Catalogue-p-2012 - Le Jardin du Morvan

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Catalogue-p-2012 - Le Jardin du Morvan
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Papaver Bractaeum
LE JARDIN DU MORVAN
PEPINIERE DU LAC DES SAPINS
Thierry et Elisabeth Denis
58370 - Larochemillay
Tél. 03 86 30 47 20
[email protected]
Didier Thillaye du Boullay
69240 - Marnand
Tél. 04 74 64 24 15 - Port. 06 71 94 13 01
[email protected]
Le Jardin du Morvan est ici
Le Morvan - © 2005 - Yves Nivot - www.kimedia.org
Dans les monts du Morvan et dans les monts du Beaujolais, nos deux pépinières sont en pleine nature.
Nos paysages sont superbes.
Mais nos climats sont rudes.
Hiver long et froid, été sec et chaud.
Et le sol de nos montagnes, plus riche de cailloux que de terre.
Pourtant, nos plantes-vivaces sont heureuses et fleurissent longtemps
Notre secret ?
Nous plantons de bonnes plantes à la bonne place !
L’équipe du Jardin du Morvan, en été
Planter la bonne plante à la bonne place ?
On ne jardine pas comme on change la déco de son salon.
Les plantes ne sont pas des bibelots que l’on place à sa guise,
juste pour une raison de couleur.
Ce sont des êtres vivants. Comme les oiseaux, les insectes ou les poissons.
Comme vous et moi !
Pour être en bonne santé, une sardine doit être mise dans l’eau.
Et un papillon en l’air !
Si on fait l’inverse, le résultat n’est pas extra…
Avec les fleurs, c’est pareil. Chaque plante est liée à un milieu naturel. Son «biotope» où elle est heureuse de vivre.
- Si on plante une fleur dans une plate-bande qui ressemble à son biotope, elle est superbe.
- Si on la plante dans une plate bande qui est trop différente de son biotope, elle est laide !
Nous allons donc, dans ce catalogue, apprendre à planter la bonne plante à la bonne place…
Sommaire
Chapitre I (page 2)
Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre II (page 11)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre III (page 26)
Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
Chapitre IV (page 40)
Le cas particulier des graminées
Chapitre V (page 45)
Les angoisses du jardinier
Chapitre VI (page 47)
Commande par correspondance et visite de nos pépinières
Bon de commande (page 48)
Table des matières (page 49)
Page 1
CHAPITRE I LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE, ARROSÉE ET LOIN DES RACINES DES ARBRES
ET DES GRANDS ARBUSTES
Commençons par le plus facile…
Dans votre jardin, vous avez au moins une «bonne» plate-bande dans laquelle les fleurs poussent sans souci.
Cette plate-bande
- est dans une bonne terre (engrais, fumier)
- n’est pas trop sèche (vous pouvez l’arroser une fois par semaine)
- est loin de vos arbres et de vos grands arbustes (et donc à l’abri de la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Bonne plate bande, arrosée
et loin des racines
Dans cette « bonne » plate-bande il y a à boire et à manger pour toutes vos plantes. Toute l’année.
On dirait un potager !
Dans ce chapitre nous allons découvrir les « bonnes plantes » pour cette « bonne plate-bande ».
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
Page 2
(1) ACHILLEA PTARMICA ‘PERRY ‘S WHITE’
Ciel, le mariage de ma fille !
Brassée de petits pompons blancs, de la mi-juin à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
- Mme Dupont : « ma fille se marie cet été et mon jardin n’a rien à se mettre ! »
- Mme Durand : « plante des ‘Perry’s White’, t’as des supers bouquets, dès cet été.
Plante aussi des Kalimeris n° 17 et des Gaura n° 60, elles aussi poussent comme des
dératées »…
PS : Si votre fille vous avait laissé un peu plus de temps, le ravissant Phlox couleur de neige
n° 22 aurait super bien marché (joli la première année, époustouflant la seconde) ainsi que
le bon géant qui suit :
(2) ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
Neige en été
Buisson d’épis blanc neige, de la fin mai à début octobre (si on coupe les épis fanés)
Hauteur 1,50 m ; distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines sauf
quand il est au frais l’après-midi.)
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Bouquet de neige du printemps à l’automne. La touffe est splendide et résistante au vent.
Le feuillage est irréprochable, même sous un soleil de plomb.
- Planté au plein soleil brûlant, il n’aime pas la concurrence des racines.
- Planté à mi-ombre pendant les heures les plus chaudes, il accepte la concurrence des
racines (même celles des bambous !).
Excellent comportement pendant la canicule 2003. Pas d’angoisse avec le froid.
Pour le border, le bleu-pourpre de la monarde ‘Blue Stocking’ n° 19.
(3) AGASTACHE ‘BLACK ADDER’
Parents heureux
Très grands épis bleu foncé, de juin à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique.
Monsieur Agastache rugosa et Madame Agastache foeniculum sont heureux de vous faire
part de la naissance de leur fille :
‘Black Adder’
Sa fée marraine lui a donné
1) un parfum réglisse menthe qui shoote les papillons
2) mille épis bleus de juin à novembre
3) une vitesse de croissance hallucinante : planté au printemps, adulte cet été.
Sage comme une image, sans semis envahissant, sans drageon drageonnant !
Pour avoir des touffes plus fleuries, coupez le bout des premières pousses début juin.
Pour lui tenir compagnie : Rudbeckia ‘Goldsturm’ n° 28 et Helenium n° 14.
(4) AGERATINA ALTISSIMA ‘CHOCOLATE’
Feuillage noir et fleur de neige
Fleurs en boules, blanc de neige, de septembre à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil. Ultra rustique
Noir de tiges et noir de feuilles. De mai à août, la touffe est ronde comme un buis.
Un contraste étonnant avec le Solidago n° 31.
En fin d’été, changement de décor. Le feuillage disparait sous des fleurs, mi-coton, mi-neige.
Cette plante splendide en été se lève tard au printemps (à la fin avril). Pour que votre massif ne
vous semble pas nu avant son réveil, plantez à son pied une viola odorata du chapitre III.
(5) ANGELICA GIGAS
Dark Angel…
Grandes ombelles rouge presque noir, de juillet à septembre
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Bisannuelle très rustique, se ressème d’année en année
sans que vous ayez à vous en occuper.
L’angélique noire : Ses bourgeons sont fascinants : noirs, émeraude et pourpre brillant.
Les jeunes feuilles sont fougères. Les fleurs couleur sureau.
Très architecturale, elle capte tous les regards en été.
Comme toutes les angéliques, elle ne vit pas très longtemps mais vous aurez chaque année
quelques semis naturels à croissance ultra rapide qui prendront le relais.
D’autres fleurs qui jouent avec le noir : Dianthus ‘Sooty’ n° 132 et Artemisia ‘Guizhou’ qui suit…
(6) ARTEMISIA LACTIFLORA 'GUIZHOU'
La cabane de l’érudit…
Très longs épis pistache puis blancs, de juin à septembre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil (au moins le matin) Très rustique.
Une plante très graphique dont la silhouette vive et nette zèbre le jardin comme un coup de
pinceau de Shûbun (pensez à son estampe « la cabane d’un moine érudit dans un bosquet
de bambous »).
Autant appréciée au printemps pour son étonnant feuillage vert-pourpre, qu’en été pour ses
immenses épis blancs.
Excellent comportement dans les sols lourds.
Pour l’accompagner : l’angélique n° 5 et l’agastache bleu n° 3.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(7) BIDENS HETEROPHYLLA
Œillet dingue !
Brassée géante de petites étoiles, citron crème, de septembre à décembre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique (bien plus qu’on ne le croit !)
Parent exotique de nos petits œillets d’Inde annuels, version rustique, vivace et… géant !
Hyper-prolifique, couvert de fleurs dès la première année.
Le genre « big-bouquet-minute ».
Pour limiter son développement, de bons coups de bêche autour de la touffe au
Printemps (les jeunes pousses s’arrachent facilement : vous en ferez cadeau à vos amis).
Ses fleurs résistent bien aux premiers gels : on les voit parfois encore superbes à la veille de
Noël ! Pour l’encadrer, Polygonum microcephala n° 27 et Salvia uliginosa n° 30. Tous trois
fleurissent très longtemps. Un autre candidat dément : l’Helianthus salicifolius n° 16.
(8) CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
Obéit au sécateur
Très grands bouquets bleu améthyste, en juin et juillet et en fin-août et septembre
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde). Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Dans un sol pauvre, elle croule de fleurs au début de l’été. Dans une bonne plate-bande
arrosée, elle fleurit bien plus longtemps, surtout si vous jouez du sécateur (on coupe les
fleurs quand elles fanent : de nouvelles fleurs apparaissent juste en dessous).
Certaines années, elle est encore fleurie à la fin septembre !
Son bleu est radieux avec l’Artemisia ‘Guizhou’ n° 6 et les épis émeraude du Deschampsia
du chapitre IV.
(9) DARMERA PELTATA
La lévitation du pamplemousse
Boule de fleurs rose et blanc, en avril et mai.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Comme un Gunnera, en plus petit, plus dense et surtout mille fois plus rustique, durable et fiable.
- Les fleurs jaillissent avant les feuilles. Format pamplemousse, elles gigotent au bout de
longues tiges nues, bien avant que sortent les feuilles.
- Le feuillage qui suit est de même farine… Sain et sans complexe. Enorme, rond et charnu.
Vert brillant l’été, rouge flamboyant l’automne
Il préfère être au frais pendant les heures chaudes de la journée.
Superbe en arrière saison avec le feuillage multicolore du Polygonum microcephala n° 27.
(10) ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
Quatre mois de congés fleuris
Fleurs rose pourpre, à coeur de pomme de pin de juillet à octobre...
Hauteur 90 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Des pétales incandescents, un aréopage de papillons.
Le tout en fleur en juin-juillet-août-septembre (parfois octobre).
De tous les Echinacea, c’est le plus robuste (nous n’en dirons pas autant des nouvelles variétés
« à la mode »).
Pour le faire refleurir été et automne, coupez les fleurs fanées.
Pour l’accompagner, une herbe scintillante (le Deschampsia du chapitre IV ) et un bouquet
d’or (Rudbeckia ‘Goldquelle’ n° 29).
(11) EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
Porte-papillons
Fleurs de 25 cm de diamètre, rose pourpre du 15 juillet au 15 septembre (parfois aussi octobre).
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire). Soleil. Ultra rustique.
Des fleurs colossales qui servent de porte-avions aux papillons…
Impressionnante en août,au moment où bien des plantes piquent du nez.
Un plant suffit pour booster tout un jardin.
Pour l’encadrer, deux autres géants débonnaires : Helianthus n° 15 et Miscanthus giganteus
du chapitre IV.
PS : Les eupatoires démarrent tard au printemps. La petite viola odorata n° 186 occupera
le terrain le temps qu’elles se réveillent.
(12) EUPATORIUM MACULATUM ‘ALBUM ‘
Plateau d’argent pour lépidoptères
Fleurs de 25 cm de diamètre, blanc crème du 15 juillet au 15 septembre (parfois aussi octobre).
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même lourde, glaiseuse ou argilo-calcaire). Soleil. Ultra rustique.
Le même… En blanc. Tout aussi adoré des papillons.
Faites le chanter avec le Vernonia n° 33 et le Miscanthus ‘Morning Light’ n° 196.
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(13) EUPHORBIA GRIFFITHII ‘DIXTER’
8 mois de couleurs
Grandes ombelles rouge-orange fluo, d’avril à début juillet.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique.
La plus coloré de toutes les euphorbes. Au menu :
- pré-printemps : ses jeunes pousses fraîches et rouge intense
- printemps-début d’été : ses méga fleurs rouge-orange fluorescent
- été : son feuillage olive-orange-chocolat vibrant
- automne : son feuillage façon érable du Canada
D’autres vivaces aussi belles en fleurs qu’en feuilles : Darmera n° 9 et Helianthus n° 15.
P.S. Certains lui préfèrent sa cousine, l’Euphorbia ‘Fireglow’. Ils ont tort : ‘Dixter’ est plus riche
en couleur. Et n’envahit pas
(14) HELENIUM 'ZIMBELSTERN'
La fleur qui booste le mois d’août
Très grandes fleurs jaune-orangé avec des touches de rouge, de la fin juillet à septembre
Hauteur 120 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
En pleine chaleur, la plupart des fleurs piquent du nez. Pas les Helenium.
Ils sont natifs des prairies brûlantes d’Amérique du Nord, là où le soleil cogne bien plus qu’en
France. Canicule ou pas, dès lors qu’ils ont à boire et à manger, ils fleurissent tout l’été.
Et leurs fleurs sont sacrément spectaculaires.
‘Zimbelstern’ a en plus trois autres atouts : 1) des très grandes fleurs, génial en août
2) des tiges solides et droites 3) une vitesse de croissance hallucinante.
Ses deux copains Physostegia n° 23 et Vernonia n° 33.
(15) HELIANTHUS ‘LEMON QUEEN’
Citron pressé
Bouquet dément de grandes marguerites citron léger, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
Plante fétiche des jardiniers pressés : 3 mois de floraison, dès la première année.
Un petit plant donne un énorme bouquet, même chez le plus nul des jardiniers.
Ses fleurs sont fantastiques (couleur citron frais).
Ses racines sont sages et n’envahissent pas. Il craint ni le chaud, ni le froid.
Pour un jardin nickel l’été prochain : une bordure de Kalimeris n° 17 devant un rideau d’Helianthus
‘Lemon Queen’. Le tout encadré de deux Aconogon n° 2.
(16) HELIANTHUS SALICIFOLIUS
Géant vert et boucle d’or
Guirlande de soleil, en septembre et octobre.
Hauteur 3 m, distance de plantation 70 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Ultra rustique.
De tout petits soleils d’or fringants perchés sur d’immenses tiges vert franc de lys géants.
En été, la touffe est gigantesque (3 m ou plus). La grande jardinière anglaise Gertrude Jekyll
l’installait à l’arrière des massifs de plantes de printemps.
En juillet, elle courbait toutes les tiges vers l’avant, presque jusqu’au sol, masquant ainsi les
plantes défleuries du premier plan. Cette courbure incitait l’Helianthus à fleurir à l’horizontal,
parsemant d’étoiles toute la surface du massif.
PS : il résiste étonnamment bien au vent ainsi que ses trois amis géants: Eupatorium n° 11 et 12,
Miscanthus giganteus du chapitre IV.
(17) KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
Conter fleurette tout l’été
Mille petites fleurettes blanches et or, du début juin à la fin septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Ultra rustique.
Dès mars, je suis déjà sur le pont avec ma frimousse toute ronde, vert tendre comme un
jeune buis, alors que tout le reste du jardin est encore engourdi.
En juin, juillet, août et septembre, je suis couvert de fleurs, blanc et or. Toujours droit, toujours
net et sans tuteur (très pratique pour cacher la base de l’Helianthus n° 15).
Coupez mes premières fleurs fanées en juillet pour m’inciter à fleurir de plus belle jusqu’à la fin
de l’été (taillez très haut, juste sous les fleurs passées : les nouvelles se formeront en dessous).
IMPORTANT : pourquoi se méfier des racines des arbres et des arbustes ?
Les racines des arbres et des grands arbustes sont très puissantes. Vous ne les voyez pas mais
elles colonisent le sol. Et entrent ainsi en concurrence avec les petites racines des vivaces.
Cette concurrence des racines :
● certaines vivaces la détestent (les vivaces des chapitres I et II, certaines graminées du chapitre IV)
● certaines vivaces la supportent et parfois même l’apprécient (les vivaces du chapitre III ainsi
que quelques graminées du chapitre IV).
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(18) KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
Bouquet bleu de juin à novembre !
Grandes marguerites bleu doux, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin, supporte une sécheresse passagère. Soleil. Ultra rustique.
Un peu plus grand que le précédent et tout aussi convaincant. Lui aussi est rond, dense, et
séduisant dès les premiers jours du printemps.
Son feuillage de petit chêne pète la santé. On en fait de très jolies petites haies.
Déjà fleuri au début juillet, il nous sauve en août quand tant de fleurs piquent du nez. Et n’en
finit pas de refleurir jusqu’aux grandes gelées.
L’an dernier, dans le froid Morvan, nos plants étaient encore en fleurs à la fin-novembre.
Extra au premier plant de l’Aconogon blanc n° 2 ou en contrepoint des pompons du Rudbeckia
‘Goldquelle’ n° 29.
(19) MONARDA ‘BLUE STOCKING’
Pour jardin, infusion et mousse au chocolat
Grandes fleurs bleu rosé, de juin à juillet et août septembre. Parfum vif de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil surtout le matin. Ultra rustique.
Des fleurs innombrables en été, un parfum vivifiant et une vitesse de croissance hallucinante
(plantée au printemps, adulte cet été)...
Tenace, rustique et durable : à recommander pour ceux qui n’ont pas une « si bonne terre
que cela ».
En infusion, ses feuilles valent le plus revigorant des thés (une cuillère à café de feuilles sèches
pour 250ml d’eau bouillante). Fraiches, elles parfument mousse au chocolat et sorbets…
Ses amis : les grands Phlox n° 21 et 22. Tous apprécient le soleil tôt dans la matinée.
(Phlox et monardes n’aiment pas avoir les feuilles mouillées, hors le soleil du matin fait évaporer
la rosée).
(20) MONARDA ‘GARDENVIEW SCARLET’
Bergamote rouge
Grandes fleurs rouge vif, de juin à septembre. Parfum de bergamote.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil surtout le matin. Ultra rustique.
La plus belle des monardes rouge Elle pousse comme une dératée (adulte dans l’année) et
embaume la bergamote. Pour la réussir :
1) Soleil, dès le matin, tu donneras (pour faire évaporer la rosée) ; l’après midi, ombre ou soleil
tu pourras.
2) Dès les premières fleurs fanées, tailler court, tu oseras : cette coupe radicale stimulera une
seconde pousse, avec autant de fleurs que la première.
3) Tout les trois ans, à la bêche, tu diviseras (un éclat gros comme un pamplemousse, replanté
dans la foulée, donne bien plus de fleurs dans l’année qu’un vieux pied qui commence à
s’étouffer).
(21) PHLOX AMPLIFOLIA
Premier au Phlox office
Fleurs rose foncé, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Le top du top du top des Phlox. Le plus robuste de tous les botaniques qui poussent en
Amérique du Nord.
Une saine nature, jamais malade, toujours souriant.
Son feuillage est frais comme du bio. Ses fleurs sentent supra bon.
Associations : monarde n° 19 et Rudbeckia n° 28.
PS : un grand Phlox, c’est comme une monarde: ça aime le soleil du matin (l’après midi, ça
n’a pas d’importance)...
(22) PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
Phlox populi, Phlox fleuri
Fleurs blanc pur, parfumées, de juin à septembre.
Hauteur 90 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil indispensable le matin. Ultra rustique.
Il fleurit si longtemps que tous l’apprécient.
- Ses jeunes feuilles (vert tendre) sont friandises.
- Ses fleurs de neige sont naturelles.
Pour le faire refleurir, coupez les fleurs fanées (juste au bout des tiges).
De nouvelles fleurs prennent le relais (un Phlox mené au sécateur fleurit de juin à début octobre).
Ce conseil s’applique à tous les grands Phlox. Lui aussi est plus beau avec du soleil le matin et
de la fraîcheur l’après-midi.
Exquis près de l’Helenium n° 14 (flamme) et du Thalictrum n° 32 (perle bleutées).
