Atelier avec Akanuma Sensei le 22 février 2014
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Atelier avec Akanuma Sensei le 22 février 2014
Atelier avec Akanuma Sensei le 22 février 2014 L’Académie Bonsaï et le club de Carcassonne et vous proposent un atelier le samedi 22 février. Lieu : MJC, 91 rue Aimé Ramond, 11000 Carcassonne Horaires : 10h / 17h Tarifs : 80€ Le thème retenu est les forêts et l’entretient des racines. L’atelier est animé par Mr Yuji Akanuma, professeur de l’Académie Bonsaï. Les places sont limitées, il est préférable de s’inscrire, passez par la page Contact pour laisser vos coordonnées nous ne manquerons de vous joindre, ou appelez au 06 83 53 56 40. Dans le jardin d'Akanuma Sensei : Shoho-en Un voyage au Japon en mai 2013 fut l’occasion pour certains d’entre nous de découvrir le jardin d’ Akanuma Sensei. Ce jardin de surface modeste accueille de nombreux bonsaï de très hautes qualités. Le jardin Shoho-en prépare des pièces de qualités pour les Maîtres, qui affinent ensuite les petits détails. Ce jardin n’expose pas son travail, ni ne vend sur les marchés, il traite directement avec les Maîtres et les collectionneurs. Les espaces entre les étagères sont restreints et le recul pour les photographies n’est pas suffisant. Toutefois les images démontrent la qualité du travail et des techniques appliqués sur les arbres. L’atelier du Maître, modeste et authentique. イガカエデ(伊賀楓) IGAKAEDE variété de liquidambar formosana. Âge : 40~50 ans. Hauteur : 80 cm. Forme : Moyogi. Les feuilles de cette variété sont plus grandes que celles d’un érable courant. Il est apprécié pour la beauté de ses feuilles rouges à l’automne, ainsi que pour ses fleurs qui poussent aux extrémités des ramifications. Belle patine de l’écorce du tronc. ナツツバキ(夏椿) NATSUTSUBAKI variété de stewartia pseudocamellia. Âge : 30~40 ans. Hauteur : 73 cm. Forme : Chokkan Afin de stimuler la croissance du tronc et des branches, l’arbre est cultivé dans un pot profond. Lors de la floraison au printemps, les pétales des fleurs sont blancs, et le cœur de la fleur est jaune. クロマツ(黒松) KUROMATSU pinus thunbergii. Âge : 50~60 ans. Hauteur : 63 cm (à gauche) et 47 cm (à droite). Forme : à gauche, Chokkan; à droite, Moyogi. Arbre de gauche, travail de réduction de la hauteur et de la largeur de l’arbre tout en faisant grossir l’épaisseur du tronc. Arbre de droite, travail sur l’expression de l’âge tout en maintenant la taille de l’arbre. アカマツ(赤松) AKAMATSU pinus densiflora. Âge : 40~50 ans. Hauteur : 80 cm. Forme : Moyogi. Par rapport à la taille de son tronc, travail pour former de plus petites branches et avoir un pot moins profond. ヤバイ(野梅) YABAI variété de prunus mume, yabai (fleurs blanches composées). Âge : 80~90 ans. Hauteur : 78 cm. Forme : Moyogi. L’écorce du tronc ainsi que la courbure du Moyogi sont les points remarquables de cette pièce. ネズ(杜松) NEZU variété de juniperus rigida. Âge : environ 100 ans (y compris les jins et shari). Hauteur : 130 cm. Forme : Moyogi Par rapport à la largeur de la base du tronc, travail de développement de la partie supérieure du tronc et de son développement en épaisseur. ネズ(杜松) NEZU variété de juniperus rigida. Âge : 120~130 ans. Hauteur : 79 cm. Forme : Takan Moyogi. Photo prise avant le pincement des bourgeons. L’étape suivant consistera à pincer les bourgeons, procéder à la taille, favoriser le bourgeonnement et les ramifications fines. Ce bonsaï a été présenté à la SAKUFUTEN. ネズ(杜松) NEZU variété de juniperus rigida. Âge : 140~150 ans. Hauteur : 73 cm. Forme : Moyogi. Pour mettre en valeur jin et shari, les branches doivent être structurées en plateau. Bientôt la suite… Les Maladies par Pascal Gradt Connaître et reconnaître les symptômes d’une maladie permet d’y faire face plus efficacement et de garantir la survie de ses bonsaï. Les Maladies : Tavelure du pommier. La tavelure est une maladie fongique du pommier (genre Malus). Elle est causée par un champignon