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République Tunisienne Ministère de l′Industrie, de l′Energie et des Mines Agence de Promotion de l′Industrie et de l′Innovation N°22 Infos Veille Octobre 2015 Centre de Documentation et d’Information Industrielle Bulletin veille API Nous vous accompagnons pour réussir • Proparco, filiale de l’Agence française de développement dédiée au secteur privé, a annoncé dans un communiqué publié le 21 octobre avoir à la Banque tuniso-koweïtienne (BTK) une ligne de crédit de 20 millions d’euros destinée à soutenir le développement de cette filiale tunisienne du groupe bancaire français Banque Populaire Caisse d’Epargne (BCPE). • La ligne de crédit contribuera notamment à diversifier les sources de financement de la BTK et à soutenir les investissements des petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que des très petites entreprises (TPE) tunisiennes en phase de création ou de croissance. • L’Union européenne (UE) et la Tunisie ont officiellement entamé, le 13 octobre, des négociations pour un Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca). • Le lancement de ces négociations entre les deux parties, liées depuis 1995 par un accord d’association, a eu lieu en présence de la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström, en visite à Tunis, et du ministre tunisien du Commerce, Ridha Lahouel. 1 • La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé, dans un communiqué publié le 28 octobre, avoir accordé à la Tunisie un prêt de 190,12 millions d’euros et un don de 1,5 million d’euros pour contribuer au financement du Projet de modernisation des infrastructures routières (PMIR). • Ces fonds serviront plus précisément à financer la réhabilitation de 719 kilomètres de routes classées, la reconstruction de 23 ouvrages d’art, et la réalisation d’études visant l’amélioration de la gestion du sous-secteur routier. • La Chambre de Commerce et de l’Industrie de Tunis (CCIT) organise en collaboration avec l’Association Tunisienne de la Franchise (ATF) la 5éme Edition du salon Tunis-Medfranchise, sous le slogan « franchising : A new Economic future » • Ce rendez-vous sera organisé les 02 et 03 décembre 2015 au siège de l’UTICA Veille économique L’AM Bank : Une nouvelle institution financière qui compte recruter 250 cadres avant Janvier 2016” 1. NATIONAL Tunisie: inauguration de la 1ère centrale laitière dans la région de Bizerte Lors de sa visite au gouvernorat de Bizerte, hier, jeudi 22 octobre 2015, Zakaria Hamad, ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines a procédé à l’inauguration de la première centrale laitière de la région sous le logo NATILAIT. Cette entreprise est implantée sur la zone industrielle d’Utique et est spécialisée dans la transformation des produits laitiers. Dans un premier temps, l’usine produira du yaourt et certaines qualités de fromage de consommation courante avant de se pencher sur la fabrication de plus larges variétés. Le promoteur, Khaled Chérif, a investi dans ce projet une enveloppe estimée à 35 MDT. Ce projet devrait permettre la création dans une première étape de 200 personnes et devrait atteindre sa capacité d’emploi à 600 ouvriers au bout de la troisième année avec un taux d’encadrement dépassant les 55%. “Une nouvelle banque off-shore verra bientôt le jour et sera probablement opérationnelle dès le mois de Janvier 2016, selon son fondateur M. Fakher Fakhfakh, qui a assuré qu’un dossier dans ce sens sera déposé auprès de la Banque Centrale de Tunisie, dans les prochains jours, en vue de l’obtention de la licence définitive. L’Africa Maghreb Bank (AM BANK) aura un capital initial de 300 millions d’euros, soit près de 660 millions de dinars (66% de participations étrangères venant de Chine, France, Suisse) et plus de 200 millions de dinars détenus par des 2 Tunisiens (Fakhfakh et deux tunisiens résidant à l’étranger qui détiendront 34% du capital). Son champ d’action sera basé sur l’investissement à partir d’un soutien des porteurs d’idées de projets. La banque compte également accompagner les entreprises tunisiennes désirant s’implanter en Afrique, grâce à ses expertises techniques. Toujours selon son fondateur, l’AM BANK, dont le siège social sera à Tunis, aura des agences dans la plupart des régions et s’implantera, au cours des 5 prochaines années, dans 41 Etats africains après l’ouverture de sa première agence en Côte d’Ivoire. Elle compte recruter 250 cadres pour ses besoins en personnel, et créer entre-autre un bureau d’études relevant de la banque, un centre destiné à la formation et un second centre pour les études stratégiques afin de prospecter les événements et l’actualité économique tant en Tunisie que de par le monde.” L’économie tunisienne devrait enregistrer un taux de croissance de 3% en 2016 contre 1% en 2015 et 2,3% en 2014, selon le rapport du FMI sur les perspectives économiques régionales pour le Moyen Orient et l’Asie Centrale. Rappelons que dans le projet du budget de l’État pour l’exercice 2016, la Tunisie prévoit un taux de croissance de 2,5% en 2016, contre 0,5% pour toute l’année 2015. Le rapport du FMI porte sur les prévisions de croissance des pays exportateurs et importateurs du pétrole au Moyen-Orient et en Asie Centrale, dont la Tunisie, et recommande la mise en route d’une série de réformes économiques structurelles pour accélérer la croissance dans cette région où «le rebond de l’activité économique est freiné par les retombées des conflits dévastateurs en Irak, en Libye et en Syrie». Tunisie : lancement du Conseil d’Affaires «Tunisia Africa Business Council» Selon le rapport, la baisse des cours du pétrole, la stabilisation politique et les réformes économiques auront des effets positifs sur la confiance, l’investissement et les exportations. Le Conseil d’Affaires tuniso-africain «Tunisia Africa Business Council» a été lancé, vendredi le 26/10/2015, à Tunis, avec pour ambition de booster la coopération économique et promouvoir les relations entre les investisseurs tunisiens et africains. Une cérémonie de lancement du conseil a été organisée à cette occasion avec la participation de plusieurs ambassadeurs des pays africains en Tunisie. Dans une déclaration à l’agence TAP, Bassem Loukil, président du Conseil, a souligné que cette initiative a été le fruit d’une série de visites effectuées par des hommes d’affaires tunisiens à plusieurs pays africains, où ils ont constaté plusieurs difficultés dont notamment le coût élevé du transport et d’accès à ces marchés. Il a fait ressortir que les échanges commerciaux entre la Tunisie et les pays africains, au terme de 2014 ne dépassent pas les 600 millions de dinars (MD), affirmant que ce chiffre devait atteindre, à l’horizon 2030 plus de 2,3 milliards de dinars grâce aux efforts déployés par les structures publiques et privés. Le Conseil d’affaires tuniso-africain qui fait office d’une interface entre les hommes d’affaires tunisiens et africains, va sélectionner les secteurs les plus adaptés à la situation économique des pays africains pour l’implantation d’entreprises tunisiennes. Le FMI approuve le décaissement de 301 M$ en faveur de la Tunisie Le conseil d’administration du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé, le décaissement de 301,6 millions de dollars, soit environ 599 millions de dinars. Ce décaissement vient au terme de la sixième revue des résultats obtenus par la Tunisie au titre d’un programme économique appuyé par un accord de confirmation. En vertu de cet accord, qui s’achève à la fin de cette année, la Tunisie a pu décaisser 1,41 milliard de dollars (2,78 millions de dinars) de l’accord de confirmation approuvé par le FMI, en juin 2013. Pour rappel le Conseil exécutif a approuvé le 11 mai 2015, une extension de 7 mois de l’accord de confirmation, au 31 décembre 2015, pour permettre aux autorités tunisiennes de mettre en œuvre les mesures économiques nécessaires afin d’offrir des engagements prospectifs, notamment sur le secteur bancaire et des réformes budgétaires, l’objectif étant de réduire les vulnérabilités et de réaliser une croissance plus élevée et plus inclusive. Tunisie: le FMI prévoit un taux de croissance de 3% en 2016 contre 1% en 2015 Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit une croissance de 3%en Tunisie en 2016, grâce notamment à la concrétisation des réformes économiques. 3 Par l’approbation de cette sixième revue, le conseil exécutif a répondu aux demandes des autorités tunisiennes. La Tunisie, 5ème pays le plus attractif pour investir en Afrique Après les discussions du Conseil d’administration à propos de la Tunisie, M.Mitsuhiro Furusawa, Directeur général adjoint et Président par intérim du FMI, a déclaré que «l’économie de la Tunisie a fait preuve de résilience dans un contexte marqué par une transition politique prolongée et un environnement économique international difficile», affirmant que tous les critères de réalisation quantitatifs du programme appuyé par le FMI ont été respectés. Toutefois, a-til souligné, les progrès dans les réformes structurelles, notamment dans les domaines bancaire et fiscal, ont été difficiles. «La réussite de la transition politique est une occasion d’aller de l’avant avec la mise en œuvre des réformes précitées dont l’instauration sera achevée dans les délais impartis par le programme économique appuyé par l’accord de confirmation», selon Furusawa. La Tunisie serait un bon pays sur lequel miser pour investir en Afrique, avec un score de 5,28, se hissant de ce fait à la cinquième position africaine, selon un rapport sur le classement des pays les plus attractifs pour les investissements, publiés par la Rand Merchant Bank (RMB), une banque sud-africaine. L’Afrique du Sud trône toujours à la tête du classement avec un score de 5,72 suivie du Nigeria (5,62) et du Ghana (5,45), a indiqué le rapport qui a combiné dans son classement différentes données, tels que la taille du marché, la croissance économique et l’indice d’exploitation de l’environnement. Au Moyen-Orient, l’Egypte a été déclassée de la troisième à la sixième place depuis 2013, avec un score de 5,25 alors que le Maroc qui a gagné un score de 5,45 s’est hissé à la quatrième place. Après trois ans en dehors du top 10, l’Algérie y refait son entrée en se plaçant à la huitième place avec un score de 5,07. La plus grosse variation s’observe pour la Libye, qui a chuté du 7ème rang au 19ème. En ce qui concerne les investissements étrangers en Tunisie, le rapport indique qu’entre 2007 et 2013, deux tiers des investissements directs étrangers (IDE) provenaient de l’Union européenne, suivie du Moyen-Orient avec 14% des IDE. Ces derniers se concentrent dans quatre secteurs. Plus de la moitié des IDE en Tunisie concerne l’énergie. Les investissements dans le secteur de l’énergie sont dus au hasard de la géologie et non de l’attractivité de la Tunisie, selon le rapport. Dans le secteur touristique, les IDE ont atteint seulement 1% en 2013 et ceux dans les services restent à un niveau bas ou alors conjoncturel (10%). Enfin, le secteur industriel représentait 28% des IDE en 2013. Au cours des trois dernières années, les IDE ont augmenté de 19,7%, en Tunisie par rapport à 2014, 17,2% en comparaison de 2013 et 16,8%, de 2012, selon les dernières statistiques publiées par l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA). «L’orientation budgétaire 2015 est appropriée pour atténuer les retombées économiques des récentes attaques terroristes, mais une reprise de l’assainissement budgétaire à partir de 2016 reste essentielle pour réduire les vulnérabilités», a-t-il ajouté. Il s’agit, dans ce contexte, de comprimer la masse salariale, de réduire les subventions de l’énergie et d’adopter une politique fiscale plus équitable, a-t-il précisé. Le responsable au FMI a, en outre, affirmé qu’il y a lieu d’accorder une place de choix aux dépenses d’investissement prioritaires. Ainsi, selon lui, des réformes favorables à la croissance, incluant les entreprises publiques, la gestion des finances publiques et l’administration fiscale permettront d’améliorer la capacité d’absorption, l’équité et la gestion des risques. La Tunisie signe une convention de financement avec le FADES d’une valeur de 325 MD Une convention de financement a été signée à Lima entre la Tunisie et le Fonds Arabe pour le développement économique et social (FADES), d’une valeur de 50 millions de dinars koweitiens (325 millions de dinars tunisiens), en marge des travaux des réunions annuelles, de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI) qui se tiennent du 7 au 11 octobre courant, dans la capitale péruvienne. Ce montant sera consacré d’après un communiqué publié par le ministère du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, au programme de renforcement des routes classées (630 KM) et les sentiers ruraux (630 KM) dans la plupart des gouvernorats du pays. 4 Les investisseurs français peu emballés par le climat des affaires en Tunisie En 2015, de janvier à août, les investissements étrangers enregistrés sont répartis à raison de 1,3 milliard de dinars en investissements directs étrangers (IDE) et 342,7 MDT en investissements en portefeuille. La Tunisie occupe la 8ème place au classement africain de la gouvernance La Tunisie est classée 8ème sur 54 pays africains dans le domaine de la gouvernance, selon l’indice