Des solutions et des aides pour être aux normes
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Des solutions et des aides pour être aux normes
pages 12 - 13 Chambre d’agriculture JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES 17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected] PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F N° 934 - 3 AVRIL 2015 La Chambre d’agriculture a présenté son plan d’action en matière de traitements en zones sensibles. Traitement des effluents Des solutions et des aides pour être aux normes pages 10 - 12 L’accord-cadre : dernière opportunité pour les retardataires. Un programme d’accompagnement 2013-2018 peut aider les exploitants à se mettre à jour pour le traitement des effluents viticoles. p. 5 Vin p. 7 Zones vulnérables Premières Pour un marché réaliste avancées pages 2 et 8 Déclaration PAC Du 27 avril au 9 juin 02 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Agenda PAC et viticulture : dossier obligatoire OBLIGATION Il faut, avec la nouvelle PAC, déposer un dossier pour les bénéficiaires des aides à la restructuration du vignoble avant le 9 juin. Les exploitants agricoles bénéficiaires des aides à la restructuration du vignoble (gérées par FranceAgriMer) doivent déposer un dossier PAC, pendant trois ans, après l’année d’obtention des aides vitivinicoles. L’obligation de dépôt d’un dossier PAC en 2015 s’applique à tout bénéficiaire d’une aide à la restructuration du vignoble dont le premier paiement définitif (c’est-à-dire paiement direct ou paiement d’un acompte ou d’un solde ; le paiement d’une avance n’est pas considéré comme un paiement définitif) a été versé au cours de l’année civile 2014 ou 2013 ou 2012. Un bénéficiaire qui a totalement cessé son activité agricole n’a pas d’obligation de déposer un dossier PAC. Du 27 avril au 9 juin Le dossier PAC doit être télé déclaré du 27 avril jusqu’au 09 juin 2015 inclus (sans pénalité) sur www.telepac.agriculture. gouv.fr. Numéro vert : 0800 221 371 (appel gratuit depuis un fixe). et statuts à jour dans le cas d’une société. Erratum Dans le précédent numéro de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain (933 du 20 mars), une erreur s’est glissée dans l’article de la page 2 intitulé «Aides directes : au 15 juin». Après le 9 juin, les dossiers PAC ne seront plus recevables. L’absence de dépôt d’un dossier PAC entraîne une réduction du montant de l’aide vitivinicole. Attention, Pour télé déclarer un dossier PAC, les exploitants doivent disposer au préalable d’un numéro pacage. Si ce n’est pas le cas, ils doivent transmettre dans les meilleurs délais à la DDTM, la fiche «identification, statuts et coordonnées de l’exploitation», disponible sous Telepac (dans l’onglet «formulaires et notices 2015»), dûment complétée et accompagnée des pièces suivantes : RIB + KBIS de moins de 3 mois La période de déclaration Pac 2015 est décalée de façon exceptionnelle. Les nouvelles dates de déclaration sont du 27 avril au 9 juin 2015 et non au 15 juin. Avec les nouvelles modalités des déclarations PAC, il n’y aura donc pas de possibilité de déclarations tardives (avec pénalités) au-delà du 9 juin 2015. Contact : Laetitia Ghisalberti, tél. 05 56 24 81 44, laetitia.ghisalberti@gironde. gouv.fr ou, pour l’attribution d’un numéro pacage, Martine Dejeu, tél. 05 56 24 85 63, [email protected] Sorties > LE 11 AVRIL Découvrir la faune et la flore aux alentours de Cavignac ? C’est ce que propose l’association Pétronille, dans le cadre de «Sortie grand public du conseil départemental.» Une matinée conviviale en compagnie d’un guide nature et historien et une belle promenade ( moins de 10 km) en famille, le samedi 11 avril, de 9 h 30 à midi. 05 57 58 47 79 > LES 11 ET 12 AVRIL L’ a s s o c i a t i o n L e s FloriGraves organise, sur les terrasses du Château de Portets, le 1er Salon du Jardin. Rendez-vous de 10 à 18 heures, les 11 et 12 avril, à Portets pour découvrir les plantes proposées par les exposants, les conseils de Raymond le jardinier ou encore assister aux conférences et ateliers tournant autour du jardin. Le parrain de la manifestation est Michel Cardoze. Entrée : 5 euros pour les adultes, gratuit pour les enfants. 06 32 38 74 42 Et aussi Rencontre viticulture, le 16 avril, à Saint-Laurent-du-Bois La cave coopérative de Sauveterre-Blasimon propose une rencontre ouverte à tous, le 16 avril, à 11 heures, à SaintLaurent-du-Bois, au restaurant le Saint Laurent, sur le thème «Cave coopérative, Vignerons indépendants, Installation : quelles relations et quels outils ?». Cette rencontre est gratuite et ouverte à tous. Le buffet-collation est offert. Inscriptions : 05 56 61 55 20 4 500 euros de bourse pour une étude sur l’œnotourisme Encourager la recherche sur l’œnotourisme, tel est l’objectif des bourses offertes depuis 8 ans par le réseau des Capitales de Grands Vignobles. A la clé pour l’étudiant lauréat : 4 500 euros en échange des résultats de son étude. Les dossiers peuvent être déposés jusqu’au 30 septembre. En encourageant la recherche sur l’œnotourisme, le réseau souhaite bénéficier de données et informations utiles au développement de cette activité. Pour être admissible à la subvention internationale 2015-2016, les projets doivent aborder des thématiques liées au marketing du tourisme et du vin et être en rapport direct avec l’une des grandes régions du réseau. Tous les étudiants actuellement inscrits à un programme d’études dans une ville du réseau ou travaillant sur une thématique liée à une des régions viticoles concernées peuvent participer au concours. Ils ont jusqu’au 30 septembre 2015 pour télécharger et renvoyer leur dossier de candidature sur le site www.greatwinecapitals.com 03 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Panorama > QUESTIONS À… Denis Chéreau, directeur de la plateforme de recherche Improve «Un gros travail à mener sur l’aspect gustatif» RECHERCHE Pour Denis Chéreau, «il n’y a pas de protéine végétale miracle que nous n’ayons pas encore utilisée». L’augmentation de la part de protéine végétale dans l’alimentation humaine passe par un important travail de recherche et développement sur les qualités gustatives des produits agricoles. AAVA : Dans son rapport Innovation 2030, Anne Lauvergeon désignait déjà les protéines végétales comme un axe prioritaire de recherche pour la France. Pourquoi cet intérêt ? Denis Chéreau : Depuis cinq ans, une succession d’études montrent que les protéines végétales vont être le premier facteur limitant pour nourrir la planète, bien avant les glucides et les lipides. De plus, la France est extrêmement dépendante des pays américains dans ce domaine. La France est une grande puissance agricole, et un grand exportateur de céréales, elle doit devenir un grand producteur de protéines végétales. AAVA : En alimentation humaine, quelles sont les prochaines avancées attendues en terme de valorisation des protéines végét ales ? D. C. : Deux stratégies se dessinent en alimentation humaine. Certains acteurs élaborent des produits qui ressemblent à la protéine a n i m a l e . L e s i n d u s t ri e l s texturent la protéine végétale pour lui donner l’aspect du poulet ou de la viande bovine. D’autres imaginent des produits qui se différencient. Nous travaillons actuellement, sur la plateforme Improve, à Amiens, sur des produits au goût très vert. Les végétariens n’ont pas les mêmes attentes en matière de goûts que les amateurs de produits carnés. Une start-up lyonnaise a été sélectionnée dans le cadre du concours mondial pour l’innovation, en décembre 2013, en proposant des steaks fabriqués à partir de lentilles. Le végétal est très divers, beaucoup plus que l’animal, et offre beaucoup de possibilités. Cependant, il n’y a pas de protéine végétale miracle que nous n’ayons pas encore utilisée en France. AAVA : Selon une enquête Lesieur auprès de ses consommateurs, 76 % d’entre eux sont prêts à substituer une partie de la viande qu’ils achètent par des protéines végétales. Problème, ils n e se re t rouve n t pas , gustativement, dans l’offre actuelle. Qu’est-ce qui cloche ? D. C. : Les pois, c’est très bon, mais lorsque vous aimez le bifteck, vous êtes forcément déçus. Pour autant les choses avancent. Certains restaurants végétariens proposent déjà des produits qui ressemblent à s’y méprendre à du poulet ou des crevettes. Avec un assaisonnement, on ne voit pas la différence. Il y a un gros travail à mener sur l’aspect gustatif. Quant à la viande rouge, nous aurons du mal à l’imiter. Mais il ne faut pas raisonner en termes d’exclusion, plutôt de complémentarité. Aujourd’hui 65 % de la protéine consommée par les humains dans les pays riches est d’origine animale. Les nutritionnistes nous indiquent qu’il faut tendre vers 50 %. Prenez un petit salé aux lentilles, il faudrait peut-être augmenter la part de lentilles. AAVA : Certains pays développés sont-ils plus avancés que nous dans le domaine ? D. C. : Les Américains travaillent sur le soja depuis Zoom sur… «Il ne faut pas raisonner en termes d’exclusion, plutôt de complémentarité. Aujourd’hui 65 % de la protéine consommée par les humains dans les pays riches sont d’origine animale. » une vingtaine d’années. Une étude du GEPV (Groupe d’Etude et de Promotion des Protéines Végétales, ndlr) montre que parmi les milliers de produits contenants de la protéine végétale, les deux poids lourds sont la protéine de soja et le gluten de blé, en incorporation. AAVA : En alimentation animale, la recherche pourra-t-elle rendre le pois protéagineux compétitif face au soja ? D. C. : Il n’y a pas de raisons de penser que le pois ne sera pas compétitif face au soja. Le français Roquette et le belge Cosucra augmentent actuellement leurs surfaces de productions de protéines, c’est qu’ils ont réussi à développé “ les débouchés. En alimentation animale, il y a beaucoup de travaux pour augmenter la digestibilité des protéines, et les adapter à des animaux. En petfood, les gens s’intéressent aux aliments pour animaux en croissance, sportifs ou animaux seniors. AAVA : Quels sont les autres usages émergents ? D. C. : L’aquaculture se développe fortement. Les poissons étaient, il y a encore une dizaine d’années, nourris exclusivement de farines et des huiles de poissons. On intègre aujourd’hui de plus en plus de protéine végétale. On parle là de millions de tonnes d’aliments consommés chaque année. Ils ont dit L ’agriculture est un atout pour notre pays. Elle est en malaise. Notre agriculture c’est une force d’innovation. > Alain Juppé, lors d’une intervention à Sciences-Po, le 2 avril 2015 > En Gironde d’abord le 31 mars au château Grand Baril à Montagne, puis en Lot et Garonne au Château Bois Beaulieu à Saint Sauveur le 2 avril, la chambre d’agriculture de la Gironde a organisé deux journées portes ouvertes du réseau Déphy sur le thème des «engrais verts». Deux journées très suivies qui ont accueillis à chacune des sessions pas moins de 200 participants. Les témoignages des viticulteurs du réseau Déphy, le point sur les semis, les mélanges à éviter, le semis des engrais à moindre cout, les expérimentations et les essais mis en place, les démonstrations de matériel ainsi que la partie consacrée au sol au travers des fosses pédologiques…sont autant de sujets qui ont mobilisé les participants. 04 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Politique De plus en plus d’outils pour sécuriser les exploitations FNSEA Face à l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des aléas climatiques dans un contexte économique qui dépend de prix mondiaux très volatils, la FNSEA a entamé en 2014 un chantier sur la sécurisation économique des exploitations, dont les avancées ont fait l’objet d’une table-ronde lors de son congrès 2015. Amorcé dans le rapport d’orientation 2014 de la FNSEA, le travail sur la sécurisation des exploitations face aux risques climatiques et économiques mobilise les acteurs du monde agricole. A l’occasion de son congrès annuel à Saint-Etienne, la FNSEA a organisé, le 25 mars, une table-ronde pour faire le point sur les outils assurantiels et fiscaux qui se développent. Assurances Principal chantier auquel s’est attelée la profession agricole, la mise au point d’un contrat d’assurance socle devant répondre aux objectifs suivants : «permettre à l’agriculteur sinistré de recommencer son activité, une mutualisation la plus large possible, et une offre de base avec un système optionnel», a rappelé Joël Limouzin, vice-président de la FNSEA. Le but est d’intéresser le maximum d’agriculteurs, ceux qui ne sont pas encore assurés avec un contrat de base plus accessible, et ceux qui le sont déjà, en proposant des options complémentaires. La grande difficulté dans la mise en place de ce type de contrat restait la définition des coûts de production, mais «on a les ingrédients Pour que le maximum d’agriculteurs soient assurés – et que les coûts de l’assurance diminuent – les professionnels réfléchissent à un contrat de base plus accessible. pour démarrer le dispositif en 2016», ajoute Joël Limouzin. Du côté des assureurs, les choses évoluent en effet, d’autant plus que les aléas de plus en plus fréquents mettent en péril le système actuel. François Schmitt, président délégué de Groupama, en témoigne : en 2013 son assurance a indemnisé 290 millions d’euros, davantage que les 240 millions de primes encaissées. Groupama travaille ainsi à un contrat de base, 15 à 20 % moins cher pour intéresser un maximum de personnes, avec deux niveaux de couverture optionnels, plus complet et plus onéreux. Le système sera opérationnel pour les récoltes 2016, soit dès l’automne 2015 pour les grandes cultures, à la fin de l’année pour l’arboriculture et la viticulture, et au printemps pour les prairies. Adaptation Pour les années difficiles, les banques disposent par ailleurs Le temps d’une image de plusieurs outils de gestion de la trésorerie, comme «le report d’échéances, la consolidation de prêt, ou encore le prêt modulable», détaille JeanMichel Forest, président de la caisse Loire – Haute-Loire du Crédit agricole. En 2014, 4 300 prêts de trésorerie, 600 reports d’échéance et 1 200 consolidations ont été accordés par le Crédit Agricole. Mais la banque met également en place des solutions d’épargne innovantes, adaptées au monde agricole, à l’image du Compte épargne agri (épargne professionnelle libre sur cinq ans), ou du livret Projet Agri mis en place avec Jeunes agriculteurs et qui facilite l’installation grâce à des droits à prêt jusqu’à 50 000 euros. Des outils qui illustrent la dynamique d’innovation pour adapter l’épargne et la fiscalité aux problématiques spécifiques du monde agricole, dans la lignée des Assises de la fiscalité agricole organisées pour la première fois en 2014 et qui ont permis d’obtenir entre autre une révision de la DPA, l’exonération de la taxe sur le foncier bâti et de la contribution foncière des entreprises pour les méthaniseurs et la révision du forfait agricole. Les bonnes années, les agriculteurs ont de plus la possibilité d’anticiper le paiement des cotisations sociales pour l’année suivante jusqu’à 50 % (système d’à-valoir social). La mise en place d’un impôt sur les sociétés (IS) plus adapté au monde agricole figure à présent dans les prochains chantiers : «aujourd’hui, si vous avez 25 000 poules, vous devez faire 25 000 lignes sur votre déclaration», explique Robert Verger, vice-président de la FNSEA, pour illustrer l’inadaptation actuelle de ce dispositif. Et aussi Jean-Luc Gleyze à la tête du département Bruxelles a validé officiellement, le 20 mars, le cadre national concernant l’installation aidée des jeunes agriculteurs. Ainsi le plan d’entreprise (PE), qui remplace le PDE (plan de développement de l’exploitation), sera effectué sur quatre ans et non plus cinq. La DJA sera versée en deux fois : 80 % à l’installation et 20 % après le contrôle du respect des engagements en 5e année. La durée de bonification du prêt bonifié reste de 5 ans. Ce prêt pourra être déclenché à tous moments durant les 4 ans du PE. Il reste cependant encore des inconnues concernant «les critères de modulations de la DJA définie sur le plan régional», dans le cadre des plans de développement régionaux (PDR). De 70 à 80 % des régions doivent revoir leur copie. l’Aquitaine fait partie des bons élèves, la commission européenne a validée la grille de modulation DJA le vendredi 27 mars. Le 2 avril, l’assemblée départementale a élu son président, Jean Luc Gleyze, conseiller départemental du canton Sud Gironde, lors de sa première séance plénière, dans l’hémicycle de l’hôtel du Département. Deux autres élus étaient candidats : Jacques Breillat et Grégoire de Fournas. Jean-Luc Gleyze a été élu avec 44 voix sur 66. Jean-Luc Gleyze a œuvré pour l’agriculture lors de ses précédents mandats puisqu’il était vice-président du Conseil général chargé de l’économie, de l’agriculture et du tourisme. Ce même jour, l’assemblée départementale a élu la commission permanente, les représentants du Département au sein du SDIS, la commission d’appel d’offres et celle de délégation de service public. Une seconde séance plénière se tiendra le 10 avril et permettra, notamment, de définir les champs de compétences des 15 viceprésidents. Ceux-ci sont : Christine Bost, Jean Touzeau, Isabelle Dexpert, Bernard Castagnet, Martine Jardine, Jean-Marie Darmian, Edith Moncoucut, Alain Renard, Denise GreslardNedelec, Alain Marois, Anne-Laure Fabre-Nadler, Matthieu Rouveyre, Emmanuelle Ajon, Hervé Gille, Cécile Saint-Marc. 05 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Politique Coup de gueule pour un marché des vins réaliste PRODUCTION Alors que les stocks à la propriété sont au plus bas, les cours des Bordeaux sont à la peine. Les responsables des organisations professionnelles alertent. «Nous sommes ensemble pour montrer notre union face à la situation du marché viticole…». Le 23 mars, Thomas Solans, président des Jeunes agriculteurs, Patrick Vasseur, président de la FDSEA, PierreEtienne Garzaro, président de la fédération des vignerons indépendants de Gironde, Bernard Artigue, président de la Chambre d’agriculture, Patrick Boudon, président du syndicat des vignerons bio d’Aquitaine et Bernard Solans, président de la fédération régionale des coopératives d’Aquitaine ont tenu une conférence de presse à Bordeaux pour dénoncer «un marché des vins de Bordeaux irréaliste». études réalisées en Bordeaux rouges donnent des prix de revient qui varient de 1 200 à 1 250 euros le tonneau. Et quand les densités augmentent, les prix de revient augmentent aussi». Et il en appelle à la contribution de tous les acteurs de la filière. «Il faut que chacun prennent sa responsabilité pour que les producteurs s’en sortent». Unité de la filière Respect mutuel Les chiffres sont têtus. En Bordeaux rouge, toutes les études réalisées annoncent des prix de revient au tonneau supérieurs à 1 200 euros pour des rendements de l’ordre de 50 à 52 hectolitres l’hectare. Or, dans le même temps, pour le Les Jeunes agriculteurs, la FDSEA, la fédération des vignerons indépendants de Gironde, la Chambre d’agriculture, le syndicat des vignerons bio d’Aquitaine et la fédération régionale des coopératives d’Aquitaine dénoncent «un marché des vins de Bordeaux irréaliste». millésime 2014, les deux tiers des achats vracs réalisés en février dernier ont été signés à des prix inférieurs à 1200 euros «La campagne a démarré tard et aux alentours de 1 100 euros en moyenne. 