'aide d'appareils mobiles (iphone par exemple),
*le travail en commun
*la multiplication des interventions très informées des usagers sous formes d'associations, de groupes de pression, ou de
simples regroupements éphémères, (flashmob par exemple) qui engendrent des pratiques singulières, inédites
jusqu'alors, et le retour à des expériences coopératives, d'une économie collaborative émergente.
L'intelligence collective joue désormais un rôle moteur dans l'INVENTION et l'INNOVATION, en renouvelant les termes de
'l'intérêt public' dans des conditions et des objectifs qu'il est nécessaire d'examiner avec soin. Il s'agira de tester des
manières d'analyser, et de concevoir : l'innovation se situera donc non dans le domaine de la forme, ni dans celui de la
technique, mais dans la capacité d'un groupe à construire des organisations urbaines dans l'espace et dans le temps, qui
exploitent consciemment le potentiel de l'interaction au sein de groupes de travail.
Il conviendra d'en comprendre l'importance, d'en observer les effets, sur un cas très concret et d'en tirer, de façon
méthodique, les enseignements pour une pratique architecturale.
Par ailleurs la diffusion exponentielle des informations émanant de professionnels, d'experts et d'institutions, mais aussi
de particuliers ou groupes informels complexifie notablement notre évaluation des situations. Ceci nous touche
évidemment personnellement comme usager, mais aussi comme professionnel de l'aménagement. Comment assurer
notre travail de concepteur face à une réalité complexe ?
Le terrain d'étude :
Il s'agit des 180 ha de PSA à Aulnay (93). Ce cas concret sera considéré comme un MILIEU, et non comme un 'espace'
mot moderne inapproprié. Un milieu suppose l'interaction des divers facteurs et éléments qui le composent, le font exister
et évoluer en permanence.
Lieu symbolique d'un savoir-faire pointu, mais aussi d'une activité économique en grande mutation, et d'une absence de
prospective (alors même qu'il est situé dans le Grand Paris) ce terrain est support de multiples enjeux, compte tenu de sa
position stratégique : enjeux humains, urbains, industriels et post-industriels, agricoles, et paysagers et évidemment
économiques. Compte tenu de cette complexité et des objectifs ci-dessus exposés, il sera primordial d'expérimenter des
méthodes collaboratives d'analyse, de programmation et de projétation. Le travail collaboratif sera au cœur du dispositif :
Co-travailler, co-habiter, co-cultiver, co-inventer.
Les propositions élaborées durant ce semestre seront le fruit de l'exploration de ces sujets et seront autant de manière de
tester des approches architecturales et (ou) paysagères, sur un milieu dont on vise la transformation.
Nous renouvellerons entre autres l'expérience du BLOG de partage des informations, déjà expérimentée les années
précédentes. Cet outil sera stratégique pour l'expérimentation de l'intelligence collaborative.
2013-2014 : http://parisseoulstudio.wix.com/issy-controversy
blog 2012 à consulter : http://parisseouletretour.wordpress.com/
blog 2011 à consulter : http://mobilityparisseoul.wordpress.com/
blog 2010 à consulter : http://mobilehype.wordpress.com/
Mode d'évaluation
contrôle continu et jury de fin de semestre
Travaux requis
Présentation des projets chaque semaine –
Travaux individuels et (ou) collectifs
Rendus de phases
Documents graphiques intermédiaires, textes, maquettes
Documents de synthèse finaux
Notation chaque semaine du travail personnel et de l'implication dans chaque séance de débat critique.
Notation des rendus de phases et jury de fin de projet.
Bibliographie
quelques références à compléter en début de semestre :
Henri Atlan, Entre le cristal et la fumée, éd. Seuil, 1979.
André Corboz, Sortons enfin du labyrinthe, éd. In Folio, 2009.
Pierre Levy, L'Intelligence collective, éd. Maspero, 1981.
Michel Serres, Petite Poucette, éd. Le Pommier, 2012.
Jakob von Uexküll, Milieu animal et milieu humain, éd. française Rivage, 2010.
Disciplines
DE 4 : Atmosphères, Environnements bâtis - Brice Chapon
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
4C
Responsable : M. Brice Chapon
Explorer le monde qui nous entoure est la proposition d’étude pour ce semestre. L’urbain sera considéré comme un
milieu dans lequel se produisent des interactions et des phénomènes qu’ils soient d’ordre naturel ou artificiel.
L’espace projeté sera considéré comme un vide qualifié par une ambiance ou atmosphère, en lien avec les éléments
naturels et artificiels environnants.
Trois axes pédagogiques appuieront les réflexions sur le projet.
Le premier axe, le plus abstrait abordera le cadre immatériel de l’environnement. Il consistera en une interprétation du
milieu dans lequel le projet devra s’implanter : une révélation des éléments composant le milieu sera effectuée : les gens,
l’air, les bruits, les sons, les couleurs, les présences matérielles, les textures, les formes prégnantes,… Chaque étudiant
devra s’emparer d’un ou plusieurs thèmes du milieu et le retranscrire sous la forme d’une enquête. Cette investigation sur
le contexte perceptible parfois invisible permettra d’identifier les idées les plus fondamentales pour le projet. Ce travail
sera retranscrit dans le cadre de séances collectives permettant de partager les révélations.
Le second axe du projet, sera une recherche sur les machines et les faits rendant possible la transformation et le contrôle
des conditions environnementales (lumière, couleur, odeur, goût, texture, humidité,…) Les étudiants seront amenés à
constituer une base de données sur le contrôle artificiel de l’environnement où l’homme développe ses activités. Ce
travail mis en commun constituera un inventaire d’éléments qui sera un outil à disposition du développement du projet de
chacun.
Le troisième axe pédagogique visera à fournir aux étudiants les clefs de lecture et de conception d’une sélection de
projets d’architecture ayant référence à une maîtrise des ambiances et des atmosphères. Par la présentation de ces
projets Il s’agira d’amener les étudiants à observer et comprendre les plans, les coupes, les modes de conceptions de ces
ouvrages en dépassant la simple lecture de l’image : (Robie House – Fl Wright / Sanatorium de Paimo – A. Alto / Le blur
Building – Diller & Scofidio / La cité scolaire de Manosque – R. Ricciotti / Nomads of Acatama Hotel - P. Zumthor – Projet)
Le processus de conception se nourrira des informations et révélations tirées des enquêtes sur le milieu, et de l’inventaire
constitué en préalable. Le développement du projet s’appuiera sur la production de maquettes d’études comme méthode
de recherche.
Contenu
« Il n’y a plus d’espaces, sinon des ambiances », ou des atmosphères. C’est à partir de ces mots empruntés aux
architectes Espagnols Mansilla & Tunon que nous allons considérer la fabrication d’espaces caractérisés par une
atmosphère.
La dimension environnementale est désormais inévitable et fondamentale dans la conception et la réalisation des projets.
Mais la qualité écologique des projets ne doit pas être définie par les seules normes environnementales ou conditions
énergétiques des édifices. L’environnement n’est pas seulement une affaire de technique ou de discours politique, il est la
réapparition dans l’architecture du climat et des phénomènes sensibles comme les courants d’air, les sons, les ombres, la
vapeur ou les rayonnements. Le climat est ce qui permet à un certain type d’activité de s’installer et de se développer
dans le bâtiment. L’environnement, l’atmosphère devient une nouvelle manière de faire la synthèse entre trois
composantes essentielles de l’architecture : le programme, la construction et l’enveloppe.
Le changement climatique révèle la possibilité de l’homme d’altérer le monde physique. Nous prenons conscience que la
nature est à respecter et que le prix à payer en est son éloignement. Ainsi nous nous orientons vers une autre nature
artificielle, maîtrisée.
Notre regard tourné vers la nature rencontre un moment où la technologie envahit notre vie quotidienne. L’architecture qui
s’occupait essentiellement des phénomènes statiques, les vues, l’exposition au soleil découvre aussi par le biais de la
technologie la nature qui change qui se maîtrise comme on veut, où on veut, comme si la nature pouvait faire l’objet d’un
parc thématique. Dans ce domaine, proche de l’architecture, nous révélerons un monde multisensoriel où l’espace est
dessiné par l’ouïe, le toucher, le goût, la vue et l’artificiel où les sensations sont aussi complètes qu’elles le sont dans la
nature car possibles.
Site :
Le quartier du Port de Pantin le long du canal de l’Ourcq. Le site fait l’objet d’un projet d’aménagement de ZAC. Une
parcelle sera déterminée pour l’implantation du projet.
Programme :
un hôtel et ses annexes. L’hôtel sera la base du programme à développer, chaque étudiant complétera ce programme par
des annexes venant enrichir le complexe. Il ou elle pourra s’appuyer sur les thèmes d’ambiance naturelle et ou artificielle
qu’il ou elle aura révélé et souhaitera développer.
Références architecturales :
Robie House – FL Wright / Sanatorium de Paimo – A. Alto / Le blur Building – Diller & Scofidio / La cité scolaire de
Manosque – R. Ricciotti… / Nomads of Acatama Hotel - P. Zumthor – Projet
Mode d'évaluation
Contrôle continu et jury de fin de semestre avec enseignants extérieurs invités.
Travaux requis
Présentation des recherches et projets chaque semaine
Travaux individuels ou collectifs
Rendus de phase (Axe 1 révélation du milieu, Axe 2 inventaire des environnements artificiels, Phases d’avancement du
projet)
Documents graphiques intermédiaires, textes, maquettes de recherche
Documents de synthèse finaux (Jury final)
Notation chaque semaine du travail personnel et de l’implication
Notation des rendus de phases et Jury de fin de projet.
Organisation de l’enseignement :
Salle : à confirmer
Jour : Vendredi à partir de 9h30
Bibliographie
• Lisa Heschong - Architecture et Volupté – ed parenthèses 1996
• Peter Zumthor – Atmosphères- ed Birkhäuser 2008
• Reyner Banham – L’architecture de l’environnement bien tempéré – ed HYX ré-édition 2011 - édition originale 1969
• Junichirô Tanizaki – Eloge de l’ombre – ed Verdier –trad. 2011
• Richard Sennett – La chair et la pierre – Les éditions de la passion 2002
• Giovanna Borassi & Mirko Zardini – En imparfaite santé, la médicalisation de l’architecture – Lars Müller Publishers &
Centre Canadien d’Architecture 2012
• John R. McNeill – Du nouveau sous le soleil, une histoire de l’environnement mondial au XXème siècle – ed française
Champ Vallon 2010 – édition originale anglais 2000
• Philippe Rahm - Architecture météorologique – ed Archibooks 2009
Disciplines connexes :
• Arts : Olafur Eliasson, Bob Wilson, Hans Hope de Beck, Giuseppe Penone, Pierre Huyghe …
• Cinéma : Antonioni,
• Sciences : météorologie, techniques
Disciplines
Processus de conception DE 1
Année
4
Heures CM
20
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Responsable : M. Xavier Malverti
Disciplines
Caractère
option
Code
P1.2A
processus de conception DE 2
Année
4
Heures CM
20
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Responsable : M. Clément Blanchet
Caractère
option
Code
P1.2B
Année
4
Heures CM
20
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Responsable : M. Gérard Lauret
Caractère
option
Code
P1.2C
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
P1.2D
Responsables : M. Hugues Fontenas, Mme Elizabeth Mortamais
Autres enseignants : M. Patrice Ceccarini, Mme Brigit de Kosmi, M. Alain Guiheux, Mme Sylvia Lacaisse
Les cours auront pour objectifs de faire connaitre un certain nombre des postures de travail qui président au processus de
conception.
Le D4 s'intéressant tout particulièrement à ces questions dans une ouverture plus spécifique aux méthodes, processus, et
dispositifs contemporains qui marquent une évolution nette et permettent de comprendre aussi les natures des
productions actuelles, en relation avec le contexte (scientifique, philosophique, esthétique, social, technique...) mondial
dans lequel elles s'inscrivent.
Contenu
les interventions sont les suivantes - dates, enseignants, sujets :
17/10/2013 ROUSSEAU Post Production
24/10/2013 X X
31/10/2013 FOUQUET Animé
07/11/2013 DOUTRIAUX Instants critiques - de quelques tropismes dans l'architecture contemporaine
14/11/2013 GUIHEUX Le patrimoine de l’instant
21/11/2013 FONTENAS 'Organisation de l'agence et conception architecturale. La fabrique de l'architecture des affaires
aux USA, 1950-1970'.
28/11/2013 MORTAMAIS MOULES MODELES ET CIE -1
05/12/2013 CECCARINI flux, fluides et affordances
12/12/2013 de KOSMI à préciser
Travaux requis
Feuille de présence à émarger à chaque cours - la présence est donc requise à tous les cours.
Les étudiants lors de l'examen tireront au sort un sujet parmi ceux qui seront définis par chaque enseignant et le
développeront en suivant les indications fournis par l'enseignant responsable du sujet. Documents non autorisés.
Bibliographie
communiquée ultérieurement par chaque enseignant
Support de cours
communiqués ultérieurement par chaque enseignant
DE 1 : L'architecture entre l'Orient et l'Occident - Un équipement dédié
aux cultures actuelles. M. Dilet
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1E
Autre enseignant : Mme Corinne Tiry-Ono
L’architecture entre l’Orient et l’Occident : Des équipements dédiés aux cultures actuelles
Projets internationaux dans la métropole de Paris
Marc Dilet : Enseignant responsable
Evelyne Smolarski : intervenante extérieure
Enseignement bilingue anglais français, bilingual teaching French/English
(Mode d'enseignement horizontal par semestres indépendants)
Lien au Pôle Asie en formation à l'ENSAPVS
Nous questionnerons le processus de conception architectural, spatial au regard du « sens » en relation avec les
différences culturelles et les échelles spatiales qui interroge la métropole de Paris.
Ces notions seront abordées par des exemples puis par des projets courts et longs, au Nord de Paris.
Nous interrogerons différents fondements culturels de la conception des projets pour les révéler et les rendre plus lisibles.
Les intentions qui guident le projet se nourrissent de dimensions mythiques, jusqu’à l’idéologie pour se traduire dans le
concret. Le rationnel comme l’indicible se conjuguent et s’immiscent ainsi aussi bien dans le paysage que dans le bâti.
Comment raisonner sur l’espace (en tant que spécialistes) en intégrant les considérations universelles, intemporelles ou
nouvelles ?
Comment le projet architectural réagit-il au contexte qui nous exige de penser simultanément le local et le global, le lieu et
la ville métropole, les pratiques culturelles différenciées et la mondialisation des échanges ?
Les modes de pensées orientales peuvent constituer une référence essentielle pour amener à révéler d’autres rapports
possibles au projet. Nous envisagerons ainsi les différentes interprétations possibles liées à ces appellations Orient/
Occident.
Mêlant le généreux, le sensible, l’incisif, nous aborderons les lieux avec une autre conscience, un « savoir-faire » exprimé
par le projet. Sur des programmes à élaborer, l’approche sera exploratoire en termes de liens internes et externes, de
structure, d’usages.
Contenu
1 - Workshop : 1ère semaine
Le semestre démarrera par notre participation au workshop international d'une semaine, commun à l'ensemble des
étudiants de M1. A cet effet, le programme sera transmis par l'ensemble du corps enseignant.
Ce semestre 8 sera ensuite orienté autour de la thématique du 'sens de l’architecture' mis en évidence ici par les
oppositions ou liens Orient/Occident dans une dimension approfondie touchant à l’art de voir la vie et ses lieux.
2 - Projet court : 5 semaines
Cette phase débutera par une phase d'analyse thématique comparative entre deux bâtiments l'un d’Orient, l'autre
d’Occident.
Objectifs principaux : compréhension des identités, des mythes et des spécificités de chaque culture. Traduction ou
décodage architectural en liaison avec les usages et les sens profonds de chacun des bâtiments.
Type d’exercice : Ces bâtiments seront choisis par chaque étudiant et analysés en résonance, dans leur dimension
culturelle, symbolique, distributive et structurelle.
Explication des fondements de la conception, du langage architectural mis en place, tenu et perçu.
Situation du projet : dans la banlieue nord de Paris, territoire de création et d’innovation urbaine et culturelle.
Les pratiques locales et des attentes de niveaux plus 'universels' guideront l’analyse et les propositions, en rapport avec
le territoire, le site, le paysage, l’environnement bâti.
La deuxième phase portera sur la conception d'un petit équipement de dimension socioculturelle, à forte valeur
symbolique et formant repère pour le territoire d'implantation.
3 - Projet long : 8 semaines
« A la recherche du global dans le local », un projet local au rayonnement large qui s'appuiera sur les relations comme les
tensions entre cultures
Objectifs principaux : approche de la dimension collective du projet, dans ses usages, ses formes d’appropriation, et son
insertion spatiale dans les échelles de la ville d’espaces libres et bâtis, de contexte urbain. Les questions, de métissage,
et/ ou d’authenticité seront également posées et inspireront la mise en forme.
Plusieurs thèmes permettront à chaque étudiant d’expérimenter des situations spatiales au travers d’échelles variées en
lien avec la répartition des espaces et le rapport au paysage. Le dénominateur commun en est le sens et la multiplicité
des sens possibles.
Il sera question de hiérarchisation (ou non) des espaces, de densité, de lumières, de qualités des parcours, de structure,
d'enveloppes ou d'ouvertures, d’écologie comme de performances énergétiques des constructions.
Travaux requis
Travaux d'analyse et de propositions de programmes, de positionnements, de propositions de projets
L’enseignement sera interactif : les étudiants seront sollicités à tout moment pour fonctionner par des échanges, des
débats critiques entre étudiants, enseignants et conférenciers.
Type d’exercice : projet où un fort investissement personnel est demandé pour prendre des positions fondées, explicites
et implicites sur la société d’aujourd’hui, 'le contemporain et l’inactuel'.
L’organisation des séances : Vendredi 9h-18h Salle : 702
Modes pédagogiques : corrections collectives et individuelles, exposés.
Critères d’Évaluation : jurys croisés
Relations avec les autres disciplines : Théorie, Histoire, Sciences sociales, construction, arts
Bibliographie
Bibliographie
BERQUE, Augustin. 5 propositions pour une théorie du paysage. Editions Champ Vallon, 1994. 130 p.
LASSUS, Bernard. Hypothèse pour une troisième nature. Coracle & Cercle Charles-Rivière Dufresny, 1992, 141 p.
CONAN, Michel. In 5 propositions pour une théorie du paysage. Chapitre Invention des identités perdues.
ELIADE, Mircea. Le Sacré et le Profane. Gallimard. Folio essais, 1987, 185 p.
GLISSANT, Edouard. Les entretiens de Bâton Rouge. Gallimard. Hors série Littérature, 2008, 176 p.
KAKUZO, Okakura. Le livre du Thé. Editions Philippe Picquier, 1906, 170 p.
LAURENT, Eloi. Social écologie. Flammarion. Collection Essais, 2011, 230 p.
MILLOT, Catherine. Abîmes ordinaires. Gallimard. L'infini, 2001, 153 p.
MORIN, Edgar. Introduction à la pensée complexe. Seuil. Collection Points essais, 2005, 158 p.
DE 1 : Nouvelles formes urbaines - A Durrmeyer
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Enseignants : M. Adrien Durrmeyer, M. Dominique Wurtz
Ce sujet veut permettre à l’étudiant de développer des méthodes d’analyse urbaine des
territoires contemporains, et de lui faire parallèlement acquérir une culture spécifique des
formes urbaines contemporaines.
En complément de l’approche typo-morphologique acquise en licence, il conviendra
d’aborder les questions de la production de l’espace et des relations sociales, de
gouvernance, de règles administratives et environnementales sur le site et ses alentours.
Il s’agit également d’une initiation au projet urbain à travers l’expérience personnelle, le
ressenti et l’échelle du corps dans un espace urbain, via deux sujets d’échelles différentes.
Contenu
Un rythme soutenu dans l’analyse des sites, l’élaboration des programmes et la présentation
des projets nous semble essentiel. L’étudiant aura à travailler sur deux projets urbains pour ce
semestre.
Un voyage d’étude pourra être organisé dans une grande ville européenne afin d’en étudier
les choix urbains et leurs conséquences, mais aussi les sensations induites à l’échelle du
piéton. Les étudiants pourront ainsi prendre conscience du cheminement entre l’abstraction
d’un plan urbain et la réalité de sa mise en oeuvre.
A partir de cours et d’exposés thématiques, les étudiants aborderont individuellement
l’urbanisme par un exercice pratique à petite échelle. Le sujet « X2 », propose de doubler la
surface construite d’un îlot en banlieue parisienne (Pantin ou Montreuil). L’étudiant aura à
faire le choix des programmes, de la part de réhabilitation/destruction de l’existant ainsi que
des édifices neufs à construire en lieu et place du précédent. Cet exercice doit surtout
permettre de réfléchir sur le « comment densifier ».
Dans le second sujet « Mixité et nouvelles formes urbaines » les étudiants analyseront en
équipe un quartier (échelle d’une petite ZAC, site à définir) et y réaliseront un projet
d’aménagement urbain mettant en avant la mixité programmatique. La finalité de cet
exercice est non seulement la création d’un masterplan cohérent et novateur, mais aussi
d’imaginer des ambiances urbaines (textures, façades, mobilier…).
Contenus et sujets
Phase analyse:
L’étudiant analysera des exemples existants de ce type d’intervention et les comparera avec
le site proposé, déterminera les avantages/désavantages induits, et choisira en
conséquence les programmes à ajouter, les bâtiments à construire. Il s’agit de garder à
l’esprit les notions d’expérience et de laboratoire d’urbanisme véhiculées par le sujet.
Phase esquisse:
Chaque étudiant déterminera un choix d’intervention et affirmera une volonté architecturale
en fonction de son analyse de la problématique du site. C’est l’occasion de confronter les
visions pragmatiques et visionnaires/utopiques d’un tel sujet, et de réaliser la distance qui
sépare les choix conceptuels des difficultés de la réalisation.
Phase projet:
Chaque étudiant dessinera l’îlot et ses abords à une échelle architecturale (1/200e),
représentera des ambiances extérieures et intérieures, affinera la forme architecturale, la
Code
1B
façade et le dessin des espaces.
Phase analyse et programme:
A partir de documents powerpoint ayant pour objectif de constituer une base de données
commune à chacun des étudiants, ces derniers réaliseront, en groupe de 2 à 4, une planche
de synthèse (diagnostic, enjeux, programme).
Le travail d’élaboration du programme supposera la mise en place d’une trame
d’équipements publics et de services accompagnant les logements proposés: il s’agit non
seulement de varier les types de programmes, mais aussi et surtout de les mélanger.
Phase projet:
Chaque équipe déterminera ses propres lignes d’intervention comme support du projet
urbain en fonction de son analyse de la problématique du site (réalisation d’un masterplan).
Le projet devra répondre aux critères de densité, de surface et de diversité/mixité de
programmes fixés lors de la phase précédente.
Phase ambiance:
Chaque groupe déterminera un certain nombre d’ambiances urbaines de son masterplan,
par une représentation architecturale plus poussée, un choix de textures, le dessin du mobilier
urbain, le choix des essences végétales…
Travaux requis
Répartition des sujets:
Phase esquisse: 1 semaine
Voyage
Visite, photos, croquis et rencontres: 1 semaine
Constitution d’un carnet de voyages et analyse du séjour: 1 semaine
Phase ambiance: 2 semaines
Objectifs principaux: développer l’acquisition de méthodes d’analyse urbaine, permettre
une initiation au projet urbain.
Type d’exercice: analyse urbaine thématique et sectorielle en groupe, projet urbain en
groupe, projet architectural individuel.
Apports complémentaires: visites, conférences, lectures.
Modes pédagogiques: conférences; exposés par groupes; exercices intermédiaires collectifs
à partir d’un document « diagnostic/enjeux »; projet personnel à partir du choix d’un thème
ou d’un secteur.
Disciplines
DE 1 : Projet édifice / territoire / matière : le grand pari(s) - M Dilet
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1D
« La pensée projectuelle spécifique à l’architecture, lieu de confluences»
Penser et projeter la ville sur un grand site réel
Goupe de projet bilingue français anglais
BILINGUAL PROJECT GROUP
Urban Planning and Architecture
Travailler la relation entre la ville et ses quartiers à differentes échelles. Nous proposons de décloisonner l’architecture et
l'urbanisme, de l’ouvrir aux territoires et aux cultures du monde.
Nourrir la pensée urbaine et de l’architecture d’une réflexion sur les modes de vie et
questionner les usages, l'organisation et les formes d’occupation des territoires, pour rechercher une vision prospective
sociétale et culturelle du rôle de l’architecte.
Aborder les complexités et les considérations touchant au sens : Les bases étant considérées acquises, nous intégrerons
dans la conception du projet urbain et architectural une approche comparative, les programmes, les équilibres, les
échelles ainsi qu'une approche des enjeux philosophiques et éthiques.
Travailler dans l’interdisciplinarité : nous associerons techniques, arts, pensées prospectives, réalités immédiates.
- Continuer à construire sa pensée, ses méthodes, savoir se nourrir des références et savoir s’en détacher
- Percevoir la nécessité des passerelles entre les domaines qui alimentent l’architecture : l’art, le paysage, l’urbanisme,
les nouvelles technologies, la littérature et l’économie, la politique.
- Questionner l’architecture sur son évolution en abordant les domaines liés aux recherches vers le futur bioclimatique,
international, virtuel, physique.L’innovation face aux exemples clés.
- Questionner les « anti-nomies », le mouvement des civilisations, des idées, penser le
temps long et court, le rapport nécessaire ou non à l’Histoire ou aux histoires, penser à
l’accumulation et à la réversibilité.
- Rechercher une maitrise progressive et concrète du projet : affiner les compétences spécifiques à
l’architecte à composer un monde adapté, stimulant qui intègre ses contraintes, ses atouts et ses potentialités.
- Acquérir la capacité à produire un pojet décliné à ses différentes échelles du grand territoire à l'échelle du projet
architectural.
- Trouver des modes de représentation et de communication du projet relatives aux différentes échelles appréhendées.
- Etre soi, investi dans le projet en questionnant les valeurs profondes en jeu.
- Se doter de capacités d'autonomie pour tenir le rôle d’architecte.
Contenu
Les projets se feront dans le cadre d’un partenariat avec l'Atelier International du Grand Paris et la présence d'Evelyne
Smolarski, architecte-urbaniste.
Workshop : interventions ciblées par touches architecturales et urbaines en banlieue Est.
La question des délaissés urbains,
L’identification des nouveaux usages :
Les projets urbains et architecturaux conjugueront enjeux métropolitains et de proximité.
Études de cas à Champigny-sur-Marne :
- Les gares nouvelles du grand Paris sont une opportunité pour améliorer le maillage des différents modes de
déplacements : métro, routes et autoroute, bus, liaisons inter-quartiers et entre centralités,
-les coupures urbaines provoquées par les infrastructures deviennent sources de projets urbains et architecturaux pour
inventer de nouveaux liens dans la ville.
- Le potentiel de développement de l’ex- 'Voie de desserte Orientale' (ancienne réserve autoroutière…) entre la nationale
19 et l'autoroute A 4 représentant une centaine d’ha amène à inventer de nouveaux usages urbains. Ces caractéristiques
fonctionnelles liées aux infrastructures peuvent induire de nouveaux développements et se traduire par l'augmentation de
l’offre de logements, d’équipements, d’activités, par le renouvellement des quartiers existants mais aussi par la recherche
de nouvelles relations territoriales permettant d’établir des liens entre la ville et son fleuve, la Marne ou entre les quartiers
relégués situés au nord et au sud de l’autoroute A4.
- Au sein du patrimoine existant de la ville et de ses différents quartiers, plusieurs parcours urbains sont à révéler pour
offrir de nouveaux repères architecturaux d’usages culturels ou environnementaux.
1er exercice court : Analyses comparatives de cas exemplaires de mutations urbaines.
2ème exercice court : Analyses du site à plusieurs échelles (territoriale et locale) et de ses enjeux.
3ème exercice long : Projet urbain dans la coulée verte de Champigny-sur Marne, territoire de recomposition regardé du
point de vue de son histoire de son devenir et des métissages possibles.
- La ville en question, dense ou étalée, son histoire, ses règles, ses acteurs (aménageurs,
responsables locaux, décideurs des collectivités territoriales).
- Les échelles de l’espace et celles du temps : l’évolution des perceptions et les modes d’interventions dans la ville seront
abordés ainsi que les mutations de l’espace à toutes les échelles, du design à l’architecture et à l’urbain ; nous étudierons
les dimensions environnementales, de paysage et d’écologie urbaine en rapport avec les nouvelles technologies.
- Les rapports entre usages et maitrise, sur la représentation du rôle de l’architecte et ses
positionnements nouveaux.
Travaux requis
Les moyens :
- L’enseignement interactif : les étudiants seront présents et sollicités à tout moment
pour fonctionner en mode d’échanges, de débats critiques entre étudiants et
enseignants.
- Projet sur un grand site réel sur des programmes mixtes.
- Suivant les travaux en cours, nous aurons des interventions, exposés d’étudiants, visites;
- Un livret sera publié en partenariat avec l’AIGP montrant les projets des étudiants
Les évaluations :
- Les projets seront évalués en jurys avec au moins deux enseignants et parfois des
invités.
- invités ponctuels : architectes, urbanistes, promoteurs, énergéticiens, responsables de collectivités.
Cours bilingue Français-Anglais en coordination avec l'Université du Kansas
Bilingual Course French-English in coordination with the University of Kansas
Bibliographie
Edouard Glissant « Les entretiens de Bâton Rouge »
Augustin Berque « Le sauvage et l’artifice »
Edgar Morin « Introduction à la complexité »
Kevin Lynch « Image de la cité »
Jacques Kerchache « Invention de la Figure »
Georges Balandier « Sociologie des Mutations »
Michel Foucault « Le souci de soi »
Frederick Nietzsche « Humain, trop humain »
Disciplines
DE 2 : Le projet construit / L. Allégret, P. Scheffer
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
2C
Responsable : M. Pascal Scheffer
• Prendre en compte dès le début de l’élaboration du projet, la valeur constructive inhérente à toute proposition, non pas
en tant que contrainte, mais en tant qu’élément participant au développement du projet.
o Le préalable à l’architecture est la maîtrise des règles de l’art de la construction.
• La matérialité en tant que moteur de développement du projet au même titre que l’usage et l’insertion dans le site.
o La construction est la langue maternelle de l’architecte.
• L’intégration de la réflexion relative à la structure en tant qu’outil de développement et fabrication des espaces.
o Analyse des systèmes structurels :
- Le socle
- La structure
- Les catégories structurelles
- La toiture
• La compréhension de l’interactivité des dispositifs constructifs envisagés.
o Les systèmes constructifs du mur et de la colonne
• Le développement d’une pensée constructive.
o Pourquoi et comment un choix constructif s’effectue, ce qu’il signifie, ce qu’il implique.
Contenu
PROJET SUPPORT
Maison d’un collectionneur comprenant des espaces d’exposition, intégrant des petites et moyennes portées.
L’objet du projet n’est pas de développer des structures exceptionnelles, mais la recherche de l’adéquation structurelle au
projet et sa maîtrise.
DOMAINES ABORDES
L’ensemble des ouvrages constituant le bâtiment seront abordés, et notamment :
• Fondations,
o adéquation du système à la nature du sol, cohérence du système de fondation avec les ouvrages de superstructure,
Structure,
o Cohérence du système structurel avec le projet
Enveloppe
o Au regard de :
• L’étanchéité à l’eau
• L’étanchéité à l’air
• L’isolation thermique
• L’isolation acoustique
• L’éclairage naturel
o Maîtrise des apports, éblouissement,
Les ouvrages de second œuvre
o Au regard de :
• L’usage,
- Fonctionnalité
- Pérennité,
•les qualités acoustiques internes
- correction acoustique
• Chauffage
• Traitement de l’air
• Eclairage
Par ailleurs, seront également abordés les dispositions nécessaires permettant l’entretien aisé des ouvrages.
Chaque séance de travail débutera par une présentation d’un élément constructif spécifique ou l’étude de l’impact de la
prise en compte des domaines relatifs à la maîtrise des ambiances.
Ces présentations rappelleront les principes physiques de base et préciseront de manière concrète la manière de les
prendre en compte dans le cadre du projet
Mode d'évaluation
Contrôle continu, présence, note de rendu de chaque phase et note jury final
Etudes préliminaires 2 semaines Analyse du site, recherche documentaire initiale
Esquisse 2 semaines Echelle : 1/200, note explicative
Projet sommaire 4 semaines Echelle : 1/100, notice descriptive
Projet détaillé 7 semaines Echelle : 1/50 + détails 1/20, description des ouvrages
Total 15 semaines
Travaux requis
Chaque phase fait l’objet d’un rendu avec présentation à l’ensemble des étudiants.
La recherche documentaire se poursuit pendant toutes les phases.
Les résultats de la recherche documentaire feront l’objet d’un document format A4 relié dont la composition et la
présentation sera définie.
Le développement du projet a pour objectif la fourniture d’une proposition du niveau d’un avant-projet détaillé, prenant
notamment en compte que le projet est composé de plans, dessins, écrits et résultat des recherches documentaires.
Bibliographie
OUVRAGE DE REFERENCE
Patrick MESTELAN, L’ordre et la règle, PRESSES POLYTECHNIQUES ET UNIVERSITAIRES ROMANDES
BIBLIOGRAPHIE SOMMAIRE
HERZOG, NATTERER, SCHWEITZER, VOLZ, WINTER, CONSTRUIRE EN BOIS,PRESSES POLYTECHNIQUES ET
UNIVERSITAIRES ROMANDES, EDITIONS DETAIL
Joseph KOLB, BOIS Systèmes constructifs, PRESSES POLYTECHNIQUES UNIVERSITAIRES ROMANDES
Andréa DEPLAZES, CONSTRUIRE L’ARCHITECTURE, Du matériau brut à l’édifice, BIRKHAUSER
Jean-Louis VALENTIN, LA CHARPENTE, Mode d’emploi EYROLLES
Pierre von MEISS DE LA CAVE AU TOIT et DE LA FORME AU LIEU+ de la techtonique PRESSES POLYTECHNIQUES
ET UNIVERSITAIRES ROMANDES
Jean Louis VALENTIN, La charpente, mode d’emploi, CHANTIERS PRATIQUES, EYROLLES
DE 3 : Grands ensembles : enjeux et devenirs- MM Carat/Marty
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
3E
Autre enseignant : M. Jean-Yves Chapuis
Pour la deuxième année notre groupe prend comme sujet d'étude le quartier du Blosne à Rennes.
En validant certaines proposition des étudiants des années précédentes le groupe de projet a mis en évidence des
problématiques inhérentes et actuelles à pour qui s’intéresse à la vie de la cité.
De nouveaux champs d'investigation sont apparues, la présence et ll'intervention des usagers , la mise en place et la
stratégie dite'Ecoquartier , Les question liées à l'évolution du cadre bâti dans un contexte n'ayant plus grand chose à voir
avec celui de sa création , les années 70.
Autant de questionnements qui ne peuvent échapper à ceux ou celles qui se destinent à l'aménagement de l'espace et du
territoire.
Nos objectifs pédagogiques sont clairs.
que du point de vue temporel en tenant compte des facteurs politiques et sociaux inhérent à la collectivité. En
comprendre les enjeux à l'échelle de la cité.
Et principalement, se positionner quand au problématique sociétales et environnementales des prochaines décennies, c
est à dire le moment ou VOUS serez opérationnelles sur ces sujets.
Contenu
Le support d’étude proposé est le quartier du Blosne et plus précisément la ZAC de Blosne Est , à Rennes, crée en 1970
et réalisé de 1970 à 1980. Ce quartier fait actuellement l’objet d’une volonté municipale de redynamisation et
d’optimisation des qualités bâties, paysagères, environnementales et sociales propre à ce site. Citons ici un élu local :
relief des enjeux
Enfin et bien évidement ; Élaborer une proposition alternative d’aménagement urbain : A partir des analyses diverses et
des informations relevées sur le site, évaluées et hiérarchisées mettre en forme une proposition cohérente parce que
fondée et structurée. Intégrer les objectifs sociétal et politique qui ont été mis en évidence par les problématiques posées
tout au long de l’étude.
Les étudiants travaillent par petit groupe et un rapporteur différent rend compte à l’ensemble du groupe global de
l’avancement des travaux ; les problématiques et difficultés rencontrées sont donc évoquées pour que l’ensemble des
groupes puisse d’une manière interactive les analyser et en tirer les conclusions spécifiques. La notion de débat critique
et pertinent prenant ici toute sa place.
Mode d'évaluation
Mode d' évaluation de de validation
Sous la responsabilité directe des enseignants, contrôle continu et jury composé des étudiants du groupe mise en place
d’une grille d’évaluation, Élaboration d’un rapport écrit par chaque Jury ; Les enseignants du présent groupe confirment
ou infirment en dernier lieu l’évaluation proposée en fonction des objectifs annoncés et des résultats obtenus.
Travaux requis
• Documents graphique normalisés 1/100, 1/500, 1/1000 ème
Bibliographie
Support de cours
• Yves Colin : Fondation Abbé Pierre
• Isabelle Jourden ingénieur VRD /HQE groupe BETOM responsable de la cellule Eco quartier
Visite de site :
Cette année nous envisageons également un voyage d'étude à Amsterdam, ou la question des friches industrielles et
portuaires a permis l'élaboration nouvelles stratégies aussi bien spatiales que sociales.
Les modalités de ce voyage sont en cours d'élaboration, celui ci se situera probablement en fin de semestre.
DE 3 : Structures architecturales / Structures urbaines 2 - D Brard / L.
Vion
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
3B
Responsable : M. Dominique Brard
Autre enseignant : M. Ludovic Vion
Enseignants :
Groupe 7 : Dominique Brard, Ludovic Vion
L’offre pédagogique de cet enseignement de projet urbain pour le premier semestre du cycle de Master, porte sur les
thèmes de réflexion des Europan 12 & 13, sur une sélection de sites du concours de l’Europan 12 : concours d’idées
européen d’urbanisme et d’architecture, réalisé en partenariat avec les villes, les collectivités et des maîtres d’ouvrage
européens, sur le thème :
' LA VILLE ADAPTABLE '
Les sites d’intervention proposés et les axes de réflexion privilégiés dans le cadre de l’Europan servent de support aux
interrogations posées sur la ville de demain, et permettent de réfléchir à l’expérimentation en urbanisme et aux des
stratégies de développements durables (équilibre entre aspect social /économique /environnemental)
de l’EUROPAN 12.
Le principe de cet exercice est d’une part aborder la question du projet urbain et d’en initier la pratique, et d’apporter des
idées nouvelles, créatives. Il fait appel à la stratégie, à la recherche de nouveaux concepts (pouvant éventuellement
remettre en cause le cadre du programme).
Le projet urbain du premier semestre du cycle master aborde différentes phases d’analyses, de prises en compte de
référents, de stratégies de projet, de modes de représentation, etc … faisant appel à l’esprit analytique et critique de
l’étudiant, en expérimentant des méthodes plus personnelles d’investigation et de propositions.
A la fin du 1er semestre du cycle Master, les étudiants doivent faire preuve d’une certaine autonomie dans la maîtrise de
conception du projet qui se traduit par une capacité à :
a. Développer une réflexion personnelle sur un projet en consonance avec les problématiques urbaines contemporaines
et des axes de réflexions données et à privilégier;
b. Analyser des contextes et des sites au moyen de recherches sur des données urbaines (géographiques, historiques,
démographiques, socioculturelles) ;
c. Synthétiser des données pour conceptualiser un projet global d’aménagement urbain novateur,
d. Traduire des concepts à travers une proposition spatiale sous la forme d’un projet urbain explicité, cohérent, détaillé et
justifié.
e. Inscrire sa réponse, à l’échelle du territoire, de la Ville, du quartier et de l’édifice, dans une démarche globale de
développement durable…
Contenu
Les villes d’Europe sont engagées dans une transformation radicale : elles doivent au plus vite diminuer leur empreinte
faut penser rapidement ces changements et c’est pour cela qu’Europan 12 propose de réfléchir à la question du temps
Cela suppose par exemple proposer de nouvelles formes de partage de l’espace collectif et des modalités de
gouvernance. Cela induit d’adopter une approche chronotopique, qui mêle les dimensions spatiales et temporelles et
d’établir par exemple des plans temporaires des espaces. Cela signifie aussi développer un urbanisme sensible
permettant d’utiliser différents lieux à différents moments, en repenser la qualité de ces espaces dans cette perspective.
Cela interroge “l’hospitalité” des espaces urbains et leur lisibilité pour les utilisateurs de la ville. Il importe aussi de prendre
en compte les projets d’aménagements intensifs, pour mieux les articuler avec les réalités de la ville d’aujourd’hui. Il s’agit
aussi de réfléchir sur les multi-usages de la ville et notamment sur la question du partage et du recyclage des bâtiments
qui permettraient d’éviter une trop grande consommation d’espace et donc de favoriser une ville durable en jouant sur
toute la palette du temps.
Mode d'évaluation
Les corrections, évaluations
- Les modalités de rendu sont établies de manière commune pour permettre une comparaison à même échelle des
différents travaux. Ils correspondront au plus près aux éléments de rendu définis dans les objectifs de l’EUROPAN 12,
- Les propositions de chaque étudiant font l’objet d’une note explicative écrite et d’un book personnalisé illustrant la
réflexion et la recherche.
Mode de validation
- 1/3 de contrôle continu, corrigés dans les structures respectives (phases intermédiaires),
- 2/3 de la note de projet en jury regroupant étudiants et enseignants des groupes (proposition préliminaire et projet final).
Critères
- Pertinence de la problématique et de la stratégie,
- Adéquation de la proposition à la problématique,
- Construction intellectuelle et spatiale, pertinence et qualité de la proposition,
- Qualité de représentations et de communication (écrites, orales, graphiques,…).
Travaux requis
Le projet se construit à partir d’une idée fondatrice, selon une démarche problématisée.
Il utilise comme outils l’analyse, l’expérimentation et la manipulation.
Il utilise la référence pour se constituer une pensée critique, se constituer sa propre culture architecturale et urbaine, qui
permet de fonder une démarche personnelle sur une hypothèse pertinente.
Puis il s’organise avec la mise en ordre spatiale et sensible d’un programme, d’un contexte, de règles sociales et
techniques.
La réflexion et le discours sur le projet s’élaborent à partir d’un thème partagé et commenté par tous; cela a pour
corollaire l'enseignement collectif et l’affichage hebdomadaire du projet.
Le fonctionnement pédagogique nécessite la présence et l'assiduité des étudiants chaque semaine pendant toute la
exigence s'accompagne d'enthousiasme, d'engagement dans l’architecture et l’urbanisme.
Le travail s’effectuera en équipes (de 2 à 3 étudiants).
L’encadrement des étudiants s’effectue dans le cadre de séances de travail collectif hebdomadaires qui permettent :
- La présentation des recherches collectives préliminaires et débats,
- Les exposés devant l’ensemble du groupe des études individuelles,
- Les corrections et évaluation des enseignants suivant l’avancement des travaux,
- Les débats sur les thèmes de recherches.
La recherche d’une dynamique de groupe et de regards croisés sur les sites et leurs problématiques se basent pour le
groupe 7 sur un nombre restreint de sites potentiels, que les équipes d’étudiants auront à choisir. L’un de ces sites et/ou
projet est susceptible de servir de base au projet constructif de S8.
Ainsi, un travail collectif pourra être développé, le travail de recherche élargi, une émulation entre groupes et équipes
individuel, entre enseignement collectif et en enseignement individuel :
Cours collectifs
Enseignement collectif et par équipe,
- Analyse des thèmes de réflexion proposés, interprétation des textes de référence pour en dégager le sens. Choix d’une
des problématiques. Recherche et analyse d’exemples comparables répondant à celles-ci.
- Recherche et choix du cadre d’expérimentation. Analyse in situ, sur plans, sur documentations écrites du contexte.
- Choix des stratégies d’intervention.
- Chaque intervention fait l’objet d’un compte rendu écrit par chaque équipe et transmis aux enseignants et aux étudiants
des autres équipes.
Enseignement individuel :
- Développement personnel des choix stratégiques et présentation de propositions d’aménagements spécifiques ou
détaillées.
Cet enseignement s'effectuera en commun avec les groupes 6 et 2
Bibliographie
- Présentation des objectifs EUROPAN 12 & 13, et des EUROPAN précédents
- S, M, L, XL - Rem Koolhaas, Bruce Mau, Hans Werlemann, Jennifer Sigler - Ed. The Monacelli Press
- New-York Délire - Rem Koolhass, Un manifeste rétroactif pour Manhattan - Ed. Parenthèses
- Junkspace - Rem Koolhass, Repenser radicalement l’espace urbain - Ed Manuels Payot
- La poétique de l'espace - Gaston Bachelard - Collec. Quadrige grands textes - Ed. Puf
- Des Villes durables pour une petite planète - Richard Rogers, Philip Gumuchdjan - Ed. Le Moniteur
- L’art de bâtir les villes, L’urbanisme selon ses fondements artistiques - Camillo Sitte - Essai - Ed Points
- La cité à travers l'histoire - Lewis Mumford, Jean-Pierre Garnier, Guy Durand et Gérard Durand - Ed. Agone
- Les Transformations de l'homme - Lewis Mumford, Bernard Pecheur (Traduction) - Ed . de l’encyclopédie des nuisances
- L'étude pratique des plans de villes : Introduction à l'art de dessiner les plans d'aménagement et d'extension - Raymond
Unwin - Collec. Archigraphy Poche - Ed.In Folio
- Formes urbaines de l'îlot à la barre - Philippe Panerai, Jean Castex, Jean-Charles Depaule - Ed. Parenthèses
- Analyse urbaine - Philippe Panerai - Ed. Parenthèses
- Projet urbain - David Mangin, Philippe Panerai - Ed. Parenthèses
- L’Urbanisme, Utopies et réalités, une anthologie - Françoise Choaye - Essai - Ed Points
- La condition urbaine : La ville à l'heure de la mondialisation - Olivier Mongin - Ed Points
- L'espace public - Thierry Paquot - Collection repères - Ed La découverte
- La ville franchisée, formes et structures de la ville contemporaine - David Mangin
- Organiser la ville hypermoderne - François Ascher, grand prix de l'urbanisme 2009 - Ariella Masboungi, Olivia Barbet
Massin - Ed Parenthèses
- Métapolis ou l'avenir des villes - François Ascher - Ed. Odile Jacob
- La ville des individus - Sociologie, urbanisme et architecture, propos croisés - Olivier Chadoin - Ed. Villes et
entrepreneurs
- La ville et ses territoires - Marcel Roncayolo - Ed. Folio Essais
- Sociologie urbaine - Yves Grafmeyer, Jean-Yves Authier - Ed. Armand Colin 2e ed.
- L'école de Chicago : Naissance de l'écologie urbaine - Yves Grafmeyer, Isaac Joseph, Collectif - Ed. Champs Essais
- L’enseignement de Las Vegas - Robert Venturi, Denise Scott Brown, Steven Izenour - Ed. Margada
- Collage city - Colin Rowe, Fred Koetter - Ed.In Folio
- Rénovation urbaine, les leçons américaines, Laville en débat - Thomas Kirszbaum - bEd. Puf
- Raymond Unwin: Garden Cities and Town Planning - Mervyn Miller - Ed. Leicester University Press
- L'Image de la cité - Kevin Lynch - Ed Dunod
Support de cours
-Présentation des objectifs EUROPAN 12 & 13, et des EUROPAN précédents
Disciplines
DE 4 : Atmosphères, Environnements bâtis - Brice Chapon
Année
4
Heures CM
0
Semestre
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
4C
Responsable : M. Brice Chapon
Explorer le monde qui nous entoure est la proposition d’étude pour ce semestre. L’urbain sera considéré comme un
milieu dans lequel se produisent des interactions et des phénomènes qu’ils soient d’ordre naturel ou artificiel.
L’espace projeté sera considéré comme un vide qualifié par une ambiance ou atmosphère, en lien avec les éléments
naturels et artificiels environnants.
Trois axes pédagogiques appuieront les réflexions sur le projet.
Le premier axe, le plus abstrait abordera le cadre immatériel de l’environnement. Il consistera en une interprétation du
milieu dans lequel le projet devra s’implanter : une révélation des éléments composant le milieu sera effectuée : les gens,
l’air, les bruits, les sons, les couleurs, les présences matérielles, les textures, les formes prégnantes,… Chaque étudiant
devra s’emparer d’un ou plusieurs thèmes du milieu et le retranscrire sous la forme d’une enquête. Cette investigation sur
le contexte perceptible parfois invisible permettra d’identifier les idées les plus fondamentales pour le projet. Ce travail
sera retranscrit dans le cadre de séances collectives permettant de partager les révélations.
Le second axe du projet, sera une recherche sur les machines et les faits rendant possible la transformation et le contrôle
des conditions environnementales (lumière, couleur, odeur, goût, texture, humidité,…) Les étudiants seront amenés à
constituer une base de données sur le contrôle artificiel de l’environnement où l’homme développe ses activités. Ce
travail mis en commun constituera un inventaire d’éléments qui sera un outil à disposition du développement du projet de
chacun.
Le troisième axe pédagogique visera à fournir aux étudiants les clefs de lecture et de conception d’une sélection de
projets d’architecture ayant référence à une maîtrise des ambiances et des atmosphères. Par la présentation de ces
projets Il s’agira d’amener les étudiants à observer et comprendre les plans, les coupes, les modes de conceptions de ces
ouvrages en dépassant la simple lecture de l’image : (Robie House – Fl Wright / Sanatorium de Paimo – A. Alto / Le blur
Building – Diller & Scofidio / La cité scolaire de Manosque – R. Ricciotti / Nomads of Acatama Hotel - P. Zumthor – Projet)
Le processus de conception se nourrira des informations et révélations tirées des enquêtes sur le milieu, et de l’inventaire
constitué en préalable. Le développement du projet s’appuiera sur la production de maquettes d’études comme méthode
de recherche.
Contenu
« Il n’y a plus d’espaces, sinon des ambiances », ou des atmosphères. C’est à partir de ces mots empruntés aux
architectes Espagnols Mansilla & Tunon que nous allons considérer la fabrication d’espaces caractérisés par une
atmosphère.
La dimension environnementale est désormais inévitable et fondamentale dans la conception et la réalisation des projets.
Mais la qualité écologique des projets ne doit pas être définie par les seules normes environnementales ou conditions
énergétiques des édifices. L’environnement n’est pas seulement une affaire de technique ou de discours politique, il est la
réapparition dans l’architecture du climat et des phénomènes sensibles comme les courants d’air, les sons, les ombres, la
vapeur ou les rayonnements. Le climat est ce qui permet à un certain type d’activité de s’installer et de se développer
dans le bâtiment. L’environnement, l’atmosphère devient une nouvelle manière de faire la synthèse entre trois
composantes essentielles de l’architecture : le programme, la construction et l’enveloppe.
Le changement climatique révèle la possibilité de l’homme d’altérer le monde physique. Nous prenons conscience que la
nature est à respecter et que le prix à payer en est son éloignement. Ainsi nous nous orientons vers une autre nature
artificielle, maîtrisée.
Notre regard tourné vers la nature rencontre un moment où la technologie envahit notre vie quotidienne. L’architecture qui
s’occupait essentiellement des phénomènes statiques, les vues, l’exposition au soleil découvre aussi par le biais de la
technologie la nature qui change qui se maîtrise comme on veut, où on veut, comme si la nature pouvait faire l’objet d’un
parc thématique. Dans ce domaine, proche de l’architecture, nous révélerons un monde multisensoriel où l’espace est
dessiné par l’ouïe, le toucher, le goût, la vue et l’artificiel où les sensations sont aussi complètes qu’elles le sont dans la
nature car possibles.
Site :
Le quartier du Port de Pantin le long du canal de l’Ourcq. Le site fait l’objet d’un projet d’aménagement de ZAC. Une
parcelle sera déterminée pour l’implantation du projet.
Programme :
un hôtel et ses annexes. L’hôtel sera la base du programme à développer, chaque étudiant complétera ce programme par
des annexes venant enrichir le complexe. Il ou elle pourra s’appuyer sur les thèmes d’ambiance naturelle et ou artificielle
qu’il ou elle aura révélé et souhaitera développer.
Références architecturales :
Robie House – FL Wright / Sanatorium de Paimo – A. Alto / Le blur Building – Diller & Scofidio / La cité scolaire de
Manosque – R. Ricciotti… / Nomads of Acatama Hotel - P. Zumthor – Projet
Mode d'évaluation
Contrôle continu et jury de fin de semestre avec enseignants extérieurs invités.
Travaux requis
Présentation des recherches et projets chaque semaine
Travaux individuels ou collectifs
Rendus de phase (Axe 1 révélation du milieu, Axe 2 inventaire des environnements artificiels, Phases d’avancement du
projet)
Documents graphiques intermédiaires, textes, maquettes de recherche
Documents de synthèse finaux (Jury final)
Notation chaque semaine du travail personnel et de l’implication
Notation des rendus de phases et Jury de fin de projet.
Salle : à confirmer
Jour : Vendredi à partir de 9h30
Bibliographie
• Lisa Heschong - Architecture et Volupté – ed parenthèses 1996
• Peter Zumthor – Atmosphères- ed Birkhäuser 2008
• Reyner Banham – L’architecture de l’environnement bien tempéré – ed HYX ré-édition 2011 - édition originale 1969
• Junichirô Tanizaki – Eloge de l’ombre – ed Verdier –trad. 2011
• Richard Sennett – La chair et la pierre – Les éditions de la passion 2002
• Giovanna Borassi & Mirko Zardini – En imparfaite santé, la médicalisation de l’architecture – Lars Müller Publishers &
Centre Canadien d’Architecture 2012
• John R. McNeill – Du nouveau sous le soleil, une histoire de l’environnement mondial au XXème siècle – ed française
Champ Vallon 2010 – édition originale anglais 2000
• Philippe Rahm - Architecture météorologique – ed Archibooks 2009
Disciplines connexes :
• Arts : Olafur Eliasson, Bob Wilson, Hans Hope de Beck, Giuseppe Penone, Pierre Huyghe …
• Cinéma : Antonioni,
• Sciences : météorologie, techniques
Disciplines
DE 4 : Profilage architectural : conception, conceptualisation, analyse
systémique et logique d'acteurs / P. Ceccarini, H. Dulongcourty
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
7
Heures TD
126
14
Coefficient
6
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
4A
Enseignants : M. Patrice Ceccarini, M. Frank Chopin, M. Hervé Dulongcourty
CONCEPTION, MODALITES D’INTERVENTIONS ARCHITECTURALES (CMIA) : Projet architectural, analyse
systémique et logique d’acteurs (usages, fonctions, statuts).
CMIA / TERRITOIRE, URBANISME, AMENAGEMENT ET GOUVERNANCE.
LA VILLE LINEAIRE - TECHNOPOLE DE L’ARC NORD-OUEST ADRIATIQUE (ANCONE, PESARO, VENISE)
- Un Centre Hospitalier Universitaire pour La Technopole (projet 2014-2015)
G3 / CMAU / AT. L / DOMAINE D’ETUDES 4 : PROCESSUS DE CONCEPTION, METHODES ET SUPPORTS
THEORIQUES / UEM1- S1 (DE4 / DE1)
Responsables :
Patrice Ceccarini
Enseignants:
UEM1-S1 : Projet 1 : P. Ceccarini , 50 h
H. Dulongcourty 40 h
UEM1-S1 : Cours magistraux : P. Ceccarini , 20 h
Infographie: A. Del, F. Chopin (EVCAU)
Participants extérieurs : Université d’Urbino Carlo Bo, Services de l’urbanisme de la Ville de Pesaro, Laboratoire EVCAU /
Ensa Paris Val de Seine, Université de Paris 7 Diderot, Université de Paris X Nanterre.
Heures encadrées : 80+40 h ; Heures étudiants : 190 h ; Total des heures : 330 h ; Crédits ECTS : 16
Orientations principales: CMIA urbanisme, aménagement, gouvernance
Les UEM1-S 1 et UEM1-S 2 sont deux Unités d’Enseignements permettant de développer sur deux semestres des
approches de gouvernance de projet nouvelles selon les orientations des directives européennes.
Le Développement Soutenable, une culture à intégrer dans la pratique de la planification architecturale.
• Orientations principales: CMIA, territoire, ville, architecture, politique et projet participatif
Aux étudiants en architecture désireux d’appréhender les questions territoriales et de leurs planifications architecturales et
urbaines à partir de cadres analytiques structurés, le CMAu propose un enseignement ayant pour objectifs d’une part, de
rendre intelligible les mécanismes et les enjeux territoriaux complexes contemporains ; d’autre part, de donner la
compétence de produire les projets territoriaux et urbains pertinents, adaptés à la diversité des contextes étudiés. Par
ailleurs, l’UEM1-S1 est une unité d’enseignements permettant de développer les nouvelles approches de gouvernance
des projets territoriaux et urbains selon les orientations des directives européennes. Le thème général des études
concerne le développement soutenable (sustainability), une culture (analyse de la valeur) à intégrer dans la pratique du
projet d’architecture afin de créer un modèle économique solidaire avec ses apports (partageables et accessibles) au
développement local.
Objectifs : discerner le territoire d’étude du territoire de projet et décrire les logiques d’acteurs illustré par la
schématisation des interactions et influences réciproques entre projets et contextes. Le développement soutenable
implique le changement des comportements des acteurs, producteurs à la fois d’amélioration du confort et du champ
sociétal, économes en termes de production du cadre bâti s’inscrivant dans une approche globale et un projet négocié.
Être capable de se situer avec les habitants comme maîtres d’ouvrage d’usage et de propriété, en site habité et de
développer des projets basés sur les circuits courts et les mutualisations. La participation, initiée à partir des approches
des agendas 21 et des plans stratégiques, montre son efficacité dans le temps par ses acquis à la fois sur la pédagogie
du projet et sur les obligations initiales de changer les comportements. La mixité logement emploi, la diversité des modes
d’occupation, les économies d’échelles impliquent une nouvelle responsabilité des architectes, laquelle intègre un
processus complet depuis le cadre programmatique établi à partir de la réflexion sur le coût global (analyse systémique),
et dans un cadre du projet attentif à la non spéculation (durée et Theory of Care). Cela implique aussi de nouvelles
transversalités pour articuler et rendre conjoints et solidaires les acteurs eux-même : demandeurs, utilisateurs,
concepteurs, financeurs, constructeurs et gestionnaires, les acteurs de l’habité. Cette approche méthodologique implique
la nécessité de savoir identifier, appréhender les responsabilités entre acteurs, les transversalités disciplinaires
nécessaires à ce que l’ensemble des actions induites par « habiter un territoire » soient connues par les étudiants de
manière consciente et abordées avec l’acteur principal « l’habitant usager ».
Une transversalité à investir :
Un professionnel dans un métier stratégique doit intégrer plusieurs niveau de compétences :1) Comprendre les
symptômes (analyse de la valeur, valeurs d’usages et dysfonctionnements culturels); 2) Proposer des diagnostics (mettre
en phases les acteurs et les économies); 3) Concevoir les modes d’interventions (définir les conditions du projet et son
positionnement professionnel); 4) Comprendre les processus de production (innover, protéger, conserver, développer);5)
Exprimer les responsabilités croisées et contractualisées dans des contextes connus et inscrits dans le temps et la durée.
L’architecte se retrouve ainsi confirmé dans ses capacités de reformulation et de synthèse avec trois exigences
particulière : 1) La rencontre avec l’habitant et l’analyse de la valeur d’usage, les relations à la conscience collective et à
l’intérêt général; 2) La stratégie d’intervention et l’accompagnement du projet (écoute, référencement, traçabilité,
apprentissage, participation locale); 3) La conceptualisation et l’ingénierie de projet intégrées, de l’autopromotion aux
gisements de ressources locales (savoir, savoir faire, matière). 4) L’architecte sera l’animateur des propositions
d’interaction et de collaboration qui à la fois iront vers le fondamental du projet et vers l’intégration dans les différentes
échelles de ses contextes (cf. les phases articulant les temps de la méthode).
Deux semestres propédeutiques (S7-S8) :
Le Master 1 ; Les étudiants en Master 1 sont concernés tant par le séminaire d’analyse systémique (séminaire 'Sciences
et Théories appliquées aux Processus de la Morphogenèse Architecturale et Urbaine' (STAPMAu) associé du deuxième
semestre (M1S2), que l'expérimentation liée à l'atelier de projet ' Profilage architectural' (S8) par son exploration à
l’échelle micro-locale du projet d’architecture. Les deux axiomes suivants sont à la base d’une posture recherchant la
cohérence stratégique entre acteurs, moyens et modes d’interventions. Plusieurs points seront considérés :
1 - Le projet architectural (et territorial) est un processus interactif et polysémique : tout projet architectural concerne et
implique des échelles extérieures à son seul périmètre. Les qualités du projet architectural soutenable se nourrissent ainsi
souvent de données liées à des dimensions et/ou des acteurs extérieurs à la seule emprise foncière. Dans ces échelles,
les disciplines de l’histoire, de la géographie, de l’économie, des sciences sociales et des techniques interfèrent
étroitement entre elles. Le projet partageable implique que sur les plans matériels humains, fonciers, juridiques, sociaux
et économiques, l’architecte (en tant qu’acteur) doit tenir compte des aspects transactionnels afin de proposer des modes
d’appropriation à partir de la valeur d’usage et de la valeur ajoutée dans les économies locales.
2 - Théoriser pour communiquer, évaluer et concevoir : comment élaborer d’une stratégie d’intervention qui maîtrise les
contraintes et les potentiels d’un projet en modulant les échelles et les types d’interventions qui l’inscrivent dans ses
contextes historiques, géographiques, sociaux, et culturels ? Comment communiquer et intégrer une stratégie
d’intervention qui s’appuie sur des logiques d’acteurs tant pour l’aide à la décision que pour l’accompagnement ?
Comment enrichir le projet à partir de l’analyse systémique ou de la compréhension de ce qui fait système ? Comment
communiquer et intégrer une stratégie d’intervention qui s’appuie sur des logiques d’acteurs tant pour l’aide à la décision
que pour l’accompagnement ? Comment enrichir le projet architectural à partir de concepts de diversité, de complexité,
d’évolutions et d’évaluations ?
Méthode de travail
Utiliser les représentations schématiques et cartographiques pour construire les phases du projet, faire une cartographie
de la stratégie territoire, temps, acteurs. Modéliser enjeux problématiques, modes opératoires, appropriations culturelles,
sociales et économiques aux échelles globale / locale ; Mettre en évidence les interactions entre espaces, acteurs et
usages à partir du choix des informations construites et réinterprétées à partir des couches d’analyses systémiques.
Construire des arguments logiques : construire la traçabilité du projet. Organiser autour d’un projet central, des stratégies
d’interventions architecturales, urbaines et du territoire pouvant articuler architecture, environnement /paysage et
économie aux échelles du projet local et pour une économie de sa mise en œuvre. Exprimer la stratégie des interventions
dans le temps et l’espace, axée sur la valeur ajoutée et sur l’autonomie du projet local. Retenir un argument dans chacun
des thèmes suivants, issus des approches d’évaluation du MEEDDAT pour la ville durable :
1 - Gouvernance et pilotage
Organiser la gouvernance, à partir de la définition des conditions du projet l’intégrer dans une stratégie d’acteurs
décideurs et usagers en distinguant l’intérêt général, mais aussi les interactions à la vie locale ; Maîtrise d’ouvrage /
maîtrise d’œuvre : donner des échelles d’une mutualisation et des économies d’échelles à partir des choix stratégique de
la composition territoriale, urbaine et paysagère ; Le droit au service du projet : planification et réglementation,
développement durable, protection du cadre de vie et des patrimoines, conception de filières économiques nouvelles.
2 - Penser le développement économique et social
Dessiner un territoire / quartier cohérent, échelles et moyens, pour la compacité et la proximité, pour la ressource
renouvelable et le recyclage constructif.
3 - Performances et environnement
Penser et agir d’une nouvelle façon, associer comportement, densité et éco-construction. Gérer la croissance urbaine,
impliquer l’interprétation de l’existant et ses mutations et réécriture, explorer une économie du pauvre et des effets
induits ; Organiser les déplacements en introduisant des échelles de temps et de mixité ; Localiser les limites et les
transitions d’Éco-Quartier dans un territoire durable, induire des principes de réversibilités.
4 - La qualité territoriale, urbaine et architecturale
Repenser l’habitat en termes de territoire global et de fonctions diversifiées et mixtes, et par hypothèses comparées ;
Eco-aménagement, éco-construction, éco-rénovation croiser les atouts, ressources, contraintes pour proposer une
relation maître d’ouvrage par l’usage et maîtrise d’œuvre dans l’interdisciplinarité (métiers et réinterprétation de l’objet
d’étude) proposer un programme de workshop de projet.
5- La théorie des 'Affordance' de J. G. Gibson interprétée par les recherche de P. Ceccarini, donneront les moyens de
créer une véritable écologie architecturale.
Contenu
1 - Selon le projet commun d’urbanisme du premier semestre, il sera mis en place dès ce dernier une analyse stratégique
mettant en évidence les modes d’interactions entre lieux et acteurs en précisant les atouts et les contraintes et en les
référençant par rapport à des logiques d’acteurs, alternative à une approche de catalogue.
Appuyer le projet d’urbanisme par un plan d’interventions coordonnées identifiant les logiques d’acteurs et les
formalisations des données qui leur permettent de collaborer au projet local.
2 - Dans le prolongement de l’urbanisme, il faudra dans le projet d’architecture diversifier problématiques, échelles
d’interventions, et évaluer les acquis producteurs de bonne pratiques identifiées dans les processus de conception des
autres équipes.
3 – les deux thématiques équipements et logements seront traités de manière à ce qu’un thème majeur investisse le
projet mais définisse ses attaches et ses limites avec l’autre thème, et inversement quand le second thème sera étudié.
• Sujet
On propose une étude comparative de deux territoires différemment complexes :
- Le territoire de la Commune de Nanterre / La Défense constitue l’un des points stratégiques majeurs de développement
du Grand Paris.
- Le territoire de la Province de Pesaro-Urbino (Territoire UNESCO), est probablement le lieu de l’émergence d’une
technopole linaire (ex : Silicon Valley, Sophia-Antipolis) articulant Université, recherche et entreprises du futur dans la
région nord-ouest adriatique (Italie).
Ces territoires ont en commun des liens politiques historiques bien établis. Par ailleurs, chacun d’eux fut l’objet d’études
urbaines et stratégiques par B. Secchi et ali, et autres architectes-urbanistes de renom (G.C. De Carlo, A. Rossi, C.
Aymonino, L. Benevolo, etc.). Les étudiants choisiront leurs sites et sujet d’étude en mutualisant les connaissances sur
les deux territoires. Des études de terrains seront faites en commun.
- Le sujet d'étude spécifique concerne la conception d'un pôle universitaire médical (CHU) rentrant dans la dynamique de
développement de la technopole.
Sachant que les sujets d’études font partie de conventions et partenariats, une convention internationale avec l’Italie à été
signée avec la ville de Pesaro. Les étudiants en M1 S7 collaboreront avec les étudiants en M2 S9, avec des tâches et
objectifs distincts. Les étudiants Erasmus intéressés cet enseignement France-Italie, travailleront de préférence sur le site
de Nanterre / La défense.
Cependant, pour tous les étudiants, un voyage d’étude et de terrain s'impose pour tous les projets d'études. Concernant
le sujet du Centre Hospitalier Universitaire de la technopole régionale, un voyage d'études en Italie, dans la province de
Pesaro-Urbino (Région des Marches) et à Venise, donnera lieu à un enseignement intensif d’une dizaine de jours (à partir
du 20 octobre au 30 novembre) dans le cadre d’une convention de collaboration avec la ville de Pesaro, la Province de
Pesaro,/Urbino et l’Institut Universitaire d’Architecture de Venise (en cours).
Travaux requis
Projet territorial, d’urbanisme et d’architecture commun :
- Analyse contradictoire afin de contextualiser et limiter les effets de la pratique conventionnelle intuitive urbaine, se doter
d’outils de modélisation contextuelle. Rapport individuel sur les acquis méthodologiques et discussion orales sur
documents.
- Proposition et organisation de voyage (raid) : un séjour intensif sur le terrain afin de comprendre la déambulation, les
relations transversales et leurs interactivités culturelles, physiques, humaines, techniques et économiques, in vivo.
- Approche des valeurs et des enjeux, de la soutenabilité (sustainability) dans les différentes phases d’un projet
d’architecture.
- Apports complémentaires : visites, conférences, lecture. Compréhension d’un travail en réseau, par exemple s’adosser
sur des écoles comme IFU, ENASP, Science Po, ….
Participation au sujet commun :
- Modalités : initiation dans le projet d’urbanisme du sixième semestre à l’analyse institutionnelle et inter relationnelles des
fonctions et statuts des compositions urbaines et territoriales.
- Développement du projet d’architecture issu du projet d’urbanisme du septième semestre afin de préparer les bases
méthodologiques des semestres huit et neuf.
Bibliographie
Une bibliographie sera constituée au cours du semestre
Support de cours
Organisation des séances :
Jour(s) de la semaine et horaire : à préciser suivant nouvel emploi du temps
salle(s) : atelier 501 ou salles 512 / 511.
Modes pédagogiques :
Correction collective, confrontation entre projets par apport mutuel d’information et interactivité des situations
individualisées (constitution d’un corpus commun cumulatif et critique quant aux possibles et conditions du projet),
exposés individuels des acquis méthodologiques (passer de l’exercice à la simulation de situations concurrentielles, se
confronter à la culture de projets) ; Travaux en binômes / trinôme et individuel.
Evaluations :
- Contrôle continu en groupe par évaluation hebdomadaire (obligatoire). 2 Jurys d’étape, 2 jurys de semestre en relation
avec les enseignants du DE4.
- Rapport méthodologique de conception du projet architectural / territorial
Disciplines
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.43
Contenu
Mode d'évaluation
Travaux requis
Bibliographie
A venir.
et les techniques
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C1.41
Contenu
Quelques exemples :
lui-même.
Travaux requis
Bibliographie
2006
allemand, 1935)
Support de cours
Discipline
Esthétique
ARCHITECTURE → 2° CYCLE MASTER → S7-S1 (2014-2015)
DE 4 : Territoires sensibles
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.42
Responsables : Mme Emmanuelle Bouyer, M. Dominique Cornaert
Autre enseignant : Mme Catherine Rannou
Mots clés: Art contemporain, expérimentation, immersion, sensations, fabrication, architecture, critique.
Objectifs pédagogiques :
La forme architecturale se conçoit comme la préméditation, à l'encontre de ses habitants, ses utilisateurs, ses visiteurs,
de sensations, d'ambiances, de dispositifs de perception. Cette plus value perceptive est ce qui sépare l'architecture de la
construction.
Le postulat de ce séminaire pose l'hypothèse qu'une sensation qui ne serait pas expérimentée ne pourrait être mise en
œuvre. En ce sens, la physicalité même de l'expérience ne peut pas se comparer à l'intellectualisation de ce que pourrait
être cette expérience. Si notre culture hypermédia nous ouvre les portes de l'infini de la référence, c'est bien au travers de
notre corps et la lenteur de ses appréhensions que se construit notre mémoire émotionnelle et sensible, c'est à dire ce qui
peut être remobilisé à l'occasion du projet.
Le séminaire Territoires Sensibles souhaite interroger la physicalité des situations (architecture, ville, paysage), les
moyens d'en transcrire les caractéristiques à partir de sa propre expérience et les possibilités de leurs reconfiguration
ex-situ.
Ce séminaire propose à l'étudiant une approche expérimentale en abordant les thèmes de la matérialité des espaces, de
leurs enchaînements, de leurs échelles, de leurs limites, de la lumière, du son, de la référence par l'image, de la culture
architecturale, de la culture artistique d'après des critères avant tout sensibles.
On proposera d’aborder les questions de perception et de représentation du réel et de son apparition dans un contexte
particulier ; de l'urbain, du paysage, de la relation sociale. Cette expérimentation doit permettre de provoquer une attitude
créative, puis critique pour produire une réflexion sur l’acte de prendre place et ses implications dans la conception
architecturale et urbaine.
Cette démarche le mènera de la perception, à la narration, à la réalisation en passant par différentes étapes comme la
captation, la transcription, l’interprétation, la possibilité d’un récit.
Les formes de langage varieront selon les propositions.
Ce séminaire propose de réfléchir à la relation entre art et architecture et les apports de l'un vers l'autre.
Contenu
Dans un premier temps et à partir de plusieurs expérimentations in situ concentrées dans un workshop hors les murs (lieu
à confirmer) : visites, conférences, rencontres, les étudiants sont conduits à :
Considérer les matériaux de fabrication de l'architecture, de la ville comme une matière sensible.
Appréhender cette matière à partir de ses coordonnées sensibles, de phénomènes qui en fondent l'existence, de manière
perceptible, ou sous forme d'indice. : lumière, variations, sons, limites, relations, paroles, références, répétition...
Considérer ces phénomènes comme une matière à expérimenter pour rendre sensible et visible des mouvements, des
articulations ou des désajustements entre des espaces, des temporalités et des usages différents.
Considérer la pratique et l’usage d’un espace dans la détermination de phénomènes sensibles, c'est à dire d'ambiances.
Cette expérience propose d’entrer dans le phénoménal par l’action : arpenter, relier, préhender, arrêter, délimiter,
s'immerger... Les notions de : perception, captation, posture, protocole, mediums, medias, d'outils, de transcription ...
seront questionnées.
Ce premier temps fait l'objet d'un travail de carnet de bord (écrit, cartographié et audio-visuel) et de compte rendu
d'expériences.
Un second temps interrogera les croisements des pratiques artistiques et architecturales sur les questions soulevées. Ce
travail prendra la double forme :
Un travail vidéo reconfigurant les dispositifs sensibles abordés.
Un texte problématisé de 15000 signes
Travaux requis
WORKSHOP 1
Road Movie
Lieu : sur la route (lieu pressenti : à confirmer)
Durée :4 jours
Restitution au jour le jour des expériences vécues, carnet de bord, cartographie, reportage...
Production d'un travail plastique (installation, film, performance, …)
Production d'un texte problématisant l'expérience vécue et le travail réalisé.
Prérequis
Engagement, mobilité
Forme d'enseignement
Séminaire, conférences, visites, travaux dirigés.
Relation avec les autres disciplines
Cinéma, urbanisme, architecture, paysage, design, graphisme, géographie, cartographie, littérature, histoire, philosophie,
construction, sciences humaines, bricolage.
Bibliographie
Agamben Gorgio, Qu'est-ce qu'un dispositif, Rivage-Poche/Petite bibliothèque, 2008
Bouchier Martine, L'art n'est pas l'architecture, hiérarchie-fusion-destruction, ED Archibooks, 2006
Bourriaud Nicolas, Esthétique relationnelle, les presses du réel, 1996
Bourriaud Nicolas, Post production, les presses du réel, 2002
Calle Sophie, Paul Auster, Gotham Handbook, New York, mode d’emploi. Actes sud 1998
Cauquelin Anne, L'invention du paysage, ED PUF, 2000
de Certeau Michel, L'invention du quotidien, arts de faire, Folio, essais, 1990
Didi Huberman, Ce que nous voyons, ce qui nous regarde, Collection critique, Les éditions de minuit, 1992
Didi Huberman, L’homme qui marchait dans la couleur, Les éditions de minuit, 2005
Didi Huberman, Phasmes, essais sur l’apparition, Les éditions de minuit, 1998
Dusapin Pascal, Une musique en train de se faire, La librairie du Xxè siècle, Seuil, 2009
Jouet Jacques, Poèmes de métro,ed P.O.L, 2000
Michaud Yves, L'art à l'état gazeux, Essai sur le triomphe de l'esthétique, ED Hachette, 2003
Merleau-Ponty Maurice, Le visible et l'invisible, L'entrelas, le chiasme, ED Gallimard, 1973
Monk Ian, Plouk town. Ed Chambourakis 2007
Perec Georges, Tentative d'épuisement d'un lieu parisien, Christian Bourgeois Editeur, 1975
Toop David, Ocean of sound, Ambient music, mondes imaginaires et voix de l'éther, ED Kargo & L'éclat, 2008
La forme d’une ville change plus vite , hélas, que le cœur des humains. cent cinquante poèmes 1991-1998 . ed NRF
gallimard 1999
Antonioni, L’éclipse
Antonioni, Profession reporter
Duras Marguerite , Les mains négatives
Godard Jean-Luc, Morceaux de conversations, filmé par Alain Fleisher, éditions montparnasse, 2010
Godard Jean-Luc, Lettre à freddy Buache,1984
Jarmush Jim, A night on earth
Nadj Joseph, Le dernier paysage
Turrell James, Passageways. De Carine Asscher 1995
Van Sant Gus, Gerry
Wenders Wim, Alice dans les villes
Wenders Wim, Carnet de note sur vêtements et villes
Initiation à la recherche
Année
4
Heures CM
26
Caractère
obligatoire
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
oui
Code
1
Autres enseignants : M. Jean-François Coignoux, Mme Elisabeth Essaian, Mme Sylvie Salles, M. Bruno Thomas
Initiation à la démarche de recherche à partir de thèmes et d'objets différents de l'architecture et de l'urbanisme.
La notion de démarche implique des choix en termes d'objet, de type de questionnements, des logiques de preuve et des
matériaux empiriques sollicités (textes, images, plans, entretiens, observations, expériences). La diversité des objets et
des méthodes exposés par chacun des intervenants doit permettre aux étudiants de comprendre l'unité et la pluralité des
démarches de recherche que celles-ci se présentent comme fondamentales ou appliquées.
Contenu
PROGRAMME DES INTERVENTIONS
Dates et intitulés
1- 9 octobre/ Introduction du cours « Qu’est-ce que la recherche ? » Jean Pierre Lévy (Dir CNRS) et Yankel Fijalkow (Pr.
ENSAPVS)
2- 16 octobre/ Les risques urbains en architecture, Bruno Thomas (MA. ENSAPVS)
3- 23 octobre/ Systèmes photovoltaïques dans le bâtiment, Jean-François Coignoux (MA. ENSAPVS)
4- 6 novembre/ processus de projets architecturaux et urbains et recherches scientifiques, Xavier Lagurgue (MA.
ENSAPVS)
5- 13 novembre/ Lire le projet Seine Arche au travers des travaux Marcel Roncayolo, Jean Pierre Lévy (Dir CNRS)
6- 20 novembre/ Oradour-sur-Glane: Mémoires et patrimoine, sources orales et écrites, Elisabeth Essaian (MA.
ENSAPVS)
7- 27 novembre/ Habitants et éco quartiers, Michael Fenker(MA. ENSAPLV)
8- 4 décembre/ Paysage urbain et topologie : représenter les relations spatiales, Sylvie Salles (MA. ENSAPVS)
9- 11 décembre/ Anthropologie des espaces habits, Pascal Dibie (Pr. Paris 7)
10- 18 décembre/ / Lectures architecturales du territoire métropolitain, Emmanuelle Sarrazin (MA. ENSAPVS)
Travaux requis
La validation de l'enseignement repose sur une synthèse écrite des différentes interventions sous la forme d'une
dissertation finale. L'assiduité à tous les cours est donc vivement recommandée
Bibliographie
Fournie en cours par chaque intervenant
Discipline
Enseignements de support pédagogique
Année
4
Heures CM
20
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Responsable : M. Xavier Malverti
Disciplines
Caractère
option
Code
P1.2A
Année
4
Heures CM
20
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Responsable : M. Gérard Lauret
Caractère
option
Code
P1.2C
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
P1.2D
Responsables : M. Hugues Fontenas, Mme Elizabeth Mortamais
Autres enseignants : M. Patrice Ceccarini, Mme Brigit de Kosmi, M. Alain Guiheux, Mme Sylvia Lacaisse
Les cours auront pour objectifs de faire connaitre un certain nombre des postures de travail qui président au processus de
conception.
Le D4 s'intéressant tout particulièrement à ces questions dans une ouverture plus spécifique aux méthodes, processus, et
dispositifs contemporains qui marquent une évolution nette et permettent de comprendre aussi les natures des
productions actuelles, en relation avec le contexte (scientifique, philosophique, esthétique, social, technique...) mondial
dans lequel elles s'inscrivent.
Contenu
les interventions sont les suivantes - dates, enseignants, sujets :
17/10/2013 ROUSSEAU Post Production
24/10/2013 X X
31/10/2013 FOUQUET Animé
07/11/2013 DOUTRIAUX Instants critiques - de quelques tropismes dans l'architecture contemporaine
14/11/2013 GUIHEUX Le patrimoine de l’instant
21/11/2013 FONTENAS 'Organisation de l'agence et conception architecturale. La fabrique de l'architecture des affaires
aux USA, 1950-1970'.
28/11/2013 MORTAMAIS MOULES MODELES ET CIE -1
05/12/2013 CECCARINI flux, fluides et affordances
12/12/2013 de KOSMI à préciser
Travaux requis
Feuille de présence à émarger à chaque cours - la présence est donc requise à tous les cours.
Les étudiants lors de l'examen tireront au sort un sujet parmi ceux qui seront définis par chaque enseignant et le
développeront en suivant les indications fournis par l'enseignant responsable du sujet. Documents non autorisés.
Bibliographie
communiquée ultérieurement par chaque enseignant
Support de cours
communiqués ultérieurement par chaque enseignant
processus de conception DE 2
Année
4
Heures CM
20
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Caractère
option
Code
P1.2B
Année
4
Heures CM
26
Caractère
obligatoire
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
oui
Code
1
Contenu
Dates et intitulés
ENSAPVS)
ENSAPVS)
ENSAPVS)
Travaux requis
Bibliographie
Discipline
DE 1 : Culture globale et cultures locales en architecture et urbanisme
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.11
Responsable : M. Léonard Legendre
Autre enseignant : Mme Caroline Rozenholc
L’objectif premier de ce séminaire est de tendre à former l’étudiant à une attitude critique des pratiques de l’architecture et
de l’urbanisme au niveau international, à une distanciation appuyée par rapport aux rythmes des commandes et des
rendus pour explorer des temps longs et des évolutions des pratiques, à une perception plus fine des échelles ainsi que
des décentrements qu’imposent les passages de l’une à l’autre, à une maîtrise de la présentation publique d’une
problématique ou d’une étude de cas, à la préparation à la rédaction d’un mémoire sur un des sujets évoqués.
Contenu
Les phénomènes majeurs de l’économie moderne regroupés sous le vocable de mondialisation ne concernent pas que
les processus de production industrielle, de circulation des flux financiers, de migration de la main d’œuvre, les
événements politiques ou la production d'oeuvres artistiques ou médiatiques. Ils touchent aussi les domaines de
l’architecture et de l’urbanisme en permettant la circulation des architectes et des urbanistes dans de nombreux pays du
monde par l’entremise soit de concours internationaux soit par des accords directs sur de grands projets.
Une problématique centrale est à explorer, celle de l’articulation d’une culture globale architecturale et urbaine sur des
cultures locales ayant leurs propres conceptions de l’espace. La culture globale est sans aucun doute portée par des
mouvements médiatiques, politiques et économiques puissants. Mais souvent les cultures locales se présentent comme
une remise en question des modèles par le biais de la vie quotidienne, des systèmes de valeurs, des capacités de
résistance ou de subversion des carcans prévus par les architectes et les planificateurs. Inversement, la culture globale,
si elle sait se rapprocher des sociétés et des habitants, est porteuse de valeurs non seulement universelles mais
quotidiennes, ne prenons ici que l'exemple de la lutte médicale contre les pandémies, qui certes remettent en question la
façon occidentale de gérer ces champs, mais offrent aussi des solutions plus qu'appréciées aux problèmes locaux. C'est
cette interaction entre local et global que nous voulons évoquer.
Entre les modèles monumentaux et le vernaculaire, entre l'esthétisme et le fonctionnalisme, entre le symbolisme et
l'usage, des alternatives se dessinent qui impliquent parfois des complémentarités, d'autres des ignorances ou des
oppositions. L'architecture peut-elle ne pas se transformer dans cette nouvelle interprétation de la modernité? Le statut
des villes elles-mêmes n'est-il pas bouleversé? Comment se télescopent passés, présents et futurs ? Que faut-il retenir
de la constitution contemporaine de la notion de patrimoine et quel rapport doivent concevoir les jeunes architectes et
urbanistes avec les processus d’inscription sur les listes mondiales du patrimoine matériel et immatériel ? La seule chose
que nous pouvons affirmer est que les certitudes d'antan sont secouées, y compris et surtout dans la prééminence des
modèles occidentaux dans l'architecture mondiale, mais aussi des processus et des process, des stratégies et des
concepts, mis en place pour que le projet débouche sur une réalité reproductible dans l'espace et le temps.
Certes, il faut bien distinguer les interventions des professionnels des pays développés dans les pays émergents des
réussites de professionnels des pays émergents dans les pays développés. Mais force est de constater qu’un espace
mondial, voire un marché mondial, des interventions architecturales et urbaines s’est créé et que rien dans notre cursus
ne prépare nos étudiants à la compréhension des mécanismes de ce marché dont les règles s’écrivent quotidiennement.
C’est pour cela qu’il nous semble que la réflexion sur le sujet est un élément incontournable de la formation d’aujourd’hui
et de demain.
La Chine envisage de créer des villes et des quartiers de ville (et non pas des logements seulement) pour 200 millions
d'habitants dans les vingt prochaines années. Elle a déjà établi des priorités urbaines et architecturales qui nous
déroutent. Il en est de même au Brésil et en Inde, dans les pays du Golfe et en Asie du sud-est. L'Afrique, et ses
nombreuses expériences ainsi que sa multitude de tissus urbains fragiles mais « résilients », n'a-t-elle rien à apporter
dans le domaine architectural ou dans la planification des villes? Peut-on avec la rigidité intellectuelle et l'arrogance
culturelle dont nous avons parfois fait preuve jusqu'à maintenant, nous étonner de perdre le terrain? Serons-nous
capables d'intégrer les apports locaux dans la vision globale au nom d'une ignorance de l'autre et d'un ethno-centrisme
datés historiquement?
Nous suivrons donc dans ce séminaire plusieurs pistes de réflexion à explorer. Nous les donnons à titre indicatif puisque
le nombre de séance est limité :
1) Définition de la globalisation, place des villes, des idées et processus de la planification urbaine et de l'architecture
a) les globalisations selon les aires culturelles et l’émergence économique, selon les espaces régionaux d’intégration
économique et politique, par échelles, les différentes vagues de mondialisation dans l’histoire
b) les villes globales et les autres, critères de classement, diversité des approches
c) la place des technologies numériques, les notions d’immédiateté et de permanence
2) Idées et processus de la planification urbaine et de l'architecture mondialisée
- Cultures et perspective
- Les bâtiments-emblèmes,
- Les formes architecturales médiatisées et les questions qui en découlent, par exemple la course à la verticalité,
- Marchés mondial et locaux de l'architecture et de l'urbanisme ainsi que des systèmes de conception, en particulier
numériques, qui font office de référence,
- Rapports historiques pays émergents-pays développés dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme à travers la
revue des œuvres classées au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO,
- Mécanismes de fonctionnement de grands groupes des pays développés ou émergents travaillant de façon expansive
dans le secteur, exploration des trajectoires individuelles dans un sens comme dans l’autre,
- Exploration critique de grandes opérations internationales contemporaines, réflexion critique sur les grands concours
internationaux, les mécanismes de starification et les prix internationaux.
3) Applications locales
Dans cette orientation du travail du séminaire deux sous-groupes seront formés, l'un préparant à un voyage au Mali,
l'autre se penchant sur des applications plus diverses: Brésil, Golfe, Asie du Sud-Est, Moyen-Orient, Golfe.
Travaux requis
Organisation pratique:
- On veillera à organiser le temps de séminaire avec un exposé de l'équipe enseignante, un exposé des étudiants et un
exposé d'un invité externe à chaque séance.
- Une heure au moins de chaque séance sera consacrée aux exposés des travaux des étudiants.
