Bulletin veille API - Agence de Promotion de l`Industrie et de l

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Bulletin veille API - Agence de Promotion de l`Industrie et de l
République Tunisienne
Ministère de l′Industrie, de l′Energie et des Mines
Agence de Promotion
de l′Industrie et de l′Innovation
N°22
Infos Veille
Octobre 2015
Centre de Documentation
et d’Information Industrielle
Bulletin veille API
Nous vous accompagnons pour réussir
• Proparco, filiale de l’Agence française de développement dédiée au secteur
privé, a annoncé dans un communiqué publié le 21 octobre avoir à la Banque
tuniso-koweïtienne (BTK) une ligne de crédit de 20 millions d’euros destinée
à soutenir le développement de cette filiale tunisienne du groupe bancaire
français Banque Populaire Caisse d’Epargne (BCPE).
• La ligne de crédit contribuera notamment à diversifier les sources de
financement de la BTK et à soutenir les investissements des petites et
moyennes entreprises (PME) ainsi que des très petites entreprises (TPE)
tunisiennes en phase de création ou de croissance.
• L’Union européenne (UE) et la Tunisie ont officiellement entamé, le 13
octobre, des négociations pour un Accord de libre-échange complet et
approfondi (Aleca).
• Le lancement de ces négociations entre les deux parties, liées depuis 1995 par
un accord d’association, a eu lieu en présence de la commissaire européenne
au Commerce Cecilia Malmström, en visite à Tunis, et du ministre tunisien du
Commerce, Ridha Lahouel.
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• La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué
publié le 28 octobre, avoir accordé à la Tunisie un prêt de 190,12 millions
d’euros et un don de 1,5 million d’euros pour contribuer au financement du
Projet de modernisation des infrastructures routières (PMIR).
• Ces fonds serviront plus précisément à financer la réhabilitation de 719
kilomètres de routes classées, la reconstruction de 23 ouvrages d’art, et
la réalisation d’études visant l’amélioration de la gestion du sous-secteur
routier.
• La Chambre de Commerce et de l’Industrie de Tunis (CCIT) organise en
collaboration avec l’Association Tunisienne de la Franchise (ATF) la 5éme
Edition du salon Tunis-Medfranchise, sous le slogan « franchising : A new
Economic future »
• Ce rendez-vous sera organisé les 02 et 03 décembre 2015 au siège de
l’UTICA
Veille économique
L’AM Bank : Une nouvelle institution financière qui
compte recruter 250 cadres avant Janvier 2016”
1. NATIONAL
Tunisie: inauguration de la 1ère centrale laitière dans
la région de Bizerte
Lors de sa visite au gouvernorat de Bizerte, hier, jeudi 22 octobre 2015,
Zakaria Hamad, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines a procédé à
l’inauguration de la première centrale laitière de la région sous le logo NATILAIT.
Cette entreprise est implantée sur la zone industrielle d’Utique et est
spécialisée dans la transformation des produits laitiers. Dans un premier temps,
l’usine produira du yaourt et certaines qualités de fromage de consommation
courante avant de se pencher sur la fabrication de plus larges variétés.
Le promoteur, Khaled Chérif, a investi dans ce projet une enveloppe estimée
à 35 MDT. Ce projet devrait permettre la création dans une première étape de
200 personnes et devrait atteindre sa capacité d’emploi à 600 ouvriers au bout
de la troisième année avec un taux d’encadrement dépassant les 55%.
“Une nouvelle banque off-shore verra bientôt le jour et sera probablement
opérationnelle dès le mois de Janvier 2016, selon son fondateur M. Fakher Fakhfakh,
qui a assuré qu’un dossier dans ce sens sera déposé auprès de la Banque Centrale
de Tunisie, dans les prochains jours, en vue de l’obtention de la licence définitive. L’Africa Maghreb Bank (AM BANK) aura un capital initial de 300 millions d’euros,
soit près de 660 millions de dinars (66% de participations étrangères venant
de Chine, France, Suisse) et plus de 200 millions de dinars détenus par des
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Tunisiens (Fakhfakh et deux tunisiens résidant à l’étranger qui détiendront 34% du
capital). Son champ d’action sera basé sur l’investissement à partir d’un soutien
des porteurs d’idées de projets. La banque compte également accompagner les
entreprises tunisiennes désirant s’implanter en Afrique, grâce à ses expertises
techniques. Toujours selon son fondateur, l’AM BANK, dont le siège social sera à
Tunis, aura des agences dans la plupart des régions et s’implantera, au cours des 5
prochaines années, dans 41 Etats africains après l’ouverture de sa première agence
en Côte d’Ivoire. Elle compte recruter 250 cadres pour ses besoins en personnel,
et créer entre-autre un bureau d’études relevant de la banque, un centre destiné à
la formation et un second centre pour les études stratégiques afin de prospecter
les événements et l’actualité économique tant en Tunisie que de par le monde.”
L’économie tunisienne devrait enregistrer un taux de croissance de 3% en
2016 contre 1% en 2015 et 2,3% en 2014, selon le rapport du FMI sur les
perspectives économiques régionales pour le Moyen Orient et l’Asie Centrale.
Rappelons que dans le projet du budget de l’État pour l’exercice 2016, la
Tunisie prévoit un taux de croissance de 2,5% en 2016, contre 0,5% pour toute
l’année 2015.
Le rapport du FMI porte sur les prévisions de croissance des pays exportateurs
et importateurs du pétrole au Moyen-Orient et en Asie Centrale, dont la
Tunisie, et recommande la mise en route d’une série de réformes économiques
structurelles pour accélérer la croissance dans cette région où «le rebond de
l’activité économique est freiné par les retombées des conflits dévastateurs en
Irak, en Libye et en Syrie».
Tunisie : lancement du Conseil d’Affaires «Tunisia
Africa Business Council»
Selon le rapport, la baisse des cours du pétrole, la stabilisation politique et les
réformes économiques auront des effets positifs sur la confiance, l’investissement
et les exportations.
Le Conseil d’Affaires tuniso-africain «Tunisia Africa Business Council» a
été lancé, vendredi le 26/10/2015, à Tunis, avec pour ambition de booster la
coopération économique et promouvoir les relations entre les investisseurs
tunisiens et africains.
Une cérémonie de lancement du conseil a été organisée à cette occasion
avec la participation de plusieurs ambassadeurs des pays africains en Tunisie.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Bassem Loukil, président du Conseil, a
souligné que cette initiative a été le fruit d’une série de visites effectuées par des
hommes d’affaires tunisiens à plusieurs pays africains, où ils ont constaté plusieurs
difficultés dont notamment le coût élevé du transport et d’accès à ces marchés.
Il a fait ressortir que les échanges commerciaux entre la Tunisie et les pays
africains, au terme de 2014 ne dépassent pas les 600 millions de dinars (MD),
affirmant que ce chiffre devait atteindre, à l’horizon 2030 plus de 2,3 milliards de
dinars grâce aux efforts déployés par les structures publiques et privés.
Le Conseil d’affaires tuniso-africain qui fait office d’une interface entre les
hommes d’affaires tunisiens et africains, va sélectionner les secteurs les plus adaptés
à la situation économique des pays africains pour l’implantation d’entreprises
tunisiennes.
Le FMI approuve le décaissement de 301 M$ en faveur
de la Tunisie
Le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé,
le décaissement de 301,6 millions de dollars, soit environ 599 millions de dinars.
Ce décaissement vient au terme de la sixième revue des résultats obtenus
par la Tunisie au titre d’un programme économique appuyé par un accord de
confirmation.
En vertu de cet accord, qui s’achève à la fin de cette année, la Tunisie a
pu décaisser 1,41 milliard de dollars (2,78 millions de dinars) de l’accord de
confirmation approuvé par le FMI, en juin 2013.
Pour rappel le Conseil exécutif a approuvé le 11 mai 2015, une extension de
7 mois de l’accord de confirmation, au 31 décembre 2015, pour permettre aux
autorités tunisiennes de mettre en œuvre les mesures économiques nécessaires
afin d’offrir des engagements prospectifs, notamment sur le secteur bancaire
et des réformes budgétaires, l’objectif étant de réduire les vulnérabilités et de
réaliser une croissance plus élevée et plus inclusive.
Tunisie: le FMI prévoit un taux de croissance de 3% en
2016 contre 1% en 2015
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance de
3%en Tunisie en 2016, grâce notamment à la concrétisation des réformes
économiques.
3
Par l’approbation de cette sixième revue, le conseil exécutif a répondu aux
demandes des autorités tunisiennes.
La Tunisie, 5ème pays le plus attractif pour investir en
Afrique
Après les discussions du Conseil d’administration à propos de la Tunisie,
M.Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim du
FMI, a déclaré que «l’économie de la Tunisie a fait preuve de résilience dans un
contexte marqué par une transition politique prolongée et un environnement
économique international difficile», affirmant que tous les critères de réalisation
quantitatifs du programme appuyé par le FMI ont été respectés. Toutefois, a-til souligné, les progrès dans les réformes structurelles, notamment dans les
domaines bancaire et fiscal, ont été difficiles.
«La réussite de la transition politique est une occasion d’aller de l’avant
avec la mise en œuvre des réformes précitées dont l’instauration sera achevée
dans les délais impartis par le programme économique appuyé par l’accord de
confirmation», selon Furusawa.
La Tunisie serait un bon pays sur lequel miser pour investir en Afrique, avec
un score de 5,28, se hissant de ce fait à la cinquième position africaine, selon un
rapport sur le classement des pays les plus attractifs pour les investissements,
publiés par la Rand Merchant Bank (RMB), une banque sud-africaine.
L’Afrique du Sud trône toujours à la tête du classement avec un score de
5,72 suivie du Nigeria (5,62) et du Ghana (5,45), a indiqué le rapport qui a
combiné dans son classement différentes données, tels que la taille du marché, la
croissance économique et l’indice d’exploitation de l’environnement.
Au Moyen-Orient, l’Egypte a été déclassée de la troisième à la sixième place
depuis 2013, avec un score de 5,25 alors que le Maroc qui a gagné un score
de 5,45 s’est hissé à la quatrième place. Après trois ans en dehors du top 10,
l’Algérie y refait son entrée en se plaçant à la huitième place avec un score de
5,07. La plus grosse variation s’observe pour la Libye, qui a chuté du 7ème rang
au 19ème.
En ce qui concerne les investissements étrangers en Tunisie, le rapport indique
qu’entre 2007 et 2013, deux tiers des investissements directs étrangers (IDE)
provenaient de l’Union européenne, suivie du Moyen-Orient avec 14% des IDE.
Ces derniers se concentrent dans quatre secteurs. Plus de la moitié des IDE
en Tunisie concerne l’énergie. Les investissements dans le secteur de l’énergie
sont dus au hasard de la géologie et non de l’attractivité de la Tunisie, selon le
rapport.
Dans le secteur touristique, les IDE ont atteint seulement 1% en 2013 et ceux
dans les services restent à un niveau bas ou alors conjoncturel (10%). Enfin, le
secteur industriel représentait 28% des IDE en 2013.
Au cours des trois dernières années, les IDE ont augmenté de 19,7%, en Tunisie
par rapport à 2014, 17,2% en comparaison de 2013 et 16,8%, de 2012, selon
les dernières statistiques publiées par l’Agence de promotion de l’investissement
extérieur (FIPA).
«L’orientation budgétaire 2015 est appropriée pour atténuer les retombées
économiques des récentes attaques terroristes, mais une reprise de l’assainissement
budgétaire à partir de 2016 reste essentielle pour réduire les vulnérabilités», a-t-il
ajouté. Il s’agit, dans ce contexte, de comprimer la masse salariale, de réduire les
subventions de l’énergie et d’adopter une politique fiscale plus équitable, a-t-il
précisé.
Le responsable au FMI a, en outre, affirmé qu’il y a lieu d’accorder une place
de choix aux dépenses d’investissement prioritaires. Ainsi, selon lui, des réformes
favorables à la croissance, incluant les entreprises publiques, la gestion des
finances publiques et l’administration fiscale permettront d’améliorer la capacité
d’absorption, l’équité et la gestion des risques.
La Tunisie signe une convention de financement avec le
FADES d’une valeur de 325 MD
Une convention de financement a été signée à Lima entre la Tunisie et le
Fonds Arabe pour le développement économique et social (FADES), d’une
valeur de 50 millions de dinars koweitiens (325 millions de dinars tunisiens), en
marge des travaux des réunions annuelles, de la Banque Mondiale (BM) et du
Fonds Monétaire International (FMI) qui se tiennent du 7 au 11 octobre courant,
dans la capitale péruvienne.
Ce montant sera consacré d’après un communiqué publié par le ministère
du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, au
programme de renforcement des routes classées (630 KM) et les sentiers ruraux
(630 KM) dans la plupart des gouvernorats du pays.
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Les investisseurs français peu emballés par le climat
des affaires en Tunisie
En 2015, de janvier à août, les investissements étrangers enregistrés sont
répartis à raison de 1,3 milliard de dinars en investissements directs étrangers
(IDE) et 342,7 MDT en investissements en portefeuille.
La Tunisie occupe la 8ème place au classement africain
de la gouvernance
La Tunisie est classée 8ème sur 54 pays africains dans le domaine de la
gouvernance, selon l’indice annuel «Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique»
(IIAG) pour l’année 2015.