1 100 euros, cela sous entend que des contrats Les jours élevage du 1er au 30 avril -20% sur les clôtures et accessoires ont été signés à moins de 1 000 euros. L’an passé, 66 jeunes agriculteurs se sont installés, dont les deux tiers en viticulture. Et pour leur projet d’installation, nous nous sommes basés sur un prix de vente à 1 200 euros» s’inquiète Thomas Solans. Et il ajoute «nous souhaitons un respect mutuel de tous les acteurs de la filière. 1 200 euros le tonneau, cela veut dire 1 euro de vin dans une bouteille. Cherchez l’erreur…». «Si la récolte 2015 flirte avec les 6 millions d’hectolitres, à quel prix se négociera alors le tonneau ?» interroge à son tour Patrick Vasseur. «Aujourd’hui, les conditions semblent réunies pour autoriser le maintien des cours à leur niveau de l’an passé d’autant que d’autres régions viticoles connaissent une conjoncture plutôt favorable. Malheureusement si nous connaissons à nouveau une récolte faible on court le risque de ne pas être en capacité de répondre à nos marchés actuels». Gage de réussite Bernard Artigue plaide pour une production «rémunératrice». «Toute activité doit être rentable. Depuis 10 ans nous cumulons les difficultés économiques et les difficultés liées aux intempéries. Toutes les «Aujourd’hui, nous voulons montrer l’unité de la filière». A son tour, Pierre-Etienne Garzaro plaide pour un prix plancher à 1 250 euros le tonneau «seul capable de pérenniser les exploitations. Si les prix décrochent, il est de notre devoir de tirer la sonnette d’alarme». Bernard Solans en appelle quant à lui «à la conscience du négoce». Puis faisant référence au Plan Bordeaux et à l’engagement de la coopération «qui a fait son job au travers des diverses restructurations» il soutient «l’organisation du marché n’appartient pas qu’à une catégorie de la filière. Je veux croire au plan Bordeaux et à la réactivité de tous les groupes de travail». Partenariats équilibrés Appel aussi de Patrick Boudon «la viticulture Bio n’est plus une niche. Il est important de trouver des partenariats intelligents et équilibrés». Partenariat encore pour Thomas Solans. Il plaide pour que la marque Bordeaux «ne soit pas bradée». Il en appelle au dialogue «pour que chacun soit gagnant». Il parle encore de respect mutuel, de comportements responsables, de contractualisation, de volonté commune… Autant de termes et de notions développées dans le Plan Bordeaux. Ce lundi 20 mars un cri d’alarme a été lancé. G. M.-A. 06 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Politique «Pour amener l’innovation dans l’agriculture» ENTREPRISES A l’occasion du 83e congrès national «Entrepreneurs Des Territoires» (EDT), plus de 400 entrepreneurs de travaux venus de toute la France se sont retrouvés à Bordeaux pour parler de l’avenir de leur profession. Les Entrepreneurs des Territoires (EDT), ce sont 21 000 entreprises de travaux agricoles, forestiers et ruraux en France, pour plus de 90 000 emplois. Un secteur économique qui compte, et qui est lié directement à l’agriculture et à la forêt. emplois TODE», déclarait Gérard Napias. La perte de compétitivité suite à la suppression de l’exonération des charges patronales sur les TO-DE inquiètent les entrepreneurs de travaux. Alain Rousset, président du conseil régional d’Aquitaine et président de l’Association des régions de France, s’est engagé en clôture de l’évènement à étudier ce dossier. Travailler pour demain Pour son 83e congrès, la FNEDT avait choisi le thème de l’innovation partagée. Entre les impératifs économiques de performance et de productivité et les enjeux environnementaux (respect de l’environnement, produits phytosanitaires, etc), les défis à relever sont nombreux pour la filière. Mais pour les relever, les EDT ne pourront pas rester seuls. C’est tout un ensemble d’organismes qu’il faut mobiliser. Lors des multiples tables rondes des deux premiers jours, la diversité des intervenants l’a prouvé, notamment au niveau des échanges qui ont été réalisés avec les entrepreneurs viticoles. La mise en place d’Agri Cap Conduite, est une réponse directe à un besoin de main d’œuvre qualifiée chez les EDT. «Les machines des constructeurs sont toujours plus modernes, et ce que l’on Un trophée Plus de 400 congressistes étaient présents chaque jour pour les conférences et autres visites de stands. veut, c’est former du personnel pour les utiliser à 100 % de leurs capacités,», affirme le responsable pédagogique de l’EPLEFPA de la Gironde. L’innovation L e s m ot s « b i o - c o n t rô l e » , «drones», «agriculture numérique» et «robots» ont été le fil conducteur des débats du congrès, totalement orienté vers l’innovation. «Nous avons vu durant ce congrès que nos jeunes entrepreneurs se donnent les moyens d’être des acteurs du monde agricole de demain en investissant aujourd’hui dans les nouvelles technologies», tenait à rappeler Le temps d’une image La semaine des primeurs vient de se terminer. Elle a accueilli les professionnels venus du monde entier pour découvrir le millésime 2014. Un millésime gourmand, où l’on trouve de belles réussites, les terroirs et les savoir faire s’expriment. Ainsi que le précise Christophe Coupez, directeur de l’œnocentre de Pauillac «les vins offrent une large palette d’expression. Ils reflètent souvent un grand millésime, très coloré, avec des arômes fruités mûrs et complexes. Harmonieux très tôt, ils étonnent par leur équilibre déjà parfait. Dans les meilleurs des cas, 2014 a la gourmandise de 2009 alliée à la classe de 2010. C’est une belle récompense après une campagne au vignoble parmi les plus difficiles que les viticulteurs aient connues.» Gérard Napias, président de la FNEDT. «L’innovation n’est plus un système de haut en bas avec plusieurs étages cloisonnés et étanches. Les entrepreneurs la voient comme l’interaction ouverte entre la recherche, la construction, la distribution et l’utilisation. Leurs activités adopteront des technologies de pointe si elles sont de vraies solutions aux besoins économiques, environnementaux et sociaux des entreprises.» Le congrès n’a pas manqué d’aborder aussi les dossiers d’actualité de la prestation de services et notamment ce qui attend les employeurs de main d’œuvre saisonnière. «Nous nous mobilisons sur la défense des entreprises qui subissent les conséquences de la suppression de l’exonération de charges sociales sur les Ce congrès a vu le lancement des Trophées EDT, à l’initiative de Robert Barrière président des EDT Gironde. Ce sont majoritairement les entrepreneurs, utilisateurs du matériel, qui ont formé le jury et choisi le vainqueur. Pour Robert Barrière, «ces Trophées EDT donnent une nouvelle dynamique. On est dans l’idée de notre congrès. Il faut innover, amener de nouvelles choses pour ne pas lasser». Le vainqueur est celui qui a le mieux répondu aux quatre critères suivants : sécurité au travail, réduction des coûts, impact environnemental, agriculture (ou sylviculture) de précision. Pour 2015, c’est Airinov, avec son drone «Agridrone», qui remporte le plus de suffrages. Leur appareil propose une car tographie grâce à un capteur quatre bandes (vert, rouge, proche infra-rouge, infrarouge). Cela permet d’obtenir un conseil en fertilisation sur le blé et le colza. Pour Erick Lebrun, responsable marketing et communication, «c’est toujours un honneur d’être mis en avant, surtout par un jury d’entrepreneurs. C’est une vraie reconnaissance de notre innovation». 07 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Technique Zones vulnérables : un début de solution ENVIRONNEMENT La FDSEA de la Gironde se bat pied à pied pour que l’extension des zones vulnérables reste dans des limites raisonnables. L’arrêté portant désignation des nouvelles zones vulnérables sur le bassin Adour/Garonne est paru le 30 mars. Selon les élus de la FDSEA de la Gironde, «le travail d’argumentation et de pression syndicale mené par la FDSEA dès connaissance du projet d’extension des zones vulnérables a commencé à porter ses fruits.» Des adaptations ont ainsi été portées au projet initial. «Cela passe notamment, par l’exclusion des communes dont le classement était aberrant. En Gironde, cela représente 44 communes sur les 148 proposées, tout le Médoc, par exemple, est ainsi sorti des zones vulnérables (ZV).» Autre avancée : le classement selon les limites des bassins versants pour les communes situées sur une masse d’eau superficielle. Cela représente 53 communes en Gironde. Sur celles-ci, la délimitation en zone vulnérable se fait par zone cadastrale et non plus sur la totalité de la commune. «En conclusion, sur les 148 communes proposées dans le projet initial, le nouvel arrêté ne garde que 104 communes et sur JCB - RULLIER FOYENNE Ensemble vers de nouveaux horizons ! L e groupe Rullier est depuis plus de soixante ans connu et reconnu pour ses compétences vitivinicoles, pour son expertise en ingénierie de chai et en matière de tracteurs et matériels agricoles. Au début des années 90 le groupe Rullier s’est diversifié au fil de ses acquisitions pour devenir aujourd’hui un intervenant incontournable du monde agricole sous toutes ses formes. Il est le partenaire privilégié de grands constructeurs tel que Bobard, Bucher, Pellenc mais aussi tel que Fendt, Mc Cormick où encore Amazone, Maschio… Depuis 2007, il s’est engagé au côté du leader mondial de la manutention agricole : JCB. La distribution des matériels JCB s’est organisée autour de la filiale Rullier Foyenne qui a la responsabilité de représenter la marque anglaise pour le groupe Rullier sur 3 départements : Gironde, Dordogne et Charentes. En progression constante depuis le début de ce partenariat, Rullier foyenne, avec 30 % de pénétration du marché, est devenue le leader des ventes de télescopique agricole sur son secteur. Cette réussite s’est construite avec des hommes de qualité à la compétence reconnue et à la disponibilité appréciée. Techniciens, commerciaux, magasiniers suivent 1 à 2 formations annuelles chez JCB à Sarcelles ou en Angleterre pour apporter au jour le jour des conseils et des réponses pertinentes à des clients de plus en plus exigeants. Pour conforter cette expertise, Rullier Foyenne s’appuie sur une couverture de secteur au maillage très serré avec pas moins de 13 implantations constituées de bases Rullier et d’agent JCB (cf carte). Cette proximité est aujourd’hui un atout et un élément important de décision pour tous les utilisateurs de télescopiques. Fort de cette expérience et de cette réussite, Rullier Foyenne et JCB ont souhaité renforcer leur collaboration en se lançant ensemble dans le développement du Fastrac. Le Fastrac, un tracteur spécialisé polyvalent qui excelle dés qu’on parle de transport et qui répond à tous les besoins du monde agricole en amenant souvent des solutions nouvelles. Le Fastrac fait aujourd’hui peau neuve avec l’arrivée de la toute nouvelle série 4 200. Fiabilité, ergonomie, confort et polyvalence sont les maîtres mots de cette nouvelle création JCB. Rullier Foyenne s’est engagée, dès sa présentation officielle au SIMA, pour vous mettre à disposition un tracteur de démonstration. Contacteznous et entrez avec nous dans l’aventure Fastrac pour découvrir de nouvelles possibilités… Nos agents : • LANAUD S.A.R.L. 16290 CHASSENEUIL / BONNIEURE - Tél. : 05.45.39.60.64 Votre contact : Nicolas Ferrier Port. : 06.74.83.44.81 Tél. : 05.45.98.07.21 • ROCHE JEAN SEE 24390 CHERVEIX CUBAS - Tél. : 05.53.50.41.10 • TRUFFY Eric 24800 ST PIERRE DE COLE - Tél. : 05.53.52.86.59 Route de Fronsac ZA Château Sec RN 113 66 av. de Bordeaux Le Mayne Fort 33500 Libourne 33710 Pugnac 33210 Langon 33220 Port Ste Foy 16210 Orival 05 57 55 54 54 05 57 68 90 32 05 56 63 14 48 05 53 24 75 93 05 45 98 07 21 1 Barrail Route des Châteaux Rue L. Blériot Route de Castillon ZA Marron Ouest 33580 St Ferme 33250 Pauillac 16100 Châteaubernard 33330 St Emilion 33700 Mérignac 05 56 61 63 23 05 57 75 24 24 05 45 32 20 35 05 57 74 09 15 05 56 34 32 32 ces communes, 53 sont concernées pour partie. Une étude plus fine pour évaluer les surfaces est en cours. Notons malgré tout que le Sud Gironde et le secteur Coutras/ Guitres reste en ZV avec toutes les contraintes que cela implique. Mais, le combat n’est pas terminé… sur le zonage et sur les mesures à appliquer.» Au niveau national Au niveau national aussi, la mobilisation syndicale a porté ses fruits. Par rapport au zonage qui avait été établi en 2014, la FNSEA a obtenu une réduction des zonages sensibles de 30 à 40 % selon les bassins. «Ce qui signifie que le ministère de l’Environnement commence, enfin, un peu, à tenir compte de la réalité du terrain», se félicite-t-on, rue de la Baume. Néanmoins, pour les paysans concernés par ces zones, ils auront à appliquer le plan d’actions qui précise leurs obligations en matière de gestion des nitrates. Dans ces cas, la FNSEA demande à ce que les plans d’actions évoluent «afin qu’ils ne soient pas des couperets d’activité tant en matière d’élevage, de céréales et d’autres productions». Ce qui suppose la mobilisation de moyens financiers, en particulier dans les régions pour «la modernisation et la mise aux normes des exploitations les plus fragiles. Il ne s’agit pas de saupoudrer, mais d’agir pour maintenir l’élevage sur tout le territoire.». Il n’en reste pas moins que les paysans «ne comprennent ni l’efficacité, ni l’utilité des mesures prises car largement administratives et idéologiques», observe la FNSEA qui souhaite «intégrer plus de science, de recherche et d’innovation dans l’application de la directive Nitrates pour obtenir de vraies données, fondées, rationnelles, objectives.». L’idée est de parvenir dans le cadre de «Nitrates Autrement» à un ensemble de propositions visant à avoir une obligation de résultats plutôt qu’une obligation de moyens. «Avec tous les efforts consentis par les agriculteurs, il faut d’ores et déjà envisager de pouvoir sortir du zonage dès lors que les objectifs sont atteints. Il ne doit pas y avoir de zonage éternel !» 08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Technique PAC : ce qui change PAC La nouvelle PAC 2015-2020 instaure de nouvelles règles, mais également des changements conséquents dans la déclaration PAC. Voici un point rapide des principales évolutions telles qu’elles sont annoncées ce jour. La nouvelle PAC a changé de nombreuses choses. Il est possible qu’elles évoluent encore dans le temps. Le dépôt des dossiers PAC se fera jusqu’au 9 juin sans pénalités. Au delà de cette date et jusqu’au 6 juillet, le dépôt des dossiers est possible avec une baisse de 1 % des aides. Le 7 juillet, les dossiers ne seront plus recevables. Les clauses de transferts, liés aux transferts fonciers, ainsi que les changements de forme sociétaires sont réalisables jusqu’au 9 juin. En revanche, la date de dépôt des demandes d’aides couplées animales reste fixée au 15 mai. Ilots et parcelles Le dessin des îlots sur le registre parcellaire graphique a été réalisé par l’IGN (base campagne 2014-2015). Toutes les parcelles doivent maintenant être dessinées. La localisation indicative n’est plus possible. Il n’y aura plus de dessin spécifique pour les MAE car elles sont intégrées à la notion de parcelle. Les engagements linéaires et ponctuels doivent être dessinés sur le RPG. devra indiquer pour chaque parcelle la culture mais aussi parfois les précisions nécessaires aux contraintes réglementaires (SIE, MAEC, quel mélange etc.). Les codes cultures vont être modifiées. La culture principale est la culture identifiable entre le 15 juin et le 15 septembre 2015. Sur la déclaration Le dépôt des dossiers PAC se fera jusqu’au 9 juin sans pénalités. Surfaces non agricoles (SNA) Les SNA ne figurent plus dans le RPG mis à disposition des agriculteurs et seront prises en compte automatiquement par l’IGN. Par contre, les agriculteurs doivent dessiner : • les nouvelles SNA qui n’existaient pas au moment de la photo aérienne et qui sont apparues depuis (contructions, plantations etc.) sous le code «SNA apparues» ; • les SNA qui existaient au moment de la photo et qui ont disparues depuis sous le code SNA disparues. Surfaces admissibles et SIE Le calcul des surfaces des parcelles se fera automatiquement à partir des dessins des agriculteurs et des SNA après déclaration. Donc, les agriculteurs ne pourront pas au moment de la déclaration connaître leur surface admissible exacte ni leur surface de SIE exacte. Attention pour les dossiers PAC, car il n’y aura plus aucun contrôle de la surface de la parcelle. Il est prévu un retour des DDTM à chaque déclarant, en juillet-août, de leurs surfaces en SNA avec possibilité de réajustement. Les délais sont très courts pour terminer l’instruction et effectuer le paiement. Descriptif des parcelles Le S2 jaune disparaît. Il est remplacé par un nouveau document dans lequel l’agriculteur Verdissement : avant le 27 avril PAC Equivalence au verdissement pour les moncoculteurs de maïs : les détails de la mesure. Après de longs mois de mobilisation, l’AGPM a obtenu un schéma d’équivalence aux mesures de verdissement pour les exploitations spécialisées en maïs. Le schéma entre désormais dans sa phase opérationnelle. Les pratiques à mettre en œuvre Pour bénéficier de l’équivalence, il faut mettre en œuvre des pratiques précises. En premier lieu, le maïs doit représenter plus de 75 % de la sole arable de l’exploitation. Le cahier des charge comprend plusieurs engagements. Il faut, notamment, une couverture hivernale des sols sur 100 % des terres arables. Le couvert semé, pur ou en mélange, doit être choisi parmi la liste suivante : • G r a m i n é e s ( a v o i n e s , blés, dactyles, fétuques, fléole, orge, pâturins, raygrass, seigles, triticale, X-festulolium) ; • hydrophyllacées (phacélie) ; • Linacées (lins) ; • Brassicacées (navettes) ; • Fabacées (féveroles, fenugrec, gesses cultivées, lentilles, lotier, corniculé, lupins [blanc, bleu, jaune], luzerne cultivée, minette, mélilot, pois, pois chiche, sainfoin, serradelle, trèfles, vesces). L’implantation doit intervenir au plus tard 15 jours après la récolte et la destruction du couvert est autorisée à compter du 1er février de l’année suivante. Le cahier des charges recommande de ne pas fertiliser et de détruire ce couvert de façon mécanique, par broyage et/ou roulage. S’engager Il faut signer un dossier de certification (disponible dans les ADAR et à la FDSEA) qui engage l’exploitant sur une période de 3 ans auprès d’un organisme certificateur chargé de vérifier qu’il respecte le cahier des charges précédemment détaillé. L’engagement doit être fait avant le 27 avril 2015 auprès du seul organisme certificateur retenu (OCACIA/A-Ver). Dès que l’engagement est reçu par OCACIA, une attestation est délivrée, qui devra être jointe au dossier de déclaration de surface, avant le 9 juin 2015. Il faudra