Jeudi 8 et vendredi 9 avril Wolfgang Mitterer
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Jeudi 8 et vendredi 9 avril Wolfgang Mitterer
Jeudi 8 et vendredi 9 avril Wolfgang Mitterer | Massacre Dans le cadre du cycle Multimédia et temps réel Du mardi 30 mars au jeudi 15 avril Repérage en mer d’Aral - Exposition photos Une sélection de photos tirées du film de Thierry De Mey Prélude à la mer est présentée dans la Rue musicale pendant toute la durée de ce cycle. Vous avez la possibilité de consulter les notes de programme en ligne, 2 jours avant chaque concert, à l’adresse suivante : www.citedelamusique.fr Wolfgang Mitterer | Massacre | Jeudi 8 et vendredi 9 avril Roch-Olivier Maistre, Président du Conseil d’administration Laurent Bayle, Directeur général Cycle Multimédia et temps réel C’est avec le multimédia et Internet que les vecteurs techniques de la mondialisation se sont mis en place. Si des musiciens comme Pierre Boulez inscrivent le temps réel au cœur du concert, d’autres, comme Laurie Anderson, font de leur performance un regard critique sur le monde des médias. Claude Debussy La Mer MERCREDI 7 AVRIL – 10H, 11H, 14H, 15H, 16H ET 17H JEUDI 8 AVRIL – 9H, 10H, 11H, 14H15, 15H15 ET 16H15 PARCOURS MUSICAL INTERACTIF Christian Accaoui, musicologue Tigouli à la montagne VENDREDI 2 AVRIL – 18H30 ZOOM SUR UNE ŒUVRE VENDREDI 2 AVRIL – 20H MARDI 30 ET MERCREDI 31 MARS – 20H Laurie Anderson Un délire Laurie Anderson, musique, texte et design visuel Amy Khoshbin, design vidéo et mix live Rus Snelling, mise en scène et lumières Dave Cook, son en salle Maryse Alberti, directrice de la photographie (vidéo) Toshiaki Ozawa, vidéo additionnelle Bob Currie, Rande Brown, équipe du récit MERCREDI 31 MARS – 15H JEUDI 1er AVRIL – 10H ET 14H30 CONFÉRENCE-CONCERT La Machine à explorer les sons Inouïe Thierry Balasse, Tony Barks, électroacousticien du laboratoire CNC Inouïe Éric Groleau, Horace Hum, astrophysicien spécialiste des météorites Dès 10 ans. Claude Debussy Prélude à l’après-midi d’un faune – Avec le film Prélude à la mer de Thierry De Mey sur une chorégraphie d’Anne Teresa De Keersmaeker Claude Debussy La Mer Maurice Ravel Ma mère l’Oye – Avec le film Ma mère l’Oye de Thierry De Mey Maurice Ravel La Valse Brussels Philharmonic Michel Tabachnik, direction Thierry De Mey, conception et réalisation des images Emmanuelle Lizère, conception, voix, jeux scéniques Philippe Leroux, musique Grégoire Lorieux, informatique musicale Maëlle Maillard, violoncelle Philippe Pannier, guitare Fabrice Villard, clarinette De 1 à 4 ans. JEUDI 8 ET VENDREDI 9 AVRIL – 20H Massacre Opéra de Wolfgang Mitterer Remix Ensemble Peter Rundel, direction Elizabeth Calleo, Duchesse de Guise Valérie Philippin, Roi de Navarre Nora Petročenko, Reine de Navarre Jean-Paul Bonnevalle, Henri III Lionel Peintre, Duc de Guise Stéfany Ganachaud, danse Ludovic Lagarde, mise en scène et scénographie Sébastien Michaud, lumières et scénographie David Bichindaritz, vidéaste Jonathan Michel, vidéaste Fanny Brouste, costumes DU MARDI 30 MARS AU JEUDI 15 AVRIL SAMEDI 10 AVRIL – 20H JEUDI 15 AVRIL – 20H Monolake Silence Pierre Boulez Répons DIMANCHE 11 AVRIL – 14H30 CONCERT-PROMENADE Les inventions du XXe siècle Avec Nadia Ratsimandresy, David Korn et Catherine Brisset MERCREDI 14 AVRIL – 15H JEUDI 15 AVRIL – 10H ET 14H30 CONCERT CONTÉ La Position du preneur de sons Christian Sebille, conception et composition Samuel Allain, assistance musicale Brigitte Lallier-Maisonneuve, collaboration artistique Césaré / Athénor, production Dès 7 ans. Ensemble intercontemporain Susanna Mälkki, direction Hidéki Nagano, piano Dimitri Vassilakis, piano Frédérique Cambreling, harpe Michel Cerutti, cymbalum Gilles Durot, vibraphone Samuel Favre, xylophone Andrew Gerzso, réalisation informatique musicale Ircam Gilbert Nouno, régie informatique Ircam JEUDI 8 AVRIL – 20H VENDREDI 9 AVRIL – 20H Salle des concerts Wolfgang Mitterer Massacre Opéra pour cinq chanteurs, neuf instruments et électronique (2003) Livret de Stephan Müller et Wolfgang Mitterer d’après Massacre à Paris de Christopher Marlowe Remix Ensemble Peter Rundel, direction Wolfgang Mitterer, électronique Elizabeth Calleo, soprano colorature (Duchesse de Guise) Valérie Philippin, soprano (Roi de Navarre) Nora Petročenko, mezzo-soprano (Reine de Navarre / Catherine de Médicis) Jean-Paul Bonnevalle, contre-ténor (Henri III) Lionel Peintre, baryton (Duc de Guise) Stéfany Ganachaud, danse Ludovic Lagarde, mise en scène Marion Stoufflet, dramaturgie Ludovic Lagarde et Sébastien Michaud, scénographie David Bichindaritz et Jonathan Michel, création vidéo Sébastien Michaud, création lumières Fanny Brouste, assistée de Peggy Sturm, costumes Élodie Brémaud, assistante à la mise en scène Léo Warynski, assistant du chef d’orchestre Corinne Blot, maquillage Marion Stoufflet et Élodie Brémaud, traduction française pour les surtitres Spectacle créé le 20 septembre 2008 au Teatro Nacional São João à Porto. Production T&M-Paris. Coproduction Casa da Música, Festival Musica, Schauspielfrankfurt, Réseau Varèse (subventionné par le Programme Culture de la Commission Européenne). Décor réalisé aux ateliers du Théâtre Nanterre-Amandiers. Ce spectacle est surtitré. Enregistré par France Musique, Massacre sera retransmis le lundi 26 avril à 20h. Fin du spectacle vers 21h20. De bruit et de fureur « The School of the Night » est le nom donné par Shakespeare, dans sa comédie Peines d’amour perdues, au cénacle qui se réunissait dans l’hôtel de Sir Walter Raleigh. Shakespeare visait en fait un dramaturge familier de ce cénacle, son concurrent Christopher Marlowe qui venait de disparaître le 30 mai 1593 au cours d’une rixe, âgé d’à peine vingt-neuf ans. Aventurier, espion et poète de génie, Marlowe avait la provocation chevillée au corps. En six pièces seulement, cet enfant naturel de Saturne avait imposé son style ! Dès la création en 1587 de Tamerlan au Théâtre de la Rose et jusqu’à sa mort en 1593, ce fils de cordonnier régna sans partage sur la scène anglaise. Dégrossi à la King’s School de Canterbury puis à Cambridge, il préféra un presque contemporain, Tamerlan, au légendaire Alexandre. Avec Massacre à Paris (1591-1592), Marlowe nous plonge dans l’actualité la plus noire de l’histoire de France. Au moment où il écrit ce drame, le futur Henri IV n’est pas encore roi de France. Marlowe a condensé en une seule tragédie plusieurs événements qui se sont déroulés sur seize ans (de 1572 à 1588), du mariage d’Henri IV au massacre de la Saint-Barthélemy, du meurtre des Guise à l’assassinat d’Henri III. Ce court-circuit temporel renforce le drame. La scène n’est pas l’histoire, le théâtre est un mauvais rêve. Ainsi le meurtre de Pierre de la Ramée évoque-t-il pour un Anglais la décapitation de Thomas Moore sous Henri VIII. Il semble qu’au fil de son œuvre, Christopher Marlowe ait fait le procès des trois grandes religions du Livre. En cela, John Wilmot, second comte de Rochester, fut au siècle suivant son digne successeur, loué à ce titre par Voltaire dans ses Lettres philosophiques. Au seuil du XXIe siècle, le compositeur autrichien Wolfgang Mitterer (né en 1958) propose une synthèse « actionniste » du chef-d’œuvre de Marlowe. Massacre est un opéra de chambre déterritorialisé : l’ancrage dans l’histoire de France est certes maintenu, mais la musique lui donne une dimension plus universelle. Tallis, Purcell ou Bach y apparaissent sous forme de fragments musicaux, ils sont les ruines d’une culture passée. La forte verticalité de l’écriture vocale vient contrebalancer la dimension bruitiste de l’écriture instrumentale et électronique. L’opéra se situe dans l’après-catastrophe européenne. Le meurtre de Pierre de la Ramée n’est plus qu’un meurtre sans visage ! Seule la scène 9, à la mi-temps du drame, présente un moment de répit, voire de prière, avant de nouveaux carnages. « Mon cœur implore » est supplanté par cet autre vers de Shakespeare adjoint au drame de Marlowe, « Mon œil et mon cœur se font une guerre à mort ». Ce dernier vers qualifie on ne peut mieux la mise en scène d’une noirceur crue de Ludovic Lagarde. Omer Corlaix 5 Une autre musique peut surgir Entretien avec Wolfgang Mitterer On vous connaît peu en France, et moins encore dans le domaine de la musique écrite que dans celui des musiques improvisées. Comment faites-vous le lien entre vos différentes pratiques ? J’ai un principe depuis longtemps, c’est de ne rien demander, de ne pas me situer moi-même et de considérer mon activité dans son ensemble. Je suis mon propre éditeur par exemple. C’est presque un hasard si des commandes me viennent aujourd’hui de festivals ou d’ensembles de musique contemporaine. Finalement, depuis le début des années quatre-vingt-dix, depuis que je n’ai plus à chercher un job, mon travail s’est organisé au fur et à mesure des commandes. Quelquefois de manière inattendue, très étrange, comme cette création « open air » Vertical Silence pour Caterpillar, chanteurs d’opéra, DJ, motards, etc. En général, je suis très attiré par des expériences nouvelles, l’électronique notamment fait partie intégrante de mon travail, quatre-vingt-dix pour cent de mes pièces comprennent l’électronique. Je cherche des sons non entendus, inouïs. Je crois qu’on a besoin aujourd’hui d’un son nouveau. Vous vous partagez donc principalement entre votre activité de musicien et la composition. Je joue de l’orgue, tous les jours, j’entretiens mon studio électronique, je mets à jour cette technologie qui évolue sans cesse, qui n’est pas figée une fois pour toutes. Et puis comme il est souvent ennuyeux de jouer seul, il est pour moi important de pratiquer à plusieurs, d’improviser collectivement, d’explorer des frontières… Je crois beaucoup au collectif. J’ai constaté depuis longtemps combien un musicien pouvait s’ennuyer en attendant, par exemple, le signe du chef d’orchestre, sans se sentir concerné par ce qui se passe autour de lui. Pour cette raison, quand j’écris de la musique, je donne toujours aux musiciens la partition complète, et pas uniquement leur partie, pour qu’ils soient vraiment associés à l’ensemble, avec beaucoup de zones de liberté. Il y a quelque chose de différent qui se produit, psychologiquement. Ça marche, même avec de grands groupes. Ça a bien sûr une influence sur l’écriture, on ne peut pas toujours tout organiser avec précision, mais c’est une chose que je recherche. Une autre musique peut surgir, avec d’autres intensités émotionnelles. C’est le cas dans votre opéra Massacre ? Oui, dans ce cas, chaque nouvelle production devrait être en quelque sorte une nouvelle version de l’œuvre. C’est important pour moi, il y a une tout autre attitude que si tout était figé. Il y a plus de responsabilité à prendre, dès le début, pour tout le monde. Ça crée un peu d’insécurité, notamment pour moi, mais de cette insécurité surgissent des situations plus fortes. Faites-vous une distinction entre opéra et théâtre musical ? Pour moi, l’opéra doit nécessairement comprendre des airs, des « mélodies » pour les voix. Si ces airs n’existent pas, si le chant n’existe pas, alors on est dans le domaine du théâtre musical. L’opéra reste l’endroit où de grandes émotions sont mises en relation avec le chant. Ce qui définit le genre, c’est simplement ça : le chant, et les rôles. Pour le reste, je pense qu’aujourd’hui, n’importe quelle pièce de théâtre musical, au sens large, peut ensuite être reproduite, qu’il est légitime, par exemple, que l’enregistrement soit l’équivalent d’une moitié de partition. Ce qui modifie tous les rapports de répertoire. 