- La validation se fera par un plan de mémoire détaillé faisant figurer les questionnements et une bibliographie consistante
sur une thématique individuelle mais exposée en séance.
- La présence à toutes les séances est obligatoire
Bibliographie
Balibar Etienne et Wallerstein Immanuel, Race, Nation, Classe, les identités ambuguës, La découverte, 1988
Boniface Pascal et Védrine Hubert, Atlas du monde global, Armand Collin-Fayard, 2010
Boudin Christian, Géopolitique du goût, la guerre culinaire, PUF, 2004
Braudel Fernand, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, Armand Colin, 1979
Chaline Claude, Les villes du monde arabe, Colin U, 1999
Collectif, L'Atlas des civilisations, La Vie-Le Monde, Hors-série, 2010
Collectif, Villes Mondiales, les nouveaux lieux de pouvoir, Les Grands dossiers des Sciences Humaines, N°17
Collectif, L'Atlas du Monde diplomatique, 2009 et 2010
Collectif, Bilan du monde 2009, la situation économique internationale, Le Monde, Hors-série, 2009
Collectif, Bilan géostratégique, Le Monde, Hors-série, 2010
Davis Mike, City of Quartz, Los Angeles, capitale du futur, La découverte, 2006
Davis Mike, Le pire des mondes possibles, de l’explosion urbaine au bidonville global, La découverte, 2007-2009
Duby Georges, Atlas historique mondial, Larousse, 2006
Durand M.F. Et alli, préface de Bertrand Badie, Atlas de la mondialisation, comprendre l'espace mondial contemporain,
Sciences Po les presses, 2006
El Aswany Alaa, L’immeuble Yacoubian, Actes Sud, 2006
Fathy, Hassan, Construire avec le people, Sindbad, 1996 (nlle edition)
Friedmann, J. The World City Hypothesis. Development and Change, SAGE, 1986
Hobsbawm, Les enjeux du 21ème siècle, Entretien avec Antonio Polito, Complexe, 2000
Keil N., Brenner R., The global cities reader, Routledge Urban Series, 2006
Koolhaas Rem, New York délire, Parenthèes, 2001
Lacoste Yves, Géopolitique, La longue histoire d’aujourd’hui, Masson, 2006
Mehta, Suketa, Maximum City, Bombay Lost and Found, 2005
Pelletier J. et Delfante Ch., Villes et urbanisme dans le monde, Masson, 1994
Saskia Sassen, The Global City, 2e édition, Princeton Paperbacks, 2001
Vogel G. et alli, Atlas de l’architecture mondiale, Stock, 1978
Support de cours
Un dossier d'articles faisant office de « Reader » sera mis à la disposition des étudiants en 4 exemplaires couleur et 30
exemplaires noir et blanc. Il contiendra cartes, tableaux statistiques et articles.
Disciplines
Analyse et évolutions des pratiques des bâtiments
Acteurs de la maîtrise d'œuvre et du cadre de vie
Méthodologie pour la rédaction de mémoire
DE 1 : Lectures de l'espace social. Représentations, usages,
appropriations
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.13
Responsable : Mme Catherine Deschamps
Autres enseignants : M. Emmanuel Choupis, M. Célio Paillard de Chenay, M. Bruno Proth
Lectures croisées
Comme l’indique le titre de ce séminaire, plusieurs « lectures » d’un même espace sont toujours possibles. Elles se
renforcent l’une l’autre parfois, se complètent ou paraissent se contredire en d’autres occasions. Par exemple, un
sociologue pourra ne pas se demander initialement si un espace « fonctionne » ou non, mais être sensible à la répétition
et la raison des avis favorables ou défavorables entendus in situ ; il tentera alors d’être attentif aux représentations et aux
faits qui motivent ces avis. Mais son attention à ce que font le bâti et le creux du bâti sur les usages et les usagers, ou
son intérêt pour ce que les usages et les usagers transforment des intentions architecturales inaugurales, sont un angle
d’analyse parmi bien d’autres : c’est ce qui fait société ou communauté qui définit l’objet de sa discipline, notamment via
l’attention aux normes, aux écarts à la norme et aux différents dispositifs de contrôle. L’architecte, lui, s’il peut être
sensible aux dimensions culturelles, met l’espace, au sens physique avant tout, au cœur de son projet. A l’inverse de
nombre de sociologues qui parfois accumulent des connaissances sans que toujours une demande d’application ou de
réalisation concrète n’existe, l’architecte est dans une constante confrontation avec le réel, les négociations, les
réalisations palpables. Il peut faire œuvre, mais une œuvre qui se distingue de celle de l’artiste par ce que,
nécessairement, non seulement elle est appliquée mais aussi elle renvoie à des injonctions d’utilité sociale directe, que ce
soit dans le fait de donner un toit au plus grand nombre comme dans le fait de construire un centre d’art, un jardin public
ou un visuel de façades qui « fonctionne », que les usagers « s’approprient », envers ou avec les intentions qui étaient
initialement les siennes. Dans la triade du sociologue, de l’architecte et de l’artiste, des duos se forment ou se renvoient
dos à dos leurs incomplétudes : le sociologue et l’architecte pourront s’unir si le premier décide de choisir l’espace
comme angle d’appréhension du social ou si le second accepte d’être attentifs aux usages, aux appropriations ou aux «
més-appropriations » ; l’architecte et l’artiste pourront discuter autour de la dimension créative et originale de leurs
œuvres et autour de ce que fait l’application à la création ; l’artiste et le sociologue, chacun à leur manière et avec des
outils différents, questionnent ou déconstruisent ce qui fonde le réel et l'image qu’il renvoie. Articuler ces différentes
lectures incite à la production d’analyses complexes, instables parfois.
L'objectif de ce séminaire interdisciplinaire est, appliqué à un terrain précis, d'initier les étudiants à une démarche de
recherche, laquelle se prolongera en M2 dans le travail du mémoire.
Contenu
L’espace social, l’espace public, l’espace physique
Le séminaire de Master1 intitulé « lectures de l’espace social » a été initié par un sociologue et une socio-anthropologue
qui ont souhaité se nourrir des compétences et des conseils d’un architecte et d’un artiste. Dès lors, c’est le pari d’une
discussion pédagogique entre ces disciplines ou démarches qui est posée et proposée aux étudiants. En conséquence, si
c’est bien la compréhension des logiques sociales qui est en jeu, c’est par l’angle de l’espace qu’elles seront abordées.
Bien sûr, « l’espace social » des sociologues n’est pas tout à fait l’espace physique des architectes. Mais si le premier
peut se définir comme la superposition de différents « champs » (le champ du politique, de la culture, de l’économique, du
monde associatif, de la santé, etc), il se manifeste toujours aussi dans un sol, des murs, des frontières : c’est cette
rencontre entre ces deux définitions de l’espace à laquelle nous tenterons de sensibiliser les étudiants, via des
interventions théoriques faites par nos soins ou assurées par des intervenants extérieurs. Appliqué à un quartier précis, il
s’agira alors de commencer à réfléchir les composantes de la ville : de l’usage des espaces publics, des logements, à
l’usage des équipements – et des usagers dans ces espaces – quelles interactions ou quelles ruptures se donnent à
voir ? Ou encore : comment des situations d’enclave ou des apparences de continuité, entre autres, permettent d’aborder
la question des échelles et que changent ces échelles aux représentations ?
Unité de lieu et observations répétées
C’est également le lieu qui fait lien entre les quatre intervenants principaux du séminaire. Car ni pour la sociologie ni pour
l’architecture auxquelles nous croyons, l’espace n’existe ex nihilo. Nous avons donc choisi un terrain d’illustration existant
pour nos enseignements : à la jonction entre les 18e et 19e arrondissements de Paris, le quartier ou les sous-quartiers
autour de la rue d’Aubervilliers. A cet emplacement, des édifices « spectaculaires », comme le 104, des « creux »
apparents de l’architecture et des espaces publics, comme le parc Eole, mais aussi des petits commerces, des logements
d’habitation, des bureaux, qui créent un décor plus ordinaire : leur observation fine, tant globale que morcelée, et la
familiarisation progressive avec ces lieux, obligent à quitter des postures de sidération. Il s’agira que les étudiants
proposent une lecture du quartier dans sa totalité ou d’un édifice particulier, mais en le replaçant alors dans son contexte
plus large d’existence. Sur place, l’observation répétée des lieux, des espaces, des femmes et des hommes qui y
évoluent, des associations qui s’y réunissent, sera la méthode privilégiée pour acquérir progressivement des
connaissances (ce que nous pourrions nommer un diagnostic qui, pour être social, perd ses dimensions pathologiques),
une méthode que partagent dans une certaine mesure sociologues, architectes et artistes avant de faire des propositions.
Le temps long de l’observation permet les tâtonnements et les hésitations, que nous estimons constructifs : à des
représentations et préjugés de départ viennent idéalement se substituer peu à peu des constats plus solides ; il s’agit bel
et bien d’arriver à des analyses, par un processus où le doute a sa place. Bien sûr, d’autres méthodes que celles
associées à l’observation directe, silencieuse et passive pourront permettre de recueillir des données : entretiens
semi-directifs enregistrés, prises de son, films ethnographiques, implication dans des associations ou activités du quartier,
etc. Dans tous les cas, les étudiants auront à se frotter au vivant et aux vivants, et à revenir régulièrement sur place pour
valider ou mettre à mal leurs premières impressions, pour quitter les interprétations binaires. Si, dans leur future pratique
professionnelle, la seule observation in situ ne leur suffira jamais tout à fait à proposer des solutions opérantes – d’autres
acquisitions de connaissance, plus théoriques et abstraites, doivent venir éclairer ce qui a été vu et entendu – pour
autant, nous croyons cette méthode particulièrement féconde dans l’apprentissage du dépassement et du repérage des
différents prêt-à-penser.
Travaux requis
L’œuvre originale comme forme de restitution des analyses
Régulièrement au fil des observations, des restitutions écrites et orales seront demandées aux étudiants. Ces restitutions
seront partagées devant l’ensemble de la « classe » dans un souci que chacun et chacune apprennent des erreurs des
uns ou des autres et observent du dedans comme du dehors le poids des représentations et des normes. Par petit
groupe, les étudiants auront à choisir un sujet qui leur soit propre et qui lie questionnements sur les usages, les
mécanismes d’appropriation ou les mécanismes de contrôle ou d’autocontrôle, et l’espace. Entre la première visite in situ
et la demande pour l’évaluation finale, un point commun, décliné en deux temps et deux matérialités distinctes : l’objet
original. En effet, chaque étudiant devra ramener de sa première visite un objet trouvé sur place, qui pourra dans certains
cas servir de trame à sa réflexion. En fin de séminaire, outre un texte substantiel explicatif de la démarche et des
analyses, chaque groupe d’étudiant devra proposer et présenter un « objet » fabriqué par ses soins. Ce second « objet »
aura à signifier au mieux à la fois son parcours physique et intellectuel sur les lieux que son analyse de la dimension
sociale des espaces. Il pourra aussi, sans que ce soit indispensable, matérialiser ce qu’un terrain concret et particulier est
susceptible d’apporter de façon plus abstraite dans l’idée que les étudiants se font de leur future pratique d’architecte – le
texte sera parfois plus adéquats à ces développements.
Pour ce rendu final, le terme « objet » est à comprendre comme « l'objet d'une recherche », c'est-à-dire la concentration
d'un sujet défini et sa mise à distance dans une forme particulière. Celle-ci pourra être variée : vidéo, œuvre sonore,
installation, maquette, performance, ou encore, configuration hybride et innovante – dès lors qu’elle résulte des
questionnements d'une démarche et en expose les problématiques. Ces processus de recherche peuvent se prolonger
dans une phase de monstration et se nourrir des interactions avec les publics : les temps de la restitution et du dialogue
s’étirent idéalement par delà le moment du rendu. Le texte explicatif ainsi que l’objet original seront toutefois notés par un
jury composé par les quatre enseignants du séminaire : Catherine Deschamps (socio-anthropologue et responsable du
séminaire), Bruno Proth (sociologue), Emmanuel Choupis (architecte) et Célio Paillard (plasticien et graphiste). Pour
ancrer cette évaluation dans ses dimensions physiques et concrètes, nous souhaiterions qu’au moins un acteur du
quartier se joigne au jury.
Des possibilités de collaboration
Dans le respect des objectifs pédagogiques du séminaire, nous sommes très favorables à des collaborations avec des
établissements, des associations ou des institutions des 18e et 19e arrondissements de Paris. Les étudiants pourraient
en effet tirer bénéfice de l'expérience de ces acteurs physiques ou institutionnels présents sur le terrain d’observation et
d’élaboration que nous avons choisi. Des dialogues avec eux seraient susceptibles de les stimuler, de leur permettre
d’accéder à certains documents et, par la suite, de confronter leurs analyses avec des réalités auxquelles ils pourraient
ne pas avoir accès immédiatement ou qu’ils pourraient résister à voir. Par la fraîcheur de leurs regards et propos, leur
liberté de ton voire leur impertinence, et les formes non-conventionnelles qu'ils élaboreront dans le cadre d'une pédagogie
expérimentale (encourageant l'esprit critique), les recherches des étudiants pourraient, en retour, nourrir ces partenaires.
Des accords existent d'ores et déjà entre les enseignants du séminaire et le directeur des publics du 104, Jean Bourbon.
Bibliographie
Les livres qui auront à nourrir la réflexion des étudiants porteront prioritairement sur les différentes définitions de l'espace
public. Parmi les auteurs incontournables : Isaac JOSEPH, Jurgen HABERMAS, Luc BOLTANSKI et Laurent THEVENOT.
Disciplines
DE 1 : Espaces publics et dispositifs urbains
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.14
Enseignants : M. Xavier Malverti, Mme Aleth Picard
Les territoires urbains ont été profondément transformés depuis les trente dernières années à partir de modèles de
développement obsolètes. Nous proposons dans ce séminaire de questionner quelques éléments principaux concernant
la durabilité et l’habitabilité des territoires urbains. L’ensemble de ces thèmes seront abordés et questionnés à partir de
l’expertise d’exemples et d’études de cas, mais aussi par la lecture de textes et l’apprentissage du débat et de la
construction d’une pensée critique. Ces questions seront en premier lieu débattues à partir de l’approche formelle et
spatiale, mais aussi dans leur contexte multiple (historique, géographique, économique,
Dans notre approche, un des grands enjeux pour les décennies à venir est la réparation urbaine : la correction des
politiques publiques, l’atténuation des effets négatifs du développement de la ville périphérique, l’insertion des bâtiments
dans le paysage urbain, la reconstruction du savoir technique, la question de la densité et de la mobilité, etc. L’enjeu est
aussi la production de la ville actuelle et future par la mise en place d’outils conceptuels pour projeter la transformation
des territoires.
Le fonctionnement du séminaire est adossé sur un voyage dans une ville française choisie pour le dynamisme de son
développement. Nous avons ainsi choisi les dernières années Nantes, Lyon et Bordeaux. Cette année le choix se portera
sans doute sur la ville de Lille. Les exemples d’aménagement servent à nourrir les thèmes traités dans le séminaire.
Contenu
Les thèmes abordés seront les suivants
- La voie publique partagée comme structure de la ville.
- Les déplacements, la ville passante, la ville des proximités et l’accessibilité.
- Les densités, les dispositifs urbains et architecturaux,typologies.
- Les mixités fonctionnelles et sociales.
- Reversibilité et transformation des formes urbaines.
- le rapport ville/campagne, agriculture urbaine, aménagement des franges.
- Le périurbain, développement, renouvellement, durabilité.
- Etalement urbain, conservation des sols agricoles
Travaux requis
La préparation du voyage et sa restitution est l’occasion pour chaque étudiants (es) de réaliser un dossier en acquérant
des méthodes d’analyse d’un exemple d’aménagement : espace public, nouveau quartier d’habitation ou opération de
renouvellement Cette description critique précise doit être faite à partir de textes problèmatisés et de dessins analytiques.
Le séminaire est aussi l’occasion d’entamer une réflexion sur le mémoire de M2 : choix du séminaire d’encadrement,
sujet, exemples d’application, problématique, corpus. Le dossier d’analyse est une préparation au travail de mémoire.
Bibliographie
'Les ateliers techniques du paysage', ouvrages réalisés sous la direction d'Aleth Picard et Xavier Malverti pour le Conseil
Régional de Bretagne sur le développement durable, le paysage et l'aménagement du territoire.
Une bibliographie sera distribuée au début du séminaire
DE 1 : La représentation du temps : processus, méthodes, dispositifs
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.15
Enseignants : M. Xavier Dousson, Mme Sandra Parvu
- Initier aux méthodes, aux pratiques et aux exigences de la recherche en partant d’un questionnement relativement
restreint dans le champ des pratiques architecturales, mais ouvert sur un spectre riche d’autres disciplines connexes.
- Sensibiliser les étudiants à la double dimension – à la fois scientifique et personnelle – des documents aussi bien écrits
que visuels produits au cours de la recherche.
- Construire les cadres d’une réflexion en plaçant un cas d’étude concret au centre du processus, de façon à appréhender
concrètement les problèmes (et leur contexte historique) qui tentent de repousser les limites de la connaissance.
Contenu
Le séminaire « Représentation du temps : processus, méthodes, dispositifs » porte sur la représentation de la ville en
transformation. Plus spécifiquement, il vise à interroger des processus qui mettent en oeuvre une réflexion nourrie par les
problématiques liées au temps. L’accent sera mis sur les différentes étapes de projet, de réalisation et d’usages qui se
succèdent dans la vie d’un objet architectural et urbain et, par conséquent, sur les dispositifs visuels qui s’astreignent à
documenter et à rendre visible non seulement une dimension spatiale atemporelle mais aussi une succession de
mouvements, d’expériences, de gestes, de transformations, de lumières, etc. Quels outils de représentation spécifiques
sont développés, quels médiums croisés pour donner forme et corps à cette préoccupation ? Quelles connaissances et
savoir-faire émergent de ces propositions ?
L’interrogation d’un corpus croisant des documents techniques issus des professions de l’urbanisme et de l’architecture
avec des propositions artistiques et des pratiques plus expérimentales constituera la base de ce séminaire et un de ses
enjeux. Il s’agira de l'articuler avec le séminaire « Rendre visible : penser les représentations architecturales et urbaines »
(S8), afin de consolider un ensemble de mémoires autour de questions issues de l’épistémologie du visuel.
Afin d’acquérir de façon progressive les outils de la recherche et de construire ainsi une introduction à ses méthodes, le
séminaire est organisé autour d’une série d’exercices courts. A partir d’un document visuel (film, séquence de photos,
performance, etc.), il s’agira de construire une méthode personnelle à travers les étapes suivantes : décrire l’objet ;
construire une bibliographie qui donne des positions à partir desquelles l’interroger ; trouver des images qui permettent de
le contextualiser ; réaliser un entretien avec une personne (auteur, critique) susceptible d’enrichir ce positionnement ;
restituer cette rencontre en se posant la question de la forme que prend cette documentation (transcription, montage
photographique, enregistrement sonore, etc.) ; produire un ou des documents visuels pour rendre visible le problème tel
qu’il a été posé par les étapes précédentes (montages, séquences de diagrammes, schémas avec plusieurs médiums) –
articuler par écrit la structure argumentative qui a émergé au cours de ces exercices.
Mode d'évaluation
Des présentations individuelles et collectives seront organisées en alternance, entrecoupées de visites d’exposition, de
cas d’étude et de conférences données par les enseignants et des intervenants extérieurs. Ces derniers sont choisis en
fonction de l’attention toute particulière qu’ils donnent à leurs dispositifs de recherche et à leur mode de restitution.
Le contrôle est continu. Il nécessite une participation régulière aux activités, discussions et corrections, visites et divers
rendus.
Travaux requis
Le rendu de chaque exercice sera présenté et discuté collectivement toutes les deux semaines.
Bibliographie
Au fur et à mesure du semestre, une sélection d’ouvrages, d’articles scientifiques, de vidéos et d’expériences avec
l’image en mouvement et d’oeuvres artistiques sera remise aux étudiants.
DE 1 : Métropole et mobilité : entre recherche et action
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.16
Responsable : Mme Corinne Tiry-Ono
Ce séminaire a un double objectif pédagogique. Il vise d’une part à observer et comprendre la métropole en
devenir/mutation, parisienne ou étrangère, à partir de problématiques de mobilité (des hommes et des marchandises)
dans leurs dynamiques interscalaire et interdisciplinaire. Il vise d’autre part à mettre en œuvre une méthode de recherche
pour aborder cet objet et ces problématiques, en lien avec un contexte de transformation et ses acteurs multiples. Plus
spécifiquement, il s’agit de faire émerger une question théorique à partir d’un terrain choisi, analysé (in situ) et
documenté, — ou, inversement de partir d'un questionnement sur la mobilité et de le croiser avec un terrain approprié —,
de la mettre en perspective à la lumière des productions théoriques/historiques/scientifiques existantes, jusqu’à la
formulation d’une proposition d’action en relation avec les acteurs du site. La recherche-action se situant entre la
recherche fondamentale et le projet, elle offre l'occasion — pour des étudiants de M1 en particulier qui vont préparer un
mémoire mention recherche — d'appréhender la distinction de ces différentes approches de la question
urbaine/métropolitaine : par la recherche, par le projet (conception et pratique), par l'action, et leurs liens tant conceptuels
que méthodologiques.
Contenu
Ce séminaire s'appuie sur l'expérience d'un programme de recherche-action piloté par l'enseignante avec le MCC
(BRAUP), la CAPA et l’AIGP en 2012-2013 (intitulé : 'La grande ville 24h chrono' ; terrain : le Grand Paris ; 9 équipes
mixtes : chercheurs, architectes, urbanistes, paysagistes, artistes plasticiens ; nombreuses collectivités locales ou
territoriales impliquées).
Ce processus de recherche-action cherche plus généralement à interroger la nature et la valeur des lieux de la mobilité
dans la métropole contemporaine, tant du point de vue de leurs dynamiques de transformation des territoires que du point
de vue de leur capacité à créer de l’identité métropolitaine.
Au fil des ans, il s’agira de constituer un « Atlas typologique des lieux de la mobilité » alimenté par les travaux des
étudiants, et visant à dépasser les catégories conventionnelles (l'infrastructure, l'équipement) pour réfléchir à l'articulation
entre mobilité, architecture et modes de vie à l'échelle métropolitaine.
La question de l'architecture dans le contexte de la métropole contemporaine y est centrale. Comment les architectes
s’emparent-ils de la mobilité ? Comment influence-t-elle leur réflexion sur le projet, sur la métropole ?
Mode d'évaluation
Dossier organisé et présentation finale devant invités.
Travaux requis
Participation active au séminaire. Construction par étapes de la recherche et sa traduction sous la forme d’un dossier
organisé.
Trois grandes phases de travail sont à mener individuellement, selon un mode d’interaction collective (le séminaire est un
espace de réflexion, de discussion, de partage entre les étudiants, avec les invités ; c’est aussi un espace de travail) :
1) Explorer
S’équiper d’un modèle de recherche à travers la lecture et l’analyse de travaux de référence sur la métropole.
Se confronter à un terrain de recherche par la mise en œuvre d’investigations in situ liées au thème.
2) Manipuler
Faire émerger une question et des hypothèses à partir des matériaux recueillis.
Se construire un appareil méthodologique en manipulant les matériaux et les références.
3) Élaborer
Proposer et simuler une action qui vient compléter l’appareil méthodologique (l’action fait partie de la recherche et n’est
pas un aboutissement en soi).
Bibliographie
Noms de quelques auteurs (biblio. détaillée à suivre) :
E. Alonzo, M. Augé, S. Boeri, M. Castells, B. Grosjean, V. Kaufmann, R. Koolhaas, A. Portnoi, D. Rouillard, B. Secchi, O.
M. Ungers, T. Sieverts, M. Smets, etc.
Support de cours
Présentations-discussions de l’enseignante (contenu et méthodologie) et d’invités (concepteurs, chercheurs, acteurs)
alternées avec présentations des travaux en cours des étudiants.
DE 2 : Projet constructif, innovation, risques majeurs
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.22
Responsables : M. Yvon lescouarc'H, M. Boris Weliachew
Ce séminaire est constitué de 2 volets, de poids identiques, et qui se dérouleront en parallèle sur les 12 séances, le
même jour (3h pour le volet 1, 3h pour le volet 2) :
- Volet 1 : Projet constructif et innovation (12 séances de 3 h)
- Volet 2 : Risques majeurs et maîtrise d’œuvre (12 séances de 3 h)
L’approfondissement de notions techniques en relation directe avec la conception architecturale constitue le lien entre ces
deux volets.
Volet 1 : Projet constructif et innovation (LESCOUARC'H, ENGEL)
L’objectif de cet enseignement est de développer la capacité de création technique et architecturale des étudiants, en
approfondissant leurs connaissances en construction, en les mettant face à de nouvelles technologies et à leurs
applications architecturales, en étudiant leurs effets sur la conception architecturale des progrès techniques et des
nouvelles demandes sociales.
Volet 2 : Risques majeurs et maîtrise d'oeuvre (WELIACHEW)
Objectif pédagogique:
Acquisition de l’ensemble des bases nécessaires à la prise en compte du facteur risque (dû à des aléas d’origines
naturelles ou anthropiques) dans le projet, quelle qu’en soit l’échelle.
Contenu
• Volet 1 : Projet constructif et innovation (12 séances de 3 h)
L’enseignement s’appuie principalement sur des réalisations architecturales contemporaines d’exception, dont certaines
sur lesquelles les enseignants sont intervenus directement ou indirectement. Ces réalisations seront analysées en
détails : objectifs architecturaux, choix des matériaux, conception d’ensemble et de détails, structure et enveloppe. Parmi
les thèmes étudiés on peut citer :
- Un nouveau matériau de construction l’ETFE, ses caractéristiques, sa mise en œuvre, quelques réalisations :
Eden Project (GRIMSHAW), Allianz Arena à Munich (HERZOG & DE MEURON), Water Cube à Pékin (PTW,
ARUP)…
- Les enveloppes structurelles en toile : principe, définition géométrique, les matériaux et leurs
caractéristiques, la fabrication et mise en œuvre, la pathologie, études de cas : la station Erasme à Bruxelles
(SAMYN), le Roller Park (GUISLAIN),…
- Les toiles en fibres de verre, leurs caractéristiques : Zénith de Strasbourg (FUKSAS)
- Le BFUP (béton fibré ultra résistant) : fabrication, caractéristiques, mise en oeuvre, domaines d'utilisation
exemples de réalisation : Le MUCEM (RICCIOTTI), le Stade Jean Bouin (RICCIOTTI), Musée de la fondation
Louis Vuitton (GEHRY)
- Les structures tridimensionnelles : Zénith de Strasbourg (FUKSAS)…
- Le Centre Pompidou de Metz (Shigeru BAN et Jean de GASTINES)
- Modélisation de géométries complexes, le Musée de la Fondation Louis Vuitton (GEHRY)
- Les passerelles, les tribunes de stades et leur comportement dynamique : Millenium Bridge à Londres
(FOSTER), passerelle Simone de Beauvoir à Paris (FECHTINGER, RFR), stade d’Amiens (CHAIX & MOREL…)
- Les structures complexes : Le Nid d’Oiseau à Pékin : principes structurels (HERZOG & De MEURON)
- Façades métalliques légères innovantes : Cité de la Mode (JACOB & MAC FARLANE), Siège de Vacheron
Constantin (TSCHUMI), Centre Neurospin à Saclay (VASCONI)
- Enveloppes complexes en verre, leurs fonctions, les mises en œuvre, les réalisations : Musée du quai Branly
(NOUVEL), verrière de la gare TGV de Strasbourg (DUTHILLEUL), foire de Milan et siège de la Grappa Nardini
(FUKSAS), couverture de la cour islamique du Louvre (RICCIOTTI)…
- Techniques de renforcement de structures et enveloppes : Caixa Forum à Madrid (HERZOG & DE MEURON
- Constructions mixtes acier-béton : Centre de foire à Barcelone (ITO), Tour Gaz Natural à Barcelone
(MIRALLES), Centre Porta Palazzio à Turin (FUKSAS), Immeuble de bureaux Séquana à Paris (CHARPENTIER)
• Volet 2 : Risques Majeurs (12 séances de 3h)
Éléments de contenu :
Ce séminaire approfondi propose une sensibilisation à l’importance de la prise en compte des risques majeurs dans le
projet architectural, la planification urbaine et la préservation du patrimoine, mais également une compréhension de
l’ensemble de la problématique tant sur le plan physique, que technologique, social, culturel et économique.
Enfin il propose des applications et des ouvertures vers la recherche dans le vaste domaine de la maîtrise d'œuvre
appliquée à la mitigation des risques majeurs.
Il base pour cela sa pédagogie sur une expérience pluridisciplinaire et internationale qui s'étend du pays du soleil levant
au climat rude du Sahara en passant par nos propres latitudes, et se veut un catalyseur pour une politique préventive et
protectrice de nos régions, novatrice, efficace et responsable, dont l'architecte se doit d’être l'un des principaux acteurs.
On s'attachera à aborder les principaux aléas qui menacent nos sociétés et pour lesquels les architectes sont à même
d’apporter des solutions conceptuelles ou techniques quant à leur prévention et/ou leur mitigation, comme les séismes, le
vent, les inondations, les effets de sol indésirables, l'érosion côtière, les tsunamis, les accidents technologiques..., ainsi
que les risques dits associés, comme les glissements de terrains, le feu, la pollution, etc.
L'enseignement pluridisciplinaire s'accompagnera d'interventions extérieures (architectes, ingénieurs, urbanistes,
scientifiques, sociologues, psychologues...).
Workshop Japon :
Il s'accompagne, pour une partie des étudiants) d'un workshop de printemps 2015 au Japon sur une période de deux
semaines (ou plus), proposant un périple partant de Tokyo, pour aller à Sendai, puis Kyoto, Nagoya, Nara et Osaka... À
Sendai, il propose des rencontres avec le service d'urbanisme et le bureau de la prévention des risques et la gestion des
situations de crise de la Mairie et à Nagoya, au sein de l'université, un workshop intensif avec les étudiants locaux autour
d'un projet d'urbanisme et d'architecture en milieu à risques...
Ce workshop est effectué dans le cadre de conventions d'échanges pédagogiques entre l'ENSAPVS et les institutions
partenaires locales.
NB : Le nombre de places étant limité, les étudiants seront sélectionnés sur les résultats qu'ils obtiendront au volet 2 de
ce séminaire.
Relations / Partenaires :
DCRC (Université de Tohoku, Japon), Fukuwa Lab (Université de Nagoya, Japon), Département des Sciences
Environnementales (Université de Nagoya), Mairie de Sendai, Tohoku Technological Institute, DCRC (Université de
Tohoku), cellule de rénovation muséologique du Palais de la Découverte, ainsi que la sous direction à la prévention des
risques majeurs de la direction de la prévention des pollutions et des risques du Ministère de l'écologie et du
développement durable...
Enseignants / Intervenants : B. WELIACHEW, C. Brigand, G. Turck, Jacques FAYE, etc.
Mode d'évaluation
Volet 1 (50% de la note totale) : Contrôle de connaissances lors de la dernière séance
Volet 2 (50% de la note totale) :
Contrôle continu : 25% - Travaux dirigés : 25% - Autres : 50%
(peut varier selon les années en fonctions des travaux effectués)
Travaux requis
Nature des travaux restitués par les étudiants :
Volet 2 :
Exercices ponctuels, travaux communs, conception d'outils pédagogiques et TSP (travail scientifique personnel), études
de cas...
Bibliographie
Volet 1 : Documents communiqués par TAIGA pour chaque séance
Volet 2 :
- Risques majeurs : le livre général (Ed. DRM)
- Prévention et gestion des risques majeurs - J.P. Gout (Ed. de l'environnement)
- Les constructions parasismiques - M. Zacek (Ed. Parenthèses)
- Aspects socio-économ. de la gestion des risques nat. - Pesnel & Marco (Ed. Cemagref)
- La terre en otage : gérer les risques naturels ? - R. Vie le Sage (Ed. du Seuil)
...
Support de cours
Polycopiés mis sur taiga après chaque séance pour le volet 1
Disciplines
Structures, enveloppes, détails d'architecture
DE 2 : Projet constructif, innovation, Morphologie des surfaces,
structures légères
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.23
Responsables : M. Yvon lescouarc'H, M. Robert March
- Volet 2 : Morphologie des surfaces, Structures légères (12 séances de 3 h)
deux volets.
Volet 1 : Projet construction et innovation (LESCOUARC'H, ENGEL) :
Volet 2 : Morphologie des surfaces (MARCH) Structures légères : Maîtriser la conception et la modélisation de formes architecturales complexes
Contenu
Volet 2 : Morphologie des surfaces - Structures légères :
Etude d'un vaste registre de surfaces (propriétés géométriques et constructives ; génération et modélisations) ;
conception de structures légères (toiles tendues, voiles minces, coupoles géodésiques)
Volet 1 : Projet constructif et innovation :
sur lesquelles les enseignants sont intervenus, directement ou indirectement. Ces réalisations seront analysées en
détails : objectifs architecturaux, choix des matériaux, définition géométrique, conception d’ensemble et de détails,
structure et enveloppe. Parmi les thèmes étudiés on peut citer :
ARUP)…
Mode d'évaluation
Volet 2 (50% de la note finale) :
Travaux requis
Morphologie des surfaces - Structures légères : Modélisations à l'aide du logiciel Rhinoceros et production de maquettes
Bibliographie
Support de cours
Volet 1 : Polycopiés mis sur taiga après chaque séance
Disciplines
Géométrie
DE 2 : Séminaire partenariat Kansas : Performing material
technologies for an advanced architecture
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Responsable : M. Pierre Engel
Autre enseignant : M. Malte Mager
Disciplines
Connaissance des matériaux
Code
S1.24
DE 2 : Espace et tectonique
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.25
Responsable : M. Cyrille Faivre-Aublin
Autres enseignants : M. Laurent Beaudouin, M. Jean Mas, Mme Nathalie Regnier-Kagan, M. Simon Rodriguez-Pages
Espace et Tectonique.
L’architecture et l’expérience des limites.
« C’est comme cela qu’on devrait apprendre la construction dans les écoles : non pas selon la construction analytique
des ingénieurs, mais à partir des éléments de l’architecture. Évidemment, on peut parler du mur ou du voile de béton, ou
de je ne sais quoi, mais il faut en parler comme de syntagmes formels. »
Bernard Huet, Sur un état de la théorie de l’architecture au XXè siècle, 2003.
Objectif pédagogique :
Le séminaire aborde quelques positions manifestes de la pensée architecturale du XXè siècle et du XXIè siècle, et
élaborera une réflexion et une recherche sur les concepts qui leur correspondent. Ceci sous l’angle de la tectonique,
c’est-à-dire de la poétique de la construction, qui n’est pas simplement la technique de construction mais ressort de son
potentiel d’expression dans la fabrication d’espace.
L’apprentissage d’un savoir-faire ne peut se dissocier de l’élaboration d’une forme de pensée.
La question du rapport entre la tectonique et la spatialité sera abordée sous l’angle des limites aussi bien matérielles,
spatiales et disciplinaires que ce rapport implique.
Il est question de développer et d’approfondir une connaissance sur la relation qui existe entre la qualité spatiale d’un
édifice et sa conception du point de vue de sa structure et de sa matérialité, et d’en envisager la genèse.
Il s’agit en somme de développer une pensée expérimentale (scientifique ou artistique), et de remédier ainsi à une
caractéristique de la pensée architecturale, surtout française, qui derrière la distinction entre «théorie/ doctrine », entérine
la coupure entre théorie et pratique.
La tectonique est liée à l'art de la fabrication. L'édifice est à considérer comme produit de l'interrelation constante entre
trois facteurs convergents: le topos (topographie), le typos (type) et la tectonique.
Contenu
Problématique:
Le problème de la limite permet d’envisager diverses réponses au même problème ayant été l’invention majeure de la
modernité: la destruction, l’effacement des limites spatiales et territoriales préexistantes, autrefois sources de stabilité. Et
leur réinvention selon une nouvelle dialectique construction-matérialité et espace-forme.
Chacune de ces réponses propose une re-configuration de ces limites, et à chaque fois s’inscrit dans un courant de
pensée, en se manifestant dans des œuvres et des recherches ayant traversé la Modernité.
Comme le dit Kenneth Frampton dans Studies in Tectonic Culture (MIT Press, 1995), la focalisation des architectes
modernes sur la notion d’espace ne doit pas nous faire oublier que la plupart des architectes marquants du XXè siècle ont
déployé une philosophie de la construction et de la matérialité parallèlement à leur pensée de l’espace et de la forme.
C’est donc une dialectique de l’espace et de la construction qui sera envisagée ici, à partir de cas d’étude (corpus
architectural) et de thématiques précises.
Il s’agit donc de partir d’affirmations singulières et de saisir l’interrogation qu’elles portent, remettant en cause tous les
déterminismes extérieurs acceptés auparavant comme données objectives, et amenant chaque acteur à épuiser les
limites du réel (la question de l’utopie peut alors être posée).
Contenu:
Rappel: le terme architecture est issu du grec arké 'chef, principe' et tecton, qui veut dire 'couvrir' et qui a donné 'toicture'
en ancien français, devenu 'toiture'; l'architecture désigne donc à l'origine l'art de clôre et de couvrir des lieux, et
l'architecte celui qui dirige cette opération.
Il s'agit tout d'abord d'établir la distinction entre 'structure', 'construction' et 'tectonique'.
Puis d'envisager le rapport espace-structure, à propos de la trinité vitruvienne : firmitas, utilitas, venustas.
L’articulation entre ces trois catégories, c’est-à-dire entre solidité, usage, et forme, est un critère pour comprendre la
spécificité doctrinale de chaque époque de l’histoire de l’architecture.
L’innovation principale du XXème siècle, c’est de pouvoir penser comme des catégories séparées la structure, la fonction
et la forme. C’est une « Conquête de la liberté » (Bernard Huet) : s’affranchir d’un de ces éléments, ou bien trouver un fil
conducteur, un ordre chronologique entre les 3 catégories dans le développement du projet (les pré-modernes se
l’interdisent, pensent d’emblée la totalité).
Il y a tectonique lorsque un rapport direct entre forme et force trouve son expressiion...
Les trois grandes familles de rapport moderne entre espace et structure seront un fil conducteur.
Raumplan (Loos), Plan libre (Le Corbusier, Mies) et Espace de la Structure (Kahn) ont à chaque fois une action sur les
limites entre les 2 familles tectoniques selon Frampton: Earthwork / Roofwork, travail du sol/ travail de la couverture.
Actions:
1. porter : gravité, descente des charges/ légèreté, soulèvement des volumes ;
2. toucher le sol : en surface/ linéairement/ ponctuellement : socle, dalle, murs, pilotis, pont ;
3. éclairer : ouvrir le volume, espacer, construire l’entre-deux, capter, conduire et réfléchir la lumière ;
4. franchir / partitionner : mesurer, moduler, subdiviser/ vs.additionner, soustraire ;
5. matérialiser : matériaux, peau, densité.
Thématiques, séances:
1. Rapports figure/fond, vide/plein, espace/masse, et leur réversibilité : Louis Kahn, Peter Zumthor, frères Aires Mateus,
Livio Vacchini, Silvia Gmürr.
2. Gottfried Semper, « L’origine textile de l’Architecture », qui mène au Raum Plan et à la « Swiss Box », par exemple
Herzog & De Meuron.
3. Textile, tissu, agrégation : Team Ten, A.Van Eyck : l’échelle intermédiaire : « un seuil, c’est la zone de la plage entre la
vague et le sable sec » ; et Team 10 : l’identification des lieux, le voisinage, formation de « milieux », les « nappes ». S.
Woods et sa trilogie réseau, grappe et épine dorsale (web, cluster et stem);
4. « La forme forte », selon Martin Steinmann, et son inscription matérielle.
5. Trois archétypes originels : la grotte, la cabane, la tente nomade, qui donnent 3 éléments tectoniques : le mur, la
colonne/poutre, le textile/noeuds
6. Le Corbusier : le « plan libre » (5 points de l’architecture moderne), confronté à: « Un sol, c’est un mur mis à
l’horizontale » (in Vers une architecture, 1923) ; d’autre part, « Le dehors est un dedans », et Mies van der Rohe : l’infini
dans l’espace contenu : de « Less is more » à « Satisfaire à la loi pour conquérir la liberté » (1950) : la question de
l’économie, de l’ordre et de la liberté ;
7. Louis Kahn: « Material is spent Light », confronté à L’épuisé, G. Deleuze (postface à S. Beckett, Quad) , 1992, et à G.
Bataille, La part maudite, 1949 : la notion de dépense, d’épuisement (« spent ») ;
8. Luigi Snozzi : « la responsabilité territoriale du projet architectural » ; la « Tendenza » (Rossi, Gregotti) et le «
Régionalisme critique » (Frampton) : réinscription des limites foncières, réinterprétation du parcellaire ;
9. Alvaro Siza : Restaurant Boa Nova et piscine Leiça da Palmera, Matosinhos: inscription dans le site, révélation du
paysage, horizon (Laurent Beaudouin)
10. Francesco Venezia ; Gibelina, Sicile, théâtre, musée, le mur, le sol, la faille (Laurent Baudouin)
11. Rem Koolhaas : « XL » ( de S,M,L,XL) et « La terrifiante beauté du XXè siècle » : La ville générique.
12. Gilbert Simondon, Du mode d'existence des objets techniques, vs. Heidegger, La question de la technique (Bruno
Paradis).
Méthodologie:
Les interventions seront réparties entre des cours-exposés de problématique pour 1/3 du temps, et des séances de
séminaire pour les 2/3. Le nombre d’étudiants ne dépassera pas 24, afin d’organiser le travail sous forme de table ronde.
Les textes, images ou projets soumis à l’analyse au cours de ce séminaire seront issus d’un travail d’écriture-lecture
produit autant par les étudiants que par les enseignants et intervenants invités (« work in progress »).
« S’agit-il d’un lieu réel ou d’un lieu fictif ? Ni l’un ni l’autre. Une institution est traitée sur le mode utopique : je trace un
espace et je l’appelle : séminaire. (…) Ainsi, nulle caution de la réalité, mais aussi nulle gratuité de l’anecdote. On pourrait
dire les choses autrement : que le séminaire (réel) est pour moi l’objet d’un (léger) délire, et que je suis, à la lettre,
amoureux de cet objet. »
Roland Barthes, « Au séminaire ».
Cours de méthodologie sur la recherche: confrontation du livre Guide pour la rédaction du mémoire en architecture, par
Thierry Verdier.
La nécessité du projet.
Le projet d’architecture est l’acte majeur par lequel l’architecte concourt à toute civilisation. C’est une action pensée de
transformation du territoire et de ses usages, à partir d’un état du monde que le projet dresse et contribue à clarifier. Nous
proposons d’aborder le projet architectural par la pratique théorique du projet, ou la “progettazione” (mot italien sans
réelle traduction française) comme mode opératoire et de pensée.
C’est une pratique productrice de connaissance, s’appuyant à la fois sur des positions théoriques et des données
empiriques qui, à leur tour, peuvent déboucher sur de nouvelles questions théoriques. Le projet architectural est ce par
quoi l’architecte pense et agit. L’architectonique en est l’articulation avec la technique, ce par quoi un espace prend une
consistance matérielle.
Mode d'évaluation
Mode d’évaluation
À l’issue de chaque séance de séminaire, les thèmes de réflexion seront répartis entre les acteurs en vue de la séance
suivante.
Les étudiants seront évalués sur leurs exposés et leur participation aux séminaires d’une part, sur la production de textes
ou de documents graphiques, ou visuels qui pourront servir en vue de l’élaboration du mémoire de 5ème année. à l’issue
du semestre d’autre part.
Travaux requis
Un mémoire personnel sera élaboré.
Bibliographie
Intervenants extérieurs
Selon les possibilités budgétaires , des interventions de personnalités extérieures seront planifiées.
Six architectes importants pour leur contribution à la question de l’architectonique seront conviés, au cours des années, et
en tout cas leur travail analysé:
- Alberto Campo-Baeza,de Madrid, professeur à l’école d’architecture de Madrid,
- Silvia Gmürr, de Bâle, ex-associée de Livio Vacchini
- Christian Sumi (Burkhalter & Sumi), de Zürich, professeur à l’Accademia de Mendrisio,
- Valentin Bearth & Andrea Deplazes, de Chur (Coire), Engadine, professeurs à l’ETH de Zürich et à l’Accademia de
Mendrisio,
- Aurelio Galfetti, de Lugano, ex directeur et professeur à l’Accademia de Mendrisio, Tessin, Suisse.
- Thomas Hasler (Staufer & Hasler), de Frauenfeld, Suisse, professeur à l’EPFL Lausanne.
- Un philosophe, Bruno Paradis (Professeur agrégé de philo en Maths Spé au lycée Louis-le-Grand, Paris, et en khâgne
au lycée de Reims), viendra nous parler d’un travail philosophique majeur, celui de Gilbert Simondon (1924-1989),
synthétisé dans le livre Du mode d’existence des objets techniques, éd. Aubier, Paris, 1989.
DE 3 : Patrimoines : protection, usage et développement durable
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.31
Enseignants : M. Olivier Bouet, M. François Gruson, M. Laurent Lehmann
Le séminaire propose une réflexion sur le devenir de bâtiments existants confrontés à un nouvel usage, monument
historique ISMH, dans une dynamique de développement durable, et de l’incidence de la protection dont ils peuvent être
l’objet (au titre des MH ou d’une autre nature).
La problématique trouve un écho évident dans le travail du groupe thématique APE (Architecture, Patrimoine et
Environnement). Le travail du groupe est surtout centré sur la 2ème année du master (S9 et S10-PFE). Mais la nécessité
d’une préparation des étudiants à ces questions, absentes du cursus de licence, se pose avec acuité. Même si la
thématique est plus vaste que le champ des seuls bâtiments classés, le cas extrême du monument historique permet de
mettre en évidences les difficultés des interventions rendues nécessaires par l’évolution des usages et des exigences
réglementaires.
Séminaire de Master S7
Placé en semestre 7, ce séminaire doit introduire des thèmes que les étudiants pourront approfondir au cours des deux
années de master à travers les différents enseignements du Domaine d’Etudes n°3, Patrimoine, reconversion,
transformation. Il permettra, à partir de cas concrets, de dégager des axes de réflexion dans différentes directions qui
s’offrent à l’architecte.
L’étudiant pourra au 2ème semestre approfondir sa formation dans un séminaire portant soit sur le patrimoine du XXème
siècle, soit sur la qualité environnementale. En S9, il pourra enfin réaliser son mémoire en continuité avec le séminaire
APE/PPUDD sur l’une des thématiques issues de la réflexion du séminaire, ou inclure ces acquis dans une problématique
plus large en lien avec le projet. Le mémoire aboutira à la production de réponses concrètes aux différentes thématiques
soulevées en séminaire.
Les étudiants qui suivent le studio de projet APE en S9 et en PFE travaillent en général sur un site de friche urbaine
(industrielle, ferroviaire, hospitalière, militaire...), et choisissent un sujet portant sur la conception d’un bâtiment
(équipement ou logements) implanté sur ce site. Leur préoccupation est tournée vers un projet “ professionnalisant ” (ce
qui bien sûr n’exclut pas une réflexion théorique). Cependant, en fonction des résultats obtenus en séminaire et en
mémoire, nous envisageons que le travail du séminaire puisse donner lieu, pour quelques étudiants, à des
PFE-Recherche, transposant à un bâtiment du site étudié en PFE les réflexions élaborées en séminaire.
Au cours de ce séminaire (septembre 2012-février 2013), les étudiants travailleront sur la définition des problématiques
susceptibles d’alimenter les mémoires de S9, pour lesquelles ils énonceraient des solutions (septembre 2013-février
2014).
Selon les orientations choisies, le prolongement du mémoire dans une problématique donnée, peut se faire par l’étude
d’un projet de fin d’étude mettant en œuvre des solutions architecturales. (février 2014-juillet 2014)
En 2014
Certains étudiants pourront choisir de travailler pour leur PFE sur un sujet qui prolonge le mémoire, avec l’objectif d’un
PFE mention “recherche ”, selon des modalités en cours de définition par la CPR.
Parallèlement, le studio APE propose pour les semestres S9 et S10 une démarche de projet d’intervention dans un
contexte existant : cette thématique élargit la réflexion menée au sein du séminaire PPUDD, sur des bâtiments protégés,
au cas général de la transformation de l’existant, c’est à dire de l’essentiel de l’activité architecturale des prochaines
années. La dimension historique, esthétique, technique ou sociale n’apparaît pas comme une restriction dans le
processus de conception, mais comme la matière première d’un projet contemporain. Au-delà de la protection autoritaire
d’un bâtiment qui peut sembler parfois arbitraire, il s’agit de proposer une évolution qui concilie l’histoire du bâtiment (ou
du site) et son contexte actuel. Il en résulte une approche particulière pour la conception des bâtiments “neufs ”, qui leur
permettra dans l’avenir d’assurer leur évolution, dans une perspective de développement durable.
Contenu
Le séminaire est destiné à préparer le mémoire de master, dans lequel les étudiants proposeront une vision personnelle
de la problématique, en prenant comme support un des objets visités, ou un autre qu’ils pourront proposer eux-mêmes. Il
a deux objectifs principaux :
- compléter la culture des étudiants dans des domaines peu explorés en cursus de licence, mais incontournables pour les
professionnels de demain (patrimoine, environnement)
– commencer une réflexion théorique, à partir du cas extrême des Monuments Historiques, sur la place du patrimoine
dans l’édification de la ville future, de sa nécessaire évolution pour un nouvel usage et de la préservation des qualités qui
justifient sa conservation
Il comporte 72 heures d’enseignement encadré pour les étudiants, soit 6h par semaine pendant 12 semaines
L’organisation des après midi repose sur une alternance entre des visites de sites et un travail à l’école
Les visites se déroulent en trois temps :
- un exposé d’introduction
- une visite commentée
- une réunion de synthèse et de questions
selon les possibilités du site, un temps libre pourra être prévu pour laisser chaque étudiant approfondir un point particulier
de la visite
Le travail à l’école revêt plusieurs formes :
- des conférences par des intervenants extérieurs
- la présentation pas des étudiants de lectures qu’ils ont faites
– un exposé par un enseignant sur un sujet particulier, notamment de méthodologie
chaque intervention est suivie par une réunion de synthèse et de questions
Chaque séance fait l’objet de la part de l’étudiant d’une fiche résumée, collectée chaque semaine.
La conclusion de ce travail de séminaire est l’énoncé d’un sujet pour le mémoire de master, (en S9 en 2013-2014) dans
lequel l’étudiant adoptera un point de vue personnel par rapport à la problématique et proposera des réponses.
Travaux requis
Evaluation :
l’évaluation est faite en contrôle continu : le travail est constitué par les fiches sur les exposés, les lectures, les visites sur
site, qui constituent la matière du futur mémoire ; la présence effective à toutes les séances est obligatoire.
Bibliographie
une bibliographie détaillée sur le patrimoine et le développement durable est communiquée en début de semestre
Support de cours
une grande quantités de documents est mise en ligne au cours du semestre.
Disciplines
Projets de réhabilitation
Histoire et théorie de l'architecture et de la ville
Histoire de la construction
DE 3 : Penser le bâti ancien : contextes, traces, méthodes
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.32
Responsable : M. Eric Monin
Autres enseignants : M. Yann Goubin, M. Xavier Laumain
Ce séminaire a pour but d’apporter des supports de compréhension et de réflexion aux élèves désirant approfondir leurs
connaissances sur les notions patrimoniales. Ce domaine, éminemment riche et complexe, prend une place de plus en
plus importante au sein des problématiques auxquelles fait face la maîtrise d’oeuvre. Il s’agit, dans le cadre de cette
formation, d’apprendre à analyser l’existant et de donner des outils et le recul nécessaire face aux enjeux architecturaux
des projets de restauration/réhabilitation.
Un rappel de l’évolution des doctrines de restauration et du rapport aux édifices d’intérêt patrimonial, nous permettra
d’aborder les problématiques et les enjeux actuels, bien plus vastes et complexes qu’autrefois. Nous développerons cette
mise en perspective en mettant en avant le phénomène de professionnalisation d’un champ disciplinaire toujours plus
spécialisé.
Nous aborderons le patrimoine et l’intervention dans le bâti ancien avec une approche très pragmatique qui permettra aux
élèves de non-seulement comprendre l’objet architectural et existant dans lequel ils doivent intervenir, mais également
son contexte, la philosophie de la restauration/réhabilitation, le besoin des études préalables et les techniques d’analyse
ainsi que d’intervention. Le séminaire associera donc des enseignements théoriques, mais surtout des contenus orientés
vers l’action, ainsi que des travaux dirigés sur site.
Contenu
1. Appréhender l’objet patrimonial : mise en perspective historique
- Mise en perspective des doctrines de restauration
- Mise en perspective des philosophies de conservation
2. Interroger le bâti ancien
- Introduction : l’analyse, approche pluridisciplinaire
- La recherche historique : les sources textuelles
- La lecture analytique : reconnaître la mutation des structures et des enveloppes
- La recherche indiciaire : étude des traces pour une histoire du bâti
- La compréhension par la production graphique : les relevés
- La compréhension par les outils numériques : rectifications photographiques et photogrammétrie
- Repérer le construit sur le construit : analyse stratigraphique
3. Apports pour une connaissance intime du bâti ancien
- Caractéristiques et usages des matériaux traditionnels
- (Re)connaître les techniques anciennes et leurs caractéristiques structurelles
- Les éléments décoratifs
4. Évolution des édifices : réceptions, obsolescence, renaissance
- Réceptions immédiates/réceptions différées
- Évolution des matériaux dans les différents types de bâti et leurs conséquences : les pathologies
- La renaissance du bâti : outils et connaissances, présentation des techniques d'intervention.
Travaux requis
- Travail d’analyse d’un bâtiment, sous forme de mémoire réalisé en groupe, à partir des notions acquises au cours du
semestre.
- Exercices (relevés, stratigraphie…) en contrôle continu.
- Un projet de mémoire en S9 sera également demandé avec une problématique, un plan détaillé et une bibliographie.
Support de cours
diaporamas sur power point.
DE 3 : architecture lumineuse au XXè siècle
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.33
- Prendre conscience du rôle de l’éclairage artificiel électrique dans l’histoire de l’architecture contemporaine d’un point de
vue technique, esthétique, fonctionnel, physiologique et psychologique.
- Comprendre le pouvoir de la lumière comme facteur d’ambiances et productrice d’environnements contrôlés.
- Apprentissage des techniques de la recherche en histoire de l’architecture.
Contenu
L’éclairage électrique a une histoire. Fondées sur une série d’expériences réalisées dans les dernières décennies du
XIXe siècle, les applications de l’électricité à l’éclairage ont accompagné l’évolution des environnements construits tout au
long du XXe siècle. Considéré comme l’aboutissement d’une technique d’avant-garde promise à un avenir radieux,
l'éclairage électrique a profondément changé la vie nocturne. L’architecture et la ville furent rapidement colonisées par
quantité de dispositifs lumineux chargés de les embellir, d’améliorer le confort des citadins, d’augmenter la production des
usines, de dynamiser l’activité commerciale. Source de beauté et de plaisir, expression d’une modernité portée par l’avant
garde artistique et les progrès techniques, l’éclairage électrique démultiplie le champ des possibles, ouvre le chapitre de
nouvelles conquêtes spatiales et temporelles, sources de mises en valeurs insoupçonnées. De nouvelles formes, de
nouveaux divertissements, de nouvelles ambiances, de nouveaux modes d’expression publicitaire, de nouveaux
programmes architecturaux surgissent de la nuit pour transformer le quotidien.
Ce séminaire propose d’étudier l’avènement d’un art de la lumière qui a bouleversé les repères et les pratiques
architecturales avant de devenir un nouveau matériau d’architecture capable de façonner des ambiances bien maîtrisées
chargées d’accompagner l’usager dans toutes les situations.
Les questions d’innovation technique, d’évolution des programmes architecturaux, le rôle des métiers, des réseaux
professionnels, mais aussi les phénomènes de diffusion et de réception seront discutés pour mettre en évidence toutes
les étapes de la conquête de l’architecture par la lumière électrique au XXe siècle.
Mode d'évaluation
- contrôle continu (travaux mentionnés ci-dessous)
- Présentation orale synthétique des recherches effectuées pendant le semestre lors de la dernière séance (exposé
illustré).
Travaux requis
- Fiches de lecture présentées sous forme d’exposés.
- Une lampe, un projet. Étude de cas présentée sous forme de poster et de maquettes commentés.
- Recherches à partir d’un corpus de revues spécialisées, françaises et anglo-saxonnes.
- Entretiens et restitutions d’entretiens effectués auprès d’anciens professionnels de l’éclairage.
Bibliographie
Banham (Reyner), Critique architecturale (1), Paris : Institut de l'environnement, 1975.
Banham (Reyner), The Architecture of the Well-tempered Environment, Londres : The Architectural Press, 1969.
Beltran (Alain), La ville-lumière et la fée électricité. L’énergie électrique dans la région parisienne : service public et
entreprises privées, Paris : Ed. Rive Droite, Institut d'histoire de l'industrie, 2002.
Fondation EDF, Institut français d'architecture, Architectures de l’électricité. Architectures de l’âge industriel, Paris :
Norma, 1992.
Fondation Électricité de France, Métamorphoses de l'électricité, Paris : Éd. Norma : Fondation Électricité de France, 2004
Granet (André), Décors éphémères. Paris, 1909-1948. Les expositions. Jeux d'eau et de lumière, Paris, 1948.
Janneau (Guillaume), Le luminaire. Procédés d’éclairage nouveaux, Paris : éditions Charles Moreau, 1992 (éd. originale
1925).
Luckiesh (Matthew), Artificial light. Its influence upon civilization, New York : The century co., 1920.
Luckiesh (Matthew), Light and shade and their application, New York : D. Van Nostrand Company, 1916.
Monin (Éric), Simonnot (Nathalie) (dir.), L’Architecture lumineuse au XXe siècle, Courtrai/Gand : Snoeck publishers, 2012.
Neumann (Dietrich) (Ed.), Architecture of the Night. The Illuminated Building, Munich/Berlin/London/ New York : Prestel,
2002.
Neumann (Dietrich), The structure of light Richard Kelly and the illumination of modern architecture, New Haven : Yale
University Press, 2010.
Salomon (André), Notions d’éclairagisme, Paris : Dunod, 1939.
Schivelbusch (Wolfgang), La Nuit désenchantée. À propos de l’histoire de l’éclairage artificiel au 19e siècle, trad. d’Anne
Weber, Paris : Éditions Le Promeneur, 1993.
Stair (J.-L.), The Lighting book, Chicago, New-York, Antwerp : Curtis Lighting Inc., 1929.
Ulmer (Bruno), Plaichinger (Thomas), Les Écritures de la nuit. Un siècle d’illuminations et de publicité lumineuse, Paris :
Syros-Alternatives, 1987.
Vallat (Armand) et Beyaert (René), Les Enseignes lumineuses électriques, Paris : Dunod, 1936.
Wetzel (Joseph), Les Méthodes modernes d’éclairage. Technique de l’utilisation de la lumière, Paris : Eyrolles, 1931 (éd.
originale 1926).
Support de cours
- Supports papiers régulièrement remis pendant les séances
- diaporamas ppt.
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.42
construction.
ex-situ.
Contenu
d'expériences.
Travaux requis
WORKSHOP 1
Road Movie
Durée :4 jours
Prérequis
Bibliographie
gallimard 1999
Van Sant Gus, Gerry
DE 4 : Enseigner l'architecture
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
s1.43
Responsable : M. Antonio Brucculeri
Autre enseignant : M. Gabriele Pierluisi
Enseigner l’architecture :
formes et processus pédagogiques du passé au présent
Ce séminaire propose une réflexion sur l’évolution de la pédagogie architecturale entre passé et contemporanéité. D’une
part, il aborde une période sensible pour ce sujet, qui va de la veille de la Révolution au second après-guerre, d’autre part
il propose une réflexion spécifique sur le devenir de l’enseignement de l’architecture au cours des trois dernières
décennies (1984-2014), à travers le prisme de la pédagogie du dessin et des techniques de la représentation, choisi
comme champ d’analyse exemplaire de pratiques en mutation qui enjambent l’horizon pédagogique et professionnel. Le
cours aborde à la fois les lieux de l’enseignement, les modalités, les procédures opératives, les milieux et les acteurs.
Il s’agit de confronter les étudiants à de multiples chantiers d’enquête sur les enjeux de la pédagogie architecturale.
L’étudiant sera d’une part sensibilisé aux évolutions dans le temps des méthodes pédagogiques et en particulier aux
évolutions de la place des systèmes de la représentation dans l’enseignement de l’architecture, d’autre part au devenir le
plus récent de ces systèmes, largement marqués aujourd’hui par la diffusion du numérique, dans le cadre plus large des
transformations des outils de transmission des savoirs concernant le projet architectural et urbain.
L’étudiant sera amené à se mesurer aux origines et à l’évolution historique d’une pratique, celle de l’enseignement et de
l’étude de la conception architecturale, dans le but de lui permettre d’avoir un recul critique et une connaissance des
débats qui ont animé, depuis le milieu du XVIIIe siècle et jusqu’à aujourd’hui, les expériences les plus significatives dans
ce domaine à travers de nombreuses approches, notamment – mais non seulement – dans le contexte européen.
Contenu
Au-delà de l’ouverture chronologique (XVIIIe-XXe siècles), les contenus abordés en séminaire développent trois axes
thématiques : celui des spécificités locales et de la circulation internationale des modèles pédagogiques, celui des
clivages/complémentarités entre la formation d’architecte et celle d’ingénieur, figure émergeante depuis la seconde moitié
du XVIIIe siècle et celui des rapports mouvants entre formation et métier d’architecte.
Une première série de séances privilégiera donc le registre de l’histoire à travers deux volets. Le premier de ces volets
concernera la France et dans ce contexte abordera l’essor et l’évolution de la formation des architectes à l’Ecole des
beaux-arts, depuis le nouveau règlement de 1819 jusqu’au renouvellement des modèles pédagogiques dans les années
1960, en passant par les échecs des réformes de l’Ecole pendant le Second Empire et sous le régime de Vichy. Aussi ce
premier volet portera non seulement sur les lieux de formation qui au fur et à mesure vont constituer une alternative à la
formation beaux-arts – notamment l’Ecole spéciale d’architecture à partir de 1865 –, mais aussi sur les lieux de
l’enseignement de l’architecture adressé aux futurs ingénieurs, lieux créés depuis les années 1740 (Ecole des Ponts et
Chaussées) jusqu’aux années 1820 (Ecole centrale des arts et manufactures) en passant par la période révolutionnaire
(Ecole Polytechnique et Conservatoire des arts et métiers). Le second volet de cette première série de séances
développera la comparaison entre différents contextes nationaux. Nous aborderons le contexte anglo-saxon, depuis la
présentation générale de l’évolution de la formation des architectes en Grande-Bretagne jusqu’à l’analyse de cas d’études
tels que l’Architectural Association School ou la School of Architecture de Liverpool. Nous aborderons également le
contexte allemand, dont nous évoquerons pour le XIXe siècle l’action pédagogique d’architectes tels que Karl Friedrich
Schinkel et Gottfried Semper de même que, pour le XXe siècle, la mise en forme du projet novateur du Bauhaus ; dans la
perspective d’une relecture historique, nous aborderons les évolutions de la pédagogie architecturale au second aprèsguerre à travers l’exemple de l’enseignement à l’Institut universitaire d’architecture de Venise et, de l’autre côté de
l’Atlantique, à l’MIT.
Une deuxième série de séances sera par ailleurs consacrée aux méthodes de travail et aux approches du projet
d’architecture dans l’horizon de la pédagogie contemporaine et de ses connexions avec la pratique professionnelle. On
abordera ainsi les aspects liés à l’enseignement du dessin en tant que langage du projet et outil de communication à la
fois personnel et collectif. Ces séances sur le rôle du dessin aujourd’hui, mettront en évidence la place occupée par la
représentation du projet en tant que forme elle-même d’architecture : un modèle opérationnel, défini sur une série de
techniques de représentation différentes (croquis, dessin, dessin numérique, 3D et maquette), pour mettre en place et
expérimenter la forme de l'espace. Dans le processus de création du projet un espace existe dès que qu’il est devenu
dessin, photographie, maquette, c’est-à-dire dès qu’il est devenu une synthèse du réel. Ces modèles de la réalité sont
toujours un système nécessaire pour la transformation du réel. Il s’agit d’un réel secondaire que permettent les opérations
du projet et c’est aux manières et aux méthodes d’apprendre aujourd’hui ces outils que cette deuxième série de cours
accordera une place majeure. Dans la perspective des évolutions les plus récentes de la pédagogie architecturale, il
s’agira de mettre en évidence le rapport entre processus du projet et système de représentation, en proposant un axe de
réflexion sur le système iconographique de la discipline architecturale en relation fondamentale avec l’enseignement de
l'architecture. En particulier, la clé de lecture adoptée permettra de souligner et lire de façon originale le passage de la
représentation traditionnelle à la représentation numérique et de situer les potentialités du dessin numérique dans la
longue durée de l’histoire des techniques de représentation traditionnelle.
Mode d'évaluation
Contrôle continu.
Travaux requis
Elaboration d’un dossier qui sera basé sur la rédaction d’un texte à partir d’une problématique en lien avec les
thématiques abordées en séminaire et sur l’exploitation de sources graphiques et iconographiques.
Bibliographie
Des bibliographies spécifiques concernant chaque séance seront fournies au fur et à mesure.
Méthodologie - écriture - ME
Année
4
Heures
CM
16
Caractère
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Session de
rattrapage
oui
Discipline
obligatoire
Code
EM-S2.1
DE 1 : Culture globale et cultures locales en architecture et urbanisme
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.11
Autre enseignant : Mme Caroline Rozenholc
L’objectif premier de ce séminaire est de tendre à former l’étudiant à une attitude critique des pratiques de l’architecture et
de l’urbanisme au niveau international, à une distanciation appuyée par rapport aux rythmes des commandes et des
rendus pour explorer des temps longs et des évolutions des pratiques, à une perception plus fine des échelles ainsi que
des décentrements qu’imposent les passages de l’une à l’autre, à une maîtrise de la présentation publique d’une
problématique ou d’une étude de cas, à la préparation à la rédaction d’un mémoire sur un des sujets évoqués.
Contenu
Les phénomènes majeurs de l’économie moderne regroupés sous le vocable de mondialisation ne concernent pas que
les processus de production industrielle, de circulation des flux financiers, de migration de la main d’œuvre, les
événements politiques ou la production d'oeuvres artistiques ou médiatiques. Ils touchent aussi les domaines de
l’architecture et de l’urbanisme en permettant la circulation des architectes et des urbanistes dans de nombreux pays du
monde par l’entremise soit de concours internationaux soit par des accords directs sur de grands projets.
Une problématique centrale est à explorer, celle de l’articulation d’une culture globale architecturale et urbaine sur des
cultures locales ayant leurs propres conceptions de l’espace. La culture globale est sans aucun doute portée par des
mouvements médiatiques, politiques et économiques puissants. Mais souvent les cultures locales se présentent comme
une remise en question des modèles par le biais de la vie quotidienne, des systèmes de valeurs, des capacités de
résistance ou de subversion des carcans prévus par les architectes et les planificateurs. Inversement, la culture globale,
si elle sait se rapprocher des sociétés et des habitants, est porteuse de valeurs non seulement universelles mais
quotidiennes, ne prenons ici que l'exemple de la lutte médicale contre les pandémies, qui certes remettent en question la
façon occidentale de gérer ces champs, mais offrent aussi des solutions plus qu'appréciées aux problèmes locaux. C'est
cette interaction entre local et global que nous voulons évoquer.
Entre les modèles monumentaux et le vernaculaire, entre l'esthétisme et le fonctionnalisme, entre le symbolisme et
l'usage, des alternatives se dessinent qui impliquent parfois des complémentarités, d'autres des ignorances ou des
oppositions. L'architecture peut-elle ne pas se transformer dans cette nouvelle interprétation de la modernité? Le statut
des villes elles-mêmes n'est-il pas bouleversé? Comment se télescopent passés, présents et futurs ? Que faut-il retenir
de la constitution contemporaine de la notion de patrimoine et quel rapport doivent concevoir les jeunes architectes et
urbanistes avec les processus d’inscription sur les listes mondiales du patrimoine matériel et immatériel ? La seule chose
que nous pouvons affirmer est que les certitudes d'antan sont secouées, y compris et surtout dans la prééminence des
modèles occidentaux dans l'architecture mondiale, mais aussi des processus et des process, des stratégies et des
concepts, mis en place pour que le projet débouche sur une réalité reproductible dans l'espace et le temps.
Certes, il faut bien distinguer les interventions des professionnels des pays développés dans les pays émergents des
réussites de professionnels des pays émergents dans les pays développés. Mais force est de constater qu’un espace
mondial, voire un marché mondial, des interventions architecturales et urbaines s’est créé et que rien dans notre cursus
ne prépare nos étudiants à la compréhension des mécanismes de ce marché dont les règles s’écrivent quotidiennement.
C’est pour cela qu’il nous semble que la réflexion sur le sujet est un élément incontournable de la formation d’aujourd’hui
et de demain.
La Chine envisage de créer des villes et des quartiers de ville (et non pas des logements seulement) pour 200 millions
d'habitants dans les vingt prochaines années. Elle a déjà établi des priorités urbaines et architecturales qui nous
déroutent. Il en est de même au Brésil et en Inde, dans les pays du Golfe et en Asie du sud-est. L'Afrique, et ses
nombreuses expériences ainsi que sa multitude de tissus urbains fragiles mais « résilients », n'a-t-elle rien à apporter
dans le domaine architectural ou dans la planification des villes? Peut-on avec la rigidité intellectuelle et l'arrogance
culturelle dont nous avons parfois fait preuve jusqu'à maintenant, nous étonner de perdre le terrain? Serons-nous
capables d'intégrer les apports locaux dans la vision globale au nom d'une ignorance de l'autre et d'un ethno-centrisme
datés historiquement?
Nous suivrons donc dans ce séminaire plusieurs pistes de réflexion à explorer. Nous les donnons à titre indicatif puisque
le nombre de séance est limité :
1) Définition de la globalisation, place des villes, des idées et processus de la planification urbaine et de l'architecture
a) les globalisations selon les aires culturelles et l’émergence économique, selon les espaces régionaux d’intégration
économique et politique, par échelles, les différentes vagues de mondialisation dans l’histoire
b) les villes globales et les autres, critères de classement, diversité des approches
c) la place des technologies numériques, les notions d’immédiateté et de permanence
2) Idées et processus de la planification urbaine et de l'architecture mondialisée
- Cultures et perspective
- Les bâtiments-emblèmes,
- Les formes architecturales médiatisées et les questions qui en découlent, par exemple la course à la verticalité,
- Marchés mondial et locaux de l'architecture et de l'urbanisme ainsi que des systèmes de conception, en particulier
numériques, qui font office de référence,
- Rapports historiques pays émergents-pays développés dans le domaine de l’architecture et de l’urbanisme à travers la
revue des œuvres classées au patrimoine de l’humanité de l’UNESCO,
- Mécanismes de fonctionnement de grands groupes des pays développés ou émergents travaillant de façon expansive
dans le secteur, exploration des trajectoires individuelles dans un sens comme dans l’autre,
- Exploration critique de grandes opérations internationales contemporaines, réflexion critique sur les grands concours
internationaux, les mécanismes de starification et les prix internationaux.
3) Applications locales
Dans cette orientation du travail du séminaire deux sous-groupes seront formés, l'un préparant à un voyage au Mali,
l'autre se penchant sur des applications plus diverses: Brésil, Golfe, Asie du Sud-Est, Moyen-Orient, Golfe.
Travaux requis
Organisation pratique:
- On veillera à organiser le temps de séminaire avec un exposé de l'équipe enseignante, un exposé des étudiants et un
exposé d'un invité externe à chaque séance.
- Une heure au moins de chaque séance sera consacrée aux exposés des travaux des étudiants.
- La validation se fera par un plan de mémoire détaillé faisant figurer les questionnements et une bibliographie consistante
sur une thématique individuelle mais exposée en séance.
- La présence à toutes les séances est obligatoire
Bibliographie
Balibar Etienne et Wallerstein Immanuel, Race, Nation, Classe, les identités ambuguës, La découverte, 1988
Boniface Pascal et Védrine Hubert, Atlas du monde global, Armand Collin-Fayard, 2010
Boudin Christian, Géopolitique du goût, la guerre culinaire, PUF, 2004
Braudel Fernand, Civilisation matérielle, économie et capitalisme, XVe-XVIIIe siècle, Armand Colin, 1979
Chaline Claude, Les villes du monde arabe, Colin U, 1999
Collectif, L'Atlas des civilisations, La Vie-Le Monde, Hors-série, 2010
Collectif, Villes Mondiales, les nouveaux lieux de pouvoir, Les Grands dossiers des Sciences Humaines, N°17
Collectif, L'Atlas du Monde diplomatique, 2009 et 2010
Collectif, Bilan du monde 2009, la situation économique internationale, Le Monde, Hors-série, 2009
Collectif, Bilan géostratégique, Le Monde, Hors-série, 2010
Davis Mike, City of Quartz, Los Angeles, capitale du futur, La découverte, 2006
Davis Mike, Le pire des mondes possibles, de l’explosion urbaine au bidonville global, La découverte, 2007-2009
Duby Georges, Atlas historique mondial, Larousse, 2006
Durand M.F. Et alli, préface de Bertrand Badie, Atlas de la mondialisation, comprendre l'espace mondial contemporain,
Sciences Po les presses, 2006
El Aswany Alaa, L’immeuble Yacoubian, Actes Sud, 2006
Fathy, Hassan, Construire avec le people, Sindbad, 1996 (nlle edition)
Friedmann, J. The World City Hypothesis. Development and Change, SAGE, 1986
Hobsbawm, Les enjeux du 21ème siècle, Entretien avec Antonio Polito, Complexe, 2000
Keil N., Brenner R., The global cities reader, Routledge Urban Series, 2006
Koolhaas Rem, New York délire, Parenthèes, 2001
Lacoste Yves, Géopolitique, La longue histoire d’aujourd’hui, Masson, 2006
Mehta, Suketa, Maximum City, Bombay Lost and Found, 2005
Pelletier J. et Delfante Ch., Villes et urbanisme dans le monde, Masson, 1994
Saskia Sassen, The Global City, 2e édition, Princeton Paperbacks, 2001
Vogel G. et alli, Atlas de l’architecture mondiale, Stock, 1978
Support de cours
Un dossier d'articles faisant office de « Reader » sera mis à la disposition des étudiants en 4 exemplaires couleur et 30
exemplaires noir et blanc. Il contiendra cartes, tableaux statistiques et articles.
Disciplines
Analyse et évolutions des pratiques des bâtiments
DE 2 : Projet constructif, innovation, Morphologie des surfaces,
structures légères
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.23
Responsables : M. Yvon lescouarc'H, M. Robert March
- Volet 2 : Morphologie des surfaces, Structures légères (12 séances de 3 h)
deux volets.
Volet 1 : Projet construction et innovation (LESCOUARC'H, ENGEL) :
Volet 2 : Morphologie des surfaces (MARCH) Structures légères : Maîtriser la conception et la modélisation de formes architecturales complexes
Contenu
Volet 2 : Morphologie des surfaces - Structures légères :
Etude d'un vaste registre de surfaces (propriétés géométriques et constructives ; génération et modélisations) ;
conception de structures légères (toiles tendues, voiles minces, coupoles géodésiques)
Volet 1 : Projet constructif et innovation :
sur lesquelles les enseignants sont intervenus, directement ou indirectement. Ces réalisations seront analysées en
détails : objectifs architecturaux, choix des matériaux, définition géométrique, conception d’ensemble et de détails,
structure et enveloppe. Parmi les thèmes étudiés on peut citer :
ARUP)…
Mode d'évaluation
Volet 2 (50% de la note finale) :
Travaux requis
Morphologie des surfaces - Structures légères : Modélisations à l'aide du logiciel Rhinoceros et production de maquettes
Bibliographie
Support de cours
Volet 1 : Polycopiés mis sur taiga après chaque séance
Disciplines
Géométrie
DE 3 : architecture lumineuse au XXè siècle
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.33
- Prendre conscience du rôle de l’éclairage artificiel électrique dans l’histoire de l’architecture contemporaine d’un point de
vue technique, esthétique, fonctionnel, physiologique et psychologique.
- Comprendre le pouvoir de la lumière comme facteur d’ambiances et productrice d’environnements contrôlés.
- Apprentissage des techniques de la recherche en histoire de l’architecture.
Contenu
L’éclairage électrique a une histoire. Fondées sur une série d’expériences réalisées dans les dernières décennies du
XIXe siècle, les applications de l’électricité à l’éclairage ont accompagné l’évolution des environnements construits tout au
long du XXe siècle. Considéré comme l’aboutissement d’une technique d’avant-garde promise à un avenir radieux,
l'éclairage électrique a profondément changé la vie nocturne. L’architecture et la ville furent rapidement colonisées par
quantité de dispositifs lumineux chargés de les embellir, d’améliorer le confort des citadins, d’augmenter la production des
usines, de dynamiser l’activité commerciale. Source de beauté et de plaisir, expression d’une modernité portée par l’avant
garde artistique et les progrès techniques, l’éclairage électrique démultiplie le champ des possibles, ouvre le chapitre de
nouvelles conquêtes spatiales et temporelles, sources de mises en valeurs insoupçonnées. De nouvelles formes, de
nouveaux divertissements, de nouvelles ambiances, de nouveaux modes d’expression publicitaire, de nouveaux
programmes architecturaux surgissent de la nuit pour transformer le quotidien.
Ce séminaire propose d’étudier l’avènement d’un art de la lumière qui a bouleversé les repères et les pratiques
architecturales avant de devenir un nouveau matériau d’architecture capable de façonner des ambiances bien maîtrisées
chargées d’accompagner l’usager dans toutes les situations.
Les questions d’innovation technique, d’évolution des programmes architecturaux, le rôle des métiers, des réseaux
professionnels, mais aussi les phénomènes de diffusion et de réception seront discutés pour mettre en évidence toutes
les étapes de la conquête de l’architecture par la lumière électrique au XXe siècle.
Mode d'évaluation
- contrôle continu (travaux mentionnés ci-dessous)
- Présentation orale synthétique des recherches effectuées pendant le semestre lors de la dernière séance (exposé
illustré).
Travaux requis
- Fiches de lecture présentées sous forme d’exposés.
- Une lampe, un projet. Étude de cas présentée sous forme de poster et de maquettes commentés.
- Recherches à partir d’un corpus de revues spécialisées, françaises et anglo-saxonnes.
- Entretiens et restitutions d’entretiens effectués auprès d’anciens professionnels de l’éclairage.
Bibliographie
Banham (Reyner), Critique architecturale (1), Paris : Institut de l'environnement, 1975.
Banham (Reyner), The Architecture of the Well-tempered Environment, Londres : The Architectural Press, 1969.
Beltran (Alain), La ville-lumière et la fée électricité. L’énergie électrique dans la région parisienne : service public et
entreprises privées, Paris : Ed. Rive Droite, Institut d'histoire de l'industrie, 2002.
Fondation EDF, Institut français d'architecture, Architectures de l’électricité. Architectures de l’âge industriel, Paris :
Norma, 1992.
Fondation Électricité de France, Métamorphoses de l'électricité, Paris : Éd. Norma : Fondation Électricité de France, 2004
Granet (André), Décors éphémères. Paris, 1909-1948. Les expositions. Jeux d'eau et de lumière, Paris, 1948.
Janneau (Guillaume), Le luminaire. Procédés d’éclairage nouveaux, Paris : éditions Charles Moreau, 1992 (éd. originale
1925).
Luckiesh (Matthew), Artificial light. Its influence upon civilization, New York : The century co., 1920.
Luckiesh (Matthew), Light and shade and their application, New York : D. Van Nostrand Company, 1916.
Monin (Éric), Simonnot (Nathalie) (dir.), L’Architecture lumineuse au XXe siècle, Courtrai/Gand : Snoeck publishers, 2012.
Neumann (Dietrich) (Ed.), Architecture of the Night. The Illuminated Building, Munich/Berlin/London/ New York : Prestel,
2002.
Neumann (Dietrich), The structure of light Richard Kelly and the illumination of modern architecture, New Haven : Yale
Salomon (André), Notions d’éclairagisme, Paris : Dunod, 1939.
Schivelbusch (Wolfgang), La Nuit désenchantée. À propos de l’histoire de l’éclairage artificiel au 19e siècle, trad. d’Anne
Weber, Paris : Éditions Le Promeneur, 1993.
Stair (J.-L.), The Lighting book, Chicago, New-York, Antwerp : Curtis Lighting Inc., 1929.
Ulmer (Bruno), Plaichinger (Thomas), Les Écritures de la nuit. Un siècle d’illuminations et de publicité lumineuse, Paris :
Syros-Alternatives, 1987.
Vallat (Armand) et Beyaert (René), Les Enseignes lumineuses électriques, Paris : Dunod, 1936.
Wetzel (Joseph), Les Méthodes modernes d’éclairage. Technique de l’utilisation de la lumière, Paris : Eyrolles, 1931 (éd.
originale 1926).
Support de cours
- Supports papiers régulièrement remis pendant les séances
- diaporamas ppt.
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
7
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S1.42
construction.
ex-situ.
Contenu
d'expériences.
Travaux requis
WORKSHOP 1
Road Movie
Durée :4 jours
Prérequis
Bibliographie
gallimard 1999
Van Sant Gus, Gerry
Année
4
Heures CM
26
Caractère
obligatoire
Semestre
7
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
oui
Code
1
Contenu
Dates et intitulés
ENSAPVS)
ENSAPVS)
ENSAPVS)
Travaux requis
Bibliographie
Discipline
Année
4
Heures
CM
16
Caractère
obligatoire
Semestre
8
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Session de
rattrapage
oui
Code
EM-S2.1
Responsable : M. Nabil Beyhum
Autre enseignant : M. Léonard Legendre
L’architecture n’est pas étrangère à l’écriture. On peut même oser la formulation suivante : l’architecture est écriture. Elle
écrit l’espace qu’elle transforme, réorganise, compose ou crée. Elle ordonne les structures, répartit les charges et calcule
les dimensionnements. Elle décrit, enserre, détermine les usages, les appropriations, les recompositions des tissus
urbains, des polarités, des significations et des cultures. Elle norme et modélise les représentations dessinées ou celles
réalisées grâce à l’outil numérique.
L’écriture permet non seulement d’ordonner les idées mais elle les force à apparaître et à s’imposer, elle donne sens à la
description d’une image et interprète un dessin selon des échelles et des axes différents. Ainsi, la force de conviction de
celui qui écrit devient plus forte envers ses interlocuteurs par un acte de communication allant de l’un vers l’autre. Elle lui
permet aussi, par une introspection intellectuelle, d’organiser et de comprendre ses prises de position aux contours bien
souvent trop imprécis.
Si écrire est toujours (souvent ?) douloureux, le bénéfice est pour ces deux raisons des plus satisfaisants. Même s’il nous
force à intégrer des règles qui ne semblent pas être les nôtres, celles de l’écriture précisément, l’exercice nous pousse à
nous dévoiler et à nous affirmer.
L’écriture, le choix d’un titre, un exposé propre sont nécessaires de nos jours dans tout concours, et si un jour ou l’autre
vous avez des concours à passer, autant en acquérir les outils de suite ! Ce n’est pas la seule raison de se lancer dans
l’écriture. La vraie raison est que par l’écriture, qui est un élan vers les autres, on peut découvrir ce que l’on pense
vraiment soi-même.
Contenu
La réalisation d’un mémoire en architecture constitue une étape essentielle dans le parcours de formation intellectuelle de
l’étudiant. C’est un moment privilégié où il prend la parole pour affirmer une pensée personnelle et lui donner une forme
palpable. Le mémoire n’est donc ni une “ super-dissertation ” ni un ensemble de lieux communs ou de propos
approximatifs, ni une question de cours retranscrite. Il est à la fois
- l’occasion de trouver une première cohérence à sa pensée architecturale, à ses positions morales ou éthiques, à ses
choix dans le métier,
- mais aussi une occasion pour s’initier réellement, et souvent pour la première fois, à la recherche et ce de manière
individuelle et approfondie,
- dans une école d’architecture, le mémoire doit tenir compte impérativement de la spécificité de l’approche architecturale,
ce n’est ni un mémoire en sciences sociales, ni en histoire, ni en philosophie. Même s’il peut conjuguer ces points de vue,
et le plus souvent il le doit, son travail vise à apporter la preuve qu’il est un travail personnel sur la pensée de
l’architecture.
Ceci dit, si l’objet est différent, les méthodes de rédaction, d’argumentation, de construction de l’objet d’étude, de collecte
de données, d’écriture sont très clairement similaires.
Un tel travail ne s’improvise donc pas. Le mémoire s’organise sérieusement, comme un projet, il est toujours tendu vers
l’avenir et impose d’adopter une stratégie, c’est-à-dire une gestion des temps et des espaces par un choix de priorités. Il
suppose l’acquisition d’outils techniques, de passer par des méthodes éprouvées que l’on peut cependant subvertir ou
révolutionner (pourquoi pas ?). En ce sens le mémoire permet aussi
- de développer des éléments présents dans un cours ou dans une étude de projet, un style, une méthode de réflexion
qui vous ont interpellés lors de vos études,
- de développer une capacité de critique et de distanciation par rapport à l’objet et aux théories,
- de produire des scénarios alternatifs et non pas une seule proposition. Il nous oblige à évaluer chaque scénario par ses
aspects positifs mais aussi par ses points de faiblesse.
Vous pouvez vous laisser guider par vos pôles d’intérêt personnel, vos connaissances antérieures, des opportunités
pratiques (accès possible à tel “ terrain ”, telle institution, tel phénomène, attirance suscitée par un bâtiment, une œuvre,
une ville, etc.). Dans tous les cas, il faut que ce sujet vous intéresse vraiment. Qu’il excite votre curiosité, votre envie d’en
savoir plus, qu’il ait un sens pour vous. Plus vous êtes intéressé(e) par votre sujet, plus vous serez susceptible
d’intéresser votre tuteur, vos lecteurs et donc votre jury. Il faut que vous souhaitiez enrichir la compréhension du thème ou
du sujet par votre travail qui sera de cette manière originale et singulière : c'est votre travail et non la duplication de
positions d'autres, même si ces dernières doivent être utilisées. Vous allez écrire en faisant preuve d’originalité. Autant de
raisons d’éviter le plagiat. Une remarque ici : le mémoire n’est pas une question de cours où vous vous contentez de
répéter des exposés entendus dans vos cours ou à l’extérieur, l’apport personnel, ce que vous ajoutez à la connaissance
générale, est primordial.
N’oubliez surtout pas que l’objectif du mémoire n’est pas seulement de prouver que vous avez une bonne connaissance
de votre sujet. Mais il est surtout de faire la preuve que vous maîtrisez les outils théoriques, les méthodes et les outils
techniques qui vous permettront d’exposer vos choix architecturaux et votre pensée originale en complément au dessin
ou en alternance avec celui-ci. La notion clé est celle de rendre votre pensée communicable, compréhensible, intelligible
par votre lecteur.
Travaux requis
Présentation d'un plan de mémoire virtuel
Bibliographie
Beaud S. et Weber F. (2003) Guide de l'enquête de terrain, Paris , La Découverte
Quivy R. et Van Campenhouldt L. (2006) Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, Dunod
Verdier Th (2009) Guide pour la rédaction du mémoire en architecture, Montpellier, éditions de l'Espérou
Support de cours
Dix conseils pour la rédaction du mémoire en architecture, Beyhum et Fijalkow, support de cours distribué aux étudiants
Discipline
DE 1 : Politique de la ville
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.11
La politique de la ville et de la rénovation urbaine est un important secteur d'activité contemporain sur la ville. Pour
comprendre la politique de la ville en France, il convient d’abord de revenir àau fonctionnement des politiques urbaines.