annuel «Mo Ibrahim de la gouvernance en Afrique» (IIAG) pour l’année 2015. L’IIAG est un outil qui sert à la fois à déterminer la performance des gouvernements, à en débattre et à inspirer les décideurs politiques. Il propose des outils visant à améliorer le leadership et la gouvernance pour susciter un changement positif en Afrique. L’indice publié lundi 5 octobre, par la fondation «Mo Ibrahim», est perçu comme étant l’enquête la plus complète de son genre sur le continent. Il comprend 93 indicateurs regroupés en quatre catégories :»sécurité et Etat de Droit, participation et Droits de l’Homme, développement économique durable et développement Humain». La Chambre tuniso-française de commerce et d’industrie (CFTCI), vient de livrer les résultats de son baromètre de la conjoncture économique du premier semestre 2015. Il s’en dégage un sentiment mitigé habitant les chefs d’entreprises sondés qui ne pensent pas que la relance espérée et recherchée de l’investissement soit pour demain. Plus de la moitié d’entre eux, plus précisément 52,7%, s’attendent à une baisse de leurs investissements et seulement 19,4% considèrent qu’il existe des opportunités pour faire de nouveaux investissements. L’indice est compilé à partir de plus de 90 variables élaborées par plus de 30 institutions africaines et internationales, indépendantes sur la gouvernance en Afrique 72 entreprises ont répondu au sondage sur un total estimé à 1800. Un échantillon aléatoire qui peut cependant être considéré comme représentatif des entreprises adhérentes à la CTFCI, juge cette dernière. Il s’agit de recueillir la perception que les investisseurs français ont des tendances de l’investissement, de l’environnement des affaires, de la qualité des services bancaires et de l’accès aux financements, des coûts de facteurs de production et de l’impact des facteurs sociaux et sécuritaires. Globalement, l’IIAG a fait état d’une très faible augmentation, pendant la période 2011-2014, du score global moyen de gouvernance en Afrique. Dans l’ensemble, l’indice s’est amélioré seulement de 0,2 points de base sur quatre ans pour atteindre 50,1 (sur 100) et la moitié des dix premiers pays classés ont régressé en matière de gouvernance. L’Ile Maurice conserve sa première place, selon l’IIAG, suivie par le Cap-Vert, le Botswana, l’Afrique du Sud et la Namibie. Les projections pour 2016 laissent apparaitre le même sentiment d’incertitude et d’attentisme. 36,1% s’attendent à un repli de leurs investissements, un pourcentage similaire table sur une augmentation et 27,8% penchent pour une interruption. Ces rapports très rapprochés traduisent la persistance du flou et une confiance non encore rétablie. Fondée en 2006 par le magnat soudanais des télécommunications Mo Ibrahim, de nationalité britannique, la fondation a choisi de se concentrer sur le rôle essentiel du leadership et de la gouvernance en Afrique. 5 70% des entreprises sondées s’attendent à une stabilisation de leurs effectifs au courant de l’année 2015. 18% prévoient une baisse et 12,6% annoncent un renforcement de leurs effectifs. 2016 évolution significative des effectifs (+27,7% de l’échantillon), un même trend pour la 37,5% des entreprises s’attendent à une amélioration significative en 2016, un niveau comparable, ou légèrement supérieur, soit 38,8% table sur une dégradation de leurs résultats et 23,7%.sont dans l’expectative, préférant ne pas avancer de jugement. Quant à l’appréciation de l’environnement des affaires, 53 % des entreprises sont insatisfaites de la qualité des services administratifs, jugés complexes et fastidieux, 71% considèrent le système d’incitation à l’investissement inadapté, voire inapproprié, 88% constatent que l’environnement fiscal en Tunisie est pénalisant et 55% sont insatisfaites des prestations fournies par les services de la douane. Pour ce qui concerne le financement de l’entreprise, 76% des réponses concluent que la qualité des services bancaires est moyenne sinon mauvaise (27.7%). 76% des entreprises sondées considèrent l’accès au crédit difficile, et 17% se déclarent satisfaits des prestations qui leur sont fournies par le système bancaire. Interrogées sur leur appréciation de l’évolution des coûts des facteurs de production en Tunisie, les entreprises étrangères questionnées par la CTFCI ont été 55% à considérer moyen ou excessif le coût de l’énergie, 58% estiment le prix de l’électricité élevé, 80% jugent les couts des télécommunications moyens ou peu satisfaisants, 60% estiment que le cout de la main d’œuvre est moyen ou satisfaisant et 50% considèrent les coûts du transport maritime et aérien peu satisfaisant ou onéreux. KIPCO et Global Investment House, le groupe bancaire libanais AUDI et la holding publique libyenne LAFICO (Libyan Arab Foreign Investment Company). La liste des candidats n’est pas définitive, selon Tustex qui fait état de l’existence de douze candidats potentiels pour le rachat de la BFT. L’ensemble de ces candidats sont beaucoup plus intéressés par l’agrément que détient la BFT que par la qualité des actifs de cette banque dont la part de marché est actuellement marginale. Un Forum des affaires à Skhirat sur le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie Un grand événement est attendu dans quelques jours au Maroc. En effet, la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le ministère de l’Economie et des Finances s’associent pour l’organisation d’un forum des affaires qui sera dédié aux quatre pays membres issus de la région Sud-Est de la Méditerranée de la BERD, à savoir le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie. Le conclave aura lieu le 4 novembre au Palais des Congrès de Skhirat et aura pour thème principal : «Libérer le potentiel économique de la région». La rencontre sera consacrée notamment à la présentation des perspectives commerciales et économiques inhérentes à la région SEMED et permettra aux participants de suivre une série de débats interactifs entre les experts sur des secteurs spécifiques de l’économie des quatre pays concernés, en particulier les énergies renouvelables, l’agro-industrie, les infrastructures et l’industrie. BGFI Bank et BMCE figurent parmi les candidats à la reprise de la Banque franco-tunisienne La banque gabonaise BGFI Bank et sa consoeur marocaine BMCE Bank figurent parmi les dix candidats déclarés à la reprise de la Banque franco-tunisienne (BFT), le plus ancien établissement de crédit en Tunisie, rapporte le portail boursier tunisien Tustex le 18 octobre. Les huit autres candidats ayant manifesté un intérêt pour le rachat de cette filiale de la Société tunisienne de banque (STB, publique) sont la Société de fabrication des boissons de Tunisie (SFBT), le premier brasseur tunisien fondé par Hammadi Bousbiaa, un ancien vice-gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie reconverti dans l’industrie, le conglomérat industriel tunisien Elloumi, les groupes émiratis Dubaï Holding et Dubaï Investment Group (DIG), les koweitiens L’entreprise «Manar thon» obtient le Label Qualité La commission «Food Label Quality» (le label de qualité pour les produits alimentaires transformés) a donné son accord à la société «Manar Thon» pour apposer le label qualité tunisien à ses conserves de sardines et sardinelles. C’était 6 Tunisie: Serinus Energy accroît de 2% sa production grâce au champ Sabria lors d’une réunion tenue vendredi 23 octobre à Tunis, sous la présidence du ministre de l’Industrie, de l’Energie et des Mines, Zakaria Hamad. Ce label, marque officielle gérée par le ministère de l’Industrie, est attribué spécialement à la fabrication des boîtes de conserves de sardines et sardinelles avec une utilisation spécifique de l’huile d’olive extra vierge d’une durée minimale de stockage de 4 mois. Serinus Energy Inc, pétro-gazier actif en Ukraine et en Tunisie, a enregistré, au cours du troisième trimestre de l’année, une hausse de 2% de la moyenne de sa production, portée par la reprise de la production sur le champ pétrolier Sabria dans le centre de la Tunisie. Selon le Groupement interprofessionnel des industries des conserves alimentaires, membre de la commission «Food Label quality», «Manar Thon», l’une des 11 entreprises tunisiennes spécialisées dans la production des conserves de sardines et de thons, est certifiée aux normes de qualité ISO 9001. Cette société, qui transforme journellement 60 tonnes de poissons (50 tonnes de thons et 10 tonnes de sardines et sardinelles), mérite, d’après le Groupement, d’utiliser ce label, «en raison de son intégration à la chaîne de valeurs qui lui a permis de se conformer totalement au cahier des charges mis en oeuvre par le département de l’Industrie pour l’adhésion à la démarche qualité». Dans une mise à jour opérationnelle le 19 octobre, elle a annoncé, pour le trimestre sous revue, un volume de production de 4078 barils équivalent-pétrole par jour (Boed) contre 3993 Boed au trimestre précédent. Pendant cette période, la production provenant du champ Sabria, qui a été fermé de fin mai à fin juillet, a atteint 1343 Boed, en augmentation de 11% par rapport 1206 Boed enregistrée au second trimestre. La compagnie pétrolière cotée à Varsovie et à Toronto a fait état d’un niveau moyen de production par jour de 1053 barils de pétrole et de 1,7 million pied-cubes de gaz sur le champ Sabria. Pour le mois d’octobre, la compagnie doublement cotée dit avoir enregistré, à ce jour sur le plan global, une moyenne de production de 3795 Boed pendant que le champ Sabria affiche au compteur 1120 Boed. «C’est un travail d’arrache-pied que nous avons effectué, depuis plusieurs années, pour inscrire les entreprises des conserves alimentaires dans une démarche qualité et les inciter à adhérer à l’assurance-qualité, afin de garantir l’écoulement de leurs produits aussi bien sur le marché local qu’international», a fait valoir Hamad. Serinus Energy Inc est opérateur du champ Sabria avec 45% d’intérêt, via sa filiale entièrement détenue Winstar Tunisia B.V, contre 55% pour la compagnie tunisienne Etap. D’après lui, «Manar Thon» est la première entreprise à obtenir le label qualité tunisien. «Nous oeuvrons désormais, à inciter les autres entreprises, à fabriquer leurs produits sous la marque tunisienne, pour mieux se positionner sur les marchés extérieurs». Pour lui, «la question de la commercialisation de la marque tunisienne est prioritaire pour les conserves alimentaires, surtout que la Tunisie vient d’entamer les négociations sur l’ALECA (Accord de libre-échange complet et approfondi) avec l’Union européenne. Pour cela, il faut multiplier les campagnes de dégustation des produits fabriqués sous le label qualité tunisien, pour que le consommateur puisse les distinguer des produits normaux». La commission «Food Label quality», qui a entamé cette démarche avec certains produits prisés comme l’Harissa (3 entreprises fabriquent actuellement ce produit sous le label qualité tunisien), les dattes et l’huile d’olive, a appelé au renforcement des exportations des produits fabriqués sous la marque tunisienne, à l’instar des conserves de sardines et sardinelles, en vue de permettre l’augmentation de leurs quotas sur le marché européen. 2. COOPÉRATION INTERNATIONAL Tunisie - Banque mondiale: Stratégie de gestion durable des oasis La Banque mondiale (BM) a consacré une enveloppe de 5,76 millions de dollars (11,23 millions de dinars) pour la mise en Ouvre de la stratégie nationale et du plan d’action de gestion durable des oasis tunisiennes qui abritent 10% de la population et couvrent 41,710 hectares de la superficie du pays. L’objectif du projet est d’améliorer la gestion durable des ressources naturelles et de promouvoir la diversification des modes et moyens de subsistance dans 7 Maroc : le FMI prévoit un ralentissement de la croissance économique en 2016, à 3,7% 6 oasis ciblées par la stratégie (Gabès, Kébili, Gafsa et Tozeur), a affirmé Taoufiq Bennouna, spécialiste principal en Gestion des ressources naturelles, à la Banque mondiale (BM). L’économie marocaine devrait croître de 3,7% en 2016 contre un taux de 4,9% prévu en 2015, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) dans son récent rapport sur les perspectives économiques régionales pour le MoyenOrient, l’Afrique et l’Asie centrale. L’institution s’attend aussi à ce que le taux d’inflation atteigne 1,5% en 2015 et 2% en 2016. 