Les petites annonces
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JADC Journal de l’Association dentaire canadienne Vol. 70, No 1 Janvier 2004 Peinture du Dr Jack Sherman Protocoles d’imagerie des implants La troisième molaire et les fractures à l’angle du maxillaire inférieur Le poids des restaurations à l’amalgame Les incisives primaires traitées par pulpotomie au sulfate ferrique L’identification de l’«enfant inconnu» du Titanic Revue dentaire du Canada révisée par des pairs • www.cda-adc.ca/jadc • Next Program Starts Feb. 12, 2004 JADC Journal de l’Association dentaire canadienne Directeur général de l’ADC George Weber Rédacteur en chef Dr John P. O’Keefe Rédacteur principal/éditeur Harvey Chartrand Réviseure adjointe Énoncé de mission L’Association dentaire canadienne est le porte-parole national officiel de la dentisterie, voué à la représentation et au progrès de la profession à l’échelle nationale et internationale, ainsi qu’à la réalisation d’une santé buccodentaire optimale. Natalie Blais Coordonnatrice de la traduction française Nathalie Upton Coordonnatrice des publications Rachel Galipeau Rédactrice des médias électroniques Melany Hall Chef de la conception et de la production Barry Sabourin Conceptrice graphique Conseillers de rédaction Dre Catalena Birek Dr James L. Leake Dr Jeff Coil Dr William H. Liebenberg Dr Pierre C. Desautels Dr Kevin E. Lung Dr Terry Donovan Dre Debora C. Matthews Dr Robert Dorion Janet Cadeau-Simpson Dr Robert V. Elia Rédacteurs associés Dr Joel B. Epstein Dr Michael Casas Dre Anne Charbonneau Dre Mary McNally Dr Sebastian Saba Dr Kenneth E. Glover Dr Daniel Haas Les collaborateurs assument l’entière responsabilité de leurs opinions et des faits dont ils font état et ceux-ci n’expriment pas nécessairement les vues de l’Association dentaire canadienne. Le rédacteur en chef se réserve le droit de corriger les textes soumis pour publication dans le Journal. La publication d’une annonce commerciale ne signifie pas nécessairement que l’Association dentaire canadienne en appuie ou en endosse le contenu. Dr Robert J. Hawkins Le Journal de l’Association dentaire canadienne est publié dans les deux langues officielles à l’exception des articles scientifiques qui sont publiés dans leur langue d’origine. Les lecteurs peuvent recevoir le Journal dans la langue de leur choix. Le Journal de l’Association dentaire canadienne est publié 11 fois par année (juillet-août ensemble) par l’Association dentaire canadienne au 1815, promenade Alta Vista, Ottawa (Ontario) K1G 3Y6. Copyright 1982 par l’Association dentaire canadienne. Autorisé comme Envoi de postepublications – Enregistrement no 40064661. Port payé à Ottawa (Ontario). Veuillez nous prévenir le 10 du mois de tout changement d’adresse pour recevoir le Journal à votre nouvelle adresse le mois suivant. Un abonnement vaut pour 11 numéros et coïncide avec l’année civile. Tout abonnement pour 2004 est payable à l’avance en devises canadiennes. Au Canada — 71,96 $ (+TPS), aux États-Unis — 105 $, partout ailleurs — 130 $. Membre : American Association of Dental Editors et Office canadien de vérification de la diffusion • Pour obtenir d’autres renseignements, appelez l’ADC au : 1-800-267-6354 (au Canada seulement) • Partout ailleurs : (613) 523-1770 • Télécopieur : (613) 523-7736 • Courriel de l’ADC : [email protected] • Site Web : www.cda-adc.ca ISSN 1481 2320 Imprimé au Canada Dr Alan R. Milnes Dr David S. Precious Dr Richard B. Price Dr N. Dorin Ruse Dr George K.B. Sàndor Dr Claude Ibbott Dr Benoit Soucy Dre Aleksandra Jokovic Dr Gordon W. Thompson Dr Asbjørn Jokstad Dr David Tyler Dr Richard Komorowski Dr Robert S. Turnbull Dr Ernest W. Lam Dr Peter T. Williams Conseil d’administration de l’ADC Président Dr Gordon Johnson Dr Louis Dubé North Battleford, Saskatchewan Sherbrooke, Québec Dr Robert MacGregor Président-désigné Dr Alfred Dean Sydney, Nouvelle-Écosse Vice-président Dr Jack Cottrell Port Perry, Ontario Dr Michael Connolly Kentville, Nouvelle-Écosse Dr Wayne Pulver Willowdale, Ontario Dr Jack Scott Edmonton, Alberta Dr Robert Sexton Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard Corner Brook, Terre-Neuve et Labrador Dr Craig Fedorowich Dr Darryl Smith Hamiota, Manitoba Valleyview, Alberta Dr Wayne Halstrom Dre Deborah Stymiest Vancouver, Colombie-Britannique Fredericton, Nouveau-Brunswick Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 3 Une résine qui vous amène où bon vous semble. n deux grandeurs : Maintenant offerte e icap et Maxicap Capsules Appl MC Nous ne faisons que vous rendre la route plus belle et plus facile. Fini le stockage de différents ciments permanents! La résine autoadhésive universelle Unicem RelyX fait presque tout. 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Tous droits réservés. 0312-MG-18707F MC TABLE DES MATIÈRES Journal de l’Association dentaire canadienne C H R O N I Q U E S Éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 Le mot du président . . . . . . . . . . . . 9 Honneur à nos examinateurs . . . 11 Courrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Index des annonceurs . . . . . . . . . . 13 Actualités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Déclarations de la FDI Défi diagnostique . . . . . . . . 20 . . . . . . . . . . . . . 44 Point de service . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Images cliniques . . . . . . . . . . . . . . 53 R Keith C. Titley, BDS, MScD, FRCD(C) Bruce R. Pynn, MSc, DDS, FRCD(C) Robert Chernecky John T. Mayhall, DDS, PhD Gajanan V. Kulkarni, BDS, PhD, FRCD(C) Alan Ruffman, P Geo S Toute demande touchant les petites annonces doit être adressée à : Mme Beverley Kirkpatrick a/s L’Association médicale canadienne, 1867, prom. Alta Vista, Ottawa (Ontario) K1G 3Y6 • Sans frais : 1-800-663-7336, poste 2127 • • Tél. : (613) 731-9331, poste 2127 • • Télécopieur : (613) 565-7488 • Toute demande touchant la publicité doit être adressée à : Mme Marg Churchill a/s Keith Health Care Inc., 104-1559, rue Hurontario, Mississauga (Ontario) L5G 4S1 • Sans frais : 1-800-661-5004 • • Tél. : (905) 278-6700 • • Télécopieur : (905) 278-4850 • La publication d’une annonce commerciale ne signifie pas nécessairement que l’Association dentaire canadienne en appuie ou en endosse le contenu. U J E T S P R O F E S S I O N N E L S Estimating the Weight of Dental Amalgam Restorations . . . . . . 30 Albert O. Adegbembo, BDS, DDPH, MSc, FRCD(C) Philip A. Watson, DDS, MScD Shanin Rokni, DDS P Nouveaux produits . . . . . . . . . . . . . 62 Toute demande touchant le Journal doit être adressée au : Rédacteur en chef, Journal de l’Association dentaire canadienne, 1815, promenade Alta Vista, Ottawa (Ontario) K1G 3Y6. Courriel : [email protected]. • Sans frais : 1-800-267-6354 • • Tél. : (613) 523-1770 • • Télécopieur : (613) 523-7736 • S P É C I A L E Le naufrage du Titanic : le rôle de la dentisterie dans l’identification d’un «enfant inconnu» . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Nouvelles du CDSPI . . . . . . . . . . . 58 Les petites annonces . . . . . . . . . . . 63 U B R I Q U E R A T I Q U E C L I N I Q U E Implant Imaging for the Dentist . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Muralidhar Mupparapu, DMD Steven R. Singer, DDS R E C H E R C H E A P P L I Q U É E Outcomes of Vital Primary Incisor Ferric Sulfate Pulpotomy and Root Canal Therapy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Michael J. Casas, DDS, MSc, FRCD(C) David J. Kenny, BSc, DDS, PhD, FRCD(C) Douglas H. Johnston, BSc, DDS, MSc, FRCD(C) Peter L. Judd, BSc, DDS, MSc, FRCD(C) Michael A. Layug, BSc, DDS, FRCD(C) The Association of Third Molars with Mandibular Angle Fractures: A Meta-Analysis . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Beate P. Hanson, MD, MPH Peter Cummings, MD, MPH Frederick P. Rivara, MD, MPH Mike T. John, DDS, MPH, PhD Une étude indépendante* a permis de conclure que la technologie d’oscillation / de rotation, une innovation d’Oral-B, est la plus efficace pour réduire la plaque et la gingivite. * Pour obtenir de plus amples renseignements et lire les extraits publiés, visitez le site Web de la Cochrane Collaboration à www.update-software.com/toothbrush. Veuillez jeter un coup d’œil à notre publicité sur la page opposée à l’éditorial. Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 5 Que faire lorsqu’il a été conclu lors d’une analyse indépendante que vous offrez la technologie électrique la plus efficace ? Vous la perfectionnez. Encore plus de mouvements d’oscillation à la minute pour une sensation exceptionnelle La nouvelle minuterie professionnelle émet un signal toutes les 30 secondes pour favoriser un nettoyage allant d’un quadrant à l’autre Le nouvel indicateur de charge clignote jusqu’à recharge complète MC Voici la nouvelle Oral-B ProfessionalCare série. Technologie éprouvée. Conception perfectionnée. Nouveau look. Nouvelle sensation. Et un tout nouveau nom. Oral-B ProfessionalCare série 7000 est la nouvelle version dynamique, modernisée et perfectionnée de notre brosse à dents électrique vedette, la 3D Excel. Elle fait appel à l’action rotative oscillante qui a été considérée comme plus efficace que le brossage manuel ou « sonique » pour réduire la plaque et la gingivite dans le cadre d’une analyse indépendante.1 De plus, c’est notre meilleure brosse à dents électrique. Jusqu’à présent. MC Appelez le 1 800 268-5217 pour de plus amples renseignements. 1 Heanue M, et al, Brossage manuel par rapport au brossage électrique pour la santé bucco-dentaire (analyse Cochrane). Dans : The Cochrane Library, numéreo 1, 2003. Oxford : Update Software. Rapport complet en ligne à www.update-software.com/toothbrush. BRAA32111 © 2003 Oral-B Laboratories Éditorial À L’ABRI DU FROID Le Dr John P. O’Keefe J e suis certain que certains d’entre vous ont regardé les parties de hockey historiques qui se sont déroulées en plein air à Edmonton, à la fin de novembre. Quelque 56 000 braves ont affronté des températures chutant jusqu’à –23º C pour assister à ces 2 parties jouées au stade du Commonwealth. Cette même fin de semaine à Edmonton, j’ai assisté – Dieu merci à l’intérieur – à un symposium de 2 jours organisé par l’Université de l’Alberta pour souligner son 85e anniversaire. Au cours de ces 85 années, la Faculté de médecine dentaire a d’abord fait partie de la Faculté de médecine, pour ensuite devenir une faculté distincte; aujourd’hui, la Faculté de médecine dentaire fait partie de la nouvelle Faculté de médecine et de médecine dentaire. Bien qu’au cours de la dernière décennie on ait craint de voir la faculté fermer ses portes, les dentistes de l’Alberta se sont ralliés à la cause et ont exercé une grande influence pour que la faculté échappe à ce triste sort. L’engagement des professionnels envers Journal de l’Association dentaire canadienne le soutien à l’enseignement dentaire est tel qu’une partie de la cotisation annuelle de chacun des dentistes autorisés en Alberta est versée dans un fonds d’appui à la Faculté de médecine dentaire. Au cours du banquet d’anniversaire, le doyen de la Faculté de médecine et de médecine dentaire, le Dr Lorne Tyrrell, a affirmé à l’auditoire que l’avenir de la Faculté de médecine dentaire de l’Alberta est entre bonnes mains. (Le Dr Tyrrell quittera son poste à la fin de l’année universitaire.) Il a souligné que l’un des critères qui guideront le choix du nouveau doyen de la faculté sera l’engagement de maintenir bien vivant l’enseignement dentaire à l’université. Notre profession est très redevable envers le Dr Tyrrell en raison de son engagement pour le développement continu de l’enseignement dentaire en Alberta. Il y a beaucoup à espérer de cette faculté, malgré les problèmes que doivent surmonter toutes les institutions de ce genre. Le symposium avait comme thème «Affronter l’avenir avec confiance», et cette confiance est pleinement justifiée si l’on se fie au talent des jeunes membres de la faculté qui ont fait des présentations au cours du symposium. J’ai aussi été impressionné par le Dr John Woronuk d’Edmonton, un de mes personnages préférés de la dentisterie canadienne, qui ne cesse de me surprendre. Lors de notre première rencontre il y a environ 5 ans, il m’avait semblé tout frais dans la profession, à une étape de sa carrière où la plupart d’entre nous auraient envisagé la retraite. Le Dr Woronuk était tout heureux de me montrer comment il s’y prenait pour concevoir un nouveau type de turbine ultrarapide silencieuse et de me raconter qu’il avait dépoussiéré ses vieilles notes de mathématiques du secondaire pour calculer l’angle des pales de sa turbine. Il était aussi très fier de me montrer les installations de télésanté de la Faculté de médecine dentaire, grâce auxquelles les membres de la faculté peuvent offrir un service de consultation à leurs collègues des régions rurales. Au cours de ma plus récente visite, le Dr Woronuk et sa collègue Yvonne Pinchbeck m’ont amené visiter les cliniques satellites de l’Université de l’Alberta du nord de la province, où les étudiants en médecine dentaire et en hygiène dentaire prodiguent des soins aux patients des collectivités mal desservies. Je crois que l’université peut être très fière de l’excellente occasion d’apprentissage que ces cliniques offrent à ses étudiants et de la qualité des soins dont bénéficient les résidents de ces collectivités nordiques. Les patients que j’ai rencontrés dans ces cliniques se sont dits très heureux des services reçus. J’ai été particulièrement surpris du fait que l’on construit actuellement un nouvel hôpital communautaire dans la ville de High Level et que l’on ait décidé d’installer la clinique dentaire satellite bien en vue dans le hall principal de l’établissement, l’un des endroits les plus passants de l’hôpital. Voilà un contraste saisissant avec la bâtisse préfabriquée défraîchie qui abrite actuellement la clinique sur le terrain de l’hôpital communautaire. On peut vraiment affirmer que la clinique dentaire est à l’abri du froid grâce à cette intégration complète aux autres services de l’hôpital. Au cours de cette visite à Edmonton, j’ai eu un aperçu de l’avenir de l’enseignement dentaire : une faculté de médecine dentaire complètement intégrée à la faculté de médecine, dont les effectifs sont composés de jeunes membres talentueux et enthousiastes et où les étudiants reçoivent au moins une partie de leur formation dans la collectivité. Avec de l’imagination et du soutien, ils pourraient créer une «faculté de médecine dentaire sans murs» en Alberta, ce qui serait effectivement une bonne chose pour la profession et la population! John O’Keefe 1-800-267-6354, poste 2297 [email protected] Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 7 Pas s’il s’agit de Colgate Total.* La plupart des dentifrices n’offrent aucune protection contre la plaque après le brossage. Encore moins après la consommation d’aliments et de boissons, alors que les dents deviennent plus sujettes aux attaques bactériennes. Colgate Total* est différent. Il fait adhérer le triclosan (un agent antibactérien) aux dents pour une protection qui dure même après le boire et le manger. Des épreuves cliniques ont démontré que Colgate Total aide à combattre la gingivite, la plaque, la carie, les calculs supragingivaux et l’halitose. Se brosser les dents 2 fois par jour pour une protection totale. Protège même après la consommation d’aliments et de boissons. Colgate : Le choix des dentistes et des hygiénistes. † †Étude de marché indépendante conservée dans les dossiers de Colgate-Palmolive. *MD Colgate-Palmolive Canada Inc. Le mot du président À TOUTE VAPEUR! Le Dr Louis Dubé E n septembre dernier, votre équipe de représentants de l’ADC a été élue en vertu d’un tout nouveau système électoral. Depuis lors, nous pouvons vraiment dire que chacune des provinces est représentée à notre conseil d’administration. Chacun des administrateurs présentera aux assemblées les points, les questions et les idées d’un point de vue local, régional ou national. Par ailleurs, il est bien entendu que lorsqu’une décision doit être prise, elle le sera du point de vue de l’Association – c’est-à-dire d’un point de vue national. Au cours des prochaines semaines, l’une des principales tâches du nouveau conseil d’administration de l’ADC sera de réexaminer la structure des comités, afin de synchroniser le processus décisionnel. Auparavant, les membres ou les experts de nos comités étaient souvent «attachés» à un comité particulier, et leur plein potentiel n’était pas utilisé. Notre nouvelle structure corrigera ces problèmes : les participants pourront travailler avec leur pleine Journal de l’Association dentaire canadienne compétence, et ce, de manière plus rentable pour l’Association. Un modèle de gouvernance fondé sur les connaissances servira mieux les intérêts des membres de l’ADC. De nouveaux comités permanents et une banque d’experts-conseils seront créés. Quand un point crucial sera soulevé ou quand l’assemblée générale commandera qu’une mesure soit prise, le conseil d’administration de l’ADC pourra créer un groupe d’étude ou de travail comprenant les meilleurs experts pour qu’ils présentent éventuellement une solution. Autrement dit, on fera appel aux mieux placés pour tel ou tel travail; rien n’empêchera un expert de travailler sur plusieurs dossiers importants ou urgents qui sont assignés à différents comités. Quand le mandat d’un groupe de travail sera rempli, les noms des experts seront conservés dans notre banque de données jusqu’à ce qu’un nouveau mandat soit donné. Cette structure permettra à l’ADC de répondre avec rapidité et efficacité à toute nouvelle question émergente et urgente tout en assurant une dépense judicieuse des fonds. À la dernière assemblée du conseil d’administration à North Hatley (Québec), nous avons créé un groupe de travail ayant pour mandat de commencer à organiser cette structure. Il songera également à désigner des agents de liaison pour chacune des associations membres, ce qui permettra les échanges dans les 2 sens et assurera un traitement rapide et efficace de toute question nationale et provinciale. Les décisions fondées sur les connaissances supposent que 4 questions cruciales seront posées avant que toute mesure soit prise : 1. Est-ce dans notre mandat? 2. Nos membres en ont-ils besoin? 3. De quoi disposons-nous déjà sur cette question? 4. Quels sont les aspects éthiques en cause? À l’ADC, toutes nos décisions sont fondées sur ces 4 questions, une méthode qui nous permet d’être plus attentifs à nos membres et plus responsables à leur égard, qu’ils soient des associations ou des personnes. Lors de notre séance de planification, une autre activité importante a été d’organiser une séance d’orientation à l’intention des membres du conseil d’administration. Certains venaient d’être élus pour la première fois; il faut que tous aient un même niveau de compréhension si nous voulons prendre des décisions éclairées. Cette séance aura pour résultat de déterminer les différents groupes d’étude et de travail nécessaires pour trouver des solutions aux questions à résoudre et lancer le processus pour établir le budget de l’an prochain. Plus que jamais auparavant, l’ADC est équipée pour traiter toute question de la façon dont le monde accéléré d’aujourd’hui l’exige. J’entends bon nombre parmi vous demander : «Comment tout cela va-t-il me toucher dans mon cabinet?» La réponse : «De nombreuses façons.» D’abord et avant tout, nous pourrons réagir encore plus rapidement aux menaces que notre profession a à écarter. Quand des questions comme la Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRP/DE), la Société canadienne des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SOCAN) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) frapperont l’écran radar de l’ADC, un groupe de travail pourra être réuni afin de préparer promptement une stratégie ou une réponse. Alors, avec des moyens de communication comme l’ADCourriel, les membres de l’ADC seront avisés de ces faits nouveaux presque instantanément. Enfin, l’ADC est en train de rehausser son image auprès des médias afin de s’assurer que le point de vue des dentistes canadiens sera connu dans tout le pays conformément à notre vision : «Chef de file en matière de soins buccodentaires pour les Canadiens : dans l’éthique et la modernité, nous sommes à l’écoute». À la prochaine. Louis Dubé, DMD [email protected] Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 9 L’Association dentaire canadienne (ADC) 10 lance un appel de candidatures aux postes du CONSEIL D’ADMINISTRATION En mars 2003, l’Association dentaire canadienne (ADC) a adopté un nouveau modèle de gouvernance «fondé sur les connaissances» qui comprend un conseil d’administration chargé notamment de cerner et gérer les enjeux stratégiques, d’approuver la politique générale, d’élaborer et maintenir un système de compte rendu des activités et de surveiller les finances de l’ADC. Le conseil d’administration est composé de treize (13) administrateurs membres votants, y compris le président, le président désigné et le vice-président, avec au moins un (1) administrateur de chaque province du Canada d’où est issue une association membre. Le directeur général de l’Association est administrateur membre d’office sans droit de vote. (Statuts de l’ADC, paragraphe 9.01) Tous les candidats doivent être : • membres de l’ADC et de leur association dentaire provinciale (paragraphes 9.02 et 5.03 des Statuts de l’ADC) • expérimentés dans le domaine de la gouvernance de la dentisterie organisée (c.-à-d. expérience progressiste en politique/prise de décision au niveau provincial ou national) Les attributs et qualifications souhaités des administrateurs comprennent : • l’engagement d’agir au mieux des intérêts de l’Association, qui représente tous les dentistes du Canada • l’intérêt éprouvé dans l’avancement de la profession dentaire • le raisonnement stratégique – pour progresser vers les résultats escomptés • les connaissances approfondies en gestion du cabinet dentaire • la bonne compréhension des affaires et des finances • les grandes aptitudes de communication – pour pouvoir motiver les autres et trouver des solutions • l’expérience en bénévolat/relations de travail • la volonté d’utiliser et de gérer la technologie (c.-à-d. courriel, télécopieur) Les membres seront élus lors de l’assemblée générale annuelle prévue le 23 avril 2004 pour un mandat de deux ans et seront éligibles pour remplir jusqu’à concurrence de cinq mandats de deux ans, ou une combinaison de mandats de deux ans et d’un an, pour un cumul total maximal de dix ans, y compris tout mandat d’un an rempli en qualité de président, de président désigné et de vice-président. Les administrateurs sont tenus de participer à toutes les assemblées du conseil – au moins quatre fois par année – et, le cas échéant, à des réunions, téléconférences et autres. La politique des dépenses de l’ADC prévoit des allocations journalières et un remboursement des frais de déplacement et d’hébergement encourus au nom de l’ADC. Le Comité des nominations vous demande de bien vouloir soumettre des candidatures, y compris un curriculum vitae et une copie signée du Formulaire de consentement et d’engagement et de la Déclaration de conflit d’intérêt (disponibles sur le site Web de l’ADC à www.cdaadc.ca ou en téléphonant au 1-800-267-6354), avant le 10 février 2004 au : Dr Jack Cottrell, président du Comité de nomination, Association dentaire canadienne, 1815 promenade Alta Vista, Ottawa ON K1G 3Y6 [email protected] ou téléc. : (613) 523-7736 L’Association dentaire canadienne est le porte-parole national officiel de la dentisterie, voué à la représentation et au progrès de la profession à l’échelle nationale et internationale, ainsi qu’à la réalisation d’une santé buccodentaire optimale. Honneur à nos examinateurs L e processus de révision par les pairs constitue la pierre angulaire de notre Journal. Il assure que les manuscrits présentés dans la publication satisfont à certains critères de qualité, de précision et de pertinence à la pratique. Les examinateurs énoncés ci- dessous sont, à mon avis, les héros oubliés du Journal. Malgré que tous soient des professionnels très occupés, ils m’offrent volontiers des conseils de haute qualité sur les manuscripts qu’ils évaluent, en y consacrant leur temps et leur expertise sans aucune rémunération. Au nom de l’Association dentaire canadienne, je tiens à leur exprimer nos sincères remerciements. M E R C I Dr David C. Alexander Dr Emanuel Alvaro Dr Jean Barbeau Dr Michael M. Belenky Dre Catalena Birek Dr Jacques Boileau Dr Douglas Brothwell Dr Aldo J. Camarda Dr Michael J. Casas Dr William H. Christie Dr D. Christopher Clark Dr Cameron M. Clokie Dr Albert J. Coil Dr Thomas D. Daley Dre Thi Thanh Thuan Dao Dr Benjamin R. Davis Dre Mai Diab Dr David Donaldson Dre Cecilia Se-Yee Dong Dr Paul C. Edwards Dr Omar El-Mowafy Dr Joel B. Epstein Dr Timothy F. Foley Dr J. Daniel Fortin Dre Seema Ganatra Dr Jack D. Gerrow Dre Ethel Gilbert Dr Kenneth E. Glover Dre Joanne Grey Dr Daniel Haas Dr L. Wayne Halstrom Dre Rosamund L. Harrison Dre Sahza Hatibovic-Kofman Dr Robert J. Hawkins Dr Claude G. Ibbott Dr David A. Isen Dre Aleksandra Jokovic Dr Asbjørn Jokstad Dr David J. Kenny Dr Esa Klemetti Dr Kunio Komiyama Dr Richard Komorowski Dr Jim Lai Dr Ernest W. Lam Dr Christopher L. Lavelle Dr Gilles Lavigne Dr James L. Leake Dr William H. Liebenberg Dr Kevin E. Lung Dr Karl Lyons Dr Wayne A. Maillet Dre Patricia A. Main Dr Ian R. Matthew Dre Debora C. Matthews Dr Gerardo Maupomé Dr Christopher A. McCulloch Dre Mary E. McNally Dre Monique Michaud Dr Alan R. Milnes Dr Paul Morin Dr Donald R. Nixdorf Dr Brian O’Connell Dr Garnet V. Packota Dr Edmund Peters Dr Trey L. Petty Dr André Phaneuf Dr David S. Precious Dr Richard B. Price Dr Bruce R. Pynn Dr Michael J. Racich Dr Morley S. Rubinoff Dr Lance M. Rucker Dr Frederick A. Rueggeberg Dr Axel Ruprecht Dr Dorin Ruse Dre Kathleen A. Russell Dr Sebastian Saba Dr Salam Sakkal Dr Benjamin Saleh Dr Robert Salois Dr George K.B. Sàndor Dr William C. Scarfe Dr David A. Scott Dre N. Sue Seale Dre Liv Skartveit Dr Peter Stevenson-Moore Dre Annie St-Georges Dr Lawrence W. Stockton Dre Susan E. Sutherland Dre Riitta Suuronen Dr David J. Sweet Dr Edward Swift Dr Howard C. Tenenbaum Dr Andy Y.