et s`il fallait choisir…

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LE JARDIN DU
MORVAN
PEPINIERE DU LAC DES
SAPINS
Thierry et Elisabeth Denis
58370 - Larochemillay
Tél. 03 86 30 47 20
[email protected]
Didier Thillaye du Boullay et Tamara Scott
69240 - Marnand
Tél. 04 74 64 24 15 - Port. 06 71 94 13 01
[email protected]
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18/07/13 12:06
Le Jardin du Morvan est ici
Le Morvan - © 2005 - Yves Nivot - www.kimedia.org
Dans les monts du Morvan et dans les monts du Beaujolais, nos deux pépinières sont en pleine nature.
Nos paysages sont superbes.
Mais nos climats sont rudes.
Hiver long et froid, été sec et chaud.
Et le sol de nos montagnes, plus riche de cailloux que de terre.
Pourtant, nos plantes-vivaces sont heureuses et fleurissent longtemps
Notre secret ?
Nous plantons de bonnes plantes à la bonne place !
L’équipe du Jardin du Morvan, en été
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Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son «biotope» où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 11)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 28)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 40)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 45)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VI (page 47)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 48)
Table des matières (page 49)
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CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES GRANDS ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une «bonne» plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette « bonne » plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans ce chapitre nous allons découvrir les « bonnes plantes » pour cette « bonne plate-bande ».
Elisabeth arrose les « bébés plantes ». Ils seront mis dans leurs pots définitifs dans deux mois.
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(1) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
Neige en été
Buisson d’épis blanc neige, de la fin mai à début octobre (si on coupe les épis fanés)
Hauteur 1,50 m ; distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines
sauf quand il est au frais l’après-midi.)
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet de neige du printemps à l’automne. La touffe résiste au vent.
Le feuillage est irréprochable, même sous un soleil de plomb.
- Planté au plein soleil brûlant, il n’aime pas la concurrence des racines.
- Planté à mi-ombre pendant les heures les plus chaudes, il accepte la concurrence des racines
(même celles des bambous !). Excellent comportement pendant la canicule 2003. Pas d’angoisse avec le froid. Coupez les fleurs fanées pour le faire fleurir sans discontinuer. Pour le
border, le bleu du Delphinium n° 12 et le rose scintillant de la Filipendula n° 15.
(2) AGASTACHE RUGOSA
Kifée des papillons
Très grands épis bleu clair, de juin à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin Soleil. Très rustique.
La plus robuste et la plus rustique des agastaches. On aime :
1) son parfum réglisse-menthe qui fait flasher papillons et amateurs de tisanes
2) sa méga floraison (mi-juin à fin octobre)
3) ses petits bébés qui germent chaque année, juste à ses pieds.
Elle sera plus jolie si vous la « pincez » au printemps (« pincer », cela veut juste dire couper
l’extrémité des tiges une ou deux fois, pour l’inciter à se ramifier). Un plant mis en terre en
septembre est adulte l’année suivante. Ses amis qui attirent aussi les papillons : Echinacea
n° 13, Eupatorium n° 14, Solidago n° 32 et Vernonia n° 33.
(3) ASTER NOVAE ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
P.A.P.P. (Prix de l’Aster le Plus Pêchu)
Fleurs rouge rubis puis rose vif, de la mi-août à octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte l’argile). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Elève ‘Alma Pötschke’, vous avez :
18/20 à l’épreuve endurance argilo-calcaire
18/20 au concours choc au froid, au vent et jeux des enfants
18/20 à l’examen couleur vive
Mieux, vous fleurissez deux à trois fois plus longtemps qu’un aster ordinaire !
En récompense, le Jury du Morvan vous délivre le P.A.P.P. (prix de l’aster le plus pêchu) et
vous plante sur le podium, avec le grand Bidens n° 6 et l’Heliopsis n° 18.
(4) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘HERBSTSCHNEE’
Pureté du blanc
Fleurs blanches à cœur or, de la mi-août à octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte l’argile). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Cousin du précédent, c’est lui aussi un aster Novae-Angliae et donc très différent des
asters ordinaires.
D’abord, le feuillage n’est pas lisse et brillant. Mais rêche et très résistant aux maladies.
La touffe est déjà en boutons en août. Herbstschnee accompagne le bleu doux de l’Aster
‘Porzellan n° 5 et l’Heliopsis ‘Summer Nights’ n° 18. (contrairement aux anciennes variétés
d’aster novae-angliae qui se couchent sous la pluie, ‘Alma Pötschke’ et ‘Herbstschnee’ sont
droits dans leurs bottes, même sans tuteur).
(5) ASTER NOVI-BELGI ‘PORZELLAN’
Porcelaine…
Fleurs bleu porcelaine en septembre et octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous terrains. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Un autre aster bien plus spectaculaire que les asters ordinaires.
Belle touffe saine et ronde, au feuillage luxuriant, vert foncé brillant.
Les fleurs semi-doubles sont d’une taille exceptionnelle. Et d’une couleur ravissante : un
authentique bleu porcelaine.
Un aster robuste, durable et déjà top dès sa première année.
Encadrez-le d’un Solidago d’or n° 32 et d’une touffe légère de Panicum ‘Hanse Herms’ n° 197.
(6) BIDENS HETEROPHYLLA
Œillet dingue !
Brassée de petites étoiles, citron crème, de septembre à décembre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique (bien plus qu’on ne le croit).
Parent exotique de nos petits œillets d’Inde annuels, version rustique, vivace et… géant !
Hyper-prolifique, couvert de fleurs dès la première année.
Le genre « big-bouquet-minute ».
Pour limiter son développement, de bons coups de bêche autour de la touffe au printemps
(les jeunes pousses s’arrachent facilement : vous en ferez cadeau à vos amis). Ses fleurs
résistent bien aux premiers gels : on les voit parfois encore superbe à la veille de Noël !
Superbe en compagnie des grands épis du Miscanthus ‘Silberfeder’ n° 194.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) BOLTONIA ASTEROIDES ‘SNOWBANK’
Un été réussi
Bouquet géant de fleurettes blanches, en août et septembre.
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique (bien plus qu’on ne le croit).
Son feuillage gris bleuté est d’une résistance confondante. Il n’est jamais malade et anime
les massifs dès la fin du printemps.
La plante se comporte comme un aster blanc d’été, en plus élégant.
Ses grandes tiges droites affrontent vent et pluie. Sa floraison est démente : des fleurs
légères, en nuage immense.
Puissant mais sage. Une valeur sûre pour un jardin superbe en été, avec l’Eupatorium
n° 14, l’Helianthus n° 17 et le Vernonia n° 33.
(8) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
Plus de fleurs avec un sécateur !
Grands bouquets de fleurs bleues, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil du matin, ombre, nord. Ultra rustique.
Déjà superbe dans un sol médiocre et sans soin, elle est géniale dans une bonne platebande arrosée.
Pour la faire fleurir encore plus longtemps, jouez du sécateur ! On coupe les fleurs, sans
trop raccourcir les tiges, quand elles commencent tout juste à faner : de nouvelles fleurs
apparaissent juste en dessous.
Certaines années, elle fleurit ainsi jusqu’en septembre.
Son bleu chante avec le joli Phlox blanc n° 26 et l’orange flamme de l’Helenium n° 16.
(9) CAMPANULA LACTIFLORA ‘ALBA’
Bouquet de mariage ?
Grands bouquets de fleurs blanches, de juin à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout mais devient encore plus belle si la terre est bonne et fraîche. Soleil
ou ombre légère. Ultra rustique.
La douce sœur de la précédente. Ravissante dans les bouquets de mariée.
Au jardin, elle borde les rosiers roses (l’ombre légère de ceux-ci lui apporte la fraîcheur
qu’elle aime plus que tout) et les bleus du Delphinium ‘Findsteraahorn’ n° 11 et de la
monarde ‘Scorpion’ n° 24.
Elle aussi, obéit au sécateur : 1) Si on ne fait rien, elle fleurit en juin-juillet
2) Si on coupe les fleurs fanées sans tarder, elle fleurit de juin à septembre.
(10) DARMERA PELTATA
Lévitation du pamplemousse
Boule de fleurs rose et blanc, en avril et mai.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Comme un Gunnera, en plus dense et bien plus rustique.
- Les fleurs jaillissent avant les feuilles. Format pamplemousse, elles gigotent au bout de
longues tiges nues. C’est aussi surprenant que beau.
- Le feuillage qui suit est de même farine. Enorme, rond et charnu. Vert brillant l’été, rouge
flamboyant l’automne. Comme une vigne-vierge XXL.
Il préfère être au frais pendant les heures chaudes de la journée. Superbe en arrière-saison
avec le feuillage multicolore du Polygonum microcephala n° 29 ou en arrière-plan des longs
épis étonnants du Lobelia ‘Russian Princess’ n° 20.
(11) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
Le top du top du top…
Très grands épis bleu gentiane, de juin à octobre (plusieurs floraisons successives).
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, évitez les sols trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil (au moins le matin). Très rustique.
Grand et puissant. Des épis larges et denses. Et un bleu à faire verdir une gentiane…
Ce Delphinium hors norme se fait exclusivement de division de pieds adultes,
élevés en pleine terre pendant trois ans.
Mettez quelques granulés anti-limaces (bio !) en janvier et février. Le feuillage dort encore
mais pas les limaces qui pourraient aller le croquer sous terre. Très beau avec les blancs de
la monarde ‘Schneewitchen’ n° 23 et de la campanule lactiflora ‘Alba’ n° 9.
(12) DELPHINIUM x CULTORUM ‘DUSKY MAIDEN’
Comment tailler un Delphinium ?
Très grands épis rose doux, de juin à octobre (plusieurs floraisons successives).
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, évitez les sols trop calcaires (ceux qui font jaunir les feuilles
des rosiers). Soleil (au moins le matin). Très rustique.
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Tout aussi puissant que le précédent mais avec de grands épis rosés.
Pour le faire fleurir plus longtemps :
- Si votre terrain est riche et votre climat doux, coupez au fur et à mesure les épis fanés.
- Si votre terrain est un peu moins bon, ou votre climat rapidement chaud en été, coupez toute la
touffe, à ras du sol, dès qu’il devient un peu moins beau (ll repoussera et refleurira dans la foulée).
Dernier conseil : un Delphinium déteste être à l’ombre le matin. L’après-midi, il s’en fiche.
Comme partenaires : les épis ultra fins de la Stipa gigantea n° 200 et la lysimaque crème et
or n° 22.
(13) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
Quatre mois de congés fleuris
Fleurs rose pourpre, à cœur de pomme de pin de juillet à octobre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
De tous les Echinacea, c’est le plus robuste. Il vit très longtemps et bonifie d’année en
année (nous n’en dirons pas autant des nouvelles variétés « à la mode »).
Ses fleurs sont dantesques. Leurs pétales rayonnants. Le tout en fleur en juin-juillet-aoûtseptembre-octobre, si on coupe les fleurs fanées.
Pour l’accompagner, une herbe scintillante (le Deschampsia n°189) et un bouquet d’or
(Rudbeckia n° 30).
Les papillons l’adorent, tout comme la belle eupatoire qui suit.
(14) EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
Porte-papillons
Fleurs géantes, rose pourpre du 15 juillet au 15 septembre (parfois aussi octobre).
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire). Soleil. Ultra rustique.
Plante géante mais sage et non envahissante. Ses fleurs colossales servent de porteavions aux papillons. Ses tiges résistent au vent. Le tout est étourdissant en août, quand
bien des fleurs souffrent de la chaleur.
Un plant suffit pour booster tout un jardin.
Pour l’encadrer, deux autres géants débonnaires : Boltonia n° 7 et Miscanthus ‘Silberfeder’
n° 195. Cette eupatoire démarre tard : une touffe d’anémone, n°129 ou 130, occupera le
terrain au printemps.
(15) FILIPENDULA RUBRA ‘VENUSTA’
Reine des Barbes à papa
Grands épis vaporeux, rose léger et scintillant, de juin à août (plus si on coupe les épis fanés).
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (supporte bien les terres argileuses, lourdes et collantes).
Reine des prés américaine aux multiples surprises.
- Au printemps, le feuillage pourpre défie les gelées.
- En été, ses épis rose scintillant façon barbe à papa, font rêver les enfants.
- En hiver, sa silhouette ourlée de givre a du chic.
Conseillée pour tous jardins, même dans la glaise et l’argile pure. Si on l’arrose, elle supporte la
pire des canicules (là d’où elle vient, en Amérique, l’été est brûlant).
Nous l’avons testé près de l’Aconogon n° 1 et de la campanule lactiflora ‘Alba’ n° 9.
(16) HELENIUM ‘KARNEOL’
Il fait chaud : il fait le beau
Fleurs de marguerites à larges pétales, rouge orange de juillet à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
En pleine chaleur, la plupart des fleurs piquent du nez. Pas les Helenium.
Ils sont en effet natifs des prairies brûlantes d’Amérique du Nord, là où le soleil cogne bien
plus qu’en France. Canicule ou pas, dès lors qu’ils ont à boire et à manger, ils fleurissent
tout l’été. ‘Karneol’ est le plus précoce : mi feu, mi flamme, dès juillet.
Dense et trapu, il n’a pas besoin d’être tuteuré.
Si on coupe ses fleurs fanées (sous la fleur, sans raccourcir les tiges) il fleurit sans arrêt.
Ses deux copains : le Phlox ‘Fujiyama’ n° 26 et l’agastache n° 2.
(17) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
Trois fois plus de fleurs, citron et sans drageon !
Bouquet dément de grandes marguerites citron léger, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Un Helianthus ordinaire, c’est jaune, envahissant, fleuri à peine un mois par an.
Un Helianthus ‘Lemon Queen’, c’est différent :
- ses fleurs sont citron frais
- ses racines sont sages et n’envahissent pas
- il fleurit 3 mois par an !
Un petit plant donne un bouquet géant en même pas un an, même chez le plus nul des
jardiniers. Pour un jardin nickel l’été prochain : une bordure de Kalimeris bleu n° 19 devant un
rideau de ‘Lemon Queen’. Le tout encadré de Boltonia blanc n° 7 ou d’eupatoire pourpre n° 14.
IMPORTANT : pourquoi se méfier des racines des arbres et des arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais
elles colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
O certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitres I et II, certaines graminées du chapitre IV)
O certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsi
que quelques graminées du chapitre IV).
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) HELIOPSIS ‘SUMMER NIGHTS’
Été, automne
Petites marguerites or, souvent teinté de rouge, de juillet à octobre
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Pas de drageon, spectaculaire la première année et florifère (première fleur début juillet,
dernière en octobre). Plutôt frugal (même si votre bonne terre lui fera le plus grand bien),
il se plaît partout en France et résiste tant au grand froid qu’au violent coup de chaud.
Les Heliopsis classiques ont des fleurs or. Chez ‘Summer Nights’, tiges et fleurs sont teintées
aussi de prune et de rouge feu. Génial en bouquet. Et parfait en été, quand le soleil écrase tout
le reste du jardin. Très beau avec les asters ‘Alma Pöschke’ n° 3 et ‘Herbstschnee’ n° 4, ainsi
qu’avec la lysimaque clethroides n° 21.
(19) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
Juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre…
Fleurs bleu très doux, de la mi-juin à novembre (parfois décembre !)
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
INDISPENSABLE !
Rond, dense, et séduisant dès le premier printemps. Son feuillage de petit chêne est frais à
croquer. On en fait de jolies petites haies. Déjà fleuri au début juillet, il nous sauve en août
quand tant de fleurs piquent du nez. Et n’en finit pas de refleurir jusqu’aux grandes gelées.
En 2011, dans le Morvan glacé, nos plants étaient toujours en fleurs en décembre !
Extra au premier plan de l’Helianthus ‘Lemon Queen’ n°17 ou du Rudbeckia n° 31.
Sympa avec le Phlox ‘Lischtspel’ n° 27.
(20) LOBELIA X ‘RUSSIAN PRINCESS’
Feuillage pourpre, épis framboise
Epis fantastiques, rose-rouge de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines quand il
est planté plein soleil, accepte très bien cette concurrence quand il est à l’ombre l’après-midi).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil du matin, ombre légère, nord. Très rustique.
Un feuillage pourpre, somptueux toute l’année (en hiver, il garde une rosette de feuilles plaquées
sur le sol) et une longue floraison, de juillet à octobre. Pour le réussir : 1) pas trop de soleil pendant
les heures chaudes 2) taille des épis fanés 3) une branche de conifères en travers de la rosette
de feuilles, quand il y a un vent sec et glacé en hiver (la plante résiste bien au froid mais déteste se
déshydrater quand le vent d’Est souffle en janvier-février). Il n’envahira pas et fleurira des mois et
des mois, dès la première année. Très beau avec les énormes feuilles du Darmera n° 10 et
les fins épis du Veronicastrum n° 34.
(21) LYSIMACHIA CLETHROIDES
Trois saisons de bonheur
Grands épis en « virgule », tout blanc du début juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Indémodable et aussi sympa qu’increvable.
On aime :
- au printemps : ses rosettes vert cuivré brillant comme un petit champ de bébés artichauts.
- tout l’été : ses cents épis « virgule » adorés des papillons.
- en automne : ses feuilles couleur érable du Canada.
Dans un premier temps, il va pousser diablement vite. Rassurez-vous, il s’assagit ensuite.
Ses amis : le Solidago ‘Goldene Wellen’ n° 32 et l’Heliopsis ‘Summer Nights’ n°18.
(22) LYSIMACHIA PUNCTATA ‘GOLDEN ALEXANDER’
Feuille-fleur…
Grands épis or de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant. Ultra rustique.
Aussi belle en feuille qu’en fleur, cette nouvelle sélection est dix fois plus intéressante que
la grande lysimaque punctata classique :
- elle est plus dense, moins haute et se tient droite (sans tuteur).
- elle fleurit plus longtemps
- elle porte feuillage ravissant : or et vert tendre du printemps à l’automne…
Très belle au pied des Delphinium n° 11 et 12 ainsi qu’avec les épis bleu doux de l’agastache
rugosa. Son feuillage sera encore plus pimpant si vous la cultivez à l’ombre pendant les heures
les plus chaudes de la journée.
(23) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
Plantoir, dis-moi qui est la plus belle…
Grandes fleurs blanc de neige, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique
« Schneewittchen », c’est Blanche-Neige en français… Un nom mérité pour cette adorable
monarde, immaculée et parfumée. Elle pousse très vite : votre plant sera adulte l’an prochain.
Vous aurez une première floraison massive, de la fin juin à août.
Taillez-la sans pitié dès qu’elle fait mine de faner. Elle repoussera avec vigueur et fleurira
une seconde fois, de la fin août à septembre. Le feuillage sent délicieusement bon la bergamote. En infusion, comme le thé, elle est tonique et rafraîchissante.
Ravissante près de la campanule ‘Pritchard Variety’ n° 8.
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(24) MONARDA ‘SCORPION’
Goûtue !
Grandes fleurs bleu ardoise, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, peu importe). Ultra rustique.
Cousine de la précédente, cette robuste monarde pousse, elle aussi, comme une dératée
et fleurit à n’en plus finir dès son premier été. Aussi belle au jardin que goûtue en infusion
(une cuillère à café de feuilles sèches dans 25 cl d’eau bouillante).
Pour réussir vos monardes, trois conseils :
1) soleil le matin, tu donneras (pour sécher la rosée)
2) tailler court, tu oseras (dès que les fleurs fanent, pour la faire fleurir une seconde fois).
3) à la bêche, souvent tu diviseras (les jeunes éclats fleurissent plus que les vieux pieds).
Aime la compagnie des Phlox (n° 25 à 27) et des fins épis du Deschampsia n° 189.
(25) PHLOX AMPLIFOLIA
Premier au Phlox office
Fleurs rose foncé, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique..
Le top du top du top des Phlox. Le plus robuste de tous les botaniques qui poussent en
Amérique du Nord.
Une saine nature, jamais malade, toujours souriant.
Son feuillage est frais comme du bio. Ses fleurs sentent supra bon.
Associations : monardes n° 23 et 24, Delphinium n° 12.
PS : les grands Phlox, les monardes et les Delphinium ont besoin d’avoir du soleil le matin
(l’après-midi, ça n’a pas d’importance)...
(26) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
Phlox populi, Phlox fleuri
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Il fleurit si longtemps que tous l’apprécient.
- Ses jeunes feuilles (vert tendre) sont friandises.
- Ses fleurs de neige sont naturelles.
Pour le faire refleurir, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début
octobre). Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Lui aussi est plus beau avec du
soleil le matin et de la fraîcheur l’après-midi.
Exquis près de l’Helenium ‘Karneol’ n° 16 et du Solidago ‘Goldene Wellen’ n° 32
(27) PHLOX PANICULATA ‘LICHTSPEL’
Deux nuances de rose
Fleurs rose clair à cœur rose intense, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
De très grandes fleurs roses au parfum subtil. Ce phlox puissant et sain nous a été donné
par le grand créateur de jardin Piet Oudolf qui avait été séduit par son jeu de couleur, associant
rose tendre et rose intense.
Vous le cultiverez comme les précédents.
Lui aussi refleurit très facilement si on coupe juste les fleurs fanées, sans raccourcir les
tiges (une nouvelle fleur naît à l’extrémité de la branche coupée).
Ses amis : Kalimeris ‘Madiva’ n° 19 et Polygonum microcephalla n° 29
(28) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘FIREDANCE’
Le secret d’un beau jardin de vacances…
Mille épis bougies, d’abord rouge vif (juillet-août) puis vermillon (septembre-octobre).
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Pas facile d’avoir des fleurs tout l’été dans un jardin de vacances. On n’est pas là pour
bichonner les plantes, lutter contre les limaces, les mauvaises herbes et pallier le mauvais
temps… C’est pour cela que l’on plante ‘Firedance’.
Sans parasite ou maladie, toujours en fleurs de juillet à septembre. Puissant mais pas
envahissant. Très résistant au sec si on le plante au pied d’un mur ombré l’après-midi.
Et toujours en fleurs en juillet-août-septembre-octobre.
Deux autres records de longueur de floraison en été : Kalimeris ‘Madiva’ n° 19 et Rudbeckia
‘Goldstrum’ n° 30.