3. INTERNATIONAL Les échanges commerciaux Maroc-Afrique ont augmenté de 14% par an sur la dernière décennie Ces estimations sont proches des prévisions incluses par le gouvernement dans le projet de loi de finances pour l’exercice 2016. Rabat table en effet sur un taux de croissance de 3% et un taux d’inflation de 1,7% l’année prochaine. De manière générale, le FMI estime dans son rapport que les pays importateurs de pétrole de la région devraient globalement enregistrer en 2015 et 2016 une accélération de leur croissance, pour atteindre un taux d’environ 4%. «Ces pays profitent de la baisse des prix du pétrole, des progrès accomplis dans la mise en œuvre des réformes, de la progression des transitions politiques et de l’accélération de la croissance dans la zone euro», expliquent les économistes du FMI. Les échanges commerciaux du Maroc avec les pays africains ont enregistré une progression annuelle moyenne de 14% au cours de la dernière décennie, pour atteindre 37,5 milliards de dirhams en 2014 (3,8 milliards $), soit 6,4% des échanges commerciaux du royaume avec l’extérieur contre 4,1% en 2004, selon des données officielles publiées le 22 octobre. L’essentiel de ces échanges s’effectue avec les pays de l’Afrique du Nord (58% en 2014), d’après le rapport économique et financier accompagnant le Projet de Loi de Finances 2016. Le reste se fait avec les pays d’Afrique subsaharienne. En valeur, les échanges avec l’Afrique du Nord représentent 17,6 milliards de dirhams en 2014, dont 13,1 milliards en importations et 4,5 milliards en exportations. Maroc : l’usine Renault de Tanger vise une production en hausse de 43% en 2015, à 250 000 véhicules Les échanges avec l’Afrique subsaharienne ont atteint l’an dernier 13,2 milliards de dirhams contre 2,3 milliards en 2004, soit une croissance annuelle moyenne de 19%. L’usine du constructeur automobile français Renault prévoit de porter sa production à 250 000 véhicules en 2015 contre environ 175 000 en 2014, ce qui représentera une croissance de 43%, a rapporté le quotidien marocain l’Economiste, citant le directeur général de Renault Maroc, Jacques Prost. Le solde commercial du Maroc avec l’Afrique subsaharienne, largement excédentaire depuis 2008, s’est nettement renforcé ces dernières années pour atteindre 10,6 milliards de dirhams en 2014. Un millier de personnes supplémentaires ont été engagées en septembre pour assurer la cadence. A terme, le groupe français installé à Tanger vise une production de 340 000 véhicules par an pour 2017-2018. Le rapport révèle par ailleurs que les investissements marocains en Afrique sont constitués à hauteur de 83% d’investissements directs. Ces investissements représentent 49% du total des IDE marocains à l’étranger entre 2003 et 2014. Les investissements directs marocains en Afrique ont été notamment réalisés dans les secteurs des banques (52 %), des télécommunications (29%) et de l’immobilier (5%). «Tanger est l’usine qui a le plus avancé. Après seulement trois années d’existence, elle a réussi à s’ériger parmi les 20 meilleures du groupe Renault», a précisé M. Prost. «Nous visons le top 5 des usines les plus performantes du groupe», a-t-il ajouté. 8 M. Prost avait annoncé en avril dernier la candidature de l’usine de Tanger pour la fabrication d’un futur véhicule à très bas coût dit «Entry», qui sera produit dans un premier temps en Inde. L’usine marocaine Renault fabrique aujourd’hui trois modèles, l’utilitaire Dokker, le monospace Lodgy et la Dacia Sandero. «Un partenaire chinois connu négocie actuellement avec des entreprises algériennes un projet algéro-chinois de montage de véhicules qui sera lancé prochainement», a ajouté M. Bouchouareb qui a invité les Chinois à investir dans le développement des activités de sous-traitance et l’industrie de la pièce de rechange automobile. Le ministre a aussi fait savoir que «les autorités algériennes sont prêtes à soutenir les investisseurs chinois pour la concrétisation de leurs projets», tout en insistant sur le fait que les relations économiques et les perspectives d’investissement qui se dessinent progressivement entre les deux pays ne devraient pas se limiter à la réalisation d’une usine de montage de véhicules. Il a rappelé, dans ce sens, les projets et opportunités d’investissement «très importants» dans plusieurs domaines où l’expérience chinoise est indispensable pour l’Algérie. Libye: Arabian Gulf Oil projette de forer 93 puits au cours des dix années à venir Arabian Gulf Oil Company, filiale entièrement détenue par la compagnie National Oil Corporation (NOC), projette de forer, au cours des dix prochaines années, 93 puits dans ses zones de concession en Libye. Monsieur Mohamed Ben Shatwan, président de cette filiale de la NOC, a dévoilé le programme dans une présentation lors de l’édition 2015 du forum sur le pétrole et le gaz de la nouvelle Libye qui s’est tenu à Londres, a rapporté le 19 octobre le portail d’information Rigzone.com. Algérie : Naftal vise le marché des produits pétroliers des pays voisins Les nouveaux puits ont, a-t-il précisé, un potentiel de plus de 2,3 milliards de barils de pétrole et condensat et de 3,1 trillions pieds-cubes de gaz naturel. Arabian Gulf Oil Company possède, en Libye, des intérêts dans huit champs pétroliers parmi lesquels figurent les champs en production Sarir, Messla, Nafoora, Beda et Hammada. Sarir est le plus grand champ de pétrole en Libye et a un niveau de production actuel de 130 000 barils de pétrole par jour. Il a le potentiel de produire jusqu’à 250 000 barils de pétrole par jour. Algérie : Des entreprises chinoises négocient l’implantation d’une usine de montage de véhicules en Algérie Des entreprises chinoises ont entamé des négociations avec des entreprises algériennes pour le lancement d’un projet de montage de véhicules et camions, a annoncé le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdessalem Bouchouareb, le 18 octobre.«Il y a des firmes chinoises qui désirent se lancer dans le montage de véhicules et camions en Algérie», a révélé le ministre lors d’une conférence de presse animée conjointement avec le Président du Conseil pour la promotion de la coopération Sud-Sud de la République populaire de Chine, Lyu Xinhua, en marge du forum économique algéro-chinois. 9 L’Entreprise nationale de commercialisation et de distribution des produits pétroliers (Naftal) a décidé d’élargir sa zone d’influence par la conquête des marchés extérieurs notamment ceux des pays voisins, dans le cadre d’un plan de développement à l’horizon 2030. « Au delà de son objectif de consolider sa position de leader de la distribution des produits pétroliers sur le marché national, Naftal ambitionne de devenir un leader régional incontournable qui s’implantera, dans un premier temps, au niveau des pays voisins », a déclaré Hocine Rizou, Pdg de Naftal. C’était lors d’un point de presse tenu, la semaine dernière à Alger, en marge d’une rencontre intitulée « Naftal à l’horizon 2030 ». Pour le moment, a-t-il expliqué, du gaz butane est exporté vers la Tunisie et les efforts sont déployés pour identifier d’autres projets qui vont permettre de gagner en développement et en richesses pour l’entreprise et pour l’économie nationale. En Algérie, l’entreprise possède 95% du marché des carburants estimé à 14 millions de tonnes, tandis que pour le marché GPL, qui avoisine 1,5 million de tonnes, elle y détient une part de 82%. Dans le plan de développement 2015-2019, Naftal prévoit d’augmenter les capacités de stockage de carburants à 30 jours contre 15 jours actuellement, et de transporter 70% des produits pétroliers par canalisation contre 30% actuellement. Elle compte aussi réaliser 21 nouvelles stations de services sur l’autoroute Est-ouest, qui s’ajouteront aux 26 stations déjà opérationnelles, en plus de la réhabilitation de 700 autres stations. Egypte : l’Indien Sterling and Wilson construira 300 MW de centrales photovoltaïques infrastructures sous-marines pour la mise en valeur des ressources de deux puits, a-t-elle précisé. Des centrales photovoltaïques d’une capacité globale de 300 MW seront construites en Egypte par l’Indien Sterling and Wilson. La première d’une capacité de 50 MW sera construite dans les dix prochains mois. Les constructeurs de ces centrales bénéficieront de la politique tarifaire qui leur garantit l’achat de l’énergie produite à un prix fixe sur une durée déterminée. Valorisé entre 50 et 150 millions $, il inclut l’installation de 8 km d’ombilicaux et d’oléoduc, a ajouté le leader mondial de la conception, fabrication et mise en œuvre d’infrastructures sous-marines pour les champs pétroliers ou gaziers offshores. L’Egypte qui produit 75% de son énergie à partir du gaz prévoit de produire 20% de son électricité à partir de ses ressources renouvelables d’ici 2020. Le champ gazier se situe à une profondeur d’eau comprise entre 80 et 90 m. Les travaux d’installation en offshore démarreront au cours du quatrième trimestre de l’année 2015 avec les navires Rockwater 2 et Seven Borealis, apprend-on. Egypte : l’AFD prête 40 millions € pour la construction de la 1ère centrale photovoltaïque publique Egypte: le major ENI décroche deux nouvelles concessions pétrolières au large L’Agence française de développement (AFD) a octroyé à l’Egypte un prêt de 40 millions € qui servira à la construction de la première centrale photovoltaïque publique du pays. D’une capacité de 20 MW, la centrale sera installée à Kom Ombo (photo) dans le gouvernorat d’Assouan. Elle sera la première de ce type à être reliée au réseau électrique national. Elle est prévue pour être achevée en 2017. Le pétro-gazier italien Eni a décroché, en Egypte, deux nouvelles licences d’exploration North El Hammad et North Ras El Esh dans l’offshore peu profond dans la mer Méditerranée, en face du Delta du Nil et au sud-ouest de la zone Temsah. Cela consolide, a-t-il précisé le 12 octobre, sa position en Egypte où il est déjà opérateur des blocs Karawan (4565 km2) et North Leil (5105 km2) situés en eau profonde. Sur le bloc North El Hammad couvrant 1389 km2, le groupe Eni a le statut d’opérateur avec 37,5% d’intérêt et y évoluera en ayant comme partenaires la compagnie britannique BP (37,5%) et le major français Total qui y détient 25% d’intérêt. Le gouvernement choisira bientôt un opérateur privé qui sera chargé de la construction, de l’exploitation et de la maintenance de l’infrastructure sur une durée de 3 ans. Il assurera en outre, la formation du personnel de la New and Renewable Energy Authority (NREA). Un don de l’Union Européenne s’élevant à 800 000 € permettra la conception du projet. L’octroi de ce prêt entre dans le cadre de la feuille de route signée à Charm el Cheikh entre l’AFD et le ministère égyptien de la Coopération internationale. Par contre, le major italien détient 50% d’intérêt dans le bloc North Ras El Esh d’une superficie de 1927 km2, donc plus vaste, où le britannique BP sera, plutôt, l’opérateur avec une participation égalitaire de 50%. Egypte: Subsea 7 décroche un important contrat sur le gaz de East Nile Delta Le pétro-gazier italien est présent en Egypte depuis 1954 et se prévaut du statut de principal producteur du pays avec une quote-part de production d’environ 190 000 barils équivalent-pétrole par jour. Subsea 7 S.A, cotée à Oslo, a annoncé le 14 octobre avoir décroché auprès de Pharaonic Petroleum Company S.A.E. un important contrat pour la mise en valeur de la phase 3 du projet East Nile Delta. Le contrat comprend les travaux d’ingénierie d’installation, l’approvisionnement et la fabrication des bobines rigides, l’installation d’oléoduc, des ombilicaux et des 10 population mondiale », explique Spread pour vanter les avantages de son concept de ferme robotique. L’éclairage sera alimenté par des énergies renouvelables, 98 % de l’eau utilisée sera recyclée et il n’y aura pas besoin de répandre des pesticides puisque les cultures se font en intérieur dans un environnement contrôlé. À la clé, un rendement et une qualité constants et des robots-jardiniers qui pourront travailler sans relâche. Veille technologique Industries agro-alimentaires Selon Spread, les propriétés gustatives de ses salades seraient similaires à celles des laitues cultivées en extérieur. La firme japonaise affirme par ailleurs que sa ferme robotisée va lui permettre de diminuer de moitié ses coûts par rapport à son modèle de production actuel. Cette baisse pourrait être répercutée sur le prix final qui, pour le moment, est équivalent à celui des laitues cultivées en champ. La première ferme entièrement robotisée ouvrira au Japon en 2017 Spread, une société japonaise spécialisée dans la culture industrielle de laitues dans un environnement contrôlé, travaille sur un site de production entièrement robotisé. Des semailles en passant par la germination, le replantage, l’arrosage, la récolte puis le conditionnement, toutes les étapes seront gérées par des machines. À la clé, des économies d’eau, d’énergie, de main d’œuvre et un coût de production qui pourrait diminuer de 50 %. L’agriculture est l’un des domaines dans lesquels la robotique est appelée à jouer un rôle de plus en plus important. Nous avons déjà évoqué sur FuturaSciences les projets de robots capables de surveiller ou de fertiliser les cultures. Mais ce n’est qu’un début… D’ici moins de deux ans, la première ferme de culture de salades entièrement robotisée devrait entrer en service au Japon. Elle produira jusqu’à 30.000 laitues par jour en gérant chaque étape depuis les semailles jusqu’au conditionnement en sachets, prêts à être expédiés vers les magasins. Le projet industriel de cette ferme de demain a été lancé par la société japonaise Spread qui est le plus gros producteur mondial de laitues cultivées sous lumière artificielle. Industries des matériaux de constructions céramique et verre Bâtiment/Isolation : IPSIIS fait de l’isolation à partir des déchets du bâtiment L’entreprise produit actuellement 7,7 millions de laitues par an en culture hors-sol qui sont mises en sachets et vendues à travers un réseau de 2.000 magasins. Une partie de la production est déjà automatisée en ce qui concerne la gestion de l’arrosage, de la stérilisation de l’eau, de l’éclairage et du suivi du niveau de gaz carbonique. Créée en octobre 2014, IPSIIS(Innovative Processes for Sustainable Inspiring Insulation Solutions) développe des mousses