-T. Teng Dr Norman M. Thie Dr Alain J. Thivierge Dr Gordon W. Thompson Dr Tolga F. Tözüm Dr David W. Tyler Dr Randy S. Weiner Dr Peter T. Williams Dr William Wiltshire Dr Michael A. Wiseman Dr Robert E. Wood Dr Christopher C. Wyatt Dr Donald C. Yu Dr Ron Zohar Si j’ai oublié de remercier publiquement les efforts de quiconque j’ai contacté pour réviser des manuscrits au cours de l’année écoulée, je m’excuse. Je suis toujours en quête de nouveaux examinateurs. Si vous désirez contribuer à la profession dentaire et examiner les soumissions françaises ou anglaises, surtout n’hésitez pas à communiquer avec moi. Dr John O’Keefe, Rédacteur en chef Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, No 1 11 Courrier Commentaire du rédacteur en chef La rédaction du Journal invite les lecteurs à lui écrire sur des sujets qui appartiennent à la profession dentaire. Les lettres font foi des opinions de l’auteur et ne traduisent pas nécessairement les vues ou les politiques officielles de l’Association dentaire canadienne. Idéalement, les lettres ne doivent pas compter plus de 300 mots. Si 300 ne suffisent pas, nous vous invitons à rédiger un article pour la chronique Débat. Numéro de novembre du JADC Au rédacteur en chef, le Dr John O’Keefe : Toutes mes félicitations pour votre dernier numéro, que je trouve excellent et qui répond tout à fait à mes attentes. Depuis votre arrivée, le JADC est passé d’une revue qu’il m’arrive de consulter à celle que j’essaie de lire en premier. Alors que d’autres estiment la tâche impossible, vous, vous allez de l’avant. J’espère que vous conserverez ce format. Dr B. Larry Pedlar Burlington (Ontario) Si vous décidez de ne publier que les sommaires ou les résumés des articles «scientifiques» qui sont soumis au JADC, il serait important d’informer vos collaborateurs éventuels de ce changement majeur. Je crois en effet qu’un grand nombre d’auteurs ne souhaitent pas que la version intégrale de leur article soit publiée uniquement sous forme électronique et ils préféreront peut-être soumettre leur article à une autre revue qui en publiera une version imprimée et peut-être aussi une version électronique. Je crains toutefois qu’en raison de la hausse des coûts d’impression et de distribution, bon nombre de revues publiées par des sociétés scientifiques (comme le Journal of Dental Research/ JDR ), publié conjointement par l’Association internationale de recherches dentaires et l’Association améri12 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 caine de recherches dentaires) finiront par n’être publiées que sur support électronique. Dr Colin Dawes Winnipeg (Manitoba) J’aimerais vous faire part de mes commentaires au sujet de «l’expérience» que avez tentée avec le numéro de novembre 2003 du JADC. Je crois que ce format est excellent et j’espère que vous allez le conserver. Les consommateurs d’aujourd’hui (et les dentistes ne font pas exception) recherchent de plus en plus de services à guichet unique. Il suffit d’observer la prolifération partout au pays de ces complexes commerciaux qui vendent tout sous un même toit, depuis les vêtements jusqu’aux aliments, en passant par les produits pharmaceutiques et les services financiers. Pourquoi devrait-il en être autrement de la diffusion des nouvelles et de l’information? Il faut préconiser là aussi un même regroupement. Et je crois que le nouveau format du JADC est un bon pas dans cette direction. Ceux qui ne veulent pas d’articles «à saveur politique», comme vous le dites, n’ont qu’à ne pas les lire. D’autres pourraient alléguer que vous utilisez un espace précieux qui pourrait servir à la publication d’informations scientifiques diverses que recherchent bon nombre de lecteurs. Cependant, comme vous le soulignez à juste titre, ceux qui le désirent peuvent consulter la version intégrale de tous les articles scientifiques sur le site Web de l’ADC. Devant l’abondance d’information qui circule de nos jours, par le biais notamment des groupes de discussion, des listes de diffusion ciblées, des créneaux de communications plus spécialisés et des nouveaux modes de diffusion, je crois vraiment que ce nouveau format facilitera grandement la lecture du JADC. Il m’arrive souvent d’avoir à remettre à «plus tard», ce que je n’ai pas le temps, ou la volonté, de faire. Malheureusement, comme nous l’avons tous vécu, ce «plus tard» se transforme parfois en «jamais». Avec ce format de consultation plus rapide, je saurai tout de suite les articles dont je voudrai ultérieurement faire une lecture plus approfondie. Mes collègues lecteurs seront en outre rassurés de constater que l’ADC fait un usage optimal de notre cotisation. De ce point de vue, on pourrait s’attendre à ce qu’il soit moins coûteux pour l’ADC de produire et de distribuer qu’une seule version imprimée (plutôt qu’une revue et un bulletin). En terminant, même si je ne les lis pas avec autant d’intérêt que si j’exerçais toujours, j’estime que les rubriques Point de service, Images cliniques et Nouveaux produits sont des ajouts très utiles qui méritent d’être conservés. Dr Jeff Williams Représentant du Canada atlantique ROI Corporation Tatamagouche (Nouvelle-Écosse) Carie J’exerce dans une banlieue de Vancouver dont la population appartient à la classe moyenne ou à la classe moyenne supérieure et je reçois beaucoup d’enfants. La plupart des enfants que j’ai examinés durant les 18 premières années de mon exercice étaient habituellement exempts de carie, et il était très rare qu’un enfant présente plus de 2 caries lors d’une même visite. Cependant, il y a 3 ans environ, j’ai commencé à observer une hausse graduelle de l’incidence des caries, et cette situation s’est dégradée au point de devenir un phénomène vraiment inquiétant. Aujourd’hui, il m’arrive régulièrement de voir des enfants (âgés de 5 à 18 ans) qui présentent 6, 8 et même 12 caries, habituellement interproximales mais aussi souvent occlusales. Qui plus est, la plupart de ces caries évoluent rapidement. Un article publié récemment dans le National Post faisait allusion à un phénomène similaire dans l’ensemble de l’Amérique du Nord. Lors d’un récent colloque, j’ai eu la chance de discuter avec le Dr Max Anderson Journal de l’Association dentaire canadienne C o u r r i e r (spécialiste de l’aspect bactérien de la carie) et je lui ai demandé s’il avait remarqué cette hausse de l’incidence de la carie et il m’a confirmé avoir remarqué cette tendance. Ceci m’amène à me demander pourquoi? Je soupçonne qu’un régime riche en boissons gazeuses y soit pour beaucoup. Les machines distributrices de boissons gazeuses abondent dans les écoles et l’accès aux bonbons n’a sans doute jamais été aussi facile. L’article du Post semble établir un lien avec la consommation accrue d’eau embouteillée non fluorurée, mais je doute que ce soit là un facteur. Savez-vous s’il existe des statistiques à jour sur cette question? Je présume que la plupart des données ne démontrent pas encore cette tendance. universitaire) connaît peu, ou pas, l’élément moteur qui guide notre profession, c’est-à-dire un exercice privé de qualité basé sur une rémunération à l’acte. Je préférerais que nous continuions d’envisager la question de la fusion des facultés de médecine et de médecine dentaire dans une optique claire et que nous évitions, comme le fait le Dr Baker, de voir tout en rose. Il serait sans doute bon de rappeler au Dr Baker et aux autres dirigeants de nos facultés de médecine dentaire «absorbées» ce vieux proverbe écossais : «À manger avec le diable, la fourchette n’est jamais trop longue». Dr Andrew Thompson Halifax (Nouvelle-Écosse) CDSPI . . . . . .33, 43, 57, 59, 67 Dr Harold H. Punnett Fort Langley (Colombie-Britannique) Référence Colgate-Palmolive Canada Inc. . . . . . . . . . . . . . . .8 Fusion de la médecine dentaire et de la médecine J’aimerais revenir sur un article portant sur la fusion des collèges de médecine et de médecine dentaire à l’Université de la Saskatchewan1, et sur les tentatives du Dr Charles Baker de faire de la nécessité une vertu, et commenter les récentes allégations aux limites de la crédibilité qu’invoque le Dr Baker (et d’autres) pour justifier le fait que les facultés de médecine dentaire passent sous le joug des facultés de médecine au Canada. Bien qu’elle soit peut-être irréversible, cette tendance – avouons-le – marque une étape rétrograde. Les facultés de médecine dentaire sont nées du besoin que nous avions d’offrir un enseignement et un programme de recherche rigoureux et indépendants, pour le bienfait ultime de nos patients. J’estime que rien n’a changé (mis à part les impératifs financiers des niveaux supérieurs des universités) pour justifier cette perte d’autonomie. Je tiens à mettre l’ensemble de la profession en garde contre le fait qu’elle n’est pas tenue en grande estime par la médecine, sans doute parce que nous nous intéressons à la qualité de vie, et non à des questions de vie et de mort. Je crois également que la profession médicale (en particulier la médecine Journal de l’Association dentaire canadienne 1. En Saskatchewan, la médecine dentaire se joint à la médecine. J Can Dent Assoc 2003; 69(10):637. Autre cas de canal radiculaire palatin double de type IV Félicitations pour cet article sur le traitement des deuxièmes molaires supérieures bilatérales à 4 racines, avec racines palatines doubles1. Cet article vient compléter notre base de connaissances croissante sur cette anomalie inhabituelle. Son incidence, bien que rare, demeure significative et quiconque tente de traiter une deuxième molaire supérieure devrait être informé de cette possibilité. I N D E X D E S A N N O N C E U R S 3M ESPE Dental Products . . . .4 Adhésion à l’ADC . . . . . . .14, 47 Association canadienne des assistantes dentaires . . . . . .52 CareCredit . . . . . . . . . . . . . . .68 Conférence dentaire du Pacifique et de l’ADC 2004 . . .45 Conseil d’administration de l’ADC . . . . . . . . . . . . . . . .10 Fonds de l’ADC . . . . . . . . . . .60 GlaxoSmithKline . . . .19, 23, 28 Hebelgajjar Seminars . . . . . . . .2 Dr William H. Christie Winnipeg (Manitoba) Laboratoires Oral-B . . . . . . .5, 6 Référence Ontario Dental Association . . .33 1. Alani A.H. Traitement endodontique de deuxièmes molaires supérieures bilatérales à 4 racines : étude de cas. J Can Dent Assoc 2003; 69(11):733–5. Patterson Dentaire Canada Inc. . . . . . . . . . . . . . .31 Merci J’aimerais remercier tous ceux qui m’ont témoigné leur généreux soutien à la suite du décès de mon épouse, Mary, survenu à l’hôpital St. Michael de Toronto, le 12 mars 2003. L’hôpital a tenu à souligner votre générosité en inscrivant le nom de Mary sur le mur des donateurs, lors d’une cérémonie spéciale qui s’est déroulée le 12 novembre. Pfizer Canada Inc. . . . . . . .29, 61 Tri Hawk Dental Burs . . . . . . .52 Zoom Airlines . . . . . . . . . . . .38 Dr M. Reginald Lyn St. Catharines (Ontario) Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 13 RIEN NE VAUT UN BON SUPPORT. Votre adhésion à l’Association dentaire canadienne aide à consolider votre cabinet et votre profession. C’est pourtant simple. Plus vous avez un bon support, plus vous avez de la force et de la stabilité. C’est pourquoi nous tenons à vous rappeler que le travail de l’Association dentaire canadienne – pour qui votre appui est essentiel – est d’une grande importance. Par exemple, les efforts de pression déployés récemment par l’ADC ont mené à une hausse de 4500 $ du plafond des cotisations au REER pour les dentistes d’ici 2006. L’ADC offrira également le produit ITRANSMC – qui permettra aux dentistes de transmettre les demandes d’indemnisation, les radiographies, etc. au moyen d’une solution Internet sécuritaire et unique en son genre qui améliorera la rentabilité des coûts et des services de votre cabinet. ITRANSMC sera lancé en 2004. Pour en savoir plus sur les avantages de l’adhésion, visitez le site www.cda-adc.ca ou composez le 1-800-267-6354. Actualités ISO / TC 106 à l’ADC Après avoir fructueusement fait pression sur Santé Canada pour obtenir du financement, l’ADC s’est vu accorder le secrétariat du Comité technique 106 de l’Organisation internationale de normalisation pour la dentisterie (ISO / TC 106). Le gouvernement fédéral a engagé 40 000 $ par année pendant 5 ans pour assister l’organisation dans cet important projet. Il se peut qu’il renouvelle son aide financière pendant 5 autres années. Le Canada a été un participant influent auprès du Comité ISO / TC 106 que le Dr Dennis C. Smith préside depuis quelques années. L’ADC croit que ce rôle accru dans la mise au point de normes pour les matériaux et les appareils dentaires profitera grandement à la profession dentaire au Canada, à Santé Canada et au public, en facilitant l’accès continu à des matériaux et à des appareils dentaires de qualité. (Pour en savoir plus sur le nouveau secrétariat du Comité ISO / TC 106 situé au siège social de l’ADC, voir l’article intitulé : «L’ADC s’attaque aux questions cruciales» à la page 47.) C Des chercheurs identifient un gène de la fente palatine Des scientifiques ont identifié un gène qui joue un rôle crucial dans le développement des fentes palatines et d’autres malformations du crâne, lesquelles comptent parmi les anomalies congénitales les plus courantes chez les humains. Le gène du facteur de croissance transformant bêta – ou TGF- – transmet des instructions cruciales aux cellules de la crête neurale, laquelle forme la partie osseuse du palais. En l’absence de tels signaux, le palais ne se forme pas normalement. La perturbation du processus survient lorsque le gène TGF- produit une forme déficiente de la protéine nécessaire au développement craniofacial normal. Si la molécule est manquante dans le palais même, le processus de multiplication cellulaire est perturbé. ARTISTE VEDETTE Le Dr Jack Sherman de Lethbridge (Alberta) s’est mis à faire de l’aquarelle en 1995. Il aime particulièrement peindre à l’extérieur. L’œuvre qui agrémente la couverture du numéro de ce mois-ci du JADC (intitulée Crique Cameron – Hiver) est une demi-feuille (15 po sur 22 po) peinte sur le site du parc national des lacs Waterton. «Mon professeur et mentor, Robert Croskery, et moi, nous sommes rendus à l’endroit en raquettes à environ un demi-kilomètre de la route la plus proche, avons installé nos chevalets dans la neige profonde, nous sommes assis sur nos raquettes et avons peint», se souvient le Dr Sherman. «Nous sommes retournés à cet endroit et à d’autres de nombreuses fois. Le problème avec les aquarelles, bien sûr, c’est que l’eau gèle à zéro degrés Celsius, si bien que nous ne pouvions habituellement peindre que pendant une heure ou moins avant que la peinture ne gèle sur le papier. En revenant à la maison, nous avons souvent été surpris par le résultat final, étant donné que la fusion et le séchage donnaient des effets spectaculaires inattendus! Quelqu’un m’a même conseillé d’utiliser du gin dans l’eau pour en empêcher le gel et je pense bien que je vais essayer un jour!» Le Dr Sherman tient un cabinet de dentisterie générale à Lethbridge depuis qu’il a reçu son diplôme de l’Université d’Alberta en 1967. Il est actuellement vice-président de l’Association et Collège dentaires de l’Alberta. C Journal de l’Association dentaire canadienne Lorsque les chercheurs ont créé une mutation du gène TGF- chez les souris, la totalité des 200 descendants de celles-ci est née avec des fentes palatines semblables à celles observées chez les humains. La recherche a été effectuée par une équipe de la Faculté de médecine dentaire de l’Université de la Californie du Sud, à Los Angeles et à l’Université Vanderbilt à Nashville. Les constatations de l’équipe paraissent dans Development 2003; 130(21):5269–80. C Une percée en génie tissulaire Des scientifiques rapportent qu’ils ont créé un condyle mandibulaire à partir de cellules souches de rats adultes, lequel a précisément la forme tridimensionnelle de l’articulation humaine. L’équipe de cliniciens, de dentistes, de chirurgiens, de biologistes cellulaires et de scientifiques des matériaux, présidée par le Dr Jeremy Mao de l’Université de l’Illinois à Chicago, a produit une structure à partir d’une seule population de cellules souches formant 2 couches distinctes d’os et de cartilage, soit une première dans le domaine du génie tissulaire. Pour les personnes atteintes de lésions graves de l’articulation temporomandibulaire, un condyle mandibulaire découlant du génie tissulaire pourrait avoir des avantages cliniques formidables selon le Dr Mao. Améliorer la capacité de formation de tissus des condyles mandibulaires issus du génie tissulaire sera l’objectif principal du travail de l’équipe au cours des prochaines années. Le projet est soutenu par une subvention de l’Institut national de recherche en santé dentaire et craniofaciale. Le rapport des scientifiques paraît dans le Journal of Dental Research (J Dent Res 2003; 82(12):951–6). C L’incidence de l’Internet sur le cancer Dans le monde développé, 4 personnes sur 10 atteintes du cancer utilisent l’Internet, mais l’incidence du cyberespace sur l’issue du cancer est toujours incertaine, selon un rapport intitulé The Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 15 A c t u a l i t é s Impact of the Internet on Cancer Outcomes, qui paraît dans le numéro de novembre-décembre du CA: A Cancer Journal for Clinicians (CA Cancer J Clin 2003; 53:356–71). L’auteur distingue 4 domaines d’utilisation de l’Internet : la communication (courrier électronique), la communauté (groupes de soutien virtuels), le contenu (information relative à la santé sur le Web) et le commerce électronique. Les communautés virtuelles ont probablement le plus grand effet sur les personnes atteintes de cancer, note l’auteur. Même si des renseignements inexacts sur le cancer et son traitement sont effectivement publiés dans l’Internet, les retombées favorables de cette technologie présentent des occasions sans précédent de recherche et d’achat en ligne de traitements complémentaires ou parallèles, résume l’auteur. Ce rapport a été préparé par le Dr Gunther Eysenbach, professeur agrégé, Département de la politique, de la gestion et de l’évaluation de la santé, Université de Toronto, et scientifique principal, Centre pour l’innovation globale en santé électronique, Division de la prise de décision médicale et de la recherche en soins de la santé, Institut de recherche général en santé du Réseau universitaire de la santé, Hôpital général de Toronto. On peut consulter ce rapport en ligne à http://caonline.amcancersoc.org/cgi/ content/full/53/6/356. Emploi de l’adrénaline en post-anaphylaxie Nous vous invitons à consulter un excellent article paru dans le numéro du 6 décembre 2003 du BMJ (British Medical Journal ) et intitulé Adrenaline in the treatment of anaphylaxis: what is the evidence? Cette revue (préparée par une équipe de spécialistes du Département régional d’immunologie et d’allergie de l’Infirmerie Royal Victoria, à Newcastleupon-Tyne) parle de l’innocuité et de l’efficacité de l’adrénaline (épinéphrine) dans le traitement de l’anaphylaxie, selon les données objectives dont on dispose actuellement. Une approche 16 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 pragmatique est conseillée pour l’emploi d’auto-injecteurs d’adrénaline. On peut trouver l’article en ligne à http://bmj.bmjjournals.com/cgi/content/ full/bmj;327/7427/1332. C et Women’s College des sciences de la santé de Toronto; et un cadre d’une compagnie d’assurance. C Éthique et SRAS Statistique Canada a publié un Rapport médical sur Les lésions dues aux mouvements répétitifs (LMR). L’article décrit les caractéristiques des personnes qui signalent une LMR, même si aucune référence particulière n’est faite au personnel dentaire, et examine l’association d’une LMR avec la douleur chronique et la détresse psychologique. En 2000–2001, 10 % des Canadiens âgés d’au moins 20 ans ont signalé avoir eu une LMR assez grave pour limiter leurs activités habituelles à un moment donné au cours des 12 mois précédents. Les activités liées au travail étaient le plus souvent la cause de ces lésions. Les données proviennent de l’Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes 2000-2001 de Statistique Canada et l’Enquête nationale sur la santé de la population 1994-1995. Pour de plus amples renseignements, communiquez avec l’auteur du rapport, soit Michael Tjepkema, Division des sciences de la santé, Bureau régional de Toronto, Statistique Canada, 25, avenue Saint-Clair Est, Toronto ON M4T 1M4, tél. : (416) 952-4620, courriel : [email protected]. C L’éclosion du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) dans la région de Toronto au début de 2003 a montré combien il est facile pour les maladies infectieuses de se propager autour du monde. Il est nécessaire de résoudre les questions éthiques et cliniques pour améliorer la réponse à la prochaine épidémie. Ce sont les conclusions tirées d’un rapport intitulé Ethics and SARS: lessons from Toronto, qui paraît dans le numéro du 6 décembre 2003 du BMJ. On peut consulter la version en ligne du rapport à http://bmj.bmjjournals.com/ cgi/content/full/327/7427/1342. Comme l’écrivent les auteurs dans leur introduction : «L’épidémie du SRAS a forcé les travailleurs médicaux et gouvernementaux à faire des choix douloureux, souvent avec une information limitée et des échéances courtes. Les prestataires de services de santé étaient sur la ligne de front et ils ont été les plus éprouvés par la maladie. Les décideurs avaient à pondérer les libertés individuelles par rapport au bien commun, la crainte pour la sécurité personnelle par rapport au devoir de traiter les personnes malades et les pertes économiques par rapport à la nécessité de contenir la prolifération d’une maladie mortelle. Ces décisions doivent être guidées par la connaissance scientifique et les considérations éthiques. L’épidémie du SRAS a montré que la société canadienne n’était pas entièrement préparée à composer avec les questions éthiques.» Cet article a été préparé par un groupe de travail comportant des professeurs du Département des sciences de la santé publique, de la Division de la neurochirurgie et de la Faculté de droit de l’Université de Toronto; un bioéthicien du Centre commun pour la bioéthique de l’Université de Toronto; le directeur de l’Unité de recherche en soins primaires du Centre Sunnybrook Rapport sur les lésions dues aux mouvements répétitifs Journées relatives à la santé Santé Canada offre un calendrier des événements liés à la santé qui se tiendront pendant l’année 2004 à l’adresse http://www.hc-sc.gc.ca/francais/ calendrier_2004.html. Le calendrier donne aussi des adresses Internet où l’on peut trouver davantage d’information sur les événements mentionnés. C Le Colloque Cochrane de 2004 prévu à Ottawa Le 12e Colloque Cochrane se tiendra du 2 au 6 octobre 2004 à Ottawa. Il aura pour thème Réduire les écarts. Le colloque est la conférence scientifique annuelle de la Collaboration Cochrane (www.cochrane.org), un organisme international, indépendant et à but non lucratif (dont le siège se Journal de l’Association dentaire canadienne A c t u a l i t é s trouve à Oxford, au Royaume-Uni), qui se voue à faciliter l’accès à de l’information exacte et à jour sur les effets des soins de santé dans le monde. Le colloque de cette année permettra de réduire les écarts entre la Collaboration Cochrane et la pratique clinique, les pays et les personnes à revenu faible et élevé, les méthodologistes et les analystes, les fournisseurs et les utilisateurs d’information sur les soins de santé. L’ADC est un membre affilié du Réseau et Centre Cochrane du Canada (R/CCC). Le R/CCC consiste en un bureau central à l’Université McMaster à Hamilton (Ontario) et en 16 sites répartis dans des centres universitaires des sciences de la santé partout au pays. Le R/CCC est affilié à 21 organismes des soins de la santé canadiens qui travaillent avec lui pour promouvoir une prise de décisions fondée sur les faits en matière de soins de la santé chez les consommateurs, les professionnels de la santé et les décideurs politiques. Pour obtenir plus de renseignements, visitez www.colloquium.info. Les inscriptions en ligne, les réservations pour les rencontres et les soumissions de sommaires pourront se faire dans les prochaines semaines. C Récompenses de l’ACSDP L’Association canadienne de santé dentaire publique (ACSDP) a présenté une Distinction pour services émérites à la Dre Patricia Main et au Dr James Leake, tous deux de l’Université de Toronto, en reconnaissance de leur enga- La Dre Patricia Main étant incapable d’assister à l’assemblée de l’ACSDP à Charlottetown pour recevoir sa distinction, une présentation des distinctions reportée s’est tenue quelques semaines plus tard à Halifax pendant une assemblée du Collège royal des dentistes du Canada. De gauche à droite : le Dr James Leake, le Dr Aaron Burry (présentant les distinctions) et la Dre Patricia Main. Journal de l’Association dentaire canadienne gement remarquable envers le leadership national, l’enseignement, la recherche et le mentorat dans le domaine de la santé dentaire publique. La présentation des distinctions s’est déroulée pendant l’assemblée annuelle de l’ACSDP tenue récemment à Charlottetown. C N fournit des services de transition aux cabinets dentaires. C Nouveau président de l’ACDRP O M I N A T I O N S Nouveau président au Fonds dentaire canadien Le Dr William Sehl Le Dr Bernard Dolansky Le Dr Bernard Dolansky d’Ottawa est devenu le nouveau président du conseil d’administration du Fonds dentaire canadien (FDC) le 1er janvier 2004. Il succède au Dr Douglas B. Smith de Belleville (Ontario), qui a terminé son mandat de 8 ans comme président de l’organisme de bienfaisance le 31 décembre 2003. Le Dr Dolansky occupe des postes de direction dans la profession dentaire depuis plus de 25 ans, y compris des mandats comme président de la Société dentaire d’Ottawa (1976), de l’Association dentaire de l’Ontario (1986–1987) et de l’ADC (1992–1993). Ses nombreuses contributions à la médecine dentaire ont été reconnues par la Distinction pour services émérites Barnabus Day de l’ADO et par une adhésion comme membre honoraire à vie de l’ADC. Le Dr Dolansky exerce dans un cabinet d’endodontie à Ottawa et est actuellement membre du conseil d’administration d’Ash Temple et président des Services professionnels équitables de l’Ontario, division d’Ash Temple qui Le Dr William Sehl de Waterloo (Ontario) a été élu président de l’Académie canadienne de la dentisterie restauratrice et de la prosthodontie pendant son assemblée annuelle tenue récemment à Toronto. Le Dr Sehl tient un cabinet de dentisterie générale et est professeur clinique adjoint à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Western Ontario. C Nouveau président de l’APC Le Dr Izchak Barzilay Le Dr Izchak Barzilay a récemment été élu président de l’Association des prosthodontistes du Canada. Le Dr Barzilay dirige la Division de la prosthodontie et de la dentisterie restauratrice à l’Hôpital Mont Sinaï de Toronto et il est professeur adjoint à l’Université de Toronto. Il a publié sur divers sujets, y compris sur les implants immédiats, sur la liaison des plastiques à Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 17 A c t u a l i t é s divers métaux et sur divers autres sujets liés aux matériaux et aux implants. C L’ACO élit un nouveau président Le Dr Paul H. Korne Le Dr Paul H. Korne de Montréal a été élu président de l’Association canadienne des orthodontistes (ACO). Le Dr Korne a reçu une maîtrise de dentisterie clinique en orthodontie de l’Université Western Ontario en 1990. Il tient un cabinet privé et est professeur adjoint au Département d’orthodontie de la Faculté de médecine dentaire de l’Université McGill. Le Dr Korne agit aussi comme représentant du Québec pour le conseil d’administration de l’ACO depuis 1998. C E R R A T U M Dans un Défi diagnostique récent (paraissant à la page 668 du numéro de novembre 2003 du JADC) intitulé Défi no 11 de l’ACRBMF, le patient a été décrit comme ayant 8 ans. Il avait en réalité 19 ans. C D Le 8e sondage annuel sur l’avenir de la dentisterie de l’ACID sera posté avec le prochain numéro du JADC Le JADC fera paraître le 8e questionnaire annuel de l’Association canadienne de l’industrie dentaire (ACID) avec son édition de février 2004. Vos réponses aideront les membres de l’ACID à continuer de mettre au point des produits et des services qui satisfont à un monde contemporain marqué par une technologie exigeante, un rythme effrené et un marché concurrentiel. Pour de plus amples renseignements, communiquez avec Eric Jones, président d’Eric P. Jones & Associates Inc., 90, avenue Welland, St. Catharines ON L2R 2N1, tél. : (905) 684-2771, téléc. : (905) 684-4601, courriel : [email protected]. C Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Visitez le stand de l’ADC pour des conseils Le stand de l’ADC fera le tour du Canada une fois encore en 2004. Un personnel bien formé et compétent du siège national à Ottawa sera à votre disposition pour répondre à toutes vos questions au sujet de l’Association. Sur votre demande, ils vous feront parcourir le nouveau site Web de l’ADC pour vous familiariser avec ses maintes nouvelles fonctions interactives. Venez donc rencontrer votre personnel à ce stand de ressources tout-en-un et apprendre tout sur le vaste éventail de produits, programmes et services de l’ADC. Calendrier du stand de l’ADC pour 2004 4-6 mars : Conférence dentaire du Pacifique à Vancouver en partenariat avec l’ADC 6-8 mai : Assemblée annuelle du printemps de l’Association dentaire de l’Ontario, Toronto É C È S Duke, Dr Charles Gavin. Le Dr Duke d’Edmonton est décédé le 14 juillet 2003 à l’âge de 93 ans. Diplômé de l’Université de l’Alberta en 1941, le Dr Duke a exercé la dentisterie à Edmonton pendant de nombreuses années. Il a aussi été chargé de cours à temps partiel à la Faculté de médecine dentaire de l’Université de l’Alberta et, ultérieurement, c’est-à-dire 18 jusqu’à sa retraite, directeur de la clinique dentaire du ministère des affaires des anciens combattants de l’hôpital de l’Université de l’Alberta. Le Dr Duke était membre à vie de l’ADC. Kluzak, Dr Arthur G. : Diplômé de l’Université de l’Alberta en 1956, le Dr Kluzak de Calgary est décédé le 20 octobre à l’âge de 72 ans. Riskin, Dr Samuel : Diplômé de l’Université de l’Alberta en 1932, le Dr Riskin d’Edmonton est décédé le 20 septembre à l’âge de 92 ans. Le Dr Riskin était membre à vie de l’ADC. C Pour accéder directement aux sites Web mentionnés dans les Actualités, consultez les signets du JADC de janvier à http://www.cda-adc.ca/ jadc/vol-70/issue-1/index.html. 31 mai, 1er et 2 juin : Congrès annuel des Journées dentaires internationales du Québec, Montréal Journal de l’Association dentaire canadienne PUBLIREPORTAGE Hypersensibilité dentinaire Prendre la douleur au sérieux La prévalence élevée de l’hypersensibilité dentinaire et le fait qu’elle continue de faire l’objet d’une sous-déclaration et d’un sous-diagnostic ont intensifié le besoin de se concentrer sur le traitement de cette affection. Pour répondre à ces préoccupations, le Conseil consultatif canadien sur l’hypersensibilité dentinaire, conseil représentant un large éventail de spécialités du domaine des soins dentaires, s’est réuni pour formuler des recommandations quant aux meilleures pratiques1. Ensemble, les membres ont évalué les preuves scientifiques ainsi que les lacunes relatives aux connaissances sur l’affection indiquées par 8 000 professionnels des soins dentaires (taux de réponse de 7 %) dans le cadre d’un sondage national à grande échelle. Mettant leur propre savoir-faire à profit, les membres du conseil ont rédigé les premières « recommandations consensuelles sur le diagnostic et le traitement de l’hypersensibilité dentinaire » afin de guider les membres de la profession dentaire. Une douleur « non signalée » n’est pas « non importante ». a trait à l’intensité, la qualité, l’évolution, l’impact et la signification personnelle peut s’avérer particulièrement difficile. Le Conseil consultatif canadien sur l’hypersensibilité dentinaire reconnaît que la La douleur causée par un mal de dents continue de formation des professionnels des soins dentaires, et même celle des professionnels de la propulser les patients dans le fauteuil de leur dentiste santé, en matière de diagnostic et de traitement de la douleur chronique est limitée et les plus rapidement que tout autre problème. Or, bien que prépare très peu aux complexités de l’évaluation et de la prise en charge. la douleur associée à l’hypersensibilité dentinaire soit des L’hypersensibilité dentinaire est un état douloureux lié à ces complexités. C’est pour cette plus intenses, il est étonnant de constater qu’elle est très raison que le conseil a établi une liste de recommandations destinées à approfondir les peu signalée. La dichotomie de la grande prévalence de connaissances des professionnels des soins dentaires dans le domaine de la douleur. Le cet état et la non-reconnaissance des symptômes par les conseil a conclu que la médecine dentaire doit comprendre un indice universel alliant patients sont difficiles à comprendre et intéressent de une mesure analogique de la douleur et l’évaluation personnelle du patient de l’effet de plus en plus la communauté universitaire spécialisée en Howard C. Tenenbaum la douleur. Les universitaires faisant partie du conseil des dentistes et des hygiénistes art dentaire. On a émis l’hypothèse que de nombreux D.D.S., diplôme en dentaires ont recommandé que le programme d’études soit davantage axé sur le patients souffrant d’hypersensibilité dentinaire parodontie, Ph.D., FRCD(C) considèrent