Des solutions et des aides pour être aux normes

Transcription

Des solutions et des aides pour être aux normes
pages 12 - 13
Chambre
d’agriculture
JOURNAL DE DÉFENSE DES INTÉRÊTS AGRICOLES ET RURAUX ET D’INFORMATIONS GÉNÉRALES
17, cours Xavier-Arnozan - 33082 Bordeaux cedex - Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24 - email : [email protected]
PARUTION LES 1ER ET 3E VENDREDIS DE CHAQUE MOIS - 2,10 F
N° 934 - 3 AVRIL 2015
La Chambre d’agriculture a
présenté son plan d’action en
matière de traitements en zones
sensibles.
Traitement des effluents
Des solutions et des aides
pour être aux normes
pages 10 - 12
L’accord-cadre : dernière opportunité pour les retardataires. Un programme d’accompagnement
2013-2018 peut aider les exploitants à se mettre à jour pour le traitement des effluents viticoles.
p. 5
Vin
p. 7
Zones vulnérables
Premières
Pour un
marché réaliste avancées
pages 2 et 8
Déclaration PAC
Du 27 avril
au 9 juin
02
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Agenda
PAC et viticulture :
dossier obligatoire
OBLIGATION Il faut, avec la nouvelle PAC, déposer un dossier pour les
bénéficiaires des aides à la restructuration du vignoble avant le 9 juin.
Les exploitants agricoles bénéficiaires des aides à la restructuration du vignoble (gérées par
FranceAgriMer) doivent déposer
un dossier PAC, pendant trois
ans, après l’année d’obtention
des aides vitivinicoles.
L’obligation de dépôt d’un
dossier PAC en 2015 s’applique
à tout bénéficiaire d’une aide à
la restructuration du vignoble
dont le premier paiement définitif (c’est-à-dire paiement direct
ou paiement d’un acompte ou
d’un solde ; le paiement d’une
avance n’est pas considéré
comme un paiement définitif)
a été versé au cours de l’année
civile 2014 ou 2013 ou 2012.
Un bénéficiaire qui a totalement
cessé son activité agricole n’a
pas d’obligation de déposer un
dossier PAC.
Du 27 avril au 9 juin
Le dossier PAC doit être télé
déclaré du 27 avril jusqu’au 09
juin 2015 inclus (sans pénalité)
sur www.telepac.agriculture.
gouv.fr. Numéro vert : 0800
221 371 (appel gratuit depuis
un fixe).
et statuts à jour dans le cas
d’une société.
Erratum
Dans le précédent numéro
de l’Avenir Agricole et Viticole
Aquitain (933 du 20 mars),
une erreur s’est glissée dans
l’article de la page 2 intitulé
«Aides directes : au 15 juin».
Après le 9 juin, les dossiers
PAC ne seront plus recevables.
L’absence de dépôt d’un dossier
PAC entraîne une réduction du
montant de l’aide vitivinicole.
Attention, Pour télé déclarer
un dossier PAC, les exploitants
doivent disposer au préalable
d’un numéro pacage. Si ce n’est
pas le cas, ils doivent transmettre dans les meilleurs délais
à la DDTM, la fiche «identification, statuts et coordonnées
de l’exploitation», disponible
sous Telepac (dans l’onglet
«formulaires et notices 2015»),
dûment complétée et accompagnée des pièces suivantes :
RIB + KBIS de moins de 3 mois
La période de déclaration Pac
2015 est décalée de façon
exceptionnelle. Les nouvelles
dates de déclaration sont du
27 avril au 9 juin 2015 et non
au 15 juin. Avec les nouvelles
modalités des déclarations PAC,
il n’y aura donc pas de possibilité de déclarations tardives
(avec pénalités) au-delà du 9
juin 2015.
Contact :
Laetitia Ghisalberti,
tél. 05 56 24 81 44,
laetitia.ghisalberti@gironde.
gouv.fr ou, pour l’attribution
d’un numéro pacage,
Martine Dejeu,
tél. 05 56 24 85 63, [email protected]
Sorties
> LE 11 AVRIL
Découvrir la faune et la
flore aux alentours de
Cavignac ? C’est ce que
propose l’association
Pétronille, dans le cadre
de «Sortie grand public du
conseil départemental.»
Une matinée conviviale
en compagnie d’un guide
nature et historien et une
belle promenade ( moins
de 10 km) en famille, le
samedi 11 avril, de 9 h
30 à midi.
05 57 58 47 79
> LES 11 ET 12 AVRIL
L’ a s s o c i a t i o n L e s
FloriGraves organise, sur
les terrasses du Château
de Portets, le 1er Salon
du Jardin. Rendez-vous
de 10 à 18 heures, les
11 et 12 avril, à Portets
pour découvrir les plantes
proposées par les exposants, les conseils de
Raymond le jardinier
ou encore assister aux
conférences et ateliers
tournant autour du jardin.
Le parrain de la manifestation est Michel Cardoze.
Entrée : 5 euros pour les
adultes, gratuit pour les
enfants.
06 32 38 74 42
Et aussi
Rencontre viticulture,
le 16 avril, à Saint-Laurent-du-Bois
La cave coopérative de Sauveterre-Blasimon propose une
rencontre ouverte à tous, le 16 avril, à 11 heures, à SaintLaurent-du-Bois, au restaurant le Saint Laurent, sur le thème
«Cave coopérative, Vignerons indépendants, Installation : quelles
relations et quels outils ?». Cette rencontre est gratuite et ouverte
à tous. Le buffet-collation est offert.
Inscriptions : 05 56 61 55 20
4 500 euros de bourse pour une étude
sur l’œnotourisme
Encourager la recherche sur l’œnotourisme, tel est l’objectif
des bourses offertes depuis 8 ans par le réseau des Capitales
de Grands Vignobles. A la clé pour l’étudiant lauréat : 4 500
euros en échange des résultats de son étude. Les dossiers
peuvent être déposés jusqu’au 30 septembre. En encourageant
la recherche sur l’œnotourisme, le réseau souhaite bénéficier
de données et informations utiles au développement de cette
activité.
Pour être admissible à la subvention internationale 2015-2016,
les projets doivent aborder des thématiques liées au marketing
du tourisme et du vin et être en rapport direct avec l’une des
grandes régions du réseau.
Tous les étudiants actuellement inscrits à un programme
d’études dans une ville du réseau ou travaillant sur une thématique liée à une des régions viticoles concernées peuvent participer au concours. Ils ont jusqu’au 30 septembre 2015 pour
télécharger et renvoyer leur dossier de candidature sur le site
www.greatwinecapitals.com
03
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Panorama
> QUESTIONS À… Denis Chéreau,
directeur de la plateforme de recherche Improve
«Un gros travail à mener
sur l’aspect gustatif»
RECHERCHE Pour Denis Chéreau, «il n’y a pas de protéine végétale miracle que nous
n’ayons pas encore utilisée». L’augmentation de la part de protéine végétale dans
l’alimentation humaine passe par un important travail de recherche et développement
sur les qualités gustatives des produits agricoles.
AAVA : Dans son rapport
Innovation 2030, Anne
Lauvergeon désignait déjà
les protéines végétales
comme un axe prioritaire
de recherche pour la
France. Pourquoi cet
intérêt ?
Denis Chéreau : Depuis cinq
ans, une succession d’études
montrent que les protéines
végétales vont être le premier
facteur limitant pour nourrir la
planète, bien avant les glucides
et les lipides. De plus, la France
est extrêmement dépendante
des pays américains dans ce
domaine. La France est une
grande puissance agricole,
et un grand exportateur de
céréales, elle doit devenir un
grand producteur de protéines
végétales.
AAVA : En alimentation
humaine, quelles sont
les prochaines avancées attendues en terme
de valorisation des
protéines végét ales ?
D. C. : Deux stratégies se
dessinent en alimentation
humaine. Certains acteurs
élaborent des produits qui
ressemblent à la protéine
a n i m a l e . L e s i n d u s t ri e l s
texturent la protéine végétale pour lui donner l’aspect
du poulet ou de la viande
bovine. D’autres imaginent des
produits qui se différencient.
Nous travaillons actuellement,
sur la plateforme Improve, à
Amiens, sur des produits au
goût très vert. Les végétariens
n’ont pas les mêmes attentes
en matière de goûts que les
amateurs de produits carnés.
Une start-up lyonnaise a été
sélectionnée dans le cadre du
concours mondial pour l’innovation, en décembre 2013, en
proposant des steaks fabriqués
à partir de lentilles. Le végétal
est très divers, beaucoup plus
que l’animal, et offre beaucoup
de possibilités. Cependant, il
n’y a pas de protéine végétale
miracle que nous n’ayons pas
encore utilisée en France.
AAVA : Selon une enquête
Lesieur auprès de ses
consommateurs, 76 %
d’entre eux sont prêts à
substituer une partie de
la viande qu’ils achètent
par des protéines végétales. Problème, ils
n e se re t rouve n t pas ,
gustativement, dans l’offre
actuelle. Qu’est-ce qui
cloche ?
D. C. : Les pois, c’est très bon,
mais lorsque vous aimez le
bifteck, vous êtes forcément
déçus. Pour autant les choses
avancent. Certains restaurants
végétariens proposent déjà
des produits qui ressemblent
à s’y méprendre à du poulet ou
des crevettes. Avec un assaisonnement, on ne voit pas la
différence. Il y a un gros travail
à mener sur l’aspect gustatif.
Quant à la viande rouge, nous
aurons du mal à l’imiter. Mais il
ne faut pas raisonner en termes
d’exclusion, plutôt de complémentarité. Aujourd’hui 65 % de
la protéine consommée par les
humains dans les pays riches
est d’origine animale. Les nutritionnistes nous indiquent qu’il
faut tendre vers 50 %. Prenez un
petit salé aux lentilles, il faudrait
peut-être augmenter la part de
lentilles.
AAVA : Certains pays développés sont-ils plus avancés
que nous dans le domaine ?
D. C. : Les Américains
travaillent sur le soja depuis
Zoom sur…
«Il ne faut pas raisonner en termes
d’exclusion, plutôt de complémentarité.
Aujourd’hui 65 % de la protéine
consommée par les humains dans les
pays riches sont d’origine animale. »
une vingtaine d’années. Une
étude du GEPV (Groupe d’Etude
et de Promotion des Protéines
Végétales, ndlr) montre que
parmi les milliers de produits
contenants de la protéine
végétale, les deux poids lourds
sont la protéine de soja et le
gluten de blé, en incorporation.
AAVA : En alimentation
animale, la recherche
pourra-t-elle rendre le pois
protéagineux compétitif
face au soja ?
D. C. : Il n’y a pas de raisons
de penser que le pois ne
sera pas compétitif face au
soja. Le français Roquette et
le belge Cosucra augmentent
actuellement leurs surfaces de
productions de protéines, c’est
qu’ils ont réussi à développé
“
les débouchés. En alimentation animale, il y a beaucoup
de travaux pour augmenter la
digestibilité des protéines, et
les adapter à des animaux. En
petfood, les gens s’intéressent
aux aliments pour animaux en
croissance, sportifs ou animaux
seniors.
AAVA : Quels sont les autres
usages émergents ?
D. C. : L’aquaculture se développe fortement. Les poissons
étaient, il y a encore une dizaine
d’années, nourris exclusivement de farines et des huiles de
poissons. On intègre aujourd’hui
de plus en plus de protéine
végétale. On parle là de millions
de tonnes d’aliments consommés chaque année.
Ils ont dit
L ’agriculture est un atout pour notre pays. Elle
est en malaise. Notre agriculture c’est une
force d’innovation.
> Alain Juppé,
lors d’une intervention à Sciences-Po,
le 2 avril 2015
> En Gironde d’abord le 31 mars au château Grand Baril à Montagne, puis en Lot et Garonne
au Château Bois Beaulieu à Saint Sauveur le 2 avril, la chambre d’agriculture de la Gironde a
organisé deux journées portes ouvertes du réseau Déphy sur le thème des «engrais verts». Deux
journées très suivies qui ont accueillis à chacune des sessions pas moins de 200 participants.
Les témoignages des viticulteurs du réseau Déphy, le point sur les semis, les mélanges à éviter, le semis des engrais à moindre cout, les expérimentations et les essais mis en place, les
démonstrations de matériel ainsi que la partie consacrée au sol au travers des fosses pédologiques…sont autant de sujets qui ont mobilisé les participants.
04
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Politique
De plus en plus d’outils pour
sécuriser les exploitations
FNSEA Face à l’augmentation de la fréquence et de l’ampleur des aléas climatiques dans
un contexte économique qui dépend de prix mondiaux très volatils, la FNSEA a entamé en
2014 un chantier sur la sécurisation économique des exploitations, dont les avancées ont
fait l’objet d’une table-ronde lors de son congrès 2015.
Amorcé dans le rapport d’orientation 2014 de la FNSEA, le
travail sur la sécurisation des
exploitations face aux risques
climatiques et économiques
mobilise les acteurs du monde
agricole. A l’occasion de son
congrès annuel à Saint-Etienne,
la FNSEA a organisé, le 25 mars,
une table-ronde pour faire le
point sur les outils assurantiels
et fiscaux qui se développent.
Assurances
Principal chantier auquel s’est
attelée la profession agricole,
la mise au point d’un contrat
d’assurance socle devant
répondre aux objectifs suivants :
«permettre à l’agriculteur sinistré de recommencer son activité, une mutualisation la plus
large possible, et une offre de
base avec un système optionnel», a rappelé Joël Limouzin,
vice-président de la FNSEA. Le
but est d’intéresser le maximum d’agriculteurs, ceux qui
ne sont pas encore assurés
avec un contrat de base plus
accessible, et ceux qui le sont
déjà, en proposant des options
complémentaires. La grande
difficulté dans la mise en place
de ce type de contrat restait la
définition des coûts de production, mais «on a les ingrédients
Pour que le maximum d’agriculteurs soient assurés – et que les coûts de l’assurance diminuent – les professionnels réfléchissent à un contrat de base plus accessible.
pour démarrer le dispositif en
2016», ajoute Joël Limouzin. Du
côté des assureurs, les choses
évoluent en effet, d’autant
plus que les aléas de plus en
plus fréquents mettent en péril
le système actuel. François
Schmitt, président délégué de
Groupama, en témoigne : en
2013 son assurance a indemnisé 290 millions d’euros, davantage que les 240 millions de
primes encaissées. Groupama
travaille ainsi à un contrat de
base, 15 à 20 % moins cher
pour intéresser un maximum de
personnes, avec deux niveaux
de couverture optionnels, plus
complet et plus onéreux. Le
système sera opérationnel
pour les récoltes 2016, soit
dès l’automne 2015 pour les
grandes cultures, à la fin de
l’année pour l’arboriculture et
la viticulture, et au printemps
pour les prairies.
Adaptation
Pour les années difficiles, les
banques disposent par ailleurs
Le temps d’une image
de plusieurs outils de gestion
de la trésorerie, comme «le
report d’échéances, la consolidation de prêt, ou encore le
prêt modulable», détaille JeanMichel Forest, président de la
caisse Loire – Haute-Loire du
Crédit agricole. En 2014, 4 300
prêts de trésorerie, 600 reports
d’échéance et 1 200 consolidations ont été accordés par le
Crédit Agricole. Mais la banque
met également en place des
solutions d’épargne innovantes,
adaptées au monde agricole,
à l’image du Compte épargne
agri (épargne professionnelle
libre sur cinq ans), ou du livret
Projet Agri mis en place avec
Jeunes agriculteurs et qui facilite l’installation grâce à des
droits à prêt jusqu’à 50 000
euros. Des outils qui illustrent
la dynamique d’innovation pour
adapter l’épargne et la fiscalité
aux problématiques spécifiques
du monde agricole, dans la
lignée des Assises de la fiscalité agricole organisées pour la
première fois en 2014 et qui ont
permis d’obtenir entre autre une
révision de la DPA, l’exonération
de la taxe sur le foncier bâti et
de la contribution foncière des
entreprises pour les méthaniseurs et la révision du forfait
agricole. Les bonnes années,
les agriculteurs ont de plus la
possibilité d’anticiper le paiement des cotisations sociales
pour l’année suivante jusqu’à
50 % (système d’à-valoir social).
La mise en place d’un impôt sur
les sociétés (IS) plus adapté au
monde agricole figure à présent
dans les prochains chantiers :
«aujourd’hui, si vous avez
25 000 poules, vous devez faire
25 000 lignes sur votre déclaration», explique Robert Verger,
vice-président de la FNSEA,
pour illustrer l’inadaptation
actuelle de ce dispositif.
Et aussi
Jean-Luc Gleyze à la tête du département
Bruxelles a validé officiellement, le 20 mars, le cadre national concernant l’installation aidée des jeunes agriculteurs. Ainsi le plan d’entreprise (PE), qui remplace le PDE (plan de développement de l’exploitation), sera
effectué sur quatre ans et non plus cinq. La DJA sera versée en deux fois : 80 % à l’installation et 20 % après le
contrôle du respect des engagements en 5e année. La durée de bonification du prêt bonifié reste de 5 ans. Ce
prêt pourra être déclenché à tous moments durant les 4 ans du PE. Il reste cependant encore des inconnues
concernant «les critères de modulations de la DJA définie sur le plan régional», dans le cadre des plans de
développement régionaux (PDR). De 70 à 80 % des régions doivent revoir leur copie. l’Aquitaine fait partie des
bons élèves, la commission européenne a validée la grille de modulation DJA le vendredi 27 mars.
Le 2 avril, l’assemblée départementale a élu son président,
Jean Luc Gleyze, conseiller départemental du canton Sud
Gironde, lors de sa première séance plénière, dans l’hémicycle
de l’hôtel du Département. Deux autres élus étaient candidats :
Jacques Breillat et Grégoire de Fournas. Jean-Luc Gleyze a été
élu avec 44 voix sur 66.
Jean-Luc Gleyze a œuvré pour l’agriculture lors de ses précédents mandats puisqu’il était vice-président du Conseil général
chargé de l’économie, de l’agriculture et du tourisme.
Ce même jour, l’assemblée départementale a élu la commission permanente, les représentants du Département au sein
du SDIS, la commission d’appel d’offres et celle de délégation
de service public.
Une seconde séance plénière se tiendra le 10 avril et permettra,
notamment, de définir les champs de compétences des 15 viceprésidents. Ceux-ci sont : Christine Bost, Jean Touzeau, Isabelle
Dexpert, Bernard Castagnet, Martine Jardine, Jean-Marie
Darmian, Edith Moncoucut, Alain Renard, Denise GreslardNedelec, Alain Marois, Anne-Laure Fabre-Nadler, Matthieu
Rouveyre, Emmanuelle Ajon, Hervé Gille, Cécile Saint-Marc.
05
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Politique
Coup de gueule pour un
marché des vins réaliste
PRODUCTION Alors que les stocks à la propriété sont au plus bas, les cours des
Bordeaux sont à la peine. Les responsables des organisations professionnelles alertent.
«Nous sommes ensemble pour
montrer notre union face à
la situation du marché viticole…». Le 23 mars, Thomas
Solans, président des Jeunes
agriculteurs, Patrick Vasseur,
président de la FDSEA, PierreEtienne Garzaro, président de
la fédération des vignerons
indépendants de Gironde,
Bernard Artigue, président de la
Chambre d’agriculture, Patrick
Boudon, président du syndicat
des vignerons bio d’Aquitaine
et Bernard Solans, président
de la fédération régionale des
coopératives d’Aquitaine ont
tenu une conférence de presse
à Bordeaux pour dénoncer «un
marché des vins de Bordeaux
irréaliste».
études réalisées en Bordeaux
rouges donnent des prix de
revient qui varient de 1 200
à 1 250 euros le tonneau. Et
quand les densités augmentent, les prix de revient augmentent aussi». Et il en appelle à la
contribution de tous les acteurs
de la filière. «Il faut que chacun
prennent sa responsabilité
pour que les producteurs s’en
sortent».