minérales isolantes performantes en énergie et respectueuses de l’environnement. Ces mousses sont fabriquées à partir de déchets du bâtiment (éléments de toiture de type tuiles, ardoises ou briques) et de coproduits des industries agroalimentaires selon un procédé basse température. Elles sont légères, réfractaires et offrent une bonne tenue au feu sans retardateur de flamme (résistance jusqu’à 1500°C). UNE EAU D’ARROSAGE RECYCLÉE À 98 % Spread travaille désormais à supprimer toute intervention humaine, notamment au niveau de la plantation des semences et de la surveillance de la germination qui sont deux étapes clés. « Il y a des pénuries d’eau et de nourriture liées aux conditions météorologiques extrêmes, à quoi s’ajoute la croissance de la 11 UTILISABLES DANS LA FABRICATION DE COMPOSITES POSÉES ET COLLÉES DIRECTEMENT SUR LA CHAUSÉE Non émettrices de COV, elles n’impactent pas la qualité de l’air intérieur. De plus, grâce à leur porosité ouverte, elles contribuent à atténuer les nuisances sonores. En fin de vie, les matrices IPSIIS peuvent être réintégrées dans le processus de fabrication ou restituées au milieu naturel. Leur compatibilité avec d’autres matériaux (ex. : laine de chanvre) leur permet également d’être utilisées dans la fabrication de composites. Associant valorisation matière, écoconception, performance énergétique et recyclabilité, ces mousses s’inscrivent dans les démarches d’économie circulaire et de transition énergétique. Elles ont déjà reçu plusieurs prix et trophées dont celui du PEXE en avril 2015, Pour cela, les dalles de revêtement Wattway comprennent des cellules photovoltaïques enrobées dans un substrat multicouche. Ces cellules captent l’énergie solaire au travers d’une très fine feuille de silicium polycristallin permettant de produire de l’électricité. Elles sont connectées à un boîtier latéral en sous-face intégrant les composants de sûreté électrique. Les dalles sont posées et collées directement sur la chaussée, sans travaux de génie civil. Et, malgré leur fine épaisseur elles sont adaptables aux routes du monde entier et capables de supporter la circulation de tout type de véhicule, y compris les poids lourds, tout en restant antidérapantes, assure l’entreprise. Wattway permettra ainsi d’alimenter l’éclairage public, les enseignes lumineuses, les tramways, mais aussi les logements, les bureaux, etc. Par exemple, 20 m² de chaussée Wattway suffisent à approvisionner un foyer en électricité (hors chauffage). La technologie est déjà proposée pour des sites pilotes à des partenaires publics et privés souhaitant participer au lancement de cette innovation dans le cadre de la politique de transition énergétique. Colas dévoile une route qui produit de l’électricité ! VERS LA ROUTE DU FUTUR, INTELLIGENTE ET CONNECTÉE Dès lors que la route produit de l’électricité, elle est connectée, explique Bouygues dans son communiqué de presse. Le développement massif de capteurs permet d’avoir en temps réel des informations sur l’état du trafic, de gérer celuici de façon dynamique et de mettre en place des systèmes d’autodiagnostic de la chaussée, dans une perspective de route intelligente et communicante. Un rechargement des véhicules électriques par le biais de la technologie de l’induction est également imaginable. Un revêtement routier photovoltaïque a été dévoilé mardi 13 octobre par Colas, une filiale de Bouygues. Un seul kilomètre linéaire suffirait à éclairer une ville de 5 000 habitants ! Lors d’une conférence de presse, le dirigeant de Colas, Hervé Le Bouc, a dévoilé une innovation qui pourrait révolutionner le monde de l’énergie, et donner à celui du transport une dimension encore plus «verte». Le groupe, filiale deBouygues et leader mondial des infrastructures de transport, a présenté une route dotée de fonctions photovoltaïques. L’innovation, baptiséeWattway, est selon son dirigeant sans équivalent dans le monde. Elle est le fruit de cinq années de R&D et conçue en partenariat avec l’Institut National de l’Energie Solaire (INES). Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), un seul kilomètre de route ainsi équipé suffirait à éclairer une ville de 5 000 habitants. Un quart des routes ainsi revêtu suffirait à donner l’indépendance énergétique à la France, selon le dirigeant de Colas. Dans les zones urbaines, Wattway est au cœur des enjeux de transition énergétique et représente une solution pour les Smart Cities. Cette technologie solaire de rupture apportera, en effet, une énergie renouvelable au plus près des lieux où la consommation d’électricité est la plus élevée et où la demande est en croissance constante. Dans les régions isolées, où la faible densité de population rend les coûts de raccordement aux réseaux électriques prohibitifs, la route solaire Wattway permettra de créer des infrastructures de production d’énergie locales et pérennes, en circuit court. Vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=YtB_u_PvQrQ 12 niveaux de bruit. Industries mécaniques et métallurgiques LE POLYAMIDE REMPLACE LE PHÉNOLIQUE NTN-SNR augmente de 50 % la vitesse de rotation de ses roulements de broche La seconde innovation est une cage polyamide dont les alvéoles ne suivent plus la génératrice des billes, mais sont carrées. Il n’y a donc plus qu’un seul point de contact entre la bille et la cage, ce qui génère moins de friction et moins d’élévation de température. Cette conception augmente aussi l’espace de passage du lubrifiant, ce qui améliore la lubrification et le refroidissement. Les vitesses de rotation sont ainsi augmentées de 50 % jusqu’à un indice de vitesse de 1,6 million de n.dM. Cet indice de vitesse, n.dM, est le produit du diamètre moyen de roulement par la vitesse de rotation. Cette cage polyamide deviendra le standard de NTN-SNR jusqu’à cet indice de vitesse, garantissant les mêmes performances que la cage phénolique avec un niveau de prestation augmenté. Ces roulements ainsi améliorés vont être produits par NTN-SNR dans un premier temps au Japon, puis à partir de 2017 dans une unité dédiée dans l’usine de Mettmann (près de Düsseldorf - Allemagne). Pour en savoir plus : http://www.ntn-snr.com Pour faire face aux besoins des usineurs qui demandent des vitesses de coupe toujours plus importantes, les roulementiers doivent innover pour proposer des roulements de broche toujours plus performants. NTN-SNR fait ainsi évoluer la conception de ses roulements à billes à contact oblique. Le roulementier NTN-SNR profite de l’EMO qui se tient à Milan du 5 au 10 octobre 2015 pour annoncer des innovations sur sa gamme de roulements de broches de machines-outils Ultage Haute Précision. Une hydrolienne à membrane copie les poissons La première, Air Cooling Spacer, porte sur le refroidissement de la bague intérieure des roulements à billes à contact oblique pour les broches. Le principe est d’intégrer dans l’entretoise une arrivée d’air sur la bague intérieure pour abaisser sa température et ainsi équilibrer les températures entre bagues intérieure et extérieure. Un travail spécifique de conception a été réalisé sur la buse, notamment en ce qui concerne l’angle de l’arrivée d’air unidirectionnelle pour une diffusion optimale, la plus fluide possible. Ce système permet de réduire les déformations géométriques internes, d’augmenter la vitesse maximale de 20 % et d’augmenter la précharge applicable aux roulements pour plus de rigidité (x3) et plus de précision. Par ailleurs, cette conception assure de faibles 13 Une hydrolienne à membrane ondulante pour produire de l’électricité à partir des courants marins vient d’être mise au point par la start-up EEL Energy dans le bassin de l’Ifremer. Industrie Electriques, Electroniques et de l’Electroménager La technologie est basée sur le biomimétisme. Dans la nature marine, les systèmes à hélice sont en effet inexistants, les mouvements des animaux aquatiques étant presque tous basés sur des ondulations. La membrane reproduit ces mouvements d’ondulation. La déformation de la membrane permet ainsi de générer de l’énergie hydrocinétique, ensuite transformée en électricité grâce à des dynamos innovantes. Elle permet de produire de l’électricité avec des vitesses de courants inférieures au mètre par seconde, même si l’optimum de production d’électricité, soit 1 mégawatt, est obtenu avec une vitesse de fluide de 2,5 mètres par seconde. Selon EEL Energy, l’hydrolienne à membrane ondulante de 15 x 15 mètres oscille sur une amplitude de 1,5 mètre, limitant les impacts sur les courants marins par rapport à une hélice de turbine de 15 à 18 mètres de diamètre qui modifie les courants sur une colonne d’eau horizontale. Toujours selon la start-up, le faible encombrement – 225 m² tout de même ! - de la membrane permet ainsi de pouvoir la placer à proximité des côtes afin de réduire les coûts de raccordement au réseau électrique continental et d’avoir, sur une même surface, 10 fois plus de machines installées qu’avec une turbine. « L’hydrolienne à membrane ondulante offre ainsi 1 000 fois plus d’emplacements potentiels qu’avec les turbines, sur des courants allant de 1 à 3 mètres/seconde », souligne Franck Sylvain, directeur financier d’EEL Energy. Quand les technologies classiques ne permettent de récupérer de l’énergie qu’avec un minimum de flux d’eau de 3 m/s et de flux d’air de 6 m/s. Enfin, la membrane réalisée par Hutchinson est dans un latex naturel résistant aux déchirures et aux abrasions et sur lesquels les organismes marins ne se fixent pas. Toyota, BMW, GM, Nissan... utilisent leurs batteries usagées pour stocker les énergies renouvelables Des essais ont été réalisés sur un prototype à l’échelle 1/6e le 30 juillet dernier dans un bassin d’essais à Boulogne-sur-Mer dans le cadre du projet mené par EEL Energy - créé en 2011 par Jean-Baptiste Drevet - l’Ifremer, Bpifrance et Hutchinson. La première hydrolienne EEL sera déposée en 2017 au large de l’Ecosse. Puis la production de l’hydrolienne, prévue en 2018, sera assurée par les sites de production français de Hutchinson. Les projets pour utiliser les voitures électriques comme soutien au réseau foisonnent. Et si une solution pour amortir de coût des batteries des voitures électriques était aussi de les utiliser comme stockage d’énergie lorsqu’elles arrivent en fin de vie ? Toyota, Nissan, BMW ou encore General Motors lancent les premiers pilotes cette année. Utiliser les batteries des voitures comme facteur de stabilité des réseaux de distribution d’électricité. L’idée fait de plus en plus d’émules dans le monde académique comme automobile, à l’instar de Nissan, qui le premier a lancé en mai le Vehicle to Grid (V2G) en Europe. L’électricité est stockée dans la batterie du véhicule 14 lorsque les coûts sont les moins élevés, et peut être restituée quand l’électricité est plus chère ou même en cas de pic de consommation. En outre, le temps d’amortissement des batteries - l’élément de loin le plus coûteux des véhicules électriques – est réduit pour les particuliers. ce type de projets n’est pas étonnant. Le constructeur commercialise saToyota Prius depuis 1997. DES BATTERIES USAGÉES POUR UN BÂTIMENT ADMINISTRATIF DE GENERAL MOTORS 20 % D’AUTONOMIE EN MOINS : PROBLÉMATIQUE POUR LES CONDUCTEURS, PAS POUR LE STOCKAGE Les batteries nickel-métal-hydrure de Toyota contiennent des métaux précieux qui permettent de mettre en balance la rentabilité du recyclage avec la réutilisation. Ce n’est en revanche pas le cas des batteries lithium-ion, pour lesquelles la réutilisation pour des usages stationnaires semble bien plus rentable. C’est le cas pour General Motors qui annoncé lors de l’Advanced Automated Battery Conference en juin 2015 qu’il équipait un bâtiment administratif dans le Michigan avec des batteries lithium-ion usagées deChevrolet Volts. Elles sont utilisées comme renfort pour stocker l’énergie électrique renouvelable produite à l’Usine de Milford. Dans le futur, la compagnie veut commercialiser le système. Mais même à la fin de leur cycle de vie à bord des véhicules électriques, les batteries lithium-ion disposent toujours d’une grande capacité de stockage : une batterie au lithium réformée après dix ans affiche encore 80 % de sa capacité initiale. 