qu’il s’agit d’un phénomène naturel qui se diagnostic et le traitement de la douleur en général, particulièrement dans le cas de l’hypersensibilité dentinaire. D’abord et avant tout, les professionnels des soins dentaires produit avec l’âge et que l’on ne peut donc pas traiter. Il Vice-doyen, Sciences sont invités à effectuer régulièrement des tests de dépistage de l’hypersensibilité biologiques et diagnostiques, se peut également qu’ils perçoivent la douleur comme dentinaire et à engager le dialogue sur la douleur. peu grave en raison de sa nature intermittente ou Professeur et chef de passagère. Pour ces raisons, le Conseil consultatif département, Parodontie, L’engagement personnel est la clé de la satisfaction canadien souligne que la discussion avec les patients au Faculté d’art dentaire, sujet de la douleur causée par l’hypersensibilité des attentes croissantes d’aujourd’hui. Université de Toronto dentinaire est importante et que Actuellement, les nouvelles attitudes et attentes engendrées par la les professionnels des soins La douleur est complexe, Coordonnateur de la recherche dans le domaine des soins de santé incitent les dentaires devraient l’encourager, recherche, Wasser Pain professionnels à traiter la douleur avec détermination, et même de subjective et seulement Management Centre, Mount et ce, même si cet état ne semble façon préventive 2. pas constituer un problème Sinai Hospital, Toronto évaluée indirectement, en Heureusement, le traitement de la plupart des cas majeur ou initial. d’hypersensibilité dentinaire peut être simple. Après la fonction de la communication confirmation du diagnostic et la communication aux patients de Bien que le soulagement de la souffrance inutile soit prioritaire et l’information sur l’élimination des facteurs de risque, l’utilisation que la satisfaction des besoins du patient soit toujours l’objectif ouverte, verbale et appropriée d’un dentifrice désensibilisant est recommandée du professionnel, les résultats de recherches indiquent que la comportementale, du patient. comme traitement de première intention. Ce traitement pratique, douleur, quelle qu’elle soit, doit être traitée avec diligence. En économique, non invasif et réversible peut être entrepris facilement l’absence de traitement, la douleur provoque des réponses 2 par les patients à la maison, et, grâce à une utilisation continue, il peut empêcher la physiologiques particulières qui en augmentent l’intensité et l’ampleur . douleur de se manifester à nouveau. Si l’on tient compte du confort, de la commodité et L’hypersensibilité dentinaire « satisfaisant à tous les critères de classification parmi les du coût, les interventions invasives et irréversibles, telles que la chirurgie muco-gingivale, syndromes douloureux reconnus » doit être traitée en conséquence 3. la pulpectomie ou l’utilisation de résines, devraient être réservées aux cas graves. L’hypersensibilité dentinaire se manifeste sous forme de douleur brève et vive provenant L’élaboration de programmes d’information plus complets en matière de soins dentaires de la réaction de la dentine exposée à des stimuli – typiquement thermiques, tactiles, portant sur le diagnostic et le traitement de la douleur aiguë et chronique pourrait osmotiques ou chimiques, ou l’exposition à l’air – qu’on ne peut associer à aucune autre davantage aider à atténuer, ou peut-être même à supprimer la plupart des symptômes forme d’anomalie ou de maladie dentaire. Dans le cas de nombreux patients, cette douloureux des patients. douleur aiguë est récurrente et parfois si grave qu’elle force à modifier l’hygiène buccodentaire et le régime alimentaire habituels. Même un brossage doux ou l’ingestion de Les recommandations consensuelles sur le diagnostic et le traitement de l’hypersensibilité dentinaire, certains aliments peuvent provoquer ou intensifier la douleur. La douleur associée à publiées dans le numéro d’avril 2003 du JADC, constituent un début prometteur. Grâce à l’hypersensibilité dentinaire nécessite une attention particulière ; elle devrait et peut être cette initiative, les professionnels des soins dentaires disposent désormais de lignes traitée. De plus, elle ne devrait jamais être considérée comme futile. directrices pour la gestion de l’hypersensibilité dentinaire. Ce rapport favorise la sensibilisation des professionnels à cet état et une plus grande responsabilité lorsqu’il s’agit De nouvelles recommandations requièrent d’engager le dialogue avec les patients qui peuvent souffrir d’hypersensibilité dentinaire. un changement d’attitude des professionnels En relevant ce défi, les praticiens dentaires géreront efficacement l’une des douleurs les plus courantes et les moins bien comprises dans le domaine de la médecine dentaire. des soins dentaires. L’Association internationale pour l’étude de la douleur définit celle-ci comme « une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable provoquée par des dommages réels ou potentiels aux tissus… » 2. Cette définition met en évidence la raison pour laquelle l’évaluation de la douleur peut constituer un défi pour les professionnels des soins dentaires ou de la santé. L’évaluation de la douleur ne peut être entièrement fondée sur la présence ou l’absence de lésions visibles, car le lien entre une maladie physique et l’intensité de la douleur n’est pas toujours évident 2. Fait encore plus confondant, la perception de la douleur est complexe et subjective ainsi que propre à chaque individu. Elle ne peut être évaluée qu’indirectement, en se fondant sur la communication ouverte, verbale et comportementale, du patient. Inciter le patient à décrire la douleur en ce qui Le Conseil consultatif canadien sur l’hypersensibilité dentinaire a reçu sans restrictions une subvention relative à l’information de GlaxoSmithKline Soins de santé aux consommateurs. 1. Recommandations consensuelles sur le diagnostic et le traitement de l’hypersensibilité dentinaire. Conseil consultatif canadien sur l’hypersensibilité dentinaire. Journal de L’Association dentaire canadienne 2003 ; 69(4) : 221-6. 2. Pain Control: The New “Whys” and “Hows”. Pain: Clinical Updates, Association internationale pour l’étude de la douleur. Carr DB (Ed). Vol. 1, numéro 1, mai 1993. www.iasp-pain.org. 3. Dababneh RH, Khouri AT, Addy M. Dentin hypersensitivity – an enigma? A review of terminology, epidemiology, mechanisms, aetiology and management. Br Dent J 1999 ; 187 : 606-11. Déclaration de la Les soins dentaires et bucco-dentaires des personnes handicapées 1. La Déclaration de Mission de la FDI défend le principe selon lequel tout le monde doit avoir accès aux meilleurs soins possibles pour être en parfaite santé sur le plan buccodentaire. 2. Les Principes Internationaux d’Ethique de la FDI pour la profession dentaire stipulent que le chirurgien-dentiste professionnel préservera la santé bucco-dentaire des patients sans égard à leur état personnel. 3. La FDI soutient la déclaration des Nations-Unies sur le fait que les personnes handicapées doivent avoir accès aux traitements médicaux sans aucune discrimination. 4. Il convient de proposer la même qualité de soins buccodentaires aux personnes handicapées que celle offerte aux personnes non handicapées, en ayant conscience des conséquences pour les personnes handicapées d’une pathologie bucco-dentaire et/ou de son traitement. 5. La santé bucco-dentaire des personnes handicapées doit être préservée par l’éducation en matière de santé buccodentaire et par la prévention des maladies bucco-dentaires. 6. La collaboration avec les politiques et les autres partenaires doit faire partie de la stratégie globale de développement et de mise en place de services de santé bucco-dentaire pour les personnes handicapées. Principal auteur : Dr Peter Swiss Soumis par : Comité d’étude de la FDI “Handicap et Santé buccodentaire” Comité d’étude de la FDI “Ethique et Législation Professionnelle” Référence : Déclaration de l’Association Dentaire Coréenne “Code d’éthique dentaire professionnel pour les personnes handicapées”. Déclaration de la FDI Assemblée générale 2003 Déclaration de la Tuberculose et pratique de l’odontologie Tuberculose et exposition professionnelle La tuberculose est une maladie contagieuse provoquée par l’inhalation de particules véhiculées par l’air qui contiennent la bactérie Mycobacterium tuberculosis. Un tiers des individus dans le monde est infecté par cette microbactérie ou ses variantes. L’apparition de la pandémie liée au virus de l’immunodéficience humaine en a favorisé l’expansion d’une manière inexorable. Dans le même temps, les souches du bacille résistantes à de nombreux médicaments ont entravé la gestion de la maladie. Au vu du développement alarmant de la maladie, il est à craindre que la tuberculose contractée à la suite d’une exposition professionnelle ne se répande parmi le personnel de santé y compris le personnel de santé bucco-dentaire. Toutefois, les informations épidémiologiques actuelles et généralement reconnues laissent penser que les risques de contracter la tuberculose en effectuant des soins dentaires sont faibles lorsque les procédures de contrôle de l’infection sont correctement respectées. La FDI invite expressément toutes ses Associations membres et tous les professionnels de santé bucco-dentaire à prendre conscience de cette maladie pandémique et à s’informer régulièrement sur ses composantes démographiques 20 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 dans chaque région car la prévalence de la maladie varie considérablement en termes globaux. Contrôler l’expansion de la tuberculose Les précautions universelles sont un élément clé du contrôle de l’infection en odontologie. Elles s’appuient sur le postulat suivant : l’historique médical et l’examen ne permettent pas d’identifier de façon fiable tous les patients porteurs de l’infection. C’est pourquoi tous les patients doivent être considérés comme potentiellement infectés. Récemment, toutefois, les précautions universelles avaient été associées à des directives destinées à réduire le risque de transmission d’agents pathogènes par des gouttelettes, des aérosols ou par contact direct en un ensemble unique de pratiques cliniques appelé “précautions standard”. Lorsque le patient recevant des soins dentaires présente une maladie telle que la tuberculose qui peut être transmise par ces modes d’exposition, il est indiqué de prendre des précautions supplémentaires ou de reporter les soins. La FDI insiste à nouveau sur l’importance du respect des recommandations actuelles pour le contrôle de l’infection telles qu’elles ont été mises en place par les organismes locaux et internationaux afin de réduire la propagation des maladies respiratoires et autres en odontologie. Un accent tout Journal de l’Association dentaire canadienne particulier doit être mis dans ce domaine sur la vaccination, l’utilisation des masques particulaires et une ventilation adéquate comme indiqué ci-après. Vaccination Le vaccin du BCG est une mesure efficace pouvant aider à contrôler la transmission de la tuberculose. La FDI souscrit à la politique de vaccination du BCG pour le personnel de soins dentaires dans les régions géographiques ou les environnements cliniques où existe une forte prévalence de tuberculose. Masques faciaux et ventilation Tout le monde s’accorde à reconnaître que des précautions de bon sens telles que la ventilation correcte du cabinet dentaire, le contrôle des aérosols par des extracteurs d’air puissants et le port de masques particulaires de qualité contribuent grandement à limiter la transmission des maladies respiratoires, dont la tuberculose. Il a été prouvé par ailleurs que le port routinier de masques faciaux par le personnel de santé n’offrait pas toujours une protection efficace contre l’infection. La FDI encourage toutes les mesures visant à contrôler la qualité de l’air dans le cabinet dentaire. Ces mesures comprennent l’usage de masques particulaires efficaces, d’extracteurs d’air et une bonne ventilation du cabinet. Diagnostic et recours à l’examen médical Les professionnels de la santé bucco-dentaire doivent être sensibilisés aux signes et symptômes de la tuberculose pouvant être détectés pendant l’acte dentaire. Les patients ayant des antécédents médicaux ou des pathologies indiquant la présence possible de tuberculose doivent être adressés à leur médecin afin d’établir un diagnostic, une prise en charge et un suivi. Les patients dont la cuti-réaction de détection de la tuberculose est positive, mais ne présentant pas de symptômes d’une tuberculose virulente ne sont pas contagieux et peuvent être traités en utilisant les précautions standard. La FDI invite expressément tous les professionnels de santé bucco-dentaire à être vigilants sur les signes et symptômes de la tuberculose et à adresser les personnes concernées à un médecin pour une prise en charge adaptée. L’accès aux soins Il convient de traiter les personnes atteintes de tuberculose avec compassion et dignité et de leur donner accès à des traitements dentaires reposant sur les connaissances scientifiques actuelles et généralement reconnues. Les professionnels de santé bucco-dentaire ne doivent pas refuser de traiter des patients sous le seul prétexte qu’ils sont atteints de tuberculose. Les prestataires de soins dentaires peuvent choisir de reporter un traitement non urgent jusqu’à ce que le patient présentant des symptômes d’une maladie virulente ait reçu un traitement thérapeutique et ne soit plus contagieux. La FDI pense que les personnes atteintes de tuberculose doivent être traitées avec compassion et dignité et doivent avoir accès à des traitements entrant dans la sphère de compétences du praticien. Principal auteur : Pr. L P Samaranayake Soumis par : Commission scientifique de la FDI Source : Projet 1-99 de la Commission scientifique de la FDI : Ré-émergence de la tuberculose et de ses variantes : conséquences pour l’odontologie. Samaranayake L P. Re-emergence of tuberculosis and its variants: implications for dentistry. Int Dent J. 2002 Oct;52(5):330-6 Déclaration de la FDI Assemblée générale 2003 Déclaration de la Fluors topiques et systémiques pour les enfants atteints de maladies rénales Après une ingestion de fluor, la moitié environ est normalement évacuée par les reins dans les 24 heures et le reste est absorbé par des tissus calcifiés tels que les os et les dents. Les patients souffrant de dysfonctionnement rénal et notamment les jeunes enfants peuvent avoir davantage besoin de boire de l’eau. Il n’y a toutefois pas de preuve quant aux risques encourus par les enfants atteints de maladies rénales avec les approvisionnements en eau lorsque celle-ci est fluorée dans les proportions conseillées. Les patients, soignés pour insuffisance rénale et nécessitant une dialyse, subissent soit une hémo-dialyse soit une dialyse péritonéale. Les liquides utilisés pour la dialyse péritonéale sont spécifiquement préparés et ne font pas appel aux approvisionnements en eau – l’eau fluorée n’est donc pas un critère. Les patients en hémo-dialyse sont exposés à de grandes quantités d’eau, trois fois par semaine. Les équipements et installations de dialyse répondent à des normes et des contrôles très stricts. Les procédures prévoient la défluoration de l’eau. L’entretien des équipements et l’application de normes adéquates sont des éléments importants pour le contrôle du fluor absorbé par des patients en hémodialyse. Il n’est pas prouvé que l’absorption de fluor en provenance d’autres sources que l’eau fluorée, à savoir les compléments, les solutions de rinçage et les dentifrices fluorés, présente un risque pour les patients souffrant de maladies rénales dès lors que les précautions d’usage sont prises pour l’utilisation de ce type de produits. Principaux auteurs : Pr. John J Clarkson, Dr Mary Waldron Soumis par : Commission scientifique de la FDI Déclaration de la FDI Assemblée générale 2003 Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 21 Déclaration de la Antibiotiques topiques et systémiques dans le traitement des maladies parodontales Contexte : Au cours de ces trente dernières années, les connaissances sur la spécificité microbienne de la maladie parodontale se sont enrichies et les agents microbiens ont donc été de plus en plus utilisés pour traiter les infections parodontales. Parmi ces agents, il y a les antibiotiques systémiques, les antibiotiques et les antiseptiques topiques. En dépit d’un recours aussi fréquent aux antibiotiques pour traiter les maladies parodontales, la littérature fait état de seulement quelques essais bien contrôlés qui compare l’efficacité d’un rajout d’antibiotiques par rapport à un traitement uniquement mécanique. Actuellement, de nombreuses recherches sont en cours et ce sujet intéresse beaucoup la profession dentaire, notamment au vu de l’émergence des organismes résistant aux antibiotiques. En conséquence, les connaissances sur la question augmentent rapidement et au moment de la rédaction de cette déclaration, la position de la FDI est la suivante : Position actuelle : • Les preuves scientifiques indiquent généralement que le traitement parodontal mécanique est apte à améliorer ou à résoudre un problème clinique pour la plupart des patients présentant une maladie parodontale. • Les antibiotiques complémentaires doivent être utilisés après un examen clinique soigneux de l’affection, en ayant bien à l’esprit que leur utilisation sans certitude de résultat peut être nuisible au patient et peut favoriser à long terme l’émergence d’organismes résistant aux antibiotiques dans la collectivité. • Cela dit, les agents antimicrobiens complémentaires prescrits localement ou de manière systémique peuvent renforcer les effets de la thérapie dans certaines situations particulières. • Les antibiotiques prescrits de manière systémique peuvent être considérés comme une parodontite sévère (développement précoce et réfractaire) et chez les patients ayant une maladie systémique généralisée susceptible d’affecter la résistance de l’hôte. • Les antibiotiques ou antiseptiques locaux avec débridement mécanique sont indiqués pour les foyers infectieux ne réagissant pas ou lors d’une maladie récurrente localisée. • Le chirurgien-dentiste doit faire bénéficier le patient d’un programme de soins d’entretien personnalisé, une fois la maladie parodontale éradiquée. • Un parfait contrôle de la plaque par le patient est essentiel pour une bonne réponse clinique et microbiologique à toute forme de thérapie parodontale. Principaux auteurs : Pr. L P Samaranayake, Prof A Mombelli, Prof N Johnson Soumis par : Commission Scientifique de la FDI Source : Projet 2-99 de la Commission Scientifique de la FDI : Indications et contre-indications des antibiotiques topiques et systémiques dans la prise en charge de la maladie parodontale. Samaranayake LP et Johnson N : Directives pour l’utilisation des agents antimicrobiens visant à limiter le développement d’une résistance – Projet 2-96 de la Commission FDI. International Dental Journal 1999; 49: 189-195 Mombelli A et Samaranayake LP : Antibiotiques topiques et systémiques dans la prise en charge des maladies parodontales Projet 2-99 de la Commission FDI, International Dental Journal (en préparation) Déclaration de la FDI Assemblée générale 2003 22 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne Un outil de gestion de la douleur à long terme ? Le NOUVEAU rapport du consensus canadien sur l’hypersensibilité dentinaire recommande une approche à long terme pour la gestion de la douleur, et l’utilisation d’un dentifrice désensibilisant comme traitement de première intention†. Le rapport reconnaît que la douleur causée par les dents sensibles peut être récurrente, et qu’une gestion et un traitement continus sont les facteurs de prévention clés. Un brossage continu, deux fois par jour, à l’aide d’un dentifrice désensibilisant tel que Sensodyne® est recommandé comme traitement efficace, peu coûteux et non invasif de première intention pour prévenir la douleur. Seul Sensodyne® offre une gamme étendue de formules afin de procurer les nombreux avantages bénéfiques associés aux dentifrices ordinaires, favorisant ainsi l’adhésion des patients au traitement que vous recommandez‡. ‡ Sensodyne® (contenant du nitrate de potassium à 5 % p/p ou du chlorure de strontium à 10 % p/p) est recommandé pour le soulagement et la prévention de la douleur causée par la sensibilité dentaire chez les adultes et les enfants de plus de 12 ans. Un brossage deux fois par jour permet d’ériger une barrière protectrice et de la préserver, et aide à empêcher la douleur de se manifester à nouveau. † Consensus-Based Recommendations for the Diagnosis and Management of Dentin Hypersensitivity. Conseil consultatif canadien sur l’hypersensibilité dentinaire. Journal de L’Association dentaire canadienne 2003 ; 69(4) : 221-226. ®Marque déposée de GlaxoSmithKline GlaxoSmithKline Soins de santé aux consommateurs Inc. Oakville, Ontario L6H 5V2 ©2003 GlaxoSmithKline Le seul dentifrice à obtenir le sceau de l’ADC pour son pouvoir de réduction de l’hypersensibilité dentaire. R U B R I Q U E S P É C I A L E Le naufrage du Titanic : le rôle de la dentisterie dans l’identification d’un «enfant inconnu» Keith C. Titley, BDS, MScD, FRCD(C) • Bruce R. Pynn, MSc, DDS, FRCD(C) • • Robert Chernecky • • John T. Mayhall, DDS, PhD • • Gajanan V. Kulkarni, BDS, PhD, FRCD(C) • • Alan Ruffman, P Geo • • • © J Can Dent Assoc 2004; 70(1):24–8 L e paquebot courrier royal Titanic a connu une brève et peu glorieuse histoire qui s’est terminée dès son voyage inaugural lorsqu’il a heurté un iceberg et coulé à 2 h 20, le 15 avril 19121. Franchissant une distance de 47,3 milles nautiques en 3,5 heures, le paquebot Carpathia de la ligne Cunard fut le premier navire à se rendre sur les lieux du naufrage à 4 h2. À 8 h 30, le Carpathia avait recueilli 712 survivants et filait vers New York, accostant au quai 54 de la ligne Cunard vers les 21 h, le 18 avril 19121. Entre-temps, un appel fut envoyé à Halifax (Nouvelle-Écosse) pour qu’on envoie des navires recouvrer les corps. Avant de partir, on y embarqua des cercueils, de la glace, du fluide d’embaumement et des embaumeurs. Quatre navires canadiens en tout participèrent à l’expédition : le Mackay-Bennett, le Minia, le Montmagny et l’Algerine. Ils recouvrèrent respectivement 306, 17, 4 et 1 corps3, dont certains furent immergés en haute mer et d’autres ramenés à Halifax pour être identifiés, si c’était possible, et inhumés. D’autres navires recouvrèrent 9 autres corps et les immergèrent en haute mer. En arrivant sur les lieux du naufrage, le capitaine Frederick H. Larnder du Mackay-Bennett les décrivit ainsi : «Rien de plus, semblait-il, qu’une volée de mouettes sur l’eau… tout ce que nous pouvions voir d’abord, c’était le dessus des gilets de sauvetage. Ils flottaient tous en position redressée, apparemment se tenant droit dans l’eau.»3 Un «enfant inconnu», un garçonnet estimé avoir 2 ans fut le 4e corps recouvré par l’équipage du Mackay-Bennett dans le premier bateau de repêchage tôt le matin du dimanche 21 avril 1912. Comme l’a raconté un membre de l’équipage de ce navire dans le Morning Chronicle de Halifax, «Le petit corps flottait près du bateau de repêchage et fut tendrement recueilli à bord. La vue de ce petit être flottant la tête tournée vers le haut fit pleurer plusieurs des marins aguerris.»3 L’équipage jura que, si le corps n’était pas réclamé, il se chargerait de son inhumation, et il tint parole.3 24 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Avec 120 autres victimes du naufrage, le corps n° 4, «l’enfant inconnu», fut inhumé au cimetière Fairview Lawn de Halifax (ill. 1). Sur les 2208 passagers du Titanic, 1496 furent perdus dans le naufrage4. Le projet des ADN anciens du Titanic Ce projet fut entrepris à la fin de l’été 19985. Le Dr Ryan Parr, vice-président affecté à la recherche et au développement de la société Genesis Genomics Inc. (à l’Université Lakehead de Thunder Bay, en Ontario) et Alan Ruffman, président de la société Geomarine Associates Ltd. à Halifax, demandèrent et reçurent la permission d’exhumer les restes des corps nos 240, 281 et 4 ensevelis au cimetière Fairview Lawn. La demande fut faite au nom de 3 groupes de familles différents qui espéraient identifier tel corps comme membre de leur famille. Le corps n° 4 était celui de «l’enfant inconnu». Les exhumations eurent lieu les 17 et 18 mai 2001 en vertu de mesures médico-légales très strictes6. La demande d’exhumer le corps n° 4 provenait de la famille Pålsson, de Suède. On supposait que «l’enfant inconnu» pouvait être Gösta Leonard Pålsson, âgé de 2 ans et trois mois et demi. À cause de la nature du sol et des eaux souterraines légèrement acides (pH 5,04), les restes des tombes contenant les corps nos 240 et 281 s’étaient complètement décomposés et dissous. Un «petit fragment (6 cm) d’un os mal préservé» et 3 dents furent recouvrés de la tombe du corps n° 4, «l’enfant inconnu»6. Au printemps 2002, le Dr Parr et M. Ruffman purent conclure que «l’enfant inconnu» n’était pas Gösta Pålsson grâce à une comparaison des ADN mitochondriaux entre le fragment d’os et les ancêtres maternelles directes vivant en Suède6,7. Ce fut alors que les dents entrèrent en ligne de compte dans l’enquête. Le Dr J. El Molto, anthropologue et directeur du Laboratoire de paléo-ADN à l’Université Journal de l’Association dentaire canadienne Le naufrage du Titanic : le rôle de la dentisterie dans l’identification d’un «enfant inconnu» Illustration 1 : Tombe de «l’enfant inconnu», cimetière Fairview Lawn, Halifax (Nouvelle-Écosse). Photo gracieuseté de Scott I. Fairgrieve. Illustration 2a : Photo de la surface occlusale de la dent 55 ne montrant aucune trace d’usure occlusale. Illustration 2b : Photo de la surface buccale de la dent 73 ne montrant aucune trace d’usure incisive. Illustration 2c : Photo de la surface occlusale de la dent 84 montrant l’écaillage de l’émail mésiobuccal et distolingual et ne montrant aucune trace d’usure occlusale. Illustration 3 : Photo de la surface linguale de la dent 84 montrant la dentine sous-jacente là où l’émail lingual a été perdu. Illustration 4 : Photo d’une vue ventrale de la dent 84 montrant la dentine sur le pourtour et des débris dans la chambre pulpaire. Lakehead, suggéra que les 3 dents étaient les dents primaires d’un très jeune enfant. Les dents furent envoyées au Dr Christy Turner II, à l’Université de l’État de l’Arizona à Tempe, et lui aussi fut d’accord. M. Ruffman s’appliqua alors à retrouver des ancêtres directs des 2 plus jeunes des 6 garçons décédés dans le naufrage du Titanic. Des parents furent trouvés et participèrent à l’étude en donnant 6 ou 7 gouttes de sang. Ce sang fut traité à la Genesis Genomics, à Thunder Bay; au début de l’été 2002, le Dr Parr et M. Ruffman savaient que «l’enfant inconnu» n’était pas l’un de ces 2 jeunes garçons. M. Ruffman Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 25 Titley, Pynn, Chernecky, Mayhall, Kulkarni, Ruffman Illustration 5a : Image au microscope électronique à balayage (MEB) (×500) de la surface linguale de la dent 84 indiquant une zone où la structure dentinaire a été déterminée à des agrandissements supérieurs. Illustration 5b : MEB (×2500) de la surface linguale de la dent 84. Les flèches indiquent les orifices des tubules dentinaires. maxillofaciale qui soupçonna que les dents contenaient de la dentine. Elles étaient dans un état très fragile et furent manipulées en tout temps à l’aide de gants en caoutchouc et de pinces dentaires stériles afin de ne pas contaminer tout résidu d’ADN qu’elles pourraient contenir. Il s’agissait de couronnes sans trace visible de formation des racines (ill. 2a, 2b et 2c). À l’aide d’un test anatomique dentaire approprié, les dentistes pédiatriques Keith Titley et Gajanan Kulkarni et l’anthropologue dentaire John Mayhall déterminèrent que c’étaient :9 • la deuxième molaire primaire du maxillaire supérieur droit : 55 • la canine primaire du maxillaire inférieur gauche : 73 • la première molaire primaire du maxillaire inférieur droit : 84. Illustration 5c : MEB (×5000) montrant clairement l’orifice d’un tubule dentinaire. se mit donc à chercher des ancêtres maternelles directes pour les autres candidats. Le Dr Parr et M. Ruffman cherchèrent également de l’aide pour les dents, «commençant à douter vraiment de ce que les dents révélaient.»8 L’Université de Toronto Après discussion avec le Dr Parr, les dents recouvrées du corps n° 4 furent transférées de l’Université Lakehead à celle de Toronto par Bruce Pynn, un spécialiste en chirurgie buccale et 26 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 En raison du stade de développement de leurs couronnes, de l’absence de développement radiculaire et du manque d’usure, il fut suggéré que les dents provenaient d’un bébé âgé de 9 à 15 mois (tableau 1).9 Les dents furent photographiées à l’aide d’un appareil numérique agrandissant les images de 30 à 60 fois sur un microscope optique binoculaire, modèle Olympic SZXILLD100 (Olympic Optical Co. Ltd., Mito City, Japon). Les dents 55 et 73 étaient simplement des coquilles en émail sans élément de structure interne. Des débris solides furent observés à l’intérieur de la couronne de la dent 84 à l’endroit où l’émail s’était écaillé des surfaces distolinguale et buccolinguale, révélant la présence possible d’une dentine sous-jacente (ill. 2c et 3). Une vue ventrale de la couronne montrait une quantité considérable de débris dans la chambre pulpaire avec une matière pouvant être considérée comme de la dentine (ill. 4). Journal de l’Association dentaire canadienne Le naufrage du Titanic : le rôle de la dentisterie dans l’identification d’un «enfant inconnu» Tableau 1 Chronologie du développement des dents (adaptée de Scott et Symons9) Dents primaires Formation de la couronne au complet Apparition dans la cavité buccale Incisives Canines Premières molaires Deuxièmes molaires 2–3 mois 9 mois 6 mois 12 mois 6–9 mois 16–18 mois 12–14 mois 20–30 mois Les dents furent donc soigneusement fixées avec du ruban adhésif à double face aux ergots en aluminium d’un microscope électronique à balayage (MEB), enduites par pulvérisation avec 1 nm de platine dans un appareil à enduit Polaron E5100 (Polaron Equipment Ltd., Angleterre) et examinées à l’aide d’un MEB Hitachi S-2500 (Hitachi Ltd., Mito City, Japon) fonctionnant à 10 kV. Les surfaces buccale et linguale dépourvues d’émail ont été balayées avec des grossissements croissants de 500, 2500 et 5000 fois jusqu’à ce que soit confirmée la présence d’orifices tubulaires correspondant à ceux des tubules dentinaires et que des photomicrographies soient prises (ill. 5a, 5b et 5c). L’identification de «l’enfant inconnu» Une fois le travail effectué dans ce laboratoire, confirmant la présence de dentine dans la dent 84, les dents furent retournées au Dr Parr à l’Université Lakehead. De là, la dent 84 fut emportée au laboratoire des ADN anciens du Dr Scott Woodward, de l’Université Brigham Young de l’Utah, au Colorado, où des ADN non nucléaires, appelés des ADN mitochondriaux (ADNmt), ont été recouvrés de la dentine. Tous les ADNmt sont hérités de nos mères et, à l’intérieur de la molécule, est archivé un «nom de famille» biochimique qui est non seulement stable, mais qui persiste dans les lignées familiales maternelles pendant des générations7,10. Les Drs Parr et Woodward ont également obtenu une nouvelle extraction d’ADN du fragment d’os qui ne présentait aucun des problèmes de contamination éprouvés auparavant. Les ADNmt provenant de la dent 84 et du fragment d’os, découvrit-on, étaient identiques; les chercheurs surent donc qu’ils avaient les vrais ADNmt du corps n°4. Des généalogistes parvinrent à retracer des parents du côté maternel de tous les enfants de moins de 3 ans qui périrent sur le Titanic et à en obtenir des échantillons d’ADN11. Deux des garçonnets qui se situaient dans l’échelle d’âges déterminée avaient les mêmes ADNmt : Sidney Leslie Goodwin, âgé de 19 mois, venant de Melksham dans le sud de l’Angleterre, et Eino Viljam Panula, âgé de 13 mois, de Ylihärmä en Finlande. Lorsque les résultats des ADNmt furent obtenus des ancêtres maternelles directes des bébés Goodwin et Panula, ils étaient identiques. En fin de compte, leurs ADNmt se retrouvent dans plus de 15 % des Caucasiens autochtones de l’Europe du Nord, indiquant qu’à un moment donné dans les 2000 dernières années, les 2 familles ont eu un antécédent maternel commun. Étant donné que le développement des dents du corps n°4 en était Journal de l’Association dentaire canadienne au premier stade, le bébé finlandais (Eino Viljam Panula, âgé de 13 mois) fut finalement identifié comme étant «l’enfant inconnu»12,13. Le communiqué de presse de la Genesis Genomics annonçant la nouvelle fut abondamment commenté par la suite dans la presse canadienne14–16. Les dents 55 et 73 seront inhumées de nouveau sur le site d’enterrement; la dent 84 fut consumée dans l’extraction des ADN à l’Université Brigham Young en août 2002. Bref, les dents ont servi à déterminer l’identité de «l’enfant inconnu» et l’Université de Toronto a pu jouer un rôle essentiel dans la solution interdisciplinaire de ce mystère, permettant à l’équipe de dentistes de faire la distinction entre les 2 jeunes candidats mâles portant des ADNmt. Vu la différence de 6 mois entre les 2 bébés, les dents permettront d’apposer un nom sur la tombe de «l’enfant inconnu» dans le cimetière Fairview Lawn de Halifax : Eino Viljam Panula. C Le Dr Titley est professeur au Département de dentisterie pédiatrique, Université de Toronto, Toronto (Ontario). Le Dr Pynn est spécialiste en chirurgie buccale et maxillofaciale et exerce à Thunder Bay (Ontario). M. Chernecky est technicien en chef, Département des biomatériaux, Université de Toronto. Le Dr Mayhall est professeur émérite, Université de Toronto. Le Dr Kulkarni est professeur agrégé, Département de dentisterie pédiatrique, Université de Toronto. M. Ruffman est géologiste de profession et président de la Geomarine Associates, Halifax (Nouvelle-Écosse). Écrire au : Dr Keith Titley, Faculté de médecine dentaire, Université de Toronto, 124, rue Edward, Toronto ON M5G 1G6. Courriel : [email protected]. Les vues exprimées sont celles des auteurs et ne reflètent pas nécessairement les opinions et les politiques officielles de l’Association dentaire canadienne. Références 1. Eaton JP, Haas CA. Titanic, triumph and tragedy. 