L’IIAG est un outil qui sert à la fois à déterminer la performance des
gouvernements, à en débattre et à inspirer les décideurs politiques. Il propose
des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance pour susciter un
changement positif en Afrique.
L’indice publié lundi 5 octobre, par la fondation «Mo Ibrahim», est perçu
comme étant l’enquête la plus complète de son genre sur le continent. Il
comprend 93 indicateurs regroupés en quatre catégories :»sécurité et Etat de
Droit, participation et Droits de l’Homme, développement économique durable
et développement Humain».
La Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CFTCI), vient
de livrer les résultats de son baromètre de la conjoncture économique du
premier semestre 2015. Il s’en dégage un sentiment mitigé habitant les chefs
d’entreprises sondés qui ne pensent pas que la relance espérée et recherchée de
l’investissement soit pour demain. Plus de la moitié d’entre eux, plus précisément 52,7%, s’attendent à une baisse de leurs investissements et seulement 19,4%
considèrent qu’il existe des opportunités pour faire de nouveaux investissements.
L’indice est compilé à partir de plus de 90 variables élaborées par plus de 30
institutions africaines et internationales, indépendantes sur la gouvernance en
Afrique
72 entreprises ont répondu au sondage sur un total estimé à 1800. Un
échantillon aléatoire qui peut cependant être considéré comme représentatif
des entreprises adhérentes à la CTFCI, juge cette dernière. Il s’agit de recueillir la
perception que les investisseurs français ont des tendances de l’investissement,
de l’environnement des affaires, de la qualité des services bancaires et de l’accès
aux financements, des coûts de facteurs de production et de l’impact des facteurs
sociaux et sécuritaires.
Globalement, l’IIAG a fait état d’une très faible augmentation, pendant la
période 2011-2014, du score global moyen de gouvernance en Afrique. Dans
l’ensemble, l’indice s’est amélioré seulement de 0,2 points de base sur quatre
ans pour atteindre 50,1 (sur 100) et la moitié des dix premiers pays classés ont
régressé en matière de gouvernance. L’Ile Maurice conserve sa première place, selon l’IIAG, suivie par le Cap-Vert,
le Botswana, l’Afrique du Sud et la Namibie.
Les projections pour 2016 laissent apparaitre le même sentiment d’incertitude
et d’attentisme. 36,1% s’attendent à un repli de leurs investissements, un
pourcentage similaire table sur une augmentation et 27,8% penchent pour une
interruption. Ces rapports très rapprochés traduisent la persistance du flou et
une confiance non encore rétablie.
Fondée en 2006 par le magnat soudanais des télécommunications Mo Ibrahim,
de nationalité britannique, la fondation a choisi de se concentrer sur le rôle
essentiel du leadership et de la gouvernance en Afrique.
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70% des entreprises sondées s’attendent à une stabilisation de leurs effectifs
au courant de l’année 2015. 18% prévoient une baisse et 12,6% annoncent un
renforcement de leurs effectifs. 2016 évolution significative des effectifs (+27,7%
de l’échantillon), un même trend pour la
37,5% des entreprises s’attendent à une amélioration significative en 2016, un
niveau comparable, ou légèrement supérieur, soit 38,8% table sur une dégradation
de leurs résultats et 23,7%.sont dans l’expectative, préférant ne pas avancer de
jugement.
Quant à l’appréciation de l’environnement des affaires, 53 % des entreprises
sont insatisfaites de la qualité des services administratifs, jugés complexes et
fastidieux, 71% considèrent le système d’incitation à l’investissement inadapté,
voire inapproprié, 88% constatent que l’environnement fiscal en Tunisie est
pénalisant et 55% sont insatisfaites des prestations fournies par les services de la
douane.
Pour ce qui concerne le financement de l’entreprise, 76% des réponses
concluent que la qualité des services bancaires est moyenne sinon mauvaise
(27.7%). 76% des entreprises sondées considèrent l’accès au crédit difficile, et
17% se déclarent satisfaits des prestations qui leur sont fournies par le système
bancaire.
Interrogées sur leur appréciation de l’évolution des coûts des facteurs de
production en Tunisie, les entreprises étrangères questionnées par la CTFCI ont
été 55% à considérer moyen ou excessif le coût de l’énergie, 58% estiment le
prix de l’électricité élevé, 80% jugent les couts des télécommunications moyens
ou peu satisfaisants, 60% estiment que le cout de la main d’œuvre est moyen
ou satisfaisant et 50% considèrent les coûts du transport maritime et aérien peu
satisfaisant ou onéreux.
KIPCO et Global Investment House, le groupe bancaire libanais AUDI et la
holding publique libyenne LAFICO (Libyan Arab Foreign Investment Company).
La liste des candidats n’est pas définitive, selon Tustex qui fait état de l’existence
de douze candidats potentiels pour le rachat de la BFT.
L’ensemble de ces candidats sont beaucoup plus intéressés par l’agrément
que détient la BFT que par la qualité des actifs de cette banque dont la part de
marché est actuellement marginale.
Un Forum des affaires à Skhirat sur le Maroc, la
Tunisie, l’Egypte et la Jordanie
Un grand événement est attendu dans quelques jours au Maroc. En effet,
la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD),
la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le ministère
de l’Economie et des Finances s’associent pour l’organisation d’un forum des
affaires qui sera dédié aux quatre pays membres issus de la région Sud-Est de
la Méditerranée de la BERD, à savoir le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie.
Le conclave aura lieu le 4 novembre au Palais des Congrès de Skhirat et aura
pour thème principal : «Libérer le potentiel économique de la région».
La rencontre sera consacrée notamment à la présentation des perspectives
commerciales et économiques inhérentes à la région SEMED et permettra aux
participants de suivre une série de débats interactifs entre les experts sur des
secteurs spécifiques de l’économie des quatre pays concernés, en particulier les
énergies renouvelables, l’agro-industrie, les infrastructures et l’industrie.
BGFI Bank et BMCE figurent parmi les candidats à la
reprise de la Banque franco-tunisienne
La banque gabonaise BGFI Bank et sa consoeur marocaine BMCE Bank figurent
parmi les dix candidats déclarés à la reprise de la Banque franco-tunisienne (BFT),
le plus ancien établissement de crédit en Tunisie, rapporte le portail boursier
tunisien Tustex le 18 octobre.
Les huit autres candidats ayant manifesté un intérêt pour le rachat de
cette filiale de la Société tunisienne de banque (STB, publique) sont la Société
de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT), le premier brasseur tunisien fondé
par Hammadi Bousbiaa, un ancien vice-gouverneur de la Banque Centrale de
Tunisie reconverti dans l’industrie, le conglomérat industriel tunisien Elloumi, les
groupes émiratis Dubaï Holding et Dubaï Investment Group (DIG), les koweitiens
L’entreprise «Manar thon» obtient le Label Qualité
La commission «Food Label Quality» (le label de qualité pour les produits
alimentaires transformés) a donné son accord à la société «Manar Thon» pour
apposer le label qualité tunisien à ses conserves de sardines et sardinelles. C’était
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Tunisie: Serinus Energy accroît de 2% sa production
grâce au champ Sabria
lors d’une réunion tenue vendredi 23 octobre à Tunis, sous la présidence du
ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Zakaria Hamad. Ce label, marque officielle gérée par le ministère de l’Industrie, est attribué
spécialement à la fabrication des boîtes de conserves de sardines et sardinelles
avec une utilisation spécifique de l’huile d’olive extra vierge d’une durée minimale
de stockage de 4 mois.
Serinus Energy Inc, pétro-gazier actif en Ukraine et en Tunisie, a enregistré, au
cours du troisième trimestre de l’année, une hausse de 2% de la moyenne de sa
production, portée par la reprise de la production sur le champ pétrolier Sabria
dans le centre de la Tunisie.
Selon le Groupement interprofessionnel des industries des conserves
alimentaires, membre de la commission «Food Label quality», «Manar Thon»,
l’une des 11 entreprises tunisiennes spécialisées dans la production des conserves
de sardines et de thons, est certifiée aux normes de qualité ISO 9001.
Cette société, qui transforme journellement 60 tonnes de poissons (50 tonnes
de thons et 10 tonnes de sardines et sardinelles), mérite, d’après le Groupement,
d’utiliser ce label, «en raison de son intégration à la chaîne de valeurs qui lui a
permis de se conformer totalement au cahier des charges mis en oeuvre par le
département de l’Industrie pour l’adhésion à la démarche qualité». Dans une mise à jour opérationnelle le 19 octobre, elle a annoncé, pour le
trimestre sous revue, un volume de production de 4078 barils équivalent-pétrole
par jour (Boed) contre 3993 Boed au trimestre précédent.
Pendant cette période, la production provenant du champ Sabria, qui a été
fermé de fin mai à fin juillet, a atteint 1343 Boed, en augmentation de 11% par
rapport 1206 Boed enregistrée au second trimestre.
La compagnie pétrolière cotée à Varsovie et à Toronto a fait état d’un niveau
moyen de production par jour de 1053 barils de pétrole et de 1,7 million
pied-cubes de gaz sur le champ Sabria. Pour le mois d’octobre, la compagnie
doublement cotée dit avoir enregistré, à ce jour sur le plan global, une moyenne
de production de 3795 Boed pendant que le champ Sabria affiche au compteur
1120 Boed.
«C’est un travail d’arrache-pied que nous avons effectué, depuis plusieurs
années, pour inscrire les entreprises des conserves alimentaires dans une
démarche qualité et les inciter à adhérer à l’assurance-qualité, afin de garantir
l’écoulement de leurs produits aussi bien sur le marché local qu’international», a
fait valoir Hamad.
Serinus Energy Inc est opérateur du champ Sabria avec 45% d’intérêt, via sa
filiale entièrement détenue Winstar Tunisia B.V, contre 55% pour la compagnie
tunisienne Etap.
D’après lui, «Manar Thon» est la première entreprise à obtenir le label qualité
tunisien. «Nous oeuvrons désormais, à inciter les autres entreprises, à fabriquer
leurs produits sous la marque tunisienne, pour mieux se positionner sur les
marchés extérieurs».
Pour lui, «la question de la commercialisation de la marque tunisienne est
prioritaire pour les conserves alimentaires, surtout que la Tunisie vient d’entamer
les négociations sur l’ALECA (Accord de libre-échange complet et approfondi)
avec l’Union européenne. Pour cela, il faut multiplier les campagnes de dégustation
des produits fabriqués sous le label qualité tunisien, pour que le consommateur
puisse les distinguer des produits normaux».
La commission «Food Label quality», qui a entamé cette démarche avec
certains produits prisés comme l’Harissa (3 entreprises fabriquent actuellement
ce produit sous le label qualité tunisien), les dattes et l’huile d’olive, a appelé
au renforcement des exportations des produits fabriqués sous la marque
tunisienne, à l’instar des conserves de sardines et sardinelles, en vue de permettre
l’augmentation de leurs quotas sur le marché européen.
2. COOPÉRATION INTERNATIONAL
Tunisie - Banque mondiale: Stratégie de gestion
durable des oasis
La Banque mondiale (BM) a consacré une enveloppe de 5,76 millions de
dollars (11,23 millions de dinars) pour la mise en Ouvre de la stratégie nationale
et du plan d’action de gestion durable des oasis tunisiennes qui abritent 10% de
la population et couvrent 41,710 hectares de la superficie du pays.
L’objectif du projet est d’améliorer la gestion durable des ressources naturelles
et de promouvoir la diversification des modes et moyens de subsistance dans
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Maroc : le FMI prévoit un ralentissement de la
croissance économique en 2016, à 3,7%
6 oasis ciblées par la stratégie (Gabès, Kébili, Gafsa et Tozeur), a affirmé Taoufiq
Bennouna, spécialiste principal en Gestion des ressources naturelles, à la Banque
mondiale (BM).
L’économie marocaine devrait croître de 3,7% en 2016 contre un taux de
4,9% prévu en 2015, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) dans son
récent rapport sur les perspectives économiques régionales pour le MoyenOrient, l’Afrique et l’Asie centrale.
L’institution s’attend aussi à ce que le taux d’inflation atteigne 1,5% en 2015
et 2% en 2016.
3. INTERNATIONAL
Les échanges commerciaux Maroc-Afrique ont
augmenté de 14% par an sur la dernière décennie
Ces estimations sont proches des prévisions incluses par le gouvernement
dans le projet de loi de finances pour l’exercice 2016. Rabat table en effet sur
un taux de croissance de 3% et un taux d’inflation de 1,7% l’année prochaine.
De manière générale, le FMI estime dans son rapport que les pays importateurs
de pétrole de la région devraient globalement enregistrer en 2015 et 2016
une accélération de leur croissance, pour atteindre un taux d’environ 4%. «Ces
pays profitent de la baisse des prix du pétrole, des progrès accomplis dans la
mise en œuvre des réformes, de la progression des transitions politiques et de
l’accélération de la croissance dans la zone euro», expliquent les économistes du
FMI.
Les échanges commerciaux du Maroc avec les pays africains ont enregistré
une progression annuelle moyenne de 14% au cours de la dernière décennie,
pour atteindre 37,5 milliards de dirhams en 2014 (3,8 milliards $), soit 6,4% des
échanges commerciaux du royaume avec l’extérieur contre 4,1% en 2004, selon
des données officielles publiées le 22 octobre.