6 Êtes-vous à l’origine du choix de Marlowe ? C’était mon choix, après qu’avec Taschenoper1 nous ayons commandé un livret à un auteur. C’était un bon texte, mais plus adapté à un projet de film qu’à un opéra. Nous avons dû le refuser ; nous étions alors dans l’urgence et c’est à ce moment que j’ai opté pour Marlowe. Son écriture est très forte et simple. C’est important pour moi de donner aux chanteurs des mots avec lesquels ils peuvent engager leur âme. Ça n’est pas la même chose de chanter « Ma maison est haute, elle a sept étages » que « Ma maison brûle, je ne sais où aller » ! Là aussi, il y a peut-être la différence entre le théâtre musical et l’opéra. Mais la nuit de la Saint-Barthélemy, la guerre de religion, ça n’était pas au centre de votre décision ? En tant qu’organiste, j’ai peut-être une relation de toujours avec ces questions ! Il s’est trouvé aussi qu’à ce moment-là, en 2003, la guerre d’Irak était déclarée. Bien sûr ce qui m’intéressait, c’était que des gens s’entretuent en apparence pour des questions philosophiques, d’opinion, de croyance, alors qu’en réalité ils s’affrontent pour des questions d’argent, d’intérêt, de possession, etc. C’est ainsi à toute époque. Les personnages de Marlowe sont très concrets, très réels, ils ont existé. Vous pouvez aussi facilement imaginer comment les pièces de Marlowe étaient alors jouées à Londres, sur des tréteaux, sur les marchés, très directement, très simplement. Il y a trois parties, A, B, C, qu’on peut considérer comme trois actes ? Oui, ça donne trois éclairages différents sur différentes situations. Il n’y a pas vraiment de continuité dans l’opéra : ce sont des « spots », des « focus » sur des situations indépendantes les unes des autres. Je ne pense d’ailleurs pas qu’il faille trop insister sur la Saint-Barthélemy. Il faut laisser les chanteurs chanter ! C’est suffisamment contemporain. Plus vous situez l’action dans l’époque de Marlowe, moins le public est concerné. Ça n’est plus son problème, c’est comme passé. La partie électronique est très importante. Comment est écrite la partition dans son ensemble ? J’ai d’abord écrit la partie électronique, comme une trame, puis les voix, et enfin la partie instrumentale qui « colore » l’ensemble. La partie « playback » est très importante, c’est la colonne vertébrale, ce qui sera toujours valable, même dans dix ans ! Les chanteurs et l’ensemble se posent sur cette partie. Dans ma dernière pièce pour l’Ensemble Remix, Go Next, j’ai modifié ce rapport en composant une électronique live que je joue moi-même. Ça pourrait d’ailleurs être le cas dans Massacre, avec deux ou trois claviéristes qui pourraient jouer le « playback » en direct. Mais j’ai préféré conserver le dispositif d’origine. Concernant les musiciens, avec ce type d’écriture très ouverte et libre, ils doivent donner tout ce qu’ils peuvent ! C’est normal dans la musique improvisée, plus rare dans cette situation. Mais ce qu’on peut faire dans beaucoup de musiques très structurées où le musicien conserve toutefois une grande part de liberté, certaines musiques africaines par exemple, on peut l’envisager sans peine dans la musique contemporaine. 1 Taschenoper Wien (littéralement « Opéra de poche »), structure de production à l’origine de la commande de Massacre avec les Wiener Festwochen. 7 De France, on a l’impression qu’il existe une scène viennoise très active, une nouvelle scène avec des compositeurs comme vous-même, Bernhard Lang ou Olga Neuwirth. Comment le ressentez-vous ? J’ai l’impression que Vienne a été plus active à d’autres époques ! Mais c’est sans doute qu’il existe une tradition… Dans les faits, nos rapports à la musique me semblent très différents. Je n’ai pas grand chose à voir par exemple avec le système de composition, en forme de répétition, de loops, de mon ami Bernhard Lang. Mais on constate, par exemple, un désir commun de recycler des cultures populaires, d’utiliser presque systématiquement l’électronique… C’est vrai qu’il y a une attitude à Vienne, qui n’est pas sans cliché, mais qui offre beaucoup de choses intéressantes, qui est engagée. La scène allemande offre aussi des pistes intéressantes. Globalement, j’ai plutôt le sentiment qu’il existe une scène européenne avec des sensibilités, des particularités différentes selon les pays, comme la France, l’Allemagne, l’Italie… C’est très beau d’avoir cette culture et simultanément cette diversité. Paris, le 30 avril 2008 Propos recueillis et traduits de l’anglais par Antoine Gindt Entretien publié dans le programme du festival Musica, 2008 8 Wolfgang Mitterer le SRG. Il