Les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
Les rosiers, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et
les poiriers n’ont pas de racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) POLYGONUM MICROCEPHALA
Jardin de vacances : l’autre candidat
Mille petits pompons crème, de juin à novembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
- je suis top en avril-mai, avec mon feuillage pourpre vif, érigé en colonne
- je suis top en juin, quand je deviens fontaine, bronze de feuille et marbré d’argent
- je suis top de juillet à septembre, avec mes mille pompons de coton blanc
- je suis top en octobre, toujours avec mes pompons blancs mais aussi avec mon feuillage
qui joue à l’érable flamboyant.
En plus, je pousse tant en terre qu’en pot. D’autres vivaces à très longue floraison d’été :
Echinacea ‘Rubinstern’ n° 13, Kalimeris ‘Madiva’ n° 19, et Rudbeckia ‘Goldstrum’ n° 30
(30) RUDBECKIA ‘GOLDSTURM’
L’idole des jaunes
Très grandes fleurs or à cœur noir, aux pétales longs et fins, de juillet à la Toussaint.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Dans le top 10 des vivaces. Pour Christopher Lloyd (le plus grand jardinier anglais
du XXe siècle), c’était la plus belle fleur de son jardin. Ses atouts :
- floraison non-stop de juillet à novembre
- très bon comportement même là où le soleil fait défaut (génial au nord ou à l’est d’un mur)
- fleurs grandes, nombreuses, lumineuses et légères.
Le tout est “naturel”. Simple et beau. Son rôle : prendre le relais de toutes les fleurs qui fanent
en juillet (lupins, rosiers, etc.). Superbe près du Polygonum ‘Fire Dance’ n° 28 qui apprécie
les mêmes expositions.
(31) RUDBECKIA NITIDA ‘AUTUMN GLORY’
Canari géant
Grandes fleurs jaune canari à cœur vert, de juillet à octobre
Hauteur 1,70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet canari frais dès la fin juillet. Tuteurage superflu.
Robustesse et rusticité incontestées.
Pas de drageons envahissants, pas de tiges couchées par le vent. Un vrai bon géant qui
booste le jardin pendant la canicule, quand les autres fleurs piquent du nez. Le feuillage est
somptueux, dès le printemps. Dans sa catégorie, seul l’Helianthus ‘Lemon Queen’ n° 17, son
rival, a autant de charme et de prestance.
Pour l’accompagner : les épis frissonnants de la Stipa gigantea n° 200 et la seconde floraison
du grand Delphinium couleur gentiane n° 12.
(32) SOLIDAGO SEMPERVIRENS ‘GOLDENE WELLEN’
Que du bonheur…
Grands épis or, de juillet à septembre
Hauteur 1,70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Somptueuse verge d’or au feuillage spectaculaire, large, brillant et persistant.
Très rare Solidago américain qui cumule tous les avantages et évite tous les défauts.
- Ses fleurs sont bien plus grandes que celles d’un Solidago ordinaire
- Il ne drageonne pas, n’envahit pas et se tient bien droit sans tuteur
- Il résiste à l’Oïdium, ce fichu champignon qui couvre de blanc bien des asters et des Solidago
- Ses feuilles sont extraordinaires, larges et vernissées. On en mangerait !
Une plante impressionnante dès le printemps, qui résistera à tout.
Association : le bleu porcelaine de l’aster ‘Porzellan’ n° 5 et l’étonnant Vernonia qui suit :
(33) VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
Made in Morvan
Grands bouquets pourpre, de juillet à septembre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde et argileuse). Soleil. Ultra rustique
Peu connues en France, ces grandes fleurs d’Amérique du Nord sont à mi-chemin entre les
eupatoires et les asters. Nous avons sélectionné une forme plus florifère que le type.
Dense, robuste et saine.
Un feuillage frais dès le mois de mai. Bourré de fleurs tout l’été.
Le tout respire la bonne humeur et se fiche de la chaleur.
Comme nous, les papillons l’adorent.
A mettre en arrière-plan du Solidago ‘Goldene Wellen’ n° 32 ou du Polygonum ‘Fire Dance’ n° 28.
(34) VERONICASTRUM VIRGINICUM ‘ALBUM’
Belle en feuilles, belle en fleurs, belle sous le gel en hiver…
Epis ultra fins, blancs, de juillet à septembre (belle silhouette en hiver)
Hauteur 1,20 m distance de plantation 60 cm (n’aime pas trop la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
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- Touffe altière, étroite et fine. Superbe dès mai.
- Feuillage sain et raffiné. Bonne tenue au vent. Pas de parasite connu.
- Epis blancs, fins et dressés.
Les touffes gelées sont superbes en hiver. Du très rustique, fait pour durer...
Ses amis : Helianthus ‘Lemon Queen’ n° 17 et le Rudbeckia ‘Autumn Glory’ n° 31.
Très beau aussi devant un rideau de Miscanthus ‘Silberfeder’ n° 195.
PS : c’est le cousin du Veronicastrum ‘Diane’ que nous vous avions proposé au printemps
mais avec une silhouette plus fine et des fleurs blanc pur.
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
La plantation de jeunes pieds mères, un travail fait à la main. À l’ancienne…
Nos pieds mères en automne.
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Serres de culture
Le Jardin est par là
Serre d’accueil
Atelier
Serres d’expédition
Pieds-mères
La pépinière…
Pieds-mères
Serres de multiplication
Home, sweet home…
CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(35) ACANTHUS SPINOSUS
La seule acanthe qui fleurit tous les ans, même après le pire des hivers
Grandes hampes de fleurs blanches et prune, de juin à août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, ce n’est pas nécessaire). Ultra rustique.
La plus résistante au gel de toutes les acanthes.
Son secret ? Elle s’endort bien avant les grands froids, mettant ainsi ses précieux bourgeons au repos sous terre. Du coup, elle est à l’abri du mauvais temps et se réveille toute
fringante au printemps, prête à fleurir. C’est la seule acanthe qui fleurit tous les ans, quel
qu’ait pu être l’hiver.
Son feuillage est ravissant et finement découpé, tout en légèreté. Attention, autour d’une
acanthe on ne bêche pas : ses racines détestent être bousculées.
Amie de tous les Sedum (n° 109 à 114), elle se plaît aussi près de l’achillée qui suit. :
(36) ACHILLEA FILIPENDULINA ‘GOLDEN PLATE’
La plus grande, la plus puissante
Bouquet d’ombelles géantes, de juin à août.
Hauteur 1 m (plus en sol riche), distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
Somptueuse achillée, d’une rare puissance. Ses fleurs sont deux fois plus grandes que
celle d’une achillée classique. Elles sont superbes au jardin et remarquables en bouquet
(en bouquet sec, elles gardent leur couleur si on les coupe tôt).
Le feuillage grisé est finement découpé.
Seconde floraison possible si on ne tarde pas à couper les tiges fanées.
Ses copines : l’acanthe qui précède, l’Artemisia ‘Valerie Finnis’ n°46 et le Geranium
‘Mrs Kendall Clark’ n°72
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(37) ACHILLEA ‘WESERSANDSTEIN’
Je change de couleur au fil des saisons !
Grandes ombelles allant du rose pourpré au sable cuivré, en juin-juillet et septembre octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
L’achillée millefeuille ordinaire fleurit qu’une fois et se flanque souvent par terre. ‘Wesersandstein’
n’a pas le même comportement.
1) Elle fleurit deux fois (mai à juillet plus septembre-octobre) et change de couleur au fil des
mois, du rose au sable. 2) Elle ne se couche pas, se tient toujours droit. 3) En été, inutile de
l’arroser : moins elle boit, plus belle elle sera.
Seul soin : une coupe radicale dès qu’elle fera mine de faner au milieu de l’été (elle refleurira
dès septembre). A planter devant la Stipa Gigantea n° 200, avec des Filipendula ‘Plena’ n° 67.
Tous résistent au sec.
(38) ALCEA ROSEA ‘MARS MAGIC’
Rose trémière rouge flashy, pour terre pauvre et sèche
Grandes hampes rouge vif, de juin à juillet (refloraison mi-août à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
La plus rouge de toutes les roses trémières.
Eclatante en été, même quand il ne pleut jamais (chez les roses trémières, la sécheresse
n’est pas un souci : une terre pauvre et sèche est le gage d’un feuillage sain).
Ce qu’elle préfère : le plein soleil, au moins le matin. Pas d’arrosage, pas d’engrais.
Un petit plant installé à l’automne donne plus de cent fleurs l’été d’après.
Elle vit longtemps (c’est une vraie vivace, pas une bisannuelle).
Deux fleurs qui aiment, comme elle, brûler au pied des murs ensoleillés : l’euphorbe wulfenii
n° 65 et le Perovskia n° 93.
(39) ALCEA ROSEA ‘POLARSTART’
Quatre secrets pour réussir vos roses trémières…
Grandes hampes jaune doux et blanc, de juin à juillet (refloraison mi-aout à septembre).
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, (extra en terre pauvre et sèche !). Soleil. Ultra rustique.
Une couleur douceur…. Comme toutes les roses trémières, elle aime :
- être plantée le plus tôt possible avant sa première floraison (plus elle grandit et grossit
avant ses premières fleurs, plus longtemps elle vit)
- avoir du soleil et peu d’eau (une terre chaude et sèche l’aide à garder un feuillage sain)
- être à l’abri des vents violents (contre un mur, elle se tient droite plus longtemps)
- être taillée à ras dès que ses fleurs commencent à faner (elle repousse aussitôt, avec un
nouveau feuillage propre et sain et refleurit dans la foulée, dès la mi-août).
Très belle au pied d’un mur, entourée de grand Sedum ‘Matrona’ n° 111.
(40) ALCHEMILLA MOLLIS ‘ROBUSTA’
La plante magique des alchimistes…
Brouillard de fleurettes amandes fluo, de juin à juillet, refloraison en août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Remarquable sélection de la célébrissime alchémille mollis, avec des tiges plus grandes plus
droites. Le même brouillard de fleurettes amandes fluo, symbole de la fraîcheur du printemps.
Et le même feuillage charmant qui s’ourle de perle de sève au petit matin…
Les alchimistes recueillaient ces gouttelettes pour leurs préparations les plus secrètes !
Dès qu’elle fait mine de faner, vous la rasez. Elle repousse aussitôt et fleurit une seconde
fois, avec un nouveau feuillage, frais et pimpant.
Association : les rosiers et tous les Geranium bleus (sur la photo, c’est un Geranium Rozanne
n° 73).
(41) ALLIUM TUBEROSUM
Ciboulette de Chine…
Fleurs blanches, de juillet à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Floraison exquise au parfum subtil, même après l’été le plus sec.
Aussi belle au jardin qu’en pot sur la terrasse. Son feuillage filiforme rivalise avec la plus
altière des graminées. En Chine, on l’admire... et on la croque !
Pour un déjeuner gourmand, une poignée de tiges avec le bouton à peine ouvert, le tout saisi
dans une poêle ultra chaude… Arrosage indécent.
Ses compagnons pour les jardins que l’on n’a pas le temps d’arroser : campanule ‘Frank
Lawley’ n°55, Lychnis coronaria n° 83 et pulsatile vulgaris n° 99.
(42) ANAPHALIS MARGARITACEA
Buis d’argent pour soleil de plomb
Bouquet de petits pompons en papier de soie, ivoire et soufre, de début juillet à fin septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A conseiller absolument pour les jardiniers débutants. Et pour les jardins de vacances où l’on
passe en coup de vent. Garantie à vie…
La touffe est ronde comme un buis d’argent. Elle est parfaite presque toute l’année.
La floraison dure tout l’été. Avec ou sans soin du jardinier. Avec ou sans pluie.
Une des rares fleurs qui tiennent le choc au pied d’un mur, là où le soleil torréfie.
A planter au premier plan, entre une euphorbe ‘Chameleon’ n° 66, une sauge ‘Purpurascens’
n° 104 et le joli Arenaria qui suit
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(43) ARENARIA MONTANA
Couvre-sol persistant pour jardin sans entretien
Tapis blanc pur de mai à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Superbe tapis vert sombre brillant, persistant en toute saison (même en hiver).
La touffe couvre complètement le sol. La plante est toujours top, quelle que soit la méteo.
La floraison de printemps est stupéfiante d’abondance et de fraîcheur.
Pas de maladie et de caprice malvenu. Une vraie plante durable pour jardin sans souci.
Seul entretien : une taille sévère en fin de floraison. Elle repousse aussitôt.
Dans le même style couvre-sol 12 mois sur 12 et facile pour jardin que l’on n’a pas le temps
d’entretenir : les deux Phlox en tapis ‘Maischnee’ n° 96 et ‘Emerald Cushion Blue’ n° 95.
(44) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
Les 4 saisons du hérisson
Bouquet de petits pompons rose foncé, d’avril à août (souvent aussi en automne)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche, pousse aussi en pot. Soleil. Très rustique.
Petite boule façon hérisson, aux cent petites feuilles rouge-pourpre brillant 12 mois sur 12…
- Gel et sécheresse le font rougir (hiver-été).
- Les temps doux le font fleurir (printemps-automne).
Sage et régulière, la touffe est belle tout le temps, n’envahit pas et supporte le mauvais
temps. Même les embruns du bord de mer !
On résume: quatre saisons d’assurance couleur. Adorable en bordure et géniale en pot
(comme la primevère n° 93 et le Sedum sieboldii n°112).
(45) ARTEMISIA ‘CAMPHORATA’
Boule de buis au camphre
Feuillage vert de gris, très fin, au fort parfum de camphre.
Hauteur 50 cm (si on le taille comme un buis), distance de plantation 50 cm (n’aime pas la
concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
Petit arbuste semi-persistant diablement rustique.
Cousin de l’arquebuse des herboristes et de l’Artemisia ‘Haussermann’ que nous vous
avions proposé au printemps, il craint ni le froid, ni la soif, ni la faim. Et pousse hyper vite.
Son feuillage embaume le jardin : du camphre pur !
On le taille en boule, à la cisaille (sévèrement, à la fin de l’hiver, doucement en été).
Sa spécialité : remplacer les boules de buis, en terre comme en pot.
Pour jouer le rôle du buis bordure, pensez à L’ibéris ‘Climax ‘ n° 77.
(46) ARTEMISIA LUDOVICIANA ‘VALERIE FINNIS’
Argent content
Buisson tout blanc argent, d’avril à octobre.
Hauteur 50 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
Cauchemar des mauvaises herbes, cet artémise couvre-sol pulvérise la saleté. La croissance est formidable les deux premières années. Elle devient sage ensuite : le sol sera
couvert mais vous ne serez pas envahi. Son feuillage blanc argent brille sous le soleil dès
le tout premier printemps.
Entretien : au début de l’été, taillez tout à mi-hauteur pour rajeunir le feuillage (la repousse
est immédiate). Superbe avec le Coreopsis n° 60 ou en tapis antisèche devant les
Miscanthus du dernier chapitre.
(47) ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
Caressez-moi…
Mousse cachemire-argent, d’avril à novembre.
Hauteur 15 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Caressez-moi… Doucement, lentement
Je suis mousse de cachemire et d’argent.
Mes saisons ? Printemps, été, automne.
Mes envies ? Du soleil et une petite taille toilette dès que je suis un tout petit peu moins
nette en été (cette taille légère me redonne de la vigueur) et une taille franche à la Toussaint
(on coupe tout). C’est en bordure que je suis la plus sweet.
D’autres coussins chic et choc : Arenaria n° 43 (vert foncé), Armeria n° 44 (pourpre) et
Origanum n° 89 (doré).
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
Le tout, directement en ligne.
Le système de paiement est sécurisé par le Crédit Agricole.
Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(48) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
Québécoise torride
Boules blanches de juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains (même très secs). Soleil. Ultra rustique.
Originaire du Québec, elle a l’habitude d’être ballottée d’un extrême à l’autre : été torride,
hiver polaire, terre sèche ou trempée... Du coup, chez nous, son frais feuillage pistache
supporte tout (même la canicule 2003 ou l’été pourri 2012).
Dès juillet, ses grandes fleurs vanille attirent les papillons (comme les Origanum n°89). Comme
beaucoup de plantes des grandes prairies d’Amérique du Nord, cette vivace se
réveille tard (début mai) mais pousse vite ensuite. Une touffe d’anémone bleue n° 129, ou or
n° 130, occupera le terrain dès la fin de l’hiver et s’endormira quand l’Asclepias prendra son essor.
(49) ASTER DUMOSUS ‘LADY IN BLUE’
L’aster-bordure : comme un buis, les fleurs en +
Petite boule bleu vif à cœur or, en septembre et octobre
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains. Soleil. Ultra rustique.
Il pousse en petite boule, comme un beau buis rond à peine plus gros qu’un ballon.
Toutes les touffes sont régulières, même hauteur, même grosseur.
Dès la fin de la première année, on les divise facilement pour en faire autant qu’on veut.
Bref, parfait pour les bordures.
Heureux partout. Hyper sain et vraiment pas compliqué.
En feuille, il vaut tous les buis du monde. Et il fleurit !
Trois autres bordures fleuries : les deux Phlox en tapis (‘Maischnee’ n° 96 et ‘Emerald
Cushion Blue’ n° 95) et l’Iberis ‘Climax’ n° 77 que l’on peut tailler comme un buis.
(50) ASTER DUMOSUS ‘ROSENWICHTEL’
Le plus petit aster de la planète
Petites fleurs rose foncé, en septembre et octobre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Ultra rustique.
P’tit frère du précédent…
Comme toute bonne plante de bordure, il s’engage à :
- pousser ultra vite la première année, se calmer ensuite (le but, c’est de border, pas d’envahir)
- se diviser et se repiquer à volonté (bien pratique, surtout quand on a des km de bordure à planter).
- fleurir même sans eau (l’arrosage des bordures, c’est parfois compliqué).
Deux autres plantes jouent dans la même catégorie: Armeria ‘Rubrifolia’ n° 44, Iberis n° 77.
(51) ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’
Floraison d’été + floraison d’automne = jardinier content
Très grandes fleurs, bleu très doux à coeur or, de juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Tous en cœur, le même refrain : « Un aster…
qui fleurit 4 mois,
qui n’envahit pas,
qui jamais ne boit, canicule ou pas…»
Ses ancêtres fleurissaient en plein cagnard dans les rochers des Pyrénées. Il n’est donc
pas gourmand. On le plante au premier plan, là où brûle le soleil, avec d’autres fleurs ignifugées : Anaphalis n°42, Crocosmia n°62 et Euphorbia ‘Chameleon n°66.
(52) ASTER PRINGLEI ‘PINK STAR’
Fleurir à la belle étoile…
Longs épis légers aux étoiles rose scintillant et blanches, en septembre et octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
‘Pink Star’ vient d’Amérique du Nord. Un aster étonnant. Ses feuilles sont aiguilles de pin,
ses fleurs étoiles d’abord roses puis roses et blancs. Les tiges filent vers le ciel, en gerbe
fuseau. Une colonne d’abord étroite se terminant en large nuage Le plus étonnant, c’est
que le tout résiste très bien au vent, sans tuteur. Nul autre n’est aussi beau en bouquet
Planté à intervalle régulier dans un massif, il « structure » l’ensemble.
D’autres plantes utiles pour donner une architecture dans une plate-bande : Euphorbia
wulfenii n° 65, Solidago ‘Fireworks’ n° 115 et Stipa gigantea n° 200.
(53) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
L’aster nippon qui adore l’été, le sec et le brûlant
Mille pâquerettes ivoire, roses et rose pourpré, de juillet à début novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Ultra rustique.
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Petit aster japonais très différent de tous ceux que l’on connaît.
Ses feuilles sont langues de chat, ses fleurettes papier de soie.
Toujours en fleurs de juillet à octobre, il adore l’air sec et le soleil brûlant (heureux même
au pied d’un mur chauffé à blanc).
Il déteste : les terres lourdes, l’arrosage automatique, l’ombre.
Un bon point : il est aussi beau en terre qu’en pot. Remarquable en bac sur une terrasse.
Ses amis qui se fichent aussi du sec : la campanule ‘Frank Lawley n° 55, le chrysanthème
‘Julie Lagravère’ n° 59 et le Calamintha n° 54
(54) CALAMINTHA NEPETA ssp GLANDULOSA
La p’tite plante si rafraîchissante qu’on en frissonne
Brouillard blanc (de la mi-juillet à septembre) puis bleu (en septembre-octobre-novembre).
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
Moitié menthe, moitié lavande, je fleuris 5 mois, embaume le Ricqlès glacé et me contente
de l’eau du ciel. Vous pouvez me croquer (extra dans une salade de pêche !). Mon emploi
du temps : 1) Au printemps je suis petit ballon, tout rond et vert frais. J’embaume la menthe.
2) En été, je triple de volume et deviens bouquet blanc-bleu doux. 3) En automne, les nuits
fraîches me font changer de couleur : je suis de plus en plus bleu. 4) En décembre, mes
dernières fleurs bleu foncé s’endorment sous la neige, il est temps d’aller me coucher. A l’année prochaine ! Mes copains parfumés pour coins secs : Origanum n°89, Satureja n°107 et
Thymus odoratus n°119
(55) CAMPANULA ‘FRANK LAWLEY’
La campanule du désert
Petites clochettes fines et bleu léger, de juin à août.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Une campanule qui a tout prévu pour traverser les pires épisodes torrides.
- un feuillage gris bleuté, qui reflète le soleil et refroidit la sève.
- des racines charnues, gorgées d’eau comme des outres.
- une stratégie de repli quand le thermomètre est trop : il s’endort vite fait, juste après la
floraison, pour revivre dès le retour des pluies.
D’autres dromadaires : Aster ‘Asrugo’ n° 53, Chrysanthemum ‘Julie la Gravère’ n° 59 et
Centranthus ‘Coccineus’ n° 57.
(56) CENTAUREA MONTANA ‘AMETHYST DREAM’
Nouvelle sélection, haute en couleur !
Grandes fleurs pourpre, de juin à juillet (refloraison possible en août-septembre).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (surtout le matin), ombre légère. Ultra rustique.
Nouvelle sélection, haute en couleur, de la centaurée des montagnes. Aussi belle pour son
feuillage argent (même en hiver) que pour ses très grandes fleurs améthyste.