En effet, dans l’exercice de leur profession, les architectes sont confrontés à leurs transformations rapides : multiplication
des acteurs, des méthodes d’intervention et des types de conflit. Mieux comprendre comment se construit un problème
public, mieux appréhender les modes de régulation des problèmes urbains, les processus de décision, mieux se situer
dans la diversité des intervenants, devrait permettre au futur architecte de mieux savoir situer son intervention non
seulement à l’étape du projet et de sa communication mais aussi de l’usage des espaces construits. Dans un second il lui
permet de mieux comprendre la politique de la ville, ses principes, ses modalités d’action et son bilan notamment dans le
cadre des opérations menées par l’Agence Nationale de Rénovation Urbaine
Contenu
I. Définitions des politiques urbaines : de la ville comme problème aux problèmes urbains
II. La/les fractures sociales dans la ville
III. Le logement social
IV. Les pouvoirs dans la politique de la ville
V. La participation des habitants
VI. Les trois voies de la Politique de la ville
VII. l'ANRU et ses projets urbains
VII. Sortie à la Goutte d'Or (18e) date à préciser
VIII. Restitution orale des travaux 1
IX . restitution orale des travaux 2
X. Restitution orale des travaux 3
Travaux requis
Validation : Dossier d'étude sur une opération de requalification de quartiers dégradés présenté oralement dans les trois
dernières séances. a réaliser en trinome maximum
1- Enjeux de l'opération
2- Maitres d'ouvrage, maître d'oeuvres
3- Moyens juridiques mobilisés
4- Place des habitants, usagers dans le projet
Bibliographie
Bacqué, M-H., Sintomer Y. 2001.”Gestion de proximité et démocratie participative.” Annales de la Recherche Urbaine 95.
Blakely, E.J, Snyder M-G 1997, Fortress America: Gated Communities In The United States, New-York, Brooking
institutions Press
Callon, M. , Lascoumes, P., Barthe, Y. 2001. Agir dans un monde incertain, essai sur la démocratie technique. Paris:
Seuil.
Castells, M. 1972. La question urbaine. Paris: Maspero
Cherki, E., Mehl, D., 1979, Les nouveaux embarras de Paris. De la révolte des usagers des transports aux mouvements
de défense de l'environnement, Paris : Maspéro
Fijalkow Y. 2009, « Les politiques urbaines », in Marchal O. et Stebe J-M Traité sur la ville, Presses Universitaires de
France
Fijalkow, Y. 1998. La construction des îlots insalubres, Paris, 1850-1945 Texte imprime pref. de Marcel Roncayolo. Paris
Montréal (Quebec): l'Harmattan.
Fijalkow, Y. 2007. Sociologie des villes. Paris: La Découverte.
Gaudin, J-P. 1993. Les nouvelles politiques urbaines. Paris: Presses Universitaires de France
Lafaye, C. 1989.”Praticiens de l'urbanisme et légitimités quotidiennes.” Annales de la Recherche Urbaine 44-45.
Lascoumes, P. , Le Galès, P. 2008. Sociologie de l'action publique. Paris: Armand Colin.
Lefebvre, H. 1968. Le droit à la ville. Paris: Anthropos.
Levy, J-P. 2010 et Fijalkow, Y., « Politique du logement » in Borraz O. et Giraudon Des politiques pour changer la société,
éditions de Sciences Po.
Lolive, J. , Soubeyran O. 2007 (dir). L'émergence des cosmopolitiques. Paris: La Découverte.
Wacquant, L. 2006. Parias urbains : ghettos, banlieues, Etat. Paris: La Découverte.
Neveu, E. (2006), Sociologie des mouvements sociaux, Repères, La Découverte
Pechu, C. 2006. Droit au logement, genèse et sociologie d une mobilisation. Paris: Dalloz-Sirey.
Support de cours
extraits de films documentaires
Disciplines
Histoire des politiques urbaines
DE 1 : Architecture et nature. Relations de pouvoir et stratégies
territoriales
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.12
Responsable : M. Philippe Zourgane
Ce cours se propose de parler des relations entre architecture et nature à grande échelle et à toute petite échelle.
Un travail non linéaire entre les échelles pour comprendre des destructions d’écosystème, des dispositifs de
contrôle, les modifications de système économique.
Nous aborderons de manière non linéaire et à différentes échelles des études de cas qui présentent des moments
ou des espaces particuliers.
La végétation, les plantes rares, les épices sont à l'origine de la première mondialisation financière qui a pris
place entre 1600 et 1800. Des armadas de bateaux ont été crées et mis en oeuvre pour ramener du poivre, des
clous de girofle, du sucre …Puis ces mêmes plantes ont organisé le mouvement de flux importants de personnes
déportées pour pouvoir les planter, les arroser, les cueillir et en prendre soin.
Comment la végétation a été ramenée au XIXeme siècle de son rôle d'agent politique à un rôle décoratif. Dès la
fin du XIXème siècle, elle retrouvait un rôle politique avec l’avènement des cités jardins qui permettent un
nouveau type de contrôle sur la population ouvrière.
Les liens entre architecture et végétation mettent en jeu bien au-delà de l’esthétique des potentialités d'action et
ou des possibilités de contrôle. C'est cette mise en oeuvre au niveau d'une micro échelle où le corps est en jeu et
au niveau d'une échelle territoriale qui gère les flux qu'il est important d'analyser ici.
Ces relations sont traitées au travers de 14 cours de 2 heures qui abordent a chaque fois un case study ou un
moment historique et économique particulier.
Contenu
1/ Introduction Générale + bibliographie et documents
2/ la cité jardin un système capitaliste de contrôle à grande échelle
3/ la plantation comme modèle de contrôle du territoire, de la production et des êtres humains
4/ panoramique - la domestication de l’océan et la première mondialisation
5/ hors champ - les campements de pirates et les communautés libres des marrons
6/ FREE ZONE stratégie non violente de guérillas urbaines
7/ Les plantes comme système de décoration (orchid delirium) un changement de stratégie décisif
8/ la colonisation les hommes derrière les plantes (esclavage, compagnie des indes....) ré-ordonnancement,
acclimatation, exploitation, destruction
9/ destruction des écosystèmes et conservationisme.
10/ favellas portulans cartes de marins et de pirates … les blancs de la carte espaces non contrôlés
11/ guinguette, plages et campagne quand la chanson et le front populaire ré-inventent l'espace extérieur et une
nouvelle construction de la nature
12/ graines et migrations contemporaines le devenir créole du monde
13/ capitalisme et environnement une nouvelle étape décisive du capitalisme
14/ la destruction de l'objet architectural de nouvelles relations construit non construit
DE 1 : Environnement
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.14
Responsable : Mme Pascale Joannot
L’environnement est au cœur des débats politiques et médiatiques. Beaucoup d’informations circulent, certaines sont
fondées mais d’autres sont erronées et s’ancrent dans les esprits. L’objectif de ce cours vise à donner aux étudiants et
architectes en devenir, une base scientifique de ce qu’est l’écologie, de ce que sont les interactions entre les êtres
vivants, dont l’Homme, et leur environnement, de ce que « développement durable » signifie. Il ne s’agit pas de dispenser
un cours visant à la formation d’écologues mais de former des citoyens, futurs architectes, éclairés en matière d’écologie,
qui auront à tenir compte de ces éléments pour exercer leur profession.
Contenu
Après avoir présenté les fondements de l’écologie, les grands systèmes : atmosphère, hydrosphère, lithosphère,
biosphère sont les principaux chapitres de ce cours
Une attention particulière sera apportée à l’action de l’Homme sur les paysages et les différentes problématiques liées à
l’impact de l’activité humaine seront traitées.
Travaux requis
Les étudiants devront, au cours d’un examen de fin de session, répondre par écrit à une série de questions permettant de
juger l’assimilation des informations reçues.
Cours optionnel et examen de fin de session. Les étudiants doivent être informés qu’une partie de la notation tiendra
compte de l’expression écrite.
Discipline
DE 2 : Outils numériques
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.22
Responsable : M. Nader Boutros
Autre enseignant : M. Olivier Bouet
Il s'agit d'un cycle de conférences pour remettre en perspective des éléments des technologies numériques vus en
Licence et ainsi aborder les pratiques et méthodes d’aujourd’hui, les perspectives de demain. Les témoignages issus de
la recherche technologiques et de la pratique dans les agences permettront d'acquérir le recul et l'ouverture nécessaire
sur l'intérêt de la maîtrise des outils numériques dans un cadre professionnel et prospectif.
Contenu
Cycle de conférences dont les thèmes abordés peuvent couvrir les sujets suivants :
Logiciels libres, Réalité virtuelle, architecture scripturale, structuration et exploitation des données graphiques,
numérisation 3D, impression 3D, sources d'information et événements, enjeux du BIM, promesse de l'image, ...
Travaux requis
- Compte rendu de chaque conférence par un système en ligne développé spécialement pour ce cycle de conférence.
- Rapport personnel sur un des thèmes des conférences.
Bibliographie
Chaque conférencier livre une série de références bibliographiques et webographiques. Ces éléments sont mis à
disposition directement sur le système en ligne.
Support de cours
Chaque conférencier met à disposition quelques éléments de sa conférence si possible directement sur le système en
ligne.
Discipline
Informatique
DE 2 : Morphologie des surfaces - Surfaces complexes, structures
légères
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.23
Responsable : M. Robert March
Autre enseignant : M. Mario Poirier
Contenu
Modes de génération des surfaces : surfaces de révolution, de translation ; surfaces réglées ; surfaces développables
Notion de courbure et classification des surfaces
Courbes et surfaces à points de contrôle ; courbes tracées sur une surface : courbes isoparamétriques, courbes de
niveau, géodésiques, intersection de surfaces
Travaux requis
l'aide du logiciel Rhinoceros aboutissant à la fabrication d'une maquette
Travail de groupe : expérimentation constructive (coupoles géodésiques, enveloppes gonflables...)
Discipline
Géométrie
DE 2 : Acoustique 1
Année
4
Heures CM
20
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Responsable : M. Vladimir Mladenovic
Caractère
option
Code
C2.25
DE 2 : Acoustique 2
Année
4
Heures CM
20
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Responsable : M. François Alexopoulos
Caractère
option
Code
C2.26
DE 3 : Emergences de l'Architecture Contemporaine
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.31
Responsable : Mme Michèle Benlian
C'est un cours inter actif, l'étudiant y est régulièrement sollicité. La pédagogie s'installe en relation avec l'étudiant. Face à
la production architecturale, nous nous plaçons entre: 'celui qui regarde' et 'celui qui projette'. A partir de la trame
historique, l'enseignement induit progressivement et implicitement l'étudiant à tisser des liens entre les productions. Les
liens de l'architecture se construisent à partir d'une approche analytique et de la fabrication de l'édifice. Nous activons la
théorie plutôt que de l'appliquer.
Contenu
En alternance, cycle de cours et auditions des fiches, en amphi, par les étudiants. Le découpage des cours suit l'histoire
culturelle contemporaine (Asie, Amérique, Europe). Sont pris en compte au niveau international les parcours d'architectes
et les réalisations architecturales les plus importantes et les plus innovantes. L'accent est mis sur les éléments novateurs.
La période prise en compte se situe dès années 60 aux années 2013. Les cours des S8 se renforceront sur les
émergences de l'architecture contemporaine. Quelques noms d'architectes ou de groupes, que nous citons ici à titre
d'exemples. Exemples non exhaustifs. Archigram, New-York Five, Métabolisme, Gehry, Foster, Koolhass, Rogers,.....;
Travaux requis
Le contrôle continu se compose des auditions, en amphi, des fiches des étudiants. Interrogations, que l'enseignante se
réserve de faire au cours du semestre.
Bibliographie
Liste non exhaustive:
Revues et Sites:
'AA' revue actuelle à consulter pour les évènements récents.
'Architecture d'Aujourd'hui' pour de nombreux numéros à revoir.
Les Sites des architectes contemporains tous pays confondus, à visiter.
Jencks, nombreux articles à consulter.
Taschen, Architecture Now, à consulter pour les vues d'architectures.
Ouvrages généraux:
Venturi, De l'ambiguïté en architecture, 1962.
Eisenman, La fin de la tradition classique, 1984. Rowe et Koetter, Collage City, 1978.
Le Corbusier, Vers une architecture, 1923.
Frampton, L'architecture moderne, une histoire critique, 1985.
Ouvrages ciblant un architecte en particulier, ou un domaine en particulier:
LUCAN Jacques OMA Rem Koolhass, pour une culture de la décongestion, Electra Le Moniteur
ROGERS Richard, Richard Meier Houses, 1962/67. NY. 1996. Rizzoli International Publications.
BRAUSCH Marianne EMERY Marc l'Architecture en question: 15 entretiens avec des architectes, 1996 Paris, Le
Moniteur.
Support de cours
Images et interventions des étudiants.
Disciplines
DE 3 : Techniques d'analyse et d'intervention du bâti ancien
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.32
Responsable : M. Xavier Laumain
Autre enseignant : M. Yann Goubin
L’intervention dans le bâti ancien, qu’il soit monumental ou non, est un acte complexe qui requière une connaissance
préalable de l’édifice, de son histoire et de son état de conservation, ainsi que des techniques d’intervention disponibles.
L’enseignement proposé aura un caractère éminemment pratique et concret. Il sera orienté à l’acquisition des
connaissances nécesaires qui permettront à l’étudiant d’appréhender l’ensemble du processus d’intervention dans le bâti
ancien, de l’analyse à l’éxécution, tant d’un point de vue de la méthodologie que des techniques elles-mêmes.
Les objectifs sont donc les suivants:
- appréhender l’ensemble des étapes d’une intervention dans le bâti ancien
- connaître les objectifs et enjeux de chacune des étapes
- savoir mener une analyse exhaustive de l’existant
- connaître les instruments et techniques pour l’analyse
- identifier les pathologies du bâti
- connaître les diverses solutions techniques d’intervention
Contenu
L’enseignement proposera deux types de contenus, complémentaires entre eux.
Tout d’abord il exposera la méthodologie à suivre à l’échelle de l'ensemble du processus, ainsi que pour chaque étape le
constituant.
En parallèle il présentera les techniques à disposition pour chacun des travaux à réaliser (relevé, analyses historique et
constructive, identification des pathologies, techniques d’intervention, etc.).
Des exemples concrets, illustrant le discours, seront également présentés et expliqués.
Les contenus s’organiseront de la façon suivante:
1. Analyse, lecture et interprétation du bâti ancien
- Analyse du bâti ancien. Première approche
- Réaliser une étude historique / Lecture analytique
- Techniques de photogrammétrie
- Analyse stratigraphiques
2. Connaissance des matériaux et techniques de construction traditionnels
- Caractéristiques et usages des matériaux traditionnels
- (Re)connaître les techniques anciennes et leurs caractéristiques structurelles
- Les éléments décoratifs
- Critères d’intervention: théorie, réalité, objectifs et outils
3. Diagnostic, pathologies et techniques d’intervention
- Détection des pathologies dans les différents types de bâti et matériaux
- Représentation et documents de l'étude
- Définir l'intervention
- Techniques d’intervention et matériaux à disposition
Travaux requis
Travail d’analyse d’une façade ou d'un petit bâtiment, au choix des étudiants, et proposition sommaire d’intervention,
utilisant les acquis de l’enseignement. Ce travail sera réalisé par groupes.
Support de cours
- Diaporama sur PowerPoint
- Documents mis en ligne et téléchargeables
DE 4 : Introduction à l'esthétique de l'architecture
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.41
Responsable : M. Didier Laroque
Procurer une connaissance des principales conceptions philosophiques de l'architecture.
Contenu
Seront particulièrement étudiées, les œuvres de Batteux, Baumgarten, Hegel, Schelling, Schopenhauer, Solger,
Worringer.
Travaux requis
Lectures.
Bibliographie
M. Sherringham, Introduction à la philosophie esthétique, Payot, 2003.
Support de cours
Aucun
Disciplines
Histoire et théorie de l'architecture
Esthétique
DE 4 : Émotions situées et ambiances en architecture. Guide
théorique et méthodologique pour le projet
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.44
Ce cours est destiné à mieux appréhender les qualités communicationnelles des espaces. Il s’agit de présenter un cadre
de connaissance théorique et pratiques, et d’expérimentations qualitatives susceptibles d’aider et d’infléchir les stratégies,
les références et les processus de la conception architecturale et urbaine, notamment à l’échelle de l’architecture. Se
pose dans les apprentissages d’un processus de construction, de conception ou du design, la façon dont la matérialité
(formalisation) engendre ou non des émotions, des expériences humaines, plurielles. Celles-ci sont caractérisées par la
rencontre, le rassemblement, qui supposent ici un ressenti (1) mais également une action pragmatique (2) permise par un
cadre ou une ambiance architecturale. Les notions d’ambiance, de perception, d'émotions, sensations ont donc
opératoires pour la pratique et la formation des concepteurs, mais également pour la compréhension d’un certain nombre
de problèmes publics.
Contenu
Le cours comprend deux séries de cours magistraux et d’études de cas consacrés aux compétences perceptives de
l’architecture.
- Acquisition d’un syllabus (1). On transmet d’abord un syllabus délimitant un certain nombre de notions fondamentales
renvoyant aux «ambiances ressenties » : celle de perception, vision, cognition, émotion, sensible, architecture,
sensorielle, phénoménologie, dispositif, ambiances
- Etudes de cas. Des espaces typiques qui permettent de saisir les qualités cognitives et les compétences d’usage
(tactiles, cognitives) qui se créent à partir ou de dispositifs matériels architecturaux. Comment s’éprouve une ambiance ou
une architecture ? Les cas examinés seront des réalisations architecturales contemporaines :
- Eisenman et le mémorial juif,
- Zumthor (Bains et chapelles)
- Zaha Hadid et le Phaneo
- Rem Koolhas et la Casa Musica,
- HDM et l’ensemble du dispositif perceptif
- Ferrier et l’architecture sensorielle,
- Ricciotti et le MUSEM
- Syllabus (2). Le syllabus se démarque du premier dans la mesure où nous examinons d’avantage les ambiances
réfléchies et mises en partage, impliquant d’autres thématiques. Comment se partage ou se diffuse une ambiance ? Sont
abordées les notions de transactions, compétences communicationnelles, capacités, émotions situées, affordances et
prises, meshwork, valuation. Ces notions abordent ce qui se passe à partir de la perception et des ambiances.
Etudes ce cas (2) Les cas étudiés de caractérisent par le degré de visibilité des émotions et le type d’action permises par
des aménagements (engendrement) suscitant des formes d’intelligence collective. Les cas étudiés sont :
- Saana et Rolex center
- Lacasson et Vassal et la notion d’espaces capables,
- Bow-Wow et la Behaviorology, etc, Bouchain et l’expérience collective,
- des mouvements de contestation politique dans l’espace urbain,
- l’éco-design.
Des designers ou des enseignants chercheurs sont invités à parler des enjeux des études préalables intégrant ou
facilitant ou des expériences ou de la méthodologie sur la perception et l’action (Agence Ferrier, Cresson, corps et
transports). Une ouverture vers la recherche est permise avec le syllabus théorique et le guide méthodologique.
Travaux requis
-Exposé oral ou écrit des étudiants. Il est demandé aux étudiants de décrire un cas et notamment leur projet en cours en
mettant l’accent sur le rapport entre expérience et architecture en relatant un certain protocole de conception et
d’engendrement d’actions. Toutes formes de medium sont possibles (son, image, film).
Bibliographie
Références biographiques théoriques
John Dewey, Comment nous pensons, Les Empêcheurs de penser en rond, 2004
- L'Art comme expérience, Gallimard, 2010
− La Formation des valeurs, Paris, La Découverte, 2011
− Expérience et Nature, Gallimard, 2012
Tim Ingold, Une brêve histoire des lignes, Zones Sensibles, 2010
- Marcher avec les dragons, Zones Sensibles, 2013
Support de cours
catalogues
bibliographiques
http://ambiances.revues.org/
CRESSON
http://www.cresson.archi.fr/DOC.html
Revue
Ambiances
DE 4 : Une brève histoire du temps : du B.I.G bang au trou noir
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
3
Coefficient
1
oui
Code
C2.45
Responsable : M. Stéphane Maupin
Ce cours souhaite élargir le champ des connaissances des étudiants.
Les étudiants ont aujourd’hui une vision pauvre de l’actualité architecturale, tant en bâtiment qu’en réflexion urbaine.
L'appartenance à un tel groupe de projet limite parfois l'étendue des rencontres ou des expériences novatrices.
- Immersion contemporaine
- Décryptage des tendances
- Méthodes de Recherches
- Élaboration stratégique et influences externes
Contenu
Ce cours, qui n’est pas un cours de l’histoire de l’architecture, se concentre sur la découverte des constructions récentes
mais aussi sur leurs stratégies de conception.
Cet enseignement relate les grands événements de la conception architecturale à travers les inventions géniales et leurs
transmissions aux bâtiments. Cette formation regarde les cinquante dernières années de créations architecturales et le
présent des constructions internationales.
Le cours avance progressivement et chronologiquement dans les mutations.
Il s'articule autour de cinq grand thèmes d'observations:
- Le joint
- La vitesse
- Le squelette et l'enveloppe
- L'énergie
- Hollywood
Travaux requis
Travaux requis : L3
Travaux à fournir : Test de connaissance initiale, présence, participation, rendu, test de connaissance finale.
Bibliographie
-S,M,L,XL - 010 Publisher
-ECOLA European Conference of Leading Architects AIT - Edition 9
-Instrumental form - Words, Buildings: Machines Volume 1 et 2 - Princeton Architectural press
-HYBRIDS III - a+t Edition
-Concrete - Phaidon Edition
-Building Brazil, The Proactive Urban Renewal of Informal Settlements - Ruby Press
-L’orchidoclaste, Laetitia Masson avec Rudy Ricciotti. DVDvideo, CitéChaillot, - Killers film
-Yes is more by Bjarke Ingels Group - Paperback.
-Architectures Expérimentales 1950-2000 - HYX edition
-De la désillusion, six cours d’architecture, Pascal Urbain - Editions générales
Support de cours
cours magistraux avec projections.
films récents d'architecture ou séquence particulière de film.
DE 1 : Stratégies urbaines et espaces réels
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Responsable : Mme Marie-Hélène Badia
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
DE 1 : Échelles entrelacées - Territoire / Matière- D. Lenglart
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1A
Enseignants : M. Denis Lenglart, M. Stéphane Maupin, M. Philippe Zourgane
Echelles entrelacées - Territoire / Matière
C’est sur la base des enjeux contemporains liés à l’environnement que la démarche personnelle et responsable de
l’étudiant doit se construire. En quoi ce « Construire autrement » indispensable aujourd’hui, permet de refonder l’acte
architectural ? La maîtrise des ressources (matières,énergie, savoir-faire), la superposition des réponses techniques, des
règlements ou des labels, comme le besoin d’un rapport renouvelé à la nature … imposent la recherche de méthodes
conceptuelles adaptées, entrelaçant les différentes échelles de pensée dans un désir de « quintessence ». Le projet
architectural est le support d’une recherche personnelle constituant les premiers fondements d’une autonomie
conceptuelle articulant environnement, urbanité, économie, fabrication, culture, qualité de vie…
Contenu
Le projet urbain développé au S7 (projet 1) est le contexte d’un « nouvel objet » architectural. Celui-ci sera donc l’un des
fragments d’un territoire plus vaste, étudié jusqu’au 1/20°. La mise en perspective d’une « continuité de pensée » possible
entre la ville durable en projet et une architecture désirable, efficiente à toutes les échelles, doit permettre d’offrir à
l’étudiant la constitution d’outils conceptuels propres pour évaluer la pertinence de ses choix.
Comment le projet architectural sert le projet de ville ? Comment s’assurer que les contraintes propres à l’édifice ne
contredisent pas les orientations du projet urbain ? Est-il possible encore qu’il puisse les remettre en cause, voire même
les améliorer ?
Construire un édifice relève bien sûr des questions propres à l’architecture, à sa discipline. Mais la ville se vit depuis la
place, la rue, et jusqu’à la chambre… et depuis la baie, cette même ville n’appartient-elle pas à la pièce ?
Ou se place alors cette limite entre projet urbain et projet architectural ?
Le semestre 8 offre le cadre à cette expérimentation. Non pas seulement du territoire le plus vaste à l’objet construit plus
réduit, comme si le projet urbain n’était qu’un cadre réglementaire à respecter. Mais aussi de l’objet construit et ses
propres contraintes vers l’idée d’une ville désirable…
Le projet architectural est situé à Vitry, sur l’un des sites défini comme « stratégique » et développé tout au long du
semestre.
L’hypothèse de travail consiste à considérer que 4 études de définition urbaines ont été réalisées pour la ville de Vitry,
dont il s’agit de développer l’un des programmes architecturaux majeurs répondant à un besoin de l’ordre de 2000 m2 à
5000 m3 Shon env.
(Equipement, logements, activité, espace public…)
Le projet architectural illustrera à l’échelle de l’édifice les attendus urbains de l’une ou l’autre des « études de définition
préalables ». Il permettra de définir concrètement la façon dont il réinvente le site (géographie, rapport au sol, paysage,
espaces publics…), les scénarios d’usages (le plan, mesures, parcours, ambiances…), les matières qu’il mobilise
(énergies, savoir-faire, structure…), les différentes temporalités qu’il convoque ( rapports à la durée, saisons, pérennité,
évolutivité…)
Chaque projet est étudié de façon individuelle, concerté à l’échelle du projet urbain auquel il se réfère, autour d'un espace
public étudié par groupe de 3 étudiants maxi.
Le projet se déroule en 3 phases principales
1) Choix du site stratégique et mise au point du programme
durée : 3 semaines
objectifs principaux : définition quantitative et qualitative du programme, adéquation au projet urbain, analyse des enjeux
« esquisse verte »
type d’exercice : analyse, références, définition des objectifs à atteindre
formats : schémas thématisés, croquis, textes, références…
apports complémentaires : visite, conférence, lectures…
2) Esquisse
durée : 5 semaines
objectifs principaux : définition d’une « figure » architecturale ech 1/200°, adéquation au projet urbain, choix structurels
principaux, détails de construction (principes), imaginaire et ambiances…
type d’exercice : projet,
formats : dessins 2D, maquettes conceptuelles, schémas, croquis et perspectives
apports complémentaires : visite, conférence, lecture :
3) Mise au point et rendu
durée : 7 semaines
objectifs principaux : mise au point architecturale et technique au 1/50° et au 1/20°
type d’exercice : projet,
formats : dessins 2D, maquettes de structure, schémas, croquis et perspectives
apports complémentaires : visite, conférence, lecture :
...
Travaux requis
Analyse urbaines et architecturales: travail en groupes
Projet architectural: travail individuel
Programme: logements collectifs et individuels, équipement de proximité, activités et bureaux, espace public
Echelles de représentation: 1/25000 - -1/1000- 1/500 - 1/200 - 1/50 - 1/20
Outils de représentation et de conception: texte,schémas, croquis, plan, coupe, perspectives, maquettes
Bibliographie
Transmise en annexe aux étudiants
Support de cours
Interface disciplinaires: 'maîtrise des ambiances'
Théorie, Histoire, Ville et société, Sciences sociales, construction, arts plastique, informatique,…
DE 1 : Les édifices complexes à l'échelle urbaine : Projeter l'habitat
collectif du 'vivre en ville' actuel
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1B
Enseignants : Mme Edith Akiki, M. Alain Elleboode, M. Xavier Lagurgue, M. Francis Lanchez
Par une démarche de projet architectural allant de la conception globale d’une « pièce urbaine » posant la question des
relations entre édifices et espaces publics dans le cadre du « vivre en ville », dans les métropoles actuelles, à la
conception de la structure. De sa relation à l’enveloppe, des rôles et expressions de celle-ci dans une cohérence globale
fidèle aux objectifs spécifiques de chaque projet individuel. Il s’agit ainsi de préparer l’étudiant à l’autonomie projectuelle
et à la maîtrise de son travail de conception lorsqu’il y intègre dès le départ, pour assurer la pertinence et la faisabilité de
sa proposition, l’ensemble des contraintes programmatiques, techniques et réglementaires. C’est la maîtrise du
processus de conception d’un projet d’architecture répondant aux enjeux de la commande par une démarche créatrice
voire innovante que cet enseignement s’est fixé pour objectif.
Contenu
Méthode de travail
L’enseignement est organisé en 3 phases. La 1° phase de 7 semaines, s’appuie sur les acquis du M1-1, la dynamique
des formes urbaines, les articulations d’échelles de l’édifice au territoire, les typologies de tissus urbains et du bâti qui les
constituent. La conception sera engagée par une réflexion sur la typologie des logements envisagés et ses implications
sur la forme urbaine et l’espace public. Au cours de cette phase, la démarche de projet est accompagnée d’apports
théoriques dont l’objectif est de faire comprendre les logiques économiques, sociales et décisionnelles de la production
de l’espace urbain et de l’architecture de l’habitat et leur prise en compte dans les stratégies de conception. Dans la 2°
phase de 4 semaines, le projet est développé architecturalement et constructivement de façon à pouvoir traiter la
problématique structurelle générale propre à chaque projet, le système constructif choisi, les stratégies architectoniques
impliquées pour les peaux et enveloppes, agencements de matières, prise en compte de la lumière naturelle.
Dans la 3° phase, de 4 semaines, est développée jusqu’au détail la question de l’enveloppe et de la façon dont elle traite
et exprime la relation intérieur/extérieur de l’habiter. La question majeure traitée est celle de la relation de l’enveloppe aux
fonctions qu’elle doit assumer (globalisation ou distinction/séparation), notamment la gestion de la lumière naturelle et de
la vue, celle des étanchéités à l’air et à l’eau et des isolations. Ce sont les implications architectoniques de cette relation,
géométrie, dimensionnement, matières, agencements et dispositifs qui font l’objet de cette dernière phase de rendu,
l’objectif étant d’en évaluer la cohérence, la pertinence et la capacité d’expression des orientations du projet.
Contenu et sujet
Les projets sont individuels et peuvent relever de terrains d’étude différents. A partir d’un programme plurifonctionnel de
l’ordre de 5000 à 20000 m2 de SHON dans un contexte urbain relevant d’une densité suffisante pour générer des
contraintes strictes, il s'agit de concevoir une architecture d’habitat collectif capable d’engendrer une forme urbaine
contemporaine prenant en compte l’ensemble des contraintes locales et spécifiques au contexte. La question majeure est
celle du groupement de logements, en leurs relations directes (superposition, juxtaposition), et en leur relation aux
espaces de desserte, aux espaces extérieurs privés ou collectifs, à l’espace extérieur public. La morphologie choisie, ses
échelles et son apport pour l’urbanité visée constitue une dimension essentielle.
Travaux requis
1e phase au 1/200° et 1/100° : maquette physique du groupement au 1/100°. 2° phase au 1/100° et 1/50° :
développement en maquette de la structure exposant les choix structurels et constructifs. 3° phase : axonométrie
schématique de la structure et des éléments caractéristiques de l’enveloppe au 1/50° avec des précisions au 1/20° si
nécessaire. L’ensemble est complété d’une note descriptive des constituants et de leur mise en œuvre. Tous les travaux
sont présentés lors de la 3° phase. La note finale comporte la moyenne des notes des 3 phases, la 1° étant prise en
compte pour 40%, les 2 autres pour 30% chacune et le contrôle sera également pris en compte.
DE 1 : programmes complexes dans Paris - A. Durrmeyer
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Enseignants : M. François Alexopoulos, M. Adrien Durrmeyer
Code
1C
DE 1 : L'architecture entre l'Orient et l'Occident - Un équipement dédié
aux cultures actuelles. M. Dilet
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1E
Autre enseignant : Mme Corinne Tiry-Ono
L’architecture entre l’Orient et l’Occident : Des équipements dédiés aux cultures actuelles
Projets internationaux dans la métropole de Paris
Marc Dilet : Enseignant responsable
Evelyne Smolarski : intervenante extérieure
Enseignement bilingue anglais français, bilingual teaching French/English
(Mode d'enseignement horizontal par semestres indépendants)
Lien au Pôle Asie en formation à l'ENSAPVS
Nous questionnerons le processus de conception architectural, spatial au regard du « sens » en relation avec les
différences culturelles et les échelles spatiales qui interroge la métropole de Paris.
Ces notions seront abordées par des exemples puis par des projets courts et longs, au Nord de Paris.
Nous interrogerons différents fondements culturels de la conception des projets pour les révéler et les rendre plus lisibles.
Les intentions qui guident le projet se nourrissent de dimensions mythiques, jusqu’à l’idéologie pour se traduire dans le
concret. Le rationnel comme l’indicible se conjuguent et s’immiscent ainsi aussi bien dans le paysage que dans le bâti.
Comment raisonner sur l’espace (en tant que spécialistes) en intégrant les considérations universelles, intemporelles ou
nouvelles ?
Comment le projet architectural réagit-il au contexte qui nous exige de penser simultanément le local et le global, le lieu et
la ville métropole, les pratiques culturelles différenciées et la mondialisation des échanges ?
Les modes de pensées orientales peuvent constituer une référence essentielle pour amener à révéler d’autres rapports
possibles au projet. Nous envisagerons ainsi les différentes interprétations possibles liées à ces appellations Orient/
Occident.
Mêlant le généreux, le sensible, l’incisif, nous aborderons les lieux avec une autre conscience, un « savoir-faire » exprimé
par le projet. Sur des programmes à élaborer, l’approche sera exploratoire en termes de liens internes et externes, de
structure, d’usages.
Contenu
1 - Workshop : 1ère semaine
Le semestre démarrera par notre participation au workshop international d'une semaine, commun à l'ensemble des
étudiants de M1. A cet effet, le programme sera transmis par l'ensemble du corps enseignant.
Ce semestre 8 sera ensuite orienté autour de la thématique du 'sens de l’architecture' mis en évidence ici par les
oppositions ou liens Orient/Occident dans une dimension approfondie touchant à l’art de voir la vie et ses lieux.
2 - Projet court : 5 semaines
Cette phase débutera par une phase d'analyse thématique comparative entre deux bâtiments l'un d’Orient, l'autre
d’Occident.
Objectifs principaux : compréhension des identités, des mythes et des spécificités de chaque culture. Traduction ou
décodage architectural en liaison avec les usages et les sens profonds de chacun des bâtiments.
Type d’exercice : Ces bâtiments seront choisis par chaque étudiant et analysés en résonance, dans leur dimension
culturelle, symbolique, distributive et structurelle.
Explication des fondements de la conception, du langage architectural mis en place, tenu et perçu.
Situation du projet : dans la banlieue nord de Paris, territoire de création et d’innovation urbaine et culturelle.
Les pratiques locales et des attentes de niveaux plus 'universels' guideront l’analyse et les propositions, en rapport avec
le territoire, le site, le paysage, l’environnement bâti.
La deuxième phase portera sur la conception d'un petit équipement de dimension socioculturelle, à forte valeur
symbolique et formant repère pour le territoire d'implantation.
3 - Projet long : 8 semaines
« A la recherche du global dans le local », un projet local au rayonnement large qui s'appuiera sur les relations comme les
tensions entre cultures
Objectifs principaux : approche de la dimension collective du projet, dans ses usages, ses formes d’appropriation, et son
insertion spatiale dans les échelles de la ville d’espaces libres et bâtis, de contexte urbain. Les questions, de métissage,
et/ ou d’authenticité seront également posées et inspireront la mise en forme.
Plusieurs thèmes permettront à chaque étudiant d’expérimenter des situations spatiales au travers d’échelles variées en
lien avec la répartition des espaces et le rapport au paysage. Le dénominateur commun en est le sens et la multiplicité
des sens possibles.
Il sera question de hiérarchisation (ou non) des espaces, de densité, de lumières, de qualités des parcours, de structure,
d'enveloppes ou d'ouvertures, d’écologie comme de performances énergétiques des constructions.
Travaux requis
Travaux d'analyse et de propositions de programmes, de positionnements, de propositions de projets
L’enseignement sera interactif : les étudiants seront sollicités à tout moment pour fonctionner par des échanges, des
débats critiques entre étudiants, enseignants et conférenciers.
Type d’exercice : projet où un fort investissement personnel est demandé pour prendre des positions fondées, explicites
et implicites sur la société d’aujourd’hui, 'le contemporain et l’inactuel'.
L’organisation des séances : Vendredi 9h-18h Salle : 702
Modes pédagogiques : corrections collectives et individuelles, exposés.
Critères d’Évaluation : jurys croisés
Relations avec les autres disciplines : Théorie, Histoire, Sciences sociales, construction, arts
Bibliographie
Bibliographie
BERQUE, Augustin. 5 propositions pour une théorie du paysage. Editions Champ Vallon, 1994. 130 p.
LASSUS, Bernard. Hypothèse pour une troisième nature. Coracle & Cercle Charles-Rivière Dufresny, 1992, 141 p.
CONAN, Michel. In 5 propositions pour une théorie du paysage. Chapitre Invention des identités perdues.
ELIADE, Mircea. Le Sacré et le Profane. Gallimard. Folio essais, 1987, 185 p.
GLISSANT, Edouard. Les entretiens de Bâton Rouge. Gallimard. Hors série Littérature, 2008, 176 p.
KAKUZO, Okakura. Le livre du Thé. Editions Philippe Picquier, 1906, 170 p.
LAURENT, Eloi. Social écologie. Flammarion. Collection Essais, 2011, 230 p.
MILLOT, Catherine. Abîmes ordinaires. Gallimard. L'infini, 2001, 153 p.
MORIN, Edgar. Introduction à la pensée complexe. Seuil. Collection Points essais, 2005, 158 p.
DE 2 : Écritures architecturales et la définition matérielle d'un projetM. Levi
Année
4
Heures CM
0
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
Semestre
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2A
Responsable : M. Michel Levi
Autre enseignant : M. Dragoslav Mirkovic
La technique et la définition matérielle d'un projet servent des objectifs précis de performance d'un bâtiment. Mais par
delà cette fonction triviale, ils constituent le matériau qui permet à un architecte d'élaborer son écriture architecturale
personnelle et par la-même de donner du sens à un édifice. De la maîtrise de la structure dans la définition des espaces,
au détail des enveloppes, cet enseignement questionnera cette dimension de la matérialité.
Objectifs pédagogiques de cet enseignement sont:
Apprendre à :
- Interpréter un programme
- Structurer simultanément l'espace et la matière
- Explorer simultanément les solutions constructives et techniques (ambiances)
- Travailler simultanément à toutes les échelles afin de comprendre la cohérence nécessaire entre 'le tout et les parties
d'un projet (la conception n'est jamais linéaire)
- Concevoir le projet à partir de la notion de parcours, (pour le projet de musée)
Savoir légitimer ses choix:
- comment s'implanter?
- quel caractère donner à une architecture pour un usage donné?
- quel registre de matériaux employer en accord avec le site et la fonctionnalité du bâtiment?
- quels rapports d'échelles, etc. …?
Contenu
Au choix, les étudiants travailleront sur un équipement culturel (petit musée) ou sur un programme de logements collectifs
qui sera intégré au projet urbain du premier semestre développé sur le site des Ardoines à Vitry. Le projet architectural
sera ainsi fondé sur un positionnement explicite au regard du projet urbain.
Nota: Les étudiants qui n'ont pas participé au projet urbain du groupe 10, et/ou ceux qui n'ont pas validé cet
enseignement travailleront à partir d'un projet d'étudiant choisi par l'équipe pédagogique.
Travaux requis
- Projet d'architecture individuel
- Recherches documentaires thématiques par groupes de trois étudiants
- Études de cas par groupes de trois étudiants
Bibliographie
Voir fichier joint.
DE 2 : Groupe 1 - Face à une situation réelle de conception
architecturale. J.-L. Chassais
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2B
Responsable : M. Jean-Luc Chassais
Autres enseignants : M. Michel Jacotey, M. Stéphane Thomasson
ENSEIGNANTS
L’équipe pédagogique est constituée, en vue d’un effectif d’environ 13 étudiants, de:
• Jean-Luc CHASSAIS, architecte DPLG et enseignant contractuel 72 H);
• Stéphane THOMASSON, architecte DPLG et enseignant contractuel (24 H);
• Michel JACOTEY, architecte DPLG et enseignant titulaire (8 H).
Cet enseignement est partagé avec avec le groupe 2, par Didier DRUMMOND et Bertrand DE LASCOUPS.
OBJECTIFS
L’objectif principal de cet enseignement est de préparer au métier d’architecte, en formant des professionnels ayant une
réflexion sur les questions humaines, urbaines, pratiques, esthétiques et constructives à travers un apprentissage
progressif du projet.
À la suite des études et propositions urbaines effectuées au semestre de S7 (densité X2), le deuxième semestre (S8) du
cycle de master 1 mettra l'étudiant face à une situation réelle de conception architecturale sur la base d’un concours de
maîtrise d’œuvre portant sur un édifice public à l'identité culturelle forte.
La forme urbaine, la géométrie, la matière, les textures, la lumière, les assemblages et la quête nécessaire d’innovations,
devront être en adéquation avec la fonction attendue.
L'objectif pédagogique est la matérialisation du projet, dans ses dimensions paysagères, urbaines et architecturales. Il
vise à conduire l'étudiant à faire face à des problématiques techniques complexes et l'amène à faire des choix pertinents
et ciblés en fonction des ses ambitions poétiques.
Les connaissances concernant l’économie du projet (énergie, qualité environnementale, maintenance, etc.), le contexte
réglementaire (réglementation incendie, accessibilité, etc.) et technique (matériaux, morphologie, assemblages des
composants, etc.) sont au cœur de cet apprentissage du processus de l’élaboration du projet.
L'étudiant devra maîtriser ces aspects à l'issue de l’enseignement proposé pour ce semestre.
Contenu
Cette offre pédagogique porte essentiellement sur l'action territoriale et l'aménagement du territoire à travers un projet
culturel signifiant.
À cet égard, les projets de musées sont représentatifs. Le puissant désir de musée que l'on perçoit chez la plupart des
élus locaux (maires, conseillers généraux, etc.) donne des résultats culturels, architecturaux mais également touristiques
et, au bout du compte, économiques majeurs.
Les publics sont les premiers destinataires de ces efforts de mise à niveau de l'existant, de diffusion des collections et de
la recherche, qui les rend accessibles et compréhensibles.
Les musées sont à la pointe de l'action internationale et de la diffusion culturelle du patrimoine français. En effet, les
échanges d'œuvres d'art et de biens culturels de tous ordres ne cessent de croître à l'échelle planétaire et c'est su le
modèle du plus ancien d'entre eux, le Louvre, que les musées de France voient leur réussite créer du « désir de musée »
en dehors de nos frontières.
Le projet proposé aux étudiants sera un cas concret de concours de musée et son développement portera sur:
• l'insertion urbaine et paysagère du musée dans son contexte;
• la définition d'un parcours muséographique;
• la scénographie et la présentation des collections;
• l'éclairage naturel et artificiel des espaces et des œuvres;
• le développement technique nécessaire à la matérialisation du concept muséo-graphique.
Le service des Musées de France devrait nous accompagner dans ce travail pédagogique.
Le projet de concours soumis aux étudiants sera défini au regard de l'actualité muséographique française.
L’élève constructeur devra justifier d’une démarche visant à mettre en harmonie avec le contexte environnant les
questions d’usage et de spatialité.
La forme urbaine, la géométrie spatiale, la lumière, la matière, les textures, la couleur, les assemblages et la quête
nécessaire d’innovations, devront être en adéquation avec le rayonnement culturel attendu.
Des séances de travail collectif (le vendredi matin), programmées tout au long de la démarche de projet, comprendront:
• des visites de bâtiments publics de référence (programmes similaires);
• des projections relatives à des projets du même ordre;
• l’examen de documentations techniques et réglementaires (partenariat avec le Centre de Ressources Techniques et
Technologiques [matériauthèque] de l'ENSAPVS);
• l’exploitation des travaux des étudiants effectués en phase d’analyse et rectifiés suivant les indications des enseignants.
Mode d'évaluation
MODE D’ÉVALUATION
Le mode de validation comprend:
• pour un tiers, du contrôle continu effectué lors de corrections successives dans les structures respectives (phases
intermédiaires);
• pour deux tiers de la note de projet, une évaluation par un jury regroupant les étudiants et les enseignants des groupes
participants au projet (phases préliminaire et finale).
Les critères d’évaluation sont les suivants:
• la qualité du concept architectural, urbain et paysager;
• l’adéquation du parcours muséographique aux collections présentées;
• la maîtrise de la matérialité de l'édifice;
• la qualité de la scénographie (présentation des collections et ambiances spatiales);
• la maîtrise des détails constructifs;
• la qualité de présentation graphique, écrite et orale du projet.
Travaux requis
TRAVAUX REQUIS
La phase d’analyse (travail en groupes de 2 à 4 étudiants pendant 2 semaines), a pour objectif de constituer une base de
données commune sous forme de « boîte à outils » opérationnelle pour les projets à suivre.
La phase projet (travail en binôme et travail individuel pendnat 12 semaines) comprend:
• une esquisse;
• un avant-projet;
• un projet (structure, équipements techniques, parcours muséographique, scénographie et ambiances (détails,
éclairages, matériaux, etc.).
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie sera précisée en début du semestre.
DE 2 : Groupe 2 - Face à une situation réelle de conception
architecturale - D. Drummond
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
non
non
Enseignants : M. Didier Drummond, M. Philippe Rivoirard
Code
2B 1
DE 2 : Projet constructif 'un édifice public'. B. Tonfoni
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2C
Responsables : M. Michel de Monchy, M. Bruno Tonfoni, M. Guy Vaughan
Enseignants: Michel de MONCHY –Bruno TONFONI - Guy VAUGHAN
L’objectif du travail de ce semestre est d’aborder la conception et la culture architecturales par l’approche technique et
constructive comme éléments fédérateurs du projet , en le situant de façon objective dans ces relations avec son
environnement au sens le plus général et son interaction sur celui-ci .Le sujet traitera de l’étude d’un édifice public, et
ouvrira l’opportunité de réflexions sur les « Bâtiments publics contemporains » concernant leurs programmes,leur
conception et leurs choix techniques , leurs statuts institutionnels , leur place dans la qualification ou la formation d’un
tissu urbain ,leur caractère architectural particulier ,et leur statut de références architecturales.
A partir d’un site et d’un programme imposés ,les étudiants devront mener une réflexion conceptuelle répondant aux
rationalités constructives ( associant culture ancestrale et technologies de pointes) et aux choix des matériaux
s’accordant au concept de développement durable ,ainsi qu’aux nouvelles exigences environnementales économiques et
techniques de l’architecture . Dans le cadre d’une démarche associée au concept de développement durable,et sur le
principe d’un appel à des propositions innovantes ,un accent particulier sera mis sur les choix constructifs et leurs
justifications , ainsi que sur la composition constructive , architecturale et environnementale des enveloppes
architecturales .
Travail en équipes :
- Recherche et analyses des principes conceptuels des édifices publics contemporains dans leur environnement.
Réalisation d’un recueil comparatif, époques, affectations, techniques , aspects , caractères , pérennité.
- Etude et analyse du site et du programme proposés, réflexions sur l’adéquation site /programme .Recherche de
référents.
Travail individuel :
- Evocation d’une stratégie individuelle à partir de l’analyse du site et du programme,articulée autours des questions de
sens , des notions de contexte ,d’environnement ,de références et de rationalités.
- Elaborations de stratégies fonctionnelles et spatiales adossées sur des propositions constructives,devant aboutir à
l’étude d’un projet complet précisant l’adéquation entre les fonctions, les volumétries et les structures,les matériaux,les
équipements , ainsi que la nature des enveloppes sur le plan constructif, architectural et environnemental dans le souci
du concept de développement durable , de la maîtrise énergétique, de la pérennité.
Contenu
Titre du sujet : Projet constructif « un édifice public »
durée : 3 phases sur le semestre( analyse, concept général du projet ,proposition des masses /concept détaillé du projet /
détails du projet )
objectifs principaux : culture et théorie du projet/ fabrication et pratique du projet /communication et critique du projet /
gestion des énergies systèmes passifs - actifs
type d’exercice : analyse, développement projet en 3 phases, maquettes , simulations informatiques en3D.
apports complémentaires : visites, conférences , lectures , matériau thèque
jour(s) de la semaine et horaire : mardi et vendredi 14h à19h
salle(s) : 406
modes pédagogiques : cours de méthodologie,processus de conception , exposés , expérimentation avec corrections
collective et individuelle, exercices sur place,...
Travaux requis
Travail en équipes :
- Recherche et analyses des principes conceptuels des édifices publics contemporains dans leur environnement.
Réalisation d’un recueil comparatif, époques, affectations, techniques , aspects , caractères , pérennité.
- Etude et analyse du site et du programme proposés, réflexions sur l’adéquation site /programme .Recherche de
référents.
Travail individuel :
- Evocation d’une stratégie individuelle à partir de l’analyse du site et du programme,articulée autours des questions de
sens , des notions de contexte ,d’environnement ,de références et de rationalités.
- Elaborations de stratégies fonctionnelles et spatiales adossées sur des propositions constructives,devant aboutir à
l’étude d’un projet complet précisant l’adéquation entre les fonctions, les volumétries et les structures,les matériaux,les
équipements , ainsi que la nature des enveloppes sur le plan constructif, architectural et environnemental dans le souci
du concept de développement durable , de la maîtrise énergétique, de la pérennité.
fréquence, : corrections bi hebdomadaires
critères : évaluation de la problématique globale et des choix , évolution cohérente de la réflexion et de la représentation
graphique et volumétrique (maquettes et simulations informatiques3D ), étude simultanée du général et des détails ,tenue
d’un carnet de bord identifiant la progression du projet .
évaluation : jurys croisés composés d’enseignants impliqués et d’ invités sur trois étapes de rendu -1/esquisse -2/ projet
-3/détails .Exposition des travaux .
Support de cours
Théorie, Histoire, Ville et société, Sciences sociales, construction, arts plastiques, informatique,…
DE 2 : Densité, Mixité, Matérialité.. un 'univers matériel hyper-dense' T.
Heuzé - D. Pinon
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2D
Responsables : M. Thomas Heuzé, M. Dominique Pinon, M. Ludovic Vion
Autre enseignant : M. Bruno Person
Densité, Mixité, Matérialité, …un « univers matériel hyperdense »
« Pour progresser sur son propre territoire, l’architecture doit faire des incursions dans celui de l’ingénierie, non
seulement pour bénéficier des performances concrètes que les techniques actuelles peuvent prodiguer aux édifices, mais
aussi pour s’imposer à elle-même la rigueur conceptuelle qu’implique la traversée d’un univers matériel hyperdense »
- Extrait d’un texte de Joseph Abram à propos de l’architecture de Christian Kerez / d’A n° 186 – novembre 2009 Principaux objectifs : aborder la question de l’édifice en cherchant à explorer tous les composants du projet, approche
urbaine et paysagère (contexte territorial, topographie, géographie, climat, …), enjeux socioculturels (usages, pratiques,
fonctionnement, identité…), économiques, mais aussi dimension constructive (structure et enveloppe, ingénierie des
fluides et réglementations, ambiances, lumières, matériaux et mise en œuvre, ...).
En pratique, il s’agit de réaliser une « expérience de synthèse globale » en insistant sur la matérialité de l’édifice et sa
capacité à transformer l’espace public dans un territoire métropolitain toujours plus complexe :
1. Comprendre que la dimension constructive peut devenir un enjeu en soi, que les dispositifs techniques, la structure et
l’enveloppe, conditionnent les volumes, les épaisseurs, l’espace et la lumière, ou que ces choix structurels, matériels,
réels, déterminent des usages…
2.Engager une réflexion plus large sur la notion de densité, par le biais d’un programme mixte qui, en milieu urbain «
saturé », recherche l’air, le ciel, le proche et le lointain, l’intime et le collectif, dans une société contemporaine en question
et en fabrication.
En résumé, proposer que l’expérience du projet passe par un désir de « mettre en œuvre » un lieu - s’intéresser à la
structure et à la matérialité des éléments qui le déterminent - et chercher en quoi cette approche orientée vers le « réel »
est propice à la découverte et à l’invention, une invention qui doit être également stimulée par la complexité d’un
programme mixte pour favoriser d’autres situations urbaines et permettre des pratiques sociales et spatiales différentes.
Contenu
Ce projet concerne la conception d’un équipement complexe regroupant plusieurs activités principales fonctionnant de
manière autonome : des espaces de logements, des espaces techniques, des espaces de travail, et un équipement
public (une salle de sport). Son site s’inscrira en région parisienne, dans un paysage urbain constitué ou en mutation. Il
s’agit de réfléchir sur un ensemble de singularités programmatiques, un rassemblement de plusieurs maîtres d’ouvrages,
qui exige que chaque activité puisse être exploitée à son maximum. En ce sens, aucun programme n’est plus important
que l’autre, mais tous doivent, in fine, trouver leur place dans une même forme, déterminée à la fois par le gabarit du
règlement d’urbanisme, par le terrain (dont la superficie sera limitée) et son environnement bâti, et par les choix de
l’architecte quant à cette forme qui traduira la nature des relations entre ces activités différentes, et entre l’édifice et le
paysage urbain dans lequel il prend place. Les questions de l’assemblage et de la cohérence architecturale et urbaine
seront ici développées dans le but de faire (co)exister cet ensemble de singularités pour construire un lieu dense, multiple
et unique, urbain et public.
Travaux requis
Cet enseignement se présente sous forme de questions successives qui abordent des échelles différentes et des
problématiques identifiées. L’étudiant, seul et en groupe, travaille sur un ou plusieurs thèmes qu’il revisite au fur et à
mesure de l’avancement du projet. Il s’agit d’une expérimentation longue au sens où elle se développe durant tout le
semestre. Mais cet apprentissage est rythmé par les différentes étapes qui permettent d’approfondir des notions clefs. La
méthode de travail repose également sur une diversification des modes opératoires et des rythmes d’apprentissage :
alternance de questionnements techniques et d’une réflexion sur les sens d’un édifice en train de se construire. Travail
rapide et projet long, travaux individuels et collectifs, expérimentation avec carnet de recherches présenté chaque
semaine, … La matériau-thèque de l’école, ressource privilégiée, sera à certain moment l’objet d’un travail particulier. Les
sujets courts traitent d’un thème singulier (séquence d’entrée, distributions, parcours, …), de l’échelle d’intervention (ville,
quartier, édifice), de la construction du projet (structure, enveloppes, matériaux, détails)… La durée et le contenu de ces
étapes varient pour s’adapter aux difficultés rencontrées, mais traitent, en coupes et en maquettes, des échelles
successives du 1/500ème, 1/200ème et 1/50ème, pour réaliser cette « expérience de synthèse » et tenter de pousser le
plus loin possible la définition du projet dans ses ambiances et sa matérialité.
Les cours ont lieu le mardi toute la journée.
L’équipe pédagogique est composée de 4 enseignants, trois architectes et un ingénieur. Cette unité d’enseignement
rattachée au domaine d’étude n°2 est issue des groupes 7 et 8.
Bibliographie
État d’esprit 1 : “God is in the detail ” Ludwig Mies van der Rohe
État d’esprit 2 : 'No money, no detail ' Rem Koolhaas
Un voyage d'études est projeté au début du semestre. La destination : une agglomération urbaine à 2 heures de Paris.
DE 2 : Édifice innovant constructible. E. Choupis
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2E
Responsable : M. Emmanuel Choupis
Autre enseignant : M. Aurélien Trutt
- Développer une méthode personnelle de conception d'un projet complexe
- Approfondir les connaissances architecturales et constructives
- Permettre la maturation et l’affirmation des personnalités architectes
- Acquérir la cohérence entre un projet architectural et la définition de son système constructif, structure et enveloppe.
- Maîtriser l'évolution du travail architectural depuis la conception initiale du projet jusqu’à sa phase de constructibilité en
intégrant progressivement toutes les contraintes : règlement urbains, sécurité, structure, enveloppe, confort
Contenu
ÉDIFICE INNOVANT CONSTRUCTIBLE
- Thème : Édifice innovant constructible : Étude d'un bâtiment choisi dans le contexte des propositions urbaines. Le projet
devra intégrer l'innovation sur un ou plusieurs aspects de l'architecture.
- Problématique : Répondre à des contraintes réelles en trouvant les moyens de l'innovation, typologique, structurelle,
formelle ou conceptuelle.
- Projet : Le programme, logements collectifs ou équipement est laissé au choix de l'étudiant. L'ensemble des contraintes
(surfaces, gabarits, équipements techniques) seront parfaitement définies. L'étudiant sera particulièrement aidé pour
trouver la cohérence entre les choix constructifs (structure, enveloppe, matériaux) et ses intentions architecturales. Le
développement du projet doit atteindre l'étude de détails de construction.
Travaux requis
Travaux restitués:
Projet architectural : maquette à l'échelle du 1/200, plans de tous les niveaux, coupes et élévations 1/200, détails
enveloppe 1/25 à 1/10, détails construction 1/5 à 1/1, vues permettant la perception depuis l'extérieur et l'intérieur du
projet.
Mode de validation:
Contrôle continu hebdomadaire alternant séance de correction et séance de présentation comptant pour 50% de
l'évaluation finale et validant les aptitudes d'avancement de l'étudiant(e)
Pre-jury et jury final comptant pour 50% de l'évaluation finale et validant les aptitudes de finalisation de résultat de
l'étudiant(e)
Bibliographie
Relations avec les autres disciplines :
Intervention d’un ingénieur/constructeur en séances hebdomadaires traitant spécifiquement de l’ensemble des contraintes
de constructibilité : système constructif, matériaux et enveloppe, confort (thermique, acoustique, ventilation), sécurité.
Sensibilisation à l’intégration des normes environnementales dans les composantes du projet.
Dans cet exercice l'encadrement parallèle par un enseignant constructeur est constitutif de l'enseignement pour atteindre
les objectifs fixés.
Support de cours
Méthode de travail:
Encadrement individuel par l'enseignant architecte et l'enseignant constructeur en présence du groupe, étape par étape :
- choix et définition programme et objectifs
- mise au point concept
- mise au point du projet
- développement du projet avec les contraintes réelles
- étude et finalisation d'un détail de l'enveloppe du bâtiment
DE 2 : La Tour métropolitaine. N. Régnier-Kagan - J-M. Veillerot - B.
Thomas
Année
Semestre
E.C.T.S.
4
Heures CM
0
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2F
Responsables : Mme Nathalie Regnier-Kagan, M. Jean-Michel Veillerot
Autre enseignant : M. Bruno Thomas
Les orientations principales:
Il s’agit d’envisager dans Paris, la possibilité d’une extension verticale: c’est l’objectif de l’exercice de la « tour
métropolitaine », en contrepoint d’une réflexion sur une extension horizontale de la ville: il s’agit de proposer une figure
urbaine capable de conquérir et d’urbaniser les territoires sans limites de la « citta diffusa » du Grand Paris, dans un
équilibre ville/nature indispensable à l’harmonie du développement humain.
La tour urbaine est à la fois matrice structurante et puissance signalétique dans son mode de transformation de la ville sur
la ville. Elle répond à des objectifs de développement durable donnant à la question de la densité et du développement en
hauteur, une nouvelle actualité. Construire en hauteur dans des zones urbaines particulières semble pertinent, pour
marquer un lieu, un évènement urbain, une entrée de ville, une place…
La condensation d’éléments sur une verticale provoque le rapport en coupe entre l’horizontale et la verticale. Les points
de vue entre le proche et le lointain engendrent une dualité de conception entre l’échelle territoriale de la ville en relation
avec l’échelle du quartier, pour renouveler la « fabrique urbaine » et modifier un tissu en affirmant une potentialité urbaine
inédite.
Contenu
Les contenus et les sujets
Les expérimentations de ce module s’appliquent à une zone urbaine identifiée. Le processus du projet est divisé en
plusieurs étapes, établissant un aller-retour entre une approche « théorique » et une compréhension « plastique » du
paysage, fondée sur la culture du projet, le sens et la signification de l’espace architectural et urbain contemporain, de sa
poétique, de sa rationalité, de sa structuration fonctionnelle, constructive et architectonique, et de son usage. La
pertinence d’une architecture doit être développée au travers d’un appareil critique, à partir de multiples inter-relations : le
site, la géographie, le climat, le proche et le lointain, les questions de l’espace et de la lumière, de l’économie, de la
construction, le contexte culturel et social, le rapport à la ville ancienne…
La structure et la spatialité du projet devront répondre à une mise en forme d’espaces intérieurs en résonance avec les
espaces publics extérieurs, liés à la prise de possession d’un lieu et sa transformation, et à une recherche sur les types.
Une programmation est à proposer : il s’agit de proposer des modes de vie, des mixités, de nouvelles typologies
adaptées au contexte et au bâtiment.
Structure spatiale, structure constructive et structure plastique devront trouver une cohérence formelle, avec une réflexion
sur les matériaux structurels, les enveloppes, en prenant la lumière comme matériau d’architecture. Il s’agit d’un travail
sur les trois termes suivants : usage / structure / site.
Il s’agir de réaliser un immeuble de grande hauteur, pour répondre à une situation urbaine particulière : la conception de
ce projet est un va-et-vient entre un programme, un site, une hypothèse spatiale, et un parti constructif : le but étant de
les combiner en tant qu’unité.
Hypothèse territoriale :
- Une première étape élaborée sous forme de « workshop » et d’un travail de groupe, permettra, à l’aide d’une analyse
urbaine sous forme de maquette, d’élaborer une hypothèse territoriale : une maquette conceptuelle évoquera en volume
et matière, l’ « idée » du projet, à partir d’une compréhension fine du contexte et de son échelle.
Analyse architecturale :
- Une deuxième étape consistera à réunir et à analyser les références de tours métropolitaines prototypes, découvertes
nécessaires à une culture préalable au projet.
Recherche sur la verticalité :
- Une troisième étape consistera à élaborer une recherche abstraite sur l’espace vertical : il s’agit de développer un travail
sensible sur l’espace vertical, en fonction de la vision de l’homme, et à partir d’un travail en maquettes. Une mise à
l’échelle de maquettes expérimentales sur l’espace et la structure fera la synthèse de ce passage de l’horizontalité à la
verticalité.
Prise en compte du réel :
- La quatrième étape, sera la prise en compte du réel : la confrontation au site doit provoquer une transformation du projet
théorique, qui prend en compte l’orientation, le contexte immédiat, la fabrique urbaine, la relation au territoire, les
nécessités fonctionnelles pour imprimer une direction au projet, pouvant remettre en cause le projet théorique, le
déformer, l’inverser.
Il s’agit de proposer des modes de vie, des activités, des mixités, de nouvelles typologies adaptées au contexte :
comment vivre, habiter, travailler, se détendre dans une tour ? Comment pratiquer au quotidien les distributions,
stationnements, halls en relation avec le contexte ? Le choix structurel sera essentiel : devant la multiplicité des
techniques, plutôt que de parler de « vérité constructive », il importe aujourd’hui de s’attacher à la cohérence du choix
constructif, à l’utilisation juste d’un matériau, à son adéquation à répondre à des besoins fonctionnels, et émotionnels.
Le site détermine les échelles d’intervention : Figure spatiale/figure urbaine : 1/1000e, 1/500e Elaboration du projet :
1/200e Développement du projet, détails : 1/100e, 1/50e
Travaux requis
jour(s) de la semaine et horaire : selon Emploi du temps de l’Ecole
salle(s) : 603/605/608 (détail communiqué ultérieurement)
modes pédagogiques : correction à la table, cours de méthodologie, expérimentation avec corrections collective et
individuelle, exercices sur place, exposés...
Un travail important et continu en maquette à différentes échelles (du 1/500° au 1/20°) sera exigé, noté isolément comme
un élément spécifique du contrôle continu du semestre de l’étudiant.
Le travail pédagogique se répartit sur les deux plages horaires indiquées dans l’emploi du temps, l’après-midi étant
structuré principalement sur la critique à la table, par demi-groupes, du travail de l’étudiant exposé à la totalité du groupe.
La critique sur le projet s’adresse à la totalité du groupe, au-delà du projet individuel, et les thématiques associées aux
différents types de proposition sont débattues sous forme de séminaire ouvert.
Les critères principaux d’évaluation sont les suivants : qualité architecturale du projet, assiduité, travail personnel,
progression, capacité d’expression orale, graphique, maîtrise des concepts, compréhension des éléments des disciplines
associées (théorie, construction, arts plastiques, informatique, etc..)
Le projet sera évalué par les enseignants du module. Au-delà des évaluations en contrôle continu, 2 jurys croisés sont
prévus selon le calendrier de l’Ecole.
L’attribution du module et de la note finale est le résultat d’une moyenne qui tient compte de 3 notes : Contrôle continu,
Evaluation intermédiaire, Rendu final.
Bibliographie
Eléments de bibliographie :
- Campi Mario , Skyscrapers, an architectural type of modern urbanism , ETH Zürich, Department of architecture,
Bâle :Birkhäuser, 2000.
- Frampton Kenneth, Megaform as urban landscape, Raoul Wallenberg lecture, University of Michigan, 1999, (traduction
Française: la mégaforme comme paysage urbain, in L’architecture et la ville : mélanges offerts à Bernard Huet, Paris,
Editions du Linteau, 2000)
- Koolhaas Rem, Bigness ou le problème de la grande taille, in Criticat n°1, Paris, janvier 2008
- Régnier-Kagan Nathalie (dir.), La tour métropolitaine, une recherche pédagogique de Michel Kagan, Paris, éditions
Recherches/ENSAPB, 2012
- Lucan Jacques Marchand Bruno (dir), Steinmann Martin, Forme forte, Bâle, Birhauser, 2003
- Taillandier Ingrid et Namias Olivier (dir.), Pousse Jean-François, L’invention de la tour européenne, Paris : Editions du
Pavillon de l’Arsenal, Picard, 2009.
Support de cours
Visites, cours, conférences:
Le travail du projet sera associé à des cours pour apporter les connaissances nécessaires à l’élaboration du projet :
Connaissances sur les systèmes structurels, « solidité, stabilité », Principes de sécurité incendie et accessibilité d’un
immeuble IGH, conférences et visite d’opérations dans Paris.
Les contenus sont articulés avec le cours de Théorie, Histoire, Urbanisme, Construction, Sciences sociales, Art
Plastiques, Informatique…et chaque étudiant doit mettre en œuvre la définition d’une bibliographie personnelle en
fonction du programme retenu par lui.
DE 3 : Grands ensembles : enjeux et devenirs II. N. Carat - D. Marty
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
3A
Responsables : M. Noël Carat, M. Didier Marty
que du point de vue temporel en tenant compte des facteurs politiques et sociaux inhérent à la collectivité.
A partir de ces objectifs clairement exprimés les étudiants du groupe projet S7 ' Grands ensembles/ Enjeux et devenir ont
produit une analyse fine qui a été validée par la Ville de Rennes Maître d'Ouvrage du site proposé et les enseignants lors
d'une réunion plénière le 15 janvier 2014 sur le site.
Le présent groupe de projet S8 reconduit donc ces objectifs et propose , pour se faire de les confirmer au travers de 14+2
scénarios envisagés. Ces scénarios sont regroupés autour de 4 thèmes principaux.
Cette définition des objectifs permettra une intégration aisée de nouveaux étudiants n'ayant pas participé au S7. Un
scénario au choix sera étudié par l'étudiant. Ou par groupe de deux étudiants maximum.
Thème n°I ) Le 'rhizome' ou espace vert traversant comme élément significatif de refondation de l'identité du quartier
1 Construire de part et d'autre du Rhizome et utiliser la parcellisation comme outil de gestion du territoire
2 Construire en limite de cet espace en utilisant un bâti existant, en l'optimisant et en procédant à une adjonction
contemporaine
3 Développer et finaliser un projet d'immeuble de logement en limite d'une place créée, ayant pour caractéristiques une
forte épaisseur et une dissymétrie affirmée.
4 La Naissance de ce rhizome depuis une des axes principaux de la ville
5 Autres
Thème n°II ) La 'Nappe' intervention forte et localisée reprenant le tissu constitué d'IGH et de tours d'habitations, dans un
ensemble habitat intermédiaire / logement, assurant une densification.
1 Jonction de cet ensemble avec 1axe important de la ville : faire 'naitre' le concept et le développer
2 La nappe en zone courante avec traitement de 4 ilots
3 La nappe au droit d'une tour et d'une place créée
4 Concept d'une tour 'Loft' condamné pour ce qui est de l'habitat mais réaffectée et optimisée pour des activités
communautaires ou associatives.
5 Autres
Thème n°III ) Comment l'arrivée du Métro est des stations de Métro nouvellement crée, peut être un point de départ d'une
redéfinition du cadre bâti, en terme de densification et et d’appropriation de l'espace public.
1 Bâtir autour d'une place créée comme point de respiration d'un axe de circulation interne au quartier
3 Bâtir sur la contre allée: élément du discours urbain, lieu de vie privilégiée mais aussi nouveau territoire
2 Place / Station de Métro Densification et redéfinition du lieu par un bâti adapté
Thème n°IV) La ville active , start-up et logement', une cohabitation nécessaire et demandée dans une Ville à forte
vocation universitaire.
1 La rue active, le rapport au quartier, à la rue et à l'espace public, concept nécessaire et d'actualité: logement et activité
une nécessaire cohabitation.
2 L 'ilot actif comprenant activité logement et espace public, bâtir un programme mixte.
3 Autres
L'ensemble de ces études seront juxtaposables par thèmes et feront l' objet d'une publication commune remise à
l'ensemble du groupe afin de partager les savoirs acquis. Une maquette de l'ensemble du site sera produite.
Contenu
Il convient ici de préciser que le support d’étude proposé est le quartier de Blosne et plus précisément la ZAC de Blosne
Est , à Rennes, crée en 1970 et réalisé de 1970 à 1980 faisant actuellement l’objet d’une volonté municipale de
redynamisation et d’optimisation des qualités bâties, paysagères, environnementales et sociales propre à ce site. Citons
ici un élu local :
relief des enjeux
Élaborer une proposition alternative d’aménagement urbain : A partir des analyses diverses et des informations relevées
sur le site, évaluées et hiérarchisées mettre en forme une proposition cohérente parce que fondée et structurée. Intégrer
les objectifs sociétal et politique qui ont été mis en évidence par les problématiques posées tout au long de l’étude a été
l'objet des recherches du groupe de projet en S7.
Les sujets évoqués précédemment sont l'objet des études du présent groupe de projet S8 ils devront confirmer ou
infirmer les options proposées.
Les étudiants travaillent seul ou par groupe de deux ; les problématiques et difficultés rencontrées sont donc évoquées
pour que l’ensemble des groupes puisse d’une manière interactive les analyser et en tirer les conclusions spécifiques. La
notion de débat critique et pertinent prenant ici toute sa place.
Travaux requis
Documents graphique normalisés 1/100, 1/500, 1/1000 ème
Mode de Validation
Contrôle continu.
Sous la responsabilité directe des enseignants, jury composé des étudiants du groupe mise en place d’une grille
d’évaluation, Élaboration d’un rapport écrit par chaque Jury ; Les enseignants du présent groupe Confirment ou Infirment
en dernier lieu l’évaluation proposée en fonction des objectifs annoncés et des résultats obtenus.
Bibliographie
Support de cours
• Frederic Bourcier Maire- Adjoint à l’urbanisme de la ville de Rennes., Vice-président de Rennes Métropole, chargé du
quartier de Blosne
• Dominique Brard : Architecte urbaniste conseil de la ville de Rennes depuis 1993.
Visite de site :
. Isabelle Jourden Ingénieur VRD et paysagiste, spécialiste responsable paysage 'Cap Terre' Groupe Betom ( sous
réserves)
. Yves Colin responsable communication fondation Abbé Pierre
Il est prévu que le rendu final se fasse en présence du Maire adjoint à l'urbanisme de la ville de Rennes
DE 3 : L'équipement, pour quoi faire ?
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
3B
Enseignants : M. Pierre Faucher, M. Nicolas Flawisky, M. Frédéric Lefevre, Mme Marie-Luce Liacopoulos Bassil, M.
Pierre Vincent, M. Boris Weliachew
DE 3 : Intervention sur un édifice moderne
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Enseignants : M. François Gruson, M. Laurent Lehmann
Code
3F
DE 4 : CMIA / Urbanisme, aménagement et gouvernance
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
4B
Responsables : M. Patrice Ceccarini, M. Hervé Dulongcourty, M. Jean-Franz Katzwedel
Titre :
PROFILAGE ARCHITECTURAL : MORPHOLOGIE ET MORPHOGENÈSE DU DISPOSITIF ARCHITECTONIQUE
CMAU / S8 / COMPLEXITE ET MORPHOGENETIQUE ARCHITECTURALE
(Approfondissement technologique du projet architectural du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Pesaro / Fano sur
les territoires et contextes étudiés en semestre d’automne (S7) / ou / Restructuration du groupe scolaire Henri Matisse du
Cateau-Cambrésis (Ecoles maternelle et primaire).
Responsable :
Patrice Ceccarini
Enseignants :
CMAu / G3 - : Patrice Ceccarini, 60 h, H. Dulongcourty 60 h, J.F. Katzwedel 40h, F. Chopin 20 h
Salle 511, tous les vendredis de 14h à 19h
Orientations principales :
Le CMAu (G3/AT.L) interroge le projet architectural et urbain en tant que processus de conception en convoquant des
compétences disciplinaires plurielles, en recourant aux méthodes d’investigation ayant trait à la dynamique de
développement des édifices, des villes et territoires. Les enjeux contemporains de l’architecture, ses développements
futurs, architecturaux et métropolitains, dépendent de la compréhension du fonctionnement des organismes /
organisations tectoniques (objets, édifices, villes, territoires). Or, tout comme dans d’autres domaines de compétences
(Sciences du vivant, Médecine, etc.), et dès lors qu’on se positionne dans le domaine complexe de la durabilité
(Sustainabily), l’acte architectural doit être considéré comme un acte rééquilibrant -un acte thérapeutique (Care),
impliquant une compréhension détaillée de la genèse morphologique des organisations spatiales en général
(Morphogenèse), laquelle est déterminante pour l’élaboration de stratégies d’édifications soutenables. Malheureusement,
trop souvent séparée du processus de conception, l’analyse architecturale reste un «alibi », une présentation générique
et superficielle d’un contexte. Or -contrairement à ce que l’on pourrait prosaïquement penser- l’analyse est la condition
sine qua non et la garantie d’une action pertinente et efficace sur le monde réel. Car le projet architectural n’est autre que
le renversement de la procédure analytique : pour y parvenir, on observera les territoires à partir d’une posture
phénoménologique (sensible) destinée à faire émerger les singularités remarquables capables de produire des
dynamiques spatiales architecturales innovantes et originales, ré-équilibrantes (affordances). Concernant les processus
de conception, on s’appuiera sur la théorie de la complexité, les analyses systémique et morphogénétique.
Méthode de travail :
La méthode consiste en l’approfondissement des processus de conception précédemment développés en S7 (Territoire) à
l’échelle restreinte du Projet Urbain / Edifice. Les contraintes, de même nature que celles du semestre précédent
déterminent progressivement la forme architecturale, jusqu’à la production tectonique/technologique de la forme édifiée.
Ce processus -que nous qualifions de « profilage architectural »- agit sur plusieurs niveaux morphologiques de façon
analogue aux processus des domaines de l’ingénierie (soufflerie, profilage aérodynamique ou hydrologique des carènes /
carrosseries, d’objets technologiques variés, etc.). Le projet architectural est vu comme le résultat d’un processus
morphogénétique dynamique de nature organique.
L’originalité de la procédure architecturale proposée tient en ce que l’on considère –d’emblée- l’édifice comme un espace
phénoménologique dans lequel se produisent des interactions entre utilisateurs et environnement (Smart Building,
Intelligent Ambiance). C’est à partir, du dispositif phénoménologique (psycho-sensoriel) conçu que l’on produira l’édifice
entendu comme dispositif tectonique/ technologique -a contrario de ce qu’enseigne la pratique du projet traditionnel.
Le profilage du projet architectural est donc l’objet d’un processus morphogénétique organique dynamique.
S8 / Semestre de Printemps
Le semestre de Printemps est dédié au profilage architectural lequel est divisé selon les phases suivantes :
- Programmation architecturale détaillée
- Stratégie morphogénétique architecturale (Morphogénèse)
- Profilage de la forme architecturale
- Profilage de la forme architectonique et définition du dispositif technologique intelligent.
Contenu
Contenu et sujet :
• Contenu
Dédiés principalement aux étudiants souhaitant renforcer leur compétence théorique et pragmatique / opérationnelle en
matière de conception architecturale, le semestre S8 est essentiellement centré sur les dimensions analytiques,
méthodologiques et processuelles, notamment concernant :
- La compréhension du processus de conception du projet architectural en tant que processus spatio-temporel complexe
(Ecoumène, Ambiance Intelligente, Interactions, affordances psycho / socio / comportementales, Médecine
environnementale, Thérapeutique architecturale, théorie du « care »)
- La constitution d’un corpus de théories et méthodologies opérationnelles et expérimentales centrées sur la conception
architecturale en tant que processus d’émergence d’organisations architecturales contemporaines inédites (Profilage
architectural, Biomatique, Biomimetique (Biomimicry), Espaces / Ambiances / Edifices intelligents (Smart Buildings,
Intelligent Ambiance), Architecture paramétrique, Smart Geometry).
- Les méthodologies expérimentales concédant la possibilité d’aborder la conception de projets architecturaux complexes
liés aux transformations des pratiques sociales et des organisations architecturales métropolitaines (Processus, Echelles
et temporalités, Rapports entre pratiques de conception et modes de vie, Impact des cultures et des usages sociaux de
l’espace sur les dynamiques).
• Sujets
2 sujets à choisir :
- L'Approfondissement technologique du Projet architectural de Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Pesaro / Fano
sur les territoires et contextes étudiés en semestre d’Automne (S7)
ou
Henri Matisse et l’architecture. Restructuration du groupe scolaire Henri Matisse du Cateau-Cambrésis (Ecoles
maternelles et primaire)
L’école primaire et maternelle H. Matisse du Cateau-Cambrésis est un exemple significatif de interaction / collaboration
entre un architecte et un artiste. A partir de corrections faites aux plans originaux de l’architecte en charge du projet,
l’édifice a été modifié et, dans une grande mesure, conçu par Henri Matisse, à partir de propositions esthétiques
originales bien précises. Les objectifs d’études et de recherche de ce semestre (M1/S8) porteront à la fois sur les
dimensions esthétiques, patrimoniales et sociales contemporaines que revêt cet édifice singulier. Ainsi, dans un premier
temps, il s’agira de comprendre la dimension esthétique du dispositif composant l’édifice actuel, en réfléchissant sur les
motivations, les processus et les finalités esthétiques d’H. Matisse dans le travail modificatif du projet initial ; on
contribuera à mettre en lumière le processus artistique qui porta au résultat architectural actuel. Mais au-delà de
l’approche artistique, le deuxième temps concernera la dimension patrimoniale de l’édifice en tant qu’inscrit (ou classé)
pour son intérêt historique en portant notre réflexion sur une possible action modificatrice de celui-ci dans le respect de
son identité / intégrité. Mais encore, le dernier temps de la réflexion –non des moindres- concerne la valeur sociale
actuelle que représente cet équipement face aux exigences contemporaines à savoir comment un édifice déjà ancien
peut-il être judicieusement re-conformé aux besoins sociaux et comportementaux d’aujourd’hui ?
Les dimensions évoquées seront traitées à partir des approches complexe et systémique pour porter à une reformulation
architecturale contemporaine de l’équipement scolaire.
Mode d'évaluation
Mode d’évaluation et de validation :
- Contrôle continu par évaluation hebdomadaire (obligatoire). 2 Jurys d’étape, 2 jurys de semestre en relation avec les
enseignants du DE4.
- Rapport méthodologique de conception du projet architectural associable au séminaire de Deuxième cycle 'Sciences et
Théories appliquées aux processus de la morphogenèse architecturale des territoires habités.
Bibliographie
Une bibliographie détaillée est à disposition des étudiants en fonction de leur problématique
Support de cours
Mode pédagogique :
CM + TD
- Présentation sous forme d’exposés hebdomadaires (Power Point) de l’avancement des projets étudiants (ou groupe
d’étudiants). Evaluation collective par les enseignants et étudiants.
- Cours complémentaires libres dans le cadre du Séminaire S8 STAPMAu et du Séminaire collectif de l’EHESS «
Morphologies : des sciences sociales à l’architecture et aux sciences du vivant ».
Relation avec les autres disciplines :
Par nature transdisciplinaire, l’enseignement CMAu implique une relation étroite entre connaissances disciplinaires
(Géographie, Sciences économiques et sociales, etc.) et connaissances processuelles : Morphologies (Sciences de la
nature, du vivant, et anthropique); Langages formels (Sciences des Langages, Sémiotique) ; Informatique (Modélisation
numérique des phénomènes dynamiques / Morphogenèse).
Visites :
Un voyage Workshop sur les terrains d’études est indispensable aux étudiants du S8
DE 4 : Floating Datas - H. Fontenas
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
4C
Responsable : M. Hugues Fontenas
FLOATING DATAS
Les conditions de conception de certains équipements publics sont aujourd'hui fortement modifiées par des
transformations d'origine techniques, sociales ou économiques qui affectent directement la définition, la qualité et parfois
même la réalité des services attendus dans ces équipements.
Les évolutions continues des outils de communication amènent ainsi à reconsidérer la nature même de plusieurs types
d'équipements culturels. Loin de s'appuyer désormais sur des programmes aux contours clairement définis, nombre
d'équipements se présentent comme des entités pour lesquelles l'incertitude et l'ajustement incessant des objectifs
semblent être les seules données de référence, toujours 'flottantes'.
Sur la base d'un 'programme' et d'un site particuliers, cet enseignement s'intéressera donc aux manière de conduire un
projet architectural dès lors que les données du 'programme' renvoient pour l'essentiel à des objectifs de relations,
d'ambiances ou d'atmosphères qui relèvent souvent de l'incertain et parfois même de l'indescriptible.
Dans ce type de situation non normative, des réponses de nature architecturale sont fréquemment attendues en tant
qu'instruments d'orientation et même en tant que composants participant de la qualité des fluctuations. Ces réponses
architecturales tiennent autant à la nature de la proposition concrète qu'à la manière de la formuler.
En matière de conduite de projet architectural, les situations qui intéresseront cet enseignement amènent donc à se
positionner à la fois de manière pragmatique (ces évolutions et les attentes qui leur sont liées correspondent à des faits
bien réels) et dans une attitude de recherche. Les capacités d'analyse, de compréhension, d'interrogation, de formulation
puis de vérification d'hypothèses sont au centre du travail attendu.
Association au séminaire 'Constellations'
Cet enseignement d'architecture est particulièrement associé au séminaire 'Constellations' conduit au même semestre
par Elizabeth Mortamais et Emmanuel Doutriaux. L'orientation de recherche sur la question des 'fictions', comme l'intérêt
porté aux réseaux urbains autant matériels qu'immatériels, constituent des éléments communs forts aux deux
enseignements qui permettront, pour les étudiants qui le choisiront (aucune obligation) d'associer pleinement le travail de
recherche et le travail de projet. Cette association des enseignements donnera lieu à des interventions croisées des
enseignants.
Contenu
Un programme d'équipement culturel (mêlant centre de ressources, salles de diffusion (spectacles, expositions), salles de
répétition ou de préparation) et un site parisien caractérisé par un environnement fortement marqué par certains réseaux
urbains serviront de point de départ.
Sur cette base, le travail de projet s'articulera sur deux niveaux :
- l'élaboration, le développement et la présentation de manière précise et détaillée des éléments très concrets d'un projet
architectural situé ;
- la conduite en parallèle d'un travail de recherche plus théorique et méthodologique susceptible d'alimenter le travail de
projet (Comment procéder? Comment inventer des outils face à des situations incertaines?). Dans ce travail de recherche
on s'essaiera plus particulièrement au développement de 'fictions' architecturales et/ou urbaines susceptibles de guider
un positionnement.
La production attendue concernera donc à la fois des éléments d'étude de projet concrets et des éléments de notation
d'un cheminement intellectuel peut-être plus abstraits ou transversaux.
Le travail se déroulera en deux temps :
- élaboration d'un projet détaillé en lien avec les hypothèses de recherche sur la thématique ;
- retour sur le projet permettant de vérifier la pertinence des hypothèses.
Travaux requis
Un dossier remis en début de semestre ainsi qu'un cours d'introduction préciseront le cadre de travail, les éléments de
documentation ainsi que les attendus à chaque étape de travail.
Des séances hebdomadaires de présentation critique permettent aux étudiants de faire état de leur avancement et de
recueillir les commentaires de l'ensemble du groupe.
Chaque étape de travail fait l'objet d'une présentation avec dossier de synthèse.
Bibliographie
'Destination Library', Volume, n° 15, Amsterdam, 2008.
'Is this not a Pipe', Volume, n° 37, Amsterdam, 2013.
DE 4 : Alternative architecture in Jerusalem
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Enseignants : Mme Sylvaine Bulle, M. Dominique Cornaert, Mme Catherine Rannou
Code
4D
DE 4 : Architecture et utopies
Année
4
Heures CM
0
Semestre
8
Heures TD
126
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
4E
Responsable : M. Michael Halter
TITRE : ARCHITECTURE ET UTOPIE, EXERCICES DE STYLE
L’objectif est de mettre les étudiants en situation projectuelle expérimentale pour concevoir plusieurs projets orientés
utopie sous forme d’exercices de style. Une attention particulière sera portée à la méthode, aux outils de conception, à la
communication. C’est un workshop de réflexion sur le travail de l’architecte qui peut s’articuler avec le mémoire de
master.
Contenu
Le projet doit s’élaborer autour d’un cadre commun :
Exercices de style, pastiches et mélanges , co-développement
Il s’agit de réaliser de courtes recherches sur des thématiques choisies en commun afin d’aborder des notions
d’imaginaire, de phantasmes collectifs, d’usages passés ou futurs avec un spectre opérationnel très large.
A partir d’un constat sociétal ou géographique (cartographié) réalisation de trois projets et trois textes à partir de trois
problématiques clairement identifiables.
Mode d'évaluation
Les « corrections » ou plutôt discussions – connexions – inductions se déroulent non pas d’une manière frontale mais en
groupe et sont interactives.
Travaux requis
Post-scriptum
Exercices de style est un brillant exemple d'une contrainte littéraire (écrire 99 fois la même histoire) en tant que moteur
créatif et constitue à ce titre un texte précurseur du mouvement Oulipo dont Raymond Queneau sera l'un des fondateurs.
La présence d'une deuxième contrainte (chaque version de l'histoire doit illustrer un genre stylistique bien particulier)
apparaît à la lecture des titres des 99 versions de l'histoire :
Notations, En partie double, Litotes, Métaphoriquement, Rétrograde, Surprises, Rêve, Pronostications, Synchyses, L'arcen-ciel, Logo-rallye, Hésitations, Précisions, Le côté subjectif, Autre subjectivité, Récit, Composition de mots, Négativités,
Animiste, Anagrammes, Distinguo, Homéotéleutes, Lettre officielle, Prière d'insérer, Onomatopées, Analyse logique,
Insistance, Ignorance, Passé indéfini, Présent, Passé simple, Imparfait, Alexandrins, Polyptotes, Aphérèses, Apocopes,
Syncopes, Moi je, Exclamations, Alors, Ampoulé, Vulgaire, Interrogatoire, Comédie, Apartés, Paréchèses, Fantomatique,
Philosophique, Apostrophe, Maladroit, Désinvolte, Partial, Sonnet, Olfactif, Gustatif, Tactile, Visuel, Auditif, Télégraphique,
Ode, Permutations par groupes croissants de lettres, Permutations par groupes croissants de mots, Hellénismes,
Ensembliste, Définitionnel, Tanka, Vers libres, Translation, Lipogramme, Anglicismes, Prosthèses, Épenthèses,
Paragoges, Parties du discours, Métathèses, Par devant par derrière, Noms propres, Loucherbem, Javanais,
Antonymique, Macaronique, Homophonique, Italianismes, Poor lay Zanglay, Contrepèteries, Botanique, Médical,
Injurieux, Gastronomique, Zoologique, Impuissant, Modern style, Probabiliste, Portrait, Géométrique, Paysan,
Interjections, Précieux, Inattendu.
