Le Coran est la dignité et le bonheur de la nation Ecrit par cheikh
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Le Coran est la dignité et le bonheur de la nation Ecrit par cheikh
Le Coran est la dignité et le bonheur de la nation Ecrit par cheikh Ibrâhîm ibn `Abdallah ad-Dawîch Louange à Allah, exalté soit-Il, qui a révélé Son livre dans le meilleur style, ce Livre dont l’éloquence et la composition éblouissent les cœurs. Ce Livre qu'Allah, exalté soit-Il, a révélé sous forme de versets manifestes et qu'il a ordonné par Son immense sagesse de la meilleure manière en sourates comportant les mots et les tournures les plus éloquentes. Que la paix et la bénédiction soient sur celui à qui a été révélé ce Livre afin qu’il avertisse les gens, celui dont le cœur a été ouvert par la Révélation de ce Livre et dégagé de l'embarras ; Que la paix et la bénédiction soient également sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui suivent le chemin qu’il a tracé, jusqu’au Jour de la Résurrection. Ceci étant dit, En dépit des progrès technologiques, de l’essor industriel et des inventions, le monde d’aujourd’hui, avec ses organisations et ses institutions n’a pas réussi à réaliser le bonheur de l’homme ni à fournir la sécurité et le repos à l’humanité. Et voici que l’anxiété et la dépression, maladies chroniques de notre époque ne cessent de se répandre jour après jour ; voici que les chiffres relatifs à la pauvreté, à l'ignorance, à la famine, au meurtre, au suicide et à l’effondrement des principes et des valeurs ne cessent de grimper chaque année. Un savant espagnol a dit : « Toutes les découvertes étonnantes de l’Occident sont incapables d’essuyer une seule larme ou de dessiner un seul sourire sur les lèvres d’un être humain… ». Quant au chirurgien et biologiste français Alexis Carrel, il a dit : « La civilisation actuelle n'est pas adaptée à l'être humain. Bien que nous l’ayons nous-mêmes créée, elle n’est pas bonne. Nous sommes une communauté malheureuse, car nous dégringolons sur le plan des mœurs et sur le plan de la pensée ». On peut dire la même chose pour certaines personnes qui se réclament de l’Islam. Ils ont l'argent, le poste et ont réalisé leurs rêves mais ils sont plongés dans les soucis, les ennuis et les souffrances. Quelle est donc l’issue ? Où se refugier ? Le Coran est la dignité et le bonheur de la nation, la quintessence de la science, de l’action et de la quiétude, la source de la constance à une époque où les idées s'entrechoquent, et où les conceptions changent, le Coran est aussi l'inviolable rempart face aux tentations, aux présomptions et aux passions. A une époque comme la nôtre, nous avons tous besoin du Coran pour consolider notre foi et notre conviction. Ainsi, nous serons plus fermes face aux passions et aux défis. Chaque musulman a besoin du Coran qui sera son compagnon en cas de solitude, il occupera son temps, le renforcera en cas de malheur, le préparera aux moments difficiles et l'avertira et lui fera peur s'il désespère de la miséricorde d’Allah, exalté soit-Il, et si une passion s’empare de lui. Ô nation du Coran, sache qu'il ne peut y avoir de constance, de quiétude, de consolation, de promesses réalisées, de refuge contre le châtiment, de persistance dans la conviction, de sauvegarde d'un souvenir ou d’une trace que si l’être humain s’oriente, corps et âme, vers le Livre de Son Seigneur, le Saint Coran, et qu’il le lit, médite sur son contenu, apprend sa science et la met en application. Le Coran est une clé qui ouvre les cœurs, c'est donc la clef des cœurs. Allah, exalté soit-Il dit (sens du verset) : « Ne méditent-ils pas sur le Coran ? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs cœurs ? » (Coran 47/ 24). Lisez donc le Coran, chers musulmans, d’abord avec vos cœurs puis avec vos langues. Vous y trouverez le charme des mots et des sens, la beauté de la rhétorique qui vous fait sentir les effluves du Paradis, des mots qui, lorsqu'ils sont forts, sont comparables à une mer houleuse et lorsqu'ils sont doux sont tels les senteurs de la vie de l’au-delà. C'est la lumière des cœurs qui ne peuvent être éclairés que par lui, c’est la vie et le remède des âmes. Allah, exalté soit-Il dit (sens des versets) : « Ô gens ! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants. Dis : « [Ceci provient] de la grâce d’Allah et de Sa miséricorde ; Voilà de quoi ils devraient se réjouir. C’est bien mieux que tout ce qu’ils amassent » (Coran 10/ 57-58). Le Coran procure le bonheur à l’être humain et répand la sécurité et l’assurance. Il procure la dignité, la fierté, le bien-être et la paix. Tout ceci est réalisé par le Coran. C’est une sunna héritée de la meilleure des créatures, le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) qui a dit : « J’ai laissé, parmi vous, deux choses qui vous préserveront à jamais de l’égarement si vous vous y attachez fermement : le Livre d’Allah et ma sunna » (Al-Albânî, hasan). Chers frères, nous n’avons pas besoin de montrer une vérité affirmée par les amis et avouée par les ennemis. Nous n’avons pas besoin de rappeler cette vérité à laquelle les croyants ont cru et qui a été reconnue par les personnes obstinées. Nous n’avons pas besoin d’affirmer que ce Coran représente le summum de la rhétorique et de l’éloquence. Une éloquence miraculeuse qui a terrassé les maitres de l’art de la parole et de la rhétorique. Nous n’avons pas besoin de répéter tout cela à chaque fois que nous voulons parler de notre Coran. Il suffit que ce soient les paroles de notre Seigneur. Cela est en soi une fierté et une dignité. Nous entendons beaucoup parler de ceux qui tentent de prouver à nos ennemis la force de la rhétorique et l’influence de notre Coran et si nous étions sincères avec nous-mêmes, nous nous poserions la question suivante : quelle est l'influence du Coran sur nous ? Sur nos cœurs ? Aux yeux des autres, ne s'agit-il pas là d'une preuve de notre éloignement (de l'Islam) et de notre faiblesse ? Où nous situons-nous par rapport au Coran, la lumière qui éclaire nos cœurs, le code constitutionnel de notre vie, le plus grand bienfait qu’Allah, exalté soit-Il, nous a accordé ? Nous avons le besoin urgent que, de temps à autre, quelqu’un nous rappelle, nous sermonne à ce propos, adoucisse nos cœurs, et nous ramène sur le droit chemin, sans exagération ni négligence. Il y a des âmes raisonnables qui acceptent de se rectifier et qui se réjouissent de ce rappel. Mais il y a une autre catégorie de musulmans qui se sont beaucoup éloignés de l’éthique et de la moralité de l’Islam, et de beaucoup d'autres choses qui se rapportent au culte exclusif d'Allah, exalté soit-Il et à l’amour, à la glorification, à la soumission et à la résignation qu'il convient de Lui vouer. Ces musulmans ont besoin de rappel et de leçons de morale pour les sortir de leur insouciance et de leur injustice. Il n’y a pas de rappels plus puissants que ceux contenus dans le Saint Coran qui a profondément influencé les Arabes, non seulement par sa prose qui relève du miracle, mais par ses admonestations et ses prohibitions et par la manière dont sont relatées les histoires dans chaque sourate. Ces musulmans ont-ils entendu la parole d’Al-Haqq (le Vrai), exalté soit-Il, qui dit (sens du verset) : «Ô vous qui croyez ! Ne prenez pas pour alliés, vos pères et vos frères s’ils préfèrent la mécréance à la foi. Et quiconque parmi vous les prend pour alliés... ceux-là sont les injustes. » (Coran 9/ 23) Ont-ils lu dans le Coran (sens du verset) : « Dis : « Si vos pères, vos enfants, vos frères, vos épouses, vos clans, les biens que vous gagnez, le négoce dont vous