20 % d’autonomie en moins est problématique pour les conducteurs, mais pas pour une utilisation – leur «recyclage» - sur le réseau. Les batteries peuvent alors être utilisées comme «tampon» entre les systèmes de production d’énergie renouvelables – panneaux solaires, éolien – et le réseau électrique, sensible à l’intermittence des énergies renouvelables. D’autant que les batteries usagées de voitures ont l’avantage de la réactivité, aussi bonne que celle d’une turbine hydraulique. Il reste qu’il faudra collecter les batteries et les tester, car toutes ne seront pas réutilisables. Par ailleurs, il reste également à déterminer si cette solution peut être compétitive en face des prix annoncés très bas des nouvelles batteries lithium-ion de Tesla,Panasonic ou LG Chem qui sont en outre directement conçues pour le stockage stationnaire. Commercialisées en volume «important» depuis seulement quelques années, les voitures électriques devraient s’avérer, au fur et à mesure qu’elles arriveront en fin de vie, une ressource importante en batteries pour des stockages stationnaires. UN PILOTE DANS UNE USINE DE NISSAN De son côté, Nissan avait créé une joint -venture avec Sumitomo Corp. pour développer des applications pour les batteries usagées dès la sortie de la Nissan Leaf, en 2010. Nissan travaille à présent avec la start-up spécialisée dans les systèmes de stockage d’énergie Green Charge Networks pour redéployer les batteries usées pour des usages commerciaux et industriels. Une première unité pilote a été installée cet été dans une usine de Nissan, où les batteries des Nissan seront configurées pour répondre aux pics de demande. De même que General Motors, ces systèmes pourront être commercialisés pour des usages domestiques. LES BATTERIES MÉTAL-NICKEL DE TOYOTA DANS LE PARC DE YELLOWSTONE SECOND LIFE BATTERIES : UN ACCUMULATEUR DE BATTERIES USAGÉES PAR BOSCH, BMW, ET VATTENFALL. Ainsi Toyota a-t-il annoncé en mai 2015 qu’il fournissait, grâce à des batteries de voiture Nickel-metal-hydrure usagées, des systèmes de stockage pour le Parc National de Yellowstone. Le système de 208 packs de batteries – un pack de batterie correspond à l’ensemble des batteries d’un véhicule - stocke de l’énergie fournie par des panneaux solaires, pour une capacité de stockage de 85 kWh. Chaque pack de batteries est désassemblé et testé avant d’être converti pour des usages de stockage d’énergie stationnaires. Pour cela, un système de gestion est ajouté aux packs de batteries, qui sont re-cablées en parallèle en lots de 52 packs. Des micro-hydro turbines seront ajoutées au site en 2016 pour davantage alimenter les batteries. Que Toyota soit l’un des premiers à annoncer 15 BMW, Bosch et Vattenfall travaillent ensemble depuis janvier 2015 à la réutilisation de ces batteries usagées de véhicules électriques pour le réseau. A Hambourg, ces batteries sont connectées pour constituer un immense accumulateur. En cours de construction, l’accumulateur doit atteindre avec plus de 100 batteries interconnectées une puissance de deux mégawatts (MW) et une capacité installée de deux mégawattheures (MWh). L’énergie qu’il contient est disponible en quelques secondes, et permet ainsi de préserver la stabilité du réseau électrique. BWM fournit les batteries provenant de ses véhicules électriques ActiveE et i3, Vattenfall exploite l’accumulateur de grande capacité sur son site pendant une période de dix ans, et Bosch intègre les batteries et prend en charge la commande du système. L’idée pour les partenaires est de combiner différents générateurs électriques décentralisés et de petite taille pour les commercialiser en tant que centrale partagée. d’Ericsson, vieux de plus de 160 ans ! Ce moteur est dit à apports de chaleur externe ou encore «moteur à air chaud», ou «moteur à combustion externe». Dans l’idée, son fonctionnement est simple : de l’air en provenance de l’extérieur est comprimé dans une première enceinte avant de passer dans un échangeur où il est chauffé par une source de chaleur externe, pour arriver chaud dans une enceinte de détente. Cette détente pousse un piston et entraîne mécaniquement la compression d’air froid situé dans l’autre enceinte, ainsi que la mise en mouvement d’un alternateur qui convertit l’énergie mécanique en électricité. Energine d’Assystem transforme la chaleur perdue en électricité « Le principe est simple mais plusieurs sociétés ont essayé de reproduire le moteur d’Ericsson et s’y sont cassé les dents », explique Mathieu Doubs, doctorant au Femto-ST. Le plus difficile étant de donner un rendement suffisant au moteur. Pour cela, les ingénieurs ont innové sur plusieurs points. Tout d’abord, ils ont utilisé des soufflets métalliques au niveau de chaque enceinte, à la place des pistons-cylindres présents dans les moteurs conventionnels. Ensuite, c’est le mouvement linéaire des tiges qui relient les enceintes qui permet en passant dans une bobine de produire l’électricité. L’utilisation de ce mouvement grâce à un système de contrôle commande très performant permet d’obtenir une cylindrée variable pour obtenir un rendement optimum quel que soit les conditions de fonctionnement du moteur. UN MOTEUR THERMIQUE À CYLINDRÉE VARIABLE « L’avantage de notre moteur, est qu’il n’utilise pas d’arbre à came,complète Mathieu Doubs. Nous avons aussi remplacé les pistons par deux soufflets métalliques qui ne nécessitent pas de lubrification toujours délicate à hautes températures. Enfin, basées sur un nouveau système de contrôle commande, des électrovannes permettent de commander précisément l’arrivée et la sortie d’air. Ainsi si on le souhaite, on peut ne faire monter et descendre les tiges qu’à mi-course de manière à donner au moteur une «cylindrée variable», produisant juste la puissance que l’on souhaite obtenir, sans en dégrader le rendement ». Un moteur basé sur le principe du moteur d’Ericson a été développé par le groupe d’ingénierie Assystem. La technologie a remporté le Grand prix national de l’ingénierie 2015 ce 14 octobre, lors du salon World Efficiency. Développé par les ingénieurs d’Assystem en partenariat avec l’institut Femto-ST, le moteur Energine produit de l’énergie mécanique ou électrique à partir d’une source de chaleur externe dont la température est supérieure à 150°C. Le prototype de moteur Energine développé par Assystem en partenariat avec l’institutFemto-ST a remporté mardi 14 octobre au salon World Efficiency, le Grand prix national de l’ingénierie 2015. Il est pourtant inspiré du cycle 16 Le rendement du moteur ne dépend que de la différence de température entre la source froide et la source chaude, et donc finalement de la température de chauffe. Le moteur qu’a mis au point Assystem peut fonctionner si cette différence de température est au minimum de 150°C avec une source chaude pouvant aller jusqu’à 800°C. Pour comparaison, le moteur à cycle de Rankine organique (ORC) fonctionne habituellement pour des températures entre 80°C et 300°C. In fine, ici 90 % de la chaleur fatale peut être ainsi convertie en énergie thermique utile et en énergie électrique. exploitera la masse de données qu’il collecte et reçoit pour mieux interagir avec le chauffeur et son environnement. 90 % DE LA CHALEUR FATALE RÉCUPÉRÉE La technologie permet ainsi de récupérer la chaleur perdue, ou «chaleur fatale» de différents procédés. Elle devrait trouver trois secteurs d’application.Tout d’abord les industries fortement émettrices de chaleur, telles que la sidérurgie ou la cimenterie. Un prototype sera bientôt testé sur la cheminée d’une chaufferie, qui en récupère la chaleur en sortie, de 200°C, pour produire de l’électricité. Ensuite, le système pourrait être installé chez les particuliers pour faire de la micro-cogénération et donc produire de l’électricité en utilisant la chaleur de la chaudière. Enfin, le système, miniaturisé, pourrait être installé pour récupérer la chaleur du pot d’échappement des camions ou des trains pour soulager le moteur et donc consommer moins de carburant. Il pourrait même être utilisé pour faire rouler des deux roues ! « Nous allons faire rouler une moto équipée par le moteur sur le lac salé de Bonneville aux Etats-Unis en août 2016. Une première mondiale. » conclut Thibaut Cartigny, responsable du projet Energine qui a fait l’objet d’un brevet chez Assystem. Vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=whfn0x5BJuw Si la voiture autonome fait aujourd’hui beaucoup parler d’elle à travers les projets portés par Google et plusieurs grands constructeur automobile tels qu’Audi, Mercedes, Peugeot ou encore Volvo, les camions représentent un enjeu tout aussi important. Ainsi, après avoir travaillé sur un système de détection d’angles morts, la marque allemande Daimler s’apprête à tester des camions semi-autonomes sur routes ouvertes. Mais avant d’être autonome, le poids lourd va devenir de plus en connecté et « intelligent ». C’est la vision de Volvo. Le constructeur suédois vient de publier une vidéo sur YouTube dans laquelle il explique que « le camion intelligent de demain sera plus proche d’un smartphone sur roues que d’un véhicule traditionnel ». Selon Volvo, une véritable révolution est en cours dans le monde du transport routier. Aujourd’hui déjà, des poids lourds, de Volvo et d’autres marques, sont capables de transmettre des informations sur leur état afin de pouvoir planifier leur entretien. Mais à l’avenir, l’électronique et les logiciels embarqués établiront un diagnostic en temps réel et prendront directement rendez-vous avec un atelier en sélectionnant le technicien le plus pertinent selon la panne et en déclenchant la commande de pièces détachées nécessaires. Le système tiendra compte de la feuille de route du camion pour trouver l’atelier le plus proche et programmer l’intervention sur un temps de repos du chauffeur. Pour Volvo, le camion du futur sera un « smartphone sur roues » LE CAMION SURVEILLERA SON CHAUFFEUR Sur la route, ces camions high-tech sauront exploiter les informations sur leur chargement, le style de conduite du chauffeur, le profil du parcours ainsi que la météo pour adapter leur configuration de conduite. Le véhicule pourra par exemple adapter sa puissance moteur, ses rapports de boîte de vitesse ou sa suspension en fonction de la charge et de l’état des routes, ou encore activer des systèmes de sécurité en cas de pluie, de neige ou de verglas. Le constructeur automobile Volvo veut faire du camion un véhicule intelligent et connecté, capable de diagnostiquer ses pannes et de prendre lui-même rendez-vous chez un réparateur. Complètement intégré à l’Internet des objets, il 17 Le conducteur du poids lourd pourrait même être équipé d’une montre connectée qui surveillera ses mouvements ainsi que son pouls et activera la conduite autonome en cas de problème. De manière plus générale, le camion s’intègrera dans le maillage de l’Internet des objets pour signaler sa présence à d’autres véhicules et même des piétons ou des cyclistes eux-mêmes équipés de casques et d’accessoires connectés. La plupart des technologies évoquées existent déjà et le principal écueil technique réside dans la capacité à recueillir et analyser la quantité de données que ces systèmes vont produire et recevoir. C’est la problématique du « big data » ou comment réaliser une analyse fine et en temps réel pour permettre une prise de décision de l’opérateur ou de la machine elle-même. « L’infrastructure de connectivité à travers le monde a besoin d’être développée pour que nous puissions transformer notre vision en réalité », reconnaît un responsable de Volvo. Le déploiement des réseaux 5G et bas débit type LoRa est justement considéré comme l’une des clés du développement de l’Internet des objets. Évidemment, l’arrivée de cette fonctionnalité a fait apparaître de nombreuses vidéos de test à l’image de celle-ci (à voir sur YouTube), dans lesquelles nous pouvons voir des conducteurs s’émerveiller devant la prouesse technique du constructeur automobile américain tout en affichant une certaine appréhension à l’idée de lâcher le volant. Or, il apparaît aujourd’hui qu’une poignée de clients n’a pas compris comment utiliser correctement le mode « Autopilot ». Des vidéos mises en ligne sur YouTube montrent en effet des situations très préoccupantes, avec des accidents qui sont évités de justesse. Manifestement, ces conducteurs pensent que le mode « Autopilot » rend leur voiture complètement autonome. Ce qui n’est évidemment pas le cas : il s’agit simplement d’une aide à la conduite, qui doit être activée uniquement lorsque certaines conditions sont réunies : circulation sur autoroute uniquement et météo favorable. Sauf que dans les séquences mises en ligne par ces utilisateurs, le mode « Autopilot » est utilisé sur des voies inadéquates. Ce qui est très dangereux : le système fonctionne en effet en suivant la voiture située devant avec ses capteurs. Or, sur une route nationale, le système peut manifestement être trompé par des automobiles arrivant en sens inverse. Tesla : le mode « Autopilot » des modèles S prête à confusion Quatre systèmes sont utilisés par le mode « Autopilot » : un radar longue portée et une caméra pour contrôler ce qui se passe à l’avant du véhicule, un capteur ultrason qui contrôle l’environnement immédiat autour du véhicule, à 360°, et un système de positionnement par GPS qui renseigne sur l’état du trafic en temps réel. LE CONDUCTEUR EST TOUJOURS RESPONSABLE C’est ce que montre la vidéo ci-dessus : le modèle S de Tesla Motors dévie de sa trajectoire pour aller sur la voie opposée au moment où un autre véhicule passe à sa portée, obligeant le conducteur à attraper le volant en catastrophe pour éviter une collision. En outre, il est demandé aux conducteurs de garder les mains sur le volant même lorsque le mode « Autopilot » est activé. Et là encore, les utilisateurs n’ont manifestement pas intégré cette consigne : à plusieurs reprises, l’on peut voir le volant ne plus être sous le contrôle attentif du pilote, prêt à intervenir. Le constructeur de voitures électriques de luxe Tesla Motors vient d’introduire une mise à jour logicielle qui active sur certains modèles une fonction d’aide à la conduite, à utiliser dans certaines conditions et sans lâcher le volant. Certains conducteurs ont voulu tester ce « pilote automatique » en passant outre ces consignes et se sont fait de belles frayeurs. Depuis la mi-octobre, quelques voitures électriques commercialisées par Tesla Motors peuvent bénéficier du mode « Autopilot ». Les propriétaires du véhicule Tesla Model S ont