a reçu de nombreux prix, est donné à Vienne, Dortmund, Wolfgang Mitterer est né en 1958 à en tant que musicien ou Innsbruck et Luxembourg. Wolfgang Linz, dans le Tyrol de l’Est (Autriche). compositeur : Prix de la Critique Mitterer enseigne à l’Université de Il a grandi parmi les instruments à de Disque Allemande (meilleur Musique de Vienne. vent et la musique d’église. À la fin enregistrement), prix d’Ars des années 70, il fréquente l’École Electronica, Prix Max-Brand, Prix Peter Rundel Supérieure de Musique de Vienne. Futura Berlin ou encore Prix Emil- Peter Rundel est né en Allemagne Il travaille l’orgue auprès d’Herbert Berlanda. L’œuvre de Wolgang en 1958. Il a étudié le violon avec Tachezi et la composition avec Mitterer comprend plus de 100 Igor Ozim et Ramy Shevelov à Heinrich Gattermeyer. En 1983, compositions : de l’Amusie (pour six Cologne, Hanovre et New York, il étudie l’électroacoustique à l’EMS musiciens, haut-parleurs et orgue et la direction d’orchestre avec de Stockholm. En 1988, à Rome, d’église cassé) et Crushrooms, Michael Gielen et Peter Eötvös. il obtient une bourse du Ministère String Quartet 1.3. et Brachialsinfonie Il a également suivi des cours de l’Éducation. À cette époque, (créés pour le quatuor à cordes du particuliers auprès du compositeur il amorce déjà un voyage musical Klangforum Wien) en passant par Jack Brimberg à New York. Entre expérimental et joue les agitateurs Und träumte seltsam (pour soprano, 1984 et 1996, il est violoniste à dans des ensembles aux styles variés : petit chœur et ensemble), Ka und l’Ensemble Modern. Il devient chef jazz, musique populaire, new wave et der Pavian (pour un chœur, treize d’orchestre en 1987. Son répertoire musique bruitiste. Il a travaillé avec musiciens et dispositif sonore), s’étend de Monteverdi à Zappa. des groupes comme Hirn mit Ei, Call Net-Words 1-5 (pour onze joueurs et Il dirige de nombreuses créations. Boys Inc., Pat Brothers, Dirty Tones une bande huit pistes), jusqu’à Fisis De 1998 à 2001, il est codirecteur de ou Matador, et avec des musiciens (pour orchestre symphonique) et l’Orchestre Royal Philharmonique des comme Linda Sharrock, Gunter l’opéra Massacre. On a pu entendre Flandres avec Philippe Herreweghe. Schneider, Wolfgang Reisinger, Klaus ses compositions au Maerzmusik De 1999 à 2001, il est le directeur Dickbauer, Hozan Yamamoto, Tscho à Berlin avec le Remix Ensemble musical de l’Ensemble Oriol et de la Theissing et Tom Cora. L’imprévisible (Gonext), à la Philharmonie Kammerphilharmonie de Potsdam. et l’inattendu, en tant que sources de Luxembourg (Zeit vergeht, Il est, depuis 1999, directeur musical de création musicale, sont au cœur installation sonore), au Festival de de la Wiener Taschenoper et, de la musique de Wolfgang Mitterer. Budapest (Nosferatu, pour orgue et depuis 2005, chef permanent du Il propose une approche instinctive électronique), ainsi qu’à Utrecht Remix Ensemble. Peter Rundel est et sensuelle du phénomène sonore. (Das Tapfere schneiderlein, opéra pour régulièrement invité à diriger de Dans ses compositions, il réunit enfants). Au festival Musica 2008, grandes formations orchestrales, ensembles vocaux et sonorisations il présente son opéra Massacre, se comme les orchestres symphoniques électroniques, associe des bruits de produit avec Louis Sclavis, interprète des radios de Bavière, Stuttgart, scierie à de vieilles orgues d’église à l’orgue Volumina de György Ligeti Baden-Baden et Fribourg, Sarrebruck ou encore des milliers de choristes et Prélude et fugue en mi mineur de et Francfort, ainsi que les orchestres à divers instruments à vent. Il reçoit Johann Sebastian Bach, ainsi que symphoniques de Berlin et Vienne. des commandes de structures sa propre composition Mixture V À plusieurs reprises, Peter Rundel a aussi importantes que les Wiener (1995). En 2008/2009, il interprète des collaboré avec l’Ensemble Recherche, Festwochen, le Steirischen Herbst, cantates de Bach avec Georg Nigl, l’Ensemble Modern, l’Ensemble Asko, Wien Modern, le Wiener Konzerthaus, Luca Pianca et l’Ensemble Claudiana le Klangforum de Vienne, l’Ensemble les Tiroler Festspielen Erl, le au Konzerthaus de Vienne. Son opéra intercontemporain, l’Ensemble Ictus Klangspuren Schwaz, l’ORF, la WDR et pour enfants Das tapfere Schneiderlein et le Musikfabrik NRW de Düsseldorf. 9 Dans le cadre du théâtre lyrique, Peter Metamorphosen de Richard Strauss et Naïve en 2009. Avec T&M, en 2009, Rundel a dirigé sur des scènes aussi le Sextuor à cordes op. 10 de Wolfgang elle interprète Anne Trulove dans The prestigieuses que l’Opéra de Berlin, Korngold arrangé pour orchestre à Rake’s Progress d’Igor Stravinski dirigé l’Opéra de Bavière et les festivals cordes (ArteNova). par Franck Ollu et mis en scène par de Vienne et de Bregenz, travaillant Antoine Gindt. En 2010 et 2011, elle alors avec des metteurs en scène Elizabeth Calleo enregistrera le rôle de Thérèse dans comme Peter Konwitschny, Philippe L’Américaine Elizabeth Calleo est née Sancho Pança de Philidor et celui Arlaud et Joachim Schlömer. en Italie. Elle a étudié à l’Eastman d’Isabelle dans Le Tableau parlant de En 2003, il assure la direction musicale School of Music et à l’Academy Gretry. de la création de Massacre aux Wiener of Vocal Arts. En tant que soliste, Festwochen. En janvier 2008, il crée aux États-Unis, elle travaille avec Valérie Philippin l’opéra