Unité de la filière
Respect mutuel
Les chiffres sont têtus. En
Bordeaux rouge, toutes les
études réalisées annoncent
des prix de revient au tonneau
supérieurs à 1 200 euros pour
des rendements de l’ordre de
50 à 52 hectolitres l’hectare. Or,
dans le même temps, pour le
Les Jeunes agriculteurs, la FDSEA, la fédération des vignerons indépendants de Gironde, la Chambre d’agriculture, le syndicat des vignerons bio d’Aquitaine et la fédération régionale des coopératives d’Aquitaine dénoncent «un marché des vins de Bordeaux irréaliste».
millésime 2014, les deux tiers
des achats vracs réalisés en
février dernier ont été signés à
des prix inférieurs à 1200 euros
«La campagne a démarré tard
et aux alentours de 1 100 euros
en moyenne. 1 100 euros, cela
sous entend que des contrats
Les jours élevage
du 1er au 30 avril
-20%
sur les clôtures
et accessoires
ont été signés à moins de 1 000
euros. L’an passé, 66 jeunes
agriculteurs se sont installés,
dont les deux tiers en viticulture. Et pour leur projet d’installation, nous nous sommes
basés sur un prix de vente à
1 200 euros» s’inquiète Thomas
Solans. Et il ajoute «nous
souhaitons un respect mutuel
de tous les acteurs de la filière.
1 200 euros le tonneau, cela
veut dire 1 euro de vin dans une
bouteille. Cherchez l’erreur…».
«Si la récolte 2015 flirte avec
les 6 millions d’hectolitres, à
quel prix se négociera alors le
tonneau ?» interroge à son tour
Patrick Vasseur. «Aujourd’hui,
les conditions semblent réunies
pour autoriser le maintien des
cours à leur niveau de l’an
passé d’autant que d’autres
régions viticoles connaissent
une conjoncture plutôt favorable. Malheureusement si
nous connaissons à nouveau
une récolte faible on court le
risque de ne pas être en capacité de répondre à nos marchés
actuels».
Gage de réussite
Bernard Artigue plaide pour
une production «rémunératrice». «Toute activité doit être
rentable. Depuis 10 ans nous
cumulons les difficultés économiques et les difficultés liées
aux intempéries. Toutes les
«Aujourd’hui, nous voulons
montrer l’unité de la filière».
A son tour, Pierre-Etienne
Garzaro plaide pour un prix
plancher à 1 250 euros le
tonneau «seul capable de
pérenniser les exploitations.
Si les prix décrochent, il est
de notre devoir de tirer la
sonnette d’alarme». Bernard
Solans en appelle quant à lui
«à la conscience du négoce».
Puis faisant référence au Plan
Bordeaux et à l’engagement de
la coopération «qui a fait son job
au travers des diverses restructurations» il soutient «l’organisation du marché n’appartient
pas qu’à une catégorie de la
filière. Je veux croire au plan
Bordeaux et à la réactivité de
tous les groupes de travail».
Partenariats équilibrés
Appel aussi de Patrick Boudon
«la viticulture Bio n’est plus
une niche. Il est important de
trouver des partenariats intelligents et équilibrés». Partenariat
encore pour Thomas Solans.
Il plaide pour que la marque
Bordeaux «ne soit pas bradée».
Il en appelle au dialogue «pour
que chacun soit gagnant». Il
parle encore de respect mutuel,
de comportements responsables, de contractualisation,
de volonté commune… Autant
de termes et de notions développées dans le Plan Bordeaux.
Ce lundi 20 mars un cri d’alarme
a été lancé.
G. M.-A.
06
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Politique
«Pour amener l’innovation
dans l’agriculture»
ENTREPRISES A l’occasion du 83e congrès national «Entrepreneurs Des Territoires» (EDT),
plus de 400 entrepreneurs de travaux venus de toute la France se sont retrouvés
à Bordeaux pour parler de l’avenir de leur profession.
Les Entrepreneurs des
Territoires (EDT), ce sont
21 000 entreprises de travaux
agricoles, forestiers et ruraux
en France, pour plus de
90 000 emplois. Un secteur
économique qui compte, et qui
est lié directement à l’agriculture et à la forêt.
emplois TODE», déclarait Gérard
Napias. La perte de compétitivité suite à la suppression de
l’exonération des charges patronales sur les TO-DE inquiètent
les entrepreneurs de travaux.
Alain Rousset, président du
conseil régional d’Aquitaine et
président de l’Association des
régions de France, s’est engagé
en clôture de l’évènement à
étudier ce dossier.
Travailler pour demain
Pour son 83e congrès, la FNEDT
avait choisi le thème de l’innovation partagée. Entre les
impératifs économiques de
performance et de productivité
et les enjeux environnementaux (respect de l’environnement, produits phytosanitaires,
etc), les défis à relever sont
nombreux pour la filière. Mais
pour les relever, les EDT ne
pourront pas rester seuls.
C’est tout un ensemble d’organismes qu’il faut mobiliser. Lors
des multiples tables rondes
des deux premiers jours, la
diversité des intervenants l’a
prouvé, notamment au niveau
des échanges qui ont été réalisés avec les entrepreneurs
viticoles. La mise en place
d’Agri Cap Conduite, est une
réponse directe à un besoin
de main d’œuvre qualifiée chez
les EDT. «Les machines des
constructeurs sont toujours
plus modernes, et ce que l’on
Un trophée
Plus de 400 congressistes étaient présents chaque jour pour les conférences et autres visites de stands.
veut, c’est former du personnel
pour les utiliser à 100 % de
leurs capacités,», affirme le
responsable pédagogique de
l’EPLEFPA de la Gironde.
L’innovation
L e s m ot s « b i o - c o n t rô l e » ,
«drones», «agriculture numérique» et «robots» ont été le
fil conducteur des débats du
congrès, totalement orienté
vers l’innovation. «Nous avons
vu durant ce congrès que
nos jeunes entrepreneurs se
donnent les moyens d’être
des acteurs du monde agricole de demain en investissant
aujourd’hui dans les nouvelles
technologies», tenait à rappeler
Le temps d’une image
La semaine des primeurs vient de se terminer. Elle a accueilli les professionnels venus du monde entier pour
découvrir le millésime 2014. Un millésime gourmand, où l’on trouve de belles réussites, les terroirs et les
savoir faire s’expriment. Ainsi que le précise Christophe Coupez, directeur de l’œnocentre de Pauillac «les vins
offrent une large palette d’expression. Ils reflètent souvent un grand millésime, très coloré, avec des arômes
fruités mûrs et complexes. Harmonieux très tôt, ils étonnent par leur équilibre déjà parfait. Dans les meilleurs
des cas, 2014 a la gourmandise de 2009 alliée à la classe de 2010. C’est une belle récompense après une
campagne au vignoble parmi les plus difficiles que les viticulteurs aient connues.»
Gérard Napias, président de la
FNEDT. «L’innovation n’est plus
un système de haut en bas avec
plusieurs étages cloisonnés et
étanches. Les entrepreneurs
la voient comme l’interaction
ouverte entre la recherche, la
construction, la distribution
et l’utilisation. Leurs activités
adopteront des technologies
de pointe si elles sont de vraies
solutions aux besoins économiques, environnementaux et
sociaux des entreprises.»
Le congrès n’a pas manqué
d’aborder aussi les dossiers
d’actualité de la prestation
de services et notamment ce
qui attend les employeurs de
main d’œuvre saisonnière.
«Nous nous mobilisons sur la
défense des entreprises qui
subissent les conséquences de
la suppression de l’exonération
de charges sociales sur les
Ce congrès a vu le lancement
des Trophées EDT, à l’initiative
de Robert Barrière président
des EDT Gironde. Ce sont majoritairement les entrepreneurs,
utilisateurs du matériel, qui ont
formé le jury et choisi le vainqueur. Pour Robert Barrière,
«ces Trophées EDT donnent une
nouvelle dynamique. On est
dans l’idée de notre congrès.
Il faut innover, amener de
nouvelles choses pour ne pas
lasser». Le vainqueur est celui
qui a le mieux répondu aux
quatre critères suivants : sécurité au travail, réduction des
coûts, impact environnemental,
agriculture (ou sylviculture) de
précision.
Pour 2015, c’est Airinov, avec
son drone «Agridrone», qui
remporte le plus de suffrages.
Leur appareil propose une
car tographie grâce à un
capteur quatre bandes (vert,
rouge, proche infra-rouge, infrarouge). Cela permet d’obtenir un
conseil en fertilisation sur le blé
et le colza.
Pour Erick Lebrun, responsable
marketing et communication,
«c’est toujours un honneur
d’être mis en avant, surtout
par un jury d’entrepreneurs.
C’est une vraie reconnaissance
de notre innovation».
07
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Technique
Zones vulnérables :
un début de solution
ENVIRONNEMENT La FDSEA de la Gironde se bat pied à pied pour que l’extension
des zones vulnérables reste dans des limites raisonnables.
L’arrêté portant désignation des
nouvelles zones vulnérables sur
le bassin Adour/Garonne est paru
le 30 mars. Selon les élus de la
FDSEA de la Gironde, «le travail
d’argumentation et de pression
syndicale mené par la FDSEA dès
connaissance du projet d’extension
des zones vulnérables a commencé à porter ses fruits.»
Des adaptations ont ainsi été
portées au projet initial. «Cela
passe notamment, par l’exclusion
des communes dont le classement était aberrant. En Gironde,
cela représente 44 communes
sur les 148 proposées, tout le
Médoc, par exemple, est ainsi sorti
des zones vulnérables (ZV).» Autre
avancée : le classement selon
les limites des bassins versants
pour les communes situées sur
une masse d’eau superficielle.
Cela représente 53 communes en
Gironde. Sur celles-ci, la délimitation en zone vulnérable se fait par
zone cadastrale et non plus sur la
totalité de la commune.
«En conclusion, sur les 148
communes proposées dans le
projet initial, le nouvel arrêté ne
garde que 104 communes et sur
JCB - RULLIER FOYENNE
Ensemble vers de nouveaux horizons !
L
e groupe Rullier est depuis plus de soixante ans connu et reconnu pour ses compétences vitivinicoles,
pour son expertise en ingénierie de chai et en matière de tracteurs et matériels agricoles.
Au début des années 90 le groupe Rullier s’est diversifié au fil de ses acquisitions pour devenir aujourd’hui
un intervenant incontournable du monde agricole sous toutes ses formes. Il est le partenaire privilégié
de grands constructeurs tel que Bobard, Bucher, Pellenc mais aussi tel que Fendt, Mc Cormick où
encore Amazone, Maschio… Depuis 2007, il s’est engagé au côté du leader mondial de la manutention
agricole : JCB. La distribution des matériels JCB s’est organisée autour de la filiale Rullier Foyenne qui a
la responsabilité de représenter la marque anglaise pour le groupe Rullier sur 3 départements : Gironde,
Dordogne et Charentes.
En progression constante depuis le début de ce partenariat, Rullier foyenne, avec 30 % de pénétration
du marché, est devenue le leader des ventes de télescopique agricole sur son secteur. Cette réussite
s’est construite avec des hommes de qualité à la compétence reconnue et à la disponibilité appréciée.
Techniciens, commerciaux, magasiniers suivent 1 à 2 formations annuelles chez JCB à Sarcelles ou en
Angleterre pour apporter au jour le jour des conseils et des réponses pertinentes à des clients de plus en
plus exigeants. Pour conforter cette expertise, Rullier Foyenne s’appuie sur une couverture de secteur
au maillage très serré avec pas moins de 13 implantations constituées de bases
Rullier et d’agent JCB (cf carte). Cette proximité est aujourd’hui un atout et un
élément important de décision pour tous les utilisateurs de télescopiques.
Fort de cette expérience et de cette réussite, Rullier Foyenne et JCB
ont souhaité renforcer leur collaboration en se lançant ensemble
dans le développement du Fastrac. Le Fastrac, un tracteur spécialisé
polyvalent qui excelle dés qu’on parle de transport et qui répond
à tous les besoins du monde agricole en amenant souvent des
solutions nouvelles. Le Fastrac fait aujourd’hui peau neuve avec
l’arrivée de la toute nouvelle série 4 200. Fiabilité, ergonomie, confort
et polyvalence sont les maîtres mots de cette nouvelle création JCB.
Rullier Foyenne s’est engagée, dès sa présentation officielle au SIMA,
pour vous mettre à disposition un tracteur de démonstration. Contacteznous et entrez avec nous dans l’aventure Fastrac pour découvrir de
nouvelles possibilités…
Nos agents :
• LANAUD S.A.R.L.
16290 CHASSENEUIL / BONNIEURE - Tél. : 05.45.39.60.64
Votre contact : Nicolas Ferrier
Port. : 06.74.83.44.81
Tél. : 05.45.98.07.21
• ROCHE JEAN SEE
24390 CHERVEIX CUBAS - Tél. : 05.53.50.41.10
• TRUFFY Eric
24800 ST PIERRE DE COLE - Tél. : 05.53.52.86.59
Route de Fronsac
ZA Château Sec
RN 113
66 av. de Bordeaux
Le Mayne Fort
33500 Libourne
33710 Pugnac
33210 Langon
33220 Port Ste Foy
16210 Orival
05 57 55 54 54
05 57 68 90 32
05 56 63 14 48
05 53 24 75 93
05 45 98 07 21
1 Barrail
Route des Châteaux
Rue L. Blériot
Route de Castillon
ZA Marron Ouest
33580 St Ferme
33250 Pauillac
16100 Châteaubernard
33330 St Emilion
33700 Mérignac
05 56 61 63 23
05 57 75 24 24
05 45 32 20 35
05 57 74 09 15
05 56 34 32 32
ces communes, 53 sont concernées pour partie. Une étude plus
fine pour évaluer les surfaces est
en cours. Notons malgré tout que le
Sud Gironde et le secteur Coutras/
Guitres reste en ZV avec toutes
les contraintes que cela implique.
Mais, le combat n’est pas terminé…
sur le zonage et sur les mesures à
appliquer.»
Au niveau national
Au niveau national aussi, la
mobilisation syndicale a porté
ses fruits. Par rapport au zonage
qui avait été établi en 2014, la
FNSEA a obtenu une réduction
des zonages sensibles de 30 à
40 % selon les bassins. «Ce qui
signifie que le ministère de l’Environnement commence, enfin, un
peu, à tenir compte de la réalité
du terrain», se félicite-t-on, rue
de la Baume. Néanmoins, pour
les paysans concernés par ces
zones, ils auront à appliquer le plan
d’actions qui précise leurs obligations en matière de gestion des
nitrates. Dans ces cas, la FNSEA
demande à ce que les plans d’actions évoluent «afin qu’ils ne soient
pas des couperets d’activité tant
en matière d’élevage, de céréales
et d’autres productions». Ce qui
suppose la mobilisation de moyens
financiers, en particulier dans les
régions pour «la modernisation et la
mise aux normes des exploitations
les plus fragiles. Il ne s’agit pas
de saupoudrer, mais d’agir pour
maintenir l’élevage sur tout le territoire.». Il n’en reste pas moins que
les paysans «ne comprennent ni
l’efficacité, ni l’utilité des mesures
prises car largement administratives et idéologiques», observe
la FNSEA qui souhaite «intégrer
plus de science, de recherche et
d’innovation dans l’application de
la directive Nitrates pour obtenir
de vraies données, fondées, rationnelles, objectives.». L’idée est de
parvenir dans le cadre de «Nitrates
Autrement» à un ensemble de
propositions visant à avoir une obligation de résultats plutôt qu’une
obligation de moyens. «Avec tous
les efforts consentis par les agriculteurs, il faut d’ores et déjà envisager de pouvoir sortir du zonage
dès lors que les objectifs sont
atteints. Il ne doit pas y avoir de
zonage éternel !»
08
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Technique
PAC : ce qui change
PAC La nouvelle PAC 2015-2020 instaure de nouvelles règles, mais également des
changements conséquents dans la déclaration PAC. Voici un point rapide des principales
évolutions telles qu’elles sont annoncées ce jour.
La nouvelle PAC a changé de
nombreuses choses. Il est
possible qu’elles évoluent
encore dans le temps.
Le dépôt des dossiers PAC se
fera jusqu’au 9 juin sans pénalités. Au delà de cette date et
jusqu’au 6 juillet, le dépôt des
dossiers est possible avec une
baisse de 1 % des aides. Le 7
juillet, les dossiers ne seront
plus recevables. Les clauses
de transferts, liés aux transferts
fonciers, ainsi que les changements de forme sociétaires
sont réalisables jusqu’au 9
juin. En revanche, la date de
dépôt des demandes d’aides
couplées animales reste fixée
au 15 mai.
Ilots et parcelles
Le dessin des îlots sur le
registre parcellaire graphique
a été réalisé par l’IGN (base
campagne 2014-2015). Toutes
les parcelles doivent maintenant être dessinées. La localisation indicative n’est plus
possible. Il n’y aura plus de
dessin spécifique pour les MAE
car elles sont intégrées à la
notion de parcelle. Les engagements linéaires et ponctuels
doivent être dessinés sur le
RPG.
devra indiquer pour chaque
parcelle la culture mais aussi
parfois les précisions nécessaires aux contraintes réglementaires (SIE, MAEC, quel
mélange etc.).
Les codes cultures vont être
modifiées.
La culture principale est la
culture identifiable entre le 15
juin et le 15 septembre 2015.
Sur la déclaration
Le dépôt des dossiers PAC se fera jusqu’au 9 juin sans pénalités.
Surfaces non agricoles
(SNA)
Les SNA ne figurent plus dans
le RPG mis à disposition des
agriculteurs et seront prises en
compte automatiquement par
l’IGN. Par contre, les agriculteurs doivent dessiner :
• les nouvelles SNA qui n’existaient pas au moment de la
photo aérienne et qui sont
apparues depuis (contructions, plantations etc.) sous
le code «SNA apparues» ;
• les SNA qui existaient au
moment de la photo et qui
ont disparues depuis sous le
code SNA disparues.
Surfaces admissibles
et SIE
Le calcul des surfaces des
parcelles se fera automatiquement à partir des dessins
des agriculteurs et des SNA
après déclaration. Donc, les
agriculteurs ne pourront pas
au moment de la déclaration
connaître leur surface admissible exacte ni leur surface de
SIE exacte.
Attention pour les dossiers
PAC, car il n’y aura plus aucun
contrôle de la surface de la
parcelle.
Il est prévu un retour des DDTM
à chaque déclarant, en juillet-août, de leurs surfaces en
SNA avec possibilité de réajustement. Les délais sont très
courts pour terminer l’instruction et effectuer le paiement.
Descriptif des parcelles
Le S2 jaune disparaît. Il est
remplacé par un nouveau document dans lequel l’agriculteur
Verdissement : avant le 27 avril
PAC Equivalence au verdissement pour les moncoculteurs de maïs : les détails de la mesure.
Après de longs mois de mobilisation, l’AGPM a obtenu un
schéma d’équivalence aux
mesures de verdissement
pour les exploitations spécialisées en maïs. Le schéma
entre désormais dans sa
phase opérationnelle.
Les pratiques à mettre
en œuvre
Pour bénéficier de l’équivalence, il faut mettre en œuvre
des pratiques précises. En
premier lieu, le maïs doit
représenter plus de 75 % de
la sole arable de l’exploitation. Le cahier des charge
comprend plusieurs engagements. Il faut, notamment,
une couverture hivernale des
sols sur 100 % des terres
arables. Le couvert semé,
pur ou en mélange, doit être
choisi parmi la liste suivante :
• G r a m i n é e s ( a v o i n e s ,
blés, dactyles, fétuques,
fléole, orge, pâturins, raygrass, seigles, triticale,
X-festulolium) ;
• hydrophyllacées (phacélie) ;
• Linacées (lins) ;
• Brassicacées (navettes) ;
• Fabacées (féveroles, fenugrec, gesses cultivées,
lentilles, lotier, corniculé,
lupins [blanc, bleu, jaune],
luzerne cultivée, minette,
mélilot, pois, pois chiche,
sainfoin, serradelle, trèfles,
vesces).
L’implantation doit intervenir
au plus tard 15 jours après
la récolte et la destruction
du couvert est autorisée à
compter du 1er février de l’année suivante. Le cahier des
charges recommande de ne
pas fertiliser et de détruire ce
couvert de façon mécanique,
par broyage et/ou roulage.