craignez le déclin et les demeures qui vous sont agréables, vous sont plus chers qu’Allah, Son messager et la lutte dans le sentier d’Allah, alors attendez qu’Allah fasse venir Son ordre. Et Allah ne guide pas les gens pervers » (Coran 9/ 24) Lorsque l’un des chefs de Quraych a entendu le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) réciter (sens du verset) : « S’ils s’en détournent, alors dis-leur ; « Je vous ai avertis d’une foudre semblable à celle qui frappa les 'Âd et les Thamūd » » (Coran 41/13), il a demandé au Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) d’arrêter la lecture. Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a affirmé au sujet de celui qui revient aux mœurs de la période préislamique : « Celui qui soutient son peuple dans ce qui n'est pas juste est tel un chameau qui est tombé dans un puits et qu'on essaye vainement d'extraire en le tirant par la queue» (Al-Albânî, sahîh). Le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) a dit également : « Je fais tout pour vous éloigner du Feu et vous, vous me fuyez » (Mouslim). Pourquoi ceux qui sont assujettis à l’emprise des traditions et des apparences futiles, et dont les paroles et les actes sont à mille lieues de l’Islam, n’avouent-ils pas que ce dont ils souffrent vient de la précarité de leur foi et du fait qu'ils ne méditent pas sur les versets coraniques ? Les histoires et les exemples cités dans le Coran et les hadiths du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) ont un effet étonnant pour corriger l’âme, la dissuader et l'orienter vers le droit chemin. Ô gens du Coran : quand réaliserons-nous que la civilisation et le progrès ne contredisent aucunement notre attachement à la religion et que le Coran est une lumière et un guide pour les musulmans ?! Il est étonnant que nous réagissions rapidement à ce que nos ennemis nous font imaginer, à savoir, que le progrès n’est possible que si nous nous détournions de l’Islam ?! N’est-il pas possible que nous soyons civilisés tout en priant et en jeûnant ?! N’est-il pas possible que nous soyons civilisés en étant pieux et vertueux ?! Nous nous demandons avec étonnement : désobéir à Allah, exalté soit-Il, et à Ses ordres est-il une condition pour être civilisé ?! S’il en était ainsi, ce serait la rétrogradation par excellence, ce serait revenir à l’époque de l’ignorance, du polythéisme et des ténèbres et de l’adoration des idoles ! Allah, exalté soit-Il, dit (sens du verset) : « Certes, ce Coran guide vers ce qu’il y a de plus droit, et il annonce aux croyants qui font de bonnes œuvres qu’ils auront une grande récompense » (Coran 17/9). Ignorons-nous le Coran ? Avons-nous honte de suivre l’Islam véritable ? Sommes-nous asservis aux passions et aux plaisirs ?! Le Coran, gens du Coran, incite au progrès dans tous les domaines liés à la vie de ce bas monde et à la religion, mais ce progrès est régi par les nobles manières du Coran et ses enseignements célestes. Les personnes raisonnables et les savants non musulmans ont été surpris par ce Saint Coran qui les a devancés de plusieurs centaines d’années dans le domaine de la pensée et du progrès alors que ce même Coran est délaissé par beaucoup de musulmans ?! Il y a différentes façons de délaisser le Coran : 1- Ne pas l’écouter ni y croire. Certains musulmans prennent plaisir à écouter certaines stations radio et sont des "accros" du verbiage, mais ils éteignent la radio quand le Coran est diffusé, nous demandons refuge auprès d’Allah contre la perdition. 2- Ne pas recourir à son arbitrage et à ses jugements dans les questions fondamentales et subsidiaires de la religion, car certains ont recours aux lois ou aux usages tribaux dans les règlements des conflits et des querelles. 