d’Emmanuel Nunes Das l’Orchestre Philharmonique de Formée au théâtre, à la danse et au Märchen au Théâtre São Carlos de l’Eastman School of Music, les chant, Valérie Philippin parcourt avec Lisbonne et Michaels Reise, extrait Concerto Soloists et le New York passion depuis 1990 le répertoire de Donnerstag de Stockhausen, Collegium, sous la direction de Fabio vocal du XXe siècle et contemporain dans une coproduction de Biondi. Elle a également chanté au dans toutes ses dimensions (pièces KölnMusik, MusikFabrik et des Japon dans Le Messie de Haendel de concert et théâtre musical, Wiener Festwochen, mis en scène et l’Oratorio de Noël de Bach avec créations pluridisciplinaires, musique par La Fura Dels Baus. En 2009, l’Orchestre de la Ville de Tokyo sous électroacoustique, improvisation). il dirige également l’Orchestre de la direction de Jos van Veldhoven, Collaboratrice de l’Ircam depuis Chambre de Munich, l’Ensemble en Italie dans les Leçons de ténèbres plusieurs années, elle travaille avec intercontemporain, l’Orchestre de Couperin dirigées par Jean- Philippe Manoury (En Écho), Nicole Symphonique de la Radio de Berlin, Christophe Frisch, et au Festival et Norbert Corsino (Seule avec l’Orchestre Symphonique de la NDR d’Aberdeen en Écosse. Elle a obtenu Loup), et crée des pièces d’Hector de Hambourg, l’Orchestre National une bourse du Rotary International Parra (Strette) et Philippe Leroux de la RAI de Turin et l’Orchestre et une bourse Harriet-Wooley, pour (Apocalypsis). En 2009, elle crée une National de Lille. Sa discographie, soutenir son travail sur la musique pièce de Marco Suarez Cifuentes très souvent distinguée par la critique baroque française. En 2002, elle avec l’Ensemble intercontemporain. allemande et internationale, est à effectue ses débuts en France à Invitée des principaux festivals l’image de son éclectisme musical : l’Opéra de Montpellier et à l’Opéra de français ainsi qu’à Radio France, elle Prometeo de Luigi Nono (EMI), Massy, où elle interprète Yniold dans s’est également produite au Festival Gesamtwerk de Jean Barraqué (Grand Pelléas et Mélisande de Debussy, dirigé de Musique Électronique de Madrid, Prix du Disque), Surrogate Cities de par Armin Jordan, et Fortuna et Una au Forum Neues Musiktheater de Heiner Goebbels (ECM), nommé Damigella dans Didone de Cavalli, l’Opéra de Stuttgart, au Festival d’Été pour le Grammy Award en 2001, dirigé par Christophe Rousset, puis de Tokyo, au festival Ultima d’Oslo… œuvres pour ensemble et orchestre travaille avec Marc Minkowski et Jean- Dans sa discographie, on trouve de Hanspeter Kyburz (Kairos), City Claude Malgoire. Elle est rattachée des œuvres de Georges Aperghis, Life de Steve Reich (BMG), Violin and à l’Opéra de Montpellier en qualité Luciano Berio, Jean-Luc Hervé, Sylvain String Quartet de Morton Feldman, de jeune artiste. Elle a par ailleurs Kassap ou encore André Hodeir. Blood on the Floor de Mark Anthony incarné Bastienne dans Bastien und Formée au théâtre musical auprès Turnage (ARGO), The Yellow Shark Bastienne de Mozart, une production de Georges Aperghis, dont elle a de Frank Zappa (Rykodisc), Le de l’Opéra de Rouen dirigée par créé plusieurs pièces (Tingle Tangle, Marteau sans maître de Pierre Boulez, Laurence Equilbey éditée en DVD par Monomanies pour voix seule, Deux 10 Pubs…), elle poursuit ses propres Jean-Paul Bonnevalle production de Roméo et Juliette de recherches dans ce domaine au sein Après des études de psychologie, Pascal Dusapin mise en scène par de Singulière Compagnie – La voix et Jean-Paul Bonnevalle suit une Ludovic Lagarde et dirigée par les arts de la scène et de l’ensemble formation musicale professionnelle Alain Altinoglu à l’Opéra-Comique. instrumental Kiosk, dont elle est à la Maîtrise du Centre de Musique En janvier 2009, il chante Membra Jesu directrice artistique. Très engagée Baroque de Versailles. À la scène, il a Nostri de Buxtehude sous la direction dans la pédagogie, elle enseigne le notamment interprété Medeamaterial de Laurence Equilbey aux Folles répertoire contemporain au C.N.R. de Pascal Dusapin mis en scène Journées de Nantes et, en février de Paris auprès du Jeune Chœur par André Wilms au Théâtre des 2009, Haendel avec Le Concert de de Paris et à l’ARIAM auprès des Amandiers de Nanterre, ainsi que l’Hostel Dieu. professeurs de chant, ainsi que King Arthur, The Fairy Queen et le rôle l’improvisation et le théâtre musical de l’Esprit dans Dido and Aeneas de Lionel Peintre dans diverses structures (Cefedem, Purcell sous la baguette d’Oswald Lauréat du Conservatoire de Paris Cfmi, conservatoires). Sallaberger à l’Opéra de Rouen. (CNSMDP) dans les classes de Régine En octobre 2004, il interprète le rôle Crespin et Jean-Christophe Benoit, Nora Petročenko de l’Ange dans la création du Vase Lionel Peintre partage ses activités Nora Petročenko est lituanienne. de parfums de Suzanne Giraud, mis entre l’opéra, l’opérette, l’oratorio, Elle a étudié à l’École d’art Mikalojus en scène par Olivier Py et dirigé la création contemporaine et le Konstantinas Čiurlionis et est par Daniel Kawka avec l’Ensemble récital. Il chante dans de nombreux diplômée de l’Académie de Musique Orchestral Comtemporain de théâtres français et étrangers, faisant et de Théâtre Lituanienne. Elle a suivi Lyon, à Nantes, Angers, Paris et se côtoyer les rôles mozartiens et les des masterclasses de Kevin Smith, Lausanne. En