(23) PHYSOSTEGIA ‘VAN WASSENHOVE’
Fleurir longtemps, au bon moment, rapidement
Longs épis rose intense, toujours en fleurs du début août à la Toussaint.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture bonne terre de jardin. Soleil (la moitié de la journée suffit). Ultra rustique.
Page 6
Le seul de tous les Physostegia :
- qui fleurit vraiment très longtemps (de la fin juillet à novembre : les Physostegia classiques,
eux, ne fleurissent qu’en juin-début juillet)
- qui couvre un mètre carré (jamais plus, jamais moins)
- qui se fiche des climats compliqués (trop chauds ou trop frisquets).
Un p’tit plant, gros comme un pot à yaourt, mis en terre au printemps, donne un super buisson
dès la première année. Le feuillage est sain, les épis super jolis. Le tout sans entretien.
Ses épis roses sont ravissants devant les petits pompons blancs du Polygonum microcephala
n° 27 et derrière l’or du Rudbeckia ‘Goldquelle’ n° 29.
(24) POLYGONUM AMPLEXICAULE ‘ALBUM’
Juillet-août-septembre-octobre, sans RTT
Mille épis bougies blanches de juillet à octobre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
GRAND MOMENT D’EMOTION :
- pas un jour sans fleur pendant les mois de juillet, d’août, de septembre et d’octobre
- des racines sages (pas de drageon)
- une résistance sans limite au froid
- aussi fleuri au soleil qu’à l’ombre (même au pied d’un mur plein nord)…
Je pousse en colonne étroite, mes feuilles sont fines.
De tous les Polygonum amplexicaule, je suis celui qui tient le mieux au soleil brûlant.
Essayez-moi près d’une touffe d’Ageratina ‘Chocolat’ n° 4.
Qui dit mieux ? Peut-être mon petit frère que voilà :
(25) POLYGONUM AMPLEXICAULE VAR. PENDULUM
Top en terre qu’en pot !
Mille épis rouge intense de juillet à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Nord, Est ou soleil du matin (pas soleil l’après-mid !).
Ultra rustique.
Plus petit que mon grand frère qui précède, mes épis sont rouge brillant et légèrement recourbés.
Je suis toujours fleuri du tout début juillet jusqu’à la Toussaint.
Mes racines sont sages, je n’ai pas de drageons.
Mes feuilles sont saines, les limaces les détestent ! Mes deux derniers atouts :
- J’adore pousser dans les coins les plus froids du jardin (génial au nord où à l’est d’un mur)
- J’adore pousser en pot
Au jardin, un rudbeckia ‘Goldsturm° 28 me tiendra compagnie (lui aussi fleurit mieux là où
il fait frais l’après-midi).
(26) POLYGONUM CAMPANULATUM
Clochettes de l’Himalaya.
Mille petites clochettes blanc rosé puis rouge, de juillet à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin arrosée. Soleil du matin, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Très différent des Polygonum précédents. Il a un port buissonnant.
Ses feuilles sont veloutées et persistent en hiver.
Ses fleurs sont comme des clochettes de muguets. Rose léger en été, elles se teintent de
rouge pourpré en automne.
Seul besoin : de la fraîcheur. Vous le cultiverez donc au Nord ou à l’Est, là où le soleil n’est
jamais brûlant.
Pour l’accompagner au pied d’un mur au frais : le bleu et or du Thalictrum delavayi n° 32.
(27) POLYGONUM MICROCEPHALA
Belle jusqu’au bout des feuilles
Mille petits pompons crème, de juin à novembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil, Nord ou ombre légère. Ultra rustique.
Très différent, lui aussi, des Polygonum précédents.
Au printemps, il est pourpre intense, en colonne étroite et fière.
En été, il devient fontaine et ses feuilles passent du pourpre intense au pourpre léger marbré
d’argent.
En automne, ses feuilles sont érable flamboyant.
De juin à novembre, il est parsemé de petites fleurs de coton blanc.
Radieux en terre, remarquable aussi en pot.
Excellente tenue au soleil, même en terre assez sèche.
Association : Darmera n° 9 et Helenium n° 14.
(28) RUDBECKIA ‘GOLDSTRUM’
L’idole des jaunes
Très grandes fleurs or à cœur noir, aux pétales longs et fins, de juillet à la Toussaint.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas trop la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Dans le top 10 des vivaces. Pour Christopher Lloyd (le plus grand jardinier anglais du XXème siècle),
c’était la plus belle fleur de son jardin. Ses atouts :
- floraison non stop de juillet à novembre
- très bon comportement même là où le soleil fait défaut (génial au nord ou à l’est d’un mur)
- hauteur et largeur idéales (60 x 60 cm) pour s’intégrer n’importe où.
- fleurs grandes, nombreuses, lumineuses et légères.
Le tout est “naturel”. Simple et beau.
Son rôle : prendre le relais de toutes les fleurs qui fanent en juillet (lupins, rosiers, etc.).
Superbe aussi à côté de tous les Polygonum de ce chapitre (n° 24 à 27).
Les racines des rosiers et des plantes grimpantes ne gênent pas les fleurs !
Les rosiers, les plantes grimpantes (clématites !), les petits arbustes, les pommiers et
les poiriers n’ont pas de racines méchantes.
Elles n’entrent pas en concurrence avec les racines des vivaces.
Vous pouvez donc planter toutes les fleurs à côté des rosiers.
Vous pouvez planter toutes les fleurs à leurs pieds.
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CHAPITRE I - Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
(29) RUDBECKIA LACINIATA ‘GOLDQUELLE’
AAA+
Pompons jaune très vif, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas trop la concurrence des racines)
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant, nord, ombre légère. Ultra rustique.
Crédit illimité, toutes agences confondues. C’est du Merkel 100% pur jus.
La touffe au taquet (80 cm), Une pousse droite dans ses bottes, jamais couchée.
Les racines ? Disciplinées.
Les fleurs ? Blond citron, froufroutantes au champ comme en bouquet.
Indispensable dans toutes les plates-bandes d’été, où il faut de la couleur assurée quand tout
le monde vient en vacances et que les autres fleurs piquent du nez.
Deux autres investissements sûrs pour l’été : Polygonum pendulum n° 25 et Echinacea
‘Rubinstern’ n° 10.
(30) SALVIA ULIGINOSA
La plus belle sauge du monde
Longs épis bleu roi, d’août à novembre.
Hauteur 1,80 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique dans les sols légers (le premier hiver, une
protection peut être envisagée, de novembre à février).
De l’azur pur qui fleure bon la réglisse-citron. Pour la réussir :
A) un mètre carré : on ne coince pas une Rolls dans un placard
B) un sol pas trop lourd : dans les sols légers du Morvan, elle vit au moins vingt ans sans
protection (pourtant, chez nous, il gèle tout l’hiver).
C) du soleil toute la journée : la lumière la rend gaie.
Elle se réveille tard au printemps (A Paris, en avril, dans le Morvan… en juin ! ) et n’aime pas
trop les limaces. Un tout petit godet planté en mars dépasse dans l’année la hauteur de votre
grand nigaud de fils ainé. Génial près du grand Helianthus citron n° 15.
(31) SOLIDAGO RUGOSA
Le rythme de Monsieur Picot
Très longs épis émeraude puis or, partant souvent à l’horizontal, de juillet à octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil au moins le matin. Ultra rustique.
Comme un pin parasol. D’abord colonne droite puis plateau, avec des épis horizontaux.
Au début émeraude, puis or, ils s’étirent de juillet à octobre.
Une silhouette charmante au printemps, une brassée de fleurs en été/automne.
Belle en hiver (quand tout gèle). Cette plante structurante donne du rythme.
Dans la célébrissime plate-bande d’Henri Picot (Arboretum de Balaine), elle vient en leitmotiv
et donne le tempo.
Ses alliés : Physostegia n° 23 et Vernonia n° 33.
(32) THALICTRUM DELAVAYI
Gouttelettes de rosée
Brouillard de petites gouttes bleu rosé, s’ouvrant ensuite en étoiles, en juillet et août.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre pas trop calcaire. Soleil le matin et fraîcheur l’après-midi. Ultra rustique.
Cousin des ancolies, son feuillage est encore plus joli. Aussi fin qu’une capillaire et toujours
couvert de rosée. Les épis sont d’une exquise légèreté. Les fleurs sont d’abord comme des
gouttes de rosée, bleu doux. Chacune s’ouvrira peu à peu en étoiles scintillantes.
La floraison sera d’autant plus longue que la plante sera au frais l’après-midi (il n’est pas
nécessaire de l’arroser toutes les cinq minutes : ce qui compte, c’est la fraîcheur de l’air, pas
la flotte dans les racines ! C’est au pied d’un mur au Nord ou à l’Est qu’il sera le plus beau,
près du Phlox ‘Fujiyama’ n° 22 et du Polygonum campanulatum n° 26.
(33) VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
Made in Morvan
Grands bouquets pourpres, de juillet à septembre.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même lourde et argileuse). Soleil. Ultra rustique.
Peu connues en France, ces grandes fleurs d’Amérique du Nord s’épanouissent
à mi-chemin entre les eupatoires et les asters. De bonnes plantes rustiques.
Nous avons sélectionné une forme plus florifère que le type.
Dense, robuste et saine.
Un feuillage frais dès le mois de mai. Bourré de fleurs tout l’été.
Le tout respire la bonne humeur et se fiche de la chaleur.
Comme nous, les papillons l’adorent.
A mettre en arrière plan de l’Helenium n° 14 ou du Rubeckia n° 29.
Quitte à arroser, arrosez efficace !
● Les fleurs du chapitre I ont besoin d’eau en été. Si vous les dispersez dans tout le jardin,
vous aurez bien du mal à les arroser. Si vous les regroupez dans la même plate-bande, vous les
arroserez bien plus rapidement.
● Un arrosage efficace, ce n’est pas un pipi d’eau tous les jours( qui restera en surface, abimera
le feuillage et s’évaporera vite au soleil) mais beaucoup d’eau une ou deux fois par semaine
(entre deux arrosages, la terre doit sécher).
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Elisabeth, la pépiniériste, et Ardennes, la gentille chienne, dans la serre qui est à l’entrée de la pépinière…
Nos plantes vivaces cultivées en plein champ, au pied du Mont-Beuvray dans le Morvan.
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Serres de culture
Le Jardin est par là
Serre d’accueil
Atelier
Serres d’expédition
Pieds-mères
La pépinière…
Pieds-mères
Serres de multiplication
Home, sweet home…
CHAPITRE II LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
SI ELLES SONT LOIN DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Dans votre jardin, vous avez aussi des plates-bandes :
- au soleil
- dans une terre pas géniale
- difficile à arroser (exemple : sur un talus ou au pied d’un mur brûlant ou trop loin du puits)
- mais, heureusement, loin des arbres et des arbustes (et donc sans la concurrence de leurs racines)
Haie
Arbre et arbuste
Plate-bande en terre ordinaire,
parfois sèche
mais loin des racines .
Dans ces plates-bandes, il y a peu à boire et à manger… surtout l’été quand l’eau est rationnée
Vous allez donc y planter des fleurs frugales.
Des fleurs qui acceptent la sécheresse, la faim et le soleil.
Sans sourciller.
Les voici :
(34) ACANTHUS ‘HOLLARD’S GOLD’
Vous préférez l’or ou… les épinards ?
Grandes hampes de fleurs blanches et prune, de juin à août, feuillage doré fantastique.
Hauteur 1,20 m en fleurs et 70 cm en feuilles, distance de plantation 70 cm (n’aime pas la
concurrence des racines, sauf si le terrain est profond).
Culture : terre de jardin. Soleil le matin (l’après-midi, ce n’est pas nécessaire). Rustique
jusqu’à -15° (plus avec des feuilles mortes glissées sous et dans le feuillage).
Une acanthe ordinaire a un feuillage vert épinard.
Celui d’Hollard’s Gold’ est or !
Géniales toute l’année dans les climats doux, ses feuilles dorées disparaissent en hiver dans
les climats froids. C’est quand elles sont au soleil du matin et à l’ombre l’après-midi qu’elles
sont les plus belles (au pied d’un mur à l’Est ?)
D’autres feuillages remarquables : l’euphorbe ‘Clarice Howard’ n° 56 et la rhubarbe n° 89.
(35) AGAPANTHUS ‘HEADBOURNE HYBRIDS’
L’agapanthe du pays des glaces...
Grandes boules bleues, en juillet-août.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (depuis 25 ans dans le Morvan !)
La plus rustique de toutes les agapanthes. Celle qui se fiche du froid.
Notre premier pied nous a été (très gentiment) offert par le Parc Floral d’Apremont voici
27 ans… Depuis, nous l’avons planté et déplanté, déplacé, divisé et même cultivé en pot :
il a tout supporté.
En terre, elle se fiche du froid. Mais en pot, ses racines aiment moins l’hiver : on la rentre
alors dans une pièce non chauffée (véranda, etc.).
Ses amis au plein soleil brûlant : Anaphalis argent n° 38 et Erigeron n° 54.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(36) ALLIUM ‘MONTANUM ‘SENESCENS’
Ciboulette ping-pong
Fleurs en balle de ping-pong roses, de juin à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique
Tout en haut des Pyrénées pousse une drôle de ciboulette, aux feuilles fines et plates s’ouvrant
en spirale parfaite.
En été, elle disparait sous un lit de petites boules fleuries, comme des balles de ping-pong.
C’est la ciboulette des bergers. Si douce avec le fromage de brebis frais.
Les papillons l’adorent.
Top en terre, top en pot (tout comme l’agapanthe n° 35 et l’aster n° 46).
Arrosage indécent.
(37) ALLIUM ‘FORESCATE’
Ciboulette flashy des plaines et des vallées
Fleurs presque rouges, en mai et juin et aussi souvent août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Dans les pays de plaines, on a la petite ciboulette, fraîche et élégante, aux petites feuilles
tubulaires que vous connaissez-tous.
Mais connaissez-vous sa rare forme géante, aux fleurs rouge framboise ? Elle est plus fleurie
et surtout plus goûtue.
Vous pourrez la hacher menu pour accompagner vos petits plats. Dans votre assiette, n’oubliez
pas la sauge à feuille de lavande n° 91 et le thym corse n° 106.
PS : Une ciboulette ‘Forescate’ taillée sévèrement repousse de plus belle et refleurit dans la foulée.
(38) ANAPHALIS MARGARITACEA
Mur brûlant et soleil de plomb
Bouquet de petits pompons en papier de soie, ivoire et soufre, de juillet à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
La touffe est ronde comme un buis d’argent dès le tout début du printemps et le restera jusqu’à
la Toussaint.
La floraison dure incroyablement longtemps.
Les touffes ont toujours belle allure, avant, pendant et après la floraison.
A planter au premier plan, entre de grands Sedum n° 97 où 99 et des Geranium ‘Tiny Monster’
n° 66.
Une des rares fleurs qui tiennent le choc au pied d’un mur, là où le soleil torréfie.
(39) ARMERIA MARITIMA ’RUBRIFOLIA’
Les 4 saisons du hérisson
Bouquet de petits pompons rose foncé, d’avril à août (souvent aussi en automne)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très sèche, pousse aussi en pot. Soleil. Très rustique.
Petite boule façon hérisson, aux cent petites feuilles rouge-pourpre brillant.
- Gel et sécheresse le font rougir (hiver-été).
- Les temps doux le font fleurir (printemps-automne).
On résume : quatre saisons d’assurance couleur.
Adorable en bordure, génial en pot (comme la petite hémérocalle n° 69 et le Sedum ‘Lidakense’
n° 100).
(40) ARTEMISIA LUDOVICIANA ‘VALERIE FINNIS’
Argent content
Buisson tout blanc argent, d’avril à octobre.
Hauteur 50 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil, même brûlant. Très rustique.
Cauchemar des mauvaises herbes, cet artémise couvre-sol pulvérise la saleté.
Son feuillage blanc argent brille sous le soleil.
Entretien : au début de l’été, taillez tout à mi-hauteur pour rajeunir le feuillage
(la repousse est immédiate).
Superbe avec le Coreopsis n° 52 ou en tapis anti-sèche devant les Miscanthus du dernier
chapitre.
(41) ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
Caressez-moi…
Mousse cachemire-argent, d’avril à novembre.
Hauteur 15 cm distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique.
Caressez-moi… Doucement, lentement
Je suis mousse de cachemire et d’argent.
Mes saisons ? Printemps, été, automne.
Mes envies ? Du soleil et une petite taille toilette dès que je suis un tout petit peu moins nette
en été (cette taille légère me redonne de la vigueur) et une taille franche à la Toussaint (on
coupe tout).
C’est en bordure que je suis la plus sweet.
D’autres coussins chic et choc : Sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 98 et Origanum n° 79.
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(42) ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
Québécoise torride
Boules blanches de juillet à septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : tous terrains (même très secs). Soleil. Ultra rustique.
Originaire du Québec, elle a l’habitude d’être ballottée d’un extrême à l’autre : été torride, hiver
polaire, terre sèche ou trempée... Du coup, chez nous, son frais feuillage pistache supporte
tout (même la canicule 2003).
En été, ses grandes fleurs vanille attirent les papillons (tout comme les Nepeta citron et bleus
n° 76 et 77).
Comme beaucoup de plantes des grandes prairies d’Amérique du Nord, ces deux vivaces se
réveillent tard (début mai) mais poussent vite ensuite.
Truffez donc leurs touffes de perce-neige qui fleuriront pendant leur sommeil.
(43) ASCLEPIAS TUBEROSA
Je veux du soleil et du sec
Bouquet or et orange vif, de juillet à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines)
Culture : terre drainée (aime le sable) même sèche. Soleil. Rustique sauf en sol lourd.
Fleur typique des grandes étendues sèches et drainées du Dakota (Nord central des USA),
Asclepias Tuberosa est une habituée des hivers froids et secs.
- Sa force : une résistance sahélienne à la chaleur en été
- Sa faiblesse : sa sensibilité à l’humidité hivernale (en revanche, le froid ne l’embête pas)
- Son charme : des fleurs hallucinantes tout l’été. Brillantissime en bouquet.
Son petit copain que l’on voit en arrière plan sur la photo : le Perovskia ‘Little Spire’ n° 85 qui
n’a jamais trop chaud, jamais trop froid. Et qui déteste qu’on l’arrose en été
(44) ASTER NOVAE-ANGLIAE ‘PURPLE DOME’
Une boule d’énergie
Fleurs violet vif à cœur or, en septembre et octobre
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin (même très lourde). Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
Elève ‘Purple Dome’, vous avez :
18/20 à l’épreuve endurance dans l’argilo-calcaire
18/20 au concours tenue au froid, au vent et aux jeux des enfants
18/20 pour votre silhouette boule de buis, tout rond, tout petit.
Ce qui fait de vous le plus chou de tous les petits asters. Le plus rond.
En récompense, le Jury de Courson vous a délivré un “Mérite”.
Vos amis : le Calamagrostis aux épis diamants n° 188 et le Rudbeckia triloba n° 90.
(45) ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’
Floraison d’été + floraison d’automne = jardinier content
Très grandes fleurs, bleu très doux à cœur or, de juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Tous en cœur, le même refrain : « Un aster…
qui fleurit 4 mois,
qui n’envahit pas,
qui jamais ne boit, canicule ou pas…»
Ses ancêtres fleurissaient en plein cagnard dans les rochers des Pyrénées. Il n’est donc pas
gourmand. On le plante au premier plan, là où brûle le soleil, avec d’autres fleurs ignifugées :
Anaphalis n° 38 et Euphorbia niciciana n° 57.