Croissance rapide et deux floraisons dans l’année (si on coupe les fleurs fanées). Un authentique couvre-sol, spécialiste des terres médiocres et des jardins de vacances jamais arrosés.
Nous l’avons mise dans ce chapitre mais après avoir beaucoup hésité : elle supporte, mieux
qu’on ne le croit, la concurrence des racines des arbustes. Deux autres couvre-sols aussi
beaux en feuilles qu’en fleurs : Arenaria montana n° 43 et Sedum ‘Weihenstephaner Gold’
n° 110.
(57) CENTRANTHUS RUBER ‘COCCINEUS’
Soleil, sec et fleurs tout le temps
Bouquet rouge, d’avril à mi-juillet et de mi-août à novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très pauvres et très secs). Soleil. Ultra rustique.
Il veut : du soleil. Il a besoin : de rien. Il fleurit : 5 mois par an.
Son truc : fleurir sur les murs, dans les cours de graviers, les jardins sans eau (ce qui ne
l’empêche pas de fleurir quand la pluie est de la partie).
Une taille très sévère mi-juillet (alors qu’il est encore en fleurs) le requinque et le fait refleurir
jusqu’en novembre.
L’arrosage n’est pas au programme. L’engrais non plus.
Plantez-le avec des sauges turkestanica n° 105 et des Anaphalis margaritacea n° 42.
(58) CHAMAEMELUM NOBILE ‘TRENEAGUE’
Gazon sent-bon, sans-tondeuse !
Moquette vert tendre, ultra parfumée toute l’année.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Un tapis « sent-bon » (mi-camphre, mi résine).
On ne le taille pas, on ne le tond pas. Pourrait remplacer le gazon là où on marche peu.
Vous pouvez en couvrir de petites allées (avec quelques pierres plates, pour ne pas l’écraser
quand le sol est détrempé). A Kew, en Angleterre, on en a couvert un banc végétal sur lequel
on se parfume élégamment le pantalon. La multiplication (par division) est un jeu d’enfant.
Deux autres tapis, tout aussi parfumées : Satureja n° 107 et thym doré n° 118.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
O Ne doit pas être encombré. (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
O Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Deux solutions : biner souvent (un binage vaut deux arrosages) ou pailler autour des plantes,
sans les étouffer
O Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
O Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote
(trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(59) CHRYSANTHEMUM ‘JULIE LA GRAVERE’
Bouton de culotte à la Gauguin
Petits pompons rouge feu, en octobre et novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Le plus séduisant des chrysanthèmes français. Le plus rustique aussi.
Au soleil, sans eau, sans engrais, il fleurit de la tête aux pieds.
Ses fleurs ont la taille d’une cerise. Leur couleur vibre entre le plus brûlant des bruns et le
plus flashant des rouges. Une gourmandise de peintre. Pensez à Bonnard, à Gauguin.
Le feuillage est à croquer : de toutes petites feuilles de chênes, vert grisé.
Une forte sécheresse ne le troublera pas. Un hiver glacé non plus.
Associations avec deux graminées légères, pour un massif presque sans eau : Eragrostis
n° 190 et Muhlenbergia n° 196 .
(60) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
Abonnez-vous aux « quatre mois fleuris, piscine comprise »
Nuage d’étoiles d’or, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
Feuilles fitness, étoiles radieuses. Le tout en boule légère, douce au toucher.
- Pour pot, jardin et jardinière. Terre lourde, terre légère.
- Pour canicule et ère glaciaire.
- Radieux à Knokke-le-Zoute comme à St Trop.
- Se divise comme on veut. N’envahit pas. Se tient droit. Toujours propre. Jamais fané, etc.
Moi je dis : bingo ! Un casting d’enfer pour votre (future) piscine : Coreopsis ‘Zagreb’ n° 60,
Aster ‘Lutetia’ n° 51, Gaura n° 68 et lavande ‘Dutch’ n°81.
(61) COREOPSIS VERTICILLATA ‘MOONBEAM’
En terre comme en pot, même sans eau
Tapis d’étoiles citron-soufre, de juin à novembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre légère, même sèche (pousse bien en pot). Soleil. Très rustique.
Modèle réduit du Coreopsis n° 60, avec une couleur citron soufré.
Il fleurit encore plus longtemps (jusqu’à la fin octobre).
En sol lourd, il est lent (ajoutez de l’humus !)
En sol léger, il pousse comme un dératé.
En pot ou en bac, il fleurit sans discontinuer, dès la première année.
Pour une méga floraison d’été, on l’entoure de lavande ‘Richard Gray’ n° 82 et de
Calamintha glandulosa n° 54.
(62) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA
La fleur de mon arrière-arrière Bonne-Maman…
Epis arqués, rouge flamme et vermillon, de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique une fois passée la première année.
Mon arrière-arrière Bonne-Maman en cultivait déjà, sous le nom de « Montbretia ».
Une vivace, mi-souche/mi-bulbe, d’une totale rusticité. Aux portes du Morvan, dans les vieux
(et ravissants !) jardins qui encadrent la cathédrale d’Autun, on en voit encore quelques
touffes extraordinaires qui date du XIXème siècle (dont celles de mon arrière-arrière BonneMaman) croulantes de fleurs, sans aucun soin.
Plus une touffe est âgée, mieux elle résiste au froid.
Ravissante avec le Scutellaria incana n° 108 et l’Asclepias ‘Ice Ballet’ n°48.
(63) DIANTHUS ‘ GRAN’S FAVORITE’
Frétillements du thermomètre
Fleurs blanc rosé léger avec un liseré rose foncé, au parfum charmant, en mai et juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, sèche et pire encore. Soleil (c’est sa seule exigence). Très rustique.
Le froid, le chaud et le sec, c’est son affaire : une fleur qui assure quand le thermomètre
gigote. Son parfum est charmant. Son feuillage gris-bleu, résistant : c’est un des rares œillets qui pousse en tapis toujours sain (même l’hiver) alors que bien des œillets ordinaires
se flanquent par terre sous le poids des fleurs et deviennent hideux après la floraison.
Laissez-le respirer : on ne doit jamais serrer les œillets rustiques, ni trop les arroser.
Pour le parfum : Allium tuberosum n° 41, sauge turkestanica n° 105 et saponaire ‘Alba
Plena’ n° 106.
(64) DORONICUM PLANTAGINEUM ‘EXCELSUM’
Les limaces la détestent.
Fleurs de marguerites aux pétales ultra fins, jaune clair d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil ou mi ombre. Ultra-rustique
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Surtout, ne la confondez pas avec les Doronics ordinaires qui sont soit chochotes, soit
grossières. Elle, c’est la vraie doronic d’autrefois, celle dont on parlait déjà en 1570 !
Les limaces la détestent. Le gel la fait rigoler.
En été, comme la souche s’endort à moitié, vous n’avez même pas besoin de l’arroser.
Dans le Morvan glacé, une année sur deux, ses grandes fleurs d’or se prennent des rafales
de neige. Sitôt la neige fondue, elle se redresse et fleurit tout autant. Aussi heureuse au
pied d’un mur carbonisé par le soleil que coincée entre deux arbres fruitiers, Association :
centaurée ‘Amethyst Dream’ n° 56 et toutes les Aquilegia du chapitre III.
(65) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (supporte, mieux que l’on ne dit, la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver. Le plus gris-bleu des feuillages persistants.
Premières fleurs dès février, dernières en juin.
Une plante architecturale, toute l’année. Arrosage inutile, engrais prohibé.
Une fois par an (en juin), taillez toutes les tiges (avec des gants) à 20 cm du sol.
Tout repousse en boule, dans la foulée. Ses voisins attitrés : le Perovskia n° 93 et le
Sedum ‘Autumn Joy’ n° 109 qui ont les mêmes besoins et la même rusticité.
PS : nous l’avons mise dans ce chapitre mais nous aurions pu la classer dans le
chapitre III car elle tolère la concurrence des racines (même celles des pins !).
(66) EUPHORBIA DULCIS ‘CHAMELEON’
Tempérament dromadaire
Epis vert et prune fluo, de mai à juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (supporte plutôt bien la concurrence des racines).
Culture : tous sols drainés (même très pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Ultra rustique.
Le plus subtil, le plus fin des feuillages pourprés.
Juste ce qu’il faut de teinte vive pour flasher au printemps, suffisamment de retenue pour
éviter les effets faciles. Le tout avec des feuilles fines et légères.
L’ensemble fait une jolie boule régulière, comme un buis. Superbe d’avril à novembre.
Ne demandant ni taille, ni engrais, ni arrosage. Même au pied d’un mur écrasé par le soleil.
Le genre de plante qui aimerait pousser dans le désert. Cela dit, la pluie ne la trouble pas.
Le froid non plus. Beau contraste avec le gris argent de l’Artemisia schmidtiana n° 47 et de
la petite lavande ‘Richard Gray’ n° 82 et avec l’adorable petit buisson blanc qui suit.
(67) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
Belle à croquer
Gracieux bouquets crème, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil (même brûlant). Ultra rustique.
Mes ancêtres ont fleuri les monts d’Auvergne, là où la terre est chiche et l’hiver sans tendresse.
Je suis comme une fougère alpine, verte toute l’année.
Mes fleurs sont en triple pompons, tout blanc.
Mes racines portent de petites “pommes de terre”, gage de ma survie dans les crises gel
ou canicule. Vous pouvez les croquer (cuire doucement et très longtemps).
Chez vous, je me plais partout. Calcaire, acide, argile et tutti quanti.
Pour m’encadrer : Crocosmia n° 62, euphorbe n° 66 et sauge de neige n° 103.
(68) GAURA LINDHEIMERI
A la vitesse du pétale au galop
Longs épis blancs, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Votre jeune plant de Gaura donnera dès cet été plus de cent épis blancs à peine rosés
frémissants, de juin à la Toussaint. Le tout sans soin et presque sans eau.
- Plantée dans un espace dégagé, en plein soleil, elle se tient droite.
- Trop serrée, confinée ou peu ensoleillée, elle risque de se coucher (si c’est le cas chez
vous, taillez-la alors à mi-hauteur au début juin : elle repoussera plus droite, avec autant de
fleurs). Pour un effet bœuf dans l’année : Gaura, Rudbeckia triloba n° 100 et Verbena n° 121.
Superbe aussi près de la sauge pourpre n° 104 (ultra résistant au sec).
(69) GERANIUM ‘BLUE CLOUD’
Anti-mauvaise herbe de première
Grandes fleurs bleu doux, de la fin mai à la fin juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Un pur bonheur quand il se réveille dès la fin de l’hiver, avant tout les autres. Son feuillage
est alors presque doré. Il se développe à une vitesse incroyable, prenant les mauvaises
herbes de vitesse. Idéal, donc, au premier plan des grandes plates-bandes où l’on veut tout
de suite une belle bordure soignée, qui cache les souches encore endormies des grandes
plantes d’été. La floraison est démente : un nuage de bleu d’une infinie douceur.
On le rase dès qu’il fane. Le feuillage repousse immédiatement, frais et sain.
D’autres fleurs hâtives hyper réactives : hémérocalle ‘Summer Wine’ n° 76 et pavot ‘Back
and White’ n° 90.
Supporter la sécheresse ne veut pas dire détester l’eau !
Les fleurs de ce chapitre supportent la sécheresse. Vous n’êtes donc pas obligé de les arroser
souvent. Mais il n’est pas interdit de les arroser !
Ce qui vous permet d’installer ces fleurs
1) autant dans votre une plate-bande de terrain sec, rarement arrosée
2) que dans votre « bonne plate-bande » arrosée souvent, en compagnie des plantes plus
exigeantes en eau.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(70) GERANIUM ‘PATRICIA’
Les rosiers s’habillent en ‘Patricia’ !
Grandes fleurs presque rouges, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour habiller de rouge le pied des grands rosiers !
Une bordure saine et drue qui étouffe la saleté là où il est si pénible de désherber (la base
des rosiers, c’est truffé d’épines !)
Si vous l’arrosez, il fleurira non-stop de mai à novembre.
Ses grands amis, bleu douceur : Scutellaria incana n° 108 et Succisella n° 117.
PS : ‘Patricia’ est particulièrement tenace mais n’envahit pas.
PPS : ‘Patricia’, quand il n’a pas trop chaud l’après-midi, fleurit sans arrêt.
(71) GERANIUM ORIENTALITIBETICUM
Mini bulbe mais fait le maximum
Fleurs rose foncé satiné, de mai à juillet. En fin d’été, elle refleurit
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Chez lui, pas de souche, pas de grosses racines. Juste des « petits tubercules », presque
comme des bulbes minuscules. Comme il y a des dizaines de ces drôles de tubercules
dans le pot que vous allez planter), il sera déjà bourré de fleurs l’an prochain.
Son feuillage hyper couvrant est ravissant, vert d’eau et marbrure chocolat. Aussi heureux
en terre qu’en jardinière. Les tubercules se fichent du sec comme du froid.
Ses amis heureux en terre comme en pot :
Armeria n° 44, Sedum sieboldii n° 112 et Sedum ‘Fuldaglut’ n° 114.
(72) GERANIUM PRATENSE ‘MRS KENDALL CLARK’
Même dans l’herbe !
Grandes fleurs bleu veiné de gris clair, de mai à juillet.
Hauteur de 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Très grand Geranium, en colonne étroite ultra résistante au vent. Il pousse d’un jet, se
couvre de fleur au printemps et au début de l’été et s’endort ensuite à moitié, quand la chaleur écrase la nature. Du coup, il se fiche éperdument de la sécheresse estivale (qui dort…
ne boit pas !). Et supporte même de pousser dans les mauvaises herbes, comme une fleur
des fossés. Parfait dans les jardins de week-end que l’on a pas le temps d’arroser et de
désherber. Vous ne le perdrez jamais. Mariez-la avec d’autres indestructibles : Achillea
‘Golden Plate’ n° 36, Kalimeris incisa ‘Alba’ n° 79 et Iris giganticaerulea n° 78.
(73) GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
Floraison démente pour jardin soigné
Grandes fleurs bleues à cœur blanc, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Soleil. Très rustique.
- Ce qui déroute, c’est qu’il se réveille très tard au printemps.
- Ce qui fait plaisir, c’est qu’il fleurit sans cesse de la Pentecôte à la Toussaint !
Extra pour encadrer les rosiers, fleurir les terrasses et border les piscines.
Ses amis spécial longue floraison : d’abord et avant tout l’alchémille ‘Robusta’ n°40,
Coreopsis ‘Moonbeam’ n° 61 et Anaphalis margaritacea n° 42 .
Dans les climats doux, vous pourrez aussi le cultiver en jardinière.
Dans les terres difficiles, plantez plutôt ses cousins, les Geranium ‘Blue Cloud’ n° 69 et ‘Mrs
Kendall Clark’ n° 72.
(74) GERANIUM SANGUINEUM ‘ALBUM’
Fleurs douceur, racines de fer
Fleurs blanches, de mai à novembre
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines mais fleurit
trois fois plus longtemps sans elles).
Culture : tous sols, même pauvres et secs. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Comme tous les sanguineum, ‘Album’ est indestructible. Et sans drageon casse-pied.
Brûlé par le soleil, il fleurit à merveille
Ses fleurs sont blanc pur. La touffe est d’un maintien parfait. A notre humble avis, une des
meilleures plantes de bordure quand le soleil cogne.
Plantez-le devant un rideau de Stachys ‘Superba’ n° 116 et une saponaire ‘Alba Plena’ n° 106.
(75) GERANIUM ‘TINY MONSTER’
Plus MIEUX que MIEUX
Grandes fleurs groseille, de mai à août, avec une refloraison en fin d’été.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
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Prenez du Geranium psilostemon, ajoutez du Geranium sanguineum. Mélangez. Secouez.
Vous récoltez ‘Tiny Monster’. Le rêve le plus déjanté qu’ait pu concevoir la botanique. Un
condensé de qualités. Du Geranium psilostemon, il a la grandeur des fleurs et leurs pigments les plus forts. Du Geranium sanguineum, il hérite son système immunitaire en béton
et l’art de survivre dans l’extrême et des racines qui s’accrochent dans le calcaire pur... Un
mètre carré de couleur à faire pâlir le Père Noël. Trois fois plus puissant qu’un Geranium
classique. Dix fois plus florifère. D’autres indestructibles : Solidago ‘Fireworks’ n° 115,
Stachys n° 116 et Tradescantia n° 120.
(76) HEMEROCALLIS ‘SUMMER WINE’
Robustesse sans égale
Fleurs de lys géant, rose foncé en juin et juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines si le sol
n’est pas trop pauvre).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Superbe feuillage, dès la fin de l’hiver : c’est une des premières vivaces à pointer son nez,
la neige à peine fondue. D’un vert enthousiaste et franc, il fait chanter crocus et narcisses.
En été, le feuillage est toujours aussi fier et sert d’écrin à ses grandes fleurs rose foncé,
comme un lys géant. Aucun soin, aucun entretien. Sans parasite, prédateur, ennemi...
Garanti à vie. Extra au jardin. Top en pot.
Bon complément du Geranium ‘Blue Cloud’ n° 69 et de l’Artemisia ‘Valerie Finnis’ n° 46.
(77) IBERIS ‘CLIMAX’
Buis fleuri !
Fleurs blanches en avril/mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Tout petit arbuste, dense et trapu. Son feuillage est vert toute l’année, comme un buis. Il est
très régulier et donne de très bons résultats en bordure. Ses trois atouts par rapport au buis :
- pousser plus vite qu’un buis et être aussi facile à bouturer.
- être sain (les buis sont attaqués par une sale maladie depuis quelques années !)
- fleurir (les buis ne peuvent en dire autant).
Au printemps, votre bordure sera comme un rideau de neige. Vous la taillerez comme un
buis, juste après la floraison. Son rival : l’Armeria rubrifolia n° 44. Qui joue aussi au buis,
version pourpre.
(78) IRIS GIGANTICAERULEA
Iris couvre-sol, croissance fantastique !
Fleurs bleu violet, d’une rare finesse, en juin et juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Iris américain à croissance démente qui étouffe la saleté, les orties et le reste. Son feuillage
a belle allure presque toute l’année. Ses fleurs sont exquises (il y en a des dizaines par
pied).
La touffe s’étale avec force et vigueur, même dans les terrains ingrats. Comptez presque
un mètre carré pour un seul pied.
Association : Salvia Tukerstanica n° 105 et Viola cornuta ‘Alba n° 123.
Un bon point : il fleurit autant au sec qu’au frais, à mi-ombre comme au soleil.
(79) KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
Bouquet blanc de juin à septembre ! Feuillage ravissant au printemps
Mille petites fleurettes blanches et or, du début juin à la fin septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Dès mars, je suis déjà sur le pont avec ma frimousse toute ronde, vert tendre comme un
jeune buis, alors que tout le reste du jardin est encore engourdi.
En juin, juillet, août et septembre, je suis couvert de fleurs, blanc et or. Toujours droit, toujours
net et sans tuteur.
Coupez mes premières fleurs fanées en juillet pour m’inciter à fleurir de plus belle jusqu’à
la fin de l’été (taillez très haut, juste sous les fleurs passées : les nouvelles se formeront en
dessous). Plantez-moi près du Geranium ‘Rozanne’ n° 73, un bon copain
(80) KNAUTIA MACEDONICA
Champion longue floraison
Pompons rouge bourgogne brillant, de juin à octobre, sans interruption.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (surtout le matin). Très rustique.
Ses fleurs pompons ont la robe d’un bourgogne fruité…Pour l’avoir plus jolie encore,
plantez-la au soleil le matin. L’après-midi, un peu d’ombre ne lui nuit pas. Elle aime respirer :
c’est donc en bordure qu’elle se plaît, pas enserrée dans des plantes étouffantes.
Vous taillerez de temps en temps quelques rameaux périphériques, s’ils vous semblent
moins harmonieux. Cela l’incitera à fleurir encore plus.
Les semis naturels donneront des bébés, bons à repiquer où vous le souhaitez.
Ravissant près du bleu doux de l’Aster ‘Lutetia’ n°51 ou du citron clair du Coreopsis
‘Moonbeam’ n° 61. Tous champions « floraison longue durée ».
Goutte à goutte pas cher mais efficace…
On trouve dans les jardineries de petits tuyaux goutte à goutte noir, de 10 à 20m de long (avec un
petit goutteur intégré tous les 40 cm). Pas chers et très efficaces
Etendez ces tuyaux, sans les enfouir, dans votre plate-bande. Avec le système goutte à goutte, on
ne mouille pas le feuillage et toute l’eau pénètre profondément dans le sol, jusqu’aux racines.
Alors qu’avec un arrosage classique par aspersion, les trois quart de l’eau restent en surface et
s’évaporent à moitié avec le soleil avant même que les plantes aient pu en profiter.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(81) LAVANDULA INTERMEDIA ‘DUTCH’
Savez-vous tailler vos lavandes ?
Longs épis bleu clair, de juin à octobre. Parfum : lavande.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Archétype de la grande lavande vigoureuse. L’opposé de tous ces trognons mal plumés qui
polluent tant de jardins. Elle fleurit jusqu’en novembre et garde feuillage net toute l’année.
Vous la taillerez deux fois par an. 1) Une fois en octobre, juste pour enlever juste les épis fanés
(sans couper le feuillage). 2) Une seconde fois en avril, pour raccourcir les rameaux couverts
de feuilles. Le secret : ne jamais couper là où branche est déjà dénudée car le vieux bois est
incapable de donner de nouvelles pousses ; il faut donc couper là où les branches sont encore
couvertes de feuilles saines, en laissant la moitié des feuilles sous la coupe.
(82) LAVANDULA ‘RICHARD GRAY’
Guerlain, ou rien
Epis bleu profond, denses et fournis, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Petite lavande d’une douceur étonnante et qui pousse en boule naturellement.
Feuille cachemire, teint argent, fleurs bleues et parfum Guerlain (le vrai, celui d’avant).
La taille est presque superflue (un simple coup de cisaille).
Elle fait preuve dans le Morvan d’une résistance surprenante au froid (bien plus que les
lavandes ordinaires, qui prennent de grosses claques chez nous l’hiver)
Beau contraste avec le Sedum tapissant n° 110 qui fera merveille à ses pieds.
(83) LYCHNIS CORONARIA
Antisèche
Bouquet de fleurs rouge vibrant, de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Ultra rustique.
