ANT3214 - L`archéologie de la mort
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ANT3214 - L`archéologie de la mort
UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL DÉPARTEMENT D’ANTHROPOLOGIE PAVILLON LIONEL-GROULX • SALLE : C-3145 ANT-3214 : ANTHROPOLOGIE DE LA MORT • Roland VIAU TRIMESTRE AUTOMNE 2015 • LUNDI, 13H00 -16H00 DU 14 SEPTEMBRE AU 21 DÉCEMBRE 2015 • DESCRIPTEUR : La mort dans tous ses états et débats. • OBJECTIFS DU SÉMINAIRE L’objectif premier du séminaire est de permettre à l’étudiant de faire une réflexion spécifique sur le phénomène du trépas. Le séminaire veut également amener l’étudiant à constater que si nos ancêtres avaient peur des défunts, nos contemporains, eux, ont plutôt peur de la mort et de celle d’autrui. D’où l’invention de rites et de philosophies pour apprivoiser l’événement, pour vaincre son angoisse ou encore pour mieux vivre. • PRÉSENTATION DU SÉMINAIRE À l’heure où plusieurs considèrent que la pensée symbolique détermine la culture et non la biologie, on est fondé à se demander si le culte des morts, plutôt que l’évitement de l’inceste, ne serait pas ce qui ferait notre humanité. En clair, les usages funéraires et les attitudes de deuil qu’en sont venues à élaborer les sociétés humaines ne marqueraient-elles pas la nécessité de culturaliser leur animalité ? Seraient-elles à l’origine de la culture ? 2 Certes, les animaux ont une certaine conscience de la mort et observent des comportements particuliers en présence du cadavre d’un congénère. Mais, jusqu’à preuve scientifique du contraire, l’espèce humaine reste la seule pour qui la mort est présente au cours de la vie, la seule qui accompagne l’événement d’un rituel funéraire et la seule qui croit en la survie et en la renaissance des morts. Homo n’est donc pas seulement un genre parmi d’autres, un singe mal rasé ou un pauvre singe condamné à faire l’humain. Homo se veut surtout un animal religieux qui ensevelit et inhume ses morts. Sans compter, que sa simple passion de détruire peut l’amener à tuer et à exterminer les membres de sa propre espèce. Ce séminaire convoquera les quatre sous-disciplines de l’anthropologie (ethnologie, ethnolinguistique, archéologie et anthropobiologie) pour faire le point sur un phénomène constituant à la fois la face cachée de la vie (un fait biologique) et le dernier rite de passage (un fait social). Nous partirons du point de vue selon lequel, depuis au moins 100 000 ans, le cerveau d’Homo sapiens est une formidable machine, apte à forger des idées, à imaginer des mondes possibles, et à concevoir des mondes nouveaux. Sans perdre de vue que la science explique le phénomène comme étant la fin définitive, nous cernerons les conceptions de la mort dans les sociétés humaines passées et actuelles, dresserons un inventaire des rites funéraires élaborés, identifierons les rituels de deuil entretenus et présenterons les représentations de l’au-delà inventées au fil du temps. Nous jetterons aussi un œil sur le suicide, l’euthanasie et les pratiques humaines d’extermination que sont la guerre, le massacre et le génocide. • La présence assidue et la participation active au séminaire sont de rigueur car garantes en substance de son dynamisme. Si, pour différentes raisons, vous pensez assister sporadiquement aux séances hebdomadaires, prière de ne pas vous inscrire. 