L’essentiel de ces échanges s’effectue avec les pays de l’Afrique du Nord (58%
en 2014), d’après le rapport économique et financier accompagnant le Projet
de Loi de Finances 2016. Le reste se fait avec les pays d’Afrique subsaharienne.
En valeur, les échanges avec l’Afrique du Nord représentent 17,6 milliards
de dirhams en 2014, dont 13,1 milliards en importations et 4,5 milliards en
exportations.
Maroc : l’usine Renault de Tanger vise une production
en hausse de 43% en 2015, à 250 000 véhicules
Les échanges avec l’Afrique subsaharienne ont atteint l’an dernier 13,2 milliards
de dirhams contre 2,3 milliards en 2004, soit une croissance annuelle moyenne
de 19%.
L’usine du constructeur automobile français Renault prévoit de porter
sa production à 250 000 véhicules en 2015 contre environ 175 000 en
2014, ce qui représentera une croissance de 43%, a rapporté le quotidien
marocain l’Economiste, citant le directeur général de Renault Maroc, Jacques
Prost.
Le solde commercial du Maroc avec l’Afrique subsaharienne, largement
excédentaire depuis 2008, s’est nettement renforcé ces dernières années pour
atteindre 10,6 milliards de dirhams en 2014.
Un millier de personnes supplémentaires ont été engagées en septembre
pour assurer la cadence. A terme, le groupe français installé à Tanger vise une
production de 340 000 véhicules par an pour 2017-2018.
Le rapport révèle par ailleurs que les investissements marocains en Afrique
sont constitués à hauteur de 83% d’investissements directs. Ces investissements
représentent 49% du total des IDE marocains à l’étranger entre 2003 et 2014.
Les investissements directs marocains en Afrique ont été notamment réalisés
dans les secteurs des banques (52 %), des télécommunications (29%) et de
l’immobilier (5%).
«Tanger est l’usine qui a le plus avancé. Après seulement trois années
d’existence, elle a réussi à s’ériger parmi les 20 meilleures du groupe Renault», a
précisé M. Prost.
«Nous visons le top 5 des usines les plus performantes du groupe», a-t-il
ajouté.
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M. Prost avait annoncé en avril dernier la candidature de l’usine de Tanger
pour la fabrication d’un futur véhicule à très bas coût dit «Entry», qui sera produit
dans un premier temps en Inde.
L’usine marocaine Renault fabrique aujourd’hui trois modèles, l’utilitaire
Dokker, le monospace Lodgy et la Dacia Sandero.
«Un partenaire chinois connu négocie actuellement avec des entreprises
algériennes un projet algéro-chinois de montage de véhicules qui sera lancé
prochainement», a ajouté M. Bouchouareb qui a invité les Chinois à investir dans
le développement des activités de sous-traitance et l’industrie de la pièce de
rechange automobile.
Le ministre a aussi fait savoir que «les autorités algériennes sont prêtes à soutenir
les investisseurs chinois pour la concrétisation de leurs projets», tout en insistant
sur le fait que les relations économiques et les perspectives d’investissement qui
se dessinent progressivement entre les deux pays ne devraient pas se limiter à la
réalisation d’une usine de montage de véhicules.
Il a rappelé, dans ce sens, les projets et opportunités d’investissement «très
importants» dans plusieurs domaines où l’expérience chinoise est indispensable
pour l’Algérie. Libye: Arabian Gulf Oil projette de forer 93 puits au
cours des dix années à venir
Arabian Gulf Oil Company, filiale entièrement détenue par la compagnie
National Oil Corporation (NOC), projette de forer, au cours des dix prochaines
années, 93 puits dans ses zones de concession en Libye.
Monsieur Mohamed Ben Shatwan, président de cette filiale de la NOC, a
dévoilé le programme dans une présentation lors de l’édition 2015 du forum sur
le pétrole et le gaz de la nouvelle Libye qui s’est tenu à Londres, a rapporté le 19
octobre le portail d’information Rigzone.com.
Algérie : Naftal vise le marché des produits pétroliers
des pays voisins
Les nouveaux puits ont, a-t-il précisé, un potentiel de plus de 2,3 milliards de
barils de pétrole et condensat et de 3,1 trillions pieds-cubes de gaz naturel.
Arabian Gulf Oil Company possède, en Libye, des intérêts dans huit champs
pétroliers parmi lesquels figurent les champs en production Sarir, Messla, Nafoora,
Beda et Hammada.
Sarir est le plus grand champ de pétrole en Libye et a un niveau de production
actuel de 130 000 barils de pétrole par jour. Il a le potentiel de produire jusqu’à
250 000 barils de pétrole par jour.
Algérie : Des entreprises chinoises négocient
l’implantation d’une usine de montage de véhicules en
Algérie
Des entreprises chinoises ont entamé des négociations avec des entreprises
algériennes pour le lancement d’un projet de montage de véhicules et camions,
a annoncé le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, le
18 octobre.«Il y a des firmes chinoises qui désirent se lancer dans le montage de
véhicules et camions en Algérie», a révélé le ministre lors d’une conférence de
presse animée conjointement avec le Président du Conseil pour la promotion
de la coopération Sud-Sud de la République populaire de Chine, Lyu Xinhua, en
marge du forum économique algéro-chinois.
9
L’Entreprise nationale de commercialisation et de distribution des produits
pétroliers (Naftal) a décidé d’élargir sa zone d’influence par la conquête des
marchés extérieurs notamment ceux des pays voisins, dans le cadre d’un plan
de développement à l’horizon 2030. « Au delà de son objectif de consolider sa
position de leader de la distribution des produits pétroliers sur le marché national,
Naftal ambitionne de devenir un leader régional incontournable qui s’implantera,
dans un premier temps, au niveau des pays voisins », a déclaré Hocine Rizou, Pdg
de Naftal. C’était lors d’un point de presse tenu, la semaine dernière à Alger, en
marge d’une rencontre intitulée « Naftal à l’horizon 2030 ».
Pour le moment, a-t-il expliqué, du gaz butane est exporté vers la Tunisie et
les efforts sont déployés pour identifier d’autres projets qui vont permettre de
gagner en développement et en richesses pour l’entreprise et pour l’économie
nationale.
En Algérie, l’entreprise possède 95% du marché des carburants estimé à 14
millions de tonnes, tandis que pour le marché GPL, qui avoisine 1,5 million de
tonnes, elle y détient une part de 82%.
Dans le plan de développement 2015-2019, Naftal prévoit d’augmenter les
capacités de stockage de carburants à 30 jours contre 15 jours actuellement,
et de transporter 70% des produits pétroliers par canalisation contre 30%
actuellement.
Elle compte aussi réaliser 21 nouvelles stations de services sur l’autoroute
Est-ouest, qui s’ajouteront aux 26 stations déjà opérationnelles, en plus de la
réhabilitation de 700 autres stations.
Egypte : l’Indien Sterling and Wilson construira
300 MW de centrales photovoltaïques
infrastructures sous-marines pour la mise en valeur des ressources de deux puits,
a-t-elle précisé.
Des centrales photovoltaïques d’une capacité globale de 300 MW seront
construites en Egypte par l’Indien Sterling and Wilson. La première d’une capacité
de 50 MW sera construite dans les dix prochains mois. Les constructeurs de
ces centrales bénéficieront de la politique tarifaire qui leur garantit l’achat de
l’énergie produite à un prix fixe sur une durée déterminée.
Valorisé entre 50 et 150 millions $, il inclut l’installation de 8 km d’ombilicaux
et d’oléoduc, a ajouté le leader mondial de la conception, fabrication et mise
en œuvre d’infrastructures sous-marines pour les champs pétroliers ou gaziers
offshores.
L’Egypte qui produit 75% de son énergie à partir du gaz prévoit de produire
20% de son électricité à partir de ses ressources renouvelables d’ici 2020.
Le champ gazier se situe à une profondeur d’eau comprise entre 80 et 90 m. Les
travaux d’installation en offshore démarreront au cours du quatrième trimestre
de l’année 2015 avec les navires Rockwater 2 et Seven Borealis, apprend-on.
Egypte : l’AFD prête 40 millions € pour la construction
de la 1ère centrale photovoltaïque publique
Egypte: le major ENI décroche deux nouvelles
concessions pétrolières au large
L’Agence française de développement (AFD) a octroyé à l’Egypte un prêt de
40 millions € qui servira à la construction de la première centrale photovoltaïque
publique du pays. D’une capacité de 20 MW, la centrale sera installée à Kom
Ombo (photo) dans le gouvernorat d’Assouan. Elle sera la première de ce type
à être reliée au réseau électrique national. Elle est prévue pour être achevée en
2017.
Le pétro-gazier italien Eni a décroché, en Egypte, deux nouvelles licences
d’exploration North El Hammad et North Ras El Esh dans l’offshore peu profond
dans la mer Méditerranée, en face du Delta du Nil et au sud-ouest de la zone
Temsah. Cela consolide, a-t-il précisé le 12 octobre, sa position en Egypte où il est déjà
opérateur des blocs Karawan (4565 km2) et North Leil (5105 km2) situés en
eau profonde.
Sur le bloc North El Hammad couvrant 1389 km2, le groupe Eni a le statut
d’opérateur avec 37,5% d’intérêt et y évoluera en ayant comme partenaires la
compagnie britannique BP (37,5%) et le major français Total qui y détient 25% d’intérêt.
Le gouvernement choisira bientôt un opérateur privé qui sera chargé de la
construction, de l’exploitation et de la maintenance de l’infrastructure sur une
durée de 3 ans. Il assurera en outre, la formation du personnel de la New and
Renewable Energy Authority (NREA). Un don de l’Union Européenne s’élevant
à 800 000 € permettra la conception du projet.
L’octroi de ce prêt entre dans le cadre de la feuille de route signée à Charm
el Cheikh entre l’AFD et le ministère égyptien de la Coopération internationale.
Par contre, le major italien détient 50% d’intérêt dans le bloc North Ras El Esh
d’une superficie de 1927 km2, donc plus vaste, où le britannique BP sera, plutôt,
l’opérateur avec une participation égalitaire de 50%.
Egypte: Subsea 7 décroche un important contrat sur le
gaz de East Nile Delta
Le pétro-gazier italien est présent en Egypte depuis 1954 et se prévaut du
statut de principal producteur du pays avec une quote-part de production
d’environ 190 000 barils équivalent-pétrole par jour.
Subsea 7 S.A, cotée à Oslo, a annoncé le 14 octobre avoir décroché auprès
de Pharaonic Petroleum Company S.A.E. un important contrat pour la mise en
valeur de la phase 3 du projet East Nile Delta.
Le contrat comprend les travaux d’ingénierie d’installation, l’approvisionnement
et la fabrication des bobines rigides, l’installation d’oléoduc, des ombilicaux et des
10
population mondiale », explique Spread pour vanter les avantages de son concept
de ferme robotique. L’éclairage sera alimenté par des énergies renouvelables, 98
% de l’eau utilisée sera recyclée et il n’y aura pas besoin de répandre des pesticides
puisque les cultures se font en intérieur dans un environnement contrôlé. À la
clé, un rendement et une qualité constants et des robots-jardiniers qui pourront
travailler sans relâche.
Veille technologique
Industries agro-alimentaires
Selon Spread, les propriétés gustatives de ses salades seraient similaires à
celles des laitues cultivées en extérieur. La firme japonaise affirme par ailleurs que
sa ferme robotisée va lui permettre de diminuer de moitié ses coûts par rapport
à son modèle de production actuel. Cette baisse pourrait être répercutée sur
le prix final qui, pour le moment, est équivalent à celui des laitues cultivées en
champ.
La première ferme entièrement robotisée ouvrira au
Japon en 2017
Spread, une société japonaise spécialisée dans la culture industrielle de laitues
dans un environnement contrôlé, travaille sur un site de production entièrement
robotisé. Des semailles en passant par la germination, le replantage, l’arrosage,
la récolte puis le conditionnement, toutes les étapes seront gérées par des
machines. À la clé, des économies d’eau, d’énergie, de main d’œuvre et un coût
de production qui pourrait diminuer de 50 %.
L’agriculture est l’un des domaines dans lesquels la robotique est appelée à
jouer un rôle de plus en plus important. Nous avons déjà évoqué sur FuturaSciences les projets de robots capables de surveiller ou de fertiliser les cultures.
Mais ce n’est qu’un début… D’ici moins de deux ans, la première ferme de
culture de salades entièrement robotisée devrait entrer en service au Japon.
Elle produira jusqu’à 30.000 laitues par jour en gérant chaque étape depuis les
semailles jusqu’au conditionnement en sachets, prêts à être expédiés vers les
magasins. Le projet industriel de cette ferme de demain a été lancé par la société
japonaise Spread qui est le plus gros producteur mondial de laitues cultivées sous
lumière artificielle.
Industries des matériaux de constructions
céramique et verre
Bâtiment/Isolation : IPSIIS fait de l’isolation à partir
des déchets du bâtiment
L’entreprise produit actuellement 7,7 millions de laitues par an en culture
hors-sol qui sont mises en sachets et vendues à travers un réseau de 2.000
magasins. Une partie de la production est déjà automatisée en ce qui concerne
la gestion de l’arrosage, de la stérilisation de l’eau, de l’éclairage et du suivi du
niveau de gaz carbonique.