également cocher une case prévue à cet effet dans le déclaration de surface. Coût de l’adhésion à OCACIA Le coût annuel de la certification est de 220 euros HT par exploitation et par an. Cette certification engage sur 3 ans, sauf en cas de retour au critère réglementaire de diversité de l’assolement (réalisation de 2 ou 3 cultures obligatoire). Contrôles OCACIA contrôlera sur le terrain l’ensemble des exploitations engagées entre le 15 novembre 2015 et le 1er février 2016 afin de valider ou annuler le certificat. Pour les campagnes suivantes, OCACIA réalisera un contrôle documentaire sur l’ensemble des exploitations engagées et un contrôle terrain sur 1/3 d’entre elles. L’ASP contrôlera sur place 5 % des exploitations engagées dans ce dispositif. Renseignements Chambre d’agriculture de la Gironde, ADAR et FDSEA de la Gironde L’éleveur doit déclarer ses effectifs ovins, caprins, porcins et volailles. L’agriculteur devra cocher des cases en fonction des aides demandées par l’agriculteur (comme en 2014). Les agriculteurs pourront télédéclarer toute l’année les évolutions liées à leur exploitation : statuts, coordonnées, associés etc. Il sera nécessaire de déclarer la répartition des parts sociales des GAEC. Calendrier Voici le calendrier prévisionnel de la période de dépôt : • mi-mars 2015, mise à disposition des îlots IGN anonymisés auprès des organismes de services ; • f in mars 2015, ouverture des services Télépac, télédéclaration des mandats agriculteurs / organismes de service – téléchargement depuis Télépac des données des agriculteurs ; • mi avril 2015, mise en ligne sous Télépac des dossiers pré imprimés ; • 27 avril, début de la période de dépôt des dossiers ; • 1ère quinzaine de mai, arrivée des dossiers PAC papier dans les boîtes aux lettres des agriculteurs ; • 9 juin, fin de la période de dépôt des dossiers. Comités d’appui Les Préfets mettront en place dans chaque département un comité d’appui pour diffuser l’information et pour organiser l’accompagnement des agriculteurs lorsqu’ils établiront leurs demandes d’aides, comité composé des services de l’Etat, des Chambres d’agriculture, des CER, des OPA… Renseignements Chambre d’agriculture de la Gironde, www.gironde.chambagri.fr, ADAR, FDSEA de la Gironde, www.fdsea33.fr 09 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Technique Vignoble à la loupe TERRAIN Chaque mois, les techniciens des antennes ADAR de la Chambre d’agriculture font un point sur la vie du vignoble. même date de 2000 à 2014. Elle avoisine celles de 2004 et 2009. Les premières éclosions auront lieu à 500 ° jours, ce qui devrait correspondre à début avril. Point escargots Les prévisions météo pour la semaine du 6 au 12 avril laissent à penser que l’entrée en végétation de la vigne cette saison débutera début avril. La somme des températures en base 10 (température à partir de laquelle la vigne peut se développer) est un indicateur simple du niveau de précocité du millésime. Le seuil de 80 ° correspond au débourrement moyen (50 % des bourgeons à pointe verte). Au 25 mars 2015, la somme des températures en base 10 pour la station météo de Cadillac est de 27,5 °. Proche des valeurs de 2009, les prévisions météo pour la semaine du 6 au 12 avril laissent à penser que l’entrée en végétation de la vigne cette saison débutera début avril. Actualité tordeuses Au 22 mars, la somme des températures du modèle Roehrich atteignait 418,8 ° jours sur le site de l’INRA de la Grande Ferrade à Villenave d’Ornon. Selon Lionel Delbac, ingénieur de l’INRA, cette valeur est inférieure à la moyenne (437,7 ° jours) calculée à cette Loin d’être généralisées, les attaques d’escargots se cantonnent souvent à certaines parcelles. Au début du débourrement et sur une période d’un mois environ, ils dévorent les poussent vertes, les rameaux et les feuilles. Sur les parcelles particulièrement sensibles et à historique, deux stratégies de lutte complémentaires peuvent être adoptées en prévention et avant le débourrement de la vigne. La première est un travail superficiel des sols sur les 10 premiers centimètres. C’est à cette profondeur que se trouvent la majorité des individus (adultes, jeunes, œufs). La seconde lutte est une lutte chimique. Deux substances actives sont autorisées en traitements généraux. Il s’agit du Métaldehyde qui comporte de nombreuses spécialités commerciales et du Phosphate de Fer, homologué en agriculture biologique, avec une seule spécialité commerciale. Tous ces produits limaticides sont des appâts qui doivent être répar tis au sol, soit manuellement, soit à l’aide d’un épandeur. Leur efficacité Le temps d’un tableau Familles chimiques testées en 2014 Recommandations ANTI-MILDIOU CAA Un seul traitement en préventif strict. Gérer ensemble les modes d’action Qil et Qol-D. Qil Maximum 3 applications par an avec des préparations contenant l’une ou l’autre des substances actives cyazofamide ou amétoctradine. Qol-D ou QoSi Maximum 2 applications par an pour chaque substance active. IDM Qol AZN (quinoxyfen) SDHI (Boscalid) 7 familles ANTI-OÏDIUM Maximum 2 applications, non consécutives et en utilisant des substances actives différentes. Leur emploi seul, sans autre substance active associée, est déconseillé quelque soit le positionnement. Maximum 2 applications par an. Maximum 2 applications par an. ANTI-BOTRYTIS Respecter les mesures de prophylaxie. Employer 1 seul produit par famille chimique et par an. Alterner les familles chimiques d’une année sur l’autre. Le plan de surveillance national de la résistance (plan Ecophyto) vient de publier la note commune 2015. Les études ont porté cette année sur 3 familles d’anti-mildiou : les CAA (diméthomorphe, iprovalicarbe, benthiavalicarbe, mandipropamid et valifénalate), les Qil (cyazofamide) et les Qol-D ou QoSi (amétoctradine) ; 4 familles d’anti-oïdium : Qol (strobilurines), IDM (IBS groupe 1), AZN (quinoxyfen) et les SDHI (boscalid) ; et les 7 familles d’antibotrytis (hors biocontrôle). Cette note est disponible sur le site Internet www.vinopole.com. Voici la synthèse des recommandations de la note commune 2015 des familles chimiques testées en 2014. est uniquement préventive. Autrement dit, quand les escargots sont dans les souches, il est trop tard. Au 15 juin Pour les aides à la plantation, au palissage et à l’arrachage, il y a un seul dossier à remettre au 15 juin. Depuis 2013, un seul dossier de demande d’aides à l’arrachage, à la plantation et à la pose du palissage est à remettre à France Agrimer avant le 31 juillet ou Bordeaux Aquitaine Restructuration (Ba-r), au plus tard le 15 juin. Les modalités de la Restructuration Individuelle sont inchangées. Les vignes plantées doivent avoir une densité qui varie de 10 %, quel que soit le cépage. Il est possible de combiner les aides à la restructuration individuelle et collective dans une limite de 6 hectares par an et par exploitation. Les formulaires sont disponibles sur les sites Internet http://ba-r.fr/ et http://www. franceagrimer.fr rubrique vin/ aides/ restructuration. Contact Aurélie Vincent, Cédric Elia, Joël Ortiz, Jean-Baptiste Meyrignac, ADAR des Deux Rives, Chambre d’agriculture de la Gironde, [email protected], [email protected], [email protected], [email protected] Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) : l’Europe investit dans les zones rurales. Et aussi L’État finance un projet de 4,2 millions d’euros contre les maladies du bois de la vigne L’État, à travers le Fonds unique interministériel (FUI), finance un projet issu des pôles de compétitivité Végépolys et d’Agri Sud-Ouest Innovation, pour les avancées qu’il laisse entrevoir en termes de lutte contre les maladies du bois de la vigne (MBV), a relaté Végépolys le 1er avril. Un consortium de neuf partenaires industriels, techniques et académiques s’est engagé autour de ce programme qui s’étendra sur une durée de quatre ans. Parmi eux, des spécialistes de la protection des cultures (Agrauxine - 49), porteur du projet, de la production de plants (Mercier Frères - 85), de l’imagerie (Telespazio - 33). Avec 15 à 50 % des surfaces atteintes par les MBV en France, la perte annuelle pour la filière viticole est estimée à 1,5 milliard d’euros, souligne Végépolys. La stratégie de protection proposée par le projet reposera sur des combinaisons de produits de protection aux modes d’action complémentaires, mais également sur des outils d’aide à la décision, sachant que «ces derniers pourront être moléculaires ou basés sur l’imagerie et la modélisation». Agriculture et changement climatique : lancement du projet de recherche «4 pour 1 000» Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé le lancement d’un projet de recherche international, le «4 pour 1 000». Ce projet a pour objectif d’améliorer de 4 pour 1 000 la capacité de stockage de matière organique des sols. «Une telle augmentation permettrait de compenser l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la planète», précise un communiqué de presse du ministère de l’Agriculture, alors qu’une diminution du même ordre engendrerait un doublement des émissions. Le stockage du carbone dans les sols constitue l’un des atouts majeurs du secteur des terres pour participer à l’atteinte des 40 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre, objectif fixé par l’Union européenne à l’horizon 2030. 10 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Technique Dernière opportunité pour les retardataires EFFLUENTS L’obligation de traitement des effluents vinicoles et viticoles n’est pas nouvelle. Un programme d’accompagnement 2013-2018 peut aider les exploitants à se mettre à jour. Le traitement des effluents vinicoles et viticoles est une obligation depuis de nombreuses années. Les activités vinicoles et viticoles sont soumises à des contraintes réglementaires regroupées dans différents textes qui prévoient également des sanctions en cas d’absence de traitement. Plusieurs solutions existent et en particulier celle des systèmes collectifs. Jusqu’à maintenant, des aides financières ont été accordées aux viticulteurs qui souhaitaient se mettre aux normes. L’accord-cadre 2013-2018 est un nouveau programme d’accompagnement qui aborde le problème dans son ensemble. L’accord-cadre En Gironde, un accord-cadre a été signé fin 2013 entre l’Etat, trois financeurs (Agence de l’Eau Adour-Garonne, Conseils départemental et régional) et six partenaires professionnels de la filière vitivinicole dont la finalité est de reconquérir le bon état des eaux. Les principaux objectifs opérationnels sont : - réduire et optimiser l’utilisation des produits phytosanitaires ; - permettre aux chais de s’équiper pour le traitement des Exemple de stockage d’effluents aéré. effluents vinicoles et encourager les solutions collectives ; - limiter les risques de transfert des polluants vers les eaux ; - inciter les exploitations à développer des pratiques respectueuses de l’environnement. Réglementation Différents textes réglementaires se rapportent à l’obligation du traitement des effluents (vinicoles et viticoles) et aux sanctions qui s’appliquent en cas de rejet direct dans le milieu naturel. Le déversement direct des effluents d’exploitations agricoles dans les eaux superficielles ou souterraines est interdit (article R211-48 du Code de l’Environnement). Le temps d’un schéma Le choix du mode de traitement dépend de plusieurs paramètres comme la place disponible autour du chai, la proximité du réseau de tout-à-l’égout, la détention de terres non viticoles et, bien évidemment, les coûts d’investissement et de fonctionnement. Le diagramme ci-dessus d’aide à la décision permet d’identifier les techniques de traitement envisageables en fonction de la situation géographique du chai. L’article L1331-15 du Code de la Santé Publique (ancien article 37 de la Loi sur l’Eau de 1992) impose le traitement des effluents non domestiques pour les installations qui ne sont pas soumises à la réglementation des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement (ICPE). Sont concernés les chais dont la capacité de production est inférieure à 500 hl. La réglementation des ICPE fixe les procédures à respecter pour minimiser les risques vis-à-vis de l’environnement des chais dont la capacité de production est comprise entre 500 hl et 20 000 hl (chais à déclaration, arrêté du 15 mars 1999) ou supérieure à 20 000 hl (chais à enregistrement ou autorisation, arrêtés du 26 novembre 2012 et du 3 mai 2000). Les chais rentrant dans ces catégories doivent déclarer leurs installations auprès des sous-préfectures d’arrondissement. L’arrêté du 12 septembre 2006 prévoit les dispositions relatives à l’utilisation des produits phytosanitaires et définit les modes de traitement autorisés des effluents viticoles (phytosanitaires). [suite en page 11]. Et aussi Une nouvelle base de données sur MatéVi MatéVi (www.matevi-france.com) est une base de données sur le machinisme vitivinicole. C’est un outil pratique d’information sur les matériels viticoles et vinicoles, leurs rôles, leurs utilisations, leur efficacité, le contrôle de leur fonctionnement et tout autre élément permettant d’étudier, de choisir ou de conseiller ces appareils et équipements. Il fournit donc des éléments de choix concrets étayés, lorsque cela est possible, par les résultats des bancs d’essais effectués par des organismes officiels et neutres. Le site recense la plus grande partie des matériels viticoles et vinicoles disponibles sur le marché français sous la forme de fiches techniques détaillées, obligatoirement validées par leurs constructeurs respectifs. MatéVi est issu de la collaboration entre la Chambre d’agriculture de la Gironde et l’Institut Français de la Vigne et du Vin. Le site MatéVi s’est récemment enrichi d’une nouvelle base de données sur la gestion des effluents phytosanitaires. Cette rubrique présente les équipements et dispositifs permettant de sécuriser les étapes de remplissage et de lavage du pulvérisateur. Elle permet de faire le point sur les différents procédés de traitement et sur les critères à prendre en compte pour choisir le plus adapté à son exploitation. La base préexistante sur le traitement des rejets vinicoles regroupe les informations concernant la caractérisation des effluents, la réglementation et les modes de traitement existants. Ce site rassemble donc l’ensemble des informations techniques et réglementaires nécessaires à une bonne gestion des effluents d’une exploitation viticole. 11 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Technique Effluents : les différentes solutions de traitement EQUIPEMENTS Bien calibrer pour bien choisir et économiser. exploitations réalisant très peu de traitements dans l’année. [suite de la page 10] En moyenne, un chai correctement équipé génère 1 à 2 litres d’effluents par litre de vin produit. Aides financières Traitement des effluents vinicoles Cette consommation peut être augmentée pour les exploitations qui pratiquent un élevage en barriques important. Avant de mettre en place un système de traitement, il est donc indispensable de réaliser des travaux de séparation des différents réseaux afin de ne collecter que les effluents vinicoles et de mettre en œuvre toutes les mesures qui permettent d’économiser l’eau comme : - l’équipement des tuyaux souples d’eau avec des dispositifs d’arrêt automatique (pistolet, pichenette...) ; - l’utilisation de matériel facilement nettoyable (cuves en inox Des réunions auront lieu ce mois-ci sur les bassins versants dont la qualité des eaux est la plus dégradée. Le temps d’un tableau SOLUTIONS DE TRAITEMENT IMPLICATIONS AU NIVEAU DE L’EXPLOITATION Collectif Investissement lié au stockage uniquement Coût variant en fonction du volume d’effluents et/ou de la surface en production Prestation Investissement lié au stockage uniquement Coût variant en fonction du volume d’effluents et de la distance au site de traitement Station autonome Investissement important lié au stockage et au traitement des effluents Possibilité de traiter également les effluents phytosanitaires Maintenance nécessaire en fonction de la solution technique choisie Epandage Investissement lié au stockage et au matériel d’épandage Soumis au respect de la réglementation (plan et cahier d’épandage) Exigeant en temps Individuel La mise en place d’une installation de traitement collectif suppose le regroupement de viticulteurs dans une structure de type CUMA ou GIE qui assure la gestion de la station. Les effluents sont collectés par tonne à lisier ou par camion à partir de cuves implantées dans les chais et permettant le stockage de quelques jours de production maximale d’effluents. Ce mode de traitement permet de dégager le viticulteur de la gestion de l’installation qui peut être confiée à une entreprise spécialisée. En Gironde, environ la moitié des effluents vinicoles sont traités par le biais de structures collectives. Plusieurs de ces installations disposent de capacités de traitement disponibles et peuvent donc encore accepter les effluents de chais qui se situent dans leur périmètre d’intervention. Le recours à une solution collective permet d’alléger considérablement l’investissement financier de chaque viticulteur. recuit brillant par exemple) ; - le lavage du matériel à l’eau chaude sous pression ; - l’installation d’un minuteur sur les rince-fûts… Pour les effluents phytosanitaires Au j o u rd ’ h u i , p l u s d e 15 systèmes de traitement sont homologués en viticulture par le ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. La liste de ces procédés de traitement est consultable sur le site MatéVi de la Chambre d’agriculture de la Gironde : www.matevi-france.com.. La gestion intégrale des effluents phytosanitaires à la parcelle est possible et autorisée mais elle est malgré tout relativement contraignante et plutôt indiquée pour les Un dispositif d’aides est mis en place pour la durée de l’accordcadre (2013-2018). Ces aides peuvent être obtenues auprès de la DDTM (Dispositif AREA-PCAE) ou de l’Agence de l’Eau AdourGaronne (pour les dossiers non éligibles AREA). Pour les effluents phytosanitaires (cf. dossier du n°931 du 20 février 2015 de l’Avenir Aquitain), les taux sont compris entre 20 et 40 % en fonction du type d’investissement (plafond à 30 000 euros). En ce qui concerne les effluents vinicoles, les taux d’aides varient entre 40 et 60 % en fonction de la situation géographique du chai. Réunions de bassins versants Des réunions d’information sont programmées dans le courant du mois d’avril sur les bassins versants dont la qualité des eaux est la plus dégradée. Des invitations seront envoyées aux viticulteurs dont l’exploitation est située sur un des bassins versants suivants : la Jalle de Castelnau, la Soulège, la Vignague, l’Engranne sud, l’Artolie, le ruisseau de Machique, le ruisseau de Saint-Pierrede-Bat, le Soptier, le ruisseau de Fargues et le ruisseau de Péguillère. Contact Maud-Isabeau Furet, Yann Montmartin, Chambre d’agriculture de la Gironde, service vigne et vin, tél. 05 56 35 00 00 Nouveauté : installation du palissage automatisé, guidée par GPS Plants traditionnels et pots Plants en tiges hautes