2nd ed. New York and London: W.W. Norton and Co.; 1995. 2. Ruffman A. The position of Titanic’s lifeboats on recovery. Voyage 2000; No. 33, Autumn, 42–43. Titanic International Society Inc., Freehold, New Jersey. 3. Ruffman A. Titanic remembered, the unsinkable ship and Halifax. Halifax (NS): Formac Publishing Co. Ltd.; 1999. 4. Soldner H. RMS Titanic passenger and crew list (10 April 1912 – 15 April 1912). 2000; ä wie Ärger Verlag, Rüti, Switzerland, ISBN 3-9521715-1-4, 48pp plus Errata and Supplementary Information RMS Titanic passenger and crew list. August 13, 2001, 8pp. 5. Ruffman A, Parr RL. An update on the ancient DNA identification of Titanic victims [Extended Abstract]. Argonauta, 2002; 19(3):13–16. The Newsletter of the Canadian Nautical Research Society. 6. Ruffman A, Parr RL. The last of the lost: a preliminary report on the paleo-DNA project and the unidentified Titanic victims in Halifax (Nova Scotia) Cemeteries [Abstract]. Voyage 2002; No. 40 p. 57. Titanic International Society, Inc., Freehold, New Jersey. 7. Parr RL, Ruffman A. DNA test results from Fairview Cemetery ‘Unknown Child’ identification continues. Atlantic Daily Bulletin. No. 2, p. 27. The British Titanic Society, Leigh, Lancashire. 8. Ruffman A. Personal communication. July 7, 2003. 9. Scott JH, Symons NBB. Introduction to dental anatomy. 4th edition, E and S Livingston Ltd., Edinburgh and London. 1964. Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 27 Titley, Pynn, Chernecky, Mayhall, Kulkarni, Ruffman 10. Haas CA, editor. Researchers identify ‘Unknown child’ and Secrets of the dead: Titanic’s ghosts. Voyage 2002; No 41, Fall, 20-28. Titanic International Society, Inc., Freehold, New Jersey. 11. Genesis Genomics. The last of the lost. November 5, 2002. Press release. 12. Genesis Genomics. Titanic’s ‘Unknown Child’ identified. November 6, 2002. Press release. 13. Genesis Genomics. ‘The last of the lost’, The Titanic Ancient DNA Project. Argonauta 2003; 20(1):4–5. The newsletter of the Canadian Nautical Research Society. 14. Cox K. DNA sleuthing reveals name of child lost in the Titanic. The Globe and Mail 2002 Nov 7; Sect. A:3. 15. Halifax (CP). ‘Unknown Child’ DNA solves identity of toddler — a Titanic victim — 90 years after doomed ship sank. The Toronto Sun 2002 Nov 7; Sect. News:50. 16. Auld A. Mystery Titanic baby identified by DNA. Relative in Finland proves blood match for 13-month-old boy. The Toronto Star 2002 Nov 7; Sect. A:23. Voici Sensodyne-F Ultrafraîcheur ! ® … une approche rafraîchissante de Sensodyne pour favoriser l’observance d’un traitement de la douleur à long terme selon les directives recommandées La douleur causée par les dents sensibles peut être récurrente. Des guides de pratique récemment publiés recommandent une gestion et un traitement continus comme facteurs de prévention clés*. Afin de favoriser l’assiduité des patients, Sensodyne offre une gamme étendue de formules procurant les nombreux bienfaits associés aux dentifrices ordinaires – y compris la nouvelle variante Ultrafraîcheur, qui a bon goût et garde l’haleine fraîche pendant des heures ! Sensodyne est recommandé pour le soulagement et la prévention de la douleur causée par la sensibilité dentaire chez les adultes et les enfants de plus de 12 ans†. ® Une tradition de leadership et d’innovation Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 SOCIA L’AS TIO • 28 RECO N NU • L’ADC maintient une liste à jour de cours de formation dentaire continue pour aider les dentistes à rester informés sur les divers débouchés d’apprentissage qui leur sont offerts au Canada et à l’étranger. Pour obtenir la liste complète du calendrier de FDC, visitez le site Web de l’ADC à www.cda-adc.ca. N DENTAIRE DIEN CANA NE Formation dentaire continue Le seul dentifrice à obtenir le sceau de l’ADC pour son pouvoir de réduction de l’hypersensibilité dentaire *Recommandations consensuelles sur le diagnostic et le traitement de l’hypersensibilité dentinaire. Conseil consultatif canadien sur l’hypersensibilité dentinaire. Journal de L’Association dentaire canadienne 2003 ; 69(4) : 221-6. † Un brossage deux fois par jour à l’aide de Sensodyne (contenant du nitrate de potassium à 5 % p/p ou du chlorure de strontium à 10 % p/p) permet d’ériger une barrière protectrice et de la préserver, et aide à empêcher la douleur de se manifester à nouveau. ®Marque déposée de GlaxoSmithKline GlaxoSmithKline Soins de santé aux consommateurs Inc. Oakville, Ontario L6H 5V2 ©2004 GlaxoSmithKline Journal de l’Association dentaire canadienne S U J E T S P R O F E S S I O N N E L S Estimating the Weight of Dental Amalgam Restorations (Estimation du poids des restaurations à l’amalgame) • Albert O. Adegbembo, BDS, DDPH, MSc, FRCD(C) • • Philip A. Watson, DDS, MScD • • Shanin Rokni, DDS • V e r s i o n a b r é g é e L’article anglais est affiché au complet sur le site Web du eJADC à : http//www.cda-adc.ca/jadc/vol-70/issue-1/30.html © J Can Dent Assoc 2004; 70(1):30 Cet article a été révisé par des pairs. I l est actuellement impossible de déterminer dans quelle mesure la dentisterie contribue au flux annuel de mercure d’origine anthropique, car il n’existe pas de données sur le poids des restaurations à l’amalgame. La présente étude avait pour but d’estimer ce poids et de définir des critères pour en faciliter l’estimation. Le poids des restaurations à l’amalgame retirées de 155 dents naturelles et de 359 répliques anatomiques a été déterminé à un niveau de précision de 0,01 g. Ces poids ont été estimés à l’aide de 4 modèles de régression distincts, utilisant 4 covariables selon diverses combinaisons. Le modèle I a servi à estimer le poids de 514 restaurations de dents naturelles et de répliques anatomiques, à partir des 3 covariables suivantes : nombre de surfaces restaurées (covariable A), type de dent (covariable B) et selon que la restauration a été extraite d’une dent naturelle ou d’une réplique anatomique (covariable C). Le modèle II a été appliqué à 359 restaurations de répliques anatomiques, dont le poids a été estimé à partir de 2 covariables (A et B), tandis que le modèle III, utilisant 3 covariables (covariables A et B et covariable D [selon que la dent naturelle a été extraite en 2002 ou au moins 15 ans plus tôt)], a été appliqué à 155 restaurations de dents naturelles. Enfin, le modèle IV correspond au modèle III duquel la covariable D a été supprimée. Le poids moyen (et l’écart-type [ET]) des restaurations à l’amalgame a été de 0,48 g (ET 0,42 g) pour l’ensemble des 514 dents, de 0,42 g (ET 39 g) pour les 359 répliques anatomiques, de 0,60 g (ET 0,46 g) pour les 104 dents naturelles extraites au moins 15 ans plus tôt et de 0,67 g (ET 0,43 g) pour les 51 dents naturelles d’extraction récente. Le poids moyen des restaurations sur dents naturelles a été similaire, que celles-ci aient été extraites récemment ou au moins 15 ans plus tôt, mais une différence importante a été observée avec celui des répliques 30 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 anatomiques (test de Tukey, p ≤ 0,05). Par ailleurs, le poids moyen des restaurations a augmenté parallèlement au nombre de surfaces restaurées (analyse de la variance, p < 0,001), et une différence importante a été observée entre le poids moyen de chaque catégorie de restauration (test de Tukey, p ≤ 0,05). Enfin, le poids moyen (et l’intervalle de confiance [IC]) à 95 %) des restaurations à l’amalgame comptant 1, 2, 3 et 4 surfaces restaurées ou plus a été respectivement de 0,26 g (0,23–0,28 g), 0,50 (0,43–0,56 g), 0,77 g (0,70–0,85 g) et 1,73 g (1,52–1,95 g). Les modèles III et IV ont permis d’expliquer 54 % de la variation du poids des restaurations, comparativement à 72 % et 84 % respectivement pour les modèles III et IV. Dans les 4 modèles, au moins 80 % de la variation a été attribuable à la covariable A (nombre de surfaces restaurées), tandis que la covariable D n’a eu aucun effet sur le poids des restaurations à l’amalgame. Selon les résultats de la régression par les moindres carrés avec le modèle I, le poids moyen des restaurations avec 1, 2, 3 et 4 surfaces restaurées ou plus (et IC à 95 %), corrigé en fonction des effets des covariables B et C, a été respectivement de 0,31 g (0,28–0,34 g), 0,49 g (0,45–0,53 g), 0,81 g (0,76–0,86 g) et 1,38 g (1,31–1,45 g). Le poids des restaurations pratiquées sur des prémolaires, des molaires supérieures et des molaires inférieures a été estimé respectivement à 0,67 g (0,62–0,71 g), 0,68 g (0,64–0,72 g) et 0,90 g (0,86–0,93 g) selon le modèle I. Enfin, le poids des restaurations sur les dents naturelles et les répliques, là encore estimé par le modèle I, a été respectivement de 0,86 g (0,82–0,90 g) et 0,64 g (0,61– 0,66 g). La covariable A est celle qui a fourni les meilleures estimations du poids des restaurations à l’amalgame. Cette étude présente des données qui devraient aider à obtenir des estimations fiables du flux de mercure généré par l’exercice de la médecine dentaire. C Journal de l’Association dentaire canadienne Emballage valeur de contrôle de l’infection (Limite: 1 par client) Le vôtre pour SEULEMENT 159.95$ (Valeur: 261.20$) Numéros de produit des emballages valeurs Gants petits ............088-8867 Gants moyens ........088-8875 Gants grands ..........088-8883 Bath & Body Works Prime GRATUITE incluse S.V.P., contactez votre représentant(e) ou succursale locale Patterson pour plus de renseignements. P R A T I Q U E C L I N I Q U E Implant Imaging for the Dentist (Imagerie des implants dentaires) • Muralidhar Mupparapu, DMD • • Steven R. Singer, DDS • V e r s i o n a b r é g é e L’article anglais est affiché au complet sur le site Web du eJADC à : http//www.cda-adc.ca/jadc/vol-70/issue-1/32.html © J Can Dent Assoc 2004; 70(1):32 Cet article a été révisé par des pairs. L es implants dentaires font aujourd’hui partie des plans de traitement de routine d’un grand nombre de cabinets dentaires, en raison de leur popularité et de leur acceptation croissantes auprès des patients. Or, une planification préimplantaire adéquate – une étape où l’imagerie joue un rôle déterminant – contribuera à atteindre des résultats satisfaisants. Grâce à la mise au point de techniques d’imagerie préchirurgicale et de modèles chirurgicaux précis, le dentiste peut aujourd’hui procéder à la mise en place d’implants avec une facilité et une prévisibilité relatives. Cet article présente un aperçu des techniques actuelles d’imagerie des implants qui s’offrent au dentiste praticien, en insistant sur les critères de sélection. On y discute également des protocoles d’imagerie qui peuvent servir à l’évaluation du site et des restaurations, données à partir desquelles le dentiste pourra sélectionner la technique radiographique qui convient le mieux (support numérique ou film) pour la planification du traitement implantaire, la restauration et le suivi postopératoire. Au nombre des techniques examinées, mentionnons les radiographies intrabuccales et panoramiques, la tomographie linéaire, la tomographie à balayage complexe et la tomodensitométrie. Les radiographies périapicales offrent une évaluation plus détaillée de l’architecture osseuse au niveau du site de l’implant. Ces radiographies sont utiles au début, pour évaluer les caries et les maladies parodontales dans les dents naturelles adjacentes. Les panorex, quant à eux, donnent une vue d’ensemble des maxillaires inférieur et supérieur et des structures anatomiques adjacentes, ainsi que des rapports entre les structures anatomiques, comme les sinus et les canaux neurovasculaires. Ces radiographies n’offrent toutefois qu’une image bidimensionnelle de l’anatomie qui, elle, est tridimensionnelle. Autre limite, le grossissement inégal des structures dans les radiographies panoramiques en font un outil moins utile pour la prise directe des mesures osseuses. Pour visualiser la dimension buccolinguale (troisième), il faut utiliser une technique d’imagerie transversale, par exemple 32 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 la tomographie linéaire ou la tomographie à balayage complexe. Ces 2 techniques fournissent suffisamment d’information pour évaluer le site de l’implant, mais la tomographie à balayage complexe donne de meilleures images, car elle comporte moins d’artefacts. De plus, le grossissement obtenu sur ces radiographies est prévisible et mesurable. Lorsqu’on prévoit procéder à la mise en place de plusieurs implants, qu’il faut restaurer une grande région du maxillaire supérieur ou inférieur, que des sinus ou des canaux se trouvent à l’intérieur ou près du site de l’implant ou que l’anatomie normale a été modifiée, la tomodensitométrie est indiquée. Les images des maxillaires supérieur et inférieur sont obtenues à l’aide d’un logiciel spécial (p. ex., Dentascan) qui les reconstitue en des radiographies panoramiques et transversales et qui fournit des images utiles ainsi qu’une reconstruction tridimensionnelle en prévision du traitement implantaire. Ces radiographies peuvent aussi être utilisées pour une simulation interactive de la mise en place de l’implant, à l’aide de logiciels comme SimPlant. Le grossissement et la distorsion dans les images du tomodensitogramme sont minimes, et les images ainsi obtenues permettent la prise de mesures directes. De plus, le tomodensitogramme accentue le contraste entre les structures et donne une image facile à interpréter. Enfin, bien que le tomodensitogramme expose le patient à une plus forte dose de rayonnements ionisants que la tomographie traditionnelle, il est possible de réduire cette dose au minimum en limitant le balayage à l’arcade à traiter. Un suivi clinique et de nouveaux examens radiographiques sont indiqués lorsque les signes laissent croire à une osséointégration insuffisante. La saucérisation de l’os crestal péri-implantaire indique une perte osseuse précoce au niveau crestal. Les radiographies périapicales, rétrocoronaires verticales et panoramiques peuvent être utiles pour l’évaluation du traitement implantaire, les procédures de restauration et le suivi à long terme. Pour leur part, les radiographies périapicales intrabuccales et les radiographies rétrocoronaires verticales peuvent fournir les preuves radiographiques du succès de l’osséointégration. C Journal de l’Association dentaire canadienne } TORONTO MAY 6TH TO MAY 8TH, 2004 ONTARIO DENTAL ASSOCIATION Over 250 Exhibitors featuring the latest products, services and technology Some of the speakers confirmed are: Practice Management Endodontics Linda Miles Dr. Donald Yu Drs. Susan & Peter Glacer Periodontics Sally MacKenzie Dr. Jack Caton Restorative Dr. Robert Eskow & Dr. Gerard Chiche Valerie Sternberg Smith Dr. William Dorfman Prosthodontics Dr. John Kanca, III Drs. Robert David & Dr. Robert Margeas Fredrick Muroff Dr. Ron Jackson Dr. Charles English Paediatrics Dr. Jeffrey Camm Dr. Clifton Dummett, Jr. Plus Rita Bauer Leslie Beck Beverly Beuermann-King Barbara Coloroso Mary Govoni and CPR Training Full brochure will be mailed and posted on the ODA website (www.oda.on.ca) in January 2004. For further information contact: Ontario Dental Association, 4 New St., Toronto, ON M5R 1P6 Tel: 416-922-3900 Fax: 416-922-9571 E-mail: [email protected] 0 * * Le nombre représentant le pourcentage à payer en frais de chargement, d’initiation et d’opérations courantes, imposé par le RER de l’ADC. Pour en bénéficier, appelez dès maintenant le 1 877 293-9455, poste 5021. Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 33 R E C H E R C H E A P P L I Q U É E Outcomes of Vital Primary Incisor Ferric Sulfate Pulpotomy and Root Canal Therapy (Comparaison entre des incisives primaires à pulpe vivante traitées par pulpotomie au sulfate ferrique ou par traitement de canal) Michael J. Casas, DDS, MSc, FRCD(C) • • David J. Kenny, BSc, DDS, PhD, FRCD(C) • • Douglas H. Johnston, BSc, DDS, MSc, FRCD(C) • • Peter L. Judd, BSc, DDS, MSc, FRCD(C) • • Michael A. Layug, BSc, DDS, MSc, FRCD(C) • • S o m m a i r e Objectif : Comparer 2 techniques (pulpotomie au sulfate ferrique [SF] et traitement de canal [TC]), pour le traitement d’une exposition pulpaire d’origine carieuse sur des incisives primaires. Méthodologie : Au total, 133 incisives de 50 enfants ont été réparties au hasard entre les 2 traitements – pulpotomie au SF (64) ou TC (69). Résultats : Deux ans après le traitement, 77 incisives (41 pulpotomie au SF, 36 TC) ont fait l’objet d’un examen clinique et radiographique. Aucun signe clinique de morbidité n’a été observé sur 78 % des incisives traitées par pulpotomie au SF et 100 % des dents traitées par TC. Deux dentistes pédiatriques indépendants ont évalué les radiographies périapicales des incisives traitées, lesquelles ont été réparties entre 4 catégories selon l’issue du traitement : N – incisive traitée normale; H – changement radiographique non pathologique observé; PO – changement pathologique ne nécessitant pas une extraction immédiate; PX – changement pathologique nécessitant une extraction immédiate. Une analyse de survie a aussi été faite. Un taux modéré de concordance a été rapporté entre les évaluateurs, dans le cas des incisives classées dans la catégorie PX (K = 0,54), et une fiabilité intra-évaluateur significative a été observée pour les incisives classées dans la catégorie PX (K = 0,61). Enfin, aucune différence n’a été rapportée entre la proportion d’incisives classées dans la catégorie PX au rappel après 2 ans, selon qu’elles ont été traitées par pulpotomie au SF ou TC (2 = 0,6). Cependant, les incisives traitées par TC ont affiché un taux de survie à 2 ans nettement supérieur à celui des dents traitées par pulpotomie au SF ( p = 0,04). Conclusions : Aucune différence importante n’a été observée entre l’issue du traitement après 2 ans, selon que les incisives ont été traitées par TC ou par pulpotomie au SF. Les incisives traitées par TC ont toutefois présenté un taux de survie à 2 ans statistiquement supérieur à celui des incisives traitées par pulpotomie au SF. Mots clés MeSH : dental pulp exposure/therapy; pulpotomy/methods; root canal therapy © J Can Dent Assoc 2004; 70(1):34–8 Cet article a été révisé par des pairs. F ormocresol (FC) pulpotomy and zinc-oxide eugenol (ZOE) root canal therapy (RCT) have both been advocated as techniques for managing inflamed vital pulp in primary incisors.1,2 Concerns about the safety of FC for vital pulp therapy have led to investigations of alternative techniques and materials.3 Ferric sulfate (FS) pulpotomy has resulted in outcomes comparable to those of FC pulpotomy in 34 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 primary molars.4,5 One study of RCT demonstrated favourable outcomes in vital primary incisors.1 No prospective investigations have directly compared outcomes of RCT and FS treatments for vital pulp exposure in primary incisors. This investigation compared outcomes 2 years after FS pulpotomy or RCT with ZOE. Journal de l’Association dentaire canadienne Outcomes of Vital Primary Incisor Ferric Sulfate Pulpotomy and Root Canal Therapy Methods The subjects selected for this investigation were treated at The Hospital for Sick Children, Toronto, Ontario, between October 1998 and March 1999. Healthy children with 1 or more carious primary incisors, where removal of dental caries was likely to expose vital pulp, were invited to participate in the study. The procedures, possible discomforts or risks as well as possible benefits were explained fully to the subjects and their parents or guardians, and informed consent was obtained and recorded before their participation in this investigation. The Research Ethics Board at The Hospital for Sick Children approved this investigation. A total of 133 primary incisors in 50 subjects (29 male, 21 female) were identified for this study. FS pulpotomy was carried out in 64 primary incisors in 24 subjects (13 male, 11 female). RCT was the treatment for 69 primary incisors in 26 subjects (16 male, 10 female). Of the enrolled participants, 64% returned for at least 1 evaluation. The final sample consisted of 77 incisors (41 FS, 36 RCT) in 23 subjects for whom clinical and radiographic data were available for analysis at the 2-year reassessment. After induction of general anesthesia, periapical radiographs were acquired for each incisor tooth that was likely to have carious pulp exposure. Incisors included in the study exhibited no radiographic evidence of physiologic or pathologic root resorption, periapical radiolucencies or pulp stones. Incisors with an associated swelling or sinus tract were excluded. Three pediatric dentists (DJK, DHJ, PLJ) completed all treatment over 22 weeks. All incisors were treated under rubber dam isolation. Children whose incisors met the inclusion criteria were randomly selected to receive FS pulpotomy or RCT. Treatment data were recorded daily on preprinted data collection sheets and entered into a database. Quality assurance checks were performed by 1 of the investigators (MAL), who did not provide treatment or review postoperative radiographs, to ensure that the investigators who provided treatment complied with the randomization protocol. Primary Incisor Root Canal Therapy Procedure The RCT technique used was described by Payne and others.1 Access into the pulp chamber was achieved using a sterile #56 fissure bur in a high-speed handpiece, then refined with sterile round burs in a low-speed handpiece. The coronal pulp was amputated with a round bur. Radicular pulp tissue was removed by inserting two #15 or #20 Hedström files, one at a time, down opposite sides of the root canal to a point close to, but short of the apex. The files were then rotated 2 or 3 times to engage the pulp tissue and remove it. In most cases, the pulp tissue was removed en bloc on the first attempt. If the first attempt was unsuccessful, the procedure was repeated until all of the pulp tissue was removed. The canal was then irrigated and gently air-dried using an air–water syringe. The canals were obturated using a viscous mixture of Sedanol (Dentsply DeTrey, Addlestone, UK), a fine-grained, non-reinforced ZOE preparation. The Journal de l’Association dentaire canadienne paste was delivered to the root canal with a spiral paste filler (Lentulo, Dentsply DeTrey) inserted into the canal to a point just short of the apex. On completion of canal obturation, the incisor was immediately restored with an acid-etch resin restoration (Spectrum TPH, L.D. Caulk, York, Penn.).6 Ferric Sulfate Pulpotomy Procedure The FS pulpotomy procedure was similar to the technique described by Coll and others.2 Access to the pulp chamber was achieved using a sterile #56 fissure bur mounted in a highspeed handpiece, then refined with round burs in a low-speed handpiece. The coronal pulp was removed using a sterile low-speed round bur (#6 or #8). A 15.5% FS solution in an aqueous vehicle (Astringedent, Ultradent Products Inc., Salt Lake City, Utah) was gently applied to the radicular pulp for 15 seconds with the syringe applicator supplied by the manufacturer. The pulp chamber was flushed with water supplied by an air–water syringe. If the bleeding had not stopped after the initial application of FS, the incisor was eliminated from the study. If hemostasis was achieved, the pulp chamber was sealed with a fortified ZOE mixture supplied in premeasured capsules (L.D. Caulk, Milford, Del.). The incisor was then immediately restored with an acid–etch resin restoration (Spectrum TPH, L.D. Caulk). Clinical and Radiographic Evaluation All subjects were offered clinical and radiographic assessments 12 and 24 months after treatment. Subjects who returned for a follow-up examination were asked to report any history of pain related to the treated incisors. Each incisor was classified as present, exfoliated, lost to trauma or extracted. If the incisor was still present, the following observations were recorded: missing restoration, recurrent caries, mobility and percussion sensitivity. The surrounding gingiva and mucosa were also examined for any signs of erythema, swelling, parulis or the presence of a fistulous tract. Periapical radiographs were taken of all treated incisors. The radiographs were taken on size 0 film using a Rinn holder (Dentsply Rinn, Elgin, Ill.) and bisecting angle technique. All radiographs taken during follow-up sessions were screened for their diagnostic quality before being included in the radiographic evaluation. Acceptable radiographs had nondistorted images of the treated incisors and the osseous structures immediately adjacent to the roots. Radiographs that did not meet these criteria were excluded. Two independent pediatric dentists who were not otherwise involved in the investigation evaluated the radiographs. Before the review, the raters participated in a calibration exercise using sample radiographs of incisors that had received FS pulpotomies and RCT. The raters were encouraged to reach consensus on radiographic assessment. After the calibration exercise, the raters were separated and evaluated the radiographs alone under standardized viewing conditions. The raters’ scores were subjected to inter-rater reliability testing. One reviewer reassessed a subset of the radiographs 2 weeks after the initial assessment so that intra-rater reliability could be calculated. Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 35 Casas, Kenny, Johnston, Judd, Layug Table 1 Pathologic findings by radiographic assessment at 2-year follow-up examination of vital incisors treated by FS pulpotomy or RCT FS pulpotomy (n = 12) Pathologic finding Pulp canal obliteration Widened periodontal ligament space Periapical radiolucency Internal resorption External resorption Caries Number 3 8 7 2 4 4 % 25 67a 58 17 33 33 RCT (n = 11) Number n/a 2 3 n/a 3 4 % n/a 18 27 n/a 27 36 FS = ferric sulfate; RCT = root canal therapy; n/a = not applicable a 2 = 5.4; p < 0.02 Table 2 Classification by radiographic assessment of incisors treated by FS pulpotomy or RCT at 2-year follow-up examination FS pulpotomy (n = 12) Categorya N H PO PX RCT (n = 11) Number % Number % 2 3 2 5 17 25 17 42 8 0 1 2 73 0 9 18 FS = ferric sulfate; RCT = root canal therapy aN = normal incisor; H = changes associated with normal physiologic root resorption; P , pathologic change present, but not requiring immediate extraction; and O PX, pathologic change present and immediate extraction recommended. All radiographs included in this investigation were subjected to identical evaluation criteria regardless of treatment. The raters were asked to determine the presence or absence of widened periodontal ligament space, furcation or periapical radiolucency, pulp canal obliteration and pathologic internal or external root resorption. The raters classified each incisor according to 1 of 4 outcomes: N, normal incisor without evidence of radiographic change; H, radiographic changes associated with normal physiologic root resorption; PO, pathologic radiographic change present, but not requiring immediate extraction; and PX, pathologic radiographic change present and immediate extraction recommended.7 Data Analysis In subjects with more than 1 treated incisor, a single incisor was randomly selected for analysis to preserve the statistical independence of the observations. Discrete variables for radiographic findings and treatment outcomes were tested for statistical differences using the 2 test. Percentages were used to summarize categorical data. A Wilcoxon test was conducted to compare the survival of incisors treated by FS pulpotomy with those undergoing RCT. Graphical representations of survival were produced for both groups using the Kaplan-Meier method. Inter-rater and intra-rater agreement for dichotomous responses were measured using the Kappa statistic. Results Clinical and Radiographic Findings Twelve subjects (41 incisors) in the FS-treated group returned for assessment when contacted 2 years after treatment; the 36 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 average recall interval was 25.8 ± 3.1 months. Their average age at time of treatment was 3.3 years ± 0.8 years (standard deviation [SD]). Clinical examination revealed associated gingival swelling or parulis in 9 of the 41 FS-treated incisors (22%). No subjects reported pain from FS-treated incisors at the 2-year recall appointment. Eleven subjects (36 incisors) in the RCT group attended a recall examination when contacted 2 years after initial treatment; the average recall interval was 26.8 ± 2.2 months. Their average age at time of treatment was 3.1 ± 0.7 years. There were no soft tissue swellings or fistulae or reports of pain associated with any of the 36 RCT-treated incisors. Radiographic findings for FS and RCT incisors are listed in Table 1. At the 2-year assessment, FS-treated incisors had a significantly higher prevalence of widened periodontal ligament space (2 = 5.4; p = 0.02) than RCT-treated incisors. No statistically significant differences in external root resorption, periapical radiolucencies or coronal caries were detected. Nonpathologic radiographic outcomes (categories N and H) were observed in only 42% of the incisors treated with FS and 73% of RCT incisors (Table 2). There were no significant differences between the 2 treatments in the number of incisors classified PX at 2 years after treatment (2 = 0.6) (Table 2). FStreated incisors had 59% acceptable outcomes on radiographic examination, which was not statistically different from the 82% acceptable outcomes for RCT incisors (2 [Yates corrected] = 0.59; p > 0.05). A sample-size estimate predicted that 54 RCT and 17 FS incisors would be required to demonstrate a statistically significant difference in outcomes between the 2 groups at 2 years. Journal de l’Association dentaire canadienne Outcomes of Vital Primary Incisor Ferric Sulfate Pulpotomy and Root Canal Therapy 1.00 Survival distribution function 0.75 0.50 0.25 0.00 0 200 400 600 800 1000 1200 Survival time (days postop) STRATA: FS RCT Censored observations Figure 1: Kaplan-Meier survival curves for FS- and RCT-treated incisors Measures of Reliability The level of agreement between the raters was moderate in classifying incisors in the PX category (K = 0.54 using Landis and Koch’s8 interpretation of reliability). Raters agreed on combinations of radiographic features that indicated when extraction of an incisor was indicated. Intra-rater reliability was substantial for classifying an incisor as PX (K = 0.61). Survival Analysis Any incisor rated PX, exfoliated prematurely or extracted during the recall interval of the investigation was classified as not meeting the criteria for survival. Survival analysis was carried out for 16 subjects in the FS group and 13 subjects in the RCT group who had a follow-up visit at any point in the investigation. In 63% (10/16 observations) of FStreated incisors and 85% (11/13 observations of RCT-treated incisors, the tooth survived until the completion of the investigation. Kaplan-Meier survival curves for both groups are similar until about 7 months after treatment (Fig. 1). Beyond 7 months, the survival curve for the FS pulpotomy incisors diverges from the RCT curve and demonstrated an overall statistically lower survival (Wilcoxon, p = 0.04). Discussion This investigation provided an opportunity to replicate the work of Payne and others1 for RCT using an identical prospective study design and evaluation method for outcome classification. Of the incisors treated by RCT, 82% had acceptable outcomes, comparable with the 90% reported by Payne and others.1 However, this assessment is the only prospective clinical outcome study that compares FS pulpotomy with another non-aldehyde form of primary incisor pulp treatment. Based on clinical examination alone, RCT produced very favourable outcomes. At the 2-year follow-up, no pathosis was detected in any of the RCT-treated incisors on clinical examination; 78% of FS-treated incisors had no pathosis on clinical examination at 2-year follow-up. However, radiographic examination showed favourable outcomes for 59% of the FS group and 82% of the RCT-treated incisors. This suggests that radiographic follow-up of primary incisor pulp therapy is Journal de l’Association dentaire canadienne indicated, as the clinical appearance alone may not reveal the true status. The most common pathologic finding for FS pulpotomytreated incisors was widened periodontal ligament space (in 67% of FS-treated incisors but only 18% of RCT incisors). Internal resorption was observed in 17% of FS-treated incisors, and was sufficiently severe in some incisors to be rated unacceptable. These incisors did not meet the criteria for survival on the basis of clinical examination. Unlike FC, FS is not a tissue fixative. FS produces hemostasis at the amputated pulp stump by mechanically sealing cut blood vessels. This leaves vital pulp tissue in contact with ZOE. The irritating properties of eugenol have been shown to result in internal resorption when it is applied to the vital pulp of primary molars.9,10 Fixation of pulpal tissue by FC may prevent pulpal reaction to eugenol, thereby reducing the prevalence of internal resorption in FC pulpotomies. Future investigations of FS pulpotomy would benefit from the use of materials that do not stimulate internal resorption. Nonpathologic radiographic outcomes (categories N and H) were observed in only 42% of the incisors treated with FS and 73% of RCT incisors. Teeth with radiographic evidence of pathosis were classified into PO and PX outcomes as clinicians do not regard all pathologic changes as an absolute indication for extraction of pulp-treated incisors. Pediatric dentists are likely to leave pulp-treated primary incisors that exhibit a limited degree of radiolucency or pathologic root resorption in the absence of clinical signs and symptoms in situ. Pathosis confined within the tooth, such as internal resorption or pulp canal obliteration, should not be considered harmful to the underlying permanent tooth and are acceptable outcomes following pulp therapy.4,5 Protocols that classify incisor outcomes as acceptable (normal or minor pathosis present) or unacceptable (major pathosis present) are more clinically relevant than protocols that classify outcomes as normal versus pathologic or successful versus unsuccessful as they more closely mimic clinical decision-making.1 A limitation of this investigation is the sample size available for assessment of treatment outcomes at 2 years. Fifty-six of 133 incisors were lost to follow-up over the period of the investigation. To ensure independence of the observations for appropriate application of statistical analysis, each of 23 subjects (41 FS and 36 RCT incisors) contributed only a single incisor to the analysis of treatment outcomes. This effectively reduced the final sample size to 23 incisors (12 FS and 11 RCT). Sample wastage and the requirement for statistical independence of observations are important limitations to assessment of treatment outcomes. Survival analysis, as employed in this investigation, can use data more efficiently than traditional outcome analysis and is preferable for clinical trials of this type. This investigation replicated the findings of 2 previous outcome studies of vital incisor RCT.1,7 Vital RCT and FS pulpotomy have the advantage of avoiding the use of aldehydes in children. However, the survival of RCT-treated Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 37 Casas, Kenny, Johnston, Judd, Layug incisors is significantly greater than those treated by FS pulpotomy. Conclusions Treatment of exposed vital pulp by RCT with ZOE resulted in a significantly greater survival rate for primary incisors at 2 years after treatment than FS pulpotomy. Clinicians who wish to avoid the use of aldehydes should select RCT for restoring vital primary incisors with carious pulp exposures. C 8. Landis J, Koch G. The measurement of observer agreement for categorical data. Biometrics 1977; 33(1):159–74. 9. Berger JE. Pulp tissue reaction to formocresol and zinc oxide-eugenol. ASDC J Dent Child 1965; 32:13–28. 10. Hansen HP, Ravn JJ, Ulrich D. Vital pulpotomy in primary molars. A clinical and histologic investigation of the effect of zinc oxide-eugenol cement and Ledermix. Scand J Dent Res 1971; 79(1):13–25. Remerciements : Les chercheurs souhaitent remercier les Drs Edward Barrett et Randi Fratkin pour avoir effectué l’examen radiographique. Le Dr Casas est dentiste pédiatrique, membre du personnel de l’Hôpital pour enfants, Toronto (Ontario), et professeur agrégé de médecine dentaire, Université de Toronto. Le Dr Kenny est directeur des recherches dentaires et des études supérieures, Hôpital pour enfants, et professeur agrégé de médecine dentaire, Université de Toronto. Le Dr Johnston est dentiste en chef, Hôpital pour enfants, et professeur agrégé de médecine dentaire, Université de Toronto. Le Dr Judd est directeur de la Division de dentisterie pédiatrique, Hôpital pour enfants, et professeur agrégé de médecine dentaire, Université de Toronto. Turn over a new leaf. Le Dr Layug était étudiant diplômé au Département de dentisterie pédiatrique, Faculté de médecine dentaire, Université de Toronto, lors de cette étude. Il est à présent chargé de clinique en dentisterie, Université de Toronto. Écrire au : Dr Michael J. Casas, Hôpital pour enfants, S524-555, av. University, Toronto ON M5G 1X8. Courriel : mcasas@ sympatico.ca. Les auteurs n’ont aucun intérêt financier déclaré dans la ou les sociétés qui fabriquent les produits mentionnés dans cet article. 1. Payne RG, Kenny DJ, Johnston DH, Judd PL. Two-year outcome study of zinc oxide-eugenol root canal treatment for vital primary teeth. J Can Dent Assoc 1993; 59(6):528–30, 533–6. 2. Coll JA, Josell S, Nassof S, Shelton P, Richards MA. An evaluation of pulpal therapy in primary incisors. Pediatr Dent 1988; 10(3):178–84. 3. Ranly DM, Garcia-Godoy F. Current and potential pulp therapies for primary and young permanent teeth. J Dent 2000; 28(3):153–61. 4. Casas MJ, Layug, MA, Kenny DJ, Johnston, DH, Judd, PL. Two-year outcomes of primary molar ferric sulfate pulpotomy and root canal therapy. Pediatr Dent 2003; 25(2):97–101. 5. Fuks AB, Holan G, Davis JM, Eidelman E. Ferric sulfate versus dilute formocresol in pulpotomized primary molars: long-term follow-up. Pediatr Dent 1997; 19(5):327–30. 6. Judd PL, Kenny DJ, Johnston DH, Yacobi R. Composite short-post technique for primary anterior teeth. J Am Dent Assoc 1990; 120(5):553–5. 7. Yacobi R, Kenny DJ, Judd PL, Johnston DH. Evolving primary pulp therapy techniques. J Am Dent Assoc 1991; 122(2):83–5. 38 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Departures are from Canada. One way web fares. Taxes and surcharges extra. Subject to availability. Visit flyzoom.com for details. Références Fly to the UK $199 FROM There’s no need to see red next time you’re booking flights to the UK. Starting this Fall, prices are dropping like leaves as flyZoom.com launches their new scheduled service to Glasgow and London-Gatwick. Taking off from Canada in May 2004, prices start from as low as $199 one way. The sooner you book the cheaper the price will be. So don’t you think it’s time to turn over a new leaf? 1 866 359-9666 Journal de l’Association dentaire canadienne R E C H E R C H E A P P L I Q U É E The Association of Third Molars with Mandibular Angle Fractures: A Meta-Analysis (Lien entre la présence de la troisième molaire et les fractures à l’angle du maxillaire inférieur : une méta-analyse) Beate P. Hanson, MD, MPH • • Peter Cummings, MD, MPH • • Frederick P. Rivara, MD, MPH • • Mike T. John, DDS, MPH, PhD • • S o m m a i r e Objectif : Estimer le risque relatif de fractures à l’angle du maxillaire inférieur, selon que la troisième molaire inférieure est présente ou absente. Méthodologie : Une recherche documentaire a été faite dans MEDLINE et EMBASE, afin de relever les études d’observation utiles à la conduite d’une méta-analyse de cas–témoin. Pour être incluses, les études devaient comporter des données sur des patients souffrant d’une fracture du maxillaire inférieur et des données recoupées sur la présence d’une troisième molaire inférieure. Elles devaient aussi préciser s’il s’agissait d’une fracture à l’angle du maxillaire inférieur du côté ipsilatéral. Résultats : Six études portant sur 3002 patients souffrant d’une fracture du maxillaire inférieur ont satisfait aux critères d’inclusion. Le risque relatif brut de fracture à l’angle du maxillaire inférieur, établi en comparant les patients avec et sans troisième molaire, a été estimé entre 1,2 et 12,7. Des signes d’hétérogénéité ont été observés entre les 6 études (p = 0,001) mais, après exclusion de 2 études ayant utilisé une méthodologie moins rigoureuse, le test d’homogénéité n’était plus statistiquement important (p = 0,22). Le risque relatif à partir des 4 études restantes a été estimé à 2,4 (IC à 95 % 1,9–3,0). Conclusions : La présence d’une troisième molaire inférieure pourrait doubler le risque d’une fracture à l’angle du maxillaire inférieur, un résultat qui pourrait avoir une incidence sur les décisions cliniques visant l’extraction ou non de la molaire. Mots clés MeSH : mandibular fractures/etiology; meta-analysis; molar, third/physiopathology © J Can Dent Assoc 2004; 70(1):39–43 Cet article a été révisé par des pairs. M andibular fractures are common; the reported rate of occurrence is 11.5 per 100,000 person-years.1 People between the ages of 16 and 30 years account for 50.2% of these fractures. Mandibular fractures follow a pattern common to many injuries in that males and young adults are predominantly affected. Fractures of the mandibular angle account for about 40% of mandibular fractures.2 Because the lower third molar is located near the angle of the mandible, it has been hypothesized that its presence increases the risk of fracture. It is possible that a mandibular third molar weakens the jaw by decreasing the cross-sectional Journal de l’Association dentaire canadienne area of bone. If this is true, extracting the third molar and allowing the tooth socket to fill with bone may reduce the risk of an angle fracture. However, third molars are common, and extraction is costly and controversial in terms of both risks and benefits.3–9 Several published studies of patients with mandibular fractures have examined the relation between the presence of a third molar and the risk of fracture. Many are not formal case–control studies, but some can be analyzed as such providing that certain assumptions are met.10,11 Patients with an angle fracture of the mandible can be considered to be cases. Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 39 Hanson, Cummings, Rivara, John Table 1 Characteristics of included studies No. of cases and controls Mean age of patients (years) Virginia, USA 215 No information January 1993–1998 Atlanta, USA 367 31.7 Patient chart and panoramic radiograph 79 Altercation Motor vehicle crash Fall Gunshot Occupation Other 2000 January 1993– July 1997 Amman, Jordan 615 33.2 Patient records and panoramic radiograph 79 Motor vehicle crash Fall Fight Other Ugboko and others17 2000 January 1976– July 1997 Ile-Ilfe, Nigeria 490 30.9 Patient case records and panoramic radiograph 75.3 Motor vehicle crash Fall Sports Gunshot Other Fuselier and others19 2002 1990–2000 Dallas and Atlanta, USA 1,210 30.8 Patient chart and panoramic radiograph 81 No information Meisami and others20 2002 1995–2000 Toronto, Canada 105a No information Patient chart and panoramic radiograph 83 Assault Fall Sports Motor vehicle crash Other Year of publication Years data collected Location Tankersly and Abubaker16 1995 No information Lee and Dodson13 2000 Ma’aita and Alwrikat18 Authors a Data Patient case records and panoramic radiograph Males, % Injury mechanism (as described in paper) No information No information are for left angle fractures only. A randomized sample of the population from which the cases arose would constitute ideal controls; few would have a mandibular fracture. Published case series do not have such controls; however, provided that the presence of a third molar is not related to the risk of mandibular fracture in locations other than the angle and the referral or admission of people with mandibular fractures at sites other than the angle is not related to the presence of a third molar, then patients with mandibular fractures at locations other than the angle can be used as controls and should reflect the prevalence of third molars in the general population. We employed these assumptions to estimate the relative risk of mandibular fracture among people with a third molar compared with those without a third molar, using available data from the published literature. Methods Search Strategy A search of MEDLINE was conducted for articles published from 1966 to July 2000 and of EMBASE for publications from 1980 to July 2000. To identify relevant studies, the MEDLINE search was performed using the keywords “angle fracture” and “third molar.” The EMBASE search used the term “third molars.” No additional articles were identified 40 Data source Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 in EMBASE that had not been found in the MEDLINE search. The reference lists of the relevant studies were examined and one additional study was identified. Inclusion Criteria To be included in this meta-analysis, studies had to meet one of the following criteria: • A cohort study that reported the number of angle fractures among people with and without third molars. • A case–control study that provided information about the proportion of those with a third molar among patients with angle fractures compared with those without angle fractures. • A case series with information about the presence of a third molar in patients with fractures at the angle of the mandible and fractures elsewhere in the mandible. An angle fracture was defined as a fracture located posterior to the second molar and extending from any point on the curve formed by the junction of the body of the mandible with the posterior border of the ramus.12 Study Identification The search yielded 71 possible articles, all of which were obtained and examined. No cohort or case–control studies Journal de l’Association dentaire canadienne The Association of Third Molars with Mandibular Angle Fractures: A Meta-Analysis Table 2 Primary statistics from all studies with 95% confidence interval Cases (those with angle fracture) Year of publication No. patients No. (%) with third molars Tankersly and Abubaker16 1995 215 Lee and Dodson13 2000 Ma’aita and Alwrikat18 Controls (those with other mandibular fractures) Total No. (%) with third molars 96 (81) 118 367 79 (80) 2000 615 Ugboko and others17 2000 Fuselier and others19 Meisami and others20 a Authors Total Odds ratio 95% confidence interval 42 (43) 97 5.7 (3.1–10.6) 99 170 (63) 268 2.3 (1.3–4.0) 127 (84) 152 299 (65) 463 2.8 (1.7–4.5) 490 65 (86) 76 343 (83) 414 1.2 (0.6–2.4) 2002 1,210 269 (82) 326 568 (64) 884 2.6 (1.9–3.6) 2002 105 50 (78) 64 9 (22) 41 12.7 (4.9–32.8) 3,002 686 (82) 835 1,431 (66) 2,167 2.8 (2.3–3.5) Total a Data are for left angle fractures only. were found. Nineteen case series were identified, the original articles were reviewed and 7 were selected. These 7 studies contained information about the relation between the mandibular third molar and angle fracture. Subsequently, studies that investigated this relation in exposure or outcome subgroups were excluded. One study12 was excluded because the same patients were also part of a study by Lee and Dodson.13 Two others were excluded because one was restricted to sports injuries,14 and the other only included subjects with incompletely erupted third molars.15 One additional study,16 published only as an abstract, was found by searching the bibliographies of the 4 studies identified in MEDLINE. Four studies that presented cross-tabulated information about angle fracture and third molars were included.16–19 In addition, 2 studies published in 2002 and recommended during review of this manuscript were included.20,21 studies using the Mantel-Haenszel method.21 This fixed-effect method was considered appropriate, but random-effects estimates were also calculated using the method of DerSimonian and Laird.22 A formal test of homogeneity was undertaken to establish whether it was reasonable to assume that the estimate of relative risk across studies was consistent.23,24 All analyses were carried out using the statistical package Stata (v. 6.0, Stata Statistical Software, College Station, Texas, 1997).25 Using original data from one study, logistic regression was used to determine whether the crude association between the presence of a third molar and angle fracture might be affected by age, sex or mechanism of injury. Age was categorized as < 29 years, 29–49 or > 49 years. Mechanism of injury was categorized as a fight, motor vehicle crash, gunshot, occupational injury or other. Subanalysis of Original Data Of the 6 studies13,16–20 accepted for the main analysis (Table 1), 3 were conducted in the United States,13,16,19 one in Jordan,18 one in Nigeria17 and one in Canada.20 These studies were published between 1995 and 2002. The total number of patients was 3,002: 835 with an angle fracture (cases) and 2,167 with some other fracture of the mandible (controls). The crude relative risk estimates in the 6 studies ranged from 1.2 to 12.7. The summary relative risk ratio across all 6 studies was 2.8 (95% CI 2.3–3.5) (Table 2). The random-effects estimate was slightly higher (relative risk ratio 3.1), and the 95% CI was greater (2.0–5.0). There was evidence of heterogeneity across the 6 studies (p = 0.001). The possible reason for this was explored by eliminating each study in turn in addition to eliminating the study Data from the 4 published studies allowed calculation of only crude odds ratios. Because these estimates might be affected by confounding, the authors were contacted and asked to provide their original data. One original data set was received from T.B. Dodson.13 Analysis Information regarding the location of mandibular fracture and the presence of a lower third molar was extracted from each study and used to calculate odds ratios for the association of fracture with the presence of a third molar. Odds ratios were used to approximate relative risks, and 95% confidence intervals (CIs) were calculated. Results were summarized across Journal de l’Association dentaire canadienne Results Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 41 Hanson, Cummings, Rivara, John by Tankersly and Abubaker,16 because these results were published as an abstract, allowing us only limited ability to assess the methods. Discarding the study by Meisami and others20 resulted in nonsignificant homogeneity (p = 0.22). Summary relative risk estimates for the remaining 4 studies were 2.4 (95% CI 1.9–3.0) using the Mantel-Haenszel method and 2.3 (95% CI 1.7–3.1) using the random-effects method. Individual level data from one study13 showed little confounding by sex (adjusted odds ratio 2.3) or age (adjusted odds ratio 2.4). The risk ratio adjusted for mechanism of injury (2.8 with 95% CI 1.5–5.2) differed slightly from the crude risk ratio. Discussion In this meta-analysis, the results from 6 case series were analyzed as if they were case–control studies to estimate that the risk of an angle fracture of the jaw in people with a lower third molar is approximately double that in people without a third molar. One mechanism by which third molars have been hypothesized to increase the risk of angle fractures is by occupying osseous space and, thereby, weakening the angle region. In support of that hypothesis, mandibular fractures have been reported to occur occasionally (at a very low incidence of 0.0046%) after wisdom tooth removal (when the angle region is weakened further because the tooth is extracted) when usual food is consumed.26 The identified studies were case series, not case–control studies. However, assuming that in patients with a mandibular fracture at nonangle locations, the presence of a lower third molar does not influence either the risk of fracture or the likelihood of referral or admission, it is reasonable to analyze these data as if they came from case–control studies. Patients with fractures at nonangle locations should, on average, represent the prevalence of third molars in the population from which the patients with angle fractures arose.15,17 A similar study design has been used in case–control studies of bicycle helmets and head injuries.27,28 However, if the presence of a third molar influences the risk of fracture to parts of the jaw other than the angle, the estimates presented here could be biased. The available published data allowed us to calculate only crude risk estimates. Adjusted relative risk estimates might differ from the crude estimates. When this possibility was examined in one study, adjusting for age and sex revealed no confounding by these variables, whereas adjusting for mechanism of injury resulted in an estimate of 2.9. If the confounding influence of age, sex and mechanism of injury is similar in the other 5 studies, then the true summary relative risk estimate may be slightly greater than our estimate of 2.8 for all studies. If the association that we found is causal, then this might be taken into account, along with other factors, in any decision regarding the removal of third molars. C 42 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Remerciements : Nous sommes reconnaissants envers le Dr Michael Ehrenfeld, professeur et directeur, Département de chirurgie craniomaxillofaciale, Ludwig-Maximilians-Universitat, Munich (Allemagne), le Dr John Schmitz et Andy Weymann MD, pour leur examen critique des versions antérieures du manuscrit. La Dre Hanson est directrice de AO Recherche et documentation clinique, Centre AO ASIF, Clavadelerstrasse, CH-7270 Davos Platz, Suisse. Le Dr Cummings est professeur, Département d’épidémiologie, École de santé publique et de médecine communautaire, Université de Washington, Seattle (Washington), et épidémiologiste, Centre Harborview de recherche et de prévention des blessures, Université de Washington, Seattle. Le Dr Rivara est professeur, Département d’épidémiologie, École de santé publique et de médecine communautaire, Université de Washington, Seattle (Washington), et professeur en pédiatrie, Centre Harborview de recherche et de prévention des blessures, Université de Washington, Seattle. Le Dr John est professeur adjoint, Département de prosthodontie, Université Martin Luther Halle-Wittenberg, Halle, Saale, Allemagne. Écrire à la : Dre Beate P. Hanson, AO Clinical Investigation and Documentation, Clavadelerstrasse, CH – 7270 Davos Platz, Switzerland. Courriel : [email protected]. Les auteurs n’ont aucun intérêt financier déclaré. Références 1. Azevedo AB, Trent RB, Ellis A. Population-based analysis of 10,766 hospitalizations for mandibular fractures in California, 1991 to 1993. J Trauma 1998; 45(6):1084–7. 2. Haug RH, Prather J, Indresano AT. An epidemiologic survey of facial fractures and concomitant injuries. J Oral Maxillofac Surg 1990; 48(9):926–32. 3. Meechan JG, Safdar N. Lower third molars and mandibular angle fractures. Br Dent J 1996; 180(5):169. 4. Brickley MR, Tanner M, Evans DJ, Edwards MJ, Armstrong RA, Shepherd JP. Prevalence of third molars in dental practice attenders aged over 35 years. Community Dent Health 1996; 13(4):223–7. 