S’engager
Il faut signer un dossier de
certification (disponible dans
les ADAR et à la FDSEA) qui
engage l’exploitant sur une
période de 3 ans auprès d’un
organisme certificateur chargé
de vérifier qu’il respecte le
cahier des charges précédemment détaillé.
L’engagement doit être fait
avant le 27 avril 2015 auprès
du seul organisme certificateur retenu (OCACIA/A-Ver).
Dès que l’engagement est
reçu par OCACIA, une attestation est délivrée, qui devra
être jointe au dossier de déclaration de surface, avant le 9
juin 2015. Il faudra également
cocher une case prévue à cet
effet dans le déclaration de
surface.
Coût de l’adhésion
à OCACIA
Le coût annuel de la certification est de 220 euros HT par
exploitation et par an. Cette
certification engage sur 3 ans,
sauf en cas de retour au critère
réglementaire de diversité de
l’assolement (réalisation de 2
ou 3 cultures obligatoire).
Contrôles
OCACIA contrôlera sur le
terrain l’ensemble des exploitations engagées entre le
15 novembre 2015 et le 1er
février 2016 afin de valider
ou annuler le certificat. Pour
les campagnes suivantes,
OCACIA réalisera un contrôle
documentaire sur l’ensemble
des exploitations engagées
et un contrôle terrain sur 1/3
d’entre elles. L’ASP contrôlera
sur place 5 % des exploitations
engagées dans ce dispositif.
Renseignements
Chambre d’agriculture de
la Gironde, ADAR et FDSEA
de la Gironde
L’éleveur doit déclarer ses effectifs ovins, caprins, porcins et
volailles. L’agriculteur devra
cocher des cases en fonction
des aides demandées par l’agriculteur (comme en 2014). Les
agriculteurs pourront télédéclarer toute l’année les évolutions liées à leur exploitation :
statuts, coordonnées, associés etc. Il sera nécessaire de
déclarer la répartition des parts
sociales des GAEC.
Calendrier
Voici le calendrier prévisionnel
de la période de dépôt :
• mi-mars 2015, mise à disposition des îlots IGN anonymisés auprès des organismes
de services ;
• f in mars 2015, ouverture
des services Télépac, télédéclaration des mandats
agriculteurs / organismes
de service – téléchargement
depuis Télépac des données
des agriculteurs ;
• mi avril 2015, mise en ligne
sous Télépac des dossiers
pré imprimés ;
• 27 avril, début de la période
de dépôt des dossiers ;
• 1ère quinzaine de mai, arrivée
des dossiers PAC papier dans
les boîtes aux lettres des agriculteurs ;
• 9 juin, fin de la période de
dépôt des dossiers.
Comités d’appui
Les Préfets mettront en place
dans chaque département un
comité d’appui pour diffuser
l’information et pour organiser
l’accompagnement des agriculteurs lorsqu’ils établiront
leurs demandes d’aides, comité
composé des services de l’Etat,
des Chambres d’agriculture,
des CER, des OPA…
Renseignements
Chambre d’agriculture de la
Gironde, www.gironde.chambagri.fr, ADAR, FDSEA de la
Gironde, www.fdsea33.fr
09
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Technique
Vignoble à la loupe
TERRAIN Chaque mois, les techniciens des antennes ADAR de la Chambre d’agriculture
font un point sur la vie du vignoble.
même date de 2000 à 2014.
Elle avoisine celles de 2004 et
2009. Les premières éclosions
auront lieu à 500 ° jours, ce qui
devrait correspondre à début
avril.
Point escargots
Les prévisions météo pour la semaine du 6 au 12 avril laissent à penser
que l’entrée en végétation de la vigne cette saison débutera début avril.
La somme des températures en
base 10 (température à partir
de laquelle la vigne peut se
développer) est un indicateur
simple du niveau de précocité
du millésime. Le seuil de 80 °
correspond au débourrement
moyen (50 % des bourgeons à
pointe verte).
Au 25 mars 2015, la somme
des températures en base
10 pour la station météo de
Cadillac est de 27,5 °. Proche
des valeurs de 2009, les prévisions météo pour la semaine du
6 au 12 avril laissent à penser
que l’entrée en végétation de
la vigne cette saison débutera
début avril.
Actualité tordeuses
Au 22 mars, la somme des
températures du modèle
Roehrich atteignait 418,8 °
jours sur le site de l’INRA de
la Grande Ferrade à Villenave
d’Ornon. Selon Lionel Delbac,
ingénieur de l’INRA, cette valeur
est inférieure à la moyenne
(437,7 ° jours) calculée à cette
Loin d’être généralisées,
les attaques d’escargots se
cantonnent souvent à certaines
parcelles. Au début du débourrement et sur une période d’un
mois environ, ils dévorent les
poussent vertes, les rameaux
et les feuilles. Sur les parcelles
particulièrement sensibles et à
historique, deux stratégies de
lutte complémentaires peuvent
être adoptées en prévention
et avant le débourrement de
la vigne. La première est un
travail superficiel des sols sur
les 10 premiers centimètres.
C’est à cette profondeur que
se trouvent la majorité des individus (adultes, jeunes, œufs).
La seconde lutte est une lutte
chimique. Deux substances
actives sont autorisées en
traitements généraux. Il s’agit
du Métaldehyde qui comporte
de nombreuses spécialités
commerciales et du Phosphate
de Fer, homologué en agriculture biologique, avec une
seule spécialité commerciale.
Tous ces produits limaticides
sont des appâts qui doivent
être répar tis au sol, soit
manuellement, soit à l’aide
d’un épandeur. Leur efficacité
Le temps d’un tableau
Familles chimiques testées en 2014 Recommandations
ANTI-MILDIOU
CAA
Un seul traitement en préventif strict.
Gérer ensemble les modes d’action Qil et Qol-D.
Qil
Maximum 3 applications par an avec des préparations contenant l’une
ou l’autre des substances actives cyazofamide ou amétoctradine.
Qol-D ou QoSi
Maximum 2 applications par an pour chaque substance active.
IDM
Qol
AZN (quinoxyfen)
SDHI (Boscalid)
7 familles
ANTI-OÏDIUM
Maximum 2 applications, non consécutives et en utilisant des substances actives différentes.
Leur emploi seul, sans autre substance active associée, est déconseillé quelque soit le positionnement.
Maximum 2 applications par an.
Maximum 2 applications par an.
ANTI-BOTRYTIS
Respecter les mesures de prophylaxie.
Employer 1 seul produit par famille chimique et par an.
Alterner les familles chimiques d’une année sur l’autre.
Le plan de surveillance national de la résistance (plan Ecophyto) vient de publier la note commune 2015. Les
études ont porté cette année sur 3 familles d’anti-mildiou : les CAA (diméthomorphe, iprovalicarbe, benthiavalicarbe, mandipropamid et valifénalate), les Qil (cyazofamide) et les Qol-D ou QoSi (amétoctradine) ; 4 familles
d’anti-oïdium : Qol (strobilurines), IDM (IBS groupe 1), AZN (quinoxyfen) et les SDHI (boscalid) ; et les 7 familles
d’antibotrytis (hors biocontrôle). Cette note est disponible sur le site Internet www.vinopole.com. Voici la synthèse des recommandations de la note commune 2015 des familles chimiques testées en 2014.
est uniquement préventive.
Autrement dit, quand les escargots sont dans les souches, il
est trop tard.
Au 15 juin
Pour les aides à la plantation,
au palissage et à l’arrachage, il
y a un seul dossier à remettre
au 15 juin.
Depuis 2013, un seul dossier de
demande d’aides à l’arrachage,
à la plantation et à la pose
du palissage est à remettre
à France Agrimer avant le 31
juillet ou Bordeaux Aquitaine
Restructuration (Ba-r), au plus
tard le 15 juin.
Les modalités de la
Restructuration Individuelle
sont inchangées. Les vignes
plantées doivent avoir une
densité qui varie de 10 %,
quel que soit le cépage. Il est
possible de combiner les aides
à la restructuration individuelle
et collective dans une limite
de 6 hectares par an et par
exploitation.
Les formulaires sont disponibles sur les sites Internet
http://ba-r.fr/ et http://www.
franceagrimer.fr rubrique vin/
aides/ restructuration.
Contact
Aurélie Vincent, Cédric Elia, Joël Ortiz, Jean-Baptiste
Meyrignac, ADAR des Deux Rives, Chambre d’agriculture
de la Gironde, [email protected],
[email protected], [email protected],
[email protected]
Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) :
l’Europe investit dans les zones rurales.
Et aussi
L’État finance un projet de 4,2 millions d’euros
contre les maladies du bois de la vigne
L’État, à travers le Fonds unique interministériel (FUI), finance
un projet issu des pôles de compétitivité Végépolys et d’Agri
Sud-Ouest Innovation, pour les avancées qu’il laisse entrevoir
en termes de lutte contre les maladies du bois de la vigne
(MBV), a relaté Végépolys le 1er avril. Un consortium de neuf
partenaires industriels, techniques et académiques s’est
engagé autour de ce programme qui s’étendra sur une durée
de quatre ans. Parmi eux, des spécialistes de la protection des
cultures (Agrauxine - 49), porteur du projet, de la production
de plants (Mercier Frères - 85), de l’imagerie (Telespazio - 33).
Avec 15 à 50 % des surfaces atteintes par les MBV en France,
la perte annuelle pour la filière viticole est estimée à 1,5
milliard d’euros, souligne Végépolys. La stratégie de protection proposée par le projet reposera sur des combinaisons de
produits de protection aux modes d’action complémentaires,
mais également sur des outils d’aide à la décision, sachant
que «ces derniers pourront être moléculaires ou basés sur
l’imagerie et la modélisation».
Agriculture et changement climatique : lancement du projet de recherche «4 pour 1 000»
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a annoncé le
lancement d’un projet de recherche international, le «4 pour
1 000». Ce projet a pour objectif d’améliorer de 4 pour 1 000
la capacité de stockage de matière organique des sols. «Une
telle augmentation permettrait de compenser l’ensemble des
émissions de gaz à effet de serre de la planète», précise un
communiqué de presse du ministère de l’Agriculture, alors
qu’une diminution du même ordre engendrerait un doublement des émissions. Le stockage du carbone dans les sols
constitue l’un des atouts majeurs du secteur des terres pour
participer à l’atteinte des 40 % de réduction des émissions
de gaz à effet de serre, objectif fixé par l’Union européenne
à l’horizon 2030.
10
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Technique
Dernière opportunité
pour les retardataires
EFFLUENTS L’obligation de traitement des effluents vinicoles et viticoles n’est pas nouvelle.
Un programme d’accompagnement 2013-2018 peut aider les exploitants à se mettre à jour.
Le traitement des effluents vinicoles et viticoles est une obligation depuis de nombreuses
années. Les activités vinicoles
et viticoles sont soumises à
des contraintes réglementaires
regroupées dans différents
textes qui prévoient également
des sanctions en cas d’absence
de traitement. Plusieurs solutions existent et en particulier
celle des systèmes collectifs.
Jusqu’à maintenant, des aides
financières ont été accordées
aux viticulteurs qui souhaitaient se mettre aux normes.
L’accord-cadre 2013-2018 est
un nouveau programme d’accompagnement qui aborde le
problème dans son ensemble.
L’accord-cadre
En Gironde, un accord-cadre a
été signé fin 2013 entre l’Etat,
trois financeurs (Agence de
l’Eau Adour-Garonne, Conseils
départemental et régional) et
six partenaires professionnels
de la filière vitivinicole dont la
finalité est de reconquérir le bon
état des eaux. Les principaux
objectifs opérationnels sont :
- réduire et optimiser l’utilisation
des produits phytosanitaires ;
- permettre aux chais de s’équiper pour le traitement des
Exemple de stockage d’effluents aéré.
effluents vinicoles et encourager les solutions collectives ;
- limiter les risques de transfert
des polluants vers les eaux ;
- inciter les exploitations à développer des pratiques respectueuses de l’environnement.
Réglementation
Différents textes réglementaires
se rapportent à l’obligation du
traitement des effluents (vinicoles et viticoles) et aux sanctions qui s’appliquent en cas
de rejet direct dans le milieu
naturel.
Le déversement direct des
effluents d’exploitations agricoles dans les eaux superficielles ou souterraines est
interdit (article R211-48 du
Code de l’Environnement).
Le temps d’un schéma
Le choix du mode de traitement dépend de plusieurs paramètres comme la place disponible autour du chai,
la proximité du réseau de tout-à-l’égout, la détention de terres non viticoles et, bien évidemment, les coûts
d’investissement et de fonctionnement. Le diagramme ci-dessus d’aide à la décision permet d’identifier les
techniques de traitement envisageables en fonction de la situation géographique du chai.
L’article L1331-15 du Code
de la Santé Publique (ancien
article 37 de la Loi sur l’Eau
de 1992) impose le traitement
des effluents non domestiques
pour les installations qui ne
sont pas soumises à la réglementation des Installations
Classées pour la Protection de
l’Environnement (ICPE). Sont
concernés les chais dont la
capacité de production est inférieure à 500 hl.
La réglementation des ICPE fixe
les procédures à respecter pour
minimiser les risques vis-à-vis
de l’environnement des chais
dont la capacité de production
est comprise entre 500 hl et
20 000 hl (chais à déclaration,
arrêté du 15 mars 1999) ou
supérieure à 20 000 hl (chais à
enregistrement ou autorisation,
arrêtés du 26 novembre 2012
et du 3 mai 2000). Les chais
rentrant dans ces catégories
doivent déclarer leurs installations auprès des sous-préfectures d’arrondissement.
L’arrêté du 12 septembre 2006
prévoit les dispositions relatives à l’utilisation des produits
phytosanitaires et définit les
modes de traitement autorisés
des effluents viticoles (phytosanitaires). [suite en page 11].
Et aussi
Une nouvelle base de données sur MatéVi
MatéVi (www.matevi-france.com) est une base de données sur
le machinisme vitivinicole. C’est un outil pratique d’information sur les matériels viticoles et vinicoles, leurs rôles, leurs
utilisations, leur efficacité, le contrôle de leur fonctionnement
et tout autre élément permettant d’étudier, de choisir ou de
conseiller ces appareils et équipements.
Il fournit donc des éléments de choix concrets étayés, lorsque
cela est possible, par les résultats des bancs d’essais effectués
par des organismes officiels et neutres. Le site recense la plus
grande partie des matériels viticoles et vinicoles disponibles
sur le marché français sous la forme de fiches techniques
détaillées, obligatoirement validées par leurs constructeurs
respectifs.
MatéVi est issu de la collaboration entre la Chambre d’agriculture de la Gironde et l’Institut Français de la Vigne et du Vin.
Le site MatéVi s’est récemment enrichi d’une nouvelle base
de données sur la gestion des effluents phytosanitaires. Cette
rubrique présente les équipements et dispositifs permettant de
sécuriser les étapes de remplissage et de lavage du pulvérisateur. Elle permet de faire le point sur les différents procédés de
traitement et sur les critères à prendre en compte pour choisir
le plus adapté à son exploitation.
La base préexistante sur le traitement des rejets vinicoles
regroupe les informations concernant la caractérisation
des effluents, la réglementation et les modes de traitement
existants.
Ce site rassemble donc l’ensemble des informations techniques et réglementaires nécessaires à une bonne gestion
des effluents d’une exploitation viticole.
11
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Technique
Effluents : les différentes
solutions de traitement
EQUIPEMENTS Bien calibrer pour bien choisir et économiser.
exploitations réalisant très peu
de traitements dans l’année.
[suite de la page 10] En
moyenne, un chai correctement
équipé génère 1 à 2 litres d’effluents par litre de vin produit.
Aides financières
Traitement des
effluents vinicoles
Cette consommation peut être
augmentée pour les exploitations qui pratiquent un élevage
en barriques important. Avant
de mettre en place un système
de traitement, il est donc
indispensable de réaliser des
travaux de séparation des différents réseaux afin de ne collecter que les effluents vinicoles et
de mettre en œuvre toutes les
mesures qui permettent d’économiser l’eau comme :
- l’équipement des tuyaux
souples d’eau avec des dispositifs d’arrêt automatique
(pistolet, pichenette...) ;
- l’utilisation de matériel facilement nettoyable (cuves en inox
Des réunions auront lieu ce mois-ci sur les bassins versants dont la qualité des eaux est la plus dégradée.
Le temps d’un tableau
SOLUTIONS DE TRAITEMENT
IMPLICATIONS AU NIVEAU DE L’EXPLOITATION
Collectif
Investissement lié au stockage uniquement
Coût variant en fonction du volume d’effluents et/ou de la surface en
production
Prestation
Investissement lié au stockage uniquement
Coût variant en fonction du volume d’effluents et de la distance au site
de traitement
Station
autonome
Investissement important lié au stockage et au traitement des effluents
Possibilité de traiter également les effluents phytosanitaires
Maintenance nécessaire en fonction de la solution technique choisie
Epandage
Investissement lié au stockage et au matériel d’épandage
Soumis au respect de la réglementation (plan et cahier d’épandage)
Exigeant en temps
Individuel
La mise en place d’une installation de traitement collectif suppose le regroupement de viticulteurs dans une
structure de type CUMA ou GIE qui assure la gestion de la station. Les effluents sont collectés par tonne à
lisier ou par camion à partir de cuves implantées dans les chais et permettant le stockage de quelques jours
de production maximale d’effluents. Ce mode de traitement permet de dégager le viticulteur de la gestion de
l’installation qui peut être confiée à une entreprise spécialisée.
En Gironde, environ la moitié des effluents vinicoles sont traités par le biais de structures collectives. Plusieurs
de ces installations disposent de capacités de traitement disponibles et peuvent donc encore accepter les
effluents de chais qui se situent dans leur périmètre d’intervention. Le recours à une solution collective permet
d’alléger considérablement l’investissement financier de chaque viticulteur.
recuit brillant par exemple) ;
- le lavage du matériel à l’eau
chaude sous pression ;
- l’installation d’un minuteur sur
les rince-fûts…
Pour les effluents
phytosanitaires
Au j o u rd ’ h u i , p l u s d e 15
systèmes de traitement sont
homologués en viticulture par
le ministère de l’Ecologie, du
Développement durable et de
l’Energie.
La liste de ces procédés de
traitement est consultable sur
le site MatéVi de la Chambre
d’agriculture de la Gironde :
www.matevi-france.com..
La gestion intégrale des
effluents phytosanitaires à la
parcelle est possible et autorisée mais elle est malgré tout
relativement contraignante
et plutôt indiquée pour les
Un dispositif d’aides est mis en
place pour la durée de l’accordcadre (2013-2018).
Ces aides peuvent être obtenues auprès de la DDTM
(Dispositif AREA-PCAE) ou
de l’Agence de l’Eau AdourGaronne (pour les dossiers non
éligibles AREA).
Pour les effluents phytosanitaires (cf. dossier du n°931
du 20 février 2015 de l’Avenir
Aquitain), les taux sont compris
entre 20 et 40 % en fonction du
type d’investissement (plafond
à 30 000 euros).
En ce qui concerne les effluents
vinicoles, les taux d’aides
varient entre 40 et 60 % en
fonction de la situation géographique du chai.
Réunions de bassins
versants
Des réunions d’information sont
programmées dans le courant
du mois d’avril sur les bassins
versants dont la qualité des
eaux est la plus dégradée. Des
invitations seront envoyées aux
viticulteurs dont l’exploitation
est située sur un des bassins
versants suivants : la Jalle
de Castelnau, la Soulège, la
Vignague, l’Engranne sud, l’Artolie, le ruisseau de Machique,
le ruisseau de Saint-Pierrede-Bat, le Soptier, le ruisseau
de Fargues et le ruisseau de
Péguillère.
Contact
Maud-Isabeau Furet,
Yann Montmartin,
Chambre d’agriculture de la
Gironde, service vigne et vin,
tél. 05 56 35 00 00
Nouveauté : installation du palissage
automatisé, guidée par GPS
Plants traditionnels et pots
Plants en tiges hautes
Plantation main et machine
Complantation à la mini-pelle
Installation de palissage
05 57 40 16 73
Conseils techniques
PÉPINIÈRES VITICOLES
Plants & Services de Qualité
duvigneau.net
12
Dossier
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Environnement
et précautions
Des changements
en vue
RÉGIONALISATION Bernard Artigue souligne le rôle de
proximité de l’échelon départemental.