Plantation main et machine Complantation à la mini-pelle Installation de palissage 05 57 40 16 73 Conseils techniques PÉPINIÈRES VITICOLES Plants & Services de Qualité duvigneau.net 12 Dossier Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Environnement et précautions Des changements en vue RÉGIONALISATION Bernard Artigue souligne le rôle de proximité de l’échelon départemental. SESSION La Chambre d’agriculture a présenté son plan d’action en matière de traitements en zones sensibles. Les agriculteurs, et en particuliers les viticulteurs, devront désormais être particulièrement précautionneux pour ce qui est des traitements des cultures à proximité des habitations ou des écoles. Les remous, et les mesures restrictives prises après l’incident de Villeneuve de Blaye de l’an passé, avaient, on le sait, conduit la profession à prendre des engagements en la matière. C’est ainsi que la session de la Chambre d’agriculture qui vient de se dérouler à Bordeaux Sciences Agro à Gradignan a été pour une grande part consacrée à la présentation d’un dispositif d’envergure qui vise à éviter le renouvellement de telles situations conflictuelles. Plan Ecophyto 2 C’est un plan d’action sur la pulvérisation et l’épandage en zones sensibles qui a été élaboré dans le cadre d’une collaboration avec l’administration. Philippe Reulet, du service alimentation de la DRAAF en a évoqué les termes et l’esprit, faisant le lien avec le deuxième Plan Ecophyto, dont on connaîtra la version finale le 30 juin. Il indiquait notamment que l’objectif reste la réduction de 50 % de l’emploi des produits phytos, mais en deux étapes, les 50 % devant être atteints en 2025. Philippe Reulet apportait également un éclairage sur les CEPP (Certificats d’Economie de Produits Phytosanitaires). Selon lui, ces objectifs, comme le retrait de certains produits, ne doivent pas être suivis «d’une chasse au sorcière». Les produits de substitution ne sont pas tous définis, et il est aussi nécessaire de travailler sur les modes de cultures et les variétés résistantes. Face à certaines réserves exprimées, notamment par Dominique Techer pour la Confédération Paysanne,qui considère que le plan Ecophyto 1 a été un échec, Philippe Reulet soulignera que tout ne se mesure pas en quantité de produit. La première version du plan a été l’occasion «d’une prise de conscience» que l’on peut constater sur le terrain à travers de nombreuses initiatives. Enjeux et risques Patrick Vasseur, responsable professionnel régional du dossier Ecophyto, qui a collaboré à la définition du programme, devait souligner l’importance des enjeux, ainsi qu’un contexte qui, en cas de manquement, pourrait conduire facilement le viticulteur devant la justice. Mais à ses yeux les fabricants de matériels ont aussi des efforts à faire, aussi bien pour une meilleure protection des riverains, que pour la sécurité des agriculteurs. «Il n’y a pas que le vent à prendre en compte». Et il rappelle que les producteurs ont aussi besoin de dérogations au moment des récoltes. De son côté Thomas Solans président de JA33 indiquera, vis-à vis du Plan Ecophyto, que «les jeunes agriculteurs sont Rapport d’activité 2014 prêts à remettre en cause des pratiques vieilles de 40 ans». Ils ont aussi besoin de protéger leur santé, et les fabricants doivent leur permettre de se protéger. La piste des cépages résistants est elle-aussi intéressante à ses yeux. C’est aussi l’avis de David Amblevert. Mais selon ce dernier «il faudra toujours tenir compte des dérives de certaines personnes qui ne représentent pas plus de 2% de la population, et qui sont en agitation constante et permanente». Pour Serge Bergeon «on est un pays de peurs et de réglementations» et il «faut éviter de construire des crèches au milieu des vignes». C’est aussi l’avis de Bernard Artigue. Le président de la Chambre d’agriculture affirme cependant que «les agriculteurs sont capables de relever le défi de l’environnement» et «qu’il ne faut pas être en retard d’une guerre». Réactions La Chambre d’agriculture s’est attachée à l’élaboration d’une procédure de délimitation des cours d’eau par rapport aux fossés. Une nouvelle définition légale des cours d’eau est attendue dans le cadre de la loi biodiversité qui devrait reposer sur 3 critères cumulatifs : l’existence d’un lit naturel, l’alimentation par une source, et la présence d’un débit suffisant sur une majeure partie de l’année. Agroécologie - 14 groupes sont en phase de lancement, et 12 Le temps d’une image Chambre d’Agriculture de la Gironde - Rapport d’activité 2014 - p. 1 Cette session de début d’année a été l’occasion pour le directeur général, Pierre Got, de dresser le bilan de l’ensemble des actions des services de la Chambre d’agriculture pour 2014. Ce document est consultable sur le site Internet de la Chambre : www.gironde. chambagri.fr > Rubrique Publications. Entre mutualisation des services et conséquences de la réforme territoriale, les lendemains des Chambres d’agriculture sont promis à de profonds changements. C’était là un des thèmes du tour d’horizon du président de la Chambre d’agriculture, Bernard Artigue. Celui-ci a notamment rappelé que, au terme d’un séminaire régional de novembre dernier, il a été décidé de lancer cinq chantiers de mutualisation : élevage, viticulture, agriculture biologique, installation, forêt. La Gironde pilotera la viticulture Lors de la session de la Chambre d’agriculture, les cinq chantiers de mutualisation : élevage, viticulture,agriculture biologique, installation, forêt ont été évoqués. en phase de préparation avec les antennes ADAR. Une vingtaine de thèmes sont représentés. Thomas Solans a rappelé l’organisation par les OPA réunies d’une conférence de presse pour évoquer la situation préoccupante du marché du vin. Plus des deux tiers des contrats sont inférieurs ou égaux à 1 150 euros et le rosé se négocie à 950 euros le tonneau. (lire aussi en page 5). Lait - Marie-Henriette Gillet pour la FDSEA déplore «les enquêtes à charge sur l’agriculture dans les médias». Elle s’inquiète également des conséquences de la prochaine suppression des quotas laitiers, alors que la filière est déjà confrontée à la baisse des prix. Serge Bergeon évoque l’affaire de Sivens et estime qu’en matière de création de réserves d’eau «la démocratie doit s’imposer». Sur un sujet voisin, Hervé Servat a indiqué l’attente d’une circulaire de Ségolène Royal concernant la cartographie des cours d’eau. Il a aussi estimé que les remous de Sivens pourraient déboucher sur une réforme de la consultation du public. Bernard Bouchon, au titre de la Coordination Rurale, remercie de préfet pour la reconnaissance de la représentativité syndicale. Il estime qu’il existe deux France, qui s’opposent : celle des métropoles et celle de la ruralité. Il déplore également «une classe politique qui ne donne pas l’orientation». CARTOGRAPHIE Focus > Les zones sensibles sont recensées… Les différents acteurs doivent apprendre à vivre avec. Concernant le plan d’action pulvérisation et épandage de proximité, le spécialiste de la DRAAF en situe le contexte évoquant les contraintes se rapportant à l’économie, les retombées du changement climatique, mais aussi «la présence de populations riveraines de plus en plus nombreuses et de plus en plus sensibles». Suite aux engagements exprimés l’an passé, 128 communes sensibles ont été repérées, et il a été réalisé une cartographie des parcelles sensibles. Cette initiative doit être suivie d’une réunion d’information sous l’égide de l’association des maires le 10 avril. Le projet va jusqu’à identifier les parcelles «mitoyennes», les pulvérisateurs inadaptés et leurs propriétaires, afin de sensibiliser ces derniers et de leur proposer un accompagnement technique des services spécialisés de la Chambre d’agriculture. La tâche n’est pas insurmontable puisque, selon les études menées, il n’y a pas plus de deux ou trois propriétaires concernés par site. Selon Philippe Reulet, il existe de fortes marges de progrès possibles en ce qui concerne les pulvérisateurs. Mais à ses yeux l’information doit à la fois concerner les viticulteurs et les riverains, et les uns et les autres «doivent aussi apprendre à vivre ensemble». C’est à Laurent Bernos, En ce qui concerne la viticulture, il a été proposé que le service vigne et vin de la Chambre de la Gironde soit régionalisé sous pilotage de celle-ci. Par ailleurs, au niveau national, les Chambres d’agriculture ont décidé le 19 mars, à travers une délibération, de régionaliser les fonctions supports administratives et financières, ressources humaines et informatiques au 1er janvier 2017, et pour les autres fonctions,au 1er janvier 2018. Bernard Artigue a poursuivi en indiquant que l’APCA a également voté une délibération «qui décide de proposer au Ministère un schéma de réorganisation des Chambres régionales et qui prévoit leur fusion au 1er janvier 2016». Une session regroupant les sessions des chambres existantes se réunira avant la fin de l’année pour élire un président et un bureau de 20 membres au maximum. Une Chambre grande région L e s C h a m b re s ré g i o n a l e s Aquitaine, Poitou-Charentes, Limousin sont donc appelées à fusionner. «Les changements à venir sont importants», commentait Bernard Artigue. Il va falloir nous habituer à travailler à 12 départements, dans une optique de plus grande mutualisation. La dimension régionale est devenue incontournable, mais cela ne remet nullement en cause le rôle essentiel de l’échelon départemental pour le conseil de proximité des agriculteurs». Et d’ajouter : «la régionalisation, c’est pour du mieux et non du moins. La chambre de la Gironde s’engage à s’appuyer au maximum sur les services régionalisés». La loi Santé inquiète Dans les autres domaines d’actualité, Bernard Artigue regrettait, à propos de la nouvelle PAC, le report à la période du 27 avril au 9 juin, pour la campagne de télédéclarations. Mais il se félicitait de la prise en compte de l’implantation du couvert hivernal comme élément de diversification de l’assolement. A propos de la fin imminente du régime des quotas laitiers, en dépit d’un marché favorable, il s’inquiétera de la volatilité des cours,comme des risques de concentration de la production au détriment des zones de collecte à faible densité. Concernant les zones vulnérables, l’on est dans l’attente de la sortie de l’arrêté de classement des nouvelles communes. Le président de la Chambre exprimait aussi des inquiétudes à propos des MAEC (Mesures Environnementales Climatiques) victimes de restrictions budgétaires et qui, de ce fait, excluent une grande partie des éleveurs girondins. Vigilance Autre sujet d’importance :le projet de loi sur la Santé publique,en cours d’examen par le Parlement, et qui pourrait être un nouveau mauvais coup pour le vin. «Il nous faut rester vigilants pour préserver notre liberté déjà très encadrée de communiquer, et notre capacité à commercialiser nos vins». Les organisations professionnelles sont mobilisées sur le sujet «elles demandent que soit clarifiée la frontière entre ce qui relève de la publicité d’une part et de l’information journalistique d’autre part». «Nous sommes ulcérés de cette loi qui s’annonce et qui peut porter le coup de grâce à la viticulture française» poursuivait Bernard Artigue. G. G. directeur du service vigne et vin de la Chambre d’agriculture qu’il revient de développer en détail les dispositions du «plan d’action sur la pulvérisation et la protection des riverains». Elles seront réunies dans un guide des bonnes pratiques. Le plan prévoit l’information des viticulteurs, des maires et du public sur la réglementation, ainsi que sur la problématique du traitement de la vigne. Pour les viticulteurs une panoplie de mesures est avancée : contrôle des pulvérisateurs, recours aux traitements «confinés», observation de la vitesse et du sens du vent, utilisation de filets de protection,etc. Bernard Artigue : «la régionalisation, c’est pour du mieux et non du moins.» 14 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Économie Les engagements des caves de Rauzan Grangeneuve COOPÉRATION Le 27 mars, les vignerons coopérateurs des caves de Rauzan Grangeneuve ont participé à leur assemblée générale. Occasion de revenir sur les performances de la cave coopérative. «Je suis un président de coopérative plutôt optimiste…» Le 27 mars, Denis Baro président des caves de Rauzan Grangeneuve est revenu devant plus de 250 coopérateurs sur l’année écoulée et sur les résultats enregistrées par la cave qu’il préside. Un cran au dessus Avantage L’avenir… il en a été aussi beaucoup question pour le directeur Philippe Hébrard. À Rauzan Grangeneuve, il se conjugue au travers de nombreuses Les coopérateurs des caves de Rauzan Grangeneuve peuvent évoluer à leur rythme pour intégrer la démarche Agriconfiance. démarches qualité. Labellisées évaluation AFAQ 26 000, GRI Version 4, Materiality Matter Check… bref, autant d’engagements dans la qualité qui donnent à Rauzan Grangeneuve un net avantage sur ses concurrents dans les référencements nationaux ou internationaux. Et ce n’est pas tout. Cette assemblée générale a donné aussi l’occasion de revenir sur l’engagement dans la responsabilité sociétale au travers de la démarche Agriconfiance volet vert. Lancé en 2010, cet engagement place le coopérateur au centre du dispositif et se concrétise par un contrat réciproque entre l’adhérent et la coopérative. La démarche Agriconfiance, ainsi que l’a expliqué son président, Jean-Michel Delannoy, invité d’honneur s’appuie sur le tryptique «hommeterritoire-produit». À Rauzan, cette démarche se traduit par la formation des hommes – salariés et adhérents- mais aussi par la gestion des déchets notamment des effluents viticoles, par des achats groupés, par la communication ou bien encore au travers des conseils sur les pratiques phytosanitaires. À ce jour, 65 adhérents et plus de 1 500 hectares sont engagés dans cette démarche. Mais la cave ne compte pas en rester là. «Notre objectif est de travailler par palier pour permettre aux adhérents qui le souhaitent d’intégrer la démarche à leur rythme, progressivement afin de pouvoir être certifiable après une mise à niveau de 3 ans» précise Philippe Hébrard. Valeurs Engagement aussi de la cave dans le social. «Pour placer En 2015, plus que jamais, les Pépinières Viticoles Amblevert investissent pour l’avenir. La qualité au service de la viticulture Le 19 mars dernier, vous étiez nombreux à nos côtés pour découvrir nos nouvelles installations, mais aussi échanger avec des experts ingénieurs, chercheurs, techniciens, autour d’un même objectif : une pépinière durable pour préparer la viticulture de demain. Toute l’équipe tient à vous remercier de votre confiance. Pépinières Viticoles Daniel et David Amblevert Sarl 21 bis Gamage - 33350 Sainte-Florence - Tél. 05 57 40 07 13 - Fax 05 57 40 34 32 E-Mail : [email protected] N° France AgriMer : 04 33 401 001 www.amblevert.com KA2 COMMUNICATION 05 56 44 14 74 Des résultats qui mettent à l’évidence une activité commerciale dynamique, des charges maîtrisées et un impact de la faible récolte 2013 tempéré par la mise en œuvre de VCI. «Ma satisfaction est de voir que la cave a pu amortir le choc. Après une année 2013 de toutes les craintes puis un millésime 2014 encourageant, il ne reste plus qu’à souhaiter une récolte 2015 pour pouvoir respirer» confie encore Denis Baro. Et il ajoute : «il nous faut maintenant passer encore un cran au dessus. À l’export, ou bien avec la grande distribution, nous devons avoir un retour sur investissement. Notre entreprise doit être pérenne. Dans ces temps compliqués, notre équipe doit être toujours plus motivée. Notre coopérative a les fondations nécessaires pour affronter l’avenir». l’humain au cœur de la stratégie d’entreprise». Et dans l’économique. «L’enjeu de notre entreprise est de fixer une activité économique génératrice de valeurs dans le monde rural de notre secteur géographique. Notre performance s’appuie sur les investissements que nous réalisons afin de moderniser nos outils de production». Coopération, développement durable, gouvernance, transparence… autant de valeurs qui se retrouvent dans les engagements RSE, évaluation AFAQ 26000 etc. Et il y a encore l’engagement au Global Reporting Initiative. Une des fiertés de l’équipe dirigeante des caves de Rauzan Grangeneuve. Et pour cause. Ce référentiel d’indicateurs permet de mesurer l’avancement des entreprises dans la Responsabilité Sociétale des Entreprises. À ce jour, pour l’agriculture, il compte seulement 20 rapports dans le monde dont 6 en Europe et un seul en France. Et c’est aux caves de Rauzan Grangeneuve. G. M.-A. Et aussi Les caves de Rauzan Grangeneuve en chiffres Les caves de Rauzan Grangeneuve comptent 277 vignerons et 39 salariés pour un total de 3 130 hectares de vignes dont 82% plantées en cépages rouges et 12 % en cépage blancs pour une production de 165 000 hectolitres de vin. Les cuveries ont une capacité de 500 000 hectolitres. Pour le vieillissement en futs de chêne les caves comptent aussi 5800 barriques. 4 à 5 millions de bouteilles sont vendues en direct dont 400 000 en vin biologique. Les vins des caves de Rauzan grangeneuve sont présents dans 33 pays. Pour l’exercice 2012-2013 le chiffre d’affaire s’est élevé à 28,4 millions d’euros. 15 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Économie Le recul de production 2013 impacte encore le marché VENTES Après une faible vendange 2013, les Bordeaux n’ont pas retrouvé en 2014 tout leur potentiel de commercialisation. En 2014, les ventes de vins de Bordeaux ont régressé de 8 %, avec 5,13 millions d’hectolitres (soit 685 millions de bouteilles) pour un chiffre d’affaires de 3,74 milliards d’euros, soit une baisse de 13 %. 