La vraie coquelourde d’autrefois. Celle qui est rouge intense et non rouge-rose.
Elle fleurit dans les pires endroits, pourvu qu’il y ait du soleil. La plante disparait souvent en fin
de floraison mais il y a tant de semis naturels prêts à prendre le relais que l’on a l’impression
qu’elle dure éternellement… Son feuillage est velours d’argent.
Si vous préférez la voir fleurir plus tard dans l’été, il suffit de couper les premières tiges,
quand elles ne sont pas encore épanouies. D’autres prendront la suite et fleuriront plus
tardivement. A planter même dans un tas de cailloux, avec des Perovskia n° 93 et un
Origanum doré n° 89.
(84) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
Shoote papillon !
Très longs épis ultra fins, pourpre de juin à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Un rideau léger de très fins épis rose pourpre papillonnants tout l’été. Durable et fiable, il a
traversé toutes les mauvaises années (hiver 1985, été 2003…) sans frissonner.
- Adulé des jardiniers (floraison permanente l’été)
- Adoré des papillons (libre-service butinage).
De tous les Lythrum, ‘Dropmore Purple’ est le plus résistant au sec (l’an dernier, nous
l’avions classé dans les plantes « plus exigeantes » du chapitre 1… A tort : elle se fiche du
chaud comme du sec). Ces épis chanteront avec l’ Asclepias n° 48 et l’Oenothera n° 87.
(85) MACLEAYA CORDATA
Cache-voisin chinois
Très grands épis blanc pur en juillet et août puis roux écureuil en septembre et octobre.
Hauteur 2/3 m, distance de plantation 1 m (la concurrence des racines ralentit son développement et le rend presque sage).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
C’est beau, c’est chinois. Ça fait 2,5m de haut. Avec un feuillage façon figuier, face bleutée,
revers argenté. Ses fleurs sont gouttes de lait, puis plumets roux. Il résiste au vent, mange
peu et boit encore moins. Son feuillage dantesque protège des regards des voisins.
Laissé libre, dans un grand jardin, ce bel écran couvre un paquet de mètres carrés.
Dans un petit jardin, on le contient en le plantant contre un mur (pas trop brûlant) ou en le
mettant en concurrence avec des racines d’arbres ou d’arbustes.
Un autre écran magique pour se cacher des gentils voisins : le Miscanthus giganteus n° 194.
(86) NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’
Hyper fastoche
Longs épis bleu clair, de mai à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
La plante hyper fastoche, qui fleurit bleu clair, qui fleurit mieux. Qui chante avec les rosiers
et que l’on n’arrose pas. Un feuillage génial dès février. Des fleurs comme une lavande
démente, six mois dans l’année. Le truc le plus efficace pour un jardin sans entretien.
- Soit on ne s’en occupe pas et il est au top de mai à juillet et un peu fouillis d’août à octobre
- Soit on le taille court à la fin mai (quand il est déjà tout fleuri !) et il repousse alors à vitesse
grand V pour être à nouveau au top de juillet à la fin de l’été.
Extra près du Rudbeckia ‘Prairie Glow’ n° 101 et de la saponaire ‘Alba Plena’ n° 106.
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(87) OENOTHERA XXX
Née sous X
Buisson de grands coquelicots jaune vif, bien ouverts toute la journée, de juin à août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Mille mercis à Monsieur Parin (collectionneur émérite) de nous avoir rapporté de Hongrie
cette variété « pas comme les autres ». Elle n’a pas de nom officiel, personne ne la connaît
en France. Aussi nous l’avons temporairement baptisée « XXX ». Jamais nous n’avions vu
d’Oenothera aussi costaude, aussi intrépide. Presque indestructible.
Le feuillage rouge est une splendeur au printemps.
Pour l’accompagner, des grandes fleurs d’été tout aussi résistantes au froid et au sec :
acanthe spinosus n° 35, Gaura n° 68, Kalimeris incisa ‘Alba’ n° 79.
(88) ORIGANUM LAEVIGATUM ‘HERRENHAUSEN’
Les fleurs, le parfum et le feuillage en hiver !
Grand bouquet de pompons bleu violet (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La plus fleurie des marjolaines. Aussi parfumée que la sauvage, son feuillage pourpré est
mille fois plus beau et tout aussi délicieux (grillade, barbecue, tisane…).
Son point fort : une floraison massive, époustouflante en été (quand bien d’autres fleurs
piquent du nez). Le froid et le sec ne sont pas des soucis. La chaleur non plus.
Une taille à 10 cm en fin de floraison renouvelle le feuillage qui reste alors beau en hiver.
Pour le bonheur des papillons, mariez-le avec l’Allium tuberosum n° 41, la lavande
‘Richard Gray’ n° 82 et le subtil Scutellaria incana n° 108.
(89) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLE’S VARIETY’
Pour chasser les mauvaises herbes au pied des rosiers !
Petits pompons blancs (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La marjolaine à feuilles d’or, qui sent si bon et pousse en bordure régulière.
Réponse ultime à l’angoisse “j’ai des mauvaises herbes sous mes rosiers”
En été, ce tapis doré se couvre de boutons blancs qui affolent les papillons.
Il masque la terre avec une redoutable efficacité.
L’entretien? Dès qu’elle fane, on fauche pour rajeunir le feuillage.
D’autres fleurs pour border vos rosiers : le tout petit aster n ° 50, le léger Coreopsis
‘Moonbeam’ n° 61 et la Salvia ‘Caradonna’ n° 102.
PS: Ses feuilles sont délicieuses (tisane, grillade, etc.).
(90) PAPAVER ORIENTALE ‘BLACK AND WHITE’
Pas de pitié pour ce pavot en été !
Fleurs de coquelicot géant, blanc à cœur noir, en mai et juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Super pavot vivace. Il aime le soleil. Et déteste :
- la bêche (qui bouscule ses racines)
- l’arrosoir (il s’endort en juillet, juste avant la sécheresse)
- la pitié (coupez-le à ras dès qu’il commence à faner).
Comme il ne repoussera pas avant l’automne, voire le printemps suivant, vous cacherez
ce « vide » dans votre massif en plantant devant un aster ‘Pink Star’ n° 54 ou
un chrysanthème n° 59, discret quand le pavot fleurit, exubérant quand le pavot dort…
(91) PAPAVER RUPIFRAGUM ‘FLORE PLENO’
Coquelicot abricot
Fleurs frissonnantes, orange souriant, de mai à juillet (souvent jusqu’en septembre).
Hauteur 40 cm, distance de plantation 30 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil non brûlant. Ultra rustique.
Coquelicot déjanté aux fleurs froufroutantes. Vivace, il fleurit d’année en année et se ressème généreusement.
Son feuillage est velours d’argent et persiste en hiver. Il est ravissant au printemps.
S’il a du soleil le matin et un peu de fraîcheur l’après-midi, il fleurira bien plus longtemps
(certaines années de mai à septembre).
Ses amis pour les coins ensoleillés le matin et à l’ombre l’après-midi: l’acanthe n° 35 et
Geranium ‘patricia’ n° 70.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
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Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(92) PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
Le Penstemon de l’âge de glace
Fleurs blanc rosé, en juin et juillet.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Résistance absolue au froid. Qu’il neige ou qu’il gèle, il ne flanchera pas.
C’est le Penstemon des conditions extrêmes, celui que vous ne perdrez jamais .
Ses fleurs sont exquises.
Son feuillage pourpre persiste en hiver.
D’autres feuilles spectaculaires pour terrain difficile : Sedum bronze n° 111, Stachys
‘Superba’ n° 116 et euphorbe n° 66.
(93) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
Plus sec, plus beau !
Très longs épis bleu ciel, de juin à octobre. Parfum de sauge épicée.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Tous les Perovskia sont fantastiques pour les terres pauvres et brûlées.
Cette nouvelle variété a encore plus de fleurs, sur des tiges plus courtes et plus solides.
Une garantie fleur juin-juillet-août-septembre, même sans eau.
Rappelons les deux équations :
- Perovskia heureux = (soleil de plomb) + (terre naturelle) + (arrosoir percé)
- Perovskia malheureux = (ombre) + (engrais et compost azoté) + (arrosage).
Entretien : Une taille légère à la Toussaint, une taille sévère (à 40 cm du sol) en avril.
Association : Rudbeckia triloba n° 100 , Sedum ‘Autumn Joy’ n° 109 et Verbena n° 121.
(94) PERSICARIA RUNCINATA ‘NEEDHAM’S FORM’
« Mérite de Courson », en fleurs de juin à novembre
Tapis de petits pompons rose vif et rose clair, de juin à la Toussaint sans interruption.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm.
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (se ressème facilement).
Cette plante tapissante vient du Népal. Le Jury de Courson lui a donné un « Mérite ».
Son feuillage est ravissant. Une moquette de chênes miniatures. Ses fleurs pompons
s’épanouissent sans interruption de juin à novembre. Le tout pousse vite (pousses souterraines + stolons + semis naturels) mais sans étouffer les voisins. Certains disent qu’elle a
besoin d’un terrain frais à l’ombre. En fait, elle pousse bien au soleil. Dans les climats doux,
elle est superbe en pot. Si l’hiver est catastrophique, elle ressortira tard mais sera au rendez-vous. Ses deux copines : les viola cornuta ‘Alba’ n° 123 et corsica n° 124.
(95) PHLOX SUBULATA ‘EMERALD CUSHION BLUE’
Couvre-sol hyper résistant
Tapis bleu doux, de mai à début juillet
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil. Ultra rustique.
L’un des deux Phlox tapissants les plus puissants. Redoutable couvre-sol, se fichant du
froid comme du sec. Persistant en hiver et ravissant pendant sa très longue floraison de
printemps. Nous l’avons connu sans le moindre arrosage en 2003. Sans la moindre protection
pendant le long hiver 2012. Il est là, toujours souriant.
Les jardiniers soigneux le taillent légèrement dès qu’il commence à faner: il repousse vite et
une seconde floraison n’est pas alors impossible).
Parfait devant les rosiers. Excellent couvre-sol au pied de la grande Stipa gigantea n° 200.
(96) PHLOX SUBULATA ‘MAISCHNEE’
Encore plus puissant ?
Tapis blanc, de mai à début juillet
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil. Ultra rustique.
Le grand rival du précédent. Il pulvérise les records de fleurs et d’ardeur. Le feuillage est
d’un beau vert clair. Les fleurs jouent à la neige. Et la touffe ne laisse aucune chance aux
mauvaises herbes une fois passée la première année. Lui aussi peut se tailler légèrement
(à la cisaille) après la floraison.
Parfait dans une rocaille ensoleillé, même s’il n’y a personne pour arroser.
Extra au premier plan des graminées légères qui aiment les terres pauvres et légères :
Eragrostis n° 190 et Muhlenbergia n° 196.
(97) POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’
Bordure mirifique pour paresseux chronique
Epis bougies, roses puis rouges, de mai à la Toussaint (non-stop).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre légère. Ultra rustique
Une bordure toujours en fleurs de mai à la Toussaint.
Les épis sont d’abord blanc rosé, puis roses. A la fin de l’été, ils seront rouges, surtout si
les nuits sont fraîches et étoilées.
Très bon couvre-sol, tant au soleil qu’à mi- ombre.
Il se débrouille tout seul.
En hiver, le feuillage brunit mais les rameaux restent vivants : ne les coupez pas !
D’autres bordures fleuries : Sedum ‘Fuldaglut’ n° 114 et Dianthus ‘Grans Favorite’ n° 63.
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(98) PRIMULA AURICULATA ssp BAUHINII
Poussin parfum
Fleurs jaune poussin vif, en mars et avril, très parfumée
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très calcaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite primevère de hautes montagnes (les Alpes), célèbre pour son étonnant feuillage
charnu, recouvert d’une petite couche de poudre blanche… Ses fleurs couleur poussin sont
parfumées (bien plus que celles des primevères auricules ordinaires). Heureuse en terre,
au soleil ou à l’ombre légère, elle adore aussi pousser en pot. Au jardin, on ne l’arrose pas,
l’eau du ciel suffit. En pot, on l’abreuve de temps en temps. Mais pas trop.
Deux autres petites vivaces aussi heureuses en terre qu’en pot : l’Armeria n° 44 (pourpre
été comme hiver) et Sedum sieboldii n° 112.
(99) PULSATILLA VULGARIS
Clochette violette
Grandes fleurs en clochette bleu violet, en mars et avril.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines trop puissantes).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Adorable « anémone pulsatille », aussi jolie pour en fleurs que pour ses graines plumeuses
qui s’envolent au vent. Et son beau feuillage finement découpé.
Nous avons beaucoup hésité à la mettre dans ce chapitre plutôt que dans le suivant. Car,
bien souvent, si elle a du soleil et un sol plutôt pauvre et drainée, elle supporte bien la
concurrence des racines des haies et des petits arbres. C’est donc autant une plante de
rocaille que de lisière. Elle ne vous demandera aucun soin. Ses amis des terres pauvres et
sèches : Primula bauhinii n° 98 et Sedum ‘Fuldaglut’ n° 114.
(100) RUDBECKIA TRILOBA
American Express
Mille petites marguerites rondes, cœur noir et pétales soleil, de juillet à novembre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Rudbeckia américain à croissance express et floraison dithyrambique. Vous aurez dès cette
année des fleurs à touche-touche de juillet à novembre.
En plein soleil, on l’arrose de temps en temps.
A mi-ombre, un arrosage symbolique suffit.
Chaque année, il vous donnera quelques semis que vous pourrez soit laisser en place, soit
repiquer où bon le souhaitez. Il est très « naturel », bien plus charmant que les Rudbeckia
ordinaires. Superbe avec la Verbena n° 121 et le génial Succisella ‘Frosted Pearl n° 117.
(101) RUDBECKIA TRILOBA ‘PRAIRY GLOW’
American dream…
Mille petites marguerites rondes, cœur noir et pétales soleil, bronze et orange, de juillet à novembre.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Vous l’avez rêvé, l’Amérique l’a fait : le nouveau Rudbeckia triloba, tout aussi fleuri mais
encore plus coloré…Les fleurs vont de l’or à l’orange bronzé. Elles se succèdent sans
cesse de l’été aux gelées. Planté en mars-avril, il est déjà adulte le premier été !
Parfois, il fleurit tellement qu’il finit par s’épuiser. Pas de panique : les semis naturels sont
suffisants pour assurer le renouvellement. Un peu de soleil tôt le matin l’aide à garder
un plus beau feuillage. Ravissant avec les graminées altières : Panicum ‘Hanse Herms’ n° 197
et Muhlenbergia n° 196.
(102) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
Fleurir plus tôt, plus longtemps
Rideau bleu intense, de mai à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
La première des nemorosa à fleurir. La plus colorée avec ses tiges pourprées, qui
rehaussent la teinte des fleurs.
Une plante de bordure exceptionnelle, primée à Courson (un « Mérite », s’il vous plait…).
S’il fait très chaud en juillet, une taille sévère suivie de quelques bons arrosages l’aide à
reprendre ses forces. Elle fleurit une nouvelle fois, dans la foulée.
Chic près des rosiers, avec l’alchémille n° 40 et le Geranium sanguineum ‘Album’ n° 74.
« Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ? »
NON !!! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en
mette « dans le fond du trou de plantation ».
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et
durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation
(comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement,
sans traumatisme. Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(103) SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
Sauge d’une nuit d’été…
Rideau blanc, de juin à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Plus tardive que la précédente, c’est la bordure idéale pour massif d’été. Robuste et prolifique (on la divise comme on veut).
Les premières fleurs s’épanouissent fin mai. Elles sont resplendissantes les soirs d’été.
Mi-juillet, une taille courte relance la floraison qui se poursuit alors jusqu’en septembre.
Le tout droit et net, avec une rosette de feuilles vertes en hiver : ce que l’on peut souhaiter
de mieux pour une bordure, avec le Knautia macedonica n° 80.
(104) SALVIA OFFICINALIS ‘PURPURASCENS’
Pour le plaisir des yeux et du rôti !
Très beaux épis bleu foncé, en juin et juillet, feuillage pourpre superbe toute l’année.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Sélection à feuillage pourpre de la sauge officinale. Le feuillage est ultra parfumé (pour vos
plats gourmands). La floraison, bien plus colorée que celle des sauges officinalles ordinaires.
Parfait pour ponctuer un massif de terre sèche, en alternance avec des boules d’Artemisia
camphorata n° 45. Pour rajeunir le feuillage, taillez-la tous les trois ans à 20 cm en avril.
Ou coupez de temps en temps le bout des branches pour accompagner vos petits plats
(rôti de porc !). Nous en connaissons un pied, dans le village de Maltat en Bourgogne, qui
est splendide depuis plus de 20 ans, dans un massif drainé, pauvre et très sec.
(105) SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
Fée des cailloux et amie des rosiers.
Très grands épis nacre et rose bleuté, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
C’est la “toute bonne” des herboristes latins, gage de longue vie (en tisane).
Plante adulte dans l’année. Parfum puissant et totale frugalité (fleurit partout, même sur un
tas de cailloux...). Les semis naturels assurent la relève.
A chaque fin de floraison, on coupe tous les épis, sauf un (pour servir de porte graines).
Le parfait « bouche-trou » express au milieu des rosiers que l’on vient de planter.
Deux autres aromatiques belles et bonnes à la fois : la sarriette n° 107 et le thym d’or n° 118.
(106) SAPONARIA OFFICINALIS ‘ALBA PLENA’
Savon parfumé
Pompons semi-doubles, blanc à peine teinté de rose, de juillet à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Les saponaires ont trois qualités :
1) fleurir sans eau (plate-bande calcinée en été…)
2) donner un excellent savon (avec leurs racines)
3) sentir délicieusement bon…
La forme ‘Alba Plena’, à fleur blanches semi doubles, est cultivée depuis de 16ème siècle.
D’autres plantes qui tiennent au sec et qui sentent bon, Origanum n° 88, Primula bauhinii
n° 98 et Salvia turkestanica n° 105.
(107) SATUREJA ALTERNIPILOSA
Sarriette gourmande (COUVRE-SOL)
Myriade de petites fleurs blanches aux étamines bleu ciel, de la fin août à la Toussaint.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
Cousine chic de la sarriette. Dix fois plus fleurie et super-couvrante : une cascade de neige
de la fin août aux gelées.
En été, elle est vert tapis, parfumé et toujours frais (même sans eau).
Les feuilles sentent bon et sont délicieuses à croquer (comme du thym, en plus sucré).
Deux autres petites moquettes parfumées : la camomille ‘Treneague’ n° 58 et le thym
odoratus n° 119.
(108) SCUTELLARIA INCANA
Bleu roi de l’été
Epis bleu clair, de juillet à septembre (les graines sont argentées en automne).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Une de nos 10 plantes préférées…
- Fleurie pendant toutes les grandes vacances.
- Heureuse au soleil comme à l’ombre légère.
- Un feuillage exquis, des graines ravissantes.
- La plus longue floraison bleue de l’été. Quand le soleil cogne et que vous avez oublié
d’arroser.
Ses deux copines d’été : Salvia ‘Purpurascens’ n° 104 et Anaphalis margaritacea n° 42.
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(109) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
L’ARME ULTIME DU JARDINIER CONTEMPLATIF
Fleurs en larges coupoles, vert bleuté, puis roses et enfin rouges, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Inimitable, incontournable, increvable.
Des fleurs fantastiques (parfumées), d’abord vert amande puis roses et enfin rouge cuivré.
Un feuillage réjouissant dès février, des touffes impénétrables aux mauvaises herbes.
Réussite assurée, sans eau, dans un mauvais terrain. Et même en pot.
Belle partout même là où l’eau manque et le soleil cogne, avec la Gaura n° 68 et le
Perovskia n° 93.
(110) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (COUVRE-SOL)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on jardine sérieux.
Exemple : prendre 15 variétés de Sedum. Les planter dans un jardin d’essai.
Observer, sans arroser, pendant 30 ans. Ensuite, faire bilan.
Seul un sort du lot. On le baptise ‘Weihenstephaner Gold’.
Il est plus couvre sol et propre que tous.
Il garde son feuillage en hiver et fleurit deux fois par an.
Utilisation : bordure, tapis persistant au pied des arbustes, couverture des talus. D’autres
couvre-sols pour terrain pauvre et sec : thym doré n° 118 et véronique rose n° 121
(111) SEDUM ‘MATRONA’
Vase Médicis, feuille de bronze, moral d’acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Un feuillage glamour : olive et bronze, superbe dès février (tout en boule,
comme un petit buis bronzé).
Des fleurs rose clair en juillet-août-septembre et rose bronze en octobre-novembre-décembre.
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleuri sans eau.
Une des très rares fleurs qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perché sur sa
colonne. Le trio en béton-armé : sedum ‘Autumn Joy’ n° 109, ‘Matrona’ n° 111 et ‘Iceberg’ n° 113.
(112) SEDUM SIEBOLDII
Le plus génial de tous les Sedum de tous les temps (mérite de Courson)
Cent fleurs roses, puis rouge cuivre de septembre à novembre.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche), pousse bien en pot. Soleil. Ultra rustique.
Celui que tout le monde s’arrache. Qui a été dix fois primé. Qui est « passé à la télé ».
Si beau dès le printemps, avec sa touffe si régulière qu’on la croit sculptée. Si craquant en
été quand il devient bleuté. Si fascinant après, avec ses mille fleurs rouge cuivré et son
feuillage multicolore. Top en terre au soleil, jamais arrosé (rocaille, bordure). Génial en pot,
même si la place fait défaut (rebord d’une fenêtre ?).
Attention : les limaces le regardent parfois d’un peu trop près, surtout l’hiver quand ses
petits bourgeons sont à fleur de terre (du Ferramol bio règlera l’affaire).
Pour l’accompagner, la Viola cornuta Alba n° 123 (increvable, toujours fleurie).
(113) SEDUM SPECTABILE ‘ICEBERG’
Mon iceberg au Sahel
Fleurs blanc de neige, en août-septembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique
Plus rond que son cousin ‘Autumn Joy’, avec un beau feuillage clair. Ses fleurs de neige
vous accueillent en fin d’été, juste à votre retour de vacances.