août 2005, il participe créations de René Koering, Michèle Helmuth Rilling, Rolandas Muleika, au concert d’ouverture du festival Reverdy, Elzbieta Sikora, Vincent Herman Max, Rinaldo Alessandrini, Bach en Combrailles pour lequel Bouchot ou Georges Aperghis. Bo Holten ou Roberto Gini. Elle il interprète, sous la direction du Au concert, il se produit avec Les collabore avec l’Ensemble Banchetto claveciniste Patrick Ayrton, les Arts Florissants, les ensembles Musicale et fait partie du chœur Jauna Cantates pour alto solo BWV 170, 2e2m, Erwartung et Musicatreize, Muzika de Vilnius. Parallèlement à 54 et 35 de Johann Sebastian Bach. ses interprétations du répertoire En août 2006, il chante le rôle de Jésus Toulouse, les orchestres Lamoureux classique, Nora Petročenko se dans un oratorio inédit de Scarlatti, et Colonne, l’Orchestre National produit également dans le domaine Il Martirio di Sant’Orsola, au Festival d’Île-de-France, l’Orchestre National de la musique contemporaine. Elle de La Chaise-Dieu avec Le Concert de Lyon et l’Orchestre de la Radio- chante des œuvres de compositeurs de l’Hostel Dieu dirigé par Franck- Télévision Luxembourg. Il participe lituaniens (Onutė Narbutait, Feliksas Emmanuel Comte. De septembre régulièrement aux productions de Bajoras, Marcelijus Martinaitis, 2007 à février 2008, il interprète sous La Péniche-Opéra : Zémire et Azor de Vidmantas Bartulis), et a interprété la direction de William Christie et Grétry, le Toréador d’Adolphe Adam, Vitus Bering de Sejer Andersen et Bo avec Les Arts Florissants le rôle de la Von heute auf morgen de Schönberg, Holten, et Medeamaterial de Pascal Nourrice dans l’oratorio Il Sant’Alessio Ubu de Vincent Bouchot ou Vlan dans Dusapin, mis en scène par Antoine de Stefano Landi (mise en scène de l’œil d’Hervé. Il enregistre Llanto por Gindt au Festival Gaida de Vilnius. Benjamin Lazar) au Théâtre de Caen, Ignacio Sanchez Mejias de Maurice au Théâtre des Champs-Élysées, à Ohana, la Symphonie n° 14 de Dmitri l’Orchestre National du Capitole de Londres, à New York et à Luxembourg. Chostakovitch ainsi que des mélodies En mars 2008, il participe à la nouvelle de Jean Cras, Maurice Emmanuel, 11 Louis Durey et André Caplet. Il a créé propre compagnie, avec laquelle il met et coordination acoustique/ et enregistré les 14 Jactations de en scène Le Cercle de craie caucasien musique (Ircam) entre 1999 et 2002. Georges Aperghis (2002) et participe de Bertolt Brecht en 1998. En 2001, Il y rencontre le metteur en scène en 2004 à la création de son opéra il répond à l’invitation du Théâtre Ludovic Lagarde et l’écrivain Olivier Avis de tempête à l’Opéra de Lille. National de Strasbourg et présente Cadiot, puis collabore avec Gilles En 2009, il est Don Alfonso dans Così Maison d’arrêt d’Edward Bond avec Grand pour le spectacle Retour fan tutte de Mozart, sous la direction les huit comédiens de la troupe. définitif et durable de l’être aimé en musicale de François Bazola et dans Parallèlement à son travail de création 2002. Il réalise ensuite les créations une mise en scène d’Yves Beaunesne. théâtrale, Ludovic Lagarde mène une sonores et musicales de Oui, dit le Avec T&M, il a participé à la création de activité de pédagogue. Il collabore très jeune homme et Fairy Queen Philomela (2004, Porto), opéra de James également avec l’écrivain Olivier Cadiot (2004), Richard III (2007) et Un nid Dillon mis en scène par Pascal Rambert. depuis 1993, date à laquelle il lui passe pour quoi faire (2009), mis en scène commande d’une pièce, Sœurs et frères, par Ludovic Lagarde. Depuis, il crée Stéfany Ganachaud créée au Théâtre Granit de Belfort. de nombreuses bandes-son pour Après avoir suivi des cours d’art De cet auteur, il a adapté et mis en le théâtre, dont celles du trio Irène dramatique et de danse entre scène Le Colonel des zouaves (1997), Jacob, Benoît Delbecq et Jérôme 1984 et 1991, Stéfany Ganachaud Retour définitif et durable de l’être aimé Kircher. En 2007, il se lance dans s’oriente vers la danse contemporaine (2002), Fairy Queen (2004), Un nid pour la création vidéo, d’abord pour le et obtient en 1995 son DE quoi faire (2009). En 2007, Ludovic spectacle Ébauche d’un portrait de d’enseignement. Elle rencontre Lagarde créé Richard III de l’auteur Jean-Luc Lagarce mis en scène par alors Odile Duboc et intègre sa flamand Peter Verheslt au Festival François Berreur, puis pour l’opéra compagnie pour la création de d’Avignon. Il a aussi réalisé plusieurs Massacre du compositeur Wolfgang Trois Boléros. Depuis, elle collabore mises en scène d’opéras et a travaillé Mitterer. Depuis 1995, il collabore fidèlement avec la chorégraphe à plusieurs reprises avec Christophe étroitement avec Jonathan Michel, tant au sein de la compagnie que Rousset : Cadmus et Hermione de Lully dont il compose les musiques dans ses projets extérieurs, comme en 2001, Actéon et Les Arts florissants originales des films et des mises en interprète, assistante et pédagogue. de Charpentier en 2004, ainsi que scène. Parallèlement, il joue dans Elle participe aussi en tant que Vénus et Adonis de Desmarets en 2006. plusieurs formations musicales, dont chorégraphe et collaboratrice En avril 2008, il met en scène à l’Opéra- le groupe SUB4 en tant que batteur, artistique aux mises en scène de Comique Roméo et Juliette, opéra de dès 1994, et le groupe electro-organik Jean Lambert Wild, Philippe