5. Lysell L, Brehmer B, Knutsson K, Rohlin M. Rating the preventive indication for mandibular third-molar surgery. The appropriateness of the visual analogue scale. Acta Odontol Scand 1995; 53(1):60–4. 6. Lysell L, Brehmer B, Knutsson K, Rohlin M. 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Case-control studies in injury research. In: Rivara FP, Cummings P, Koepsell T, Grossman D, Maier RV, editors. Injury control: a guide to research and program evaluation. New York, NY: Cambridge University Press; 2000. p. 39–156. 12. Tevepaugh DB, Dodson TB. Are mandibular third molars a risk factor for angle fractures? A retrospective cohort study. J Oral Maxillofac Surg 1995; 53(6):646–9. 13. Lee JT, Dodson TB. The effect of mandibular third molar presence and position on the risk of an angle fracture. J Oral Maxillofac Surg 2000; 58(4):394–8. Journal de l’Association dentaire canadienne The Association of Third Molars with Mandibular Angle Fractures: A Meta-Analysis 14. Yamada T, Sawaki Y, Tohnai I, Takeuchi M, Ueda M. A study of sports-related mandibular angle fracture: relation to the position of the third molars. Scand J Med Sci Sports 1998; 8(2):116–9. 15. Safdar N, Meechan JG. Relationship between fractures of the mandibular angle and the presence and state of eruption of the lower third molar. Oral Surg Oral Med Oral Pathol Oral Radiol Endod 1995; 79(6):680–4. 16. Tankersly K, Abubaker AO. The relationship between the presence of mandibular third molars and mandibular angle fractures. J Dent Res 1995; 74 AADR (Abstract #550):80. 17. Ugboko VI, Oginni FO, Owotade FJ. An investigation into the relationship between mandibular third molars and angle fractures in Nigerians. Br J Oral Maxillofac Surg 2000; 38(5):427–9. 18. Ma’aita J, Alwrikat A. Is the mandibular third molar a risk factor for mandibular angle fracture? Oral Surg Oral Med Oral Pathol Oral Radiol Endod 2000; 89(2):143–6. 19. Fuselier JC, Ellis EE 3rd, Dodson TB. Do mandibular third molars alter the risk of angle fracture? J Oral Maxillofac Surg 2002; 60(5):514–8. 20. Meisami T, Sojat A, Sandor GK, Lawrence HP, Clokie CM. Impacted third molars and risk of angle fracture. 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J Oral Maxillofac Surg 2000; 58(8): 858–61. 27. Thompson RS, Rivara FP, Thompson DC. A case–control study of the effectiveness of bicycle safety helmets. N Eng J Med 1989; 320(21):1361–7. 28. Thompson RS, Rivara FP, Thompson DC. Effectiveness of bicycle helmets in preventing head injuries. A case–control study. JAMA 1996; 276(24):1968–73. $ 0 * * Le coût payable pour assistance professionnelle offerte par des conseillers financiers agréés qui ne touchent pas de commission, quand vous investissez dans le RER de l’ADC. Pour en bénéficier, appelez dès maintenant le 1 877 293-9455, poste 5021. Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 43 Défi diagnostique Défi diagnostique est une chronique du JADC présentée par l’Académie canadienne de radiologie buccale et maxillofaciale (ACRBM), comprenant la présentation d’un cas de radiologie. Depuis sa création en 1973, l’ACRBM est le porte-parole officiel de la radiologie buccale et maxillofaciale au Canada. L’Académie participe à la dentisterie organisée en s’occupant des grandes questions reliées à la dentisterie en général et des questions spécifiquement reliées à la radiologie. Ses membres recherchent l’excellence en radiologie grâce à un exercice clinique, un enseignement et des recherches spécialisés. Défi n° 12 de l’ACRBM Robert E. Wood, DDS, PhD, FRCD(C) Exposé du cas Une jeune femme de 19 ans se présente à votre cabinet pour évaluer une douleur siégeant au niveau des troisièmes molaires. L’examen clinique révèle des signes de péricoronarite autour des troisièmes molaires inférieures gauche et droite, et vous demandez à votre assistante d’exposer un panorex. Questions 1. À votre avis, quelle est la cause de la radiopacité désignée par la lettre «A»? 2. Vous remarquez une zone de radiopacité dans la région des première et deuxième molaires permanentes inférieures droites. Quels termes utiliseriez-vous pour décrire cette zone au radiologiste? 3. Quelle interprétation différentielle radiologique faites-vous de la région désignée «B» et de la radiopacité «A»? 4. Pourquoi a-t-on l’impression que la face supérieure de la zone «A» projette plusieurs images? (Voir les réponses à la page 46) 44 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne Martin Addy Steve Anderson Karen Baker Ron Beaton Jeffrey Blank Pierre Boudrias Jim Boyd James Braun John Burns William Carpenter Debbie Castagna David Clark Jennifer de St. George Mimi Donaldson Jacqueline Ehlert Stacy Elliot Nels Ewoldsen Dennis Fasbinder Bernard Fink David Gane Kenneth Glasner Tom Glass Gary Glassman Ronald Goldman Marilyn Goulding Peter Graveson Ron House Peter Jacobsen Curtis Jansen John Kwan Stacy Lind Annette Linder Alan Lowe Beverly Maguire Louis Malcmacher Keith Milton John Molinari Virginia Moore Jeff Morley James Morreale Tony Pensak Lisa Philp Debbie Preissl Stewart Rosenberg David Rothman Cliff Ruddle Arlene Salter Thomas Schiff Patty Scrase John Silver Barbara Steinberg Ron Stevenson Ron Walsh John West D é f i d i a g n o s t i q u e Réponses au défi n° 12 de l’ACRBM 1. À votre avis, quelle est la cause de la radiopacité désignée par la lettre «A»? La radiopacité indiquée par la lettre «A» est un corps étranger métallique qui s’étend au milieu de la langue, depuis la face ventrale vers la face dorsale. Ce corps étranger est constitué de 2 extrémités métalliques sphériques réunies par une tige métallique plus mince. 2. Vous remarquez une zone de radiopacité dans la région des première et deuxième molaires permanentes inférieures droites. Quels termes utiliseriez-vous pour décrire cette zone au radiologiste? Il est utile de décrire une entité radiographique en fonction des paramètres suivants : emplacement, position et étendue, propriétés de l’entité en périphérie ou en bordure, structure interne et effet sur les structures adjacentes. La radiopacité désignée par la lettre «B» peut être décrite comme une zone radiopaque polymorphe située entre les racines des première et deuxième molaires permanentes inférieures droites, qui s’étend vers le bord inférieur de la mandibule. Le bord de la lésion est bien délimité et n’est pas encapsulé. La structure interne rappelle la densité de la corticale ou peut-être celle du cément. La lésion est homogène. On pourrait être porté à dire que les racines des 2 dents ont été écartées, mais l’architecture radiculaire est similaire du côté opposé. Il n’y a aucun signe de résorption radiculaire, et le canal mandibulaire n’est pas déplacé. 3. Quelle interprétation différentielle radiologique faites-vous de la région désignée «B» et de la radiopacité «A»? La radiopacité «A» est un perçage de la langue en forme d’haltères. La zone «B» est sans doute un îlot osseux dense, mais il pourrait aussi s’agir de dysplasie fibreuse subclinique ou d’une masse de cément (bien que cela soit peu probable). Aucun traitement, ni biopsie, n’est indiqué. Si vous êtes tenté de proposer l’extraction de quelque élément de la bouche de cette femme, le retrait du bijou constituerait un bon point de départ. 4. Pourquoi a-t-on l’impression que la face supérieure de «A» projette plusieurs images? La face supérieure de ce bijou donne l’impression d’une cloche qui sonne, à cause des images multiples qu’elle crée sur la radiographie. L’extrémité ventrale se trouve près du plan focal de la radiographie. Dans un panorex, le faisceau de rayonnement provient du dessous du plan horizontal de l’objet (autrement dit, il est légèrement incliné vers le haut), ce qui explique que la face ventrale ne projette qu’une seule image. Par contre, l’extrémité dorsale projette de nombreuses ombres distinctes, car elle est plus éloignée du creux focal du panorex; ceci crée une représentation dynamique qui suggère un objet en mouvement. C Le Dr Wood est dentiste membre du personnel, Hôpital Princess Margaret, Toronto (Ontario), et professeur agrégé, Faculté de médecine dentaire, Université de Toronto. Écrire au : Dr Robert E. Wood, Hôpital Princess Margaret, 610, av. University, Toronto ON M5G 2M9. Courriel : bob.wood@uhn. on.ca. Les vues exprimées sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement les opinions et les politiques officielles de l’Association dentaire canadienne. D É F I N I T I O N S A N T É D E L’ D E L A B U C C O D E N TA I R E ADC La santé buccodentaire est un état des tissus et des structures associés à l’appareil buccodentaire d’une personne qui contribue à son bien-être physique, mental et social et qui améliore sa qualité de vie, en lui permettant de s’exprimer, de s’alimenter et de socialiser sans douleur, malaise ou gêne. La version anglaise a été agréée en vertu de la résolution 2001.02 Bureau des gouverneurs de l’Association dentaire canadienne Mars 2001 46 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne CRÉER DE LA VALEUR POUR LES MEMBRES DE L’ADC L’ADC s’attaque aux questions cruciales L’ADC travaille d’arrache-pied pour régler certaines questions très litigieuses au profit de ses membres. En voici quelques exemples : ✔ L’ADC travaille avec le gouvernement fédéral pour clarifier la LPRP/DE La Loi sur la protection des renseignements personnels et les documents électroniques (LPRP/DE ) est entrée en vigueur le 1er janvier 2004. L’ADC a réussi à clarifier les obligations des dentistes en vertu de la LPRP/DE en travaillant directement avec le gouvernement fédéral. L’ADC a reconnu que les dentistes étaient inondés d’interprétations multiples au sujet de ce que leurs obligations seraient en vertu de la LPRP/DE. L’ADC a consacré ses ressources à forcer le gouvernement fédéral à produire des renseignements qui aideront les dentistes canadiens à comprendre leurs obligations en vertu de la LPRP/DE, plutôt qu’à ne demander qu’un autre avis juridique sur la façon dont la LPRP/DE s’applique aux dentistes. Cette information se trouve maintenant dans le volet réservé aux membres du site Web de l’ADC. [Cliquez sur la bannière LPRP/DE à gauche de l’écran.] ✔ Vérifications du Programme des services de santé non assurés (SSNA) En novembre dernier, le gouvernement du Canada a répondu au rapport du Comité permanent de la santé de la Chambre des communes, intitulé La santé dentaire des Premières Nations et des Inuits. Le gouvernement réagit aux recommandations présentées le printemps dernier par le Comité directeur des relations générales et gouvernementales de l’ADC, mais s’efforce peu de proposer des changements ou des améliorations au programme de soins dentaires des SSNA, omettant de traiter d’un bon nombre des préoccupations soulevées par l’ADC. L’Association s’adressera au ministre fédéral de la Santé et aux membres du comité permanent afin de leur communiquer vigoureusement sa position à l’égard de la réponse du gouvernement. ✔ La taxe sur les produits et services (TPS) L’Agence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) effectue régulièrement des vérifications de TPS auprès des cabinets dentaires. L’ADC négocie actuellement avec l’ADRC pour qu’elle impose un moratoire sur ces vérifications jusqu’à ce qu’elle fournisse une interprétation claire et cohérente de l’application des crédits de taxe sur les intrants (notamment pour la TPS payée sur les coûts associés à la fourniture de «dents artificielles»). ✔ L’accès à des matériaux et appareils dentaires de qualité à un prix raisonnable L’ADC appuie le recours à des normes internationales en matière de matériaux et d’appareils dentaires. Depuis de nombreuses années, elle appuie fortement la délégation canadienne auprès du Comité technique 106 — Produits et matériel pour l’art dentaire de l’Organisation internationale de normalisation (ISO / TC 106), qui établit des normes internationales en matière de matériaux et d’appareils dentaires. Suite au succès obtenu par l’ADC en obtenant l’appui financier de Santé Canada, l’Association assumera les services de secrétariat du Comité ISO / TC 106. L’ADC sera ainsi en mesure de surveiller de plus près la situation en matière de normalisation, ce qui lui permettra davantage de promouvoir le recours à des normes internationales pour l’homologation de produits dentaires au Canada. Les connaissances et l’expérience qu’acquerra l’ADC assureront un accès continu aux meilleurs matériaux et appareils qui soient pour les dentistes canadiens. Pour en savoir plus sur les activités gouvernementales de l’ADC, communiquez avec Andrew Jones, directeur des relations générales et gouvernementales, Association dentaire canadienne, 1815, promenade Alta Vista, Ottawa (Ontario) K1G 3Y6; tél. : (613) 523-1770, poste 2290; courriel : [email protected]. Point de service Les réponses présentées ce mois-ci pour la rubrique «Point de service» du JADC ont été fournies par des conférenciers invités à la Conférence dentaire du Pacifique 2004, tenue en partenariat avec l’Association dentaire canadienne. La conférence aura lieu à Vancouver (C.-B.), du 4 au 6 mars. Pour plus d’information, visitez le site www.pacificdentalonline.com. Question 1 Pouvez-vous suggérer quelques produits offerts en vente libre, qui sont efficaces pour traiter les ulcérations buccales? Énoncé du problème L’ulcération est une affection fréquente de la cavité buccale, qui peut être causée par de multiples facteurs étiologiques, entre autres les traumatismes, les maladies vésiculaires, les facteurs immunologiques (ulcères aphteux récidivants, maladie bulleuse), l’hypersensibilité, la leucopénie (consécutive à l’immunosuppression, toxicité Illustration 1 : Ulcération buccale avant Illustration 2 : Ulcération buccale due aux médicaments), les radiations, les l’application du produit grand public. 10 minutes après l’application d’Orabase Soothe-N-Seal. agents microbiologiques et les néoplasmes. Le traitement de l’ulcération buccale Anbesol, liquide (benzocaïne 6,4 %); Anbesol, gel (benzoexige d’abord et avant tout l’établissement d’un diagnostic caïne, 6,4 %); Orajel pour le traitement des ulcérations de exact, lequel nécessitera souvent une série de tests la bouche (Del Pharmaceuticals); Kank-A (Blistex Inc.) et diagnostiques. Dans certains cas, le patient aura besoin de Hurricaine, liquide et gel (Beutlich Pharmaceuticals). médicaments d’ordonnance; dans d’autres, le temps viendra à • agents oxygénants (à base de peroxyde d’hydrogène) bout de l’affection. Peroxyl, rince-bouche (Colgate Oral Pharmaceuticals) Un certain nombre de produits grand public (PGP) • agents de cautérisation et antiseptiques peuvent procurer un soulagement efficace et peu coûteux, en Ora-5 (Premier Dental Products), disponible par l’entreattendant qu’un diagnostic formel puisse être posé ou que la mise d’un fournisseur de produits dentaires ou en lésion disparaisse d’elle-même. Il convient toutefois de composant un numéro sans frais (1-800) rappeler que ces PGP ne servent qu’à procurer un soulage• rince-bouches (efficace lorsque l’affection est multifocale) ment. Si l’ulcération ne guérit pas après 2 semaines, un Biotene (Laclede); Orajel Perioseptic (Del Pharmaceutidiagnostic formel doit être établi. cals); Amosan (Oral-B). Traitement par des produits grand public On peut aussi fabriquer un rince-bouche en mélangeant Les PGP pour les ulcérations buccales sont offerts sous 2 produits grand public, c.-à-d., un sirop à base de forme de produits d’application locale ou de rince-bouches. chlorhydrate de diphenhydramine (4 oz) avec du Kaopectate Les produits d’application locale appartiennent à diverses liquide (12 oz; Pfizer) ou du Maalox en suspension (12 oz; catégories, parmi lesquels figurent des enduits protecteurs Novartis Santé familiale Canada Inc.). C oraux, des anesthésiques topiques, des agents oxygénants, des produits de cautérisation et des antiseptiques. Voici quelques exemples de produits offerts : • enduits protecteurs OraGard B, Orabase et Orabase Soothe-N-Seal (Colgate Oral Pharmaceuticals; ill. 1 et 2) et Zilactin (Zila Pharmaceutical) • anesthésiques topiques Orabase-B (benzocaïne 20 %) et Zilactin-B (benzocaïne 10 %). Autres produits dont l’ingrédient actif est la benzocaïne : Anbesol force maximale, liquide et Anbesol extra-fort, gel de Whitehall-Robbins (benzocaïne 20 %); 48 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Le Dr William Carpenter est professeur et directeur, Département de pathologie et de médecine, École de dentisterie de l’Université du Pacifique, San Francisco (Californie). Le Dr Carpenter donnera son séminaire, intitulé «Oral Pathology: Lesions of the Oral Mucosa», le vendredi 5 mars. Lecture suggérée Carpenter WM, Silverman S Jr. Over-the-counter products for oral ulcerations. J Calif Dent Assoc 1998; 26(3):199–201. Journal de l’Association dentaire canadienne P o i n t Question 2 d e s e r v i c e Quel est le lien entre l’abrasion, l’érosion et l’hypersensibilité dentinaire? Énoncé du problème L’hypersensibilité dentinaire a été qualifiée d’énigme, car cette affection pourtant répandue demeure encore mal comprise. L’hypersensibilité dentinaire se caractérise par une douleur brève et vive qui est ressentie au niveau de la dentine exposée, généralement en réaction à des stimulus thermiques, tactiles, osmotiques ou chimiques, ou en présence d’air, et qui ne peut être attribuée à aucune autre forme d’anomalie ou d’affection dentaire1. Le plus souvent, on attribue cette exposition de la dentine et, par conséquent, la perte de surface de dent (une cause importante de l’hypersensibilité dentinaire) à un brossage des dents mal exécuté ou trop vigoureux. De fait, dans le cadre d’une enquête sur les besoins de formation des professionnels dentaires du Canada, seulement 7 % des dentistes et 5 % des hygiénistes ont indiqué l’érosion comme étant la principale cause de l’hypersensibilité dentinaire, alors que 85 % et 94 % respectivement ont attribué l’exposition des tubules dentinaires à l’abrasion due au brossage 1. Deux éléments doivent être réunis pour qu’il y ait hypersensibilité dentinaire : il doit y avoir exposition de la dentine – causée par la perte d’émail ou une récession gingivale – et ouverture des tubules dans la cavité buccale et la pulpe. L’érosion2 (perte de tissu dur sous l’effet d’une réaction chimique) et l’abrasion (perte de tissu dur résultant d’un phénomène physique autre que le contact entre 2 dents), et leurs effets combinés, sont très souvent la cause de la perte d’émail et de dentine en surface, laquelle provoque ensuite l’exposition des tubules dentinaires, en particulier dans la région buccocervicale (ill. 1)3. Par ailleurs, alors que l’émail résiste à l’abrasion causée par le brossage des dents, avec ou sans dentifrice, il est particulièrement sensible aux effets de l’acide4, et le brossage d’un émail affaibli par des acides augmente sensiblement l’effet abrasif. Aussi est-il très important de tenir compte à la fois des facteurs d’érosion (liés au régime alimentaire ou aux acides gastriques) et d’abrasion dans l’étiologie et la prise en charge de l’hypersensibilité dentinaire. Enfin, bien que les boissons gazeuses et les jus d’agrumes soient souvent mis en cause dans l’érosion d’origine alimentaire, il ne faut pas écarter les aliments comme le vin rouge (pH 2,6), le vin blanc (pH 2,3) et le yaourt (pH 3,3) qui éliminent rapidement la boue dentinaire après quelques minutes d’exposition5. Traitement Le défaut de tenir compte des causes de l’hypersensibilité dentinaire risque de se solder par l’échec du traitement. Il faut ainsi évaluer tous les facteurs étiologiques et facteurs de prédisposition, en particulier ceux liés à l’érosion et à l’abrasion, et établir un bilan écrit détaillé de l’alimentation du patient afin de déterminer l’ingestion de boissons et d’aliments acides. Les habitudes d’hygiène buccodentaire — notamment la fréquence, la durée et la période du brossage, en particulier en regard de l’exposition aux acides, de même que la technique et la force de Journal de l’Association dentaire canadienne Illustration 1 : Patient montrant des signes de récession gingivale généralisée, exposant une partie importante de la dentine. La dentine exposée illustre les effets typiques d’une perte de surface due à l’érosion et à l’abrasion. brossage utilisées — sont d’autres facteurs à considérer, tout comme l’apparence de la brosse quand on la remplace. Le traitement doit viser principalement à éliminer, ou sinon à modifier, ces facteurs6. En matière d’alimentation, les conseils doivent avoir pour but de réduire au minimum l’érosion, tandis que les instructions concernant l’hygiène buccodentaire doivent chercher à réduire au minimum l’abrasion. Il faut en outre éviter les occasions susceptibles de donner lieu à l’effet combiné de ces 2 phénomènes, en s’assurant que tout effet abrasif – comme le brossage des dents – s’exerce avant les effets d’affaiblissement des dents causés par l’érosion. Le brossage des dents devrait donc se faire avant les repas, plutôt qu’après, ou tout au moins de 2 à 3 heures après l’apport acide. De fait, dans ses Recommandations consensuelles sur le diagnostic et le traitement de l’hypersensibilité dentinaire1, le Conseil consultatif canadien sur l’hypersensibilité dentinaire recommande de ne pas se brosser les dents immédiatement après les repas et d’éviter un brossage trop fréquent ou trop vigoureux, ceci dans le but de modifier ou d’éliminer les facteurs de prédisposition. Enfin, suivant la gravité et l’étendue de l’affection, on préconisera les traitements réversibles (p. ex., dentifrices pour dents sensibles) avant les procédures irréversibles (comme l’application de résines). C Le Dr Martin Addy est professeur de parodontologie, Département des sciences buccales et dentaires, Université de Bristol, R.-U. Courriel : [email protected]. Le Dr Addy donnera son séminaire, intitulé «Dentin Hypersensitivity: A Toothwear Phenomenon?», le jeudi 4 mars. Références 1. Conseil consultatif canadien sur l’hypersensibilité dentinaire. Recommandations consensuelles sur le diagnostic et le traitement de l’hypersensibilité dentinaire. J Can Dent Assoc 2003; 69(4):221–6. 2. Braem M, Lambrechts P, Vanderle G. Stress-induced cervical lesions. J Prosthet Dent 1992; 67(5):718–22. 3. Davis WB, Winter PJ. The effect of abrasion on enamel and dentine and exposure to dietary acid. Br Dent J 1980; 148(11-12):253–6. 4. Addy M, Absi EG, Adams D. Dentine hypersensitivity. The effects in-vitro of acids and dietary substances on root-planed and burred dentine. J Clin Periodontol 1987; 14:274–9. 5. Addy M. Dentine hypersensitivity: new perspectives on an old problem. Int Dent J 2002; 5:367–75. Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 49 P o i n t d e Question 3 s e r v i c e Pourquoi y a-til anesthésie incomplète après un bloc du nerf alvéolaire inférieur? L’anesthésie incomplète est non seulement une expérience douloureuse pour le patient, mais elle est également source de stress et de frustration pour le clinicien. Or, on rapporte que l’incidence d’anesthésie incomplète après un bloc du nerf alvéolaire inférieur (NAI) est de 15 %1. L’anatomie du squelette contribue largement à la capacité du clinicien de trouver un repère osseux pour y pratiquer un bloc du NAI. Les crêtes obliques externe et interne de la branche aident ainsi à déterminer l’emplacement du NAI et du point d’entrée de l’aiguille. Malheureusement, la forme de la crête oblique interne varie de telle sorte que, si celle-ci est très large, il devient difficile d’introduire l’aiguille autour de la plaque osseuse. L’emplacement de l’épine de Spix (point d’entrée du NAI dans la mandibule) varie lui aussi, et ces 2 facteurs anatomiques peuvent causer l’échec du bloc ainsi qu’une anesthésie incomplète. Une neuroanatomie inhabituelle peut aussi nuire à une anesthésie profonde. Des nerfs accessoires peuvent innerver la dentition à différents endroits à partir du NAI ou du nerf mylo-hyoïdien2. Une des solutions pour ces anomalies est de pratiquer un bloc plus haut, par exemple selon la technique de Gow-Gates, ce qui vraisemblablement palliera à ces anomalies anatomiques. Le type d’aiguille est un deuxième facteur qui peut donner lieu à une anesthésie incomplète. La profondeur moyenne pour un bloc du NAI est de 25 mm. Donc, lorsqu’on utilise une aiguille courte (également de 25 mm), l’aiguille doit être enfoncée jusqu’à l’embout. Si la taille du patient est supérieure à la moyenne, il faudra procéder à une injection plus en profondeur. Cependant, certains cliniciens hésitent à le faire, à cause du tabou associé au fait d’enfoncer l’aiguille jusqu’à l’embout ou même plus loin, car une injection plus en profondeur peut fausser l’orientation de l’angle et la profondeur. On peut toutefois éviter ce problème en utilisant une aiguille longue (35 mm). Certains cliniciens se servent d’aiguilles de calibre 30 pour les blocs mais, si le résultat n’est pas satisfaisant, ils peuvent utiliser une aiguille de calibre 25 pour une plus grande stabilité. En effet, l’aiguille dévie lorsqu’elle est introduite dans les tissus. Cette déviation, par rapport à la ligne droite, peut atteindre jusqu’à 4 mm avec une aiguille de calibre 30, alors qu’elle ne sera que de 1 mm avec une aiguille de calibre 25, insérée à 25 mm de profondeur3,4. Un autre aspect lié au calibre de l’aiguille est celui de l’aspiration exercée : l’aiguille de calibre 25 est plus efficace, mais les aiguilles de calibres 30 et 27 peuvent être introduites au milieu d’un vaisseau, ce qui ne permettra pas d’obtenir une aspiration positive lorsque l’anneau sera enfoncé. Et, de toute évidence, une injection intravasculaire n’aura pas d’effet anesthésique. Il arrive parfois que les patients les plus difficiles à anesthésier soient également les moins coopératifs, à cause des expériences négatives qu’ils ont vécues. La douleur qu’ils ont ressentie à la suite d’une anesthésie difficile les rend anxieux et, lorsque vous leur demandez d’ouvrir la bouche, ils l’entrouvrent à peine. Il est 50 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 alors impossible de trouver un repère et de voir la zone ptérygomandibulaire. D’autres referment instinctivement la bouche dès qu’ils sentent la moindre piqûre, ce qui rend l’injection encore plus difficile. Or, il est important que le clinicien obtienne la coopération de ces patients. Pour ce faire, il peut leur dire par exemple : «L’anesthésie sera grandement facilitée si vous pointez le menton vers le haut et que ouvrez grand la bouche.» Vous pouvez également administrer à ces patients des sédatifs oraux ou une sédation composée d’un mélange d’oxyde nitreux et d’oxygène. Les molécules des anesthésiques topiques et des vasoconstricteurs sont sensibles à la lumière, aux températures extrêmes et à l’oxygène, et un entreposage inadéquat peut causer la dégradation du contenu de la cartouche avant sa date de péremption, ce qui donnera lieu bien sûr à une anesthésie incomplète. Les cliniciens devraient donc conserver les anesthésiques topiques à la température ambiante, à l’abri de la lumière, et éviter de faire des réserves. Le dernier facteur à considérer est le pH du milieu dans lequel sera injecté l’anesthésique. Un milieu acide n’est pas favorable aux molécules liposolubles des anesthésiques topiques, étant donné que moins de molécules pénétreront dans le nerf. Il y a 2 cas où le pH des tissus peut devenir plus acide. Le premier est lorsqu’il y a une infection. Le deuxième est lorsqu’on injecte un anesthésique topique contenant un vasoconstricteur lequel est, en soi, acide. De fait, si une quantité suffisante de cette solution acide est administrée, le nombre de molécules pouvant traverser la membrane lipidique du nerf pourrait être moindre, ce qui réduira l’efficacité de l’anesthésique. Pour éviter ce problème, le clinicien peut utiliser une solution exempte de vasoconstricteurs dans la zone d’une infection ou encore administrer cette solution après avoir utilisé 1 ou 2 cartouches d’une autre solution contenant des vasoconstricteurs, si l’anesthésie demeure insuffisante. C Le Dr David Isen exerce dans un cabinet reposant sur l’anesthésie à Toronto (Ontario), qui s’intéresse aux patients ayant des exigences médicales et des besoins liés à l’anxiété. Le Dr Isen donnera son séminaire, intitulé «Advanced Local Anesthesia», le jeudi 4 mars. Références 1. Kaufman E, Weinstein P, Milgrom P. Difficulties in achieving local anesthesia. J Am Dent Assoc 1984; 108(2):205–8. 2. Roda RS, Blanton PL. The anatomy of local anesthesia. Quintessence Int 1994; 25(1):27–38. 3. Aldous J. Needle deflection, a factor in the administration of local anesthetics. JADA 1968; 77(3):602–4. 4. Hochman MN, Friedman MJ. In vitro study of needle deflection: a linear insertion technique versus a bidirectional rotation insertion technique. Quintessence Int 2000; 31(1):33–9. Lectures supplémentaires Jastak J, Yagiela J, Donaldson D. Local anesthesia of the oral cavity. Philadelphia: W.B. Saunders Co.; 1995. Malamed S. Handbook of local anesthesia. 