Ne soyez pas inquiet si personne n’a pu arroser pendant votre absence. ‘Iceberg’ a le
moral d’un dromadaire malien : tout sourire quand il ne pleut pas (comme en août 2003 !).
Et s’il pleut à verse comme au printemps 2013, il est tout aussi joli.
Ravissant près du bleu doux du Perovskia ‘Little Spire’ n° 93 et des fleurs papillons de la
Verbena bonariensis n° 121.
Attention ! Notre catalogue évolue de saison en saison
Les plantes de ce catalogue printemps ne seront pas toutes dans le prochain catalogue
automne 2013.
Nous faisons évoluer notre catalogue en permanence.
Si une variété vous tente, n’attendez pas la saison suivante pour la commander…
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(114) SEDUM SPURIUM ‘FULDAGLUT’
Arrosage prohibé (COUVRE-SOL)
Tapis de petites feuilles acajou, fleurs framboise en juillet-août et septembre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil. Ultra rustique.
Deux définitions jardinières :
- Sedum ‘Fuldaglut’ : couvre-sol rouge de la tête au pied, se contente de l’eau du ciel. A
consommer sans modération, abus conseillé.
- Arrosage : comportement masochiste et compulsif. Remède : Sedum ‘Fuldaglut’. Ne pas
interrompre le traitement. Bon pronostic de guérison.
Tout aussi aquaphobes, son cousin «’Weihenstephaner Gold n° 110 et la jolie véronique
rose n° 122.
(115) SOLIDAGO RUGOSA ‘FIREWORKS’
Le rythme de Monsieur Picot
Très longs épis émeraude puis or, partant souvent à l’horizontal, de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil au moins le matin. Ultra rustique.
Comme un pin parasol. D’abord colonne droite puis plateau, avec des épis horizontaux.
Au début émeraude, puis or, ils s’étirent de juillet à octobre.
Une silhouette charmante au printemps, une brassée de fleurs en été/automne.
Ses rameaux gelés en hiver sont superbes quand ils sont couverts de givre. Une plante
structurante qui donne du rythme. Dans la célébrissime plate-bande d’Henri Picot
(Arboretum de Balaine), elle vient en leitmotiv et donne le tempo.
Ses alliés : la verveine toujours en fleurs (n° 121) et le Kalimeris infatigable n° 79.
(116) STACHYS MACRANTHA ‘SUPERBA’
Couvre-sol persistant, résistant à… tout.
Gros épis rose foncé, de mai à juillet
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil, ombre légère. Ultra-rustique.
Cela fait 15 ans que nous en avons un tapis au soleil, en lisière de grands chênes, dans un
sol pauvre et truffé de cailloux. Nous ne l’avons jamais vu piquer du nez.
Toujours frais, hiver comme été .Toujours fleuri au printemps.
Le feuillage persistant n’a jamais le moindre défaut. Il a découragé la plus effronté des
orties. Bref, un authentique couvre-sol, fiable et durable.
Ses large feuilles coriaces et vert foncé contrastent avec l’argent de deux autres couvresols indestructibles : l’Artemisia ‘Valerie Finnis‘ n° 46 et l’Anaphalis margaritacea n° 42.
(117) SUCCISELLA INFLEXA ’FROSTED PEARL’
Mille pompons bleu très doux dès cette année
Multitude de tous petits pompons légers, bleu très doux, de juillet à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (peut aussi être lourde et trempée). Soleil. Ultra rustique
Cousine du joli Knautia rouge intense n° 80.
Ses pompons se comptent par centaines dès le premier été. Ils sont bleu doux et shootent
les papillons. La touffe est à la fois solide et légère. Le feuillage très frais, même sous un
soleil de plomb.
Son grand atout : se débrouiller aussi bien dans les terres lourdes et souvent inondés que
dans les sols sableux.
On la marie avec la verveine toujours en fleurs n° 121 et le Kalimeris ‘Alba’ n° 79.
(118) THYMUS CITRIODORUS ‘BERTRAM ANDERSON’
Plaqué or
Fleurs roses, en juin et juillet, Feuillage mordoré l’hiver, or en été. Parfum : serpolet et résine de pin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée (même très pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Feuilles d’or : le plus class des thyms tapis. Un des plus rapides aussi. La floraison est
démente. Et le parfum exquis (un serpolet grand cru).
Pousse aussi en pot. Très facile, robuste et beau toute l’année.
Son meilleur emploi : en bordure et dans vos bons petits plats.
Ses copains : Armeria pourpre n° 44 et Artemisia schmidtiana n° 47. Les trois poussent en
moquette, au soleil et au sec.
(119) THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
Il court, il court…
Fleurs rose intense, en mai et juin. Parfum de serpolet et de résine sucrée.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
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Sans doute le plus rapide des thyms couvre-sols.
Croissance stupéfiante, feuillage blindé (vert clair brillant, été comme hiver), méga floraison
(rose flashy) et parfum exquis (mi-thym, mi-résine de pin : top en grillades).
Entretien : comme pour tous les thyms, on gratouille le sol autour des touffes (dans un sol
aéré, ils poussent vite et fleurissent mieux). Parfait comme barrière anti-mauvaises herbes
au premier plan des rosiers.
Les deux autres moquettes, spécialistes du sec et qui gardent leurs feuilles en hiver :
Sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 110 et la véronique rose n° 122.
(120) TRADESCANTIA VIRGINIANA ‘INNOCENCE’
Toupet et Papillon
Grandes fleurs à trois pétales blanc pur de la fin mai à juillet (refloraison possible après).
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Très rustique.
Ce joli Tradescantia a des fleurs papillons, avec un petit toupet au cœur.
Blanc pur, il se voit de loin et éclaire les recoins frais du jardin.
La touffe est sage (pas de drageon envahissant) mais pourtant super costaud.
Ce genre de plante que l’on installe une fois pour toutes et sans soin, même dans une
lointaine maison de vacances. Dès qu’il fait mine de faner, rasez-le. Il repoussera avec de
nouvelles fleurs.
Rafraîchissant avec les Lychnis coronaria n° 83 et les lavandes ‘Dutch’ n° 81.
(121) VERBENA BONARIENSIS
Opération floraison
Centaines de pompons bleu pourpre, de juin à novembre, sans interruption.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (grâce aux semis spontanés)...
1) couverte de fleurs (et de papillons) de juin à novembre dès la première année
2) aussi pêchue dans le sable sec que dans l’argile bétonnée
3) capable de se faufiler entre toutes les plantes, sans les étouffer ni les gêner.
En avril, vous verrez à son pied une ribambelle de petits semis à peine plus grands qu’une
tête d’allumette. Ce sont ses bébés. Repiquez-les dans tous les creux de votre jardin :
ils se glisseront entre les autres fleurs, sans les troubler.
PS : dans les régions très froides, on pose un petit rameau de conifère sur la rosette de
feuilles pour la protéger des vents glacés.
(122) VERONICA X CANTIANA ‘KENTISH PINK’
Résistance stupéfiante : la rivale des pervenches, version soleil !
Epis rose doux, en juin et juillet.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Très beau feuillage, vert foncé, persistant toute l’année (même si l’hiver est glacé).
Les pousses s’entrecroisent et empêchent le retour des mauvaises herbes.
La vitesse de croissance est hallucinante.
Et la floraison géniale.
Couvre tout, partout où il faut masquer le sol et tenir le coup au sec.
Aussi costaud et durable que la Vinca ‘Marie’ n°187, mais version soleil.
(123) VIOLA CORNUTA ‘ALBA’
La petite amie de tout le monde.
Fleurs blanches, aux pétales ultra fitness, d’avril à juillet et fin-août septembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines
mais fleurit plus longtemps sans cette concurrence).
Culture : Terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère, nord. Ultra rustique.
Rare forme blanc pur de la violette qui pousse jusqu’à 2.500 mètres d’altitude dans les
Pyrénées. Absolument rustique et parfaitement vivace et durable.
Vous aurez deux longues floraisons par an. La première, de juin à la fin juillet. La seconde,
de la fin août au début octobre. Seul soin : une taille sévère quand elle fane à la fin juillet.
Elle repousse aussitôt. Son feuillage persiste en hiver. Plantez-la au premier plan. D’autres
couvre-sols pour terrain pauvre et sec : thym doré n° 118 et Sedum ‘Weihenstephaner
Gold’ n° 110.
(124) VIOLA CORSICA
Impériale
Fleurs bleu et jaune doux, d’avril à juillet au
Hauteur 20cm, distance de plantation 35cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil. Ultra rustique.
Les violettes étaient les fleurs préférées de Napoléon. Celle-ci est aussi corse que lui.
Elle fleurit à 1200 m d’altitude, sur les sommets de l’Ile de Beauté.
Ses fleurs ne craignent ni le sec, ni le froid.
Dans le Morvan, nous l’avons plantée dans un remblai de cailloux, aussi austère qu’un
ballast de chemin de fer. Elle y a très bien fleuri. Et fait plein de petits bébés qui ont germé
entre les pierres dénudées !
A planter un peu partout, avec des Dianthus ‘Grans’s Favorite’ n° 63 (parfum dément).
Doit-on planter « serré » pour gagner du temps et avoir plus de fleurs ?
Surtout pas !
Faites-nous confiance et respecter nos distances.
Plus on plante serré, moins les plantes poussent !
Elles se gênent les unes les autres, se disputent l’eau et la nourriture, se bousculent et
finissent par s’étouffer.
A la plantation, une bonne plantation doit avoir l’air « ridicule »… le résultat final n’en sera
que plus beau.
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CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande «plus pauvre et plus sèche» (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
(125) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
Jardin pastel
Longs épis de clochettes fines, bleu pastel, de juin à août (remontée possible en fin d’été).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Cousine des Campanules, cette charmante fleur clochette est aussi saine et robuste que l’on
peut le souhaiter. Une seule plante suffit pour près d’un mètre carré.
Son feuillage est ravissant, presque toute l’année : une ronde de langues de chat.
Ses fleurs clochettes sont exquises et d’un doux bleu pastel, légèrement rosé.
Si vous coupez les épis fanés, vous aurez jusqu’à trois floraisons dans l’année.
Pour la border : la petite fraise couvre-sol à fleurs doubles n° 154 et la viola qui fleurit tout
le temps n° 123.
(126) ANEMONE CANADENSIS
Ce que l’on a trouvé de mieux pour protéger le pied des clématites
Grandes fleurs blanc pur, de la mi-août à octobre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.)
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
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On conseille souvent de protéger le pied des clématites avec une tuile qui arrête le soleil
brûlant. C’est efficace mais pas très beau.
Mieux vaut planter cette anémone.
Son beau feuillage régulier a juste la bonne hauteur pour ombrer la base d’une clématite,
sans la gêner. Avantage appréciable, elle boit très peu en été.
Vous pourrez aussi l’installer au premier plan des rosiers.
Son petit ami : le Geranium cantabrigiense n° 155.
(127) ANEMONE ROSENSCHALE
Scintillante
Grandes fleurs rose/rouge scintillant, d’août à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines des arbres et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Petite anémone saine et vigoureuse qui se tient bien droite sans tuteur. Ses fleurs sont vives
et lumineuses, presque scintillantes. Elle se développe vite et bien, surtout dans les sols
riches en humus.… 1) Loin des racines, elle pousse vite. 2) Près des racines d’arbres et
d’arbustes, elle prend son temps mais finit par s’imposer (surtout si on l’entoure d’un paillis
d’humus grossier : terreau, compost, feuilles mortes, etc.)
Association : aster divaricatus n° 136 (blanc), campanule n° 141 (bleu) et Tricyrtis n° 182 (pourpre).
(128) ANEMONE x HYBRIDA ‘MARGARETE’
La plus chou des anémones d’automne…
Grandes fleurs rose intense, doubles, d’août à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines des arbres et
arbustes pas trop puissants : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire + paillis d’humus. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Aussi drue que la précédente. Son point fort : la couleur de ses fleurs, hyper flashy et vraiment doubles. Les boutons à peine ouverts sont aussi fascinants que les fleurs. Superbe
d’août à octobre. Comme toutes les anémones, ‘Margarete’ pousse bien plus vite et supporte
mieux la concurrence des racines des arbres si on couvre le sol avec de l’humus grossier.
Association : aster divaricatus n° 136 et Hosta ‘Aureomarginata’ n° 168.
(129) ANEMONE NEMOROSA ‘ROBINSONIANA’
Prendre un arbre de vitesse…
Etoiles bleu lavande, de mars à mai
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (aime la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire, avec une couche d’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Très rare forme bleue de la charmante petite anémone des bois. Ses fleurs sont admirables
et tiennent longtemps. Aussi robuste que ses cousines sauvages, elle ne se contente pas
de« supporter » les racines des arbres et des arbustes, elle les AIME ! Quand vient l’été, elle
s’endort et disparaît sous terre. Du coup, on n’a même pas besoin de l’arroser.
Vous la planterez donc en lisière d’arbres et d’arbustes en compagnie d’autres petits couvresols de sous-bois (Lathyrus vernus n° 171 et sa cousine rapunculoides n° 130 qui suit).
(130) ANEMONE RAPUNCULOIDES
Sous-bois, pied de haie
Etoiles or, en avril et mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 30 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, avec une couche d’humus en surface. Soleil et ombre. Ultra rustique.
Cousine de la précédente, tout aussi frugale et maligne. Elle aussi jaillit d’un coup
à la fin d’hiver, quand les arbres sont encore nus. Ainsi, elle a tout l’espace, la lumière et
le frais soleil du printemps pour elle. Quand les arbres et les arbustes se réveillent, elle
s’endort et passe l’été sans boire, sans manger. Ce qui en fait une très bonne plante pour les
jardins que l’on n’entretient jamais.
PS : ces deux anémones des bois et des lisières de haies poussent encore plus vite
si on couvre le sol avec une litière de vieux terreau sous laquelle elles se réfugient l’été.
Ravissante au pied des hellébores n° 161 à 163.
(131) ANTHRISCUS SYLVESTRIS ‘RAVENSWING’
Somptueux feuillage pourpre, même en hiver
Grandes ombelles blanches, très nombreuses de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique (se ressème).
Très beau feuillage de fougère d’août à avril (top en hiver). En mai et juin, il disparait sous un
brouillard de fleurs légères. En juillet, il monte à graine. En août, ses feuilles se renouvellent
et tout repart pour une nouvelle année.
Laissez les fleurs monter à graines : vous aurez une ribambelle de semis naturels qui seront
des cadeaux appréciés pour vos amis.
Une plante durable et raffinée qui aime le soleil le matin et l’ombre l’après midi .
D’autres fleurs exquises au feuillage spectaculaire : Asarum n° 135, Disporopsis n° 146 et
Euphorbia purpurea n° 152.
(132) AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘DENVER GOLD’
Celle qui sent bon et qui fleurit deux fois !
Grandes fleurs crème et citron, avec de longs éperons, d’avril à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Superbe sélection de l’ancolie chrysantha. Plus durable et encore plus florifère.
Si vous coupez ses premières fleurs fanées, elle vous donnera une seconde, voire une troisième floraison (n’attendez pas le dernier moment, plus tôt on coupe, mieux c’est).
Ses longs éperons s’agitent comme des papillons. La fleur est délicatement parfumée.
Elle est si peu exigeante qu’on l’a vu fleurir sous les pins sylvestres !
Les semis naturels assurent le renouvellement des générations.
Ravissante près du Dianthus ‘Sooty’ n° 142.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(133) AQUILEGIA VULGARIS ‘GREEN APPLE’
Parade de jade
Fleurs blanches, avec une nuance de vert, d’avril à juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Solide, rustique, robuste… Cette petite ancolie s’adapte à tous les climats français.
Aussi fleurie dans le Morvan acide que le calcaire ultra sec des Côtes de Beaune. A l’aise à
Saint Tropez. Heureuse à Cabourg.
Elle vit et fleurit des années durant et se ressème entre les autres fleurs, sans les gêner.
Une gentille et jolie personne qui aimera la compagnie des euphorbes ‘Purpurea’ n° 152 et
de l’Hosta ‘Aureomarginata’ n° 168.
(134) AQUILEGIA VULGARIS VAR. STELLATA ‘RUBY PORT’
Aimée depuis le 16ème siècle…
Pompons rouges, d’avril à juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Fleurs de jardin de curé typique. Bien connu jardinier depuis le 16ème siècle !
Petite mais incroyablement robuste, elle s’adapte à tous les climats.
Heureuse au soleil comme à mi-ombre, fleurie autant au pied des haies que dans une
bonne plate-bande.
Ses fleurs gentilles n’embêtent jamais ses voisins (Lamium ‘Shell Pink’ n° 170 ou Dianthus
‘Sooty’ n° 142).
(135) ASARUM EUROPAEUM
Tapis vert au vétiver...
Feuilles rondes, brillantes, parfumées et persistantes (sauf hiver rude), fleurs discrètes en avril.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : n’importe quel sol, acide ou calcaire, sec ou frais, pourvu qu’il y ait une petite couche d’humus
en surface (compost fait maison, terreau bas de gamme, etc.) Ombre ou Nord. Ultra rustique.
Couvre-sol remarquable, brillant et parfumé (« Vétiver », de Guerlain). Contrairement au
lierre, il n’envahit pas. Ne grimpe pas sur les murs et les troncs. Et couvre le sol de la plus
charmante façon. Meilleur emploi : moquette sous les arbustes et les pieds de haies dénudées.
Très beau aussi au pied des murs ombragés (entre des hortensias ?).
Excellente tenue en pot. Dans le même registre couvre-sol efficace et subtil : Tellima
‘Purpurea’ n° 181 et Vinca ’Gertrude Jekyll’ n° 186.
(136) ASTER DIVARICATUS
Couvre-sol actif
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines pas trop
puissantes: attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Cet aster est « hors norme ». Un puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant
avalanche d’étoiles de neige en été et début d’automne.
Originaire des clairières du Canada, c’est le seul aster qui supporte l’ombre légère et
la concurrence des racines. Il étouffe la saleté mais n’envahit pas. Au soleil, loin des
racines, il devient formidable et fleurit plus encore. Si vous n’êtes pas chez vous en été,
fauchez-le en juin : la floraison sera décalée, il fleurira alors jusqu’en octobre.
Extra avec le Tricyrtis n° 182 et toutes les anémones d’été et d’automne (n° 127 et 128).
(137) BRUNNERA MACROPHYLLA ‘JACK FROST’
Le Myosotis en tenue de soirée…
Epis bleu pur, d’avril à juillet.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre légère, Nord, Est ou soleil du matin. Ultra rustique.
Cousin du Myosotis, le Brunnera est vraiment vivace et durable. Ultra rustique, il couvre le
sol efficacement. Une plante remarquable au premier plan des arbustes, des rosiers et des
grandes vivaces d’été. Ses fleurs sont exquises au printemps. Son feuillage couvre bien
le sol. ‘Jack Frost’ est une sélection aux feuilles marbrées d’argent. Aussi robuste que la
forme classique et ravissante partout où le soleil est absent pendant les heures les plus
chaudes de la journée. Ses copines : la luzule dorée n° 193, la digitale blanche n° 145 et
l’ancolie ‘Denver Gold’ n° 132 (ravissante et… parfumée !).
(138) CAMPANULA PUNCTATA ‘NANA ALBA’
On a toujours besoin d’un petit costaud chez soi
Fleurs en grandes cloches blanches, de juin à août.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : terre ordinaire. Pousse partout. Ultra rustique.
Campanule sans complexe qui pousse diablement vite et couvre bien le sol.
Ses clochettes sont étonnamment grandes pour une plante de cette hauteur.
Elle apprécie les coins un peu frais jardin. Vous lui éviterez donc le plein soleil pendant
les heures les plus chaudes de la journée. Une taille à mi-hauteur lorsqu’elle commence à
faner l’incite souvent à fleurir une seconde fois.
Associations : Asarum n° 135, Fragaria vesca ‘Plena’ n° 154 et Geranium cantabrigiense n° 155.
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(139) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles bleues, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Place maintenant au Rouleau compresseur : ‘Blauranke’ couvre le sol à la vitesse du jardinier
en manque. Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin
d’été automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait repousser plus drue et serrée.
D’autres couvre-sols « efficaces, rapides et beaux en hiver» : la fraise à fleurs doubles n° 154
et le saxifrage cuscutiformis n° 180.
(140) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘SCHNEERANKE’
Rouleau compresseur (en blanc)
Petites étoiles blanches, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Vous aimez ’Blauranke’ ? Vous adorerez ‘Schneeranke’.
La même, en blanc.
Elle aussi garde son feuillage en hiver. Fleurit avec ou sans soleil. Tient au chaud comme
au froid. Pousse en couvre-sol, en bordure, au pied des haies, des rosiers, des arbustes.
Seul entretien : une coupe en brosse dès qu’elle fait mine de faner. Elle repousse dans la
foulée et fleurit deux fois par an. Ses amis : le Geranium ‘St Ola’ n° 160 et la pulmonaire
n° 178. Extra pour donner du peps à tous les recoins qui manquent de soleil.
(141) CAMPANULA LATILOBA
Souvenir d’enfance pour jardin difficile
Grandes fleurs bleues bien ouvertes, de la mi-mai à la mi-juillet (refloraison en été)
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : tous sols. Ombre ou soleil pourvu qu’il y ait de la lumière. Ultra rustique.
Plus robuste que sa cousine la campanule à feuilles de pêchers (Campanula persicifolia).
Ses tiges tiennent au vent et ses fleurs sont grandes et ouvertes. Elle fleurit tant à l’ombre
qu’au soleil, pourvu qu’il y ait un peu de lumière. Et refleurit, si on coupe l’extrémité des tiges
dès qu’elle fane.
Deux de ces campanules de l’extrême furent plantée dans le Morvan (sous une glycine) voici
49 ans par la douce maman du pépiniériste qui écrit ces lignes. L’une blanche, l’autre bleue
Elles n’ont pas cessé de fleurir depuis. Voici la bleue. L’an prochain nous vous proposerons
la blanche. Aussi intrépides : Digitalis laevigata n° 144 et Geranium magnificum n° 158.
(142) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
Inratable : l’œillet stendhalien
Fleurs en pompons rouges et noirs, de mai à mi-juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée en été. Soleil. Très rustique (vie parfois brève mais se multiplie par division très facilement).