(46) ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
L’aster nippon qui a adoré (lui aussi) l’été 2003, l’été 2005, l’été 2011 !
Mille pâquerettes ivoire, roses et rose pourpré, de juillet à début novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terres drainées (même sèches). Plein soleil (même brûlant). Très rustique.
Petit aster japonais très différent de tous ceux que l’on connait. Ses feuilles sont langues de
chat, ses fleurettes papier de soie.
Toujours en fleurs de juillet à octobre, il adore l’air sec et le soleil brûlant (heureux même au
pied d’un mur chauffé à blanc).
Un bon point : il est aussi beau en terre qu’en pot.
Pour un été sans eau, ses amis : l’Allium senescens n° 36 et la sauge à feuille de lavande n° 91.
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A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(47) BORAGO LAXIFLORA
Salade corse
Petites fleurettes bleu myosotis, de la fin mai à septembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil et ombre légère. Ultra rustique (se ressème souvent).
Plante corse, sans souci, sans chichi :
- ses fleurs bleu ciel sont croustillantes (pour décorer vos salades !).
- ses feuilles gaufrées affrontent le sec comme le froid. Elles persistent en hiver.
Premières fleurs à la Pentecôte, dernières en septembre. Extra aussi en pot (elle fleurit alors
parfois encore plus longtemps). Un bon point : un peu d’ombre ne lui fait pas peur.
D’autres plantes à croquer : Allium ‘Forescate’ (ciboulette rigolote) n° 37, Origanum n° 79
(marjolaine fruitée) et Thym corse n° 106 (citron et résine de pin).
(48) CENTAUREA MONTANA 'AMETHYST IN SNOW'
Couvre-sol de combat
Grandes fleurs blanches avec un filet de rose, en juin-juillet et août-septembre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (tolère la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil ou ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Nouvelle sélection de la centaurée des montagnes… Couvre-sol sans complexe, spécialiste
des terres médiocres et des jardins de vacances jamais arrosés.
Superbe feuillage argent, doux et velouté au printemps. Croissance rapide et deux floraisons
dans l’année (si on coupe les fleurs fanées).
Nous l’avons mise dans ce chapitre mais après avoir beaucoup hésité : elle supporte, mieux
qu’on ne le croit, la concurrence des racines des arbustes.
Deux autres couvre-sol au feuillage argent : l’Artemisia n° 41 et l’Anaphalis n° 38.
(49) CERATOSTIGMA PLUMBAGINOIDES
Couvre sol pour talus sec
Petits fleurs bleu gentiane, de la fin juillet à la Toussaint
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines des arbustes
pas trop méchants).
Culture : terre légère, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique (sauf en sol lourd).
Petit couvre sol speedé, pro des terres pauvres et sèches (zéro arrosage).
Sable et cailloux ne le troublent pas, seul un excès d’argile bétonné le gêne.
Extra en bordure sans eau ou en couverture des talus difficiles. Content, aussi, au pied des
petits arbustes, pourvu qu’il y ait du soleil.
Aussi sympa en feuilles (vernis au printemps, multicolore le reste du temps) qu’en fleurs (bleu
gentiane, de juillet à octobre).
Comme il démarre tard, truffez sa touffe de narcisses qui occupent le terrain au printemps.
(50) CHRYSANTHEMUM ‘JULES LA GRAVEUR’
Bouton de culotte à la Gauguin
Petits pompons rouge feu, en octobre et novembre.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Le plus petit des chrysanthèmes français. Le plus rustique aussi.
Au soleil, sans eau, sans engrais, il fleurit de la tête aux racines.
Ses fleurs boutons de culotte vibrent entre le plus brûlant des bruns et le plus flashant des
rouges. Une gourmandise de peintre.
Pensez à Bonnard, à Gauguin.
Le feuillage est à croquer : de toutes petites feuilles de chênes, vert grisé.
Associations pour un massif presque sans eau : Ceratostigma n° 49 et Scabiosa n° 95.
(51) CLEMATIS INTEGRIFOLIA
La clématite-marguerite
Fleurs en clochette étoile bleues de juin à mi-août, puis aigrette plume en fin d’été.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Très rustique.
Toutes les clématites ne grimpent pas.
Celle-ci pousse comme une marguerite, en petite touffe bien droite et fournie. Dense mais
plus haute que le genou.
Elle jaillit au printemps, fleurit jusqu’en août et se pare d’aigrettes argentées en fin d’été.
Une plante sans problème et durable.
Pour la border : Coreopsis ‘Sunbeam n° 52 et euphorbe niciciana n° 57.
(52) COREOPSIS VERTICILLATA ‘SUNBEAM’
5 mois fleuris, en terre comme en pot, même sans eau
Nuage d’étoiles d’or, de juin à septembre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil, même brûlant. Très rustique.
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Frère du célèbre Coreopsis ‘Moonbeam’ et doté du même feuillage ultra fin et des mêmes
fleurs légères. Mais plus haut en couleur et plus vigoureux.
- Pour pot, jardin et jardinière
- Pour canicule et ère glacière
- Radieux à Knokke-le-Zoute comme à St Trop.
- Se divise comme on veut. N’envahit pas. Se tient droit. Toujours propre. Jamais fané, etc.
Moi je dis : bingo ! Un casting d’enfer pour votre (future) piscine : Coreopsis ‘Sunbeam’ avec
Anaphalis n° 38, Aster ‘Lutetia’ n° 45 et Gaura n° 60.
(53) CROCOSMIA x CROCOSMIFLORA
La fleur de Bonne-maman
Epis arqués, rouge flamme et vermillon, de juin à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil. Très rustique une fois passée la première année.
Mon arrière-arrière grand-mère en cultivait déjà, sous le nom de « Montbretia ». Une vivace,
mi-souche/mi-bulbe, d’une totale rusticité. .
Aux portes du Morvan, dans les vieux (et ravissants !) jardins qui encadrent la cathédrale
d’Autun, on en voit encore quelques touffes extraordinaires (dont celles de mon arrièrearrière-Bonne-maman) croulantes de fleurs, sans aucun soin.
Plus une touffe est âgée, plus elle résiste au froid. Moins on l’arrose, mieux elle se plait.
Ravissante avec le Scutellaria incana n° 96 et l’Asclepias ‘Ice Ballet’ n° 42.
(54) ERIGERON KARVINSKIANUS
Pâquerette déjantée cherche mur ensoleillé pour fleurir toute l’année
Pâquerettes, roses ou blanches, de mai à novembre.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol léger .Soleil. Très rustique (en cas souci, les semis naturels prennent le relais).
Toujours en fleurs si le climat est doux (Bretagne, Normandie, Midi).
Dans les pays très froids (le Morvan !) il fleurit presque autant si ses petites racines sont
protégées sous des dalles mal jointées d’une terrasse ou contre les pierres d’un mur, voire
d’un vieil escalier.
Les plants souffrent parfois quand l’hiver est glacé. Mais ce n’est pas un souci : les semis
naturels (hyper-abondants) prennent le relais. Seule précaution dans les climats froids :
éviter les vents violents d’Est et de Nord (ils déshydratent le feuillage).
Ravissant autour des agapanthes n° 35, au pied d’un mur plein sud.
(55) EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
PBdPBdP... (la Plus Belle des Plus Belles des Plus, etc.)
Epis géants, citron fluo, de février à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 60 cm (supporte plutôt bien la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil et ombre légère. Très rustique.
La plus belle des fleurs d’hiver. Le plus beau des feuillages persistants (presque bleu).
Premières fleurs dès février, dernières en juin.
Une plante architecturale, toute l’année. Arrosage inutile, engrais déconseillé.
Une fois par an (en juin), taillez toutes les tiges (avec des gants) à 20 cm du sol. Tout repoussera
en boule, dans la foulée. Son voisin attitré : le Perovskia n° 85 qui a les mêmes besoins et qui
fleurit le reste de l’année.
PS : nous l’avons mise dans ce chapitre mais nous aurions presque pu la classer dans le
chapitre III car elle tolère la concurrence des racines (même celles des pins !)
(56) EUPHORBIA CYPARISSIAS ‘CLARICE HOWARD’
Frugale fulgurante
Fleurs d’abord tilleul acidulé, puis rouille, d’avril à juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée. Soleil. Très rustique.
Coussinet aux milles rameaux de pins, pourpre intense en fin d’hiver, pourpre bronze au printemps,
puis couvert de fleurs tilleul acidulé.
En été, on fauche : il repousse, presque aussi pourpre qu’au printemps.
Prolifique, il gagne en tapis dense, surtout dans les sols légers.
L’arrosage est superflu, l’engrais incongru.
Ses petits amis des jardins (vraiment !) très secs : Orlaya n° 80 et Ipheion n° 70.
(57) EUPHORBIA SEQUIERIANA ssp NICICIANA
Même si la terre ne vaut pas un pet de lapin
Ombelles or et tilleul acidulé, de mai à septembre
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (du trempé au desséché). Soleil. Démentiellement rustique.
Mille petites feuilles bleutées parsemées de fleurs légères de la mi-mai à la fin de l’été.
La sobriété personnifiée : compte parmi les happy few qui ont adoré la canicule 2003.
A franchi sans s’enrhumer tous les hivers historiques.
Fera la joie du jardinier subtil des pays trop froids, trop chauds ou trop secs. Même si la terre
ne vaut pas un pet de lapin.
Ses amis des terres pauvres et sèches : Ceratostigma n° 49 et la jolie filipendule n° 58.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
● Ne doit pas être encombré. (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
● Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Deux solutions : biner souvent (un binage vaut deux arrosages) ou pailler autour des plantes,
sans les étouffer
● Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
● Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote
(trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(58) FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
Belle à croquer
Gracieux bouquets crème, de juin à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil (même brûlant). Ultra rustique.
Mes ancêtres ont fleuri les monts d’Auvergne, là où la terre est chiche et l’hiver sans tendresse.
Je suis comme une fougère alpine, verte toute l’année.
Mes fleurs sont en triple pompons, tout blanc. Elles rient sous le soleil.
Mes racines portent de petites “pommes de terre”, gage de ma survie dans les crises « gel » ou
« canicule ». Vous pouvez les croquer (cuire doucement et très longtemps).
Chez vous, je me plais partout. Calcaire, acide, argile et tutti quanti.
Pour l’encadrer : Crocosmia n° 53, euphorbe n° 57 et scabieuse n° 95.
(59) GAILLARDIA ARISTATA ‘BREMEN’
A la vitesse du pétale au galop (1)
Grandes fleurs en étoiles or, de juin à octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : sol léger et drainé (même pauvre et sec). Soleil. Très rustique (sauf en terre lourde et
humide).
Le jardinier du XXème siècle déteste les plantes tortues : il veut des fleurs ultra rapides.
Comme la gaillarde ‘Bremen’
Plantée en mars-avril, elle est déjà toute en fleurs en juin.
Radieuse au jardin, même quand le soleil cogne, on en fait aussi de charmants bouquets.
On ne l’arrose pas, on ne la nourrit pas. Plus votre sol est pauvre et sec, mieux elle vivra.
D’autres fleurs express pour un été sans eau : lupin ‘Red Flame’ n° 74, Scabiosa n° 95,
Verbena n° 109 … Sans oublier la jolie Gaura qui suit.
(60) GAURA LINDHEIMERI
A la vitesse du pétale au galop (2)
Longs épis blancs, de juin à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Votre jeune plant de Gaura donnera dès cet été plus de cent épis blanc rosé
frémissants, de juin à la Toussaint. Le tout sans soin et presque sans eau.
- Plantée dans un espace dégagé, en plein soleil, elle se tient droite.
- Trop serrée, confinée ou peu ensoleillée, elle risque de se coucher (si c’est le cas chez vous,
taillez-la alors à mi-hauteur au début juin : elle repoussera plus droite, avec autant de fleurs).
Pour un effet bœuf dans l’année : Gaura, Rudbeckia triloba n° 90 et Verbena n° 109.
(61) GAURA LINDHEIMERI ‘SUMMER BREEZE’
Encore plus de fleurs
Longs épis blancs, à peine rosés, de juin à novembre.
Hauteur 1,40 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Deux fois plus haute que la Gaura précédente, avec encore plus de fleurs.
La souche est encore plus résistante. Parfaite, donc, pour les climats froids.
Ne l’entourez pas de plantes hautes qui la gêneraient mais encadrez-la plutôt de fleurs qui
ne dépassent pas 70cm (Anaphalis n° 38, Sedum ‘Autumn Joy’ n° 97 ou Sedum ‘Matrona’
n° 99). Cela l’incitera à pousser en colonne.
N’oubliez pas la recette pour une belle Gaura : ne jamais planter serré, donner le plus de soleil
possible, pas trop d’arrosage et pas d’engrais.
(62) GERANIUM ‘DILYS’
PRIX D’ENDURANCE : Juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre (tous climats,
mêmes froids, toutes terres, même la vôtre).
Fleurs pourpres de juin à novembre (pourpre framboise en été, pourpre-groseille en automne).
Hauteur 25 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Aime le soleil du matin. Ultra rustique (et plus !)
183 jours de fleurs, du lundi au dimanche, de juin à novembre.
Radieux dans l’argilo-calcaire et l’acido-sableux.
En bac, ses fleurs ruissellent comme un lierre.
Il a le look Geranium sanguin, couleur framboise (l’été) et groseille (l’automne).
Attention, il court sur le sol. On le plante donc au premier plan.
A noter : sa résistance gaullienne à la sécheresse. Une qualité qu’il partage avec le Perovskia
n° 85 et l’Oenothera n° 78.
(63) GERANIUM OXONIANUM ‘REBECCA MOSS’
Fleurs douceur, racines de fer
Fleurs blanches, veinées de rose bleuté de mai à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Les Geranium oxonianum forment une grande tribu qui comprend des individus très différents.
Leur seul point commun : être démentiellement résistants aux mauvais temps et mauvais
jardiniers.
‘Rebecca Moss’ ne dépare pas du lot.
Ses fleurs sont blanc presque pur. Sa touffe est puissante mais pas envahissante. Juste ce
qu’il faut pour éloigner les mauvaises herbes.
D’autres couvre-sols efficaces et sages : Centaurea n° 48 et Euphorbia niciciana n° 57.
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(64) GERANIUM ‘PATRICIA’
Les rosiers s’habillent en ‘Patricia’ !
Grandes fleurs presque rouges, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Ce que l’on a trouvé de mieux pour habiller de rouge le pied des grands rosiers !
Une bordure saine et drue qui étouffe la saleté là où il est si pénible de désherber (la base
des rosiers, c’est truffé d’épines !)
Si vous l’arrosez, il fleurira non stop de mai à novembre ! Ses plus grands amis : clématite
vivace n° 51, Scabiosa ochroleuca n° 95 et Succisella n° 102.
PS : ‘Patricia’ est particulièrement tenace et durable.
(65) GERANIUM ‘ROZANNE’ (= GERANIUM ‘JOLLY BEE’)
Floraison démente pour jardin soigné
Grandes fleurs bleues à cœur blanc, en mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse aussi en pot). Soleil. Très rustique.
Toujours en fleurs de mai à novembre, sans un jour d’interruption. Extra pour encadrer les
rosiers, fleurir les terrasses et border les piscines. Ses amis spécial longue floraison :
Penstemon n° 84 et Erigeron n° 54
Dans les climats doux, vous pourrez aussi le cultiver en jardinière. Dans les climats rudes ou
dans les terres difficiles, plantez plutôt son cousin, le Geranium magnificum n° 152
(indestructible…).
(66) GERANIUM ‘TINY MONSTER’
Le GERANIUM pour LES NULS
Grandes fleurs groseille, de mai à novembre (par vagues successives).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (tolère la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Prenez du Geranium psilostemon, ajoutez du Geranium sanguineum. Mélangez et secouez :
vous récoltez ‘Tiny Monster’.
Le rêve le plus déjanté qu’ait pu concevoir la botanique.
Trois fois plus puissant qu’un Geranium classique. Dix fois plus florifère.
Un mètre carré de couleur à faire pâlir le Père Noël (jusqu’en décembre).
Du psilostemon, il a la grandeur des fleurs et leurs pigments les plus fous
Du sanguineum, il a l’art de survivre dans l’extrême (même le calcaire pur !).
Pour tous climats et tous jardiniers (même les nuls).
D’autres indestructibles : Penstemon glaber n° 83 et pavot rouge n° 81.
(67) GEUM FLORE PLENA ‘BLAZING SUNSET’
La benoite qui fleurissait longtemps, plus et mieux
Grandes fleurs rouge doux, doubles, d’avril à septembre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Etonnante benoite qui fleurit d’avril à septembre et garde son feuillage en hiver.
Ses fleurs sont trois fois plus grandes que celles d’une benoite classique. Elles sont doubles
et donc durent très longtemps. Certains pieds fleurissent non stop d’avril et à septembre.
Le tout extra en bouquet (toute tige coupée est remplacée par une nouvelle).
Un petit plant installé au printemps sera adulte cet été.
D’autres fleurs minutes : Orlaya grandiflora n° 80, Scabiosa n° 95 et Verbena n° 109.
(68) HEMEROCALLIS ‘KWANSO FLORE PLENO’
Rouleau compresseur
Très grandes fleurs aux pétales froufroutants, orange flamboyant en juillet et août.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Une des toutes premières hémérocalles importées du japon (1860). La seule à fleurs doubles
digne de ce nom. La seule, aussi, qui tienne en bouquet.
Son feuillage jaillit sous la neige de février, pulvérisant orties et chiendent. Les touffes sont
colossales en été, même sans soins. Ses fleurs aux jupons french cancan sont gigantesques.
Bref, du spectaculaire, plantureux et rassurant.
Dans le même style « garanti à vie » : pavot bractaeum n° 81 et Sternbergia n° 101.
Supporter la sécheresse ne veut pas dire détester l’eau !
Les fleurs de ce chapitre supportent la sécheresse. Vous n’êtes donc pas obligé de les arroser
souvent. Mais il n’est pas interdit de les arroser !
Ce qui vous permet d’installer ces fleurs
1) autant dans votre une plate-bande de terrain sec, rarement arrosée
2) que dans votre « bonne plate-bande » arrosée souvent, en compagnie des plantes plus
exigeantes en eau.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(69) HEMEROCALLIS ‘SUPER STELLA’
L’hémérocalle à 6 coups
Trompettes couleur citron-orange, parfumées, floraison remontante de mai à octobre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines)
Culture : tout terrain, tout climat, toutes expositions (sauf l’ombre dense).
Moi, la plus petite des hémérocalles, je suis bourrée de qualités :
- je ne fleuris pas une mais trois, quatre, voire six fois dans l’année.
- j’ai la feuille hérisson, la fleur trompette...
- je n’ai ni parasite, ni ennemi
- je n’ai peur de rien, même dans une maison de vacances à demi abandonnée.
- je pousse en terre comme en pot (tout comme l’Ipheion n° 70 et le sedum n° 100).
(70) IPHEION UNIFLORUM ‘CHARLOTTE BISHOP’
Première fleur de l’année
Etoiles roses, de février à mai (souvent aussi en novembre et décembre).
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même très secs en été). Soleil. Très rustique.
Cousin du perce-neige, il fleurit dix fois plus longtemps. Les premières fleurs s’ouvrent en
février, les dernières en mai (il n’est pas rare d’avoir aussi des fleurs en automne).