3 • CALENDRIER DU SÉMINAIRE • Séance 1 (14 septembre) : PRÉSENTATION DE LA STRUCTURE DU CONTENU DU SÉMINAIRE ET DE SON DÉROULEMENT. • Séance 2 (21 septembre) : ARCHÉOLOGIE D’UNE ANGOISSE : LA MORT, LES MORTS ET LA PEUR DU TRÉPAS. Exposé magistral où nous discuterons de la conscience de la mort chez l’être humain, de l’enfant et de la mort, de la peur de la finitude et de l’invention d’un ailleurs. • Séance 3 (28 septembre) : APPRIVOISER LA MORT : RITES FUNÉRAIRES ET ATTITUDES DE DEUIL. Exposé magistral où nous effectuerons un survol des pratiques funéraires et des attitudes de deuil élaborés par les sociétés humaines pour apprivoiser la mort. • Séance 4 (5 octobre) : S’ABRÉGER LES JOURS : L’AFFAISSEMENT DU VOULOIR-VIVRE. Exposé magistral où nous ferons une anthropologie historique du suicide pour démythifier le tabou social entourant ce phénomène. Nous insisterons particulièrement sur la contribution majeure de Durkheim qui a fait de la mort volontaire un objet d’étude scientifique. De plus, nous présenterons un aperçu du suicide actuellement dans le monde et discuterons la question de l’euthanasie, suicide assisté pour certains et mort donnée pour d’autres. • Séance 5 (12 octobre) : CONGÉ DE L’ACTION DE GRÂCES Exposé magistral où présenterons un aperçu du suicide actuellement dans le monde et discuterons la question de l’euthanasie, suicide assisté pour certains et mort donnée pour d’autres. 4 • Séance 6 (19 octobre) : RELÂCHE d’activités libres). (Du 18 au 25 octobre - Semaine • Séance 7 (26 octobre) : L’HORREUR EST HUMAINE : GUERRE, MASSACRE ET AUTRES CALAMITÉS. Exposé magistral où nous examinerons les pratiques humaines d’extermination intensive que constituent la guerre, le massacre et le génocide. • Séances 8-9-10-11-12-13-14-15 (Du 2 novembre au 21 décembre) : PRÉSENTATIONS ORALES DES PARTICIPANTS AU SÉMINAIRE. Les étudiants, individuellement ou regroupés en équipe de deux ou trois, feront une présentation orale suivie d’une discussion sous forme de table ronde. Cette présentation individuelle sera d’une durée de 25 minutes (excluant la période de questions ou d’interventions) et de 40 minutes pour une équipe (excluant la période de questions et d’interventions). La présentation orale portera sur un sujet libre mais relatif au thème général de la mort. • CONSEILS DE LECTURE Aucun livre n’est obligatoire pour le séminaire. Question de vous introduire à son thème et pour un panorama des attitudes collectives devant la mort à travers l’étude de sociétés diverses anciennes et actuelles, vous pouvez toutefois consulter au besoin ou acheter le collectif d’auteurs publié récemment sous la direction de Maurice GODELIER, 2014, La mort et ses au-delà. Paris, CNRS Éditions, 410 p. (coll. « Bibliothèque de l’Anthropologie »). Son coût d’achat est : 49,50 $ (taxe en sus). 5 MODES D’ÉVALUATION 1. PRÉSENTATION ORALE INDIVIDUELLE OU EN ÉQUIPE, PARTICIPATION ET DISCUSSION : COMPTANT POUR 60 POINTS DE LA NOTE TOTALE. • Former ou non une équipe de deux ou trois. • Choisir un sujet précis se greffant thème de la mort. • Sujet retenu fera l’objet de votre présentation orale individuelle ou en équipe. Préalablement, ce sujet devra être soumis à l’enseignant et accepté. • Préparer un plan de recherche sommaire et relatif au sujet choisi. Produire une bibliographie indicative comportant cinq références pertinentes au thème retenu (soit trois articles de périodiques et deux monographies ou deux films). • Remise du plan de recherche et de la bibliographie aux participants du séminaire doit être faite obligatoirement une semaine avant votre présentation orale. • Faire une présentation orale en équipe d’une durée de 25 ou 40 minutes, selon le cas. Chaque présentation sera suivie d’une table ronde (questions et discussions). • L’ordre des présentations orales sera tiré au sort. • Lire au moins un des textes suggérés en bibliographie (articles de périodiques ou un chapitre de livre) pour chacun des thèmes qui feront l’objet d’une présentation orale à partir de la 8e semaine du trimestre. • Remise hebdomadaire d’un résumé de lecture d’une page maximum (une vingtaine de lignes). Ces résumés porteront sur un des textes suggérés que vous aurez à lire à chaque semaine pour être à même de participer à la discussion suivant les présentations orales qui débuteront à la 8e semaine. Vous choisissez le texte hebdomadaire que vous résumerez. Vous