Un projet de développement durable de type agenda 21

Transcription

Un projet de développement durable de type agenda 21
Un projet de développement durable de
type agenda 21 local apporte t-il une
valeur ajoutée ?
FONTAINE
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Une commune de 24000 habitants située dans la première
couronne de l’agglomération grenobloise.
Séparée de la Ville centre par le Drac et adossée au Vercors.
Une commune de tradition industrielle et une tradition
ouvrière :
Les populations venues prendre les emplois de la ville en
provenance du Vercors, de l’Italie, du Maghreb…
Une commune impactée par la crise économique.
Une attractivité nouvelle avec sa grande proximité de la ville
centre, son cadre de vie présentant une certaine qualité
humaine.
Une commune au profil financier fragile.
Une ville en pleine mutation.
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Un projet de développement durable de
type agenda 21 local apporte t-il une
valeur ajoutée ?
MON PROFIL
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Issue d’un champs d’une politique voisine à celle du DD : la
politique de la Ville.
Actuellement DGAS en charge du pôle Développement Urbain
Durable.
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En quoi le développement durable est-il
l’occasion de mettre à plat et d’enrichir
progressivement les projets et les
politiques ?
Par le croisement de différentes approches :
’ Une approche transversale : le regard croisé des acteurs,
des secteurs.
Décloisonner, faire travailler ensemble…
– A travers les 3 piliers (économie, social et l’environnement) :
l’association de tous les secteurs d’intervention de l’action
communale et la mobilisation également de nos partenaires
institutionnels et associatifs et habitants :
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sous l’angle du diagnostic puis des propositions au sens
large enfin concrètement sur les modes opératoires :
Vous, concrètement dans votre secteur : votre analyse ?
vos propositions ? vos engagements ?
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En quoi le développement durable est-il
l’occasion de mettre à plat et d’enrichir
progressivement les projets et les
politiques ?
– A Fontaine : facilité et « négociation tendue» : La culture de
la transversalité est relativement portée à Fontaine notamment
dans le mode de la concertation.
– Des ateliers sur des thèmes très divers :
’ l’aménagement et le logement, un territoire mis en valeur
’ la mobilité durable, des déplacements pour tous
’ vivre ensemble, une gestion quotidienne et partagée de la
ville
’ culture et citoyenneté, des pratiques à développer
’ économie et solidarité, des activités de proximité
’ préservation et santé publique, l’environnement et
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En quoi le développement durable est-il
l’occasion de mettre à plat et d’enrichir
progressivement les projets et les
politiques ?
– La nécessité d’expliquer et de convaincre dans la phase
de rédaction de l’agenda
– Des incompréhensions et les tensions avec la nécessité
de préciser notre conception du développement
durable.
– Une question de fond : quel est le spectre du DD
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Une approche intégrée :
Les points en débat :
– le DD c’est d’abord une question environnementale :
– Quelle de légitimité à interroger d’autres champs de
l’action publique
– Le risque de dilution
– la définition des zones de pouvoir des élus et des
secteurs
– Qui fait quoi ? une prise en charge par des professionnels
spécifiques de cette approche ou un portage transversal
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Une approche intégrée :
Comment avons nous travaillé :
– Une form’action : qu’est ce que le DD ?
– La conception par chaque secteur de la fiche agenda
– La valorisation de l’existant : Plus d’un tiers des
engagements sont le prolongements d’actions existantes
– La prise d’appui sur les organisations et instances
existantes
– Un accompagnement et une validation par
« l’organisation » et un rôle stratégique de la DG qui fait
l’interface entre le service et l’organisation globale, qui
assure la décision (synthèse transversale et synthèse
décisionnelle)
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Une approche participative : associer
les habitants avec le triptyque élus,
habitants, services.
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Une tradition fontainoise la participation des habitants avec
des instances variées : des comités consultatifs qui ont
précédé la loi de 1998 qui institue ces comités, un comité
d’habitants, instance participative transversale, un fonds de
participation des habitants, des salles cogérées…
300 propositions élaborées dans le cadre de ces ateliers.
Deux sessions d’ateliers.
Les forces de cette démarche participative : l’expertise
d’usage, l’intelligence collective, la sensibilisation, la
coproduction et la co-gestion, le rapprochement habitantspouvoirs pub à l’heure de la césure.
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Des légitimités confortées :
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Un certain nombre de dimensions de l’action publique
portant des enjeux communs avec le DD trouvent une
nouvelle légitimité dans l’agenda 21
la dimension participative consolidée
la gestion économe mieux assumée
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Une approche du développement
fortement renouvelée
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Fontaine, une commune qui s’est structurée récemment pour
conduire du projet et qui vit sa mutation en terme de
gestion :
les démarches nouvelles se conduisent à l’aune du DD, qui
apporte un renouvellement des approches et des enjeux
les projets urbains définis dans la dernière année sont
fortement emprunts de cette dimension : projet urbain
Bastille, Néron, requalification d’une zone industrielle
des référentiels qui se mettent en place pour intégrer ces
dimensions : modes doux
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L’agenda 21 permet-il d’améliorer les modes
d’organisation interne vers plus de
transversalité et de revisiter la gouvernance
locale pour plus de cohérence territoriale ?
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Création du pôle Développement Urbain Durable intégrant
les secteurs liés au Développement Durable
Création de la mission Développement Durable et
environnement pour pallier l’éclatement des fonctions et
inscrire dans l’organisation ces enjeux
Création à venir d’un comité de suivi de l’agenda 21
notamment dans le prolongement d’un groupe « éco
responsable »
Analyse des projets à travers une grille spécifique
Valeurs communes au niveau des secteurs qui forment un
socle pour l’action : les modes doux, l’économie d’énergie,
la participation, la mixité sociale…
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Parvenez-vous à systématiser la prise en
compte du développement durable et par
quels moyens ? L’agenda 21 rend t-il la
collectivité plus efficace, plus efficiente ? Et
enfin, l’agenda 21 donne t-il plus de lisibilité
à l’action de la collectivité ?
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Approche stratégique : Changement de culture et intégration
dans l’organisation
Approche opérationnelle : le volet programmatique de
l’agenda : les engagements, évaluation
Les limites : un sur investissement une ingénierie qui
doivent être accompagnés
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