En été, inutile de l’arroser : le feuillage disparait en juin et se réveille seulement en octobre.
Chaque année, vous le verrez tripler de volume.
Il n’est jamais malade et les petites bestioles le laissent en paix.
Un autre bulbe vivace, increvable et prolifique : le Sternbergia n° 101.
(71) IRIS SIBIRICA ‘BERLIN PURPLE WINE’
Fleurs grand cru
Très grandes fleurs bordeaux en juin et juillet
Hauteur 1 m, distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (résiste bien au sec une fois la floraison passé). Soleil. Ultra rustique.
Extrêmement grand et robuste, pour un iris sibirica.
Résistant au sec et au chaud l’été (il a besoin d’eau seulement pendant la floraison).
Un feuillage somptueux en colonne, qui ne se couche pas (les iris ordinaires ne peuvent en
dire autant !). Les fleurs sont gigantesques.
Dans les régions chaudes et sèches, le soleil du matin suffit.
Associations : Gaura ‘Summer Breeze’ n° 61 et Geranium ‘Rebecca Moss’ n° 63.
(72) LAVANDULA 'RICHARD GRAY'
Guerlain, ou rien
Epis bleu profond, denses et fournis, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Petite lavande d’une douceur étonnante et qui pousse en boule naturellement.
Feuille cachemire, teint argent, fleurs bleues et parfum Guerlain (le vrai, celui d’avant).
La taille est presque superflue.
Elle fait preuve dans le Morvan d’une résistance surprenante au froid (bien plus que les
lavandes ordinaires, qui prennent de grosses claques chez nous l’hiver)
Très beau contraste avec le vert tendre du feuillage et le blanc pur des fleurs du joli Liatris
qui suit :
(73) LIATRIS SPICATA 'FLORISTAN WEISS’
Ne crains qu’une seule chose : avoir les pieds dans l’eau
Très grands épis blanc pur, de juillet à septembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols drainés (même pauvres et secs). Soleil. Très rustique.
Je ne suis pas difficile… je me contente de rien du tout.
Mes ancêtres fleurissaient dans les herbes des grandes prairies des Etats-Unis.
Je suis donc plutôt bien équipé pour supporter… les mauvaises herbes !
Au soleil, je pousse tout seul, vit longtemps
Je suis très fier de mon fin feuillage vert reinette. Et de mes fins épis blancs (tout l’été).
Plantez-moi avec une lavande ou près d’une gaillarde n° 59.
PS : inutile de m’arroser.
(74) LUPINUS ‘RED FLAME’
Le plus sain des lupins
Très grands épis rouges, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
‘Red Flame’ résiste à l’étrange maladie des lupins ordinaires qui fait tant de ravages dans les
jardins. Avec lui, la réussite tient en deux points :
- il n’aime pas le calcaire actif (les terres qui font à la fois jaunir les feuilles des rosiers et verdir
leurs nervures).
- il adore qu’on lui taille la boule à zéro, juste après la floraison (tout repousse aussitôt, avec
de nouvelles fleurs pour la deuxième mi-temps de l’été).
Ultra rapide, il sera couvert de fleurs dès cet été. D’autres fleurs minute pour terrains pauvres
et jardiniers pressés : Artemisia n° 40, Gaura n° 61 et Verbena n° 109.
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(75) LUPINUS ‘KASTELLAN’
Son frère, en bleu…
Très grands épis bleu et blanc, de juin à juillet (deuxième floraison en septembre).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse en tous sols pourvu qu’ils soient sans calcaire actif. Soleil. Ultra rustique.
Tout aussi pêchu que ‘Red Flame’ et tout aussi résistant aux maladies des lupins ordinaires.
Planté au printemps, il sera en fleurs dès juin.
Lui aussi adore être rasé dès qu’il commence à faner. Une fois débarrassé de ses vieux épis
et de son feuillage fatigué, il repousse avec vigueur et fleurit une seconde fois, encore plus
beau qu’au printemps.
Ps : le grand atout de ces deux lupins, c’est qu’ils n’ont pas besoin d’engrais (ils « mangent »
l’azote de l’air) et se fichent éperdument de la sécheresse.
(76) NEPETA GOVANIANA
Parfum citron et fleurs citron 4 mois d’affilés
Longs épis citron clair, de juin à septembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Charmant et gracieux. Ses grandes fleurs citron et son feuillage clair embaument le citron
piquant. Au printemps, Il attend le dernier moment pour se réveiller mais pousse ensuite avec
une franche gaieté et fleurit sans complexe jusqu’à la fin de l’été.
Inutile de le tailler : son feuillage est toujours parfait et ses fleurs fanées disparaissent, cachées
par les nouveaux boutons frais.
Bien qu’il pousse très bien en plein soleil, nous le trouvons encore plus joli à l’ombre claire
d’une clématite ou d’un rosier.
Pour l’accompagner : des sauges bleues (n° 91 ou n° 93).
(77) NEPETA ‘WALKERS LOW’
HORS CONCOURS
Longs épis bleus, de mai à octobre. Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas
la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
La plante hyper fastoche, qui fleurit bleue, qui fleurit mieux. Qui chante avec les rosiers et que
l’on n’arrose pas. Un feuillage génial dès février. Des fleurs comme une lavande démente, six
mois dans l’année. Le truc le plus simple et le plus efficace pour un jardin qu’on n’a pas le
temps de bichonner.
- Soit on ne s’en occupe pas et il est au top de mai à juillet et un peu fouillis d’août à octobre
- Soit on le taille court à la fin mai (quand il est déjà tout fleuri !) et il repousse alors à vitesse
grand V pour être à nouveau au top de juillet à la fin de l’été.
Ravissant avec le joli Geranium blanc n° 63.
(78) OENOTHERA XXX
Née sous X
Buisson de grands coquelicots jaune vif, bien ouverts toute la journée, de juin à août.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Très rustique.
Mille mercis à Monsieur Parin (collectionneur émérite) de nous avoir rapporté de Hongrie
cette variété « pas comme les autres ». Elle n’a pas de nom officiel, personne ne la connait
en France. Aussi nous l’avons temporairement baptisée « XXX ». Jamais nous n’avions vu
d’Oenothera aussi costaude, aussi intrépide. Presque indestructible.
Le feuillage rouge est une splendeur au printemps.
Les fleurs sont saines et vives, autant en boutons qu’épanouies.
Deux contrastes détonants : le Geranium ‘Tiny Monster’ n° 66 et l’iris n° 71.
(79) ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
Pour chasser les mauvaises herbes au pied des rosiers !
Petits pompons blancs (adorés des papillons) en juillet-août. Parfum origan.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : pousse partout pourvu qu’il y ait du soleil, supporte la sécheresse. Ultra rustique.
La marjolaine à feuilles d’or, qui sent bon et pousse en bordure régulière.
Réponse ultime à l’angoisse “j’ai des mauvaises herbes sous mes rosiers”
En été, ce tapis doré se couvre de boutons blancs qui affolent les papillons.
Il masque la terre avec une redoutable efficacité.
L’entretien ? Dès qu’elle fane, on fauche pour rajeunir le feuillage.
D’autres fleurs pour border vos rosiers : Artemisia n° 41 et Salvia ‘Schneehugel’ n° 92.
PS : Ses feuilles sont délicieuses (tisane, grillade, etc.).
Doit-on planter « serré » pour gagner du temps et avoir plus de fleurs ?
Surtout pas ! C’est vrai, nos distances de plantation surprennent : nous recommandons de laisser
30, 40 ou 50 cm entre la petite vivace que l’on plante et la suivante.
C’est beaucoup plus que ce qui est préconisé dans les livres de jardinage, ou les autres catalogues.
Pourtant, faites-nous confiance et respecter nos distances. Plus on plante serré, moins les
plantes poussent ! Elles se gênent les unes les autres, se disputent l’eau et la nourriture, se
bousculent et finissent par s’étouffer.
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(80) ORLAYA GRANDIFLORA
Haute couture au pays des carottes
Fleurs de carottes aux pétales géants, fantastique d’avril à juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Tout sol, même pauvre, adore la sècheresse. Soleil. Ultra rustique.
Comme sa cousine la carotte, c’est une bisannuelle qui se ressème d’année en année.
Elle germe à la fin de l’été, les jeunes plants sont adultes quelques mois après et explosent
de fleurs en avril-mai-juin.
Des fleurs haute-couture, aux pétales XXL. Etourdissante d’élégance.
En juillet, ses grosses graines murissent. Lourdes, elles tombent juste au pied.
Une fois les graines tombées, vous arrachez les tiges sèches de l’Orlaya. Quelques semaines
après, les graines germent et tout recommence…
Plantez-la derrière une bordure de Coreopsis ‘Sunbeam’ n° 52 (qui sont très bas pendant que
l’Orlaya fleurit et tout en fleurs quand l’Orlaya disparait et qu’il faut cacher la terre nue).
(81) PAPAVER BRACTAEUM
Rouge de chez rouge
Fleurs de coquelicot géant, rouge vibrant, tout le mois de mai et juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche en été). Soleil. Ultra rustique.
Le plus robuste de tous les pavots coquelicot géants.
Parfaitement rustique. Parfaitement vivace. Plus coriace encore que ses cousins les pavots
« d’Orient », il vit aussi plus longtemps.
Tout en feuilles, fleurs et vigueur au printemps, il dort le reste du temps. Vous pouvez donc le
couper à ras de terre dès qu’il commence à faner fin juin, début juillet.
Pour occuper le terrain pendant sa phase de repos, plantez un Ceratostigma n° 49 qui fleurit
été-automne.
(82) PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
Pavot rose, pas vorace
Fleurs de coquelicot géant, rose doux, en mai et juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Aussi rose que les tailleurs de la Reine d’Angleterre…
Moins chochotte que la plupart des pavots d’orient et presque aussi robuste que le précédent,
il tient droit la barre, ses boutons affrontent la pluie. Fiche technique :
- pas de bêche (il déteste qu’on bouscule ses racines)
- pas d’arrosoir (il s’endort en juillet, juste avant la sécheresse)
- pas de pitié (coupez-le à ras dès qu’il commence à faner).
Comme il dort en été et en automne, on plante un Thalictrum n° 105 à ses côtés, pour occuper
le terrain en été.
(83) PENSTEMON GLABER
Le Penstemon de l’âge glaciaire !
Epis de clochette cristal rosé, de juin à août, feuillage flamboyant de septembre à novembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : Tout terrain. Soleil. Ultra rustique.
- 100% rustique, 100% persistant, 100% durable, 100% fleuri.
- 0% entretien, 0% tuteur, 0% engrais
On l’aime pour ses clochettes charmantes en été et son feuillage d’automne flamboyant.
D’autres feuillages remarquables pour climats froids et été secs : euphorbe niciciana n° 57,
thym longicaulis n° 107 et Phlomis russeliana n° 86.
(84) PENSTEMON ‘SOUTHGATE GEM’
Antisèche
Epis rouge corail, de juin à novembre (sans interruption).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (sauf vent glacé d’Est et de Nord).
Presque aussi résistant que le précédent. Et encore plus spectaculaire en fleur.
Son feuillage persistant est bourré d’antigel : pour peu qu’il soit à l’abri des vents glacés du
Nord et d’Est, il ne craint pas l’hiver (on le plante donc exposé au Sud ou à l’Ouest).
A la Toussaint, vous le taillerez en boule (pas plus de 30cm). Il sera alors plus propre et plus
net l’année suivante (et résistera mieux aux vents d’hiver).
En pleine terre, vous ne l’arroserez jamais. En pot, vous l’arroserez juste un peu.
D’autres vivaces en pot économes en eau : Armeria n° 39 et Sedum ‘Lidakense’ n° 100.
(85) PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
Plus sec, plus beau !
Très longs épis bleu ciel, de juin à octobre. Parfum de sauge épicée.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
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Tous les Perovskia sont fantastiques pour les terres pauvres et brûlées.
Cette nouvelle variété a encore plus de fleurs, sur des tiges plus courtes et plus solides.
Une garantie fleur juin-juillet-août-septembre, même sans eau.
Rappelons les deux équations :
- Perovskia heureux = (soleil de plomb) + (terre naturelle) + (arrosoir percé)
- Perovskia malheureux = (ombre) + (engrais et compost azoté) + (arrosage).
Entretien : Une taille légère à la Toussaint, une taille sévère (à 40cm du sol) en avril.
Association : Rudbeckia triloba n° 90, Sedum ‘Autumn Joy’ n° 97 et Verbena n° 109.
(86) PHLOMIS RUSSELIANA
Le couvre-sol heureux au pied des bambous
Grandes hampes florales, jaune en juin et juillet puis brun café en hiver.
Hauteur 1 m (en fleurs), distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines,
sauf celle des bambous).
Culture : Terre ordinaire, même très sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Résistance totale au chaud, au froid et au sec. On aime :
1) ses grandes rosettes de feuilles veloutées, comme une Hosta en manteau de fourrure
(persistantes en hiver)
2) ses longs épis parsemés de collerettes citron (gardent leur chic jusqu’à la fin de l’hiver).
- son moral de tartine grillée, heureux au chaud comme au sec.
Tout le monde sait qu’il est heureux là où brûle le soleil, avec ou sans eau. Mais on l’a vu
aussi formidable comme couvre-sol, au pied des bambous !
Ravissant avec la petite clématite n° 51 et l’Artemisia ‘Valerie Finnis’ n° 40.
(87) POTENTILLA NEPALENSIS
Couvre-sol pour rosiers.
Fleurs rouge vermillon vif, en juin-juillet
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique.
Belle touffe bien ronde, propre et nette, aux feuilles de fraisier et aux cent fleurs vermillon en
été. Parfait pour accompagner les Geranium vivaces au premier plant des massifs.
Plantez-la à l’Est pour qu’elle ne brûle pas au soleil l’après-midi (au frais, elle fleurit plus longtemps).
Parfait couvre sol à l’ombre légère des rosiers.
Association : Geranium ‘Rebecca Moss’ n° 63 et hémérocalle ‘Super Stella’ n° 69.
(88) PRIMULA AURICULATA ssp BAUHINII
Poussin parfum
Grandes fleurs jaune poussin vif, en mars et avril.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 30 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même très calcaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Petite primevère de hautes montagnes (les Alpes), célèbre pour son étonnant feuillage
charnu, recouvert d’une petite couche de poudre blanche… Ses fleurs couleur poussin sont
grandes et parfumées (bien plus que celles des primevères auricules ordinaires). Heureuse
en terre, au soleil ou à l’ombre légère, elle adore aussi pousser en pot. Au jardin, on ne l’arrose
pas, l’eau du ciel suffit. En pot, on l’abreuve de temps en temps. Mais pas trop.
Deux autres petites vivaces aussi heureuses en terre qu’en pot : l’Armeria n° 39 (pourpre été
comme hiver) et l’Allium senescens n° 36 (délicieux avec du fromage de brebis frais !).
(89) RHEUM ‘ACE OF HEARTS’
La plus rouge des petites rhubarbes…
Grands épis crème en juin et juillet.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (pousse bien en pot). Soleil. Ultra rustique.
La plus petite (50 cm) et la plus sweet des rhubarbes. Plus flashy que celle du potager :
- son feuillage est rouge au printemps
- ses fleurs sont crèmes en été (il ne faut pas les couper)
- ses racines sont gentilles (parfaites dans un petit jardin ou en bac sur une terrasse).
Comme toutes les rhubarbes, elle aime l’humidité au printemps mais supporte bien la sècheresse
dès qu’elle commence à faner.
Si le feuillage perd de sa fraîcheur, coupez-le à ras. Il repousse dans la foulée.
(90) RUDBECKIA TRILOBA
American Express
Mille petites marguerites rondes, coeur noir et pétales soleil, de juillet à novembre.
Hauteur 1 m, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Soleil. Ultra rustique. Vie brève mais se ressème abondamment.
Rudbeckia américain à croissance express et floraison dithyrambique. Vous aurez dès cette
année des fleurs à touche-touche de juillet à novembre.
En plein soleil, on l’arrose de temps en temps. A mi-ombre, un arrosage symbolique suffit.
Chaque année, il vous donnera quelques semis que vous pourrez soit laisser en place, soit
repiquer où bon vous souhaitez.
Superbe avec la Verbena n° 109 et les grands Sedum ‘Matrona’ n° 99 et ‘Autumn Joy’ n° 97.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
Le tout, directement en ligne.
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Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(91) SALVIA LAVANDULIFOLIA
La sauge qui voulait être aussi belle qu’une lavande
Centaines d’épis bleus, de la fin mai à août. Parfum : sauge officinale épicée.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre, calcaire et sèche. Soleil. Très rustique.
Ses feuilles jouent à la lavande. Comme un gros hérisson aux piquants gris. La floraison
stupéfiante : plus de 200 épis.
Cousine de la sauge officinale, elle a les mêmes vertus et se grignote aussi.
Ne lui donnez jamais à manger. C’est quand elle a faim qu’elle fleurit bien
(gavée de compost et d’engrais, elle fleurit moins et perd son look lavande).
Association : tout ce qui est heureux sur un tas de cailloux (Orlaya n° 80,
Chrysanthemum n° 50).
(92) SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
Sauge d’une nuit d’été…
Rideau blanc, de juin à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Plus tardive que la précédente, c’est la bordure idéale pour massif d’été. Robuste et prolifique
(on la divise comme on veut).
Les premières fleurs s’épanouissent fin mai. Elles sont resplendissantes les soirs d’été.
Mi-juillet, une taille courte relance la floraison qui se poursuit alors jusqu’en septembre.
Le tout droit et net, avec une rosette de feuilles vertes en hiver : ce que l’on peut souhaiter
de mieux pour une bordure honnête, en association avec la petite hémérocalle n° 69.
(93) SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
Fleurir plus tôt, plus longtemps et plus tard
Rideau bleu intense, de mai à juillet, seconde floraison en fin d’été.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil (au moins le matin). Ultra rustique.
La première des nemorosa à fleurir. La plus colorée avec ses tiges pourprées, qui rehaussent
encore la teinte des fleurs.
Une plante de bordure exceptionnelle, primée à Courson (un « Mérite », s’il vous plait…).
S’il fait très chaud en juillet, une taille sévère suivie de quelques bons arrosages l’aide à reprendre
ses forces. Elle fleurit une nouvelle fois, dans la foulée.
Très chic au pied des grands rosiers, avec le Nepeta govaniana n° 76 (parfum citron) et l’autre
sauge qui suit :
(94) SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
Fée des cailloux et amie des rosiers.
Très grands épis nacre et rose bleuté, en juin-juillet et septembre-octobre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra-rustique.
C’est la “toute bonne” des herboristes latins, gage de longue vie (en tisane).
Plante adulte dans l’année. Parfum puissant et totale frugalité (fleurit partout, même sur un
tas de cailloux...). Les semis naturels assurent la relève.
A chaque fin de floraison, on coupe tous les épis, sauf un (pour servir de porte graines).
Le parfait « bouche-trou » express au milieu des rosiers que l’on vient de planter.
Deux autres aromatiques belles et bonnes à la fois : la super ciboulette n° 37 et le thym corse
n° 106.
(95) SCABIOSA OCHROLEUCA
Mille pompons citron dès cette année !
Multitude de tout petits pompons légers, crème au beurre, de juin à octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre drainée (même pauvre et sèche). Soleil. Ultra rustique.
Petite scabieuse ultra légère, ultra rapide et ultra frugale.