SESSION La Chambre d’agriculture a présenté son plan
d’action en matière de traitements en zones sensibles.
Les agriculteurs, et en particuliers les viticulteurs, devront
désormais être particulièrement
précautionneux pour ce qui est
des traitements des cultures à
proximité des habitations ou des
écoles. Les remous, et les mesures
restrictives prises après l’incident
de Villeneuve de Blaye de l’an
passé, avaient, on le sait, conduit
la profession à prendre des engagements en la matière. C’est ainsi
que la session de la Chambre
d’agriculture qui vient de se dérouler à Bordeaux Sciences Agro à
Gradignan a été pour une grande
part consacrée à la présentation
d’un dispositif d’envergure qui vise
à éviter le renouvellement de telles
situations conflictuelles.
Plan Ecophyto 2
C’est un plan d’action sur la pulvérisation et l’épandage en zones
sensibles qui a été élaboré dans le
cadre d’une collaboration avec l’administration. Philippe Reulet, du
service alimentation de la DRAAF
en a évoqué les termes et l’esprit,
faisant le lien avec le deuxième
Plan Ecophyto, dont on connaîtra
la version finale le 30 juin. Il indiquait notamment que l’objectif
reste la réduction de 50 % de l’emploi des produits phytos, mais en
deux étapes, les 50 % devant être
atteints en 2025. Philippe Reulet
apportait également un éclairage
sur les CEPP (Certificats d’Economie de Produits Phytosanitaires).
Selon lui, ces objectifs, comme
le retrait de certains produits,
ne doivent pas être suivis «d’une
chasse au sorcière». Les produits
de substitution ne sont pas tous
définis, et il est aussi nécessaire
de travailler sur les modes de
cultures et les variétés résistantes.
Face à certaines réserves exprimées, notamment par Dominique
Techer pour la Confédération
Paysanne,qui considère que le
plan Ecophyto 1 a été un échec,
Philippe Reulet soulignera que
tout ne se mesure pas en quantité
de produit. La première version
du plan a été l’occasion «d’une
prise de conscience» que l’on peut
constater sur le terrain à travers de
nombreuses initiatives.
Enjeux et risques
Patrick Vasseur, responsable
professionnel régional du dossier
Ecophyto, qui a collaboré à la
définition du programme, devait
souligner l’importance des enjeux,
ainsi qu’un contexte qui, en cas de
manquement, pourrait conduire
facilement le viticulteur devant la
justice. Mais à ses yeux les fabricants de matériels ont aussi des
efforts à faire, aussi bien pour une
meilleure protection des riverains,
que pour la sécurité des agriculteurs. «Il n’y a pas que le vent à
prendre en compte». Et il rappelle
que les producteurs ont aussi
besoin de dérogations au moment
des récoltes.
De son côté Thomas Solans
président de JA33 indiquera,
vis-à vis du Plan Ecophyto, que
«les jeunes agriculteurs sont
Rapport d’activité 2014
prêts à remettre en cause des
pratiques vieilles de 40 ans». Ils
ont aussi besoin de protéger leur
santé, et les fabricants doivent
leur permettre de se protéger.
La piste des cépages résistants
est elle-aussi intéressante à ses
yeux. C’est aussi l’avis de David
Amblevert. Mais selon ce dernier
«il faudra toujours tenir compte des
dérives de certaines personnes
qui ne représentent pas plus de
2% de la population, et qui sont
en agitation constante et permanente». Pour Serge Bergeon «on
est un pays de peurs et de réglementations» et il «faut éviter de
construire des crèches au milieu
des vignes». C’est aussi l’avis de
Bernard Artigue. Le président de
la Chambre d’agriculture affirme
cependant que «les agriculteurs
sont capables de relever le défi de
l’environnement» et «qu’il ne faut
pas être en retard d’une guerre».
Réactions
La Chambre d’agriculture s’est
attachée à l’élaboration d’une
procédure de délimitation des
cours d’eau par rapport aux fossés.
Une nouvelle définition légale des
cours d’eau est attendue dans
le cadre de la loi biodiversité qui
devrait reposer sur 3 critères
cumulatifs : l’existence d’un lit
naturel, l’alimentation par une
source, et la présence d’un débit
suffisant sur une majeure partie
de l’année.
Agroécologie - 14 groupes sont
en phase de lancement, et 12
Le temps d’une image
Chambre d’Agriculture de la Gironde - Rapport d’activité 2014 - p. 1
Cette session de début d’année a été l’occasion pour le directeur général, Pierre Got, de
dresser le bilan de l’ensemble
des actions des services de
la Chambre d’agriculture pour
2014.
Ce document est consultable sur le site Internet de
la Chambre : www.gironde.
chambagri.fr > Rubrique Publications.
Entre mutualisation des services
et conséquences de la réforme
territoriale, les lendemains des
Chambres d’agriculture sont
promis à de profonds changements. C’était là un des thèmes
du tour d’horizon du président de
la Chambre d’agriculture, Bernard
Artigue. Celui-ci a notamment
rappelé que, au terme d’un
séminaire régional de novembre
dernier, il a été décidé de lancer
cinq chantiers de mutualisation :
élevage, viticulture, agriculture
biologique, installation, forêt.
La Gironde pilotera
la viticulture
Lors de la session de la Chambre d’agriculture, les cinq chantiers de mutualisation : élevage, viticulture,agriculture biologique, installation, forêt ont été évoqués.
en phase de préparation avec les
antennes ADAR. Une vingtaine de
thèmes sont représentés.
Thomas Solans a rappelé l’organisation par les OPA réunies
d’une conférence de presse pour
évoquer la situation préoccupante
du marché du vin. Plus des deux
tiers des contrats sont inférieurs ou
égaux à 1 150 euros et le rosé se
négocie à 950 euros le tonneau.
(lire aussi en page 5).
Lait - Marie-Henriette Gillet pour
la FDSEA déplore «les enquêtes à
charge sur l’agriculture dans les
médias». Elle s’inquiète également
des conséquences de la prochaine
suppression des quotas laitiers,
alors que la filière est déjà confrontée à la baisse des prix.
Serge Bergeon évoque l’affaire de
Sivens et estime qu’en matière
de création de réserves d’eau «la
démocratie doit s’imposer». Sur
un sujet voisin, Hervé Servat a
indiqué l’attente d’une circulaire
de Ségolène Royal concernant la
cartographie des cours d’eau. Il a
aussi estimé que les remous de
Sivens pourraient déboucher sur
une réforme de la consultation
du public.
Bernard Bouchon, au titre de la
Coordination Rurale, remercie de
préfet pour la reconnaissance de
la représentativité syndicale. Il
estime qu’il existe deux France, qui
s’opposent : celle des métropoles
et celle de la ruralité. Il déplore
également «une classe politique
qui ne donne pas l’orientation».
CARTOGRAPHIE
Focus
> Les zones sensibles sont recensées… Les différents acteurs doivent apprendre à
vivre avec.
Concernant le plan d’action
pulvérisation et épandage de
proximité, le spécialiste de la
DRAAF en situe le contexte
évoquant les contraintes se
rapportant à l’économie, les
retombées du changement climatique, mais aussi «la présence
de populations riveraines de
plus en plus nombreuses et de
plus en plus sensibles». Suite
aux engagements exprimés l’an
passé, 128 communes sensibles
ont été repérées, et il a été réalisé
une cartographie des parcelles
sensibles. Cette initiative doit
être suivie d’une réunion d’information sous l’égide de l’association des maires le 10 avril.
Le projet va jusqu’à identifier
les parcelles «mitoyennes», les
pulvérisateurs inadaptés et leurs
propriétaires, afin de sensibiliser
ces derniers et de leur proposer
un accompagnement technique
des services spécialisés de la
Chambre d’agriculture. La tâche
n’est pas insurmontable puisque,
selon les études menées, il n’y a
pas plus de deux ou trois propriétaires concernés par site. Selon
Philippe Reulet, il existe de fortes
marges de progrès possibles en
ce qui concerne les pulvérisateurs. Mais à ses yeux l’information doit à la fois concerner les
viticulteurs et les riverains, et les
uns et les autres «doivent aussi
apprendre à vivre ensemble».
C’est à Laurent Bernos,
En ce qui concerne la viticulture, il
a été proposé que le service vigne
et vin de la Chambre de la Gironde
soit régionalisé sous pilotage de
celle-ci. Par ailleurs, au niveau
national, les Chambres d’agriculture ont décidé le 19 mars,
à travers une délibération, de
régionaliser les fonctions supports
administratives et financières,
ressources humaines et informatiques au 1er janvier 2017, et
pour les autres fonctions,au 1er
janvier 2018. Bernard Artigue a
poursuivi en indiquant que l’APCA
a également voté une délibération «qui décide de proposer au
Ministère un schéma de réorganisation des Chambres régionales
et qui prévoit leur fusion au 1er
janvier 2016». Une session regroupant les sessions des chambres
existantes se réunira avant la fin
de l’année pour élire un président
et un bureau de 20 membres au
maximum.
Une Chambre grande
région
L e s C h a m b re s ré g i o n a l e s
Aquitaine, Poitou-Charentes,
Limousin sont donc appelées à
fusionner. «Les changements à
venir sont importants», commentait Bernard Artigue. Il va falloir
nous habituer à travailler à 12
départements, dans une optique
de plus grande mutualisation. La
dimension régionale est devenue
incontournable, mais cela ne
remet nullement en cause le rôle
essentiel de l’échelon départemental pour le conseil de proximité des agriculteurs». Et d’ajouter :
«la régionalisation, c’est pour
du mieux et non du moins. La
chambre de la Gironde s’engage
à s’appuyer au maximum sur les
services régionalisés».
La loi Santé inquiète
Dans les autres domaines d’actualité, Bernard Artigue regrettait,
à propos de la nouvelle PAC, le
report à la période du 27 avril
au 9 juin, pour la campagne de
télédéclarations. Mais il se félicitait de la prise en compte de
l’implantation du couvert hivernal
comme élément de diversification
de l’assolement.
A propos de la fin imminente du
régime des quotas laitiers, en
dépit d’un marché favorable, il
s’inquiétera de la volatilité des
cours,comme des risques de
concentration de la production au
détriment des zones de collecte
à faible densité. Concernant les
zones vulnérables, l’on est dans
l’attente de la sortie de l’arrêté
de classement des nouvelles
communes. Le président de la
Chambre exprimait aussi des
inquiétudes à propos des MAEC
(Mesures Environnementales
Climatiques) victimes de restrictions budgétaires et qui, de ce
fait, excluent une grande partie
des éleveurs girondins.
Vigilance
Autre sujet d’importance :le projet
de loi sur la Santé publique,en
cours d’examen par le Parlement,
et qui pourrait être un nouveau
mauvais coup pour le vin. «Il nous
faut rester vigilants pour préserver notre liberté déjà très encadrée de communiquer, et notre
capacité à commercialiser nos
vins». Les organisations professionnelles sont mobilisées sur le
sujet «elles demandent que soit
clarifiée la frontière entre ce qui
relève de la publicité d’une part
et de l’information journalistique
d’autre part». «Nous sommes ulcérés de cette loi qui s’annonce et
qui peut porter le coup de grâce
à la viticulture française» poursuivait Bernard Artigue.
G. G.
directeur du service vigne et
vin de la Chambre d’agriculture
qu’il revient de développer en
détail les dispositions du «plan
d’action sur la pulvérisation
et la protection des riverains».
Elles seront réunies dans un
guide des bonnes pratiques.
Le plan prévoit l’information des
viticulteurs, des maires et du
public sur la réglementation,
ainsi que sur la problématique
du traitement de la vigne.
Pour les viticulteurs une panoplie de mesures est avancée :
contrôle des pulvérisateurs,
recours aux traitements «confinés», observation de la vitesse
et du sens du vent, utilisation de
filets de protection,etc.
Bernard Artigue : «la régionalisation, c’est pour du mieux et non du moins.»
14
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Économie
Les engagements des caves
de Rauzan Grangeneuve
COOPÉRATION Le 27 mars, les vignerons coopérateurs des caves de Rauzan Grangeneuve
ont participé à leur assemblée générale. Occasion de revenir sur les performances de la
cave coopérative.
«Je suis un président de coopérative plutôt optimiste…» Le 27
mars, Denis Baro président des
caves de Rauzan Grangeneuve
est revenu devant plus de 250
coopérateurs sur l’année écoulée et sur les résultats enregistrées par la cave qu’il préside.
Un cran au dessus
Avantage
L’avenir… il en a été aussi beaucoup question pour le directeur
Philippe Hébrard. À Rauzan
Grangeneuve, il se conjugue
au travers de nombreuses
Les coopérateurs des caves de Rauzan Grangeneuve peuvent évoluer à leur rythme pour intégrer la démarche
Agriconfiance.
démarches qualité. Labellisées
évaluation AFAQ 26 000, GRI
Version 4, Materiality Matter
Check… bref, autant d’engagements dans la qualité qui
donnent à Rauzan Grangeneuve
un net avantage sur ses concurrents dans les référencements
nationaux ou internationaux. Et
ce n’est pas tout. Cette assemblée générale a donné aussi
l’occasion de revenir sur l’engagement dans la responsabilité sociétale au travers de la
démarche Agriconfiance volet
vert. Lancé en 2010, cet engagement place le coopérateur
au centre du dispositif et se
concrétise par un contrat réciproque entre l’adhérent et
la coopérative. La démarche
Agriconfiance, ainsi que l’a expliqué son président, Jean-Michel
Delannoy, invité d’honneur s’appuie sur le tryptique «hommeterritoire-produit». À Rauzan,
cette démarche se traduit par
la formation des hommes – salariés et adhérents- mais aussi par
la gestion des déchets notamment des effluents viticoles,
par des achats groupés, par la
communication ou bien encore
au travers des conseils sur les
pratiques phytosanitaires. À ce
jour, 65 adhérents et plus de
1 500 hectares sont engagés
dans cette démarche. Mais la
cave ne compte pas en rester là.
«Notre objectif est de travailler
par palier pour permettre aux
adhérents qui le souhaitent
d’intégrer la démarche à leur
rythme, progressivement afin
de pouvoir être certifiable après
une mise à niveau de 3 ans»
précise Philippe Hébrard.
Valeurs
Engagement aussi de la cave
dans le social. «Pour placer
En 2015, plus que jamais,
les Pépinières Viticoles Amblevert
investissent pour l’avenir.
La qualité au service
de la viticulture
Le 19 mars dernier, vous étiez nombreux à nos côtés pour découvrir nos
nouvelles installations, mais aussi échanger avec des experts ingénieurs,
chercheurs, techniciens, autour d’un même objectif : une pépinière
durable pour préparer la viticulture de demain.
Toute l’équipe tient à vous remercier
de votre confiance.
Pépinières Viticoles Daniel et David Amblevert Sarl
21 bis Gamage - 33350 Sainte-Florence - Tél. 05 57 40 07 13 - Fax 05 57 40 34 32
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www.amblevert.com
KA2 COMMUNICATION 05 56 44 14 74
Des résultats qui mettent à l’évidence une activité commerciale dynamique, des charges
maîtrisées et un impact de la
faible récolte 2013 tempéré
par la mise en œuvre de VCI.
«Ma satisfaction est de voir
que la cave a pu amortir le
choc. Après une année 2013
de toutes les craintes puis un
millésime 2014 encourageant,
il ne reste plus qu’à souhaiter
une récolte 2015 pour pouvoir
respirer» confie encore Denis
Baro. Et il ajoute : «il nous faut
maintenant passer encore un
cran au dessus. À l’export, ou
bien avec la grande distribution,
nous devons avoir un retour sur
investissement. Notre entreprise
doit être pérenne. Dans ces
temps compliqués, notre équipe
doit être toujours plus motivée.
Notre coopérative a les fondations nécessaires pour affronter
l’avenir».
l’humain au cœur de la stratégie d’entreprise». Et dans
l’économique. «L’enjeu de notre
entreprise est de fixer une activité économique génératrice
de valeurs dans le monde rural
de notre secteur géographique.
Notre performance s’appuie
sur les investissements que
nous réalisons afin de moderniser nos outils de production».
Coopération, développement
durable, gouvernance, transparence… autant de valeurs qui
se retrouvent dans les engagements RSE, évaluation AFAQ
26000 etc. Et il y a encore l’engagement au Global Reporting
Initiative. Une des fiertés de
l’équipe dirigeante des caves de
Rauzan Grangeneuve. Et pour
cause. Ce référentiel d’indicateurs permet de mesurer l’avancement des entreprises dans
la Responsabilité Sociétale des
Entreprises. À ce jour, pour l’agriculture, il compte seulement 20
rapports dans le monde dont 6
en Europe et un seul en France.
Et c’est aux caves de Rauzan
Grangeneuve.
G. M.-A.
Et aussi
Les caves de Rauzan
Grangeneuve en
chiffres
Les caves de Rauzan
Grangeneuve comptent
277 vignerons et 39 salariés pour un total de 3 130
hectares de vignes dont
82% plantées en cépages
rouges et 12 % en cépage
blancs pour une production de 165 000 hectolitres
de vin. Les cuveries ont
une capacité de 500 000
hectolitres. Pour le vieillissement en futs de chêne les
caves comptent aussi 5800
barriques.
4 à 5 millions de bouteilles
sont vendues en direct dont
400 000 en vin biologique.
Les vins des caves de
Rauzan grangeneuve sont
présents dans 33 pays.
Pour l’exercice 2012-2013
le chiffre d’affaire s’est élevé
à 28,4 millions d’euros.
15
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Économie
Le recul de production 2013
impacte encore le marché
VENTES Après une faible vendange 2013, les Bordeaux n’ont pas retrouvé en 2014 tout
leur potentiel de commercialisation.
En 2014, les ventes de vins de
Bordeaux ont régressé de 8 %,
avec 5,13 millions d’hectolitres
(soit 685 millions de bouteilles)
pour un chiffre d’affaires de
3,74 milliards d’euros, soit une
baisse de 13 %. 58 % de la
commercialisation s’effectuent
en France où les ventes ont
diminué de 6 % en volume,
avec 179 millions de bouteilles
vendues, en repli de 6 % par
rapport à l’année précédente,
pour un résultat en valeur de
896 millions d’euros, - 2 %
seulement.
Cette moindre baisse en valeur,
s’explique par la progression
des Bordeaux du cœur de
gamme, entre 3 et 15 euros
(en fait le cœur de gamme visé
se situerait plutôt entre 5 et 15
euros), qui ont progressé de 2 %
en 2014.
Dans la gamme inférieure
de prix la concurrence vient
surtout des Côtes du Rhône et
du Languedoc.
Leader à l’export
Les Bordeaux sont les leaders
français à l’exportation de vins
tranquilles. En 2014, ils ont
aussi, souffert de leur baisse
de production, de la crise et de
quelques accidents exogènes,
comme la mise en place, en
Chine, de mesure fiscales
pénalisant particulièrement
les cadeaux d’entreprise.
Ces mesures sont largement
responsables de la baisse des
pour le cœur de marché, une
évolution de la parité euro/
dollar favorable, une bonne
campagne de communication.
Par ailleurs, la filière a présenté,
cette année, le premier rapport
de développement durable de
la filière des vins de Bordeaux,
dont les principaux axes sont
la recherche, la poursuite de
la réduction des intrants, la
préservation de la biodiversité.
Dans le cadre du projet de
loi santé discuté ce mois-ci à
l’Assemblée, le CIVB craint un
durcissement de la loi Evin,
alors qu’il en demande la clarification (voir aussi en page 5).
Il s’inquiète des accords bilatéraux et compte sur la détermination des pouvoirs publics
français dans les négociations
à mener (lire aussi en page 17).
Les Bordeaux sont les leaders français à l’exportation de vins tranquilles.
ventes à l’Empire du Milieu
(- 19 % en volume et - 21 %
en valeur), le chiffre d’affaires
ayant cependant atteint 221
millions d’euros.