désormais accès à une aide à la conduite qui leur permet, dans certaines circonstances, de laisser le système de bord diriger lui-même l’automobile. Avec ces comportements irresponsables, il est à craindre qu’un accident grave finisse par se produire. Et c’est un problème pour l’avenir de l’industrie automobile, pointe CNET : dès qu’une situation grave se présentera, tout le 18 monde se demandera si cette technologie est vraiment prête, au risque d’occulter le rôle du conducteur. Cette affaire pose une autre question : celle de la manière dont les constructeurs vont « vendre » la conduite semi-autonome. Tesla Motors a par exemple choisi de donner le nom d’« Autopilot » à son aide à la conduite. Or, celui-ci n’est-il pas susceptible d’induire en erreur, en donnant l’impression que la voiture peut se gérer seule désormais ? une autonomie supplémentaire de 50 % aux smartwatch. D’ici 2020, 100 millions de ces montres intelligentes devraient être commercialisées. Les deux batteries se présentent sous formes de bandes qui ont subi jusqu’à 50 000 tests de pliage. DE NOMBREUX PROJETS DE BATTERIE FLEXIBLES Il faut noter que Samsung avait déjà communiqué en 2014 sur l’existence de ces batteries. Et si la firme coréenne en a dit un peu plus sur les prototypes, elle n’a pas davantage communiqué sur le début de la commercialisation de telles batteries. Lorsque le mode « Autopilot » est arrivé, Tesla a bien sûr rappelé que « les voitures vraiment autonomes n’arriveront que dans quelques années » et que son aide à la conduite n’est à utiliser que si les conditions sont favorables. Et de souligner que « le conducteur est toujours responsable, au final, du contrôle de la voiture ». Mais est-ce suffisant ? Vidéo de démonstration : https://www.youtube.com/watch?v=MrwxEX8qOxA L’annonce augure de belles perspectives pour l’électronique flexible. Le Coréen a également dévoilé un smartphone fonctionnant avec les deux types de batteries. Samsung est loin d’être le seul présent sur ce type de technologies. Il fait la course avec LG, lequel communique depuis deux ans sur une batterie flexible se présentant comme un câble. Et nombreux sont les autres acteurs présents sur le coup. A titre d’exemple, en 2013, une batterie rechargeable par induction avait été mise au point par des chercheurs méricains. La start-up californienne Imprint Energy ambitionnait quant à elle de sortir dès 2015 des batteries d’un nouveau genre. En optant pour le zinc plutôt que pour le lithium, elle a réussi à fabriquer par impression des batteries flexibles et rechargeables. Samsung présente des batteries flexibles pour montres et vêtements connectés Les écrans du futur seront biodégradables Des batteries souples ont été présentées par Samsung lors du salon Interbattery. Elle sont conçues pour s’intégrer à des vêtements connectés, ou à des montres intelligentes, dont le marché devrait s’envoler dans les prochaines années. Samsung a dévoilé lors du salonInterbattery (Séoul, Corée du Sud),deux prototypes de batteries flexibles, relate le site Phonandroid. La première de ces batteries, Stripe, a une épaisseur de 0,3 mm. Elle pourrait ainsi facilement s’intégrer dans des vêtements connectés et se conformer à tous types d’accessoires : montres, bracelets, bandeaux, t-shirt, etc. La seconde, Band, est davantage destinée aux montres connectées et pourrait leur permettre d’offrir L’électronique repose essentiellement sur les propriétés semi-conductrices du silicium. Mais à l’heure de l’électronique jetable, ce matériau, très stable, pourrait 19 rapidement devenir encombrant. Pour le remplacer, les chercheurs travaillent sur une électronique biodégradable à base de matériaux organiques et, désormais, suite aux résultats obtenus par des physiciens américains, à l’intégration de peptides en plein cœur des écrans. des peptides, c’est-à-dire des courtes chaînes d’acides aminés. À base de phénylalanine, les peptides synthétisés par les auteurs de l’étude sont capables de s’autoassembler en nanostructures et en nanotubes. En combinant des semiconducteurs organiques de la famille des polyfluorènes avec ces nanostructures, les chercheurs américains ont obtenu un nanocomposite qui émet de la lumière bleue. Une lumière bleue utile à la conception de diodes électroluminescentes et qui pourrait servir, plus tard, à l’élaboration d’écrans. « Cependant, pour développer un véritable écran biodégradable, nous allons devoir démontrer la même efficacité avec des polymères émettant dans le rouge et dans le vert », reconnaît le professeur Suchismita Guha. Selon l’université des Nations unies, le poids des déchets électroniques et électriques n’en finit plus de battre des records. En 2014, près de 42 millions de tonnes de e-déchets se sont ainsi retrouvés dans nos poubelles. Et le cap des 50 millions de tonnes devrait être franchi en 2018. Les Américains à eux seuls jetteraient plus de 150 millions de téléphones mobiles par an. L’ennui, c’est que ces déchets contiennent, entre autres, des produits polluants et des métaux lourds qui peuvent avoir des effets néfastes, tant sur l’environnement que sur la santé. Pour réduire le volume de ces déchets, des chercheurs de l’université du Missouri (États-Unis) proposent de développer des écrans à base de composants organiques pour rendre l’électronique jetable et biodégradable. Les chercheurs de l’université du Missouri ont également découvert que l’utilisation de nanostructures peptidiques permettait de réduire la quantité de polymères. De quoi atteindre d’ores et déjà une biodégradabilité de 85 %. « Avec des nanostructures peptidiques 100 % biodégradables insérés dans la couche active en polymère, c’est toute l’électronique qui pourrait devenir jetable, biodégradable et biocompatible », avance le professeur Suchismita Guha. Une idée déjà développée par de nombreuses autres équipes de recherche, un peu partout dans le monde. Une nouvelle génération de composants électroniques, capables de s’autodégrader relativement rapidement, pourrait donc bientôt faire son apparition. Ainsi, il y a quelques mois, des ingénieurs américains ont conçu des puces électroniques biodégradables à base de cellulose. D’autres ont développé une puce biocompatible en remplaçant le cuivre et l’argent, habituellement employés dans les circuits électroniques, par du magnésium, également conducteur, mieux accepté par les organismes vivants et réactif à l’eau. Le silicium a été mis en œuvre sous la forme de membranes très fines, susceptibles de se dissoudre rapidement tout en conservant leurs propriétés semi-conductrices. Industrie chimiques La betterave à sucre s’attaque à la pétrochimie DES MATÉRIAUX À BASE DE POLYMÈRES ET DE PEPTIDES Dans un article paru dans les colonnes de Advanced Materials Interfaces, les physiciens de l’université du Missouri annoncent cette fois avoir mis au point la toute première couche active biodégradable. Cette nouvelle génération de matériaux hybrides, développée à partir de structures organiques, pourrait être utilisée pour la conception des écrans d’appareils portables du futur. « Sur la base de cette première étape, nous devrions, en principe, réussir à accéder à une biodégradabilité complète », assure Suchismita Guha, professeur au département de physique et d’astronomie de l’université du Missouri. Les structures organiques dont il est question ici ne sont autres que Energies, plastiques et produits chimiques. Dans tous ces domaines, le pétrole reste prédominant. Pourtant, d’autres sources naturelles peuvent générer ces produits tout en étant plus respectueuses de l’environnement. Parmi les challengers 20 issus du végétal, la betterave à sucre présente plusieurs qualités et Royal Cosun, une entreprise Néerlandaise de production et de transformation, compte bien les mettre à contribution. Si la betterave fait aujourd’hui la Une de l’actualité avec la grêve des salariés du groupeTéréos, son innovation, elle, est plutôt à chercher du côté de l’industrie chimique. Si les sucres et les acides sont récupérés du jus de la racine, un peu comme si l’on «saignait» la betterave, les fibres sont pour l’instant indemnes. Plusieurs utilisations sont en cours de recherches pour ce mélange d’oligosaccharides, cette chair de betterave, principalement pour l’alimentation animale et humaine. Des usages plus étonnants sont également de la partie, notamment un mélange de fibres qui pourrait s’intégrer dans du béton.Vingt pour cent de la masse sèche des betteraves pourrait ainsi s’insérer dans des bétons biosourcés, mais le prix reste encore prohibitif (7 €/kg). Ce même mélange de fibres peut également être transformé en céramique, comme le fait l’entreprise néerlandaise Nova Lignum. La betterave à sucre ? Un tubercule sans grand intérêt esthétique mais qui peut se targuer d’être à l’origine d’une industrie vieille de plus de deux cents ans. Une longévité qui ne l’empêche évidemment pas d’innover et aujourd’hui la majorité du bioéthanol français est produit à base de betterave sucrière. Cette destinée alcoolique ne sied pourtant pas aux betteraves néerlandaises de la coopérativeRoyal Cosun. Le bioéthanol n’apporte que peu de valeur ajoutée aux tubercules et la filiale Cosun Biobased Product espère démultiplier les usages, et les profits, en misant sur la biochimie. RACINE, PEAU, FEUILLE… RIEN NE SE PERD, TOUT SE TRANSFORME Béton, plastique et alimentation de bétail. La betterave semble loin de la chimie fine à haute valeur ajoutée. C’est sans compter les protéines végétales et autres molécules complexes de la plante. Sur le site de Cosun, par exemple, l’entreprise Rosendal a mis en place une usine pilote utilisant le carboxymethylinuline (CMI) de la plante pour faire des produits chimiques, comme des antitartres. D’autres exemples sont en cours de recherche, à différents niveaux d’avancement. De la fibre démultipliant le pouvoir sucrant aux sucres transformés en produits de soins… La betterave sucrière se réinvente et n’est pas prête de quitter nos campagnes. Première destination de choix pour une petite partie des betteraves récoltées depuis le début du mois d’octobre : les plastiques biosourcés à base de sucre. Ces plastiques ont émergé il y a déjà plusieurs années et en sont à leur deuxième génération. Plus résistants et issus de processus industriels maîtrisés, ces plastiques s’insèrent de plus en plus dans nos produits quotidiens et les différents producteurs de saccharoses sont habitués à traiter avec des entreprises chimiques. Le saccharose est vendu tel quel, sous forme de monomère, avant d’être transformé en plastique biosourcé. Un plastique biodégradable créé à partir de déchets agricoles DES BOUTEILLES DE COCA-COLA EN PLASTIQUE DE BETTERAVE Chaque année, des tonnes de plastiques sont dispersées dans l’environnement et particulièrement dans l’océan. Une solution proposée par certains laboratoires serait de remplacer ce dérivé du pétrole par un plastique biodégradable et non toxique. Mais ce n’est pas la seule utilisation des constituants d’une betterave. Le site Suiker Unie de la coopérative contient une raffinerie sucrière et les exploitants extraient, en plus des sucres, de l’acide déhydromumique, ou acide 2,5-Furandicarboxylique. Derrière ce nom barbare se cache en fait un précurseur du PEF (polyéthylène furanoate), un plastique 100 % biosourcé et cherchant à concurrencer les plastiques issus du sucre et, surtout, le fameux PET (polytéréphtalate d’éthylène), qui constitue la majorité de nos bouteilles en plastique. Pour la coopérative, les contraintes industrielles sont faibles : une simple extraction à l’eau suffit à fournir l’acide nécessaire à l’entreprise Avantium. C’est cette dernière qui s’occupe de la transformation en plastique au moyen de catalyses chimiques ou enzymatiques inaccessibles au cœur d’une industrie agricole. Cette filière n’en est qu’à ses balbutiements mais elle compte des grands noms de l’agroalimentaire, comme Coca-cola ou Danone, parmi ses investisseurs. 