Adulte dans l’année, même si jamais arrosée.
Couverte de fleurs juin-juillet-août-septembre-octobre.
Ravissante près des rosiers, des Geranium bleus et de tous les feuillages argentés (Artemisia
n° 41 et lavande n° 72).
Extra pour alléger les grands sedums n° 97 et n° 99.
Seul besoin : du soleil, de l’air et un sol gratouillé de temps en temps.
Si vous la préférez en bleu très doux ou si votre jardin est parfois inondé, jetez un coup d’œil
sur le n° 102. C’est sa cousine.
(96) SCUTELLARIA INCANA
Bleu roi de l’été
Epis bleu clair, de juillet à septembre (les graines sont argentées en automne).
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Une de nos 10 plantes préférées…
- Fleurie pendant toutes les grandes vacances.
- Heureuse au soleil comme à l’ombre légère.
- Un feuillage exquis, des graines ravissantes.
On apprécie sa résistance à la chaleur.
Trois autres fleurs de juillet-août-septembre qui se fichent du sec : l’Anaphalis argent n° 38,
l’aster ‘Lutetia’ n° 45 et le Penstemon n° 84.
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(97) SEDUM ‘AUTUMN JOY’
L’ARME ULTIME DU JARDINIER CONTEMPLATIF
Fleurs en larges coupoles, vert bleuté, puis roses et enfin rouges, de juillet à octobre.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil. Ultra rustique.
Inimitable, incontournable, increvable.
Des fleurs fantastiques (parfumées), d’abord vert amande puis roses et enfin rouge cuivré.
Un feuillage réjouissant dès février, des touffes impénétrables aux mauvaises herbes.
Réussite assurée, sans eau, dans un mauvais terrain. Et même en pot.
Extra là où l’eau manque et le soleil cogne, avec des Perovskia n° 85 et le blond roux des
épis de l’Eragrostis n° 192.
(98) SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
Efficacité allemande (COUVRE-SOL)
Tapis d’étoiles or de juin à août, refloraison en fin d’été.
Hauteur 5 cm, distance de plantation 40 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
A Weihenstephan, en Allemagne, on jardine sérieux.
Exemple : prendre 15 variétés de Sedum. Les planter dans un jardin d’essai.
Et observer sans arroser pendant 30 ans. Ensuite, faire le bilan.
Un Sedum sort du lot. On le baptise alors ‘Weihenstephaner Gold’.
Il est plus couvre sol, plus propre que les autres. Il garde son feuillage en hiver.
Et fleurit deux fois par an. Utilisation : bordure, tapis persistant au pied des arbustes, couverture
des talus. D’autres couvre-sols pour terrain pauvre et sec : Ceratostigma n° 49 et Thymus
odoratus n° 107.
(99) SEDUM ‘MATRONA’
Vase Médicis, feuille de bronze, moral d’acier
Fleurs pourpre rose, puis bronze de juillet à novembre
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même très sèche. Soleil, même brûlant. Ultra rustique.
FANTASTIQUE ! Le frère caché d ‘Autumn Joy’ n° 97, doté d’un feuillage glamour :
olive et bronze.
Des fleurs rose clair en juillet-août-septembre et rose bronze en octobre-novembre-décembre.
Une silhouette d’enfer l’hiver. 100 % canicule-proof, fleuri sans eau. Une des très rares fleurs
qui se débrouillent sans eau, dans un vase Médicis perché sur sa colonne.
Très beau contraste de couleur et de forme avec Rudbeckia triloba n° 90.
(100) SEDUM CAUTICOLUM ‘LIDAKENSE’
Le petit truc rouge vif que tout le monde remarque à des kilomètres
Fleurs rouge framboise d’août à octobre.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 35 cm (supporte les racines pas trop puissantes).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Rond comme une assiette, haut comme une pomme. Ne craint ni le chaud, ni le froid, ni le
sec. Beau tout de suite, pour toujours.
Ses fleurs sont plus rouges que rouge : la légion d’Honneur de votre jardin (le petit truc rouge
vif que tout le monde remarque à des kilomètres).
PS : on le tient aussi bien au jardin qu’en pot.
PPS : son feuillage est ravissant (bleu au printemps, pourpre en été, caché sous les fleurs en
automne).
PPPS : il adore pousser tout près du thym corse n° 106.
(101) STERNBERGIA LUTEA
Je chasse les rongeurs !
Grandes fleurs de crocus, jaune vif, en septembre et octobre.
Hauteur de 30 cm, distance de plantation 30 cm (supporte la concurrence les racines pas trop
puissantes).
Culture: terre drainée, même sèche. Soleil. Très rustique.
Très grand « Crocus géant », typique des jardins d’antan et qui suit un cycle étonnant.
Ses fleurs sortent en premier, dès le début septembre. Elles jaillissent en bouquet et se succèdent
jusqu’à la fin octobre. Le feuillage sort à son tour, splendide et vert brillant, tout l’automne, l’hiver
et le printemps. Les premières chaleurs de mai l’endorment.
Avec ce système de végétation décalée, les touffes ne gênent pas les fleurs d’été.
Extra en bordure jamais arrosée ou au pied d’un mur brûlé par le soleil.
Le détail qui tue : les rongeurs le fuient comme la peste.
Le bon sol pour des fleurs encore plus résistantes à la sécheresse
●
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Ne doit pas être encombré (moins on plante serré, plus les plantes ont d’eau).
Ne doit pas être dur. Dans une terre béton, les racines souffrent.
Ne doit pas être accaparé par les mauvaises herbes (les mauvaises herbes chipent l’eau)
Ne doit pas être gavé d’engrais et de pseudo-fumiers trop riches en azote
(trop d’azote donne soif).
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CHAPITRE II - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
(102) SUCCISELLA INFLEXA ’FROSTED PEARL’
Mille pompons bleu très doux dès cette année
Multitude de tous petits pompons légers, bleu très doux, de juin à octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (peut aussi être lourde et trempée). Soleil. Ultra rustique.
Cousine de la jolie scabieuse n° 95.
Ses pompons se comptent par centaines dès le premier été. Ils sont bleu doux et shootent
les papillons.
Passe-partout, elle réussit dans tous les jardins.
Son grand atout : se débrouiller fort bien dans les sols lourds et argileux. Même les inondés.
Elle aussi se marie aux Geranium (blanc, de préférence : ‘Rebecca Moss’ n° 63).
(103) SYMPHYTUM ‘EMPIRE’
Consoude impériale (Mérite de Courson)
Boutons rouge-noir tout en velours, fleurs pourpre foncé, de mai à juillet.
Hauteur 1 m, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Grande consoude bio aux fleurs bouleversantes, noires et velours. Ses feuilles sont biomagiques : les écolos les utilisent comme bio-stimulant et botanico-tonique.
Dans l’année, on récolte :
1) un mètre carré de fleurs dans les riches terres de Beauce
2) un demi-mètre carré de fleurs dans les cailloux des Causses.
La recette : 5kg de feuilles dans 50 litres d’eau, une semaine de patience (en touillant).
On filtre et on abreuve son jardin avec ce jus délectable (dilué dans 10 fois son volume d’eau).
Ses amis : Tradescantia ‘Innocence’ n° 108 et iris ‘Berlin Purple Wine’ n° 71.
(104) TANACETUM VULGARE ‘ CRISPUM’
Parfum, plume d’autruche et chasse puce
Ombelles or, en août et septembre.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, à l’ombre comme au soleil. Ultra rustique. Se ressème !
Superbe tanaisie à feuilles de fougère crispée. C’est « l’arquebuse des herboristes », version
plume d’autruche.
Toute la plante est parfumée et a des vertus insecticides insoupçonnées (chasse puce pour
la niche du chien !).
Un seul plant couvre un mètre carré et résiste à tout.
Comptez sur une très longue floraison d’été et un feuillage toujours frais jusqu’à l’automne.
(105) THALICTRUM POLYGAMUM
Gypsophile Yoplait
Brouillard de petites fleurs blanches de juin à août.
Hauteur 1,40 m distance de plantation 45 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Très beau Thalictrum nord américain. Aussi heureux au Canada qu’au sud des USA, c’est la
fleur de tous les climats. Son feuillage a la finesse d’une capillaire : mille petits écus scintillants.
La touffe est étroite, légère et pourtant très solide au vent.
Ses fleurs sont d’abord goutte de lait (comme un gypsophile Yoplait), puis pompon blanc
(comme sur la photo).
Nous le cultivons au soleil brûlant. Il ne s’en porte pas plus mal.
Exquis en été avec le bleu léger du Scuttelaria n° 96.
Ces deux fleurs sont aussi rares que raffinées. Et pourtant pas compliquées.
(106) THYMUS HERBA-BARONA CITRATA
Ton thym a-t-il ôté ta toux ?
Fleurs pourpre clair, de juin à août. Parfum de citron.
Hauteur 10 cm, distance de plantation 40 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des
racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Petit thym corse, fringuant et tapissant. Il couvre le sol de ses feuilles minuscules et mordorées.
Son parfum : citron sauvage.
Les fleurs sont au rendez-vous l’été. Il garde beau feuillage en hiver.
En tisane, il est à la fois thym et citron. Finie la grippe !
Sa rusticité laisse pantois.
Ses petits copains des jardins secs : Sedum ‘Lidakense’ n° 100 et origan doré n° 79.
(107) THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
Il court, il court…
Fleurs rose intense, en mai et juin. Parfum de serpolet et de résine sucrée.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 50 cm (supporte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée. Soleil. Ultra rustique.
Sans doute le meilleur thym couvre sol.
Croissance stupéfiante, feuillage blindé (vert clair brillant, été comme hiver), méga floraison
(rose flashy) et parfum exquis (mi-thym, mi-résine de pin : top en grillades).
Entretien : comme pour tous les thyms, on gratouille le sol autour des touffes (dans un sol
aéré, ils poussent vite et fleurissent mieux).
Parfait comme barrière anti-mauvaises herbes au premier plan des rosiers.
L’autre couvre-sol moquette, spécialiste du sec : Sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 98.
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(108) TRADESCANTIA ‘INNOCENCE’
Toupet et Papillon
Grandes fleurs à trois pétales blanc pur de la fin mai à juillet (refloraison possible après).
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, arrosée en été. Soleil, ombre légère. Très rustique. Culture : terre
drainée. Soleil. Ultra rustique.
Ce joli Tradescantia a des fleurs papillon, avec un petit toupet au cœur.
Blanc pur, il se voit de loin et éclaire les recoins frais du jardin.
La touffe est sage (pas de drageon envahissant) mais pourtant super costaud.
Ce genre de plante que l’on installe une fois pour toutes et sans soin, même dans une lointaine
maison de vacances. Dès qu’elle fait mine de faner, rasez-la. Il repoussera avec de nouvelles
fleurs.
Rafraîchissant avec les pompons rouge clair du Geum n° 67.
(109) VERBENA BONARIENSIS
Record absolu de floraison
Centaines de pompons bleu pourpre, de juin à novembre, sans interruption.
Hauteur 1,30 m, distance de plantation 40 cm (supporte, sans les aimer, les racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Très rustique (grâce aux semis spontanés)...
1) couverte de fleurs (et de papillons) de juin à novembre dès la première année
2) aussi pêchue dans le sable sec que dans l’argile bétonnée
3) radieuse au soleil, souriante à mi-ombre
4) capable de se faufiler entre toutes les plantes, sans les étouffer ni les gêner.
En avril, vous verrez à son pied une ribambelle de petits semis à peine plus grands qu’une
tête d’allumette. Ce sont ses bébés. Repiquez-les dans tous les creux de votre jardin : ils se
glisseront entre les autres fleurs, sans les troubler.
PS : dans les régions très froides, on pose un petit rameau de conifère sur la rosette de
feuilles pour la protéger des vents glacés.
(110) VERONICA GENTIANOIDES ‘VARIEGATA’
Les rosiers vous la recommandent
Petits épis bleu doux, de mai à fin juin.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil. Ultra rustique.
1) ses fleurs chantent avec les jaunes vifs du printemps (près de la primevère n° 88 !).
2) son feuillage est brillantissime en hiver.
Parfait au premier plan, en bordure au pied des rosiers.
Les touffes s’étendent vite (comme un couvre-sol).
Faites-les chanter près de l’euphorbe à fines feuilles pourpre n° 56 et la super violette qui suit :
(111) VIOLA CORNUTA
BVA confirme l’IFOP et IPSOS
Fleurs bleues, aux pétales ultra fitness, d’avril à juillet et fin-août septembre.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines d’arbres et
arbustes mais fleurit plus longtemps sans cette concurrence).
Culture : Terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère, nord. Ultra rustique.
Un candidat promet :
- 5 mois de fleurs (même dans les petits jardins), le sens des couleurs citoyennes (bleu cocardier)
- assurance froid gratuite (vient des Pyrénées)
- revalorisation des zones mal ensoleillées (quelques heures de soleil à peine)
- réduction du temps de travail (taille unique, à la fin juillet)
Les sondages sont formels, si on vote aujourd’hui, c’est lui, l’élu !
Il ira avec tout, partout.
(112) VIOLA CORSICA
Impériale
Grandes fleurs lilas foncé et blanc, d’avril à juillet au moins (parfois jusqu’à la fin de l’été)
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même secs). Soleil. Ultra rustique.
Les violettes étaient les fleurs préférées de Napoléon. Celle-ci est aussi corse que lui.
Elle fleurit à 1200 m d’altitude, sur les sommets de l’Ile de Beauté.
Ses très grandes fleurs ne craignent ni le sec, ni le froid.
Dans le Morvan, nous l’avons plantée dans un remblai de cailloux, aussi austère qu’un ballast
de chemin de fer. Elle y a très bien fleuri. Et fait plein de petits bébés qui ont germé entre les
pierres dénudées !
A planter un peu partout, au premier plan.
Goutte à goutte pas cher mais efficace…
On trouve dans les jardineries de petits tuyaux goutte à goutte noir, de 10 à 20m de long
(avec un petit goutteur intégré tous les 40 cm). Pas chers et très efficaces
Etendez ces tuyaux, sans les enfouir, dans votre plate-bande. Avec le système goutte à goutte,
on ne mouille pas le feuillage et toute l’eau pénètre profondément dans le sol, jusqu’aux
racines. Alors qu’avec un arrosage classique par aspersion, les trois quart de l’eau restent en
surface et s’évapore à moitié avec le soleil avant même que les plantes aient pu en profiter.
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CHAPITRE III LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE, MÊME SÈCHE,
ET LA CONCURRENCE DES RACINES DES ARBRES ET DES GRANDS ARBUSTES
Le premier chapitre parle de la « bonne plate-bande » (bonne terre, arrosage, pas de racines)
Le deuxième chapitre concerne la plate-bande «plus pauvre et plus sèche» (mais toujours loin des racines)
Il est temps de s’occuper du plus important. Tous les coins du jardin où la terre :
1) n’est pas si bonne,
2) est souvent sèche
3) et, en plus, truffée de racines d’arbres et d’arbustes !
Par exemple, au pied d’une haie de troène. Ou sous un cerisier. Ou coincé entre une spirée et un Forsythia.
Haie
Arbre et arbuste
Plates bandes en concurrence avec les
racines d’arbres et d’arbustes
Le problème est double
- en été, les racines des arbres et des arbustes mangent tout et pompent l’eau.
- les branches cachent parfois le soleil, mais pas toujours. Il peut faire très chaud comme il peut faire froid.
Ici, les bonnes plantes doivent accepter sans broncher :
- la concurrence des racines
- et donc la sécheresse (ces racines boivent toute l’eau en été)
- et l’alternance de soleil et d’ombre.
(113) ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
Jardin pastel
Longs épis de clochettes fines, bleu pastel, de juin à août (remontée en fin d’été).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Cousine des Campanules, cette charmante fleur clochette est aussi saine et robuste que l’on
peut le souhaiter. Une seule plante suffit pour près d’un mètre carré.
Son feuillage est ravissant, presque toute l’année : une ronde de langues de chat.
Ses fleurs clochettes sont exquises et d’un doux bleu pastel, légèrement rosé.
Si vous coupez les épis fanés, vous aurez jusqu’à trois floraisons dans l’année.
Pour la border : la petite fraise couvre-sol à fruits blancs n° 146 et la viola n° 111.
(114) AQUILEGIA ALPINA
L’amie de tout le monde…
Grandes fleurs bleu pur, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique...
L’ancolie des Alpes est aussi radieuse au soleil qu’à l’ombre légère et supporte très bien la
concurrence des arbustes et des haies.
Comme toutes les grandes fleurs de printemps, on la plante à l’arrière des massifs, l’avant
étant réservé aux plantes d’été et d’automne (Ageratina n° 4, Echinacea n° 10, etc.).
Au printemps, on ne voit que l’ancolie. Quand elle fane, elle est cachée par les fleurs d’été.
Comme toute bonne ancolie, elle se ressème et s’hybride souvent avec ses voisines, donnant
ensuite des enfants aux coloris étonnants.
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(115) AQUILEGIA CANADENIS
La petite ancolie du Canada…
Petites fleurs rouge-orange et jaune clair, d’avril à juin.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 35 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Petit bijou, tout en fraîcheur et finesse. Et résolument rustique !
Au Canada, elle fleurit au pied des haies, dans les clairières, les talus.
C’est une fleur de la campagne, pas une compliquée citadine.
Durable (plus que les variétés modernes), elle vit longtemps et se ressème en plus fidèlement,
sans même que vous ayez besoin de récolter ou de semer ses graines.
Le feuillage est aussi subtil que la fleur.
Très chic avec Dicentra spectabilis ‘Alba’ n° 137 et de la jolie Viola elatior n° 185.
(116) AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘YELLOW QUEEN’
Celle qui sent bon et qui fleurit deux fois !
Grandes fleurs crème et citron, avec de longs éperons, d’avril à août.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
L’ancolie qui fleurit le plus longtemps.
Si vous coupez ses premières fleurs fanées, elle vous donnera une seconde, voir une troisième
floraison (n’attendez pas le dernier moment, plus tôt on coupe, mieux c’est).
Ses longs éperons s’agitent comme des papillons.
La fleur est délicatement parfumée.
Les semis naturels assurent le renouvellement des générations.
Association : rosier et Cœur de Marie n° 135 ou 137. .
(117) AQUILEGIA ‘MUSIK ROT GOLD’
Petites feuilles, grandes fleurs !
Grandes fleurs rouge intense et jaune vif, avec de longs éperons, d’avril à juin.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
La plus petite en feuilles mais aussi la plus flashy en fleurs
En boutons, elle est rouge pur.
En fleurs, elle est rouge et or.
Au printemps, on ne voit qu’elle. Le reste du temps, elle est « toute petite », toute discrète
et n’empiète pas sur ses voisines.
Inutile de l’arroser : elle ne boit presque pas l’été.
Association : Hosta ‘Lemon Lime’ n° 159 et Maianthemum n° 165.
(118) AQUILEGIA VULGARIS ‘NORA BARLOW’
Grand classique
Pompons rouge-rose et crème, d’avril à juin.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : toutes expositions, tous sols, tous climats... Ultra rustique.
Vigoureuse et durable !
Arrière petite fille de la robuste Aquilegia vulgaris, cette grande ancolie s’adapte à tous les
climats français : aussi fleurie dans le froid Morvan acide que le calcaire ultra sec des Côtes
de Beaune.
Peu exigeante, elle se ressème dans les recoins boudés par les autres plantes.