Parmi les grands clients pays
tiers, les Etats-Unis ont réduit
leurs achats de 2 % en volume
et de 11 % en valeur, à 178
millions d’euros. Sur le marché
européen, l’Allemagne a confirmé sa place de premier acheteur
de vins de Bordeaux avec une
progression en volume de 8 %
et de 16 % en valeur, à 166
millions d’euros, ce qui console
un peu du bilan négatif des
ventes au Royaume-Uni : - 25 %
en volume et - 46 % en valeur.
Des indicateurs positifs
Présentant à la presse ce bilan
2014, le président Bernard
Farges a évoqué «une série
d’indicateurs passant au vert» :
une récolte encore réduite,
mais de grande qualité, de
faibles stocks, des prix stables
Et aussi
L’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de
France créé par décret le 30 mars
L’Institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (IAVFF)
vient d’être officiellement créé avec la publication du décret
n°2015-365 daté du 30 mars. Le décret entre en vigueur le
1er avril 2015. Il s’agit du regroupement de douze établissements publics d’enseignement supérieur agronomique,
vétérinaire et de paysage. Le ministère de l’Agriculture précise
que la première réunion de l’Institut aura lieu «courant avril».
Elle pourrait être l’occasion d’élire le premier président de
l’IAVFF. En outre, le ministère de l’Agriculture a confirmé, sans
pouvoir fournir d’autres détails en l’état, que l’IAVFF aura un
budget dédié. L’Institut est placé sous la tutelle du ministère de
l’Agriculture et du ministère de l’Education nationale. Claude
Bernhard, ancien directeur général d’Agrosup Dijon, a été
nommé administrateur provisoire de l’Institut pour six mois
en attendant l’élection du Conseil d’administration.
La chimie du végétal s’affiche
Les 8 et 9 avril se tiendra à Lille le troisième Plant Based
Summit, le congrès européen des produits issus de la chimie
du végétal. Piloté par Christophe Rupp-Dalhem président de
l’Association de la chimie du végétal (ACDV) et Christophe Lugel,
responsable des affaires internationales du Pôle de compétitivité Industries et Agro-Ressources, ce congrès réunira plus
de 400 acteurs de la chimie du végétal. On y trouvera là non
seulement des représentants des filières agricoles (céréales,
betteraves, oléagineux), des sociétés chimiques comme Solvay,
BASF, Air Liquide… ainsi que les utilisateurs finaux des produits
biosourcés : industriels et représentants professionnels des
peintures, plastiques, pneumatiques (Michelin) par exemple.
L’occasion pour ces différents opérateurs de s’informer mutuellement, de communiquer, d’échanger sur les innovations, la
mise en œuvre et le déploiement des biomatériaux.
16
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Économie
L’École de la vigne
des Châteaux du Médoc
VIN Cinq châteaux médocains se sont engagés dans une démarche innovante pour
répondre au problème de recrutement en viticulture. Une première.
Confrontées aux mêmes
difficultés de recrutement de
personnels qualifiés permanents, les propriétés viticoles Beaumont, Beychevelle,
Lagrange, Larose Trintaudon
et Pichon Baron ont décidé de
s’unir pour créer «L’École de la
vigne des Châteaux du Médoc».
Basé sur un cursus de formation adapté à l’attente des
propriétés et aux besoins des
personnes recrutées, ce tout
nouveau dispositif a l’ambition
de redynamiser l’emploi local
et de sécuriser les parcours
professionnels des stagiaires.
d’Aquitaine et le CFPPA de
Blanquefort. Organisée autour
du Certificat de Qualification
Professionnelle «ouvrier viticole
qualifié», celle-ci s’est déroulée
au sein des châteaux, tant pour
la partie théorique que pour les
travaux pratiques.
Tutorat
S’engager ensemble
Avec l’appui de la Fédération
régionale des Maisons
Familiales Rurales d’ Aquitaine
- Limousin, du lycée agricole de
Bordeaux-Gironde, du CFPPA
de la Gironde, du conseil régional d’Aquitaine, du Fafsea et de
Pôle emploi, les cinq châteaux
médocains ont souhaité s’engager ensemble. Objectif : rechercher une solution innovante
pour assurer le renouvellement
des générations et la transmission des savoir-faire. En
Le processus de «L’École de la vigne» a débuté en décembre 2014 avec une Préparation Opérationnelle à
l’Emploi Collective (POEC) à laquelle 18 demandeurs d’emploi ont participé.
associant leurs structures de
production ainsi que leur image
de marque, les cinq partenaires ont créé une attractivité nouvelle et des conditions
d’intégration optimales pour
attirer de nouveaux profils vers
la viticulture.
En pratique
Le processus de «L’École de la
vigne» a débuté en décembre
Le temps d’une image
Organisé dans le cadre du Salon de l’Agriculture Aquitaine (au sein de la Foire Internationale de Bordeaux),
Aquitanima, Salon de l’élevage et de la génétique bovine, aura lieu du 8 au 10 mai. Parmi les nouveautés
2015 sont à noter la participation d’un professionnel camerounais au circuit Blonde d’Aquitaine, une dizaine
d’éleveurs péruviens sur les 3 tours et une importante délégation de basques espagnols sur le tour Limousin.
Cette édition sera une nouvelle fois l’occasion de poursuivre des partenariats déjà bien établis avec la région
espagnole de Salamanque, où se déroule chaque année le salon partenaire d’Aquitanima, Agromaq. Une
délégation d’éleveurs sera présente sur les tours techniques également.
2014 avec une Préparation
Opérationnelle à l’Emploi
Collective (POEC) à laquelle
18 demandeurs d’emploi ont
participé. À l’issue des trois
premiers mois de formation
- financée par le Conseil régional d’Aquitaine, le FAFSEA
Délégation Aquitaine ainsi que
Pôle emploi pour l’évaluation,
la sélection et la rémunération
des stagiaires – douze d’entre
eux ont signé un certificat de
professionnalisation avec l’un
des cinq Châteaux.
Durant la seconde phase d’une
durée de dix-huit mois lancée
en mars 2015, la formation
a été dispensée par les MFR
Tour à tour, chacune des propriétés accueille les personnes en
formation en mettant à disposition salles de cours et personnel qualifié pour assister les
formateurs. Les salariés des
entreprises, sélectionnés sur
la base du volontariat, assurent
un tutorat pendant le temps de
formation et le temps de travail
en entreprise.
Ce tutorat a facilité l’intégration
des nouvelles recrues.
Il a également, au travers de
la transmission volontaire et
librement acceptée des savoirfaire, valorisé et remobilisé les
salariés seniors. Un vrai partenariat gagnant-gagnant.
Double atout
Avec cette 1ère promotion, l’expérience initiée par les Châteaux
B e a u m o n t , B eyc h eve l l e ,
Lagrange, Larose Trintaudon et
Pichon Baron, apparaît comme
un dispositif efficace pour faire
face aux difficultés de recrutement du secteur viti-vinicole.
Il garantit aussi l’embauche
d’un personnel qualifié et
opérationnel.
17
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Économie
Vers des accords bilatéraux
avec les pays tiers
EXPORT Le CIVB souhaite voir la Commission européenne négocier des accords bilatéraux
avec les pays tiers comme la Chine, le Japon et les États-Unis pour alléger la fiscalité sur le
vin français à l’entrée dans ces pays.
En collaboration étroite avec
la filière viticole française, le
CIVB demande que des accords
bilatéraux soient conclus avec
les pays tiers comme cela a été
le cas pour le Chili et l’Australie.
Grâce à ces accords bilatéraux, ces deux pays ont obtenu
des allègements douaniers à
l’entrée en Chine et au Japon.
«Après les accords conclus
entre le Chili et la Chine ou
bien avec l’Australie, nous
constatons un gain de compétitivité des vins de ces pays,
au détriment des vins de l’UE»
a indiqué Bernard Farges lors
d’une conférence de presse à
Paris le 19 mars.
Mode lent
Les accords bilatéraux
impliquent tous les secteurs
de l’économie, des vins aux
textiles en passant par les
produits agroalimentaires,
l’automobile, l’aéronautique,
les services, etc. «L’existence
d’accords bilatéraux aurait
probablement contenu les
représailles commerciales sur
le vin de Bordeaux entrant en
Chine, après le conflit européano-chinois sur les panneaux
photovoltaïques» veut croire
Bernard Farges. Mais pour l’instant, aucune négociation bilatérale n’a commencé avec la
Chine et le Japon. «Les accords
La commercialisation du Bordeaux s’effectue à 58 % sur le marché français et à 42 % à l’export mais l’exportation grignote peu à peu celle du marché intérieur aussi les accords bilatéraux avec les pays tiers mobilisent
le CIVB.
sont longs à négocier, autant
s’y prendre dès maintenant»,
a encore souligné Bernard
Farges. Quant à l’accord transatlantique, il est dans une
phase «d’avancement lent», a
ajouté Fabien Bova, directeur
du CIVB. «Le point a été fait hier
soir au ministère des affaires
étrangères à propos de l’accord
UE-Etats-Unis. Le mandat confié
au Congrès jusqu’aux élections
américaines en novembre
2016 fait que le déroulement
des négociations est entré en
mode lent», a-t-il précisé.
IG et châteaux
Dans les accords bilatéraux,
la place qu’occuperont les
indications géographiques (IG)
et les mentions traditionnelles
est «au moins aussi importante
que celle des accords tarifaires»,
a ajouté Allan Sichel, viceprésident du CIVB. Or, sur ce
dossier du non-tarifaire, la position de la Commission européenne «est au-dessous de nos
attentes». «Les châteaux et les
grands crus sont inscrits dans
nos gènes. Nous entendons
qu’ils soient aussi protégés
que les IG», a-t-il souligné. Si
le commerce extérieur est un
sujet majeur pour Bordeaux,
c’est parce que la part de l’exportation grignote peu à peu
celle du marché intérieur. La
commercialisation du Bordeaux
PUB UCVA 130X2
s’effectue à 58 % sur le marché
français et à 42 % à l’export.
La petite vendange de 2013
a stoppé provisoirement cette
lente évolution, mais sur une
longue période, «la progression
des exportations compense le
tassement des ventes sur le
marché intérieur», a confirmé
Bernard Farges.
Importations allemandes
mieux valorisées
En 2014, Bordeaux a exporté
2,1 millions d’hectolitres, un
repli de 9 % en volume, pour 1,8
milliard d’euros (- 17 %). La Chine
est restée la première destination, à 366 000 hectolitres
(hl), soit - 19 % par rapport à
2013 (et - 21 % en valeur).
La deuxième destination est
l’Allemagne, à 288 000 hl, soit
+ 8 % (et + 16 % en valeur).
Allan Sichel a fait remarquer
l’évolution «encourageante» du
marché allemand. Jusque là,
l’Allemagne importait du vin à
très bas prix, mais, depuis peu,
le consommateur allemand
est prêt à payer un peu plus
la bouteille de bordeaux. En
outre, cette progression des
importations allemandes a lieu
notamment sur les vins blancs,
ce qui traduit un changement
d’image du Bordeaux. Le vin de
Bordeaux est en effet associé au vin rouge. Un nouveau
segment est en train d’émerger.
Et aussi
Pressions de la grande
distribution : NestléFrance «balance»
Le PDG de la filiale française
du groupe suisse Nestlé,
Richard Girardot, dénonce
avec une franchise rare
au Figaro daté du 31 mars
les méthodes de la grande
distribution avec ses fournisseurs, et s’interroge
sur l’attitude des pouvoirs
publics. M. Girardot, dont le
groupe est le premier fournisseur des grandes surfaces
en France, évoque des
«marges écrasées» par les
exigences des distributeurs
mais aussi «une situation où
le commercial se retrouve à
23 heures à attendre dans un
box, soumis à une pression
digne d’une garde à vue»,
affirme-t-il. Il s’interroge
vivement sur le travail des
«gendarmes» de la Direction
générale de la concurrence,
de la consommation et de
la répression des fraudes
(DGCCRF). «Si les agents
de la DGCCRF (...) s’étaient
rendus le samedi 28 février
au soir (à la clôture de la
négociation tarifaire, ndlr)
sur le parking des centrales
d’achat, ils auraient compris
que quelque chose ne tournait pas rond», relève-t-il.
18
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Société
«Agriculture : trois
bouleversements majeurs»
PROSPECTIVE François Attali, directeur marketing stratégique et recherche et
Développement chez Sodiaal trace les grandes lignes du monde de demain. Captivant…
les 18 et 19 mars. Il affiche
une planisphère avec la Chine
en son cœur. «La Chine est en
face à face avec les Etats-Unis.
Par contre, l’Europe est dans le
dos des deux ! Ce n’est pas bon
d’avoir les gens dans le dos !»
ironise-t-il.
Frontières d’opinion
En 2050, un tiers des 15-24 ans de la planète sera né en Afrique.
«Trois bouleversements majeurs
vont modifier l’environnement
a gri c o l e : l a c ro i s s a n c e
mondiale et la fin de la domination de l’occident, le nouvel
environnement technologique
et scientifique ainsi que la fin
de la génération du baby-boom»
a annonçé François Attali, lors
du congrès de la FNPL, à Albi,
En 2050, 50 % de la consommation mondiale sera
chinoise et indienne contre
10 % aujourd’hui et un tiers
des 15-24 ans de la planète
sera né en Afrique. «De fait, la
demande alimentaire va inévitablement croître». Il alerte sur
l’augmentation inévitable de la
volatilité des cours puisque «la
moitié du lait sera produit dans
des conditions climatiques très
incertaines». Par ailleurs, «une
ère nouvelle se développe au
carrefour de la technologie et
du biologique». D’un monde
rural de l’après-guerre, «nous
allons passer à celui de la
réalité augmentée», estime-t-il.
Cette transition sera d’autant
plus rapide que la génération
du baby-boom, «la génération
qui gouverne les entreprises et
le monde politique aujourd’hui»
partira bientôt à la retraite. «En
2030, la génération née dans
les années 2000 aura trente
ans. Elle ne se posera plus les
mêmes questions», habituée
dès l’enfance aux nouvelles
technologies. «Nous sommes
en train de vivre dans un
monde qui va mourir», affirmet-il avec force. «Les frontières
seront davantage des frontières
d’opinion que géographiques.
Le monde agricole devra faire
face à un monde gouverné par
l’opinion, la croyance populaire,
mettant à mal les politiques.
La croyance primera sur la
science !».
Modèles collectifs
Alors dans cet univers, quel sera
le modèle économique agricole
de demain ? Avec l’apogée de
l’individualisme, est-on à la fin
des luttes collectives ? «Notre
enjeu réside dans notre capacité à articuler des modèles
différents, car si l’on fait tous
les mêmes choix, on se plantera tous en même temps !»,
conclu François Attali. Il imagine
plutôt le redéveloppement de
modèles collectifs, plus souples
par rapport à ceux développés
auparavant par certains partis
politiques trop «idéologiques et
monolithiques».
PUBLI RÉDACTIONNEL
La traite, une étape clé pour maîtriser les mammites
La maîtrise de la traite est indispensable pour limiter les mammites cliniques et les cellules dans le lait. Le respect des bonnes pratiques d’hygiène
et de traite est essentielle pour éviter que des bactéries présentes sur les trayons ne pénètrent dans les quartiers et conduisent à des infections.
12 actions clés
Brancher des trayons propres et secs,
stimuler l’éjection du lait
1. Tirez les premiers jets dans un bol à fond
noir et les observer (particulièrement durant les
périodes à risque).
2. Nettoyez les trayons durant une quinzaine de
secondes, insistez sur l’extrémité des trayons
puis les essuyer.
3. Si vous utilisez un produit de pré-trempage
ou de pré-moussage, attendez une trentaine de
secondes ; le temps que le produit agisse.
4. Attention. Si vous utilisez des lavettes
individuelles, assurez un bon nettoyage et
désinfection de celles-ci (faites les bouillir en
machine !)
Eviter les traumatismes des trayons
5. Limitez les entrées d’air au moment du branchement et du décrochage.
6. Evitez la surtraite et l’égouttage.
Eliminer les bactéries présentes sur les
trayons
7. Pratiquez la désinfection des trayons après la
traite. Dans le cas de trayons abimés (gerçures,
blessures…) utilisez des produits cosmétiques.
8. Limitez la contamination après le passage
PubliRedac-260-180.indd 1
d’une vache infectée en nettoyant les griffes, et
en particulier les manchons.
Assurer l’entretien de la machine à traire.
9. Nettoyez et désinfectez la machine à traire
après chaque traite.
10. Faites contrôler la machine à traire par un
agent qualifié tous les ans (OptiTraite®). Le
cas échéant, faites procéder aux réparations.
11. Nettoyez et dépoussiérez les filtres de la
machine à traire tous les mois, entretenir les
déposes automatiques tous les 6 mois.
12. Changez les manchons selon la fréquence
recommandée par le fabricant ; de l’ordre de
2.500 branchements pour les manchons en
caoutchouc et environ le double pour ceux en
silicone. Par exemple, pour un troupeau de 60
VL avec une salle de traite de 2x6 postes, la
durée de vie des manchons en caoutchouc est
de 8 mois.
Attention. Lorsqu’il y a plusieurs trayeurs sur
un élevage, veillez à harmoniser les pratiques
de traite et à transmettre les consignes
(traitements réalisés, ….).
Raisonnez vos pratiques de traite selon les
caractéristiques de votre exploitation, votre
fréquence de mammites, vos objectifs….
N’hésitez pas à demander conseil. Pour les
mammites cliniques et cellules, mieux vaut
prévenir que guérir !
Le plan national « les mammites j’anticipe ! »
Un programme pour prévenir et réduire les mammites en
élevage vise à apporter aux éleveurs et à leurs conseillers
les éléments nécessaires à la maitrise des mammites : outils,
formations, informations…
La mobilisation de tous est nécessaire.
18/03/15 14:41
19
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Société
Des bouchons au bénéfice
de la lutte contre le cancer
SOLIDARITÉ La deuxième édition du Vinithon, associée au Salon de l’Agriculture
Aquitaine ouvre sa campagne de collecte 2015 au grand public.
Le succès de la première édition a permis à la Chambre d’agriculture d’élargir sa collecte au grand public.
L’an dernier, la Chambre d’agriculture de la Gironde et ses
œnocentres avaient organisé
le premier Vinithon et récolté 393 000 bouchons pour
aider la lutte contre le cancer…
Cette année, elle développe la
collecte de bouchons, notamment lors du Salon de l’Agriculture Aquitaine, du 8 au 17
mai. Ceux-ci avaient été récoltés
au bénéfice de l’association
Agir Cancer Gironde. Basée
sur la promesse de dons de
bouchons, le Vinithon a mobilisé la viticulture girondine. La
générosité des viticulteurs et
la mobilisation des œnocentres
de Blanquefort, Pauillac, SaintSavin et Soussac, ont permis
de récolter 1,7 tonne de liège
au bénéfice l’Institut Bergonié
de Bordeaux. Forte du succès
rencontré en 2014, la Chambre
d’agriculture de la Gironde a
décidé d’associer le plus grand
nombre à cette action en diversifiant ses sources de collecte.
Cela commence par un centre
de collecte sur le site du Salon
de l’Agriculture Aquitaine, puis
par une association avec écoles
et collèges et en multipliant le
nombre de points de collecte
dans les villes.
Une chaîne humaine
Le principe est simple : tous
les bouchons de liège collectés sont remis à Agir Cancer
Gironde qui les vend ensuite
aux liégeurs. Ils sont alors
traités (nettoyage, broyage et
compactage) avant d’être utilisés pour créer de nouveaux
produits (panneaux d’isolation
thermique et phonique, joints
d’étanchéité, fournitures de
bureau, etc.). Les bénéfices
des ventes de l’association
sont intégralement reversés à
l’Institut Bergonié de Bordeaux,
référent international dans la
lutte contre le cancer. Au-delà
des performances de collecte,
la philosophie d’Agir Cancer
Gironde consiste à tisser une
chaîne humaine de milliers
de donateurs potentiels. C’est
dans cet esprit que le Vinithon
2015 mènera en parallèle une
collecte auprès des propriétés
viticoles et de tous les girondins.