Créée en octobre 2014, IPSIIS(Innovative Processes for Sustainable Inspiring
Insulation Solutions) développe des mousses minérales isolantes performantes
en énergie et respectueuses de l’environnement. Ces mousses sont fabriquées
à partir de déchets du bâtiment (éléments de toiture de type tuiles, ardoises ou
briques) et de coproduits des industries agroalimentaires selon un procédé basse
température. Elles sont légères, réfractaires et offrent une bonne tenue au feu
sans retardateur de flamme (résistance jusqu’à 1500°C).
UNE EAU D’ARROSAGE RECYCLÉE À 98 %
Spread travaille désormais à supprimer toute intervention humaine,
notamment au niveau de la plantation des semences et de la surveillance de la
germination qui sont deux étapes clés. « Il y a des pénuries d’eau et de nourriture
liées aux conditions météorologiques extrêmes, à quoi s’ajoute la croissance de la
11
UTILISABLES DANS LA FABRICATION DE COMPOSITES
POSÉES ET COLLÉES DIRECTEMENT SUR LA CHAUSÉE
Non émettrices de COV, elles n’impactent pas la qualité de l’air intérieur. De
plus, grâce à leur porosité ouverte, elles contribuent à atténuer les nuisances
sonores. En fin de vie, les matrices IPSIIS peuvent être réintégrées dans le
processus de fabrication ou restituées au milieu naturel. Leur compatibilité avec
d’autres matériaux (ex. : laine de chanvre) leur permet également d’être utilisées
dans la fabrication de composites. Associant valorisation matière, écoconception,
performance énergétique et recyclabilité, ces mousses s’inscrivent dans les
démarches d’économie circulaire et de transition énergétique. Elles ont déjà reçu
plusieurs prix et trophées dont celui du PEXE en avril 2015,
Pour cela, les dalles de revêtement Wattway comprennent des cellules
photovoltaïques enrobées dans un substrat multicouche. Ces cellules captent
l’énergie solaire au travers d’une très fine feuille de silicium polycristallin
permettant de produire de l’électricité. Elles sont connectées à un boîtier latéral
en sous-face intégrant les composants de sûreté électrique. Les dalles sont posées
et collées directement sur la chaussée, sans travaux de génie civil. Et, malgré leur
fine épaisseur elles sont adaptables aux routes du monde entier et capables de
supporter la circulation de tout type de véhicule, y compris les poids lourds, tout
en restant antidérapantes, assure l’entreprise.
Wattway permettra ainsi d’alimenter l’éclairage public, les enseignes
lumineuses, les tramways, mais aussi les logements, les bureaux, etc. Par exemple,
20 m² de chaussée Wattway suffisent à approvisionner un foyer en électricité
(hors chauffage). La technologie est déjà proposée pour des sites pilotes à
des partenaires publics et privés souhaitant participer au lancement de cette
innovation dans le cadre de la politique de transition énergétique.
Colas dévoile une route qui produit de l’électricité !
VERS LA ROUTE DU FUTUR, INTELLIGENTE ET CONNECTÉE
Dès lors que la route produit de l’électricité, elle est connectée, explique
Bouygues dans son communiqué de presse. Le développement massif de capteurs
permet d’avoir en temps réel des informations sur l’état du trafic, de gérer celuici de façon dynamique et de mettre en place des systèmes d’autodiagnostic
de la chaussée, dans une perspective de route intelligente et communicante.
Un rechargement des véhicules électriques par le biais de la technologie de
l’induction est également imaginable. Un revêtement routier photovoltaïque a été dévoilé mardi 13 octobre par
Colas, une filiale de Bouygues. Un seul kilomètre linéaire suffirait à éclairer une
ville de 5 000 habitants !
Lors d’une conférence de presse, le dirigeant de Colas, Hervé Le Bouc, a
dévoilé une innovation qui pourrait révolutionner le monde de l’énergie, et
donner à celui du transport une dimension encore plus «verte». Le groupe,
filiale deBouygues et leader mondial des infrastructures de transport, a présenté
une route dotée de fonctions photovoltaïques. L’innovation, baptiséeWattway,
est selon son dirigeant sans équivalent dans le monde. Elle est le fruit de cinq
années de R&D et conçue en partenariat avec l’Institut National de l’Energie
Solaire (INES). Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie
(Ademe), un seul kilomètre de route ainsi équipé suffirait à éclairer une ville de 5
000 habitants. Un quart des routes ainsi revêtu suffirait à donner l’indépendance
énergétique à la France, selon le dirigeant de Colas. Dans les zones urbaines, Wattway est au cœur des enjeux de transition
énergétique et repré­sente une solution pour les Smart Cities. Cette technologie
solaire de rupture apportera, en effet, une énergie renouvelable au plus près
des lieux où la consommation d’électricité est la plus élevée et où la demande
est en croissance constante. Dans les régions isolées, où la faible densité de
population rend les coûts de raccordement aux réseaux électriques prohibitifs,
la route solaire Wattway permettra de créer des infrastructures de production
d’énergie locales et pérennes, en circuit court.
Vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=YtB_u_PvQrQ
12
niveaux de bruit.
Industries mécaniques et métallurgiques
LE POLYAMIDE REMPLACE LE PHÉNOLIQUE
NTN-SNR augmente de 50 % la vitesse de rotation de
ses roulements de broche
La seconde innovation est une cage polyamide dont les alvéoles ne suivent
plus la génératrice des billes, mais sont carrées. Il n’y a donc plus qu’un seul
point de contact entre la bille et la cage, ce qui génère moins de friction et
moins d’élévation de température. Cette conception augmente aussi l’espace
de passage du lubrifiant, ce qui améliore la lubrification et le refroidissement. Les
vitesses de rotation sont ainsi augmentées de 50 % jusqu’à un indice de vitesse
de 1,6 million de n.dM. Cet indice de vitesse, n.dM, est le produit du diamètre
moyen de roulement par la vitesse de rotation.
Cette cage polyamide deviendra le standard de NTN-SNR jusqu’à cet indice
de vitesse, garantissant les mêmes performances que la cage phénolique avec un
niveau de prestation augmenté.
Ces roulements ainsi améliorés vont être produits par NTN-SNR dans un
premier temps au Japon, puis à partir de 2017 dans une unité dédiée dans l’usine
de Mettmann (près de Düsseldorf - Allemagne).
Pour en savoir plus : http://www.ntn-snr.com
Pour faire face aux besoins des usineurs qui demandent des vitesses de coupe
toujours plus importantes, les roulementiers doivent innover pour proposer des
roulements de broche toujours plus performants. NTN-SNR fait ainsi évoluer la
conception de ses roulements à billes à contact oblique.
Le roulementier NTN-SNR profite de l’EMO qui se tient à Milan du 5 au 10
octobre 2015 pour annoncer des innovations sur sa gamme de roulements de
broches de machines-outils Ultage Haute Précision.
Une hydrolienne à membrane copie les poissons
La première, Air Cooling Spacer, porte sur le refroidissement de la bague
intérieure des roulements à billes à contact oblique pour les broches. Le principe
est d’intégrer dans l’entretoise une arrivée d’air sur la bague intérieure pour
abaisser sa température et ainsi équilibrer les températures entre bagues
intérieure et extérieure. Un travail spécifique de conception a été réalisé sur la
buse, notamment en ce qui concerne l’angle de l’arrivée d’air unidirectionnelle
pour une diffusion optimale, la plus fluide possible. Ce système permet de
réduire les déformations géométriques internes, d’augmenter la vitesse maximale
de 20 % et d’augmenter la précharge applicable aux roulements pour plus de
rigidité (x3) et plus de précision. Par ailleurs, cette conception assure de faibles
13
Une hydrolienne à membrane ondulante pour produire de l’électricité à partir
des courants marins vient d’être mise au point par la start-up EEL Energy dans
le bassin de l’Ifremer.
Industrie Electriques, Electroniques et de
l’Electroménager
La technologie est basée sur le biomimétisme. Dans la nature marine,
les systèmes à hélice sont en effet inexistants, les mouvements des animaux
aquatiques étant presque tous basés sur des ondulations. La membrane reproduit
ces mouvements d’ondulation. La déformation de la membrane permet ainsi de
générer de l’énergie hydrocinétique, ensuite transformée en électricité grâce à
des dynamos innovantes. Elle permet de produire de l’électricité avec des vitesses
de courants inférieures au mètre par seconde, même si l’optimum de production
d’électricité, soit 1 mégawatt, est obtenu avec une vitesse de fluide de 2,5 mètres
par seconde. Selon EEL Energy, l’hydrolienne à membrane ondulante de 15 x 15
mètres oscille sur une amplitude de 1,5 mètre, limitant les impacts sur les courants
marins par rapport à une hélice de turbine de 15 à 18 mètres de diamètre
qui modifie les courants sur une colonne d’eau horizontale. Toujours selon la
start-up, le faible encombrement – 225 m² tout de même ! - de la membrane
permet ainsi de pouvoir la placer à proximité des côtes afin de réduire les coûts
de raccordement au réseau électrique continental et d’avoir, sur une même
surface, 10 fois plus de machines installées qu’avec une turbine. « L’hydrolienne à
membrane ondulante offre ainsi 1 000 fois plus d’emplacements potentiels qu’avec
les turbines, sur des courants allant de 1 à 3 mètres/seconde », souligne Franck
Sylvain, directeur financier d’EEL Energy. Quand les technologies classiques ne
permettent de récupérer de l’énergie qu’avec un minimum de flux d’eau de 3
m/s et de flux d’air de 6 m/s. Enfin, la membrane réalisée par Hutchinson est
dans un latex naturel résistant aux déchirures et aux abrasions et sur lesquels les
organismes marins ne se fixent pas.
Toyota, BMW, GM, Nissan... utilisent leurs batteries
usagées pour stocker les énergies renouvelables
Des essais ont été réalisés sur un prototype à l’échelle 1/6e le 30 juillet dernier dans
un bassin d’essais à Boulogne-sur-Mer dans le cadre du projet mené par EEL Energy
- créé en 2011 par Jean-Baptiste Drevet - l’Ifremer, Bpifrance et Hutchinson.
La première hydrolienne EEL sera déposée en 2017 au large de l’Ecosse. Puis
la production de l’hydrolienne, prévue en 2018, sera assurée par les sites de
production français de Hutchinson.
Les projets pour utiliser les voitures électriques comme soutien au réseau
foisonnent. Et si une solution pour amortir de coût des batteries des voitures
électriques était aussi de les utiliser comme stockage d’énergie lorsqu’elles
arrivent en fin de vie ? Toyota, Nissan, BMW ou encore General Motors lancent
les premiers pilotes cette année.
Utiliser les batteries des voitures comme facteur de stabilité des réseaux
de distribution d’électricité. L’idée fait de plus en plus d’émules dans le monde
académique comme automobile, à l’instar de Nissan, qui le premier a lancé en mai le
Vehicle to Grid (V2G) en Europe. L’électricité est stockée dans la batterie du véhicule
14
lorsque les coûts sont les moins élevés, et peut être restituée quand l’électricité
est plus chère ou même en cas de pic de consommation. En outre, le temps
d’amortissement des batteries - l’élément de loin le plus coûteux des véhicules
électriques – est réduit pour les particuliers.
ce type de projets n’est pas étonnant. Le constructeur commercialise saToyota
Prius depuis 1997.
DES BATTERIES USAGÉES POUR UN BÂTIMENT ADMINISTRATIF DE
GENERAL MOTORS
20 % D’AUTONOMIE EN MOINS : PROBLÉMATIQUE POUR LES
CONDUCTEURS, PAS POUR LE STOCKAGE
Les batteries nickel-métal-hydrure de Toyota contiennent des métaux
précieux qui permettent de mettre en balance la rentabilité du recyclage avec
la réutilisation. Ce n’est en revanche pas le cas des batteries lithium-ion, pour
lesquelles la réutilisation pour des usages stationnaires semble bien plus rentable.
C’est le cas pour General Motors qui annoncé lors de l’Advanced Automated
Battery Conference en juin 2015 qu’il équipait un bâtiment administratif dans
le Michigan avec des batteries lithium-ion usagées deChevrolet Volts. Elles sont
utilisées comme renfort pour stocker l’énergie électrique renouvelable produite
à l’Usine de Milford. Dans le futur, la compagnie veut commercialiser le système.
Mais même à la fin de leur cycle de vie à bord des véhicules électriques, les
batteries lithium-ion disposent toujours d’une grande capacité de stockage : une
batterie au lithium réformée après dix ans affiche encore 80 % de sa capacité
initiale. 20 % d’autonomie en moins est problématique pour les conducteurs,
mais pas pour une utilisation – leur «recyclage» - sur le réseau. Les batteries
peuvent alors être utilisées comme «tampon» entre les systèmes de production
d’énergie renouvelables – panneaux solaires, éolien – et le réseau électrique,
sensible à l’intermittence des énergies renouvelables. D’autant que les batteries
usagées de voitures ont l’avantage de la réactivité, aussi bonne que celle d’une
turbine hydraulique. Il reste qu’il faudra collecter les batteries et les tester, car
toutes ne seront pas réutilisables. Par ailleurs, il reste également à déterminer
si cette solution peut être compétitive en face des prix annoncés très bas des
nouvelles batteries lithium-ion de Tesla,Panasonic ou LG Chem qui sont en
outre directement conçues pour le stockage stationnaire. Commercialisées en
volume «important» depuis seulement quelques années, les voitures électriques
devraient s’avérer, au fur et à mesure qu’elles arriveront en fin de vie, une
ressource importante en batteries pour des stockages stationnaires.