3- Délaisser la méditation et la compréhension du Coran et la connaissance de ce qu’Allah, exalté soit-Il, a voulu en le révélant ; combien y a-t-il de personnes qui lisent le Coran et que le Coran luimême maudit. 4- Délaisser le traitement par le Coran dans toutes les maladies ; chercher la guérison dans autre chose que le Coran par inattention et en raison de leur éloignement de ce Livre saint. 5- Délaisser l’application du Coran, en observant ce qui est licite et ce qui ne l’est pas, et négliger ses ordres et ses interdits. Chers lecteurs, c’est grâce à ce Saint Coran que nous sommes sortis des ténèbres vers la lumière et c’est en le délaissant que nous reviendrons aux mêmes ténèbres. C’est grâce à ce Coran que nous avons été la meilleure des communautés créée pour les hommes et c'est en l’abandonnant que nous retournons à une vie d'humiliation et d’avilissement. C’est avec ce Coran que la nation est arrivée au sommet des vertus et de la gloire et c’est en l'abandonnant qu’elle est en train de chuter dans l'abîme des vices. Rien d’étonnant à cela, la terre a témoigné d'une nouvelle naissance grâce à la révélation du Coran au Prophète Muhammad (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) sa lumière s’est répandue sur toute la planète, les plantes ont fleuri, la sève a coulé dans les troncs des arbres. Le Coran a été révélé aux Arabes qui se sont sentis - alors qu’ils étaient les rois de la rhétorique impuissants devant cette perfection sublime. Ils se sont résignés à la rhétorique de ce Livre, leurs cœurs se sont attachés à lui et leurs âmes à ses miracles. Où est l'influence de ce Coran sur les gens de cette époque ?! Certains musulmans ont placé une barrière entre eux et l’audition du Coran voir entre eux et le bien tout court. Ils sont comme ceux qui se sont bouchés les oreilles pour ne pas écouter et pour ne pas gâcher leur plaisir, leurs passions et leurs désirs. Ces pauvres gens ne savent pas que le fait d'écouter un seul verset du Coran ou un seul hadith, les libèrent de leur emprisonnement. Oui l’emprisonnement du cœur et de l'esprit. L’emprisonnement du cœur est, par Mon Seigneur, plus grave que l’emprisonnement du corps. Combien de personnes sont-elles prisonnières des plaisirs et n’ont jamais goûté au plaisir de la foi ni au plaisir de lire le Coran. Peut-être trouveront-ils dans l’écoute de ce bien ce qui les sauvera et qui réalisera le bonheur éternel de leur âme. Ouvrez donc votre cœur, Allah, exalté soit-Il, vous a donné des oreilles pour écouter alors ne les bouchez pas. Il vous a donné un cerveau pour raisonner alors ne l'anéantissez pas en plongeant dans les plaisirs. Voici at-Tufayl ibn `Âmir ad-Dawsî, qu'Allah soit satisfait de lui, qui vint à La Mecque où les mécréants de Quraych continuaient à dire : « Muhammad a dispersé notre unité, et nous a divisés. Ces paroles relèvent de la sorcellerie. Nous craignons pour toi ainsi que pour ton peuple ce qui nous a atteints. Ne lui parle pas et n’écoute rien de lui ». At-Tufayl a dit : « Ils restèrent à insister tant et si bien que j’ai décidé de ne rien écouter de lui et de ne pas lui parler. J’ai même mis du coton dans mes oreilles de crainte d'entendre quoi que ce soit de ces paroles alors que je ne voulais pas écouter. Je suis allé à la mosquée et y ai vu le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) debout, en train de prier au pied de la Ka`ba. Je me suis rapproché de lui et Allah, exalté soit-Il, a voulu que j’écoute une partie de ses paroles. J’ai entendu de bonnes paroles et me suis dit : « Je suis un homme raisonnable. Je suis un poète et je sais distinguer ce qui est beau de ce qui est laid. Qu’est-ce qui m’empêche d’écouter ce que dit cet homme ? Si ce qu’il dit est bon, je l’accepterai et si c'est mauvais, je le délaisserai ». Quand il a entendu le Coran lu par le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) avec la