Le temps d’une image
LBG01F34® - AMM n° 2100041 –730 g/L de phosphonates de potassium – Classement: H413 - Dose homologuée : 4L/ha - 5 applications maximum/ha /an - DRE : 6 heures - DAR : 14 jours - Pour protéger les organismes aquatiques, respecter une ZNT de 5 mètres par rapport aux points d’eau.
Agrément n°AQ01561 pour la distribution de produits phytopharmaceutiques à usage professionnel. DE SANGOSSE - S.A.S. au capital de 9 828 225 e - 300 163 896 RCS Agen n° TVA intracommunautaire FR 57 300163 896 - Crédits photos : Shutterstock - Création :
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«Nous dépendons des sols agricoles pour couvrir les besoins alimentaires. Les sols sont une ressource limitée,
nous devons donc apprendre à les utiliser plus efficacement», a rappelé Patrick Wrixon, président de l’EISA (initiative européenne pour l’agriculture durable). L’Eisa vient de publier l’étude «Protection des sols en agriculture
intégrée» à l’occasion de l’année internationale des sols décrétée par les Nations Unies en 2015. Tous les continents sont concernés. En Afrique, l’Eisa rappelle que la dégradation des sols et l’érosion réduisent la fertilité
des sols. Dans les pays d’Europe de l’Ouest, les grandes machines agricoles et les opérations de travail du sol
inappropriées peuvent également conduire à leur dégradation ( érosion, compactage...). «Une approche globale
de la gestion des sols et de leur conservation est nécessaire», soutient l’Eisa.
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20
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Société
Loi Evin : ni-ni
LÉGISLATION Les discussions sur la loi de Santé publique, qui ont eu lieu en première
lecture à l’Assemblée Nationale dans la nuit du 1er au 2 avril, n’apportent pas de
durcissement anti-vin à la loi Évin, mais pas de clarification non plus.
Dans la nuit du 1er au 2 avril,
un amendement qui donnait
une définition de la publicité et
qui avait été adopté en mars
en commission des affaires
sociales de l’assemblée a été
rejeté. «Cet amendement aurait
permis de clarifier la loi Évin
en distinguant la publicité de
l’information», a déclaré, le 2
avril, Joël Forgeau, président
de Vin & société, dont l’objectif
est d’expliquer à la société civile
les apports du secteur viticole à
l’économie et à la culture. Pour
les journalistes et les acteurs
de l’œnotourisme «c’était la
possibilité d’évoluer dans un
cadre légal clair, fidèle à l’esprit
originel de la loi. Au lieu de cela,
nous allons continuer à vivre
dans un flou juridique préjudiciable à toutes les parties
prenantes concernées par les
conditions d’application de la
loi Évin», a-t-il commenté.
Clarification
Alertés notamment par les
Jeunes Agriculteurs, la FNSEA
et les organisations viticoles,
les députés des Régions viticoles de France – dont de
nombreux girondins- s’étaient
unis, lors de la première lecture
à l’Assemblée Nationale du
projet de loi Santé pour «tenir
la tranchée» afin de contrer
d’éventuelles offensives du
lobby hygiéniste contre le vin.
La profession constate qu’elle
a «évité un nouveau durcissement de la loi Évin. C’est un
soulagement. Mais la déception est là concernant la clarification de loi Évin», a résumé
Bernard Farges, président de
la Confédération des appellations viticoles (CNAOC). «Nous
n’allons pas appeler «bonne
nouvelle» le fait de ne pas avoir
reçu de gifle !», s’est-il exclamé.
En dépit de l’amendement rejeté, Vin & société et les professionnels ne veulent pas se
laisser abattre. «Nous sommes
favorables à la poursuite des
discussions sur la définition de
la publicité comme l’a proposé la ministre de la Santé», a
précisé Joël Forgeau. En effet,
la clarification de la publicité
a été identifiée par Marisol
Touraine comme un sujet qui
mérite d’être examiné, a précisé
Bernard Farges, en tant que
vice-président de Vin & société. Le sujet de la clarification
de la loi Évin «n’est en aucun
cas un assouplissement de la
loi, comme l’a honteusement
annoncé l’ANPAA (Association
nationale de prévention en
alcoologie)», a souligné Bernard
Farges. Vin & société a rappelé
à ce propos que sa position
n’est pas de supprimer la loi
Évin mais au contraire d’en
favoriser l’application dans un
contexte règlementaire clair,
stable, permettant à chacun
d’exercer sa responsabilité.
500 000 emplois
Avant les discussions sur la
loi sur la santé publique, dans
un communiqué de presse les
députés des Régions viticoles
ont tenu à rappeler que «ce
secteur agricole patrimonial
qui marque de son empreinte
la culture et les paysages
de notre pays est le second
poste excédentaire de notre
balance commerciale et qu’il
emploie plus de 500 000
emplois directs et indirects
dans notre pays. Alors qu’aucune étude épidémiologique
n’est en mesure d’établir une
causalité incontestable entre
une consommation de vins
de qualité et de prix élevés,
en déclin continu dans notre
pays, et les développement
les plus récents de l’accidentologie et des maladies les plus
morbides, s’en prendre au vin
procède d’un amalgame et d’un
acharnement injustifiés, autant
que masochiste».
Le temps d’une image
Les nouvelles règles obligatoires d’étiquetage des viandes porcine, ovine, caprine et de la viande de volaille
fraîches sont entrées en application le 1er avril. La viande d’un animal né, élevé et abattu dans un même État
membre pourra être étiquetée comme originaire du pays en question. Dans les autres cas, les lieux d’élevage
et d’abattage devront être mentionnés. La Commission européenne ne prévoit par contre toujours pas de proposition législative concernant l’étiquetage des viandes transformées.
Les professionnels souhaitent clarifier l’application de la loi Evin : «dans
un contexte règlementaire clair, stable, permettant à chacun d’exercer
sa responsabilité», notamment en ce qui concerne la promotion.
Et aussi
Le projet de nouveau siège du Crédit Agricole
d’Aquitaine désormais dévoilé
Cela fait quelques jours déjà que le nom de l’architecte retenu
pour réaliser le nouveau siège du Crédit Agricole d’Aquitaine,
le cabinet Wilmotte & Associés Architectes, a été révélé. C’est
désormais au tour du projet architectural d’être dévoilé. Rémi
Garuz, Président de la Caisse régionale et Jack Bouin, Directeur
général, ont présenté en Assemblée générale, le 26 mars, les
esquisses du projet. Ce projet a reçu l’adhésion d’Alain Juppé,
Maire de Bordeaux et président de Bordeaux Métropole et de
Nicolas Michelin, Architecte urbaniste du projet d’aménagement
des Bassins à flot, présents aux délibérations du concours
d’architectes.
«Le projet retenu permettra d’accueillir comme il se doit nos
clients, nos sociétaires et nos partenaires. L’ensemble des salariés et des élus mutualistes y trouveront aussi un environnement
de travail ouvert et efficace» a annoncé récemment Rémi Garuz.
«Nous avons décidé de nous entourer d’ergonomes et de space
planners, pour imaginer, dans le respect de notre cahier des
charges, des espaces de travail le plus en adéquation possible
avec le résultat des enquêtes effectuées auprès de tous nos
salariés» ajoutait Jack Bouin.
L’architecte lauréat s’est attaché, avec succès, à respecter
l’histoire industrielle de ce site, tant dans la forme que dans
les matériaux choisis. Le bâtiment représentera 12 000 m² et
pourra accueillir 500 collaborateurs. Crédit Agricole Immobilier
Entreprises est le promoteur de ce projet dont la livraison est
prévue dans le courant du premier semestre 2018.
En regard de la Cité des Civilisations du Vin, dont le Crédit
Agricole d’Aquitaine est l’un des principaux mécènes, ce nouveau
siège social a vocation à conforter son rôle de première banque
régionale et à devenir un lieu de rencontres et d’échanges des
acteurs économiques locaux.
21
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Social
Semaine de la vaccination
du 13 au 18 avril
PRÉVENTION Pour faire progresser la vaccination en Aquitaine.
Même si le niveau de vaccination des Aquitains est en
voie d’amélioration, il reste
néanmoins encore inférieur à
la moyenne nationale pour de
nombreuses maladies. C’est
pourquoi la MSA s’associe à
l’ARS et à ses partenaires* en
s’inscrivant une nouvelle fois
dans la Semaine européenne
de la vaccination. Deux priorités sont définies pour cette
édition 2015 : la mise à jour
des vaccins et la vigilance face
à la rougeole.
La vaccination,
pourquoi ?
La vaccination est une protection individuelle mais surtout
collective. Elle permet :
- de se protéger de maladies
très contagieuses et parfois
graves, voire mortelles ;
- d ’éviter de contaminer les
personnes les plus vulnérables de son entourage :
nouveaux nés, personnes
âgées ou fragiles,…
De plus, il faut savoir que
les complications liées aux
maladies sont plus graves et
fréquentes que les complications liées aux vaccins. Enfin,
les contre-indications à la vaccination doivent être étudiées
par le médecin lors de la
consultation.
Êtes-vous à jour
de vos vaccins ?
Être à jour, c’est avoir reçu
les vaccins indispensables en
fonction de son âge et avec le
bon nombre d’injections pour
être protégé. Vous ne savez
pas si vous êtes à jour de vos
vaccins ? Faites le test en
quelques minutes sur https://
www.mesvaccins.net/web/
recommandations.
Si vos vaccins ne sont pas «à
jour», il n’est pas nécessaire
de tout recommencer, il suffit
de reprendre la vaccination au
stade où elle était interrompue.
On parle de «rattrapage».
La vaccination, c’est
à tout âge de la vie !
En 2013, le calendrier vaccinal
s’est simplifié pour une optimisation du nombre de doses
de vaccins et une meilleure
mémorisation pour les professionnels de santé et le public.
Concrètement, il y a une diminution du nombre d’injections
pour une efficacité équivalente,
et pour les adultes, des rendezvous vaccinaux à âge fixe : 25
ans, 45 ans et 65 ans, puis tous
les 10 ans au-delà de 65 ans.
La vigilance face
à la rougeole avec
le vaccin ROR
Le niveau de protection vaccinale, bien qu’en progrès, est
toujours insuffisant pour éviter
un retour de l’épidémie. Près
d’un cas de rougeole sur trois
conduit à une hospitalisation.
Une seule solution pour se
protéger contre la rougeole : la
vaccination avec deux doses
pour les personnes âgées de
1 à 32 ans. En Aquitaine, entre
2008 et 2011, 1 cas sur 2 de
rougeole a concerné les 15 à
30 ans et 30 % des personnes
touchées ont été hospitalisées.
Rappelons que le
vaccin contre la
rougeole est associé
aux vaccins contre les
oreillons et la rubéole,
pour former le vaccin
ROR (rougeole-oreillons-rubéole).
Un moyen
simple de suivre
vos vaccins :
le carnet de
vaccination
électronique
Le carnet de vaccination électronique
vous permet de savoir
facilement où vous en
êtes dans vos vaccins.
Créer son carnet de
vaccination électronique est simple et
gratuit. Il vous suffit
de remplir une fiche
de renseignements
et de la faire valider
par votre médecin
traitant. Le carnet
de vaccination électronique vous alerte
par SMS ou mail
au moment de vos
rappels.
Créez votre carnet de vaccination électronique sur www.
mesvaccins.net ou en téléchargeant l’application Smartphone
MesVaccins.
La vaccination : parlez-en à
votre médecin, pharmacien,
infirmière, sage-femme.
* CHU de Bordeaux, Union régionale des professionnels de santé
d’Aquitaine (médecins libéraux,
Vrai ou Faux
Tous les vaccins n’ont pas
vocation à être prescrits à
tout le monde.
VRAI. L’objectif est la juste
vaccination : il s’agit de vacciner les personnes concernées
contre les maladies appropriées. Certaines vaccinations
concernent tout le monde
comme les vaccins contre
le tétanos, la diphtérie et la
poliomyélite.
D’autres peuvent être recommandés en fonction du profil
ou de l’activité (personnes
fragilisées ou au système
immunitaire affaibli, seniors,
étudiants et professionnels
de santé, professionnels
travaillant au contact d’eaux
usées,...).
La vaccination est risquée.
FAUX. Comme tout principe
actif et comme n’importe quel
médicament, le vaccin peut
entrainer des effets indésirables bien connus (fièvre,
douleurs au point d’injection).
Il demeure plus risqué de ne
pas être vacciné que de l’être :
les complications liées
aux maladies sont plus
graves et fréquentes que
les complications liées aux
vaccins. Enfin, toutes contreindications à la vaccination
sont décelées par le médecin
lors de la consultation.
Un retard de vaccination
oblige le patient à tout
recommencer.
FAUX. Il suffit de reprendre
les vaccins là où ils ont été
interrompus et de compléter
la vaccination avec le nombre
d’injections nécessaires en
fonction de l’âge.
pharmaciens), Conseils de l’Ordre des pharmaciens, Université de Bordeaux, DIRECCTE, Mutualité Française Aquitaine, caisses d’assurance
maladie d’Aquitaine (CPAM, RSI), Rectorat de Bordeaux, Groupe d’étude
en préventologie, Mairie de Bordeaux, Conseils généraux (Dordogne,
Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques)
Et aussi
Signalez tout changement de situation
à votre MSA
Votre situation change, prévenez-nous sans tarder ! Tout changement de situation peut avoir un impact sur vos prestations,
aussi informez-nous dans les cas suivants :
• vie de couple : mariage, pacs, début ou reprise de vie
commune, divorce, séparation, décès ;
• votre enfant : stage de formation professionnelle, apprentissage, reprise d’études, entrée dans la vie active, hospitalisation, placement dans un centre spécialisé, etc ;
• vie du foyer : naissance, départ ou retour d’un enfant, arrivée
ou départ d’un parent, changement d’adresse, changement
de comptes bancaires ;
• situation professionnelle : licenciement, maladie de longue
durée, invalidité, rente accident de travail, chômage, retraite.
Pour un traitement optimal de votre dossier, pensez à préciser sur chaque document envoyé votre numéro de sécurité
sociale. Il est important de signaler ces changements dès
qu’ils surviennent afin que le calcul de vos droits soit le plus
rapide possible car l’attribution et / ou le montant de vos
prestations en dépendent. Si vous percevez une prestation à
laquelle vous n’avez plus droit, du fait de ces changements,
la MSA vous demandera le remboursement de ces sommes
indues. Une pénalité pourra même être appliquée selon les
cas. Ne négligez donc pas cette démarche !
22
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
MATÉRIEL
> 24 - Tract. JD 7810, RAV, TMS, HMS, 4
distributeurs. Charrue G. Besson, 5 corps.
Déchaumeurs à disques Amazone et Pottinger, 6 m. Semoir céréales Aguirre, 6
m. Semoir engrais traîné Lély, 6 t en 24
m. Chargeur Bobcat, godet de 1,70 m.
Poss. transport. Tél. 06.74.88.12.29. ou
06.03.41.65.16.
> 24 - AV Tract. Ford 4000, T.B.E. Tract.
Massey Ferguson 135. Livraison possible.
Tél. 06.72.85.25.33.
> 24 – AV Quad Hytrack, T.B.E., état neuf.
Vibroculteur 34 dts, 3,10 m x 1,26 m. Tél.
06.80.06.91.58.
> 24 – AV charrue Goizin trisoc révers. Béliers Charollais ARR ARR, non inscrits. Tél.
05.53.90.27.33. ou 06.09.89.74.96.
> 24 – 2 ensileuses tractées herbe RiviereCasalis, pick-up maïs, Taarup 602, 2 rgs.
Tél. 05.53.57.78.90.
> 24 – Case 845 XL, 6 000 h, T.B.E. Faucheuse Claas 6 ass., 2,60 m. AndaineurClaas 4,70 m. Pailleuse Jeantil. Désileuse
2 m3 Jeulin. Gyrobroyeur 1, 50 m. Le tout
T.B.E. Tél. 06.87.31.04.84.
> 24 – AndaineurVicon, 4 m, tandem,
2004, 2 800 €. Faucheuse rotative
Kuhn, 8 ass., 3,20 m, T.B.E., 3 800 €. Tél.
06.85.71.23.32.
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plexy, flèche à ressort, compresseur 18
000 l, 2013, T.B.E. Tél. 06.63.56.40.18.
> 40- AV charrue trisoc Huard TR65 TBE.
Tél. 05 58 44 55 16
> 64- AV tracteur MF 298, pneus neufs,
7200H, TB état Tél. 05 59 65 11 36
> 64- AV poteau béton 250 cm (10cm x
10cm) + cornières palissage kiwi 5 trous
fers, quantité importante, prix attractifs Tél.
06 81 64 75 71
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5130, 100 cv, 4 roues motrices, très beau.
Renseignements au 06 86 17 99 82
> 40- AV charrue Goizin, 3 socs, type 903,
800 euros à débattre Tél. 05 58 76 09 18
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autoport repliable en X Tel 06.82.26.46.72
> 47 VDS cover crop 32D Quivogne autoporteur en X fixe TBE, herse alternative
Amazone 4m de large avec rouleau packer
relevage portacourt TBE Tél 06.17.61.70.17
> 47 VDS 10 masses Renault 113-14
250euros Tél 06.71.20.45.40
> 47 VDS broyeur Lagarde 2,20m Y révisé,
semoir Nodet GC max 4m disque TBE,
distributeur Sulky DPX expert TBE Tel
06.82.26.46.72
> 47 VDS butteuse à disques 2 et 4rgs,
bineuse guidée Super Prefer 2rgs, planteuse PdeT oignons 4rgs Hassia, planteuse
2rgs Super Prefer 24pinces pour poireaux,
planteuse Super Prefer 4rgs pour plantation entre les socs, 2équipements PdeT
pour planteuse Super Prefer à godets,
arracheuse PdeT avec benne, arracheuse
PdeT 1rgs aligneuse, calibreur pour PdeT
et oignons petit et gros débit, calibreuse
pour melons tomates fruits, arracheuse
chargeuse pour PdeT oignons, bac de
réception avec lavage et tapis, butteuse
rotative Grimme 4rgs avec guidage, camion
Mercedes plateau ridelle 913 avec plateau
ridelle TBE, vibroculteur 2 avec rouleaux,
rouleau packer 2.30m, brosseuse pour
fruits et autres, tapis plat et tasseaux plusieurs dimensions, agrafeuse pour filet
Rocagraf, 2 dérouleuse plastique dont 1
pour dérouler sur buttes possibilité de
livraison, vibroculteur 2m avec rouleaux,
bascule à plateaux 1T et 0,3 T, peseuse
pour filet 2,5kg et 5kg, godet pour terre
et avec piques pour transport boules Tél
06.03.98.75.07
> 47 VDS canadien Bonnel 3m TB,
herse rotative Rabewerk 3m gros packer,
cambridge 6m20 autoporté, faucheuse
Promodis (lamier Kuhn) 5assiettes Tel
06.82.26.46.72
> 47 VDS tracteur Fendt 280S 2001 6000h
rel av prise de force AV clim BE, Renault 50
vigneron avec petit rotavator BE, pailleuse
portée 3pts BE Tél 06.11.98.69.70
VENTE de
GÉNISSES BLONDES
INSCRITES
De 8 à 16 mois
Garanties Sanitaires
Jeudi 09 avril 2015
Site SORELIS- DENGUIN
U.G.P. - 64230-DENGUIN
Tél : 06 72 88 88 49 (Iosu)
05 59 68 62 00
RÉCOLTE
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l’abri, très bonne qualité, boules 120 x
150. Maïs séché en cribs. Récolte 2014.
Tél. 05.53.06.39.12.
> 24 – Foin, récolte 2014, bottes rectangulaires, env. 40 t. Foin, récolte 2015, env.
100 t. Tél. 06.63.56.40.18.
> 40- AV foin 2014, prairie naturelle, petites bottes Tél. 05 58 76 09 18 HR
> 47 VDS foin de luzerne et foin de prairie récolte 2014 BR 120/120 sous hangar
TBQualité Tél 05.53.68.80.17 HR
ANIMAUX
> 24 – AV oisons d’1 jour, souche
lourde. Tél. 05.62.66.02.51. H.R. ou
06.31.35.97.00.