4th ed. St. Louis: Mosby; 1997. Journal de l’Association dentaire canadienne P o i n t Question 4 d e s e r v i c e Est-il prudent de dispenser des traitements dentaires durant la grossesse? Énoncé du problème Selon une étude récente menée en Europe, seulement 55 % des dentistes estiment être suffisamment informés pour traiter des patientes enceintes1. Bien que la période postnatale soit la période la plus sûre pour dispenser un traitement, des soins dentaires d’urgence peuvent être prodigués en tout temps durant la grossesse, à la condition de prendre les précautions qui s’imposent. Dans la plupart des cas, les traitements d’urgence tels que les restaurations, les traitements endodontiques et les extractions peuvent être pratiqués. Quant aux traitements électifs, il vaut mieux les effectuer durant le deuxième trimestre car, à la fin du troisième trimestre, la patiente pourrait trouver inconfortable d’être couchée dans le fauteuil dentaire, à cause de la pression exercée par le fœtus sur la veine cave. Il est également recommandé d’éviter les traitements dentaires électifs durant le premier trimestre, car c’est à ce moment que se développent les organes du fœtus. Il est en outre très important de maintenir une bonne hygiène buccodentaire durant la grossesse, car les risques de gingivite causée par des facteurs locaux et la modification des taux sanguins d’hormones (ill. 1) sont alors plus grands; il serait donc bon de prévoir un traitement d’hygiène dentaire à chaque trimestre. Pour la plupart des patientes dont la grossesse se déroule normalement, il n’y a pas de contre-indication à procéder aux traitements habituels de détartrage et de polissage. Par contre, si la grossesse semble difficile, le dentiste devrait consulter le médecin traitant de la patiente avant de procéder à ce type de traitement. Conseils précis en matière de prise en charge Voici quelques conseils pour les dentistes qui traitent des patientes enceintes : • Il n’y a pas de meilleur, ni de pire, moment durant la journée pour examiner une femme enceinte. Demandez-lui à quel moment elle se sent le mieux. • Il n’y a pas de contre-indication à prendre un nombre raisonnable de radiographies pour faciliter le diagnostic et le traitement de problèmes buccaux précis durant la grossesse. Bien sûr, la patiente doit porter un tablier de plomb, le faisceau doit être collimaté avec précision, et il faut utiliser un film de sensibilité élevée. • Il faut réduire au minimum la prise de médicaments durant la grossesse. La plupart des médicaments administrés par les dentistes ne présentent pas de danger pour le fœtus. Cependant, aucune tétracycline (y compris la doxycycline) ne doit être administrée durant la grossesse. L’aspirine et les antiinflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont également contre-indiqués durant le troisième trimestre, et on prescrira de l’acétaminophène pour soulager les douleurs légères. Si la douleur est plus vive, un analgésique narcotique, par exemple de l’acétaminophène combiné à de la codéine, peut être administré, mais à très faibles doses, surtout au premier trimestre. Journal de l’Association dentaire canadienne Illustration 1 : Gingivite grave chez une patiente enceinte. • Durant le troisième trimestre, il est conseillé de garder le fauteuil dentaire en position semi-inclinée, pour éviter le syndrome d’hypotension en position couchée (qui peut entraîner une perte de conscience chez la patiente), causé par la pression exercée par l’utérus gravide sur la veine cave. Si ce problème survient, tournez doucement la patiente sur le côté gauche. • Enfin, si vous avez des doutes ou des craintes au sujet de quelque aspect du traitement d’une femme enceinte, n’hésitez pas à contacter son médecin traitant. La Dre Barbara Steinberg est professeure clinique de chirurgie, Collège de médecine dentaire, Université Drexel, Philadelphie (Pennsylvanie). La Dre Steinberg donnera 2 séminaires le 4 mars («Dental and Medical Considerations in Treating the Premenopausal Female Patient» et «Dental and Medical Considerations in Treating the Mature Female Patients»), ainsi que 1 séminaire le 5 mars («Indications for Antibiotic Prophylaxis»). Référence 1. Pistorius J, Kraft J, Willerhausen B. Dental treatment concepts for pregnant patients — results of a survey. Eur J Med Res 2003; 8(6):241–6. Lectures supplémentaires Lee A, McWilliams M, Janchar T. Care of the pregnant patient in the dental office. Dent Clin North Am 1999; 43(3):485–94. Livingston HM, Dellinger TM, Holder R. Considerations in the management of the medical patient. Spec Care Dentist 1998; 18(5):183–8. Miller MC. The pregnant dental patient. J Calif Dent Assoc 1995; 23(8):63–70. Les réponses fournies dans la présente rubrique reflètent les opinions des collaborateurs, mais ne reflètent pas nécessairement celles de l’Association dentaire canadienne. Les lecteurs sont priés de lire davantage sur les sujets traités. Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 51 Disséminer l'excellence partout dans le monde Peu importe l'endroit, les assistant(e)s mettent en valeur un service de santé dentaire de choix et sont effectivement des membres essentiels de l'équipe dentaire. Le rôle des assistant(e)s dentaires s'est émancipé au cours des années, nous les voyons maintenant impliqué(e)s dans plusieurs facettes de la pratique dentaire. du 7 au 13 mars, 2004 est la semaine choisie par l'Association canadienne des assistant(e)s dentaires en collaboration avec l'Association dentaire canadienne, l'Association américaine des assistant(e)s dentaires et l'Association dentaire américaine pour manifester la reconnaissance de la versatilité, des multiples talents de votre membre de l'équipe dentaire – votre assistant(e) dentaire. Ce message est endossé par l'Association canadienne des assistant(e)s dentaires, l'Association dentaire canadienne, Ottawa, Ontario et par le Conseil en pratique dentaire de l'Association dentaire américaine en collaboration avec l'Association américaine des assistant(e)s dentaires, Chicago, IL. 52 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne Images cliniques La rubrique «Images cliniques» est une série d’essais en image qui traite de l’art technique de la dentisterie clinique. Cette rubrique présente des cas cliniques tels qu’on les retrouve au cabinet dentaire. L’article de ce mois-ci est rédigé par le Dr Pierre Boudrias, un des conférenciers invités à la Conférence dentaire du Pacifique, présentée en partenariat avec l’Association dentaire canadienne. La conférence se tiendra à Vancouver (C.-B.), du 4 au 6 mars. Pour soumettre un cas ou recommander un clinicien qui pourrait contribuer à cette rubrique, communiquez avec le rédacteur en chef, le Dr John O’Keefe, à [email protected]. La restauration implanto-portée unitaire dans la zone antérieure : Règles cliniques pour diminuer les facteurs de risques Pierre Boudrias, DMD, MSD La restauration implanto-portée s’adresse classiquement à des situations cliniques où l’on retrouve des dents saines adjacentes à l’espace édenté et un ou plusieurs diastèmes1. Aujourd’hui, cette approche restauratrice est utilisée de façon courante. Le protocole de la pose des implants a été simplifié, et les concepts de mise en charge ont évolué2,3. La pose simultanée de l’implant et du pilier de guérison dans un os de bonne qualité est une technique reconnue. Elle permet de réduire l’inconfort du patient et les risques d’une cicatrisation gingivale inesthétique causés lors de la deuxième phase chirurgicale (pose ultérieure du pilier de guérison). Toutefois, la pose d’un implant sans une analyse attentive du parodonte, de l’état des dents et de l’intensité des contacts occlusaux, peut entraîner des conséquences mécaniques et esthétiques fâcheuses4. Cet article résume les critères d’évaluation préopératoire pour une restauration implanto-portée antérieure et dresse une liste des pièges cliniques à éviter. Conseils pratiques : planification et traitement Les considérations chirurgicales et restauratrices sont inséparables lors de la planification d’une restauration implanto-portée. Elles s’appliquent autant aux implants à Illustration 1a : Agénésie des dents 12 et 22. Illustration 1b : Traitement d’orthodontie pour corriger la position des dents et ouvrir les espaces édentés. Illustration 1c : Évaluation de des racines en vue de la pose Une correction orthodontique déplacer les dents pour créer édenté favorable. Illustration 1d : Pertuis obturés avec une résine composite. Illustration 1e : Vérification des contacts occlusaux avec une bandelette occlusale. Illustration 1f : Aspect clinique du complexe dentogingival, 11 ans après la mise en bouche des couronnes (dents 12 et 22). Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 la position d’implants. permet de un espace 53 I m a g e s c l i n i q u e s hexagone externe qu’aux implants à logement interne. Le tableau 1 dresse une liste des contre-indications de base. Voici quelques conseils pratiques qui peuvent orienter l’évaluation clinique en vue d’une restauration implanto-portée unitaire et faciliter le traitement : • Le remplacement d’une dent absente congénitalement (agénésie des incisives latérales) par une couronne implanto-portée constitue un traitement durable et moins invasif pour les dents adjacentes, mais il requiert souvent une correction orthodontique (ill. 1a à 1g). Pour faciliter la pose de l’implant, les dents doivent être déplacées pour créer un espace édenté mésio-distal supérieur à 6 mm, et ce, sans produire une convergence radiculaire des dents adjacentes (ill. 2). Le traitement orthodontique doit être finalisé avant la pose de l’implant. Lorsque l’espace édenté est supérieur au contour de la future restauration, une couronne avec diastème(s) peut s’avérer être le traitement restauratif approprié (ill. 3). Pour cette situation clinique, on confectionne un guide chirurgical à partir d’un cirage diagnostique, afin d’insérer l’implant à l’emplacement exact prédéterminé sur le modèle diagnostique5. • La pose d’un implant doit être retardée après la croissance6. Durant cette période, plusieurs changements se produisent au niveau des arcades dentaires et conduisent à des modifications tridimensionnelles de la position des dents. Ces altérations peuvent entraîner des interférences occlusales et une mauvaise position des dents par rapport à celle de l’implant. On recommande donc d’attendre jusqu’à plus de 15 ans chez les filles et 17 ans chez les garçons (ill. 4). • L’absence de papilles gingivales cause un préjudice inesthétique. La hauteur entre le sommet de la crête osseuse et le contact interproximal devrait être mesurée avec une sonde parodontale (ill. 5). Une distance égale ou inférieure à 5 mm assure une bonne cicatrisation et le rétablissement des Tableau 1 Contre-indications chirurgicales et restauratrices 54 Contre-indications chirurgicales Contre-indications restauratrices Quantité d’os insuffisante (qualité et contour) Proximité des structures anatomiques Morphologie gingivale inadéquate Convergence radiculaire Pronostic général et parodontal des dents adjacentes pauvre Largeur mésio-distale de l’espace édenté < 6 mm Espace inter-occlusal insuffisant Intensité de l’occlusion trop élevée (surplomb vertical prononcé) Restaurations extensives ou défectueuses sur les dents adjacentes (pronostic pauvre) Hygiène buccale et état buccodentaire négligés Illustration 1g : Évaluation radiologique des restaurations implanto-portées, 11 ans après la mise en bouche des couronnes (ciment au phosphate de zinc). Illustration 2 : Espace intercoronaire suffisant et interradiculaire insuffisant. Illustration 3 : Diastèmes préservés. Restauration implanto-portée cimentée sur un pilier en positon de la dent 11. Illustration 4 : Un implant placé chez un patient trop jeune entraînera un défaut crestal inesthétique et une position inadéquate de l’implant suite à la croissance. Illustration 5 : Un espace de 5 mm entre le contact interproximal et la crête osseuse est idéal afin de préserver les papilles gingivales. Illustration 6 : Les embrasures gingivales d’incisives de forme triangulaire avec un contact interproximal situé au tiers incisif se comblent plus difficilement (restauration implanto-portée cimentée sur la dent 21). Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne I m a g e s papilles gingivales après la pose de l’implant7. Cette règle s’applique particulièrement aux incisives centrales triangulaires avec un contact interproximal situé au tiers incisif (ill. 6). Les dents rectangulaires ou carrées sont toutefois plus faciles à gérer sur le plan esthétique. Un nouvel implant (Perfect, Nobel Biocare) avec festons interproximaux semble prometteur afin de préserver la hauteur des crêtes osseuses interproximales lors de la pose immédiate de ce type d’implant (ill. 7)8. • La qualité esthétique de la restauration implanto-portée dépend de la morphologie de la crête édentée. Une crête osseuse de volume adéquat (hauteur et épaisseur) est capitale pour la pose de l’implant avec un bon axe longitudinal. Une gencive kératinisée avec une bonne morphologie contribue à l’apparence naturelle et esthétique de la restauration. Une concavité labiale peut être causée par un manque d’os ou d’épaisseur gingivale. Une greffe osseuse et/ou gingivale est alors indiquée9–11. Le volume osseux peut être évalué de 3 façons : analyse visuelle et palpation, tomodensitométrie sagittale avec guide radiopaque (scanner)12 et sondage osseux avec guide de mesure (ridge mapping)13. Le sondage de l’os avec guide de mesure permet la reproduction du profil osseux sur une coupe sagittale d’un modèle diagnostique (ill. 8a et 8b). Si un c l i n i q u e s doute persiste, un scanner avec guide radiopaque confirmera avec précision le contour de la crête osseuse (ill. 9). • Une crête édentée constituée d’une bonne épaisseur osseuse permet de placer l’implant dans un axe longitudinal acceptable. Cet axe doit passer au niveau coronaire entre le rebord incisif et le tiers moyen de la surface linguale14 (ill. 10). Un axe longitudinal trop labial ou trop lingual entraînera à coup sûr des difficultés restauratrices. Une règle pratique pour une incisive supérieure consiste à s’assurer que les pièces prothétiques peuvent être comprises au côté lingual d’une ligne droite imaginaire qui relie les surfaces labiales des dents adjacentes à l’espace édenté. • L’implant doit être enfoncé 4 mm apicalement au feston gingival labial, afin de masquer le collet métallique (collet 2 mm sous-gingival) et d’établir un profil gingival harmonieux autour de la couronne (ill. 11a). Cette morphologie gingivale s’apparente de très près à celle d’un pontique ogival et elle est créée idéalement à l’aide d’une restauration temporaire (ill. 11b, 11c et 11d). • Le choix du diamètre de l’implant se fait en fonction de l’emplacement et des stress occlusaux transmis à la restauration et non en fonction de la masse osseuse. Les implants de 3,75 mm et de 4 mm de diamètre répondent aux exigences d’une restauration antérieure. L’implant de petit Illustration 7 : La dent 12 a été extraite, et un implant festonné a été inséré immédiatement. Les côtés interproximaux festonnés sont enduits d’oxyde de titane afin de maintenir la hauteur des crêtes osseuses interproximales (pose de l’implant par le Dr Éric Morin). Illustration 8a : Le sondage osseux est effectué en 3 points du côté labial et du côté palatin, ainsi qu’en 1 ou 2 points au sommet de la crête édentée avec le guide de mesure. Illustration 8b : Les valeurs obtenues avec le guide de mesure sont reproduites sur une coupe sagittale du modèle diagnostique afin de dessiner le profil osseux. Illustration 9 : Le volume osseux peut être évalué à l’aide d’un scanner avec guide radiopaque (sulfate de barium ou pointe de gutta-perka). Illustration 10 : Coupe scanner sagittale et tracé indiquant les limites acceptables de l’axe longitudinal de l’implant. L’axe longitudinal doit passer entre le rebord incisif et le tiers moyen de la surface linguale. Illustration 11a : L’implant doit être enfoncé à plus de 4 mm apicalement au rebord gingival labial (pose de l’implant par la Dre Élise Shoghikian). Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 55 I m a g e s c l i n i q u e s diamètre (3,25 mm) peut être utilisé pour les incisives latérales supérieures et pour les incisives inférieures, à cause de l’intensité plus faible des forces occlusales et du risque de fracture de l’implant diminué15. Enfin, le faible diamètre de ces implants complique la réalisation d’une émergence gingivale harmonieuse et esthétique, en particulier avec certaines incisives centrales supérieures. • Une empreinte peut être prise directement sur l’implant et un modèle maître peut être coulé avec réplique d’implant et gencive souple. Ainsi, le choix du pilier se fait plus facilement et sans les contraintes du milieu buccal (p. ex., gencive, salive). L’axe longitudinal de l’implant dans la zone antérieure coupe souvent le rebord incisif de la couronne à cause de la nature rectiligne de l’implant (par rapport à la nature convexe d’une dent) et de la morphologie de l’os. Une couronne cimentée sur un pilier est alors indiquée puisque la cavité d’insertion de la vis prothétique laisserait une ouverture dans le rebord incisif (ill. 12a et 12b). Pour ce type de couronne, un pertuis lingual est créé dans le tiers lingual de l’armature de la couronne céramo-métallique (ill. 1d). Cet orifice sert de canal d’évacuation pour minimiser la pression hydraulique au moment de la cimentation de la couronne (le ciment au phosphate de zinc facilite l’enlèvement des excès logés sous la gencive) et d’ancrage si le retrait de la couronne s’avérerait nécessaire ultérieurement16. Cet orifice est obturé avec une résine composite après la cimentation de la couronne. 56 Une couronne transvissée (pilier UCLA surcoulé) peut être fabriquée, à condition que l’axe longitudinal de l’implant passe par le tiers moyen de la surface linguale de la future couronne sans affaiblir le tiers incisif en porcelaine (ill. 13). Cette restauration offre l’avantage d’être totalement réversible. La vis prothétique est recouverte d’une mince couche de matériau friable (gutta percha blanche), et la cavité d’accès au côté lingual est obturée avec une résine composite. • La vis du pilier est serrée avec une clé dynamométrique, selon les recommandations du fabricant. Les contacts proximaux d’une couronne implanto-portée cimentée sur pilier ou d’une couronne transvissée sont ajustés afin d’assurer une bonne assise de la couronne ou des composantes. Les contacts occlusaux sont ensuite ajustés en intercuspidation maximale, en latéralité et en propulsion, pendant que le patient serre fortement ses dents (ill. 1e). On doit pouvoir tirer sur une bandelette occlusale fine et sentir une légère friction au niveau des points de contact occlusaux. On compense ainsi pour l’absence de membrane parodontale autour de l’implant. En conclusion, le succès esthétique et fonctionnel d’une restauration implanto-portée unitaire dans la zone antérieure requiert un examen clinique méticuleux. La planification et le traitement doivent mettre à contribution le chirurgien et le dentiste restaurateur, ainsi qu’une exécution technique de qualité. C Illustration 11b : La morphologie gingivale peut être modifiée à l’aide d’une restauration temporaire implanto-portée. Illustration 11c : Restauration temporaire transvissée sur l’implant dans la dent 11. Illustration 11d : Restauration implantoportée en céramique cimentée sur pilier en position de la dent 11. Illustration 12a : Le pilier Procera (Nobel Biocare) permet de placer la finition gingivale (jonction pilier/couronne) à la profondeur sous-gingivale désirée tout en suivant la forme du feston gingival interproximal. Illustration 12b : L’axe longitudinal de l’implant passe à travers le rebord incisif. Restauration cimentée sur un pilier Procera en titane. Illustration 13 : L’axe longitudinal de l’implant passe à travers le tiers moyen de la surface linguale d’une restauration transvissée (pilier UCLA surcoulé). Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne I m a g e s Le Dr Boudrias est professeur au Département de dentisterie restauratrice et chef du service de prothèses partielles à l’Université de Montréal. Il enseigne la prosthodontie partielle fixe et l’implantologie et exerce dans un cabinet privé à l’Université de Montréal. Il n’a aucun intérêt financier déclaré dans la ou les sociétés qui fabriquent les produits mentionnés dans cet article. Écrire au : Dr Pierre Boudrias, Faculté de médecine dentaire, Université de Montréal, C.P. 6128, Succursale Centre-Ville, Montréal, QC H3P 1J2. Courriel : [email protected]. Le Dr Boudrias donnera son séminaire, intitulé «Implant Restoration for the Partially Edentulous Patient: Practical Concepts and Case Presentations», le jeudi 4 mars. Pour en savoir plus sur la Conférence CDP/ADC, visitez le site Web www.pacificdentalonline.com. Références 1. Laney WR, Jemt T, Harris D, Henry PJ, Krogh PH, Polizzi G, and others. Osseointegrated implants for single-tooth replacement: progress report from a multicenter prospective study after 3 years. Int J Oral Maxillofac Implants 1994; 9(1):49–54. 2. Glauser R, Gottlow J, Lundgren AK, Sennerby L, Portmann M, Ruhstaller P, and other. Immediate occlusal loading of Branemark system implant with TiUnite surface: histological evaluation after 6 months. Applied Osseointegration Res 2002; 3(1):25–8. 3. Becker W, Becker BE, Israelson H, Lucchini JP, Handelsman M, Ammons W, and others. One-step surgical placement of Branemark implants: a prospective multicenter clinical study. Int J Oral Maxillofac Implants 1997; 12(4):454–62. 4. Mazurat RD, Love WB, Pesun IJ. The role of the restorative dentist in the diagnosis and maintenance phases of implant therapy — Part II: Prosthetic planning. J Can Dent Assoc 1994; 60(9):814–8. 0 c l i n i q u e s 5. Koyanagi K. Development and clinical application of a surgical guide for optimal implant placement. J Prosthet Dent 2002; 88(5):548–52. 6. Oesterle LJ, Cronin RJ. Adult growth, aging, and the single-tooth implant. Intern J Oral Maxillofac Implants 2000; 15(2):252–60. 7. Tarnow DP, Magner AW, Fletcher P. The effect of the distance from the contact point to the crest of bone on the presence or absence of the interproximal dental papilla. J Periodontol 1992; 63(12):995–6. 8. Wohrle PS. Nobel Perfect esthetic scalloped implant: rationale for a new design. Clin Implant Dent Relat Res 2003; 5 Suppl 1:64–73. 9. Langer B. Soft tissue complications — the esthetic dilemma. Int J Oral Maxillofac Implants 2003; 18(5):767–8. 10. Simion M, Jovanovic SA, Tinti C, Benfenati SP. Long-term evaluation of osseointegrated implants inserted at the time or after vertical ridge augmentation. A retrospective study on 123 implants with 1-5 year follow-up. Clin Oral Implants Res 2001; 12(1):35–45. 11. Torreao AS, Fonseca DM, Jovanovic SA. Single-unit implantsupported restoration in the vertically deficient anterior maxilla. Pract Periodontics Aesthet Dent 1999; 11(5):571–5. 12. Weinberg LA. CT scan as a radiologic data base for optimum implant orientation. J Prosthet Dent 1993; 69(4):381–5. 13. Boudrias P. Evaluation of the osseous edentulous ridge (i.e. ridge mapping): probing technique using a measuring guide. J Dent Québec 2003; 40:301–2. 14. Engelman MJ. Clinical decision making and treatment planning in osseointegration. Chicago: Quintessence Publishing Co, Inc.; 1996. Chapter 6:81–100. 15. Rangert B, Sennerby L, Meredith N, Brunski J. Design, maintenance and biomechanical considerations in implant placement. Dent Update 1997; 24(10):416–20. 16. Okamoto M, Minagi S. Technique for removing a cemented superstructure from an implant abutment. J Prosthet Dent 2002; 87(2):241–2. * * Le nombre d’autres familles de fonds offrant la gamme de fonds gérés par Altamira, AIM Trimark Investments, Fiera Capital, McLean Budden, Franklin Templeton et Gestion de Capital KBSH qui se trouvent dans le RER de l’ADC. Pour en bénéficier, appelez dès maintenant le 1 877 293-9455, poste 5021. Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 57 Nouvelles du CDSPI CINQ FAÇONS DE TIRER LE MAXIMUM DE VOTRE REER EN 2004 par John Webster 1. Tenez ferme! D’après un récent sondage sur la confiance des investisseurs, chose étrange, il se trouve que 64 % des Canadiens interrogés ignoraient totalement que les marchés boursiers nationaux ont soutenu leur progression en 2003! Si vous avez reporté à plus tard vos cotisations REER (ou si vous comptez mettre vos cotisations en rade dans un fonds à faible risque) – ravisez-vous. Il n’y a pas de meilleur moment d’investir pour réaliser des gains éventuels que quand les marchés sont à la hausse. En réalité, il vous faudrait sérieusement songer à investir autant de revenu que possible dans votre REER. (En 2003, le maximum qu’il vous est permis de cotiser à votre REER s’établit à 14 500 $ ou 18 % de votre revenu gagné, si c’est un montant inférieur.) En cotisant le maximum, non seulement vous réussirez à réduire jusqu’à la limite du possible votre note d’impôt, mais vous vous bâtirez une plus grosse épargne. Vous devriez certainement cotiser le maximum pour 2003. Et pour en faire de même pour 2004, au lieu d’attendre jusqu’à la dernière minute pour verser votre cotisation en une somme globale, pensez plutôt à faire des versements réguliers (tous les mois, par exemple). Dans l’industrie, ces placements à intervalles réguliers sont connus comme des «achats périodiques par sommes fixes». En vous y prenant de la sorte, vous obtenez pour le même investissement 58 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 périodique un plus grand nombre d’unités d’un fonds de placement quand les cours sont faibles – et vos placements s’en comportent mieux. 2. Rajustez votre montant RPA Si vous investissez dans le RER de l’ADC du Programme de placement des dentistes du Canada, vous pouvez cotiser par dépôts réguliers grâce au régime de prélèvement automatique (RPA). Il vous suffit d’appeler le CDSPI pour obtenir un formulaire RPA ou d’en télécharger un en vous rendant au www.cdspi.com. Si vous cotisez déjà à votre RER de l’ADC par RPA et que votre revenu annuel s’élève à plus de 80 555 $, n’oubliez pas de rajuster le montant du versement pour tenir compte de l’augmentation du plafond de cotisation REER. Rappelez-vous d’en faire autant l’année prochaine, car le plafond de cotisation va encore monter (passant à 15 500 $ en 2004). 3. Servez-vous de Perspective retraiteMC Si vous êtes comme tant d’autres dentistes, vous espérez avoir un montant spécifique dans votre REER au moment de prendre votre retraite, pour vous payer le style de vie rêvé. Mais comment vous y prendre pour être sûr d’atteindre ce but? Heureusement, le Programme de placement offre un service sans frais qui vous aidera à y arriver. Son nom? Perspective retraiteMC – votre stratégie pour vous bâtir une fortune personnelle. Il s’agit d’un rapport écrit de l’évolution de votre épargne-retraite, vous montrant à combien s’élèvera le revenu annuel auquel vous pouvez vous attendre à la retraite. Si le montant indiqué sur le rapport est inférieur à ce que vous espériez atteindre, vous pouvez recourir au service d’un planificateur financier agréé des Conseils professionnels en direct Inc. pour parler des stratégies susceptibles de vous faire réaliser votre objectif. Vous découvrirez peutêtre que vous avez besoin d’être plus dynamique dans vos placements d’épargne ou d’avoir d’autres fonds d’épargne en plus de ceux de votre REER. Des relevés Perspective retraiteMC sont automatiquement envoyés aux participants RER de l’ADC âgés de 25 à 60 ans au cours du mois qui suit leur anniversaire de naissance. Les autres sont invités à appeler les Conseils professionnels en direct Inc. – une filiale du CDSPI, pour demander un formulaire de personnalisation Perspective retraiteMC. (Pour une analyse plus détaillée de vos finances – notamment vos placements enregistrés et non enregistrés – de même que de vos besoins d’assurance et de planification successorale, il suffit d’appeler pour obtenir un plan financier complet. Outil de planification précieux, ce service offre aux dentistes une analyse approfondie de leurs finances, pour un prix spécial.) 