Bibliographie
Raymond Queneau. Exercices de style
Edition : 1947. In-16 (185 x 120), 201 p. 172 fr. [D. L. 7032] -XcE- Paris, Gallimard. - (Tours, impr. de Arrault)
Auteur du texte : Raymond Queneau (1903-1976)
Marcel Proust. Pastiches et mélanges
Description matérielle : In-16, 277 p.
Édition : 1919. 3e éd. Paris Éditions de la 'Nouvelle Revue française'
Auteur du texte : Marcel Proust (1871-1922)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Exercices_de_style#Contrainte_litt.C3.A9raire_et_plaisir_ludique
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
P1
Enseignants : M. Jean-Yves Chapuis, M. Marc Dilet
_Identifier les mécanismes et les échelles des interventions urbaines ;
_Permettre la compréhension du contexte de décision et de réalisation des projets urbains ;
_Aider les étudiants à prendre du recul par rapport à leur propre réflexion.
Contenu
« Récits de ville en projet »
Jean-Yves Chapuis, Marc Dilet, Denis Lenglart, Sylvie Salles
Ce cours aborde les processus et les échelles de conception de la ville contemporaine. Il souligne également les
multiples dimensions du projet urbain et leurs interactions. La réflexion proposée aux étudiants cherche à créer les
conditions d’un débat sur les processus actuels de transformation des espaces urbains. Il s’agira notamment de mettre en
avant les problématiques d’aménagement des villes étendues, ainsi que les valeurs mobilisées dans la conception des
projets. Ces valeurs hétérogènes traduisent différents univers de conception du côté : des politiques, des gestionnaires
de l’aménagement, des maîtres d’œuvre… Chacun met en récit un existant, des expériences et un devenir. Ces valeurs
structurent les projets, alimentent les conflits ou légitiment l’action politique en matière d’organisation urbaine et en lien à
l’horizon commun de la durabilité.
L’objectif est : d’étudier et de décomposer les démarches de conception urbaine ; d’explorer des territoires de projet à la
périphéries des villes ; d’identifier les évolutions des cadres et des méthodes de conception ; d’inscrire ce processus dans
une construction politique.
Contenu
1_ Récits politiques
2_ Méthodes et processus
3_ Périphéries urbaines
Travaux requis
contrôle continu : exposés
Bibliographie
Ouvrages
Ascher François, Les Nouveaux Compromis urbains, éd. de l’Aube, 2008
Bourdin Alain et Prost Robert (dir.), Projets et stratégies urbaines, Marseille, éd. Parenthèses, 2009.
Collectif, Exposition internationale d’architecture et d’urbanisme Emscher Park : les projets 10 ans après, Essen, ed.
Klartext Verlag, 2008.
Frebault Jean, La maîtrise d'ouvrage urbaine, Paris, éd. du Moniteur, 2005.
Lefebvre Henri, La production de l’espace, Paris, Economica-Anthropos, 2000 (1974).
Masboungi Ariella (dir.), Projets urbains en France, Paris, ed. du Moniteur, 2002.
Vigano Paola, Les territoire de l’urbanisme, éd. Metis Presses, 2012.
Articles et revues
AMC le Moniteur architecture, n° spécial « Le Grand Pari(s) », Paris, éd. du Moniteur.
Cahiers de IAU Ile-de-France, n°146 « Grands projets urbains en Europe », Paris, IAU idf, mars 2007.
Paris projet, n°38, « Regards croisés. Métropoles européennes : Berlin, Londres, Madrid, Milan Paris, Randstad », Apur,
2008. http://www.apur.org/paris-projet/regards-croises-metropoles-europeennes-berlin-londres-madrid-milan-parisrandstad
Salles Sylvie, « La reconversion de la Plaine Saint-Denis, le paysage à l’épreuve du territoire », Cahiers thématiques, n°9
Paysage, territoire et reconversion, ENSAP de Lille, 2009, pp. 203-213.
Urbanisme, n° 326, « les nouvelles frontières de l’aménagement », septembre-octobre 2002.
Sites Internet
La Plateforme d’Observatoire des Projets et Stratégies Urbaines - POPSU : http://www.popsu.archi.fr
Support de cours
Diapo et video
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
P2
Enseignant : M. Bruno Person
La construction - notamment la structure porteuse dans son interaction avec l’espace, l’enveloppe spatiale, les ouvertures
et la lumière – est le premier moyen pour la concrétisation d’une idée qui, elle, appartient au domaine de l’art.
Comment la forme parle-t-elle de la technique ou comment la technique inspire-t-elle la forme ?
« Il n’y a pas de distinction entre le squelette structurel et la forme architecturale » (Cecil Balmond)
La confrontation du projet architectural et de sa matérialisation est abordée de plusieurs manières.
Donner une liberté projectuelle et la confronter immédiatement à sa transposition théorique en choix constructif.
Chaque matériau a son propre « potentiel de structure » car il suggère certaines formes géométriques et spatiales. Il a
aussi son propre « potentiel de mise en œuvre », voire d’assemblage, de formation de joints, etc. Il a encore son propre «
potentiel de revêtement ».
Contenu
1- Systèmes structuraux des édifices à étages multiples
2- Systèmes structuraux des grands volumes
3- Structures habitées: méga-structures et porte à faux
4- Structures des tours
4- Concevoir la matérialité de l' enveloppe
5- Matériaux et potentiels
6- Transparences
Travaux requis
Notes de cours
Bibliographie
Construire l'architecture - du matériau brut à l'édifice - un manuel
Sous le direction d'Andrea Deplazes - Edition Birkhäuser
Sol Power -de Sophia et Stefan Behling- Edition Prestel
Support and Resist - Structural engineers and design innovation - Nina Rappaport - the Monacelli Press
Construire des façades - Thomas Herzog/Roland Krippner/Werner Lang - Edition Detail
Support de cours
Plan des cours au format .doc
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
P3
Enseignant : M. Pierre Engel
L’enseignement porte sur l’analyse de solutions techniques complémentaires nécessaires pour atteindre des objectifs
architecturaux lors de réhabilitations avec un intérêt particulier pour les matériaux usuels comme l'acier, le verre, les
bétons et les matériaux composites…
Contenu
L’enseignement s’articule autour d’études de cas, analyses techniques de réalisations contemporaines, conceptions
d’ensemble et de détails de structures et d'enveloppes. La sécurité incendie et autres contraintes réglementaires, les
pathologies sont également traités.
Travaux requis
Contrôle continu et rendu final
Bibliographie
- Guide de la réhabilitation à l’usage des architectes et des ingénieurs
(470 pages), Pierre Engel, Paris Décembre 2010.
Support de cours
- Polycopiés spécifiques distribués aux étudiants
Année
4
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
P4
Responsable : Mme Elizabeth Mortamais
Autres enseignants : M. Dominique Cornaert, Mme Brigit de Kosmi, M. Hugues Fontenas, M. Xavier Fouquet, M. Alain
Guiheux, Mme Catherine Rannou
Maîtrise des outils de conception contemporains :
action, situation, récit,narration, invention du sujet.
Contenu
Processus de conception S8 Printemps 2013
programme à définir ultérieurement
Travaux requis
- Présence obligatoire
- Prise des notes de cours.
- contrôle continu - présence requise
Bibliographie
chaque intervenant fournira une bibliographie liée à son cours
DE1-Ville et territoire entre mémoire et actualité
Année
4
Heures CM
0
Caractère
obligatoire
Semestre
8
Heures TD
0
Compensable
oui
Coefficient
1
oui
Code
Année
4
Heures
CM
16
Caractère
obligatoire
Semestre
8
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Session de
rattrapage
oui
Code
EM-S2.1
Responsable : M. Nabil Beyhum
Autre enseignant : M. Léonard Legendre
L’architecture n’est pas étrangère à l’écriture. On peut même oser la formulation suivante : l’architecture est écriture. Elle
écrit l’espace qu’elle transforme, réorganise, compose ou crée. Elle ordonne les structures, répartit les charges et calcule
les dimensionnements. Elle décrit, enserre, détermine les usages, les appropriations, les recompositions des tissus
urbains, des polarités, des significations et des cultures. Elle norme et modélise les représentations dessinées ou celles
réalisées grâce à l’outil numérique.
L’écriture permet non seulement d’ordonner les idées mais elle les force à apparaître et à s’imposer, elle donne sens à la
description d’une image et interprète un dessin selon des échelles et des axes différents. Ainsi, la force de conviction de
celui qui écrit devient plus forte envers ses interlocuteurs par un acte de communication allant de l’un vers l’autre. Elle lui
permet aussi, par une introspection intellectuelle, d’organiser et de comprendre ses prises de position aux contours bien
souvent trop imprécis.
Si écrire est toujours (souvent ?) douloureux, le bénéfice est pour ces deux raisons des plus satisfaisants. Même s’il nous
force à intégrer des règles qui ne semblent pas être les nôtres, celles de l’écriture précisément, l’exercice nous pousse à
nous dévoiler et à nous affirmer.
L’écriture, le choix d’un titre, un exposé propre sont nécessaires de nos jours dans tout concours, et si un jour ou l’autre
vous avez des concours à passer, autant en acquérir les outils de suite ! Ce n’est pas la seule raison de se lancer dans
l’écriture. La vraie raison est que par l’écriture, qui est un élan vers les autres, on peut découvrir ce que l’on pense
vraiment soi-même.
Contenu
La réalisation d’un mémoire en architecture constitue une étape essentielle dans le parcours de formation intellectuelle de
l’étudiant. C’est un moment privilégié où il prend la parole pour affirmer une pensée personnelle et lui donner une forme
palpable. Le mémoire n’est donc ni une “ super-dissertation ” ni un ensemble de lieux communs ou de propos
approximatifs, ni une question de cours retranscrite. Il est à la fois
- l’occasion de trouver une première cohérence à sa pensée architecturale, à ses positions morales ou éthiques, à ses
choix dans le métier,
- mais aussi une occasion pour s’initier réellement, et souvent pour la première fois, à la recherche et ce de manière
individuelle et approfondie,
- dans une école d’architecture, le mémoire doit tenir compte impérativement de la spécificité de l’approche architecturale,
ce n’est ni un mémoire en sciences sociales, ni en histoire, ni en philosophie. Même s’il peut conjuguer ces points de vue,
et le plus souvent il le doit, son travail vise à apporter la preuve qu’il est un travail personnel sur la pensée de
l’architecture.
Ceci dit, si l’objet est différent, les méthodes de rédaction, d’argumentation, de construction de l’objet d’étude, de collecte
de données, d’écriture sont très clairement similaires.
Un tel travail ne s’improvise donc pas. Le mémoire s’organise sérieusement, comme un projet, il est toujours tendu vers
l’avenir et impose d’adopter une stratégie, c’est-à-dire une gestion des temps et des espaces par un choix de priorités. Il
suppose l’acquisition d’outils techniques, de passer par des méthodes éprouvées que l’on peut cependant subvertir ou
révolutionner (pourquoi pas ?). En ce sens le mémoire permet aussi
- de développer des éléments présents dans un cours ou dans une étude de projet, un style, une méthode de réflexion
qui vous ont interpellés lors de vos études,
- de développer une capacité de critique et de distanciation par rapport à l’objet et aux théories,
- de produire des scénarios alternatifs et non pas une seule proposition. Il nous oblige à évaluer chaque scénario par ses
aspects positifs mais aussi par ses points de faiblesse.
Vous pouvez vous laisser guider par vos pôles d’intérêt personnel, vos connaissances antérieures, des opportunités
pratiques (accès possible à tel “ terrain ”, telle institution, tel phénomène, attirance suscitée par un bâtiment, une œuvre,
une ville, etc.). Dans tous les cas, il faut que ce sujet vous intéresse vraiment. Qu’il excite votre curiosité, votre envie d’en
savoir plus, qu’il ait un sens pour vous. Plus vous êtes intéressé(e) par votre sujet, plus vous serez susceptible
d’intéresser votre tuteur, vos lecteurs et donc votre jury. Il faut que vous souhaitiez enrichir la compréhension du thème ou
du sujet par votre travail qui sera de cette manière originale et singulière : c'est votre travail et non la duplication de
positions d'autres, même si ces dernières doivent être utilisées. Vous allez écrire en faisant preuve d’originalité. Autant de
raisons d’éviter le plagiat. Une remarque ici : le mémoire n’est pas une question de cours où vous vous contentez de
répéter des exposés entendus dans vos cours ou à l’extérieur, l’apport personnel, ce que vous ajoutez à la connaissance
générale, est primordial.
N’oubliez surtout pas que l’objectif du mémoire n’est pas seulement de prouver que vous avez une bonne connaissance
de votre sujet. Mais il est surtout de faire la preuve que vous maîtrisez les outils théoriques, les méthodes et les outils
techniques qui vous permettront d’exposer vos choix architecturaux et votre pensée originale en complément au dessin
ou en alternance avec celui-ci. La notion clé est celle de rendre votre pensée communicable, compréhensible, intelligible
par votre lecteur.
Travaux requis
Présentation d'un plan de mémoire virtuel
Bibliographie
Beaud S. et Weber F. (2003) Guide de l'enquête de terrain, Paris , La Découverte
Quivy R. et Van Campenhouldt L. (2006) Manuel de recherche en sciences sociales, Paris, Dunod
Verdier Th (2009) Guide pour la rédaction du mémoire en architecture, Montpellier, éditions de l'Espérou
Support de cours
Dix conseils pour la rédaction du mémoire en architecture, Beyhum et Fijalkow, support de cours distribué aux étudiants
Discipline
DE 1 : Construire les métropoles : ordre ouvert et densité
Année
4
Heures CM
52
Caractère
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Responsables : M. Simon Rodriguez-Pages, Mme Emmanuelle Sarrazin
Autres enseignants : M. Mariano Efron, M. Thomas Heuzé, M. Jean Mas
option
Code
S2.10
DE 1 : Architecture et paysage : l'enjeu de l'architecture, c'est sa
présence dans la nature
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.11
Responsables : Mme Florence Gillet, Mme Myrielle Hammer
Autre enseignant : M. Alain Pelissier
Objectifs du séminaire.
1. Étudier les relations de réciprocité entre l'architecture et le paysage.
2. Comprendre les différences entre le projet d'architecture et le projet de paysage,
afin de les associer.
3. Apprendre à analyser les échelles de projet (au nombre de 3: l'entité, les parties, les éléments)
et leurs natures respectives.
Contenu
Cours.
. Florence Gillet :
Héritage impressionniste, land art et photographie, tradition paysagiste en Hollande et en Angleterre, Debré et Cueco (4
cours).
. Myrielle Hammer :
Augustin Berque, Roberto Burle-Marx, Gilles Clément, Michel Corajoud, Paul Klee, Isamu Noguchi, Martha Schwartz,
Peter Walker (10 cours).
Travaux requis
1 dossier monographique qui est une étude d'un cas parisien, parc ou jardin, associé à une architecture ou non.
Le dossier est précédé d'un exposé sur ce cas, in situ, dans la mesure du possible.
Séances hebdomadaires: présence obligatoire.
L'étudiant doit : a) assister aux cours; b) participer au débat (tour de table); c) réaliser 1 exposé in situ (dans l'espace
étudié) et remettre 1 dossier d'analyse et de synthèse.
Bibliographie
Ouvrages généraux et génériques sur le sujet.
Ouvrages sur les auteurs et sur les concepteurs étudiés et analysés.
Les références sont fournies au début de chaque cours par les enseignants.
Les étudiants doivent établir leur propre bibliographie, en relation avec leur sujet, l'objet étudié et le projet analysé.
Support de cours
Power point pour chaque présentation:
. celle de chacun des enseignants;
. et aussi celles de tous les étudiants.
Disciplines
Constitution des paysages
DE 1 : Production et usages de l'espace
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.12
Autres enseignants : Mme Véronique Biau, M. Jean-Pierre Levy
Ce séminaire organisé par le Centre de Recherche sur l’Habitat porte sur les pratiques et usages de l’espace construit.
Les étudiants dont le projet de mémoire porte sur ce thème y trouveront un appui méthodologique et de contenu. En
raison de son utilité économique et de sa dimension symbolique, la ville fait l’objet d’interventions politiques et de
mouvements sociaux. Elle est travaillée par des processus de division sociale et géographiques tant dans l’habitat que
dans les modes de transport. Ces éléments interpellent les futurs architectes et aménageurs soucieux de mieux
comprendre le contexte de leurs pratiques. Des chercheurs travaillant sur l’urbain dans ses dimensions sociologiques,
psycho-sociologiques, architecturales, urbanistiques, politiques et géographiques y interviennent. La comparaison
internationale peut être mobilisée. Le séminaire est ouvert, sur ce créneau horaire, aux étudiants en master de l’Ecole
Nationale Supérieur d’Architecture Paris Val de Seine, aux étudiants du master AADL de Paris 7, du fait de leur thème de
recherche.
Contenu
- JEUDI 27 FEVRIER
Yankel FIJALKOW
Le Mémoire de M1-M2 (2H)
Les politiques de la ville (3H))
- JEUDI 6 MARS
Yankel FIJALKOW
Nicolas DOUAY
TOUR DE TABLE MEMOIRE (2H)
Politiques et mobilisations urbaines (3H)
- JEUDI 13 MARS
Yankel FIJALKOW
Nicolas DOUAY
Les formes de participation urbaine (3H)
JEUDI 20 MARS
Yankel FIJALKOW
Jean Pierre LEVY
Mobilités urbaines (3H)
JEUDI 27 MARS
Yankel FIJALKOW
Jean-Pierre LEVY
Peuplement, ségrégation, mixité (3H)
JEUDI 3 AVRIL
Yankel FIJALKOW
Sandrine BERROIR
Quartiers fermés du centre (gentrification) au périurbain ?
JEUDI 10 AVRIL
Yankel FIJALKOW
Jean Pierre LEVY
Pratiques de l’habitat et de la ville (3H)
JEUDI 15 MAI
Yankel FIJALKOW
Véronique BIAU
Les métiers et les compétences de l’architecture et de l’urbanisme (3H)
JEUDI 22 MAI
Anne Laure JOURDHEUIL et Alexandre NEAGU
Production du cadre bâti
Travaux requis
La validation consiste dans la présentation orale et écrite d'un pré mémoire : Plan, problématique, hypothèses, premiers
éléments de bibliographie
Bibliographie
Distribuée pendant le cours
Disciplines
Réflexions sur les pratiques
DE 1 : Villes et territoires entre mémoire et actualité
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.13
Autres enseignants : M. Jean-Yves Chapuis, Mme Hélène Hatzfeld
Préparer à une recherche originale en proposant une approche conceptuelle et critique du projet urbain, à ses diverses
échelles et dans ses différents registres (extensions, 'renouvellement', 'revitalisation',….)
Contenu
On approfondira différents aspects de la programmation et de la composition du projet urbain en centrant l'attention sur
une préoccupation :
comment projeter l'urbain dans un monde où tout, ou presque, fait question ?
On ne se satisfera pas d'exposer les 'problèmes' que pose tel ou tel genre de quartier et, plus généralement, de site ou
de situation. On retiendra plutôt un mode heuristique qui repose sur la mise en perspective des procédures et des genres
d'intervention qui se sont succédés dans le temps.
On attend de cette remise en scène des inerties, des processus et des filiations qu'elle suscite des interrogations
créatives sur les projets (ou lieux de projet) actuels, leur nature, leur style et leur objet. Cette perspective est complétée
par un apport historique sur les principales théories du paysage depuis le XVIIIe siècle, ainsi que sur les principales
écoles de pensée sur la ville, objet de plus en plus problématique, aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Une partie des cours
porte sur les textes fondateurs de la culture paysagère et urbaine contemporaine.
Un workshop international en Croatie, composé d'un symposium et d'un atelier in situ, est à l’étude. Il se tiendrait fin
septembre-début octobre durant dix jours. Il rejoindrait des thèmes explorés dans le séminaire et pourrait alimenter une
recherche pour le mémoire de fin de Master.
Les cours principaux sont organisés en quatre séquences :
- Le passage du projet urbain à la stratégie urbaine (J.-Y. Chapuis),
- Diversités culturelles et aménagements (L. Feveile),
- La Rénovation urbaine (H. Hatzfeld),
- Esthétique du paysage (D. Laroque).
TD : Lancement du mémoire de M2, avec le collectif d'enseignants.
Pour l'année 2013-14, le calendrier des séances est le suivant (sous réserve de réajustement) :
Jean-Yves Chapuis
- jeudi 13/3 de 13h à 16h
- jeudi 30/4 de 13h30 à 17h30
Laurence Feveile
- mercredi 26/2 de 14h à 17h
- mercredi 5/3 de 16h30 à 19h30
Hélène Hatzfeld
Didier Laroque
- jeudi 13/3 de 16h15 à 18h45
- jeudi 20/3 de 16h15 à 18h45
- jeudi 27/3 de 16h15 à 18h45
- jeudi 3/4 de 16h15 à 18h45
- jeudi 10/4 de 16h15 à 18h45
Travaux requis
Remise de courts travaux relatifs à chacune des séquences de cours
Préparation de la problématique du mémoire de M2
Bibliographie
LE CORBUSIER, Manière de penser l'urbanisme, Paris, 1946
CERDÀ (Ildefonso), Théorie générale de l'urbanisation, Madrid, 1867; trad. fr.,Paris, 1979
LAROQUE (D.) et SAINT-GIRONS (B.), Paysage et ornement, Éd. Verdier, 2005
(Une bibliographie propre aux différents cours sera fournie aux étudiants par chaque enseignant)
Support de cours
Divers supports envisagés : Power Point, DVD, transparents...
Disciplines
Histoire et théorie de la ville
Aménagement des territoires
DE 1 : Architectures des villes européennes
Année
4
Heures CM
52
Caractère
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Disciplines
Analyse architecturale
Histoire et théorie de la ville
option
Code
S2.14
DE 1 : Rendre visible : penser les représentations architecturales et
urbaines
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.15
Responsable : Mme Elisabeth Essaian
Autre enseignant : M. André Del
Objectif
Le séminaire « Rendre visible : penser les représentations architecturales et urbaines » s’intéresse aux diverses
problématiques (historiques, théoriques, opérationnelles, sociologiques, ambiantales, etc.) du champ urbain à travers les
formes de visualisation de la ville et du territoire, de leurs perceptions et de leurs usages. Dans une approche
pluridisciplinaire il vise à conduire les étudiants à réfléchir à l'articulation entre le pensé, le conçu, l'observé, le vécu et le
représenté et de les aider à élaborer des restitutions visuelles originales de la réalité observée à partir de leurs
problématiques personnelles.
Croisant des approches quantitatives et qualitatives, les étudiants seront amenés à explorer, sur un terrain commun et sur
les terrains se rapportant à leurs projets de mémoire de master (quand définis), les méthodes et les outils présentés dans
le cadre des cours du séminaire.
Outre la dimension exploratoire, la finalité du séminaire est de faire produire à l’étudiant une problématique du mémoire
argumentée et précise, décrivant les méthodes et les outils à développer afin de pouvoir amorcer sa recherche du
semestre S9 et ainsi faciliter la soutenance du mémoire à la session de février 2015.
Sans être exclusif, un lien de continuité est suggéré avec le séminaire « Territoires sensibles, dire les idées du projet » en
S7.
Contenu
Problématique générale
Qui, quand, comment, avec quoi, pourquoi produit de la connaissance visuelle sur la ville et le territoire ? Comment les
disciplines connexes (urbanisme, géographie, archéologie, paysagisme, ambiances, etc.) et artistiques abordent ces
questions ? Quels outils et dispositifs de saisie développent-ils ? Sous quelle forme (cartes, plans, dessin, photo, vidéo,
prise de son, promenades, dérives, danse, etc.) restituent-ils leur rapport à l’espace ? Comment rendent-ils compte des
temporalités ? Comment la discipline architecturale s’est nourrie et s’est appropriée ces différentes approches et outils ?
Comment pourrait-elle s’en saisir ?
Ces questionnements recoupent pour partie les problématiques développées depuis les années 1990 dans le champ de
recherche Visual Studies les nouveaux paradigmes du visuel, qui englobe la pluralité des phénomènes recouvrant les
notions de vision, de visualisation et d’univers visuels et s’intéresse à l’étude et la production de divers artefacts visuels,
quels qu’en soient les époques, les contextes et les types de médias.
Seront interrogées la spécificité (existante ou à définir) des problématiques, des outils et des méthodes de la discipline
architecturale, par rapport aux disciplines suscitées. Quelle serait-elle ? Serait-ce le fait d'opérer avec des données
d'enregistrement direct, non objectivables ; la capacité à enchaîner et à articuler les différentes échelles et modes
d’observation (horizontale/zénithale, le global/le local, le général/ le particulier) ; la lecture portée par le désir de projet et
la capacité à concevoir des scenarii des transformations possibles ?
Seront également abordées les questions de phénoménologie de la perception, à travers la réflexion sur le rapport du
corps à l’espace. Comment intégrer la perception à la fois comme moment de saisie et d’interprétation du réel ? Comment
rendre compte des modalités physiques et sensorielles de cette saisie ?
Enfin, sera menée une interrogation sur l’apport des nouveaux outils technologiques. Dans quelle mesure permettent-ils
de produire une meilleure connaissance de l’histoire des villes et des territoires ? Permettent-ils de mieux évaluer la
pertinence et la durabilité des formes urbaines héritées ?
Du S8 au S9
Les thématiques développées dans le cadre du séminaire trouvent leur prolongement dans la structure d’encadrement
des mémoires en S9 « Territoires sensibles/Rendre visible : Penser les représentations visuelles » dont l'équipe est issue
de deux séminaires en S7 et S8.
Consacré à l’encadrement collectif et individualisé des mémoires de master, la structure d'encadrement en S9 est ouverte
(hormis les étudiants issus des deux séminaires) à tout étudiant dont le mémoire s’inscrirait dans le champ urbain au sens
large (ville et territoires), porterait sur les questions de l’histoire (de l’urbanisme, des villes, du paysage, histoire urbaine),
des acteurs, des représentations, et qui serait désireux d’articuler dans ce travail de recherche des outils d’analyse
visuels avec d’autres formes et méthodes d’analyse.
Relation avec le laboratoire EVCAU
Les problématiques du séminaire croisent les travaux de recherche développés dans le cadre de l'équipe de recherche
EVCAU, dont quatre membre de l’équipe enseignante font partie (André Del, directeur de l'équipe de recherche; Elisabeth
Essaïan, Christian Morandi et Sylvie Salles, membres associés). Les étudiants peuvent ainsi bénéficier de l’accès
privilégié aux travaux et équipements de l'EVCAU, situé à Charenton.
Intervenants dans le séminaire
Enseignants et chercheurs de l’ENSAPVS :
_André Del, Ingénieur des Travaux Publics, directeur de l’équipe de recherche EVCAU. Champs d’intérêt : formalisation
et modélisation des connaissances architecturales et urbaines; définition, conception et mise en œuvre de systèmes
d’informations localisées aux échelles architecturales et urbaines ; systèmes d’information géo-historiques.
_Elisabeth Essaïan, Architecte, docteur en architecture, chercheur à l’IPRAUS/ UMR AUSSER, chercheur associé à
EVCAU.
Champs d’intérêt : fabrique de la ville ; transferts culturels ; relations entre les acteurs ; vocabulaires urbains ;
représentations visuelles des espaces habités.
_Denis Lenglart, Architecte-urbaniste.
Champs d’intérêts : projet urbain, vocabulaire urbains
_Christian Morandi, Architecte, docteur en architecture, chercheur associé à EVCAU
Champs d’intérêt : représentations visuelles, outils numériques
_Sylvie Salles, Architecte, docteur en études urbaines, chercheur à Habiter / Université de Reims, chercheur associé à
EVCAU.
Champs d’intérêt : paysages urbains; projets urbains ; espaces publics ; démarches de conception des architectes
paysagistes ; interface ville, territoire, paysage et environnement.
Intervenants extérieurs:
Isabelle Grudet 'De la notion écoquartier au label EcoQuartier'
Marc Armengaud 'Représenter la ville la nuit'
Béatrice Mariolle 'Représenter l'espace rural. Le Grand Paris'
Travaux requis
Restitution
L’évaluation se fera sur la capacité à se saisir des méthodes et des outils en fonction des questionnements pertinents
formulés par rapport au sujet de recherche et l’aptitude à restituer les différentes dimensions du « rendre visible » : traces
historiques, flux cachés, qualités d’ambiance (lumière, son), sol (sa nature, sa topographie, son partage privé/public), etc.
Par ailleurs, les étudiants sont tenus d’assister aux dix (quatre le mardi soir et six le vendredi midi) conférences
organisées dans le cadre du cycle « Secrets de fabriques », dans la mesure où elles abordent toutes, à leur manière, les
problématiques évoquées plus haut.
Les cours, les interventions des invités extérieurs et les conférences donneront lieu à la restitution d'un texte d'une page/
intervention (maximum 3000 signes), résumant le contenu et positionnant l'intervention/à la problématique spécifique du
projet de mémoire.
Ces travaux écrits, rendus de manière régulière (à chaque séance) constituent une aide majeure à la remise dans la
pratique de l’écriture et un apport important pour le mémoire à venir.
Le séminaire donnera lieu et sera évalué sous deux formes :
- rédaction d'une problématique de mémoire (5 pages + une bibliographie), accompagnée d'un travail exploratoire mettant
en évidence les outils et les méthodes qui seront développés par la suite.
- recueil de 13 pages des CR.
Bibliographie
Histoire de la cartographie
ARNAUD Jean-Luc, Analyse spatiale, cartographie et histoire urbaine, Marseille, éditions Parenthèses, 2008.
BELHOSTE B., MASSON F., PICON A., Le Paris des Polytechniciens, Des ingénieurs dans la ville, catalogue
d'exposition, Paris, Délégation à l'action artistique de la Ville de Paris, 1994.
BOUSQUET-BRESSOLIER Catherine (sous la direction de), L’œil du cartographe et la représentation géographique du
Moyen-Age à nos jours, Paris, C.T.H.S., 1995.
BRUNET Roger, La carte, mode d'emploi, Paris, Fayard-Reclus, 1987.
Cartes et figures de la Terre, catalogue d'exposition, Paris, Centre Georges Pompidou, 1980.
CHAPEL Enrico, L’œil raisonné. L'invention de l'urbanisme par la carte, Genève, MētisPresses, 2010.
COSTA L., ROBERT S, Guide de lecture des cartes anciennes, éditions Errance, Paris 2009.
DENÈGRE J., Sémiologie et conception cartographique, Paris, Hermès, collection « ENSG- IGN », Paris, 2005.
FIJALKOW Yankl, La construction des îlots insalubres, Paris 1850-1950, Paris, l'Harmattan, 1998.
GUEDJ D., La mesure du monde. La Méridienne, Paris, Robert Laffont, 1997.
JACOB Christian, L'empire des cartes, approche théorique de la cartographie à travers l'histoire, Paris, Albin Michel,
1992.
KISCH G., La carte, image des civilisations, Paris, le Seuil, 1980.
L’Aventure du mètre, catalogue d'exposition, Musée national des techniques, CNAM, Paris, 1989.
PELLETIER M. (sous la direction de), Couleurs de la terre. Des Mappemondes médiévales aux images satellitales, Paris,
Le Seuil, Bibliothèque nationale de France, 1998.
PALSKY G., Des chiffres et des cartes. Naissance et développement de la cartographie quantitative française au XIXe
siècle, Paris, C.T.H.S., 1996.
PICON Antoine, La ville territoire des cyborgs, Paris, éditions de l'Imprimeur, 1998.
PICON Antoine, ROBERT Jean-Paul, Le dessus des cartes. Un Atlas parisien, catalogue de l'exposition, Paris, Pavillon
de l'Arsenal, 1999.
REMY Alain, Morphologie urbaine. Géographie, aménagement et architecture de la ville, Paris, Armand Colin, 2001.
Expériences cartographiques contemporaines
AMOROSO Nadia, The exposed city. Mapping the urban invisibles, London, New York, Routledge, Taylor and Francis
Group, 2010.
DORLING Daniel, NEWMAN Mark, BARFORD Anna, The Atlas of the real world. Mapping the way we live, London,
Thames and Hudson, 2008.
SCHEPPE Wolfgang (sous la direction de), Migropolis. Venice. Atlas of a golbal siutation, Venezia, Hatje Cantz, 2010.
VIGANO Paola (sous la direction de), New territories, situations, projects, scenarios for the European city and territory,
2004.
VIGANO Paola, Les territoires de l'urbanisme. Le projet comme producteur de connaissance. Genève, MētisPresses,
2012.
Explorations et représentations de l’espace urbain
AUGOYARD J.F., Pas à pas : essai sur le cheminement quotidien en milieu urbain, Paris, éditions du Seuil, 1979.
BARTHES Roland, L’Empire des signes [1970] , Paris, Flammarion, 1980.
BERTIN Jacques, La Sémiologie graphique. Les diagrammes, les réseaux, les cartes, Paris-La Haye, Mouton-GauthierVillars, 1967.
CALVINO Italo, Les villes invisibles [1974], Paris, le Point, 1996.
DEBORD Guy, Guide psychographique de Paris,1957.
GARCIA Mark, The Diagrams Architecutre, London, John Willey and Sons Ltd, 2010.
GOMBRICH E.H., L'art et l'Illusion. Psychologie de la représentation picturale, Paris, Gallimard, 1987.
JOURDE Pierre, Géographies imaginaires de quelques inventeurs de mondes au XXe siècle, Gracq, Borges, Michaux,
Tolkien, Paris, José Corti, 1991.
LATOUR Bruno, Paris, ville invisible, Paris, les empêcheurs de penser en rond, 1999.
LYNCH Kevin, The image of the City [1960], L’image de la cité, Paris, Dunod, 1976.
MARCOLINI Patrick, Le mouvement situationniste : une histoire intellectuelle, Montreuil, éditions L’Échappée, 2012.
MAUMI Catherine (sous la direction de), Pour une poétique du détour. Rencontre autour d'André Corboz, 2010.
MERLEAU-PONTY Maurice, Phénoménologie de la perception, Paris, Gallimard, 1945.
La ville des réseaux
BARLES Sabine, GUILLERME André, L'urbanisme souterrain, Paris PUF, collection « Que sais-je ? » n° 533, 1995.
CASTEX Jean, Chicago 1910-1930. Le chantier de la ville moderne, Paris, éditions de la Villette, 2009.
CLEMENT Alain, THOMAS Gilles, Atlas du Paris souterrain, Paris, éditions Parigramme, 2001.
GAILLARD Aurélia (sous la direction de), L’Imaginaire du souterrain, Paris, éditions de L’Harmattan, 1998.
SUTTEL R., Catacombes et carrières de Paris. Promenade sous la capitale, Paris, éditions du Treuil, 1986.
LUCAN Jacques, Eau et gaz à tous les étages. Paris, 100 ans de logement, catalogue d'exposition, Paris, Pavillon de
l'Arsenal, Picard, 1992.
Ambiances lumineuses et thermiques
TANIZAKI Junichirô, Éloge de l'ombre [1933], traduit du japonais par René Sieffert, Paris, Verdier 2011.
HESCHONG Lisa, Architecture et volupté thermique, Marseille, éditions Parenthèses, 1992.
BERNSTEIN D., CHAMPETIER J.-P., HAMAYON L., MUDRI L., TRAISNEL J.-P., VIDAL Th., Traité de construction
durable - Principes et Détails de construction, Paris, éditions du Moniteur,
MAZRIA Edward, Le guide de la maison solaire, Marseille, éditions Parenthèses, 2007.
GAUZIN-MULLER Dominique, 25 Maisons écologiques, Paris, éditions du Moniteur, 2005.
BERNSTEIN D., DUMONTEIL J., LEONARD D., MUDRI L., Will it really be soft and calm, my luminous ambience?,
Passive and Low Energy Architecture PLEA'05, Beyrouth, 2005.
MUDRI Ljubica, Measurement and Interpretation of luminous ambience, proceedings of World Renewable Energy
Congress Aberdeen, Ecosse, 2005.
Représentations en archéologie
DEMOULE JP, GILIGNY F, LEHOERFF, SCHNAPP A, Guide des méthodes de l’archéologie, Paris, éditions de La
Découverte, 2009 3ème édition.
COSTA L., ROBERT S, Guide de lecture des cartes anciennes, éditions Errance, Paris, 2009
NORDIGIAN L.,SALLES JF, A. POIDEBARB :Aux origines de l'archèologie aérienne, Presse Université St Joseph,
Beyrouth, 2000
Systèmes d’information géographique
BORDIN P., SIG (Concepts, outils et données), Paris, Hermès, 2002.
CASSINI, Représentation de l'espace et du temps dans les SIG, Paris, Hermès, collection « Science publications », 1999.
DENÈGRE J. SALGÉ.F, Les Systèmes d'information géographique, Paris, PUF, collection « Que sais-je? », Paris. 2003.
ESSEVAZ-ROULET Michel, IRATCHET Bruno , La mise en oeuvre d'un SIG dans les collectivités territoriales, Territorial,
Dossiers d'experts Technique/Urbanisme, Voiron, 2008.
GOODCHILD M.F., RHIND D., MAGUIRE D.J., Geographical Information Systems : Principles and Applications, New
York, Longman, 1991.
LARDON S., MAUREL P., PIVETEAU V., Représentations spatiales et développement territorial, Paris, Hermès, 2001
PAUL ROUET, Les données dans les systèmes d’information géographiques, Paris, Hermès, 1991.
ROCHE S., Les enjeux sociaux des systèmes d'information géographique : le cas de la France et du Québec, Paris,
éditions de L'Harmattan; collection « Géographie sociale », 2000.
ZREIK Khaldoun (sous la direction de), HyperUrbain 2 : Nouvelles cartographies, nouvelles villes, Paris, Editions Europia,
2010.
Ambiances sonores
SCARRE C. & LAWSON G. The evidence of the use of sound resonance from paleolithic to medieval times,
Archeoacoustics, Cambridge, Ed. University of Cambridge, 2006.
REZNIKOFF I., DAUVOIS M. La dimension sonore des grottes ornées, Paris, Bulletin de la Société Préhistorique
Française, Tome 85/8, 1988
MURRAY SCHAFER R. Le paysage sonore, le monde comme musique, Marseille, éditions Wild Project, 2010
AUGOYARD Jean-François. La qualification sonore des espaces urbains. Architecture et comportement. 1991, Vol 7, n°1.
Lausanne, EPFL. pp.13-25.
GOFFMAN Erving, La mise en scene de la vie quotidienne, Paris, Les éditions de minuit, 1973.
Support de cours
Planning
Mercredi ou jeudi. 13h30-19h30
Jeudi 27 février; Jeudi 6 mars; Mercredi 12 mars; Mercredi 19 mars; Mercredi 26 mars; Jeudi 3 avril; Jeudi 10 avril.
Vacances de Printemps: 11 au 27 avril
Mercredi 30 avril; Mercredi 7 mai; Mercredi 14 mai; Mercredi 21 mai; Mercredi 28 mai (rendu).
DE 2 : Atelier de recherche hypermédia
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.21
Responsable : M. Olivier Bouet
Autres enseignants : M. Nader Boutros, M. Frank Chopin, M. Gilles de Fayet, M. Tayeb Sehad
Le séminaire a le double objectif d’assurer une formation professionnalisante et d’initier à la recherche. Pour cela il
s’organise autour de 3 axes :
- Le premier a pour ambition de donner au futur architecte les connaissances théoriques et techniques d’une
communication efficace d’une œuvre architecturale à l’aide des outils variés de la communication hypermédia en
s’interrogeant sur la nature de l’hypermédia en tant qu’outil de communication pour l’architecte. C'est-à-dire la capacité à
produire du contenu multimédia (images, photographies, son, hypertexte et sites web,..) porteur d’un message qui permet
au lecteur de découvrir le 'sens' de l’objet architectural représenté, les intentions de son concepteur telles les intentions
d’ordre fonctionnel, celles liées à l’usage, les intentions d’ordre technique, symbolique ou esthétique.
- Le second fait appel aux technologies de l’image de synthèse et de la maquette numérique comme outils de recherche,
de partage de l’information mais aussi de communication, de compréhension et de démonstration pour des objets
architecturaux du patrimoine et de l’archéologie. Cela permet à l’étudiant, en s’appuyant sur des demandes de
réalisations numériques multimédias (films de synthèse, images de synthèse avec un haut niveau de réalisme, maquettes
de sites web à usage informatif ) de faire des recherches méthodologiques liées aux usages des outils de modélisation et
de rendus en fonction de l’architecture patrimoniale ou des fouilles à restituer, et à s’interroger sur la nature de la
maquette numérique et de l’image de synthèse en tant qu’outils de recherches d’hypothèses, de restitutions mais aussi
de communication.
- Le dernier explore les technologies les plus récentes liées aux usages du numérique dans le monde de l’architecture,
technologies pouvant être utilisées dans la communication du projet (panoramas interactifs, réalité augmentée, réalité
virtuelle, cloud computing), mais aussi dans un cadre patrimoniale ou archéologique (photogrammétrie, lasergrammétrie,
technologies de rendus).
Ces objectifs supposent que l'enseignement dispensé soit en permanence actualisé et apporte les méthodes spécifiques
de la recherche, que l'étudiant - architecte, sorti du contexte universitaire, pourra toujours utiliser. Pour s'assurer de ces 2
qualités, le séminaire est mis en relation avec les travaux, les possibilités logicielles mais aussi matérielles, de l'équipe de
recherche EVCAU (Espace Virtuel de Conception en Architecture et Urbanisme), et des partenariats reconnus
(institutionnels, laboratoires,…) annuels autour d’un ou plusieurs projets hypermédias ou de recherche.
On peut citer :
- Pour le premier axe : Le musée de l’air et de l’espace pour l’aérogare Labro, le séminaire 'L’enveloppe architecturale'.
- Pour le second : le Département des antiquités égyptiennes du Louvre, section Copte. La mairie d’Hyères et le site
archéologique d’Olbia. Le laboratoire ANHIMA de l’université Paris7 et la proposition de classement sur la liste du
patrimoine mondial de l’UNESCO du site de Figuig (Maroc).
- Pour le troisième : l’ENSG (Ecole Nationale des Sciences géographiques - Marne la Vallée) et les recherches de l’IGN.
Remarques : Communications et expositions, aides matérielles :
L’équipe de recherche EVCAU sert, en particulier, de support à des publications, communications ou posters. Les travaux
des étudiants, en général ceux produits à l'issu du mémoire qui suit le séminaire, peuvent être alors cités. Les étudiants
peuvent ainsi faire apparaître dans leurs références individuelles les références et copies des expositions ou des
communications. Par exemple entre 2007 et 2012 les travaux de certains étudiants ont fait l’objet de citations dans 7
expositions dont 3 itinérantes en Espagne (avril 2011 et mai 2012) , 3 communications et 3 articles.
Pour l’année 2013, une partie d’un chapitre d’un Bulletin de l’IFAO sera consacrée aux travaux de 3 étudiants sur 2
thèmes différents.
Le laboratoire EVCAU met aussi à disposition des étudiants du séminaire , pour leurs projets de recherche et de
mémoire, ses stations de travail, ses logiciels spécialisés mais aussi éventuellement des matériels spécifiques (appareil
photographique 360°, pied panoramique, drone,...)
Contenu
- Analyse des projets traités, contexte, historique et implications.
- Méthodologies de recherche
- Eléments de photographie et de vidéographie. Mise en place de panoramas
- Management d'un projet interactif
- Théories de présentations interactives et applications.
- Composantes d'un site Web : pages statiques, animations, multimédia.
- Théories de l'image de synthèse et applications – Modélisation et animation.
- Théories et pratiques de l'éclairement d'une maquette numérique.
- Nouveaux outils : Réalité virtuelle, réalité augmentée, photomodélisation, photogrammétrie.
Travaux requis
En fonction de ses désirs et de ses attentes, l’étudiant choisi un des projets proposés, ou un projet de communication ou
de recherche qui lui est plus personnel.
Il devra alors lors d’un exposé faire une présentation en relation avec son mémoire de M2 :
- Faire un synopsis du futur mémoire, présenter un début de bibliographie et de sommaire et définir ses axes de
recherche.
- Présenter la thématique choisie, en faire l’analyse.
- Faire un organigramme de présentation
- Définir un carnet de bord et montrer le travail accompli et préciser les étapes envisagées.
Bibliographie
- Expériences pédagogiques ; Communication hypermédia de reconstructions archéologiques hypothétiques – N.
Boutros, S. Tayeb, O. Bouet - Actes du colloque Virtual Retrospect 2007, pp 135 - 139 - Ausonius Editions, De Boccard
Diffusion (Décembre 2008).
- Culture numérique et architecture - A. Picon - Editions Birkhäuser (2010).
- Internet, clefs pour la lisibilité - Se former aux nouvelles exigences de l'hypermédia- G Barrier - ESF éditeur.
- Création de récits pour les fictions interactives : simulation et réalisation de Nicolas Szilas et Jean-Hugues Réty. Editions
Lavoisier collection Hermes Science, (2006).
- Humanités numériques Tomes 1 et 2 : Nouvelles technologies cognitives et épistémologie – sous la direction de C.
Brossaud et B. Reber, Editions Lavoisier collection Hermes Science (2007).
- Conduite de projets en création numérique - G. Guéneau – Eyrolles (2005).
- Les hypermédias, conception et réalisation - Imad Saleh -Editions Lavoisier collection Hermès Science
- Le traité de réalité virtuelle Tomes I à V- Collectif sous la direction de P. Fuchs, G. Moreau – Presse de l'école des Mines
de Paris (2006 pour les 4 premiers volumes-2009 pour le volume. V).
- La photomodélisation architecturale – L. De Lucas – Eyrolles (2009).
‒ Mathématiques et Architecture - J. et M. Burry – Actes Sud (2010)
- Ensemble des mémoires du séminaire
Support de cours
- La plupart des cours, tout comme les logiciels utilisés, font l’objet de résumés en PDF.
- L’ensemble des mémoires et travaux (format numérique) faits les années précédentes.
- Des articles, des publications, des thèses sont mis en ligne sur le serveur de l’école.
Disciplines
Informatique
DE 2 : Conception architecturale face aux risques majeurs et urbains
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.22
Responsable : M. Bruno Thomas
Autres enseignants : M. Jean-François Coignoux, M. Pierre Léger, M. Vladimir Mladenovic
Sachant que:
I. les méthodes d’insertion d’un ouvrage dans un environnement naturel ou bâti situé dans une zone définie à risques;
nécessitent le recours à d’autres disciplines que celle de l'ingénierie. Ce besoin est fortement marqué dans les projets
d'aménagement, de réhabilitation ou de restauration, où une réflexion élargie aux échelles traitées par les disciplines de
l’urbanisme ou du paysage s’avère nécessaire.
II. Cette approche pluridisciplinaire permet de définir des stratégies de réduction de la vulnérabilité, dans une conjoncture
de risques urbains définie et notamment dans sa composante sociale.
III. Le comportement du bâti sous les actions créées par les phénomènes environnementaux majeurs, dépend
qualitativement et quantitativement des possibilités de réponse de la construction qui le constitue. Le choix d’un type
d’organisation des matériaux dans l’espace influe directement sur l’intelligence de l’exploitation des systèmes constructifs
et leur efficacité à répondre aux actions environnementales et spécialement à leurs manifestations extrêmes.
IV. Ceschoix d'organisation de la construction est intrinsèquement initié par l’architecte lors de la conception, et, donc est
de sa responsabilité.
Le séminaire Conception architecturale face aux Risques Majeurs et Urbains a pour objectif :
Après une acquisition de notions élaborées sur le comportement des constructions et leur conception en zone à risques
et notamment sur le comportement dynamique en zone de sismicité, l’étudiant mène une réflexion architecturale
innovante et pluridisciplinaire sur la mitigation des Risques Majeurs.
Contenu
I. Généralités et théories sur la notion de risque d’origine naturel ou anthropique,
II. Dynamique géophysique du globe et les environnements naturels ainsi que les environnements technologiques,
III. Développement durable et gestion des environnements,
IV. Méthode d’intégration du risque dans la conception architecturale ; exemple le séisme
V. Conception architecturale et risque sismique en construction neuve et en réhabilitation (incluant des situations post
séisme)
VI. Pratique (TD) des logiciels structures en tant qu’outil d’aide à la conception architecturale parasismique (Robot pour la
construction neuve et Trémuri pour la réhabilitation)
VII. Echanges avec l’ENSA d’Alger ; Thème : Modernité, patrimoine et développement durable et l'ENSA Paris La Villette
sur la ville de LA PAZ en Bolivie.
VIII. Synthèse des notions acquises et préparation du sujet de mémoire.
Travaux requis
Des travaux personnels d'analyse d'ouvrages architecturaux remarquables en zones à risques et un exercice de
conception.
Ces travaux sont l'initiation au mémoire de S9 et ont pour objectif l'émergence et la définiton du sujet de ce futur mémoire.
L'exercice de conception est accompagné dans le cadre du TD d'une expérimentaion à l'aide d'un modèle numérique de
structure, et d'une réalisation d'une maquette analogique testée sur un banc sous des actions vibratoires.
Bibliographie
'les risques naturels majeurs'Lefevre et Schneider collection Géosciences
'Les risques naturels La cindynique ' Dagorne et Dars
'Les risques urbains' Ansidai, Dubois, Fleury et Munier collection Villes
'La collection conception parasismique ' Ministère de l’environnement et du développement durable et les grands ateliers,
Milan Zacek …
'Le génie parasismique ' direction Davidovici
'Le temps les hommes et l’architecte' Demaisoneuve
'Les eaux courantes géographie et environnement' direction Cosandey
Support de cours
- L'année 2011-2012 ouvre une nouvelle coopération académique avec l'ENSA Paris La Villette à l'invitation de Mme
Taboada Varinia en interaction avec des travaux pour la ville de La Paz en Bolivie.
- Dans le cadre d’une convention ayant débutée en 2001, l’Ecole développe sous la dynamique de séminaires, des
relations avec L’Ecole Polytechnique d’Architecture et d'Urbanisme d’Alger, sur les thèmes du patrimoine et du séisme.
Cette convention permet à la fois la réalisation de travaux en commun et l’échange d’étudiants.
- Sur la période 2009-2012 nous développons avec l’Ecole d’Alger un programme de recherche Tassili intitulé : «
Méthodes de prévention pour le Patrimoine face aux risques naturels » - Cas du bâti ottoman et du XIXème siècle face au
séisme.
- Le diplôme spécialisé d’approfondissement en architecture, cet enseignement est une ouverture sur le DSA mention
Risques Majeurs dont L’ENSA PVS est une composante. Les autres sont les Ecoles de Marseille, Bordeaux, Montpellier,
Lyon, sous la coordination de l’Ecole de Belleville.
M Vladimir Mladenovic, docteur en sciences physiques, et Acousticien, responsable de l'atelier d'expérimentation.
M Yazid Amazit Maître de conférence, Docteur en sciences physiques, conseiller scientifique.
Disciplines
Connaissance des matériaux
DE 2 : Problématique de l'enveloppe architecturale entre plasticité et
technicité
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.23
L'enveloppe architecturale est le lieu de la convergence, de l'actualisation et du paramétrage de nombreuses logiques
d'ordre et de nature très diverses.
Développer des analyses multi-critères ou ciblées dans la problématique de l'enveloppe architecturale, les représenter,
les communiquer.
Se constituer une culture la plus large possible à propos de l'enveloppe (signification, forme, technique...)
Se constituer et valider de nouveaux outils conceptuels par mise en perspective des acquis pour un processus personnel
de conception explicite.
Expliciter une posture personnelle à créer, une prise de distance critique à construire pour réinterroger et optimiser sa
pratique.
Définir un projet / mémoire incluant une démarche d’expérimentation / recherche cadrée sur un sujet original développant
un de ces aspects
Contenu
Thèmes développés dans les cours et les TD.
La matérialité - la représentation - la perception.
Nous nous intéressons à la matérialité de l'enveloppe (morphologie, organisation, structure, logique constitutive…), aux
'effets' produits (transparence, effet de masse, de reflet, dématérialisation…) aux processus qui ont conduit à leur
organisation (idées directrices, principes générateurs, principes en action, vecteur primaire…), à la manière dont elle est
perçue, vécue, reçue, évaluée, utilisée, jugée, critiquée par des publics différents...
Le sens donné, le sens reçu.
Notre étude porte sur le sens que peut prendre 'ce qui se passe entre les phénomènes plastiques et techniques” lorsqu'ils
s'actualisent dans la perception ou la conception d'une enveloppe (intérieur / extérieur), en réconciliant au lieu de les
opposer les approches 'sensibles' et 'techniques', les démarches d'analyse, analogiques, créatives ou de synthèse.
Pluridisciplinarité :
Pour comprendre et répondre aux aspirations émergentes du monde contemporain; les problématiques architecturales
croisent les démarches paysagères, urbaines, artistiques, techniques…
Origines, tendances et évolutions des enveloppes, des peaux, du rapport structure/peau.
Relations dialectiques intérieur/ extérieur.
Enveloppe, filtre, passage, espace entre, matérialité et porosité.
Enveloppe 'épaisse', les épaisseurs et multicouches.
Public/ privé : l'enveloppe architecturale comme 'médiateur'.
L'enveloppe comme lieu d'expression plastique.
Le passage du sens - rôle de l'enveloppe.
Les modalités de l'inscription du sens dans l'enveloppe architecturale.
Le sens inscrit (intentions, principes fondateurs ou générateurs, idées forces, idées directrices…)
Ecart entre le sens voulu et inscrit par les concepteurs et les significations perçues par les utilisateurs.
La question de la culture partagée, des codes, des clés de lecture …
Rapport à la technique, quand la technique dit autre chose que la technique…
La question des représentations.
Enveloppe et environnement (naturel - urbain…)
L'enveloppe et l'enjeu écologique.
Travaux requis
Fiches d'analyse de cas et exposés - Fiches de visites d'édifices - Dossiers dans les différents thèmes étudiés - power
point sur thèmes d'études.
Expérimentation / recherche sur thèmes ciblés - rédaction d'un sujet de mémoire
Contrôle continu, rendus de phases, TD, rendu final et soutenance.
Bibliographie
Eléments de bibliographie
AMY, Sandrine, 'Les nouvelles façades de l'architecture', Revue Appareil, numéro spécial, 2008
ATLAS Phaidon de l'architecture contemporaine mondiale, Phaidon, 2004
BACHELARD, Gaston, la poétique de l'espace, Presses universitaires de France, Paris, 1983
BEAUD, Michel, L'art de la thèse, édition la Découverte, 2006
BORIE, Alain et MICHELONI, Pierre Forme et déformation des objets architecturaux et urbains, éditions Parenthèse,
2006
BUYDENS, Mireille, La transparence, obsession et métamorphose, Intermédialités n°3, 2004
CHEVRIER, Jean-François, 'L'imposture du design', Revues AMC n° 124, 2002
CHUPIN, Jean-Pierre, Analogie et théorie en architecture. De la vie, de la ville et de la conception, même, éditions
InFolio, 2013
CORBOZ, André Le territoire comme palimpseste et autres essais, éditons de l'Imprimeur, 2001
CORBOZ, André, Sortons enfin du labyrinthe, éditions InFolio, 2009
GAUDIN, Henri, La cabane et le Labyrinthe, éditions Mardaga, 2000
HERTZBERGER, Herman, Leçons d'architecture, éditions InFolio, 2010
INGOLD, Tim, Une brève histoire des lignes, Zones sensibles, 2013
PALLASMAA, Juhani, Le regard des sens, éditions du Linteau, 2010
PINGUSSON, Georges-Henri, L'espace et l'architecture : Cours de gestion de l'espace 1973-1974, éditions du Linteau,
2010
PANOFSKY, Erwin, La perspective comme forme symbolique, éditions de Minuit, 1975
VON MEISS, Pierre, De la forme au lieu + de la tectonique : Une introduction à l'étude de l'architecture, éditions Presses
polytechniques et universitaires romandes, Lausanne, 2012
SCHITTICH Christian, En détail, Enveloppe, concept, peau, matériaux, Birkhaüser, édition Détail, Munich, 2003.
SOULIER, Nicolas, Reconquérir les rues : Exemples à travers le monde et pistes d'actions, Editions Eugen Ulmer, 2012
VENTURI, Robert, De l'ambiguïté en architecture, édition Dunod, 1976
VERDIER, Thierry, Guide pour la rédaction du Mémoire en architecture, éditions de l'Espérou, 2009
Fond d'étude sur thèmes de la matériauthèque de l'ENSAPVS,
Revues d'architecture numéros spéciaux, AMC Hors séries, AREA, El Croquis, monographies…
Disciplines
Esthétique
DE 2 : TNAUE : Technologies Nouvelles pour l'Architecture Urbaine et
Environnement
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.25
Responsable : M. Xavier Lagurgue
Autres enseignants : Mme Edith Akiki, M. Jean-René Albano, Mme Sonia Cortesse, M. Yvon lescouarc'H, M. Antoine
Maufay
Le séminaire « Technologies Nouvelles pour l’Architecture Urbaine et l’Environnement » (TNAUE) s’inscrit dans le
domaine D2 « matérialité de l’édifice, formes, usages, techniques ». Il propose un encadrement continu du mémoire
durant les semestres 8 et 9. Le séminaire permet également d’approfondir et d’appliquer les connaissances acquises en
S8 dans la structure de projet TNAUE de S9 et S10 qui lui est associée.
Le séminaire TNAUE favorise l’expérimentation à travers l’apprentissage de la conception et de la représentation. Trois
niveaux indissociables de la conception du projet construit et y sont abordés:
- la qualité environnementale du cadre de vie, bâtiment et territoire
- la bioclimatique et des fluides dans le bâtiment
- la structure et les enveloppes des bâtiments
La performance des bâtiments contemporains, leur qualité d'usage et de confort, leur écriture architecturale, dépendent
intimement de la qualité de leur conception bioclimatique. Dans le contexte règlementaire actuel (RT 2012 et BEPOS en
2020), sous injonction du développement durable, notre compétence d'architecte est plus que jamais d'articuler les
savoirs techniques autour d'un projet partagé.
Contenu
Equipe pédagogique
Le séminaire réunit de nombreuses compétences complémentaires d'architectes et d'ingénieurs
- J.R. Albano: Ingénieur Fluides
- Edith Akiki: Ingénieur environnement
- Sonia Cortesse: architecte bioclimatique
- Xavier Lagurgue: architecture bioclimatique
- Yvon Lescouarc'h: ingénieur structure
- Antoine Maufay: Ingénieur architecte, enveloppes
Modalités pédagogiques
Sont proposés en alternance:
- Cours
- TD appliqués au projet architectural en étude durant le S8
- Visites de chantier
- Conférences
Effectif du séminaire
L’effectif maximum du séminaire est porté à 25 personnes
Contenu du séminaire
1- Qualité environnementale du cadre de vie
Qualité environnementale des milieux urbains
- Ethiques et techniques écologiques.
-« Nature en ville »: Idées clefs, état des recherches et des pratiques
- Qualités environnementales des formes et des écosystèmes urbains et rurbains. Eco quartiers. Etudes de cas.
- Critères environnementaux pour un habitat partagé: gouvernance, transports, énergie, politique de l'eau et des déchets,
biocénose.
- Problématiques de la densité et du paysage.
Cours, (X. Lagurgue).
Qualité environnementale et bioclimatique des bâtiments
- Présentation historique de la qualité environnementale des bâtiments dans le contexte du “Développement durable”.
Situation des exigences de qualité environnementale dans la théorie du projet.
- Présentation des outils d’évaluation, « HQE® », «LEED », «Passive House », « Effinergie », RT 2012.
-« Eléments » : principes de conception bioclimatique des bâtiments étudiés à partir des quatre éléments fondamentaux,
l’eau l’air, la terre et le feu. Application au projet architectural.
Cours, étude de cas, (X. Lagurgue).
2– Ambiances, Energie et confort
Ce cours a pour objectif d’approfondir les connaissances acquises en matières de technologie des fluides, ainsi qu'en
ambiances, au travers des approches bioclimatiques et durables intégrées au processus de conception architecturale.
C’est en particulier la conception des enveloppes légères qui exige désormais une conception simultanée du
fonctionnement énergétique du bâtiment, du confort, des ambiances thermiques et lumineuses, etc.
- Les fluides aujourd’hui: Rapports avec l’enveloppe, la structures, la volumétrie, l’usage ( E. Akiki, TRIBU, J.R. Albano).
- Notion de confort, économie et pollution, systèmes de gestion centralisée ( E. Akiki, TRIBU, J.R Albano).
- Environnements thermiques, énergie et confort. Cours études de cas (J. R Albano).
- Effet de serre : Prise en compte simultanée des conséquences en ambiances thermique (X. Lagurgue).
- Vitrages et compléments aux vitrages (protections) fixes, semi-mobiles et mobiles et leurs effets sur les ambiances :
solaire passif, surchauffe, éblouissement, etc., et résolution des conflits (X. Lagurgue)
- Visites de chantier d’un bâtiment 0 énergie. (E. Akiki, Tribu).
3 - Conception des enveloppes, durabilité du bâti.
- Les peaux de verre, les vitrages performants, structures de façades légères, systèmes d'occultation, systèmes de
maintenance Histoire, techniques et méthodes de conception des enveloppes légères.
- Approche méthodologique et hiérarchisation des composants de l’enveloppe légère.(X . Lagurgue, A. Maufay)
- Structures de façades légères, études de cas. (A. Maufay)
- Pathologie des structure et durabilité du bâti. Etudes de cas (Yvon Lescouarc’h).
- Cours. (A. Maufay, Y. Lescouarc’h, X. Lagurgue), Application au projet architectural.
Travaux requis
Deux travaux dirigés prennent pour support le projet d'architecture de S8 et servent l'évaluation de l'étudiant:
- TD Bioclimatique du bâtiment
- TD Conception de l'enveloppe
Bibliographie
Une bibliographie ciblée sera donnée en séance
Support de cours
Cours et exposés fournis au format ppt.
Disciplines
Techniques et maîtrise des ambiances et de l'environnement
DE 2 : Enveloppes structurelles
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.26
Responsable : M. Bruno Person
Autre enseignant : M. Christophe Koroma
L’évolution des outils informatiques de conception, la convergence en cours entre les outils de dessins et de calculs
(structures, thermiques, acoustique,eco-construction) permet de prédire une évolution de la forme architecturale.
Parmi les diverses formes d’évolution, certaines utiliseront les possibilités de calcul des structures en interaction avec le
dessin en volume de l’architecture libéré de la maquette traditionnelle.
Des formes existent déjà en maquette informatique, des formes qui ne peuvent se dessiner à la main. Ces recherches
appelées morpho-écologies, nouvelles tectoniques, etc. deviennent envisageables réellement grâce aux liaisons avec les
logiciels de calcul des matériaux qui leur donnent une existence théorique. La culture structurelle récente permet
d’entrevoir de nouvelles structures, moins systématiques, développant ainsi un expressionisme structurel.
La recherche sur les matériaux qui peuvent les constituer, et notamment les enveloppes structurelles, devient d’actualité.
Un regard critique est nécessaire dès lors que la forme est générée par la machine : la maîtrise du projet dans toutes ses
composantes devient un enjeux de haut niveau. Ce séminaire est orienté sur la recherche dans le domaine des structures
et des enveloppes complexes, à partir de l’état de la recherche actuelle.
L'une des conséquences est la fusion de l'enveloppe et de la structure, comme le montre de nombreux projets construits.
Le cours introductif porte sur la 'Serpentine Gallery 2002' de Toyo Ito et Cecil Balmond. La démarche de projet et le
résultat construit sont tout aussi important.
Contenu
L’enseignement comprend deux parties :
- un enseignement d’informatique approfondi: logiciel Rhinocéros avec Grasshopper (algorithme de génération de
structures, de surfaces). Apprentissage et utilisation de Grasshopper pour un projet dans un site réel.
- un enseignement des structures et des enveloppes par l'étude de cas.
Les thèmes de recherches proposés aux étudiants portent sur les rapports entre les théories architecturales et les
théories de la construction, la conception paramétrique, la conception des enveloppes simples ou des enveloppes de
compositions multiples, des structures en façade, des enveloppes structurelles, des formes complexes, de l'écoconception, de la maitrise de la lumière et la fabrication numérique.
1-Géométrie et Informatique:
Morphologie des surfaces, surfaces complexes, formes non platoniciennes en utilisant le logiciel Rhinoceros avec
Grasshopper ou Revit, pour apprendre la fabrication paramétrique du projet.
Le perfectionnement en géométrie et en informatique a pour but de mettre l’étudiant en situation de produire son dossier
de recherche.
2-Structures:
Structures spatiales
Structures hybrides : les structures hybrides sont formées d’éléments surfaciques et d’éléments barres organisés dans
une géométrie structurelle.
Exo-structures: la structure est à l'extérieure de l'enveloppe (Tours, Stades, etc.)
3-Enveloppes:
Rappel des principes d’étanchéité à l’air et à l’eau, d’isolation thermique et acoustique.
Transparences et opacités. Fabrication du climat.
Matières et durabilité. Eco-conception.
4-Fabrication:
Fabrication informatisée des éléments de structures et d’enveloppe.
Travaux requis
Recherches 1:
Etudes de cas de réalisation d’un projet comportant une enveloppe structurelle
Exposés sur un ouvrage traitant de morpho-écologie, de fabrication numérique, de théories avancées des structures et
des enveloppes, de conception paramétrique.
Recherches 2
Projet de structure et d’enveloppe : filtre à lumière. Enoncé des critères de modification de la forme et fabrication
paramétrique du projet.Analyse des performances.
Construction de maquettes numériques et réelles.
Recherches sur les matériaux de structures et d’enveloppes. Mis au point d’un prototype.
Bibliographie
Morpho-Ecologies
Eds. Michael Hensel and Achim Menges
AA Publications, Londres, 2006
Atlas of Novel Tectonics
Reiser+Umemoto
Princeton Architectural Press, 2006
Tooling
Aranda/Lasch
Princeton Architectural Press, 2006
Informal
Cecil Balmond
Prestel, 2002
Element
Cecil Balmond
Prestel,
Architectural Geometry
H.Pottman, A.Asperl, M.Hofer, A.Kilian
Bentley Institute Press – 2007.
Mathématiques et Architecture
Jane Burry + Mark Burry
Actes Sud 2010
72 :57 BUR
72-01 NEX (Architecture and Mathematics)
Architecture et Design Contemporain
Conception et Fabrication numériques
Jacobo Krauel
LINKS, 2010
Culture Numérique et architecture
Antoine Picon
Birkhauser 2010
Support de cours
Un résumé de chaque cours est fourni sur support numérique.
Disciplines
DE 2 : Modernités plurielles - Origine et Permanence
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.27
Responsable : M. Laurent Beaudouin
Autre enseignant : M. Cyrille Faivre-Aublin
Ce séminaire s'ouvre aux sources scientifiques, esthétiques et constructives de la modernité et à la diversité des
réalisations qui ont suivi les bouleversements de la pensée au cours du XX°siècle. L’objectif est de proposer un
élargissement de la recherche sur l’espace moderne en faisant appel à des sources méconnues de l’histoire de
l’architecture récente. La diversité des sujets abordés permet d’échapper à une vision monolithique et académique de la
modernité. L’objectif pédagogique est double : d’une part élargir la formation culturelle de l’étudiant et d’autre part, le
former à la discipline et à la méthodologie à mettre en œuvre dans un mémoire de recherche.
Contenu
Le séminaire porte montre comment l’idée d’espace moderne s’est épanouie au cours du siècle dernier, à partir d’un
socle commun en suivant des chemins extrêmement divers, y compris dans l’œuvre d’un même auteur. L’architecture
moderne est souvent caricaturée comme une production étroite et dogmatique, c’est cette vision que le séminaire veut
mettre en doute en examinant le travail et la production d’architectes qui ont étendus le domaine de la modernité dans
leur travail personnel. Les bouleversements de l’imaginaire provoqués par l’élargissement de la pensée scientifique sur la
notion d’espace, sont évoqués en parallèle de la présentation des débats sur les rapports entre la science et l’art.
Le séminaire s’appuiera sur des exemples monographiques d’architectes et d’artistes de la modernité en Amérique
Latine.
Mode d'évaluation
La présence aux cours est requise comme base de l'évaluation. En complément il sera donné une appréciation des notes
de cours prises par les étudiants.
Travaux requis
Un mémoire de 10 pages sera demandé en fin de semestre. Les étudiants seront incités à explorer des exemples
complémentaires à ceux exposés dans les cours. Les sujets d’étude seront abordés sous l’angle d’une analyse comparée
d’exemples choisis en rapport avec les cours, en privilégiant des regards croisés entre la compréhension des concepts et
leur matérialisation. L’analyse requise mettra en perspective la pensée du projet et son contexte historique, ainsi que la
dimension structurelle, matérielle et constructive des œuvres.
Bibliographie
La documentation des cours pourra être imprimée à l'École et déposée à la Bibliothèque.
Elle est accessible sur internet site http://www.beaudouin-architectes.fr
Support de cours
Les cours sont dispensés sous la forme de projection de documents quelques fois inédits sur l'œuvre des architectes
étudiés. (150 à 200 pages par cours). Les cours pourront être imprimés par l'École et déposés à la bibliothèque. Ils sont
également accessibles en ligne sur un site internet.
DE 3 : Créer dans le créé : Techniques constructives pour une
architecture de la réhabilitation
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.31
Autres enseignants : M. Yvon lescouarc'H, M. Malte Mager
L’enseignement porte sur l’analyse approfondie de solutions techniques disponibles pour atteindre des objectifs
architecturaux lors de réhabilitations.
Il est centré plus particulièrement sur les techniques nouvelles, avec un intérêt particulier pour les matériaux comme
l'acier, le verre, les bétons de fibres, et les matériaux composites… Le séminaire fait également une analyse des
interactions entre les progrès techniques, les évolutions réglementaires et les concepts architecturaux dans la pratique de
la réhabilitation.
Contenu
L’enseignement s’articule autour d’études de cas: analyses techniques de réalisations contemporaines, conceptions
d’ensemble et de détails de structures et d'enveloppes, sécurité incendie et autres contraintes réglementaires… Il fait un
examen critique des résultats d’observation, sur les pathologies connues de réalisations mais aussi des analyses lors de
visites de chantier ou de réalisations achevées intéressantes.
Les supports documentaires distribués aux étudiants comportent : polycopiés sur les études de cas, CD, extraits de
normes, livres et catalogues…
Le triptyque architecture/réhabilitation/technique est également exposé sous une forme originale de conférences-débats
évoquant en profondeur la complexité constructive de la réhabilitation, avec la participation d’architectes de renom.
Lors de deux séances, des études de cas réels de pathologie de constructions anciennes ou récentes sont présentées
aux étudiants qui sont invités à rechercher les causes de ces sinistres et proposer des solutions de réparation.
Travaux requis
Etudes de cas concrets en groupe de deux ou trois étudiants.
Contrôle continu
Bibliographie
- Polycopiés spécifiques distribués aux étudiants
- Guide de la réhabilitation à l’usage des architectes et des ingénieurs
(470 pages), Pierre Engel, Paris Décembre 2010.
- Guide de la réhabilitation des façades et des planchers.
(170 pages), Pierre Engel, Paris Janvier 2014.
Support de cours
Enseignants intervenant dans ce séminaire :
Pierre Engel, Professeur, docteur-ingénieur, auteur de nombreuses publications sur la réhabilitation
Yvon Lescouarc'h, Professeur, docteur ingénieur, expert judiciaire, auteur de nombreux ouvrages
Malte Mager, Enseignant ENSAPVS, Architecte DPLG expérimenté en restructuration urbaine et en réhabilitation
Autres intervenants :
Les enseignants de ce séminaire ingénieurs et architectes sont des spécialistes reconnus de la réhabilitation mais
l’intervention de spécialistes comme le Professeur Andrea Bruno (Paris-Turin, architecte conseille de l'Unesco),
Jean-Michel Wilmotte (architecte, designer, Paris, Londres, Venise), Alain Charles Perrot (Architecte en Chef des
Monuments Historiques), Serge Lacoste (ingénieur BET Khephren), Bruno Collet Maître d'ouvrage seront également être
sollicités en fonction des sujets étudiés et des visites de chantier organisées.
Disciplines
DE 3 : Patrimoine ancien, moderne et contemporain
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.32
Responsable : M. Donato Severo
Autres enseignants : M. Yann Goubin, M. Xavier Laumain
Equipe Enseignants ENSAPVS : Donato SEVERO (responsable) architecte dplg, Docteur en histoire de l’architecture
Université Paris 1 Panthéon – Sorbonne ; Antonio BRUCCULERI, architecte et historien de l’architecture; Edouard
GARDEBOIS architecte dplg, diplômé de l’École Nationale de Chaillot ; Xavier LAUMAIN, architecte du patrimoine ; Yann
GOUBIN, architecte dplg, Docteur en histoire de l’art Université Paris IV ; Emmanuelle SARRAZIN, architecte dplg,
Docteur en urbanisme et aménagement de l'Université de Paris Ouest - Nanterre.
Autres intervenants et invités : Jacques BOULET, architecte et philosophe ; Loretta GAÏTIS, architecte DESA,
scénographe ; Vesselina LETCHOVA, architecte Dplg ; Augusto ROCA, professeur - Facoltà di Architettura La Sapienza,
Roma.
Le séminaire aura lieu : Jeudi – 14h00-20h00 - Salle 308
1er séance : jeudi 27 février à 14h00 salle 308.
Le séminaire abordera la notion de patrimoine et les pratiques de projet sur le bâti existant comme partie de la discipline
architecturale: restauration, conservation, sauvegarde, réhabilitation, reconversion /réaffectation, restructuration,
reconstruction, rénovation, etc.
Le séminaire vise à :
1. Développer les compétences des étudiants et leur permettre de s’initier à la recherche sur les thèmes de la protection
du patrimoine bâti et du projet dans l’existant.
2. Prendre conscience de la définition large du patrimoine en considérant tout ce qui dans l’architecture, la ville, le
territoire, le paysage, est le résultat de phénomènes d’accumulation, de sédimentation, de permanence.
3. Orienter les étudiants vers la suite de leur parcours (thèmes de PFE) et vers des formations complémentaires et des
directions professionnelles ciblées (Ecole de Chaillot, Monuments Historiques, Architecte-conseils, consultants auprès
des collectivités, etc.).
Le séminaire comprend 72 heures : un noyau théorique de 36 heures de cours ; l’étude de cas de 22 heures ; et 14
heures de TD consacrées à la mise en route du mémoire et à l’initiation à la recherche.
Le noyau théorique : analyser, décrire, comprendre et expliquer le patrimoine bâti à travers les textes, la représentation,
l’iconographie et les bâtiments. Trois thèmes principaux seront étudiés : théorie de projet et authenticité ; la valeur
d’usage et les programmes; le patrimoine du XXe siècle. L’étude de cas : présente et analyse, un certain nombre
d’exemples concrets de bâtiments. Elle constitue l’initiation à l’étude monographique des œuvres. Les cas à étudier
pourront être proposés par l’étudiant.
Le suivi de mémoire : constitue l’initiation à la recherche et a pour objectif de produire un travail sur un sujet choisi
original.
Visites, conférences : Dans le cadre du séminaire sont prévues des visites de chantiers ou de réalisations architecturales.
Des conférenciers, présenteront des études de cas ou des questions méthodologiques (archives, relevés, sources, etc.).
Contenu
Cours principaux :
1. Théorie de projet et authenticité (D.SEVERO) (contenu résumé) : Valeur de remémoration: de Léon Battista Alberti à
Aloïs Riegl. L’invention du patrimoine architectural: image, iconographie, production de sens. La cristallisation des ruines.
Van Wittel, Panini, Hubert Robert et la polychronie du patrimoine. Les Chartes internationales sur la conservation et la
restauration. Authénticité et réappropriation : C. Brandi, P. Prunet, A. Bruno. La création architecturale contemporaine et
l’intervention dans l’existant : Schattner ; Scarpa ; Ribeiro ; Faloci ; Nouvel ; Ricciotti ; Zumthor.
2. Le projet comme avenir du patrimoine (Emmanuelle SARRAZIN)
3. L’encadrement règlementaire du patrimoine en France. (Yann GOUBIN)
4. Etude historique et étude analytique des bâtiments (Xavier LAUMAIN)
Travaux requis
Mode d’évaluation des connaissances du séminaire (hors mémoire) :
Contrôle Continu : 50% Exposé oral - étude de cas : 50%
En suite, en S9, les enseignants du séminaire assurent l'encadrement de mémoire. Le mémoire doit porter sur un sujet
choisi en accord avec les enseignants. Le mémoire devra respecter les règles d’un travail universitaire et présenter une
matière originale. Lorsque le sujet du mémoire porte sur un ou plusieurs bâtiments, l’étudiant devra, dans la mesure du
possible, l’avoir vu et visité lui-même et ne pas seulement en avoir connaissance par le biais de publications.
Bibliographie
BRANDI Cesare, Théorie de la restauration, Paris 2001
BRUNO Andrea, Restoration and beyond, Milan 1996
CHOAY Françoise, L’allégorie du Patrimoine, Paris 1992
CHASTEL André, Architecture et patrimoine, Paris 1994
DETRY Nicolas, PRUNET Pierre, Architecture et restauration, Paris 2000
GIOVANNONI Gustavo, L’urbanisme face aux villes anciennes, Paris 1998 (pour la traduction française)
RIEGL, Aloïs, Le culte moderne des monuments, Paris 2003 (pour la traduction française)
ROUILLARD, Dominique, Architecture contemporaines et monuments historiques, Paris 2006
SEVERO, Donato, Ancien et moderne, Le Bourget 1998
La confusion des monuments, in « Les Cahiers de médiologie » n°7, Paris 1999
SITTE Camillo, L’art de bâtir les villes, Paris, 1984
SOLA MORALES de, I., From contrast to analogy, in « Lotus International », Milan 1985
Support de cours
Diaporamas sur power-point ou diapositives ; Bibliographies ; Sélection de textes.
Disciplines
DE 3 : Les produits de la croissance (1945-1980)
Année
4
Heures CM
52
Caractère
obligatoire
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.33
Responsables : M. Xavier Dousson, M. Eric Monin
Apprendre à développer un travail personnel de recherche en histoire de l’architecture.
- Établir un état de l’art sur un sujet précis.
- Construire une problématique originale.
- Identifier puis traiter des informations originales (documents d’archives, entretiens) permettant de réaliser une
investigation sérieuse sur un sujet précis.
- Mettre en récit un travail d’investigation à partir d’une confrontation critique des éléments préalablement rassemblés.
- Apprendre à rendre compte de ses recherches de diverses manières et notamment par un exposé oral détaillé, construit
rigoureusement et parfaitement argumenté.
Contenu
De l’objet au sujet, ce séminaire d’initiation à la recherche en histoire de l’architecture propose d’aborder l’histoire d’une
manière très « concrète », en donnant toute sa place au projet d’architecture dans ses dimensions construites et figurées.
Déclinées à l’infini depuis la seconde guerre mondiale, les gammes de produits de l’industrie conçus pour le bâtiment ont
profondément transformé la pratique de l’architecture. La banalisation de l’aluminium, le développement des profilés en
tôles pliées, les nouveaux produits de l’industrie plâtrière et verrière, l’introduction des plastiques comme le polychlorures
de vinyle ou les verres textiles, les matériaux de synthèse comme l’amiante-ciment, l’ardoise artificielle, le glasal ont
permis d’apporter de nouvelles solutions aux problèmes de l’architecture grâce à la mise en place d’une nouvelle culture
matérielle. En bouleversant peut-être trop rapidement les repères du grand public, cette révolution constructive a donné
naissance à une architecture mal-aimée qui a encore du mal aujourd’hui a faire reconnaître toutes ses qualités.
Ce séminaire propose d’interroger ces « produits de la croissance » pour mieux comprendre l’architecture d’après guerre
afin de montrer comment en plus des problèmes de construction, les architectes de cette époque ont tenté de maîtriser
rationnellement la qualité des environements construits, quels que soient les programmes considérés. À partir de l’étude
d’un produit bien identifié et d’un corpus d’édifices qui l’ont intégré dans leur mise en oeuvre, cette entrée en matière très
ciblée permet de redécouvrir un patrimoine méconnu en prenant pleinement conscience des choix assumés par la
maîtrise d’œuvre de l’époque.
Pour cela, les étudiants feront des recherches en archives, des entretiens avec les acteurs de la construction des Trente
Glorieuses, mais aussi des visites et des relevés in situ pour parfaitement comprendre la manière dont les architectes se
sont appropriés des produits nouveaux intégrés plus ou moins rationnellement dans la production architecturale de
l’époque.
Mode d'évaluation
- Contrôle continu.
- Exposés intermédiaires et communication orale finale.
- Evaluation production scientifique.
Travaux requis
- Production a mi-parcours d’un projet de recherche sommaire (10 000 signes).
- Communication orale détaillée et précise de la recherche à l’issue du semestre (sur le mode d’une communication
scientifique). Format : vingt minutes.
- Exposés intermédiaires.
Bibliographie
- Abram (Joseph), L'architecture moderne en France. Tome 2, Du chaos à la croissance, 1940-1966, Paris : A. et J.
Picard, 1999.
- Aubert (Yves), Le Bâtiment peut-il devenir une industrie?, Paris : Eyrolles, 1971.
- Banham (Reyner), The Architecture of the Well-tempered Environment, London : the architectural Press, 1969.
- Baudrillard (Jean), Le système des objets, Paris : Gallimard, 1992. [1968].
- Champigneulle (Bernard), Ache (Jean), L’architecture du XXe siècle, Paris : Presses universitaires de France, 1962.
- Farge, (Arlette), Le goût de l’archive, Paris : Éditions du Seuil, 1989.
- Frampton (Kenneth), Histoire critique de l’architecture moderne, Paris : Philippe Sers, 1985.
- Francastel (Pierre), Art et Technique aux XIXe et XXe siècles, Paris : Éditions de Minuit, 1956.
- Graf (franz), Delemontey (Yvan) (dir.), Architecture industrialisée et préfabriquée: connaissance et sauvegarde,
Lausanne : Presses polytechniques et uiversitaires romandes, 2012.
- Monnier (Gérard), Klein (Richard) (sous la direction de), Les Années ZUP. Architecture de la croissance 1960-1973,
Paris : Picard, 2002.
- Mumford (Lewis), Technique et civilisation, Paris : Seuil, 1950.
- Roche (Daniel), Histoire des choses banales. Naissance de la consommation, XVIIe-XIXe siècle, Paris : Fayard, 1997.
DE 4 : Constellations - Architecture, discours et dispositifs
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.41
Autre enseignant : M. Emmanuel Doutriaux
Ce séminaire initie à la recherche en semestre 8 et se prolonge avec la production du mémoire en semestre 9. Pour ceux
qui le pourraient et en feraient le choix en 5ème année, il prépare à la soutenance de la mention recherche au Pfe. Des
dispositifs pédagogiques précis sont dispensés pour cette initiation à la recherche (exercice préliminaire, méthodologie,
interventions théoriques).
C’est un moment unique du cursus, où se forme, sur le temps de deux semestres (s8 puis mémoires de s9, pour ceux qui
saisissent cette opportunité), un collectif étudiants-enseignants donnant lieu à mutualisations, et s’exerçant à la
controverse. L’exercice de recherche y est de créativité adossé à la connaissance, de rigueur associée au plaisir de
découvrir et d’inventer. Par le déploiement d’une trajectoire de pensée personnelle, cette forme de travail constitue en
master le pendant essentiel de l’exercice de projet qu'il enrichit et qui en retour l'alimente par ses expérimentations.
Association à l’enseignement de projet en semestre 8 :
Le séminaire Constellations est associé (sans choix exclusifs) avec l’enseignement de projet de semestre 8 dispensé par
Hugues Fontenas. Cela donne lieu à des interventions croisées des enseignants et est l’occasion, pour ceux des
étudiants qui en feront le choix, de mutualiser recherche et projet.
Inscription dans le réseau Polygonale :
Le séminaire Constellations est lié à Polygonale, réseau de recherche inter-écoles d’architecture. Ceci est l’occasion
d’une rencontre annuelle pour échanger sur les travaux d’enseignants et d’étudiants, en faisant société autour d’un
évènement / d'une problématique. En 2014, l'atelier L'Escaut nous accueille à Bruxelles.
Contenu
Constellations
Nous nous attachons à faire partager notre engagement dans le monde qui nous entoure, nous façonne et sur lequel
nous agissons. Le séminaire travaille ainsi (sur) le sens du contemporain, qui
est plus complexe qu'il n'y paraît en première approche {Agamben, Latour, Corboz, Hartog}.
Une constellation est association imaginaire d’étoiles associées (apparente synchronie spatiale) appartiennent à des «
profondeurs » et par là à des « temporalités » différentes (diachronie temporelle) [Didi-Huberman].
Cette figure désigne pour nous la multiplicité les agencements plausibles d’objets d’origines et de natures hétérogènes
qui forment la matière de la recherche ; Elle invite aussi à augmenter le réel plutôt qu’à s’en tenir à le commenter : le
genre de la recherche-fiction [Darrieussecq] nous intéresse de ce point de vue tout particulièrement.
Ville, Réseaux, Fiction
Cette question du genre de la recherche, l'opportunité de notre séjour bruxellois, ainsi que des occurrences éditoriales,
nous amènent à travailler sur trois axes conjoints en 2014, celui de la ville (de la métropolisation, en sa gouvernance),
celui des réseaux matériels et immatériels qui la forment, celui de la fiction qui l'oriente.
Travaux requis
La première partie du semestre sera occupée à exploiter en commun, en équipe de recherche, trois types de sources
bien différentes : publication architecturale portant sur le pouvoir des réseaux, approche sociologique des ressorts
invisibles de la ville, oeuvre de fiction sur l'état du territoire.
Cet exercice préliminaire donnera lieu en 2ème partie du semestre à l’élaboration autonome d'une problématique (un
projet de mémoire) pour le semestre 9.
Quelques exemples de mémoires produits ces dernières années au terme du semestre 9 :
A l’épreuve du miroir (dans l’expérience de l’art et de l’architecture)
Les Villes Lolita et Disneyland Paris
Le bidonville, une (auto)organisation ? (sur un cas au Maroc)
Territoire de l'Entre-deux : Le triangle de Gonesse
Le centre commercial le Millénaire (à l'épreuve de Reyner Banham)
[Se cogner à] : des gestes à la rencontre de l'architecture (sur retour à Pessac, et Tschumi à la Villette)
La ville amphibienne (recherche-fiction sur Paris à l’appui de l’expérience thaïlandaise)
Scintillations du Neutre : une traversée (lecture de Barthes engagée sur l’architecture japonaise et P. Blaisse)
Bibliographie
Agamben Giorgio, Qu’est ce que le contemporain ?, Paris, Rivages poche, 2008
Agamben Giorgio, Qu’est ce qu’un dispositif ?, Paris, Rivages poche, 2007
Corboz André, Sortons enfin du labyrinthe, Infolio, Gollion (Suisse), 2009
Darrieussecq Marie, « L’autofiction, un genre pas sérieux », in Poétique, n°107, septembre 1996
Deleuze Gilles : « Qu’est ce qu’un dispositif ? », in Michel Foucault philosophe : rencontre internationale Paris, 9, 10, 11
Janvier 1988, Seuil, 1989
Didi-Huberman Georges, Devant le temps, éd. de Minuit, Paris, 2000.
Hartog François, Régimes d'historicité - Présentisme et expériences du temps, Seuil, 2003.
Latour Bruno, Nous n’avons jamais été moderne, La découverte, 1991.
Comment le contemporain ? (Polygonale Rennes, 2011, ouvr. coll.), Ensa Normandie, Points de vue, Rouen, 2012.