Berling Pascal Dusapin sur un livret d’Olivier PALA en 2004. Il crée en 2008 le projet et Ludovic Lagarde. Avec ce dernier, Cadiot. En 2010, il signe la mise en Michel Biarritz. En 2009, il collabore elle a notamment travaillé comme scène de Doctor Faustus lights the avec l’artiste Sylvie Blocher pour collaboratrice artistique sur l’opéra de lights de Gertrude Stein à la Comédie l’œuvre A more perfect day exposée à Gluck Orphée et Eurydice en 2004. de Reims. Ludovic Lagarde est le la Xe Biennale d’art contemporain de directeur de la Comédie de Reims. Lyon et intègre le collectif artistique Ludovic Lagarde de la Comédie de Reims. Ludovic Lagarde est né à Paris. David Bichindaritz C’est à la Comédie de Reims et au David Bichindaritz est un musicien, Jonathan Michel Théâtre Granit de Belfort qu’il réalise vidéaste et ingénieur du son français. Jonathan Michel s’intéresse très tôt ses premières mises en scène. Il est diplômé de l’Institut Supérieur aux techniques vidéo et théâtrale. En 1995, il monte Platonov et Ivanov des Techniques du Son (ISTS) en 1999, De 2002 à 2005, il suit une formation de Tchekhov. En 1996, il fonde sa puis travaille à l’Institut de recherche 12 aux métiers de l’acteur à l’école Le Magasin à Malakoff (dirigée par est éclairagiste dans le domaine costumes, à la création de l’opéra de Marc Adjadj et François Lamotte). du spectacle vivant. Depuis 2001, William Purcell The Fairy Queen. Elle Il réalise tout d’abord plusieurs court il s’investit aussi dans la scénographie. participe ensuite à la création d’autres et moyen-métrages : Cellophane en En 2006/2007, il a réalisé les lumières opéras mis en scène par Ludovic 2003, Juste frère et sœur en 2005 et et la scénographie du Rêve d’un Lagarde (Orphée et Eurydice en 2004 Le Road movie de Catherine & Sébastien homme ridicule de Dostoïevski, mis suivi d’Actéon et Les Arts florissants) en 2006. Depuis 2000, il collabore en scène par Siegrid Alnoy, La Maison étroitement avec David Bichindaritz, brûlée de Strindberg, mis en scène par jeune homme et Fairy Queen, créées au musicien créateur sonore, pour la Aurélia Guillet, L’Ignorant et le fou de réalisation de vidéos live ou de clips Thomas Bernhard, mis en scène par sur différents projets musicaux. Célie Pauthe. En 2007/2008, il réalise Remix Ensemble De cette collaboration naît le concept la scénographie et les lumières de Remix Ensemble est l’ensemble de Michel Biarritz, série de clips diffusés La Fin du commencement de Sean musique contemporaine de la Casa da sur Internet et plusieurs concerts O’Casey et, en 2008/2009, de S’agite Música de Porto. Depuis sa formation au TAP (scène nationale de Poitiers) et se pavane d’Ingmar Bergman, en 2000, il a créé plus de soixante et à la Comédie de Reims. En 2008, mis en scène par Célie Pauthe. œuvres. L’ensemble a notamment il rencontre Ludovic Lagarde et Avec Ludovic Lagarde, il a notamment travaillé avec António Pinho Vargas, collabore avec David Bichindaritz réalisé les lumières du Colonel des Brice Pauset, Emmanuel Nunes, sur la création vidéo de Massacre de zouaves d’Olivier Cadiot en 1997, Frédéric Durieux, Heiner Goebbels, Wolfgang Mitterer. Il crée ensuite de Maison d’arrêt d’Edward Bond en Iris ter Schiphorst, James Dillon, Keiko les vidéos d’Un nid pour quoi faire 2001, de Retour définitif et durable de Harada, Luís Tinoco, Magnus Lindberg, d’Olivier Cadiot mis en scène par l’être aimé d’Olivier Cadiot en 2002, de Mark-Anthony Turnage, Rolf Gupta, Ludovic Lagarde. En 2009, il découvre Fairy Queen d’Olivier Cadiot et de Oui, et des pièces de théâtre Oui, dit le très Festival d’Avignon en 2004. Rolf Wallin, Bernhard Lang, Mário le travail d’Odile Duboc et réalise deux dit le très jeune homme de Gertrude Laginha, Matthias Pintscher, Harrison films : Ode… fiction, sur les techniques Stein en 2004, de Richard III de Peter Birtwistle et Helmut Lachenmann. de travail d’Odile Duboc, et 07/10/09, Verhelst en 2007, d’Un nid pour Jusqu’à présent, le Remix Ensemble séance de travail filmée entre Laurent quoi faire d’Olivier Cadiot en 2009. a été dirigé par les chefs d’orchestre Poitrenaux et Odile Duboc autour Pour l’opéra, il a notamment réalisé Stefan Asbury, Ilan Volkov, Kasper du spectacle Le Colonel des zouaves les lumières de mises en scène de de Roo, Pierre-André Valade, Rolf d’Olivier Cadiot mis en scène par Ludovic Lagarde : Vénus et Adonis de Gupta, Jonathan Stockhammer, Ludovic Lagarde. Il est, depuis 2009, Desmarest en 2006, Roméo et Juliette Jurjen Hempel, Matthias Pintscher, artiste associé à la Comédie de Reims. de Pascal Dusapin en 2008. Franck Ollu, Reinbert de Leeuw, Jonathan Michel est par ailleurs Diego Masson et Emilio Pomárico, metteur en scène à la compagnie Fanny Brouste entre autres. Le Remix Ensemble Vagabond (Fallait rester chez vous, Après une maîtrise d’histoire s’est produit à Strasbourg (Musica), têtes de nœud avec le soutien de de l’art consacrée à l’étude des Bruxelles (Ars Musica), Valence, Rodrigo Garcia et La Houppe et Gratos, peintures murales religieuses du Rotterdam, Huddersfield, Barcelone, dont il est aussi l’auteur). Moyen Âge, Fanny Brouste obtient Paris, Anvers, Madrid, Budapest, en 2003 un diplôme des métiers Norrköping, Vienne, Huddersfield. Sébastien Michaud d’arts costumiers-réalisateurs. C’est En 2007 et 2008, le Remix Ensemble Diplômé de l’École Nationale au cours de cette dernière année