plus grande douceur, il a dit : « Je n’ai rien entendu de plus beau ni de plus juste ». Les paroles du Coran furent à l’origine de son bonheur dans la vie d’ici-bas et celle de l’au-delà. Lorsqu'il a ouvert ses oreilles et son esprit, des murmures chaleureux et sereins qui portent en leur sein la bonne orientation du Coran ont pénétré son cœur. Allah, exalté soit-Il dit (sens du verset) : « [Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu’ils méditent sur ses versets et que les doués d’intelligence réfléchissent ! » (Coran 38/ 29) Ecoutez l’histoire d’un autre homme qui était tyran dans la période préislamique et dur avec les musulmans impuissants. Quand il a écouté les versets : «1.Tâ-Hâ. 2. Nous n’avons point fait descendre sur toi le Coran pour que tu sois malheureux, 3. si ce n’est qu’un Rappel pour celui qui redoute (Allah), 4. (et comme) une révélation émanant de Celui qui a créé la terre et les cieux sublimes. 5. Le Tout Miséricordieux S’est établi (istawâ) sur le Trône. 6. A Lui appartient ce qui est dans les cieux, sur la terre, ce qui est entre eux et ce qui est sous le sol humide. 7. Et si tu élèves la voix, Il connaît certes les secrets, même les plus cachés. 8. Allah ! Point de divinité que Lui ! Il possède les noms les plus beaux. 9. Le récit de Moïse t’est-il parvenu ? 10. Lorsqu’il vit du feu, il dit à sa famille : « Restez ici ! Je vois du feu de loin ; peut-être vous en apporterai-je un tison, ou trouverai-je auprès du feu de quoi me guider ». 11. Puis, lorsqu’il y arriva, il fut interpellé : « Moïse ! 12. Je suis ton Seigneur. Enlève tes sandales : car tu es dans la vallée sacrée, Tuwâ. 13. Moi, Je t’ai choisi. Ecoute donc ce qui va être révélé. 14. Certes, c’est Moi Allah : point de divinité que Moi. Adore-Moi donc et accomplis la Salât pour te souvenir de Moi » (Coran/ 1-14). Ces paroles ont dissipé de son cœur le polythéisme et l’ignorance et il a dit : « Celui qui a dit ces paroles doit être adoré seul sans d'autres associés ». Lorsque cet homme empruntait un chemin, le diable en empruntait un autre. Cet homme c’est `Umar ibn al-Khattâb, qu'Allah soit satisfait de lui, le deuxième calife musulman, un homme qu’Allah, exalté soit-Il, a guidé pour renforcer la religion. Ce Coran a éduqué toute une génération de Compagnons qui s'est distinguée dans toute l’histoire de l’Islam et de l’humanité non seulement parce que le Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam) était parmi eux, comme certains le pensent, car si cela avait été le cas, le message et la Da`wa auraient pris fin avec le décès du Prophète (Salla Allahou Alaihi wa Sallam), mais parce que ces Compagnons ont puisé dans le Coran, se sont adaptés à lui et ont été éduqués par lui, malgré l’existence de cultures différentes à cette époque. Il y a une autre raison qui a permis aux Compagnons, qu'Allah soit satisfait d’eux, d’atteindre le summum des vertus et de la noblesse : ils lisaient le Coran pour l’appliquer à eux-mêmes et à leurs sociétés, tels des soldats qui exécutent les ordres qu’ils reçoivent en plein champ de bataille. Ecoute ô communauté du Coran, les trésors du Coran ne sont donnés qu’à ceux qui le lisent avec cet esprit, l’esprit de réaction et d’application. Lorsque le verset interdisant l'alcool a été révélé, un homme a circulé dans les chemins de Médine pour annoncer : le vin a été prohibé. Qu’est-ce qui est donc arrivé ? Tous ceux qui avaient en main une coupe de vin l’ont jetée, celui qui en avait dans la bouche l’a craché, celui qui en avait dans un récipient l’a déversé, obéissant ainsi à l’ordre d’Allah, exalté soit-Il. Nous implorons Allah, exalté soit-Il, de nous accorder le bienfait de Lui obéir, d’exécuter rapidement Ses ordres, et de nous accorder la compréhension du Coran, la méditation sur ses versets et son application, Amin.