Cahiers thématiques n°5 « Fiction théorique », Lacth, Ensap Lille, 2005
BIBLIOGRAPHIE 2014
Banham Reyner, Los Angeles The Architecture Of Four Ecologies. Harper and Row. 1971.
Bégout Bruce, Le ParK, Ed. Allia, 2010 ; Zeropolis, L'expérience de Las Vegas, Allia, 2002. ; Suburbia, Paris, ed. Inculte,
2013
Brown Wendy, Murs, Ed. Française Les prairies ordinaires, 2010.
Davis Mike, Le stade Dubaï du capitalisme, Ed. Française Les prairies ordinaires, 2007 ; Los Angeles, city of quartz
Houellebecq Michel, La Carte et le Territoire, Flammarion, 2010
Koolhaas Rem, New-York délire, Paris, Chêne, 1978
Koolhaas Rem & Ungers Oswald Mathias, La ville dans la ville, un manifeste (1977), Lars Müller publishers, 2013
Bruno Latour & Emilie Hermant, Paris ville invisible, Paris : la Découverte, 1998
Lichtenstein Nelson et Strasser Susan, Wall Mart, L'entreprise monde, Ed. française Les prairies ordinaires, 2009.
Mvrdv Megacity Datatown, 010 publishers, 1999
Picon Antoine, Smart cities, Ed. B2, Paris 2013.
Rossi Aldo, L’architecture de la ville, ed fr. 2001
Sloterdijk, La domestication de l'Etre, Ed. française Mille et une nuits, 2000.
Vigano Paola, Les Territoires de l'urbanisme. Le projet comme producteur de connaissance, Métis Presse, 2012
+
Brussels : a manifesto, Towards the Capital of Europe, Rotterdam : NAI Publishers, 2007
Declerck Joachim, – Construire Bruxelles : Architectures et espaces urbains 44 projets en Europe (Editions
Parenthèses/Harmonia Mundi), 2012
Schuiten & Peeters, Les cités obscures : Brüsel, Casterman, 2008
Déclaration de Bruxelles, propos sur la reconstruction de la ville européenne (coll : André Barey, Maurice Culot, Philippe
Lefèbvre), Bruxelles : Archives d'architecture moderne, 1978
Support de cours
Interventions enseignants et invités ; séminaire Polygonale ; bibliographie ; études de cas
Disciplines
DE 4 : Esthétique de l'architecture
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.43
Faire connaître les recherches contemporaines en esthétique de l'architecture. Favoriser un apprentissage des méthodes
qui y sont employées.
Contenu
Le séminaire a un thème annuel. Différents chercheurs sont invités à y présenter leurs travaux.
Travaux requis
Note de synthèse.
Bibliographie
Œuvres de Borissalievitch, Caye, Galland, Germann, Goetz, Laroque, Saint Girons.
Support de cours
Vidéoprojecteur
Disciplines
Esthétique
DE 4 : Projeter /La fabrication du projet
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.44
Responsable : M. Alain Guiheux
Ce séminaire de « conception du projet d’architecture » vise à approfondir la compréhension des outils de conception du
projet.
Comment faire? Comment « projeter »? La fabrication du projet est une démarche désormais élaborée par chaque
architecte.
Aussi les thèmes sont-ils totalement ouverts aux approches des étudiants: monde contemporain, pmode, patrimoine,
participation, cinéma, arts visuels.
Contenu
Au cours du séminaire, chaque étudiant choisit un ou plusieurs architectes, une démarche ou un courant, une ligne de
pensée dont il étudie certains projets sous l’angle du processus de conception.
Les architectes/démarches choisis sont reconnus comme modèles, retenus par l’histoire ou la critique.
Cette étude est mise en parallèle de la pratique de projet de chaque étudiant.
Le travail de mémoire est engagé dès la 4° année.
Travaux requis
-Présence obligatoire aux cours et TD
-1 exposé rédigé de 40 minutes. Présentation analysée de sa méthode de projet par chaque étudiant. L’étudiant présente
l’ensemble de ses projets depuis son entrée à l’école, et la compare à d’autres.
- 1 exposé relatif au sujet du mémoire (30 minutes)
-.Compte-rendu (oral et écrit) de lecture de textes (communiqués par les enseignants).
-Sujet et plan de Mémoire : 15 pages personnelles, bibliographie, notes de lectures.
Bibliographie
Hal Foster, Design et Crime, 2008
Alain Guiheux, Action Architecture, 2011
Alain Guiheux, Architecture dispositif, 2012
Frederic Jameson, Le postmodernisme, 2007
Dominique Rouillard, Superarchitecture. Le futur de l’architecture 1950-1970, 2004
Peter Sloterdijk, Ecumes, 2006
Mark Wigley, Constant’s New Babylon, The Hyperarchitecture of Desire, 1999
Rem Koolhaas, Junkspace, 1995
Guillaume Erner, La mode des Tendances, 2011
DE 4 : Sciences et théories appliquées aux processus de la
morphogenèse architecturale
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.45
Responsable : M. Patrice Ceccarini
Autres enseignants : Mme Stéphanie Boufflet, Mme Sylvaine Bulle
SCIENCES ET THEORIES APPLIQUEES AUX PROCESSUS DE LA MORPHOGENESE ARCHITECTURALE ET
URBAINE
EPISTEMOLOGIE, THEORIE DE LA MORPHOGENESE ARCHITECTURALE ET PROCESSUS DE CONCEPTION
Horaire et organisation : SEMINAIRE Cycle Master, Semestre 7/8, 85 h Crédits ECTS : 10
RESPONSABLE DE L’ENSEIGNEMENT : Patrice Ceccarini, Prof.
ENSEIGNANTS ASSOCIES ENSA-PVS (78 h) : P. Ceccarin (50 h), S.Bulle (25)
INSTITUTIONS ASSOCIEES : Ecoles Nationales Supérieures d’Architecture de Lyon (LAF), de Paris Malaquais (GSA) /
Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris), (CAMS/LATES, LDH)*
Conférenciers : F. Cousinié, Prof. (Université de Normandie, INHA), G. Careri, Dir. Etudes. (EHESS) , A. Meier, M.C.
(ENSAIS) , T. Hammoudi, M.A (ENSAN) , C. Lecourtois (ARIAM-LAREA), F. Leclerc (Ensa Normandie) ; F. Deneuil (LBI),
P. Morel (ENSAPM).
Conférenciers EHESS (16h): TD (18 h) : P. Ceccarini,
SITES CONSULTABLES :
*http://www.laf.archi.fr
** http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2008/ue/1840/;
http://www.paris-valdeseine.archi.fr/extranet/file/CMAu.pdf
http://www.paris-malaquais.archi.fr/laboratoire-gsa-28-1.html
• PROBLEMATIQUE :
Comment peut-on expliquer l’émergence des formes et des territoires habités ? Y-a-t-il des lois qui gouvernent la
croissance des édifices et des villes ? Peut-on modéliser la genèse des formes architecturales (morphogenèse) et en
contrôler la formation ? Si cela est, comment intégrer ces lois dans le processus de conception architectural et ainsi
produire des dispositifs/édifices producteurs « d’ambiances intelligentes » (Smart Buildings), interagissant et améliorant la
vie de ses occupants ? La maîtrise des process producteurs de la morphogenèse architecturale ne deviendrait-elle pas
alors, la possibilité de produire des édifices « soutenables » du point de vue non seulement environnemental mais aussi
social (éco-social) ?
Le séminaire « Sciences et théories de la morphogenèse architecturale et urbaine » propose une approche différente de
la pratique architecturale : pour rendre intelligible la nature, le fonctionnement et l'organisation des artefacts
architecturaux, les édifices, les villes et les territoires sont considérés en tant que phénomènes vivants dont il s’agit de
modéliser les processus d’émergence et de mutations. La question morphologique de l’architecture y est entendue dans
sa dimension dynamique (Morphogenèse) et complexe (Théorie systémique). La forme architecturale -loin d’être
considérée comme une forme autonome- est considérée, à la fois au travers de ses dimensions anthropologiques et
linguistiques (Approche structurale, Schématisation, Grammatologie, Dispositifs sémantiques et spatiaux) et
phénoménologiques (Interaction dynamique entre les édifices, le comportement humain et l’environnement naturel, cf.
Ambiances intelligentes (Ambient Intelligence), théorie des Affordances (Theory of Affordances), Théorie du Care (Care
Theory). Pour être modélisés, les processus morphogénétiques architecturaux impliquent un recours à plusieurs axes de
recherches (ou outils) théoriques à savoir : 1/ Morphologie des structures naturelles. 2/ Morphologies organique et
sémantique. 3/ Morphologie des langages (en particulier la Géométrie architecturale et ses relations avec le champ
linguistique/sémiotique) ; 4/ Les relations entre morphologies et modélisation informatique.
Orienté recherche, le séminaire STPMA/STAPCA appuie son propos à partir d’un ouvrage théorique ayant trait à
l’épistémologie de l’architecture, à la morphogenèse des artefacts architecturaux, aux métalangages et codes possibles
capables de traduire l’information programmatique et contextuelle en termes paramétriques (ou systémiques) en relation
aux processus génétiques de la forme architecturale. Si l’exposition et l’ampleur de son propos apparaissent déroutants,
si les différents plans de la connaissance convoqués pour justifier ses positions sont considérés d’un point de vue
synthétique, le séminaire a pour objectif d’être un outil structuré de sorte que la pensée architecturale puisse s’orienter en
toute conscience et liberté : de ce fait, on se refuse à imposer une idéologie –à savoir un mouvement de pensée forcé et
unilatéral. Au contraire, il s’agit de développer la capacité critique, analytique et méthodologique donnant aux élèves
architectes (EAPVS) et urbanistes, les moyens de se forger leur propre identité (leur position idéologique) et les outils
conformes aux objectifs par eux visés tout en les rendant conscients à la fois du champ disciplinaire (épistémologie
architecturale) dans lequel ils s’inscrivent et des relations que celui-ci entretient avec les autres champs de la
connaissance. D’emblée, par sa cohérence, ce séminaire est aussi le lieu de la constitution d’un manuel d’épistémologie
et de méthodologie architecturale ayant une ambition unificatrice non exhaustive ni totalitaire : il est au fait constructif
/tectonique ce que le manuel de linguistique est à la langue naturelle,à savoir un outil qui explique, modélise un
phénomène donné (architectural ou urbain) dans l’objectif d’en donner une meilleure lecture pour une meilleure action ;
un outil pour se donner les moyens d’une meilleure compréhension des phénomènes liés à la genèse architecturale et
urbaine, afin de corriger, perfectionner et intervenir avec la plus grande précision possible -à savoir avec une efficacité qui
lui fait défaut aujourd’hui.
Le séminaire se veut le lieu d’échanges et de réflexions de chercheurs et théoriciens qui exposeront les thèses propres à
leurs problématiques et domaines de compétence, de recherche et d’expérimentations. Il prépare au DEA Mention
Recherche.
Trois questions théoriques resteront constamment à l’horizon du séminaire :
1/ La référence à l’espace épistémologique et transdisciplinaire (géographie disciplinaire) dans lequel s’inscrit la pratique
architecturale. La morphogenèse architecturale ou le phénomène d’émergence des formes et organisations édifiées.
2/ Les outils - à savoir les sciences du langage, sciences cognitives, sciences morphologiques, la théorie systémiquepermettant de « traduire » (transduction) les informations du contexte (programme et site) sous la forme architecturale.
3/ La façon de procéder dans l’avancement du raisonnement architectural (heuristique et herméneutique architecturales.
• SAVOIRS SPECIFIQUES VISES PAR L’ENSEIGNEMENT
On ambitionne par cet enseignement :
1/ Donner des notions allant des sciences du langage (linguistique et sémiotique) aux sciences cognitives, des
épistémologies générale et architecturale à la systémique et à la théorie de la complexité.
2/ Donner une compréhension globale du phénomène architectural dans son mouvement morphologique d’ensemble,
clarifier le positionnement disciplinaire (et scientifique) de l’architecture et sa relation/intrication aux disciplines
universitaires connexes. Favoriser les approches et les collaborations transdisciplinaires tout en renforçant les
compétences spécifiquement architecturales. Comprendre les relations entre formes des langages et morphologies.
3/ Permettre d’engager une réflexion et une prise de conscience liées aux instruments d’observation et de manipulation
(des données, cartographie SIG) de la forme architecturale et urbaine. Comprendre les enjeux transdisciplinaires d’une
méthodologie et d’une instrumentation logique et formelle pour «décoder / déconstruire / reconstruire» les artefacts
architectoniques et urbains. Prendre conscience du fait que la pratique architecturale associée à celles qui lui sont
connexes, possède une fonction diagnostique et thérapeutique.
4/ Comprendre les procédures systémiques et dynamiques de formalisation architecturale (morphogenèse et théorie du
dispositif architectural), à savoir la démarche heuristique de constitution de la forme architecturale / architectonique et
urbaine.
• MODES PEDAGOGIQUES DU SEMINAIRE :
L’enseignement possède une double visée :
- D’une part, une visée pragmatique, en mettant en œuvre la collaboration entre les acteurs des différents champs de la
connaissance. Son objectif est de permettre un rapprochement entre la discipline architecturale et l’université (sciences
humaines, sciences environnementales, sciences formelles et techniques) au travers de l’étude des processus de
conception. A cet égard, on invitera des conférenciers choisis pour leurs compétences scientifiques dans un champ
spécialisé (EAPVS, EHESS, Paris 7, etc.).
- D’autre part, une visée scientifique. L’enseignement proposé n’a pas comme seul objectif la transmission de
connaissances : le groupe d’élèves inscrits aura une fonction active (TD) en contribuant à la formalisation conceptuelle et
matérielle du manuel ; à partir d’une critique détaillée des hypothèses du livre, chaque étudiant approfondira un concept
ou une notion. Il se chargera de la rédaction d’un article analytique constitué de notices, documents graphiques et
bibliographie en vue d’une potentielle publication.
Contenu
• CONTENU
Les cours sont organisés en deux parties :
- La première partie traitera des questions épistémologiques relatives à la complexité de la discipline architecturale
(théorie de la complexité), de ses connexions avec les autres champs de la connaissance. On donnera une rapide
approche des différentes disciplines interférant directement avec la nôtre et dont la connaissance est nécessaire pour une
pratique et une théorie architecturales avancées. On dispensera ainsi les notions fondamentales et nécessaires en
linguistique, sémiotique, science du langage, science cognitive, épistémologie générale et épistémologie architecturale,
sciences morphologiques, théorie systémique, cartographie SIG.
- La seconde partie, constituant le corps essentiel du cours, abordera la discipline architecturale à partir de la définition
des concepts fondamentaux permettant de concevoir et légitimer une « écriture/schématisation architecturale ». On fera
aussi une introduction à la systémique architecturale –qualifiée par nous de sémiophysique (sémiotique et physique
architecturales).
• PREREQUIS :
- Un intérêt et une prédisposition pour la théorie des processus et de la conception architecturale
- Un intérêt pour les échanges transdisciplinaires et les questions ayant trait aux stratégies opérationnelles architecturales
et urbaines.
Travaux requis
• TRAVAUX REQUIS
Le mémoire M2 forme un texte homogène de 60 à 80 pages. Le séminaire de 2ème cycle M1 à vocation de produire un
pré-mémoire composé en 5 temps distincts :
- L’élaboration de fiches analytiques, introduisant une problématique étudiée selon les
(voir tableau de référence) selon les dimensions axiologiques suivantes: 1 / problématiques ; 2/ instrumentale-théorique ;
3 / étymologique ; 4 / bibliographique ; 5 / annexes documentaires et/ou expérimentales (ou empirique).
- D’un article synthétique en 15 pages (hors illustrations) portant sur l’analyse (ou définition) théorique d’un concept clef
de la problématique. (N. B. Une page équivaut à environ 1500-2000 caractères, d’où un total de 22 500 caractères).
- D’un document complémentaire illustrant et articulant la problématique d’étude de manière pragmatique, et ceci en
fonction de l’expérience (cognitive) de la pratique de la conception architecturale (et/ou selon les principes de la
morphogenèse ) (Mise en application des concepts étudiés, approches fondamentale, expérimentale ou empirique.
Bibliographie
Un compendium intégrant une bibliographie et l'ensemble des questions étudiées.
Support de cours
• RELATION INTERNATIONALE AVEC L’ITALIE (Thème d’étude optionnel semestre 9 (UEM2S1 et S2)
• CONFERENCES EHESS (16h):
Cycle de conférences dans le cadre du séminaire commun de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales «
Morphologies : des sciences sociales à l’architecture et aux sciences du vivant », sous la direction de : L. Boi, M.C
(EHESS), M. Gribaudi, (EHESS) ; H. Lebras, (EHESS) ; P. Ceccarini, (ENSAL / ENSA-PVS / EHESS). Voir site**
Dans le cadre des conventions culturelles et de recherches universitaires entre l’Università degli Studi di Urbino « Carlo
Bo » et l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-Val de Seine, les étudiants du séminaire «Sciences et
théories appliquées aux processus de conception » peuvent, s’ils le souhaitent, produire un mémoire spécifique appliqué
aux problématiques urbaines et territoriales relatives à province de Pesaro-Urbino et des villes homonymes. Les étudiants
feront partie du groupe / voyage d’étude de l’atelier de projet « Arc Nord Ouest Adriatique » allant d’Ancône à Trieste. Le
séminaire est aussi un lieu privilégié pour les échanges Erasmus France-Italie.
DE 4 : Architecture, scénographie et arts vivants
Année
4
Heures CM
52
Caractère
option
Semestre
8
Heures TD
26
Compensable
oui
E.C.T.S.
7
Coefficient
8
oui
Code
S2.46
Enseignants : Mme Sandrine Dubouilh, M. Philippe Guerin
Les arts vivants en général, le théâtre en particulier, s’inscrivent dans le temps, l’espace, l’histoire, la géographie, les
mythologies d’une communauté humaine. Ils réunissent et mettent en jeu tous les éléments propres à une culture : vie
sociale, religion, philosophie, connaissances, qu’elles soient empiriques ou scientifiques.
Parler des arts vivants, du théâtre, de la danse, c'est donc entrer dans une multitude d'histoires particulières, celles des
auteurs, des metteurs en scène, des scénographes... Celles des acteurs, des comédiens, des danseurs, mais aussi
celles des métiers très divers de la régie qui accompagnent leur travail. Celles de l'architecture, de la lumière, de la
couleur, du son, des matières et donc des techniques qui rendent possible l'alchimie du spectacle. Celles aussi des
commanditaires et de la communication culturelle, celles enfin des publics qui évoluent considérablement et se
diversifient plus en plus.
Chaque entrée éclaire de façon originale notre sujet, aide à le comprendre dans sa diversité, dans sa complexité. Ces
éclairages peuvent favoriser ultérieurement un enrichissement conceptuel et méthodologique dans les processus de
projet.
Contenu
Apports théoriques:
Le théâtre: histoires et territoires : Les origines du théâtre / le théâtre grec, romain / le théâtre au Moyen Age et à la
Renaissance / le siècle d’or du théâtre / le théâtre avant et après Bayreuth.
La danse: rappels historiques sur la danse classique et développements plus approfondis sur la danse moderne et
contemporaine; ouverture sur les spectacles vivants d'aujourd'hui et les hybridations transdisciplinaires.
La scénographie, le lieu théâtral, les arts vivants : Les concepts du 20èmes (la machine à jouer, le théâtre total, le théâtre
populaire, le théâtre outil, l’espace vide), les modèles qui ont émergé (le théâtre frontal, le théâtre transformable, le lieu de
circonstance, récupéré, alternatif, le théâtre de rue) les projets utopiques, (écrits, colloques, événements théâtraux) les
tendances actuelles ( performances, chorégraphie, arts plastiques, nouvelles technologies)
Interventions et déroulé général des contenus :
1/ Le séminaire démarre avec des apports théoriques reposant sur des cours magistraux mettant en place des rappels
historiques. Ce premier temps a pour but de mettre en place un cadre de connaissances communes à tous les
participants.
2/ Puis, sur 2 ou 3 séance, deux intervenants extérieurs viennent constituer des binômes mettant en dialogue (un(e)
chercheur (se) et un(e) praticien(ne) qui présentent leurs engagements professionnels dans deux disciplines différentes. Il
leur est proposé d’aborder une problématique commune. Par exemple pour l’année précédente : Julie Perrin (chercheuse
à Paris VIII au département danse avec Florence Mercier (paysagiste). Ce binôme serait reconduit en 2015. Un autre
binôme interviendrait également en 2015 : Marie Glon (chercheuse en danse, enseignante à l’EHESS) avec Benjamin
Graindorge (designer et enseignant à …). Ce binôme est à confirmer. Un troisième binôme est pressenti : Xavier Dousson
(architecte et enseignant à l’ENSAPVS) avec Yann Rocher (architecte, chercheur et artiste acousticien) ce binôme est
aussi à confirmer…
3/ En fonction des différentes des différentes présentations des intervenants extérieurs et en partenariat possible avec
deux institutions, le Musée du Louvre et le Théâtre de la Cité Internationale, il sera proposé aux étudiants, en groupe ou
de manière individuelle de tester sur le terrain quelques suggestions pour problématisations élaborées pendant les
séances précédentes de ce séminaire.
4/ Enfin, les dernière séances privilégient la constitution d’un dossier écrit pour lequel les étudiants rendent compte d’une
problématique qui les intéressent, issue du séminaire, et qui éventuellement, peut par la suite, être approfondie et
développée pour devenir le support d’un mémoire.
Mode d'évaluation
Les exercices pratiques et expérimentaux ainsi que le dossier préparant au mémoire font l'objet d'une évaluation.
Travaux requis
Le travail pourra être soit plutôt théorique (dissertation autour d'un'une thématique étudiée), soit plutôt pratique en mettant
en oeuvre une expérimentation touchant les arts vivants, le théâtre ou la danse
Préparation au mémoire du semestre 9.
Bibliographie
Appia (Adolphe) Œuvres Complètes.
Sonrel (Pierre) Traité de Scénographie.
Boucris (Luc) L’espace en scène.
Izenour (George) theater design.
Sabbattini (Nicolas) Pratique pour fabriquer scènes et machines de théâtre.
Deshays (Daniel) De l’écriture sonore.
Chollet, Freydefont : Fabre & Perrottet Architectes de théâtre.
Nietzsche, Le gai savoir.
Brook, L’espace vide.
Deleuze, L’Abécédaire.
Degaine, L’histoire du théâtre.
Ouvrages sur la danse:
Marie Glon & Isabelle Launay, Histoire de gestes, Editions Actes Sud, 2014
Grout Catherine, L’horizon du sujet : de l'expérience au partage de l'espace, La lettre volée, 2012
Perrin Julie, Figures de l'attention - (Cinq essais sur la spatialité en danse), Les presses du réel, 2012
Clidière Sylvie et De Morant Alix, Extérieur Danse, Editions L'entretemps, 2009
Louppe Laurence, Poétique de la danse contemporaine, Contredanse, 2000
Michelle Marcelle, Ginot Isabelle, La danse au XXème siècle, Bordas, 1997
Support de cours
Présentation vidéo, projections d'images et de films.
Documents avec iconographies, tableaux synthétiques et bibliographie.
Disciplines
Modes de représentation liés au projet architectural
Esthétique
Initiation à la recherche - optionnel
Année
5
Heures CM
26
Caractère
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
option
Code
non
oui
Enseignement avec Robert March (cf. Morphologie des surfaces)
Maîtriser les processus générateurs et la modélisation d'un vaste registre de surfaces complexes à l'aide du logiciel
Rhinoceros-Grasshopper dont les bases essentielles ont été acquises au semestre précédent.
Contenu
Typologie des surfaces : propriétés géométriques et constructives ; procédés générateurs
Travaux requis
Modélisations de surfaces complexes applicables à un projet architectural à l'aide du logiciel Rhinoceros - Maquettes
d'étude – Expérimentations constructives
DE 1 : 2015, la Chine. Et alors ce souffle vert ?
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.11
Responsable : Mme Stéphanie Boufflet
L'idée est de comprendre en quoi une culture différente de la nôtre peut nous apporter pour construire ici et maintenant.
Au delà de l'effet médiatique dont il fait régulièrement l'objet, le monde chinois reste méconnu dans sa singularité et ses
spécificités, qui pourraient pourtant apporter un autre regard sur notre manière d'appréhender un projet et notamment
dans sa relation des hommes à la nature en ville. Aujourd'hui sur la planète, un homme sur deux habite dans un espace
urbain et l’avenir de tous est désormais lié à celui de la ville. Pour autant, plus les hommes se distancient de la nature,
plus ils recherchent sa présence là où ils habitent.
En Chine, la nature n’est pas considérée comme cet Autre vers lequel nous tendons en Occident à être en harmonie,
mais un Tout dans lequel les hommes cherchent à s’insérer. Cette différenciation de point de vue apparait dés lors
comme essentielle dans une démarche de projet.
Il s'agira donc d'appréhender les fondements de la culture traditionnelle chinoise dont découlent les principes
d'aménagements, sans omettre d'aborder les enjeux auxquels est confrontée la Chine contemporaine dans son
développement.
Contenu
A l'origine, le Souffle était là. Présent, partout. Générateur de projet urbain.
La tradition urbaine chinoise découle en effet d'une recherche d'harmonie des hommes à leur lieu d'implantation dans
l'idée de capter au mieux l'énergie transmise par un souffle; Souffle de vie, principalement actif dans le couple montagne
et eau. Traduit en chinois par shanshui [montagne eau], ce terme désigne également l'un des styles de peinture
traditionnelle les plus célèbres en Chine, dont l'objectif est justement de témoigner de la présence de ce souffle de vie sur
la toile par un jeu subtil de vide et de brume entre les montagnes et les eaux. Ce style en inspiration des paysages de
Chine, a été mis au ban au XXème siècle à l'instar de toute la culture traditionnelle.
Si l'idéal de l'ermite dans les montagnes a été pendant longtemps celui d'une société de lettrés, les hommes s'en sont
finalement distanciés pour livrer une véritable guerre contre la nature pendant l'ère maoïste puis un épuisement progressif
des ressources à partir de l'ouverture économique dans les années 80. Après les booms urbains des principales
mégapoles de la première décennie du XXI siècle, les villes de province ont pris le relai, peuplées de 5 à 10 millions
d'habitants et dont les noms restent pourtant inconnus hors de l'empire du milieu. Aujourd'hui urbanistes et architectes
Chinois sont tous conscients du trop d'urbanisation, trop vite. Car banni, chassé, le souffle ne fait désormais plus parti des
préoccupations des hommes, qui s'implantent le plus opportunément possible sur l'ensemble du territoire.
L'enjeu urbain est devenu pourtant préoccupant comme en témoignent les nouveaux paysages de shanshui [montagne
eau], réanimés par plusieurs artistes contemporains en Chine qui ont insufflé au style traditionnel les problématiques
urbaines du XXI siècle. Ici plus qu'ailleurs, l'enjeu écologique est devenu primordial à la survie des hommes. Plus une
semaine sans qu'un scandale environnemental ne surgisse en Chine et ne terrorise la population; la Chine s'étouffe. La
prise de conscience est réelle mais qu'en est-il. Qu'en est-il de cette Chine qui œuvrait pour l'essence même de
l'implantation des hommes sur Terre. C'est dans ce contexte que les œuvres bâties de Wang Shu récompensé en 2012
par le Pritzker Prize, de Liu jiakun, d'Ai Weiwei, de Mad, de Yu Kongxian, etc prennent leur sens. Il s'agira d'aborder la
contemporanéité de leurs projets. Des extraits de films prendront aussi place dans le cours pour se frotter, d'ici à la réalité
chinoise d'aujourd'hui.
Calendrier
Mardi après midi, 13h30-15h30
30 septembre La place de la nature en ville comme point de départ
7 octobre Le souffle de vie à l'origine, l'art des jardins
14 octobre L'art de la géométrie, l'art de la ville carrée
21 octobre La ville maoïste non durable
4 novembre Naissance d'un boom urbain
18 novembre De la propagande urbaine
25 novembre L'échelle du pays comme échelle de projet
2 décembre Comme une soupape périurbaine
9 décembre Singularité du process conception - construction en Chine, Expérience de chantier
16 décembre Nouveaux shanshui, nouveaux paysages urbains
Mode d'évaluation
Recherche personnelle autour d'un habitat traditionnel chinois, architecture ou jardin, comme source d'inspiration
possible.
En exemple;
La réinterprétation de l'habitat communautaire traditionnel chinois nommé tulou par les architectes Lundgaard & Tranberg
dans le cadre de leur projet de résidence universitaire Tietgen Dormitory au Danemark en 2006, et par les architectes
chinois Urbanus pour un programme semblable à Guangzhou en 2008.
Voir les photos,
-d'un tulou traditionnel à Yongding, Chine :
http://iwan.com/photo_Tulou_Housing_Yongding_China.php
- d'un tulou contemporain en Chine par Urbanus :
http://iwan.com/photo_URBANUS_Vanke_Tulou_Housing_Guangzhou.php
- d'un tulou contemporain au Danemark par Lundgaard & Tranberg :
http://www.ltarkitekter.dk/en/projects/5
Travaux requis
Analyse d'un dispositif spatial d'habitat traditionnel chinois, architecture ou jardin, au choix de l'étudiant. Thématique
ouverte autour du plan de ville, de l'habitat urbain, de l'habitat rural, du temple, de l'ouvrage d'art, du jardin de lettrés, du
jardin impérial, etc.
Analyse contextuelle
Faits politiques, économiques et sociaux relatifs au dispositif étudié. Contextualiser l'époque.
Analyse urbaine et architecturale
Critères d'analyse personnels au choix de l'étudiant en fonction du dispositif choisi.
Retracer graphiquement le dispositif et en faire ressortir les critères d'analyse.
Mise en valeur des notions de l'aménagement de l'espace traditionnel chinois.
- Compréhension du jeu des échelles. De la très grande échelle, celle du territoire géographique jusqu'à celle de
l'architecture elle même.
- Compréhension du découpage des séquences, des trames, des scènes (emprunt des scènes dans les lointains, scènes
proches, scènes à voir, scènes vues) etc.
Rendu :
- 4 novembre, fiche d'une page contenant juste le choix du dispositif spatial retenu et son intérêt à priori. Appréhension
des premiers critères d'analyse.
- 16 décembre, rendu du dossier final autour d'une quinzaine pages.
Bibliographie
Chine traditionnelle
BETTELS Almut Traditional Architecture in China. Ed Benteli Verlag. 2012
CHE BING CHIU Ji Cheng. Yuanye :le traité du jardin (1634). Besançon, Les Éditions de l'Imprimeur, Collection Jardins et
Paysages, 1997
CHENG Anne Histoire de la pensée chinoise. Paris, Seuil, 1997
CHENG François Souffle- Esprit. Paris, Seuil, 1989
CHENG Liyao Private Gardens. Wien, New-York. Éditions Springer. 1999
CHENG Liyao Imperial Gardens. Wien, New-York. Éditions Springer. 1998
CLEMENT Sophie, CLEMENT Pierre, SHIN YONG-Hak Architecture du paysage en Extrême Orient. Paris, Ensba, 1987
ESCANDE Yolaine, SCHAEFFER Jean-Marie (direction) Montagnes et eaux, La culture du shanshui. Paris, Éditions
Hermann, 2005
KESWICK Maggie The Chinese Garden: history, art and architecture. Londres. Academy ed. 1986.
KNAPP Ronald Chinese Houses : The Architectural Heritage of a Nation. Clarendon, Vermont, ed. Tuttle Pub, 2005
KNAPP Ronald Chinese Bridges : Living Architecture From China's Past . Clarendon, Vermont, ed. Tuttle Pub, 2008
KNAPP Ronald Chinese Chinese Landscapes: The Village As Place. Ed University of Hawai'i Press, 1992
PIRAZZOLI T'SERSTEVENS Michèle Chine. Fribour, coll. Architecture universelle, Office du livre, 1970
SIT Vicot Chinese City and Urbanism: Evolution and Development. Ed World Scientific Publishing Company, 2010
SHAN Deqi Les habitations chinoises. Ed Cultural China Series, 2004
Chine contemporaine
BERGERE Marie Claire La Chine de 1949 à nos jours. Paris, Éditions Armand Colin, (1987) 2004
BERQUE Augustin Les raisons du paysage: de la Chine antique aux environnements de synthèse. Paris, Editions Hazan,
1995
HOA Léon Reconstruire la Chine, trente d’ans d’urbanisme. Paris, Éditions le Moniteur, 1981
GED Françoise Shanghai, portrait de ville. Paris. IFA.2000
WU Liangyong Rehabilitating the old City of Beijing, a project in the Ju'er Hutong Neighborhood, Vancouver, UBC Press,
1999, 239p
WANG SHU Construire un monde différent conforme aux principes de la nature. Trad F. Ged et E. Péchenart. Paris. Ed
Cité de l'architecture & du patrimoine
YANG YONGLIANG Artificial wonderland. Galerie Paris-Beijing, 2013, 200p. Site de l'artiste :
[http://www.yangyongliang.com/]
Littérature
LAO SHE Quatre générations sous un même toit. Trad Jing-Yi Xiao T I, C. Andro T II-III Paris. Mercure de France. 1996,
1998, 2000
GAO XINGJIAN La montagne de l'âme. Trad Noël, Liliane Dutrait. Éd de l'Aube. 1995
JIA PINGWA Le village englouti. Trad Geneviève Imbot-Bichet, Stock, 2000
MO YAN Le maître a de plus en plus d'humour. Trad Noël Dutrait, Seuil, 2006
Films
JIA ZHANG KE I Wish I Knew 2010
JIA ZHANG KE The world 2005
LIU JIE Le Dernier voyage du juge Feng 2005
WANG BING Fengming, chronique d'une femme chinoise 2012
WANG BING A l'ouest des rails 2003
DE 1 : Pacification par l'architecture - géostratégie, géopolitique et
aménagement du territoire
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.12
Cette année l'objet de ce cours de Master 2 est de comprendre la porosité entre le traitement de l'espace territoriale en
temps de guerre ou de pacification et les aménagements en période de paix. La proposition est de démontrer en quoi
l'architecture et l’aménagement du territoire est mis en place en période de paix à l'image d'une pacification préventive.
Ce cours traite l’urbanisme, l'architecture et le paysage à travers de case study à l’échelle internationale qui montre les
liens entre les politiques d’aménagement et le pouvoir militaire, de police, ou le pouvoir colonial. Ce cours s’intéresse très
spécifiquement à la période de la décolonisation après la seconde guerre mondiale. Il s'agit de comprendre comment les
Luttes anticoloniales et le processus de décolonisation ont modelés l'aménagement du territoire et l'urbanisme, en Afrique
du Sud, au Vietnam, en Algérie, au Sri Lanka, au Brésil.
Il s’intéresse aussi à la construction du paysage urbain au Nord dans la vieille Europe et tout particulièrement en France
depuis les années 60 jusqu'à aujourd'hui.
Le déroulé des cours est le suivant :
1/ Présentation Générale
2/ Le métier de l'architecture et le Contrôle, deux ou trois points qu'il faut rappeler
3/ Apartheid une planification territoriale du XXeme siècle ou l'aboutissement d'une politique coloniale européenne
4/ William Faulkner, Toni Morrison, Edouard Glissant, Patrick Chamoiseau, Le paysage hanté parle il est hanté par les
fantômes
5/ Mao et l'architecture la végétation contre les infrastructures
6/ Programmer le paysage, détruire le paysage pour détruire l'identité
7/ Zone Interdite, Mille Villages de Delouvrier quand l'architecture militaire reconstruit le paysage et transforme la société
8/ Le plan de Constantine, une ville découpée par classe sociale et par religion
9/ La bataille d'Alger (film) – voir dans un espace haptique par la force
10/ le Bidonville de Nanterre ou l’exportation d'une guerre et d'un contrôle spatial
11/ Geoffrey Bawa et Lelé – une vision postcoloniale communiste bourgeoise et élitiste
Chaque personnes doit lire une livre et le présenter en public.
Les personnes qui présenteront en semaine 1 et 2 auront un bonus lié au fait de disposer d'une temps de présentation
court.
En plus de ce travail oral un fichier PDF avec un sortie papier (5/6 pages maximum) sera remise lors de la présentation.
La présentation d'une durée de 10 minutes comprend une introduction avec présentation de l'auteur, une première partie
avec une présentation générale et une deuxième partie avec un point particulier.
Les livres à discuter sont les suivants :
1/ L'homme Dominé, Albert Memmi, collection folio actuel, éditions Gallimard, Paris 1968.
2/ Peau Noires Masques Blancs, Frantz Fanon, éditions du seuil, Paris 1962.
3/ Zone Interdite, Hakim Bey, éditions de l'Herne, Paris 2010.
4/ L'intraitable Beauté du Monde, Édouard Glissant et Patrick Chamoiseau, éditions Galaade, Paris 2009.
5/ Le Droit à la Paresse, Paul Lafargue, éditions mille et une nuit, Paris 1994.
6/ Le Panoptique, Jeremy Bentham, éditions mille et une nuits, Paris 2002.
7/ Discours sur le colonialisme, Aimé Césaire, éditions Présence Africaine, Paris 2000.
8/ Portrait du colonisé, portrait du colonisateur, Albert Memmi, éditions, Paris 1957.
9/ Dieu et l’état, Bakounine, éditions mille et une nuits, Paris 2012.
10/ Le Sanglot de l'Homme Noir, Alain Mabanckou, éditions Fayard, Paris 2011.
11/ La dynamique du capitalisme, Fernand Braudel, collection champs histoires, éditions Flammarion, Paris 2008.
12/ Zoos Humains, Nicolas Bancel, Eric Deroo, Sandrine Lemaire et Pascal Blanchard, éditions La Découverte, Paris
2004.
Pourquoi faire ce cours ?
Ce cours a pour objet de vous pousser à vous interroger vous même sur les processus de fabrication du milieu dans
lequel nous vivons en tant qu'agent économique dans un système de production.
Au delà de la technique
Il y a forcément des raisons techniques à l’aménagement la technique permet, la technique limite mais la raison est
ailleurs par la même on est amener à s'interroger sur le politique c'est à dire les êtres humains qu'il y a derrière et la
politique c'est à dire les objectifs.
Au delà de l’esthétique
Il y a forcement des raisons esthétiques qui correspondent à des intentions d'un maître d'ouvrage ou d'un maître d’œuvre.
Elle peut être d’ailleurs utilisé subtilement pour supporter un discours politique ou un discours économique ou même
l’installation d'une entreprise commerciale.
Mais au-delà ce cette préoccupation majeure pour les architectes se joue d'autres enjeux que la gouvernance qu'il
convient de comprendre.
Alors oui pourquoi le fait on, c'est à dire quelle sont les objectifs réels d'un projet ou d'un aménagement ?
Quel est le but ? Quelles sont les objectifs ? Qui est gagnant ? Qui est perdant ?
Pour pouvoir répondre à ces questions il faut pouvoir comprendre un minimum des interactions économiques, politiques
et géostratégiques qui se joue sur un teritoire à un moment donné.
C'est pour participer à cette réflexion que j'ai crée ce cour.
Discipline
DE 1 : Contribution à la conception du projet architectural et urbain
SIG
Année
5
Heures CM
20
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
Coefficient
1
oui
Enseignant : M. Vangelis Thomopoulos
Caractère
option
Code
C3.13
DE 2 : Morphologie des surfaces - Informatique
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.21
Responsables : M. Robert March, M. Jean-Aimé Shu
Maîtriser les processus générateurs et la modélisation d'un vaste registre de surfaces complexes à l'aide du logiciel
Rhinoceros-Grasshopper dont les bases essentielles ont été acquises au semestre précédent
Contenu
Typologie des surfaces : propriétés géométriques et constructives ; procédés générateurs
Travaux requis
Modélisations de surfaces complexes applicables à un projet architectural à l'aide du logiciel Rhinoceros - Maquettes
d'étude – Expérimentations constructives
Discipline
Géométrie
DE 2 : Matières d'architecture
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.22
Le cours explore le rapport entre la matérialité et l'abstraction. Cette question est au cœur du débat des avant-garde du
XX°siècle. Le cours s'intéresse à la controverse sur l'utilisation de la matière naturelle et de la couleur qui traverse l'art et
l'architecture de l'impressionisme au cubisme et du néoplasticisme au constructivisme. Le cours examine l'idée de
matérialité à travers un questionnement de la matière plus que du matériau et de la force d'abstraction que l'architecture
peut atteindre à travers un usage abstrait de la matière.
Le cours portera un regard critique sur l'actualité de cette approche.
Contenu
Approche du rapport dialectique entre la matière et l'abstraction, en s'appuyant sur l'exemple de l'œuvre de Mies van der
Rohe. Le débat sur la matière s'appuie sur les avancées de la science et son influence sur la pensée de l'espace. Le
cours évoque les controverses sur la matière et la couleur dans l'art et l'architecture à travers les exemples et l'évolution
des projets et des œuvres construites de Mies. L'œuvre de Mies van der Rohe est étudiée en détail dans ses rapports au
mouvement 'de Stijl' aux avant-gardes russes et à l'enseignement du Bauhaus et de ses prolongements aux états-unis
(IIT, Black Mountain College)
Mode d'évaluation
La présence aux cours est requise comme base de l'évaluation. En complément une appréciation des notes de cours
prises par les étudiants sera donnée.
Travaux requis
Synthèse des notes de cours
Bibliographie
La documentation des cours pourra être imprimée à l'École et déposée à la Bibliothèque.
Elle est accessible sur internet site http://www.beaudouin-architectes.fr
2014 Mies Delief Mertins Editions Phaidon
2007 Mies van der Rohe Jean-Louis Cohen Editions Hazan
2006 Mies van der Rohe, Espace et densité : Mur, colonne, interférences. Fernando Ramos, Paolo Amaldi Editions In
Folio
2006 Mies van Der Rohe 1886-1969 : La structure de l'espace Claire Zimmerman Hélène Piper Taschen
2005 Mies van der Rohe au Travail Peter Carter Phaidon
1996 Mies van der Rohe Reflexions sur l’art de bâtir Fritz Neumeyer Editions du Moniteur
1993 Mies van der Rohe Ludwig Hilberseimer Cita Studi Edizioni
Support de cours
Projection de documents de 150 à 200 pages.
DE 2 : Bioclimatique - E. Akiki
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.24
Responsable : Mme Edith Akiki
Intégrer dans le processus de conception architecturale du projet l'approche bioclimatique et les exigences énergétiques
dans une démarche de développement durable
L'objectif de ce cours est de familiariser les architectes avec les préoccupations énergétiques et environnementales à
prendre en compte aujourd'hui dans la conception des bâtiments et de leur donner les outils pour pouvoir aborder et
choisir les solutions techniques à mettre en œuvre les plus adaptées au projet et aux exigences demandées.
Contenu
Le cadre des exigences énergétiques de la réglementation et des labels
L’approche énergétique globale sur le cycle de vie du bâtiment et la matière (y compris énergie grise)
L’approche bioclimatique : analyse du climat et du site
L’approche bioclimatique : optimisation du plan masse, de la morphologie et de l’enveloppe
Les systèmes énergétiques de base : quelle performance ? Quel impact sur le projet architectural?
Les systèmes alternatifs :
La ventilation naturelle : qualité d’air et confort d’été
Le confort adaptatif et le diagramme de GIVONI
Quel impact sur le projet architectural?
Les cas spécifiques :
Construire en climat tropical
Réhabilitation thermique
Mode d'évaluation
L'évaluation se fait à travers un contrôle continu et un rendu de dossier final.
Travaux requis
Un travail de conception d'un projet en application des principes étudiés en cours sera demandé.
Bibliographie
Manuel d'architecture naturelle, David Wright, Ed parenthèses
25 Maisons écologiques, Gauzin Muller, Editions Moniteur
Les Guides BIO-TECH ARENE Ile de France - ICEB : L'éclairage naturel, Ventilation naturelle et mécanique, Confort d'été
passif, L'énergie grise des matériaux et des ouvrages
La rénovation écologique , Principes fondamentaux, exemples de mise en œuvre, Pierre Lévy, Editions Terre Vivante
.....
Support de cours
Les supports de cours sont disponibles en téléchargement.
DE 3 : Architecture Contemporaine
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.31
Enseignant : Mme Michèle Benlian
C'est un cours inter-actif. La pédagogie s'installe en relation avec l'étudiant. Nous nous plaçons entre 'celui qui regarde' et
'celui qui projette'. L'enseignement induit progressivement et implicitement l'étudiant à tisser des liens entre les
productions architecturales. Les liens se font à partir de l'édifice: à partir de sa fabrication et d'une approche analytique.
La volonté pédagogique est d'apporter un support à l'étudiant, quant à l'abord du projet en architecture,et une ouverture
quant au discours qui anime celui-ci. Nous activons la théorie plutôt que de l'appliquer.
Contenu
En alternance: cycle de cours et auditions des fiches faites par les étudiants. Le découpage des cours suit l'histoire
culturelle contemporaine. (Asie- Amérique- Europe). Sont pris en compte, au niveau international les parcours
d'architectes ou les réalisations architecturales les plus importantes. Celles qui ont et qui animent la vie architecturale,
(des années 60 à 2013). L'accent est mis sur les éléments novateurs qui animent le projet. Le cours des S9 se renforcera
sur les productions architecturales les plus récentes. Sont pris en compte, au niveau international, les parcours
d'architectes ou les réalisations internationales les plus importantes, celles qui dynamisent la vie architecturale
contemporaine. Quelques noms d'archis, ici, sont cités à titre d'exemples, mais la liste est certainement pas exhaustive:
Steven Holl- Les New York Five- Christian Kerez- Gehry-Foster- Koolhass- Toyo Ito- Tschumi. etc, ...
Travaux requis
Le contrôle Continu se compose:- des auditions, en amphi, des fiches rédigées par les étudiants.- Interrogations
'surprises', que l'enseignante se réserve de faire au cours du semestre.
Bibliographie
Liste non exhaustive.
Revues et sites:
'AA', revue actuelle, à consulter pour les événements récents.
Architecture d'Aujourd'hui, nombreux numéros à revoir.
ARCHITECTURE NOW. Taschen, pour les photos des édifices.
LES SITES des nombreux ARCHITECTES contemporains, de tous pays, etc, ...
JENCKS, articles spécifiques à consulter.
Ouvrages généraux, et basics :
EISENMAM Peter, Ten Canonical Buildings 1950- 2000. NY, 2008. Rizzoli.
FRAMPTON Kenneth. Modern architecture: a critical history. London. 1980. Thames and Huston.
LE CORBUSIER. Vers une architecture, 1923.
NUSSAUNE Yann. Anthologie critique de la théorie architecturale japonaise: le regard du milieu. Bruxelles. 2004. Ousia.
ROWE Colin KOTTER Fred. Collage city. Paris. 1993. Centre Pompidou.
VENTURI Robert, SCOTT BROWN Denise. Architecture as signs and systems for a mannerist time. Cambridge 2004.
Press of Harvard University.
BRAUSCH Marianne, EMERY Marc L'Architecture en questions, 15 entretiens avec des architectes, Paris 1996,
Publications du Moniteur.
Ouvrages ciblant un architecte, ou une réalisation, en particulier:
( qqls livres sont cités ici, à titre d'exemple, mais demander à la prof si nécessaire car il en existe plein....)
ISENBERG Barbara. Conversations with Frank Gehry. NY 2009. Alfred A. Knopf.
ROGERS Richard. Richard Meier houses 1962/67. NY. 1996. Rizzoli International Publications.
CELANT Germano. Prada Aoyama Tokyo: Herzog et De Meuron. Milan. 2003. Fondation Prada.
LUCAN Jacques. OMA Rem Koohhaas pour une culture de la décongestion. 1990. Electra Le Moniteur.
Autres nombreux à proposer sur place....................................
Support de cours
Images et Interventions des étudiants.
Discipline
DE 3 : Patrimoine et architecture
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.32
Enseignant : M. Antonio Brucculeri
Sous la forme d’un cours optionnel, cet enseignement propose une réflexion sur l’essor de la notion de patrimoine
architectural au XIXe siècle et sur ses connexions avec la réflexion théorique sur le projet architectural dans les premières
décennies de ce même siècle. La prise de conscience des valeurs patrimoniales de l’architecture est le moteur, à
l’époque, des premières initiatives de protection des monuments historiques ainsi que d’un effort de renouveau de la
théorie et du langage de l’architecture bien au-delà des néo-classicismes s’imposant au début du XIXe siècle. La reprise
des formes de l’architecture religieuse médiévale ou de l’architecture des palais et des châteaux de la Renaissance dans
l’architecture bâtie entre les années 1830 et 1880 se situe dans ce contexte. L’étudiant sera donc amené à réfléchir sur
les origines des mécanismes de patrimonialisation de l’architecture historique, sur les origines des modalités
d’intervention sur les monuments, partagées entre conservation et restauration, last but not least sur le lien entre ces
dernières et l’architecture conçue et bâtie souvent par les mêmes architectes restaurateurs.
Contenu
PATRIMOINE ET ARCHITECTURE : HISTOIRES CROISEES A L'AGE DES HISTORICISMES, 1789-1889
Le cours soulignera quelques étapes fondatrices de la découverte du patrimoine et de l’institutionnalisation de sa
protection et mettra par ailleurs en relation ces étapes avec la recherche parallèle d’une nouvelle expression
architecturale au XIXe siècle. Nous présenterons tout d’abord le thème du rapport entre archéologie et architecture au
seuil du XIXe : il s’agira de mettre en évidence l’ambivalence de la découverte de la polychromie architecturale
permettant à la fois de situer dans une perspective historique l’architecture de l’Antiquité grecque de même que celle du
Moyen Age, mais aussi d’intervenir dans le discours architectural de l’époque en faisant évoluer l’approche des
références. Nous considérerons ensuite l’intérêt porté en France à l’architecture gothique, véritable vecteur de la mise en
forme d’une pratique de la restauration des monuments. La théorie de Viollet-le-Duc et les sources de sa conception de la
restauration architecturale seront tout spécialement analysées. Nous poursuivrons donc dans le cadre britannique la
lecture des rapports entre intérêt porté au patrimoine gothique et essor d’une théorie de la conservation, mais aussi d’une
véritable théorie architecturale. L’œuvre d’un critique d’art tel que John Ruskin sera présentée et par ailleurs comparée à
l’action du porte-parole du Gothic Revival en Angleterre, Augustus Welby Pugin. Le cours sera complété par la mise en
évidence du rôle joué par la redécouverte de la Renaissance en tant que filière du renouveau du langage architectural au
XIXe siècle mais aussi en tant que domaine d’études vouées à la connaissance et la protection du patrimoine
architectural du XVe et du XVIe siècle. Dans cette perspective nous développerons notre analyse depuis les travaux
d’architectes élèves de Percier et Fontaine tels que Paul Marie Letarouilly, jusqu’aux multiples chantiers d’enquête du
baron Heinrich von Geymüller, architecte-ingénieur et historien de l’art, portant son attention non seulement sur le
patrimoine bâti de la Renaissance, mais aussi sur le patrimoine en papier : celui des dessins originaux d’architecture du
XVIe siècle.
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE GENERALE
Fonteney, Pierre (dir.), Le Renouveau gothique en Angleterre : idéologie et architecture, Talence, Presses universitaires
de Bordeaux, 1989.
Lemerle, Frédérique, Pauwels Yves, Thomine-Berrada, Alice (dir.), Le XIXe siècle et l’architecture de la Renaissance,
Paris, Picard, 2010.
Leniaud, Jean-Michel, Viollet-le-Duc ou les délires du système, Paris, Mengès, 1994.
Midant, Jean-Paul, Au Moyen Age avec Viollet-le-Duc, Paris, L’Aventurine, 2001.
Nora, Pierre (dir.), Les lieux de mémoire. 1. La Nation, 2. Le matériel : le patrimoine (essais de André Chastel, Edouard
Pommier, Dominique Poulot, Françoise Bercé, Laurent Theis, André Fermigier, Bruno Foucart), Paris, Gallimard, p.
1433-1642.
Van Zanten, David, The architectural polychromy of the 1830’s, New York, Garland, 1977.
Wheeler, Michael (dir.), Ruskin and environment: the storm-cloud of the nineteenth century, Manchester, Manchester
DES BIBLIOGRAPHIES SPECIFIQUES CONCERNANT CHAQUE SEANCE SERONT COMMUNIQUEES AU FUR ET A
MESURE
DE 4 : Communication du projet
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
Enseignant : Mme Agnès Dejean de la Batie
Discipline
C3.41
DE 4 : Esthétisation de l'espace public
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.42
Enseignant : Mme Martine Bouchier
Un Apport de connaissances théoriques, historiques et opérationnelles sur les faits culturels participant à l’esthétisation
de l’espace public.
Compréhension des mécanismes institutionnels déterminant la mise en œuvre de processus d’esthétisation et éclairant
les articulations entre politique culturelle, politique de la ville et esthétisation de l’espace public.
Contenu
Ce cours propose une série de d’interventions thématisées de 1h suivies d’une discussion sur les questions
problématiques abordées.
Il apporte des connaissances sur la diversité des phénomènes contribuant à une esthétisation de l’espace public (art,
architecture, design d'espace, aménagement, paysage).
Il replace les faits esthétiques contemporains dans le contexte d’une évolution de la notion d’esthétique depuis son
invention au 18e siècle et aborde les notions et les processus d’embellissement, d’artialisation, d’artification,
d’esthétisation.
Il aborde, dans une perspective esthétique, les notions de qualité et de qualité environnementale.
Il déconstruit certains projets d'aménagement afin de dégager les vecteurs d'esthétisation ainsi que les constituants
opératoires: lumière et éclairage, mobilier et design, son et musique urbaine, végétaux et jardinage, façade urbaine et
architecture, décors urbains pérennes ou éphémères, ambiances temporaires ou pérennes, etc.
Cours Optionnel – Esthétisation de l’espace public
Les mardis de 17h30 à 20h
CALENDRIER
7 /10 Esthétisation de l’espace public : enjeux de la question
14/10 Sortir : un acte esthétique et politique (visites, déambulations, dérives)
21/10 Déplacements
28/10 Esthétisation par l’art public
04/11 Embellissement- Artialisation – Artification - Esthétisation
18/11 Tournant culturel du développement métropolitain
25/11 Pionniers et activistes
02/12 Fiches d'inventaire
09/12 Fiches d'inventaire
16/12 Pré rendu-fiche d'inventaire
13/1/15 Rendu final en amphi
Mode d'évaluation
Evaluation de la fiche d'inventaire réalisée individuellement et évaluation de l'assiduité au cours sur la base d'un relevé
hebdomadaire des présences
Travaux requis
La validation se fait sous la forme d’une contribution individuelle de l’étudiant à l’enrichissement du corpus de faits
esthétiques urbains.
Ce corpus se présente comme d'un répertoire de projets sous la forme de fiches descriptives et analytiques élaborées
selon un modèle donné .
Le thème de l'année 2014-2015 est : Inventaire des modes d'appropriation de l'espace public parisien : projets et usages
Bibliographie
BIBLIOGRAPHIE
ARDENNE, Paul, Un art contextuel - Création artistique en milieu urbain, en situation d’intervention, de participation,
Paris, Flammarion, 2002.
BILLARD Isabelle, Espaces publics, La documentation française, Paris, 1988.
CHALUMEAU, Jean-Luc, L’art dans la ville, Paris, Editions cercle d’art, 2000.
COSMOPOLITIQUE N°15, Esthétique et espace public, Paris, Editions Apogées, 2002.
COLLECTIF, Art et espace public, Les cahiers de LAUA, Lieux Communs n°9, Art et anthropologie, Ecole nationale
supérieure d’architecture de Nantes, 2006
DANTO, Arthur, La transfiguration du banal, une philosophie de l’art (1981), traduit de l’anglais par Claude
Hary-Schaeffer, Paris, Editions du Seuil, 1989.
HABERMAS, Jürgen, L’espace public. Archéologie de la publicité comme dimension constitutive de la société bourgeoise
(1962), traduit de l’allemand par Marc B. Launay, Paris, Payot, 1978.
JANNIERE Hélène, « De l’art urbain à l’environnement : le paysage urbain dans les écrits d’urbanisme en France,
1911-1980, Srates N° 13, 2008.
LAGNIER, Sylvie, Sculpture et espace urbain en France – Histoire de l’instauration d’un dialogue, 1951-1992, Paris,
Editions L’Harmattan, 2001.
MASBOUNGI, Ariella (sous la direction de), Penser la ville par l’art contemporain, Paris, Editions de la Villette, 2004.
RAFFIN, Fabrice, Les territoires de la culture. Pratiques culturelles et processus de production des espaces urbains,
Ministère de la jeunesse et des sports, Ville de Poitiers, 2000.
RUBY, Christian, L’art public : un art de vivre la ville, Bruxelles, la Lettre volée, coll. Essais, 2001.
VIVANT Elsa, Qu’est-ce que la ville créative ? La ville en débat, Paris, Puf, 2009.
Support de cours
Cours théorique élaborés à partir de la bibliographie, présentation d'exemples sous forme de séquences photographiques
DE 4 : Japon et architecture : Entre matérialité et immatérialité de
l'espace en Asie Extrême
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
6
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
C3.43
Enseignant : M. Marc Dilet
Par l’étude d’exemples architecturaux de diverses époques, nous mettrons en action différents outils d’analyse au travers
de couples paradoxaux tels que par exemple :
- centralité et profondeur (oku) au regard de la question du genre ;
- le montré (tatemae) et le caché (ura) entre l’affirmation et le neutre ;
- l’unicité et la répétition au regard de l’instantané et du déroulé ;
- le fatalisme et l’hyperconscience au regard de la souplesse, de l’immanence et de la maitrise ;
- les matériaux entre fonctionnalité et évocation ;
- le temps entre le permanent et l’éphémère, le réel et l’imaginaire (Nô) ;
- le Ma comme mode de liaison, de fusion, ou de distanciation ;
- l’organique et la géométrie en lien avec l’imperfection volontaire l’idéal;
- le vide et le plein entre immatérialité potentielle et matérialité parfois saturée ;
- l’espace induit au regard de l’entre deux et des variations d’expressions des limites ;
- le jeu comme résistance ou protection face à l’incertitude voire la mise en danger permanente ;
Contenu
'Japon et architecture :
entre matérialité et immatérialité de l'espace
en Asie Extrême'
Après Fukushima, l’objectif de cet optionnel est de reprendre la mesure des sujets qui travaillent l‘architecture japonaise
et la notion d’habiter la maison, la ville, le territoire. Il s’agira d’identifier et d’examiner les concepts issus de nombreux
héritages et leurs transcriptions revisitées dans le contemporain. La construction de l’identité au travers de l’espace est
liée à une forme de projection vers de nouveaux avenirs que nous tenterons de percevoir.
Nous aborderons la question du sens au regard de l’affirmation de J. Kristeva qui affirme que « le sens n’est pas un
système mais une dynamique, une transformation. Le sens n’est jamais unique mais pluriel, dit-elle en substance dans un
entretien sur France Culture en 2013, et prend ses sources dans les dialogismes ». Nous aborderons donc ces logiques
plurielles, voire complexes dans l’architecture du Japon et nous verrons quels enseignements nous pouvons en tirer.
Au travers de ces thèmes non exhaustifs, sortes de pistes, il s’agit de mettre la pensée en action par le truchement
d’outils d’analyse mais aussi et surtout de conception et d’écriture architecturale factuelle. Car pour nous, ici et
maintenant, mais aussi là et sans cesse, des questions analogues se posent.
Nous traiterons de ces sujets en prenant appui sur des exemples de réalisations comme la maison de Y. Taïkan, les
bâtiments de K. Shinohara, I. Hasegawa, T. Ando, S. Fujimoto, K. Sejima, F. Maki, T. Ito, S. Ban et d’autres.
Autres références
Ryo ABE
Shinobu AKAHORI
Augustin BERQUE
Thomas BOCK
Sylvie CHIRAT
Stéphane DUVAL, le Lézard noir éditeur
Naomichi KURATA
Yann NUSSAUME
CORINNE THIRY-OHNO
Anne SCHEOU
Travaux requis
Recherche et Présentation sur un thème à choisir par chaque étudiant(e),
contribution à la recherche par la proposition d'hypothèses analytiques, d'entrées de compréhensions spécifiques à des
questions liées à l'espace japonais, de concepts, approche comparative de plusieurs bâtiments ou de lieux différents, ou
de villes, ou de pays.
Bibliographie
AVELINE Natacha, Regards Croisés sur les formes de la ville japonaise, Univ. Lumière - Lyon II, 1998
BARTHES Roland, L’empire de signes, Seuil, Paris, 2005
BERQUE Augustin, Le sauvage et l’artifice, Gallimard, Paris, 2001
BERQUE Augustin, Histoire de l’habitat idéal, de l’Orient vers l’Occident, Ed. du Félin, Paris, 2010
BOUISSOU Jean Marie, Le Japon contemporain, Fayard, 2007
DILET Marc, in Ghettos de riches, livre collectif, Dir. Thierry Paquot, Librairie Académique Perrin, 2009
JACQUET, Benoit et GIRAUD Vincent, From the Things Themselves: Architecture and Phenomenology, Kyoto University
Press et EFEO, 2012
MAKI Fumihiko, textes sur la forme collective, Marne 2, Ecole d'architecture de Marne-la-Vallée, 2011
OHNO Hidetoshi, Fiber City, Japan architect, N°63, 2006
OKAKURA Kakuzo, Le livre du Thé, Rivages, Paris, 2004
PELLETIER Philippe, Après Fukushima, édition revue et augmentée, Paris, 2012
PONS Philippe, D’Edo à Tokyo, Mémoires et modernité, Gallimard, Paris, 1988
TANIZAKI Junichiro, L’éloge de l’ombre, Editions POF, Paris, 1977
TARDITS Manuel, Tôkyô - Portraits & Fiction, Le Gac Press, Paris, 2011
MANGAPOLIS La ville japonaise contemporaine dans la manga, éd. Le Lézard noir, Poitiers, 2012
Films
Kids return, Takeshi KITANO (1997)
Voyage à Tokyo (1953) et Le goût du saké (1962) Yasujirô OZU
L’empire des sens, Nagisa OSHIMA
Hiroshima mon amour, Alain RESNAIS (1959)
Desert Moon, Ayama SHINJI (2001)
ARCHITECTURE → 2° CYCLE MASTER → S9-M (2014-2015)
MEMOIRE
Année
5
Heures CM
0
Caractère
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
Coefficient
1
option
non
oui
Code
DE 1 : mémoire : Cultures globales et cultures locales en architecture
et urbanisme.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
non
oui
Responsables : M. André Del, Mme Sylvia Lacaisse, Mme Caroline Rozenholc
Code
M.11
DE 1 : mémoire : Dispositifs urbains.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
option
Compensable
Responsables : M. Xavier Malverti, Mme Aleth Picard, M. Dominique Wurtz
non
oui
Code
M.12
DE 1 : mémoire : Architecture et paysage.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
option
Compensable
Code
M.13
non
oui
Enseignants : Mme Myrielle Hammer, M. Alain Pelissier
. Réaliser un véritable mémoire en architecture, sur une question qui associe cette discipline à ce qui lui est extérieur et
dont elle fait partie.
. Apprendre à construire une réflexion, à préciser ses arguments, à ordonner ses études par objets à la fois distincts et
reliés.
. Approfondir les études concernant les relations du projet de paysage et du projet d'édifice, dans la perspective du Projet
de Fin d'Études.
Contenu
Cours de méthodologie, selon 2 axes:
. Axe Recherche Constitution. 1. Problématique. 2. Plan d'ensemble. 3. Développements. 4. Conclusion/Introduction.
5. Bibliographie.
. Axe Recherche Conception. 1. Cadrage. 2. Orientations et direction. 3. Références. 4. Conception/Idées.
5. Utilisation des sources et valorisation des documents.
Travaux requis
Mémoire de 50 pages maximum.
2/3 de texte + 1/3 maximum d'illustration.
Exercices d'écriture par phases et de présentation orale.
Présence hebdomadaire exigée et avancement régulier du mémoire par phases mensuelles.
Bibliographie
Thierry Verdier: Guide pour la rédaction du mémoire en architecture.
Mémoires déjà réalisés les années passées: en bibliothèque de l'ENSAPVS.
Support de cours
Ouvrages de référence sur les thématiques associées dans 'Architecture et Paysage'.
Ouvrages de référence sur les sujets abordés dans les mémoires.
DE 1 : mémoire : Espaces modernes et villes contemporaines.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.14
non
oui
Responsables : M. Thomas Heuzé, Mme Emmanuelle Sarrazin
Penser la métropole.
C’est se souvenir qu’« en ancrant la collectivité dans le territoire, comme nous dit Aldo Rossi, la civilisation a inventé ses
deux plus beaux concepts : Dieu et la Ville. A savoir L’idéal absolu et la recherche de son expression terrestre : « la chose
humaine par excellence».(1)
C’est avoir présent à l’esprit les questions fondamentales de l’époque que nous révèlent des anthropologues ou
architectes :
- La prise de conscience de notre fragilité par rapport à la nature, la fragilité de notre culture, que la sensibilité écologique
a révélée.
- La révolution numérique qui induit un nouveau rapport au temps et un nouveau rapport entre les individus. (2)
C’est comprendre :
- que la ville est le corrélât de la route, (3)
- que le centre n’est plus en mesure de jouer son rôle traditionnel et que l’ex-périphérie est devenue la « ville »
elle-même.
- que les villes sont en compétition les unes avec les autres, qu’elles sont coextensives aux territoires nés de logiques
partielles et concurrentes, densifiées selon des critères économiques, techniques et fiscaux.
- que le territoire n’est plus pensé en termes de surfaces mais de points terminaux.
C’est prendre la mesure du discontinu et de l’hétérogène qui rendent les concepts d’harmonies périmés(4).
Une fois ces questions reconnues :
« Comment dépasser les propositions d’aménagement qui tiennent davantage :
de la posture cynique (sublimer le chaos), du conformisme (prolonger les modèles urbains des XVIII et XIX) ou du
fantasme (invoquer la nature salvatrice) ? »
dont parle David Mangin(5)
Des énoncés théoriques tels que ceux de Jacques Lucan (6) peuvent-ils nous venir en aide ? : « Faut-il penser la
régularité en observant méticuleusement des notions de hiérarchie ? Faut-il penser l’irrégularité à la recherche de formes
d’équilibre ? Faut-il penser la neutralité et faire place au sans fin ? Faut-il penser l’interdépendance et se pencher sur la
texture, sur l’organicité des choses ? »
Quelles questions de méthodes retenir :
Si « Le collage, la théorie des fractales en physique, le cinéma, est aujourd’hui fréquemment invoqué pour décrire
l’urbanisation supposée incontrôlée, générique et donc « indescriptible » par la cartographie et l’analyse spatiale.
(…) Lorsqu’il s’agit de travailler in situ, il devient difficile de s’abstraire des dynamiques foncières et financières qui
produisent (la ville). » Il faut alors dit David Mangin (7) « des outils disciplinaires spécifiques pour mesurer. »
Notre séminaire cherche à apporter des éléments de réponses à toutes ces questions notamment en testant les outils de
l’analyse urbaine apparus en Italie, en Espagne et en France (Tracés voieries, découpages, règles d’édification, rapports
public/privé) sans oublier les approches anglo-saxonne.
(1) Aldo ROSSI in L’ARCHITECTURE DE LA VILLE
(2) Philippe MADEC in EXIT
(3) Gilles DELEUZE in MILLE PLATEAUX
(4) André CORBOZ in SORTONS ENFIN DU LABYRINTHE – « Le pendule de profil- Comment penser la mutation » pp.
51-61
(5) David MANGIN in LA VILLE FRANCHISEE
(6) Jacques LUCAN in COMPOSITION NON COMPOSITION
(7) David MANGIN in opus cité
Contenu
Objet et problématiques du séminaire :
Actuellement, la question urbaine et les problématiques liées à l’aménagement du territoire se développent autour de la
ville complexe, dans un espace métropolitain qui se mesure en intensité, polarité, ou flux… La mobilité et la mixité sont
dans l’air au même titre que l’émergence du monde virtuel ou celle d’une architecture nomade quant il ne s’agit pas de
faire l’apologie du chaos comme modèle de développement urbain. Dans cet environnement protéiforme, les enjeux ne
sont plus « simplement » d’organiser ou de hiérarchiser les fonctions mais également d’intégrer la complexité croissante
des échanges dans un espace urbain hétérogène à l’heure de la globalisation planétaire. Cependant, n’en déplaise aux
chantres du retour à la « nature » et aux partisans de la mobilité ou de l’éphémère, la ville dense, la ville historique, la ville
« épaisse », en tant que support et contenant d’usage et de fonction qui se concentrent dans l’espace et dans le temps,
cette ville intemporelle continue à conserver son pouvoir d’attraction. La nécessité d’appartenir à un territoire se retrouve
chaque jour dans les revendications des habitants des quartiers qui voient leur histoire partir en fumée lorsqu’on détruit
une barre des années soixante.
Dans ce contexte, il paraît important de s’interroger sur la forme urbaine et sa capacité à répondre aux aspirations
humaines dans un monde contemporain en constante mutation. Nous posons l’hypothèse que l’espace architectural
décrié par certains, en tant que cadre physique au développement des activités humaines, a encore des leçons à nous
délivrer dans un environnement où le virtuel côtoie le réel. D’une part, la permanence de certaines « figures » urbaines, la
forme des espaces publics, les rapports de proportion entre les pleins et les vides, la densité, l’intériorité, l’épaisseur
peuvent aider à constituer un corpus de références utiles pour comprendre une époque faites d’incertitudes et
d’interrogations. D’autre part, l’Homme contemporain est encore un être d’histoire et de culture qui habite un territoire
déterminé par des pratiques sociales contenues dans des espaces définis par leurs limites physiques. Renoncer à
explorer la forme urbaine au prétexte que le monde change, ou que les déplacements sont plus rapides, plus fréquents
ou plus lointains, c’est nier la réalité de notre environnement physique dans un champ disciplinaire caractérisé, comble du
paradoxe, par son immobilité, sa lenteur et sa lourdeur à se transformer. Le temps de l’architecture n’est pas celui de
l’immédiat et de l’instantané : il repose sur des usages et des savoir-faire techniques inscrits dans le temps qui renvoient
à la nature profonde, historique et culturelle de la discipline.
C’est pour toutes ces raisons que l’objet de ce séminaire est d’entamer une réflexion sur la métropole contemporaine du
point de vue de l’architecture en étudiant le rapport dialectique et paradoxal qui relie une conception de l’espace basé sur
un ordre ouvert à la question de la densité . Le but de cette réflexion est de mettre en évidence un certain nombre de
concepts et de notions qui peuvent permettrent aux architectes de «construire», aujourd’hui, les métropoles de demain en
considérant l’espace métropolitain comme un lieu de vie et de partage. La métropole est ainsi envisagée comme une
forme architecturale et urbaine, visible, palpable et habitable. Si l’importance de la métropole contemporaine sur le
territoire n’est plus à dire en revanche l’image que nous percevons du paysage métropolitain hétérogène,
monumentalement étalé et sans densité lisible paraît contradictoire. Des fragments d’urbanisation aux formes parlantes
émergent de vides encombrés et de pleins chaotiques au moyen d’une densité lisible, d’une épaisseur palpable et d’une
hiérarchie opérante. L’inversement de la conception de la forme de la ville classique fondée sur la constitution d’un
dedans est à l’œuvre sur le territoire métropolitain par la définition, d’un dehors. La lisibilité de la densité disparaît au profit
de la perception du mouvement entre le centre et la périphérie liée à l’usage de l’automobile. Le mouvement rend
possible une conception de la forme métropolitaine dont le caractère globalisant est défini par une logique qui s’appuie
sur des signes visuels primaires au détriment de l’espace architectural et urbain. Ce qui nous intéresse particulièrement
c’est de constater que les villes de tailles moyennes cherchent à revêtir l’apparence des métropoles comme si le
développement métropolitain avait manifestement engendré de nouvelles « figures» pour façonner l’espace et le paysage
de la ville actuelle.
C’est dans cette articulation entre la métropole et la ville que nous allons travailler en utilisant, pour analyser ces
nouvelles «figures», une double approche qui nous permettra de croiser les données. D’une part, nous utiliserons une
approche basée sur l’analyse des conceptions architecturales et urbaines des architectes car, dans cette opération
spectaculaire de renversement conceptuel, le mouvement moderne a joué un rôle fondamental. Il permet de situer
l’origine de l’intervalle historique dans lequel se situe notre réflexion collective. Et, d’autre part, nous aurons une approche
de la réalité immédiatement perceptible à partir d’une analyse méthodique du territoire métropolitain actuel sur des
terrains réels. Pour établir un lien entre les deux approches, nous posons l’hypothèse de l’existence du concept de fait
urbain de métropolisation, comme extension du concept de fait urbain mis en évidence par Aldo Rossi à la fin des années
1970 pour démontrer l’existence d’une architecture de la ville, va nous permettre de comprendre l’architecture de la
métropole actuelle.
Thèmes et Contenus du séminaire :
Si le mouvement moderne a participé à la production d’un urbanisme légitimement décrié pour ses postures radicales et
sa remise en cause du passé, il a principalement contribué à alimenter le débat sur la ville et à nourrir l’imaginaire des
architectes: après deux décennies d’explorations diverses, des utopies méga-structurelles des années 60 aux relectures
historicistes des années 80. La génération suivante a reconsidéré l’héritage moderne, tant sur l’architecture que sur la
ville, à partir d’analyses sur ces paradoxes (« congestion » de Rem Koolhaas – «l’îlot ouvert » de Christian Portzamparc)
ou sur ces fondements (« fluidité » de Toyo Ito ou d’Henri Ciriani). Poursuivant les réflexions engagées, ce séminaire
propose de revisiter l’héritage du mouvement moderne et de chercher à comprendre comment cet héritage controversé
peut nous aider à penser, -mais aussi à intervenir-, dans l’aménagement du territoire métropolitain contemporain.
Pour avancer dans cette réflexion, nous chercherons à croiser dans les deux approches distinctes, paradoxales et
complémentaires les deux grandes thématiques suivantes :
La première consiste à poser la question de «l’archétype» et d’essayer de déterminer s’il existe des permanences au fil
du temps ou des modèles d’organisation spatiale plus favorables que d’autres au développement d’une vie sociale en
nous appuyant sur l’étude comparée d’exemples choisis. C’est l’étude de cas qui permettra peut-être d’établir une
taxinomie de figures urbaines et de réfléchir à la possibilité de déterminer de systèmes, des logiques d’assemblages, des
dispositifs spatiaux.
La seconde consiste à poser la question de l’épaisseur comme élément capable de donner aux formes urbaines et à
l’espace un caractère intemporel face aux bouleversements de l’époque (en réponse notamment à la dématérialisation de
la « ville surface », la ville virtuelle des écrans et de l’image). Cette notion d’épaisseur est à entendre de plusieurs façons :
il s’agit d’abord de l’épaisseur historique, la ville se développe par agglomération et sédimentation, mais aussi, par
analogie, l’épaisseur de la matière. L’épaisseur s’oppose en cela à celle de surface et par association d’idée, conduit à la
question de l’inertie, de la densité, de la profondeur. Mais aussi à celle de la consistance et de la compacité de la matière
comme si l’architecture était assujettie à une essence « matérielle » (« ce que l’architecture doit donner, c’est le sentiment
de gravité, du poids des choses, de l’attraction terrestre »). Comment donner à l’espace urbain plus d’épaisseur et de
profondeur, comment ancrer les formes libres de l’espace moderne dans ce processus d’agglomération complexe qui
assure la continuité urbaine au fil du temps, comment penser les interventions actuelles pour qu’elles s’inscrivent dans
une dialectique paradoxale où la fluidité et le mouvement se conjuguent avec l’inertie de la matière ?
Dans le sillage de ce questionnement apparaissent d’autres thèmes de réflexion qui permettent de prendre une distance
nécessaire par rapport à l’objet architectural comme celui du rôle des grands archétypes de l’urbanisme moderne (Dacca,
Chandigarh, Brasilia, etc…) par rapport à la réalité immédiatement perceptible, comme celui de la définition de la
métropole comme artefact de matière entre centre et périphérie, celui du rapport entre la représentation graphique
(comme abstraction, écriture analytique de la réalité) et les modes de conception.
A cette liste de thèmes s’ajoutent une exploration plus contemporaine sur une notion plus récente, celle de l’ensemble
(comme unité de conception et de fabrication de la mixité) dans la métropole.
Travaux requis
Sujets d’étude :
Deux grands types de sujets d’étude vont permettre de construire notre objet de recherche.
D’une part, les sujets d’études qui portent sur l’analyse des modèles établis par les architectes et les urbanistes associés
au mouvement moderne qui ont cherché à « éclater » le modèle de la ville historique fermée sur elle-même pour
développer des espaces fluides et ouverts contenant une intériorité propre. Nous nous intéresserons à ceux qui ont tenté
d’inscrire leur action en cohérence avec le site et en liaison avec la ville en privilégiant les espaces conjointement «
ouverts et fermés ». Comme en soixante ans d’expérimentations plus ou moins réussies, les enjeux urbains ont changé
d’échelle (global / local) et de nature. Il ne s’agit plus de construire ex-nihilo, de concevoir des villes nouvelles ou même
des « pièces urbaines » savantes à connecter au reste de l’agglomération mais plutôt de chercher à transformer l’existant
pour qu’il constitue le cadre physique et spatial du « vivre ensemble » dans un environnement composé par collage
d’entités autonomes. Cette perspective remet au centre des réflexions conceptuelles, les questions posées hier :
comment agréger, agglomérer, recomposer, assembler… Comment éviter que le territoire métropolitain ne soit qu’une
juxtaposition fragmentée d’époques, de programmes et d’échelles reliées entre eux par des réseaux sans caractères ?
C’est la raison pour laquelle, un second type de sujets sera constitué par l’expérimentation et l’analyse du territoire
immédiatement perceptible. Nous avons choisi de réaliser ce travail à partir d’une double entrée, d’une part la métropole
parisienne en utilisant la dernière consultation sur le Grand Paris qui met en évidence les principales caractéristiques de
cette forme architecturales et urbaines grâce aux propositions des architectes. Et, d’autre part, nous allons choisir un
certain nombre de villes moyennes pour les examiner au regard des caractéristiques métropolitaines. Dans cette
approche comparative, le concept de « fait urbain de métropolisation » nous permettra d’établir des liens entre les deux
échelles d’urbanisation mais aussi avec les « figures » de certains projets.
Modalités et Méthodes de travail :
Double entrée une fois encore au niveau des modalités et des méthodes pour construire ensemble une réflexion et
produire un petit peu de connaissance sur la question principale.
D’un côté, les enseignants apportent aux étudiants à travers des conférences hebdomadaires d’une heure, une heure et
demie tous les fondements historiques, théoriques et analytiques liés à l’objet et au sujet d’étude du séminaire. Ces
conférences permettent d’éclairer les recherches en cours des étudiants par l’acquisition de connaissances approfondies
sur ces questions et thèmes qui se rapportent à la problématique.Dans un second temps, les étudiants exposent leurs
travaux au groupe pour établir des échanges et partager les connaissances dans un rapport discursif.
De l’autre, les étudiants réaliseront un travail d’analyse sur des terrains en inscrivant leurs recherches dans la
problématique générale du séminaire et en s’appuyant sur les méthodes d’analyses proposées qui convoquent les outils
de la représentation architecturale et urbaine. Autrement dit, les étudiants apportent des connaissances sur le sujet du
séminaire. Le but de cette approche méthodologique est de permettre à l’étudiant d’établir des rapports construits entre la
réalité immédiatement perceptible, les éléments de théorie et leur travail de projet.
DE 1 : mémoire : Lectures de l'espace social.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.15
non
oui
Responsables : Mme Catherine Deschamps, M. Bruno Proth
Ce cours vise à accompagner les étudiants dans l'élaboration et la rédaction de leur mémoire de M2. Il comprend à la fois
des enseignements de type méthodologique et d'initiation à la recherche qui s'adressent à tous les étudiants inscrits, et
une aide personnalisée en fonction des objets et des problématiques retenus par chacun des étudiants.
Contenu
Ce cours est exclusivement réservé aux étudiants ayant suivi en M1 le séminaire 'Lectures de l'espace social', et à un
nombre limité d'étudiants Erasmus, sélectionnés en fonction de leur objet d'étude et de la qualité de leur proposition.
Les thématiques centrales sur lesquelles portent les mémoires suivis dans ce cours sont: les espaces publics, à entendre
dans leur double acception d'espaces physiques et d'espaces politiques (cf Habermas) ; les processus d'appropriation ;
les questionnements autour d'édifice de santé ou d'édifices à vocation culturelle ; les architectures adressées à des
minorités sociales.
Travaux requis
Les étudiants devront régulièrement présenter l'état d'avancement de leurs travaux et recherches en vue du mémoire. Ils
devront également présenter les références bibliographiques qui leur permettront d'étayer leurs développements et leurs
démonstrations. Ils devront enfin présenter au fur et à mesure les différentes étapes de leur rédaction.
Les étudiants qui ne présentent pas régulièrement les différents processus d'élaboration du mémoire se verront refuser le
droit de soutenir sous la direction des enseignants assurant ce cours.
Bibliographie
La bibliographie est modulable selon les objets traités.
DE 1 : mémoire : Architecture des villes européennes.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.16
DE 1 : mémoire : Usages et production de l'espace.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.17
non
oui
Autres enseignants : Mme Véronique Biau, Mme Sophie Fesdjian
Ce séminaire organisé par le Centre de Recherche sur l’Habitat porte sur les pratiques et usages de l’espace construit.
Les étudiants dont le projet de mémoire porte sur ce thème y trouveront un appui méthodologique et de contenu. En
raison de son utilité économique et de sa dimension symbolique, la ville fait l’objet d’interventions politiques et de
mouvements sociaux. Elle est travaillée par des processus de division sociale et géographiques tant dans l’habitat que
dans les modes de transport. Ces éléments interpellent les futurs architectes et aménageurs soucieux de mieux
comprendre le contexte de leurs pratiques. Des chercheurs travaillant sur l’urbain dans ses dimensions sociologiques,
psycho-sociologiques, architecturales, urbanistiques, politiques et géographiques y interviennent. La comparaison
internationale peut être mobilisée. Le séminaire est ouvert, sur ce créneau horaire, aux étudiants en master de l’Ecole
Nationale Supérieur d’Architecture Paris Val de Seine, aux étudiants du master AADL de Paris 7, du master de sociologie
de Paris 8 intéressés du fait de leur thème de recherche et après accord de leur directeur-trice de mémoire.
Contenu
THEMES DES SEANCES (un emploi du temps sera distribué à la première séance)
Des politiques urbaines aux politiques de la ville
Les politiques de la ville + Mouvements sociaux urbains
Participation métropolitaine
Ségrégation, gentrification : renouvellement des approches
Ville post fordiste et déplacement : approche géographique et psycho-sociologique
Habitat et peuplement, modélisation des parcours résidentiels
Pratiques de l’habitat et de la ville +
Prison et ordre urbain. Les quartiers pauvres au prisme du système pénitentiaire
Ville durable et énergie
Le confort thermique entre perception et mesure
Mémoires urbaines
Promotion immobilière et projet architectural
L'étoffe des héros. Pour une histoire des Albums des Jeunes Architectes (1980-2006).
Travaux requis
Evaluation Plan prévisionnel du mémoire de Master
Bibliographie
distribuée en cours
DE 1 : mémoire : Villes et territoires entre mémoire et actualité.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.18
non
oui
Autres enseignants : M. Jean-Yves Chapuis, Mme Hélène Hatzfeld
Préparation et soutenance d'un mémoire personnel de l'étudiant.
Contenu
Le suivi des mémoires s'effectue à la fois par un tutorat individualisé et par des présentations intermédiaires en séminaire
collectif.
La composition du groupe d'enseignants autorise des approches et des objets diversifiés, pour des mémoires qui peuvent
accompagner la préparation du P.F.E. et/ou déboucher sur des entrées dans un processus doctoral.
Travaux requis
Remise d'un mémoire et soutenance orale
Bibliographie
Variable suivant les sujets abordés.
Support de cours
Suivi collectif et individuel.
DE 1 : mémoire rattaché au projet - Projet architectural et réalité
métropolitaine - M.Weissmann / J. Mas
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Responsable : M. Jean Mas
Autre enseignant : Mme Martine Weissmann
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.19
DE 1 : mémoire lié optionnel : Architecture et nature - Relations de
pouvoir et stratégies territoriales
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.191
DE 1 : mémoire rattaché au projet : Territoire, Expérimentation,
Architecture -M. Halter
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
non
oui
Objectifs pédagogiques, orientations principales :
- Mise en place d’une stratégie pour la réalisation du mémoire
- Représentation claire d’une problématique, des thématiques
- Mise en évidence de la démarche de recherche et de projet
Contenu
PROBLÉMATIQUE
QUOI « de quoi s’agit-il », c’est le questionnement
La problématique s’inscrit dans les champs des Domaines d’étude en l’occurrence le DE4
CONTEXTE
OÙ « où se situe la problématique » ? DANS QUEL CONTEXTE ?
- Contexte concret
- Contexte théorique
- Contexte virtuel
OUTILS DE PROJET
AVEC QUOI « De quoi avons-nous besoin » ; « avec quoi allons nous travailler » ?
Analytique
- Analyse opérationnelle
- Analyse structurelle
Référant
- Méthodologique
- Théorique
- Modèle
Empirique
- Intuition
- Argument (poétique, arts plastiques, sociologique etc.)
- Fabrique de l’outil
Technique/durable
- Environnemental
- Statique
- Ambiances
- Energies
Programmatique
- Expression d’une nécessité
- Ensembles de données formulant une demande
Bibliographique/Iconographique
- Ensemble des existants
INTENTIONS
POUR QUOI ? POUR QUI ? COMMENT ?
CONCEPT, IDEE, PARTI
QU’EST-CE QUI EST ESSENTIEL
Code
M.192
Abstraction de l’essentiel, concret essentiel
- 1er Choix, matérialisation de l’idée
- Ligne de force
DEMARCHE / STRATEGIE
COMMENT ÇA SE PASSE ?
La démarche est à la fois inhérente au process mais peut-être exprimée comme un vecteur de projet :
- Visualisation du process de conception
- Prise de conscience, projection explicite du processus de conception
La stratégie est l’expression d’une démarche avec une finalité
REALISATION
TRADUCTION MATERIALISATION
- Hiérarchie
- Choix
- Approfondissement
CRITIQUE ET FEED-BACK
MOUVEMENT CYCLIQUE et non linéaire
- La critique comme méthode de prospection
Mode d'évaluation
Jury mémoire master
Travaux requis
Mémoire...
Bibliographie
à constituer par l'étudiant
DE 1 : mémoire : Territoires sensibles/Rendre visible : Penser les
représentations visuelles.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
M.193
Enseignants : Mme Emmanuelle Bouyer, M. André Del, Mme Elisabeth Essaian, Mme Sylvie Salles
La structure d'encadrement est ouverte en priorité aux étudiants ayant suivi au préalable les séminaires 'Rendre Visible'
et (ou) 'Territoires sensibles'.
Elle est également ouverte à tout étudiant dont la problématique de mémoire :
- aborde les notions de perception physique d'un espace construit, des phénomènes expérimentaux dans la pratique de
ces espaces, de la traduction d'une sensation vécue en dispositif architectural ex-situ et de la reconfiguration de ces
sensations dans le contexte du projet et au service de celui-ci;
- vise à rendre visible les dimensions sensibles, invisibles ou immatérielles de l’espace urbain (histoire, traces, paysage,
acteurs, ambiances, etc.) ;
- mobilise des outils d’analyse ou de saisie (dessin, photo, vidéo, prise de son, images de synthèse, promenades,
dérives, danse, etc.) mettant en avant différentes formes de rapports à l'espace ;
- développe des représentations et des restitutions s’appuyant sur des dispositifs de visualisation (infographie,
cartographie, vidéo, ...).
Le mémoire pourra également se développer à partir d'une relecture critique et distanciée du projet travaillé en S8 ou en
lien direct avec le projet en S9.