58 % de la commercialisation s’effectuent en France où les ventes ont diminué de 6 % en volume, avec 179 millions de bouteilles vendues, en repli de 6 % par rapport à l’année précédente, pour un résultat en valeur de 896 millions d’euros, - 2 % seulement. Cette moindre baisse en valeur, s’explique par la progression des Bordeaux du cœur de gamme, entre 3 et 15 euros (en fait le cœur de gamme visé se situerait plutôt entre 5 et 15 euros), qui ont progressé de 2 % en 2014. Dans la gamme inférieure de prix la concurrence vient surtout des Côtes du Rhône et du Languedoc. Leader à l’export Les Bordeaux sont les leaders français à l’exportation de vins tranquilles. En 2014, ils ont aussi, souffert de leur baisse de production, de la crise et de quelques accidents exogènes, comme la mise en place, en Chine, de mesure fiscales pénalisant particulièrement les cadeaux d’entreprise. Ces mesures sont largement responsables de la baisse des pour le cœur de marché, une évolution de la parité euro/ dollar favorable, une bonne campagne de communication. Par ailleurs, la filière a présenté, cette année, le premier rapport de développement durable de la filière des vins de Bordeaux, dont les principaux axes sont la recherche, la poursuite de la réduction des intrants, la préservation de la biodiversité. Dans le cadre du projet de loi santé discuté ce mois-ci à l’Assemblée, le CIVB craint un durcissement de la loi Evin, alors qu’il en demande la clarification (voir aussi en page 5). Il s’inquiète des accords bilatéraux et compte sur la détermination des pouvoirs publics français dans les négociations à mener (lire aussi en page 17). Les Bordeaux sont les leaders français à l’exportation de vins tranquilles. ventes à l’Empire du Milieu (- 19 % en volume et - 21 % en valeur), le chiffre d’affaires ayant cependant atteint 221 millions d’euros. Parmi les grands clients pays tiers, les Etats-Unis ont réduit leurs achats de 2 % en volume et de 11 % en valeur, à 178 millions d’euros. Sur le marché européen, l’Allemagne a confirmé sa place de premier acheteur de vins de Bordeaux avec une progression en volume de 8 % et de 16 % en valeur, à 166 millions d’euros, ce qui console un peu du bilan négatif des ventes au Royaume-Uni : - 25 % en volume et - 46 % en valeur. Des indicateurs positifs Présentant à la presse ce bilan 2014, le président Bernard Farges a évoqué «une série d’indicateurs passant au vert» : une récolte encore réduite, mais de grande qualité, de faibles stocks, des prix stables Et aussi L’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France créé par décret le 30 mars L’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (IAVFF) vient d’être officiellement créé avec la publication du décret n°2015-365 daté du 30 mars. Le décret entre en vigueur le 1er avril 2015. Il s’agit du regroupement de douze établissements publics d’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage. Le ministère de l’Agriculture précise que la première réunion de l’Institut aura lieu «courant avril». Elle pourrait être l’occasion d’élire le premier président de l’IAVFF. En outre, le ministère de l’Agriculture a confirmé, sans pouvoir fournir d’autres détails en l’état, que l’IAVFF aura un budget dédié. L’Institut est placé sous la tutelle du ministère de l’Agriculture et du ministère de l’Education nationale. Claude Bernhard, ancien directeur général d’Agrosup Dijon, a été nommé administrateur provisoire de l’Institut pour six mois en attendant l’élection du Conseil d’administration. La chimie du végétal s’affiche Les 8 et 9 avril se tiendra à Lille le troisième Plant Based Summit, le congrès européen des produits issus de la chimie du végétal. Piloté par Christophe Rupp-Dalhem président de l’Association de la chimie du végétal (ACDV) et Christophe Lugel, responsable des affaires internationales du Pôle de compétitivité Industries et Agro-Ressources, ce congrès réunira plus de 400 acteurs de la chimie du végétal. On y trouvera là non seulement des représentants des filières agricoles (céréales, betteraves, oléagineux), des sociétés chimiques comme Solvay, BASF, Air Liquide… ainsi que les utilisateurs finaux des produits biosourcés : industriels et représentants professionnels des peintures, plastiques, pneumatiques (Michelin) par exemple. L’occasion pour ces différents opérateurs de s’informer mutuellement, de communiquer, d’échanger sur les innovations, la mise en œuvre et le déploiement des biomatériaux. 16 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Économie L’École de la vigne des Châteaux du Médoc VIN Cinq châteaux médocains se sont engagés dans une démarche innovante pour répondre au problème de recrutement en viticulture. Une première. Confrontées aux mêmes difficultés de recrutement de personnels qualifiés permanents, les propriétés viticoles Beaumont, Beychevelle, Lagrange, Larose Trintaudon et Pichon Baron ont décidé de s’unir pour créer «L’École de la vigne des Châteaux du Médoc». Basé sur un cursus de formation adapté à l’attente des propriétés et aux besoins des personnes recrutées, ce tout nouveau dispositif a l’ambition de redynamiser l’emploi local et de sécuriser les parcours professionnels des stagiaires. d’Aquitaine et le CFPPA de Blanquefort. Organisée autour du Certificat de Qualification Professionnelle «ouvrier viticole qualifié», celle-ci s’est déroulée au sein des châteaux, tant pour la partie théorique que pour les travaux pratiques. Tutorat S’engager ensemble Avec l’appui de la Fédération régionale des Maisons Familiales Rurales d’ Aquitaine - Limousin, du lycée agricole de Bordeaux-Gironde, du CFPPA de la Gironde, du conseil régional d’Aquitaine, du Fafsea et de Pôle emploi, les cinq châteaux médocains ont souhaité s’engager ensemble. Objectif : rechercher une solution innovante pour assurer le renouvellement des générations et la transmission des savoir-faire. En Le processus de «L’École de la vigne» a débuté en décembre 2014 avec une Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC) à laquelle 18 demandeurs d’emploi ont participé. associant leurs structures de production ainsi que leur image de marque, les cinq partenaires ont créé une attractivité nouvelle et des conditions d’intégration optimales pour attirer de nouveaux profils vers la viticulture. En pratique Le processus de «L’École de la vigne» a débuté en décembre Le temps d’une image Organisé dans le cadre du Salon de l’Agriculture Aquitaine (au sein de la Foire Internationale de Bordeaux), Aquitanima, Salon de l’élevage et de la génétique bovine, aura lieu du 8 au 10 mai. Parmi les nouveautés 2015 sont à noter la participation d’un professionnel camerounais au circuit Blonde d’Aquitaine, une dizaine d’éleveurs péruviens sur les 3 tours et une importante délégation de basques espagnols sur le tour Limousin. Cette édition sera une nouvelle fois l’occasion de poursuivre des partenariats déjà bien établis avec la région espagnole de Salamanque, où se déroule chaque année le salon partenaire d’Aquitanima, Agromaq. Une délégation d’éleveurs sera présente sur les tours techniques également. 2014 avec une Préparation Opérationnelle à l’Emploi Collective (POEC) à laquelle 18 demandeurs d’emploi ont participé. À l’issue des trois premiers mois de formation - financée par le Conseil régional d’Aquitaine, le FAFSEA Délégation Aquitaine ainsi que Pôle emploi pour l’évaluation, la sélection et la rémunération des stagiaires – douze d’entre eux ont signé un certificat de professionnalisation avec l’un des cinq Châteaux. Durant la seconde phase d’une durée de dix-huit mois lancée en mars 2015, la formation a été dispensée par les MFR Tour à tour, chacune des propriétés accueille les personnes en formation en mettant à disposition salles de cours et personnel qualifié pour assister les formateurs. Les salariés des entreprises, sélectionnés sur la base du volontariat, assurent un tutorat pendant le temps de formation et le temps de travail en entreprise. Ce tutorat a facilité l’intégration des nouvelles recrues. Il a également, au travers de la transmission volontaire et librement acceptée des savoirfaire, valorisé et remobilisé les salariés seniors. Un vrai partenariat gagnant-gagnant. Double atout Avec cette 1ère promotion, l’expérience initiée par les Châteaux B e a u m o n t , B eyc h eve l l e , Lagrange, Larose Trintaudon et Pichon Baron, apparaît comme un dispositif efficace pour faire face aux difficultés de recrutement du secteur viti-vinicole. Il garantit aussi l’embauche d’un personnel qualifié et opérationnel. 17 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Économie Vers des accords bilatéraux avec les pays tiers EXPORT Le CIVB souhaite voir la Commission européenne négocier des accords bilatéraux avec les pays tiers comme la Chine, le Japon et les États-Unis pour alléger la fiscalité sur le vin français à l’entrée dans ces pays. En collaboration étroite avec la filière viticole française, le CIVB demande que des accords bilatéraux soient conclus avec les pays tiers comme cela a été le cas pour le Chili et l’Australie. Grâce à ces accords bilatéraux, ces deux pays ont obtenu des allègements douaniers à l’entrée en Chine et au Japon. «Après les accords conclus entre le Chili et la Chine ou bien avec l’Australie, nous constatons un gain de compétitivité des vins de ces pays, au détriment des vins de l’UE» a indiqué Bernard Farges lors d’une conférence de presse à Paris le 19 mars. Mode lent Les accords bilatéraux impliquent tous les secteurs de l’économie, des vins aux textiles en passant par les produits agroalimentaires, l’automobile, l’aéronautique, les services, etc. «L’existence d’accords bilatéraux aurait probablement contenu les représailles commerciales sur le vin de Bordeaux entrant en Chine, après le conflit européano-chinois sur les panneaux photovoltaïques» veut croire Bernard Farges. Mais pour l’instant, aucune négociation bilatérale n’a commencé avec la Chine et le Japon. «Les accords La commercialisation du Bordeaux s’effectue à 58 % sur le marché français et à 42 % à l’export mais l’exportation grignote peu à peu celle du marché intérieur aussi les accords bilatéraux avec les pays tiers mobilisent le CIVB. sont longs à négocier, autant s’y prendre dès maintenant», a encore souligné Bernard Farges. Quant à l’accord transatlantique, il est dans une phase «d’avancement lent», a ajouté Fabien Bova, directeur du CIVB. «Le point a été fait hier soir au ministère des affaires étrangères à propos de l’accord UE-Etats-Unis. Le mandat confié au Congrès jusqu’aux élections américaines en novembre 2016 fait que le déroulement des négociations est entré en mode lent», a-t-il précisé. IG et châteaux Dans les accords bilatéraux, la place qu’occuperont les indications géographiques (IG) et les mentions traditionnelles est «au moins aussi importante que celle des accords tarifaires», a ajouté Allan Sichel, viceprésident du CIVB. Or, sur ce dossier du non-tarifaire, la position de la Commission européenne «est au-dessous de nos attentes». «Les châteaux et les grands crus sont inscrits dans nos gènes. Nous entendons qu’ils soient aussi protégés que les IG», a-t-il souligné. Si le commerce extérieur est un sujet majeur pour Bordeaux, c’est parce que la part de l’exportation grignote peu à peu celle du marché intérieur. La commercialisation du Bordeaux PUB UCVA 130X2 s’effectue à 58 % sur le marché français et à 42 % à l’export. La petite vendange de 2013 a stoppé provisoirement cette lente évolution, mais sur une longue période, «la progression des exportations compense le tassement des ventes sur le marché intérieur», a confirmé Bernard Farges. Importations allemandes mieux valorisées En 2014, Bordeaux a exporté 2,1 millions d’hectolitres, un repli de 9 % en volume, pour 1,8 milliard d’euros (- 17 %). La Chine est restée la première destination, à 366 000 hectolitres (hl), soit - 19 % par rapport à 2013 (et - 21 % en valeur). La deuxième destination est l’Allemagne, à 288 000 hl, soit + 8 % (et + 16 % en valeur). Allan Sichel a fait remarquer l’évolution «encourageante» du marché allemand. Jusque là, l’Allemagne importait du vin à très bas prix, mais, depuis peu, le consommateur allemand est prêt à payer un peu plus la bouteille de bordeaux. En outre, cette progression des importations allemandes a lieu notamment sur les vins blancs, ce qui traduit un changement d’image du Bordeaux. Le vin de Bordeaux est en effet associé au vin rouge. Un nouveau segment est en train d’émerger. Et aussi Pressions de la grande distribution : NestléFrance «balance» Le PDG de la filiale française du groupe suisse Nestlé, Richard Girardot, dénonce avec une franchise rare au Figaro daté du 31 mars les méthodes de la grande distribution avec ses fournisseurs, et s’interroge sur l’attitude des pouvoirs publics. M. Girardot, dont le groupe est le premier fournisseur des grandes surfaces en France, évoque des «marges écrasées» par les exigences des distributeurs mais aussi «une situation où le commercial se retrouve à 23 heures à attendre dans un box, soumis à une pression digne d’une garde à vue», affirme-t-il. Il s’interroge vivement sur le travail des «gendarmes» de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF). «Si les agents de la DGCCRF (...) s’étaient rendus le samedi 28 février au soir (à la clôture de la négociation tarifaire, ndlr) sur le parking des centrales d’achat, ils auraient compris que quelque chose ne tournait pas rond», relève-t-il. 18 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Société «Agriculture : trois bouleversements majeurs» PROSPECTIVE François Attali, directeur marketing stratégique et recherche et Développement chez Sodiaal trace les grandes lignes du monde de demain. Captivant… les 18 et 19 mars. Il affiche une planisphère avec la Chine en son cœur. «La Chine est en face à face avec les Etats-Unis. Par contre, l’Europe est dans le dos des deux ! Ce n’est pas bon d’avoir les gens dans le dos !» ironise-t-il. Frontières d’opinion En 2050, un tiers des 15-24 ans de la planète sera né en Afrique. «Trois bouleversements majeurs vont modifier l’environnement a gri c o l e : l a c ro i s s a n c e mondiale et la fin de la domination de l’occident, le nouvel environnement technologique et scientifique ainsi que la fin de la génération du baby-boom» a annonçé François Attali, lors du congrès de la FNPL, à Albi, En 2050, 50 % de la consommation mondiale sera chinoise et indienne contre 10 % aujourd’hui et un tiers des 15-24 ans de la planète sera né en Afrique. «De fait, la demande alimentaire va inévitablement croître». Il alerte sur l’augmentation inévitable de la volatilité des cours puisque «la moitié du lait sera produit dans des conditions climatiques très incertaines». Par ailleurs, «une ère nouvelle se développe au carrefour de la technologie et du biologique». D’un monde rural de l’après-guerre, «nous allons passer à celui de la réalité augmentée», estime-t-il. Cette transition sera d’autant plus rapide que la génération du baby-boom, «la génération qui gouverne les entreprises et le monde politique aujourd’hui» partira bientôt à la retraite. «En 2030, la génération née dans les années 2000 aura trente ans. Elle ne se posera plus les mêmes questions», habituée dès l’enfance aux nouvelles technologies. «Nous sommes en train de vivre dans un monde qui va mourir», affirmet-il avec force. «Les frontières seront davantage des frontières d’opinion que géographiques. Le monde agricole devra faire face à un monde gouverné par l’opinion, la croyance populaire, mettant à mal les politiques. La croyance primera sur la science !». Modèles collectifs Alors dans cet univers, quel sera le modèle économique agricole de demain ? Avec l’apogée de l’individualisme, est-on à la fin des luttes collectives ? «Notre enjeu réside dans notre capacité à articuler des modèles différents, car si l’on fait tous les mêmes choix, on se plantera tous en même temps !», conclu François Attali. Il imagine plutôt le redéveloppement de modèles collectifs, plus souples par rapport à ceux développés auparavant par certains partis politiques trop «idéologiques et monolithiques». PUBLI RÉDACTIONNEL La traite, une étape clé pour maîtriser les mammites La maîtrise de la traite est indispensable pour limiter les mammites cliniques et les cellules dans le lait. Le respect des bonnes pratiques d’hygiène et de traite est essentielle pour éviter que des bactéries présentes sur les trayons ne pénètrent dans les quartiers et conduisent à des infections. 12 actions clés Brancher des trayons propres et secs, stimuler l’éjection du lait 1. Tirez les premiers jets dans un bol à fond noir et les observer (particulièrement durant les périodes à risque). 2. Nettoyez les trayons durant une quinzaine de secondes, insistez sur l’extrémité des trayons puis les essuyer. 3. Si vous utilisez un produit de pré-trempage ou de pré-moussage, attendez une trentaine de secondes ; le temps que le produit agisse. 4. Attention. Si vous utilisez des lavettes individuelles, assurez un bon nettoyage et désinfection de celles-ci (faites les bouillir en machine !) Eviter les traumatismes des trayons 5. Limitez les entrées d’air au moment du branchement et du décrochage. 6. Evitez la surtraite et l’égouttage. Eliminer les bactéries présentes sur les trayons 7. Pratiquez la désinfection des trayons après la traite. Dans le cas de trayons abimés (gerçures, blessures…) utilisez des produits cosmétiques. 8. Limitez la contamination après le passage PubliRedac-260-180.indd 1 d’une vache infectée en nettoyant les griffes, et en particulier les manchons. Assurer l’entretien de la machine à traire. 9. Nettoyez et désinfectez la machine à traire après chaque traite. 10. Faites contrôler la machine à traire par un agent qualifié tous les ans (OptiTraite®). Le cas échéant, faites procéder aux réparations. 11. Nettoyez et dépoussiérez les filtres de la machine à traire tous les mois, entretenir les déposes automatiques tous les 6 mois. 12. Changez les manchons selon la fréquence recommandée par le fabricant ; de l’ordre de 2.500 branchements pour les manchons en caoutchouc et environ le double pour ceux en silicone. Par exemple, pour un troupeau de 60 VL avec une salle de traite de 2x6 postes, la durée de vie des manchons en caoutchouc est de 8 mois. Attention. Lorsqu’il y a plusieurs trayeurs sur un élevage, veillez à harmoniser les pratiques de traite et à transmettre les consignes (traitements réalisés, ….). Raisonnez vos pratiques de traite selon les caractéristiques de votre exploitation, votre fréquence de mammites, vos objectifs…. N’hésitez pas à demander conseil. Pour les mammites cliniques et cellules, mieux vaut prévenir que guérir ! Le plan national « les mammites j’anticipe ! » Un programme pour prévenir et réduire les mammites en élevage vise à apporter aux éleveurs et à leurs conseillers les éléments nécessaires à la maitrise des mammites : outils, formations, informations… La mobilisation de tous est nécessaire. 