Ses fleurs gentilles n’embêtent jamais leurs voisines (Geranium cantabrigiense n° 151 ou
Dianthus ‘Sooty’ n° 132).
(119) AQUILEGIA ‘RUBY PORT’
Cherche colocataire
Petits pompons denses et rouges, d’avril à juillet
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, même chez vous... Ultra rustique.
Petite ancolie peu farouche qui sert de bouche trou dans les massifs, à toutes expositions,
avec ou sans racines d’arbres. Comme toutes les ancolies, elle donne une méga floraison au
printemps, quand la plupart des fleurs reste encore bien timide.
En revanche, en été quand toute la végétation est développée, elle s’endort à moitié et
accepte d’être « bousculée » par ses voisines plus tardives. Ainsi, au même emplacement,
vous aurez deux locataires : celui du printemps (l’ancolie) et celui de l’été (une fleur d’été ou
d’automne, comme le Rudbeckia n° 28 ou l’aster n° 44).
(120) ARUM ITALICTUM ‘MARMORATUM’
Habillé pour l’hiver !
Feuillage étourdissant d’octobre à mai, fruit rouge en été.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Nord, Est, ombre, soleil du matin. Ultra rustique.
Proche parent de l’Arum de nos talus mais 10.000 fois plus beau.
Le feuillage sort en automne, quand tout s’endort au jardin. Comme une grosse touffe d’Hosta
marbré d’argent, version saison froide.
Quel que soit l’hiver, le feuillage reste parfait, sans tache et sans défaut, jusqu’aux grandes
chaleurs de mai. Tout disparait pendant quelques semaines avant que les très beaux fruits
rouges jaillissent à leur tour du sol (ne les mangez pas !).
Extra partout où il fait frais l’après midi. L’ombre n’est pas un problème (pied de haies, lisières
d’arbres, mur au nord, etc.).
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(121) ASPERULA LILACIFLORA
Noyer l’adversaire (version 1)
Fleurettes bleu très doux, de mars à mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Pro de l’anti-herbe. Sa technique : noyer l’adversaire. L’hiver à peine fini, mille rameaux
jaillissent et se couvrent de fleurs bleu clair, avant même le réveil des mauvaises herbes.
Aussi gaie à l’ombre qu’au soleil. En été, l’arrosage est incongru.
- Où est-elle jolie ? Au premier plan, comme bordure précoce des massifs de vivaces.
- Où est-elle utile ? Partout où les racines des arbres et des haies assèchent la terre en été.
Adorable au pied du Sceau de Salomon géant n° 171 et de l’étrange Disporum n° 139.
(122) ASPERULA TAURINA
Noyer l’adversaire (version 2)
Fleurettes crème, de mars à mai
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions sauf le soleil brûlant. Très rustique.
Cousine de la précédente. Encore plus puissante et résistante. La solution ultime pour couvrir
le sol en lisière des arbres, entre les arbustes et au pied des haies.
La floraison est spectaculaire et se fiche des gelées tardives.
A planter avec la campanule ‘Lisduggan’ n° 126.
(123) ASTER DIVARICATUS
COUVRE-SOL ACTIF
Mille petites fleurettes blanches, de la fin juillet à octobre.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines pas trop
puissantes : attention aux bouleaux, tilleuls, conifères, etc.).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre légère. Ultra rustique.
Cet aster est « hors norme ». Un puissant couvre-sol au feuillage noble, devenant
avalanche d’étoiles de neige en été et début d’automne.
Originaire des clairières du Canada, c’est le seul aster qui supporte l’ombre légère et la
concurrence des racines. Il étouffe la saleté mais n’envahit pas. Au soleil, loin des racines,
il devient formidable et fleurit plus encore. Si vous n’êtes pas chez vous en été, fauchez-le en
juin : la floraison sera décalée, il fleurira alors jusqu’en octobre. Extra avec le Tricyrtis
‘Shimonea’ n° 180 et la campanule trachelium n° 129.
(124) BEGONIA EVANSIANA
Le Begonia qui se fiche du froid
Grandes grappes de fleurs roses, de la fin juillet aux gelées
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines )
Culture : terre ordinaire. Soleil du matin ou ombre légère. Très rustique.
Begonia fascinant, à la fois couvre-sol (feuillage slendide), et plante à fleurs (très longue floraison).
Une des rares fleurs d’été qui pousse à l’ombre.
Là où il est le plus beau : au pied des murs Est et Nord.
En hiver, il dort et se réveille très tard au printemps (mai). Une viola odorata n° 186 occupera
le terrain pendant son sommeil.
(125) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles bleues, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Place maintenant au Rouleau compresseur : ‘Blauranke’ couvre le sol à la vitesse du jardinier
en manque.
Toujours verte, même en hiver, couverte de fleurs printemps-début d’été et fin d’été automne.
Une taille en brosse, dès qu’elle fane, la fait repousser plus drue et serrée.
Dans le même style étouffe-tout : Fragaria n° 144 et Symphytum n° 177
(126) CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
Rouleau compresseur (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites étoiles roses, de mai à juillet et de septembre à octobre.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Vous avez aimé ‘Blauranke’ ? Vous allez adorer ‘Lisdugan’
C’est la même, en rose.
Extra pour donner du peps à tous les recoins qui manquent de soleil.
Deux autres «couvre-sol propres, efficaces et rapides» : Asperula taurina n° 122
et Saxifraga cuscutiformis n° 175.
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(127) CAMPANULA RAPUNCULOIDES ‘ALBA’
Petite fée blanche
Fleurs exquises, en fines clochettes fuseau blanc pur, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre. Ultra rustique.
Admirable ! Ravissante ! Bouleversante ! Des fleurs cristal, des feuilles reinette vertes et langue
de chat. Sage, elle n’envahit pas. Petite, elle n’écrase pas. Teigneuse, elle ne se couche pas !
Ombre ou soleil, elle fleurit qu’on le veuille ou pas, même au pied des haies.
Aussi drue en terre qu’en pot.
Ceux qui couperont ses épis fanés sans tarder auront 2 à 3 fois plus de fleurs, plus longtemps
(on ne coupe pas trop court, juste sous la dernière fleur passée).
Elle fait merveille près du Dicentra bleuté n° 135 (tout aussi raffiné et indestructible).
(128) CAMPANULA ‘SARASTRO’
Non aux inégalités florales
Très longues cloches cigares, bleu nuit, de juin à août
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre fraîche. Ultra rustique.
On n’a pas tous du terreau pur beurre et l’arrosage intégré...
Les jardins défavorisés, ça existe.
Injuste ? OUI.
Irrémédiable ? NON.
‘Sarastro’, c’est l’assurance florale minimale garantie, même en terre nulle.
Un big paquet de fleurs tous les ans.
Pas des fleurs au rabais : 7 cm de long.
Entretien ? Quand c’est beau, on look. Quand c’est moche, on coupe.
(129) CAMPANULA TRACHELIUM
Spécialiste des bords de haies
Clochettes bleu foncé, de juin à août (parfois même jusqu’en octobre !).
Hauteur 70 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre ou soleil. Ultra rustique.
Campanule botanique qui réussit dans les pires endroits (bord de haies, buissons, etc.).
lus tardive que la plupart des campanules, elle fleurit en été (parfois jusqu’en octobre !) et
ne craint ni le froid ni les mauvaises herbes.
On ne l’arrose pas. Mieux, elle pousse même sans soleil. Et se ressème joyeusement (dans
l’herbe des fossés !).
Si vous la coupez dès qu’elle fane, elle refleurit dans la foulée (on peut tenter le coup 3 ou 4 fois
dans l’année !) Extra avec l’aster divaricatus n° 123 et le Tricyrtis ‘Shimonea’ n° 180.
(130) CONVALLARIA MAJALIS ‘FLORE PLENO MALTAT’
Géant double fleurs
Grandes clochettes à double rangée de pétales, blanches et parfumées, en mai.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Très rare forme géante du muguet à fleurs doubles, trouvé dans un vieux et beau jardin du
petit village de Maltat, à l’orée du Morvan….
La plante est forte et puissante, deux fois plus rapide qu’un muguet ordinaire.
Les fleurs sont vraiment doubles, comme des jupons froufroutants.
En bouquet, c’est charmant.
Le tout cache la terre, étouffe la saleté et fleurit partout. Sans le moindre soin !
Parfum saisissant. Entretien : néant (même dans les terres ultra-sèches).
Pour les coins bourrés de racines, pensez aussi au Lathyrus vernus n° 164.
(131) CONVALLARIA MAJALIS ‘ROSEA’
Le vrai muguet rose
Petites clochettes roses en mai, parfumées.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Adorable petit muguet botanique, à fleurs roses. Aussi intrépide et aussi peu exigeant que le
précédent. Mais plus petit, bien qu’autant fleuri
Il pousse vite et fleurit dans les pires endroits.
Le meilleur couvre-sol sous les arbustes de printemps qui assèchent tout l’été (Forsythia !)
PS : comme le précédent, ce muguet ne boit pas de l’été.
Premières fleurs : le 1er mai.
Ravissant avec le bleu doux du Phlox laphamii n° 168.
“Toutes les vivaces de ce chapitre III acceptent la concurrence
avec des racines d’arbres et d’arbustes.
Mais cela ne veut pas dire qu’elles en ont besoin !
Elles seront très heureuses, aussi, loin des racines.
Et n’ont rien contre la «bonne terre » !
Vous pourrez donc aussi les installer dans vos autres plates-bandes, loin des racines…”.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(132) DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
Inratable : l’œillet stendhalien
Fleurs en pompons rouges et noirs, de mai à mi-juillet.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même avec sécheresse prolongée en été. Soleil. Très rustique (vie parfois
brève mais se multiplie par division très facilement).
Le rouge et le noir ! Deux couleurs, on ne peut plus romantique, qui vont fort bien à cet œillet
de poète atypique. Son feuillage pourpre-chocolat a grande allure en hiver. Vous le réussirez
à coup sûr, partout pourvu qu’il ne manque pas de soleil. On l’a même vu heureux au pied
d’une haie de troène !
Pour en profiter encore plus longtemps, divisez le souvent (c’est facile comme tout, en septembre
ou au début du printemps : chaque rosette repiquée est adulte dans l’année).
Extra près du grand Dicentra blanc n° 137 et de l’ancolie n° 118.
(133) DICENTRA EXIMIA
Botanique prolifique
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à octobre
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif, même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Attention, notre eximia est le vrai, l’authentique, le botanique. Il n’a rien à voir avec les pitoyables
hybrides chlorotiques que l’on cultive, hélas, si souvent.
Vous serez surpris par sa saine vigueur, sa résistance au sec et sa très longue floraison (en
fleurs non stop d’avril à octobre). Il se ressème souvent, sans que vous ayez besoin de vous
en occuper. Son ami : le joli Phlox des clairières n° 168.
Ne l’arrosez pas trop : s’il aime avoir la tête au frais, il préfère avoir les pieds un peu au sec,
tout comme son cousin qui suit :
(134) DICENTRA FORMOSA ‘BACCHANAL’
Au pied de mon arbre, je fleuris heureux... (et je récolte un... Mérite de Courson !)
Petit cœur de marie rouge intense d’avril à août, parfum de miel.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Ombre, soleil léger. Très rustique.
- Ses fleurs sont rouges (un vrai rouge, pas un rose foncé) et parfumées.
- Il fleurit en avril/mai/juin/juillet/août.
- Il tapisse (en mars, les pousses sont une oasis de palmiers de poupées).
Ce qu’il préfère ? La fraîcheur de l’ombre légère des arbres et arbustes, avec une litière de
terreau (du pas cher, en promo) étalé sur le sol. Très bon comportement aussi au pied d’un
mur Est ou Nord (là où il fait toujours un peu froid l’après-midi).
On le cultive aussi très bien en pot (attention, ne l’arrosez pas trop :
il a l’habitude de la sécheresse qui règne dans le feutrage des racines des arbustes et déteste
baigner dans la patouille).
(135) DICENTRA ‘PERCY PICTON’
Rose clochette et fougère bleue (COUVRE-SOL)
Clochettes rose clair avec une pointe de rouge, d’avril à octobre (sans interruption).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif, même sèche. Soleil du matin, ombre. Ultra rustique.
Cousin du précédent, Aussi couvrant mais avec des petites feuilles de fougères bleutées et
ultra découpées. Il tapisse le sol et tient bien au sec (surtout quand on le plante à l’ombre
l’après-midi). Ses fleurs-clochettes sont rose léger, elles se succèdent du tout début du printemps
à août.
Lui aussi aime la fraîcheur de l’ombre légère des arbres et arbustes, avec une bonne litière
de terreau brut (du pas cher, en promo) étalée sur le sol autour des touffes. Extra aussi au
pied d’un arbuste ou d’une haie exposée au Nord ou à l’Est.
Pour l’accompagner, la petite campanule blanc pur n° 127.
(136) DICENTRA SPECTABILIS
Fleurir sous un cerisier ?
Petits cœurs rouge-rose et blancs, d’avril à juin.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Le grand Cœur de Marie rose, bien connu de tous. Trop souvent on le plante en plein soleil,
alors qu’il est bien plus heureux près des arbres et des arbustes. L’ombre des branches l’aide
à fleurir plus longtemps. Sobre, il boit peu et n’est pas gêné par les racines.
Nous en avons un pied superbe coincé entre une haie et un cerisier. Il se porte comme un
charme, fleurit à merveille et reste tout en feuille jusqu’à la fin de l’été. Alors que les plants
cultivés au soleil s’endorment dès juillet.
A ses côtés vous planterez des ancolies (n° 114 à 119) et un Maianthemum’ n° 165 (parfumé !).
(137) DICENTRA SPECTABILIS ‘ALBA’
Fleurir sous un cerisier ? Version tout blanc
Petits cœurs blancs, d’avril à juin.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre sans calcaire actif. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Frère jumeau du grand Cœur de Marie rose, version blanc. Plus dense, plus vert de feuille,
il fleurit tout autant. Mieux, il a une franche tendance à fleurir une seconde fois si on coupe
ses épis fanés sans tarder.
Les fleurs et le feuillage seront beaux bien plus longtemps s’il est planté à l’ombre légère (surtout
l’après-midi !).
Ses amis : Maianthemum n°165 et Disporopsis n°138. :
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(138) DISPOROPSIS PERNYI
Mon Oncle d’Amérique…
Petites clochettes de muguet, du début avril à fin mai.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Originaire des USA, c’est le plus doté des parents américains de nos braves muguets et
sceaux de Salomon européens. Fabuleux, comme tout bon oncle d’Amérique, il a tout, en
plus, en mieux :
1) Feuillage top class, même l’hiver
2) Floraison démente (3 fois plus longtemps qu’un muguet)
3) Pêche d’enfer (radieux en lisière des arbres, haies et arbustes, à l’ombre comme au soleil,
avec ou sans calcaire).
Seul entretien : en mars, coupez le feuillage de l’an passé pour faire place aux pousses nouvelles,
toutes fières de leur nouveau vert frais. Bordez-le de Dicentra et de Vinca ‘Marie’ n° 184.
(139) DISPORUM FLAVUM
Le Sceau de Salomon de Mandchourie défie le temps !
Très grandes fleurs jaune vif, en avril-mai.
Hauteur 60 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols. Du soleil vif à l’ombre dense. Ultra rustique.
Un autre cousin lointain de nos Sceaux de Salomon de forêts, aux fleurs gigantesques.
Le feuillage splendide jaillit d’un coup au printemps, la floraison est presque instantanée.
Aussi heureux en plein cagnard, sans une goutte d’eau, qu’à l’ombre d’un arbre ou d’une haie.
La touffe est superbe jusqu’à la veille de l’hiver. Les racines sont sages et la plante est
programmée pour être pluri-centenaire…
Ravissant près des cœurs de Marie blanc n° 137.
(140) EPIMEDIUM PERRALCHICUM 'FROHNLEITEN'
L‘hiver est son royaume (COUVRE-SOL)
Bouquet de fleurettes or, en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible. Toutes expositions. Ultra rustique
Floraison spectaculaire (la «fleur des elfes») et un feuillage d’enfer en toute saison, même l’hiver.
Sa spécialité : pousser là où tout le reste crève (dans les racines d’un tilleul ?)
Extra aussi au pied des arbustes printaniers : Forsythia, groseillier et noisetier.
Entretien : couper le vieux feuillage en janvier (pour faire place aux fleurs qui jaillissent au
printemps).
Dans le genre, « à l’ombre, j’y suis, j’y pousse », pensez aussi à la Luzule dorée n° 193, qui
résiste aussi bien aux racines des arbres et qui resplendit en hiver.
.
(141) EPIMEDIUM PUBIGERUM
Celui qui a dit stop au Thuya (COUVRE-SOL)
Centaines de petites clochettes crème, en avril-mai
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Originaire des Balkans, persistant et frugal, c’est le pro des coins redoutables. Sous l’ombre
dense d’un tilleul, au pied de la haie de Thuya, coincé contre le garage du voisin, entre deux
Forthysia. Voire carbonisé par le soleil de Sologne, plaqué contre une cépée de bouleau…
Dans tous les cas, il gagnera. Ses épis crouleront de petites clochettes façon muguet et son
feuillage couvrira tout, aussi net en été qu’en hiver.
Dans le même style qui ne renonce jamais : le Physalis n° 169 et le Waldsteinia n° 187.
(142) EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
Ici, l’ombre…
Bouquet de fleurettes orange vibrant en avril et mai.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : indestructible en tous sols. Toutes expositions. Ultra rustique.
J’aime l’ombre, surtout sous les branches. Mon feuillage couvre le sol toute l’année. Vert bronze
en été, il passe au brun cuivré en hiver. Mes fleurs éclatent de rire au printemps. Orange fluo,
elles se voient de loin. Et durent très longtemps.
Je ne demande qu’une seule chose : que l’on me débarrasse de mon vieux feuillage en février.
Mes fleurs auront alors plus de place pour jaillir d’un coup au printemps. D’autres couvre-sols
persistants qui aiment l’ombre des arbres : Pachysandra ‘Green Carpet’ n ° 166 et Vinca minor
‘Marie n° 184.
“Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!! Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette
“dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs
comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans
traumatisme.Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(143) EPIMEDIUM X RUBRUM
Étoile Rouge
Étoiles rouges, en mars-avril (mai dans les régions les plus froides).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous sols, toutes expositions (même sous un marronnier). Ultra rustique.
Le plus gai de tous les épimèdes.
Son jeune feuillage est spectaculaire (rouge-pourpre).
La souche vit très longtemps mais sans drageonner.
Il pousse aussi très bien en potées.
Durable et sage, il poussera près du petit Dicentra couvre sol n° 136.
PS : il est exquis et ravissant mais ce n’est pas un foudre de guerre : ne comptez pas sur lui
pour étouffer le chiendent.
(144) FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
Couvre sol spécialiste des pieds de haies (même celle de Thuya)
Fleurs blanches ; petits fruits allongés, rouges, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Sélection hyper couvre-sol de la fraise des bois.
Ses fruits sont sucrés à souhait. Son pouvoir couvrant impressionnant.
D’un tempérament autrement plus vaillant que les fraisiers classiques, elle bondit tel Spiderman,
rit au froid et au sec, roucoule dans les racines.
On résume : le plus fruité des bouche-trous qui tapissent le pied des haies et les talus que
l’on ne tond pas.
Une des rares plantes, avec les Vinca n° 182 à 184, qui poussent au pied des conifères.
(145) FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
Mangez-moi !