Il offre un moment pour s'interroger sur notre capacité d'architectes à produire (tout médium est bon à prendre, écrit,
image, vidéo, parole) des idées, avant de produire des espaces (au sens de formes et lieux).
Les apports du mémoire sont pluridisciplinaires, mais les questions posées renvoient à la pratique architecturale au sens
large.
Si les points de vue développés sont nourris par l'état des savoirs sur la question posée, ils s'y confrontent également et
interrogent leur actualisation aux vues des productions les plus contemporaines.
Contenu
Le suivi des mémoires s'effectue à la fois par un tutorat individualisé et par des présentations intermédiaires collectives (7
séances collectives, dont deux de pré-jury; 4 séances individualisées). En amont de chaque séance il sera demandé de
faire parvenir (une semaine avant au plus tard) aux enseignants concernés un travail écrit demandé (différentes étapes
d'avancement du mémoire: problématique, état du savoir, corpus, méthode, etc.).
L'encadrement collectif du mémoire se déroulera les jeudi après-midi (à confirmer).
La présence à ces séances est obligatoire.
L'encadrement individualisé se fera aux horaires et aux jours mis en accord avec votre directeur de mémoire.
L'équipe est composée de:
_André Del, Ingénieur des Travaux Publics, directeur de l’équipe de recherche EVCAU. Champs d’intérêt : formalisation
et modélisation des connaissances architecturales et urbaines; définition, conception et mise en œuvre de systèmes
d’informations localisées aux échelles architecturales et urbaines ; systèmes d’information géo-historiques.
_Elisabeth Essaïan, Architecte, docteur en architecture, chercheur à l’IPRAUS/ UMR AUSSER, chercheur associé à
EVCAU.
Champs d’intérêt : fabrique de la ville ; transferts culturels ; relations entre les acteurs ; vocabulaires urbains ;
représentations visuelles des espaces habités.
_Denis Lenglart, Architecte-urbaniste.
Champs d’intérêts : projet urbain, vocabulaire urbains
_Christian Morandi, Architecte, docteur en architecture, chercheur associé à EVCAU
Champs d’intérêt : représentations visuelles, outils numériques
_Sylvie Salles, Architecte, docteur en études urbaines, chercheur à Habiter / Université de Reims, chercheur associé à
EVCAU.
Champs d’intérêt : paysages urbains; projets urbains ; espaces publics ; démarches de conception des architectes
paysagistes ; interface ville, territoire, paysage et environnement.
Travaux requis
Rï¿½daction d'un mï¿½moire
Bibliographie
Voir les deux fiches des sï¿½minaires correspondants.
DE 1 : mémoire rattaché au projet : Dynamiques métropolitaines et
nouvelles problématiques urbaines
Année
5
Heures CM
52
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
oui
Responsable : M. Alain Elleboode
Caractère
option
Code
M.194
DE 1 : mémoire lié au projet du paysage urbain au paysage construit
Année
5
Heures CM
52
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
oui
Responsable : M. Stéphane Maupin
Caractère
option
Code
M.195
DE 2 : mémoire : Scénographie et architecture
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Autre enseignant : Mme Sandrine Dubouilh
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.21
DE 2 : mémoire : Conception et risques majeurs.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.21
non
oui
Responsable : M. Bruno Thomas
Autres enseignants : M. Jean-François Coignoux, M. Pierre Léger, M. Vladimir Mladenovic
Pour que l’architecture s’intègre aux démarches contemporaines de développement durable, une partie de la réflexion
nécessaire à son élaboration doit porter sur l'insertion à l’environnement.
Particulièrement depuis les années 90, la détermination des objets à traiter dans le cadre de cette insertion s’applique à
formaliser les relations entre la conception architecturale et les réponses aux risques environnementaux et urbains.
Sachant que :
• les méthodes d’insertion d’un ouvrage dans son environnement naturel ou bâti situé dans une zone définie à risques
nécessitent une approche pluridisciplinaire réévaluée selon les échelles de l’urbanisme ou de l’étude du paysage.
• Cette approche permet de définir des stratégies de réduction des vulnérabilités physiques et sociales.
• Le comportement du bâti sous les actions des phénomènes environnementaux ou anthropiques majeurs, dépend
qualitativement des possibilités de réponse de la structure et des matériaux qui le constituent. Le choix de l’organisation
spatiale de la construction et l’intelligence de l’exploitation des systèmes constructifs permettent de répondre efficacement
à ces actions.
• Ce choix est intrinsèquement déterminé par l’architecte lors de la conception.
Alors, l’objet de cet enseignement est de donner les notions et les méthodes nécessaires à l’architecte pour assumer
cette responsabilité.
Le rappel du contenu du séminaire Conception architecturale face aux
Risques Majeurs et Urbains:
Après une acquisition des notions sur le comportement des constructions et leur conception en zone à risques et
notamment sur le comportement dynamique en zone sismique, l’étudiant mène une réflexion architecturale innovante et
pluridisciplinaire sur la mitigation des Risques Majeurs.
Contenu
Un sujet est défini en relation avec une thématique traitée dans un enseignement de projet, ou traite du développement
de thèmes initiés lors du séminaire.
La présentation de méthode de réalisation du mémoire.
La présentation d’apports sur les thèmes choisis par les étudiants. Dans une première phase de l’encadrement, les
étudiants réalisent des exposés destinés à l’ensemble du groupe encadré. Les formalisations et les éléments de rédaction
nécessaires à ces exposés constituent la structure du mémoire.
Travaux requis
Travaux personnels d'analyse et exposés,
et le mémoire.
Bibliographie
'les risques naturels majeurs'Lefevre et Schneider collection Géosciences
'Les risques naturels La cindynique ' Dagorne et Dars
'Les risques urbains' Ansidai, Dubois, Fleury et Munier collection Villes
'La collection conception parasismique ' Ministère de l’environnement et du développement durable et les grands ateliers,
Milan Zacek …
'Le génie parasismique ' direction Davidovici
'Le temps les hommes et l’architecte' Demaisoneuve
'Les eaux courantes géographie et environnement' direction Cosandey
Support de cours
Echanges avec l’EPAU d’Alger ;
Thème : Modernité, patrimoine et développement durable.
Un atelier résidentiel commun réunira les étudiants de l'EPAU avec ceux de
l'Ecole durant le semestre en Algérie.
- Le diplôme spécialisé d’approfondissement en architecture, cet enseignement est une ouverture sur le DSA mention
Risques Majeurs dont L’ENSA PVS est une composante. Les autres sont les Ecoles de Marseille, Bordeaux, Montpellier,
Lyon, sous la coordination de l’Ecole de Belleville.
DE 2 : mémoire lié au projet : projet architectural et urbain - M. de
Monchy
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
Responsables : M. Michel de Monchy, M. José Fernandez Rodriguez
Autre enseignant : M. Guy Vaughan
option
non
oui
Code
M.211
DE 2 : mémoire : Enveloppe architecturale.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
option
Compensable
Code
M.22
non
oui
L'enveloppe architecturale est le lieu de la convergence, de l'actualisation et du paramétrage de nombreuses logiques
d'ordre et de nature très diverses.
Le choix du sujet est libre et très ouvert dans la mesure où l’étudiant cible ses objectifs et construit un rapport explicite
avec l’enveloppe.
Apprendre à définir un sujet / mémoire incluant une démarche d’expérimentation / recherche cadrée sur un sujet cadré et
original développant un de ses aspects.
Apprendre à utiliser des analyses multi-critères ou ciblées, les représenter, les communiquer.
Apprendre à exploiter une culture la plus large possible à propos de l'enveloppe (signification, forme, technique...)
Apprendre à se constituer et à valider de nouveaux outils conceptuels par mise en perspective des acquis vers un
processus personnel de conception
Apprendre à prendre une posture personnelle à créer, une prise de distance critique à construire pour réinterroger et
optimiser sa pratique.
Contenu
Les sujets s’insrivent et prennent appui dans les thémes développés dans les cours du séminaire.
La matérialité - la représentation - la perception.
Nous nous intéressons à la matérialité de l'enveloppe (morphologie, organisation, structure, logique constitutive…), aux
'effets' produits (transparence, effet de masse, de reflet, dématérialisation…) aux processus qui ont conduit à leur
organisation (idées directrices, principes générateurs, principes en action, vecteur primaire…), à la manière dont elle est
perçue,
vécue, reçue, évaluée, utilisée, jugée, critiquée par des publics différents...
Le sens donné, le sens reçu.
Notre étude porte sur le sens que peut prendre 'ce qui se passe entre les phénomènes plastiques et techniques” lorsqu'ils
s'actualisent dans la conception d'une enveloppe (intérieur / extérieur), en réconciliant au lieu de les opposer les
approches 'sensibles' et 'techniques', les démarches d'analyse, analogiques, créatives ou de synthèse.
Pluridisciplinarité :
Pour comprendre et répondre aux aspirations émergentes du monde contemporain; les problématiques architecturales
croisent les démarches paysagères, urbaines, artistiques, techniques…
Thématiques :
Relations dialectiques intérieur/ extérieur.
Enveloppe, filtre, passage, espace entre, matérialité et porosité.
Enveloppe 'épaisse', les épaisseurs et multicouches.
Public/ privé : l'enveloppe architecturale comme 'médiateur'.
L'enveloppe comme lieu d'expression plastique.
Le passage du sens - rôle de l'enveloppe.
La question de la culture partagée, des codes, des clés de lecture …
Rapport à la technique, quand la technique dit autre chose que la technique…
La question des représentations.
Enveloppe et environnement (naturel - urbain…)
L'enveloppe et l'enjeu écologique.
Economie et constructibilité
Travaux requis
Mode d'évaluation
Contrôle continu, rendus de phases, rendu final et soutenance.
Nature des travaux restitués par les étudiants
Mémoire - soutenance
DE 2 : mémoire lié au projet : Projet et recherche architecturale - M.
Tabet
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Responsables : M. Blaise Ekodo, M. Marco Tabet
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.22
DE 2 : mémoire : Projet constructif, innovation
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Enseignant : M. Yvon lescouarc'H
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.23
DE 2 : mémoire : Technologies nouvelles pour l'architecture,
l'urbanisme et l'environnement.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.24
non
oui
Responsable : M. Xavier Lagurgue
L’encadrement du mémoire issu du séminaire TNAUE poursuit deux objectifs majeurs.
Il s’agit tout d’abord d’accompagner l’étudiant sur un sujet qui l’intéresse pour l’aider à sélectionner les sources
d’informations qui soient aussi accessibles et pertinentes que possible. La problématisation du sujet est élaborée en lien
étroit avec le corpus documentaire.
Le travail d’écriture répond de façon normalisée aux exigences du niveau master. La bibliographie nourrit le texte et ne se
contente pas de l’accompagner. Cet exercice extrêmement formateur a souvent le mérite d’éveiller chez l’étudiant une
nouvelle compréhension du rapport qui unit la forme au fond, en l’occurrence, le texte à son sujet.
Un cours de méthode de travail avec exercice d’application est proposé afin d’assurer une progression rapide de
l’étudiant avant qu’il ne commence la rédaction de son mémoire.
L’effectif est limité à 20 étudiants par cession.
Contenu
Les sujets développés en TNAUE ainsi que les types de mémoires (au sens défini par la CPR de l’école) sont
extrêmement divers. Ils vont de la monographie d’architecte à des inventaires prospectifs sur les nouvelles techniques de
la construction en passant par des réflexions plus théoriques comme peut en susciter le développement soutenable dans
son rapport à l’architecture et à l’urbanisme.
Les sujets de mémoire en rapport avec le PFE de S9-S10 seront pris en considération et feront l'objet de méthodes de
tavail adaptées au cas par cas.
Travaux requis
Si possible Avoir suivi le séminaire TNAUE en S8 (Hors ERASMUS)
Bibliographie
Les bibliographies spécifiques à chaque sujet sont travaillées avec chaque étudiant.
Support de cours
Une liste de plus de 200 mémoires encadrés dans le séminaire TNAUE depuis 2001 est jointe en fichier attaché.
DE 2 : mémoire : Atelier de recherche hypermédia
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.25
non
oui
Responsables : M. Olivier Bouet, M. Tayeb Sehad
En s’appuyant sur le carnet de bord qu’il a l’obligation de tenir au cours de l’élaboration de son travail, l’étudiant présente
en fin d’enseignement un mémoire, synthèse écrite de ses réflexions, d écrivant la démarche adoptée avec les difficultés
rencontrées, les résultats obtenus.
La composition du groupe d’enseignants, les liens avec l’équipe de recherche EVCAU, les partenariats institutionnels
tissés, autorisent une diversité de thématiques et de types de mémoires :
- Le mémoire pourra s’articuler autour d’un projet de communication, d’un projet hypemédia et présentera l’évolution des
propositions de communication (modes de représentation, charte graphique), les moyens techniques utilisés, et les
raisons argumentées de cette évolution. Le mémoire présente aussi en quelques pages la situation factuelle et historique
du sujet.
A ce mémoire écrit est annexé un support électronique contenant le site de présentation hypermédia et ses
arborescences, les animations 2D et 3D ainsi que les fichiers correspondants.
- Le mémoire pourra faire l’état d’une question liée à l’usage des outils numériques pour l’architecture, l’urbanisme.
- Le mémoire d’expérimentation qui permettra de faire part d’une expérimentation, d’une recherche faite dans un champ
d’investigation particulier comme la pratique et la comparaison d’outils numériques matériels ou logiciels innovants ou en
cours de développement dans les domaines de l’urbanisme, des restitutions3D, de la réalité augmentée, de l’échange
des données,…
Remarque :
Le séminaire est lié au programme de l’équipe de recherche EVCAU qui sert de support à des publications,
communications ou posters. Les travaux de mémoire des étudiants sont alors cités. Les étudiants peuvent ainsi faire
apparaître dans leurs références individuelles les références et copies des expositions ou des communications. Par
exemple entre 2006 et 2010 les travaux de certains étudiants ont fait l’objet de citations dans 4 expositions, 3
communications et 3 articles. Pour l’année 2012, une partie d’un chapitre d’un Bulletin de l’IFAO sera consacrée aux
travaux de 3 étudiants sur 2 thèmes différents. Une présentation mêlant images et films de synthèse extraits de
réalisations d’étudiants fait partie d’une exposition itinérante organisée conjointement par le Louvre et une institution
espagnole (Espagne : Lerida 12/04 au 24/07 2011, Gérone 15/09/2011 au 8/01/2012, Palma de Majorque mi février – fin
mai 2012).
L'EVCAU met aussi à disposition des étudiants un parc de matériels et les logiciels nécessaires aux expérimentations
menées.
Contenu
Problématiques possibles :
- Raconter une histoire non linéaire. Comment, qu’est ce que raconter ?
- S’interroger sur la nature de l’hypermédia en tant qu’outil de communication pour l’architecte
- Usage des mondes virtuels pour l’architecte
- Réalisme du multimédia et communication.
- Architecture et Sciences.
- Réalité virtuelle, réalité augmentée : de nouveaux outils pour l’Architecte ?
- La ville numérique.
- La maquette numérique comme outil de conception et de recherche.
- Outils numérique et patrimoine.
- La numérisation 3D du patrimoine architectural.
Travaux requis
Réalisation du Mémoire de Master 2
Bibliographie
- Expériences pédagogiques ; Communication hypermédia de reconstructions archéologiques hypothétiques – N.
Boutros, S. Tayeb, O. Bouet - Actes du colloque Virtual Retrospect 2007, pp 135 - 139 - Ausonius Editions, De Boccard
Diffusion, Décembre 2008
- Dossier'Aires numériques'- Revue Urbanisme, pp 37-70, N° 376, Janvier-février 2011
- Création de récits pour les fictions interactives : simulation et réalisation de Nicolas Szilas et Jean-Hugues Réty. Editions
Lavoisier collection Hermes Science, (2006).
- L’imaginaire d’Internet, P. Fleury, La découverte, coll.'Sciences et société',2001.
- Conduite de projets en création numérique - G. Guéneau – Eyrolles (2005)
- Humanités numériques Tomes 1 et 2 : Nouvelles technologies cognitives et épistémologie – sous la direction de C.
Brossaud et B. Reber, Editions Lavoisier collection Hermes Science (2007)
- Hybrid Space: New Forms in Digital Architecture - P. Zeliner- Editeur Thames and H – 2005
- NOX: Machining Architecture – L. Spuybroek – Editions Thames & Hudson- 2004
- Le traité de réalité virtuelle. Tomes I à V- Collectif sous la direction de P. Fuchs, G. Moreau – Presse de l'école des
Mines de Paris (2006 pour les 4 premiers volumes-2009 pour le volume. V).
- La photomodélisation architecturale – L. De Lucas – Eyrolles (2009).
- Culture numérique et architecture - A. Picon - Editions Birkhäuser (2010).
- Ensemble des mémoires du séminaire
Support de cours
Eléments sur le droit d’utilisation des documents, la recherche bibliographique (thèses, articles,…) sur internet, les
normes d’édition d’un mémoire.
L’ensemble des mémoires et travaux au format numérique des années précédentes.
Des articles, des thèses, des publications sont mises en ligne sur le serveur de l’école.
DE 2 : mémoire : enveloppes structurelles.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.26
non
oui
Responsable : M. Bruno Person
L’évolution des outils informatiques de conception, la convergence en cours entre les outils de dessins et de calculs
(structures, thermiques, acoustique,eco-construction) permet de prédire une évolution de la forme architecturale.
Parmi les diverses formes d’évolution, certaines utiliseront les possibilités de calcul des structures en interaction avec le
dessin en volume de l’architecture libéré de la maquette traditionnelle.
Des formes existent déjà en maquette informatique, des formes qui ne peuvent se dessiner à la main. Ces recherches
appelées morpho-écologies, nouvelles tectoniques, etc. deviennent envisageables réellement grâce aux liaisons avec les
logiciels de calcul des matériaux qui leur donnent une existence théorique.
La culture structurelle récente permet d’entrevoir de nouvelles structures, moins systématiques, développant ainsi un
expressionisme structurel.
La recherche sur les matériaux qui peuvent les constituer, et notamment les enveloppes structurelles, devient d’actualité.
Un regard critique est nécessaire dès lors que la forme est générée par la machine : la maîtrise du projet dans toutes ses
composantes devient un enjeux de haut niveau.
Ce séminaire est orienté sur la recherche dans le domaine des structures et des enveloppes complexes, à partir de l’état
de la recherche actuelle.
Contenu
Les thèmes de recherches proposés aux étudiants portent sur les rapports entre les théories architecturales et les
théories de la construction, la conception des enveloppes simples ou des enveloppes de compositions multiples, des
structures en façade, des enveloppes structurelles, des formes complexes, de l'éco-conception, de la maitrise de la
lumière et la fabrication numérique.
Le travail de mémoire porte sur la formulation d’une problématique architecturale et la mise en œuvre de moyens
techniques pour fabriquer le dispositif architectural ad hoc.
Travaux requis
Pré-requis: séminaire S8, Enveloppes Structurelles
Bibliographie
Voir Séminaire S8 - Enveloppes structurelles
DE 2 : mémoire : Mitigations et risques majeurs
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Responsable : M. Boris Weliachew
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.27
DE 2 : mémoire rattaché au projet : Territoire d'exception pour projet
d'architecture - J.-F. LAURENT
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
Responsables : M. Didier Drummond, M. Jean-François Laurent
Autre enseignant : M. Philippe Rivoirard
option
non
oui
Code
M.29
DE 2 : mémoire : Projet constructif, innovation, morphologie des
surfaces Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Enseignant : M. Robert March
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.30
DE 2 : mémoire : Espace et tectonique
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
Responsables : M. Cyrille Faivre-Aublin, M. Jean-Michel Veillerot
Tutorat de mémoire
option
non
oui
Code
M.30 1
DE 2 : mémoire lié au projet : Circonstances - Espaces - Usages
Année
5
Heures CM
52
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
oui
Responsable : M. Philippe Roussel
Caractère
option
Code
M.30. 1. 2
DE 3 : mémoire : Groupe 1 -Patrimoine ancien, moderne,
contemporain.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
option
Compensable
Code
M.31
non
oui
Responsable : M. Donato Severo
Développer les compétences des étudiants et leur permettre de s’initier à la recherche sur les thèmes de la protection du
patrimoine bâti et du projet dans l’existant. Tous les objets architecturaux sont une nébuleuse, dont les caractéristiques se
hiérarchisent de manière instable. Que préserver d’un édifice, et comment ? Les situations sont très diversifiées. Ici, l’on
fera primer la définition spatiale de l’objet sur la texture intime de sa construction. Là, on privilégiera un mode de
fonctionnement. Ailleurs encore, la lisibilité d’un processus de fabrication. Protéger un objet, c’est l’immerger dans un
univers de significations. C’est construire, autour de lui, un conglomérat de connaissances, dont la structure, une fois
élucidée, permet de déterminer, en vue de l’intervention, les points fixes et les marges. Toute restauration transforme
l’objet quelle vise à préserver. Entre l’architecture d’origine et l’architecture résultante s’intercalent de nombreuses
modifications. Restaurer ou réhabiliter un édifice, c’est intervenir dans sa matérialité, pour en sauver l’historicité.
La méthode de travail : Décrire, analyser, comprendre, et expliquer un exemple concret de bâtiment dans le domaine du
patrimoine architectural. Le cas d’étude choisi constitue l’initiation à l’étude monographique des œuvres. Les cas à étudier
pourront être proposés par l’étudiant, en accord avec les enseignants du séminaire. Le suivi de mémoire constitue
l’initiation à la recherche et a pour objectif de produire un travail sur un sujet choisi original. L’étude de cas débouche sur
un mémoire individuel encadré par les enseignants. Le mémoire final devra correspondre à la mise en œuvre des notions
théoriques et méthodologiques abordées dans le «noyau théorique » du séminaire. Le mémoire devra respecter les
règles d’un travail universitaire et présenter une matière originale. Lorsque le sujet du mémoire porte sur un ou plusieurs
bâtiments, l’étudiant devra, dans la mesure du possible, l’avoir vu, visité et analysé, lui-même et ne pas seulement en
avoir eu connaissance par le biais de publications.
Contenu
Tous les objets architecturaux sont une nébuleuse, dont les caractéristiques se hiérarchisent de manière instable. Que
préserver d’un édifice, et comment ? Les situations sont très diversifiées. Ici, l’on fera primer la définition spatiale de
l’objet sur la texture intime de sa construction. Là, on privilégiera un mode de fonctionnement. Ailleurs encore, la lisibilité
d’un processus de fabrication. Protéger un objet, c’est l’immerger dans un univers de significations. C’est construire,
autour de lui, un conglomérat de connaissances, dont la structure, une fois élucidée, permet de déterminer, en vue de
l’intervention, les points fixes et les marges. Toute restauration transforme l’objet quelle vise à préserver. Entre
l’architecture d’origine et l’architecture résultante s’intercalent de nombreuses modifications. Restaurer ou réhabiliter un
édifice, c’est intervenir dans sa matérialité, pour en sauver l’historicité.
La méthode de travail : Décrire, analyser, comprendre, et expliquer un exemple concret de bâtiment dans le domaine du
patrimoine architectural. Le cas d’étude choisi constitue l’initiation à l’étude monographique des œuvres. Les cas à étudier
pourront être proposés par l’étudiant, en accord avec les enseignants du séminaire. Le suivi de mémoire constitue
l’initiation à la recherche et a pour objectif de produire un travail sur un sujet choisi original. L’étude de cas débouche sur
un mémoire individuel encadré par les enseignants. Le mémoire final devra correspondre à la mise en œuvre des notions
théoriques et méthodologiques abordées dans le «noyau théorique » du séminaire. Le mémoire devra respecter les
règles d’un travail universitaire et présenter une matière originale. Lorsque le sujet du mémoire porte sur un ou plusieurs
bâtiments, l’étudiant devra, dans la mesure du possible, l’avoir vu, visité et analysé, lui-même et ne pas seulement en
avoir eu connaissance par le biais de publications.
Travaux requis
Le mémoire devra comporter les éléments suivants :
. Le nom de son auteur, un titre, une pagination ;
. Une description des intentions de l’auteur pour son mémoire ;
. Une table des matières ;
. Une bibliographie et l’ensemble des sources qui ont servi de base au travail ;
. Toutes les citations devront être indiquées comme telles et faire l’objet d’une note qui en indique la source ;
. La mention des sources iconographiques (archives, fonds, documents communiqués par l’auteur, publications
existantes, etc.) ;
. Cinq mots clés.
La production du mémoire doit être individuelle et doit présenter une problématique claire, définir les termes employés,
poser des questions précises, formuler des hypothèses de travail, exposer et apprécier les méthodes de ce travail. La
partie écrite du mémoire devra représenter au minimum quarante pages (moyenne deux mille signes) hors illustrations,
avec un plan structuré. Les mémoires soutenus avec succès sont déposés, comme dans les années précédentes, à la
bibliothèque de l’ENSAPVS, afin qu’une accumulation scientifique et une évaluation objective des séminaires soient
possibles. L’étudiant devra soutenir son mémoire par une présentation orale devant le jury de soutenance. L'évaluation du
mémoire comprend : l'évaluation de la partie écrite et des illustrations, des annexes ou autres l'accompagnant ; la
soutenance orale du travail écrit.
Bibliographie
BRANDI Cesare, Théorie de la restauration, Paris 2001
BRUNO Andrea, Restoration and beyond, Milan 1996
CHOAY Françoise, L’allégorie du Patrimoine, Paris 1992
CHASTEL André, Architecture et patrimoine, Paris 1994
DETRY Nicolas, PRUNET Pierre, Architecture et restauration, Paris 2000
GIOVANNONI Gustavo, L’urbanisme face aux villes anciennes, Paris 1998 (pour la traduction française)
RIEGL, Aloïs, Le culte moderne des monuments, Paris 2003 (pour la traduction française)
ROUILLARD, Dominique, Architecture contemporaines et monuments historiques, Paris 2006
SEVERO, Donato, Ancien et moderne, Le Bourget 1998
La confusion des monuments, in « Les Cahiers de médiologie » n°7, Paris 1999
SITTE Camillo, L’art de bâtir les villes, Paris, 1984
SOLA MORALES de, I., From contrast to analogy, in « Lotus International », Milan 1985
Support de cours
Diaporamas sur power-point ou diapositives ; Bibliographies ; Sélection de textes.
DE 3 : mémoire : Groupe 2 - patrimoine ancien, moderne,
contemporain
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.31 1
non
oui
Responsable : M. Xavier Laumain
Autre enseignant : M. Yann Goubin
Le mémoire est l'occasion de structurer un savoir, des réflexions, des connaissances, de donner une forme 'au chaos des
pensées' et de les rendre accessibles aux autres. C'est aussi une façon de se découvrir un intérêt pour un sujet qui
pourra devenir objet de recherches.
Contenu
Les étudiants choisissent un sujet appartenant au domaine de la scénographie.
Quel que soit le sujet, c'est le point de vue de l'architecte qui sera développé, qui donnera la spécificité au mémoire.
Par exemple, beaucoup d'historiens écrivent, et très bien, sur le théâtre. Mais leurs recherches s'enrichiraient d'avoir le
point de vue particulier de l'architecte. Encore faut-il que celui-ci ait acquis les outils pour l'exprimer.
Travaux requis
- Mise en évidence d'une problématique.
- Production et présentation des différentes phases du projet (plan, synopsis, ébauche)
- Participation à un encadrement régulier et collectif.
- Le mémoire (30 à 50 pages) et sa soutenance.
Bibliographie
- Constitution par l'étudiant des matériaux nécessaires à sa réflexion :
Bibliographie. Citations. Références, directes ou indirectes, concernant le sujet traité.
Support de cours
- Méthodologie.
- Mise en forme d'un mémoire.
- Participation au séminaire Architecture et Scénographie conseillée.
DE 3 : mémoire rattaché au projet : Architecture, patrimoine et
environnement.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.31.1.2
non
oui
Responsable : M. Alessandro Mosca
Autres enseignants : M. François Gruson, M. Laurent Lehmann
Les mémoires préparés dans ce groupe portent sur la thématique du projet de S9 et du PFE qui lui fait suite: architecture,
patrimoine et développement durable. Les acquis des séminaires de S7 et S8 du domaine d'étude DE3, ainsi que les
enseignements optionnels du DE3, constituent des apports précieux, mais non obligatoires, alors que l'inscription en
projet S9 du studio APE est requise. A l'issue de la soutenance, le jury peut autoriser la préparation du PFE dans la
perspective de la mention Recherche au diplôme, à condition d'avoir suivi les enseignements complémentaires proposés
dans ce but.
Contenu
le travail est organisé en plusieurs phases:
- une première période collective, au cours de laquelle la thématique est explicitée, et au cours de laquelle chaque
étudiant précise son sujet.
- une deuxième période, qui conduit à la définition d'un plan détaillé et à la constitution d'un corpus de références
- une période finale au cours de laquelle la rédaction du mémoire est achevée.
Travaux requis
le travail requis consiste dans la présence obligatoire aux séances collectives, à la présentation dans les délais prévus
des éléments de plans, de références, ou de rédaction.
Aucun mémoire qui n'a pas été rédigé dans le cadre du groupe et suivi par son directeur ne pourra être soutenu devant le
jury
Bibliographie
Thierry Verdier, Guide pour la rédaction du mémoire en architecture, Montpellier, Editions de l'Espérou, 2009
+ bibliographie détaillée fournie au groupe de projet de S9
DE 3 : mémoire lié au projet ''Trans/former l'existant''
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Enseignant : M. Xavier Dousson
Caractère
Compensable
facultatif
non
oui
Code
M.31.12
DE 3 : mémoire : Créer dans le créé.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.33
DE 3 : mémoire lié optionnel : Patrimoine et Architecture
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Responsable : M. Antonio Brucculeri
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.37
DE 3 : mémoire : Modernité critique - histoires et théories d'actions
architecturales et urbaines
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Responsable : Mme Marilena Kourniati
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.38
DE 3 : mémoire rattaché au projet : Société, prospective et
architecture.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.40
non
oui
Autres enseignants : M. Olivier Combeau, M. Nicolas Flawisky, Mme Marie-Luce Liacopoulos Bassil, M. Boris
Weliachew
s’impose.
La prospective est une méthode – de meta-odos : le chemin qui mène loin - d’analyse du présent qui permet d’évaluer les
évènements, les aspirations ou les contraintes qui s’y cachent souvent pour comprendre vers quelle société notre monde
se dirige afin d’agir pour prendre les grandes décisions en fonction d’une vue à long terme.
Prospective – acte de regarder en avant – et projet – acte de jeter en avant, dans le sens de préméditer – pour
l’architecte l’un ne va pas sans l’autre ou ne devrait pas aller sans l’autre.
architectural et urbain. Enfin, de définir, de dessiner, d’après différents scénarios du possible clairement décrits
qu’établissent les spécialistes de la prospective et les études qui seront développées au sein du groupe de projet, une
vision d’architecte à travers un état prospectif de la société et de son évolution pour le prochain siècle dans tous les
domaines : technologie, écologie, vie quotidienne, conflits, spiritualité, etc.
L’objectif du mémoire dans le cadre d'une réflexion prospective pour le projet est d'analyser et de comprendre quelques
phénomènes émergents qui semblent pouvoir caractériser une évolution sociale, culturelle, technologique, afin de
dessiner, à partir de différents scénarios clairement décrits une vision d’architecte participant à la mise en place de
recherches et de définitions dans le cadre de domaines nouveaux ou en évolution.
Cette démarche de recherche pourra apporter à l’étudiant une partie des éléments nécessaires à la définition du
programme et du projet de fin d’études.
Trois thèmes proposés par l'équipe :
- Habiter autrement : les enjeux du développement durable
- La mer nouveau 'territoire'.
- Quelles villes pour le 21ème siècle ?
Deux thèmes annuels :
- Nouvelles mobilités pour quoi faire ?
- La légèreté
Effectif minimum souhaité : 8 étudiants
Effectif maximum souhaitable : 16 étudiants
Contenu
Plusieurs phases (voir ci-dessus) :
Débats thématiques en groupe : 2 heures x 4 semaines
Méthodes et définition des thèmes : 3 heures x 4 semaines
Encadrement en groupe et sous groupes avec interventions individuelles
Encadrement individuel avec les directeurs de projet
Cette démarche pourra apporter à l’étudiant une partie des éléments nécessaires à la définition du programme et du
projet de fin d’études.
Travaux requis
Chaque séance nécessite un travail personnel défini selon l'avancement des études et selon un programme préétabli en
début de semestre.
Une étape importante consiste en la présentation de son thème de recherche devant le groupe et l'animation d'un débat
étudiants/enseignants. Idéalement en milieu de semestre, afin de peser et évaluer la pertinence du sujet et des
arguments présupposés.
Bibliographie
Thierry Gaudin - 2100 récit du prochain siècle – 600 p., Payot Oct 1993
Anne marie Ducroux – Les nouveaux utopistes du développement durable – 342 p., Autrement sept 2002
Hubert Reeves – Mal de Terre – 233 pages mars 2005
Anne Marie Sacquet – Atlas mondial du développement durable – 77 p. Autrement 2002
Michel Godet – Manuel de prospective stratégique : une indiscipline intellectuelle – 288 p. Dunod janv 2002
Michel Godet – Manuel de prospective stratégique : l’art et la méthode – 424 p. Dunod janv 2002
Jean Marie Sermier – Quelle France agricole en 2020 ? – 148 p. Agora Europe juil 2004
Paul Dubrule et Jean-Jacques Descamps – Tourisme et développement économique local – 94 p. Agora Europe juil 2004
Bernard Poignant – Vers un espace maritime européen unique - 214 p. Agora Europe déc 2003
Direction stratégie et évaluation – Mémento sur l’énergie – 78 p. CEA 2002
Actes colloques – cités marines 95 – 407 p. « Fondation 2100 » nov 1995
DE 3 : mémoire lié à l'optionnel : Architecture contemporaine
Année
5
Heures CM
52
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
oui
Responsable : Mme Michèle Benlian
Caractère
option
Code
M.41
DE 4 : mémoire : Scénographie/muséographie.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Responsable : M. Arnaud Sompairac
Autre enseignant : M. Dominique Brard
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.42
DE 4 : mémoire : Sciences appliquées au processus de la
morphogénèse architecturale.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.43
non
oui
Autre enseignant : M. Emmanuel Vicarini
Horaire et organisation : SEMINAIRE Cycle Master, Semestre 7/8, 85 h Crédits ECTS : 10
RESPONSABLE DE L’ENSEIGNEMENT : P. Ceccarini,
ENSEIGNANTS ASSOCIES ENSA-PVS (78 h) : P. Ceccarini (40 h), S. Bulle (18 h)
INSTITUTIONS ASSOCIEES : Università degli Studi di Urbino Carlo Bo, Centre international de linguistique et de
sémiotique d’Urbino / Ecoles Nationales Supérieures d’Architecture de Lyon (LAF), de Paris Malaquais (GSA) / Ecole des
Hautes Etudes en Sciences Sociales (Paris), (CAMS/LATES, LDH)*
• PROBLEMATIQUE :
Comment peut-on expliquer l’émergence des formes et des territoires habités ? Y-a-t-il des lois qui gouvernent la
croissance des édifices et des villes ? Peut-on modéliser la genèse des formes architecturales (morphogenèse) et en
contrôler la formation ? Si cela est, comment intégrer ces lois dans le process de conception architectural et ainsi produire
des dispositifs/édifices producteurs « d’ambiances intelligentes » (Smart Buildings), interagissant et améliorant la vie de
ses occupants ? La maîtrise des process producteurs de la morphogenèse architecturale ne deviendrait-elle pas alors, la
possibilité de produire des édifices « soutenables » du point de vue non seulement environnemental mais aussi social
(éco-social) ?
Le séminaire « Sciences et théories de la morphogenèse architecturale et urbaine » propose une approche différente de
la pratique architecturale : pour rendre intelligible la nature, le fonctionnement et l'organisation des artefacts
architecturaux, les édifices, les villes et les territoires sont considérés en tant que phénomènes vivants dont il s’agit de
modéliser les processus d’émergence et de mutations. La question morphologique de l’architecture y est entendue dans
sa dimension dynamique (Morphogenèse) et complexe (Théorie systémique). La forme architecturale -loin d’être
considérée comme une forme autonome- est considérée, à la fois au travers de ses dimensions anthropologiques et
linguistiques (Approche structurale, Schématisation, Grammatologie, Dispositifs sémantiques et spatiaux) et
phénoménologiques (Interaction dynamique entre les édifices, le comportement humain et l’environnement naturel, cf.
Ambiances intelligentes (Ambient Intelligence). Pour être modélisés, les processus morphogénétiques architecturaux
impliquent un recours à plusieurs axes de recherches (ou outils) théoriques à savoir : 1/ Morphologie des structures
naturelles. 2/ Morphologies organique et sémantique. 3/ Morphologie des langages (en particulier la Géométrie
architecturale et ses relations avec le champ linguistique/sémiotique) ; 4/ Les relations entre morphologies et modélisation
informatique.
Orienté recherche, le séminaire STPMA/STAPCA a trait à l’épistémologie de l’architecture, à la morphogenèse des
artefacts architecturaux, aux métalangages et codes possibles capables de traduire l’information programmatique et
contextuelle en termes paramétriques (ou systémiques) en relation aux processus génétiques de la forme architecturale.
Si l’exposition et l’ampleur de son propos apparaissent déroutants, si les différents plans de la connaissance convoqués
pour justifier ses positions sont considérés d’un point de vue synthétique, le séminaire a pour objectif d’être un outil
structuré de sorte que la pensée architecturale puisse s’orienter en toute conscience et liberté : de ce fait, on se refuse à
imposer une idéologie –à savoir un mouvement de pensée forcé et unilatéral. Au contraire, il s’agit de développer la
capacité critique, analytique et méthodologique donnant aux élèves architectes (EAPVS) et urbanistes, les moyens de se
forger leur propre identité (leur position idéologique) et les outils conformes aux objectifs par eux visés tout en les rendant
conscients à la fois du champ disciplinaire (épistémologie architecturale) dans lequel ils s’inscrivent et des relations que
celui-ci entretient avec les autres champs de la connaissance. D’emblée, par sa cohérence, ce séminaire est aussi le lieu
de la constitution d’un manuel d’épistémologie et de méthodologie architecturale ayant une ambition unificatrice non
exhaustive ni totalitaire : il est au fait constructif /tectonique ce que le manuel de linguistique est à la langue naturelle ,à
savoir un outil qui explique, modélise un phénomène donné (architectural ou urbain) dans l’objectif d’en donner une
meilleure lecture pour une meilleure action ; un outil pour se donner les moyens d’une meilleure compréhension des
phénomènes liés à la genèse architecturale et urbaine, afin de corriger, perfectionner et intervenir avec la plus grande
précision possible -à savoir avec une efficacité qui lui fait défaut aujourd’hui. Par ailleurs, Le séminaire se veut le lieu
d’échanges et de réflexions de chercheurs et théoriciens qui exposeront les thèses propres à leurs problématiques et
domaines de compétence, de recherche et d’expérimentations.
Trois questions théoriques resteront constamment à l’horizon du séminaire :
1/ La référence à l’espace épistémologique et transdisciplinaire (géographie disciplinaire) dans lequel s’inscrit la pratique
architecturale. La morphogenèse architecturale ou le phénomène d’émergence des formes et organisations édifiées.
2/ Les outils - à savoir les sciences du langage, sciences cognitives, sciences morphologiques, la théorie systémiquepermettant de « traduire » (transduction) les informations du contexte (programme et site) sous la forme architecturale.
3/ La façon de procéder dans l’avancement du raisonnement architectural (heuristique et herméneutique architecturales) ;
• OBJECTIFS DU COURS / Savoirs spécifiques :
On ambitionne par cet enseignement :
1/ Donner des notions allant des sciences du langage (linguistique et sémiotique) aux sciences cognitives, des
épistémologies générale et architecturale à la systémique et à la théorie de la complexité.
2/ Donner une compréhension globale du phénomène architectural dans son mouvement morphologique d’ensemble,
clarifier le positionnement disciplinaire (et scientifique) de l’architecture et sa relation/intrication aux disciplines
universitaires connexes. Favoriser les approches et les collaborations transdisciplinaires tout en renforçant les
compétences spécifiquement architecturales. Comprendre les relations entre formes des langages et morphologies.
3/ Permettre d’engager une réflexion et une prise de conscience liées aux instruments d’observation et de manipulation
(des données, cartographie SIG) de la forme architecturale et urbaine. Comprendre les enjeux transdisciplinaires d’une
méthodologie et d’une instrumentation logique et formelle pour «décoder / déconstruire / reconstruire» les artefacts
architectoniques et urbains. Prendre conscience du fait que la pratique architecturale associée à celles qui lui sont
connexes, possède une fonction diagnostique et thérapeutique.
4/ Comprendre les procédures systémiques et dynamiques de formalisation architecturale (morphogenèse et théorie du
dispositif architectural), à savoir la démarche heuristique de constitution de la forme architecturale / architectonique et
urbaine.
Contenu
• Contenu :
Les cours sont organisés en deux parties :
- La première partie traitera des questions épistémologiques relatives à la complexité de la discipline architecturale
(théorie de la complexité), de ses connexions avec les autres champs de la connaissance. On donnera une rapide
approche des différentes disciplines interférant directement avec la nôtre et dont la connaissance est nécessaire pour une
pratique et une théorie architecturales avancées. On dispensera ainsi les notions fondamentales et nécessaires en
linguistique, sémiotique, science du langage, science cognitive, épistémologie générale et épistémologie architecturale,
sciences morphologiques, théorie systémique, cartographie SIG.
- La seconde partie, constituant le corps essentiel du cours, abordera la discipline architecturale à partir de la définition
des concepts fondamentaux permettant de concevoir et légitimer une « écriture/schématisation architecturale ». On fera
aussi une introduction à la systémique architecturale –qualifiée par nous de sémiophysique (sémiotique et physique
architecturales).
Travaux requis
• Prérequis :
- Un intérêt et une prédisposition pour la théorie des processus et de la conception architecturale
- Un intérêt pour les échanges transdisciplinaires et les questions ayant trait aux stratégies opérationnelles architecturales
et urbaines.
• Mode d'évaluation :
- La présence et l’assiduité à ce séminaire sont l’une des conditions de l’obtention des crédits du module.
- La production d’un pré-mémoire de recherche
- En Semestre 9, la rédaction d’un mémoire de recherche (voir liste des concepts et notions) accompagné d’un exposé
devant un jury collégial doctoral.
• Travaux restitués par les étudiants :
En vu de la production du mémoire M2 formant un texte homogène de 60 à 80 pages, le séminaire aidera les étudiants à
le composer en 4 temps distincts en vu de la production d'un pré-mémoire lequel sera composé de :
- L’élaboration de fiches analytiques, introduisant une problématique étudiée selon les
(voir tableau de référence ) selon les dimensions axiologiques suivantes: 1 / idéologique ; 2/ instrumentale ; 3 /
étymologique ; 4 / bibliographique.
- D’un article synthétique en 15 pages (hors illustrations) portant sur l’analyse (ou définition) théorique d’un concept clef
de la problématique. (N. B. Une page équivaut à environ 1500-2000 caractères, d’où un total de 22 500 caractères).
- D’un document complémentaire illustrant et articulant la problématique d’étude de manière pragmatique, et ceci en
fonction de l’expérience (cognitive) de la pratique de la conception architecturale (et/ou selon les principes de la
morphogenèse ) (Mise en application des concepts étudiés)
- des annexes, bibliographies, et notes
Bibliographie
Une liste bibliographique sera donnée dans le cadre du séminaire.
Support de cours
Conférenciers :
F. Cousinié, Prof. (Université de Normandie, INHA), A. Meier, M.C. (ENSAIS) , T. Hammoudi, M.A (ENSAN) , C.
Lecourtois (ARIAM-LAREA), C. Severi, M.C. (EHESS), F. Deneuil (LBI), P. Morel (ENSAPM)
Conférenciers EHESS (16h):
Cycle de conférences dans le cadre du séminaire commun de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales «
Morphologies : des sciences sociales à l’architecture et aux sciences du vivant », sous la direction de : S. Franceschelli,
ENS Lyon, M. Gribaudi, Dir.etu. (EHESS) ; H. Lebras, Dir.etu. (EHESS) ; P. Ceccarini, Prof. (ENSAL / ENSA-PVS /
EHESS). Voir site**
CM (30 h) + TD (20 h) : P. Ceccarini, Prof.
TD (28 h) : S. Bulle, MC
Le séminaire UEM8.31 proposé peut être associé à l’enseignement de projet M2 S1/S2 (Atelier Laboratoire CMAu)
UEM9.11 (143 h + 18 h + 28 h).
Sites consultables :
http://www.paris-valdeseine.archi.fr/extranet/file/CMAu.pdf
*http://www.laf.archi.fr
http://www.paris-malaquais.archi.fr/laboratoire-gsa-28-1.html
** http://www.ehess.fr/fr/enseignement/enseignements/2008/ue/1840/;
DE 4 : mémoire : Diffuser l'architecture.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.44
non
oui
Responsable : Mme Martine Bouchier
Permettre à l'étudiant de développer une réflexion sur l'architecture comme phénomènes esthétique et son impact sur les
phénomènes d'esthétisation de l'espace public. l'exercice de rédaction d'un mémoire vise à
le former à l'organisation de la pensée, à l'écriture, à la présentation et à l'exposition de ses idées.
Contenu
Ce séminaire est rattaché au cours de M2 intitulé 'Esthétisation de l'espace public'.
Le séminaire offre des outils historiques, théoriques, méthodologiques qui questionnent, l'histoire, les enjeux et les
mécanismes d''esthétisation de l'espace.
Comment l'architecture participe-elle aux faits esthétiques urbains ou territoriaux?
Nous proposons une plate-forme d’investigations et de compréhension des notions d'esthétique/esthétisation appliquées
à l'architecture et à l'espace public.
Les recherches faites dans ce séminaire se développeront suivant plusieurs axes de réflexion :
- Des politiques urbaines aux politiques culturelles.
- L'esthétisation dans l'histoire : embellissement, aménagement, requalifiquation.....
- Esthétique et marketing urbain
- Star architecture et attractivité urbaine
- L'architecture comme objet esthétique
Calendrier 2013-14
les jeudis salle 705 de 9h30 à 12h30
3 octobre
17 octobre
31 octobre
21 novembre
5 décembre
9 janvier
23 janvier
Jury de soutenance le jeudi 30 janvier 2014
Travaux requis
Chaque étudiant choisit et développe son propre questionnement. Le sujet de Mémoire doit renvoyer à des enjeux
contemporains explicites et significatifs et trouver une cohérence par rapport aux thématiques du Séminaire. Ainsi, le
travail de mémoire se nourrit à la fois de réflexions théoriques et d'études de cas.
Le mémoire est un travail d'analyse et de réflexion qui porte selon les cas sur :
- Un travail à caractère scientifique
- Un exposé de l’état des savoirs sur une question particulière
- L'état d'une expérimentation
- Un travail sur une approche théorique d’une question.
La partie écrite comporte 50 000 signes. C'est un travail original d'où tout copiage abusif (couper/coller notamment) est
impérativement proscrit.
Elle est composée selon un plan structuré qui comporte :
- une introduction au sujet et à sa problématique (contexte, état de l'art, …)
- un développement en 3 parties qui vise notamment à caractériser un point de vue sur le sujet ou à étayer une évaluation
de ses différentes approches,
- une conclusion (intérêt du sujet, intérêt personnel, bilan du travail, ses apports, ses limites, les nouvelles questions
ouvertes…),
- une bibliographie,
- une fiche résumée d'une page.
Le mémoire est rédigé en respectant les règles habituelles de présentation :
- les pages sont numérotées, avec une numérotation qui apparaît dans le sommaire,
- les citations, placées entre guillemets ou écrites en italiques, sont référencées dans des notes infra-paginales,
- les ouvrages, articles et documents ainsi que les illustrations cités dans le texte sont référencés dans une note infrapaginale qui comporte le(s) nom(s) et les prénom(s) de(s) auteur(s), le titre de la publication, le lieu et la date d'édition, le
numéro de page cité. En cas de références empruntées à un site web, celui-ci sera identifié clairement et complètement,
avec la mention éventuelle du sous-thème utilisé,
- la page de couverture comportera le nom et le prénom de l'étudiant, le titre du mémoire, le titre du séminaire au sein
duquel le mémoire a été préparé, l'année, le nom de l'Ecole.
Bibliographie
Une bibliographie spécifique est construite progressivement par l’étudiant en fonction de son sujet fait partie intégrante du
Mémoire, elle doit pouvoir être commentée pendant la soutenance. Les textes qu’elle contient doivent être cités suivant
les normes universitaires. Les illustrations doivent également être répertoriées suivant les normes en vigueur.
Support de cours
- Un encadrement individuel par l'enseignantsdu « Séminaire E.I.»
- Un encadrement « collectif » par le biais de réunions régulières ou l’ensemble des étudiants du programme exposent
l’avancement de leur sujets et débattent des références bibliographiques et des « terrains » sur lesquels ils développent
leur travail.
- Cours de méthodologie de la recherche, méthode de recherche documentaire, méthode de rédaction
- Recherche iconographique
DE 4 : mémoire : Constellations.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.45
non
oui
Autre enseignant : M. Vincent Laureau
« Qu’est ce que le contemporain ? »
Les objectifs de l’encadrement du mémoire sont chaînés avec ceux du séminaire Constellations (on se rapportera à ce
sujet à la fiche-programme de ce dernier).
Le séminaire initie à la recherche en semestre 8 et se prolonge naturellement avec la production du mémoire en semestre
9. Pour ceux qui en auraient la possibilité et en feraient le choix au terme du master, il prépare à la soutenance de la
mention recherche au Pfe.
Cependant compte-tenu de l’effectif hybride accueilli en mémoire, constitué pour partie d’étudiants ayant suivi le
séminaire et de « nouveaux » admis sur projets de recherche, cela nous amènera à revenir sur des questions théoriques
en les panachant avec des séances méthodologiques – en insistant pour l’essentiel lors de cette séquence sur le
cheminement de la recherche.
Contenu
Pourquoi ce titre de 'Constellations' ?
Les contenus de l’encadrement du mémoire sont chaînés avec ceux du séminaire Constellations (on se rapportera à ce
sujet à la fiche-programme de ce dernier).
Programme :
Un planning semestriel est établi. Il combine la présentation de leurs travaux de recherche par les enseignants ainsi que
par des intervenants invités. Il organise le temps de travail des étudiants proprement dit, consacré à la découverte et à la
constitution de protocoles de travail destinés à préparer à la fabrication ultérieure du mémoire de master.
Toutes ces interventions donnent lieu à discussions. Elles sont suivies chaque semaine par une table ronde où sont
examinées les productions des étudiants.
Les problématiques du séminaire sont centrées sur la question du milieu (milieu associé chez Simondon) dans l’interface
entre naturel et artificiel, et la question du dispositif [Agamben, Deleuze], en s’aventurant sur les chemins d’élaboration du
projet (Graphes, cartes et arbres de Moretti; présentation plutôt que représentation, simulation plutôt que représentation).
Est mise en place en semestre 8 une articulation (sans choix exclusifs) avec un enseignement de projet dispensé par
Hugues Fontenas.
Travaux requis
Nous vous proposerons dans un délai court – aussitôt après la séance de lancement – de formuler un projet de mémoire
à l’appui de vos expériences antérieures, en articulation éventuelle avec autres cadres pédagogiques dans l’Ecole, sur un
objet étroit/précis/ « cadrable » – en donnant un petit cahier des charges pour rédiger le projet en question.
S’ensuivra un calendrier précis à échéances bimensuelles.
Ce mémoire donnera lieu à soutenance au terme du semestre devant un jury élargi selon les modalités prévues par
l’Ecole.
Bibliographie
Agamben Giorgio, Qu’est ce que le contemporain ?, Paris, Rivages poche, 2008
Amaldi Paolo, Espaces, Paris, ed de La Villette, 2007
Amphoux Pascal (dir.), La notion d’ambiance – une mutation de la pensée urbaine et de la pratique architecturale,
Epfl/Puca, Paris, 1998
Amphoux Pascal, Chelkoff Grégoire, Thibaud Jean-Paul, Ambiances en débats, A la croisée, Bernin, 2004
D’Arcy Thomson, Forme et croissance, édition française Seuil, 1994.
Baudrillard Jean, Le système des objets, Gallimard, 1968.
Bauman Zygmunt, L’amour liquide. De la fragilité des liens entre les hommes, Hachette, 2004 (éd orig 2003)
Bauman Zygmunt, La société assiégée, Hachette, 2005 (éd orig 2002)
Cauquelin Anne, L’invention du paysage, 2nde éd Puf, Quadrige, 2000.
Cauquelin Anne, Le site et le paysage, Paris, Puf, 2002
Couchot Edmond, La technologie dans l’art, de la photographie à la réalité virtuelle, J. Chambon, 1998.
Deleuze Gilles : « Qu’est ce qu’un dispositif ? », in Michel Foucault philosophe : rencontre internationale Paris, 9, 10, 11
Janvier 1988, Seuil, 1989
Dupuis Jean-Pierre, Aux origines des sciences cognitives, La découverte, 1994.
Goetz Benoît, La dislocation - architecture et philosophie, Paris, Editions de la passion, 2002
Lévinas Emmanuel, « Heidegger, Gagarine et nous » in Difficile liberté, Albin Michel, 1963
Legay Jean-Marie, L’expérience et le modèle, collection science en question, Inra, 1996.
Latour Bruno, Nous n’avons jamais été moderne, La découverte, 1991.
Levy Pierre, Cyberculture (rapport au Conseil de l’Europe), Odile Jacob, 1997.
Lipovetsky Gilles, Les temps hypermodernes, Grasset, 2004.
Mc Luhan Marshall, Pour comprendre les médias, éd française HMH 1968.
Moretti Franco, Graphes, cartes et arbres. Modèles abstraits pour une autre histoire de la littérature, les prairies
ordinaires, 2005.
Picon Antoine, Culture numérique et architecture, une introduction, Birkhaüser, 2010.
Prestinenza Puglisi Luigi, Hyper-architecture, spaces in the electronic age, Birkhaüser, 1999
Simondon Gilbert, Imagination et Invention, cours 1965-1966, La transparence, 2008.
Sollini Patricia (dir.), L’art biotech, Le lieu unique, 2003.
Sloterdijk Peter, Règles pour le parc humain, éd française Mille et une nuits, 2000.
Stiegler Bernard, La technique et le temps, Galilée, 1994-1996-2001.
Stiegler Bernard et Crépon Marc, De la démocratie participative, Mille et une nuits, 2007
DE 4 : mémoire : Projeter - stratégie pour le projet.
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
Code
M.46
non
oui
Responsables : M. Alain Guiheux, Mme Catherine Rannou
Ce séminaire de « conception du projet d’architecture » vise à approfondir la compréhension des outils de conception du
projet.
Comment faire? Comment « projeter »? La fabrication du projet est une démarche désormais élaborée par les
architectes.
Contenu
Au cours du séminaire, chaque étudiant choisit une question, une filière de pensée, ou encore un ou plusieurs architectes
dont il étudie certains projets sous l’angle du processus de conception.
Les architectes choisis sont reconnus comme modèles, retenus par l’histoire ou la critique.
Cette étude est mise en parallèle de la pratique de projet de chaque étudiant.
Le travail de mémoire est engagé dès la 4° année.
Travaux requis
-Présence obligatoire aux cours et TD
-1 exposé rédigé de 40 minutes. Présentation analysée de sa méthode de projet par chaque étudiant. L’étudiant présente
l’ensemble de ses projets depuis son entrée à l’école, et la compare à d’autres.
-. Compte-rendu (oral et écrit) de lecture de textes (communiqués par les enseignants).
- Mémoire : 30 pages personnelles, bibliographie, accompagnées des notes de lectures.
Bibliographie
Alain Guiheux, Architecture dispositif, 2012
Rem Koolhaas, Junkspace, 1995
Guillaume Erner, La mode des Tendances, 2011
DE 4 : mémoire lié optionnel : Places to be - des espaces capables
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.54
DE 4 : mémoire lié au projet : Sites, situations, 'situations' intenses
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Responsable : Mme Brigit de Kosmi
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.57
DE 4 : mémoire : Esthétique de l'architecture
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.58
DE 4 : mémoire lié optionnel - Japon et architecture : Entre matérialité
et immatérialité de l'espace en Asie Extrême
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
52
E.C.T.S.
9
Coefficient
8
Caractère
Compensable
option
non
oui
Code
M.59
Méthodologie de la recherche appliquée au mémoire
Année
5
Heures CM
26
Caractère
facultatif
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
non
Coefficient
0
non
Code
M.6
Responsables : M. Yankel Fijalkow, M. Jean-Pierre Levy
Autres enseignants : Mme Véronique Biau, Mme Elisabeth Essaian, M. Donato Severo
L'objectif de cet enseignement donné en semestre impair et pair est de fournir aux étudiants les outils méthodologiques
pour soutenir un Master option Recherche leur permettant de valider un équivalent de M2 universitaire et donc de
développer ultérieurement un projet de thèse doctorale en architecture et en urbanisme. Il chercher à fonder une première
expérience concrète de la recherche en architecture et en urbanisme par la compréhension des démarches et des outils
empiriques.
Pour les étudiants souhaitant soutenir un PFE Recherche (devant un jury spécial) et poursuivre un doctorat à court ou
long terme, cet enseignement est un soutien à la réalisation d'un mémoire de niveau universitaire M2 en lien avec le PFE.
Il consiste à 'ouvrir la bôite à outil' des méthodes d'écriture et de terrain. Les étudiants sont invités à chaque séance à
appliquer sur leur mémoire l'enseignement dispensé à travers des exercices pratiques.
Contenu
METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE
TOUS LES JEUDIS DE 17hà 20h salle 705
A compter du 4 DECEMBRE 2014 (se poursuit au Second semestre)
Contenu du cours
Le programme est coordonné par Y Fijalkow et assuré par des enseignants et chercheurs de l'école, des doctorants du
CRH sociologues, géographes, anthropologues, architectes et urbanistes :
1. L'écriture scientifique : qu'est ce qu'une thèse ? Un article scientifique ? Une problématique, une hypothèse, une
preuve, une démonstration. Comment se constituer une bibliographie de référence
2. Des indices aux indicateurs ? A quoi servent les théories pour les méthodes ? Montrer, démontrer, expliquer.
3. Penser, interroger, recueillir, classer. Techniques de l'entretien et de l'observation de terrain
4. La Source et le document. Travailler sur des données existantes crées par d'autres : statistiques, images, témoignages
5. Usages et mésusages de la cartographie à des fins de recherche
6. Du mémoire au projet de PFE Recherche et inversement….(plusieurs séances avec la participation des étudiants)
Inscriptions (20 étudiants maximum) auprès de l'administration (G. Buet)
Travaux requis
Il sera demandé à l'ensemble du groupe des étudiants du séminaire de répondre collectivement à une série d'exercice et
d'exposer publiquement leurs travaux de master
Validation = présence + investissement dans le travail collectif
Bibliographie
distribué à chaque séance
Discipline
Méthodologie de la recherche appliquée au projet
Année
5
Heures CM
26
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
Coefficient
0
oui
Enseignant : M. François Gruson
Caractère
facultatif
Code
M.6
Langues M2
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Allemand 01- Niveau 1 - Mme DREXLER
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : Mme Barbara Drexler
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Allemand 02- Niveau 2 - Mme DREXLER
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Allemand 03 - Niveau 3 - Mme DREXLER
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 01 A- Niveau 1 - M.POWELL
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : M. Francis Hulbert-Powell
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 01 B - Niveau 1 - Mme JOHANSSON
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Caractère
Compensable
oui
oui
Enseignants : Mme Rebecca Buechel, Mme Rosalie Johansson
Discipline
Langues vivantes
obligatoire
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 01 C - Niveau 1 - Mme BUECHEL
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : Mme Rebecca Buechel
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 02 A- Niveau 2 - Mme ALLEN
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : Mme June Allen
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 02 B- Niveau 2 - M. COX
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : M. Jack Cox
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 02 C - Niveau 2 - M. POWEL
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : M. Francis Hulbert-Powell
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 02 F- Niveau 2 - Mme ALLEN
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 02 G- Niveau 2 - M. COX
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 03 D- Niveau 3 - Mme ALLEN
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Anglais 03 E- Niveau 3 - M. COX
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Espagnol 01- Niveau 1 - Mme CAYUELAS
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : Mme Marie Cayuelas
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Espagnol 02 B- Niveau 2 - Mme CAYUELAS
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Responsable : Mme Marie Cayuelas
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Espagnol 03- Niveau 3 -Mme CAYUELAS
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : Mme Marie Cayuelas
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Italien 01 B- Niveau 1 - Mme SALIS
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : Mme Giovanna Salis-Acquatella
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Italien 02- Niveaux 2 et 3 - Mme SALIS
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : Mme Giovanna Salis-Acquatella
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Portugais 01 B- Niveau 1 - M. MORI
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : M. Marcelo Mori
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe Portugais 02- Niveaux 2 et 3- M. MORI
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Enseignant : M. Marcelo Mori
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe FLE 01 - niveau 1
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe FLE 02 - niveau 2
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
Langues M2
Groupe langue validée
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
19,5
E.C.T.S.
1
Coefficient
1
Discipline
Langues vivantes
Caractère
obligatoire
Compensable
oui
oui
Code
M.7
DE 1 : Du projet urbain au paysage construit. P Gazeau/S Maupin
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1D
Responsables : M. Philippe Gazeau, M. Stéphane Maupin
Le S9 s'intéresse à la conception de nouveaux modèles urbains dans la métropole dense à travers une autre façon de
fabriquer la ville non plus à partir du tracé et de la composition mais par polarité et par réaction à des situations et à des
contextes particuliers, en considérant l'architecture comme matrice de la forme urbaine.
Le projet devra définir les fondements du rapprochement entre l'échelle urbaine et l'échelle architecturale considérée, non
pas comme un simple édifice, mais comme la fusion de vecteurs contemporains : structure, programme, infrastructures,
réseaux.
Le projet développe ainsi une complexité urbaine et architecturale issue de l'articulation des programmes entre eux et des
différents flux qui le traversent.
Contenu
Les différents sites d'intervention sont agrégés sur un des tronçons Sud du nouveau métro du Grand Paris Express, de
Villejuif à Boulogne Billancourt.
Les 8 pôles d'échanges que représentent les nouvelles gares de ce tronçon Sud créent des situations urbaines d'une
grande complexité multimodale entre les infrastructures existantes ou futurs ( réseau autoroutier, voies ferrées aériennes
et souterraines, voies navigables, gare routières, tramway, etc...) et les programmes d'équipements et de logements à
venir.
Problématiques exposées par le sujet :
- mutation et métamorphose urbaine
- Stratégie d’implantation
- Exploitation du paysage ferroviaire
- dialectique des sols et du sous-sol
- Rôle des déplacements et de la mobilité
- Rôle de l’attracteur urbain
- Rôle de la mixité
- hybridité programmatique
- Développement durable et synergie sociales, systèmes énergétiques.
Travaux requis
Programme, concept, stratégie :
Le programme est un outil fondamental du processus urbain, car il constitue et met en place des polarités qu’il faut relier.
La ville est en effet formée principalement de plein et de vide : logements et d’équipement , de lieu de commerce mais
aussi d’espaces communs, vides, privés ou publics de voirie, de parcs etc…
Au binôme forme et fonction on tentera d’y opposer « Forme et programme ».
Des programmes qu’il faut imaginer en surfaces, en diagramme, en schéma afin que les liaisons et les connexions
forment ensemble la base d’une urbanité nouvelle, plus radicale. C’est de la résolution de ce point que viendra la
conception de la forme architecturale ou urbaine définitive.
Bibliographie
(Obligatoire, mais non exhaustive)
* Ou va la ville aujourd'hui ?
Formes urbaines et mixités, Jacques LUCAN - Editions de la Villette
* Manière de classer l'urbanisme
Françoise FROMONOT - Article dans la revue Criticat n°8
Urbanisme , Le Corbusier
New- York Délire, Rem Koolhaa
XXL Rem Koolhaas
Los Angeles , Reyner Banham
City of Quartz, Mike Davis
Le stade Dubaï du capitalisme, Mike Davis
Super Architecture, Dominique Rouillard
Les nouveaux principes de l’urbanisme, Francois Ascher
Collage City, Colin Rowe
L’amour des villes, Bruno Fortier
Sub-urbanisme – Sur-urbanisme, Sébastien Marot (in revue Marnes, documents d’architecture)
Support de cours
Conférences, séminaires et visites de sites.
DE 1 : Projet architectural et réalité métropolitaine - E Sarrazin / M
Weissmann
Année
Semestre
E.C.T.S.
5
Heures CM
0
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1E
Responsable : Mme Martine Weissmann
Autres enseignants : M. Mariano Efron, M. Jean Mas
DE1-PROJET ARCHITECTURAL ET RÉALITÉ MÉTROPOLITAINE – E. SARRAZIN / M. WEISSMANN
Objectifs
'Le modèle de la ville Européenne, conçue comme une métropole qui rassemble et intègre, est en voie de fragilisation et
de marginalisation '. (1)
A la place des villes planifiées, de la ville Grecque au Paris d’Haussmann, on observe aujourd'hui des territoires
débordés, délaissés. Les modèles qui ont permis pendant des années de fabriquer la ville sont aujourd'hui obsolètes. Les
certitudes théoriques ont laissé la place au débat, où des idées et des écritures très différentes peuvent se juxtaposer.
'La disparition de bien des théories de l'urbanisme moderne requiert un nouveau et intense effort d'imagination et de
conception '. (2) C'est à partir de ce constat que nous situerons notre réflexion.
- Ce semestre nous nous intéresserons à tout ce qui concourt à mettre en place une ville de qualité. Le projet urbain se
construit à partir d'engagements pour une ville où densité, mobilité et espace public se côtoient harmonieusement.
- Dans une perspective d'innovation et de recherche sur l'espace urbain où sont convoqués les éléments de permanence
et les questions de l’époque, ce semestre engage les étudiants à définir l'espace urbain à partir de projets d'architecture
très concrets. Si le projet urbain met en place des situations, des polarités qui transforment les lieux, l'architecture
constitue la matrice à partir de laquelle se fabrique la ville.
1. Olivier Mongin – La condition urbaine.
2. Paola Vigano – Le projet comme producteur de connaissance.
Contenu
Contenu
- Le travail s'effectue sur un territoire commun, avec des possibilités d'implantation variées au choix des étudiants.
- Le territoire commun se situe sur la limite sud de la métropole parisienne, son emprise comprend la Cité Universitaire et
se développe de part et d'autre de celle-ci sur l'axe est-ouest ainsi que sur les communes situées de l'autre côté du
périphérique.
- Les problématiques de sujet sont diverses et pourront être définies par les étudiants.
. Construire à proximité des grands réseaux
. Définir les limites
. Conquérir le sol
. Articuler la mixité, les parcours et l’intimité
. Inventer de nouveaux territoires à bâtir
. Fabriquer de la densité
- Nous travaillerons à l'articulation des différentes échelles du projet, avec comme objectif de mettre en œuvre des projets
architecturaux actifs à l'élaboration de la construction métropolitaine.
- Le projet urbain fonde sa crédibilité par la conception des bâtiments et des espaces extérieurs. De la bonne mesure des
bâtiments à la bonne distance qui les sépare pour former places, rues et jardins dans le travail simultané des différentes
échelles.
- Le travail s'appuiera sur l'analyse critique des modèles urbains historiques et contemporains. Ces recherches seront
relayées et approfondies dans le séminaire.
- Cette réflexion pourra se poursuivre en S10
Méthode
Renforcer les méthodes de projet, développer la capacité critique et encourager l'autonomie sont les objectifs de ce
semestre. Il s'agira de mener à bien un projet personnel à partir d'une pensée autonome.
Nous souhaitons réfléchir au projet architectural non pas comme une solution, une résolution formelle, mais comme le
lieu d'articulation des nombreuses questions fondées sur une hypothèse.
Lors de ce semestre nous assurons un enseignement collégial et intégrerons à l'équipe du groupe 8, un urbaniste et un
paysagiste, afin de créer une dynamique de groupe qui permet des regards croisés et favorise les débats. Si le territoire
proposé offre un intérêt pédagogique certain, nous souhaitons également qu'il soit l'objet d'une réelle demande des
pouvoirs politiques en place. Ceci afin d'être force de propositions et de réflexions qui seront alors présentées aux élus et
aux acteurs en place.
Le semestre s'organise autour d'un projet long qui encourage le travail de recherche et d'analyse critique pour nourrir le
projet. Des investigations parallèles seront menées à partir d'exercices courts sur la culture du projet notamment. Un ou
deux voyages courts seront programmés en lien avec les thèmes programmatiques définis par les étudiants.
Travaux requis
Évaluation
- Présentation hebdomadaire de l'avancement du travail.
- Prise en compte de l'implication dans chaque séance de débat critique.
- Les projets sont individuels ou en équipe.
- Deux rendus intermédiaires avec les enseignants du groupement.
- Rendu final avec les enseignants du groupement et des personnalités extérieures.
Bibliographie
Bibliographie
La bibliographie sera communiquée au début du semestre.
DE 1 : Territoire, expérimentation, architecture. M Halter
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
1G
Autre enseignant : Mme Aléxiane Rossi
L’objectif est de mettre les étudiants en situation d’autonomie intellectuelle et projectuelle innovante et expérimentale pour
concevoir un projet répondant à des données physiques, culturelles, sociales, réglementaires ou techniques. Une
attention particulière sera portée à la méthode, aux outils de conception, à la communication. C’est une phase
préparatoire au travail personnel de fin d’études qui s'articule avec le mémoire de master. Un encadrement du mémoire
est possible dans la même structure durant le S9 voir fiche mémoire.
Contenu
RECHERCHE ET EXPERIMENTATION
Il s’agit de finaliser un projet d’architecture :
- soit à partir d’un TERRITOIRE induisant des besoins programmatiques
- soit à partir d’une PROBLEMATIQUE en quête de territoire.
Dans le premier cas, la définition du programme ne se fera qu’aux résultats de l’analyse fine du contexte concerné.
Dans le second cas, la problématique retenue se situera sur un site au sens large et/ou local (remarquable ou banal par
ses caractéristiques géomorphologiques, urbaines ou historiques). Dans les 2 cas, l’étudiant devra justifier ses choix dans
un cadre réel et concret.
Travaux requis
Corrections, évaluation
L’évaluation se déroulera en 3 phases :
Phase 1 Stratégie 1 (novembre) : Le travail explicitera les stratégies envisagées en cohérence avec le thème et les choix
proposés : présentation des recherches, études comparatives et prospectives, synthèse, photos, croquis, maquette de
site.
Phase 2 Stratégie 2 (décembre) : Thématique, programmatique, méthodologie, outils de conception explicitement et
clairement exprimés.
Phase 3 Intentions de projet (janvier) : Eléments de projet, esquisses, prémisses et fondement du PFE : tous les éléments
de la représentation graphique et volumétrique (en 2 et 3 dimensions) sous forme de cimaises affichables, supports
média (Powerpoint etc.) maquettes et soutenance.
Communication du projet (chaque phase): Les étudiants disposent de 20 mn pour présenter le travail, suivi d’un échange
avec le jury de 20mn.
Toutes phases seront notées par des jurys composés de 2 enseignants.
Notation :
Stratégie et cohérence thématique : 50 %
Intentions de projet : 40 %
Communication du projet : 10% (2x5)
Bibliographie
EL croquis monographies + en part in progress I et II
a+t : Hybrid Series, Density Series, Housing & Flexibility Series, In common Series collective spaces,
Birkhäuser : Building Typologies, Urban Planning
PPUR : consulter le catalogue par collections : Atlas de la construction, architecture etc. Ex . Concevoir des logements
cahier de théorie N°6 concours en Suisse 2000-2005, Les Territoires de la mobilité, etc.
- Peter Zumthor, Penser l’architecture, Trad. de l’éd. 2006 Birkhäuser 2008
- Schneider Friederike, Recueil de plans d’habitation, Birkhäuser 2007
- Nasrine Seraji, Logement matière de nos villes, Chronique Européenne, 1900-2007, Picard 2007
- Dominique Gauzin Müller, L’architecture écologique, Le Moniteur 2001
- Samuel Courgey, Jean Pierre Olivia, La conception bioclimatique, Terre vivante, 2006
- Manfred Hegger, Matthias Fuchs, Thomas Stark, Martin Zeumer, Construction et énergie, PPUR 2011
- Inès Lamunière, fo(u)r cities, Milan, Paris, Londres, New York, PPUR 2004
- Jean Pierre Pranlas-Descours, L’archipel métropolitain, Picard et Edition du Pavillon de l’arsenal 2002
- Danielle Chadych, Dominique Leborgne Atlas de Paris, Evolution d’un Paysage urbain, Parigramme 2001
- Aldo Aymonino,Valério Paolo Mosco, Espace publics contemporains Architecture volume zéro, Ed Skira 2006
- Caroline Stefulesco, L’urbanisme végétal, Collection Mission du Paysage, Ed. Institut pour le Développement Forestier,
1993
- David Mangin, La ville Franchisée, forme et structure de la ville Contemporaine Ed. La Villette 2004
Morphologie urbaine, géographie, aménagement et architecture de la ville
(Quelques classiques à relire)
- Leonardo Benevolo, Histoire de la ville Ed. Parenthèses (1983) 2004
- Casteix et Philippe Panerai, De l’îlot à la barre, Ed. Parenthèses 1997
- David Mangin, Philippe Panerai, Projet urbain, Ed. Parenthèses 1999
- Kevin Lynch, L’image de la cité, Trad. Dunod, Paris, 1998
- Jean Robert Pitte Histoire du Paysage français 1 et 2, coll. Approche, Ed. Tallandier 1984
- Le 20° siècle de la ville à l’urbain, Revue Urbanisme N°309 nov-dec 1999,
- Villes nouvelles, Revue Urbanisme août 1998 n°301
- La ville de l’architecte, Revue Urbanisme n°290 septembre 1996
- Robert Krier, L’espace de la Ville, théorie et pratique, Trad. 1980 (1975)
Support de cours
Conférences sur les éléments déterminants en construction bioclimatique et aménagements environnementaux
(dimension urbaine et aménagement durable), recherches et analyses
Correction collective au démarrage du projet avec présentation des maquettes collectivement, rédaction de comptes
rendus et correction individuelle en deuxième partie de cours.
Théorie d'architecture, construction, informatique, arts plastiques, sciences sociales.
Opérations innovantes, projets urbains durables
DE 2 : Groupe 2 - Site sensible, Art et Architecture - JF Laurent
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2A
Responsable : M. Jean-François Laurent
Autres enseignants : M. Philippe Coeur, M. Pierre de Coquereaumont, M. Bertrand de Lascoups, M. Didier Drummond,
Mme Marie-Christine Larsonneur, M. Philippe Rivoirard
PREAMBULE
Le travail proposé prépare aux différents modes d’exercice et domaines professionnels de l’architecte par l’ouverture, la
diversité, et l’étendue des recherches qu'il sous-tend. Vous développerez une réflexion personnelle qui sera la première
référence de votre vie d’architecte, dans un domaine ou autour d’un sujet qui vous est cher, et qui a peut-être motivé le
choix de ces études.
Ce dernier exercice sera la première référence de l'architecte que vous allez devenir.
6 groupes participent à l'exercice: les groupes 2, 3, 4, 5, 6, et 7. Chaque groupe définit et précise dans sa fiche S9 sa
'coloration' autour de ce thème commun. Les jurys croisés associent les enseignants de ces 6 groupes.
63 étudiants ont choisi ce thème l'an dernier. Ils ont été jugés en 3 phases par 9 jurys de 4 enseignants. Chaque phase
fait l'objet d'une exposition des projets permettant une vraie comparaison des productions d'une grande partie de l'école.
P R O J E T ... A D... L I B I T U M
La recherche d'autonomie dans l’élaboration d’un projet d’architecture, sous tous ses aspects, est la préoccupation
centrale du projet approfondi thématisé:
- En maîtrisant une pensée critique face aux problématiques posées par la question architecturale ;
- En développant une capacité d’analyse, de recul et de synthétisation des différentes données du périmètre projectuel;
- En approfondissant le processus de conception dans sa dimension constructive autour des savoirs fondamentaux
(insertion, usages, normes, échelles, temporalité) ;
- En formulant un concept qui se précisera aux différents stades du projet pour finaliser un projet architectural complet
Une partie du travail se déroulera en équipe, ce qui permettra :
- de s’ouvrir à la discussion, débattre, échanger,
- choisir des outils de décisions et de réalisation,
- appréhender et comprendre les différents langages disciplinaires,
- convoquer les savoirs fondamentaux au service du projet,
- transmettre, restituer et communiquer sur le projet.
Cette approche cadrée inclut naturellement la dimension artistique, sensible et poétique qui sert de liant au travail de
l’architecte…
Cette préparation au PFE (S10) doit se dérouler dans le plaisir de « faire » l’architecture.
Contenu
Cette liberté de choix s’inscrit dans le thème suivant:
S I T E ... S E N S I B L E , ... A R T ... & ... A R C H I T E C T U R E
Le thème est volontairement assez large pour guider l'étudiant sans le contraindre.
L’autonomie et la maîtrise des savoirs recherchés en fin de cycle Master (sanctionné par un diplôme préparant à une
entrée dans la vie professionnelle) requièrent une pratique affirmée du projet à travers toutes les données thématiques,
contextuelles et programmatiques, suivant une méthodologie organisée pour que le projet s’installe dans toutes ses
dimensions.
Le sujet proposé permet d’appliquer cette démarche, que ce soit en amont dans la recherche et la définition des attendus
du thème et du projet, ou en aval avec l’aboutissement technique, structurel, et plastique du projet.
Le projet doit s’élaborer autour d’un site sensible, de 'L'INFINIMENT SAUVAGE à EXTRÊMEMENT BRUTAL'.
Le panel s’étend du site naturel preservé aux traces bâties, ou voies de communications, qui lacèrent le paysage.
La dimension ARTISTIQUE dépasse la nécessaire relation entre la forme architecturale et l'esthétisme perçu.
C'est un support de réflexion qui doit guider le choix du sujet:
- le site sensible peut porter en lui la dimension artistique (land art, street art, mais aussi un relief, une perspective, un
élément remarquable et autres formes d'expression territoriales peuvent le qualifier);
- le choix du programme peut aussi sous-tendre cette dimension artistique. Les sujets culturels, bien sûr, mais aussi les
espaces de loisirs ou les 'sculptures urbaines' autour des sujets autonomes, décontextués, distendus, tels les tours,
usines, gares, aéroports, stades, et à plus petite échelle les folies, les kiosques ..., sont des piste explorables, de même
que tout sujet lié à l'écologie du territoire,
R E G L E ... D U ... J E U
A partir d’une analyse historique, sociale, urbaine et paysagere, l’étudiant proposera un choix de projet d’édifice situé
répondant aux attentes de la société dans l'un de ces 4 domaines: habitat, enseignement, travail, loisirs. Il devra justifier
la pertinence de sa proposition en termes de besoin, d’échelle et de localisation pour établir un programme enveloppe qui
répondra aux attentes identifiées.
La proposition sera conforme aux exigences du développement durable et de la problématique du réchauffement
climatique. Ce sera un projet hautement performantiel.
En aucun cas Il ne s’agira de faire « l’objet pour l’objet », mais de justifier une démarche visant à mettre en harmonie les
La forme, la matière, les textures, les assemblages et la quête nécessaire d’innovations, doivent être en adéquation avec
la fonction attendue.
L’architecte n'est pas un designer : au delà de la forme, ses compétences et ses savoirs l’autorisent à se déplacer dans
'l’objet habité' pour partager sa vision créative.
Travaux requis
M É T H O D E ... D E ... T R A V A I L :
L’un des objectif pédagogique est de brasser la recherche d’informations et de prises de positions dans une logique de
travail d’équipe avec d’autres étudiants choisis conjointement.
Les partenaires (L3 et M1 ou un autre S9) participant à ce travail compléteront leur formation sur des cibles clairement
définies correspondant à leur cursus :
- Analyse du contexte territorial (sociologie, urbanisme, économie…)
- Recherches sur le sujet choisi (programme, corpus, histoire…)
- Modélisation en (expression graphique, numérique et volumétrique).
Ces apports ponctuels dans la durée (1 semaine par phase pour les 2 premiers jurys), seront notés et pris en compte
dans la note finale du semestre concerné.
Le projet personnel de l'étudiant de S9 se développera individuellement en fin de semestre à partir de cette réflexion
collective.
Rappelons que cette mise en situation de synthèse des apports collectifs représente le quotidien de la vie d’architecte, et
cela quelqu’en soit le mode d’exercice.
MODALITES
L’étudiant choisit un directeur d’études en relation avec son sujet parmi les enseignants des structures participant à
l’exercice (cf liste jointe au sujet). L’enseignant définit la méthodologie.
- Suivi du travail : dans chaque groupe avec les enseignants intervenants du S9 aux dates précisées par chaque
professeur. Réunions de synthèse par groupe.
(Présentations collectives, débats avec les directeurs d’études dans chaque structure, Corrections individuelles.
Evaluation hebdomadaire des apports en recherches sur le sujet et sur le contexte).
- évaluation: 3 jurys croisés dans le semestre associant les enseignants des 6 groupes participant à l'exercice.
Bibliographie
- Bibliographie donnée avec le sujet.
- Plusieurs visites du territoire concerné à différentes périodes (quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles)
- Conférences – films - débats
- Visites d’expositions en et hors sujet traité
Support de cours
- Organisation générale pour les étudiants ayant choisi cet exercice:
en parallèle avec l'inscription administrative, la restitution des fiches annexées au sujet précisant le programme, le site,
l'échelle proposée et la constitution des équipes se fera avant le 18 octobre, 12h
(à remettre à Jean-François Laurent salle 604 - [email protected] - ).
DE 2 : Groupe 6 - Site sensible, Art et Architecture - M. Jacotey
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2A a
Responsable : M. Michel Jacotey
Autres enseignants : M. Jacques-Henri Baju, M. Jean-Luc Chassais, M. Charles-Albert de Beauvais, M. Olivier Madelin,
Mme Marie Schweitzer, M. Stéphane Thomasson
DE 2 : Projet architectural et urbain. M de Monchy
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2B
Responsable : M. Michel de Monchy
Autres enseignants : M. Cyril Bordier, M. José Fernandez Rodriguez, M. Jean-Yves Guegan, M. Bruno Pantz, M. Boris
Schneider, M. Bruno Tonfoni, M. Guy Vaughan
Enseignants: Michel de MONCHY et tous les enseignants du G4
Tous les enseignants de groupes de projets participant à l’exercice (en particulier G 2, 3, 4, 5, 6) auxquels s’adjoignent
plasticiens, urbanistes, sociologues et constructeurs impliqués
Orientations principales:
L’exercice de projet du premier semestre de la deuxième année du cycle du diplôme d’Etudes en architecture forme à la
profession d’Architecte.
L’objectif est de mettre les étudiants en situation d’autonomie intellectuelle et projectuelle pour concevoir un projet
répondant à des données physiques, culturelles, sociales, réglementaires et techniques.
C’est une phase préparatoire au travail personnel de fin d’études.
Ce domaine 2 a pour objet, l’acquisition d’une pratique professionnalisante du projet, unie à la recherche fonctionnelle,
spatiale, formelle et structurelle, ayant pour finalité de permettre à l’étudiant de se construire en tant qu’architecte, dans la
mise en évidence des notions essentielles et d’ordre générale, dans la recherche de la validation permanente des
hypothèses choisies en pleine connaissance, dans la cohérence d’une démarche conceptuelle dynamique et dans la
pertinence des choix liés au projet.
Cet enseignement doit permettre également de conforter l’acquisition d’une cult constructive , élargie par la pratique du
laboratoire de construction ,conservatoire des savoirs , des théories et de la recherche , informateur des novations et des
technologies nouvelles , associé à la matériau thèque vitrine dynamique des matériaux et de leur mises en œuvre .
C’est aussi l’occasion de parfaire l’utilisation d’outils informatiques ciblés pour la constitution du projet à la fois pour la
conception et la mise en scène des espaces à l’aide des différentes simulations fonctionnelles , structurelles , formelles ,
techniques de tous ordres , ainsi que pour la communication propre du projet aux différents interlocuteurs .
Le DE.2 assure la dimension opérationnelle du projet architectural et urbain.
Méthode de travail
L’étudiant choisit un directeur d’études en relation avec son sujet parmi les enseignants des structures participants à
l’exercice.
Il pourra choisir l’une des 2 organisations de travail proposée :
- G 2 à 6 : constitution d’une équipe faisant participer à la réflexion des étudiants de L3 et M1. (Les apports de ces
étudiants en recherches sur le sujet (L3) et sur le contexte (M1) seront notés : La notation sera intégrée à leur note de
projet).
- Autres groupes : constitution d’une équipe associant 2 étudiants M2
Dans les deux cas de figure, le développement projet sera toujours individuel.
Contenu
RECHERCHE ET PROSPECTIVE : INVENTER LES ESPACES DE DEMAIN
En choisissant l’une de ces thématiques : l’enseignement – l’habitat – les loisirs.
Le monde éducatif s’interroge sur l’évolution des besoins et des moyens qui vont faire évoluer la réponse architecturale
dans les années à venir.
A titre d’exemple, plusieurs conseils généraux ont lancé une réflexion sur le collège de demain, son inscription dans la
ville, espace protecteur mais accueillant, « ouvert-fermé », pérenne et novateur dans ses usages. Quelle situation, quelle
forme, quels contenus ?
(nb : un conseil général pourrait être associé au travail sous forme d’un concours primé).
De même, les universités et fondations de recherche s’interrogent sur l’incidence de l’apport des ressources
informatiques et le travail à distance pour imaginer l’enseignement supérieur de demain : quels espaces pour quelles
fonctions, quel interaction d’usage avec la ville ?
L’université de demain se résumera-t-elle à un vaste parc-campus ponctué de kiosques informatifs mutualisés avec la
ville? (possibilité d’associer une fondation de recherche).
Les recherches sur l’habitat doivent répondre à l’évolution de la société, de la cellule familiale, de la mobilité, de
considérations économiques et énergétiques, de désirs sur les typologies de groupements. Compacité, souplesse,
nomadisme dans la cellule selon les saisons, mixité, jeux urbain, sont autant de pistes (non exhaustives) à explorer.
Le sujet des loisirs est plus flou. Il procède d’avantage d’une réflexion sur l’inventivité des associations et des communes
pour proposer d’autres types d’activités (cf Paris-plage…)
La réponse architecturale relève le plus souvent d’un mixte associant territoire et édifice(s).
Travaux requis
A partir de ce cadre commun aux groupes participants, l’étudiant échafaudera une démarche permettant de proposer un
principe organisationnel concret.
Il analysera le contexte historique, social, urbain et paysager permettant de justifier la pertinence de sa proposition en
termes de besoin, d’échelle et de localisation pour établir un schéma directeur répondant aux attentes identifiées.
L’aboutissement devra comporter un (des) édifice(s) situé(s) dans un (des) territoire(s) existant(s).
Le travail analytique se conclura en fin de semestre par des propositions d’intentions architecturales et urbaines parmi
lesquelles se trouvera celle qui sera développée en PFE.
Corrections, évaluation
L’évaluation se déroulera en 2 phases :
Stratégie (mi novembre): Le travail explicitera les stratégies envisagées en cohérence avec le thème et les choix
proposés : présentation des recherches, études comparatives et prospectives, synthèse, photos, croquis, maquette de
site. Documents affichables et exposables, support médias.
Intentions de projet (fin janvier): tous les éléments de la représentation graphique et volumétrique (en 2 et 3 dimensions)
sous forme de cimaises affichables, supports média et maquettes.
Communication du projet (chaque phase): Les étudiants disposent de 20 mn pour présenter le travail, suivi d’un échange
avec le jury de 20mn.