ne remettez pas de résumé hebdomadaire durant la semaine où se tiendra votre présentation orale. GRILLE D’ÉVALUATION Barème PLAN SOMMAIRE DE LA PRÉSENTATION ORALE ET BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE (5 RÉFÉRENCES) ⁄5 PRÉSENTATION ORALE ⁄ 30 RÉSUMÉS DE LECTURE HEBDOMADAIRES (6 X 2,5 points) ⁄ 15 PARTICIPATION ET DISCUSSION ⁄ 10 6 2. TRAVAIL ÉCRIT DÉTAILLANT LA PRÉSENTATION ORALE EN ÉQUIPE : COMPTANT POUR 40 POINTS DE LA NOTE TOTALE. • Rédiger un travail individuellement (texte de 12 pages à interlignes doubles) ou en équipe (texte de 20 pages à interlignes doubles) complétant le sujet de votre présentation orale. • Ce travail écrit inclura dans sa forme achevée : plan de recherche de la présentation orale, structure du contenu détaillé de la présentation orale sous forme de texte suivi, une bibliographie sélective comportant 10 références (monographies, documents audiovisuels, articles de périodique, ouvrages de références, etc.) pertinentes au sujet investigué et, le cas échéant, des illustrations placées en annexe. • Date butoir de remise du travail écrit : 21 décembre 2015. • GRILLE D’ÉVALUATION DU TRAVAIL ÉCRIT Barème STRUCTURE DU CONTENU DU TRAVAIL ÉCRIT • Travail écrit constitue le complément de la présentation orale. • Sujet amené (présentation du sujet) et problématique élaborée (problème posé et question de recherche). • Cohérence de l’argumentation développée et exploitation adéquate des sources de données disponibles sur le sujet investigué. • Effort de synthèse et de réflexion autour du sujet choisi. • Conclusion nuancée. ⁄ 25 7 PRÉSENTATION MATÉRIELLE DU TRAVAIL ÉCRIT ⁄5 • Travail pourvu d’un plan détaillé ou une table des matières élaborée. • Texte frappé selon les normes énoncées. • Éléments graphiques ou illustrations placées en annexe. BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE OU INDICATIVE ⁄5 • Bibliographie comporte 10 références (monographies, documents audiovisuels, articles de périodique, ouvrages de référence, etc.) pertinents au sujet étudié. Présentation matérielle ordonnée selon les noms d’auteurs et description bibliographique complète des références inventoriées. QUALITÉ DU FRANÇAIS ÉCRIT ⁄5 • Qualité de l’expression écrite : grammaire, orthographe et style. RÉSULTAT : • Pour la présentation matérielle du travail écrit et de la bibliographie, suivre les consignes du Guide de présentation d’un travail écrit, préparé par la Faculté de l’Éducation permanente de l’Université de Montréal, téléchargeable sur la Toile. Ce travail, doit être frappé à interlignes doubles, en caractères 10 ou 12 points, bibliographie non incluse. ⁄ 40 8 • COORDONNÉES ET DISPONIBILITÉS DE L’ENSEIGNANT Roland Viau Département d’anthropologie Université de Montréal Pavillon Lionel-Groulx 3100 Jean-Brillant Local : C-3024 Tél. (514) 343-6111, poste 51718 Courriel d’acheminement : [email protected] Courriel institutionnel : [email protected] Disponibilité : Mardis, de 13 H 00 à 15 H 00 • AUXILIAIRE DE RECHERCHE À DÉTERMINER 9 BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE ARIÈS, Philippe, (1975). Essais sur l’histoire de la mort en Occident du Moyen Âge à nos jours, Paris, Seuil, 237 p. (coll. « Points ∕ Histoire », H 31). BACQUÉ, Marie-Frédérique, (1992). Le deuil à vivre, Paris, Odile Jacob, 262 p. (coll. « Opus », 17). BACQUÉ, Marie-Frédérique, dir., (1997). Mourir aujourd’hui. Les nouveaux rites funéraires, Paris, Odile Jacob, 276 p. (coll. « Opus », 61). BACQUÉ, Marie-Frédérique, (2001). Apprivoiser la mort, Paris, Odile Jacob, 283 p. BARBER, Paul, (1988). Vampires, Burial, and Death. Folklore and Reality, New Haven and London, Yale University Press, 236 p. BARRAU, Annick, (1994). Mort à jouer mort à déjouer. Socio-anthropologie du mal de mort, Paris, Presses Universitaires de France, 221 p. 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