21 Il existe une alternative au plastique classique, ce sont les polymères biodégradables. Fabriqués à partir de protéines issues du petit lait ou d’autres déchets agricoles, ils font actuellement l’objet de recherches dans plusieurs laboratoires d’Europe. Ils partagent les mêmes propriétés que le plastique commun, ce qui permet par exemple de confectionner des boîtes ou même des emballages destinés à être en contact avec de la nourriture. Ce nouveau matériau durable et complètement renouvelable est une bonne alternative au polyéthylène, souvent présent dans les emballages. Pour l’instant ce bioplastique fait toujours l’objet de recherches mais ses qualités pourraient bientôt l’aider à rejoindre notre quotidien. Batteries : du potassium et du sodium pour remplacer le lithium Contrairement à l’idée communément admise, il s’avère en effet que le potassium est capable de pénétrer le graphite. Et ce de façon réversible. En remplaçant l’anode en graphite par une anode en carbone souple de leur composition, les chercheurs de l’Oregon State University sont parvenus à augmenter la durée de vie de leur batterie. Mais ses performances n’égalent pas celles des batteries lithium-ion. Pas encore… Puisque les chimistes américains assurent pouvoir développer, sur la base de leur prototype, des batteries présentant une densité d’énergie élevée. Pour rendre plus efficaces et surtout moins chères les batteries que nous utilisons désormais quotidiennement, les chercheurs espèrent remplacer le lithium par d’autres éléments, plus disponibles. Des scientifiques américains proposent de revisiter deux pistes connues : le potassium et le sodium. La clé : leur pénétration dans les anodes en graphite, qui peut être améliorée. Tous les jours, ou presque, nous rechargeons les batteries de nos ordinateurs portables, celles de nos appareils photos numériques ou celles de nos smartphones. Bientôt, nous serons plus nombreux aussi à recharger celles de nos voitures électriques. Les chercheurs continuent de travailler dur pour améliorer ces technologies et en réduire les coûts. L’une des options étudiée actuellement par deux groupes de scientifiques américains, consiste à se passer de l’usage du lithium. Pour des chimistes de l’Oregon State University, cet élément rare pourrait être remplacé par du potassium. Pour des chercheurs de la Wayne State University (Détroit, États-Unis), c’est le sodium qui pourrait se substituer au lithium. DES BATTERIES SODIUM-ION À PARTIR D’ALGUES D’autres scientifiques, de la Wayne State University cette fois-ci, espèrent bien eux aussi trouver une alternative à la batterie lithium-ion. Pour eux, tout a commencé avec une catastrophe écologique. En août 2014, le lac Érié a connu un épisode extrême d’efflorescence d’algues nuisibles (HAB). L’augmentation rapide de la concentration d’une espèce particulière de phytoplancton a empoisonné le système d’eau potable de Toledo, une ville de l’Ohio. En chauffant ces algues à des températures comprises entre 700 et 1.000 °C dans de l’argon, des chercheurs de la Wayne State University ont produit du carbone dur qu’ils ont exploité ensuite comme électrodes à hautes performances et bon marché dans des batteries sodium-ion. Une approche trash to treasure (comprenez que nos déchets valent parfois de l’or) qui pourrait à la fois réduire les menaces environnementales que font peser les HAB et fournir à l’industrie du stockage de l’électricité, des électrodes « vertes ». Il faut dire qu’aujourd’hui, la technologie des batteries lithium-ion écrase le marché. Et, ces dernières années, le coût de ces batteries a spectaculairement baissé. Il est ainsi passé de quelque 1.000 dollars du kWh en 2010 (878 euros au cours actuel) à quelque 300 dollars du kWh en 2015 (2.633 euros au cours actuel). Pourtant, le lithium reste un élément plutôt rare sur Terre. Non seulement rare mais aussi cher. Sans parler des difficultés rencontrées pour le recycler. Le sodium et le potassium, quant à eux, sont bien plus abondants. Sur Terre, ils représentent chacun quelque 2,5 % des éléments disponibles, contre pas plus de 0,006 % pour le lithium ! On comprend donc pourquoi les chercheurs sont si enthousiastes à l’idée de lui trouver un substitut, voire plusieurs. Alors que le graphite est généralement utilisé pour concevoir les anodes des batteries lithium-ion, cette forme de carbone ne convient pas aux batteries sodium-ion. Car les ions sodium sont trop volumineux pour pouvoir pénétrer la structure du graphite. Le carbone dur, quant à lui, est un peu moins ordonné et contient plus de défauts dans lesquels les ions sodium peuvent se glisser. Traditionnellement, le carbone dur est produit à partir de pétrole. Mais, il peut aussi être biosourcé. Et l’avantage des HAB en la matière, c’est qu’ils se multiplient rapidement et sans monopoliser des terres agricoles. DES BATTERIES POTASSIUM-ION AVEC DES ANODES EN GRAPHITE Voici plus de 80 ans que l’idée explorée par les chimistes de l’Oregon State University n’avait plus retenu l’attention des chercheurs. Dans les colonnes du journal de l’American Chemical Society, les chimistes américains annoncent pourtant avoir pu développer une batterie potassium-ion sans avoir à revenir sur le principe, éprouvé et bon marché, de l’anode en graphite. Le dépôt d’un brevet est même en cours. Les performances électrochimiques des batteries produites par les chercheurs américains doivent encore être améliorées. Ils ont déjà pu noter que la stabilité des anodes est étroitement liée à la température à laquelle les HAB ont été chauffées. Une première piste d’optimisation. Le plus important problème de cette nouvelle technologie reste que les performances des batteries sodium-ion, 22 même si elles se maintiennent ensuite, chutent après le premier cycle – de 440 à 230 mAh/g (milliampère-heure par gramme). Chaussures ayant des fermetures magnétiques Brevet Monde WO 2015-116845, demandé Par R. Wiens (Dutch Ideas, LLC, États-Unis) Industrie du cuir et de la chaussure L’invention concerne des chaussures ayant des fermetures magnétiques. Les chaussures comprennent une coque comportant une section talon et une section avant définissant une fente latérale et une fente médiane entre la section talon et la section avant. Les chaussures présentent une fermeture magnétique latérale associée à la fente latérale et une fermeture magnétique médiane associée à la fente médiane. La section talon est configurée pour fléchir vers l’arrière pour exposer un passage de pied arrière lorsque la fermeture magnétique latérale et la fermeture magnétique médiane sont ouvertes. Composition pour le tannage au chrome sans piclage et sans eau de cuirs/peaux Brevet Monde WO 2015-104716, demandé Par C. Muralidharan (Council of Scientific and Industrial Research, Inde) La présente invention porte sur une composition pour le tannage au chrome, sans piclage et sans eau, de cuirs/peaux, comportant du sulfate de chrome basique, un sel de métal alcalin d’acide organique et un polyalcool pour le tannage au chrome de cuirs et/ou de peaux. Ce procédé de tannage au chrome permet d’éviter l’utilisation d’eau et l’opération de piclage classique. CTC Entreprise N° 8 OCTOBRE 2015 Valise à couvercle rigide avec une nouvelle structure Brevet Monde WO 2015-103897, demandé Par Y. Lau (Creative Travelware Limited, Chine) Structure de semelle pour un article chaussant avec plaque étendue Brevet Monde WO 2015-120041, demandé Par B.J. Kilgore, P.J. Francis, S.S. Kohatsu, A.M. Vinet (Nike Innovate C.V., États-Unis) L’invention concerne une valise à couvercle rigide avec une nouvelle structure qui comprend un corps de caisse, un corps de couvercle et un corps de couvercle auxiliaire. Le corps de caisse et le corps de couvercle sont divisés séparément en un premier espace d’extraction et un second espace d’extraction. Lorsque la valise est disposée verticalement, un objet peut être retiré en pénétrant dans le premier espace d’extraction à partir du second espace d’extraction, évitant ainsi d’exposer sa vie privée. L’invention concerne un article chaussant qui comprend une plaque munie d’une portion d’extension qui permet d’accomplir des fonctions de traction et d’endurance tout en offrant une plus grande surface pour une propulsion vers l’avant. La portion d’extension de la plaque s’étend de la portion d’avant-pied vers l’avant jusqu’à une extrémité distale. 23 Economie circulaire : Innoveox dégrade les substances organiques en une minute Industries Diverses Smart grid : Embix propose un logiciel de gestion d’un quartier intelligent Expert de la gestion de l’énergie à l’échelle locale depuis 2011, Embix propose des prestations de conseil sur les smart grids et la smart city et des solutions dédiées dont « Urban Power ». Ce logiciel de gestion intelligente autorise la collecte en temps réel des données de consommation et de production d’énergie et permet d’optimiser la gestion énergétique à l’échelle du quartier et non plus seulement du bâtiment. L’outil Urban Power a notamment été intégré avec succès dans le projet pionnier de réseau de quartier intelligent IssyGrid (Issy-les-Moulineaux). Embix a été primée au printemps 2015 par les premiers Trophées de la transition énergétique organisés par L’Usine Nouvelle, catégorie smart grids. Depuis sa création en 2008, Innoveox développe une technologie innovante d’oxydation hydrothermale en milieu supercritique pour le traitement des déchets dangereux et des effluents industriels. Cette technologie qui a déjà obtenu plusieurs prix - dont le prix Pierre Potier en 2010 et le trophée de l’écoentreprise innovante 2015 du PEXE-catégorie Déchets) permet de dégrader en une minute jusqu’à 99,9% des substances organiques contenues dans les huiles, solvants, peintures, pesticides ou autres déchets complexes. Ceux-ci sont d’abord soumis à une température de plus de 400°C et une pression de plus de 250 bars pour rendre la matière soluble. Puis de l’oxygène y est injecté pendant moins d’une minute, ce qui détruit presque totalement la matière. En fin de processus, il reste essentiellement de l’eau et du CO2 valorisables, les métaux et minéraux pouvant être précipités pour être aussi valorisés. Même la chaleur produite par le procédé peut être utilisée. L’INERTAGE ET LA STABILISATION DES DÉCHETS NUCLÉAIRES 24 Une première unité est opérationnelle à la Réunion depuis fin 2014 et une autre, trois fois plus importante, devrait être mise en service en NouvelleCalédonie début 2016. A noter également : Innoveox, qui a déjà ouvert en 2014 une filiale au Canada pour le traitement des résidus pétroliers pollués issus des sables bitumineux, a signé cette année un important accord en Chine. Elle travaille également sur l’inertage et la stabilisation des déchets nucléaires et sur l’inertage à froid de l’amiante directement sur site à travers sa filiale Syneox spécialisée dans les systèmes automatisés et robotiques en milieu hostile (plusieurs brevets stratégiques déposés en 2015). UNE TECHNOLOGIE DE RUPTURE Alors que Soleka a déjà reçu plusieurs prix, la technologie de prévision solaire fait partie des dix technologies de rupture identifiées par le MIT en 2014. Reuniwatt propose également un système d’informations climatiques qui autorise un accès à différentes données météorologiques et climatiques selon les besoins (professionnels du PV, autres acteurs concernés par l’influence de la météo sur leur activité : bâtiment, tourisme…). Proposé sous forme de Software as a Service (SaaS) ou logiciel en ligne et mis à jour en temps réel, ce SI permet par exemple de fournir des cartographies de potentiel en EnR (PV mais aussi éolien, biomasse…). Energie : Reuniwatt planifie et pilote les systèmes PV Veille juridique Rectificatif à l’information concernant la signature du protocole à l’accord euroméditerranéen établissant une association entre la Communauté européenne et ses États membres, d’une part, et la République tunisienne, d’autre part, concernant un accord-cadre entre l’Union européenne et la République tunisienne relatif aux principes généraux de la participation de la République tunisienne aux programmes de l’Union ( JO L 104 du 23.4.2015 ) Pour faciliter l’intégration des énergies renouvelables sur le réseau, il est important de pouvoir prévoir leur production de manière à maintenir l’équilibre entre production et consommation. C’est ce que propose Reuniwatt avec Soleka, outil de prévision d’irradiance et de production PV. Combinant les technologies du big data, de l’intelligence artificielle et de la météorologie avec le traitement d’images satellite, l’outil permet une prévision fine de quelques secondes à plusieurs jours à l’avance. Règlement d’exécution (UE) 2015/1931 de la Commission du 23 octobre 2015 approuvant une modification non mineure du cahier des charges d’une dénomination enregistrée dans le registre des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées [Huile d’olive de Nice (AOP)] OPTIMISER L’ADÉQUATION OFFRE/DEMANDE Décision (UE) 2015/1947 du Conseil du 1er octobre 2015 relative à la conclusion, au nom de l’Union européenne, du protocole portant amendement de l’accord de Marrakech instituant l’Organisation mondiale du commerce La prévision au lendemain et jusqu’à plusieurs jours à l’avance permet d’estimer la production d’une centrale et ainsi de mieux planifier la charge des outils de production pour le gestionnaire du réseau. La modélisation infra-journalière est utile pour les industriels (cf. dimensionnement de l’outil de stockage). Enfin la prévision infra-horaire (de quelques secondes jusqu’à une heure à l’avance) aide le gestionnaire à optimiser l’adéquation offre/demande, par exemple via la mise en oeuvre d’un générateur thermique ou d’un système d’effacement. Elle permet aussi à l’exploitant de la centrale photovoltaïque de piloter des systèmes de stockage ou des groupes électrogènes. Protocole portant amendement de l’accord de Marrakech instituant l’Organisation mondiale du commerce Règlement d’exécution (UE) 2015/1762 de la Commission du 1er octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes 25 Règlement d’exécution (UE) 2015/1771 de la Commission du 2 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes modifiant le règlement (UE) no 37/2010 en ce qui concerne la substance diéthylène glycol monoéthyléther Règlement d’exécution (UE) 2015/1822 de la Commission du 9 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1779 de la Commission du 5 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement délégué (UE) 2015/1829 de la Commission du 23 avril 2015 complétant le règlement (UE) no 1144/2014 du Parlement européen et du Conseil relatif à des actions d’information et de promotion concernant les produits agricoles réalisées sur le marché intérieur et dans les pays tiers