4. Recourez à notre nouveau service de rééquilibrage Pour réaliser vos objectifs d’épargneretraite, vous avez établi un modèle de répartition d’actif pour vos placements REER, selon votre tolérance à l’égard du risque et le temps qu’il vous reste jusqu’à la retraite. Par exemple, disons que vous êtes un dentiste de 40 ans et votre seuil de tolérance à l’égard du risque est élevé. Vous avez positionné votre portefeuille de sorte que votre actif soit placé à 60 % dans des fonds d’actions et à 40 % dans des fonds espèces et à revenu. Supposons que, vu le repli observé récemment sur les marchés boursiers, vos fonds espèces et à revenu ont affiché une meilleure tenue que vos fonds d’actions. Résultat, votre portefeuille a maintenant une pondération de 40 % en actions et 60 % en espèces et à revenu. Comme votre répartition d’actif est déséquilibrée, votre portefeuille en devient trop conservateur pour que vous puissiez atteindre l’épargne-retraite visée. Pour vous remettre sur les rails, il vous faut rééquilibrer votre portefeuille en vendant une partie de vos fonds Journal de l’Association dentaire canadienne N o u v e l l e s espèces et à revenu pour acheter davantage dans les fonds d’actions. Ce faisant, vous vous assurez que votre portefeuille adhère à votre seuil de tolérance à l’égard du risque. Inversement, si vos fonds d’actions se montrent plus performants, cela rééquilibrera les choses, ramenant votre risque au niveau de confort. Pour simplifier le rééquilibrage de votre portefeuille, le Programme de placement offre maintenant aux participants un nouveau service de rééquilibrage. Mis à votre disposition sans frais, ce service remettra automatiquement votre portefeuille en équilibre tous les 6 mois (ou tous les ans), pour veiller à ce qu’il se conforme à votre modèle de répartition d’actif approuvé. Pour utiliser ce service, il suffit d’appeler les Conseils professionnels en direct Inc. 5. Parlez à un spécialiste qualifié dans les placements Les décisions prises aujourd’hui au sujet de vos placements REER peuvent avoir des répercussions profondes sur votre bien-être financier à la retraite. Voilà pourquoi tous les dentistes devraient songer à s’en remettre à un spécialiste qualifié dans les placements. Pour des conseils en planification de placement, sans frais, par un d u C D S P I planificateur financier agréé qui ne touche pas de commissions, appelez les Conseils professionnels en direct Inc., 1-877-293-9455 ou 416-293-9455 (à Toronto), poste 5021. John Webster est planificateur financier agréé et vice-président, Planification financière pour les Conseils professionnels en direct Inc. – une filiale du CDSPI. Des restrictions s’appliquent en matière de services consultatifs dans certaines juridictions. Renseignements fournis par Canadian Dental Service Plans Inc. 100% * * Dans combien de durées de 1, 2, 3, 5 et 10 ans se terminant le 31 octobre 2003 la majorité des fonds du RER de l’ADC ont affiché une performance supérieure à celle de la plupart des autres fonds dans leurs catégories. Pour en bénéficier, appelez dès maintenant le 1 877 293-9455, poste 5021. Journal de l’Association dentaire canadienne Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 59 PROGRAMME DE PLACEMENT DES DENTISTES DU CANADA Fonds de l’ADC JETEZ UN COUP D’ŒIL SUR NOTRE PERFORMANCE ✔ Résultats supérieurs sur une longue période ✔ Gestionnaires d’élite ✔ Honoraires modiques Les fonds de l’ADC peuvent utilisés dans votre RER, FRR, REEE et compte d’investissement de l’ADC. Performance des fonds de l’ADC (pour la période se terminant le 30 novembre 2003) Ratios de gestion 1 an 3 ans 5 ans 10 ans FONDS DE CROISSANCE CANADIENS DE L’ADC Fonds d’actions de croissance (Altamira) jusqu’à 1,00 % 40,9 % 12,4 % 11,5 % s/o Fonds d’actions ordinaires (Altamira) jusqu’à 0,99 % 15,1 % -4,5 % 6,1 % 5,6 % Fonds d’actions canadiennes (Trimark)†1 jusqu’à 1,65 % 14,1 % 3,7 % 8,1 % 8,1 % jusqu’à 1,45 % 28,3 % -9,8 % 7,2 % 13,8 % jusqu’à 0,67 % 21,0 % -2,8 % 5,4 % 7,8 % Fonds d’actions spéciales (KBSH)†2 Fonds à indice composite TSX (BGI)†† FONDS DE CROISSANCE INTERNATIONAUX DE L’ADC Fonds marchés émergents (KBSH) jusqu’à 1,45 % 29,2 % 5,6 % 9,7 % s/o Fonds de titres européens (KBSH) jusqu’à 1,45 % -6,7 % -18,1 % -6,5 % s/o Fonds d’actions internationales (KBSH) jusqu’à 1,45 % 1,3 % -15,6 % -1,8 % s/o Fonds Bassin Pacifique (KBSH) jusqu’à 1,45 % 2,7 % -23,1 % -3,9 % s/o jusqu’à 1,20 % -7,0 % -15,3 % -0,8 % 9,4 % jusqu’à 1,65 % -0,6 % 3,2 % 7,7 % 11,0 % Fonds d’actions (États-Unis) Fonds mondial (KBSH)†3 (Trimark)†4 Fonds mondial d’actions (Templeton) jusqu’à 1,77 % 1,2 % -6,0 % -1,0 % s/o Fonds indiciel S&P 500 (BGI)†† jusqu’à 0,67 % -5,3 % -11,4 % -4,3 % 9,6 % jusqu’à 0,99 % 6,6 % 6,1 % 5,1 % 6,4 % jusqu’à 0,97 % 5,7 % 6,4 % 5,3 % 7,2 % jusqu’à 0,67 % 2,3 % 2,9 % 3,6 % 4,1 % FONDS À REVENU DE L’ADC Fonds d’obligations et d’hypothèques (Fiera) Fonds à revenu fixe (McLean Budden)†5 FONDS LIQUIDE ET QUASI-LIQUIDE DE L’ADC Fonds d’effets financiers (Fiera) FONDS DE CROISSANCE ET À REVENU DE L’ADC Fonds mixte (KBSH) jusqu’à 1,00 % 6,6 % -2,8 % 4,1 % 6,6 % Fonds valeur mixte (McLean Budden)†6 jusqu’à 0,95 % 6,5% 3,3 % 6,2 % 8,3 % Les chiffres de l’ADC indiquent un taux de rendement composé annuel, tous frais déduits, ce qui fait que les résultats peuvent différer de ceux publiés par les gestionnaires des fonds. Ces chiffres sont des taux historiques basés sur la performance passée et ils ne sont pas forcément indicatifs des résultats futurs. Les ratios des frais de gestion par an reposent sur la valeur de l’actif dans les fonds donnés. Il s’agit des ratios maximums. † †† Les taux de rendement donnés sont ceux relatifs aux fonds suivants, qui sont des véhicules de placement des fonds de l’ADC : 1Trimark Canadian Fund, 2KBSH Special Equity Fund, 3KBSH US Equity Fund, 4Trimark Fund, 5McLean Budden Fixed Income Fund, 6McLean Budden Balanced Value Fund. Les rendements indiqués sont les rendements totaux de l’indice suivi par ces fonds. Pour les valeurs unitaires en cours et les taux des Fonds de placements garantis, appelez le CDSPI sans frais au 1-800-561-9401, poste 5025, ou visitez le site Web du CDSPI au www.cdspi.com. 60 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne Nouveaux produits La rubrique «Nouveaux Produits» du JADC décrit brièvement les dernières innovations en dentisterie. La publication de cette information ne reflète en aucun cas l’appui du JADC ou de l’Association dentaire canadienne. Si vous aimeriez soumettre un nouveau produit au JADC, envoyez vos communiqués de presse et photographies à Rachel Galipeau, coordonnatrice des publications, à [email protected]. Le matériel reçu en français et en anglais aura priorité. Dentsply Trubyte a lancé le produit Eclipse Heat & Seat Resilient Lined Nightguard. La plaque occlusale transparente d’Eclipse forme la couche extérieure dure, assurant une surface mordante ferme aux patients qui grincent des dents pendant le sommeil. La nouvelle résine élastique Eclipse forme la couche intérieure. Cette couche fléchit lorsqu’elle est chauffée pour aider à l’insertion facile du protecteur de nuit. Lorsqu’elle se refroidit à la température du corps, elle maintient exactement les positions des dents et des mâchoires et assure une excellente rétention en bouche. • Dentsply, 800-877-0020, www.dentsply.com • La société DenMat/Rembrandt lance Rembrandt Virtuoso Universal, nouveau composite nanohybride convenant à tout besoin de restauration. Ce qui rend la formulation de Rembrandt Virtuoso Universal si réussie est la combinaison de la force d’une résine hybride avec les propriétés de faible usure et l’esthétique d’un composite à microparticules. Doté d’excellentes caractéristiques de manipulation, de polissage et de sculptabilité, ce composite convient à plusieurs applications cliniques. La technique d’insertion par couche crée des restaurations d’aspect naturel nécessitant peu ou pas de polissage. • Den/Mat Rembrandt Corporation, 800-445-0345, www.denmat.com • Nu Radiance Forté est maintenant offert sous la forme de Forté Duo, un nécessaire à 2 seringues destiné au patient. Forté est un produit blanchissant fourni par le dentiste, doté d’une gouttière et emportable à la maison. Une seringue Nu Radiance Forté peut produire une amélioration de 6 à 8 teintes (3 à 6 heures de port); 2 seringues peuvent produire une amélioration de 8 à 12 teintes (6 à 12 heures de port), selon la teinte initiale. Comme les patients ne portent la gouttière que pendant 30 minutes à la fois (ils peuvent la porter jusqu’à 60 minutes durant), Forté est une solution rapide et facile de blanchiment des dents. • Nu Radiance, Inc. 866-899-3207, www.nuradiance.com • Le miroir jetable Flecta de Pulpdent offre de nombreux avantages par rapport aux miroirs traditionnels. La conception, innovatrice, est de poids léger et, avec le miroir allongé, elle assure une zone de visualisation élargie de 40 %, tout en supprimant les égratignures et les taches grâce au film protecteur facile à retirer. De plus, les patients peuvent apporter le miroir à la maison, ce qui renforce les programmes d’hygiène et augmente la sensibilisation des patients. On peut se procurer les miroirs jetables Flecta auprès des distributeurs de produits dentaires en boîtes de 200. • Pulpdent, 800-343-4342, www.pulpdent.com • 62 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne Les petites annonces Joignez le plus important groupe de dentistes au Canada C Beverley Kirkpatrick ou Deborah Rodd a/s L’Association médicale canadienne 1867, prom. Alta Vista Ottawa, ON K1G 3Y6 par messager : 500-150, rue Isabella Ottawa, ON K1S 1V7 Tél. : (613) 731-9331, 1-800-663-7336, poste 2127 ou 2314 Téléc. : (613) 565-7488 Courriel : [email protected] Les annonces par téléphone ne sont pas acceptées. Dates limites de réception Numéro Date limite Février 9 janvier Mars 10 février Veuillez faire parvenir les réponses aux numéros de boîtes à l’adresse suivante : Boîte ... JADC 1867, prom. Alta Vista Ottawa, ON K1G 3Y6 Les noms et adresses des annonceurs qui utilisent les boîtes-réponse sont strictement confidentiels. Tarif des encadrés grand format ($) 1 page 2 /3 page 1 /2 page 1 /8 page 1690 1200 900 285 /3 page /4 page 1 /6 page 1 1 610 530 420 Tarif des petites annonces ordinaires 88 $ jusqu’à 50 mots, 80 ¢ par mot supplémentaire. Numéro de boîte-réponse : 20 $ (première insertion seulement). Encadré spécial (21/8" x 21/8") $210 Toutes les annonces doivent être payées à l’avance. Remise de 10 % pour les membres de l’ADC. Journal de l’Association dentaire canadienne A B I N E T S ALBERTA – Centre : Cabinet solo de dentisterie générale à vendre en milieu rural, à une heure d’Edmonton et à 45 minutes de Red Deer. Revenu brut : 550 000 $ et plus/année, 4 jours/semaine. Possibilité d’agrandir. Baux excellents. Personnel formidable, à long terme, comprenant une hygiéniste. Frais généraux peu élevés. Propriétaire déménage en Colombie-Britannique. Appelez Anne au (403) 843-2173. D1454 ALBERTA – Edmonton : Dentiste à la retraite vend cabinet de dentisterie générale prospère au centre-ville d’Edmonton. Cinq salles opératoires, 1800 dossiers actifs. Concept ouvert et local éclairé avec vue sur la ville. Dentiste prêt à servir de mentor au dentiste à salaire/pourcentage. Veuillez joindre le Dr Jim Demas, tél. : (780) 425-9847 (le jour) ou (780) 435-8320 (le soir ou la fin de semaine). D1436 ALBERTA – Sud-est : À vendre, cabinet moderne, achalandé, avec 5 salles opératoires. Récemment rénové, nouvel équipement. Le seul cabinet d’une ville de 1100 habitants qui en attire 4000 des environs. Revenus bruts de 400 000 $ à 3 jours/semaine; 1200 dossiers actifs. Occasion d’investissement dans l’immobilier. Le propriétaire aidera durant la transition. 325 000 $. Pour plus de détails, joindre Vicki au (403) 664-0134. D1419 ALBERTA – Edmonton : À vendre, clinique d’orthodontie avec tous les appareils, récemment rénovée. Ces superbes installations sont offertes avec tout l’équipement, tous les appareils et ordinateurs, etc., au gré de l’acheteur. Intégration numérique intégrale, Sirona Orthophos 3, système informatique ultramoderne, nouveau compresseur, unité d’aspiration, etc. Ces installations comptent 6 fauteuils de traitement, 1 salle d’examen, 1 salle d’archives, sont situées au 15e étage et offrent des vues panoramiques formidables. L’immeuble loge également 3 spécialistes en chirurgie buccodentaire, 1 parodontiste et 2 dentistes pédiatres. Le propriétaire actuel se réinstalle ailleurs. Disponible en avril 2004. Joindre Terry Carlyle au (780) 435-3641; courriel : [email protected]; site Internet : www.str8teeth.com. Il nous fera plaisir de vous faire parvenir par courriel des photos des installations. D1426 ALBERTA – Edmonton : Cabinet à vendre. Propriétaire prend sa retraite. Au centreville, sur arrêt LTR. Trois salles opératoires, équipement le plus récent (Adec et Den-TalEz), Panorex, 962 p.c. Patients éduqués. Tél. : (780) 422-1731 (le jour), (780) 4822869 (le soir); téléc. : (780) 426-2910; courriel : [email protected]. D1427 ALBERTA – région rurale : Cabinet solo à vendre dans le Centre-Ouest. Clinique progressive comprenant l’équipement le plus récent, des salles opératoires informatisées, des caméras intrabuccales, etc. Achalandé; clientèle familiale provenant d’une région industrielle et récréative. Le propriétaire est disposé à aider durant la transition. Veuillez laisser un message au (780) 405-7032. D1430 ALBERTA – Calgary : Cabinet dentaire exceptionnel à vendre, principalement de non-cession. Revenu de 940 000 $, avec frais généraux peu élevés, pour 178 jours par année. Situé au nord-ouest de Calgary, dans une zone commerciale récemment rénovée. Équipe remarquable. Prière de laisser un message à Michelle, tél. : (403) 270-2684. D1377 COLOMBIE-BRITANNIQUE – région de Burnaby/Vancouver : Occasion d’association dans cabinet avec 5 cinq salles opératoires, nouvel équipement et aménagement. Le cabinet est bien établi et continue de prendre rapidement de l’ampleur. Revenu de 350 000 $ pour 1/3 du contrat d’association. Possibilité de revenu fixe. Les candidats intéressés sont priés de joindre Christine au (604) 562-3888 ou à [email protected]. D1446 COLOMBIE-BRITANNIQUE – Burnaby : 90 000 $. Quatre salles opératoires entièrement aménagées et prêtes à l’emploi. Aucun patient. Cabinet récemment amélioré. Beaucoup de potentiel. Très bonne aubaine. Emplacement stratégique pour attirer les patients des immeubles de bureaux, les résidents et les étudiants de la région. Pour obtenir plus de renseignements, écrivez à [email protected]. D1447 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 63 Les petites annonces Pour placer votre annonce, communiquez avec : COLOMBIE-BRITANNIQUE – Courtenay (île de Vancouver) : Cabinet à vendre. Je désire cesser d’exercer en tout ou en partie et assurer la transition avec quelqu’un qui est prêt à prendre la relève du cabinet que j’ai bâti. Clientèle et personnel remarquables. Bâtiment et équipement de 10 ans, 6 salles opératoires, 2200 p.c., 1600 dossiers actifs, revenu d’environ 550 000 $ pour 185 jours/an et 6 heures/ jour. La région offre toutes les formes de loisirs – un endroit formidable pour vivre! Possibilité de devenir propriétaire du quart d’un bâtiment de 9000 p.c. Je suis flexible. Tél. : (250) 338-6080 (ligne privée). D1330 COLOMBIE-BRITANNIQUE – Île de Vancouver : Cabinet prospère à vendre sur la belle Île de Vancouver. Revenu brut de 30 700 000 $, 3 jours/semaine; 3 mois de vacances. 3000 dossiers. Nombre élevé de patients assurés. Carnet rempli 2 mois d’avance. Nombreuses possibilités pour travailler et produire davantage. Propriétaire entreprend des études supérieures. D1355 Courriel : [email protected]. MANITOBA – Winnipeg : À vendre, cabinet de dentisterie générale bien établi. Évalué par un expert. Aménagement à frais partagés dans un centre commercial avec bonne visibilité, stationnement et nouvelle clientèle; 4 jours/semaine avec un chiffre d’affaires supérieur à la moyenne. Le propriétaire retourne faire des études supérieures. Les intéressés sont priés de faire parvenir un courriel à drewbrueckner@ shaw.ca ou de laisser un message au (204) D1425 477-8753. ONTARIO – Ottawa Est : Local disponible pour dentiste généraliste ou spécialisé. Environ 1200 p.c., 4 salles opératoires prêtes à être aménagées. Occupé par dentiste depuis plus de 30 ans. Bâtiment possède un ascenseur, un accès pour les handicapés, un accès facile par voiture ou autobus et des espaces de stationnement pour les patients et les locataires. Pour en savoir plus, téléphonez à Val-Roca ManaD1438 gement au (613) 744-1199. ONTARIO – Ottawa Sud : Cabinet de dentisterie générale bien établi avec 4 salles opératoires, dans maison bien située. Pour 1 ou 2 dentistes. Propriétaire restera pendant la transition. Revenu brut audessus de la moyenne. Potentiel de croissance excellent. Si vous êtes intéressé, téléphonez au (613) 859-1876. D1313 MAINE, États-Unis : Région montagneuse de l’ouest du Maine. Cabinet de dentiste solo, prospère, à vendre. Volume peu élevé, rémunération à l’acte, accent mis sur la dentisterie restauratrice. Nouvelles installations magnifiques – occasion immobilière. Ski, golf et pêche dans petite ville collégiale. L’État du Maine recherche des Canadiens détenant un DDS; prêt à faciliter votre déménagement. Prix : 215 000 $ US. Tél. : (207) 778-0653. D1439 P O S T E S V A C A N T S ALBERTA – Slave Lake : Dentiste à salaire/pourcentage à temps plein demandé pour cabinet achalandé à Slave Lake (Alberta). Cabinet bien établi avec 6 salles opératoires. Occasion en or pour nouveau th AN N IVE R SARY CORPORATIONS 1974-2004 D1236 Les petites annonces COLOMBIE-BRITANNIQUE – Kitimat : À vendre, cabinet de dentisterie générale bien établi. Programme de rappel et de parodontie assisté par une hygiéniste, dans une ville merveilleuse ayant un potentiel industriel assuré à long terme. Toutes sortes d’activités récréatives d’intérieur et d’extérieur offertes à deux pas de chez soi. Pas de problèmes de circulation et bon revenu en 4 jours/semaine. Le propriétaire se réinstalle pour des raisons de famille. Pour plus d’inD1423 formation, tél. : (604) 576-1176. 64 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 Journal de l’Association dentaire canadienne ALBERTA – Edmonton : Poste de dentiste à salaire/pourcentage disponible dans cabinet en expansion, situé à Edmonton (Alberta). Le cabinet, récemment rénové et agrandi, est actuellement en travaux, ceux-ci devant se terminer à l’automne 2003. Potentiel de croissance excellent, puisque nous nous situons dans un centre commercial important d’un quartier résidentiel de la ville en voie de développement. Envoyez C.V. par téléc. au (780) 472-9835 ou à drdch@ compuserve.com. D1409 ALBERTA – Région rurale : Dentiste à salaire/pourcentage demandé. Cabinet de dentisterie familiale établi : personnel jeune, dynamique. Ambiance détendue. Idéal pour un dentiste bienveillant, axé sur les patients. Nouveau diplômé bienvenu. Ville familiale formidable offrant une foule de loisirs et de sports à l’extérieur. À 2 petites heures d’Edmonton. Joindre Neil au (780) 484-5868 (le soir). D1014 COLOMBIE-BRITANNIQUE – Victoria : Cabinet familial progressiste et achalandé recherche dentiste à salaire/pourcen- tage motivé et enthousiaste pour s’occuper de la clientèle existante et travailler avec 2 autres dentistes afin de fournir des soins complets aux patients. Cabinet récemment rénové, bien équipé, avec 5 salles opératoires, situé au Centre Eaton de Victoria. Option facultative de rachat futur. Pour plus de renseignements, joindre le Dr Don Bays, tél. : (250) 381-6433 (bureau), (250) 595-8050 (domicile), téléc. : (250) 3816421, courriel : [email protected]. D1417 COLOMBIE-BRITANNIQUE – Kamloops : Associé demandé avec possibilité de racheter un cabinet achalandé, plaisant et progressif. Contacter le Dr D. Barry Dextraze, 21-750, prom. Fortune, Kamloops, BC V2B 2L2; tél. : (250) 3765354; téléc. : (250) 376-5367. D693 TERRE-NEUVE – Bay Roberts : À 45 minutes de Saint-John’s. Dentiste à salaire/pourcentage à temps plein, demandé pour juin 2004 dans grand cabinet achalandé et bien établi. Occasion unique pour individu travailleur et motivé, qui s’intéresse à tous les aspects de la dentisterie. Peu de soutien de spécialistes; toute une gamme de soins dentaires sont donc offerts à nos patients. Potentiel de revenu excellent. Dentiste actuel quitte la province. De plus amples renseignements seront fournis aux personnes intéressées. Pour ce faire, envoyez votre C.V. ou une lettre d’intérêt par la poste ou par téléc. à la : Dre Michelle Zwicker, C.P. 1560, Bay Roberts, NL A0A 1G0, téléc. : (709) 786-0895, ou envoyez une lettre d’intérêt par courriel à mdzwicker @nf.sympatico.ca. D1450 MANITOBA – Brandon : Dentiste à salaire/pourcentage demandé immédiatement, à temps plein, dans cabinet de dentisterie générale à plusieurs dentistes et hygiénistes. Brandon est une ville universitaire en croissance. Privilèges d’hôpitaux (anesthésie générale) sont disponibles par l’intermédiaire de notre cabinet. Possibilité de devenir un poste d’équité dans un avenir proche. Envoyez C.V. au (204) 728-9108. D1440 TERRITOIRES DU NORD-OUEST – Hay River : Postes de dentiste à salaire/pourcentage à temps plein et/ou de remplaçant disponibles dans cabinet du Nord achalandé et progressiste. Communiquez avec Lesli ou un de nos merveilleux dentistes à salaire/pourcentage, tél. : (867) 874-6663. Pour en savoir plus sur la ville et le cabinet, consultez le site Web www.hayriverdentalclinic.com. Téléc. : (867) 874-3233. D1444 The Prince Philip Dental Hospital Instructor in Dental Hygiene (1 year Contract / Local terms) HK$25,530 - $40,785 p.m. (Pay Scale MPS 20-30) (Plus MPF and subject to Civil Service's salary adjustments in Hong Kong) The Higher Diploma in Dental Hygiene is a 2-year full-time course which is co-organized by HKU SPACE and PPDH. Applicants must possess a Certificate in Dental Hygiene, registerable with the Hong Kong Dental Council plus minimum 5 years’ post-qualification experience; fluency in Cantonese and English. Working visa is necessary for appointment. Applications in English, giving details of qualifications, experience etc. should be sent to the Hospital Administration (Room 6B24), The Prince Philip Dental Hospital, 34 Hospital Road, Sai Ying Pun, Hong Kong by February 16, 2004. Ms Cordelia Chan, tel. 011-852-2859-0299, e-mail [email protected] General Office, tel. 011-852-2859-0332, e-mail [email protected], fax 011-852-2517-4179 D1453 DOWNTOWN TORONTO To view or for more information contact: in a thriving northern city 6 state- of- the- art ops digital radiology booking 4 months in advance what more could we ask for? AN ASSOCIATE, DAMMIT!! Prestigious building. On the Subway. Close to most amenities. This 2-unit building is ideal for medical and related professionals. 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Pour plus d’information, appelez le Dr Roger Armstrong au (867) 766-2060 et envoyez C.V. par téléc. au (867) 873-5032. D1410 TERRITOIRES DU NORD-OUEST – Yellowknife : Dentiste à salaire/pourcentage demandé dans clinique dentaire moderne (6 dentistes), bien établie et très achalandée, située dans une collectivité en pleine croissance – la capitale du diamant de l’Amérique du Nord. Équipement moderne, y compris les caméras intrabuccales et les unités de jet abrasif. Personnel de soutien amical et excellent qui offre des services de haute qualité, la qualité surpassant la quantité. Occasion unique pour quiconque cherche à jouir d’un style de vie formidable tout en exerçant la dentisterie en ce qu’elle a de meilleur à offrir. Envoyez votre C.V. à : Administration, C.P. 1118, Yellowknife NT X1A 2N8; tél. : (867) 873-6940; téléc. : (867) 873-6941. D1159 TERRITOIRES DU NORD-OUEST – Fort Smith : Dentiste à salaire/pourcentage demandé pour la Clinique dentaire de Fort Smith. Utilisez l’ensemble de vos compétences dans notre clinique moderne et bien équipée, avec personnel compétent et expérimenté. Ville centrale du parc national Wood Buffalo et voisine des rapides d’eau vive mondialement connu de la rivière des Esclaves, Fort Smith est l’endroit idéal pour un amoureux du plein air. Ce poste à temps plein offre une clientèle déjà établie ainsi que des avantages sociaux excellents. Possibilité d’association ou de succession future. Tél. : (867) 872-2044, téléc. : (867) 8725813, courriel :[email protected], courrier postal : Dr Hill, Clinique dentaire de Fort Smith, C.P. 1047, Fort Smith NT X0E 0P0. D1191 TERRITOIRES DU NORD-OUEST – Yellowknife : Technicien de laboratoire expérimenté en orthodontie demandé pour habiter et travailler à Yellowknife (T.N.-O.). Salaire et régime de rémunération alléchants. Adresser demande avec C.V. et traitement escompté à la boîteréponse de l’ADC n° 2828. D1216 66 Janvier 2004, Vol. 70, N° 1 NUNAVUT – Iqaluit : Rémunération et avantages sociaux excellents pour dentiste à salaire/pourcentage dans cabinet à 2 dentistes, moderne et achalandé, dans toute nouvelle capitale du Canada. Logement disponible. Prière de joindre l’administration au (867) 873-6940. D1416 centres urbains sont facilement accessibles. À seulement 30 minutes de Kingston et 60 minutes d’Ottawa. Pour plus de renseignements, joindre le Dr George Christodoulou, Altima Dental Canada, tél. : (416) 785-1828, poste 201, courriel : D1269 [email protected]. NUNAVUT – Iqaluit : Dentistes demandés! Clinique dentaire du Nunavut achalandée demande dentiste à salaire/ pourcentage à temps plein à Iqaluit. Communauté de 7000 habitants et plus, desservie par une seule autre clinique. Postes de remplaçants à temps partiel également disponibles dans d’autres collectivités. Excellente rémunération. Frais de déplacement et de logement payés. Envoyez C.V. par téléc. au (867) 979-6744 ou par courriel à coreygrossman@ D1373 yahoo.ca. QUÉBEC – Sherbrooke : Dentiste recherché pour travail à temps plein ou partiel. Ville charmante située à une heure de Montréal et à moins d’une heure du Vermont. Ambiance de travail agréable. Bienvenue aux nouveaux diplômés. Communiquez avec Maureen au (819) 563-6141 ou par courriel à carinne. D1401 [email protected]. ONTARIO – Carleton Place : Situé à 30 minutes à l’ouest d’Ottawa. Remplaçant demandé du 1er avril au 31 août 2004, 4 jours/semaine (le lundi, de 12 h à 20 h 30; du mardi au jeudi, de 8 h à 17 h 30). Cabinet familial moderne et achalandé. Veuillez envoyer votre C.V. et vos référenD1451 ces par téléc. au (613) 257-1718. ONTARIO – Barrie : Poste de dentiste à salaire/pourcentage à temps plein disponible dans cabinet collectif progressiste, bien établi et en croissance, avec salles opératoires modernes. Nous cherchons un dentiste qui a au moins 2 ans d’expérience en pratique privée et des compétences cliniques et verbales excellentes, est bienveillant et dynamique, et serait intéressé à faire association à l’avenir. Nous avons un programme d’hygiène bien établi avec un personnel qualifié et compétent qui est amical et bien informé. Veuillez envoyer C.V. par téléc. au (705) 721-9940 ou téléphonez au Dr Michael Dove au (705) 721-1143. D1414 ONTARIO – Windsor : Chirurgie buccale et maxillofaciale. Occasion d’exercice complet en privé; satisfaction professionnelle. Poste de dentiste à salaire/ pourcentage pouvant mener à un partenariat. Écrire confidentiellement au : Dr Joe Multari, tél. : (519) 252-0985; téléc. : (519) 734-8853; courriel : D1391 [email protected]. ONTARIO – Brockville : Dentiste à salaire/pourcentage expérimenté demandé pour l’un de 2 cabinets achalandés et bien établis. Profitez de l’atmosphère d’une petite ville et de la beauté pittoresque de la région des Milles-Îles, d’où les grands QUÉBEC – Cantons de l’est : Nous offrons à un dentiste l’occasion de se joindre à notre équipe expérimentée. Le climat de travail agréable et motivant saura vous plaire. Nous offrons une rémunération à pourcentage. Veuillez nous faire parvenir votre C.V. par téléc. au (819) 845-7854. Dr Jacques Vaillancourt, Windsor près de Sherbrooke. Tél. : (819) 845-9014. D1371 QUÉBEC – Montréal : Dentiste à salaire/pourcentage spécialisé en chirurgie buccale et maxillofaciale, bilingue, recherché pour un cabinet solo de Montréal. Faire parvenir C.V. à la boîte-réponse de D1429 l’ADC n° 2839. WASHINGTON, États-Unis – Bellevue : Comté King. Recherche dentiste à salaire/pourcentage à temps plein/partiel. Courriel : [email protected]. D1455 TERRITOIRE DU YUKON – Whitehorse : Venez pour la beauté – montagnes, lacs et rivières. Ou venez pour l’occasion d’exercer la dentisterie où vous êtes apprécié et bien rémunéré. Visitez notre site Internet : www.klondike-dental.com. Tél. : (867) 668-4618; téléc. : (867) D1422 667-4944. V E N T E E T S E R V I C E S L ’ D E É Q U I P E M E N T DEMANDÉ : Microscope opératoire chirurgical. Préfère Zeiss ou Global. Veuillez envoyer l’information par téléc. au D1456 (403) 225-2557. Journal de l’Association dentaire canadienne Prêt pour relever un défi? Le CDSPI (Canadian Dental Service Plans Inc.) vous invite à soumettre des noms de candidats pour remplir un poste à son CONSEIL D’ADMINISTRATION Êtes-vous prêt à assumer la responsabilité d’un poste au conseil d’administration du CDSPI? C’est l’occasion pour vous de faire une forte impression — d’exercer votre influence sur la prise de décision de cette compagnie dynamique — de rendre quelque chose à la dentisterie en tant qu’institution — de contribuer à l’avenir d’un organisme dont la mission est de servir les dentistes du Canada dans leurs besoins de placements et d’assurances. Siège à pourvoir immédiatement : administrateur dentiste ayant les compétences suivantes : • expérience et sens de l’efficacité de la planification stratégique • bonne compréhension des produits et services d’assurance et de placement • connaissances de ce qui constitue la structure de l’autorité d’une entreprise vigoureuse • attitude positive en matière de transparence et de responsabilité Voici ce qui caractérise un administrateur : • capable de résoudre des problèmes et axé sur la recherche de solutions • capable de fouiller, d’analyser, d’interpréter et d’évaluer des informations • capable d’influencer, d’informer, de rendre compte et de conseiller • capable de gérer, de diriger et de superviser des tâches • capable de motiver et de commander les autres Votre candidature est admissible si vous êtes membre en règle de l’ADC et/ou d’organisations membres du CDSPI et si vous avez une connaissance approfondie de la gestion d’un cabinet soit parce que vous en gérez un actuellement soit parce que vous en avez géré un récemment. La nomination au conseil d’administration sera pour un mandat de trois ans. Cela demande du temps pour se préparer et assister à quatre assemblées générales du conseil par an. II sera attribué des jetons de présence symbolisant des honoraires et un remboursement des frais. Si vous êtes intéressé, n’hésitez pas à envoyer votre curriculum vitae (ou le nom d’une personne qui excellerait dans ce défi) en citant le dossier no 204 d’ici au 27 février 2004 au : Dr G. Sweetnam Comité des candidatures du CDSPI, Conseil d’administration A/s de Murray Geddes, GR SEARCH INC. 10, rue Bay, Bureau 1500 Toronto (Ontario) M5J 2R8 [email protected] ou téléc. : (416) 365-7669 03-405 12/03 A Welcome Sign Practices currently offering CareCredit™ have found that patients welcome and appreciate the ability to pay for recommended treatment with No Interest payment plans. Now introducing, for your patients’ dental needs, 3, 6, & 12 Month No Interest Payment Plans from CareCredit. CareCredit, a division of GE Capital, is the leading patient financing programme in North America, and the only one exclusively selected for their members by the ADA,* AGD, AAOMS, and AAP. Our flexible, low monthly payment options help more patients start recommended treatment today. And with CareCredit, your practice receives payment within two business days — with no responsibility if the patient delays payment or defaults. Call to receive your FREE CD, “Establishing A Successful Financial Policy” featuring Lisa Philp, President, Transitions Group. Call 800-300-3046 ext. 4519 for more information or to enroll in CareCredit. Call today, because No Interest Payment Plans are an option your patients will definitely welcome. 800-300-3046 x4519 www.carecredit.ca * ADA Member AdvantageSM, is a service mark of the American Dental Association. ADA Member Advantage is a programme brought to you by ADA Business Enterprises, Inc. a for-profit subsidiary of the American Dental Association. 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