> 47 VDS vache Normande 3ème portée pleine, vache Salers pleine Tél
06.87.67.97.27
> 47 VDS 3 taureaux 1 BA 30mois, 1 Limousin 33mois 1 croisé 66-46, 2 génisses
BA 1 Limousine Tél 06.71.20.45.40
> 64- AV taurillons BA inscrits IA, indemnes
IBR, 14 mois et 1 an, fils de Climax Décimal
Anis, vélage facile, TB origine Tél. 05 59 65
40 99 HR à Arraute
ACHAT
FONCIER
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de manœuvre pour semi-rem 1500 m²
accès direct RD937 1200 € HT/ mois.
Tél.05.57.42.20.17.
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en parcs, 1200 places minimum Tél. 06 72
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Périgord Noir. Semaine ou week-end. Tarif
basse saison : (15/09 au 15/07) 250 €
Contact : 06.70.11.20.05 ou danisouq@
gmail.com
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même avec bois 130.000 maxi paiement
comptant Tél 06.75.63.07.46
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Botteleuse MF 802. Piquets ttes dim. Planteuse Super Prefer, 2 et 4 rgs. Chevrons en
châtaignier. Tél. 05.53.40.65.84. H.R.
> 24 – AV Table monastère rustique,
chêne, 3 m x 0,92 m x 0,08. Table de
ferme, 2 m x 0,90 m. Tél. 05.53.36.66.41.
H.R.
> 24 - Connaître l’élevage des abeilles et
la flore méllifère. Documentation contre
enveloppe timbrée. Borie Hervé – 24440
Nojals-et-Clottes.
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la ferme (laboratoire + magasin). Tél.
06.85.67.64.06.
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AGRICOLE H/F - Ref : OCM200-33
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Formation agricole : CAP
Une exploitation de grandes cultures
située à St Jean d'Illac recherche son
mécanicien agricole (H/F). Vous serez en
charge de l'entretien de base du matériel agricole (vérification et opérations
basiques sur le matériel agricole, tenu à
jour des documents de suivi du matériel).
Vous gérerez la maintenance, vous testerez le matériel. Vous serez tenu de la
bonne gestion de l'atelier. Vous interviendrez ponctuellement dans des travaux de
champ.
Vous êtes réactif, méticuleux, ordonné et
faite preuve d'un esprit d'initiative
Conditions : CDD temps plein 6 mois
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TRACTORISTE EN VITICULTURE H/F Ref : OVI4463-33
SCEA - 50 hectares - Recherche : Agent
tractoriste en viticulture h/f
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et expérience.
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h/f
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Profil : Expérience de 3 à 5 ans minimum
exigée - Personne sérieuse ayant un bon
relationnel
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TRACTORISTE EN VITICULTURE H/F Ref : OVI4502-33
Autre - 80 hect - Recherche : Agent tractoriste en viticulture h/f
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Formation agricole : CAP
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de culture vous réaliserez en équipe les
travaux viticoles manuels à 80 % de votre
temps et les travaux mécanisés tel que
traitements, travaux du sol, rognages
entretien courant du matériel à 20 %
environ de votre temps.
Conditions : CDI temps plein
>
LOUPIAC - AGENT TRACTORISTE EN
VITICULTURE H/F - Ref : OVI4525-33
Formation agricole : BAC
Salaire proposé : Cat D de la convention
collective agricole de la Gironde
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ouvrier(ère) viticole tractoriste polyvalent
vigne et cave. Doté(e)d'un gout prononcé pour la conduite et la maintenance
du matériel mécanisé, vous participez
activement à l'entretien des vignobles.
Vous accomplissez les tâches viticoles
(travaux hivernaux ou en végétation) et
les tâches vinicoles (soutirage barrique,
vinification).
Conditions : CDI temps plein
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TRACTORISTE EN VITICULTURE H/F Ref : OVI4504-33
SCEA - 20 hect - Recherche : Agent tractoriste en viticulture h/f
Salaire proposé : Convention collective
Expérience impérative (autonomie)
Formation agricole : CAP
Pour une propriété viticole de 20 hectares, vous réaliserez en autonomie et
sur les consignes quotidiennes du propriétaire les travaux de taille entretien
des cultures et travaux mécanisés :
gyrobroyage, rognage, traitements, désherbage et entretien courant du matériel.
Conditions : CDI temps plein
L’ADEFA Gironde Propose :
>V
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TRACTORISTE EN VITICULTURE DVI10860-33
HOMME - 42 ans - Expérience : < 1 an Recherche emploi de : Agent tractoriste
en viticulture - Mobilité géographique :
Arrond (50 kms) - Diplôme : 2015 Formation Machinisme CFPPA Blanquefort
Secteur de : LIBOURNE
> T AURIAC - CHEF DE CULTURE DVI10345-33
HOMME - 54 ans - Expérience : Entre 1
et 5 ans Recherche emploi de : Chef de culture
- Mobilité géographique : Département Diplôme : BPA Viti-œnologie - CAP mécanique Formation dégustation INAO
Secteur de : PAUILLAC PRADINA
>G
AILLAN EN MEDOC AGENT VITICOLE - DVI10843-33
FEMME - Expérience : < 1 an Recherche emploi de : Agent viticole - Mobilité géographique : Canton - Diplôme :
POEC 5 Châteaux
>V
ALEYRAC - AGENT VITICOLE DVI10844-33
FEMME - 36 ans - Expérience : Entre 1
et 5 ans Recherche emploi de : Agent viticole Mobilité géographique : 30 km
Si une offre ou une demande vous intéresse, veuillez contacter :
ADEFA GIRONDE
Espace Kennedy 69, avenue Kennedy 33700 MERIGNAC
Tél : 05 56 52 84 09 - Fax : 05 56 48 94 74
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ÉCRIRE EN LETTRES CAPITALES, UNE LETTRE PAR CASE, UNE CASE VIDE ENTRE CHAQUE MOT
ATTENTION : NE PAS OUBLIER D’INDIQUER VOTRE N° DE TÉLÉPHONE DANS LA GRILLE
Édité par la SARL SEDIGA
17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex
Gérants :
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Directeur de la publication :
Joël BONNEAU
Directrice déléguée
Rédactrice en Chef
Geneviève MARCUSSE-ARTIGUE
Secrétariat de rédaction
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17, cours Xavier Arnozan 33082 Bordeaux Cedex
Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24
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Régie Nationale
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Imprimerie :
Pyrénées Presse Pau
6/8 rue Despourrins 64000 PAU Cedex
Abonnement annuel 49 e (22 numéros, bi-mensuel)
ISSN : 0300-2942
Commission paritaire 0315T79610
Dépot légal à parution
1
2
RUBRIQUE
o MATÉRIEL
o ANIMAUX
o FONCIER
o ACHATS
o OFFRE D’EMPLOI
o DEMANDE D’EMPLOI
o DIVERS
o RÉCOLTES
TARIFS 2 POSSIBILITÉS
3
EN GIRONDE
4
VOS COORDONNÉES
Nom, Prénom ou raison sociale ....................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................................
N° appart. ou boîte à lettre - étage - escalier ou service - identité destinataire
.....................................................................................................................................................................................................................................................
.....................................................................................................................................................................................................................................................
N° de voie ou hameau (ex. Avenue des fleurs)
Forfait
4 lignes
10€
EN AQUITAINE
Forfait
4 lignes
15€
.....................................................................................................................................................................................................................................................
Mention spéciale de distribution et n° (ex. BP-TSA-poste restante) ou lieu dit
.....................................................................................................................................................................................................................................................
Code postal
Ville ...........................................................................................................................................................................................................................................
Tél. : .................................................................................................................... Port. : ..........................................................................................................
Email : .....................................................................................................................................................................................................................................
VOTRE RÉGLEMENT : chèque à l’ordre de
l’Avenir Agricole et Viticole Aquitain.
17, cours Xavier Arnozan
33082 Bordeaux Cedex
Tél. 05 56 00 73 68 - Fax 05 56 52 47 24
E-mail: [email protected]
Pour votre comptabilité, facture acquittée par retour de courrier.
23
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Petites annonces
SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE
Publication effectuée en application des articles L. 141-1, L. 141-3 et R. 142-3 du Code rural
La SAFER AQUITAINE-ATLANTIQUE se propose, sans engagement de sa part, d’attribuer par rétrocession, échange ou substitution tout
ou partie des biens désignés ci-après qu'elle possède ou qu’elle envisage d'acquérir à
GALGON «Au Barail» : 26a28ca
BOURG «Croute Est» «Palu de Croute» :
7ha36a20ca
«Croute Est» «Croute Ouest» « Reynaud»:
2ha54a27ca
MONTAGNE «Bertin» : 1ha18a36ca
LUGON ET L’ILE DU CARNEY «Clarence» :
4ha81a89ca
«La Cote» «Tartifume» : 78a43ca
SAINTE EULALIE «Claude Monet» «Francois Bouliere» «Tretin»: 12ha11a00ca
SAINT LOUBES «L esventat» : 2ha13a34ca
SAINT CHRISTOLY MEDOC «Le Breuil» «Les
Maurines» : 5ha66a10ca
«Au Sorbier» : 1ha03a 45ca
«Les Mourlanes» : 1ha34a29ca
SAMONAC «Au Camba» «La Bataille» :
2ha60a00ca
CARTELEGUE «Derriere Le Barrail» :
14a37ca
COUQUEQUES «Au Petit Maurac» :
61a35ca
ANGLADE «Les Belles Filles» «Les Bigorres» :
6ha31a92ca
ORDONNAC «Barreau» «Francesque» «La
Merceyre» «Le Fourneau» «Peyougasse» :
7ha67a08ca
«Le Pigot» : 7ha63a40ca
TARNES «La Tuiliere» : 22a22ca
VILLEGOUGE «Baneyre» «Gauriac» «La
Font Des Cerisiers» «Tertre De Thouil» :
19ha47a57ca
COURS DE MONSEGUR «Rousseau Ouest» :
80a20ca
VALEYRAC «Barrail Des Bœufs» «Le Grazac
Sud» «Le Sablon» «Les Prises» «Pargaou»
«Passe vieille» : 3ha86a 40ca
JAU DIGNAC LOIRAC «Matte Des Paysans
De Jau» : 93a00ca
BLAIGNAN «Aux Granges» «LaLande» «Patiras Sud» : 68a97ca
«Le Puits De Jeanfaure» : 4 ha75a25ca
SAINT CIERS SUR GIRONDE «Les Pasquiers Nord» : 24a55ca et 34a45 ca
«Les Places» : 21a95ca
Canau» «La Douce» «La Grele» «La Guitonne» «La Piece» «La Ranque» «Les Taillis» :
13ha09a23ca
SAINT YZANS DE MEDOC «Cabanieu» «La
SAINT VINCENT DE PAUL «Grange Brulée» :
5ha04a19ca
MOULIS EN MEDOC «Bivina» «Bouqueyran Est» «Brillette Ouest» «De La Gironde»
«Lareule» : 12ha36a12ca
SAINT ESTEPHE «Bois De Leyssac» :
25a10ca
VERTHEUIL «Masse Est» : 12a01ca
SOUSSANS «Le
1ha23a29ca
Hourtinat-Nord»
:
Les personnes intéressées devront manifester leurs candidatures par écrit AU PLUS TARD le 18 AVRIL 2015 au Bureau
de la SAFER AQUITAINE ATLANTIQUE, LES BUREAUX DU LAC, 16 avenue de Chavailles - CS 10235 - 33525 BRUGES
Cédex, où tous compléments d’information peuvent être obtenus :
Téléphone : 05 56 69 29 99 - Télécopie : 05 56 39 59 84.
Cet avis ne saurait en aucun cas être considéré comme un engagement de la SAFER à l’égard des candidats.
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BURGER DE TOMATES ET ANDOUILLE
Ingrédients (pour 4 personnes)
1 à 2 tomates cœur de bœuf (selon la taille)
2 galettes de blé noir
200 g d’Andouille
80 g de mimolette vieille
2 gros oignons rouges
600 g de pommes de terre ratte
10 cl de bouillon de volaille
huile d’olive / beurre
3 cs de sucre roux
Sel, poivre


 

Râpez la mimolette pour réaliser des tuiles
dans une poêle anti adhésive et pas trop
chaude. Déposez-les sur du papier absorbant.
En parallèle, faites griller des tranches
d’andouille et les tranches de tomates.
Montez le burger : commencez par une tranche
de tomate, un cercle de galette, la compotée
d’oignons, une tranche d’andouille, de nouveau
une tranche de tomate et terminez par la tuile
de mimolette. Déposez juste à coté le deuxième
cercle de galette.
Accompagnez le burger des petites rattes
coupées en deux avec une pointe de beurre et
de sel de Guérande.
Faites cuire les pommes de terre dans un peu
d’eau et des aromates.
Emincez les oignons rouges et faites-les revenir
dans un peu d’huile. Une fois bien dorés,
déglacez avec un peu de bouillon de volaille.
Salez et sucrez avec le sucre roux. Laissez
compoter une quinzaine de minutes.
Coupez les galettes en cercles légèrement plus
grands que les tranches d’andouille. Faites-les
réchauffer de manière à ce qu’elles soient bien
craquantes.

 


 

64 - Piquets, poteaux et planches de 1m à 6m, Prix départ, Scierie en
Dordogne, par camion complet panaché. Ex: Piquets ronds 1m50 8/10
1€10, sciés 1m80 24/32 1€30 Stock disponible à MONSEGUR 64460
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passe en Gironde. Parce que l’Avenir Aquitain est le
journal agricole et viticole, il est pour vous un véritable
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et conviction nous vous apportons, tous les 15 jours,
toutes les informations qui vous sont utiles pour la bonne
marche de vos exploitations.
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des reportages et des témoignages, les annonces Safer
et nos petites annonces matériel, foncier…
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Attention, nouvelles normes postales à respecter.
Indiquez impérativement le numéro, le type et le nom de la voie de votre adresse postale.
De nombreux dossiers tout au long de l’année économie, technique et bien d’autres encore
page 6
ls
Matérieanges
et vend
08
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 18
Avril 2014
Salaires au 4 avril 2014
MAIN D’ŒUVRE La FDSEA et les partenaires sociaux
LES
GÉNÉRA
om
MATIONSavenir-aquitain.c
D’INFOR
tion@
AUX ET 24 - email : redac
BRE 2014
ET RUR
47
- 17 OCTO
ICOLES - Fax 05 56 52
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L DE DÉFan - 33082 Borde
DE CHA
JOURNA
DREDIS
Xavier-Arnoz ER
3E VEN
17, cours
1 ET
N LES
UTIO
PAR
le
artementaté les
tion dép
tes
La Fédéra de Gironde a
des CUMA s.
nouveauté
sont parvenus à un accord.
ATTENTION !
Évaluation
des fournitures
en nature au
4 avril 2014
tous les salaires et
Le SMIC a été réévalué au 01/01/2014, donc
au 01/01/2014.
prestations indexés sur celui-ci sont applicables
sont applicables
De même les salaires non indexés sur le SMIC
au 04/04/2014.
Rémunération minimale
la Gironde à compter
07
06
Avenir Agricol
Avenir Agricol
V
ur la diversit in à la loupe
é
Plaidoyer po
e et Viticole
e et Viticole
Aquitain, Vendre
di 9 Mai 2014
Politique
é
ensées
La persation récomp
l’innov
viennent, sauf
de deux heures
Le prix de la nourriture est fixé par jour à la valeur
x 2,5 = 23,58 e
et demie de salaire horaire à la catégorie A : 9,43
la boisson.
Le prix ci-dessus s’entend pour trois repas et comprend
du salaire horaire
Le repas de midi est évalué à une fois la valeur
mois-ci
ne
trait d’u
aux. Por
à Borde
p. 13
e et Viticole
e 2014
di 17 Octobr
Société
Aquitain, Vendre
nouvelle
PPNU : unne novembre
collecte e
Avenir Agricol
Et aussi
Et aussi
ne image
n graphique
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Technique
20
SO2 Les dose
EUROPE Com
men
diminuer. Actus maximales autorisée
atout pour l’éco t faire de la diversité
des exploita
nomie, la créa
polyvalent avecellement, la limite est s de SO2 total dans les
tions et de la
réunion info
de 150
vins
ses
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rmelle des min tion d’emplois et l’env
R et
précaution pouactions principalement mg/L dans les vins ont toujours tendance
ironnement
l’Unavecun
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Gironde, la socicte de Produits
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Vingt-huit orga
grecque du
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antes, doit être
riculture de la
colle
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Conseil.
Diversifié, le
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récolte
modèle agricol
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plus sain possibl r un raisin
e.
6 lamai
europ éen
que
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e. En effet,
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t de 15€ (quelle
laccasà
e présente
ENVIRONNE distributeurs du départe(PPNU) les 5 et 6 novembr
fois
d’un montan
«des produi
A titre
dans les
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raisins pourris
é apportée).
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à
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Utilisables
la plusl’ens
, faire appel
et de nombr
d’oxydation
Non
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devenant totalem
rise
le Comité des
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e», fait valoir
arômes
5 à 10 euros/
sur
profes
Le temps d’u
été déc
rism ont
wine touArgentine.
di 17 Octobr
e 2014
Applicable dans toutes les communes de
du 4 avril 2014.
professionnelles
n Salaires horaires correspondant aux catégories
*
Best of
Aquitain, Vendre
s
le plan aromat
présid ence
la
sionne lles . En présen
urs profescoûte environ
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ique
grecqu e de
agrico les ce de pourest refusé le
lesretraités
(Copa) et la riture, la
Réservée aux parou
Brettanomyce
l’UE
dans un docum
Conféd dose de sulfitage sur
kg. Si un produit l’agriculteur
s. Seactifs
ent
priver du
,
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sionne ls,
peut n
SO2 est comme
destiné à alimen de 6 pages
passer de 4
coopératives
jour de la collecte une entreagricoles, profesrester
g/
ter un échang
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coles (Cogec hL à plus
à
de 8agriun fil s verts,
de vues entre
e
g/hL. Un
au-dessus(exploi
a)
de l’UE détailespace
peut faire appel
du vide,
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bien
des
ls la
laient les priorité
conduit pendan inertage
moindre rises… ),
sionne
de
l’agriculture
lisée dans l’élimierreur se payera
t toute la
s du secteu
entrep
des
prise spécia
période
ivités,
pour les années
r
de vinifica
très
s dangereux.
collect
de leur réunion Vingt-huit lors
cher. Tout
tue le
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venir,
puis
doit
lors
à
informelle du
de
être
nation des déchet rd o n n é e s
nation de la
collec te consti
irrépro
gedesticettechable
au 6 mai à Athène
perme
4
future assem
ique de
s coo
pour y
parvenir. Il existe
ment de limiter
blée ttra égaleTo u te s l e
r
s.
issue du scrutin
minimum de croissance : 9,53 e.
le plus économ
moyen
Le thème de
ibles su
aussi
Aucun salaire ne peut être inférieur au salaire
consin
s
les
o
qui
p
différen
s
apport
i
se
d
produit
cette discuss
s
du 22 au 25 d’oxygènetiendra
produits présen
sont
e.fr
défaire de ces ts
Salaires
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setant
mai. Celle-cet donc les pertes
Catégories
ets-girond
des actions
Salaires
diversité agricol
dangereux pour
i tiendra sa sessionen SO2.
Catégories
w w w. d e c h
complémentaidérés comme
europé
e
e
et
.
9,81
constit
nt,x
enne
res
D
ivalor.fr
e.
au SO2 Acide nneme
un atout» –
Au niveauutive
9,43 e*
à la catégorie A, soit 9,43
1 er au 3 juillet
du
A
ou sur www.ad
microb
sorbique, lysozym
est
proposé dans
la santé et :l’enviro
la boisson
9,97 e
à Strasb
E
. La loi impole contexte d’une
ourg. iologique, une
hygièn
La nourriture sera saine, variée et en quantité suffisante,
Parmi les priorité
e,toute
9,43 e*
légalité
DMDC
e parfait
A2
…
en
concur
r
Leur
te ouverts
ce
e
est
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utilisation est
9,94 e
élimine
indispe
énoncées
sables pour
par les organis
loyale et marchande.