18/03/15 14:41 19 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Société Des bouchons au bénéfice de la lutte contre le cancer SOLIDARITÉ La deuxième édition du Vinithon, associée au Salon de l’Agriculture Aquitaine ouvre sa campagne de collecte 2015 au grand public. Le succès de la première édition a permis à la Chambre d’agriculture d’élargir sa collecte au grand public. L’an dernier, la Chambre d’agriculture de la Gironde et ses œnocentres avaient organisé le premier Vinithon et récolté 393 000 bouchons pour aider la lutte contre le cancer… Cette année, elle développe la collecte de bouchons, notamment lors du Salon de l’Agriculture Aquitaine, du 8 au 17 mai. Ceux-ci avaient été récoltés au bénéfice de l’association Agir Cancer Gironde. Basée sur la promesse de dons de bouchons, le Vinithon a mobilisé la viticulture girondine. La générosité des viticulteurs et la mobilisation des œnocentres de Blanquefort, Pauillac, SaintSavin et Soussac, ont permis de récolter 1,7 tonne de liège au bénéfice l’Institut Bergonié de Bordeaux. Forte du succès rencontré en 2014, la Chambre d’agriculture de la Gironde a décidé d’associer le plus grand nombre à cette action en diversifiant ses sources de collecte. Cela commence par un centre de collecte sur le site du Salon de l’Agriculture Aquitaine, puis par une association avec écoles et collèges et en multipliant le nombre de points de collecte dans les villes. Une chaîne humaine Le principe est simple : tous les bouchons de liège collectés sont remis à Agir Cancer Gironde qui les vend ensuite aux liégeurs. Ils sont alors traités (nettoyage, broyage et compactage) avant d’être utilisés pour créer de nouveaux produits (panneaux d’isolation thermique et phonique, joints d’étanchéité, fournitures de bureau, etc.). Les bénéfices des ventes de l’association sont intégralement reversés à l’Institut Bergonié de Bordeaux, référent international dans la lutte contre le cancer. Au-delà des performances de collecte, la philosophie d’Agir Cancer Gironde consiste à tisser une chaîne humaine de milliers de donateurs potentiels. C’est dans cet esprit que le Vinithon 2015 mènera en parallèle une collecte auprès des propriétés viticoles et de tous les girondins. Le temps d’une image LBG01F34® - AMM n° 2100041 –730 g/L de phosphonates de potassium – Classement: H413 - Dose homologuée : 4L/ha - 5 applications maximum/ha /an - DRE : 6 heures - DAR : 14 jours - Pour protéger les organismes aquatiques, respecter une ZNT de 5 mètres par rapport aux points d’eau. Agrément n°AQ01561 pour la distribution de produits phytopharmaceutiques à usage professionnel. DE SANGOSSE - S.A.S. au capital de 9 828 225 e - 300 163 896 RCS Agen n° TVA intracommunautaire FR 57 300163 896 - Crédits photos : Shutterstock - Création : Fongicide anti-mildiou de la vigne Façonnons ensemble une vigne à votre image. La soLution sur-mesure contre Le miLdiou de La vigne Souplesse d’utilisation association possible avec de nombreuses spécialités jusqu’à 5 applications / ha / an Protection des organes néoformés grâce à une puissante systémie ascendante et descendante Pas de résistance connue grâce à une action multisites sur toutes les souches de mildiou «Nous dépendons des sols agricoles pour couvrir les besoins alimentaires. Les sols sont une ressource limitée, nous devons donc apprendre à les utiliser plus efficacement», a rappelé Patrick Wrixon, président de l’EISA (initiative européenne pour l’agriculture durable). L’Eisa vient de publier l’étude «Protection des sols en agriculture intégrée» à l’occasion de l’année internationale des sols décrétée par les Nations Unies en 2015. Tous les continents sont concernés. En Afrique, l’Eisa rappelle que la dégradation des sols et l’érosion réduisent la fertilité des sols. Dans les pays d’Europe de l’Ouest, les grandes machines agricoles et les opérations de travail du sol inappropriées peuvent également conduire à leur dégradation ( érosion, compactage...). «Une approche globale de la gestion des sols et de leur conservation est nécessaire», soutient l’Eisa. La protection est dans naturenature La protection est notre dans notre PRODUITS POUR LES PROFESSIONNELS : UTILISEZ LES PRODUITS PHYTOPHARMACEUTIQUES AVEC PRÉCAUTION. AVANT TOUTE UTILISATION, LISEZ L’ÉTIQUETTE ET LES INFORMATIONS CONCERNANT LE PRODUIT. 20 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Société Loi Evin : ni-ni LÉGISLATION Les discussions sur la loi de Santé publique, qui ont eu lieu en première lecture à l’Assemblée Nationale dans la nuit du 1er au 2 avril, n’apportent pas de durcissement anti-vin à la loi Évin, mais pas de clarification non plus. Dans la nuit du 1er au 2 avril, un amendement qui donnait une définition de la publicité et qui avait été adopté en mars en commission des affaires sociales de l’assemblée a été rejeté. «Cet amendement aurait permis de clarifier la loi Évin en distinguant la publicité de l’information», a déclaré, le 2 avril, Joël Forgeau, président de Vin & société, dont l’objectif est d’expliquer à la société civile les apports du secteur viticole à l’économie et à la culture. Pour les journalistes et les acteurs de l’œnotourisme «c’était la possibilité d’évoluer dans un cadre légal clair, fidèle à l’esprit originel de la loi. Au lieu de cela, nous allons continuer à vivre dans un flou juridique préjudiciable à toutes les parties prenantes concernées par les conditions d’application de la loi Évin», a-t-il commenté. Clarification Alertés notamment par les Jeunes Agriculteurs, la FNSEA et les organisations viticoles, les députés des Régions viticoles de France – dont de nombreux girondins- s’étaient unis, lors de la première lecture à l’Assemblée Nationale du projet de loi Santé pour «tenir la tranchée» afin de contrer d’éventuelles offensives du lobby hygiéniste contre le vin. La profession constate qu’elle a «évité un nouveau durcissement de la loi Évin. C’est un soulagement. Mais la déception est là concernant la clarification de loi Évin», a résumé Bernard Farges, président de la Confédération des appellations viticoles (CNAOC). «Nous n’allons pas appeler «bonne nouvelle» le fait de ne pas avoir reçu de gifle !», s’est-il exclamé. En dépit de l’amendement rejeté, Vin & société et les professionnels ne veulent pas se laisser abattre. «Nous sommes favorables à la poursuite des discussions sur la définition de la publicité comme l’a proposé la ministre de la Santé», a précisé Joël Forgeau. En effet, la clarification de la publicité a été identifiée par Marisol Touraine comme un sujet qui mérite d’être examiné, a précisé Bernard Farges, en tant que vice-président de Vin & société. Le sujet de la clarification de la loi Évin «n’est en aucun cas un assouplissement de la loi, comme l’a honteusement annoncé l’ANPAA (Association nationale de prévention en alcoologie)», a souligné Bernard Farges. Vin & société a rappelé à ce propos que sa position n’est pas de supprimer la loi Évin mais au contraire d’en favoriser l’application dans un contexte règlementaire clair, stable, permettant à chacun d’exercer sa responsabilité. 500 000 emplois Avant les discussions sur la loi sur la santé publique, dans un communiqué de presse les députés des Régions viticoles ont tenu à rappeler que «ce secteur agricole patrimonial qui marque de son empreinte la culture et les paysages de notre pays est le second poste excédentaire de notre balance commerciale et qu’il emploie plus de 500 000 emplois directs et indirects dans notre pays. Alors qu’aucune étude épidémiologique n’est en mesure d’établir une causalité incontestable entre une consommation de vins de qualité et de prix élevés, en déclin continu dans notre pays, et les développement les plus récents de l’accidentologie et des maladies les plus morbides, s’en prendre au vin procède d’un amalgame et d’un acharnement injustifiés, autant que masochiste». Le temps d’une image Les nouvelles règles obligatoires d’étiquetage des viandes porcine, ovine, caprine et de la viande de volaille fraîches sont entrées en application le 1er avril. La viande d’un animal né, élevé et abattu dans un même État membre pourra être étiquetée comme originaire du pays en question. Dans les autres cas, les lieux d’élevage et d’abattage devront être mentionnés. La Commission européenne ne prévoit par contre toujours pas de proposition législative concernant l’étiquetage des viandes transformées. Les professionnels souhaitent clarifier l’application de la loi Evin : «dans un contexte règlementaire clair, stable, permettant à chacun d’exercer sa responsabilité», notamment en ce qui concerne la promotion. Et aussi Le projet de nouveau siège du Crédit Agricole d’Aquitaine désormais dévoilé Cela fait quelques jours déjà que le nom de l’architecte retenu pour réaliser le nouveau siège du Crédit Agricole d’Aquitaine, le cabinet Wilmotte & Associés Architectes, a été révélé. C’est désormais au tour du projet architectural d’être dévoilé. Rémi Garuz, Président de la Caisse régionale et Jack Bouin, Directeur général, ont présenté en Assemblée générale, le 26 mars, les esquisses du projet. Ce projet a reçu l’adhésion d’Alain Juppé, Maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole et de Nicolas Michelin, Architecte urbaniste du projet d’aménagement des Bassins à flot, présents aux délibérations du concours d’architectes. «Le projet retenu permettra d’accueillir comme il se doit nos clients, nos sociétaires et nos partenaires. L’ensemble des salariés et des élus mutualistes y trouveront aussi un environnement de travail ouvert et efficace» a annoncé récemment Rémi Garuz. «Nous avons décidé de nous entourer d’ergonomes et de space planners, pour imaginer, dans le respect de notre cahier des charges, des espaces de travail le plus en adéquation possible avec le résultat des enquêtes effectuées auprès de tous nos salariés» ajoutait Jack Bouin. L’architecte lauréat s’est attaché, avec succès, à respecter l’histoire industrielle de ce site, tant dans la forme que dans les matériaux choisis. Le bâtiment représentera 12 000 m² et pourra accueillir 500 collaborateurs. Crédit Agricole Immobilier Entreprises est le promoteur de ce projet dont la livraison est prévue dans le courant du premier semestre 2018. En regard de la Cité des Civilisations du Vin, dont le Crédit Agricole d’Aquitaine est l’un des principaux mécènes, ce nouveau siège social a vocation à conforter son rôle de première banque régionale et à devenir un lieu de rencontres et d’échanges des acteurs économiques locaux. 21 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Social Semaine de la vaccination du 13 au 18 avril PRÉVENTION Pour faire progresser la vaccination en Aquitaine. Même si le niveau de vaccination des Aquitains est en voie d’amélioration, il reste néanmoins encore inférieur à la moyenne nationale pour de nombreuses maladies. C’est pourquoi la MSA s’associe à l’ARS et à ses partenaires* en s’inscrivant une nouvelle fois dans la Semaine européenne de la vaccination. Deux priorités sont définies pour cette édition 2015 : la mise à jour des vaccins et la vigilance face à la rougeole. La vaccination, pourquoi ? La vaccination est une protection individuelle mais surtout collective. Elle permet : - de se protéger de maladies très contagieuses et parfois graves, voire mortelles ; - d ’éviter de contaminer les personnes les plus vulnérables de son entourage : nouveaux nés, personnes âgées ou fragiles,… De plus, il faut savoir que les complications liées aux maladies sont plus graves et fréquentes que les complications liées aux vaccins. Enfin, les contre-indications à la vaccination doivent être étudiées par le médecin lors de la consultation. Êtes-vous à jour de vos vaccins ? Être à jour, c’est avoir reçu les vaccins indispensables en fonction de son âge et avec le bon nombre d’injections pour être protégé. Vous ne savez pas si vous êtes à jour de vos vaccins ? Faites le test en quelques minutes sur https:// www.mesvaccins.net/web/ recommandations. Si vos vaccins ne sont pas «à jour», il n’est pas nécessaire de tout recommencer, il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle était interrompue. On parle de «rattrapage». La vaccination, c’est à tout âge de la vie ! En 2013, le calendrier vaccinal s’est simplifié pour une optimisation du nombre de doses de vaccins et une meilleure mémorisation pour les professionnels de santé et le public. Concrètement, il y a une diminution du nombre d’injections pour une efficacité équivalente, et pour les adultes, des rendezvous vaccinaux à âge fixe : 25 ans, 45 ans et 65 ans, puis tous les 10 ans au-delà de 65 ans. La vigilance face à la rougeole avec le vaccin ROR Le niveau de protection vaccinale, bien qu’en progrès, est toujours insuffisant pour éviter un retour de l’épidémie. Près d’un cas de rougeole sur trois conduit à une hospitalisation. Une seule solution pour se protéger contre la rougeole : la vaccination avec deux doses pour les personnes âgées de 1 à 32 ans. En Aquitaine, entre 2008 et 2011, 1 cas sur 2 de rougeole a concerné les 15 à 30 ans et 30 % des personnes touchées ont été hospitalisées. Rappelons que le vaccin contre la rougeole est associé aux vaccins contre les oreillons et la rubéole, pour former le vaccin ROR (rougeole-oreillons-rubéole). Un moyen simple de suivre vos vaccins : le carnet de vaccination électronique Le carnet de vaccination électronique vous permet de savoir facilement où vous en êtes dans vos vaccins. Créer son carnet de vaccination électronique est simple et gratuit. Il vous suffit de remplir une fiche de renseignements et de la faire valider par votre médecin traitant. Le carnet de vaccination électronique vous alerte par SMS ou mail au moment de vos rappels. Créez votre carnet de vaccination électronique sur www. mesvaccins.net ou en téléchargeant l’application Smartphone MesVaccins. La vaccination : parlez-en à votre médecin, pharmacien, infirmière, sage-femme. * CHU de Bordeaux, Union régionale des professionnels de santé d’Aquitaine (médecins libéraux, Vrai ou Faux Tous les vaccins n’ont pas vocation à être prescrits à tout le monde. VRAI. L’objectif est la juste vaccination : il s’agit de vacciner les personnes concernées contre les maladies appropriées. Certaines vaccinations concernent tout le monde comme les vaccins contre le tétanos, la diphtérie et la poliomyélite. D’autres peuvent être recommandés en fonction du profil ou de l’activité (personnes fragilisées ou au système immunitaire affaibli, seniors, étudiants et professionnels de santé, professionnels travaillant au contact d’eaux usées,...). La vaccination est risquée. FAUX. Comme tout principe actif et comme n’importe quel médicament, le vaccin peut entrainer des effets indésirables bien connus (fièvre, douleurs au point d’injection). Il demeure plus risqué de ne pas être vacciné que de l’être : les complications liées aux maladies sont plus graves et fréquentes que les complications liées aux vaccins. Enfin, toutes contreindications à la vaccination sont décelées par le médecin lors de la consultation. Un retard de vaccination oblige le patient à tout recommencer. FAUX. Il suffit de reprendre les vaccins là où ils ont été interrompus et de compléter la vaccination avec le nombre d’injections nécessaires en fonction de l’âge. pharmaciens), Conseils de l’Ordre des pharmaciens, Université de Bordeaux, DIRECCTE, Mutualité Française Aquitaine, caisses d’assurance maladie d’Aquitaine (CPAM, RSI), Rectorat de Bordeaux, Groupe d’étude en préventologie, Mairie de Bordeaux, Conseils généraux (Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques) Et aussi Signalez tout changement de situation à votre MSA Votre situation change, prévenez-nous sans tarder ! Tout changement de situation peut avoir un impact sur vos prestations, aussi informez-nous dans les cas suivants : • vie de couple : mariage, pacs, début ou reprise de vie commune, divorce, séparation, décès ; • votre enfant : stage de formation professionnelle, apprentissage, reprise d’études, entrée dans la vie active, hospitalisation, placement dans un centre spécialisé, etc ; • vie du foyer : naissance, départ ou retour d’un enfant, arrivée ou départ d’un parent, changement d’adresse, changement de comptes bancaires ; • situation professionnelle : licenciement, maladie de longue durée, invalidité, rente accident de travail, chômage, retraite. Pour un traitement optimal de votre dossier, pensez à préciser sur chaque document envoyé votre numéro de sécurité sociale. Il est important de signaler ces changements dès qu’ils surviennent afin que le calcul de vos droits soit le plus rapide possible car l’attribution et / ou le montant de vos prestations en dépendent. Si vous percevez une prestation à laquelle vous n’avez plus droit, du fait de ces changements, la MSA vous demandera le remboursement de ces sommes indues. Une pénalité pourra même être appliquée selon les cas. Ne négligez donc pas cette démarche ! 22 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 MATÉRIEL > 24 - Tract. JD 7810, RAV, TMS, HMS, 4 distributeurs. Charrue G. Besson, 5 corps. Déchaumeurs à disques Amazone et Pottinger, 6 m. Semoir céréales Aguirre, 6 m. Semoir engrais traîné Lély, 6 t en 24 m. Chargeur Bobcat, godet de 1,70 m. Poss. transport. Tél. 06.74.88.12.29. ou 06.03.41.65.16. > 24 - AV Tract. Ford 4000, T.B.E. Tract. Massey Ferguson 135. Livraison possible. Tél. 06.72.85.25.33. > 24 – AV Quad Hytrack, T.B.E., état neuf. Vibroculteur 34 dts, 3,10 m x 1,26 m. Tél. 06.80.06.91.58. > 24 – AV charrue Goizin trisoc révers. Béliers Charollais ARR ARR, non inscrits. Tél. 05.53.90.27.33. ou 06.09.89.74.96. > 24 – 2 ensileuses tractées herbe RiviereCasalis, pick-up maïs, Taarup 602, 2 rgs. Tél. 05.53.57.78.90. > 24 – Case 845 XL, 6 000 h, T.B.E. Faucheuse Claas 6 ass., 2,60 m. AndaineurClaas 4,70 m. Pailleuse Jeantil. Désileuse 2 m3 Jeulin. Gyrobroyeur 1, 50 m. Le tout T.B.E. Tél. 06.87.31.04.84. > 24 – AndaineurVicon, 4 m, tandem, 2004, 2 800 €. Faucheuse rotative Kuhn, 8 ass., 3,20 m, T.B.E., 3 800 €. Tél. 06.85.71.23.32. > 24 – Tonne à lisier Agrimat, 11 000 l, bras de pompage, pneus 13,1-26, jauge plexy, flèche à ressort, compresseur 18 000 l, 2013, T.B.E. Tél. 06.63.56.40.18. > 40- AV charrue trisoc Huard TR65 TBE. Tél. 05 58 44 55 16 > 64- AV tracteur MF 298, pneus neufs, 7200H, TB état Tél. 05 59 65 11 36 > 64- AV poteau béton 250 cm (10cm x 10cm) + cornières palissage kiwi 5 trous fers, quantité importante, prix attractifs Tél. 06 81 64 75 71 > 64- AV cause cessation tracteur Case IH 5130, 100 cv, 4 roues motrices, très beau. Renseignements au 06 86 17 99 82 > 40- AV charrue Goizin, 3 socs, type 903, 800 euros à débattre Tél. 05 58 76 09 18 HR > 47 VDS bennes 8 et 12T, cover crop 28D autoport repliable en X Tel 06.82.26.46.72 > 47 VDS cover crop 32D Quivogne autoporteur en X fixe TBE, herse alternative Amazone 4m de large avec rouleau packer relevage portacourt TBE Tél 06.17.61.70.17 > 47 VDS 10 masses Renault 113-14 250euros Tél 06.71.20.45.40 > 47 VDS broyeur Lagarde 2,20m Y révisé, semoir Nodet GC max 4m disque TBE, distributeur Sulky DPX expert TBE Tel 06.82.26.46.72 > 47 VDS butteuse à disques 2 et 4rgs, bineuse guidée Super Prefer 2rgs, planteuse PdeT oignons 4rgs Hassia, planteuse 2rgs Super Prefer 24pinces pour poireaux, planteuse Super Prefer 4rgs pour plantation entre les socs, 2équipements PdeT pour planteuse Super Prefer à godets, arracheuse PdeT avec benne, arracheuse PdeT 1rgs aligneuse, calibreur pour PdeT et oignons petit et gros débit, calibreuse pour melons tomates fruits, arracheuse chargeuse pour PdeT oignons, bac de réception avec lavage et tapis, butteuse rotative Grimme 4rgs avec guidage, camion Mercedes plateau ridelle 913 avec plateau ridelle TBE, vibroculteur 2 avec rouleaux, rouleau packer 2.30m, brosseuse pour fruits et autres, tapis plat et tasseaux plusieurs dimensions, agrafeuse pour filet Rocagraf, 2 dérouleuse plastique dont 1 pour dérouler sur buttes possibilité de livraison, vibroculteur 2m avec rouleaux, bascule à plateaux 1T et 0,3 T, peseuse pour filet 2,5kg et 5kg, godet pour terre et avec piques pour transport boules Tél 06.03.98.75.07 > 47 VDS canadien Bonnel 3m TB, herse rotative Rabewerk 3m gros packer, cambridge 6m20 autoporté, faucheuse Promodis (lamier Kuhn) 5assiettes Tel 06.82.26.46.72 > 47 VDS tracteur Fendt 280S 2001 6000h rel av prise de force AV clim BE, Renault 50 vigneron avec petit rotavator BE, pailleuse portée 3pts BE Tél 06.11.98.69.70 VENTE de GÉNISSES BLONDES INSCRITES De 8 à 16 mois Garanties Sanitaires Jeudi 09 avril 2015 Site SORELIS- DENGUIN U.G.P. - 64230-DENGUIN Tél : 06 72 88 88 49 (Iosu) 05 59 68 62 00 RÉCOLTE > 24 – Foin de prairie naturelle stocké à l’abri, très bonne qualité, boules 120 x 150. Maïs séché en cribs. Récolte 2014. Tél. 05.53.06.39.12. > 24 – Foin, récolte 2014, bottes rectangulaires, env. 40 t. Foin, récolte 2015, env. 100 t. Tél. 06.63.56.40.18. > 40- AV foin 2014, prairie naturelle, petites bottes Tél. 05 58 76 09 18 HR > 47 VDS foin de luzerne et foin de prairie récolte 2014 BR 120/120 sous hangar TBQualité Tél 05.53.68.80.17 HR ANIMAUX > 24 – AV oisons d’1 jour, souche lourde. Tél. 05.62.66.02.51. H.R. ou 06.31.35.97.00. > 47 VDS vache Normande 3ème portée pleine, vache Salers pleine Tél 06.87.67.97.27 > 47 VDS 3 taureaux 1 BA 30mois, 1 Limousin 33mois 1 croisé 66-46, 2 génisses BA 1 Limousine Tél 06.71.20.45.40 > 64- AV taurillons BA inscrits IA, indemnes IBR, 14 mois et 1 an, fils de Climax Décimal Anis, vélage facile, TB origine Tél. 05 59 65 40 99 HR à Arraute ACHAT FONCIER > Blaye, bâtiment 300 m² haut 6 m aire de manœuvre pour semi-rem 1500 m² accès direct RD937 1200 € HT/ mois. 