ascomycète nommé Venturia inaequalis causant des lésions noires ou brunes à la surface des feuilles, des bourgeons ou des fruits et parfois même sur le bois. Les fruits et la partie inférieure des feuilles y sont spécialement sensibles. La maladie est favorisée par un climat humide au moment du débourrement qui permet une grande diffusion des germes nocifs. La période critique dure pendant les 8 à 10 semaines qui suivent le débourrement avec un pic au moment de la chute des pétales des fleurs qui forme des points d’entrée pour le champignon. La bouillie bordelaise en pulvérisation à l’automne après la chute des feuilles et au printemps après chaque période pluvieuse. Oïdium. L’oïdium est une maladie cryptogamique. Les principales espèces d’arbres les plus fréquemment affectées sont le chêne, l’érable, le cognassier, le pommier ou l’aubépine. L’oïdium se propage par temps chaud et humide vers les mois d’avril et mai, mais aussi en automne au retour des nuits fraiches. La propagation est favorisée lorsque les bonsaï sont trop serrés sur les étagères. Évitez les arrosages trop fréquents. La meilleure lutte c’est avec le souffre poudre fleur (attention ne pas confondre avec poudre mouillable pour pulvérisateur) et traiter par poudrage lorsqu’il fait chaud (+ 20 °C), en hiver ou tout au début du printemps enlever les pousses affectées par sécateur ou ciseaux. On peut traiter aussi avec la bouillie bordelaise ou encore la recette de Mère-Grand. Mélangez 0,5 litre de lait à 4,5 litres d’eau et pulvérisez toutes les semaines jusqu’à disparition totale ! Chancre. Ce champignon se propage lorsque le temps est particulièrement chaud et humide. Les plaies sur les bonsaï sont des points d’entrées, recouvrez les avec un mastic cicatrisant. Seul la lutte prophylactique par coupe des branches atteintes donne des résultats satisfaisant. En préventif on peut utiliser la bouillie bordelaise au printemps et en automne. Cloque. La cloque attaque surtout les pêchers, les abricotiers mais aussi les amandiers, la déformation des branches est un problème suite a cette maladie. Mais avant cela les feuilles se couvrent de boursouflures et passent du jaune au brun en passant par le rouge puis finissent par tomber . Donc la lutte est obligatoire, traitez à la bouillie bordelaise dés l’automne jusqu’au printemps. Moniliose. Ce sont surtout les Prunus qui sont atteint de ce type de maladie, mais cela concerne le fruitiers en général. La propagation de ce champignon se fait par contact mais aussi par l’air par un fort taux d’humidité. Les fruits brunissent, flétrissent, et finissent par pourrir sur l’arbre. Retirez les fruits contaminés dés détection et traitez à la bouillie bordelaise de l’automne au printemps. Rouille grillagée. La rouille grillagée ou Gymnosporangium sabinae est un champignon qui apparait sous forme de spores jaune orangé, roux, brun à noir. Une forte humidité favorise là encore l’apparition de cette maladie. La meilleure lutte consiste à couper la branche atteinte. En préventif, on peut traiter à la bouillie bordelaise aux mois de mai-juin et en septembre. Feu bactérien. Le feu bactérien est une maladie particulièrement dangereuse pour la majorité des espèces botaniques. Les parties infectées flétrissent et noircissent mais restent attachées à l’arbre. En cas de fort taux d’humidité, des gouttelettes d’exsudat apparaissent à la surface des tissus infectés. C’est principalement par ce symptôme typique que l’on reconnait la maladie. Couper les parties atteintes et les bruler et déclaration SRPV obligatoire. Phytophthora. C’est une maladie causée par un champignon. Elle se développe au niveau des racines et se propage jusque dans le sol quand celui-ci est mal drainé. Les plants atteints finissent par mourir. Traitez en préventif à l’alliete, coupez et détruire en les brulants les partie atteintes, déclaration SRPV obligatoire.
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