Toutes phases seront notées par des jurys croisés composés de 4 enseignants représentant différents groupes
participant au travail
Notation :
Stratégie et cohérence thématique : 50 %
Intentions de projet : 40 %
Communication du projet : 10% (2x5)
Organisation des séances
Mardi et Vendredi après midi de 15 à 20h, salle 406 (groupe 4) et salles attribuées aux autres groupes participants.
Présentations collectives, débats avec les directeurs d’études dans chaque structure, Corrections individuelles.
Evaluation hebdomadaire des apports en recherches sur le sujet et sur le contexte.
Support de cours
DE 2 : Projet et recherche architecturale. M Tabet
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2C
Responsable : M. Marco Tabet
Autres enseignants : M. Jean Cheron, M. Frank Chopin, M. Adrien Durrmeyer, M. Blaise Ekodo, Mme Sophie
Froidefond, M. Jean-Baptiste Guillaume, M. Philippe Maillols, Mme Sabine Moscati, M. Valère Paupelin Huchard
La spécificité de l’approche de projet du Groupe 5, se situe au niveau de l’exploration des usages et des contextes dans
la conception des édifices. Partant de la crédibilisation du programme et de son potentiel, notre démarche est un travail
de « building design », terme anglo-saxon qui désigne très clairement la recherche d’une ergonomie architecturale
mettant en rapport usages, flux d’usagers et des attentes de l’édifice. Ce travail est nourri par le vecteur contextuel,
généré par les usagers potentiels, les habitants d’un lieu donné, qui forment un premier lien entre l’architecture et le site
de l’intervention.
Contenu
Il s’agit donc d’un travail de recherche des choix stratégiques du projet d’architecture. Le projet sera situé dans un site
précis et le terrain sera choisi en fonction des besoins programmatiques dans une cohérence avec le concept
architectural. Créer un projet est aussi l’acte de nommer le lieu et lui donner une signification.
De même qu’un texte est constitué par des phrases –plus que des mots, selon l’écrivain Philippe Djan – le projet est une
succession de opérations graphiques qui symbolisent les espaces construits. La chaîne de codes graphiques, associée
aux différents corps de métier intervenants à tous les niveaux opérationnels, confèrent du sens aux édifices et relèvent
d’un très haut niveau de complexité. On comprend bien pourquoi la pratique intensive du projet est le seul moyen de
former les architectes bâtisseurs. De même que l’écrivain, l’architecte dessine les espaces des usagers par couches
successives, du gros œuvre jusqu’aux détails, de façon à établir des continuités à chaque phase de la réalisation. C’est
au fond une suite de phrases qui fait émerger le sens architectural.
Travaux requis
Projet long, semestriel. Ce projet sera développé en équipe verticale, dirigé par l'étudiant de M2. La motivation et
coordination de l'équipe sont un point important du travail de projet.
Les étudiants feront le choix du site et d'un programme d'équipement. Le travail d'analyse comprend le site et son
territoire, ce qui permettra de cerner le rayonnement de l'équipement proposé.
Le programme sera proposé et développé en fonction de l'importance de l'équipement choisi. Une recherche de
références architecturales - internationales et françaises réalisées est demandé, ainsi que des visites programmées.
Bibliographie
Bibliographie d'architecture contemporaine, toutes références pertinentes aux sujets proposés.
Support de cours
Texte rédigé par Marco Tabet en début de semestre sur la relation entre les territoires et le projet d'architecture.
Chaque projet, chaque situation, chaque programme, est discuté comme une spécificité. C'est un enseignement sur
mesure.
A chaque projet, une bibliographie va se former, un débat sera crée et une relation au projet d'architecture sera
demandée.
DE 2 : Architecture et lieux de culture. D Brard/A Sompairac
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2G
Enseignants : M. Dominique Brard, M. Arnaud Sompairac
RESPONSABLES
Dominique Brard, Arnaud Sompairac / TPCAU
Autre enseignant : Jean René Albano / STA - fluides / thermique
OBJECTIFS
Cet enseignement vise à travailler sur la durée pour, sur la base de programmes complexes, traiter toutes les dimensions
de l’urbain et de l'architecture (sociologiques, symboliques, paysagère, fonctionnelles, réglementaires, constructives
-structures / ambiances / acoustique -, matérialités et écriture formelle).
Des études des enseignants et un suivi régulier de la gestion coordonnée de toutes les dimensions de l’urbain et de
l'architecture caractérisent l'encadrement.
Des étapes intermédiaires sous forme de présentations orales, graphiques et écrites collectives rythment le semestre.
L’enseignement est collectif. Le principe du collectif est celui de la création d’une dynamique de groupe affirmée qui seule
permet les regards croisés et le recul par rapport à la production.
Le fondement pédagogique de cette offre réside dans la volonté de croiser les regards et critiques des différents
enseignants, architectes ou ingénieurs à toutes les phases de l’évolution du projet.
Le travail s’effectue sur un site commun avec des possibilités d’implantations variées au choix des étudiants. Il s’inaugure
par un travail très concret d’immersion en workshop.
Il s’effectue également à partir d’une thématique commune, avec des programmes différenciés, au choix des étudiants.
Outils :
- Recherches en bibliothèque, web, lecture,…
- Analyses, études, individuelles et collectives,
- Expression : Dessin, croquis, schémas - Communication : Écrit / Oral/ Graphisme,
- Maquettes, étude et présentation, individuelles et collective.
Contenu
Le travail du projet sur un équipement artistique transversal et non institutionnel représente une opportunité concrète pour
les étudiants de se positionner de manière critique au regard de quatre plans de questionnement :
- le premier porte sur l’urbanité, les qualités, les rôles et le sens de l’espace public. Ce type d’équipements porte pour la
communauté qui l’environne une dimension de l’espace commun à une population donnée, du partage à l’échelle d’une
ville ou d’un territoire. Elle induit la production d’un espace spécifié dans sa différence avec les espaces du quotidien, du
domestique, du privé.
Plus pragmatiquement, cette dimension particulière fait naître des questionnements sur la façon dont l’équipement
s’inscrit dans l’espace public de la Cité. Quelle présence, quelle mise en perspective, quelles activités connexes
l’avènement d’un équipement culturel (qui ne se réduit pas nécessairement à un édifice unique) fait-il naître dans la ville ?
Quelle symbolique peut-il porter ? Au-delà de 'l'effet Bilbao' (Nombre de villes bâtissent aussi leur image sur la Culture),
comment ces équipements peuvent-ils impulser un nouveau développement, en mélangeant les populations, en
favorisant de nouvelles activités économiques au-delà du seul tourisme…
Alors que les lieux du collectif sont de plus en plus pénétrés par les logiques marchandes des grands lieux de
consommation de masse que sont les malls commerciaux, les complexes de cinéma ou les parcs d’attraction, les
équipements culturels que nous visons, en interrogeant la mémoire collective, privilégient l’accès démocratique à la
connaissance.
- le second plan de questionnement porte sur l’organisation des espaces internes de l’équipement (incluant leurs
connexions avec le dehors). Un centre d’art est une sorte de machine de flux et de production.
Il est le carrefour, dans et hors les édifices (la présence de l’activité, dans l’espace public extérieur peut s’avérer
essentielle), de nombreux circuits (différenciés, connectés, étanches) de visiteurs/spectateurs, d’œuvres, de personnels
techniques et de gestion, d’artistes, de matériels et de livraisons.
- Le troisième plan de questionnement ausculte la relation programme-projet. Travailler sur un lieu culturel est l’occasion
de porter un regard précis sur la commande, le projet culturel, l’organisation de la maîtrise d’ouvrage et de ses assistants.
C’est, en second cycle, le moment idoine pour prendre acte de la demande sociale réelle, comprendre ses attendus et
ses mécanismes.
Le travail sur le programme, impossible à réduire au simple énoncé des besoins et fonctionnalités, est l’occasion de
s’interroger sur l’accès populaire à la culture, des arts vivants à l’art contemporain et d’interroger des programmes plus «
classiques ».
Il conviendra d’aller regarder certaines formes nouvelles d’équipements, telles par exemple le Lieu Unique à Nantes, la
Maison-Folies de Wazemmes à Lille, ou encore la « condition publique » à Roubaix et le « 104 » à Paris ; ces lieux ont pu
exister grâce à des volontés politiques fortes. Ces équipements offrent au public différentes propositions de spectacle ou
d’activités, du cirque à la lecture, de la restauration au troc de livres, du théâtre à la performance et à la danse.
Dans le même temps, au sein des pratiques artistiques mêmes, se produisent des questionnements qui donnent lieu à
des expérimentations de type « métissage »; Par exemple : la chorégraphe Pina Bausch s’installait fréquemment dans
une ambivalence entre danse, théâtre, voire Music hall ; Olivier Cadiot pratique simultanément la lecture poétique, la
danse et le théâtre dans une pièce comme le « mage en été », tandis que le dernier spectacle d’Ariane Mnouchkine se
proposait d’interroger les rapports du théâtre et du cinéma (les naufragés du Fol Espoir).
- un dernier plan de questionnement sera celui de l’habiter/construire. Dès les débuts de la conception du projet, on
mettra l’accent sur l’architectonique entendue comme l’inscription de la logique constructive dans le développement des
spatialités, et au service de ces spatialités, à l’échelle même du territoire. L’inscription du bâti fera l’objet d’une réflexion
sur les lieux et rythmes de l’implantation et les modifications topographiques qui peuvent en résulter.
Le lieu du projet se situe dans un site urbain constitué, à Saint Denis, secteur Nord-Ouest, autour de la gare de RER et
du secteur de 'La Briche' (La Briche, 6B,…) . On visera à une implantation dans un des terrains en déshérence,
susceptible précisément de rebondir grâce à cette programmation dont les éléments précis seront définis au cours du
semestre par les étudiants avec les enseignants.
Inscrit dans un projet urbain en cours d’élaboration, le travail du semestre 9 questionnera, à des fins d'urbanité, l'évolution
du site retenu sur la base de scénarii programmatiques et urbains différenciés.
Le site, étendu, permettra une variété d’implantations et de configurations, en fonction de la stratégie urbaine, du projet
culturel et du programme définis par chaque duo d’étudiant (ou éventuellement solo).
Mode d'évaluation
Contrôle continu (plusieurs phases dans le semestre), proposition finale et appréciation globale.
Travaux requis
ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT
Modes pédagogiques : Encadrement du projet = TD
Les séances sont collectives : présence obligatoire
Rythme : une séance par semaine, de 16/20 h. les jeudis matin à priori (à confirmer).
Les projets seront individuels ou en équipe (de deux).
NOMBRE D'ETUDIANTS
Mini : 8
Maxi : +/- 15
TRAVAUX REQUIS
Le fondement pédagogique de cette offre réside dans la volonté de croiser les regards et critiques des trois enseignants
sur les propositions sur la base des méthodes suivantes :
- une séquence « workshop » initiale, travail sur un équipement culturel dans la ville de Saint-Denis
- un arpentage poussé du site d'implantation élargi, avec un voyage-visite du site,
- un travail collectif pour une partie du semestre : en particulier pour les phases de recherche et d’analyse (du contexte
physique, politique, culturel, du projet urbain, des programmes, de référents, ….),
- des changements d’échelle comme par exemple le fait de passer assez vite à un travail sur un point particulier pour
revenir ensuite sur l’échelle architecturale et urbaine.
Ce déroulement et l'encadrement des propositions devront conduire au cours du premier semestre à la production
individuelle ou en équipes :
- d’une stratégie urbaine générale à définir
- d'une stratégie culturelle,
- d’une programmation
- d'une proposition architecturale et urbaine,
- d'une esquisse architecturale de synthèse.
Bibliographie
en attente
Support de cours
- visite du site du projet
- cours sur les équipements publics 'alternatifs'
- cours sur l'espace public
- visite d’un ou plusieurs équipements de même nature
DE 2 : Circonstances - Espaces - Usages. P Roussel
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2H
Responsable : M. Philippe Roussel
Dans le thème commun « territoires d’exception pour projet d’architecture »
les enseignants du groupe 7 proposent d’orienter l’exercice sur le rapport entre les situations construites et l’espace
public .
L’espace public a pris une place importante dans le cadre de l’aménagement urbain car la ville y exprime son identité et y
façonne son image.
Quelque soit leur taille ou leur forme, les espaces publics représentent un élément prédominant du paysage urbain. Ils
constituent des livres ouverts où prennent forme de multiples pratiques urbaines de la vie collective : sports, détente, jeux,
cultures, rencontre, représentation, etc…
Aussi, leur conception doit elle se faire en association avec les constructions qui les entourent: équipement, logement,
paysage etc… et qui participent à l’image de la ville.
La prise en compte du contexte, reflète le contenu spatial topographique du projet et structure les espaces publics et la
disposition spatiale de son organisation programmatique.
Contenu
La liberté de choix du sujet s’inscrit dans le thème des territoires d’exceptions
Néanmoins , il sera de préférence à caractère urbain et à fort potentiel de réflexions sur l’espace public et paysager .
Travaux requis
Une proposition urbaine et architecturale dans laquelle l’espace entre les pleins est dessiné , densifié , orienté , contrasté
, paysagé et pas seulement les constructions pour elles même .
L’ordre de la « relation et de l’usage » entre l’espace public et la ou les constructions programmées ou existantes sera
explicite .
Le travail analytique et programmatique se conclue en fin de semestre par une proposition architecturale et urbaine en
rapport direct avec l’espace public .Cette proposition pourra être poursuivie et développée en PFE ( S10) .
Délivrables :
DOSSIER A3
- Analyse urbaine : contexte géographique , historique, social ,urbain et paysager .
- Références urbaines et architecturales à différentes échelles
- Scenarii d’aménagement avec des programmes de nature différente .
MAQUETTE : études et finale à différentes échelles .
FORMAT A0 verticaux : 2 à 3 panneaux pour les 3 jurys croisés du semestre .
Bibliographie
- le paysage c'est l'endroit ou le ciel et la terre se touchent . Michel Courajoud
- Un urbanisme des modes de vie : Ariella Masboungi
- projets urbains en France : Editions du Moniteur - Ariella Masboungi
- 11 leçons sur la composition urbaine . Pierre Riboulet
- Aménager Paris : Eric Lapierre . Mairie de Paris
- Consultation Le Grand Paris . AMC
- Europan .
- La bibliographie sera orientée en fonction des sujets proposés par les étudiants .
Support de cours
- Projets des années précédentes dans le cadre du Projet de Fin d’Etudes .
- Présentation de projets référents européens ou l’espace public est une composante forte de la programmation urbaine
et architecturale : l’ile de Nantes , Lyon Euralille , Bordeaux , Barcelone , Londres , Amsterdam ,etc
DE 2 : Métabolismes urbains
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
2I
Enseignants : Mme Martine Bouchier, Mme Sonia Cortesse, M. Alain Elleboode, M. Xavier Lagurgue, M. Francis
Lanchez, M. Antoine Maufay, M. Bruno Proth
ÉCOLE NATIONALE SUPERIEURE D’ARCHITECTURE
PARIS-VAL DE SEINE
FICHE PROGRAMME 2014-2015
Projet d’architecture urbaine de S9
Domaine d’étude n°2 : Matérialité de l’édifice - forme, usage, technique.
Titre de l’enseignement: « Métabolismes urbains »
Enseignants projet :
Sonia Cortesse,
Alain Elbode
Xavier Lagurgue
Antoine Maufay
Bruno Proth
Suivi des mentions « recherche »
Martine Bouchier
Partenariat avec Paris X : master Aménagement, urbanisme et études urbaines (AMURETU) co habilité avec l’Ecole
nationale supérieure d’architecture Paris Val de Seine (ENSAPVS)
Partenariat international avec
L’université technique de Wuhan (HUST)
Encadrement des PFE mentions « recherche »
Pour les étudiants souhaitant effectuer leur mémoire de S9 sur leur sujet de PFE et dans la perspective d’une thèse post
diplôme.
Orientations principales des « Métabolismes urbains »
Bien qu’en tant que telle, la ville ne puisse être considérée comme un organisme vivant au même titre qu’un récif de corail
ou qu’une forêt de houx, la complexité organisationnelle des populations et des systèmes qu’elle abrite et qui la génèrent
s’apparente à la notion de métabolisme. Le milieu bâti artificiel produit par les communautés humaines pour qui la ville
constitue désormais un habitat de prédilection est également investi par des animaux et des végétaux naturellement
commensaux ou volontairement introduits qui viennent y construire d’autres complexités vivantes. A mi-chemin entre les
milieux aqueux et liythiques, le monde urbain est traversé de flux de matières et de multiples échanges énergétiques qui
configurent d’incessantes mutations. Les rythmes et les temporalités de ces transformations, tout autant que leurs
matérialités sont porteurs d’identité pour leurs habitants et facteurs déterminants pour un développement urbain durable.
Face à la grande accélération contemporaine (Rosa, 2010), la réalité contemporaine décrite par des « faiseurs de ville »
(Paquot, 2010) comme Rem Koolhaas ou Manuel Gausa, (Gausa, Guallart, Muller, 2004), affiche d’irréductibles
complexités. Pour y faire face l’écologie urbaine, réinventée entre les pôles du « global » et du « Local » désignés par le
modèle commun de développement durable, propose d’appliquer au milieu urbain ses moyens et méthodes empruntés
aux sciences du vivant.
Dans ce studio, l’écologie urbaine est ainsi envisagée comme discipline d’analyse et méthode de pensée. Elle considère
les ordres de grandeur des quantités mises en jeux dans les métabolismes observés. Les flux d’énergie, de données,
d’eau, de matières, de populations, d’argent, constituent des critères mesurables et donnent lieu à la détermination
d’indicateurs de changement. Parallèlement à cette technicité, l’architecte travaille à l’appréhension sensible des
situations, à la caractérisation des ambiances et des paysages, à la compréhension des appartenances culturelles.
A l’échelle de la ville et du territoire cette dualité typique entre l’objectif et le subjectif fonde le travail et la légitimité de
l’architecte-urbaniste. Elle conditionne l’émergence d’une pensée sociale et politique de l’espace en devenir et mettant en
regard la performance et l’aménité, le sensible et le quantifiable, l’esthétique et l’utile.
Acteur, doté de compétences techniques et intellectuelles -Antoine Grumbach disait qu’un architecte est un intellectuel
avec des outils- l’architecte se distingue des autres praticiens de l’urbain par sa capacité à représenter et à mesurer
l’espace sensible en lui donnant sens. Cependant, plus que jamais, l’instabilité des contextes urbains contemporains
subordonne l’expression de ces savoir-faire à la capacité de lecture et d’analyse des situations observées. Il s’agit dès
lors pour l’architecte de développer des postures critiques et de s’inventer, au cas par cas, des rôles et des tâches qui
soient utiles aux mutations en cours.
Contenu
Dans ce projet de S9, chaque étudiant propose d’étudier une situation urbaine de son choix.
La sélection d’une situation n’implique pas obligatoirement dans un premier temps le choix d’un site précis. Il peut par
exemple s’agir de transformation « génériques », comme l’obsolescence industrielle, l’apparition d’espaces résultants de
l’évolution de la place de la voiture, ou encore la croissance des surfaces éco aménageables, l’agriculture urbaine, etc.
Dans tous les cas, la présence réelle ou projetées d’importantes transformations métaboliques en cours ou à venir sera
déterminante dans le choix du sujet.
Mode d'évaluation
Chacune des trois étapes du processus : analyse, programmation, projet urbain donneront lieu à une évaluation
individuelle.
Les critères d’évaluation tiendront compte :
- de la pertinence des propositions au regard des résultats de l’analyse urbaine,
- de la qualité des espaces proposés,
- du niveau d’aboutissement des documents produits.
Nous considérerons également la participation active aux séances, l’investissement de l’étudiant ainsi que sa progression
personnelle tout au long du semestre.
Travaux requis
Les étudiants pourront travailler seuls ou en groupes, et ce, dès les phases d’analyse et de programmation.
C’est l’ensemble des situations, des échelles et des cultures, qui créera la richesse pédagogique du studio. Les séances
collectives viendront, par la diversité des cas, enrichir les travaux individuels.
Les apports thématiques effectués par les enseignants alterneront avec le passage en revue des productions
hebdomadaires. Ces productions feront l’objet d’une définition précise, équipe par équipe, cas par cas.
L’étude du projet de S9 consistera premièrement à mener une analyse urbaine des métabolismes sociaux, économiques,
environnementaux à l’œuvre sur les sites choisis.
Cette phase d’analyse débouchera sur une programmation très libre mais soucieuse de qualités urbaine, sociale et
environnementale.
L’élaboration du projet urbain qui découlera de ces deux premières phases d’analyse et de programmation mettra l’accent
sur l’apprentissage d’outils de conception et de représentation adaptés aux exigences mis à jour.
Dans la perspective de son PFE, chaque étudiant pourra développer durant le semestre 10 un projet architectural qui
s’inscrira dans l’un des projets urbain ainsi développé.
Bibliographie
Bibliographie (extrait)
Des bibliographies spécifiques au sujet de chaque élève seront remises en séance.
BOUCHIER Martine et Chomarat-Ruiz Catherine (sous la direction de). Nature urbaine en projets, Paris, ed. Archibboks
et Sautereau, collection crossborders, 2014.
CLERGEAU Philippe et Blanc Nathalie (sous la direction de). Trames vertes urbaines. De la recherche scientifique au
projet urbain. Paris, ed. du Moniteur, 2013.
COUTARD Olivier et LEVY Jean Pierre (sous la direction de), Ecologies urbaines, Paris, ed. Economica, Anthropos,
2010.
CYRULNIC Boris. L’ensorcellement du monde. Paris : Ed. Odile Jacob, 2001. 304p.
DESCOLA Philippe. Par-delà nature et culture. Paris, éd. Gallimard, 2007.
ELOI Laurent. Social-écologie. Paris, ed. Flammarion, 2010
GAUSA Manuel, GUALLART Vicente, MULLER Willy. HICAT: Hipercatalunya Research Territories. Barcelona, éd. Actar,
2004.
Leloup Michèle, Bertone Marion. Le Grand Paris, les coulisses de la consultation. Paris , ed. Archibooks, 2009
MARTY VIVIEN, LEPART, LARRERE. ARNOULD P. Biodiversité, quelle histoire ? « Les biodiversités, objets, théories,
pratiques ». Paris, CNRS éditions, 2005
PAQUOT Thierry. les faiseurs de villes. Paris, ed. infolio, collection Archigraphy Poche, 2010.
ROGERS Richard, GUMUCHDJIAN Philip. Des villes pour une petite planète. Paris, ed. Le Moniteur 2000.
ROSA Hartmut .Accélération, une critique sociale du temps. Paris, éd. La découverte, 2010.
VAQUIN Jean-Baptiste. Ouvrage collectif sous la direction de Jean-Baptiste Vaquin, APUR. « Atlas de la nature à Paris ».
Paris, édition Le passage, Paris New York, 2006, 283 p.
Support de cours
Ateliers Internationaux du Grand Paris
http://www.ateliergrandparis.fr/ateliersdebats/croaif/croaifcycle3/
DE 3 : Architecture, patrimoine et environnement
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
3A
Enseignants : M. Gilles Jacquemot, M. Laurent Lehmann, M. Alessandro Mosca
Se positionner sur le plan éthique et culturel, théorique et pratique, en tant qu’acteur de la création architecturale
intervenant dans le cadre d’opérations situées dans des contextes existants à forte valeur patrimoniale. Prendre
conscience des enjeux environnementaux face à la pérennité du patrimoine
Développer les capacités de conception, la culture, le savoir et les compétences techniques des futurs architectes pour
intervenir dans le cadre des problématiques :
- de la mutation des tissus urbains et des bâtiments anciens,
- de la conservation et de la mise en valeur du patrimoine architectural et urbain,
- de l’insertion contemporaine en site protégé,
- de la reconversion d’ensembles architecturaux anciens,
- de la dimension environnementale à prendre en compte dans le patrimoine à réhabiliter,
- de la réutilisation du patrimoine existant dans une perspective de développement durable.
Contenu
Le studio de projet APE concerne le S9, 1er semestre de 2ème année de master. Il s’inscrit dans une option thématique
(Architecture, Patrimoine et Environnement) que les étudiants peuvent choisir pour leur sujet de PFE et préparer par
différents choix d’enseignements optionnels de master (voir fiche du parcours conseillé) : groupe de projet S7 et S8,
séminaire, mémoire, cours théoriques au choix.
Les étudiants qui souhaitent rédiger leur mémoire dans cette thématique peuvent être suivis dans ce groupe.
Le travail est centré sur un territoire de quelques hectares, caractérisé par des enjeux urbains, environnementaux et
patrimoniaux, et facilement accessible pour les étudiants.
Le S9 est consacré à des exercices d’expérimentation, des tests de faisabilité, des hypothèses programmatiques,
préparant le sujet de PFE qui sera formulé en fin de semestre. Le sujet du PFE sera un programme d’édifice choisi pour
ce site en fonction des hypothèses retenues.
Le site est un site réel. Le travail est mené en relation avec les responsables de son aménagement, les élus, les
habitants.... Si elles existent, les programmations prévues sont analysées et des modifications peuvent être proposées.
Le travail produit au cours des deux semestres doit faire l’objet d’une exposition sur le site et de la remise d’un DVD aux
responsables aménageurs du site
« S’inscrire dans un environnement ancien »
Etudes préalables :
Définir les enjeux urbains, environnementaux et patrimoniaux, arrêter les objectifs : insertions/ruptures urbaines,
conservation/démolition, réhabilitation/reconversion, continuité/mutation des espaces urbains et des morphologies
architecturales.
Le projet urbain : s’ouvrir sur la ville. Elaboration du parti urbain.
Le programme : Programme pour partie en réhabilitation/reconversion, pour partie en construction neuve à inscrire dans
un contexte morphologique existant à forte valeur patrimoniale.
Faisabilités et expérimentations architecturales : études d’avant-projet d’éléments du programme (en
réhabilitation/reconversion et/ou en neuf) :…, …
« Construire dans le construit »
Les techniques constructives en site bâti (techniques de réhabilitation).
La dimension environnementale dans le patrimoine.
L’aménagement des espaces urbains, vecteur de la reconquête des centres urbains.
Questions d’architecture et de patrimoine : conservation et reconversion, patrimoine et modernité : morphologies
architecturales en site ancien (pastiches, façadisme, architecture contextuelle, insertion « douce » ou ruptures »
modernistes »,…).
Production d’un travail personnel de recherches de références et comparaisons : analyse architecturale, technique et
méthodologique de projets d’architecture similaires au thème du projet d’architecture ; doctrines architecturales et
démarches des concepteurs, expressions architecturales au regard du contexte et techniques de construction seront à
expliciter (visites du site, entrevues avec les concepteurs, lecture des plans,…) : production d’un dossier personnel
d’étude illustré comportant une synthèse critique, détaillée et personnelle.
Pour l'année 2014-2015, le site retenu proposera pour les projets de S9 et S10 un contexte urbain de friches industrielles
et d'infrastructures en Ile de France abordant la mutation des paysages et des bâtiments du début du XXè siècle.
Travaux requis
modes pédagogiques :
la matinée est consacrée à des apports théoriques sous forme de cours ou d’exposés, notamment dans les domaines du
patrimoine, de l’environnement, des techniques d’intervention sur l’existant
l’après-midi est consacrée aux corrections, collectives ou individuelles
en début de semestre, l’après-midi commence par un travail collectif pour la mise en commun des données et la
répartition des tâches.
une partie du temps est consacrée à des compléments sur la communication du projet (informatique, diaporama,
rédaction, présentation orale...)
L’accent est mis sur le travail d’équipe : une équipe de 4 ou 5 étudiants prend en charge l’ensemble du territoire pour
l’analyser, imaginer une programmation, et proposer une organisation spatiale.
Au semestre suivant, pour le PFE, l’équipe permettra à chacun de situer son projet dans un contexte commun issu du
travail du premier semestre.
au cours du semestre, 4 évaluations sont prévues .
- 1 évaluation porte sur l’analyse urbaine et environnementale
- 1 évaluation porte sur des hypothèses de programmation
- et 1 sur le plan masse, appuyé sur des tests architecturaux
- L’évaluation finale porte sur l’ensemble du travail, ainsi que sur la rédaction personnelle du sujet de PFE
La présence active de tous est requise pendant toute la journée ; une évaluation spécifique prend en compte la
participation au travail collectif (recueil de données, exposés, fiches de lecture...)
Bibliographie
une bibliographie détaillée est fournie en début de semestre
- sur le patrimoine
- sur le développement durable
Support de cours
les diaporamas des cours sont mis en ligne au fur et à mesure.
DE 3 : Trans/former l'existant
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
3B
Enseignants : M. Xavier Dousson, M. Donato Severo
Enseignants responsables : Xavier DOUSSON & Donato SEVERO.
Enseignants intervenants : Marilena KOURNIATI, Léo LEGENDRE, Sandra PARVU, Emmanuelle SARRAZIN, Nicoletta
TRASI, Facoltà di Architettura la Sapienza, Roma.
L’enseignement a pour objectif de :
. Développer les compétences et les aptitudes à la conception architecturale des étudiants dans des contextes existantes
de valeur patrimoniale.
. Prendre conscience de la définition large du patrimoine en considérant tout ce qui dans l’architecture, la ville, le territoire,
le paysage, est le résultat de phénomènes d’accumulation, de sédimentation, de pérennité, de traces.
. Aborder la notion de patrimoine et les pratiques de projet sur le bâti existant comme faisant partie de la discipline
architecturale: restauration, conservation, sauvegarde, réhabilitation, extension, reconversion /réaffectation,
restructuration, etc.
. Comprendre les enjeux environnementaux vis-à-vis des phénomènes de permanence de la ville et de l’architecture.
L’intervention dans l’existant concerne les problématiques suivantes :
1. La requalification et la densification des quartiers résidentiels et la modification des tissus urbains anciens et récents ;
2. La sauvegarde et la valorisation du patrimoine architectural et urbain ancien, moderne et contemporain ;
3. La réutilisation et la reconversion de l’existant dans une perspective de développement durable.
Contenu
Cet enseignement de S9, 1er semestre de 2ème année de master, s’inscrit dans le Domaine d’étude 3 «Réalités,
temporalités, transformations» que les étudiants peuvent choisir parmi différents enseignements du cycle Master: groupe
de projet S7 et S8, séminaire, mémoire, cours optionnels. Les étudiants qui souhaitent rédiger leur mémoire dans ce
domaine ou qui désirent préparer un PFE recherche peuvent être suivis par notre équipe d’enseignement.
L’enseignement est basé sur une démarche expérimentale proposant plusieurs logiques de transformation, étude de
faisabilité et hypothèses programmatiques, préparant le sujet de PFE qui sera précisé en fin de semestre. Le sujet du
PFE sera un projet - de transformation, de reconversion, d’extension etc. – d’un édifice choisi en fonction des hypothèses
retenues.
Cette démarche met en jeu un processus itératif et explicite qui tend vers une solution optimale par approximations
successives. Le travail sera mené en relation avec les responsables de l’aménagement, les collectivités locales, les
habitants, les usagers etc.
L’objet d’étude retenu pour l’année 2014-2015 est le territoire de Montreuil qui comporte plusieurs sites de valeur
patrimonial, des quartiers des années 1960 et 1970, des bâtiments industriels du siècle dernier, des équipements publics.
L’enseignement du premier semestre articule trois échelles – et trois phases successives - d'intervention mises en
cohérence et en synergie :
. Inscription du projet dans une proposition urbaine de principe pour l’ensemble du site proposé ;
. Étude d'insertion détaillée dans une partie du site étudié ;
. Proposition architecturale complète en connexion et interrelation du projet avec les espaces existants ou à créer.
Chaque étudiant doit produire un travail personnel d’étude de cas avec la présentation et l’analyse, d’un certain nombre
d’exemples de références concrètes de bâtiments, l’élaboration d’une stratégie de conception, et la mise en forme
d’expressions architecturales. Dans l’apprentissage sous forme d’études de cas concrets, les concepts d’analogie et de
différenciation sont utilisés conjointement. Les cas à étudier pourront être proposés par l’étudiant.
L’enseignement vise à définir les enjeux et les objectifs urbains, environnementaux et patrimoniaux : continuité et ruptures
urbaines, conservation et/ou démolition, réhabilitation et/ou reconversion.
Définition du programme : pour le bâti et les espaces existants – réhabilitation, reconversion, restauration – et pour les
parties neuves – extensions - dans le cadre du contexte à valeur patrimoniale. Des visites de chantiers et de réalisations
architecturales sont prévues.
Des conférenciers présenteront des cas réels ou relatifs à des questions méthodologiques (approches historiques de la
production architecturale du XXe siècle, stratégies de conception, techniques constructives, etc.).
Mode d'évaluation
Corrections, collectives et/ou individuelles; travail collectif.
Au cours du semestre, 3 évaluations sont prévues :
. Inscription du projet dans une proposition urbaine appuyée sur une analyse, sur des études de cas et la lecture
d’ouvrages théoriques ;
. Étude d'insertion détaillée dans une partie du site, avec des hypothèses de programmation ;
. Proposition architecturale en connexion et interrelation du projet avec les espaces publics existants ou à créer et
rédaction du sujet de PFE.
Travaux requis
Contrôle continu, participation aux activités, rendus intermédiaires et rendu final (sous forme papier et numérique) :
Dossier d’analyse, de présentation étude de cas, lecture d’ouvrages théoriques et hypothèses de programmation au
format A4 ; maquette d'intention traduisant le dialogue entre l’existant et la nouvelle intervention ; rendu graphique format
A0 (plan masse, plan de situation, plans, coupes, élévations, perspectives, croquis), maquettes numériques et physiques.
L’évaluation prend en compte aussi la participation au travail collectif (recueil de données, exposés, fiches de lecture).
Une séance par semaine, salle 308 - vendredi à priori (à confirmer), voir calendrier détaillé.
NOMBRE D'ETUDIANTS : Mini : 8 ; Maxi : 15
Bibliographie
AALTO Alvar, La Table Blanche et autres textes, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, Editions Parenthèse, 2012.
APUR, « Une petite synthèse du Grand Pari(s) de l’agglomération parisienne », in Paris Projet n°39, mars 2009.
ATELIER PARISIEN D’URBANISME, Paris, métropole sur Seine, in « Paris Projet » n° 40, Paris 2010.
DEVILLERS Christian, Le projet urbain, Ed. du Pavillon de l’Arsenal, Paris, 1994.
FRAMPTON Kenneth, Studies in Tectonic Culture : the Poetics of Construction in Nineteenth an Twentieth Century
Architecture, MIT Press, Cambridge,1995.
GREGOTTI Vittorio, Dix-sept lettres sur l'architecture, Editions Parenthèses, Marseille, 2007.
LUCAN, Jacques, Composition, non-composition. Architecture et théories, XIXe-XXe siècles. Presses polytechniques et
universitaires romandes, Lausanne, 2011.
OUVRAGE COLL., Maison-mégapole. Architectures, philosophies en oeuvre, Les éditions de la passion, Paris 1998.
PANERAI P., DEPAULE J.Ch., DEMORGON M., Analyse urbaine. Formes urbaines, Editions Parenthèse, Paris 2004.
PANERAI Philippe, MANGIN David, Projet urbain, Parenthèses, Marseille 1999. Marseille.
SECCHI Bernardo, La ville du vingtième siècle, Editions Recherches, Paris 2009.
STEINMANN Martin, Forme forte, Ecrits/Scriften 1972-2002, Birkhauser, Basel, 2003.
ZUMTHOR, Penser l'architecture, Birkhäuser, Basel, 2010.
Support de cours
Diaporamas.
DE 3 : Société, Prospective et Architecture. F lefevre
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
3B
Responsables : M. Frédéric Lefevre, Mme Marie-Luce Liacopoulos Bassil
Autres enseignants : M. Olivier Combeau, M. Pierre Faucher, M. Nicolas Flawisky, M. Pierre Vincent, M. Boris
Weliachew
s’impose.
La prospective est une méthode – de meta-odos : le chemin qui mène loin - d’analyse du présent qui permet d’évaluer les
évènements, les aspirations ou les contraintes qui s’y cachent souvent pour comprendre vers quelle société notre monde
se dirige afin d’agir pour prendre les grandes décisions en fonction d’une vue à long terme.
Prospective – acte de regarder en avant – et projet – acte de jeter en avant, dans le sens de préméditer – pour
l’architecte l’un ne va pas sans l’autre ou ne devrait pas aller sans l’autre.
architectural et urbain. Enfin, de définir, de dessiner, d’après différents scénarios du possible clairement décrits
qu’établissent les spécialistes de la prospective et les études qui seront développées au sein du groupe de projet, une
vision d’architecte à travers un état prospectif de la société et de son évolution pour le prochain siècle dans tous les
domaines : technologie, écologie, vie quotidienne, conflits, spiritualité, etc.
Cette réflexion voit naturellement son aboutissement au sein du projet d’architecture thématisé parallèlement au travail de
réflexion pour finaliser une démarche approfondie qui pourra apporter à l’étudiant une partie des éléments nécessaires à
la définition de son projet de fin d’études.
Cette démarche doit aboutir – au delà d’une réflexion purement prospective - à apporter une dimension nouvelle à
l’intervention de l’architecte dans la société et donner naissance à des formes d’exercices et de recours à l’architecte
jusqu’alors ignorées.
L’objectif du projet d'architecture et d'urbanisme dans le cadre d'une réflexion prospective est de proposer une
intervention d'architecte dans le cadre d'une étude prospective choisie par l'étudiant au cours de son séminaire associé,
ou à partir de thématiques proposées par les enseignants pour les autres étudiants.
Il s'agit donc d'analyser et de comprendre quelques phénomènes émergents qui semblent pouvoir caractériser une
évolution sociale, culturelle, technologique, afin de dessiner, à partir de différents scénarios-programmes clairement
décrits une vision d’architecte participant à la mise en place de recherches et de définitions par le projet dans le cadre de
domaines nouveaux ou en évolution.
Cette démarche de projet pourra apporter à l’étudiant une partie des éléments nécessaires à la définition du programme
et du projet de fin d’études.
Trois thèmes proposés par l'équipe :
- Habiter autrement : les enjeux du développement durable
- La mer nouveau 'territoire'.
- Quelles villes pour le 21ème siècle ?
Deux thèmes annuels :
- Nouvelles mobilités pour quoi faire ?
- La légèreté
Effectif minimum souhaité : 8 étudiants
Contenu
Trois temps :
- Cours conférences débats 3 heures x 8 semaines
- Méthodes, analyse 2 heures x 9 semaines
- Encadrement du projet
En parallèle aux enseignements de l’école, possibilité de participation au sein de plusieurs groupes de prospective
extérieurs à l'école, à des cycles de conférences à partir de choix prédéterminés avec les étudiants, sur des thèmes
d’actualité estimés déterminants pour l’architecture, dans le but de construire un système d’observations prospectives
plus pertinent et cohérent.
- Apports thématiques : Cycle de conférences - (28h) :
Conférences d'introduction (Frédéric Lefèvre) : 4 séances/débat (8 heures)
1 La prospective, une nécessité pour l'architecte et la société
2 L'observation comme moyen pour une recherche Le rôle majeur de la prospective dans la programmation.
3 Composition Architecturale
4 Analyse Prospective et programmation architecturale et urbaine
Enseignants EAPVS (12 heures) :
3 Risques majeurs (Boris Weliachew- Olivier Combeau)
4 La représentation en 4 dimension et plus (Nicolas Flawisky)
Conférenciers extérieurs (9 heures) : selon les besoins du groupes et les thèmes étudiés
5 La notion de concept et la prospective : Conscience sans science (Thierry Gaudin)
6 L'art contemporain : à la source de la création (François Manac'h)
7 Cités marines (Jacques Rougerie)
8 Prospective des énergies renouvelables (Lucien Deschamps)
9 Les biotechnologies appliquées à la construction (Vera Dubeu Torres)
- Stratégie du projet : Méthodes, analyses et études concrètes (18h):
A partir d’exemples d’études prospectives, de réflexions et d’informations fondamentales exposés par les enseignants en
liaison avec les conférences, travail sur les thèmes choisis pour la mise en place des méthodes (boite à outil) et la
signification des évolutions supposées ou constatées dans le domaine de l’architecture et son environnement.
Détermination d'un thème de travail personnel, choix de méthodes et exposé de présentation du thème.
Durées de chaque séance : 2 heures en alternance avec les séances de Travaux Dirigés selon les besoins.
Travaux requis
Trois temps (16 séances) :
- Analyse des thèmes proposés
2 séances de travail
- Rédaction et définition des programmes
jury de présentation et de validation des thèmes sujets
- Projets selon ses phases d'évolution
2 séances de correction
Esquisse (évaluation)
3 séances de correction
jurys avant projet - programme
4 séances
Jury final
Durées de chaque séance : 5 heures selon possibilité.
Travail avec l’ensemble du groupe, en sous-groupes et corrections individuelles.
nature des travaux restitués par les étudiants :
PRÉSENTATION GRAPHIQUE ET ORALE DES THÈMES, ESQUISSES
DE
DEFINITION,
ESQUISSE
ARCHITECTURALE, AVANT PROJET SOMMAIRE, PROJET FINAL ET ARGUMENTAIRE.
jour(s) de la semaine et horaire :
mercredi de 14 : 00 à 16 : 00 exposé et conférence
et Vendredi 16 : 00 à 19 : 00 travail du projet
salle(s) : 208
modes pédagogiques divers par séance: cours, correction collective, correction individuelle, exercices sur place,
exposés...
Notation continue , notation exercices, notation exposés, notation finale
Critère principal : La capacité de faire évoluer et progresser le travail et le projet
MODE DE VALIDATION
JURYS INTERMEDIAIRES ET JURY FINAL
Moyenne des jurys intermédiaires : 60%
Présentation coef. 2
Esquisse coef. 2
Avant projet coef. 4
Note de jurys final : 40%
Bibliographie
DE 4 : La transformation du paysage parisien. A Guiheux
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
4C
Responsable : M. Alain Guiheux
Autres enseignants : M. Xavier Fouquet, Mme Catherine Rannou
Cet enseignement vise à développer la dynamique de projet de chaque étudiant, la compréhension des logiques urbaines
et architecturales, la conception et la présentation des projets.
On y considère l'architecture comme machinerie à produire des transformations, des effets sociaux, à inventer la vie. Les
projets attendus seront expérimentaux et totalement ouverts proposant des logiques de vie et de transformation de
l’espace. Les étudiants produiront une architecture positive. Action, dispositifs, situations engendrent une architecture
neuve.
Finalisé par la soutenance du PFE au 2° semestre, le projet de 1° semestre de master prend une place particulière dans
le parcours de l'étudiant qui est conduit à gérer une production complexe dans un temps restreint.
Le 1° semestre comprend trois phases: compréhension de la logique urbaine, proposition de stratégie urbaine et
architecturale, projet d'architecture.
Le site retenu est le secteur Orsay-Saclay Satory et plus particulièrement le site historique de l'université construite à la
fin des années 60.
La question principale sera celle de l'invention de nouvelles formes urbaines dans un contexte de futur en décroissance, à
partir de la conception héritée des sixties et de leur restructuration qui est le sujet proposé.
Trois époques et trois types de projet seront ainsi analysés et comparés: le plan masse des années soixante, le projet
actuel en cours sur le plateau de Saclay, le futur immédiat produit par les étudiants. Le paysage parisien s’est
profondément transformé durant ces 30 dernières années et a été enrichi mais aussi considérablement banalisé et
festivalisé. Un nouvel environnement est apparu, spécifique du mode de vie contemporain. Le site retenu -Orsay- SaclaySatory - est représentatif des développements de la métropole, entre le cluster universitaire Paris sud, les communes de
grande couronne, les vastes étendues agricoles parcourues de voies rapides comme de chemins forestiers. Dans son
déroulement,
l’enseignement du projet approfondit en parallèle les orientations suivantes :
- Le projet d’architecture dans une région capitale, le Grand Paris.
- Les formes du projet. Analyser, fabriquer et choisir.
- Communiquer le projet.
Le mémoire de S9 pourra être produit à l’occasion du projet et portera sur les méthodes de conception de l’étudiant, au
sein du séminaire Projeter.
Le projet de PFE, distinct du projet du 1° semestre, pourra être réalisé également sur le site Orsay-Saclay-Satory et
pourra porter également sur le hub de Satory, et la station du Paris Express.
Enseignants:
Alain Guiheux et Catherine Rannou, architectes, avec la participation des enseignants du domaine 4.
Contenu
HYPERSITUATION: UNIVERSITE ET SOCIETE COLLABORATIVE
ENJEUX
Le développement du plateau de Saclay, à l’Ouest de Paris, est un enjeu important tant au niveau des aménagements
que de la politiques de développement de la recherche scientifique en France. Ce plateau à vocation agricole est petit à
petit aménagé au profit de la science de haut niveau et des ministères et entreprises connexes. Nous qualifierons ce
territoire d’hyper-situations, où des pressions foncières importantes et des enjeux politiques et financiers conditionnent
fortement le travail et les choix des paysagistes et des architectes.
La fragilité d’un immense territoire tel que le plateau, demeure historiquement dans les réseaux de communication
physiques et la forte rupture de pente qui existe entre la vallée, desservie par le RER, et le plateau desservi par des
nationales , autoroutes voir des chemins d’exploitation. La « skyline » du plateau a longtemps été constituée de forêts, de
champs de blé et de maïs, et les archétypes de la ville n’étaient que très rarement visibles. Aujourd’hui de nombreuses
constructions émergent sur les rives du plateau et commencent à inverser le paysage. Les villages et exploitations
agricoles émergeaient des champs. Maintenant les champs et les forêts deviennent insulaires au profit d’un tissu continu
de constructions.Les grandes écoles françaises comme les grandes entreprises y sont voisines, tout en y étant
physiquement cloisonnées (clôtures, contrôles d’accès etc…). Des objectifs de décloisonnements disciplinaires et de
coopérations sont pourtant mis en place activement dans les enseignements et les projets.
SUJET
Les architectes comme les paysagistes et urbanistes sont acteurs de ces modifications des paysages. Il convient à
travers ce studio de projet de proposer des alternatives au « grignotage » des terres agricoles tout en gardant l’ambition
de développer une recherche scientifique de pointe en harmonie avec son territoire, ses us et coutumes. La croissance et
la décroissance seront questionnées au sein d'un monde sans pétrole, dans une société du futur immédiat.
Nous nous attarderons sur le projet d’aménagement de la plaine de Moulon, et sur l’université Paris Sud 11 situé sur la
rupture de pente entre Gif et le plateau.
Cette université de sciences et de biologie, dont le niveau de recherche n’est pas à prouver (prix Nobel) n’est à ce jour
pas rénovée, les bâtiments sont dans leur état d’origine, associés à un jardin botanique, des logements étudiants, au
cœur d’une forêt dense et en forte déclivité. Des projets sont déjà en cours sur le plateau. Nous pourrions avancer
comme argument de départ que ce campus universitaire est le seul espace public de cette envergure, où les bâtiments
comme les espaces extérieurs restent accessible à tous et ouverts. Les idéaux de l’époque de la construction de cette
université sont toujours là, en contraste avec les aménagements en « lots » beaucoup plus mercantiles du plateau.
Nous envisageons comme règles du jeu:la mixité d'activités sans chasser les activités existantes,
- la densification,
- le recyclage du bâti et des matériaux,
- la restitution de terres agricoles ou consommation nulle de terres,
- l'autonomie énergétique et alimentaire à envisager en relation avec les exploitations agricoles du plateau.
- l'exclusion des véhicules thermiques.
DEROULEMENT DU SEMESTRE
Le semestre est organisé en 3 séquences, elles-mêmes rythmées par des actions à conduire. Un rendu intermédiaire clôt
chaque séquence.
SEQUENCE 1
Septembre-octobre 2014
Séquence 1.1. SE DOCUMENTER / COMPRENDRE LES ENJEUX
Chaque groupe d’étudiants s’emparera d’un sujet d’analyse lui permettant de comprendre les enjeux de ce territoire.
- Enquête sur les projets en cours en analysant les point faibles et les points forts du point de vue d’un agriculteur, d’un
étudiant,
- Analyse architecturale d’universités historiques ayant un rapport au paysage important, (Urbino/Giancarlo de Carlo,
Florida Southern College/ Frank Lloyd Wright, Jyvaskyla University / Alvar Aalto, Stanford dite « the Farm » (Silicon
Valley)/Frederick Law Olmsted, Oxford ),
- Inventaires de démarches alternatives, décroissantes, en matière d’aménagement du territoire (agricole, universitaire).
Séquence 1.2 ACCLIMATATIONS: ARPENTER / ENQUETER/ RELEVER/PROGRAMMER
Un intensif de trois jours sur place permettra la mise en place de protocoles d’arpentages et de rencontres des usagers.
Des relevés précis et sensibles des points névralgiques choisis seront effectués.
Les outils tels que le dessin animé, le photomontage, la vidéo, l’interview seront les bienvenus afin de témoigner d’un état
des lieux intime et vécu.(logement « chez l’habitant » et location de vélos à préciser et à organiser par les étudiants)
A partir de ces données considérées comme fondatrices des projets, des propositions de programmes choisis par les
étudiants permettront de répondre aux enjeux développés sur le plateau tout en recyclant les bâtiments existants. Aucune
terre agricole ne devra être utilisée. Seules des extensions de bâtiments existants sur des terres déjà imperméabilisées
ou non propices à l’agriculture seront autorisées. Les automobiles thermiques sont exclues du site. Ces contraintes
donnent le contexte d'un imaginaire qui répondra à une société de crise.
Séquence 1.3 PLATEFORME DE PROJET COLLABORATIVE
Une plateforme collaborative numérique est crée, où toutes les données et projets sont consultables par le groupe, le
temps du semestre. La mutualisation des enquêtes, relevés, inventaires est ainsi établie.
SEQUENCE 1.4 SCENARISATIONS
Différentes étapes de projets et d'évolution du territoire sont imaginés sur une cinquantaine d’années.
Les diagrammes sont régulièrement convoqués afin d'expliciter les scénarios sur plusieurs dizaines d'années. Les projets
sont dans un logique d'économie faible, d'autonomie énergétique et alimentaire, ce qui fait appel à des scénarios
contraints par la nécessité et un imaginaire qui y correspond plus que par la composition architecturale.
SEQUENCE 2
Novembre-décembre 2014
Séquence 2.1. MODELISATIONS ET PROJECTIONS
Un instant « T » du projet sera choisi afin de développer et zoomer sur un projet allant du paysage à l’édifice et tenant
compte des règles du jeu énoncées. Les modes de restitution seront adaptés d’une façon pertinente à chaque projet en
accord avec les enseignants.
SEQUENCE 3
Janvier-Février 2015
SEQUENCE 3.1. DEVELOPPEMENT DU PROJET
Le projet est remise en chantier suite à l'évaluation précédente. Il est développé dans le détail;
SEQUENCE 3.2. EVALUATION FINALE
Au fil du semestre, différentes évaluations des projets sont mises en place à l'école, mais c'est essentiellement la création
d'un jury public qui va permettre de clore le semestre et de poursuivre les échanges avec les acteurs concernés choisis
par les étudiants et les enseignants.
Travaux requis
Contrôle continu hebdomadaire comptant pour 50% de la note, 50% pour l’examen terminal ou jury. Présence obligatoire
aux TD hebdomadaires.Il est attendu une maîtrise de la cohérence de la démarche, de sa communication graphique et de
sa présentation orale. Présentation hebdomadaire de l'avancement du projet par chaque étudiant. Analyse collective par
les enseignants et les étudiants.
Bibliographie
Guillaume Erner, La mode des Tendances, 2011.
Alain Guiheux, Architecture Dispositif, 2012
Alain Guiheux, La ville qui fait signes, 2004Alain Guiheux Action Architecture, 2011
Alain Guiheux, 'ce qui vient après le storytelling urbain', D'A mars 2012
Yves Michaud, Le nouveau luxe, 2012
DE 4 : Sites, situations, 'sitations' intenses. B de Kosmi/B Desmoulin
Année
5
Heures CM
0
Semestre
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
E.C.T.S.
Caractère
option
Compensable
non
non
Code
4D
Enseignants : Mme Brigit de Kosmi, M. Bernard Desmoulin, M. Didier Laroque
Les enjeux des logiques et contradictions urbaines. Anticiper , scénariser des prospectives durables et articuler un
processus de conception à partir de situations existantes à transformer, et-ou amplifier. L’analyse architecturale et urbaine
est partie intégrante du processus de conception du projet urbain-métropolitain. Ainsi projeter un cadre de vie, implique
d’interroger les programmes dans leurs effets sociaux novateurs.. « imagination spatiale « et « imagination sociale » sont
liés.
La complexité métropolitaine offre de multiples dynamiques pour le projet. Ce sont ces dynamiques qu’il s’agira dans un
premier temps, de mettre en évidence, afin d’en dégager , dans un deuxième temps les raisons d’instaurer un dispositif
urbain prospectif.
Savoir porter un regard conscient sur les différentes échelles de l’horizon : skyline jusqu’au mobilier urbain. Y prendre
plaisir afin d’en dégager une poétique de l’espace.
Le projet urbain de 1° semestre de master 2 doit être un tremplin pour l’abord du projet de PFE, au 2e semestre. Et, il est
envisageable, voir recommandé d’articuler le mémoire de master dans cet optique.
Le 1° semestre comprend trois phases: compréhension et analyse de la logique urbaine, proposition de stratégie, projet
urbain.
Contenu
Contenu
Les transformations du paysage métropolitain. L’objet et le sujet du projet sont proposés par chaque étudiant.
Le paysage des métropoles européennes et méditerranéennes s’est profondément transformé durant ces 20 dernières
années .
Un nouvel environnement est apparu, spécifique du mode de vie contemporain.
Dans son déroulement, l’enseignement du projet approfondit notamment les orientations suivantes :
- Le projet dans une région capitale,( le Grand Paris ou autre métropoles).
- Les formes du projet. Analyser, scénariser, profiler.
- Communiquer le projet.________________________________________
Travaux requis
Contrôle continu hebdomadaire comptant pour 50% de la note, 50% pour l’examen terminal ou jury. Présence obligatoire.
Il est attendu une maîtrise de la cohérence de la démarche, de sa communication graphique et de sa présentation orale.
Présentation hebdomadaire de l'avancement du projet par chaque étudiant. Analyse et échanges collectifs par les
enseignants et les étudiants.
Bibliographie
AA, archistorm, Traits urbains, AMC spécial grand Paris, Spécial a+t « the public chance »2008
EdmundN. Bacon « design of cities »1969; OMA, Rem Koolhaas , Bruce Mau « S,M,L, XL »1996; Baudrillard, Morin « la
violence du monde » Félin, 2003 ; Virilio « l’art du moteur » galilée 1993 ; « Architecture et développement durable »
archibooks,2010 ; Italo Calvino « les villes invisibles » seuil 1974 ; Julio Cortazar »62 maquette à monter » gallimard,
1971 ; « Nouveaux paris – la ville et ses possibles » Picard 2005(catalogue d’expo du Pavillon de l’Arsenal)
Bref un mélange d’ouvrages « techniques » (architecture et urbanisme ), sciences humaines et romans….
DE 4 : Rattraper quelle modernité ? La Défense et le projet
métropolitain - C. Blanchet
Année
Semestre
E.C.T.S.
5
Heures CM
0
9
Heures TD
120
14
Coefficient
5
Caractère
option
Compensable
oui
oui
Code
4E
La Défense, créée initialement pour accueillir des programmes de bureaux trop grands pour être hébergés intramuros, se
retrouve 50 ans plus tard en position de force. La Défense peut aujourd’hui tirer profit de l’évolution des exigences
internationales en matière de bureaux. La Défense possède la capacité pour se développer et se transformer. Tandis que
son avenir immédiat semble assuré au travers d’une série de nouvelles tours emblématiques, il existe, cependant, de
réels points d’ombre pour le plus long terme.
Au delà de ces observations, il semblerait même que La Défense, tout au long de son histoire, ait dévié à plusieurs
reprises de son plan de vol. Si l’on devait formuler une histoire critique de La Défense, il semble y avoir eu une déviation
constante par rapport au raisonnement initial. Si l’on devait comparer cette histoire particulière à l’analyse générale de la
formation des villes françaises, l’on retrouve alors un schéma récurrent de confiance extrême dans le potentiel de design
et d’ingénierie de l’exception française, mêlé à un sentiment de doute et de paralysie, qui se traduit souvent en une
espèce de compromis ad-hoc.
La Défense est issu d'un raisonnement sensé et constitue une véritable force aujourd’hui.
Quelle est désormais l’image de la Défense dans le monde? Quelle image de «marque» du quartier d’affaires mettre en
exergue, localement et à l'international? Comment la Défense peut-elle se singulariser et se donner à voir au «monde»
des affaires et quelle image réfléchit-elle sur la région urbaine à laquelle elle se trouve connectée? Quelles sont les
relations entre le centre d'affaires de La Défense et la vision et la structure des Métropoles Américaines? Quel est le rôle
de l'architecture verticale dans ces interactions?
La multiplication d’icones prive le Quartier d'Affaire d’une forte image d’ensemble. Souvent de formes libres, les icones
sont les formes bâties les moins rationnelles et les moins durables. A l’origine, pourtant, le plan de 1964 prévoyait une
grille des plus rigides. Cette grille est toujours présente d’une certaine manière; l’enveloppe des tours s’est agrandie et les
bâtiments se sont donc espacés conduisant à une perte de densité.
La Défense est emblématique de l’ouverture sans réserve des Français à la modernité et de leur présente perplexité
quant à ses résultats. Elle a besoin de renouvellement sur deux plans habituellement contradictoires: celui de son aura et
celui de ses performances. La Défense semble etre une réserve stratégique qui a jusque là maintenu Paris intact, c’est
une zone d’expansion privilégiée qui permet à la ville – voire au pays – de se moderniser constamment, de mettre les
ajustements tactiques nécessaires pour rivaliser avec les autres capitales.
L'enseignement analysera la différence entre le pragmatisme certain de la Défense et son caractère visionnaire, qui la
rend très vulnérable aujourd'hui. Il cherchera à définir quelle modernité serait à rétablir, mais aussi quels outils
stratégiques pourraient soutenir l'évolution urbaine de cette ile, tout en reflétant certaines prises de position traduites dans
la typologie de la tour.
Contenu
Projet à l'échelle métropolitaine ( stratégie de la ville / de l'urbain) et à l'échelle architecturale (typologie verticale).
Le Master 'Rattraper quelle modernité? - La Défense et le projet Métropolitain' se développera en parallèle et en
collaboration avec des étudiants Américains de l'Université de Michigan, dirigé ce semestre par Clément Blanchet en tant
que professeur invité.
Il devient de plus en plus important pour l’architecte, d’agir sur deux plans : produire peut-être, de l’architecture, mais
également se rendre indépendant de la production pour tenter de comprendre, au niveau le plus élémentaire, ce qui se
passe dans le monde et comment certains phénomènes affectent l’architecture. Ce sera un des enjeux de cet
enseignement.
ENJEUX et CONTENU:
- Compréhension critique de l'histoire de la Défense
- Projet stratégique à l'échelle de la métropole et de son architecture
- Valoriser les échanges entre la pensée théorique et pragmatique
- Engager un argumentaire construit en intégrant un dialogue intime entre l'urbanisme, l'infrastructure, l'ingénierie et
l'architecture.
- Définir et comparer deux cultures de projet avec la pensée Américaine, et la pensée Européenne, autour de
problématiques parallèles.
Mode d'évaluation
- Présentation de l’avancement du travail hebdomadaire. Prise en compte de l’implication dans chaque séance de débat
critique.
- Deux rendus intermédiaires avec membres du groupement. Les étudiants Américains viendront à Paris courant octobre
pour partager et faire une correction/ semaine intensive commune.
- Un rendu final avec membres du groupement et personnalités extérieurs.
Travaux requis
Collages, maquettes, lectures, ... toutes formes de médiums qui pourront nourrir l'argumentaire de l'étudiant.
DE 1 : Processus de conception
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
5
Responsable : M. Philippe Gazeau
Autres enseignants : M. Michael Halter, M. Stéphane Maupin, Mme Emmanuelle Sarrazin, Mme Martine Weissmann
Domaine 1 :
Domaine 2 :
Ce domaine a pour objet, l’acquisition d’une pratique professionnalisante du projet, unie à la recherche fonctionnelle,
spatiale, formelle et structurelle, ayant pour finalité de permettre à l’étudiant de se construire en tant qu’architecte, dans la
mise en évidence des notions essentielles et d’ordre générale, dans la recherche de la validation permanente des
hypothèses choisies en pleine connaissance, dans la cohérence d’une démarche conceptuelle dynamique et dans la
pertinence des choix liés au projet.
Domaine 3 :
Ce cours se propose de mettre en évidence les invariants qui caractérisent l’intervention sur un existant, comprise comme
une démarche de développement durable.
Ses enseignements doivent pouvoir enrichir la démarche de chacun, sans en imposer une particulière.
On s’efforcera notamment de mettre en évidence les points sur lesquels l’intervention sur des existants oblige à se
démarquer de certaines attitudes formalistes (le parti, le concept...). On montrera comment la prise en compte de
l’existant permet d’enrichir un projet, de faciliter son acceptation par le public, de garantir sa pérennité
Domaine 4 :
Contenu
Domaine 1 :
Domaine 2 :
A partir d’un programme fonctionnel établi sur le support d'un projet , d’une recherche dans l’Histoire de l’Architecture ,
d’analyse de référents :
1/ Choix d’un principe constructif (nature ,type , sens de portées , infrastructure , super structure ) issu de l’analyse
fonctionnelle et de l’hypothèse d’évolution de l’édifice , de l’analyse environnementale( géomorphologique et climatique )
avec une compatibilité opérationnelle sur le site .
2/ Choix des matériaux de structures ( mono produit , structures mixtes ) compatibilités fonctionnelles (stabilité , usages , )
, normatives ( charges , sécuritaires, thermiques , phoniques ) environnementales ( pérennité , matériaux recyclables )
.Comparaison des coûts .
3/ Choix techniques des traitements énergétiques et des ambiances , liés à l’environnement et la destination de l’édifice
.(opportunité , coût , fonctionnement , maintenance ,adéquation avec les choix constructifs )
4/ Choix du principe de constitution des enveloppes lié aux options structurelles , aux fonctions , aux bilans énergétiques ,
à l’intégration et la régulation de la lumière naturelle,à l’aspect et la qualité esthétique , et à l’identité de l’édifice .
5/ Choix de l’ordonnancement et de la composition de l’édifice sur le support de ces options , formalisation volumétrique
de l’édifice , traitements architectoniques , valorisations de détails d’architecture issus des principes techniques de
construction .
6/ Traitement des ambiances , régulation thermique , phonique , choix des rapports d’éclairage naturels et artificiels
,association aux matériaux de second œuvre.
Connaissance et choix des matériaux et leur association ,suivant les usages et les normes ( sécuritaires acoustiques ,
hygiéniques ….)
Notion de confort d’usage .Pérennité , durabilité maintenance , entretien , régénérescence , remplacement des matériaux
évolution des espaces .
7/ Optimisation des démarches de développement durable , orientations sur la récupération des énergies naturelles
(thermiques ,géothermiques , solaires ) , des eaux de pluies et traitement des eaux résiduelles .Conception de l’édifice
dans l’optique des réductions de consommations énergétiques et dans la configuration édifice passif /actif .
8/ Identification des pathologies générales de l’édifice .
Domaine 3 :
l'enseignement est constitué d'un cours et d'une série d'exposés proposés par les étudiants. Le cours présente les étapes
de la démarche de conception pour le projet urbain, puis pour le projet d'édifice, et mettant en évidence les similitudes et
les différences. Le diagnostic fait l'objet d'une présentation particulièrement détaillée.
Domaine 4 :
Les exposés des étudiants concernent des exemples de transformation (bâtiment ou territoire) pour lesquels ils explicitent
les objectifs, les moyens, et le bilan de la transformation d'un existant. Ces exemples seront des références utilisables
dans les mémoires ou les projets.
Travaux requis
Domaine 1 :
Domaine 2 :
Argumentation et développement d'un document technique graphique sur le support depuis l'origine d'un projet en cours
d'étude au fur et mesure de son évolution .
Interviews d'architectes praticiens sur des exemples propres de démarche conceptuelle
Domaine 3 :
Les étudiants remettent leur exposé sous forme de diaporama. L'évaluation porte à la fois sur la qualité de l'exposé et sur
la participation active aux débats de chaque séance.
Domaine 4 :
Bibliographie
Domaine 1 :
Domaine 3 :
Domaine 4 :
Support de cours
Domaine 1 :
Domaine 2 :
Théorie,histoire de l’architecture construction, informatique, arts plastiques,
Domaine 3
une liste d'une centaine d'exemples de transformations à Paris et proche banlieue est fournie au début du semestre.
Le diaporama du cours est mis en ligne
Domaine 4 :
Disciplines
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Responsables : M. Michel de Monchy, M. Jean-François Laurent, M. Marco Tabet
Autres enseignants : M. Dominique Brard, M. Michel Jacotey
Code
6
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
7
Enseignants : M. Xavier Dousson, M. Gilles Jacquemot, M. Olivier Koval, M. Frédéric Lefevre, M. Alessandro Mosca,
Mme Sandra Parvu, Mme Emmanuelle Sarrazin, M. Donato Severo
DE 4 : Processus de conception.
Année
5
Heures CM
20
Caractère
option
Semestre
9
Heures TD
0
Compensable
oui
E.C.T.S.
2
Coefficient
1
oui
Code
8
Responsable : Mme Brigit de Kosmi
Autres enseignants : M. Clément Blanchet, M. Alain Guiheux, Mme Catherine Rannou
.
.
.
.
.
.
.
.
Rendre l’étudiant autonome dans l’élaboration d’un projet d’architecture, sous tous ses aspects, est la préoccupation
centrale du projet approfondi thématisé:
- En maîtrisant une pensée critique face aux problématiques posées par la question architecturale ;
- En développant une capacité d’analyse, de recul et de synthétisation des différentes données du périmètre projectuel;
- En approfondissant le processus de conception et de construction du projet autour des savoirs fondamentaux (insertion,
usages, normes, échelles, techniques ou temporalités) ;
- En formulant un concept préparant à la finalisation d’un projet architectural complet qui se précisera aux différents
stades du projet.
L'organisation du travail sous forme d'équipe permettra :
- d’animer un groupe, s’ouvrir à la discussion, débattre, échanger,
- choisir des outils de décisions et de réalisation,
- appréhender et comprendre les différents langages disciplinaires,
- convoquer les savoirs fondamentaux au service du projet,
- transmettre, restituer et communiquer sur le projet.
Enfin, l'exercice prépare aux différents modes d’exercice et domaines professionnels de l’architecte par l’ouverture, la
diversité, et l’étendue des recherches et des travaux. L'étudiant développera une réflexion personnelle qui sera la
première référence de sa vie d’architecte, dans un domaine, sur un site, ou bien autour d’un sujet qui lui est cher, et qui a
peut-être motivé le choix de ces études.
Cette approche cadrée inclut naturellement la dimension artistique, sensible et poétique qui sert de liant au travail de
l’architecte…
Cette préparation au PFE (S10) doit se dérouler dans le plaisir de « faire » l’architecture.
6 groupes participent à l'exercice: les groupes 2, 3, 4, 5, 6, et 7. Chaque groupe définit et précise dans sa fiche S9 sa
'coloration' autour de ce thème commun. Les jurys croisés associent les enseignants de ces 6 groupes.
80 étudiants ont choisi ce thème l'an dernier. Ils ont été jugés en 3 phases par 12 jurys de 4 enseignants. Chaque phase
fait l'objet d'une exposition des projets permettant une vraie comparaison des productions d'une grande partie de l'école.
Contenu
Cette liberté de choix s’inscrit dans le thème des TERRITOIRES D’EXCEPTION, qu’il s’agisse de lieux, d’espaces, ou de
bâtiments à forte charge émotionnelle.
Le thème est volontairement assez large pour guider l'étudiant sans le contraindre.
L’autonomie et la maîtrise des savoirs recherchés en fin de cycle Master (sanctionné par un diplôme préparant à une
entrée dans la vie professionnelle) requièrent une pratique affirmée du projet à travers toutes les données thématiques,
contextuelles et programmatiques, suivant une méthodologie organisée pour que le projet s’installe dans toutes ses
dimensions.
Le sujet proposé permet d’appliquer cette démarche, que ce soit en amont dans la recherche et la définition des attendus
du thème et du projet, ou en aval avec l’aboutissement technique, structurel, et plastique du projet.
Le projet doit s’élaborer autour d’un site fort et remarquable, bâti ou non. Le panel s’étend des territoires denses aux
espaces encore inoccupés: vestiges industriels, interstices, franges, villes historiques, grands axes de communication,
mais aussi paysages remarquables inoccupés à condition qu'ils justifient une intervention.
A partir d’une analyse du contexte géomorphologique, historique, social, urbain et paysager, l’étudiant proposera un choix
de projet d’édifice situé répondant aux attentes de la société dans l'un de ces 4 domaines: habitat, enseignement, travail,
loisirs. Il devra justifier la pertinence de sa proposition en termes de besoin, d’échelle et de localisation pour établir un
programme enveloppe qui répondra aux attentes identifiées.
La proposition sera conforme aux exigences du développement durable et de la problématique du réchauffement
climatique. Ce sera un projet hautement performantiel.
En aucun cas Il ne s’agira de faire « l’objet pour l’objet », mais de justifier une démarche visant à mettre en harmonie les
La forme, la matière, les textures, les assemblages et la quête nécessaire d’innovations, doivent être en adéquation avec
la fonction attendue.
L’architecte n'est pas un designer : au delà de la forme, ses compétences et ses savoirs l’autorisent à se déplacer dans
'l’objet habité' pour faire partager cette vision créatrice.
Travaux requis
L’un des objectif pédagogique est de brasser la recherche d’informations et de prises de positions dans une logique de
travail d’équipe avec d’autres étudiants choisis conjointement.
Les partenaires L3 et M1 de l’équipe participant à ce travail compléteront leur formation sur des cibles clairement définies
correspondant à leur cursus :
- Analyse du contexte territorial (sociologie, urbanisme, économie…)
- Recherches sur le sujet choisi (programme, corpus, histoire…)
- Modélisation en (expression graphique, numérique et volumétrique).
Ces apports des élèves de L3 et M1, ponctuels dans la durée (1 semaine par phase pour les 2 premiers jurys), seront
notés et pris en compte dans la note finale du semestre concerné.
Le projet personnel de l'étudiant de S9 se développera individuellement à partir de cette réflexion collective (3è phase).
Rappelons que cette mise en situation de synthése des apports collectifs représente le quotidien de la vie d’architecte, et
cela quelqu’en soit le mode d’exercice.
MÉTHODE DE TRAVAIL:
L’étudiant choisit un directeur d’études en relation avec son sujet parmi les enseignants des structures participant à
l’exercice. L’enseignant définit la méthodologie.
- Suivi du travail : dans chaque groupe avec les enseignants intervenants du S9 aux dates précisées par chaque
professeur. Réunions de synthèse par groupe.
(Présentations collectives, débats avec les directeurs d’études dans chaque structure, Corrections individuelles.
Evaluation hebdomadaire des apports en recherches sur le sujet et sur le contexte).
- évaluation: 3 jurys croisés dans le semestre associant les enseignants des 6 groupes participant à l'exercice.
Bibliographie
- Bibliographie donnée avec le sujet.
- Plusieurs visites du territoire concerné à différentes périodes (quotidiennes, hebdomadaires, mensuelles)
- Conférences – films - débats
- Visites d’expositions en et hors sujet traité
Support de cours
- Organisation générale: Jean-François LAURENT ([email protected]).
Pour les étudiants ayant choisi ce travail: restitution des fiches, et constitution des équipes : JF Laurent Salle 604 jusqu’au
19 octobre, le vendredi entre 15 et 16h.
ARCHITECTURE → 2° CYCLE MASTER → S10-PFE (2014-2015)
Contrôle continu PFE
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Disciplines
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
DE 1 - Territoire, expérimentation, architecture.
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Enseignants : M. Michael Halter, Mme Aléxiane Rossi
- Mise en place d’une stratégie pour la réalisation du PFE
- Mise en évidence de la démarche de projet
- Contexte : mise en scène spatiale : territoire, paysage, urbanité
- Usages : Révéler et représenter les opérateurs : fonction et usage
- Lumière : représentation de la spatialité par la lumière, mise en évidence de la lumière
- Matérialité : construire un langage architectural, une grammaire, une syntaxe.
- Anatomie de l’enveloppe : structure et basse consommation en énergie
Contenu
- Analyse opérationnelle, diagnostic, orientations, projet
- Définition d’un planning d’études
- Corrections en groupes interactifs et individuels
- Encadrement du rapport de PFE
Les sujets sont dérivés d’une thématique commune, ou développés individuellement.
Ils comportent nécessairement une dimension théorique en corrélation avec le rapport de PFE et une application pratique
formant un ensemble cohérent.
Une dimension recherche peut être intégrée à la thématique suivant les souhaits de l’étudiant.
La thématique générale est commune à savoir : « Territoire d’exception »
Travaux requis
L’organisation des séances
jour(s) de la semaine et horaire : vendredi de 9:00 à 14:00 (sur demande mercredi de 15:00 à 18:00)
salle(s) : 506
modes pédagogiques : cours de méthodologie, expérimentation avec corrections collectives et individuelles, exposés...
fréquence : deux corrections hebdomadaires
critères : cohérence et clarté de la démarche, avancement
évaluation : jurys croisés avec enseignants invités
Bibliographie
ADEY, Peter (2010) Mobility, Taylor & Francis, London , New York, Ed. Inc, Routledge, 267 pages
ALLEMAND, Sylvain ; ASCHER, François ; LEVY Jacques (sous la direction de) (2004) Les sens du mouvement:
modernité et mobilités dan les sociétés urbaines contemporaines, Synthèse des actes du colloque de Cerisy-la-salle (Juin
2003) Paris, Editions Belin, 336 pages
AQUILINO, Marie J. (2011) (directed by) Beyond Shelter, Architecture for Crisis, London, Thames & Hudson, 304 pages
BATESON, Gregory (1972, 2000) Steps to an ecology of mind, Chicago, The University of Chicago Press, 533 pages
BATESON, Gregory (1972, trad. 1977) Vers une écologie de l’esprit 1, trad. de l’anglais, Paris, Éditions du Seuil, Points
Essais, 299 pages
BATESON, Gregory (1972, trad.1980) Vers une écologie de l’esprit 2, trad. de l’anglais, Paris , Éditions du Seuil, Points
Essais, 349 pages
BÉAL, Vincent ; GAUTHIER, Mario ; PINSON, Gilles (2011) (sous la direction de) Le développement durable changera-t-il
la ville ? Le regard des sciences sociales, Saint Etienne, Editions Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. «
Dynamiques métropolitaines-Recherches», 464 pages
BENDER, John and MARRINAN, Michael ( 2010) The culture of diagram, Palo Alto Ca. Stanford University Press, 296
pages
BERNAOLA-REGOUT, Diana et GODARD, Philippe (2007) Bidonplanète. Un milliard d’humains dans des bidonvilles.
Paris, Éditions Syros dans la collection J’accuse, 116 pages
BERTALANFFY, Karl Ludwig von (1968, 1976, trad. 1993) Théorie générale des systèmes, Paris, Editeur Dunod coll.
Systémique, 308 pages
BRUNN, Stanley and WILLIAMS, Jack (1983, 1993, 2003) Cities of the World, New York Oxford, Éditions Rowman &
Littlefield Publishers, Inc, Lahman Boulder (troisième édition),
CAZAL, Maggie, (6 novembre 2008) « Bidonville : Nouvelle urgence ? » pour Urbanistes Sans Frontières, Conférence
Internationale de la Fondation architectes de l’urgence,
CHOMSKY, Noam (2002 ; 2011 pour la traduction) Sur la nature et le langage, Cambridge University Press, Marseille,
Éditions Agone, 212 pages
DAVIS, Mike (2006) Le pire des mondes possibles. De l'explosion urbaine au bidonville global. Londres NY, Ed. Verso ;
Paris, Éditions La Découverte, 250 pages
DELEUZE, Gilles (1988) Le Pli, Paris, Les Éditions de Minuit, Collection « Critique », 192 pages
DESMARAIS, Gaëtan et RITCHOT, Gilles (2000) La géographie structurale, Paris, Montréal, Budapest, Torino, Éditions
L’Hartmattan, 147 pages
DUREAU, Françoise ; DUPONT, Véronique ; LELIEVRE, Eva ; LEVY, Jean-Pierre ;
LULLE, Thierry (2000) Métropoles en mouvement, une comparaison internationale, Paris, Editions Anthropos, et
Montpellier, Institut de Recherche pour le Développement (IRD), 656 pages
FIJALKOW, Yankel (2001, 2007) Sociologie des villes, Paris, Editions La Découverte, coll. Repères, 121 pages
FRIEDMAN, Yona (1970, 2003) L’architecture de survie. Une philosophie de la pauvreté. Paris, Éditions L’Eclat, 224
pages
GUILLOT, Xavier (2011) (sous la direction de) Espace rural et projet spatial – vol.1, Réflexions introductives / stratégies
pédagogiques, Saint Etienne, Editions Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. EASE Architecture, 240 pages
GUILLOT, Xavier (2011) (sous la direction de) Espace rural et projet spatial – vol.2, Vers un nouveau pacte
ville/campagne, Saint Etienne, Editions Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. EASE Architecture, 240 pages
KLANTEN R.; BOURQUIN N.; EHMANN S.; VAN HEERDEN F., TISSOT T. (edited by) (2008) Data Flow 1. Visualizing
Information in Graphic Design,Berlin: Gestalten Verlag, 256 pages
KLANTEN R.; BOURQUIN N.; EHMANN S.; TISSOT T. (edited by) (2010) Data Flow 2. Visualizing Information in Graphic
Design, Berlin: Gestalten Verlag, 272 pages
LEVI-STRAUSS, Claude (1958 et 1974) Anthropologie structurale Tome 1, Paris, Éditions Plon Pocket Agora, 477 pages
MORIN, Edgar (2004) La Méthode, 6. Ethique, Paris, Éditions du Seuil (Points, Essais), 271 pages
NEGRUTIU, Ioan ; DEL FATTI, Natalia ; BRAVARD, Jean-Paul ; VIEIRA, Cristina (2011) (Etudes réunies et présentées
par) Les ressources, Saint Etienne, Editions Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. « Les colloques de l’Institut
universitaire de France », 356 pages
ORFEUIL, Jean-Pierre (2008) Mobilités urbaines, l’âge des possibles, Paris, Editions Les Carnets de l’info coll. Modes de
ville, 255 pages
PAI Hyungmin (2006) The porte folio and the diagram, architecture, discourse and modernity in América, Cambridge Ma,
MIT Press, 128 pages
PAQUOT, Thierry (2007) Utopies et Utopistes, Paris, Éditions La Découverte coll. Repères, 121 pages
PITTE, Jean-Robert, (2006) Géographie culturelle, Paris, Editions Fayard, coll. Les Indispensables de l’Histoire, 1088
pages
RIOT-SARCEY, Michèle (2001) (sous la direction de) L’Utopie en questions, Saint-Denis, Éditions Presses Universitaires
de Vincennes, 256 pages
SLOTERDIJK, Peter (1998, trad. 2002) Spheres I, Microsphérologie tome1, Bulles, Paris, Editions Pauvert (Fayard) coll.
Philosophie, 686 pages
SEMILLA DURÁN, Maria A. (2011) (sous la direction de) Résistances, Saint-Etienne, Editions Publications de l’Université
de Saint-Etienne, coll. Textures N°20, 168 pages
URRY, John (2000, trad. 2005) Sociologie des mobilités, Une nouvelle frontière pour la sociologie ? , Paris, Editions
Armand Colin, coll. U Sociologie, 252 pages
VENTURY, Robert, SCOTT BROWN, Denise, IZENOUR, Steven (1977, 1972) Learning from Las Vegas ; Cambridge
(Ma) and London, The MIT Press 192 pages
SITES WEB
ONU : http://www.un.org/fr/
Support de cours
La pluridisciplinarité :
Théorie de l'architecture, épistémologie, systémique, histoire, géographie, ville et société, sciences sociales, construction,
arts plastiques...
Disciplines
DE 1 - Transformer la ville : si l’architecture…
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Autres enseignants : M. Mariano Efron, Mme Martine Weissmann
transformer la ville : si l’architecture…
L’architecture est aujourd’hui mise à l’épreuve de nombreux questionnements et critiques de toute nature (cf l’ouvrage «
Contre l’architecture » récemment publié chez Arléa et écrit par F. La Cecla), notamment dans pour sa capacité – ou son
incapacité – à mettre en œuvre une véritable transformation de la ville : une transformation qui ne serait pas initiée par un
seul discours environnemental de surface, ajouté à un travail plastique auto-référencé et en perpétuelle recherche de
l’inédit (et adressé aux seuls architectes) mais bien par une attention première aux usages et aux pratiques, à l’émotion
durable et à l’intensité de la vie sociale qui s’y attache, et par une foi renouvelée dans la capacité de notre champ
disciplinaire à influer durablement sur la vie de nos concitoyens (notamment dans l’habitat), particulièrement pour les plus
démunis d’entre eux.
Dans le champ politique, cette transformation doit se fonder sur le constat d’échec de l’espace mondialisé de la
marchandise à produire seul l’harmonie à laquelle la ville doit être associée : sur ce constat, il faut réinitier une politique
volontaire de la ville contemporaine axée sur le concept ( à tort galvaudé) de bien public. Au cœur de cette démarche,
l’architecture doit réinterroger la notion centrale d’espace public, et retravailler sur les grandes questions de l’habitat, de la
densité et de la mixité qui sont associées au projet urbain en général et aux réflexions actuelles sur le caractère pérenne
des propositions de mise en œuvre de celui-ci.
Cette transformation – nécessairement durable, donc - de la ville ne peut être initiée dans notre discipline que sur un point
de vue précisément fondée sur sa capacité à la mettre en œuvre, ce à quoi ce « séminaire » de PFE s’attachera dans ce
semestre. Dans le champ de l’architecture, au-delà de la question des règles, le travail sur la ville est aussi un projet
d’espace (le projet urbain,)
Contenu
les orientations principales / objectifs pédagogiques
L’objectif de ce semestre, pour le PFE, est de conduire l’étudiant à une synthèse de son cursus particulier qui lui permet
de mettre en œuvre, sur les questions urbaines liées à l’architecture, un projet personnel et une pensée autonome sur
plusieurs domaines d’études. …Analyse d’un territoire urbain et de ses enjeux, analyse comparée des grandes théories et
utopies urbaines, exploration croisée de la pensée spatiale sur la ville et des règles d’urbanisme associées, exploration
par groupe d’un modèle de développement réactif d’un territoire selon la modification d’une ou de plusieurs règles… Ce
afin de conduire pour le PFE à l’aboutissement de la part de projet à l’échelle urbaine . A savoir : définition du site propre
à l’intérieur du territoire commun, des règles particulières développées, du programme détaillé, du degré de complexité
abordé (notamment sur la question des structures spatiales), concrétisé par plusieurs maquettes (du 1/2000° au 1/500°)
et un cahier des prescriptions architecturales et urbaines détaillées portant sur son intervention et l’autonomie de la
pensée qui la sous-tend.
Le caractère réactif de la pédagogie propre aux règles urbaines générales du groupe est construit (dans un territoire
partagé) sur le principe de contiguïté des sites d’intervention de chaque étudiant par rapport aux autres, le
développement d’une règle dérogatoire à la règle commune initiale devant être abordé au cas par cas avec les étudiants
« voisins », puis négocié, et questionné pour tout le groupe sur ses aspects positifs ou négatifs.
A partir d’un territoire commun identifié, un ressort pédagogique particulier résulte de l’addition finale de plusieurs PFE
parallles en un seul projet collectif dont la découverte dans le dernier temps du 'sŽminaire de PFE' est particulièrement
riche d’enseignements.
La pluridisciplinarité des enseignants associés à cet enseignement est une condition majeure de succès de cette pratique
pédagogique. Cet apport essentiel peut être apporté de façon hebdomadaire, sous forme de workshops intensifs et /ou
sous forme de cours thématisé.
Un travail proportionnellement important et continu en maquette (y compris structurelle) à différentes échelles sera exigé,
noté isolément comme un élément pédagogique spécifique du contrôle continu.
La pluridisciplinarité est une condition majeure de succès de cette pratique pédagogique, où les questions sociales,
structurelles (constructive et spatiale) et plastiques (formes et forces) sont indissociables du travail hebdomadaire inscrit
dans le processus du projet. Il est donc fortement souhaité de pouvoir associer à cet enseignement un enseignant de
plusieurs champs disciplinaires. Cet apport essentiel peut être apporté de façon hebdomadaire, sous forme de workshops
intensifs ou sous forme de cours thématisé.
Dans ce dernier semestre du cursus liŽ au PFE, la dimension particulière du thème de projet nécessite une structuration
pédagogique particulière autonome de la part de l'Žtudiant, où la forme d’un « séminaire de projets » doit amener les
étudiants, au-delà de leur propre travail sur le projet architectural, à prendre en compte la dimension réactive que le
travail de tous les étudiants du groupe et la diversité des propositions doit impliquer dans la conduite de ses réflexions sur
son propre projet de PFE.
Travaux requis
l’organisation des sŽances du cours thŽorique de PFE
jour(s) de la semaine et horaire : vendredi aprs-midi
modes pédagogiques : correction à la table (desk critic), cours de méthodologie, expérimentation avec corrections
collective et individuelle, exercices sur place, exposés...
Evaluation collective des PFE (toutes les 3 semaines) en sŽminaire
l’après-midi ést structuré principalement sur la critique du travail de l’étudiant exposé à la totalité du groupe. La critique
sur le projet s’adresse à la totalité du groupe, au-delà du projet individuel, et les thématiques associées aux différents
types de proposition sont débattues sous forme de séminaire ouvert.
Les critères principaux d’évaluation (non limitatifs) sont les suivants : qualité architecturale des projets, assiduité, travail
personnel, progression, capacité d’expression orale, graphique, maîtrise des concepts et capacité d’articulation,
compréhension des éléments des disciplines associées (construction, plastiques, informatique, etc..)
Bibliographie
apports complémentaires :
Eléments de bibliographie : liés aux thématiques abordées dans le projet, dans des champs de savoir multiples :
philosophie (phénoménologie), histoire et théories de l’architecture, biographies, études de cas, sciences de la
construction, arts plastiques, etc…
La bibliographie sera communiquée en début de semestre
Support de cours
participation aux réflexions et thèmes communs à d’autres groupes, notamment le séminaire Construire les métropoles,
Ordre ouvert et Densité.
modalités : Le groupe 14 cherchera dans ses approches pédagogiques les conditions les plus élargies d’une participation
au réflexions et thèmes communs à d’autres groupes, entre autre sur les questions de la densité et de la mixité, ou du
caractère ouvert de l’espace public, tout en gardant des spécificités sur les conditions particulières du projet (site,
programme détaillé, etc)
ces relations sont liés aux domaines d’étude et aux thématiques abordés dans le projet, dans des champs de savoir
multiples : urbanisme, utopies urbaines, philosophie, histoire et théories de l’architecture, biographies, études de cas,
sociologie, sciences de la construction, arts plastiques, etc…
Les contenus sont articulés avec le cours de théorie, et chaque étudiant doit mettre en œuvre la définition d’une
bibliographie personnelle en fonction du programme retenu par lui : Théorie, Histoire, Ville et société, Sciences sociales,
construction, arts plastique, informatique,…
Dans ce sens, le travail produit par différents séminaires proposés à l’école en 4° année sera suivi avec attention,
notamment en ce qu’il permettra aux étudiants d’assister à des conférences ciblées liées aux thèmes sur lesquels leur
travail du semestre portera nécessairement.
Disciplines
DE 1 - Villes Rêvées : de rives en îles
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Le projet de PFE s'inscrit dans la continuité du travail en S9.
L’échelle d’étude proposée, est celle que Koolhass dénomme le « bigness. » c’est à dire, la recherche de la masse
critique qui fait basculer l’architecture vers l’urbanité.