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Borie Hervé – 24440 Nojals-et-Clottes. > 24 – Propriété agricole de 12 ha irrigable, production porcs, vente directe à la ferme (laboratoire + magasin). 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N° appart. ou boîte à lettre - étage - escalier ou service - identité destinataire ..................................................................................................................................................................................................................................................... ..................................................................................................................................................................................................................................................... N° de voie ou hameau (ex. Avenue des fleurs) Forfait 4 lignes 10€ EN AQUITAINE Forfait 4 lignes 15€ ..................................................................................................................................................................................................................................................... Mention spéciale de distribution et n° (ex. BP-TSA-poste restante) ou lieu dit ..................................................................................................................................................................................................................................................... Code postal Ville ........................................................................................................................................................................................................................................... Tél. : .................................................................................................................... Port. : .......................................................................................................... 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VOTRE RÉGLEMENT : chèque à l’ordre de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain. 17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 E-mail: [email protected] Pour votre comptabilité, facture acquittée par retour de courrier. 23 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Petites annonces SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE Publication effectuée en application des articles L. 141-1, L. 141-3 et R. 142-3 du Code rural La SAFER AQUITAINE-ATLANTIQUE se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout ou partie des biens désignés ci-après qu'elle possède ou qu’elle envisage d'acquérir à GALGON «Au Barail» : 26a28ca BOURG «Croute Est» «Palu de Croute» : 7ha36a20ca «Croute Est» «Croute Ouest» « Reynaud»: 2ha54a27ca MONTAGNE «Bertin» : 1ha18a36ca LUGON ET L’ILE DU CARNEY «Clarence» : 4ha81a89ca «La Cote» «Tartifume» : 78a43ca SAINTE EULALIE «Claude Monet» «Francois Bouliere» «Tretin»: 12ha11a00ca SAINT LOUBES «L esventat» : 2ha13a34ca SAINT CHRISTOLY MEDOC «Le Breuil» «Les Maurines» : 5ha66a10ca «Au Sorbier» : 1ha03a 45ca «Les Mourlanes» : 1ha34a29ca SAMONAC «Au Camba» «La Bataille» : 2ha60a00ca CARTELEGUE «Derriere Le Barrail» : 14a37ca COUQUEQUES «Au Petit Maurac» : 61a35ca ANGLADE «Les Belles Filles» «Les Bigorres» : 6ha31a92ca ORDONNAC «Barreau» «Francesque» «La Merceyre» «Le Fourneau» «Peyougasse» : 7ha67a08ca «Le Pigot» : 7ha63a40ca TARNES «La Tuiliere» : 22a22ca VILLEGOUGE «Baneyre» «Gauriac» «La Font Des Cerisiers» «Tertre De Thouil» : 19ha47a57ca COURS DE MONSEGUR «Rousseau Ouest» : 80a20ca VALEYRAC «Barrail Des Bœufs» «Le Grazac Sud» «Le Sablon» «Les Prises» «Pargaou» «Passe vieille» : 3ha86a 40ca JAU DIGNAC LOIRAC «Matte Des Paysans De Jau» : 93a00ca BLAIGNAN «Aux Granges» «LaLande» «Patiras Sud» : 68a97ca «Le Puits De Jeanfaure» : 4 ha75a25ca SAINT CIERS SUR GIRONDE «Les Pasquiers Nord» : 24a55ca et 34a45 ca «Les Places» : 21a95ca Canau» «La Douce» «La Grele» «La Guitonne» «La Piece» «La Ranque» «Les Taillis» : 13ha09a23ca SAINT YZANS DE MEDOC «Cabanieu» «La SAINT VINCENT DE PAUL «Grange Brulée» : 5ha04a19ca MOULIS EN MEDOC «Bivina» «Bouqueyran Est» «Brillette Ouest» «De La Gironde» «Lareule» : 12ha36a12ca SAINT ESTEPHE «Bois De Leyssac» : 25a10ca VERTHEUIL «Masse Est» : 12a01ca SOUSSANS «Le 1ha23a29ca Hourtinat-Nord» : Les personnes intéressées devront manifester leurs candidatures par écrit AU PLUS TARD le 18 AVRIL 2015 au Bureau de la SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE, LES BUREAUX DU LAC, 16 avenue de Chavailles - CS 10235 - 33525 BRUGES Cédex, où tous compléments d’information peuvent être obtenus : Téléphone : 05 56 69 29 99 - Télécopie : 05 56 39 59 84. Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidats. Pour connaître le détail des parcelles, vous pouvez consulter notre site internet : www.saferaa.com rubrique appel à candidature ! Cabinet spécialisé en transactions agricoles accompagnement personnalisé, clientèle établie, discrétion assurée Vous cherchez ou Vous vendez ? Contactez nous Achète sur pied ou abattus, chênes américains, chênes français, très beaux cèdres et très beaux noyers d’Amérique 06 07 06 90 15 Notre journal est également disponible dans nos locaux au 17 cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux. PAUILLAC «Saussus» : 6a97ca Exploitant forestier de la Dordogne, vend toute l’année, piquets, tuteurs en châtaignier et acacia. Nouveau : Clôtures girondines et grillages tous types. Sarl LACOUVE – 24400 St Géry Tél. 05.53.58.79.30 – Fax 05.53.58.80.51 Port. 06.09.38.05.81. - [email protected] Recette 05.45.37.63.79 / www.vente-exploitation.fr BURGER DE TOMATES ET ANDOUILLE Ingrédients (pour 4 personnes) 1 à 2 tomates cœur de bœuf (selon la taille) 2 galettes de blé noir 200 g d’Andouille 80 g de mimolette vieille 2 gros oignons rouges 600 g de pommes de terre ratte 10 cl de bouillon de volaille huile d’olive / beurre 3 cs de sucre roux Sel, poivre Râpez la mimolette pour réaliser des tuiles dans une poêle anti adhésive et pas trop chaude. Déposez-les sur du papier absorbant. En parallèle, faites griller des tranches d’andouille et les tranches de tomates. Montez le burger : commencez par une tranche de tomate, un cercle de galette, la compotée d’oignons, une tranche d’andouille, de nouveau une tranche de tomate et terminez par la tuile de mimolette. Déposez juste à coté le deuxième cercle de galette. Accompagnez le burger des petites rattes coupées en deux avec une pointe de beurre et de sel de Guérande. Faites cuire les pommes de terre dans un peu d’eau et des aromates. Emincez les oignons rouges et faites-les revenir dans un peu d’huile. Une fois bien dorés, déglacez avec un peu de bouillon de volaille. Salez et sucrez avec le sucre roux. Laissez compoter une quinzaine de minutes. Coupez les galettes en cercles légèrement plus grands que les tranches d’andouille. Faites-les réchauffer de manière à ce qu’elles soient bien craquantes. 64 - Piquets, poteaux et planches de 1m à 6m, Prix départ, Scierie en Dordogne, par camion complet panaché. Ex: Piquets ronds 1m50 8/10 1€10, sciés 1m80 24/32 1€30 Stock disponible à MONSEGUR 64460 Tél : 06.59.66.59.59 UN AUTRE REGARD SUR L’ACTUALITÉ S’ABONNER POURQUOI ? Choisissez la formule qui vous convient Nom, Prénom ou raison sociale ......................................................................................................................................................................................... Journal l’Avenir Aquitain Tout simplement pour recevoir la bonne information au bon moment. Pour rester connecté avec ce qui se passe en Gironde. Parce que l’Avenir Aquitain est le journal agricole et viticole, il est pour vous un véritable outil de travail pratique et efficace. Avec détermination et conviction nous vous apportons, tous les 15 jours, toutes les informations qui vous sont utiles pour la bonne marche de vos exploitations. S’abonner c’est recevoir régulièrement des informations techniques, sociales, juridiques et fiscales, des dossiers des reportages et des témoignages, les annonces Safer et nos petites annonces matériel, foncier… ......................................................................................................................................................................................... N° appart. ou boîte à lettre - étage - escalier ou service - identité destinataire 1 AN ......................................................................................................................................................................................... 2 ANS ......................................................................................................................................................................................... N° de voie ou hameau (ex. Avenue des fleurs) ......................................................................................................................................................................................... 49€ Mention spéciale de distribution et n° (ex. BP-TSA-poste restante) ou lieu dit 86€ ......................................................................................................................................................................................... Code postal Ville ............................................................................................................................................................................... Tél. : ......................................................................... Port. : ....................................................................................... Email : ........................................................................................................................................................................ Chèque à l’ordre de l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain. Attention, nouvelles normes postales à respecter. Indiquez impérativement le numéro, le type et le nom de la voie de votre adresse postale. De nombreux dossiers tout au long de l’année économie, technique et bien d’autres encore page 6 ls Matérieanges et vend 08 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18 Avril 2014 Salaires au 4 avril 2014 MAIN D’ŒUVRE La FDSEA et les partenaires sociaux LES GÉNÉRA om MATIONSavenir-aquitain.c D’INFOR tion@ AUX ET 24 - email : redac BRE 2014 ET RUR 47 - 17 OCTO ICOLES - Fax 05 56 52 N° 923 S AGR 68 F INTÉRÊT Tél. 05 56 00 73 S - 2,10 ENSE DES aux cedex QUE MOI L DE DÉFan - 33082 Borde DE CHA JOURNA DREDIS Xavier-Arnoz ER 3E VEN 17, cours 1 ET N LES UTIO PAR le artementaté les tion dép tes La Fédéra de Gironde a des CUMA s. nouveauté sont parvenus à un accord. ATTENTION ! Évaluation des fournitures en nature au 4 avril 2014 tous les salaires et Le SMIC a été réévalué au 01/01/2014, donc au 01/01/2014. prestations indexés sur celui-ci sont applicables sont applicables De même les salaires non indexés sur le SMIC au 04/04/2014. Rémunération minimale la Gironde à compter 07 06 Avenir Agricol Avenir Agricol V ur la diversit in à la loupe é Plaidoyer po e et Viticole e et Viticole Aquitain, Vendre di 9 Mai 2014 Politique é ensées La persation récomp l’innov viennent, sauf de deux heures Le prix de la nourriture est fixé par jour à la valeur x 2,5 = 23,58 e et demie de salaire horaire à la catégorie A : 9,43 la boisson. Le prix ci-dessus s’entend pour trois repas et comprend du salaire horaire Le repas de midi est évalué à une fois la valeur mois-ci ne trait d’u aux. Por à Borde p. 13 e et Viticole e 2014 di 17 Octobr Société Aquitain, Vendre nouvelle PPNU : unne novembre collecte e Avenir Agricol Et aussi Et aussi ne image n graphique ernés ce Technique 20 SO2 Les dose EUROPE Com men diminuer. Actus maximales autorisée atout pour l’éco t faire de la diversité des exploita nomie, la créa polyvalent avecellement, la limite est s de SO2 total dans les tions et de la réunion info de 150 vins ses production de rmelle des min tion d’emplois et l’env R et précaution pouactions principalement mg/L dans les vins ont toujours tendance ironnement l’Unavecun istres de l’agr Athènes par été AVIDALO roug à antiseptique r que chaque ? Tel est le thèm Laion iculture des la présidence Gironde, la socicte de Produits s et antioxyd es. Ce produit, très apport soit effic e depremiè Vingt-huit orga grecque du à mettre en laest redechose antes, doit être riculture de la colle ace. Conseil. Diversifié, le nisée du 4 au leœuvre récolte modèle agricol utilisé MENT La Chambre d’Ag ment organisent une plus sain possibl r un raisin e. 6 lamai europ éen que e e. En effet, fourni t à la t de 15€ (quelle laccasà e présente ENVIRONNE distributeurs du départe(PPNU) les 5 et 6 novembr fois d’un montan «des produi A titre dans les ts compé titifs raisins pourris é apportée). large échelle soit la quantit à est une enzyme emble des Utilisables la plusl’ens , faire appel et de nombr d’oxydation Non naturelle : le es eux tiqu redoutable produ its de de comparaison spécialisée vinaigre aceu autant niche à haute armou pour la couleu devenant totalem rise le Comité des valeur ajouté Phytoph à une entrep ent détruit organisation r que pour les e», fait valoir arômes 5 à 10 euros/ sur profes Le temps d’u été déc rism ont wine touArgentine. di 17 Octobr e 2014 Applicable dans toutes les communes de du 4 avril 2014. professionnelles n Salaires horaires correspondant aux catégories * Best of Aquitain, Vendre s le plan aromat présid ence la sionne lles . En présen urs profescoûte environ utilisate ique grecqu e de agrico les ce de pourest refusé le lesretraités (Copa) et la riture, la Réservée aux parou Brettanomyce l’UE dans un docum Conféd dose de sulfitage sur kg. Si un produit l’agriculteur s. Seactifs ent priver du , générale des vendangeératio sionne ls, peut n SO2 est comme destiné à alimen de 6 pages passer de 4 coopératives jour de la collecte une entreagricoles, profesrester g/ ter un échang tants sur coles (Cogec hL à plus à de 8agriun fil s verts, de vues entre e g/hL. Un au-dessus(exploi a) de l’UE détailespace peut faire appel du vide, les ministres bien des ls la laient les priorité conduit pendan inertage moindre rises… ), sionne de l’agriculture lisée dans l’élimierreur se payera t toute la s du secteu entrep des prise spécia période ivités, pour les années r de vinifica très s dangereux. collect de leur réunion Vingt-huit lors cher. Tout tue le tion àl’éleva venir, puis doit lors à informelle du de être nation des déchet rd o n n é e s nation de la collec te consti irrépro gedesticettechable au 6 mai à Athène perme 4 future assem ique de s coo pour y parvenir. Il existe ment de limiter blée ttra égaleTo u te s l e r s. issue du scrutin minimum de croissance : 9,53 e. le plus économ moyen Le thème de ibles su aussi Aucun salaire ne peut être inférieur au salaire consin s les o qui p différen s apport i se d produit cette discuss s du 22 au 25 d’oxygènetiendra produits présen sont e.fr défaire de ces ts Salaires ion «Faire de la setant mai. Celle-cet donc les pertes Catégories ets-girond des actions Salaires diversité agricol dangereux pour i tiendra sa sessionen SO2. Catégories w w w. d e c h complémentaidérés comme europé e e et . 9,81 constit nt,x enne res D ivalor.fr e. au SO2 Acide nneme un atout» – Au niveauutive 9,43 e* à la catégorie A, soit 9,43 1 er au 3 juillet du A ou sur www.ad microb sorbique, lysozym est proposé dans la santé et :l’enviro la boisson 9,97 e à Strasb E . La loi impole contexte d’une ourg. iologique, une hygièn La nourriture sera saine, variée et en quantité suffisante, Parmi les priorité e,toute 9,43 e* légalité DMDC e parfait A2 … en concur r Leur te ouverts ce e est rence de utilisation est 9,94 e élimine indispe énoncées sables pour par les organis loyale et marchande. F (horti. champ.) Sites de collec bre très spéci- de les 9,52 e* B limiter à la fois n- Pur sous forme vive avec des plus en plus ations profesfique et présen sant aux usagers 9,81 e de gaz, en solution s condit ions les leurs besoin sionnelles agricol pays comm et 6 novem G (horti.) 5 tedans bonne s des les en 9,52 e* de limites. SO2 conditio le e B2 ou Brésil, en cachets efferves Ils forte amende. ns d’emploi doivent être les États-Unis 2. Logement trouveet les risques. 