UN PILOTE DANS UNE USINE DE NISSAN
De son côté, Nissan avait créé une joint -venture avec Sumitomo Corp. pour
développer des applications pour les batteries usagées dès la sortie de la Nissan
Leaf, en 2010. Nissan travaille à présent avec la start-up spécialisée dans les
systèmes de stockage d’énergie Green Charge Networks pour redéployer les
batteries usées pour des usages commerciaux et industriels. Une première unité
pilote a été installée cet été dans une usine de Nissan, où les batteries des
Nissan seront configurées pour répondre aux pics de demande. De même que
General Motors, ces systèmes pourront être commercialisés pour des usages
domestiques.
LES BATTERIES MÉTAL-NICKEL DE TOYOTA DANS LE PARC DE
YELLOWSTONE
SECOND LIFE BATTERIES : UN ACCUMULATEUR DE BATTERIES
USAGÉES PAR BOSCH, BMW, ET VATTENFALL.
Ainsi Toyota a-t-il annoncé en mai 2015 qu’il fournissait, grâce à des batteries
de voiture Nickel-metal-hydrure usagées, des systèmes de stockage pour le Parc
National de Yellowstone. Le système de 208 packs de batteries – un pack
de batterie correspond à l’ensemble des batteries d’un véhicule - stocke de
l’énergie fournie par des panneaux solaires, pour une capacité de stockage de
85 kWh. Chaque pack de batteries est désassemblé et testé avant d’être converti
pour des usages de stockage d’énergie stationnaires. Pour cela, un système de
gestion est ajouté aux packs de batteries, qui sont re-cablées en parallèle en lots
de 52 packs. Des micro-hydro turbines seront ajoutées au site en 2016 pour
davantage alimenter les batteries. Que Toyota soit l’un des premiers à annoncer
15
BMW, Bosch et Vattenfall travaillent ensemble depuis janvier 2015 à la
réutilisation de ces batteries usagées de véhicules électriques pour le réseau.
A Hambourg, ces batteries sont connectées pour constituer un immense
accumulateur. En cours de construction, l’accumulateur doit atteindre avec plus
de 100 batteries interconnectées une puissance de deux mégawatts (MW) et
une capacité installée de deux mégawattheures (MWh). L’énergie qu’il contient
est disponible en quelques secondes, et permet ainsi de préserver la stabilité
du réseau électrique. BWM fournit les batteries provenant de ses véhicules
électriques ActiveE et i3, Vattenfall exploite l’accumulateur de grande capacité
sur son site pendant une période de dix ans, et Bosch intègre les batteries et
prend en charge la commande du système. L’idée pour les partenaires est de
combiner différents générateurs électriques décentralisés et de petite taille pour
les commercialiser en tant que centrale partagée.
d’Ericsson, vieux de plus de 160 ans ! Ce moteur est dit à apports de chaleur
externe ou encore «moteur à air chaud», ou «moteur à combustion externe».
Dans l’idée, son fonctionnement est simple : de l’air en provenance de l’extérieur
est comprimé dans une première enceinte avant de passer dans un échangeur
où il est chauffé par une source de chaleur externe, pour arriver chaud dans une
enceinte de détente. Cette détente pousse un piston et entraîne mécaniquement
la compression d’air froid situé dans l’autre enceinte, ainsi que la mise en
mouvement d’un alternateur qui convertit l’énergie mécanique en électricité.
Energine d’Assystem transforme la chaleur perdue en
électricité
« Le principe est simple mais plusieurs sociétés ont essayé de reproduire
le moteur d’Ericsson et s’y sont cassé les dents », explique Mathieu Doubs,
doctorant au Femto-ST. Le plus difficile étant de donner un rendement suffisant
au moteur. Pour cela, les ingénieurs ont innové sur plusieurs points. Tout d’abord,
ils ont utilisé des soufflets métalliques au niveau de chaque enceinte, à la place
des pistons-cylindres présents dans les moteurs conventionnels. Ensuite, c’est le
mouvement linéaire des tiges qui relient les enceintes qui permet en passant dans
une bobine de produire l’électricité. L’utilisation de ce mouvement grâce à un
système de contrôle commande très performant permet d’obtenir une cylindrée
variable pour obtenir un rendement optimum quel que soit les conditions de
fonctionnement du moteur.
UN MOTEUR THERMIQUE À CYLINDRÉE VARIABLE
« L’avantage de notre moteur, est qu’il n’utilise pas d’arbre à came,complète
Mathieu Doubs. Nous avons aussi remplacé les pistons par deux soufflets
métalliques qui ne nécessitent pas de lubrification toujours délicate à hautes
températures. Enfin, basées sur un nouveau système de contrôle commande,
des électrovannes permettent de commander précisément l’arrivée et la sortie
d’air. Ainsi si on le souhaite, on peut ne faire monter et descendre les tiges qu’à
mi-course de manière à donner au moteur une «cylindrée variable», produisant
juste la puissance que l’on souhaite obtenir, sans en dégrader le rendement ».
Un moteur basé sur le principe du moteur d’Ericson a été développé par le
groupe d’ingénierie Assystem. La technologie a remporté le Grand prix national
de l’ingénierie 2015 ce 14 octobre, lors du salon World Efficiency. Développé
par les ingénieurs d’Assystem en partenariat avec l’institut Femto-ST, le moteur
Energine produit de l’énergie mécanique ou électrique à partir d’une source de
chaleur externe dont la température est supérieure à 150°C.
Le prototype de moteur Energine développé par Assystem en partenariat
avec l’institutFemto-ST a remporté mardi 14 octobre au salon World Efficiency,
le Grand prix national de l’ingénierie 2015. Il est pourtant inspiré du cycle
16
Le rendement du moteur ne dépend que de la différence de température
entre la source froide et la source chaude, et donc finalement de la température
de chauffe. Le moteur qu’a mis au point Assystem peut fonctionner si cette
différence de température est au minimum de 150°C avec une source chaude
pouvant aller jusqu’à 800°C. Pour comparaison, le moteur à cycle de Rankine
organique (ORC) fonctionne habituellement pour des températures entre 80°C
et 300°C. In fine, ici 90 % de la chaleur fatale peut être ainsi convertie en énergie
thermique utile et en énergie électrique.
exploitera la masse de données qu’il collecte et reçoit pour mieux interagir avec
le chauffeur et son environnement.
90 % DE LA CHALEUR FATALE RÉCUPÉRÉE
La technologie permet ainsi de récupérer la chaleur perdue, ou «chaleur
fatale» de différents procédés. Elle devrait trouver trois secteurs d’application.Tout
d’abord les industries fortement émettrices de chaleur, telles que la sidérurgie ou
la cimenterie. Un prototype sera bientôt testé sur la cheminée d’une chaufferie,
qui en récupère la chaleur en sortie, de 200°C, pour produire de l’électricité.
Ensuite, le système pourrait être installé chez les particuliers pour faire de la
micro-cogénération et donc produire de l’électricité en utilisant la chaleur de
la chaudière. Enfin, le système, miniaturisé, pourrait être installé pour récupérer
la chaleur du pot d’échappement des camions ou des trains pour soulager le
moteur et donc consommer moins de carburant. Il pourrait même être utilisé
pour faire rouler des deux roues ! « Nous allons faire rouler une moto équipée
par le moteur sur le lac salé de Bonneville aux Etats-Unis en août 2016. Une
première mondiale. » conclut Thibaut Cartigny, responsable du projet Energine
qui a fait l’objet d’un brevet chez Assystem.
Vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=whfn0x5BJuw
Si la voiture autonome fait aujourd’hui beaucoup parler d’elle à travers les
projets portés par Google et plusieurs grands constructeur automobile tels
qu’Audi, Mercedes, Peugeot ou encore Volvo, les camions représentent un enjeu
tout aussi important. Ainsi, après avoir travaillé sur un système de détection
d’angles morts, la marque allemande Daimler s’apprête à tester des camions
semi-autonomes sur routes ouvertes. Mais avant d’être autonome, le poids lourd
va devenir de plus en connecté et « intelligent ». C’est la vision de Volvo.
Le constructeur suédois vient de publier une vidéo sur YouTube dans
laquelle il explique que « le camion intelligent de demain sera plus proche d’un
smartphone sur roues que d’un véhicule traditionnel ». Selon Volvo, une véritable
révolution est en cours dans le monde du transport routier. Aujourd’hui déjà,
des poids lourds, de Volvo et d’autres marques, sont capables de transmettre des
informations sur leur état afin de pouvoir planifier leur entretien.
Mais à l’avenir, l’électronique et les logiciels embarqués établiront un diagnostic
en temps réel et prendront directement rendez-vous avec un atelier en
sélectionnant le technicien le plus pertinent selon la panne et en déclenchant la
commande de pièces détachées nécessaires. Le système tiendra compte de la
feuille de route du camion pour trouver l’atelier le plus proche et programmer
l’intervention sur un temps de repos du chauffeur.
Pour Volvo, le camion du futur sera un « smartphone
sur roues »
LE CAMION SURVEILLERA SON CHAUFFEUR
Sur la route, ces camions high-tech sauront exploiter les informations sur leur
chargement, le style de conduite du chauffeur, le profil du parcours ainsi que
la météo pour adapter leur configuration de conduite. Le véhicule pourra par
exemple adapter sa puissance moteur, ses rapports de boîte de vitesse ou sa
suspension en fonction de la charge et de l’état des routes, ou encore activer des
systèmes de sécurité en cas de pluie, de neige ou de verglas.
Le constructeur automobile Volvo veut faire du camion un véhicule intelligent
et connecté, capable de diagnostiquer ses pannes et de prendre lui-même
rendez-vous chez un réparateur. Complètement intégré à l’Internet des objets, il
17
Le conducteur du poids lourd pourrait même être équipé d’une montre
connectée qui surveillera ses mouvements ainsi que son pouls et activera la
conduite autonome en cas de problème. De manière plus générale, le camion
s’intègrera dans le maillage de l’Internet des objets pour signaler sa présence à
d’autres véhicules et même des piétons ou des cyclistes eux-mêmes équipés de
casques et d’accessoires connectés.
La plupart des technologies évoquées existent déjà et le principal écueil
technique réside dans la capacité à recueillir et analyser la quantité de données
que ces systèmes vont produire et recevoir. C’est la problématique du « big
data » ou comment réaliser une analyse fine et en temps réel pour permettre une
prise de décision de l’opérateur ou de la machine elle-même. « L’infrastructure
de connectivité à travers le monde a besoin d’être développée pour que nous
puissions transformer notre vision en réalité », reconnaît un responsable de Volvo.
Le déploiement des réseaux 5G et bas débit type LoRa est justement considéré
comme l’une des clés du développement de l’Internet des objets.
Évidemment, l’arrivée de cette fonctionnalité a fait apparaître de nombreuses
vidéos de test à l’image de celle-ci (à voir sur YouTube), dans lesquelles nous
pouvons voir des conducteurs s’émerveiller devant la prouesse technique du
constructeur automobile américain tout en affichant une certaine appréhension
à l’idée de lâcher le volant. Or, il apparaît aujourd’hui qu’une poignée de clients n’a
pas compris comment utiliser correctement le mode « Autopilot ». Des vidéos
mises en ligne sur YouTube montrent en effet des situations très préoccupantes,
avec des accidents qui sont évités de justesse.
Manifestement, ces conducteurs pensent que le mode « Autopilot » rend leur
voiture complètement autonome. Ce qui n’est évidemment pas le cas : il s’agit
simplement d’une aide à la conduite, qui doit être activée uniquement lorsque
certaines conditions sont réunies : circulation sur autoroute uniquement et météo
favorable. Sauf que dans les séquences mises en ligne par ces utilisateurs, le mode
« Autopilot » est utilisé sur des voies inadéquates. Ce qui est très dangereux : le
système fonctionne en effet en suivant la voiture située devant avec ses capteurs.
Or, sur une route nationale, le système peut manifestement être trompé par des
automobiles arrivant en sens inverse.
Tesla : le mode « Autopilot » des modèles S prête à
confusion
Quatre systèmes sont utilisés par le mode « Autopilot » : un radar longue
portée et une caméra pour contrôler ce qui se passe à l’avant du véhicule, un
capteur ultrason qui contrôle l’environnement immédiat autour du véhicule, à
360°, et un système de positionnement par GPS qui renseigne sur l’état du trafic
en temps réel.
LE CONDUCTEUR EST TOUJOURS RESPONSABLE
C’est ce que montre la vidéo ci-dessus : le modèle S de Tesla Motors dévie
de sa trajectoire pour aller sur la voie opposée au moment où un autre véhicule
passe à sa portée, obligeant le conducteur à attraper le volant en catastrophe
pour éviter une collision.
En outre, il est demandé aux conducteurs de garder les mains sur le volant
même lorsque le mode « Autopilot » est activé. Et là encore, les utilisateurs n’ont
manifestement pas intégré cette consigne : à plusieurs reprises, l’on peut voir le
volant ne plus être sous le contrôle attentif du pilote, prêt à intervenir.
Le constructeur de voitures électriques de luxe Tesla Motors vient d’introduire
une mise à jour logicielle qui active sur certains modèles une fonction d’aide à
la conduite, à utiliser dans certaines conditions et sans lâcher le volant. Certains
conducteurs ont voulu tester ce « pilote automatique » en passant outre ces
consignes et se sont fait de belles frayeurs.