Fleurs blanches et doubles ; fruits ronds et rouges de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Cultivée depuis le XVIème siècle, cette fraise des bois enthousiaste a d’adorables petites fleurs
doubles, comme des roses pour bouquets de poupées.
Ses petits fruits ronds et dodus sont aussi rouges que goûtus… Ils font la joie des enfants.
On la cultive aussi facilement que sa cousine Fragaria ‘Illa Martin’, tant à l’ombre qu’au soleil,
au pied des haies que sur les talus.
Son copain pour jouer dans les coins difficiles du jardin : Phlox laphamii n° 168
(146) FRAGARIA VESCA ‘FRUCTO ALBA’
Le blanc Made in Morvan !
Fleurs blanches et doubles ; fruits assez gros, allongés et blancs, de mai à août.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Très rustique. Toutes expositions.
Aussi puissant que les précédents. Aussi couvrant, aussi résistant.
Ses fruits sont plus grands, sucrés et… blancs !
Cette « rareté » n’est ni une nouveauté anglaise, ni une fraise OGM… Nous l’avons trouvée
dans le gravier d’une cour de ferme du Morvan où il prospère depuis la nuit des temps…
Été 1976, hiver 1984 ou été 2003, il a tout connu. Cela ne l’a visiblement pas troublé. Depuis,
nous le cultivons au pied d’une haie de houx. Il a l’air d’aimer.
Une idée : un tapis de Fragaria ‘Fructo Alba’ au pied des longues clochettes lilas de l’Adenophora
n° 113.
(147) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
Choc et stupeur
Petites fleurs rubis foncé, en mai et juin.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Même chez vous. Rusticité totale. Toutes expositions.
Les mauvaises graines ont trouvé plus fort qu’elles : le nouveau Terminator végétal.
Un austro-bulgare super gonflé. Nom de code : ‘CZAKOR’
Fiche signalétique : pousse partout, feuillage en hiver, feuilles parfumées.
Indifférence minérale à la sécheresse. Point faible : aucun.
Le plus : ses fleurs sont encore plus vives que celles du Geranium macrorrhizum ordinaire.
Vous le trouvez trop grand ? Alors essayez son cousin, le Geranium cantabrigiense° 151.
(148) GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
Lumière de l’ombre
Fleurs de neige en mai et juin, feuillage vert clair tout le temps.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Rusticité totale.
Version chic et lumineuse du précédent. Plus fin, moins exubérant. Le feuillage est vert tendre,
les fleurs blanc pur.
Le parfum toujours présent et les feuilles superbes l’hiver.
Pour jardin d’ombre raffiné… Exquis aussi en pot.
D’autres plantes d’ombre belles en terre comme en potées : les Hosta n° 157 à 159 et
la campanule n° 127.
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(160) IRIS FOETIDISSIMA
Perle de corail pour jardin d’hiver
Fleurs bleues et jaune clair, en juin. Fruits corail spectaculaires d’octobre à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique quand il pousse sous des branches
d’arbres.
Iris atypique qui :
- préfère l’ombre au soleil,
- aime les arbres et les arbustes
- garde son feuillage en hiver (vert brillant, superbe)
Le plus : ses graines rouge corail sont extraordinairement belles d’octobre à avril (géniales à
Noël).
D’autres plantes d’hiver : Ipheion n° 70, hellébore n° 153 et tussilage n° 181.
(161) IRIS GRAMINEA
L’iris tarte aux prunes
Fleurs bleu à peine pourpre en mai et juin, parfum de prune sucrée.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Petit iris intrépide qui ne fait rien comme les autres :
- il pousse en touffe ultra fine, comme un Carex
- il sent super bon la prune (comme les tartes de bonne-maman, quand nous étions enfants).
- il adore pousser à mi-ombre, au pied des arbustes et des haies, et se fiche de la sécheresse.
La première année, il s’endort en été et vous serez très inquiet… Rassurez-vous, il repoussera
au printemps.
Mignon comme tout avec la campanule rapunculoides ‘Alba’ n° 127.
(162) LAMIASTRUM ‘HERMAN’S PRIDE’
Or et argent pour recoins difficiles du jardin
Fleur or clair, en mai et juin.
Hauteur 25 cm distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Boule d’argent scintillant à la fin de l’hiver, parsemée d’or au printemps.
Le tout frais et lumineux. Il se plait dans les recoins sombres du jardin. Tant à l’arrière des
massifs (on ne voit que lui au printemps, avant le réveil des autres fleurs) qu’au pied des
haies et en lisière des arbustes.
En été, il s’endort à moitié. On fait une taille-toilette, en gardant juste les feuilles du bas.
Excellent couvre-sol pour exposition difficile, robuste mais pas envahissant, il accompagne
les premières fleurs du Lathyrus d’hiver n° 164.
(163) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘WHITE PEARL’
Le p’tit pois qui monte, qui monte…
Fleurs de pois de senteur, blanches de juin à août (refloraison en septembre).
Hauteur 40 cm à 2 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique.
Comme un pois de senteur mais ultra rustique.
- Planté au pied d’un treillage (ou d’un rosier grimpant), il monte comme une plante grimpante
(2 m de haut).
- Planté sans support à proximité, il devient couvre-sol, rapide et performant (35 cm de haut).
Dès qu’il fait mine de faner, taillez-le : il repousse alors et fleurit une seconde fois.
Cette plante particulièrement robuste accepte les sols les plus déshérités, tout comme le
Tellima n° 178 à feuilles pourpres en hiver.
(164) LATHYRUS VERNUS
Objectif, stratégie et botte secrète
Fleurs rose doux (parfois bleues) en mars-avril (dès février si l’hiver est doux).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions. Ultra rustique.
- Objectif : fleurir dans les pires endroits (terre pauvre, terre sèche, terre bourrée de racines),
tant à l’ombre (sous un marronnier ?) qu’au soleil (au pied d’une haie ?).
- Stratégie : se réveiller l’hiver à peine fini, pour boire et manger quand les arbres dorment
encore. Ainsi, il n’y a pas de problème de concurrence.
- Arme secrète : des racines magiques qui “mangent” l’azote de l’air. Ce qui lui assure sa
pitance même quand la terre est pauvre.
PS : il pousse lentement la première année mais la croissance est sûre et régulière.
Extra avec l’hellébore ‘White Spotted Lady’ n° 156.
Hosta : mode d’emploi
● Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du
ciel suffit comme arrosage.
● En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris
avec de l’engrais complet au printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout
si je mets le pot à l’ombre en été.
● Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature,
les oiseaux, les hérissons, etc). J’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès
qu’il s’ouvre au printemps. Et j’en remet de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(154) HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
La vraie rose de Noël d’autrefois
Grandes fleurs blanches en hiver (Noël !)
Hauteur 35 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Pas de messe de Minuit sans un bouquet de roses de Noël blanches, posé sur le coin de l’autel.
Pas de jardin de Curé sans elle…
Cette « rose » vit plus d’un siècle, accepte les pires coins du jardin (pied de haie, bosquet
d’arbustes jamais arrosé, nord, ombre sèche, etc.).
Son péché mignon ? Un mulch étalé autour de la touffe. Ce mulch sera composé d’humus
(compost maison, terreau bas de gamme) auquel on ajoutera une petite poignée de coquilles
d’huîtres broyées.
(155) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘RED LADY’
Fleurir sous un marronnier ?
Grandes fleurs rouges, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
1) je fleuris l’hiver
2) je croque le calcaire
3) je me fiche de l’ombre et des racines (mêmes celles des marronniers !)
5) je tiens au sec en été
Pour mieux voir mes fleurs qui pointent leur nez en février, coupez à ras mon feuillage dès la
fin janvier. Cela ne me trouble pas.
Mes potes à l’ombre, dans les racines et le sec : Arum ‘Marmoratum’ n° 120, Lathyrus vernus
n° 164 et Viola odorata n° 186
(156) HELLEBORUS ORIENTALIS ‘WHITE SPOTTED LADY’
Histoire d’huîtres, de poules et d’hellébore
Grandes fleurs crème ponctuées de pourpre, en boutons dès janvier, en fleurs de février à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (aime le calcaire). Toutes expositions. Ultra rustique.
Aussi robuste que la précédente. Elle aussi peut-être taillée à ras du sol fin janvier. On voit
alors bien mieux les fleurs qui jaillissent ensuite en bouquet serré.
Comme toutes les hellébores, ‘White Spotted Lady’ aime le calcaire. Si votre sol est acide,
saupoudrez une poignée de coquilles d'huîtres broyées autour de la touffe (celles qui sont
broyées ultra fines et que l’on vend en petit sac pour l’alimentation… des poules !).
Association : Epimedium ‘Frohnleiten’ n° 140 et Vinca minor ‘Gertrude Jekyll’ n° 183.
(157) HOSTA ‘AUREOMARGINATA’
Lumière !
Trompe fine, opale, juin et juillet.
Hauteur 45 cm (en fleurs), distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil atténué, ombre légère. Ultra rustique.
Hyper lumineuse :
- Feuillage vibrant, vert amande et tilleul crème.
- Fleurs chavirantes (opale).
- Touffes gracieuses et délicates...
On résume : charmante, gentille, costaud.
Pousse aussi bien en terre qu’en pot. Comme toutes les Hosta, elle préfère les emplacements
à l’abri du vent.
Pour l’accompagner en couleur : Dicentra ‘Bacchanal’ n° 134.
(158) HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
Petite, rapide, fleurie !
Fleurs lavande, en juillet-août.
Hauteur 35 cm (en fleurs), distance de plantation 50 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche en été. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
‘Golden Tiara’ a de petites feuilles rondes vertes et or. Au printemps, l’effet est saisissant !
La floraison d’été est spectaculaire : les fleurs dominent largement le feuillage.
Cette petite Hosta hyper-colorée est recommandée pour les jardins ombrés et pousse remarquablement bien en pot.
Pour la border toute l’année, le saxifrage n° 175.
(159) HOSTA ‘LEMON LIME’
Feuille citron, fleur jacinthe des bois
Fleurs de jacinthes bleues en juillet-août.
Hauteur 40 cm (en fleurs) distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil atténué, ombre légère. Ultra rustique..
Une toute petite Hosta, pas plus haute qu’un pamplemousse mais large comme un plat à
tarte, bourrée de feuilles minuscules en quartier de citron.
Toute dorée au printemps, elle disparait en été sous une forêt d’épis clochettes digne de la
plus chic des jacinthes des bois. Des fleurs très différentes de celles des grandes Hosta.
Extra en pot (même sur le rebord d’une fenêtre).
Pour faire chanter ses fleurs, pensez au rose vif du Dicentra eximia n° 133 qui fleurit d’avril à
octobre.
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(160) IRIS FOETIDISSIMA
Perle de corail pour jardin d’hiver
Fleurs bleues et jaune clair, en juin. Fruits corail spectaculaires d’octobre à avril.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique quand il pousse sous des branches
d’arbres.
Iris atypique qui :
- préfère l’ombre au soleil,
- aime les arbres et les arbustes
- garde son feuillage en hiver (vert brillant, superbe)
Le plus : ses graines rouge corail sont extraordinairement belles d’octobre à avril (géniales à
Noël).
D’autres plantes d’hiver : Ipheion n° 70, hellébore n° 153 et tussilage n° 181.
(161) IRIS GRAMINEA
L’iris tarte aux prunes
Fleurs bleu à peine pourpre en mai et juin, parfum de prune sucrée.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
Petit iris intrépide qui ne fait rien comme les autres :
- il pousse en touffe ultra fine, comme un Carex
- il sent super bon la prune (comme les tartes de bonne-maman, quand nous étions enfants).
- il adore pousser à mi-ombre, au pied des arbustes et des haies, et se fiche de la sécheresse.
La première année, il s’endort en été et vous serez très inquiet… Rassurez-vous, il repoussera
au printemps.
Mignon comme tout avec la campanule rapunculoides ‘Alba’ n° 127.
(162) LAMIASTRUM ‘HERMAN’S PRIDE’
Or et argent pour recoins difficiles du jardin
Fleur or clair, en mai et juin.
Hauteur 25 cm distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Boule d’argent scintillant à la fin de l’hiver, parsemée d’or au printemps.
Le tout frais et lumineux. Il se plait dans les recoins sombres du jardin. Tant à l’arrière des
massifs (on ne voit que lui au printemps, avant le réveil des autres fleurs) qu’au pied des
haies et en lisière des arbustes.
En été, il s’endort à moitié. On fait une taille-toilette, en gardant juste les feuilles du bas.
Excellent couvre-sol pour exposition difficile, robuste mais pas envahissant, il accompagne
les premières fleurs du Lathyrus d’hiver n° 164.
(163) LATHYRUS LATIFOLIUS ‘WHITE PEARL’
Le p’tit pois qui monte, qui monte…
Fleurs de pois de senteur, blanches de juin à août (refloraison en septembre).
Hauteur 40 cm à 2 m, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions. Ultra rustique.
Comme un pois de senteur mais ultra rustique.
- Planté au pied d’un treillage (ou d’un rosier grimpant), il monte comme une plante grimpante
(2 m de haut).
- Planté sans support à proximité, il devient couvre-sol, rapide et performant (35 cm de haut).
Dès qu’il fait mine de faner, taillez-le : il repousse alors et fleurit une seconde fois.
Cette plante particulièrement robuste accepte les sols les plus déshérités, tout comme le
Tellima n° 178 à feuilles pourpres en hiver.
(164) LATHYRUS VERNUS
Objectif, stratégie et botte secrète
Fleurs rose doux (parfois bleues) en mars-avril (dès février si l’hiver est doux).
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tous terrains, toutes expositions. Ultra rustique.
- Objectif : fleurir dans les pires endroits (terre pauvre, terre sèche, terre bourrée de racines),
tant à l’ombre (sous un marronnier ?) qu’au soleil (au pied d’une haie ?).
- Stratégie : se réveiller l’hiver à peine fini, pour boire et manger quand les arbres dorment
encore. Ainsi, il n’y a pas de problème de concurrence.
- Arme secrète : des racines magiques qui “mangent” l’azote de l’air. Ce qui lui assure sa
pitance même quand la terre est pauvre.
PS : il pousse lentement la première année mais la croissance est sûre et régulière.
Extra avec l’hellébore ‘White Spotted Lady’ n° 156.
Hosta : mode d’emploi
l Au jardin, je plante mon Hosta à l’abri des vents violents et du soleil brûlant. La pluie du
ciel suffit comme arrosage.
l En pot, je fais un mélange un tiers terreau, deux tiers de terre de mon jardin. Je nourris
avec de l’engrais complet au printemps. Je ne suis pas obligé d’arroser beaucoup, surtout
si je mets le pot à l’ombre en été.
l Contre les limaces, je prends des granulés bio FERRAMOL (sans danger pour la nature,
les oiseaux, les hérissons, etc). J’en laisse tomber une pincée dans le cornet de feuilles dès
qu’il s’ouvre au printemps. Et j’en remet de temps en temps.
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(165) MAIANTHEMUM BIFOLIUM VAR. KAMTSCHATICUM
Muguet d’Amérique
Fleurs blanches, ultra parfumées en mai
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, aime pousser sous les arbres et les arbustes. Ultra rustique.
Un cousin américain du muguet, aussi joli en feuilles qu’en fleurs.
Dans les terres riches en humus il tapisse le pied des arbustes à une vitesse phénoménale.
La sécheresse de l’été ne le trouble pas (il s’endort dans le pire des cas).
Ses petites fleurettes ont un parfum envoutant.
Il pousse enfin aussi très bien en pot.
D’autres « rase-mottes » au pied des arbres et des haies : la violette « sent bon » n° 186 et
le petit sceau de Salomon japonais n° 170.
(166) PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
Vert tapis, 12 mois sur 12 (COUVRE-SOL)
Petites fleurs blanches en juin-juillet. Feuillage vert brillant toute l’année.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : supporte tout sauf les terres contenant du calcaire actif. Ombre ou soleil atténué.
Ultra rustique.
Cousin japonais du buis, version moquette. Supporte tout, même la glaise.
Adore pousser dans les racines des arbres, sans arrosage.
Le feuillage sourit à l’ombre, 12 mois sur 12, même en hiver.
Son feuillage est plus bas, plus tapissant que celui du Pachysandra ordinaire.
Et d’un beau vert brillant. Une fois installé, il écrabouille les mauvaises herbes.
Bien adapté à l’air pollué des villes, tout comme la Vinca n° 184 et le Waldsteinia n° 184.
(167) PEUCEDANUM OSTRUTHIUM ‘DAPHNIS’
Feuillage étourdissant, costaud et pas envahissant
Grandes ombelles blanches en juin et juillet. Feuillage pistache, blanc et crème du printemps
à l’automne.
Hauteur 50 cm, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Qui porte feuillage splendide au printemps, en été, en automne ?
Qui offre des fleurs de carottes géantes en été
Qui vit sans soin ?
Qui vit très longtemps, sagement, sans jamais vous casser les pieds ?
D’autres feuillages étonnants : Lamiastrum n° 162 et Tellima n° 178,
PS : ne le confondez pas avec l’horrible Ageopodium ‘Variegata’ qui envahit tout.
(168) PHLOX DIVARICATA 'LAPHAMII'
Bouquet lavande pour bois clair, lisière et clairière
Bouquet de petites fleurs lavande, très parfumées, d’avril à juin.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre. Ultra rustique.
Le plus gracieux des petits Phlox botaniques. Tout le charme d’une fleur des bois, un parfum
exquis et un sacré tempérament !
Dans les sous-bois des Etats-Unis, il pousse autant à l’ombre claire que dans les lisières bien
éclairées, voire en plein soleil dans les clairières. Superbe au printemps (quand les arbres ne
font pas encore trop d’ombre), il s’endort en juillet (on peut le tailler à ras : vous n’avez donc
pas besoin de l’arroser en été). Un bon point : ses fleurs parfumées ne craignent pas les
gelées de printemps. Top class près de l’ancolie parfumée ‘Yellow Queen’ n° 116 et des
petites fleurs doubles du fraisier couvre-sol n° 145.
(169) PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
Lanterne magique
Fleurs blanches en juin-juillet, fruits en lanternes rouge orangé en septembre et octobre.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil, ombre légère. Ultra rustique.
Le plus prolifique des couvre-sols. Un pied couvre un mètre carré. Durée de vie illimitée,
résistance confondante. Dans une bonne plate-bande, sa vigueur est agaçante. Mais dans
un coin truffé de racines, avec ou sans soleil, il est plus qu’utile. Lui au moins pousse vite,
couvre et ses fruits sont ravissants (très beaux en bouquet secs).
PS : cette variété est plus dense, plus fleurie et plus sage que le grand Physalis que tout le
monde connait.
(170) POLYGONATUM HUMILE
Le plus petit Sceau de Salomon du Monde
Tapis compact de clochettes blanches, en mai et juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Tout petit Sceau de Salomon japonais qui pousse non pas en grosse touffe comme les espèces
européennes, mais en « moquette » couvre sol. Le feuillage, vert luisant, est ravissant. Il est
couvert de clochettes couleur gouttes de lait.
Ne buvant presque pas l’été, il supporte bien la concurrence des terribles racines des grands
arbustes classiques des jardins (lilas, Forthysia, groseillier à fleurs, spirée, etc.).
On en fait aussi de très jolies potées
Un autre rase-motte au pied des arbustes : Maianthemum n° 165.
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(171) POLYGONATUM VERTICILLATUM RUBRUM
Le plus grand Sceau de Salomon du Monde !!!
