News Eco - Business France

NEWS ECO #7
Global Competitiveness
Report 2016-2017
WEF
Le 28/04/2016
Le Global Competitiveness Report du World Economic Forum (WEF), publié depuis 1978, compare la
compétitivité de 138 économies à travers le monde sur la base d'une centaine d’indicateurs issus de
données statistiques et des résultats d’une enquête d’opinion.
La compétitivité est définie par le WEF comme « l’ensemble des institutions, des politiques, et des
facteurs qui déterminent le niveau de productivité d’un pays ». L’indice composite, le Growth
Competitiveness Index (GCI), classe les pays en saisissant la multi-dimensionnalité de la
compétitivité à travers ces différentes composantes.
Eléments clés

La France gagne une place par rapport à l’année dernière et arrive 21
du classement du Global
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Competitiveness Index. Elle occupe la 10 place au sein de l’Union européenne.

Le rapport identifie de nombreuses forces dans l’économie française, parmi lesquelles la qualité
des infrastructures de transport, la taille du marché et l’innovation.

Des améliorations significatives dans l’environnement macroéconomique (progression de 10
rangs), résultant d’un plus faible déficit public -3,6% du PIB en 2015 contre -4,2% en 2014.

Des gains importants ont été réalisés dans Innovation et sophistication des affaires : la France a
enregistré un gain significatif de 12 rangs dans l’indicateur capacité pour l’innovation.

Le marché du travail, la fiscalité et les lourdeurs administratives restent perçus comme des
handicaps.
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Le Global Competitiveness Report 2016-2017 classe la France en 21
position sur 138 pays. La
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France gagne une place par rapport à l’année dernière. Elle occupe la 10
place au sein de l’Union
européenne. Le Top 10 de ce classement comprend la Suisse, Singapour, les Etats-Unis, les Pays-Bas,
l’Allemagne, la Suède, le Royaume-Uni, le Japon, Hong-Kong et la Finlande.
La France a réalisé des progrès significatifs dans l’environnement macroéconomique et l’innovation.
L’environnement macroéconomique de la France s’est nettement amélioré (+10 places sur ce pilier),
résultant d’un plus faible déficit public -3,6% du PIB en 2015 contre -4,2% en 2014. Par ailleurs, des gains
importants ont été réalisés dans Innovation et sophistication des affaires (+12 places dans l’indicateur
capacité pour l’innovation).
Le rapport identifie de nombreuses forces dans l’économie française. Les infrastructures de la France
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figurent parmi les meilleures du monde (7 ), avec un réseau ferroviaire (4 ) et des infrastructures
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routières (6 ) de qualité. La taille du marché français constitue également un atout majeur pour la
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compétitivité de site France (7 ). Par ailleurs, la France dispose d’une main d’œuvre compétente et d’un
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système éducatif de grande qualité, plébiscités dans le monde (12
pour la qualité de l’éducation dans les
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sciences et les mathématiques et 15
pour la qualité des écoles de management). Enfin, la sophistication
de culture d'entreprise et le « leadership » dans le domaine de l'innovation contribuent au renforcement de la
Direction Promotion Communication / Département Analyse et Veille Economique
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compétitivité de l’économie française (17
dans le pilier innovation) avec une reconnaissance de la qualité
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des institutions de recherche scientifique (9 ) et de la capacité pour l’innovation (8 ).
Le WEF souligne également les principaux handicaps de la France, notamment les règles
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contraignantes relatives au recrutement et au licenciement (129 ), la pression fiscale (124
rang), les
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effets perçus de la fiscalité sur les incitations à travailler (125 ) et sur l’investissement (124 ), la lourdeur
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de la réglementation administrative (115 ), l’endettement public (124 ) et le coût ressenti du terrorisme
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pour les entreprises (113 ).
Comme tout indice composite mêlant des indicateurs statistiques et des perceptions, l’analyse
présente un défaut d’objectivité et amène à souligner l’écart existant entre la réalité économique et
la perception. Les auteurs de ce classement pallient l’absence de certains indicateurs fiables par la
réalisation d’une enquête internationale d’opinion auprès de dirigeants d’entreprises. Le calcul de l’indicateur
global repose, pour 70% sur l’enquête d’opinion dont le caractère subjectif est connu (permanence des idées
préconçues et clichés, notamment). Ces idées reçues pénalisent traditionnellement la France, perçue
comme excessivement administrée et rétive à la mondialisation
Source: Global Competitiveness Index 2016-2017 du World Economic Forum.
Méthodologie
Le GCI se calcule à partir de 114 indicateurs, regroupés au sein de 12 piliers couvrant trois aspects de la
compétitivité au niveau microéconomique et macroéconomique : les éléments fondamentaux : les institutions, les
infrastructures, l’environnement macroéconomique, la santé et l’enseignement primaire ; les accélérateurs
d’efficacité : l’enseignement supérieur et la formation, l’efficacité du marché des biens, l’efficacité du marché du
travail, le développement du marché financier, la maturité technologique, la taille du marché ; les déterminants de
l’innovation et la sophistication : la sophistication des affaires, l’innovation.
Le score de chacun des piliers, noté sur une échelle de 1 (le moins compétitif) à 7 (le plus compétitif), est obtenu
par la moyenne des indicateurs le composant. Les douze piliers sont ensuite agrégés, en tenant compte du
niveau de développement économique des pays : une pondération plus élevée est attribuée aux facteurs de
compétitivité considérés comme déterminants pour une économie, en fonction de ses conditions de départ.
Le GCI s’appuie sur une combinaison de statistiques internationales et les réponses d’une enquête annuelle
menée auprès de plus de 14 700 chefs d’entreprises (ou pour la France un nombre significatif d’étudiants en
MBA à HEC, l’institution partenaire locale du WEF).
Pour en savoir plus : https://www.weforum.org/reports/the-global-competitiveness-report-2016-2017-1
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