Depuis la mi-octobre, quelques voitures électriques commercialisées par Tesla
Motors peuvent bénéficier du mode « Autopilot ». Les propriétaires du véhicule
Tesla Model S ont désormais accès à une aide à la conduite qui leur permet,
dans certaines circonstances, de laisser le système de bord diriger lui-même
l’automobile.
Avec ces comportements irresponsables, il est à craindre qu’un accident
grave finisse par se produire. Et c’est un problème pour l’avenir de l’industrie
automobile, pointe CNET : dès qu’une situation grave se présentera, tout le
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monde se demandera si cette technologie est vraiment prête, au risque d’occulter
le rôle du conducteur.
Cette affaire pose une autre question : celle de la manière dont les constructeurs
vont « vendre » la conduite semi-autonome. Tesla Motors a par exemple choisi
de donner le nom d’« Autopilot » à son aide à la conduite. Or, celui-ci n’est-il pas
susceptible d’induire en erreur, en donnant l’impression que la voiture peut se
gérer seule désormais ?
une autonomie supplémentaire de 50 % aux smartwatch. D’ici 2020, 100 millions
de ces montres intelligentes devraient être commercialisées. Les deux batteries
se présentent sous formes de bandes qui ont subi jusqu’à 50 000 tests de pliage.
DE NOMBREUX PROJETS DE BATTERIE FLEXIBLES
Il faut noter que Samsung avait déjà communiqué en 2014 sur l’existence de
ces batteries. Et si la firme coréenne en a dit un peu plus sur les prototypes, elle
n’a pas davantage communiqué sur le début de la commercialisation de telles
batteries.
Lorsque le mode « Autopilot » est arrivé, Tesla a bien sûr rappelé que « les
voitures vraiment autonomes n’arriveront que dans quelques années » et que
son aide à la conduite n’est à utiliser que si les conditions sont favorables. Et de
souligner que « le conducteur est toujours responsable, au final, du contrôle de
la voiture ». Mais est-ce suffisant ?
Vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=MrwxEX8qOxA
L’annonce augure de belles perspectives pour l’électronique flexible. Le
Coréen a également dévoilé un smartphone fonctionnant avec les deux types de
batteries. Samsung est loin d’être le seul présent sur ce type de technologies. Il fait
la course avec LG, lequel communique depuis deux ans sur une batterie flexible
se présentant comme un câble. Et nombreux sont les autres acteurs présents sur
le coup. A titre d’exemple, en 2013, une batterie rechargeable par induction avait
été mise au point par des chercheurs méricains. La start-up californienne Imprint
Energy ambitionnait quant à elle de sortir dès 2015 des batteries d’un nouveau
genre. En optant pour le zinc plutôt que pour le lithium, elle a réussi à fabriquer
par impression des batteries flexibles et rechargeables.
Samsung présente des batteries flexibles pour montres
et vêtements connectés
Les écrans du futur seront biodégradables
Des batteries souples ont été présentées par Samsung lors du salon
Interbattery. Elle sont conçues pour s’intégrer à des vêtements connectés, ou à
des montres intelligentes, dont le marché devrait s’envoler dans les prochaines
années.
Samsung a dévoilé lors du salonInterbattery (Séoul, Corée du Sud),deux
prototypes de batteries flexibles, relate le site Phonandroid. La première de
ces batteries, Stripe, a une épaisseur de 0,3 mm. Elle pourrait ainsi facilement
s’intégrer dans des vêtements connectés et se conformer à tous types
d’accessoires : montres, bracelets, bandeaux, t-shirt, etc. La seconde, Band, est
davantage destinée aux montres connectées et pourrait leur permettre d’offrir
L’électronique repose essentiellement sur les propriétés semi-conductrices du
silicium. Mais à l’heure de l’électronique jetable, ce matériau, très stable, pourrait
19
rapidement devenir encombrant. Pour le remplacer, les chercheurs travaillent sur
une électronique biodégradable à base de matériaux organiques et, désormais,
suite aux résultats obtenus par des physiciens américains, à l’intégration de
peptides en plein cœur des écrans.
des peptides, c’est-à-dire des courtes chaînes d’acides aminés. À base de
phénylalanine, les peptides synthétisés par les auteurs de l’étude sont capables
de s’autoassembler en nanostructures et en nanotubes. En combinant des semiconducteurs organiques de la famille des polyfluorènes avec ces nanostructures,
les chercheurs américains ont obtenu un nanocomposite qui émet de la lumière
bleue. Une lumière bleue utile à la conception de diodes électroluminescentes
et qui pourrait servir, plus tard, à l’élaboration d’écrans. « Cependant, pour
développer un véritable écran biodégradable, nous allons devoir démontrer la
même efficacité avec des polymères émettant dans le rouge et dans le vert »,
reconnaît le professeur Suchismita Guha.
Selon l’université des Nations unies, le poids des déchets électroniques et
électriques n’en finit plus de battre des records. En 2014, près de 42 millions
de tonnes de e-déchets se sont ainsi retrouvés dans nos poubelles. Et le cap
des 50 millions de tonnes devrait être franchi en 2018. Les Américains à eux
seuls jetteraient plus de 150 millions de téléphones mobiles par an. L’ennui, c’est
que ces déchets contiennent, entre autres, des produits polluants et des métaux
lourds qui peuvent avoir des effets néfastes, tant sur l’environnement que sur la
santé. Pour réduire le volume de ces déchets, des chercheurs de l’université du
Missouri (États-Unis) proposent de développer des écrans à base de composants
organiques pour rendre l’électronique jetable et biodégradable.
Les chercheurs de l’université du Missouri ont également découvert que
l’utilisation de nanostructures peptidiques permettait de réduire la quantité
de polymères. De quoi atteindre d’ores et déjà une biodégradabilité de 85 %.
« Avec des nanostructures peptidiques 100 % biodégradables insérés dans la
couche active en polymère, c’est toute l’électronique qui pourrait devenir jetable,
biodégradable et biocompatible », avance le professeur Suchismita Guha.
Une idée déjà développée par de nombreuses autres équipes de recherche,
un peu partout dans le monde. Une nouvelle génération de composants
électroniques, capables de s’autodégrader relativement rapidement, pourrait donc
bientôt faire son apparition. Ainsi, il y a quelques mois, des ingénieurs américains
ont conçu des puces électroniques biodégradables à base de cellulose. D’autres
ont développé une puce biocompatible en remplaçant le cuivre et l’argent,
habituellement employés dans les circuits électroniques, par du magnésium,
également conducteur, mieux accepté par les organismes vivants et réactif à
l’eau. Le silicium a été mis en œuvre sous la forme de membranes très fines,
susceptibles de se dissoudre rapidement tout en conservant leurs propriétés
semi-conductrices.
Industrie chimiques
La betterave à sucre s’attaque à la pétrochimie
DES MATÉRIAUX À BASE DE POLYMÈRES ET DE PEPTIDES
Dans un article paru dans les colonnes de Advanced Materials Interfaces, les
physiciens de l’université du Missouri annoncent cette fois avoir mis au point
la toute première couche active biodégradable. Cette nouvelle génération de
matériaux hybrides, développée à partir de structures organiques, pourrait être
utilisée pour la conception des écrans d’appareils portables du futur. « Sur la
base de cette première étape, nous devrions, en principe, réussir à accéder à une
biodégradabilité complète », assure Suchismita Guha, professeur au département
de physique et d’astronomie de l’université du Missouri.
Les structures organiques dont il est question ici ne sont autres que
Energies, plastiques et produits chimiques. Dans tous ces domaines, le pétrole
reste prédominant. Pourtant, d’autres sources naturelles peuvent générer ces
produits tout en étant plus respectueuses de l’environnement. Parmi les challengers
20
issus du végétal, la betterave à sucre présente plusieurs qualités et Royal Cosun,
une entreprise Néerlandaise de production et de transformation, compte bien
les mettre à contribution. Si la betterave fait aujourd’hui la Une de l’actualité avec
la grêve des salariés du groupeTéréos, son innovation, elle, est plutôt à chercher du côté
de l’industrie chimique.
Si les sucres et les acides sont récupérés du jus de la racine, un peu comme
si l’on «saignait» la betterave, les fibres sont pour l’instant indemnes. Plusieurs
utilisations sont en cours de recherches pour ce mélange d’oligosaccharides,
cette chair de betterave, principalement pour l’alimentation animale et humaine.
Des usages plus étonnants sont également de la partie, notamment un mélange
de fibres qui pourrait s’intégrer dans du béton.Vingt pour cent de la masse sèche
des betteraves pourrait ainsi s’insérer dans des bétons biosourcés, mais le prix
reste encore prohibitif (7 €/kg). Ce même mélange de fibres peut également être
transformé en céramique, comme le fait l’entreprise néerlandaise Nova Lignum.
La betterave à sucre ? Un tubercule sans grand intérêt esthétique mais qui
peut se targuer d’être à l’origine d’une industrie vieille de plus de deux cents
ans. Une longévité qui ne l’empêche évidemment pas d’innover et aujourd’hui la
majorité du bioéthanol français est produit à base de betterave sucrière. Cette
destinée alcoolique ne sied pourtant pas aux betteraves néerlandaises de la
coopérativeRoyal Cosun. Le bioéthanol n’apporte que peu de valeur ajoutée aux
tubercules et la filiale Cosun Biobased Product espère démultiplier les usages, et
les profits, en misant sur la biochimie.
RACINE, PEAU, FEUILLE… RIEN NE SE PERD, TOUT SE TRANSFORME
Béton, plastique et alimentation de bétail. La betterave semble loin de la
chimie fine à haute valeur ajoutée. C’est sans compter les protéines végétales
et autres molécules complexes de la plante. Sur le site de Cosun, par exemple,
l’entreprise Rosendal a mis en place une usine pilote utilisant le carboxymethylinuline (CMI) de la plante pour faire des produits chimiques, comme des
antitartres. D’autres exemples sont en cours de recherche, à différents niveaux
d’avancement. De la fibre démultipliant le pouvoir sucrant aux sucres transformés
en produits de soins… La betterave sucrière se réinvente et n’est pas prête de
quitter nos campagnes.
Première destination de choix pour une petite partie des betteraves
récoltées depuis le début du mois d’octobre : les plastiques biosourcés à base
de sucre. Ces plastiques ont émergé il y a déjà plusieurs années et en sont à leur
deuxième génération. Plus résistants et issus de processus industriels maîtrisés,
ces plastiques s’insèrent de plus en plus dans nos produits quotidiens et les
différents producteurs de saccharoses sont habitués à traiter avec des entreprises
chimiques. Le saccharose est vendu tel quel, sous forme de monomère, avant
d’être transformé en plastique biosourcé.
Un plastique biodégradable créé à partir de déchets
agricoles
DES BOUTEILLES DE COCA-COLA EN PLASTIQUE DE BETTERAVE
Chaque année, des tonnes de plastiques sont dispersées dans l’environnement
et particulièrement dans l’océan. Une solution proposée par certains laboratoires
serait de remplacer ce dérivé du pétrole par un plastique biodégradable et non
toxique.
Mais ce n’est pas la seule utilisation des constituants d’une betterave. Le site Suiker
Unie de la coopérative contient une raffinerie sucrière et les exploitants extraient,
en plus des sucres, de l’acide déhydromumique, ou acide 2,5-Furandicarboxylique.
Derrière ce nom barbare se cache en fait un précurseur du PEF (polyéthylène
furanoate), un plastique 100 % biosourcé et cherchant à concurrencer les
plastiques issus du sucre et, surtout, le fameux PET (polytéréphtalate d’éthylène),
qui constitue la majorité de nos bouteilles en plastique. Pour la coopérative,
les contraintes industrielles sont faibles : une simple extraction à l’eau suffit
à fournir l’acide nécessaire à l’entreprise Avantium. C’est cette dernière qui
s’occupe de la transformation en plastique au moyen de catalyses chimiques ou
enzymatiques inaccessibles au cœur d’une industrie agricole. Cette filière n’en est
qu’à ses balbutiements mais elle compte des grands noms de l’agroalimentaire,
comme Coca-cola ou Danone, parmi ses investisseurs.
21
Il existe une alternative au plastique classique, ce sont les polymères
biodégradables. Fabriqués à partir de protéines issues du petit lait ou d’autres
déchets agricoles, ils font actuellement l’objet de recherches dans plusieurs
laboratoires d’Europe. Ils partagent les mêmes propriétés que le plastique
commun, ce qui permet par exemple de confectionner des boîtes ou même des
emballages destinés à être en contact avec de la nourriture.
Ce nouveau matériau durable et complètement renouvelable est une bonne
alternative au polyéthylène, souvent présent dans les emballages. Pour l’instant
ce bioplastique fait toujours l’objet de recherches mais ses qualités pourraient
bientôt l’aider à rejoindre notre quotidien.
Batteries : du potassium et du sodium pour remplacer
le lithium
Contrairement à l’idée communément admise, il s’avère en effet que le
potassium est capable de pénétrer le graphite. Et ce de façon réversible. En
remplaçant l’anode en graphite par une anode en carbone souple de leur
composition, les chercheurs de l’Oregon State University sont parvenus à
augmenter la durée de vie de leur batterie. Mais ses performances n’égalent pas
celles des batteries lithium-ion. Pas encore… Puisque les chimistes américains
assurent pouvoir développer, sur la base de leur prototype, des batteries
présentant une densité d’énergie élevée.