Règlement d’exécution (UE) 2015/1785 de la Commission du 5 octobre 2015 relatif au classement de certaines marchandises dans la nomenclature combinée Règlement d’exécution (UE) 2015/1786 de la Commission du 6 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement délégué (UE) 2015/1830 de la Commission du 8 juillet 2015 modifiant le règlement (CEE) no 2568/91 relatif aux caractéristiques des huiles d’olive et des huiles de grignons d’olive ainsi qu’aux méthodes d’analyse y afférentes Règlement d’exécution (UE) 2015/1799 de la Commission du 5 octobre 2015 relatif au classement de certaines marchandises dans la nomenclature combinée Règlement d’exécution (UE) 2015/1800 de la Commission du 6 octobre 2015 relatif au classement de certaines marchandises dans la nomenclature combinée Règlement d’exécution (UE) 2015/1833 de la Commission du 12 octobre 2015 modifiant le règlement (CEE) no 2568/91 relatif aux caractéristiques des huiles d’olive et des huiles de grignons d’olive ainsi qu’aux méthodes d’analyse y afférentes Règlement d’exécution (UE) 2015/1801 de la Commission du 7 octobre 2015 procédant à des déductions sur les quotas de pêche disponibles pour certains stocks en 2015 en raison de la surpêche au cours des années précédentes Règlement d’exécution (UE) 2015/1834 de la Commission du 12 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1802 de la Commission du 7 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1841 de la Commission du 13 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1803 de la Commission du 7 octobre 2015 portant fixation d’un pourcentage d’acceptation pour la délivrance des certificats d’exportation, rejet des demandes de certificats d’exportation et suspension du dépôt de demandes de certificats d’exportation pour le sucre hors quota Règlement d’exécution (UE) 2015/1847 de la Commission du 14 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1816 de la Commission du 8 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1820 de la Commission du 9 octobre 2015 26 Règlement d’exécution (UE) 2015/1854 de la Commission du 15 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1857 de la Commission du 16 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Rapports et études Règlement d’exécution (UE) 2015/1868 de la Commission du 19 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes FMI: PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES RÉGIONALES – MENA Règlement d’exécution (UE) 2015/1887 de la Commission du 20 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Dans ses Perspectives économiques régionales pour le Moyen-Orient et l’Asie centrale, publié le 21 octobre, le FMI prévoit que la croissance régionale sera modeste cette année, à 2,5 %. Elle pourrait rebondir à 4 % l’an prochain, cependant, si les conflits régionaux s’atténuent et si les sanctions envers l’Iran sont assouplies, selon le rapport (voir tableau). Règlement d’exécution (UE) 2015/1899 de la Commission du 21 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Dans les circonstances actuelles de la région, il est d’autant plus urgent de diversifier les économies en dehors du pétrole, car les prix du pétrole vont probablement rester bas, souligne le rapport. Règlement d’exécution (UE) 2015/1907 de la Commission du 22 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes «Il sera particulièrement difficile d’assurer la viabilité des finances publiques à moyen terme car il faudra créer plus de 10 millions d’emplois pour les personnes qui devraient chercher un travail d’ici 2020 dans les pays exportateurs de pétrole de la région», a déclaré Masood Ahmed , Directeur du Département MoyenOrient et Asie centrale du FMI, lors de la présentation du rapport à Dubaï. Règlement d’exécution (UE) 2015/1911 de la Commission du 23 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1922 de la Commission du 26 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1935 de la Commission du 27 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1941 de la Commission du 28 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes Règlement d’exécution (UE) 2015/1954 de la Commission du 29 octobre 2015 établissant les valeurs forfaitaires à l’importation pour la détermination du prix d’entrée de certains fruits et légumes 27 Deux facteurs principaux déterminent les perspectives de la région, a noté M. Ahmed. Premièrement, les conflits se propagent et s’intensifient : leur coût humain est monstrueux et leur impact sur l’activité économique est considérable. Le PIB de la Syrie a diminué de 45–60 % depuis le début du conflit, tandis que celui du Yémen a baissé de près de 30 % au cours de l’année écoulée. diversification des économies en encourageant les sociétés privées à développer des activités qui ne dépendent pas des dépenses publiques, ni du pétrole», a souligné M. Ahmed. Ces conflits produisent un grand nombre de personnes déplacées et de réfugiés, à une échelle sans précédent depuis le début des années 90. Dans les pays qui accueillent des réfugiés, a noté M. Ahmed, les tensions économiques, sociales et politiques ont augmenté nettement. Par ailleurs, les conflits ont d’autres répercussions internationales : le commerce et le tourisme souffrent, et la sécurité et la confiance des investisseurs se dégradent. En 2015–16, les pays importateurs de pétrole de la région devraient enregistrer une accélération de leur croissance, aux environs de 4 % en moyenne, selon le rapport (voir graphique 2). Ces pays profitent de la baisse des prix du pétrole, et les progrès accomplis dans la mise en œuvre des réformes, la progression des transitions politiques et l’accélération de la croissance dans la zone euro ont joué un rôle important aussi. Mais la situation n’est pas prometteuse partout, car certains pays importateurs de pétrole (tel que le Liban, la Jordanie et la Tunisie) sont gravement touchés par l’intensification des conflits régionaux, qui réduit à néant les avantages tirés de la baisse des prix du pétrole. ACCÉLÉRATION DE LA CROISSANCE DANS LES PAYS IMPORTATEURS DE PÉTROLE M. Ahmed a appelé la communauté internationale à «agir de manière concertée» pour aider les réfugiés et stabiliser les pays touchés, tout en fournissant des financements supplémentaires aux pays qui accueillent un grand nombre de réfugiés. PERSPECTIVES INCERTAINES POUR LES PAYS EXPORTATEURS DE PÉTROLE Le deuxième facteur qui détermine les perspectives de la région est la chute des prix du pétrole : de nombreux experts estiment aujourd’hui que les prix du pétrole resteront bas dans un avenir proche. «Pour les pays exportateurs de pétrole de la région, la baisse des prix entraîne une perte considérable de recettes d’exportation, à hauteur de 360 milliards de dollars — un montant énorme — pour l’année en cours uniquement», a déclaré M. Ahmed aux journalistes. Si de nombreux pays puisent dans leurs volants de réserves et commencent à consolider leur position budgétaire, les déficits budgétaires devraient quand même atteindre presque 13 % en moyenne dans les pays exportateurs de pétrole cette année (voir graphique 1). À moyen terme, pour assainir les positions budgétaires, il conviendra de rationaliser les dépenses, de réformer la politique des prix de l’énergie et de développer les sources de recettes en dehors du secteur pétrolier. «Pour absorber les millions de nouveaux arrivants qui sont attendus sur le marché de l’emploi au cours des prochaines années, il est essentiel d’accélérer la 28 les marchés mondiaux et régionaux, tandis que le ralentissement probable dans les pays émergents pourrait peser sur les exportations. Selon le rapport, la croissance actuelle, même si elle s’accélère, n’est pas suffisante pour faire reculer sensiblement le chômage. Les pays importateurs de pétrole pourraient prendre diverses mesures afin de profiter de la baisse des prix du pétrole pour renforcer leur économie. «Pour rehausser les perspectives économiques d’une manière durable et inclusive, il convient d’accroître l’investissement public et d’opérer des réformes structurelles visant à stimuler une croissance tirée par le secteur privé, en particulier dans les domaines de la gouvernance, du climat des affaires, du marché du travail et de l’accès au crédit», a déclaré M. Ahmed. Enfin, en ce qui concerne la République islamique d’Iran, M. Ahmed a déclaré que, «du fait de l’assouplissement des sanctions internationales, les perspectives économiques du pays se sont améliorées considérablement et, grâce à une augmentation des échanges commerciaux et des investissements, les partenaires économiques du pays devraient en profiter aussi. La croissance iranienne pourrait atteindre 4 % à moyen terme, ou même plus si l’assouplissement des sanctions s’accompagne de réformes économiques internes qui permettraient d’assurer la stabilité macroéconomique et de mieux partager les bienfaits de la croissance.» Pour lire le rapport complet (102 pages en anglais et en fichier PDF): http:// Par ailleurs, a noté M. Ahmed, des risques pèsent sur les perspectives de ce groupe de pays. Un ralentissement de la croissance dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe pourrait entraîner une baisse des envois de fonds des travailleurs expatriés; les coûts de l’emprunt, et l’aversion pour le risque, vont probablement augmenter à mesure que les liquidités se réduisent sur www.veille.tn/wp-content/uploads/2015/10/IMF_mreo1015eng1.pdf Agenda Prochaine date 05.01 - 07.01 2016 06.01 - 09.01 2016 Nom du salon OMAN PLAST Salon international des industrie de l’emballage, du caoutchouc et du plastique INTERNATIONAL CES Salon international de l’électronique et des technologies grand public 29 Ville / Pays Muscat > Oman Las Vegas, NV > USA 07.01 - 11.01 2016 09.01 - 10.01 2016 10.01 - 12.01 2016 10.01 - 13.01 2016 12.01 - 14.01 2016 12.01 - 14.01 2016 13.01 - 15.01 2016 15.01 - 16.01 2016 15.01 - 24.01 2016 17.01 - 20.01 2016 18.01 - 21.01 2016 23.01 - 25.01 2016 24.01 - 26.01 2016 27.01 - 29.01 2016 27.01 - 29.01 2016 27.01 - 29.01 2016 27.01 - 30.01 2016 27.01 - 30.01 2016 28.01 - 31.01 2016 PLEXPOINDIA Gandhinagar > Inde Salon international du plastique en Inde. L’exposition Plexpo présentera machines et équipements de traitement du plastique, polymères et résines, intermédiaires, des mélanges et alliages, Moules et matrices, instrumentation, emballages recyclage THE NATIONAL FRANCHISE & BUSINESS OPPORTUNITIES SHOW - TORONTO Les plus grands salons de la franchise et des opportunités d’affaires en Amérique du Nord QBX Salon international de services de support et des solutions d’affaires au Qatar CEMENTEX Salon international du ciment, du béton, technologies de fabrication et machinerie EUROGUSS Salon professionnel international de la fonderie sous pression PLASTICON Conférence internationale sur l’industrie plastique ELE EXPO Salon international des composants électroniques THE FRANCHISE & BUSINESS OPPORTUNITIES EXPO - PHILADELPHIA Les plus grands salons de la franchise et des opportunités d’affaires en Amérique du Nord SALON INTERNATIONAL DE L’AUTOMOBILE DE MONTREAL Salon international de l’automobile STEELFAB Salon professionnel de l’industrie, des technologie et de la fabrication SAUDI PLASTICS & PETROCHEM Salon international des plastiques et de la pétrochimie INNATEX Salon international des textiles organiques TEXWORLD USA Salon international des textiles pour l’habillement IFAM SLOVENIJA Salon professionnel international de l’automation, de la robotique, de la mécatronique… NANO TECH Salon international et conférence sur les nanotechnologies PITTI IMMAGINE FILATI Salon de l’industrie du fil AGRO+MASHEXPO Salon international de l’agriculture et du matériel agricole EURASIA LIGHT ANTALYA Toronto > Canada Doha > Qatar Téhéran > Iran Nuremberg > Allemagne Dubaï > Émirats Arabes Unis Tokyo > Japon Philadelphie, PA > USA Montréal > Canada Sharjah > Émirats Arabes Unis Riyadh > Arabie Saoudite Hofheim > Allemagne New York, NY > USA Celje > Slovénie Tokyo > Japon Florence > Italie Budapest > Hongrie Antalya Salon international dédié à la sécurité, au génie électrique, à l’éclairage et aux automatismes > Turquie industriels AGROTICA Salon des machines, équipements et fournitures pour l’industrie agro-alimentaire 30 Thessalonique > Grèce 28.01 - 31.01 2016 28.01 - 31.01 2016 BAUEN & ENERGIE WIEN Vienne KLIMAHOUSE Bolzano > Italie Salon international du bâtiment économe et sain, de la modernisation, du financement et des > Autriche économies d’énergie Salon professionnel international de l’efficacité énergétique dans le bâtiment 29.01 - 31.01 2016 IFEX Salon international des technologies, équipement et fournitures pour la fonderie 31.01 - 03.02 2016 e s es PROSWEETS COLOGNE Salon international des fournisseurs de l’industrie de la confiserie 31.01 - 03.02 2016 g a WOODEX Salon international des accessoires et équipements pour les machines de fabrication de meubles et industries connexes S Coimbatore > Inde Cologne > Allemagne Téhéran > Iran « Les entrepreneurs ont l’art de faire des révolutions sans violence, ils composent avec la réalité pour mieux la changer» (Jacques BIROL ) Contact : Agence de Promotion de l’Industrie et de l’Innovation 63, rue de Syrie -1002 Tunis Belvédère -Tunisie Tél. : +216 71 79 21 44 Fax : +216 71 78 24 82 Site web : www.tunisieindustrie.nat.tn E-mail : [email protected] 31