11,22 e le maintien Poures,leoncas aussi ! les exploit ants utilisés avec cents, les formes F (agent de maîtrise) et la peine d’une Chine, dont d’un juste «équipartic ulier En Girond e, permettant de d’apport du les secteurs drement d’un sous l’encalibre» dans Brettan de L’oxydation A) Pour un logement remplissant les conditions 9,52 e* ter leurs PPNU SO2 sont nombre omyces, un agriV (vendangeur) œnologue. les négoci coles sont sera 9,61 e peuvent rappor suivi micro- nal entraîn de l’alcool en éthauses… C page 15 très commerciales biologiqueations bénéficier de l’allocation logement, la valeur mensuelle (goutte suivantes : e une combin Les produits celui de l’Union différents de avec les régulie de 70 % de aux entreprises à aison doseus à goutte ou pompe pays r, piloté par totale du tiers, la «prude la méthod fixée de gré à gré entre les parties dans la limite s phytopharmaure (Isidore), SO2. Il n’est sans apport e Brett’less, e) car elle se présentes les où sont très nce» vis-à-v loyer modéré n Salaires des cadres à compter du 4 avril 2014 Tous les produit pratiquede SO2. Il faut Chatelier Viticult est une ment pas tél. Contact mélange de la dernièr méthod is petites exploila valeur locative des logements d’habitation à très mal concernés, qu’ils bien e-Faleyrens, très efficac possible de reconnaître e proposeition tation s famili ceutiques sont e. que leur Jean-Christophe trouver d’hom lors des remontages Salaires mensuels Saint-Sulpice-d la Comm ission de du SO2 libre ales. À cela de la zone considérée. rvés dans Coefficients cas, la qualité dans certains ogénéisation s’ajoutent les dans 66, de Bruxel les Crachereau, soient conse des vins est sur l’énerg Limite du logement est . Sur vin, 05 57 24 66 2 018,58 e négociations nant de l’éthan un vin conte- il vaut 05 r e, entamés service Vigne bien ie et le climat B) Dans les autres cas, l’évaluation mensuelle réelle. Dans III A de libre-échange mieux l’appo age d’origin c-et-Caillau, tél. al (à l’odeur embalet vin, Chambr leurs emball Beycha de salaire être le à les l’«exam et d’après dans nombre rter e en travail CIC, de e, de comb pomme plus 560,35 2 t cours d’heures lors aussi, en» minuti d’agriculture e ne pouvan d’un transfe ux cas stockag inaisons déterminée en valeur verte caracté avec Un modèle agricole les États-Unis, III eux de de le vin peut rt, plutôt en leur local de ou non, ristique). de diversifi charge admin le e. Leurs , Tant que cet être imbu56 72 55 72, Vinopôle bordeaula Gironde début vable, de côté dans Iciistrativ 3 084,71 e encore , lala horaire afférent à la catégorie B, soit 9,522 e pompage pour encore le Japon, Mercosur ou les maladies ou le changemé est certainement moins vieux bidons ou les mélanger. éthanal ne car hors d’usag es ou II atteignant son ), à Saint-Trojan, x Aquitain e leurs récolt de un utilisés PAC la (Isidore facilite lant comprenant mettre ent vulnéra e et e m sera tél. à 9 à réform ser d’un climatique pas entièrement 05 56 35 00 r son évolution ble et plus résistan mélange. Le éeraisin 3 514,85 e sain - Première pièce (égale ou supérieure sont invités les transva lors de en les manipu t Bayard d’avoir un impact qui risquent la création d’empl 00 caractéristiques physiqu sa perme SO2 liquide combiné par I révi- t de limiter du t aux chocs sion à mi-parcles combin transparent : 47,60 e ées Les agriculteursen prenant garde à ne pas 57 64 36 17, ois, pour les libéré externes tels SO2 apport sous forme ours. compteur électrique individuel)..............5 h de travail 2 sont dégrad tion et en utilisan - tél. 05 agricole europé sur le modèle jeunes notamm aisons que les attente que é, le SO2 libre de gaz lages d’origine ution, à Cussac lé avec précau techni ques ent, mais aussi à9m ) en. s des gluconique produitliées à l’acide disparaîtra et de protec aux réajus temen est adapté Euralis Distrib s, gelés, mouil- Par pièce supplémentaire (égale ou supérieure pour la durabil sage Le dérou à Fronsac la chaîne alimen acteurs de donc un apport par Botrytis. supplé les équipe ments ité (produits périmé fait de l’évo- à l’opération. Le ramas ts en cuve. travail : 38,08 e t alors (tél. 05 56 58 90 64), teurs sont invités du SMIC, les échelons A, A2, B, B2, et V Durabilité La réalisation taire. Si le diffuse c .................................................................... 4 h de mentaire car «un modèle à long terme, Selon s du de tion adaptés. Ils peuven Un salarié ne pouvant être rémunéré en-deça ible Les agricul d’une fermen à long terme la présidence 41 21), Grézilla bidet) avec lés…), interdit dans agricole divervieux bidons n ou de 9,53 e. En revanche, pour le calcul de la étant imposs tion alcooliq ta- saire. La prévent sera néces- samment ur est placé suffigrecque, - Salle d’eau complète (lavabo, douche ou baignoire, (tél. 05 57 25 les produits sifié est certain «Préserver la seront rémunérés au minimum au taux horaire à la «ferme» mettre leurs réglementatio ue franche et l’Unio n Europ bas (sans touche ion de la formaLe SO2 total le taux horaire à prendre en considération lution de la 99 88), Langon diversité aide local de stoc- transporter ement moins l’éten due sans tion de se munir stress pour éenne pourles lies), la une installation de production d’eau chaude prime d’intempéries, de l’indemnité de panier, ce composé accroître l’effica e tenu de au changement (tél. 05 57 74 à vulnér able et côté dans leur emballages un véhicule aéré et les levures rait améliorer Portrépartition pourrar par une être travail : 95,20 e inutiles suite plus limite protection de compt cité, l’adap 63 36 59), Le SO2 total égalem ent leurs le transfe le règlement t. Une préest celui de l’échelon B à 9,52 e. ..................................................................10 h de L’APCA et les tabilit é et aux chocs externe résista nt connais suffisante. ou de culture (tél. 05 56 la produc tion kage, dans sans faille est limité dans à ne d’un chèque pour la résilie nce du dépar temen sances des cherchrt de Les cachet une installation de stratégie Entreprises contre efferve 05 53 63 79 l’ensemble , site. Une de l’oxydation composés combin s» tels que prenant garde (tél. les sur en nsable e s vins. -Foy - Salle d’eau incomplète (lavabo et douche) avec de l’agricu protég des dépôt les de scents eurs Il indispe d’origin maladi sera ainsi nécesapports réalisé est le résulta l’entreprise. aux agricul l’eau veulen lture», assure er les capta ants par la saire sont adaptés les mélan- le jour de : 76,16 e sera Sainte e-Guyenne tion par les contrat d’apprentissage teurs, levure.tParmi inscription est t de s auxquels aussi la climati es ou le changement aux ges d’eau petits conten de pas les transvaser ou de production d’eau chaude ..................8 h de travail pour ne pas levures de dépôt leur présid ence Sauveterre-d n Salaires des jeunes travailleurs liés par un «Le renforcement les activateurs lier via le nouvea en particuque. ants, barriqu risquer de grecqu e, voyant aires de deman est à 60), levures en produis (même si aucun sulfitags’ajoute la productravail : 57,12 e t sur-embal- attestation indispe 99), formul dépass 57 Celle-ci doiven de er u J. es ou les ils 61 Parten nsable notre - WC intérieur avec effet d’eau .................6 h de là pe garde56 jour er les doses de l’eau (FP2E) et ger. Puis Les ministres «la base pour partenariat ariat s sur cet aspect e le au 1 janvier 2014 vins. Ils ne europé en (tél. 05 Le princi maximales le vin sans SO2 ent elles-mêmes pendan e n’est réalisé, les travail : 19,04 e sont d’ores à Saintaveclales seront appelé en mauva is délivré permettra doiven mesure où thiamin entrep pas tomber - WC intérieur sans effet d’eau ................ 2 h de de captages tion d’une gamme la produc - évaluer les e rises SA (Isidore), s à et mieux pour l’innovation, t la fermentation s phytopharma- d’élim ination est sans doute , légales. les produi ts ver dans la dans des lies t vins à la dose n’existe pas !). C’est lui d’eau priorita d’accompagnerprodui 74, de la Salellas bénéfices et travail : 19,04 e promouvoir auprès des ler Tous le Le SO2 ne diversifiée : les produit nés doivent s dans un sac conser à 1 000 d’ici t le plus réserver aux qui est limité (à une preuve ires qui doiven le double de : - WC extérieur avec effet d’eau ............... 2 h de 05 56 59 33 incon- tion d’alim ents». ment l’utilisadisponibles vénien ts de s’apporte pas Salaire horaire état ou souillé vins propres dans les - 150 mg/L elle constitue Estèphe, tél. durable des tlimiter 05 Le docum ent passerlade 500efficace pour porte cette divers ceutiques concer utilisateurs déjà ni poste l’APCA (Assemà 2015», a déclaré Guy ) mais pour les vins des PPNU. ressources soulign e par à Loupiac, tél. comment, surtout n’im- leur homogénéisa produc tion ité, génétiq les mesures C) Les logements ne comportant ni installation électrique Vasseur, préside par les teurs. blée perman ans rouges, - 200 mg/L prise en charge de ces souhai SRA Cadillac, ailleur s le tion est très ues. qui peuvent lors d’une confére être déposés Un état A. Apprentis âgés de moins de 18 si l’on bonne. ente des Chamb molécu ant distribu pour nt de les indésir rôle prises que la diversit te en limiter être La semain d’eau intérieur ne donneront lieu à aucune retenue. ère ables. : 2,86 e 18 sites particip 5 g/L de sucres les vins blancs et rosés pour la préserv d’agriculture), é peut jouer l’usage. La 56 62 65 77, identifiés comme nce à Paris, le 30 avril. res tél. alors e précédente, lors de la prise 1 année : 30 % du SMIC présentant moins sur l’un des parler du combiIl faut solution sulfure , pour cadre er dans le à La Réole, Les captag ème des lieux doit être établi (avec sous-seing privé) Le coût prioritaires dans - 250 mg/L % du SMIC : 3,81 e un «Manifeste de la Pac réformé use est adap- Un menacés par de es d’eau si le Terres du Sud, nant tée pour dont l’un est 2ème année : 40 du SO2 en vue des élecproduit dont les pollutions Grenelle sontn°1 est gratuite à l’appor e, ainsi tions libre : l’éthan en charge. Cet état, rédigé en deux exemplaires 30, du SMIC : 5,24 e g/L de sucres les vins blancs et rosés et les produit diffuses, notamm«parmi les plus La collecte on ne européennes al. plus progres t sur vendange, le peut se Le 3 année : 55 % le picto- 05 56 71 05 , contenant plus s phytosanitaire (tél. 05 57 ent les nitrate de 2014», compo rte remis au salarié, est signé par ce dernier et l’employeur. passe it 300 logie. de siveme Berson ou s», la 5 à produ r ans En 400 a 18 ? selon de s nt possible France mg/L pour les le Vitivist l’employeur, à B. Apprentis âgés de plus LOR dans 05 56 Certains vinifica Mis à part pour nitrates et 20 , 10 % des eaux sont ministère de l’Écologement sera remis en état de propreté, par vins gramm e ADIVA PPNU appor- 33 09 48), Pauillac (tél. teurs travaille traitées à cause % à cause des respecter cette liquoreux selon les AOC. à l’installa- 1ère année : 45 % du SMIC : 4,29 e -dekg de est total nt 100 phytosa de chaque changement d’occupant et préalablement -Magne contrai de des n’est diminu e ème 5,24 2 : limite Sainte r nte nitaires. «Notre pas utile sur 2 année : 55 % du SMIC 59 46 91), le plan techniq réglementaire, le SO2 il faut compte Les moyens er encore ces chiffres», 12), objectif lorsque la fermen tion du nouveau salarié. d’actions sont tés. Au delà, assure 05 57 40 30 t ne ue 3ème année : 65 % du SMIC : 6,19 e agricoles : Si le produi Castillon (tél. les changements Guy Vasseur. combinée peut tation malolactique est en vinification sauf c HT/kg. agricul euros à Martilla (tél. désirée car la ture biologi de pratiqu agriculture de le pictogramme vendange trop inhiber les bactéries lactiqu fraction Soufflet Vigne C. Apprentis âgés de plus de 21 ans 3. Autres fournitures en nature ne (tél. précision, etc. que, agriculture raison es comporte pas important (supéri de 2 es. 04), Montag FP2E, a rappelé Philippe Maillar née, sont convenues 1ère année : 55 % du SMIC (1) : 5,24 e nettement le le tarif est eur à 8 g/hL) Un sulfitage sur 05 56 30 71 (tél. Dans le cas où d’autres fournitures en nature d, préside déclencheme ADIVA LOR, r kilo. sûre d’un point que l’eau potable est 87), Pauillac année : 65 % du SMIC (1) : 6,19 e Le SO2 total nt de la fermen peut ainsi retarder dès le premie la l’ouvrier, celles-ci sont décomptées sur la base de leur prix 2ème une ressou nt de 05 57 74 57 de vue sanitai nt avec ne diminue tation malola euros HT/kg sont réalisé ème rce très ava coût fixe : 80 % du SMIC (1) : 7,62 e re : «dix million 04). année un que 3 te l’exploitation forme de 11 s ctique. cela lors tous proviennent à 59 elles si en des 56 production les sulfate. oxydations où 05 s d’analyses ans». réel et actuel à la Il faut ajouter gagnan il se transLe SO2 libre à l’extérieur par (1) ou du salaire minimum conventionnel ion d’éco-service Thomas Monta et de leur valeur d’achat si elles ont été acquises pour la prestat pour les jeunes occupé Le l’emploi à SO2 gne, correspondant ouvrier. dit libre est la nouveau présid l’employeur et rétrocédées au Vignerons Indép forme qui oxydations. Il ent des de 21 ans et plus. endants de représente généra permet de protéger p. 20 Thomas Montag Franc le total. vin e lement des Pour entretien et les vins blancs moins d’un tiers 4. Blanchissage âgé de 48 ans, ne, vigneron dans le en nature s’étaet rosés aromat à 30 mg/L en du SO2 Vauclu des vêtements La déduction des avantages iques, conservation Indépendants vient d’être élu à la préside se en Luberon, Le prix mensuel du blanchissage et de l’entretien bouteilles, une est souhaitable. une dose de 25 nce des Vignero correspondant blit à : des Vignero de France, a indiqué le est évalué à six fois le montant du salaire horaire ns en bouteilles teneur supérieure doit être Lors de la mise en ns Indépendants 5 mai la conféd - nourriture journalière : 75 % x 2,5 x M.G. Issa bien ap ér 3 x 6 = 56,58 e Les fournitures en nature dont bénéficie le salarié clause contraire, en déduction des salaires. 1. Nourriture risme et Œnotou vérance Technique U Le temps d’u © Aigon / Amiel / Souksisavanh / Interfel MONTAGNE «Champs de Lerville» «Daviaud» : 2ha49a28ca 24 Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015 Société 45 ans d’accueil en Gironde TOURISME Les Gîtes de France en Gironde existent depuis 1970. Les mois de mars et avril sont l’occasion de fêter cette longévité et de faire des projets. Le week-end des 28 et 29 mars, les membres des Gîtes de France ont reçu de nombreux visiteurs pour fêter les 60 ans de la fédération nationale. «9 propriétaires ont participé à cette opération sur le département, et ont représenté les différentes formules d’hébergements en gîte ou en chambres d’hôtes, à la campagne et en ville avec les City-Break. Nos propriétaires ont accueillis 43 personnes, visiteurs curieux de découvrir des maisons de vacances pas comme les autres et des porteurs de projets désirant créer leur propre location touristique. Nous avions ouvert notre bureau du 91 quai de Bacalan à Bordeaux et nous avons eu la visite de 3 porteurs de projets.» se félicient les organisateurs girondins. Dans le département de la Gironde, les Gîtes de France sont implantés depuis 1970. C’est un groupe d’agriculteurs du Blayais qui a créé l’association départementale à l’origine. Depuis, le petit groupe s’est agrandi : création d’une centrale de réservation en 1993, des hébergements «Bacchus» axés sur la découverte des métiers de la vigne et du vin, en 1997, d’une filiale commerciale en 1998 et ouverture du premier espace d’accueil et de réservation Gîtes de France à Bordeaux en 2013. Les 28 et 29 mars, les propriétaires de gîtes avaient d’un séjour est de 627 euros. Le volume d’affaires pour Tourisme réservation Gironde est de 2 700 000 euros. 85 % des clients sont Français dont 24 % d’Ile-de-France, 12 % de Bretagne et Pays de la Loire. 9 % d’entre eux viennent d’Aquitaine. Les étrangers arrivent majoritairement de Belgique (26 %), du Royaume-Uni (12 %) et d’Allemagne (9 %). Les perspectives Lors des journées portes ouvertes des Gîtes de France, les visiteurs ont pu visiter les chambres d’hôtes de Biganos, à l’Eco-Logis Boïen et déguster les produits locaux. préparé des animations pour leurs visiteurs : histoire locale, dégustation de vin ou de cannelés, balades en kayak, visite de ferme… Un accueil à la hauteur de l’histoire des Gîtes de France où les ruraux montrent aux urbains la richesse du patrimoine local. Une histoire vivante Mais les Gîtes ruraux ne sont pas tournés vers le passé. La fédération est le leader français et européen de l’hébergement chez et par l’habitant avec 60 000 hébergements sont 508 en Gironde (chez 420 propriétaires). L’an dernier, 5 300 semaines ont été réservées en Gironde soit une moyenne de 18,7 semaines par gîte. Cela représente près de 120 000 nuitées et plus de 14 000 vacanciers qui ont choisi les gîtes girondins. Le taux d’occupation des gîtes était de 83 % en juilletaoût 2014 et de près de 40 % en moyenne sur l’année. Les secteurs les plus courus par les vacanciers en gîte sont les alentours de Bordeaux (52,94 % de taux d’occupation moyen annuel), le bassin d’Arcachon (51,19 %), Le temps d’une image L’édition 2015 de la carte bienvenue à la ferme en Gironde vient de paraître. Ce document permet de découvrir tous les adhérents du réseau classés par activités d’accueil : produits fermiers, restauration, séjours, loisirs et services. Un support incontournable de bonnes adresses La nouvelle carte touristique présente l’ensemble de l’offre en fermes auberges, goûters à la ferme, vente directe de produits de la ferme, fermes de découverte, fermes pédagogiques, fermes équestres, hébergements à la ferme et campings en ferme d’accueil soit plus de 110 exploitations agricoles. Le tout renseigné avec les coordonnées GPS de chaque ferme. Sans oublier la saison 2015 des marchés de producteurs. Contact : [email protected], tél au 05 56 79 64 15 la Haute-Gironde (48,78 %), le Libournais (36,08 %), le Sud-Gironde (35,61 %), le Médoc (34,78 %) et l’Entredeux-Mers (33,48 %). 85 % de touristes français Les séjours en gîte ont une durée moyenne de 9 jours. 56 % des contrats de location sont sur une durée de 7 jours (69 % en juillet-août). Le prix moyen d’un séjour d’une semaine est de 553 euros. Le panier moyen Le vendredi 27 avril, les Gîtes de France de Gironde organiseront leur assemblée générale à Artigues-près-Bordeaux. A l’orée de la saison 2015, propriétaires, administrateurs, élus, acteurs du tourisme fêteront les 45 ans de l’association en présence de Yannick Fassaert, président de la fédération nationale et Marie-Josée Nousty, présidente des Gîtes de France Aquitaine. Après le bilan 2014 et avant les célébrations, ils traceront les perspectives de l’année en cours. Des perspectives plutôt positives puisque le taux d’occupation annuel est en hausse d’un point par rapport à la même période 2014 et que plus de 40 porteurs de projets ont déjà approché Gîtes de France depuis le début de l’année. Et aussi Rapport FAO : l’agriculture la plus touchée par les catastrophes naturelles Les dossiers préalables à l’arrachage des vignes sont dispoSur la période 2003-2013, selon un rapport publié le 17 mars par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le secteur agricole a concentré 22 % des dégâts dus aux catastrophes naturelles comme les sécheresses, les inondations, les tempêtes ou les tsunamis. «Une part plus importante que prévu», selon la FAO. Pourtant, seulement 4,5 % de l’aide humanitaire après une catastrophe ciblent l’agriculture.Les estimations de la FAO, basées sur l’analyse de 78 catastrophes naturelles survenues entre 2003 et 2013 dans 48 pays, montrent que sur les 140 milliards de dollars de pertes directes enregistrés dans tous les secteurs économiques, 30 milliards concernaient le secteur agricole (récoltes, bétail, forêts, pêches). Ce sont les cultures qui enregistrent à elle seules 42 % des pertes estimées (soit 13 milliards de dollars) – avec les inondations qui sont responsables de 60 % des dégâts, suivies, à 23 %, par les tempêtes. Le secteur de l’élevage est, lui, touché à 36 % soit 11 milliards de dollars de pertes.Mais si l’on tient compte des baisses de rendements durant et après les catastrophes, le bilan final s’élève à 70 milliards de dollars de dommages aux cultures et à l’élevage pendant cette période de 10 ans, dont 44 % dus à la sécheresse et 39 % aux inondations. L’Asie a été la région la plus touchée, avec des pertes évaluées à 28 milliards de dollars, suivie de l’Afrique avec 26 milliards de dollars. À partir de ce constat, la FAO a donc décidé de développer un dispositif d’appui technique afin d’aider les pays à mieux se préparer et intervenir en cas de catastrophe touchant le domaine agricole et ainsi limiter l’exposition des populations aux risques et en atténuer les impacts.