Pour rendre plus efficaces et surtout moins chères les batteries que nous
utilisons désormais quotidiennement, les chercheurs espèrent remplacer le
lithium par d’autres éléments, plus disponibles. Des scientifiques américains
proposent de revisiter deux pistes connues : le potassium et le sodium. La clé :
leur pénétration dans les anodes en graphite, qui peut être améliorée.
Tous les jours, ou presque, nous rechargeons les batteries de nos ordinateurs
portables, celles de nos appareils photos numériques ou celles de nos
smartphones. Bientôt, nous serons plus nombreux aussi à recharger celles de nos
voitures électriques. Les chercheurs continuent de travailler dur pour améliorer
ces technologies et en réduire les coûts. L’une des options étudiée actuellement
par deux groupes de scientifiques américains, consiste à se passer de l’usage
du lithium. Pour des chimistes de l’Oregon State University, cet élément rare
pourrait être remplacé par du potassium. Pour des chercheurs de la Wayne
State University (Détroit, États-Unis), c’est le sodium qui pourrait se substituer
au lithium.
DES BATTERIES SODIUM-ION À PARTIR D’ALGUES
D’autres scientifiques, de la Wayne State University cette fois-ci, espèrent
bien eux aussi trouver une alternative à la batterie lithium-ion. Pour eux, tout a
commencé avec une catastrophe écologique. En août 2014, le lac Érié a connu un
épisode extrême d’efflorescence d’algues nuisibles (HAB). L’augmentation rapide
de la concentration d’une espèce particulière de phytoplancton a empoisonné le
système d’eau potable de Toledo, une ville de l’Ohio. En chauffant ces algues à des
températures comprises entre 700 et 1.000 °C dans de l’argon, des chercheurs de
la Wayne State University ont produit du carbone dur qu’ils ont exploité ensuite
comme électrodes à hautes performances et bon marché dans des batteries
sodium-ion. Une approche trash to treasure (comprenez que nos déchets valent
parfois de l’or) qui pourrait à la fois réduire les menaces environnementales
que font peser les HAB et fournir à l’industrie du stockage de l’électricité, des
électrodes « vertes ».
Il faut dire qu’aujourd’hui, la technologie des batteries lithium-ion écrase le
marché. Et, ces dernières années, le coût de ces batteries a spectaculairement
baissé. Il est ainsi passé de quelque 1.000 dollars du kWh en 2010 (878 euros
au cours actuel) à quelque 300 dollars du kWh en 2015 (2.633 euros au cours
actuel). Pourtant, le lithium reste un élément plutôt rare sur Terre. Non seulement
rare mais aussi cher. Sans parler des difficultés rencontrées pour le recycler. Le
sodium et le potassium, quant à eux, sont bien plus abondants. Sur Terre, ils
représentent chacun quelque 2,5 % des éléments disponibles, contre pas plus de
0,006 % pour le lithium ! On comprend donc pourquoi les chercheurs sont si
enthousiastes à l’idée de lui trouver un substitut, voire plusieurs.
Alors que le graphite est généralement utilisé pour concevoir les anodes
des batteries lithium-ion, cette forme de carbone ne convient pas aux batteries
sodium-ion. Car les ions sodium sont trop volumineux pour pouvoir pénétrer
la structure du graphite. Le carbone dur, quant à lui, est un peu moins ordonné
et contient plus de défauts dans lesquels les ions sodium peuvent se glisser.
Traditionnellement, le carbone dur est produit à partir de pétrole. Mais, il peut
aussi être biosourcé. Et l’avantage des HAB en la matière, c’est qu’ils se multiplient
rapidement et sans monopoliser des terres agricoles.
DES BATTERIES POTASSIUM-ION AVEC DES ANODES EN GRAPHITE
Voici plus de 80 ans que l’idée explorée par les chimistes de l’Oregon State
University n’avait plus retenu l’attention des chercheurs. Dans les colonnes du
journal de l’American Chemical Society, les chimistes américains annoncent
pourtant avoir pu développer une batterie potassium-ion sans avoir à revenir sur
le principe, éprouvé et bon marché, de l’anode en graphite. Le dépôt d’un brevet
est même en cours.
Les performances électrochimiques des batteries produites par les chercheurs
américains doivent encore être améliorées. Ils ont déjà pu noter que la stabilité
des anodes est étroitement liée à la température à laquelle les HAB ont été
chauffées. Une première piste d’optimisation. Le plus important problème de
cette nouvelle technologie reste que les performances des batteries sodium-ion,
22
même si elles se maintiennent ensuite, chutent après le premier cycle – de 440 à
230 mAh/g (milliampère-heure par gramme).
Chaussures ayant des fermetures magnétiques
Brevet Monde WO 2015-116845, demandé Par R. Wiens
(Dutch Ideas, LLC, États-Unis)
Industrie du cuir et de la chaussure
L’invention concerne des chaussures ayant
des fermetures magnétiques. Les chaussures
comprennent une coque comportant une section
talon et une section avant définissant une fente
latérale et une fente médiane entre la section talon
et la section avant. Les chaussures présentent une
fermeture magnétique latérale associée à la fente
latérale et une fermeture magnétique médiane
associée à la fente médiane. La section talon est
configurée pour fléchir vers l’arrière pour exposer un passage de pied arrière
lorsque la fermeture magnétique latérale et la fermeture magnétique médiane
sont ouvertes.
Composition pour le tannage au chrome sans piclage et
sans eau de cuirs/peaux
Brevet Monde WO 2015-104716, demandé Par C.
Muralidharan (Council of Scientific and Industrial
Research, Inde)
La présente invention porte sur une composition pour le tannage au chrome,
sans piclage et sans eau, de cuirs/peaux, comportant du sulfate de chrome
basique, un sel de métal alcalin d’acide organique et un polyalcool pour le tannage
au chrome de cuirs et/ou de peaux. Ce procédé de tannage au chrome permet
d’éviter l’utilisation d’eau et l’opération de piclage classique.
CTC Entreprise N° 8 OCTOBRE 2015
Valise à couvercle rigide avec une nouvelle structure
Brevet Monde WO 2015-103897, demandé Par Y. Lau
(Creative Travelware Limited, Chine)
Structure de semelle pour un article chaussant avec
plaque étendue
Brevet Monde WO 2015-120041, demandé Par B.J.
Kilgore, P.J. Francis, S.S. Kohatsu, A.M. Vinet (Nike
Innovate C.V., États-Unis)
L’invention concerne une valise à couvercle
rigide avec une nouvelle structure qui comprend
un corps de caisse, un corps de couvercle et
un corps de couvercle auxiliaire. Le corps de
caisse et le corps de couvercle sont divisés
séparément en un premier espace d’extraction
et un second espace d’extraction. Lorsque
la valise est disposée verticalement, un objet
peut être retiré en pénétrant dans le premier
espace d’extraction à partir du second espace
d’extraction, évitant ainsi d’exposer sa vie privée.
L’invention concerne un article chaussant
qui comprend une plaque munie d’une
portion d’extension qui permet d’accomplir
des fonctions de traction et d’endurance
tout en offrant une plus grande surface
pour une propulsion vers l’avant. La portion
d’extension de la plaque s’étend de la
portion d’avant-pied vers l’avant jusqu’à une extrémité distale.
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Economie circulaire : Innoveox dégrade les substances
organiques en une minute
Industries Diverses
Smart grid : Embix propose un logiciel de gestion d’un
quartier intelligent
Expert de la gestion de l’énergie à l’échelle locale depuis 2011, Embix
propose des prestations de conseil sur les smart grids et la smart city et des
solutions dédiées dont « Urban Power ». Ce logiciel de gestion intelligente
autorise la collecte en temps réel des données de consommation et de
production d’énergie et permet d’optimiser la gestion énergétique à l’échelle
du quartier et non plus seulement du bâtiment. L’outil Urban Power a
notamment été intégré avec succès dans le projet pionnier de réseau de quartier
intelligent IssyGrid (Issy-les-Moulineaux). Embix a été primée au printemps
2015 par les premiers Trophées de la transition énergétique organisés par
L’Usine Nouvelle, catégorie smart grids.
Depuis sa création en 2008, Innoveox développe une technologie innovante
d’oxydation hydrothermale en milieu supercritique pour le traitement des
déchets dangereux et des effluents industriels. Cette technologie qui a déjà
obtenu plusieurs prix - dont le prix Pierre Potier en 2010 et le trophée de l’écoentreprise innovante 2015 du PEXE-catégorie Déchets) permet de dégrader en
une minute jusqu’à 99,9% des substances organiques contenues dans les huiles,
solvants, peintures, pesticides ou autres déchets complexes. Ceux-ci sont d’abord
soumis à une température de plus de 400°C et une pression de plus de 250 bars
pour rendre la matière soluble. Puis de l’oxygène y est injecté pendant moins
d’une minute, ce qui détruit presque totalement la matière. En fin de processus,
il reste essentiellement de l’eau et du CO2 valorisables, les métaux et minéraux
pouvant être précipités pour être aussi valorisés. Même la chaleur produite par
le procédé peut être utilisée.
L’INERTAGE ET LA STABILISATION DES DÉCHETS NUCLÉAIRES
24
Une première unité est opérationnelle à la Réunion depuis fin 2014 et une
autre, trois fois plus importante, devrait être mise en service en NouvelleCalédonie début 2016. A noter également : Innoveox, qui a déjà ouvert en 2014
une filiale au Canada pour le traitement des résidus pétroliers pollués issus des
sables bitumineux, a signé cette année un important accord en Chine. Elle travaille
également sur l’inertage et la stabilisation des déchets nucléaires et sur l’inertage
à froid de l’amiante directement sur site à travers sa filiale Syneox spécialisée
dans les systèmes automatisés et robotiques en milieu hostile (plusieurs brevets
stratégiques déposés en 2015).
UNE TECHNOLOGIE DE RUPTURE
Alors que Soleka a déjà reçu plusieurs prix, la technologie de prévision
solaire fait partie des dix technologies de rupture identifiées par le MIT en
2014. Reuniwatt propose également un système d’informations climatiques qui
autorise un accès à différentes données météorologiques et climatiques selon
les besoins (professionnels du PV, autres acteurs concernés par l’influence de la
météo sur leur activité : bâtiment, tourisme…). Proposé sous forme de Software
as a Service (SaaS) ou logiciel en ligne et mis à jour en temps réel, ce SI permet
par exemple de fournir des cartographies de potentiel en EnR (PV mais aussi
éolien, biomasse…).
Energie : Reuniwatt planifie et pilote les systèmes PV
Veille juridique
Rectificatif à l’information concernant la signature du protocole à l’accord euroméditerranéen établissant une association entre la Communauté européenne
et ses États membres, d’une part, et la République tunisienne, d’autre part,
concernant un accord-cadre entre l’Union européenne et la République
tunisienne relatif aux principes généraux de la participation de la République
tunisienne aux programmes de l’Union ( JO L 104 du 23.4.2015 )
Pour faciliter l’intégration des énergies renouvelables sur le réseau, il est
important de pouvoir prévoir leur production de manière à maintenir l’équilibre
entre production et consommation. C’est ce que propose Reuniwatt avec Soleka,
outil de prévision d’irradiance et de production PV. Combinant les technologies
du big data, de l’intelligence artificielle et de la météorologie avec le traitement
d’images satellite, l’outil permet une prévision fine de quelques secondes à
plusieurs jours à l’avance.
Règlement d’exécution (UE) 2015/1931 de la Commission du 23 octobre
2015 approuvant une modification non mineure du cahier des charges d’une
dénomination enregistrée dans le registre des appellations d’origine protégées et
des indications géographiques protégées [Huile d’olive de Nice (AOP)]
OPTIMISER L’ADÉQUATION OFFRE/DEMANDE
Décision (UE) 2015/1947 du Conseil du 1er octobre 2015 relative à la
conclusion, au nom de l’Union européenne, du protocole portant amendement
de l’accord de Marrakech instituant l’Organisation mondiale du commerce
La prévision au lendemain et jusqu’à plusieurs jours à l’avance permet d’estimer
la production d’une centrale et ainsi de mieux planifier la charge des outils de
production pour le gestionnaire du réseau. La modélisation infra-journalière est
utile pour les industriels (cf. dimensionnement de l’outil de stockage). Enfin la
prévision infra-horaire (de quelques secondes jusqu’à une heure à l’avance) aide
le gestionnaire à optimiser l’adéquation offre/demande, par exemple via la mise
en oeuvre d’un générateur thermique ou d’un système d’effacement. Elle permet
aussi à l’exploitant de la centrale photovoltaïque de piloter des systèmes de
stockage ou des groupes électrogènes.