A travers l’exploration de cette échelle, nous voulons questionner la manière de fabriquer la ville non plus à partir du tracé
mais par polarité et par réaction à des situations et à des contextes particuliers, en considérant l’architecture comme
forme urbaine.
Le projet devra définir les fondements du rapprochement entre l’échelle de la ville et celle de l’architecture considérée,
non pas comme la construction d’un simple édifice mais comme la fusion d’une trilogie : structure, programme,
infrastructure intérieure, traitée à la manière d’une infrastructure urbaine au même titre que les voieries, les ponts, ou les
réseaux etc…
L’architecture peut ainsi développer en son sein, une complexité urbaine par l’articulation des programmes entre eux, par
les flux qui la traverse et par sa taille critique.
Contenu
Le projet devra s'inscrire dans une zone urbaine périphérique, un territoire où les contraintes des grandes infrastructures
imposent une réflexion architecturale et urbaine innovante autour de la question de la grande échelle architecturale, de
l’hybridité et des nouveaux types de paysages urbains.
La problématique projectuelle sera plus architecturale qu’urbaine : Quel type d’urbanisme peut-être provoqué par certains
bâtiments de très grandes dimensions ? Le « projet urbain » sera mis en place avec une stratégie architecturale
engendrant de « super – bâtiments » hybrides.
Travaux requis
Développement du projet urbain et architectural conçu en S9
Disciplines
DE 1 : Qu'est-ce qu'une proposition urbaine ?
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Enseignants : M. François Alexopoulos, M. Emmanuel Choupis, Mme Elisabeth Essaian, M. Yvon lescouarc'H, M. Alain
Pelissier
En préparation du Projet de Fin d'Études:
. Projeter un édifice complexe dans un nouveau quartier métropolitain. Soit logement. Soit équipement.
. Approfondir: la conception, l'urbanisation, la construction (en structure, ambiances, acoustique, selon le projet).
. Discourir par le dessin et par la parole.
Contenu
Explication: qu'est-ce qu'une proposition urbaine?
Analyse: qu'est-ce qu'un projet d'édifice complexe dans une ville en transformation?
Préparation: apprendre à organiser la présentation graphique d'un projet, les éléments du processus de conception qui
ont conduit à la formalisation retenue, ainsi qu'à discourir devant un jury.
Travaux requis
Projet:
1. Localisation. 2. Situation. 3. Plan masse et ses 2 coupes. 4. Plan du niveau de référence et ses 2 coupes. 5. Plan de la
partie principale et ses 2 coupes. 6. Isométrie de l'organisation programmatique.
7. Façades (en relation avec les coupes). 8. Détail (coupe toute hauteur de l'édifice et sa façade associée). 9.
Perspectives
L'ensemble tient à l'intérieur d'une série de formats A0 limités à 10 maximum.
Maquette de présentation et maquettes d'études.
Tous les documents ont des échelles spécifiées.
Livret:
Le livret du projet contient: la situation urbaine illustrée, des cartes de la ville, des photos du site, le programme de
l'édifice quantifié, des éléments techniques concernant la solution étudiée, une description du quartier nouveau par leurs
habitants supposés. Format A4.
Carnet:
Le carnet retenant les éléments principaux dans le processus de conception.
Double évaluation: contrôle continu et jury.
3 phases de rendu avant le jury final.
Bibliographie
Voir les Projets de Fin d'Études accomplis les années passées dans le Groupe 15.
Bibliothèque de l'ENSAPVS.
Chaque étudiant doit fournir sa propre bibliographie:
. sur le thème de son projet;
. sur les références urbaines et architecturales de quartiers analogues et d'édifices similaires.
Support de cours
Power point des enseignants.
Power point des étudiants.
Ouvrages de référence.
Sources bibliographiques.
Disciplines
DE 2 - Ecologies architecturales (ex TNAUE)
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Responsables : Mme Sonia Cortesse, M. Xavier Lagurgue
Autres enseignants : M. Francis Lanchez, M. Antoine Maufay
TNAUE
Technologies nouvelles pour une architecture urbaine et environnementale.
TNAUE s’inscrit à plein dans le domaine 2 en posant la matérialité de l’édifice comme condition à la conception de
l’espace bâti.
Comment concevoir le projet d’architecture dans la perspective d’un développement urbain durable ?
Quelles qualités, spatiales, techniques, environnementales, culturelles … pour un projet complexe dans le double
contexte de la réalité physique locale et de globalisation?
Quelle programmation pour quelle mixité fonctionnelle et quelle hybridation d’usages dans la ville mutante?
Comment former et transformer l’espace, entre intérêt privé et intérêt public, sans dogme ni doctrine mais au plus près
des enjeux propres à chaque situation ?
Comment concevoir en accord avec le climat local, l’environnement physique, les flux d’énergies et de matières entrants,
sortants et faisant système ?
Le bâti contemporain est un ensemble qui intègre, outre ses composantes sociales et humaines historiquement
répertoriées, des fonctions, des services, des fluides, des réseaux et des ouvrages de plus en plus complexes. La force
des innovations technologiques engendre souvent des objets architecturaux isolés, mais ces innovations peuvent aussi
être à l’origine de nouvelles formes d'architecture urbaine. Rechercher des réponses intégrées et constructives à ces
processus est au coeur de notre thématique.
Chaque étudiants programme et conçois un projet architectural qui propose une nouvelle façon de construire précise et
maîtrisée (high tech, ou low tech, matériaux et processus biossourcés...), des façons d'habiter adaptées à la situation
contemporaine tenant compte de relations à l'environnement social, bâti et naturel (groupement d'habitat expérimental,
nouveaux usages écologiques), des conceptions dynamiques de l'espace (réseaux, mobilités, interfaces espaces
publics/espaces privés).
Il élabore une conception globale de l'environnement bâti et non bâti en intégrant les notions d'économie globale et de
protection de l’environnement (relations durabilité-entretien, écologie, zéro nuisance, autonomie...).
Contenu
Chaque étudiant choisit son site et élabore son propre programme.
Le choix des sites et des programmes est libre dans la mesure où les questions de densité urbaine et, ou, de qualité
environnementale sont présentes dans la problématique de départ.
Le projet étudié aura pour finalité l’étude constructive du bâtiment.
A ce titre l’ensemble des échelles permettant d’envisager la réalisation du projet seront abordées au cours du processus
de conception.
Dans ce contexte, les mégastructures et la « bigness » s’inscrivent au même titre que des édifices d’importance plus
modeste.
L’encadrement est assuré de façon hebdomadaire par Xavier Lagurgue, architecte, praticien spécialisé dans la qualité
environnementale du cadre de vie et par Martine Bouchier, architecte, docteur habilitée à diriger des recherches et
professeur d’esthétique.
Antoine Maufay, ingénieur architecte apporte son concours sur la définition des enveloppes lorsque les projets
parviennent à un niveau de définition suffisant.
Dans le cadre de séances communes, chaque étudiant bénéficie d’un suivi personnel, adapté à sa problématique
architecturale et à ses modalités de travail. Notre enseignement est une maïeutique structurée en étapes précises qui
permet à chacun de trouver et de développer sa propre voie.
Des apports thématiques communs sont dispensés régulièrement et précisés au fur et à mesure des besoins exprimés.
Les étudiants qui souhaitent développer un diplôme avec une mention recherche seront accueillis et suivis de façon
spécifique.
Martine Bouchier, Xavier Lagurgue
Travaux requis
Il s'agit de produire un projet abouti et constructible, avec, outre les documents graphiques et écrits, des maquettes et des
détails de construction innovants à grande échelle et d'un haut degré de qualité d'expression.
Le projet architectural présentera des qualités spatiales tant à l'échelle de l'espace public qu'à celle de l'espace privé ainsi
que des qualités environnementales particulières qui se révèleront notamment dans la conception bioclimatique et dans la
cohérence établie entre les principes constructifs de l’enveloppe, des fluides et de la structure.
Bibliographie
Une bibliographie adapté par programme sera fournie au cas par cas.
Support de cours
Les apports thématiques ciblés seront délivrés pour chaque étape d'élaboration du projet.
Disciplines
DE 2 - Projet et recherche architecturale
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
1. Le travail autour de l’exploration des usages et d’analyse des contextes forme le corpus fondamental de la conception
des édifices. Le fonctionnalisme architectural est une source de références qui relie l’architecture aux usagers.
2. Notre intérêt principal est la conception d’édifices de qualité, raison pour laquelle le terme « building design », convient
bien au travail réalisé par les étudiants qui travaillent dans l’Atelier.
3. Le PFE doit être un projet architectural complet et abouti. Faire un PFE, cela veut dire : que le travail graphique en
plan, coupe et élévations est cohérent avec la conception technique et constructive. Que cet ensemble graphique est bien
dessiné, que les planches sont intéressantes et les maquettes sont bien construites.
Le travail du projet est au fond l’expression matérielle d’un certain nombre d’idées et d’images, de concepts figurés et
pensées sur le plan intellectuel.
L’architecture ne peut émouvoir que si l’architecte ne ressent lui-même les émotions spatiales qu’il souhaite transcrire à
son projet. Le PFE sera réussi si le projet est messager d’émotions spatiales et architecturales.
4. Le PFE est le moment culminant de la formation des futurs architectes et la carte de visite qui leur permettra d’accéder
dans les meilleures conditions au marché du travail.
Contenu
Durant le M2 - S9, 'Recherche et projet architectural', les étudiants ont formé le socle intellectuel d'une esquisse de projet.
Dans le S10 il s’agira d'amener l’esquisse au stade d’un projet abouti.
Il conviendra de bien cerner les enjeux de base pour la fabrications d’un bon projet (site, programme, esquisse), de poser
les bases constructives (structures, portées) et de penser chaque espace en fonction des vues, des enveloppes, des
textures, des matériaux.
Nous insistons sur l’importance de poursuivre les logiques fondatrices du projet, et de les mettre en œuvre de façon
détaillée. Il est nécessaire de créer des relations visuelles fortes entre le concept architectural et les techniques
constructives. Ces deux niveaux d’interactions doivent confluer et fournir un vivier d’images et d’idées, qui feront émerger
les extrémités du travail de l’architecte : les racines profondes et le design des ambiances.
Parallèlement au travail de construire en plan et en coupe, le projet doit aussi évoluer en termes d’image 3D. Nous ne
sommes à la recherche d’images claires de chaque point du projet, de son insertion dans le site comme des espaces
remarquables de chaque édifice.
Travaux requis
Etant donné que l'environnement intellectuel et matériel ont été explorés en S9 par chaque étudiant, le PFE est
essentiellement un travail de projet à travers lequel l'étudiant doit faire état d'une certaine maturité architecturale.
Bibliographie
La palette de sujets étant vaste, la bibliographie est organisée par l'étudiant, en fonction de son projet, du site, la ville, etc.
Support de cours
L'enseignement théorique est fait en fonction de chaque projet. Cet enseignement est une forme de coaching des
étudiants qui doivent effectuer un travail exhaustif d'analyse (spatiale, morphologique, sociale, économique, idéologique),
de recherche formelle, d'enveloppes sensés traduire un point de vue sur l'équipement réalisé par l'étudiant, de
développer des argumentaires pouvant justifier les choix de son PFE.
Disciplines
DE 2 - Préparer aux divers modes d'exercice de la profession
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Schneider, M. Jean-François Selme, M. Bruno Tonfoni, M. Guy Vaughan
Préparation aux différents modes d’exercices et domaines professionnels de l’architecte , par l’ouverture, la diversité et
l’étendue des recherches et des travaux .
- La profession d’architecte , cadre , évolution ,finalité .
- Les métiers de l’architecture , définition,complémentarité .
- La recherche en architecture , quelle architecture , pour qui , pourquoi ?
Proposition individuelle de l’étudiant qui choisit librement sa thématique, son programme , son site en fonction de ses
intérêts exprimés et affinés au cours de ses études .L’étudiant choisit un directeur d’études en relation avec son sujet
parmi les enseignants de l’école et pourra s’entourer de compétences internes et/ou externes dans la réflexion et le
développement de son projet .
Contenu
L’étudiant ayant annoncé sa voie dans le cycle conduisant au diplôme d’Etat , choisit librement sa thématique, son
programme et son site en France ou à l’étranger , dans une problématique répondant aux attentes de la société ,en
matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme , d’habitat , d’enseignement ,de travail ou de loisirs .La proposition
devra être conforme aux attentes en matière de développement durable et des problématiques d’économies d’énergies et
de réchauffement climatique .Le domaine thématique choisit sera le support de développement du projet .Le travail
analytique se conclura par une proposition .
Travaux requis
jour(s) de la semaine et horaire : Mardi et vendredi de14hà19h
salle(s) : 406
modes pédagogiques : corrections individuelle
fréquence : bi hebdomadaires
critères : processus de conception, identification du questionnement , validation de la problématique , cohérence et
progression de la démarche , détermination des options et des choix
évaluation : Jurys de PFE
Support de cours
Disciplines
DE 2 - Scénographie
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Responsables : M. Dominique Brard, M. Arnaud Sompairac
Autre enseignant : M. Jean-René Albano
Domaine d'études 2 - 'Matérialité de l'édifice - Forme / Usage / Technique'
ARCHITECTURE ET LIEUX DE LA CULTURE
Responsables Autres Enseignants
Dominique Brard, Arnaud Sompairac : TPCAU Jean René Albano : STA - fluides / thermique
Organisation de l’enseignement
Salle : 404 //à confirmer
Rythme : une séance par semaine, le jeudi de 9h30 à 13 h.
OBJECTIFS ET MÉTHODES DE TRAVAIL
Conformément au dispositif d’étude proposé en septembre, cet enseignement, finalisé par la production du PFE, est
consacré au développement des projets étudiés au semestre précédent. De ce fait, il est réservé – sauf exception - aux
étudiants qui, en toute connaissance du process, s’y sont inscrits au semestre d’automne et ont validé leur UE de projet
du semestre 9.
Cet enseignement de PFE vise à travailler sur la durée pour, sur la base de programmes complexes, de dans l’axe d’une
figure urbaine pré-élaborée, traiter toutes les dimensions de l'architecture (fonctionnelles, réglementaires, constructives structures / ambiances / acoustique -, matérialités et écriture formelle).
Des exposés spécifiques des enseignants architectes (notamment sur l’espace public) et ingénieurs et un suivi régulier de
la gestion coordonnée de toutes ces dimensions de l'architecture caractérisent l'encadrement.
Contenu
du semestre 9.
CONTENU ET SUJET
Le travail du projet se fonde sur deux postulats, le premier selon lequel l’espace public reste fédérateur de la socialité
dans la ville, le second selon lequel les lieux de la culture ont un rôle à jouer dans cette socialisation – souhaitée - dans
l’espace urbain, et en particulier dans l’espace des friches et autres traces d’une activité industrielle souvent révolue.
Le quartier sur lequel porte le travail de projet de cette année est celui dit de « La Briche », en périphérie de la ville de
Saint-Denis (93), au contact d’Epinay sur Seine. Les programmes, élaborés par les étudiants en S9, portent sur diverses
formes d’activités culturelles en prise sur la société composite dyonisienne, inscrites sur ce territoire et au-delà, avec
comme préoccupation principale que cette culture-là est supposée partagée par le plus grand nombre.
Travaux requis
L'encadrement du projet de l’équipement culturel sera assuré par D. Brard et A. Sompairac.
Le fondement pédagogique de cette offre réside dans la volonté de croiser les regards et critiques des deux enseignants
- un arpentage poussé du site d'implantation élargi, avec de nombreuses visites du site.
- une présentation aux élus de la ville de Saint-Denis de l’étape finale du S9.
Ce déroulement et l'encadrement des propositions devront conduire à la production individuelle ou en équipes :
- d'une stratégie culturelle par rapport aux programmes du semestre et au projet urbain,
- d'un concept architectural et urbain,
- d'une esquisse de synthèse,
- d’un projet architectural abouti, incluant des espaces publics extérieurs, sur une partie du projet urbain.
Outils :
- Recherches en bibliothèque, sur le web, lecture,…
SALLE :
404
ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT
jeudi matin 9h30h/13h
/// 1er COURS le jeudi 27 FEVRIER à 9H 30 ///
MODES PEDAGOGIQUES
- Encadrement du projet = TD / enseignement collectif + individuel
- Deux phases intermédiaires de production sont organisées et façonnent la matière du contrôle continu.
- La validation finale du semestre précède le jury du PFE et fait l'objet d'une note séparée.
- Présentation hebdomadaire de l’avancement du travail , de façon collective et individuelle alternée
- Prise en compte de l’implication de l’étudiant dans les séances collectives
Critères :
- Présentation, communication
- Pensée, cohérence et construction de la démarche
- Prise en compte des données de l'exercice
- Expression architecturale et Pensée constructive
Nombre minimum d'étudiants souhaité : 5
Nombre maximum d'étudiants souhaité : 15
Bibliographie
en cours
Support de cours
En sus des exposés mentionnés dans les méthodes de travail, sont effectuées diverses visites dont :
Disciplines
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
« Du projet urbain au projet architectural construit ».
L’objectif de ce semestre est de permettre aux étudiants de réaliser la synthèse des connaissances acquises pendant les
deux cycles précédents et de démontrer leurs capacités à maîtriser la pratique de la conception du projet architectural et
urbain tant sur le plan des outils de la représentation, des méthodes utilisées, des connaissances acquises que des
problématiques étudiées. Le projet de PFE est aussi l’occasion pour l’étudiant de montrer dans son approche
conceptuelle sa capacité à «construire une pensée» et à présenter son engagement en tant qu’architecte et citoyen.
Ainsi, il s’agit de développer le projet urbain et urbain réalisé dans l’exercice du semestre précédent par la définition d’une
pensée constructive capable de révéler le niveau de cohérence de la conception architecturale et urbaine à toutes les
échelles de son élaboration.
Contenu
La question de la matérialité du projet dans sa relation à l’espace architectural et urbain permettra d’aborder des thèmes
fondamentaux comme, par exemple, ceux de la gravité, la transparence ou la monumentalité qui déterminent le
vocabulaire de l’architecture d’un édifice et la capacité de ses formes à définir l’espace métropolitain actuel. Par
extension, ces thèmes renvoient le travail de projet vers des éléments de permanence de l’architecture comme les types
et archétypes mais aussi vers une question contemporaine majeure : l’architecture peut-elle, doit-elle être pérenne ?
Dans une perspective de recherche sur l’espace architectural et urbain où sont convoqués les éléments de permanence
et les questions de l’époque, ce projet va permettre aux étudiants de prendre position sur le rôle de l’architecture, comme
discipline, dans la définition de l’espace métropolitain.
Travaux requis
Les étudiants devront avoir validé l’ensemble des projets des deux cycles. Ils devront avoir réalisé un projet au semestre
de S9 qui par l’implantation d’un édifice dans l’espace urbain aura permis de définir un espace public. Le projet urbain
devra être décrit sur des documents graphiques opératoires pour que cette phase de développement où la rigueur est
requise, débouche sur une soutenance.
Bibliographie
Les connaissances acquises tout au long du parcours de l’étudiant seront mobilisées en permanence. Les travaux
réalisés en séminaire pourront être d’une grande utilité pour les étudiants pour leurs dimensions analytiques autant que
culturelles.
Support de cours
La question de la méthode est au centre de ce semestre comme élément de construction de l’esprit critique de l’étudiant.
Trois grandes notions seront utilisées pour permettre à l’étudiant de penser la cohérence entre l’espace architectural et la
pensée constructive. Les notions de lieu, de figure et de pensée constructive seront reliées pour parvenir à un
développement méthodique du projet architectural construit. La pensée constructive convoquée dès l’origine de la
conception nous paraît réaffirmer la nécessaire cohérence du projet architectural, comme révélateur d’une position
éthique face aux exigences du développement durable. Des corrections en collégiale auront lieu régulièrement avec les
étudiants pour les mener à la soutenance.
Disciplines
DE 2 : Habiter le paysage - L. Beaudouin
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Disciplines
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
DE 2 : groupe 1 - Préparer au métier d'architecte
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Enseignants : M. Pierre de Coquereaumont, M. Bertrand de Lascoups, M. Didier Drummond, Mme Marie-Christine
Larsonneur, M. Jean-François Laurent
Préparer au métier d’Architecte en formant des professionnels ayant une réflexion sur les questions urbaines, pratiques,
esthétiques et constructives à travers un apprentissage progressif du projet.
Mettre l’étudiant en situation d’autonomie dans l’élaboration d’un projet d’architecture en maitrisant une pensée critique,
en développant une capacité d’analyse, de recul et de synthétisation, en approfondissant les processus de conception et
de construction du projet, et en préparant à la finalisation d’un projet architectural complet.
Contenu
Le sujet est librement choisi par l’étudiant.
Il peut être le prolongement de la réflexion engagée autour du thème « territoire d’exception » abordé en S9 dans les
groupes 2, 3, 4, 5, 6, et partiellement 7.
Dans ce cas, ce travail du S9 sera le socle du développement du projet
L’étudiant choisit un enseignant architecte qui sera le tuteur encadrant le travail. C’est sous son autorité que le sujet
définitif sera arrêté pour répondre aux objectifs de l’exercice. Un second enseignant de l’école sera proposé librement par
l’étudiant.
Le site sera défini en fonction du sujet proposé en accord avec le tuteur principal.
En complément, Un suivi hebdomadaire du travail sera assuré par 2 enseignants du groupe. Ce cadrage ne se substitue
pas à la progression de travail encadré par le(s) tuteur(s). Il s'agit d'un suivi régulier qui doit permettre d'engager une
réflexion collective sur les méthodes, objectifs à atteindre, et définition des moyens pour y parvenir.
Selon besoins, des phases intermédiaires pourront être organisées en associant les enseignants participant au travail.
Travaux requis
Questionnements et définition du sujet d’étude et du site d’intervention :
- Prendre conscience du cadre spécifique (paysage, tissu, bâti, densité), de la consistance des lieux (topographie,
système viaire, végétal, …), de l'histoire…
- Intervenir de façon fine, en « couture urbaine », à l’échelle de l’îlot ;
- Hiérarchiser, définir et organiser les espaces libres et les espaces publics en orchestrant les rapports entre le paysage,
l’espace public et le bâti, montrer comment l’architecture fabrique et marque la ville ;
- Etudier les données culturelles et sociales du sujet, quantifier et définir les fonctions et problématiques du projet,
collecter les documents relatifs au programme, au contexte (en particulier les différentes procédures d'urbanisme et
réglementations en vigueur) ;
- Justifier l’adéquation entre le sujet traité et le lieu retenu ;
- Travailler sur la forme, le sens et la signification de l’architecture, dans le rapport que les bâtiments entretiennent avec la
Ville. Imposer une réflexion sur l’image architecturale à produire en référence à sa vocation précise et au contexte urbain
du lieu d’implantation;
- Analyser et étudier des projets d’architecture traitant du même sujet (ou de questions semblables), en effectuant des
recherches documentaires et bibliographiques, tant sur le sujet traité que sur des référents architecturaux.
Étudier les typologies associées au sujet traité.
- Proposer un ou plusieurs scénarii de projets rentrant dans le cadre défini au cours de l’étude
- Maîtriser la complexité fonctionnelle, spatiale et architecturale, due à la superposition et l’association de fonctions et
d’espaces, de nature, de taille et de volumes variés, et de statuts diversifiés, en intégrant les différentes réglementations,
urbaines, normatives ou de sécurité.
- Définir et dominer dès le départ les modalités constructives et techniques :
les principes structuraux (franchissement, transfert vertical des charges, stabilité horizontale) la matérialité, l’adéquation
entre plastique et technique, la cohérence conceptuelle du projet, le choix des matériaux en accord avec les principes
structurels, les ambiances et les couleurs… la vitalisation technique du bâtiment (locaux techniques, thermique / énergies,
parcours des fluides, ventilation, éclairage naturel et artificiel, etc.), la technicité spécifique du programme (acoustique,
éclairage, dispositifs scénographiques…
Bibliographie
Au delà de la biographie usuelle, tous les territoires, références, expositions,
Films, littérature, événements musicaux, conférences, manifestations thématiques, voyages, qui ouvriront sur la curiosité
nourriront le projet.
Cette curiosité culturelle est le vivier de l'architecte.
Support de cours
Organisation du travail:
- salles 603 ou 605 le vendredi matin pour les séances collectives;
- sur rendez-vous avec les tuteurs en fonction de leurs jours d'interventions.
Disciplines
DE 2 : groupe 2 - Préparer au métier d'architecte
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Responsable : M. Michel Jacotey
Autres enseignants : M. Jacques-Henri Baju, M. Jean-Luc Chassais, M. Charles-Albert de Beauvais, M. Olivier Madelin,
Mme Marie Schweitzer, M. Stéphane Thomasson
Disciplines
DE 3 - Architecture, patrimoine et environnement
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Responsable : M. Alessandro Mosca
Autres enseignants : M. Gilles Jacquemot, M. Olivier Koval, M. Laurent Lehmann
Disciplines
Code
EM-P4.1
DE 3 - Société, prospective et architecture
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Autres enseignants : M. Olivier Combeau, M. Pierre Faucher, M. Nicolas Flawisky, Mme Marie-Luce Liacopoulos Bassil,
M. Antoine Maufay, M. Pierre Vincent, M. Boris Weliachew
RAPPEL DE LA FICHE PFE
Après un premier semestre de travail sur différents thèmes propres aux étudiants ou aux différents séminaires, il a été
produit une première réflexion à travers laquelle une proposition voit – et a déjà vu - naturellement son aboutissement au
sein du projet d’architecture. Les éléments recueillis et définis au premier semestre seront développés pour élaborer une
thématique et un sujet de projet architectural qui seront renforcés par une réflexion plus ciblée par rapport au thème
abordé pour le PFE. Voir loin, imaginer notre futur est pour un architecte une manière de croire que «les rêves mènent le
monde». La prospective considère l’avenir non «comme une chose déjà décidée et qui petit à petit se découvrirait à nous,
mais bien comme une chose à faire». Il s’agit moins de se demander quelles redistributions sociales seront induites par le
changement que de s’interroger sur les besoins suscités par l’évolution sociale et en déduire la transformation qui
s’impose. Cette démarche doit aboutir – au-delà d’une réflexion purement prospective - à apporter une dimension
nouvelle à l’intervention de l’architecte dans la société et donner naissance à des formes d’exercices et de recours à
l’architecte jusqu’alors ignorées.
Evaluation sur le suivi, les différentes étapes et la présentation finale de l'avant projet avant le jury.
Effectf minimum souhaité : 8 étudiants
Contenu
Plusieurs phases (voir ci-dessus) :
Débats thématiques en groupe : 2 heures x 8 semaines
Méthodes et définition des projets : 3 heures x 9 semaines
Encadrement du projet en groupe et sous groupes avec interventions individuelles
Encadrement individuel avec les directeurs de projet
Cette démarche de projet pourra apporter à l’étudiant une partie des éléments nécessaires à la définition du programme
et du projet de fin d’études.
Travaux requis
Enseignements projets en groupe puis individuels
Chaque étape sera l'objet d'une évaluation, la progressivité de l'étudiant reste le critère majeur.
- Préparation au PFE :
Méthode pour le projet
1 séance de travail + rappel pour mise en place
Rédaction et définition des thèmes et programmes
validation (argumentaire et intentions) – choix du directeur d’étude
Projets
séances en groupe
5 séances de correction (en groupe et individuelles)
jurys avant projet – programme
- PFE : corrections individuelles avec les directeurs d’étude faisant partie du groupe
Réunions régulières en groupe pour échanges et synthèse
Durée de chaque séance en groupe : 5 heures selon possibilité.
Bibliographie
Disciplines
DE 3 - Transformer l'existant
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Enseignants : M. Xavier Dousson, M. Donato Severo
L’enseignement a pour objectif de :
. Développer les compétences et les aptitudes à la conception architecturale des étudiants dans des contextes existantes
de valeur patrimoniale.
. Prendre conscience de la définition large du patrimoine en considérant tout ce qui dans l’architecture, la ville, le territoire,
le paysage, est le résultat de phénomènes d’accumulation, de sédimentation, de pérennité, de traces.
. Aborder la notion de patrimoine et les pratiques de projet sur le bâti existant comme faisant partie de la discipline
architecturale: restauration, conservation, sauvegarde, réhabilitation, extension, reconversion /réaffectation,
restructuration, etc.
. Comprendre les enjeux environnementaux vis-à-vis des phénomènes de permanence de la ville et de l’architecture.
L’intervention dans l’existant concerne les problématiques suivantes :
1. La requalification et la densification des quartiers résidentiels et la modification des tissus urbains anciens et récents ;
2. La sauvegarde et la valorisation du patrimoine architectural et urbain ancien, moderne et contemporain ;
3. La réutilisation et la reconversion de l’existant dans une perspective de développement durable.
Contenu
Cet enseignement s’inscrit dans le Domaine d’étude 3 «Réalités, temporalités, transformations» que les étudiants
peuvent choisir parmi différents enseignements du cycle Master: groupe de projet S7 et S8, séminaire, mémoire, cours
optionnels. Les étudiants qui souhaitent rédiger leur mémoire dans ce domaine ou qui désirent préparer un PFE
recherche peuvent être suivis par notre équipe d’enseignement.
L’enseignement est basé sur une démarche expérimentale proposant plusieurs logiques de transformation, étude de
faisabilité et hypothèses programmatiques, préparant le sujet de PFE qui sera précisé en fin de semestre. Le sujet du
PFE sera un projet - de transformation, de reconversion, d’extension etc. – d’un édifice choisi en fonction des hypothèses
retenues.
Cette démarche met en jeu un processus itératif et explicite qui tend vers une solution optimale par approximations
successives. Le travail sera mené en relation avec les responsables de l’aménagement, les collectivités locales, les
habitants, les usagers etc.
L’objet d’étude retenu pour l’année 2014-2015 est le territoire de Montreuil qui comporte plusieurs sites de valeur
patrimonial, des quartiers des années 1960 et 1970, des bâtiments industriels du siècle dernier, des équipements publics.
L’enseignement du premier semestre articule trois échelles – et trois phases successives - d'intervention mises en
cohérence et en synergie :
. Inscription du projet dans une proposition urbaine de principe pour l’ensemble du site proposé ;
. Étude d'insertion détaillée dans une partie du site étudié ;
. Proposition architecturale complète en connexion et interrelation du projet avec les espaces existants ou à créer.
Chaque étudiant doit produire un travail personnel d’étude de cas avec la présentation et l’analyse, d’un certain nombre
d’exemples de références concrètes de bâtiments, l’élaboration d’une stratégie de conception, et la mise en forme
d’expressions architecturales. Dans l’apprentissage sous forme d’études de cas concrets, les concepts d’analogie et de
différenciation sont utilisés conjointement. Les cas à étudier pourront être proposés par l’étudiant. L’enseignement vise à
définir les enjeux et les objectifs urbains, environnementaux et patrimoniaux : continuité et ruptures urbaines,
conservation et/ou démolition, réhabilitation et/ou reconversion. Définition du programme : pour le bâti et les espaces
existants – réhabilitation, reconversion, restauration – et pour les parties neuves – extensions - dans le cadre du contexte
à valeur patrimoniale. Des visites de chantiers et de réalisations architecturales sont prévues.
Des conférenciers présenteront des cas réels ou relatifs à des questions méthodologiques (approches historiques de la
production architecturale du XXe siècle, stratégies de conception, techniques constructives, etc.).
Mode d'évaluation
Corrections, collectives et/ou individuelles; travail collectif.
Au cours du semestre, 3 évaluations sont prévues :
. Inscription du projet dans une proposition urbaine appuyée sur une analyse, sur des études de cas et la lecture
d’ouvrages théoriques ;
. Étude d'insertion détaillée dans une partie du site, avec des hypothèses de programmation ;
. Proposition architecturale en connexion et interrelation du projet avec les espaces publics existants ou à créer et
rédaction du sujet de PFE.
Travaux requis
Contrôle continu, participation aux activités, rendus intermédiaires et rendu final (sous forme papier et numérique) :
Dossier d’analyse, de présentation étude de cas, lecture d’ouvrages théoriques et hypothèses de programmation au
format A4 ; maquette d'intention traduisant le dialogue entre l’existant et la nouvelle intervention ; rendu graphique format
A0 (plan masse, plan de situation, plans, coupes, élévations, perspectives, croquis), maquettes numériques et physiques.
L’évaluation prend en compte aussi la participation au travail collectif (recueil de données, exposés, fiches de lecture).
Une séance par semaine, salle 308 - vendredi à priori (à confirmer), voir calendrier détaillé.
NOMBRE D'ETUDIANTS : Mini : 8 ; Maxi : 15
Bibliographie
AALTO Alvar, La Table Blanche et autres textes, traduit du finnois par Anne Colin du Terrail, Editions Parenthèse, 2012.
APUR, « Une petite synthèse du Grand Pari(s) de l’agglomération parisienne », in Paris Projet n°39, mars 2009.
ATELIER PARISIEN D’URBANISME, Paris, métropole sur Seine, in « Paris Projet » n° 40, Paris 2010.
DEVILLERS Christian, Le projet urbain, Ed. du Pavillon de l’Arsenal, Paris, 1994.
FRAMPTON Kenneth, Studies in Tectonic Culture : the Poetics of Construction in Nineteenth an Twentieth Century
Architecture, MIT Press, Cambridge,1995.
GREGOTTI Vittorio, Dix-sept lettres sur l'architecture, Editions Parenthèses, Marseille, 2007.
LUCAN, Jacques, Composition, non-composition. Architecture et théories, XIXe-XXe siècles. Presses polytechniques et
universitaires romandes, Lausanne, 2011.
OUVRAGE COLL., Maison-mégapole. Architectures, philosophies en oeuvre, Les éditions de la passion, Paris 1998.
PANERAI P., DEPAULE J.Ch., DEMORGON M., Analyse urbaine. Formes urbaines, Editions Parenthèse, Paris 2004.
PANERAI Philippe, MANGIN David, Projet urbain, Parenthèses, Marseille 1999. Marseille.
SECCHI Bernardo, La ville du vingtième siècle, Editions Recherches, Paris 2009.
STEINMANN Martin, Forme forte, Ecrits/Scriften 1972-2002, Birkhauser, Basel, 2003.
ZUMTHOR, Penser l'architecture, Birkhäuser, Basel, 2010.
Disciplines
DE 4 - 2P-fe. Processus de Projet en fin d'études
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Responsables : M. Emmanuel Doutriaux, Mme Elizabeth Mortamais
Autres enseignants : M. Philippe Guerin, M. Christian Morandi
Les objectifs de cet enseignement sont de deux ordres complémentaires.
Cette offre s'inscrit pleinement dans le domaine d’études 4 « Processus de conception. Méthodes et supports théoriques
», en phase avec les recherches et pratiques en cours dans le monde contemporain (économie, culture, comportements,
organisations). Ceci revient à penser le temps du projet dans son étoilement (le contemporain ne se borne pas à l’actuel),
son champ d'exploration et d'expérimentation, tout comme sa substance même, dans l'hétérogénéité qui caractérisent les
conditions actuelles d'élaboration (au titre de situations construites : énoncés, matérialités, opérateurs), et la production
dans sa généalogie (mécanismes et systèmes de cognition, modes d’observation, modèles d’analyse et
d’expérimentation).
Par ailleurs, dans ce contexte, l'exercice de l'écriture est lié à celui du projet permettant de distinguer et d'associer avec
profit une pensée empirique formalisée par un objet ou une 'forme', et une pensée pragmatique, qui s’écrit autant qu’elle
se teste.
L’objectif est d’assurer à chacun, dans ce contexte d’élaboration, une autonomie pleine et entière de pensée et d’action.
Cette autonomie sera confortée par la recherche d'un esprit d'ouverture et de partage avec l'ensemble du groupe dont
l'écoute critique sera un moteur essentiel à la réussite de tous.
Contenu
Le contenu n’est pas prescrit, dès lors que des hypothèses convaincantes (cohérence interne, adéquation aux
orientations pédagogiques), sont formulées en amont du semestre par une note d’intention qui assure l'inscription et
l’accueil de l’étudiant dans le groupe, en faisant toute la place à sa singularité.
Il revient à chaque étudiant de concevoir ce contenu au regard de son parcours dans les études d’architecture, en vue de
sa sortie de l’Ecole. Le meilleur point d’appui est en cela le mémoire de master, produit au semestre S9 précédant le Pfe,
ceci dans quelque domaine d’étude qu’il ait été produit, le Pfe formant en quelque sorte le pendant de cette séquence. Ce
dispositif permet à l'étudiant de construire une assise intellectuelle forte (contenu, méthode, critique) articulée entre
rapport et projet de Pfe.
Travaux requis
Un semestre pour élaborer un projet de Pfe est un laps de temps nécessaire et suffisant dès l'instant où il est employé de
façon dense et enthousiaste. L’assiduité hebdomadaire est donc indispensable : participation active à l’examen collectif
de l’avancement hebdomadaire des travaux individuels ; forte mutualisation des acquis (questionnements, protocoles,
présentations) destinée à compenser dans un registre collaboratif la dimension individuelle de l’exercice du Pfe.
Dans ce domaine d’études valorisant les « processus de conception», une attention toute particulière est réservée à la
saisie en vue de sa restitution lors de la soutenance, d’une série significative de travaux intermédiaires – textes ,
documents graphiques, modélisations; maquettes, vidéo, dispositifs; de même que la prise en compte de la critique – qui
entrent en jeu dans la formation du projet (potentialité, faisabilité, vraisemblance) et sa communication (visuelle et
technique), ainsi que le rapport de présentation (documentation et argumentation). Ainsi la soutenance du Pfe n'est pas la
simple présentation d'un 'projet fini' mais la restitution 'intelligente' du processus complet, permettant au jury d'évaluer la
capacité de l'étudiant à produire un résultat et à exposer clairement ses méthodes et les moyens de ce résultat.
Contrôle continu hebdomadaire et soutenance (jury) valent à parité 50% de l’évaluation.
Bibliographie
Amphoux Pascal, Chelkoff Grégoire, Thibaud Jean-Paul, Ambiances en débats, A la croisée, Bernin, 2004
Baudrillard Jean, Le système des objets, Gallimard, 1968.
Cauquelin Anne, L'invention du paysage, Paris, Puf, 2000
Darrieussecq Marie, « L’autofiction, un genre pas sérieux », in Poétique, n°107, sept. 1996
Didi-Huberman Georges, Devant le temps, éd. de Minuit, Paris, 2000.
Latour Bruno, Nous n’avons jamais été modernes, La découverte, 1991.
Moretti Franco, Graphes, cartes et arbres. Modèles abstraits pour une autre histoire de la littérature, Prairies ordinaires,
2005.
Simondon Gilbert, Du mode d'existence des objets techniques, Aubier 1958.
Simondon Gilbert, Imagination et Invention, cours 1965-1966, La transparence, 2008.
Sloterdijk Peter, Ecumes, Maren Sell, 2006
Uexküll (von) Jakob Johann, Milieu animal et milieu humain, Rivages, 2010
Disciplines
DE 4 - La transformation du paysage parisien
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Enseignants : M. Xavier Fouquet, M. Alain Guiheux, Mme Catherine Rannou
Cet enseignement de PFE vise à confirmer la dynamique de projet propre à chaque étudiant.
Les projets de PFE sont totalement ouverts à l'expérimentation et proposent des logiques de vie et de transformation de
l’espace.
Les étudiants produiront une architecture positive. Action, dispositifs, situations engendrent une architecture neuve.
Le PFE permet à l'étudiant d'exprimer sa capacité à conduire la conception d'un projet complexe et à approfondir les
éléments qui lui semblent importants (structure, façades, équipements techniques et caractère durable, organisation).
La communication et la présentation du projet sont développés.
Contenu
Le sujet du PFE est au choix de l'étudiant qui peut s'appuyer sur le travail réalisé au premier semestre.
Le paysage parisien s’est profondément transformé durant ces 15 dernières années.
Un nouvel environnement est apparu, spécifique du mode de vie contemporain.
Les sites exemplaires sont choisis principalement sur la première couronne parisienne :
Boulogne, Issy-les Moulineaux, Saint-Ouen, Aubervilliers, Clichy-la Garenne, Neuilly.
Travaux requis
Présentation hebdomadaire de l'avancement du projet par chaque étudiant. Analyse collective par les enseignants et les
étudiants.
Contrôle continu hebdomadaire comptant pour 50% de la note, 50% pour l’examen terminal ou jury. Présence obligatoire.
Il est attendu une maîtrise de la cohérence de la démarche, de sa communication graphique et de sa présentation orale.
Bibliographie
Guillaume Erner, La mode des tendances, 2011
Rem Koolhaas, Junk Space, 1995
Disciplines
DE 4 - Positionnements de fin d'études
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Responsable : M. Dominique Cornaert
Autre enseignant : Mme Emmanuelle Bouyer
La plupart du temps, la pratique d'un architecte, au sein d'une agence consiste à répondre à deux demandes spécifiques :
un programme et un site.
Les enseignements proposés chaque semestre au sein des écoles permettent, pour l'essentiel, de développer des outils
de conception utilisables pour répondre à ces demandes (organisation des espaces selon les usages souhaités, prise de
site respectueuse du contexte).
La complexité des situations de projet engage ensuite des niveaux de technicité spécifiques qui seront abordé au cas par
cas, en piochant dans le réservoir d'expérience de chaque agence, validé in fine par les bureaux d'études
correspondants.
Le trajet des étudiants, de semestre en semestre, d'unité d'enseignement en unité d'enseignement permet la rencontre
d'une foule d'enseignants chacun porteur d'une doctrine ou d'un savoir faire particulier. Ces occasions provoquent des
manières différentes d'aborder le projet et ses processus de conception. Chacun peut ainsi piocher dans ses expériences
ce qui lui convient le mieux.
La question de la fabrication de l'architecture ne se résout cependant pas à la seule maîtrise du processus de conception,
du savoir faire, mais interroge également le contemporain de cette architecture à venir.
Si le moment du projet de fin d'étude peut être le moment d'un bilan des acquis, d'une tentative de synthèse des sujets
abordés, il peut également devenir le moment d'une émancipation.
Ces deux approches, du contemporain et de l'émancipation articulent le fait de faire corps avec son époque, d'y porter en
même temps un regard critique dans une immersion active, et l'envie de son actualisation.
L'architecte bâtit la ville, bâtit des lieux de vie, d'habitation, de représentation, il met en forme le résultat de forces
politiques, économiques, sociales et sociétales. En cela il porte la responsabilité d'un acte qui marque de manière durable
notre cadre de vie. Assumer cette responsabilité c'est être porteur de valeurs et proposer une attitude au monde.
Nous proposons que cette UE de projet de S10 soit l'occasion de tester cette attitude, propre à chaque futur architecte.
Attention : le sujet proposé sera obligatoirement issu de la problématique développée par l'étudiant dans le mémoire de
master, que celui-ci ait été réalisé dans un domaine d'étude ou un autre
Contenu
L'UE de projet de fin d'étude PFE® n'est pas une occasion de travail d'un projet qui n'aurait pu être fait jusqu'ici, ni d'un
feu d'artifice architectural. Au contraire, l'exercice de projet que nous proposons doit être ancré dans une réflexion déjà
engagée.
En cela, le sujet proposé sera obligatoirement issu de la problématique développée par l'étudiant dans le mémoire de
master, que celui-ci ait été réalisé dans un domaine d'étude ou un autre.
Les prises de positions architecturales et urbaines seront observées au regard des positions politiques, sociétales,
esthétiques de l'étudiant.
La problématique portée par le mémoire de master sera actualisée et renforcée par le rapport de pfe.
Les interactions entre mémoire, rapport et projet seront soutenues.
Travaux requis
Présence hebdomadaire exigée.
Présentation de l’avancement du travail chaque semaine.
Restitution de phases : travaux individuels: documents graphiques intermédiaires, textes, maquettes, vidéo, installations,
modélisations, cartographies.
Prise en compte chaque semaine du travail personnel et de l'implication dans les séances de débats critiques.
Pertinence conceptuelle, capacité de mise au travail des références choisies, qualités graphiques et de représentation,
faisabilité du projet réel, qualités et pertinence constructive et de mise en œuvre.
Rapport de présentation documenté et argumenté.
Présentation visuelle et graphique du projet, maîtrise des différents codes de représentations (communication et
technique).
Bibliographie
en cours de constitution.
Disciplines
DE 4 - Sites, situations, 'situations' intenses
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Responsables : Mme Brigit de Kosmi, M. Bernard Desmoulin
Autres enseignants : M. Didier Laroque, Mme Yolanta Yolski
Engager la dynamique de projet de chaque étudiant, à partir de scenarii : mobilités, usages.
Les diverses formes d’expression seront convoquées : écriture, film, photo, dessin.
Le projet d’architecture s’insère dans une situation urbaine dense, avec l’objectif de la transformer.
Dans une prospective à +25ans, il faut imaginer les nouvelles formes du cadre de vie. Ceci basé sur des recherches
approfondies sur les expériences et réflexions récentes, émergente. Tant sur le plan social, culturel, architectural.
Contenu
Finalisé par la soutenance du PFE, le projet de 2° semestre de master prend une place particulière dans le parcours de
l'étudiant qui est conduit à gérer une production complexe dans un temps restreint.
L'objet et le sujet du projet sont proposés par chaque étudiant.
Dans son déroulement, l’enseignement du projet interroge notamment les orientations suivantes :
- L’architecture, imagination spatiale, vecteur d’imagination sociale.
- La recherche du romanesque comme un des composants du projet architectural.
- Analyser, composer, matérialiser…
Travaux requis
Contrôle continu hebdomadaire comptant pour 50% de la note, 50% pour l’examen terminal ou jury PFE. Présence
obligatoire. Il est attendu une maîtrise de la cohérence de la démarche, de sa communication graphique et de sa
présentation orale.
Bibliographie
Edgar Morin « La voie » Fayard 2011
AMC « le Grand Paris, consultation internationale sur l’avenir de la métropole parisienne » 2009
Rem Koolhaas « S,M,L,XL” Rotterdam 1995
Aurora Fernandez Per, Javier Arpa “The Public Chance” a+t ediciones 2008
AL Gore “une vérité qui derange” editions de La Martinière 2007
Disciplines
DE 4 - Stratégies morphogénétiques
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Autres enseignants : M. Frank Chopin, M. Hervé Dulongcourty, M. Jean-Dominique Lenormand
Titre :
PROFILAGE ARCHITECTURAL : MORPHOLOGIE ET MORPHOGENESE DU DISPOSITIF ARCHITECTONIQUE
CMAU / S10 / COMPLEXITE ET MORPHOGENETIQUE ARCHITECTURALE
Responsable :
Patrice Ceccarini
Enseignants :
CMAu / G3 - At. Lenormand : Patrice Ceccarini, 60 h, H. Dulongcourty 60h, C. Pottgiesser
Salle 511, tous les vendredis de 14h à 19h
Le CMAu (G3/AT.L) interroge le projet architectural et urbain en tant que processus de conception en convoquant des
compétences disciplinaires plurielles, en recourant aux méthodes d’investigation ayant trait à la dynamique de
développement des édifices, des villes et territoires. Les enjeux contemporains de l’architecture, ses développements
futurs, architecturaux et métropolitains, dépendent de la compréhension du fonctionnement des organismes /
organisations tectoniques (objets, édifices, villes, territoires). Or, tout comme dans d’autres domaines de compétences
(Sciences du vivant, Médecine, etc.), et dès lors qu’on se positionne dans le domaine complexe de la durabilité
(Sustainabily), l’acte architectural doit être considéré comme un acte rééquilibrant -un acte thérapeutique (Care),
impliquant une compréhension détaillée de la genèse morphologique des organisations spatiales en général
(Morphogenèse), laquelle est déterminante pour l’élaboration de stratégies d’édifications soutenables. Malheureusement,
trop souvent séparée du processus de conception, l’analyse architecturale reste un «alibi », une présentation générique
et superficielle d’un contexte. Or -contrairement à ce que l’on pourrait prosaïquement penser- l’analyse est la condition
sine qua non et la garantie d’une action pertinente et efficace sur le monde réel. Car le projet architectural n’est autre que
le renversement de la procédure analytique : pour y parvenir, on observera les territoires à partir d’une posture
phénoménologique (sensible) destinée à faire émerger les singularités remarquables capables de produire des
dynamiques spatiales architecturales innovantes et originales, ré-équilibrantes (affordances). Concernant les processus
de conception, on s’appuiera sur la théorie de la complexité, les analyses systémique et morphogénétique.
Méthode de travail :
La méthode consiste en l’approfondissement des processus de conception précédemment développés en S9 (Territoire) à
l’échelle restreinte du Projet Urbain / Edifice. Les contraintes, de même nature que celles du semestre précédent
déterminent progressivement la forme architecturale, jusqu’à la production tectonique/technologique de la forme édifiée.
Ce processus -que nous qualifions de « profilage architectural »- agit sur plusieurs niveaux morphologiques de façon
analogue aux processus des domaines de l’ingénierie (soufflerie, profilage aérodynamique ou hydrologique des carènes /
carrosseries, d’objets technologiques variés, etc.). Le projet architectural est vu comme le résultat d’un processus
morphogénétique dynamique de nature organique.
L’originalité de la procédure architecturale proposée tient en ce que l’on considère –d’emblée- l’édifice comme un espace
phénoménologique dans lequel se produisent des interactions entre utilisateurs et environnement (Smart Building,
Intelligent Ambiance). C’est à partir, du dispositif phénoménologique (psycho-sensoriel) conçu que l’on produira l’édifice
entendu comme dispositif tectonique/ technologique -a contrario de ce qu’enseigne la pratique du projet traditionnel.
Le profilage du projet architectural est donc l’objet d’un processus morphogénétique organique dynamique.
S10 / Semestre de Printemps
Le semestre de Printemps S10 est dédié au profilage architectural lequel est divisé selon les phases suivantes :
- Programmation architecturale détaillée
- Stratégie morphogénétique architecturale (Morphogénèse)
- Profilage de la forme architecturale
- Profilage de la forme architectonique et du dispositif technologique intelligent.
Contenu
Contenu et sujet :
• Contenu
Dédiés principalement aux étudiants souhaitant renforcer leur compétence théorique et pragmatique / opérationnelle en
matière de conception architecturale, le semestre S10 est essentiellement centré sur les dimensions analytiques,
méthodologiques et processuelles, notamment concernant :
- La compréhension du processus de conception du projet architectural en tant que processus spatio-temporel complexe
(Ecoumène, Ambiance Intelligente, Interactions, affordances psycho / socio / comportementales, Médecine
environnementale, Thérapeutique architecturale, théorie du « care »)
- La constitution d’un corpus de théories et méthodologies opérationnelles et expérimentales centrées sur la conception
architecturale en tant que processus d’émergence d’organisations architecturales contemporaines inédites (Profilage
architectural, Biomatique, Biomimetique (Biomimicry), Espaces / Ambiances / Edifices intelligents (Smart Buildings,
Intelligent Ambiance), Architecture paramétrique, Smart Geometry).
- Les méthodologies expérimentales concédant la possibilité d’aborder la conception de projets architecturaux / urbains /
territoriaux complexes liés aux transformations des pratiques sociales et des organisations architecturales métropolitaines
(Processus, Echelles et temporalités, Rapports entre pratiques de conception et modes de vie, Impact des cultures et des
usages sociaux de l’espace sur les dynamiques).
• Sujet
- Approfondissement des territoires et contextes étudiés en semestre d’Automne (S9)
Les lieux d’application librement choisis par les étudiants (S9) seront étudiés en groupe de 2 à 3 personnes (en relation
directe avec les institutions et acteurs publics et privés du cadre opérationnel).
Travaux requis
Mode d’évaluation et de validation :
- Contrôle continu par évaluation hebdomadaire (obligatoire). 2 Jurys d’étape, 2 jurys de semestre dont un préparatoire au
PFE en relation avec les enseignants du DE4, Jury final PFE.
- Rapport méthodologique de conception du projet architectural associable au mémoire mention « recherche » M2 / PFE.
Bibliographie
Une bibliographie détaillée est à disposition des étudiants en fonction de leur problématique
Support de cours
Mode pédagogique :
CM + TD
- Présentation sous forme d’exposés hebdomadaires (Power Point) de l’avancement des projets étudiants (ou groupe
d’étudiants). Evaluation collective par les enseignants et étudiants.
- Cours complémentaires libres dans le cadre du Séminaire S8 STAPMAu et du Séminaire collectif de l’EHESS «
Morphologies : des sciences sociales à l’architecture et aux sciences du vivant ».
Relation avec les autres disciplines :
Par nature transdisciplinaire, l’enseignement CMAu implique une relation étroite entre connaissances disciplinaires
(Géographie, Sciences économiques et sociales, etc.) et connaissances processuelles : Morphologies (Sciences de la
nature, du vivant, et anthropique); Langages formels (Sciences des Langages, Sémiotique) ; Informatique (Modélisation
numérique des phénomènes dynamiques / Morphogenèse).
Visites :
Un voyage sur les terrains d’études est indispensable aux étudiants du S10
Disciplines
DE 1 : Soutenance PFE
Année
5
Heures CM
0
Caractère
obligatoire
Semestre
10
Heures TD
0
Compensable
non
E.C.T.S.
10
Coefficient
8
non
Code
DE1
Année
5
Heures CM
0
Caractère
obligatoire
Semestre
10
Heures TD
0
Compensable
non
E.C.T.S.
10
Coefficient
8
non
Code
DE2
Année
5
Heures CM
0
Caractère
option
Semestre
10
Heures TD
0
Compensable
non
E.C.T.S.
10
Coefficient
8
non
Code
DE3
Année
5
Heures CM
0
Caractère
option
Semestre
10
Heures TD
0
Compensable
non
E.C.T.S.
10
Coefficient
8
non
Code
DE4
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Disciplines
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
DE 1 - Territoire, expérimentation, architecture.
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Enseignants : M. Michael Halter, Mme Aléxiane Rossi
- Mise en place d’une stratégie pour la réalisation du PFE
- Mise en évidence de la démarche de projet
- Contexte : mise en scène spatiale : territoire, paysage, urbanité
- Usages : Révéler et représenter les opérateurs : fonction et usage
- Lumière : représentation de la spatialité par la lumière, mise en évidence de la lumière
- Matérialité : construire un langage architectural, une grammaire, une syntaxe.
- Anatomie de l’enveloppe : structure et basse consommation en énergie
Contenu
- Analyse opérationnelle, diagnostic, orientations, projet
- Définition d’un planning d’études
- Corrections en groupes interactifs et individuels
- Encadrement du rapport de PFE
Les sujets sont dérivés d’une thématique commune, ou développés individuellement.
Ils comportent nécessairement une dimension théorique en corrélation avec le rapport de PFE et une application pratique
formant un ensemble cohérent.
Une dimension recherche peut être intégrée à la thématique suivant les souhaits de l’étudiant.
La thématique générale est commune à savoir : « Territoire d’exception »
Travaux requis
L’organisation des séances
jour(s) de la semaine et horaire : vendredi de 9:00 à 14:00 (sur demande mercredi de 15:00 à 18:00)
salle(s) : 506
modes pédagogiques : cours de méthodologie, expérimentation avec corrections collectives et individuelles, exposés...
fréquence : deux corrections hebdomadaires
critères : cohérence et clarté de la démarche, avancement
évaluation : jurys croisés avec enseignants invités
Bibliographie
ADEY, Peter (2010) Mobility, Taylor & Francis, London , New York, Ed. Inc, Routledge, 267 pages
ALLEMAND, Sylvain ; ASCHER, François ; LEVY Jacques (sous la direction de) (2004) Les sens du mouvement:
modernité et mobilités dan les sociétés urbaines contemporaines, Synthèse des actes du colloque de Cerisy-la-salle (Juin
2003) Paris, Editions Belin, 336 pages
AQUILINO, Marie J. (2011) (directed by) Beyond Shelter, Architecture for Crisis, London, Thames & Hudson, 304 pages
BATESON, Gregory (1972, 2000) Steps to an ecology of mind, Chicago, The University of Chicago Press, 533 pages
BATESON, Gregory (1972, trad. 1977) Vers une écologie de l’esprit 1, trad. de l’anglais, Paris, Éditions du Seuil, Points
Essais, 299 pages
BATESON, Gregory (1972, trad.1980) Vers une écologie de l’esprit 2, trad. de l’anglais, Paris , Éditions du Seuil, Points
Essais, 349 pages
BÉAL, Vincent ; GAUTHIER, Mario ; PINSON, Gilles (2011) (sous la direction de) Le développement durable changera-t-il
la ville ? Le regard des sciences sociales, Saint Etienne, Editions Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. «
Dynamiques métropolitaines-Recherches», 464 pages
BENDER, John and MARRINAN, Michael ( 2010) The culture of diagram, Palo Alto Ca. Stanford University Press, 296
pages
BERNAOLA-REGOUT, Diana et GODARD, Philippe (2007) Bidonplanète. Un milliard d’humains dans des bidonvilles.
Paris, Éditions Syros dans la collection J’accuse, 116 pages
BERTALANFFY, Karl Ludwig von (1968, 1976, trad. 1993) Théorie générale des systèmes, Paris, Editeur Dunod coll.
Systémique, 308 pages
BRUNN, Stanley and WILLIAMS, Jack (1983, 1993, 2003) Cities of the World, New York Oxford, Éditions Rowman &
Littlefield Publishers, Inc, Lahman Boulder (troisième édition),
CAZAL, Maggie, (6 novembre 2008) « Bidonville : Nouvelle urgence ? » pour Urbanistes Sans Frontières, Conférence
Internationale de la Fondation architectes de l’urgence,
CHOMSKY, Noam (2002 ; 2011 pour la traduction) Sur la nature et le langage, Cambridge University Press, Marseille,
Éditions Agone, 212 pages
DAVIS, Mike (2006) Le pire des mondes possibles. De l'explosion urbaine au bidonville global. Londres NY, Ed. Verso ;
Paris, Éditions La Découverte, 250 pages
DELEUZE, Gilles (1988) Le Pli, Paris, Les Éditions de Minuit, Collection « Critique », 192 pages
DESMARAIS, Gaëtan et RITCHOT, Gilles (2000) La géographie structurale, Paris, Montréal, Budapest, Torino, Éditions
L’Hartmattan, 147 pages
DUREAU, Françoise ; DUPONT, Véronique ; LELIEVRE, Eva ; LEVY, Jean-Pierre ;
LULLE, Thierry (2000) Métropoles en mouvement, une comparaison internationale, Paris, Editions Anthropos, et
Montpellier, Institut de Recherche pour le Développement (IRD), 656 pages
FIJALKOW, Yankel (2001, 2007) Sociologie des villes, Paris, Editions La Découverte, coll. Repères, 121 pages
FRIEDMAN, Yona (1970, 2003) L’architecture de survie. Une philosophie de la pauvreté. Paris, Éditions L’Eclat, 224
pages
GUILLOT, Xavier (2011) (sous la direction de) Espace rural et projet spatial – vol.1, Réflexions introductives / stratégies
pédagogiques, Saint Etienne, Editions Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. EASE Architecture, 240 pages
GUILLOT, Xavier (2011) (sous la direction de) Espace rural et projet spatial – vol.2, Vers un nouveau pacte
ville/campagne, Saint Etienne, Editions Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. EASE Architecture, 240 pages
KLANTEN R.; BOURQUIN N.; EHMANN S.; VAN HEERDEN F., TISSOT T. (edited by) (2008) Data Flow 1. Visualizing
Information in Graphic Design,Berlin: Gestalten Verlag, 256 pages
KLANTEN R.; BOURQUIN N.; EHMANN S.; TISSOT T. (edited by) (2010) Data Flow 2. Visualizing Information in Graphic
Design, Berlin: Gestalten Verlag, 272 pages
MORIN, Edgar (2004) La Méthode, 6. Ethique, Paris, Éditions du Seuil (Points, Essais), 271 pages
NEGRUTIU, Ioan ; DEL FATTI, Natalia ; BRAVARD, Jean-Paul ; VIEIRA, Cristina (2011) (Etudes réunies et présentées
par) Les ressources, Saint Etienne, Editions Publications de l’Université de Saint-Etienne, coll. « Les colloques de l’Institut
universitaire de France », 356 pages
ORFEUIL, Jean-Pierre (2008) Mobilités urbaines, l’âge des possibles, Paris, Editions Les Carnets de l’info coll. Modes de
ville, 255 pages
PAI Hyungmin (2006) The porte folio and the diagram, architecture, discourse and modernity in América, Cambridge Ma,
MIT Press, 128 pages
PAQUOT, Thierry (2007) Utopies et Utopistes, Paris, Éditions La Découverte coll. Repères, 121 pages
PITTE, Jean-Robert, (2006) Géographie culturelle, Paris, Editions Fayard, coll. Les Indispensables de l’Histoire, 1088
pages
RIOT-SARCEY, Michèle (2001) (sous la direction de) L’Utopie en questions, Saint-Denis, Éditions Presses Universitaires
de Vincennes, 256 pages
SLOTERDIJK, Peter (1998, trad. 2002) Spheres I, Microsphérologie tome1, Bulles, Paris, Editions Pauvert (Fayard) coll.
Philosophie, 686 pages
SEMILLA DURÁN, Maria A. (2011) (sous la direction de) Résistances, Saint-Etienne, Editions Publications de l’Université
de Saint-Etienne, coll. Textures N°20, 168 pages
URRY, John (2000, trad. 2005) Sociologie des mobilités, Une nouvelle frontière pour la sociologie ? , Paris, Editions
Armand Colin, coll. U Sociologie, 252 pages
VENTURY, Robert, SCOTT BROWN, Denise, IZENOUR, Steven (1977, 1972) Learning from Las Vegas ; Cambridge
(Ma) and London, The MIT Press 192 pages
SITES WEB
ONU : http://www.un.org/fr/
Support de cours
La pluridisciplinarité :
Théorie de l'architecture, épistémologie, systémique, histoire, géographie, ville et société, sciences sociales, construction,
arts plastiques...
Disciplines
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Autres enseignants : M. Mariano Efron, Mme Martine Weissmann
transformer la ville : si l’architecture…
L’architecture est aujourd’hui mise à l’épreuve de nombreux questionnements et critiques de toute nature (cf l’ouvrage «
Contre l’architecture » récemment publié chez Arléa et écrit par F. La Cecla), notamment dans pour sa capacité – ou son
incapacité – à mettre en œuvre une véritable transformation de la ville : une transformation qui ne serait pas initiée par un
seul discours environnemental de surface, ajouté à un travail plastique auto-référencé et en perpétuelle recherche de
l’inédit (et adressé aux seuls architectes) mais bien par une attention première aux usages et aux pratiques, à l’émotion
durable et à l’intensité de la vie sociale qui s’y attache, et par une foi renouvelée dans la capacité de notre champ
disciplinaire à influer durablement sur la vie de nos concitoyens (notamment dans l’habitat), particulièrement pour les plus
démunis d’entre eux.
Dans le champ politique, cette transformation doit se fonder sur le constat d’échec de l’espace mondialisé de la
marchandise à produire seul l’harmonie à laquelle la ville doit être associée : sur ce constat, il faut réinitier une politique
volontaire de la ville contemporaine axée sur le concept ( à tort galvaudé) de bien public. Au cœur de cette démarche,
l’architecture doit réinterroger la notion centrale d’espace public, et retravailler sur les grandes questions de l’habitat, de la
densité et de la mixité qui sont associées au projet urbain en général et aux réflexions actuelles sur le caractère pérenne
des propositions de mise en œuvre de celui-ci.
Cette transformation – nécessairement durable, donc - de la ville ne peut être initiée dans notre discipline que sur un point
de vue précisément fondée sur sa capacité à la mettre en œuvre, ce à quoi ce « séminaire » de PFE s’attachera dans ce
semestre. Dans le champ de l’architecture, au-delà de la question des règles, le travail sur la ville est aussi un projet
d’espace (le projet urbain,)
Contenu
les orientations principales / objectifs pédagogiques
L’objectif de ce semestre, pour le PFE, est de conduire l’étudiant à une synthèse de son cursus particulier qui lui permet
de mettre en œuvre, sur les questions urbaines liées à l’architecture, un projet personnel et une pensée autonome sur
plusieurs domaines d’études. …Analyse d’un territoire urbain et de ses enjeux, analyse comparée des grandes théories et
utopies urbaines, exploration croisée de la pensée spatiale sur la ville et des règles d’urbanisme associées, exploration
par groupe d’un modèle de développement réactif d’un territoire selon la modification d’une ou de plusieurs règles… Ce
afin de conduire pour le PFE à l’aboutissement de la part de projet à l’échelle urbaine . A savoir : définition du site propre
à l’intérieur du territoire commun, des règles particulières développées, du programme détaillé, du degré de complexité
abordé (notamment sur la question des structures spatiales), concrétisé par plusieurs maquettes (du 1/2000° au 1/500°)
et un cahier des prescriptions architecturales et urbaines détaillées portant sur son intervention et l’autonomie de la
pensée qui la sous-tend.
Le caractère réactif de la pédagogie propre aux règles urbaines générales du groupe est construit (dans un territoire
partagé) sur le principe de contiguïté des sites d’intervention de chaque étudiant par rapport aux autres, le
développement d’une règle dérogatoire à la règle commune initiale devant être abordé au cas par cas avec les étudiants
« voisins », puis négocié, et questionné pour tout le groupe sur ses aspects positifs ou négatifs.
A partir d’un territoire commun identifié, un ressort pédagogique particulier résulte de l’addition finale de plusieurs PFE
parallles en un seul projet collectif dont la découverte dans le dernier temps du 'sŽminaire de PFE' est particulièrement
riche d’enseignements.
La pluridisciplinarité des enseignants associés à cet enseignement est une condition majeure de succès de cette pratique
pédagogique. Cet apport essentiel peut être apporté de façon hebdomadaire, sous forme de workshops intensifs et /ou
sous forme de cours thématisé.
Un travail proportionnellement important et continu en maquette (y compris structurelle) à différentes échelles sera exigé,
noté isolément comme un élément pédagogique spécifique du contrôle continu.
La pluridisciplinarité est une condition majeure de succès de cette pratique pédagogique, où les questions sociales,
structurelles (constructive et spatiale) et plastiques (formes et forces) sont indissociables du travail hebdomadaire inscrit
dans le processus du projet. Il est donc fortement souhaité de pouvoir associer à cet enseignement un enseignant de
plusieurs champs disciplinaires. Cet apport essentiel peut être apporté de façon hebdomadaire, sous forme de workshops
intensifs ou sous forme de cours thématisé.
Dans ce dernier semestre du cursus liŽ au PFE, la dimension particulière du thème de projet nécessite une structuration
pédagogique particulière autonome de la part de l'Žtudiant, où la forme d’un « séminaire de projets » doit amener les
étudiants, au-delà de leur propre travail sur le projet architectural, à prendre en compte la dimension réactive que le
travail de tous les étudiants du groupe et la diversité des propositions doit impliquer dans la conduite de ses réflexions sur
son propre projet de PFE.
Travaux requis
l’organisation des sŽances du cours thŽorique de PFE
jour(s) de la semaine et horaire : vendredi aprs-midi
modes pédagogiques : correction à la table (desk critic), cours de méthodologie, expérimentation avec corrections
collective et individuelle, exercices sur place, exposés...
Evaluation collective des PFE (toutes les 3 semaines) en sŽminaire
l’après-midi ést structuré principalement sur la critique du travail de l’étudiant exposé à la totalité du groupe. La critique
sur le projet s’adresse à la totalité du groupe, au-delà du projet individuel, et les thématiques associées aux différents
types de proposition sont débattues sous forme de séminaire ouvert.
Les critères principaux d’évaluation (non limitatifs) sont les suivants : qualité architecturale des projets, assiduité, travail
personnel, progression, capacité d’expression orale, graphique, maîtrise des concepts et capacité d’articulation,
compréhension des éléments des disciplines associées (construction, plastiques, informatique, etc..)
Bibliographie
apports complémentaires :
Eléments de bibliographie : liés aux thématiques abordées dans le projet, dans des champs de savoir multiples :
philosophie (phénoménologie), histoire et théories de l’architecture, biographies, études de cas, sciences de la
construction, arts plastiques, etc…
La bibliographie sera communiquée en début de semestre
Support de cours
participation aux réflexions et thèmes communs à d’autres groupes, notamment le séminaire Construire les métropoles,
Ordre ouvert et Densité.
modalités : Le groupe 14 cherchera dans ses approches pédagogiques les conditions les plus élargies d’une participation
au réflexions et thèmes communs à d’autres groupes, entre autre sur les questions de la densité et de la mixité, ou du
caractère ouvert de l’espace public, tout en gardant des spécificités sur les conditions particulières du projet (site,
programme détaillé, etc)
ces relations sont liés aux domaines d’étude et aux thématiques abordés dans le projet, dans des champs de savoir
multiples : urbanisme, utopies urbaines, philosophie, histoire et théories de l’architecture, biographies, études de cas,
sociologie, sciences de la construction, arts plastiques, etc…
Les contenus sont articulés avec le cours de théorie, et chaque étudiant doit mettre en œuvre la définition d’une
bibliographie personnelle en fonction du programme retenu par lui : Théorie, Histoire, Ville et société, Sciences sociales,
construction, arts plastique, informatique,…
Dans ce sens, le travail produit par différents séminaires proposés à l’école en 4° année sera suivi avec attention,
notamment en ce qu’il permettra aux étudiants d’assister à des conférences ciblées liées aux thèmes sur lesquels leur
travail du semestre portera nécessairement.
Disciplines
DE 1 - Villes Rêvées : de rives en îles
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Le projet de PFE s'inscrit dans la continuité du travail en S9.
L’échelle d’étude proposée, est celle que Koolhass dénomme le « bigness. » c’est à dire, la recherche de la masse
critique qui fait basculer l’architecture vers l’urbanité.
A travers l’exploration de cette échelle, nous voulons questionner la manière de fabriquer la ville non plus à partir du tracé
mais par polarité et par réaction à des situations et à des contextes particuliers, en considérant l’architecture comme
forme urbaine.
Le projet devra définir les fondements du rapprochement entre l’échelle de la ville et celle de l’architecture considérée,
non pas comme la construction d’un simple édifice mais comme la fusion d’une trilogie : structure, programme,
infrastructure intérieure, traitée à la manière d’une infrastructure urbaine au même titre que les voieries, les ponts, ou les
réseaux etc…
L’architecture peut ainsi développer en son sein, une complexité urbaine par l’articulation des programmes entre eux, par
les flux qui la traverse et par sa taille critique.
Contenu
Le projet devra s'inscrire dans une zone urbaine périphérique, un territoire où les contraintes des grandes infrastructures
imposent une réflexion architecturale et urbaine innovante autour de la question de la grande échelle architecturale, de
l’hybridité et des nouveaux types de paysages urbains.
La problématique projectuelle sera plus architecturale qu’urbaine : Quel type d’urbanisme peut-être provoqué par certains
bâtiments de très grandes dimensions ? Le « projet urbain » sera mis en place avec une stratégie architecturale
engendrant de « super – bâtiments » hybrides.
Travaux requis
Développement du projet urbain et architectural conçu en S9
Disciplines
DE 1 : Qu'est-ce qu'une proposition urbaine ?
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Enseignants : M. François Alexopoulos, M. Emmanuel Choupis, Mme Elisabeth Essaian, M. Yvon lescouarc'H, M. Alain
Pelissier
En préparation du Projet de Fin d'Études:
. Projeter un édifice complexe dans un nouveau quartier métropolitain. Soit logement. Soit équipement.
. Approfondir: la conception, l'urbanisation, la construction (en structure, ambiances, acoustique, selon le projet).
. Discourir par le dessin et par la parole.
Contenu
Explication: qu'est-ce qu'une proposition urbaine?
Analyse: qu'est-ce qu'un projet d'édifice complexe dans une ville en transformation?
Préparation: apprendre à organiser la présentation graphique d'un projet, les éléments du processus de conception qui
ont conduit à la formalisation retenue, ainsi qu'à discourir devant un jury.
Travaux requis
Projet:
1. Localisation. 2. Situation. 3. Plan masse et ses 2 coupes. 4. Plan du niveau de référence et ses 2 coupes. 5. Plan de la
partie principale et ses 2 coupes. 6. Isométrie de l'organisation programmatique.
7. Façades (en relation avec les coupes). 8. Détail (coupe toute hauteur de l'édifice et sa façade associée). 9.
Perspectives
L'ensemble tient à l'intérieur d'une série de formats A0 limités à 10 maximum.
Maquette de présentation et maquettes d'études.
Tous les documents ont des échelles spécifiées.
Livret:
Le livret du projet contient: la situation urbaine illustrée, des cartes de la ville, des photos du site, le programme de
l'édifice quantifié, des éléments techniques concernant la solution étudiée, une description du quartier nouveau par leurs
habitants supposés. Format A4.
Carnet:
Le carnet retenant les éléments principaux dans le processus de conception.
Double évaluation: contrôle continu et jury.
3 phases de rendu avant le jury final.
Bibliographie
Voir les Projets de Fin d'Études accomplis les années passées dans le Groupe 15.
Bibliothèque de l'ENSAPVS.
Chaque étudiant doit fournir sa propre bibliographie:
. sur le thème de son projet;
. sur les références urbaines et architecturales de quartiers analogues et d'édifices similaires.
Support de cours
Power point des enseignants.
Power point des étudiants.
Ouvrages de référence.
Sources bibliographiques.
Disciplines
DE 2 - Ecologies architecturales (ex TNAUE)
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Responsables : Mme Sonia Cortesse, M. Xavier Lagurgue
Autres enseignants : M. Francis Lanchez, M. Antoine Maufay
TNAUE
Technologies nouvelles pour une architecture urbaine et environnementale.
TNAUE s’inscrit à plein dans le domaine 2 en posant la matérialité de l’édifice comme condition à la conception de
l’espace bâti.
Comment concevoir le projet d’architecture dans la perspective d’un développement urbain durable ?
Quelles qualités, spatiales, techniques, environnementales, culturelles … pour un projet complexe dans le double
contexte de la réalité physique locale et de globalisation?
Quelle programmation pour quelle mixité fonctionnelle et quelle hybridation d’usages dans la ville mutante?
Comment former et transformer l’espace, entre intérêt privé et intérêt public, sans dogme ni doctrine mais au plus près
des enjeux propres à chaque situation ?
Comment concevoir en accord avec le climat local, l’environnement physique, les flux d’énergies et de matières entrants,
sortants et faisant système ?
Le bâti contemporain est un ensemble qui intègre, outre ses composantes sociales et humaines historiquement
répertoriées, des fonctions, des services, des fluides, des réseaux et des ouvrages de plus en plus complexes. La force
des innovations technologiques engendre souvent des objets architecturaux isolés, mais ces innovations peuvent aussi
être à l’origine de nouvelles formes d'architecture urbaine. Rechercher des réponses intégrées et constructives à ces
processus est au coeur de notre thématique.
Chaque étudiants programme et conçois un projet architectural qui propose une nouvelle façon de construire précise et
maîtrisée (high tech, ou low tech, matériaux et processus biossourcés...), des façons d'habiter adaptées à la situation
contemporaine tenant compte de relations à l'environnement social, bâti et naturel (groupement d'habitat expérimental,
nouveaux usages écologiques), des conceptions dynamiques de l'espace (réseaux, mobilités, interfaces espaces
publics/espaces privés).
Il élabore une conception globale de l'environnement bâti et non bâti en intégrant les notions d'économie globale et de
protection de l’environnement (relations durabilité-entretien, écologie, zéro nuisance, autonomie...).
Contenu
Chaque étudiant choisit son site et élabore son propre programme.
Le choix des sites et des programmes est libre dans la mesure où les questions de densité urbaine et, ou, de qualité
environnementale sont présentes dans la problématique de départ.
Le projet étudié aura pour finalité l’étude constructive du bâtiment.
A ce titre l’ensemble des échelles permettant d’envisager la réalisation du projet seront abordées au cours du processus
de conception.
Dans ce contexte, les mégastructures et la « bigness » s’inscrivent au même titre que des édifices d’importance plus
modeste.
L’encadrement est assuré de façon hebdomadaire par Xavier Lagurgue, architecte, praticien spécialisé dans la qualité
environnementale du cadre de vie et par Martine Bouchier, architecte, docteur habilitée à diriger des recherches et
professeur d’esthétique.
Antoine Maufay, ingénieur architecte apporte son concours sur la définition des enveloppes lorsque les projets
parviennent à un niveau de définition suffisant.
Dans le cadre de séances communes, chaque étudiant bénéficie d’un suivi personnel, adapté à sa problématique
architecturale et à ses modalités de travail. Notre enseignement est une maïeutique structurée en étapes précises qui
permet à chacun de trouver et de développer sa propre voie.
Des apports thématiques communs sont dispensés régulièrement et précisés au fur et à mesure des besoins exprimés.
Les étudiants qui souhaitent développer un diplôme avec une mention recherche seront accueillis et suivis de façon
spécifique.
Martine Bouchier, Xavier Lagurgue
Travaux requis
Il s'agit de produire un projet abouti et constructible, avec, outre les documents graphiques et écrits, des maquettes et des
détails de construction innovants à grande échelle et d'un haut degré de qualité d'expression.
Le projet architectural présentera des qualités spatiales tant à l'échelle de l'espace public qu'à celle de l'espace privé ainsi
que des qualités environnementales particulières qui se révèleront notamment dans la conception bioclimatique et dans la
cohérence établie entre les principes constructifs de l’enveloppe, des fluides et de la structure.
Bibliographie
Une bibliographie adapté par programme sera fournie au cas par cas.
Support de cours
Les apports thématiques ciblés seront délivrés pour chaque étape d'élaboration du projet.
Disciplines
DE 2 - Projet et recherche architecturale
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
1. Le travail autour de l’exploration des usages et d’analyse des contextes forme le corpus fondamental de la conception
des édifices. Le fonctionnalisme architectural est une source de références qui relie l’architecture aux usagers.
2. Notre intérêt principal est la conception d’édifices de qualité, raison pour laquelle le terme « building design », convient
bien au travail réalisé par les étudiants qui travaillent dans l’Atelier.
3. Le PFE doit être un projet architectural complet et abouti. Faire un PFE, cela veut dire : que le travail graphique en
plan, coupe et élévations est cohérent avec la conception technique et constructive. Que cet ensemble graphique est bien
dessiné, que les planches sont intéressantes et les maquettes sont bien construites.
Le travail du projet est au fond l’expression matérielle d’un certain nombre d’idées et d’images, de concepts figurés et
pensées sur le plan intellectuel.
L’architecture ne peut émouvoir que si l’architecte ne ressent lui-même les émotions spatiales qu’il souhaite transcrire à
son projet. Le PFE sera réussi si le projet est messager d’émotions spatiales et architecturales.
4. Le PFE est le moment culminant de la formation des futurs architectes et la carte de visite qui leur permettra d’accéder
dans les meilleures conditions au marché du travail.
Contenu
Durant le M2 - S9, 'Recherche et projet architectural', les étudiants ont formé le socle intellectuel d'une esquisse de projet.
Dans le S10 il s’agira d'amener l’esquisse au stade d’un projet abouti.
Il conviendra de bien cerner les enjeux de base pour la fabrications d’un bon projet (site, programme, esquisse), de poser
les bases constructives (structures, portées) et de penser chaque espace en fonction des vues, des enveloppes, des
textures, des matériaux.
Nous insistons sur l’importance de poursuivre les logiques fondatrices du projet, et de les mettre en œuvre de façon
détaillée. Il est nécessaire de créer des relations visuelles fortes entre le concept architectural et les techniques
constructives. Ces deux niveaux d’interactions doivent confluer et fournir un vivier d’images et d’idées, qui feront émerger
les extrémités du travail de l’architecte : les racines profondes et le design des ambiances.
Parallèlement au travail de construire en plan et en coupe, le projet doit aussi évoluer en termes d’image 3D. Nous ne
sommes à la recherche d’images claires de chaque point du projet, de son insertion dans le site comme des espaces
remarquables de chaque édifice.
Travaux requis
Etant donné que l'environnement intellectuel et matériel ont été explorés en S9 par chaque étudiant, le PFE est
essentiellement un travail de projet à travers lequel l'étudiant doit faire état d'une certaine maturité architecturale.
Bibliographie
La palette de sujets étant vaste, la bibliographie est organisée par l'étudiant, en fonction de son projet, du site, la ville, etc.
Support de cours
L'enseignement théorique est fait en fonction de chaque projet. Cet enseignement est une forme de coaching des
étudiants qui doivent effectuer un travail exhaustif d'analyse (spatiale, morphologique, sociale, économique, idéologique),
de recherche formelle, d'enveloppes sensés traduire un point de vue sur l'équipement réalisé par l'étudiant, de
développer des argumentaires pouvant justifier les choix de son PFE.
Disciplines
DE 2 - Préparer aux divers modes d'exercice de la profession
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Schneider, M. Jean-François Selme, M. Bruno Tonfoni, M. Guy Vaughan
Préparation aux différents modes d’exercices et domaines professionnels de l’architecte , par l’ouverture, la diversité et
l’étendue des recherches et des travaux .
- La profession d’architecte , cadre , évolution ,finalité .
- Les métiers de l’architecture , définition,complémentarité .
- La recherche en architecture , quelle architecture , pour qui , pourquoi ?
Proposition individuelle de l’étudiant qui choisit librement sa thématique, son programme , son site en fonction de ses
intérêts exprimés et affinés au cours de ses études .L’étudiant choisit un directeur d’études en relation avec son sujet
parmi les enseignants de l’école et pourra s’entourer de compétences internes et/ou externes dans la réflexion et le
développement de son projet .
Contenu
L’étudiant ayant annoncé sa voie dans le cycle conduisant au diplôme d’Etat , choisit librement sa thématique, son
programme et son site en France ou à l’étranger , dans une problématique répondant aux attentes de la société ,en
matière d’aménagement du territoire, d’urbanisme , d’habitat , d’enseignement ,de travail ou de loisirs .La proposition
devra être conforme aux attentes en matière de développement durable et des problématiques d’économies d’énergies et
de réchauffement climatique .Le domaine thématique choisit sera le support de développement du projet .Le travail
analytique se conclura par une proposition .
Travaux requis
jour(s) de la semaine et horaire : Mardi et vendredi de14hà19h
salle(s) : 406
modes pédagogiques : corrections individuelle
fréquence : bi hebdomadaires
critères : processus de conception, identification du questionnement , validation de la problématique , cohérence et
progression de la démarche , détermination des options et des choix
évaluation : Jurys de PFE
Support de cours
Disciplines
DE 2 - Scénographie
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
Responsables : M. Dominique Brard, M. Arnaud Sompairac
Autre enseignant : M. Jean-René Albano
Domaine d'études 2 - 'Matérialité de l'édifice - Forme / Usage / Technique'
ARCHITECTURE ET LIEUX DE LA CULTURE
Responsables Autres Enseignants
Dominique Brard, Arnaud Sompairac : TPCAU Jean René Albano : STA - fluides / thermique
Organisation de l’enseignement
Salle : 404 //à confirmer
Rythme : une séance par semaine, le jeudi de 9h30 à 13 h.
du semestre 9.
Contenu
du semestre 9.
CONTENU ET SUJET
Le travail du projet se fonde sur deux postulats, le premier selon lequel l’espace public reste fédérateur de la socialité
dans la ville, le second selon lequel les lieux de la culture ont un rôle à jouer dans cette socialisation – souhaitée - dans
l’espace urbain, et en particulier dans l’espace des friches et autres traces d’une activité industrielle souvent révolue.
Le quartier sur lequel porte le travail de projet de cette année est celui dit de « La Briche », en périphérie de la ville de
Saint-Denis (93), au contact d’Epinay sur Seine. Les programmes, élaborés par les étudiants en S9, portent sur diverses
formes d’activités culturelles en prise sur la société composite dyonisienne, inscrites sur ce territoire et au-delà, avec
comme préoccupation principale que cette culture-là est supposée partagée par le plus grand nombre.
Travaux requis
L'encadrement du projet de l’équipement culturel sera assuré par D. Brard et A. Sompairac.
Le fondement pédagogique de cette offre réside dans la volonté de croiser les regards et critiques des deux enseignants
- un arpentage poussé du site d'implantation élargi, avec de nombreuses visites du site.
- une présentation aux élus de la ville de Saint-Denis de l’étape finale du S9.
Ce déroulement et l'encadrement des propositions devront conduire à la production individuelle ou en équipes :
- d'une stratégie culturelle par rapport aux programmes du semestre et au projet urbain,
- d'un concept architectural et urbain,
- d'une esquisse de synthèse,
- d’un projet architectural abouti, incluant des espaces publics extérieurs, sur une partie du projet urbain.
Outils :
- Recherches en bibliothèque, sur le web, lecture,…
SALLE :
404
ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT
jeudi matin 9h30h/13h
/// 1er COURS le jeudi 27 FEVRIER à 9H 30 ///
MODES PEDAGOGIQUES
- Encadrement du projet = TD / enseignement collectif + individuel
- Deux phases intermédiaires de production sont organisées et façonnent la matière du contrôle continu.
- La validation finale du semestre précède le jury du PFE et fait l'objet d'une note séparée.
- Présentation hebdomadaire de l’avancement du travail , de façon collective et individuelle alternée
- Prise en compte de l’implication de l’étudiant dans les séances collectives
Critères :
- Présentation, communication
- Pensée, cohérence et construction de la démarche
- Prise en compte des données de l'exercice
- Expression architecturale et Pensée constructive
Nombre minimum d'étudiants souhaité : 5
Nombre maximum d'étudiants souhaité : 15
Bibliographie
en cours
Support de cours
En sus des exposés mentionnés dans les méthodes de travail, sont effectuées diverses visites dont :
Disciplines
Année
5
Heures
CM
0
Semestre
10
Heures TD
220
E.C.T.S.
12
Coefficient
8
Caractère
obligatoire
Compensable
non
Session de
rattrapage
non
Code
EM-P4.1
« Du projet urbain au projet architectural construit ».
L’objectif de ce semestre est de permettre aux étudiants de réaliser la synthèse des connaissances acquises pendant les
deux cycles précédents et de démontrer leurs capacités à maîtriser la pratique de la conception du projet architectural et
urbain tant sur le plan des outils de la représentation, des méthodes utilisées, des connaissances acquises que des
problématiques étudiées. Le projet de PFE est aussi l’occasion pour l’étudiant de montrer dans son approche
conceptuelle sa capacité à «construire une pensée» et à présenter son engagement en tant qu’architecte et citoyen.
Ainsi, il s’agit de développer le projet urbain et urbain réalisé dans l’exercice du semestre précédent par la définition d’une
pensée constructive capable de révéler le niveau de cohérence de la conception architecturale et urbaine à toutes les
échelles de son élaboration.
Contenu
La question de la matérialité du projet dans sa relation à l’espace architectural et urbain permettra d’aborder des thèmes
fondamentaux comme, par exemple, ceux de la gravité, la transparence ou la monumentalité qui déterminent le
vocabulaire de l’architecture d’un édifice et la capacité de ses formes à définir l’espace métropolitain actuel. Par
extension, ces thèmes renvoient le travail de projet vers des éléments de permanence de l’architecture comme les types
et archétypes mais aussi vers une question contemporaine majeure : l’architecture peut-elle, doit-elle être pérenne ?
Dans une perspective de recherche sur l’espace architectural et urbain où sont convoqués les éléments de permanence
et les questions de l’époque, ce projet va permettre aux étudiants de prendre position sur le rôle de l’architecture, comme
discipline, dans la définition de l’espace métropolitain.
Travaux requis
Les étudiants devront avoir validé l’ensemble des projets des deux cycles. Ils devront avoir réalisé un projet au semestre
de S9 qui par l’implantation d’un édifice dans l’espace urbain aura permis de définir un espace public. Le projet urbain
devra être décrit sur des documents graphiques opératoires pour que cette phase de développement où la rigueur est
requise, débouche sur une soutenance.
Bibliographie
Les connaissances acquises tout au long du parcours de l’étudiant seront mobilisées en permanence. Les travaux
réalisés en sé

Taïga - Etat - Ecole Nationale Supérieure d`Architecture Paris

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