F (horti. champ.)
Sites de collec bre
très spéci- de les
9,52 e*
B
limiter à la fois n- Pur sous forme
vive avec des plus en plus
ations profesfique et présen sant aux usagers
9,81 e
de gaz, en solution
s condit ions
les leurs
besoin
sionnelles agricol
pays comm
et 6 novem
G (horti.)
5
tedans
bonne
s
des
les
en
9,52 e*
de
limites.
SO2
conditio
le
e
B2
ou
Brésil,
en cachets efferves
Ils forte amende.
ns d’emploi
doivent être
les États-Unis
2. Logement
trouveet les risques.
11,22 e
le maintien Poures,leoncas
aussi !
les exploit ants
utilisés avec
cents, les formes
F (agent de maîtrise)
et la
peine d’une
Chine, dont
d’un juste «équipartic ulier
En Girond e,
permettant de
d’apport du
les secteurs
drement d’un sous l’encalibre» dans Brettan
de L’oxydation
A) Pour un logement remplissant les conditions
9,52 e*
ter leurs PPNU
SO2 sont nombre
omyces, un
agriV (vendangeur)
œnologue.
les négoci
coles sont
sera
9,61 e
peuvent rappor
suivi micro- nal entraîn de l’alcool en éthauses…
C
page 15
très
commerciales
biologiqueations
bénéficier de l’allocation logement, la valeur mensuelle
(goutte
suivantes :
e une combin
Les produits
celui de l’Union différents de
avec les régulie
de 70 % de
aux entreprises
à
aison doseus à goutte ou pompe
pays r, piloté par totale du
tiers, la «prude
la méthod
fixée de gré à gré entre les parties dans la limite
s phytopharmaure (Isidore),
SO2. Il n’est
sans apport
e Brett’less,
e) car elle se
présentes les où sont très
nce» vis-à-v
loyer modéré n Salaires des cadres à compter du 4 avril 2014
Tous les produit
pratiquede SO2. Il faut
Chatelier Viticult
est une ment pas
tél.
Contact
mélange
de la dernièr méthod
is
petites exploila valeur locative des logements d’habitation à
très mal
concernés, qu’ils
bien
e-Faleyrens,
très efficac
possible de
reconnaître
e proposeition
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ceutiques sont
e.
que
leur
Jean-Christophe
trouver d’hom lors des remontages
Salaires mensuels
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la Comm ission
de
du SO2 libre
ales. À cela
de la zone considérée.
rvés dans
Coefficients
cas, la qualité dans certains
ogénéisation
s’ajoutent les
dans
66,
de Bruxel les
Crachereau,
soient conse
des vins est
sur l’énerg Limite
du logement est
. Sur vin,
05 57 24 66
2 018,58 e
négociations
nant de l’éthan un vin conte- il vaut
05
r
e, entamés
service Vigne
bien
ie et le climat
B) Dans les autres cas, l’évaluation mensuelle
réelle. Dans
III A
de
libre-échange
mieux l’appo
age d’origin
c-et-Caillau, tél.
al (à l’odeur
embalet vin, Chambr
leurs
emball
Beycha
de
salaire
être
le
à
les
l’«exam
et
d’après
dans
nombre
rter
e
en
travail
CIC,
de
e,
de
comb
pomme
plus
560,35
2
t
cours
d’heures
lors aussi,
en» minuti
d’agriculture
e ne pouvan
d’un transfe
ux cas
stockag
inaisons
déterminée en valeur
verte caracté
avec Un modèle agricole
les États-Unis,
III
eux de
de
le vin peut
rt, plutôt en
leur local de
ou non,
ristique). de
diversifi
charge admin
le
e. Leurs
,
Tant que cet
être imbu56 72 55 72,
Vinopôle bordeaula Gironde
début vable,
de côté dans
Iciistrativ
3 084,71 e
encore , lala
horaire afférent à la catégorie B, soit 9,522 e
pompage pour
encore le Japon, Mercosur ou les maladies ou le changemé est certainement moins
vieux bidons ou les mélanger.
éthanal ne
car hors d’usag es ou
II
atteignant son
), à Saint-Trojan,
x Aquitain
e
leurs
récolt
de
un
utilisés
PAC
la
(Isidore
facilite
lant
comprenant
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ent
vulnéra
e
et
e
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sera
tél.
à
9
à
réform
ser
d’un
climatique
pas entièrement
05 56 35 00
r son
évolution
ble et plus résistan
mélange. Le
éeraisin
3 514,85 e
sain
- Première pièce (égale ou supérieure
sont invités
les transva
lors de
en les manipu t Bayard
d’avoir un impact qui risquent la création d’empl
00 caractéristiques physiqu
sa perme
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I
révi- t de limiter du
t aux chocs
sion à mi-parcles combin
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: 47,60 e
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57 64 36 17,
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libéré
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sous forme
ours.
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sont dégrad
tion et en utilisan - tél. 05
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que
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lé
avec précau
techni ques
ent, mais aussi
à9m )
en.
s des
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de protec
aux réajus temen est adapté
Euralis Distrib
s, gelés, mouil- Par pièce supplémentaire (égale ou supérieure
pour la durabil
sage Le dérou
à
Fronsac
la chaîne alimen acteurs de
donc un apport
par Botrytis. supplé
les équipe ments
ité
(produits périmé fait de l’évo- à l’opération. Le ramas
ts en cuve.
travail : 38,08 e
t alors (tél. 05 56 58 90 64),
teurs sont invités
du SMIC, les échelons A, A2, B, B2, et V Durabilité
La réalisation
taire.
Si le diffuse
c
.................................................................... 4 h de
mentaire
car «un modèle à long terme, Selon
s du
de tion adaptés. Ils peuven
Un salarié ne pouvant être rémunéré en-deça
ible Les agricul
d’une fermen
à long terme
la présidence
41 21), Grézilla
bidet) avec
lés…), interdit
dans
agricole divervieux bidons
n ou
de 9,53 e. En revanche, pour le calcul de la
étant imposs
tion alcooliq
ta- saire. La prévent sera néces- samment ur est placé suffigrecque,
- Salle d’eau complète (lavabo, douche ou baignoire,
(tél. 05 57 25
les produits
sifié est certain
«Préserver la
seront rémunérés au minimum au taux horaire
à la «ferme»
mettre leurs
réglementatio
ue franche et
l’Unio n Europ
bas (sans touche
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le taux horaire à prendre en considération
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99 88), Langon
diversité aide
local de stoc- transporter
ement moins
l’éten due
sans tion de
se munir
stress pour
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une installation de production d’eau chaude
prime d’intempéries, de l’indemnité de panier,
ce composé
accroître l’effica
e tenu de
au changement
(tél. 05 57 74
à vulnér able et
côté dans leur emballages un véhicule aéré et
les levures
rait améliorer
Portrépartition pourrar
par une être
travail : 95,20 e
inutiles suite
plus
limite protection
de compt
cité, l’adap
63 36 59),
Le SO2 total
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leurs
le transfe
le règlement
t. Une préest celui de l’échelon B à 9,52 e.
..................................................................10 h de
L’APCA et les
tabilit é et
aux chocs externe résista nt connais
suffisante.
ou de culture
(tél. 05 56
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kage, dans
sans faille
est limité dans
à ne d’un chèque pour
la résilie nce du dépar temen
sances des cherchrt de
Les cachet
une installation
de stratégie
Entreprises
contre efferve
05 53 63 79
l’ensemble
,
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de l’oxydation
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s» tels que
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(tél.
les
sur
en
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e
s
vins.
-Foy
- Salle d’eau incomplète (lavabo et douche) avec
de
l’agricu
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des
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les
de
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Il
indispe
d’origin
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sera ainsi nécesapports réalisé
est le résulta l’entreprise.
aux agricul
l’eau veulen
lture», assure
er les capta
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sont adaptés
les mélan- le jour de
: 76,16 e
sera Sainte
e-Guyenne
tion par les
contrat d’apprentissage
teurs,
levure.tParmi
inscription est
t de
s auxquels
aussi la climati es ou le changement
aux
ges d’eau
petits conten
de pas les transvaser ou
de production d’eau chaude ..................8 h de travail
pour ne pas
levures
de dépôt leur
présid ence
Sauveterre-d
n Salaires des jeunes travailleurs liés par un
«Le renforcement
les activateurs
lier via le nouvea en particuque.
ants, barriqu
risquer de
grecqu e, voyant
aires de deman
est à 60),
levures en produis (même si aucun sulfitags’ajoute la productravail : 57,12 e
t sur-embal- attestation
indispe
99),
formul
dépass
57
Celle-ci
doiven
de
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u
J.
es
ou
les
ils
61
Parten
nsable
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là
pe
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jour
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de l’eau (FP2E)
et ger. Puis
Les ministres
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partenariat
ariat
s sur cet aspect
e le
au 1 janvier 2014
vins. Ils ne
europé en
(tél. 05
Le princi
maximales
le vin sans SO2 ent elles-mêmes pendan e n’est réalisé, les
travail : 19,04 e
sont d’ores
à Saintaveclales
seront appelé
en mauva is délivré
permettra
doiven
mesure où
thiamin
entrep
pas tomber
- WC intérieur sans effet d’eau ................ 2 h de
de captages
tion d’une gamme la produc - évaluer les
e rises
SA (Isidore),
s à et mieux pour l’innovation,
t la fermentation
s phytopharma- d’élim ination
est sans doute , légales.
les produi ts
ver dans la
dans des lies t
vins à la dose n’existe pas !). C’est lui
d’eau priorita d’accompagnerprodui
74,
de la Salellas
bénéfices et
travail : 19,04 e
promouvoir
auprès des ler
Tous
le Le SO2 ne
diversifiée
: les produit nés doivent
s dans un sac conser
à 1 000 d’ici
t le plus
réserver aux
qui est limité
(à
une preuve
ires qui doiven le double
de :
- WC extérieur avec effet d’eau ............... 2 h de
05 56 59 33
incon- tion
d’alim ents».
ment
l’utilisadisponibles
vénien ts de
s’apporte pas
Salaire horaire
état ou souillé
vins propres
dans les
- 150 mg/L
elle constitue
Estèphe, tél.
durable des
tlimiter
05
Le docum ent
passerlade 500efficace pour porte
cette divers
ceutiques concer utilisateurs déjà
ni poste
l’APCA (Assemà 2015», a déclaré Guy
) mais
pour les vins
des PPNU.
ressources
soulign e par
à Loupiac, tél.
comment, surtout n’im- leur homogénéisa
produc tion
ité, génétiq
les mesures
C) Les logements ne comportant ni installation électrique
Vasseur, préside
par les
teurs.
blée perman
ans
rouges,
- 200 mg/L
prise en charge
de ces souhai
SRA Cadillac,
ailleur s le
tion est très
ues.
qui peuvent
lors d’une confére
être déposés
Un état A. Apprentis âgés de moins de 18
si l’on bonne.
ente des Chamb molécu
ant distribu
pour
nt de
les indésir
rôle prises
que la diversit
te en limiter
être La semain
d’eau intérieur ne donneront lieu à aucune retenue.
ère
ables.
: 2,86 e
18 sites particip
5 g/L de sucres les vins blancs et rosés
pour la préserv
d’agriculture),
é peut jouer
l’usage. La
56 62 65 77,
identifiés comme nce à Paris, le 30 avril. res
tél.
alors
e précédente,
lors de la prise 1 année : 30 % du SMIC
présentant moins sur l’un des
parler du combiIl faut solution sulfure
,
pour cadre
er dans le
à La Réole,
Les captag
ème
des lieux doit être établi (avec sous-seing privé)
Le coût
prioritaires
dans
- 250 mg/L
% du SMIC : 3,81 e
un «Manifeste
de la Pac réformé
use est adap- Un
menacés par
de
es d’eau
si le Terres du Sud,
nant tée
pour
dont l’un est 2ème année : 40
du SO2
en vue des élecproduit dont
les pollutions Grenelle sontn°1
est gratuite
à l’appor
e, ainsi tions
libre : l’éthan
en charge. Cet état, rédigé en deux exemplaires
30,
du SMIC : 5,24 e
g/L de sucres les vins blancs et rosés
et les produit
diffuses, notamm«parmi les plus
La collecte
on ne
européennes
al. plus progres t sur vendange, le peut se
Le 3 année : 55 %
le picto- 05 56 71 05
,
contenant plus
s phytosanitaire
(tél. 05 57
ent les nitrate
de 2014»,
compo rte
remis au salarié, est signé par ce dernier et l’employeur.
passe
it
300
logie.
de
siveme
Berson
ou
s»,
la
5
à
produ
r
ans
En
400
a
18
?
selon
de
s
nt possible
France
mg/L pour les
le
Vitivist
l’employeur, à B. Apprentis âgés de plus
LOR dans
05 56
Certains vinifica
Mis à part pour
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24
Avenir Agricole et Viticole Aquitain, Vendredi 3 Avril 2015
Société
45 ans d’accueil en Gironde
TOURISME Les Gîtes de France en Gironde existent depuis 1970. Les mois de mars et avril
sont l’occasion de fêter cette longévité et de faire des projets.
Le week-end des 28 et 29
mars, les membres des Gîtes de
France ont reçu de nombreux
visiteurs pour fêter les 60 ans
de la fédération nationale. «9
propriétaires ont participé à
cette opération sur le département, et ont représenté les
différentes formules d’hébergements en gîte ou en chambres
d’hôtes, à la campagne et en
ville avec les City-Break. Nos
propriétaires ont accueillis 43
personnes, visiteurs curieux
de découvrir des maisons de
vacances pas comme les autres
et des porteurs de projets désirant créer leur propre location
touristique. Nous avions ouvert
notre bureau du 91 quai de
Bacalan à Bordeaux et nous
avons eu la visite de 3 porteurs
de projets.» se félicient les organisateurs girondins.
Dans le département de la
Gironde, les Gîtes de France
sont implantés depuis 1970.
C’est un groupe d’agriculteurs
du Blayais qui a créé l’association départementale à l’origine.
Depuis, le petit groupe s’est
agrandi : création d’une centrale
de réservation en 1993, des
hébergements «Bacchus» axés
sur la découverte des métiers
de la vigne et du vin, en 1997,
d’une filiale commerciale en
1998 et ouverture du premier
espace d’accueil et de réservation Gîtes de France à Bordeaux
en 2013. Les 28 et 29 mars, les
propriétaires de gîtes avaient
d’un séjour est de 627 euros.
Le volume d’affaires pour
Tourisme réservation Gironde
est de 2 700 000 euros.
85 % des clients sont Français
dont 24 % d’Ile-de-France, 12 %
de Bretagne et Pays de la Loire.
9 % d’entre eux viennent d’Aquitaine. Les étrangers arrivent
majoritairement de Belgique
(26 %), du Royaume-Uni (12 %)
et d’Allemagne (9 %).
Les perspectives
Lors des journées portes ouvertes des Gîtes de France, les visiteurs ont pu visiter les chambres d’hôtes de
Biganos, à l’Eco-Logis Boïen et déguster les produits locaux.
préparé des animations pour
leurs visiteurs : histoire locale,
dégustation de vin ou de cannelés, balades en kayak, visite de
ferme… Un accueil à la hauteur
de l’histoire des Gîtes de France
où les ruraux montrent aux
urbains la richesse du patrimoine local.
Une histoire vivante
Mais les Gîtes ruraux ne sont
pas tournés vers le passé. La
fédération est le leader français et européen de l’hébergement chez et par l’habitant
avec 60 000 hébergements
sont 508 en Gironde (chez 420
propriétaires).
L’an dernier, 5 300 semaines
ont été réservées en Gironde
soit une moyenne de 18,7
semaines par gîte. Cela représente près de 120 000 nuitées
et plus de 14 000 vacanciers
qui ont choisi les gîtes girondins. Le taux d’occupation des
gîtes était de 83 % en juilletaoût 2014 et de près de 40 %
en moyenne sur l’année.
Les secteurs les plus courus
par les vacanciers en gîte sont
les alentours de Bordeaux
(52,94 % de taux d’occupation moyen annuel), le
bassin d’Arcachon (51,19 %),
Le temps d’une image
L’édition 2015 de la carte bienvenue à la ferme en Gironde vient de paraître. Ce document permet de découvrir
tous les adhérents du réseau classés par activités d’accueil : produits fermiers, restauration, séjours, loisirs
et services. Un support incontournable de bonnes adresses La nouvelle carte touristique présente l’ensemble
de l’offre en fermes auberges, goûters à la ferme, vente directe de produits de la ferme, fermes de découverte,
fermes pédagogiques, fermes équestres, hébergements à la ferme et campings en ferme d’accueil soit plus
de 110 exploitations agricoles. Le tout renseigné avec les coordonnées GPS de chaque ferme. Sans oublier la
saison 2015 des marchés de producteurs.
Contact : [email protected], tél au 05 56 79 64 15
la Haute-Gironde (48,78 %),
le Libournais (36,08 %),
le Sud-Gironde (35,61 %), le
Médoc (34,78 %) et l’Entredeux-Mers (33,48 %).
85 % de touristes
français
Les séjours en gîte ont une
durée moyenne de 9 jours. 56 %
des contrats de location sont
sur une durée de 7 jours (69 %
en juillet-août). Le prix moyen
d’un séjour d’une semaine est
de 553 euros. Le panier moyen
Le vendredi 27 avril, les Gîtes
de France de Gironde organiseront leur assemblée générale à
Artigues-près-Bordeaux. A l’orée
de la saison 2015, propriétaires, administrateurs, élus,
acteurs du tourisme fêteront
les 45 ans de l’association en
présence de Yannick Fassaert,
président de la fédération nationale et Marie-Josée Nousty,
présidente des Gîtes de France
Aquitaine. Après le bilan 2014
et avant les célébrations, ils
traceront les perspectives de
l’année en cours. Des perspectives plutôt positives puisque le
taux d’occupation annuel est en
hausse d’un point par rapport
à la même période 2014 et
que plus de 40 porteurs de
projets ont déjà approché Gîtes
de France depuis le début de
l’année.
Et aussi
Rapport FAO : l’agriculture la plus touchée par les
catastrophes naturelles
Les dossiers préalables à l’arrachage des vignes sont dispoSur
la période 2003-2013, selon un rapport publié le 17 mars par
l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le secteur agricole a concentré 22 % des dégâts
dus aux catastrophes naturelles comme les sécheresses, les
inondations, les tempêtes ou les tsunamis. «Une part plus
importante que prévu», selon la FAO. Pourtant, seulement
4,5 % de l’aide humanitaire après une catastrophe ciblent
l’agriculture.Les estimations de la FAO, basées sur l’analyse
de 78 catastrophes naturelles survenues entre 2003 et 2013
dans 48 pays, montrent que sur les 140 milliards de dollars
de pertes directes enregistrés dans tous les secteurs économiques, 30 milliards concernaient le secteur agricole (récoltes,
bétail, forêts, pêches). Ce sont les cultures qui enregistrent
à elle seules 42 % des pertes estimées (soit 13 milliards de
dollars) – avec les inondations qui sont responsables de 60 %
des dégâts, suivies, à 23 %, par les tempêtes. Le secteur de
l’élevage est, lui, touché à 36 % soit 11 milliards de dollars de
pertes.Mais si l’on tient compte des baisses de rendements
durant et après les catastrophes, le bilan final s’élève à 70
milliards de dollars de dommages aux cultures et à l’élevage
pendant cette période de 10 ans, dont 44 % dus à la sécheresse et 39 % aux inondations. L’Asie a été la région la plus
touchée, avec des pertes évaluées à 28 milliards de dollars,
suivie de l’Afrique avec 26 milliards de dollars. À partir de ce
constat, la FAO a donc décidé de développer un dispositif
d’appui technique afin d’aider les pays à mieux se préparer et
intervenir en cas de catastrophe touchant le domaine agricole
et ainsi limiter l’exposition des populations aux risques et en
atténuer les impacts.