Protocole portant amendement de l’accord de Marrakech instituant
l’Organisation mondiale du commerce
Règlement d’exécution (UE) 2015/1762 de la Commission du 1er octobre
2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du
prix d’entrée de certains fruits et légumes
25
Règlement d’exécution (UE) 2015/1771 de la Commission du 2 octobre
2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du
prix d’entrée de certains fruits et légumes
modifiant le règlement (UE) no 37/2010 en ce qui concerne la substance
diéthylène glycol monoéthyléther
Règlement d’exécution (UE) 2015/1822 de la Commission du 9 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1779 de la Commission du 5 octobre
2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du
prix d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement délégué (UE) 2015/1829 de la Commission du 23 avril 2015 complétant
le règlement (UE) no 1144/2014 du Parlement européen et du Conseil relatif
à des actions d’information et de promotion concernant les produits agricoles
réalisées sur le marché intérieur et dans les pays tiers
Règlement d’exécution (UE) 2015/1785 de la Commission du 5 octobre 2015
relatif au classement de certaines marchandises dans la nomenclature combinée
Règlement d’exécution (UE) 2015/1786 de la Commission du 6 octobre
2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du
prix d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement délégué (UE) 2015/1830 de la Commission du 8 juillet 2015 modifiant
le règlement (CEE) no 2568/91 relatif aux caractéristiques des huiles d’olive et
des huiles de grignons d’olive ainsi qu’aux méthodes d’analyse y afférentes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1799 de la Commission du 5 octobre 2015
relatif au classement de certaines marchandises dans la nomenclature combinée
Règlement d’exécution (UE) 2015/1800 de la Commission du 6 octobre 2015
relatif au classement de certaines marchandises dans la nomenclature combinée
Règlement d’exécution (UE) 2015/1833 de la Commission du 12 octobre
2015 modifiant le règlement (CEE) no 2568/91 relatif aux caractéristiques des
huiles d’olive et des huiles de grignons d’olive ainsi qu’aux méthodes d’analyse y
afférentes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1801 de la Commission du 7 octobre 2015
procédant à des déductions sur les quotas de pêche disponibles pour certains
stocks en 2015 en raison de la surpêche au cours des années précédentes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1834 de la Commission du 12 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1802 de la Commission du 7 octobre
2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du
prix d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1841 de la Commission du 13 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1803 de la Commission du 7 octobre 2015
portant fixation d’un pourcentage d’acceptation pour la délivrance des certificats
d’exportation, rejet des demandes de certificats d’exportation et suspension du
dépôt de demandes de certificats d’exportation pour le sucre hors quota
Règlement d’exécution (UE) 2015/1847 de la Commission du 14 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1816 de la Commission du 8 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1820 de la Commission du 9 octobre 2015
26
Règlement d’exécution (UE) 2015/1854 de la Commission du 15 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1857 de la Commission du 16 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Rapports et études
Règlement d’exécution (UE) 2015/1868 de la Commission du 19 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
FMI: PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES RÉGIONALES –
MENA
Règlement d’exécution (UE) 2015/1887 de la Commission du 20 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Dans ses Perspectives économiques régionales pour le Moyen-Orient et
l’Asie centrale, publié le 21 octobre, le FMI prévoit que la croissance régionale
sera modeste cette année, à 2,5 %. Elle pourrait rebondir à 4 % l’an prochain,
cependant, si les conflits régionaux s’atténuent et si les sanctions envers l’Iran
sont assouplies, selon le rapport (voir tableau).
Règlement d’exécution (UE) 2015/1899 de la Commission du 21 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Dans les circonstances actuelles de la région, il est d’autant plus urgent de
diversifier les économies en dehors du pétrole, car les prix du pétrole vont
probablement rester bas, souligne le rapport.
Règlement d’exécution (UE) 2015/1907 de la Commission du 22 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
«Il sera particulièrement difficile d’assurer la viabilité des finances publiques à
moyen terme car il faudra créer plus de 10 millions d’emplois pour les personnes
qui devraient chercher un travail d’ici 2020 dans les pays exportateurs de pétrole
de la région», a déclaré Masood Ahmed , Directeur du Département MoyenOrient et Asie centrale du FMI, lors de la présentation du rapport à Dubaï.
Règlement d’exécution (UE) 2015/1911 de la Commission du 23 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1922 de la Commission du 26 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1935 de la Commission du 27 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1941 de la Commission du 28 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
Règlement d’exécution (UE) 2015/1954 de la Commission du 29 octobre 2015
établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix
d’entrée de certains fruits et légumes
27
Deux facteurs principaux déterminent les perspectives de la région, a noté
M. Ahmed.
Premièrement, les conflits se propagent et s’intensifient : leur coût humain
est monstrueux et leur impact sur l’activité économique est considérable. Le PIB
de la Syrie a diminué de 45–60 % depuis le début du conflit, tandis que celui du
Yémen a baissé de près de 30 % au cours de l’année écoulée.
diversification des économies en encourageant les sociétés privées à développer
des activités qui ne dépendent pas des dépenses publiques, ni du pétrole», a
souligné M. Ahmed.
Ces conflits produisent un grand nombre de personnes déplacées et de
réfugiés, à une échelle sans précédent depuis le début des années 90. Dans les
pays qui accueillent des réfugiés, a noté M. Ahmed, les tensions économiques,
sociales et politiques ont augmenté nettement. Par ailleurs, les conflits ont
d’autres répercussions internationales : le commerce et le tourisme souffrent, et
la sécurité et la confiance des investisseurs se dégradent.
En 2015–16, les pays importateurs de pétrole de la région devraient enregistrer
une accélération de leur croissance, aux environs de 4 % en moyenne, selon le
rapport (voir graphique 2). Ces pays profitent de la baisse des prix du pétrole,
et les progrès accomplis dans la mise en œuvre des réformes, la progression
des transitions politiques et l’accélération de la croissance dans la zone euro ont
joué un rôle important aussi. Mais la situation n’est pas prometteuse partout, car
certains pays importateurs de pétrole (tel que le Liban, la Jordanie et la Tunisie)
sont gravement touchés par l’intensification des conflits régionaux, qui réduit à
néant les avantages tirés de la baisse des prix du pétrole.
ACCÉLÉRATION DE LA CROISSANCE DANS LES PAYS IMPORTATEURS
DE PÉTROLE
M. Ahmed a appelé la communauté internationale à «agir de manière
concertée» pour aider les réfugiés et stabiliser les pays touchés, tout en fournissant
des financements supplémentaires aux pays qui accueillent un grand nombre de
réfugiés.
PERSPECTIVES INCERTAINES POUR LES PAYS EXPORTATEURS DE
PÉTROLE
Le deuxième facteur qui détermine les perspectives de la région est la chute
des prix du pétrole : de nombreux experts estiment aujourd’hui que les prix du
pétrole resteront bas dans un avenir proche.
«Pour les pays exportateurs de pétrole de la région, la baisse des prix entraîne
une perte considérable de recettes d’exportation, à hauteur de 360 milliards de
dollars — un montant énorme — pour l’année en cours uniquement», a déclaré
M. Ahmed aux journalistes. Si de nombreux pays puisent dans leurs volants
de réserves et commencent à consolider leur position budgétaire, les déficits
budgétaires devraient quand même atteindre presque 13 % en moyenne dans
les pays exportateurs de pétrole cette année (voir graphique 1).
À moyen terme, pour assainir les positions budgétaires, il conviendra de
rationaliser les dépenses, de réformer la politique des prix de l’énergie et de
développer les sources de recettes en dehors du secteur pétrolier.
«Pour absorber les millions de nouveaux arrivants qui sont attendus sur le
marché de l’emploi au cours des prochaines années, il est essentiel d’accélérer la
28
les marchés mondiaux et régionaux, tandis que le ralentissement probable dans
les pays émergents pourrait peser sur les exportations.
Selon le rapport, la croissance actuelle, même si elle s’accélère, n’est pas
suffisante pour faire reculer sensiblement le chômage.
Les pays importateurs de pétrole pourraient prendre diverses mesures afin
de profiter de la baisse des prix du pétrole pour renforcer leur économie. «Pour
rehausser les perspectives économiques d’une manière durable et inclusive, il
convient d’accroître l’investissement public et d’opérer des réformes structurelles
visant à stimuler une croissance tirée par le secteur privé, en particulier dans les
domaines de la gouvernance, du climat des affaires, du marché du travail et de
l’accès au crédit», a déclaré M. Ahmed.
Enfin, en ce qui concerne la République islamique d’Iran, M. Ahmed a déclaré
que, «du fait de l’assouplissement des sanctions internationales, les perspectives
économiques du pays se sont améliorées considérablement et, grâce à une
augmentation des échanges commerciaux et des investissements, les partenaires
économiques du pays devraient en profiter aussi. La croissance iranienne pourrait
atteindre 4 % à moyen terme, ou même plus si l’assouplissement des sanctions
s’accompagne de réformes économiques internes qui permettraient d’assurer la
stabilité macroéconomique et de mieux partager les bienfaits de la croissance.»
Pour lire le rapport complet (102 pages en anglais et en fichier PDF): http://
Par ailleurs, a noté M. Ahmed, des risques pèsent sur les perspectives de
ce groupe de pays. Un ralentissement de la croissance dans les pays membres
du Conseil de coopération du Golfe pourrait entraîner une baisse des envois
de fonds des travailleurs expatriés; les coûts de l’emprunt, et l’aversion pour le
risque, vont probablement augmenter à mesure que les liquidités se réduisent sur
www.veille.tn/wp-content/uploads/2015/10/IMF_mreo1015eng1.pdf
Agenda
Prochaine date
05.01 - 07.01 2016
06.01 - 09.01 2016
Nom du salon
OMAN PLAST
Salon international des industrie de l’emballage, du caoutchouc et du plastique
INTERNATIONAL CES
Salon international de l’électronique et des technologies grand public
29
Ville / Pays
Muscat > Oman
Las Vegas, NV > USA
07.01 - 11.01 2016
09.01 - 10.01 2016
10.01 - 12.01 2016
10.01 - 13.01 2016
12.01 - 14.01 2016
12.01 - 14.01 2016
13.01 - 15.01 2016
15.01 - 16.01 2016
15.01 - 24.01 2016
17.01 - 20.01 2016
18.01 - 21.01 2016
23.01 - 25.01 2016
24.01 - 26.01 2016
27.01 - 29.01 2016
27.01 - 29.01 2016
27.01 - 29.01 2016
27.01 - 30.01 2016
27.01 - 30.01 2016
28.01 - 31.01 2016
PLEXPOINDIA
Gandhinagar > Inde
Salon international du plastique en Inde. L’exposition Plexpo présentera machines et
équipements de traitement du plastique, polymères et résines, intermédiaires, des mélanges et
alliages, Moules et matrices, instrumentation, emballages recyclage
THE NATIONAL FRANCHISE & BUSINESS OPPORTUNITIES SHOW - TORONTO
Les plus grands salons de la franchise et des opportunités d’affaires en Amérique du Nord
QBX
Salon international de services de support et des solutions d’affaires au Qatar
CEMENTEX
Salon international du ciment, du béton, technologies de fabrication et machinerie
EUROGUSS
Salon professionnel international de la fonderie sous pression
PLASTICON
Conférence internationale sur l’industrie plastique
ELE EXPO
Salon international des composants électroniques
THE FRANCHISE & BUSINESS OPPORTUNITIES EXPO - PHILADELPHIA
Les plus grands salons de la franchise et des opportunités d’affaires en Amérique du Nord
SALON INTERNATIONAL DE L’AUTOMOBILE DE MONTREAL
Salon international de l’automobile
STEELFAB
Salon professionnel de l’industrie, des technologie et de la fabrication
SAUDI PLASTICS & PETROCHEM
Salon international des plastiques et de la pétrochimie
INNATEX
Salon international des textiles organiques
TEXWORLD USA
Salon international des textiles pour l’habillement
IFAM SLOVENIJA
Salon professionnel international de l’automation, de la robotique, de la mécatronique…
NANO TECH
Salon international et conférence sur les nanotechnologies
PITTI IMMAGINE FILATI
Salon de l’industrie du fil
AGRO+MASHEXPO
Salon international de l’agriculture et du matériel agricole
EURASIA LIGHT ANTALYA
Toronto > Canada
Doha > Qatar
Téhéran > Iran
Nuremberg > Allemagne
Dubaï > Émirats Arabes Unis
Tokyo > Japon
Philadelphie, PA > USA
Montréal > Canada
Sharjah > Émirats Arabes Unis
Riyadh > Arabie Saoudite
Hofheim > Allemagne
New York, NY > USA
Celje > Slovénie
Tokyo > Japon
Florence > Italie
Budapest > Hongrie
Antalya Salon international dédié à la sécurité, au génie électrique, à l’éclairage et aux automatismes > Turquie
industriels
AGROTICA
Salon des machines, équipements et fournitures pour l’industrie agro-alimentaire
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Thessalonique > Grèce
28.01 - 31.01 2016
28.01 - 31.01 2016
BAUEN & ENERGIE WIEN
Vienne KLIMAHOUSE
Bolzano > Italie
Salon international du bâtiment économe et sain, de la modernisation, du financement et des > Autriche
économies d’énergie
Salon professionnel international de l’efficacité énergétique dans le bâtiment
29.01 - 31.01 2016
IFEX
Salon international des technologies, équipement et fournitures pour la fonderie
31.01 - 03.02 2016
e
s
es
PROSWEETS COLOGNE
Salon international des fournisseurs de l’industrie de la confiserie
31.01 - 03.02 2016
g
a
WOODEX
Salon international des accessoires et équipements pour les machines de fabrication de
meubles et industries connexes
S
Coimbatore > Inde
Cologne > Allemagne
Téhéran > Iran
« Les entrepreneurs ont l’art
de faire des révolutions sans
violence, ils composent avec la
réalité pour mieux la changer»
(Jacques BIROL )
Contact : Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation
63, rue de Syrie -1002 Tunis Belvédère -Tunisie
Tél. : +216 71 79 21 44
Fax : +216 71 78 24 82
Site web : www.tunisieindustrie.nat.tn
E-mail : [email protected]
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