a participé à plusieurs créations Supérieure d’Art et Technique du qu’elle rencontre Ludovic Lagarde mondiales, notamment d’Emmanuel Théâtre en 1993, Sébastien Michaud et collabore, en tant qu’assistante Nunes, de Miguel Azguime (avec la 13 Fondation Calouste Gulbenkian), Clavecin/piano numérique António Chagas-Rosa (avec le Vitor Pinho Directeur technique Klangforum de Vienne), Johannes Maria Staud, Rebecca Saunders, David Percussion Horn, Georg Friedrich Haas, Vykintas Équipe technique T&M Laurent Cauvain Mário Teixeira Régisseur son Baltakas, Georges Aperghis, Jon Balke et Mauricio Sotelo. Le Remix Régisseur d’orchestre Ensemble a enregistré des œuvres André Quelhas Dominique Bataille Régisseur lumière de Brice Pauset, Miguel Azguime, Nuno Côrte-Real, Jorge Peixinho, T&M-Paris James Dillon, Johannes-Maria Staud, Structure de création dédiée aux Emmanuel Nunes, Bernhard Lang nouvelles formes de théâtre musical ou António Pinho Vargas. En 2004, et lyrique, T&M fait fructifier l’héritage David Bichindaritz Julien Chatenet Régisseurs vidéo l’ensemble a créé avec T&M le premier de l’Atelier Théâtre et Musique (Atem) Jonathan Michel opéra de James Dillon, Philomela, fondé par Georges Aperghis en 1976. Julien Delmotte (assistant) dans une mise en scène de Pascal Depuis 1998, plus d’une trentaine de Rambert à Porto, Strasbourg, Paris et spectacles (opéra, théâtre musical) Budapest. Depuis janvier 2005, le chef ont été produits et présentés par T&M, permanent de l’ensemble est Peter selon des choix artistiques qui ont Rundel. véritablement fondé un répertoire. Créer de nouvelles œuvres grâce Violon à des commandes (James Dillon, Angel Gimeno Franco Donatoni, Pascal Dusapin, Heiner Goebbels, Mario Lorenzo, Alto Gérard Pesson, François Sarhan…), Trevor Mctait promouvoir des répertoires originaux grâce à des mises en scène singulières Contrebasse (Salvatore Sciarrino, György Kurtág, António Aguiar Wolfgang Mitterer, Leos Janácek, Igor Stravinski…), poursuivre une réflexion Clarinette permanente sur les pratiques du Vítor J. Pereira théâtre et de la musique et leurs développements pédagogiques sont Cor les principaux objectifs de T&M. T&M Ricardo Matosinhos est dirigé par Antoine Gindt. T&M-Paris est subventionné par Trombone le Ministère de la Culture et de la Simon Powell Communication (DRAC Île-de-France) et est membre fondateur du Réseau Piano Varèse, réseau européen pour la Jonathan Ayerst création et la diffusion musicales, soutenu par le Programme Culture de la Commission Européenne. 14 Concert enregistré par France Musique Et aussi… > CONCERTS DIMANCHE 13 JUIN, 16H30 > MÉDIATHÈQUE JEUDI 6 MAI, 20H Tristan Murail Vues aériennes Garrigue Les Ruines circulaires Morton Feldman Durations III Marco Momi Iconica IV (création Cursus 2) En écho à ce concert, nous vous proposons… Ensemble intercontemporain Susanna Mälkki, direction Solistes de l’Ensemble intercontemporain Marco Momi, réalisation informatique musicale Ircam, encadrement pédagogique MARDI 11 MAI, 20H DJ Spooky Terra Nova – Sinfonia Antarctica Paul D. Miller / DJ Spooky That Subliminal Kid, conception, composition, platines Alter Ego Aldo Campagnari, violon Francesco Dillon, violoncelle Walter Roccaro, piano DU 1er AU 4 JUIN Domaine privé AIR Pour son Domaine privé, AIR présente à la Cité de la musique et à la Salle Pleyel plusieurs facettes de son univers singulier. > SALLE PLEYEL AJ Weissbard, design visuel V-factory, Andrea Bianchi, Matteo Massocco, vidéo DIMANCHE 6 JUIN, 20H VENDREDI 11 JUIN, 20H Dans le cadre de son Domaine privé à la Cité de la musique, Air s’installe à la Salle Pleyel pour une création spéciale. Giacinto Scelsi Yamaon Okanagon Tristan Murail Serendib L’esprit des dunes Matthias Pintscher Verzeichnete Spur Ensemble intercontemporain Ludovic Morlot, direction Frédéric Stohl, contrebasse Jean-Christophe Jacques, basse Gilbert Nouno, Leslie Stuck, réalisation informatique musicale Ircam AIR et l’Orchestre National d’Île-de-France À la médiathèque … d’écouter : Coloured Noise de Wolfgang Mitterer par le Klangforum Wien, Peter Rundel (direction) … de lire : L’Opéra contemporain : mutations et interférences, dans la revue Doce Notas n° 14 (2004) • Regard de l’esprit contemporain sur les valeurs de l’opéra, dans la revue L’Éducation musicale n° 564 (2010) • Les mutations de l’opéra contemporain par Mihu Lleiscu dans la revue L’Analyse musicale (décembre 2003) • Composer un opéra aujourd’hui, actes de la journée d’étude du 13 mai 2009 sous la direction de Béatrice Ramaut-Chevassus • Für mich gehören Musik und Ekstase zusammen: über Wolfgang Mitterers Konzert für Klavier, Orchester und Electronics de Michelle Ziegler, dans la revue Dissonance n° 101 (2008) > COLLÈGE La musique contemporaine Cycle de 15 séances + une visite du Musée, les mardis, de 15h30 à 17h30 Du 9 mars au 29 juin > MUSÉE DIMANCHE 11 AVRIL, DE 14H30 À 17H30 > ÉDITIONS Concert-promenade : Les inventions du XXe siècle Musique et temps Collectif • 174 pages • 2008 • 19 € Éditeur : Hugues de Saint Simon | Rédacteur en chef : Pascal Huynh | Rédactrice : Gaëlle Plasseraud | Maquette : Elza Gibus | Stagiaires : Laure Lalo - Nicolas Deshoulières Imprimeur FOT | Imprimeur BAF | Licences no 1014849, 1013248, 1013252 Kaija Saariaho Solar Lichtbogen Bent Sørensen Tunnels de lumière (commande de l’Ensemble intercontemporain, création) George Benjamin At First Light