Le rouge et le noir ! Deux couleurs, on ne peut plus romantique pour cet œillet de poète atypique.
Son feuillage pourpre-chocolat a grande allure en hiver. Vous le réussirez à coup sûr, partout
pourvu qu’il ne manque pas de soleil. On l’a même vu heureux au pied d’une haie de troène !
Pour en profiter encore plus longtemps, divisez le souvent (c’est facile comme tout,
en septembre ou au début du printemps : chaque rosette repiquée est adulte dans l’année).
Extra près de l’ancolie parfumée n° 132 et de la digitale blanche n° 145.
(143) DICENTRA SPECTABILIS
Fleurir sous un cerisier ?
Petits cœurs rouge-rose et blancs, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Le grand Cœur de Marie rose, bien connu. Trop souvent on le plante en plein
soleil, alors qu’il est bien plus heureux près des arbres et des arbustes. L’ombre des
branches l’aide à fleurir plus longtemps. Sobre, il boit peu et n’est pas gêné par les racines.
Nous en avons un pied superbe coincé entre une haie et un cerisier. Il se porte comme un
charme, fleurit à merveille et reste tout en feuille jusqu’à la fin de l’été. Alors que les plants
cultivés au soleil s’endorment dès juillet.
Il accompagne les anémones de printemps (n° 129 et 130) et le doux Brunnera bleu n° 137
“Toutes les vivaces de ce chapitre III acceptent la concurrence
avec des racines d’arbres et d’arbustes.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles en ont besoin !
Elles seront très heureuses, aussi, loin des racines.
Et n’ont rien contre la « bonne terre » !
Vous pourrez donc aussi les installer dans vos autres plates-bandes, loin des racines…”.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(144) DIGITALIS LAEVIGATA
Digitale balkanique, pour terrain acide, neutre et même calcaire
Grands épis crème et brun orangé, de juin à fin juillet.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 40 cm (supporte concurrence des racines d’arbuste).
Culture : pousse partout, même dans le caillou. Soleil du matin. Ultra rustique.
Très belle digitale des Balkans, robuste et fiable si elle a suffisamment de soleil le matin
pour sécher la rosée qui s’est déposée sur son feuillage (ravissant). Elle se ressème facilement
et se montre plutôt tolérante au calcaire. Certains la font fleurir deux fois d’affilée en coupant juste les premiers épis quand ils commencent à faner (on laisse la seconde floraison
monter à graines pour assurer le renouvellement des générations).
Extra entre Geranium cantabrigiense n° 155 et nodosum n° 159. Très beau aussi avec la
campanule latiloba n° 141.
(145) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
100 % facile, 100% utile
Grands épis aux longues fleurs blanches, de juin à fin juillet.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre non calcaire. Du soleil brûlant à l’ombre fraîche. Ultra rustique.
Rare forme albinos de la digitale pourpre du Morvan, celle des terres pauvres et des
coupes forestières. Elle fleurit dans les coins les plus ingrats, les plus austères. Même au
pied des haies brûlées par le soleil ! A l’ombre comme au soleil. Au sec comme au frais.
Mais n’aime pas trop le calcaire. Si vous taillez les hampes florales quand elles commencent
à faner, vous aurez une seconde floraison. Vous laisserez cependant toujours une fleur monter
à graines pour avoir une ribambelle de petits bébés que vous repiquerez de ci de là : ils donneront une unité au jardin, sans jamais gêner les autres plantes.
(146) DISPOROPSIS PERNYI
Beau tout l’année
Petites clochettes de muguet, du début avril à fin mai.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Originaire des USA, c’est le cousin américain des sceaux de Salomon européens.
1) le feuillage, très élégant et bien couvrant, est persistant en hiver
2) la floraison dure 3 fois plus longtemps
Radieux en lisière des arbres, haies et arbustes, à l’ombre comme au soleil, avec ou sans calcaire.
Seul entretien : en mars, coupez les tiges de l’an passé pour faire place aux pousses
Nouvelles qui sont toutes fières de leur nouveau feuillage vert frais.
Bordez-le d’Epimedium ‘Koreanum’ n° 150 et de Vinca ‘Aureomarginata’ n° 185.
(147) EPIMEDIUM PERRALCHICUM ‘FROHNLEITEN’
Celui qui a dit stop au Thuya (COUVRE-SOL)
Bouquet de fleurettes or, en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Floraison spectaculaire (la «fleur des elfes») et un feuillage de rêve même l’hiver.
Valeur sûre, persistant et frugal, c’est le pro des coins redoutables.
Sous l’ombre dense d’un tilleul, au pied de la haie de Thuya, coincé contre le garage du
voisin, entre deux Forsythia. Voire carbonisé par le soleil de Sologne, plaqué contre une
cépée de bouleau… Dans tous les cas, il gagnera.
Entretien : couper le vieux feuillage en février (pour mieux voir les fleurs printanières).
Dans le genre, « à l’ombre, j’y suis, j’y pousse », pensez aussi au Carex ‘Ice Dance’ n° 188.
(148) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
Ici, l’ombre…
Bouquet de fleurettes orange vibrant en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
Moi aussi j’aime pousser sous les branches. Mon feuillage couvre le sol toute l’année.
Vert bronze en été, il passe au brun cuivré en hiver. Mes fleurs éclatent de rire au printemps. Orange fluo, elles se voient de loin. Je ne demande qu’une seule chose : que l’on
me débarrasse de mon vieux feuillage en février. Mes fleurs auront alors plus de place
pour jaillir d’un coup au printemps. D’autres couvre-sols persistants qui aiment les arbres :
Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 173 et Vinca minor ‘Atropurpurea’ n° 184 .
PS : Je couvre aussi bien le sol que mon cousin ‘Frohnleiten’ n° 147.
(149) EPIMEDIUM ACUMINATUM ‘MONASTRY’
Il était une fois, en Chine…
Très grandes fleurs en étoiles, pourpre foncé et crème, d’avril à juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre humifère. Ombre. Ultra rustique si on le plante sous le couvert des arbres.
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Il était une fois un Epimedium ravissant, qui poussait en Chine, sur le Mont Omei.
Un botaniste intrépide, notre ami Hans Simon, fit sa rencontre juste avant que Roy
Lancaster (célébrité britannique) le découvre aussi…Hans Simon nous en a donné un éclat.
Nous l’avons présenté à Courson. Hans Simon et Roy Lancaster étaient présents. Ils l’ont
reconnu et l’ont alors baptisé ‘Monastry’, juste avant que le jury lui délivre un «Mérite» de
Courson… Ses fleurs sont immenses. Son feuillage a d’étranges teintes prune et violette
qui changent de saison en saison. On le cultive sous les branches des arbres en compagnie de Disporopsis n° 146.
(150) EPIMEDIUM GRANDIFLORUM KOREANUM
Félicité asiatique…
Très grandes fleurs jaune doux, d’avril à juin.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, soleil atténué ou ombre.
Très rare Epimedium botanique, aux fleurs gigantesques. Il y a 16 ans, un célèbre collectionneur de plante asiatique nous en a donné une pousse microscopique. Au fil du temps,
elle a fini par faire tout plein d’enfants dans le Morvan… Les voici. Les touffes s’élargissent
vite (par drageons souterrains). La floraison est longue et sûre. En Corée, ses racines sont
prisées pour leurs vertus… stimulantes. Seule contrainte : en climat froid, il préfère pousser
sous des branches d’arbres ou de grands arbustes qu’en espace libre et ensoleillé.
Exquis près du Disporopsis n° 146 et du Lamium ‘Shell Pink’ n° 170.
(151) EUPHORBIA ROBBIAE
Résistance gaullienne, croissance chinoise (COUVRE-SOL FORMIDABLE)
Grands épis émeraude fluo, de la fin mars à juin
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Très rustique.
En Turquie, elle cavale dans les sous-bois de chêne, écrasant tout sur son passage (même
les millepertuis). Irremplaçable quand on rêve de grandes nappes de feuillages persistants.
Les fleurs flashent alors que l’hiver n’est même pas fini. Et son feuillage rutile toute l’année.
Dans les climats très froids (Morvan, Cantal, etc.), elle préfère être plantée sous les arbres.
Ailleurs, elle est géniale partout, même en plein soleil (sans eau !).
D’autres couvre-sols persistants qui courent sous les arbres : Asarum europaeum n° 135,
Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 173 et Vinca minor ‘Marie’ n° 187.
(152) EUPHORBIA AMYGDALOIDES ‘PURPUREA’
Sous les arbres, plus de couleur
Grands épis émeraude-pourpre fluo, de la fin mars à juin
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes exposition pourvu qu’il y ait du soleil le matin. Très rustique.
Forme à feuillage pourpre-rouge et à fleurs très colorées de l’euphorbe amygdaloides qui
pousse le long des bois, dans les clairières en France.
- Avantages : une tache de couleur vraiment spectaculaire au printemps, un feuillage persistant
en hiver, et une indifférence totale à la sécheresse.
- Besoins : du soleil le matin pour que le feuillage ne reste pas trop longtemps couvert par
la rosée, une branche d’arbre au-dessus de la tête (ça, c’est surtout utile dans les climats
froids, pas dans la région parisienne). Les semis naturels sont presque tous fidèles.
Pour plus de couleurs sous les arbres : Vinca ‘aureomarginata’ n° 185 et Heuchera n° 166.
(153) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (Thuya !)
Fleurs blanches ; petits fruits allongés, rouges, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Sélection hyper couvre-sol de la fraise des bois.
Ses fruits sont sucrés à souhait. Son pouvoir couvrant impressionnant.
D’un tempérament autrement plus vaillant que les fraisiers classiques, elle bondit tel
Spiderman, rit au froid et au sec, roucoule dans les racines.
Bref, le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus que l’on ne tond pas.
Une des rares plantes (comme les Vinca n° 184 à 187) qui poussent au pied des Thuya.
(154) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (Thuya !)
Fleurs blanches et doubles ; fruits ronds et rouges de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Cultivée depuis le XVIe siècle, cette fraise enthousiaste a d’adorables petites fleurs doubles,
comme des roses pour bouquets de poupées.
Ses petits fruits ronds et dodus sont aussi rouges que goûtus… Ils font la joie des enfants.
Son pouvoir couvrant est impressionnant, même dans les pires endroits.
Aussi robuste que sa cousine ‘Illa Martin’ n° 153, elle couvre le sol dans les coins les plus
ingrats du jardin, même sous les conifères.
« Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ? »
Les limaces sont redoutables de février à mai
Les plus dangeureuses ne sont pas celles que l’on voit. Mais les petites grises qui grouillent
sous terre, dès l’hiver. Elles dévorent les premières pousses à peine sorties. Faites-leur la
chasse dès février avec les granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète. Avec
ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière,
nous avons un chien, deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(155) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
Au pied de ma haie, je couvrais heureux...
Fleurs rose doux, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Ses feuilles restent en hiver et sont parfumées (vétiver et menthe poivrée).
Le bonus ? Monsieur fleurit aussi bien en terre qu’en pot.
Le bonus du bonus ? Ombre ou Soleil, racine ou pas, Monsieur sourit pareil. Et pousse à
merveille au pied des haies.
Ses copines couvre-sols : campanules ‘Blauranke’ n° 139 et Lisduggan’ n° 140.
(156) GERANIUM ENDRESSII
Couvre-sol addict
Fleurs roses, de mai à septembre (si on le taille en été, il refleurit dans la foulée)
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil, ombre légère. Se fiche du froid.
Couvre-sol absolu, qui cavale au soleil, à l’ombre, dans les racines, les talus, la bonne
terre, la mauvaise, l’argile, le calcaire, etc.
Les touffes s’étalent à l’infini. Le feuillage persiste souvent en hiver. Les fleurs succèdent
aux fleurs. Aucun parasite ou maladie. Ce que l’on a trouvé de mieux pour écrabouiller la
saleté au pied ou entre les arbustes. Ou pour occuper le terrain dans un jardin « lointain »
où nul jardinier ne met les pieds (sauf week-end précipité). On le déplace quand on veut,
où l’on veut. On ne le loupe jamais. Il fleurit sans arrêt.
(157) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
Choc et stupeur
Petites fleurs rubis foncé, en mai et juin.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Même chez vous. Rusticité totale. Toutes expositions.
Les mauvaises graines ont trouvé plus fort qu’elles : le nouveau Terminator végétal.
Un austro-bulgare super gonflé. Nom de code : ‘CZAKOR’
Fiche signalétique : pousse partout, feuillage en hiver, feuilles parfumées.
Indifférence minérale à la sécheresse. Point faible : aucun.
Le plus : ses fleurs sont encore plus vives que celles du Geranium macrorrhizum ordinaire.
Vous le trouvez trop grand ? Alors essayez ses cousins, les Geranium cantabrigiense
n° 155 et ‘St Ola’ n° 160.
(158) GERANIUM X MAGNIFICUM
La vigueur d’une pivoine
Grandes fleurs bleu foncé brillant, de mai à juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 45 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
- Une touffe forte et dense, étouffe la saleté.
- Un feuillage velouté, beau même quand le thermomètre éclate en été, multicolore en automne.
- des fleurs énormes, bleu intense veiné de violet.
Les premiers pieds plantés voici 30 ans dans un village du Morvan (Tazilly) dans une platebande pauvre et brûlée par le soleil ont été superbes tous les ans, même en 2003.
Quand les « Geranium de luxe » peinent Geranium magnificum fleurit !
Une ancolie ‘Denver Gold’ n° 132 lui tiendra compagnie.
(159) GERANIUM NODOSUM
SPECIALISTE « OMBRE-RACINES » !!!
Centaines de petites fleurs lilas veinées de rouge, de mai à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil le matin, Nord, Est, ombre. Ultra rustique.
GENIAL ! Une des très rares vivaces qui fleurissent à l’ombre dense des grands hêtres du Cantal.
Spécialiste du « ombre + racine », il aime les coins froids du jardin (arbre, arbuste, ombre,
nord, est, pied de mur sans soleil, etc.).
Au printemps, son jeune feuillage frétille. En été, c’est à peine s’il boit.
Il fleurit non-stop de mai à septembre.
Deux autres pros des coins pas possibles : Epimedium ‘Frohnleiten’ n° 147 et Vinca
‘Atropurpurea’ n° 184.
(160) GERANIUM ‘ST OLA’
En terre comme en pot
Fleurs blanches, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 45 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Toutes expositions. Ultra rustique.
Cousin du Geranium cantabrigiense n° 155, il est tout aussi :
1) parfumé 2) persistant 3) frugal 4) sympa 5) florifère, etc…
Lui aussi fleurit autant à l’ombre qu’au soleil, en terre comme en pot.
En hiver, son feuillage rougit au gel.
Extra au pied des haies.
Ses petits copains : Heuchera ‘Pewter Viel’ n ° 167 et la petite anémone du Canada n°126.
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(161) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
La vraie rose de Noël d’autrefois
Grandes fleurs blanches en hiver (Noël !)
Hauteur 35 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Pas de messe de Minuit sans un bouquet de roses de Noël blanches, posé sur le coin de l’autel.
Pas de jardin de Curé sans elle…
Cette « rose » vit plus d’un siècle, accepte les pires coins du jardin (pied de haie, bosquet
d’arbustes jamais arrosé, nord, ombre sèche, etc.).
Son péché mignon ? Un mulch étalé autour de la touffe. Ce mulch sera composé d’humus (compost
maison, terreau bas de gamme) auquel on ajoutera une petite poignée de coquilles d’huîtres broyées.
Beau contraste avec le feuillage d’hiver de l’Heuchera ‘Palace Purple’ n° 166.
(162) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘RED LADY’
Fleurir sous un marronnier ?
Grandes fleurs rouges, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
1) je fleuris l’hiver, mes fleurs ont un rouge étonnant, qui tend au bleu myrtille
2) je croque le calcaire
3) je me fiche de l’ombre et des racines (même celles des marronniers !)
4) je tiens au sec en été
Pour mieux voir mes fleurs qui pointent leur nez en février, coupez à ras mon feuillage dès
la fin janvier. Cela ne me trouble pas.
Une anémone rapunculoides n° 130 me tiendra compagnie.
(163) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
Des poules et des huîtres
Grandes fleurs crème ponctuées de pourpre, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
Aussi robuste que la précédente. Elle aussi peut-être taillée à ras du sol fin janvier. On voit
alors bien mieux les fleurs qui jaillissent ensuite en bouquet serré.
Comme toutes les hellébores, ‘White Spotted Lady’ aime le calcaire. Si votre sol est acide,
saupoudrez une poignée de coquilles d’huîtres broyées autour de la touffe (celles qui sont
broyées ultra fines et que l’on vend en petit sac pour l’alimentation… des poules !).
Dans le grand talus du Jardin du Morvan, je fleuris dans un tapis de Vinca ‘Marie’ n° 187.
(164) HESPERIS MATRONALIS
Julienne des dames : mode d’emploi
Epis mauve doux, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
La vraie « Julienne des Dames ». Le soir, son parfum est envoûtant.
Bisannuelle, elle germe à la fin de l’été, prospère en hiver et explose de fleurs au printemps.
En été, la plante sèche, les graines tombent sur le sol, germent avant l’automne et… tout
recommence ! En plantant un seul pied, vous en aurez donc des dizaines l’année d’après.
Compagnes idéales : les ancolies n° 132 à 134 qui aiment les mêmes ambiances de lisière,
souvent terriblement sèches en été.
(165) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
Julienne des dames blanche : suite du mode d’emploi
Epis blanc pur, au parfum délicieux, en mai et juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Sœur de la précédente. Elle aussi meurt après la floraison mais non sans avoir laissé
une ribambelle de graines, gage d’une méga floraison l’année suivante.
Attention : les Hesperis se ressèment si le sol est nu, pas dans les mauvaises herbes !
La base du pied doit donc être propre pour que les graines qui tombent sur le sol en été
puissent germer dans la foulée. Quand les graines sont mûres et tombées à terre, vous
pouvez tout couper pour laisser la place aux nouveaux plants qui vont bientôt germer).
L’ancolie ‘Denver Gold’ n° 132 fleurit aux mêmes endroits et se ressème aussi.
Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles.
Briser la motte, c’est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs;
Mais c’est stupide dans le cas des vivaces.
Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. les vivaces aiment avoir un chignon
de racines leur petit pot, bien serré et détestent flotter dans un grand pot de tourbe, avec des
radicelles blanches et ultrafines.
Une vivace en bonne santé dans sont petit pot doit être bourrée de racines.
Ne brisons pas la motte des vivaces, c’est inutile et même nuisible.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(166) HEUCHERA MICRANTHA ‘PALACE PURPLE’
Couvre-sol remarquable et durable
Bouquet ultra léger de longs épis vaporeux, blanc rosé en été et grisé ensuite.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Excellent couvre-sol étouffe-mauvaise-herbe, persistant en hiver et à la floraison très longue et
ultra légère. Le feuillage est pourpre vif au printemps et bronze brillant le reste du temps.
Aussi tenace en plein soleil qu’à l’ombre fraîche. A notre humble avis, c’est une des meilleures heuchères. Toujours saine car multipliée par semis, elle n’a pas cette fichue maladie
qui fragilise si souvent les nouvelles variétés « à la mode » (celles que l’on multiplie à tour
de bras en culture in vitro sans être trop regardant sur la qualité des plants initiaux).
Deux graminées mi-soleil, mi-ombre pour lui tenir compagnie: le Carex n° 188 et le Phalaris
d’or n° 198.
(167) HEUCHERA ‘PEWTER VEIL’
Pousser contre un tronc d’arbre, fleurir sans soleil, garder son feuillage l’hiver, ne
jamais boire d’eau
Epis ultra légers, en bouquet rose scintillant de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines)
Culture : tous sols, toutes expositions. Ultra rustique.
Presque aussi costaud que la précédente.
De toutes les Heuchera vraiment rustiques, c’est la plus colorée l’hiver.
Celle qui pousse sous les pruniers. Au pied des haies de lauriers. Et même sous les
troènes. Son feuillage est merveille, pourpre et gris cendré. Ses fleurs mantille.
Ravissante près des petites fleurettes du lamium ‘Shell Pink n° 170 ou du frais feuillage de
l’Hakonechloa macra n° 192.
(168) HOSTA ‘AUREOMARGINATA’
Lumière !
Trompes fines, opales, en juin et juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil atténué, ombre légère. Ultra rustique.
Hosta de taille moyenne, particulièrement robuste. Son feuillage est vibrant, vert amande et
tilleul crème. Le tout incroyablement lumineux.
Comme toutes les Hosta, elle préfère les emplacements à l’abri du vent et pousse aussi
bien en terre qu’en pot.
Pour l’accompagner : l’Heuchera ‘Palace Purple’ n° 166 et la digitale laevigata n° 144.
(169) IRIS FOETIDISSIMA
Perle de corail, tout l’automne, tout l’hiver
Fleurs bleues et jaune clair, en juin. Fruits corail spectaculaires d’octobre à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique quand il pousse sous des branches
d’arbres. Petit iris intrépide qui ne fait rien comme les autres :
Iris atypique :
- il préfère l’ombre au soleil,
- il aime les arbres et les arbustes
- il garde tout son feuillage en hiver (vert brillant, superbe)
Le plus : ses graines rouge corail sont extraordinairement belles d’octobre à avril (génial à Noël).
D’autres plantes d’hiver : hellébore niger ‘Praecox’ n° 161 et Carex n° 188.
(170) LAMIUM MACULATUM ‘SHELL PINK’
La p’tite plante qui court là où le bras est trop court ! (COUVRE-SOL)
Fleurs roses, de mars à juin et de septembre à octobre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique.
Couvre sol ultra rapide qui cache la terre là où ça gave de désherber (sous les arbustes
piquants, là où on hésite à glisser son bras). Ses petites feuilles marbrées d’argent sont charmantes
en toute saison et ses fleurettes roses durent très longtemps. La multiplication (par division) est un
jeu d’enfant. S’il devient trop entreprenant, on l’arrête d’un coup de bêche.
Un autre couvre-sol propre et sage : le Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 173.
(171) LATHYRUS VERNUS
Objectif, stratégie et botte secrète
Fleurs bleues (parfois rose doux) en mars-avril (dès février si l’hiver est doux).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions (même sous les marronniers). Ultra rustique.
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- Objectif : fleurir dans les pires endroits (terre pauvre, terre sèche, terre bourrée de
racines), tant à l’ombre (sous un marronnier ?) qu’au soleil (au pied d’une haie ?).
- Stratégie : se réveiller l’hiver à peine fini, pour boire et manger quand les arbres dorment
encore. Ainsi, il n’y a pas de problème de concurrence.
- Arme secrète : des racines magiques qui “mangent” l’azote du peu d’air qui circule sous la
terre. Ce qui lui assure sa pitance même, quand le sol est pauvre.
PS : il pousse lentement la première année mais la croissance est sûre et régulière.
Emouvante près de l’hellébore ‘White Spotted Lady’ n° 163.
(172) LATHYRUS ‘RED PEARL’
La plante qui monte, qui monte…
Fleurs rouges, de mars à juin et de septembre à octobre
Hauteur 40 cm à 2 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique.
Comme un pois de senteur mais ultra rustique. Planté au pied d’un treillage (ou d’un rosier
grimpant), il monte comme une plante grimpante (2m de haut). Planté sans support à proximité, il court sur le sol comme un honnête couvre sol (40cm de haut). Dès qu’il fait mine de
faner, taillez-le court : il repousse et fleurit une seconde fois. Cette plante particulièrement
robuste accepte les sols les plus déshérités.
(173) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
Vert tapis, 12 mois sur 12 (COUVRE-SOL)
Petites fleurs blanches en juin-juillet. Feuillage vert brillant toute l’année.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : supporte tout sauf les terres contenant du calcaire actif. Ombre ou soleil atténué. Ultra
rustique.
Cousin japonais du buis, version moquette. Supporte tout, même la glaise.
Adore pousser dans les racines des arbres, sans arrosage.
Le feuillage sourit à l’ombre, 12 mois sur 12, même en hiver.
Son feuillage est plus bas, plus tapissant que celui du Pachysandra ordinaire.
Et d’un beau vert brillant. Une fois installé, il écrabouille les mauvaises herbes.
Supporte l’air pollué des villes, tout comme la Vinca n° 187 et le saxifrage n° 180.
(174) PETASITES xxx
Petasites géant de l’arboretum de Balaine
Fleurs en gigantesque épis (plus d’un mètre), en mars-avril-mai
Hauteur 1 m, distance de plantation 1 m (supporte les racines si le terrain est frais).
Culture : pousse partout. Soleil non brûlant, ombre (boit peu à l’ombre).Ultra- rustique
Mes feuilles sont colossales, mes fleurs gigantesques. Je couvre le sol, j’écrase la saleté.
Les enfants se cachent dans mon feuillage. Je suis presque l’égal d’un Gunnera,
version ultra rustique… Ne me confondez pas avec mon cousin, le Petasites japonicus
‘Giganteus’. Mes feuilles sont plus coriaces, je tiens mieux au sec et mes fleurs gigantesques
sont mille fois plus belles. Né sous x, nul ne connait mon vrai nom. Tout ce que l’on sait, c’est
que je pousse à merveille dans l’arboretum de Balaine depuis le 19ème. Sans doute suis-je
une espèce botanique rapportée d’Amérique par Aglaé Adanson (créatrice de l’arboretum).
Dans le même style fleurs et feuillages déments, le Rodgersia n° 179.
(175) PHLOX DIVARICATA ‘LAPHAMII’
Bouquet lavande pour bois clair, lisière et clairière
Bouquet de petites fleurs lavande, très parfumées, d’avril à juin.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Petit Phlox canadien, ultra rustique et facile comme tout. Il pousse d’un coup au printemps,
avant le réveil des arbres et des arbustes. Il se couvre tout de suite de fleurs et explose de
couleur et de parfum jusqu’en mai.
En juin, vous pouvez le raser. Il dormira à moitié jusqu’à l’année suivante, sans le moindre
soin. Il pousse autant dans les lisières bien éclairées qu’en plein soleil
Top class près de l’ancolie parfumée n° 132 et des petites fleurs doubles du fraisier couvresol n° 154. On le plante aussi à l’arrière des grandes fleurs d’été du chapitre
(176) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
Lanterne magique
Fleurs blanches en juin-juillet, fruits en lanternes rouge orangé en septembre et octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Le plus prolifique des couvre-sols. Un pied couvre un mètre carré. Durée de vie illimitée,
résistance confondante. Dans une bonne plate-bande, sa vigueur est agaçante. Mais dans
un coin truffé de racines, avec ou sans soleil, il est plus qu’utile. Lui au moins pousse vite,
couvre et ses fruits sont ravissants (très beaux en bouquets secs).
Superbe avec les Tricyrtis n° 182 et 183.
PS : cette variété est plus dense, plus fleurie et plus sage que le grand Physalis ordinaire.
Hosta : mode d’emploi
O Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du
ciel suffit comme arrosage.
O En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris
avec de l’engrais complet au printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout
si je mets le pot à l’ombre en été.
O Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature,
les oiseaux, les hérisson s, etc.). J’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès
qu’il s’ouvre au printemps. Et j’en remets de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(177) POLYGONUM RUNCIFORME
Couvre-sol dément cherche massif d’arbustes à coloniser fissa.
Petites fleurs framboise, rouge-rosé, de juillet à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Couvre-sol dément, ultra rapide et prolifique.
Le feuillage jaillit fin avril. Il est ravissant : cent petits cœurs d’abord bronze et en tapis bas.
Peu à peu, le feuillage monte et passe du bronze au vert. Nous sommes alors fin juin : le
temps de commencer une très, très longue floraison qui ne se terminera qu’aux gelées.
Drageonnant, il cavale entre les arbustes et aux pieds des haies. Les tiges sont cependant
légères et les racines tendres : on le maîtrise facilement.
Charmant près du Rodgersia n° 179 ou en tapis compact au pied des anémones n° 127 et 128.
(178) PULMONARIA SACCHARATA ‘DORA BIELEFELD’
La plus robuste
Fleurs roses, en avril et mai. Feuillage légèrement maculé d’argent le reste du temps.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
La plus intrépide des pulmonaires. Celle qui la robustesse des pulmonaires sauvages,
le charme d’une méga-floraison rose en plus.
Une des rares qui soient aussi solide à l’ombre comme au soleil brûlant.
Son feuillage persiste en hiver. C’est un parfait couvre-sol pour masquer la terre au premier
plan des arbustes ou des grandes vivaces.
Ses amis : le saxifrage marbré d’argent n° 180 et Tellima à feuille pourpre n° 181. Tous trois
garderont leur feuillage en hiver et font de parfaites bordure.
(179) RODGERSIA AESCULIFOLIA ‘IRISH BRONZE’
Vivace, coriace et pas vorace
Feuillage de marronnier ! Epis barbe à papa, d’abord brun-rose, puis crème, en de juin à août.
Hauteur : 1 m, distance de plantation 70 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
La plante la plus déroutante des clairières des grandes forêts de l’Ouest de la Chine. Les
mêmes feuilles que notre bon vieux marronnier, surmontées de grandes fleurs qui ne sont
pas sans évoquer, là encore, celles de l’arbre que tout le monde connaît.
Bien plus tenace au sec que on ne le prétend dans les livres de jardinage, il est presque
indestructible dans un massif ombré pendant les heures chaudes de la journée.
On le borde d’une moquette de Polygonum n° 177 ou de saxifrage n°180
(en ce qui concerne ce dernier, un pied suffit : il pousse à la vitesse grand V).
(180) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
Pousse aussi bien en pot dans la maison qu’en terre au jardin
Etoiles blanches, ultra légères, de juin à août.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre légère. Ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Très rare forme ultra rustique du saxifrage stolonifera. Content tant en pot dans la maison
que dehors, en plein Morvan glacé.
Seule exigence : ne pas avoir trop chaud l’après-midi. Il pousse donc très bien au pied des
murs Est et Nord. Vigoureux, il s’étale comme un fraisier, avec des stolons sains et joyeusement colorés. L’enracinement est superficiel, on le guide comme on veut. Les fleurs sont
exquises et le feuillage marbré d’argent est étourdissant 12 mois sur 12.
(181) TELLIMA GRANDIFLORA ‘PURPUREA’
Le plus beau couvre-sol d’hiver
Brassée d’épis opale avec une pointe de rouge, de mai à juillet.
Hauteur 40 cm (60 cm en fleurs) distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, y compris en lisère des haies et des arbres. Ultra rustique .
Superbe couvre sol, condensé de qualités :
- feuillage persistant toute l’année, prenant d’étonnantes teintes rouges en hiver
- longue floraison, fraîche et joyeuse
- touffe étouffe mauvaise herbe garantie mais sage et non envahissante
- robustesse sans égal, à l’ombre comme au soleil, très bonne résistance au sec.
Il a un petit air de famille avec les Heuchera mais se montre encore plus rustique et durable.
Ravissant près du Tricyrtis ‘Samurai’ n° 183 et des Digitale laevigata n° 144.
(182) TRICYRTIS MACROPODA NIGRA
Le seul à fleurir dès juillet
Fleurs pourpre, de juillet à début octobre.
Hauteur 65 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
De tous les Tricyrtis, c’est lui qui fleurit le plus longtemps.
Bien droit, en colonne soignée, il s’étale sagement et vit longtemps.
Planté à l’ombre l’après-midi, vous n’aurez jamais besoin de l’arroser.
Extra pour prendre le relais du Cœur de Marie n° 143 (qui disparaît presque quand le Tricyrtis
s’épanouit).
Dans la nature, il pousse dans les bosquets de camélia.
Exquis aussi près des grandes anémones (n° 127 à 129).
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(183) TRICYRTIS ‘SAMURAI’
Feuillages d’or d’avril à juillet, floraison étourdissante d’août à octobre
Fleurs pourpre clair puis bleues (quand les nuits deviennent froides) d’août à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
Des fleurs aussi spectaculaires que le précédent, le charme d’un ravissant feuillage couvrant,
bicolore (émeraude et or) du printemps à l’été en plus.
Il pousse vite et bien. Et fleurit très longtemps (souvent, dès le début août).
Sa tolérance à la sécheresse est impressionnante, surtout si on le plante à l’abri du soleil
brûlant de l’après-midi.
Superbe près de l’aster divaricatus n° 136.
(184) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
Veni, vidi, vici, vinca ! (traduction, je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Myriade de petites fleurs rouge-bordeaux en mars-avril-mai.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
La vraie pervenche rouge. Pouvoir « total » couvrant, été comme hiver. Et vitesse de croissance impressionnante. Heureuse dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des acacias, des lilas, des tilleuls, des marronniers, etc.
- à l’ombre dense comme au soleil brûlant.
Ses challengers : Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 173 et Luzula ‘Solar Flair’ n° 193.
Pour avoir des fleurs à touche-touche et un feuillage encore plus net, rasez-la une année
sur deux, à la fin janvier (à la cisaille, sans pitié).
(185) VINCA MINOR ‘AUREOMARGINATA’
La victoire est au bout du rateau
Myriade de petites fleurs bleu doux en mars-avril-mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Aussi tenace que la précédente, avec un feuillage vert, crème et or.
Une vaillante petite plante, à la cuirasse indestructible été comme hiver.
Toujours prête à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la là où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra arroser.
Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient à l’abri.
Avec cette Vinca, la victoire est au bout du râteau.
(186) VINCA MINOR ‘GERTRUDE JEKYLL’
La plus coquette…
Petites fleurs blanches, à touche-touche, en février-mars-avril.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique
Bien plus rase-motte que la précédente. Miniature, elle « moquette » plus qu’elle ne tapisse,
ses feuilles sont toutes petites, pointues et vert clair. Aussi saines, bien sûr, été comme hiver.
Incroyablement florifère, ses fleurs sont à touche-touche. Blanches et lumineuses, elles
ensoleillent les recoins sombres et froids du jardin.
Parfaites aussi au pied des arbustes cultivés en pot.
Pour la faire pousser plus vite, étalez du terreau bas de gamme entre les touffes, après la
plantation. Ce mulch aide les racines à mieux se développer et empêche les mauvaises
herbes de germer.
(187) VINCA MINOR ‘MARIE’
Ecran total (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites fleurs bleues, à touche-touche, en février-mars-avril (souvent aussi en automne)
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
La plus démente de toutes ! Deux fois plus de fleurs, deux fois plus longtemps qu’une
pervenche ordinaire. Avec un pouvoir « total » couvrant, été comme hiver. Et une
vitesse de croissance impressionnante.
Heureux dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des acacias, des lilas, des tilleuls, des marronniers, etc.
- à l’ombre dense comme au soleil brûlant.
Ses challengers :Geranium nodosum n° 159 et Pachysandra ‘Green Carpet’ n° 173.
Rasez-la une année sur deux, à la fin janvier (à la cisaille, sans pitié).
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
LES TRICYRTIS... De bons esprits vous expliqueront qu’ils aiment l’humidité. Et qu’il faut
donc beaucoup les arroser. C’est une absurdité. Les Tricyrtis détestent être trop arrosés. En
fait, ils se fichent de la sécheresse. En revanche, ce qui est vrai, c’est qu’ils aiment avoir
la tête au frais. Comme vous, quand vous allez vous abriter sous un arbre en été. Sous un
pommier ou entre deux azalées, il fait aussi sec qu’ailleurs (et même parfois plus) mais l’air
est moins brûlant. L’endroit rêvé pour faire la sieste. Et le meilleur emplacement que vous
puissiez trouver pour cultiver vos Tricyrtis.
On résume : trouvez un recoin du jardin à l’ombre pendant les heures les plus chaudes de la
journée et plantez-y vos Tricyrtis.
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées.
- Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
- Des géantes, des douces, des légères.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
La Stipa gigantea, toujours en fleurs de juin à octobre.
(188) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
Pro de l’ombre sèche, version coriace
Feuillage persistant en hiver, ultra coriace, vert franc au centre, avec deux liserés blancs.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Sous un arbre, c’est la galère : 1) l’ombre étouffe la vie 2) le sol est plein de racines qui
chipent toute l’eau.
On a donc besoin d’un pro de l’extrême : Carex ‘Ice Dance’.
Il accepte tout. Et garde ses feuilles en hiver ! L’International Stauden Union (le jury Nobel
des vivaces) l’a sacré “meilleure plante de l’année”.
D’autres couvre-sols spécialistes de l’ombre, même en terre aride : Geranium nodosum n°
159 et Vinca ‘Atropurpurea’ n° 184.
(189) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘TAUTRAGER’
Couteau suisse
Gerbe aux mille épis légers, argent, puis dorés, de juillet à février
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre et soleil non brûlant. Ultra rustique.
La plante multi-lames, multifonction. Un seul outil pour toutes saisons, été comme hiver,
tous sols, sec ou frais, toutes expositions. Avec ou sans racines, à 1500m en Auvergne
comme en bord de mer… Elle vous offre : 1) sur terre, une touffe toute verte, toute ronde,
comme un gros hérisson. 2) vers le ciel, un bouquet d’épis émeraude (juin-juillet) argent
(août), dorés (septembre à novembre) et blonds (en hiver). A l’ombre, elle allège les Hosta n°
168. Au soleil, elle adoucit l’ Helenium n° 16. A toutes expositions, elle fait chanter le pourpre
de l’Heuchera n° 166.
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(190) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
La princesse grass sur son rocher…
Brouillard doré de perles scintillantes, d’une extrême légèreté, d’août à février.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (accepte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, se fiche du sec. Soleil. Ultra rustique.
Une gerbe-brouillard d’une frémissante douceur qui ondule, toute or et cuivre, sous la
brise... Frugale, elle fleurit dans une pelletée de terre entre deux rochers.
Faites-en de grands bouquets qui se gardent des années. Ou laissez-la mûrir au jardin :
elle est aussi belle en janvier-février qu’au coeur de l’été !
Arrosage et engrais : zéro. Rusticité : totale. Seuls besoins : de l’air, du soleil et du vent.
Pour l’entourer, il faut des plantes très basses qui l’encadrent sans l’étouffer : sedum
‘Weihenstephaner Gold’ n° 110 et thym doré n° 118.
(191) FESTUCA GLAUCA ‘ELIJAH BLUE’
La grande copine des Sedum
Touffette de fines feuilles bleues, épis bleutés.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas, la concurrence des racines).
Culture : Terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
Plus bleue, plus robuste, plus durable, ‘Elijah Blue’ a été élue meilleure fétuque de l’année.
Avec une mention «valeur sûre» (elle ne se «creuse» pas et tient le choc pendant
les températures extrêmes). Cette petite graminée touffette pousse avec vigueur pendant
les saisons fraîches (fin d’été et printemps). Superbe été comme hiver.
Géniale avec les Sedum n°110 et n° 114.
Une taille légère de fin d’hiver (juste avant la pousse nouvelle) la rend plus belle encore.
Son seul défaut : elle est très difficile à prendre en photo…
(192) HAKONECHLOA MACRA
Vers l’autonomie du jardin
Feuillage fontaine, vert brillant d’avril à novembre et brun en hiver. Epis légers de septembre
à novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 70 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
Fontaine cascade habillée de vert frissonnant l’été et de brun l’hiver. Elle pousse dans les
clairières des montagnes de Honshu (Japon). Ses épis de fin d’été sont légers. L’ensemble
couvre le sol en lisière des arbres et des haies (avec une heuchère pourpre n° 166 ou un
Polygonum n° 177). Superbe aussi en pot (même en hiver, quand le feuillage devient brun
caramel). Une fois planté, un Hakonechloa se débrouille tout seul. Sans soin.
Les plants proposés ici sont d’une qualité “exceptionnelle”, ils seront spectaculaires dès l’an
prochain.
(193) LUZULA SYLVATICA ‘SOLAR FLAIR’
Couvre-sol de la dernière chance
Epis orangé au printemps, feuillage doré ultra coriace, persistant toute l’année, même l’hiver.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (adore la concurrence des racines !).
Culture : aime et supporte tout, sauf le soleil brûlant. Ultra rustique.
- Quand arbres et arbustes terrorisent les vivaces
- Quand il fait trop sombre, trop froid, trop sec. Trop de racines.
- Quand le jardinier renonce, quand tout à échoué,
- Quand les larmes viennent...
ON PLANTE ‘SOLAR FLAIR’. Une petite touffe charmante mais surtout coriace. Adorable
quand elle fleurit orangé. Géniale en été, top en hiver. Et dorée toute l’année ! Tout aussi
indestructibles : Epimedium ‘n° 147 et Pachysandra n° 173.
(194) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
Le plus brise vent et cache-voisins
Grands épis argent, en novembre et décembre.
Hauteur 3 à 4 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Brise-vent et cache horreur (pour se protéger à la fois des tempêtes et du voisin)
Les longues feuilles vertes à liseré clair jaillissent en fontaine démente. La touffe fait un
mètre carré de racines. Pas plus (il n’est pas envahissant comme un bambou).
En hiver, les cannes restent et protègent des regards indiscrets. On les coupe en mai,
quand les nouvelles prennent le relais.
Les tiges coupées sont étalées sur le sol, comme paillis anti-mauvaises herbes.
Les amateurs de plantes géantes l’aimeront avec l’eupatoire n° 14 et Helianthus n° 17.
(195) MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
Floraison fabuleuse
Très grands épis blancs, puis dorés, d’août à janvier.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique.
De tous les Miscanthus, c’est lui qui offre les fleurs les plus chavirantes. Le seul qui fleurisse
même si le soleil fait défaut.
D’immenses épis blancs en été qui gardent encore leur attrait jusqu’au cœur de l’hiver.
Les touffes sont puissantes. Les feuilles d’un beau vert franc avec une nervure nette et claire.
Parfait brise-vent, il est sans égal pour vous protéger en été des regards indiscrets.
Effet bœuf avec le Rudbeckia n° 31 et les verveines n° 121.
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(196) MUHLENBERGIA RIGENS
Toute fleur et sourire quand le jardin est tartine grillée
Fontaine de très longs et fins épis argent, de juillet à décembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même très sèche). Soleil. Très rustique.
Gracieuse graminée fontaine argent scintillant. De taille moyenne, elle s’intègre dans toute
plate-bande bien ensoleillée. Trois points forts :
1 - la longueur de la floraison (en hiver, les épis et les feuilles givrés ont belle allure ainsi que
le montre notre photo prise un petit matin de janvier…).
2 - l’extrême tolérance à la sécheresse.
3 - Un mental de tartine grillée : Plus l’été brûle, mieux elle est.
Ses copines de bronzette : Calamintha menthe glacé n° 54, Crocosmia flamme n° 62 et
Sedum embrasé n° 111.
(197) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
L’herbe rouge
Epis légers, d’août à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
D’une résistance hallucinante au vent, au brûlant, au sec et au glacé
Planté à contrejour, son feuillage en colonne étroite scintille de la mi-août à la fin novembre
de toutes les nuances d’orange-rouge. Il tient aussi bien au vent qu’à la pluie.
Le plus beau compagnon que l’on puisse donner aux asters. D’une facilité de culture déconcertante. Pluies diluviennes 2007 et 2013, canicule 2003 : il s’en est moqué.
Un trio anti-sec : Panicum, Verbena n°121 et Sedum ‘Autumn Joy’ n° 109.
(198) PHALARIS ARUNDINACEA ‘LUTEOPICTA’
Génial en pot
Feuillage coloré (blanc, rose et vert au printemps, puis vert et blanc et enfin parchemin).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire. Ultra rustique.
Atout n°1 : le feuillage crème et or le plus réjouissant du printemps.
Atout n°2 : une vitesse de croissance démente.
Atout n°3 : un très bon comportement en pot.
Nous en avons toujours deux potées à l’entrée de la pépinière, que nous dépotons tous les
ans en hiver afin de couper chaque motte en 3 éclats. Nous replantons un seul éclat par pot.
Et le tout est ravissant dès le printemps.
Une taille très sévère, en début d’été, renouvelle le feuillage qui retrouve ainsi son éclat du
printemps.
(199) SPODIOPOGON SIBERICUS ‘WEST LAKE’
Sans eau, très beau
Epis drus, flashant de septembre à novembre. Feuillage coriace, vert en été, teinté de rouge ensuite.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 1 m (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même sèche ou trempée). Soleil (même très chaud) ou ombre légère.
Ultra rustique.
Un buisson puissant et durable, aux feuilles bambou, vertes l’été, rouges l’automne. Aux
épis larges et drus... Ce genre de plante que l’on installe une fois pour toutes. Qui tient
aussi bien à l’ombre qu’au soleil. Qui ne nous lâche pas. Un moral de chien de berger, sûr
de lui et de sa mission : couvrir le sol, fleurir l’été, rougir l’automne. A planter avec d’autres
valeurs sûres : aster ‘Lady in Blue’ n° 49, Gaura n° 68 et Solidago n° 115.
PS : ‘West Lake’ ressemble à un bambou... mais ne drageonne pas et reste à sa place (pas
les bambous !)
(200) STIPA GIGANTEA
La plus longue floraison
Fontaine jaillissante d’épis dorés d’avoine, de juin à novembre.
Hauteur 2 m distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même sèche. Soleil. Très rustique.
Quintessence de la transparence… Tout ce qu’on adore chez une graminée : la légèreté, les
épis qui ondulent au vent, la couleur de l’avoine doré, le côté « transparent ».
Ses épis sont si souples et fins qu’ils n’arrêtent pas le regard, bien au contraire : on devine à
travers tout le reste du jardin. Aucune autre graminée ne fleurit aussi longtemps : de juin à la
Toussaint ! Le feuillage est fin et bleuté. Il persiste en hiver.
Vous ne l’arroserez jamais. Seule précaution dans les régions très froides, la planter à l’abri
des vents du nord-est qui abîment le feuillage.
Entourez-la de grands Sedum n° 109 et de verveine n° 121.
Attention ! Notre catalogue évolue de saison en saison
Les plantes de ce catalogue printemps ne seront pas toutes dans le prochain catalogue
automne 2013.
Nous faisons évoluer notre catalogue en permanence.
Si une variété vous tente, n’attendez pas la saison suivante pour la commander…
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ET S’IL FALLAIT CHOISIR…
10 plantes pour un jardin sec :
O
ALLIUM TUBEROSUM N° 41
O
O
ARTEMISIA ‘VALERIE FINNIS’ N° 46
O
ARTEMISIA CAMPHORATA N° 45
O
CHRYSANTHEMUM ‘JULIE LA GRAVÈRE N° 59
O
DIANTHUS ‘GRAN’S FAVORITE’ N° 63
O
EUPHORBIA ‘CHAMELEON’ N° 66
O
LYCHNIS CORONARIA N° 83
O
PAPAVER ‘BLACK AND WHITE’ N° 90
O
MUHLENBERGIA RIGENS N°196
CENTRANTHUS ‘COCCINEUS’ N° 57
10 plantes qui gardent un beau feuillage en hiver :
SALVIA ‘PURPURASCENS N° 104
EUPHORBIA ROBBIAE N° 151
OEPIMEDIUM ‘FROHNLEITEN’ N° 147
OPACHYSANDRA ‘GREEN CARPET’ N° 173
OCAREX ‘ICE DANCE’ N° 188
THYMUS ODORATUS N°119
EUPHORBIA AMYGDALOIDES ‘PURPUREA’ N° 152
OGERANIUM ‘CZAKOR’ N° 157
OTELLIMA ‘PURPUREA’ N° 181
OLUZULA ‘SOLAR FLAIR’ N° 193.
O
O
O
O
10 plantes pour pot et bac (balcon ou terrasse) :
O
ARMERIA ‘RUBRIFOLIA’ N° 44
O
COREOPSIS ‘MOONBEAM’ N° 61
O
PRIMULA BAUHINI N° 98
O
PERSICARIA ‘NEEDHAM FORM’ N° 94
O
SATUREJA ALTERNIPILOSA N° 107
O
SEDUM SIEBOLDII N° 112
O
SEDUM ‘FULDAGLUT’ N° 114
O
CAMPANULA ’NANA ALBA’ N ° 138
O
HOSTA ‘AUREOMARGINATA’ N° 168
O
LAMIUM ‘SHELL PINK’ N° 170.
10 plantes en fleurs tout l’été, même si n’est pas facile d’arroser :
O
ANAPHALIS MARGARITACEA N° 42
O
CALAMINTHA GLANDULOSA N° 54
O
COREOPSIS ‘ZAGREB’ N° 60
O
CROCOSMIA X CROCOSMIFLORA N° 62
O
GAURA LINDHEIMERI N° 68
O
MACLEAYA CORDATA N° 85
O
PEROVSKIA ‘LITTLE SPIRE’ N° 93
O
SEDUM ‘MATRONA’ N° 111
O
VERBENA BONARIENSIS N° 121
O
STIPA GIGANTEA N° 200.
10 plantes couvre-sol étouffe-mauvaises-herbes
O
CENTAUREA ‘AMETHYST DREAM’ N° 56
O
NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’ N° 86
O
GERANIUM ENDRESSI N° 156
O
EPIMEDIUM ‘FROHNLEITEN’ N° 147
O
FRAGARIA ‘ILLA MARTIN’ N° 153
O
GERANIUM ‘CZAKOR’ N° 157
O
GERANIUM MAGNIFICUM N° 158
O
TELLIMA ‘PURPUREA’ N° 181
O
VINCA MINOR ‘MARIE’ N° 187
O
PHALARIS ‘LUTEOPICTA N° 198.
10 plantes spectaculaires pour jardinier nul :
O
HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’ N°17
O
POLYGONUM ‘FIRE DANCE’ N° 28
O
ACHILLEA ‘GOLDENPLATE’ N° 36
O
GERANIUM ‘TINY MONSTER’ N° 75
O
HEMEROCALLIS ‘SUMMER WINE’ N° 76
O
OENOTHERA XXX N° 87
O
SEDUM ‘AUTUMN JOY’ N° 109
O
TRADESCANTIA ‘INNOCENCE’ N° 120
O
ASTER DIVARICATUS N° 136
O
PHYSALIS ‘ZWERG’ N° 176.
Page 43
La grande plate-bande qui était à l’entrée de la pépinière.
La joyeuse association « des amis du Jardin du Morvan ».
Page 44
Le Jardin du Morvan en hiver.
CHAPITRE V LES ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la
deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c’est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c’est stupide dans le
cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un
petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c’est.
Ne brisons pas la motte, c’est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme.
Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n’êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d’engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une
terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d’engrais à l’automne, les
plantes ne doivent pas avoir d’indigestion avant l’hiver.
- Le meilleur engrais : n’importe quel engrais complet dans lequel la dose d’azote est plus faible que la dose de potasse
et de phosphore (trop d’azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n’importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d’azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l’hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien,
deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
Page 45
ANGOISSE n° 6 : “Les mauvaises herbes (même toutes petites), c’est grave ?
OUI, si vos plantes ont moins d’un an.
Les mauvaises herbes (et la pelouse) sont plus fortes qu’une jeune vivace qui vient d’être mise en terre
D’ailleurs, même un jeune arbre souffre d’être entouré de gazon.
Cette concurrence de l’herbe pendant les mois qui suivent la plantation explique bien des déceptions (plantes qui se
traînent, première floraison maigrichonne).
ANGOISSE n° 7 : On lit partout qu’il faut planter à la mi-mai, après les Saints de glace, c’est vrai ?
En novembre-décembre, tout dort déjà. C’est donc le meilleur moment de planter les arbres et les rosiers qui sont vendus
« à racines nues ». Leurs grosses racines ont été mises à l’air et coupées à coups de sécateur, les petites radicelles ont disparu
ou séché au soleil. Bref ces arbres et ces rosiers ne peuvent ni boire ni manger.
On comprend donc pourquoi il est indispensable de les planter à « la sainte Catherine », pendant la saison de repos, quand
ils ont perdu leurs feuilles. Si on les déplaçait plus tôt (à l’époque où ils sont tout en feuilles), ils mouraient tout simplement
de soif !
Nos vivaces, c’est très différent : elles sont en pot, pleines de vie, de racines bien fraîches et de petites radicelles frémissantes.
Pourquoi attendre la saison du repos de la végétation pour les planter ? Cela sert à rien. Mieux encore, si vous les mettez
en terre dès septembre, comme la terre est encore chaude, elles commenceront tout de suite à pousser. C’est toujours ça de
gagné pour l’année suivante !
« Mais en septembre, tous mes massifs sont encore pleins de Dahlias et de fleurs annuelles… ou de mauvaises herbes…
comment faire pour planter tout de suite mes vivaces ? ».
C’est tout simple. Faites comme les jardiniers d’autrefois qui mettaient tout en jauge (en enlevant le pot en plastique surtout), dans
un coin libre du potager ou au bout de massif. Sur un mètre carré, on plante ainsi provisoirement plus de 40 plantes.
L’intérêt ? Vos plantes on juste la place qu’il faut pour faire de nouvelles racines dans la terre de votre jardin. Elles accumulent donc des forces dès septembre, ce qui aidera à mieux pousser l’année suivante. Quand vos massifs seront libres,
nettoyés et bêchés, il vous suffira de transplanter vos plantes de la jauge à leur emplacement définitif. Pas de panique, prenez
votre temps : vous avez jusqu’à la fin mars pour faire ce petit déménagement…
Une énergie qui a justement été accumulée par les racines qui se sont réveillées bien avant !
On comprend alors pourquoi une vivace rustique plantée tôt, même s’il gèle encore le matin, sera bien plus belle et forte
qu’une vivace rustique que l’on aura plantée à la fin mai, quand tout le monde devient frénétique dans les jardineries…
PS : que les botanistes me pardonnent pour ma présentation très simplifiée de phénomènes aussi passionnants que complexes…
Ils admettront toutefois qu’il y a du bon sens dans mes propos.
La Pépinière du Jardin du Morvan, sous la neige…
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CHAPITRE VI COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont mars/avril et septembre/octobre. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise
soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en mars/avril sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
- Les commandes reçues en septembre/octobre sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures,
du 19 août au 2 novembre 2013 et 1er mars au 30 avril 2014.
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi
du 27 août au 2 novembre 2013 et du 18 mars au 31 mai 2014.
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
www.jardindumorvan.com
Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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A
Utilisez ce bon de commande du 20 août 2013 au 1er mars 2014.
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En 1 mars 2014 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
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PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5,90 Euros.
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200
Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5,90 Euros figurant dans une case
= ................. Euros
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
15 Euros
- de 21 à 40 plantes :
19 Euros
- de 41 à 70 plantes :
24 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En septembre et octobre : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
De novembre à février : expédition des plantes dans les 10 jours (sauf par grand gel et neige).
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
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IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - Impression : Imprimerie Normalisée - 03 86 71 05 70
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TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE I
LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE
(1) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
(2) AGASTACHE RUGOSA
(3) ASTER NOVAE ANGLIAE ‘ALMA PÖTSCHKE’
(4) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘HERBTSCHNEE’
(5) ASTER NOVI-BELGI ‘PORZELLAN’
(6) BIDENS HETEROPHYLLA
(7) BOLTONIA ASTEROIDES ‘SNOWBANK’
(8) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
(9) CAMPANULA LACTIFLORA ‘ALBA’
(10) DARMERA PELTATA
(11) DELPHINIUM x CULTORUM ‘FINSTERAARHORN’
(12) DELPHINIUM x CULTORUM ‘DUSKY MAIDEN’
(13) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
(14) EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
(15) FILIPENDULA RUBRA ‘VENUSTA’
(16) HELENIUM ‘KARNEOL’
(17) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
(18) HELIOPSIS ‘SUMMER NIGHTS’
(19) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
(20) LOBELIA X ‘RUSSIAN PRINCESS’
(21) LYSIMACHIA CLETHROIDES
(22) LYSIMACHIA PUNCTATA ‘GOLDEN ALEXANDER’
(23) MONARDA ‘SCHNEEWITTCHEN’
(24) MONARDA ‘SCORPION’
(25) PHLOX AMPLIFOLIA
(26) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
(27) PHLOX PANICULATA ‘LICHTSPEL’
(28) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘FIREDANCE’
(29) POLYGONUM MICROCEPHALA
(30) RUDBECKIA ‘GOLDSTURM’
(31) RUDBECKIA NITIDA ‘AUTUMN GLORY’
(32) SOLIDAGO SEMPERVIRENS ‘GOLDENE WELLEN’
(33) VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
(34) VERONICASTRUM VIRGINICUM ‘ALBUM’
CHAPITRE II
LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE,
MÊME SÈCHE
(35) ACANTHUS SPINOSUS
(36) ACHILLEA FILIPENDULINA ‘GOLDEN PLATE’
(37) ACHILLEA ‘WESERSANDSTEIN’
(38) ALCEA ROSEA ‘MARS MAGIC’
(39) ALCEA ROSEA ‘POLARSTART’
(40) ALCHEMILLA MOLLIS ‘ROBUSTA’
(41) ALLIUM TUBEROSUM
(42) ANAPHALIS MARGARITACEA
(43) ARENARIA MONTANA
(44) ARMERIA MARITIMA ‘RUBRIFOLIA’
(45) ARTEMISIA ‘CAMPHORATA’
(46) ARTEMISIA LUDOVICIANA ‘VALERIE FINNIS’
(47) ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
(48) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
(49) ASTER DUMOSUS ‘LADY IN BLUE’
(50) ASTER DUMOSUS ‘ROSENWICHTEL’
(51) ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’
(52) ASTER PRINGLEI ‘PINK STAR’
(53) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
(54) CALAMINTHA NEPETA ssp GLANDULOSA
(55) CAMPANULA ‘FRANK LAWLEY’
(56) CENTAUREA MONTANA ‘AMETHYST DREAM’
(57) CENTRANTHUS RUBER ‘COCCINEUS’
(58) CHAMAEMELUM NOBILE ‘TRENEAGUE’
(59) CHRYSANTHEMUM ‘JULIE LA GRAVERE’
(60) COREOPSIS VERTICILLATA ‘ZAGREB’
(61) COREOPSIS VERTICILLATA ‘MOONBEAM’
(62) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA
(63) DIANTHUS ‘ GRAN’S FAVORITE’
(64) DORONICUM PLANTAGINEUM ‘EXCELSUM’
(65) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
(66) EUPHORBIA DULCIS ‘CHAMELEON’
(67) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
(68) GAURA LINDHEIMERI
(69) GERANIUM ‘BLUE CLOUD’
(70) GERANIUM ‘PATRICIA’
(71) GERANIUM ORIENTALITIBETICUM
(72) GERANIUM PRATENSE ‘MRS KENDALL CLARK’
(73) GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
(74) GERANIUM SANGUINEUM ‘ALBUM’
(75) GERANIUM ‘TINY MONSTER’
(76) HEMEROCALLIS ‘SUMMER WINE’
(77) IBERIS ‘CLIMAX’
(78) IRIS GIGANTICAERULEA
(79) KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
(80) KNAUTIA MACEDONICA
(81) LAVANDULA INTERMEDIA ‘DUTCH’
(82) LAVANDULA ‘RICHARD GRAY’
(83) LYCHNIS CORONARIA
(84) LYTHRUM VIRGATUM ‘DROPMORE PURPLE’
(85) MACLEAYA CORDATA
(86) NEPETA ‘SIX HILLS GIANT’
(87) OENOTHERA XXX
(88) ORIGANUM LAEVIGATUM ‘HERRENHAUSEN’
(89) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
(90) PAPAVER ORIENTALE ‘BLACK AND WHITE’
(91) PAPAVER RUPIFRAGUM ‘FLORE PLENO’
(92) PENSTEMON DIGITALIS ‘HUSKER RED’
(93) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
(94) PERSICARIA RUNCINATA ‘NEEDHAM’S FORM’
(95) PHLOX SUBULATA ‘EMERALD CUSHION BLUE’
(96) PHLOX SUBULATA ‘MAISCHNEE’
(97) POLYGONUM AFFINE ‘KABOUTER’
(98) PRIMULA AURICULATA ssp BAUHINII
(99) PULSATILLA VULGARIS
(100) RUDBECKIA TRILOBA
(101) RUDBECKIA TRILOBA ‘PRAIRY GLOW’
(102) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
(103) SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
(104) SALVIA OFFICINALIS ‘PURPURASCENS’
(105) SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
(106) SAPONARIA OFFICINALIS ‘ALBA PLENA’
(107) SATUREJA ALTERNIPILOSA
(108) SCUTELLARIA INCANA
(109) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
(110) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
(111) SEDUM ‘MATRONA’
(112) SEDUM SIEBOLDII
(113) SEDUM SPECTABILE ‘ICEBERG’
(114) SEDUM SPURIUM ‘FULDAGLUT’
(115) SOLIDAGO RUGOSA ‘FIREWORKS’
(116) STACHYS MACRANTHA ‘SUPERBA’
(117) SUCCISELLA INFLEXA ’FROSTED PEARL’
(118) THYMUS CITRIODORUS ‘BERTRAM ANDERSON’
(119) THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
(120) TRADESCANTIA VIRGINIANA ‘INNOCENCE’
(121) VERBENA BONARIENSIS
(122) VERONICA X CANTIANA ‘KENTISH PINK’
(123) VIOLA CORNUTA ‘ALBA’
(124) VIOLA CORSICA
CHAPITRE III
LES PLANTES QUI SUPPORTENT LA CONCURRENCE
DES RACINES DES ARBRES ET DES ARBUSTES
(125) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
(126) ANEMONE CANADENSIS
(127) ANEMONE HUPEHENSIS ‘HADSPEN ABUNDANCE’
(128) ANEMONE x HYBRIDA ‘MARGARETE’
(129) ANEMONE NEMOROSA ‘ROBINSONIANA’
(130) ANEMONE RAPUNCULOIDES
(131) ANTHRISCUS SYLVESTRIS ‘RAVENSWING’
(132) AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘DENVER GOLD’
(133) AQUILEGIA VULGARIS ‘GREEN APPLE’
(134) AQUILEGIA VULGARIS VAR. STELLATA ‘RUBY PORT’
(135) ASARUM EUROPAEUM
(136) ASTER DIVARICATUS
(137) BRUNNERA MACROPHYLLA ‘JACK FROST’
(138) CAMPANULA PUNCTATA ‘NANA ALBA’
(139) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
(140) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘SCHNEERANKE’
(141) CAMPANULA LATILOBA
(142) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
(143) DICENTRA SPECTABILIS
(144) DIGITALIS LAEVIGATA
(145) DIGITALIS PURPUREA ‘ALBIFLORA’
(146) DISPOROPSIS PERNYI
(147) EPIMEDIUM PERRALCHICUM ‘FROHNLEITEN’
(148) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
(149) EPIMEDIUM ACUMINATUM ‘MONASTRY’
(150) EPIMEDIUM GRANDIFLORUM KOREANUM
(151) EUPHORBIA ROBBIAE
(152) EUPHORBIA AMYGDALOIDES ‘PURPUREA’
(153) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
(154) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
(155) GERANIUM X CANTABRIGIENSE
(156) GERANIUM ENDRESSII
(157) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
(158) GERANIUM X MAGNIFICUM
(159) GERANIUM NODOSUM
(160) GERANIUM ‘ST OLA’
(161) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
(162) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘RED LADY’
(163) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
(164) HESPERIS MATRONALIS
(165) HESPERIS MATRONALIS ‘ALBA’
(166) HEUCHERA MICRANTHA ‘PALACE PURPLE’
(167) HEUCHERA ‘PEWTER VEIL’
(168) HOSTA ‘AUREOMARGINATA’
(169) IRIS FOETIDISSIMA
(170) LAMIUM MACULATUM ‘SHELL PINK’
(171) LATHYRUS VERNUS
(172) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘RED PEARL’
(173) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
(174) PETASITES xxx
(175) PHLOX DIVARICATA ‘LAPHAMII’
(176) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
(177) POLYGONUM RUNCIFORME
(178) PULMONARIA SACCHARATA ‘DORA BIELEFELD’
(179) RODGERSIA AESCULIFOLIA ‘IRISH BRONZE’
(180) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
(181) TELLIMA GRANDIFLORA ‘PURPUREA’
(182) TRICYRTIS MACROPODA NIGRA
(183) TRICYRTIS ‘SAMURAI’
(184) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
(185) VINCA MINOR ‘AUREOMARGINATA’
(186) VINCA MINOR ‘GERTRUDE JEKYLL’
(187) VINCA MINOR ‘MARIE’
CHAPITRE IV
LES GRAMINÉES
(188) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
(189) DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘TAUTRAGER’
(190) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
(191) FESTUCA GLAUCA ‘ELIJAH BLUE’
(192) HAKONECHLOA MACRA
(193) LUZULA SYLVATICA ‘SOLAR FLAIR’
(194) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
(195) MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
(196) MUHLENBERGIA RIGENS
(197) PANICUM VIRGATUM ‘HANSE HERMS’
(198) PHALARIS ARUNDINACEA ‘LUTEOPICTA’
(199) SPODIOPOGON SIBERICUS ‘WEST LAKE’
(200) STIPA GIGANTEA
CHAPITRE V
LES ANGOISSES DU JARDINIER
CHAPITRE VI
COMMANDES ET VISITES DES PÉPINIÈRES
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PEPINIERE du LAC DES SAPINS - 69240 Marnand - 04 74 64 24 15
- Vente sur place l’après-midi, le mercredi, jeudi,
vendredi et samedi du 27 août au 2 novembre 2013
et du 18 mars au 31 mai 2014.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
La Chapelle de Mardore
Roanne
Paris
Thizy
Cublize
PÉPINIÈRE DU
LAC DES SAPINS
Lac des Sapins
MONTS DU
BEAUJOLAIS
Lyon
Villefranche
Les
Ponts
Tarrets
Amplepuis
Tarare
LYON
LE JARDIN DU MORVAN - 58370 Larochemillay - 03 86 30 47 20
Paris
Auxerre
- Vente par correspondance
- Vente sur place tous les après-midi, de 14h à 18h,
sauf dimanche et jours fériés,
du 19 août au 2 novembre 2013 et 1er mars au 30 avril 2014.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
Avallon
Lyon
Parc Naturel
du
MORVAN
Paris
MORVAN
Château-Chinon
Lyon
LE JARDIN DU MORVAN
à Larochemillay
Trajet : une heure et demi de NEVERS
une demi-heure d’AUTUN
Autun
Nevers
Luzy
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - Impression : Imprimerie Normalisée - 03 86 71 05 70
Trajet : une demi-heure de ROANNE
une heure de LYON
THIERRY DENIS
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