Très grands épis parsemés de clochettes roses, en mai et juin, feuillage spectaculaire.
Hauteur 1,50 m, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Très grand Sceau de Salomon chinois, qui pousse non pas en large touffe comme les espèces
européennes mais en grandes colonnes, comme un lis puissant, altier et léger. Le feuillage
mérite quatre étoiles. Les feuilles sont ultrafines, les pousses pourpre-rosé.
Le tout parsemé de petites clochettes roses au printemps.
La souche est quasi éternelle.
La touffe est splendide avant, pendant et après la floraison. Une plante de très grande classe
que l’on encadrera avec un Rodgersia n° 174 et une touffe de Dicentra spectabilis ‘Alba’ n° 137.
(172) POLYGONUM RUNCIFORME
Couvre-sol dément cherche massif d’arbustes à coloniser fissa.
Petites fleurs framboise, rouge-rosé, de juillet à novembre.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Couvre-sol dément, ultra rapide et prolifique.
Le feuillage jaillit fin avril. Il est ravissant : cent petits cœurs d’abord bronzes et en tapis bas.
Peu à peu, le feuillage monte et passe du bronze au vert. Nous sommes alors fin juin :
le temps de commencer une très, très longue floraison qui ne se terminera qu’aux gelées.
Drageonnant, il cavale entre les arbustes et aux pieds des haies. Les tiges sont cependant
légères et les racines tendres : on le maîtrise facilement.
Charmant en compagnie des Viola Elatior n° 185 qui le dominent largement au printemps.
(173) POLYGONUM TENUICAULE
Baby boom de la neige en moquette
Petits épis blanc de neige d’avril à juin.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil non brûlant, ombre. Ultra rustique.
Une mini renouée couvre-sol qui fait la gloire d’un des plus jolis sous-bois de Kew
(près de Londres).
Pour le réussir : un coin frais du jardin, ombré l’après-midi. La qualité de la terre importe peu
et le sol peut être très sec. En revanche, une légère couverture d’humus sur le sol sera la
bienvenue.
Vous le verrez chaque année fleurir, s’étaler et même se ressemer : tout plein de petits bébés,
vite couverts de fleurs flocons de neige.
Exquis en compagnie de l’Epimedium à clochettes blanches n° 141.
(174) RODGERSIA AESCULIFOLIA
Vivace, coriace et pas vorace
Somptueux feuillage... de marronnier ! Epis barbe à papa, crème, en juillet-août.
Hauteur : 1 m, distance de plantation 70 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : bonne terre de jardin. Soleil non brûlant ou ombre. Ultra rustique.
La plante la plus déroutante des clairières des grandes forêts de l’Ouest de la Chine. Les
mêmes feuilles que notre bon vieux marronnier surmontées de grandes fleurs qui ne sont pas
sans évoquer, là encore, celles de l’arbre que tout le monde connaît.
Le tout à l’échelle mais à un mètre du sol !
Bien plus tenace au sec que l’on ne le prétend dans les livres de jardinage, il est presque
indestructible dans un massif ombré pendant les heures chaudes de la journée.
Très beau tout près des tiges altières du Polygonatum géant n° 171.
(175) SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
Pousse aussi bien en pot dans la maison qu’en terre au jardin
Etoiles blanches, ultra légères, de juin à août.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines des arbustes).
Culture : terre légère. Ombre l’après-midi. Ultra rustique.
Très rare forme ultra rustique du saxifrage stolonifera. Heureux tant en pot dans la maison
que dehors, en plein Morvan glacé.
Seule exigence : ne pas avoir trop chaud l’après-midi. C’est donc un parfait couvre-sol persistant
au pied des murs Est et Nord (un muret, voir le rebord d’un escalier, suffit). Il se plait aussi à l’ombre
des petits arbustes et adore courir dans le gravier. Vigoureux, il pousse comme un fraisier, avec
des stolons sains et joyeusement colorés. L’enracinement est superficiel, on le guide comme on
veut. Ses fleurs sont exquises et son feuillage persistant marbré d’argent, étourdissant 12 mois
sur 12. Pour l’accompagner : un Carex ‘Silberstreif’ n° 190.
Retrouvez toutes mes fleurs, avec d’autres photos, sur mon site www.jardindumorvan.com
Vous pourrez y faire votre choix, savoir ce qui est disponible et passer commande.
Le tout, directement en ligne.
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Sur les moteurs de recherche comme Google et Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
A bientôt…
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CHAPITRE III - Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, et la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
(176) SAXIFRAGA URBIUM ‘VARIEGATUM’
Désespoir du peintre multicolore, toute l’année (même l’hiver !)
Gerbe légère de fleurettes blanc-rosé, de mai à juillet.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Toutes expositions, du soleil à l’ombre. Très rustique.
Comme le Désespoir du Peintre d’antan, il fleurit droit au vent, agitant sans cesse des légers
bouquets roses et blancs. Mais il a quelque chose en plus : son feuillage est multicolore, or,
crème et vert clair.
Il persiste en hiver et fait de belles bordures couvre-sol.
Frugal et robuste, il fleurit aussi bien au soleil dans une bonne terre qu’à l’ombre légère des
arbres et arbustes, dans un sol pauvre, sec et truffé de racines.
Faites le contraster avec le pourpre du Tellima n° 178.
(177) SYMPHYTUM CAUCASICUM
Là où il passe, l’herbe trépasse ! (COUVRE-SOL DEMENT)
Grandes fleurs de coucou, bleu gentiane, d’avril à juin.
Hauteur 25 cm (60 cm en fleurs), distance de plantation 50 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse dans le pire des sols (même le vôtre). Toutes expositions. Ultra rustique.
L’Attila du jardin, aux mille fleurs et mille drageons. Un rouleau compresseur. Là où il passe,
l’ortie trépasse. Pas question de mettre ce gentil monstre dans votre meilleure plate-bande :
il étoufferait tout...
Cantonnez-le plutôt dans les pires recoins - sous les arbres (acacias, marronniers, cèdres,
etc.) - dans les talus, sous-bois et remblais. Là, il devient presque sage et se contente de
massacrer les mauvaises herbes.
(178) TELLIMA GRANDIFLORA ‘PURPUREA’
Le plus beau couvre-sol d’hiver
Brassée d’épis opale avec une pointe de rouge, de mai à juillet.
Hauteur 40 cm (60 cm en fleurs) distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : pousse partout, y compris en lisère des haies et des arbres. Ultra rustique
Superbe couvre sol, condensé de qualités :
- feuillage persistant toute l’année, prenant d’étonnantes couleurs rouges en hiver
- longue floraison, fraîche et joyeuse
- touffe étouffe mauvaises herbes garanti mais sage et non envahissante
- robustesse sans égale, à l’ombre comme au soleil, très bonne résistance au sec.
Il a un petit air de famille avec les Heuchera mais se montre bien plus rustique.
Ravissant avec le saxifrage n° 176 et tous les Dicentra (n° 133 à 137).
(179) TRICYRTIS LATIFOLIA
On peut aimer avoir la tête au frais sans vouloir avoir les fesses dans l’eau…
Fleurs d’orchidée, jaune or ponctuées de pourpre, de juin à août.
Hauteur 40 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre, soleil non brûlant. Très rustique.
Les Tricyrtis aux fleurs d’orchidées sont cousins des lys. Originaires des clairières, lisières et
sous-bois clairs, ils adorent pousser dans le feutrage des racines des arbres et des haies, là
où ils ont la tête au frais (les arbres font de l’ombre l’après midi) et les pieds au sec (les
racines des arbres et des haies pompent toute l’eau en été). Latifolia est le premier de tous
à s’épanouir : dès juin-juillet .Ses feuilles couvrent le sol jusqu’à l’automne. Planté à miombre, vous n’aurez presque jamais besoin de l’arroser.
Extra pour prendre le relais du Cœur de Marie n° 136.
(180) TRICYRTIS ‘SHIMONEA’
Le plus grand pour la fin de l’été…
Grandes fleurs d’orchidées pourpres, ponctuées de crème, en septembre-octobre.
Hauteur 1,20 m, distance de plantation 60 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : sols humifères (même secs en été). Ombre légère, soleil non brûlant. Très rustique.
Bien plus grand que le précédent et beaucoup plus tardif : ses fleurs géantes sont démentes
de la fin de l’été à l’automne.
Lui aussi porte beau feuillage, propre et sain (bien des Tricyrtis ‘à la mode’ ne peuvent en dire
autant).
Sa tolérance à la sécheresse est impressionnante, surtout si on le plante à l’abri du soleil brûlant
de l’après-midi.
Association : aster divaricatus n° 123 et campanule trachelium n° 129.
(181) TUSSILAGO FARFARA
Je fleuris, couvre, soigne et nourris !
Etoiles d’or, en février-mars.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 50 cm
Culture : pousse avec vigueur partout ! Sera plus sage près d’une haie ou dans un talus déshérité.
Ultra rustique.
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Ses fleurs d’hivers sont superbes. Elles jaillissent en bouquets serrés avant les feuilles et
chantent avec les crocus et les premiers narcisses. Les abeilles en raffolent. Ses feuilles se
croquent en salades (les fleurs en boutons aussi, crues ou cuites !). Toute la plante est utilisée
en herboristerie (contre la toux, surtout).
Dotée de racines particulièrement efficaces, elle s’étend vite en colonie couvre-sol.
Ne l’installez pas dans votre meilleure plate-bande (elle serait trop encombrante) mais plutôt
dans un recoin difficile du jardin, là où tout est bon pour étouffer la saleté.
Dans le même style étouffe-saleté : Symphytum caucasicum n° 177.
(182) VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
Veni, vidi, vici, vinca ! (traduction, je suis venu, j’ai vu, j’ai tout couvru)
Myriade de petites fleurs rouge bordeaux en mars-avril-mai.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions (adore pousser sous les arbres). Ultra rustique.
Couvre sol formidable, aux fleurs éclatantes. Aussi tenace que les pervenches sauvages.
Une vaillante petite plante, à la cuirasse indestructible été comme hiver.
Toujours prête à en découdre avec les mauvaises herbes.
Plantez-la là où le combat est difficile : sous les arbres, les arbustes. Là où nul ne pourra arroser.
Là où butte la bêche sur les racines. Là où les mauvaises herbes se croient à l’abri.
Avec cette Vinca, la victoire est au bout du râteau.
(183) VINCA MINOR 'GERTRUDE JEKYLL'
La plus sweet…
Petites fleurs blanches, à touche-touche, en février-mars-avril.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique
La plus chou, la plus fine des Pervenches. Miniature, elle « moquette » plus qu’elle ne tapisse,
ses feuilles sont toutes petites, pointues et vert clair. Aussi saines, bien sûr, été comme hiver.
Incroyablement florifère, ses fleurs sont à touche-touche. Blanches et lumineuses, elles ensoleillent
les recoins sombres et froids du jardin.
Parfaite aussi au pied des arbustes cultivés en pot.
Pour la faire pousser plus vite, étalez du terreau bas de gamme entre les touffes, après la
plantation. Ce mulch aide les racines à mieux se développer et empêche les mauvaises herbes
de germer.
(184) VINCA MINOR ‘MARIE’
Ecran total (COUVRE-SOL DEMENT)
Petites fleurs bleues, à touche-touche, en février-mars-avril (souvent aussi en automne)
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
Deux fois plus de fleurs, deux fois plus longtemps qu’une pervenche ordinaire.
Avec un pouvoir « total » couvrant, été comme hiver. Et une vitesse de croissance impressionnante. Heureux dans les recoins les plus invraisemblables :
- au pied des thuyas, des acacias, des lilas, des tilleuls, des marronniers, etc.
- à l’ombre dense comme au soleil brûlant.
Ses challengers : Geranium Czakor n° 147 et Geranium nodosum n° 150.
Pour avoir des fleurs à touche-touche et un feuillage encore plus net, rasez-la une année sur
deux, à la fin janvier (à la cisaille, sans pitié).
(185) VIOLA ELATIOR ‘ELISABETH’
La plus grande, taille mannequin
Fleurs bleu clair, d’avril à juin.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 30 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire Ultra rustique.
La plus grande de toutes les violettes, celle qui pousse « en arbre ». Taille de guêpe et silhouette
mannequin, elle est toute en jambe, avec de jolies fleurs bleues. Spectaculaire au printemps, elle
est discrète le reste du temps et accepte volontiers d’être alors cachée par les grandes fleurs
d’été. Les semis naturels sont fréquents. De quoi faire des cadeaux appréciés !
D’autres vivaces qui occupent le terrain au printemps et qui acceptent d’être ensuite recouvertes
par les fleurs d’été : les ancolies n° 114 à 119 et Arum ‘Marmoratum’ n° 120.
(186) VIOLA ODORATA
La plus parfumée, même dans les coins les plus ombrés
Myriade de petites fleurs bleues, en mars-avril, très parfumées.
Hauteur 20 cm, distance de plantation 35 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : tout terrain, toutes expositions. Ultra rustique.
Première à fleurir, dès l’hiver. Elle embaume nos jardins.
Pas de problème avec l’ombre : quand elle fleurit, les arbres ne sont pas encore en feuilles.
Souriante et sans souci, elle embaume nos jardins et se ressème dans les recoins boudés
par les autres fleurs (au pied des haies, des arbustes et même dans l’herbe des talus !).
Entretien : néant. Association : tout ce que vous voulez.
(187) WALDSTEINIA TERNATA
Genre pervenche musclée (COUVRE-SOL DEMENT)
Boutons d’or par milliers, de mars à mai.
Hauteur 15 cm, distance de plantation 40 cm (aime la concurrence des racines).
Culture : pousse partout. Toutes expositions. Ultra rustique et tenace
Aussi performant que la pervenche pour couvrir le sol en permanence.
Son feuillage couleur de lierre brillant persiste en hiver.
Des milliers de boutons d’or saluent le printemps.
Le tout pousse même sous les tilleuls, les marronniers, les bouleaux (et les conifères !).
Un sacré étouffe-saleté, toute l’année (comme le Geranium nodosum n° 150 et la jolie Vinca
marie n° 184).
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CHAPITRE IV LE CAS PARTICULIER DES GRAMINEES
Un choix des meilleures graminées.
- Certaines pour l’ombre, d’autres pour le soleil.
- Des géantes, des douces, des légères.
Elles accompagnent nos fleurs des trois premiers chapitres…
Odile taille les asters fanés au pied d’un Miscanthus ‘Silberfeder’ n°192
(188) CALAMAGROSTIS BACHYTRICHA
Bordure de diamants
Epis plume, d’abord pourprés puis diamant, de septembre à décembre
Hauteur 60 cm distance de plantation 40 cm (tolère la concurrence des racines).
Culture : terre pas trop sèche. Soleil non brûlant ou ombre légère. Ultra rustique.
L’herbe au diamant ! Une petite graminée propre et nette, aussi heureuse au soleil doux qu’à
l’ombre légère. Les épis plumes sont fièrement dressés au dessus du feuillage.
D’abord pourprés, ils deviennent vite blancs et aussi brillants que du diamant. Les premières
gelées ne les troublent pas : on en fait de beaux bouquets en hiver !
- Isolée, elle illumine les asters ‘Lutetia’ n° 45.
- Plantée en ligne, elle devient petite haie scintillante.
(189) CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
Pro de l’ombre sèche
Feuillage persistant en hiver, ultra coriace, vert franc au centre, avec deux liserés blancs.
Hauteur 35 cm, distance de plantation 40 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : tous sols et expositions sauf le soleil brûlant. Ultra rustique
Sous un arbre, c’est la galère : 1) l’ombre étouffe la vie 2) le sol est plein de racines qui chipent
toute l’eau.
On a donc besoin d’un pro de l’extrême : Carex ‘Ice Dance’.
Il accepte tout. Et garde ses feuilles en hiver ! L’International Stauden Union (le jury Nobel
des vivaces) l’a sacré “meilleure plante de l’année”.
D’autres couvre-sols spécialistes de l’ombre, même en terre aride : Maianthemum n° 165, et
Vinca ‘Marie’ n° 184, sans oublier la luzule dorée n° 193.
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(190) CAREX MUSKINGUMENSIS ‘SILBERSTREIF’
Spécialiste des lisières ombrées et ami des hortensias (Mérite de Courson)
Une forêt de palmiers miniatures, aux palmes fines et multicolores : émeraude, or et crème,
d’avril à décembre (toute l’année si l’hiver est doux).
Hauteur 50 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : tous sols (même humide). Soleil atténué ou lisière ombré. Très rustique.
Cousin chic du précédent, plus adapté à la lisière ombrée des arbres et arbustes
qu’à l’ombre dense des sous-bois.
Son plus : Des feuilles tout en subtilité, émeraude, crème et or. Chaque tige fait office de palmier
de poupée. La touffe est admirable de légèreté d’avril à novembre (et même en hiver sous
les climats doux). Croissance très rapide : les mauvaises herbes n’ont aucune chance.
Ravissant au pied des hortensias (comme le montre notre photo).
(191) DESCHAMPSIA CESPITOSA ‘TAUTRAGER’
Multifonction, poly-cultivable et... très joli !
Gerbe aux mille épis légers, argent, puis dorés, de juillet à février
Hauteur 70 cm, distance de plantation 50 cm (accepte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Ombre et soleil non brûlant. Ultra rustique.
Graminée des montagnes, sage, durable et polyvalente. Bonne pour l’ombre, la mi-ombre et
le soleil non brûlant. Avec ou sans racines. A 1500 m en Auvergne comme en bord de mer.
Une bonne et saine nature :
- de mars à juin, elle la joue gros hérisson vert, tout rond.
- de juillet à août, elle est brouillard d’argent, avec mille épis bruissants.
- de septembre à décembre (parfois février, si la neige est légère), elle gèle et brunit.
A l’ombre, elle allège les Hosta n° 157 à 159.
Au soleil, elle adoucit l’Helenium n° 14.
(192) ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
La princesse grass sur le rocher…
Brouillard doré de perles scintillantes, d’une extrême légèreté, d’août à février.
Hauteur 70 cm, distance de plantation 45 cm (accepte, sans l’aimer, la concurrence des racines).
Culture : terre drainée, se fiche du sec. Soleil. Ultra rustique.
Une gerbe-brouillard d’une frémissante douceur qui ondule, toute or et cuivre, sous la brise...
Frugale, elle fleurit dans une pelleté de terre entre deux rochers.
Faites-en de grands bouquets qui se gardent des années. Ou laissez-la mûrir au jardin : elle
est aussi belle en janvier-février qu’au cœur de l’été !
Arrosage et engrais : zéro. Rusticité : totale. Seuls besoins : de l’air, du soleil et du vent.
Pour l’entourer, il faut des plantes très basses qui l’encadrent sans l’étouffer : Armeria n° 39,
sedum ‘Weihenstephaner Gold’ n° 98 et thym corse n° 106.
(193) LUZULA SYLVATICA 'SOLAR FLAIR'
Couvre-sol de la dernière chance
Épis orange fluo, superbes au printemps
Feuillage doré ultra coriace, persistant toute l’année, même l’ hiver.
Hauteur 25 cm, distance de plantation 40 cm (adore la concurrence des racines !).
Culture : aime et supporte tout, sauf le soleil brûlant. Ultra rustique
- Quand arbres et arbustes terrorisent les vivaces
- Quand tout a échoué.
- Quand il fait trop sombre, trop froid, trop sec. Trop de racines.
- Quand le jardinier renonce
- Quand les larmes viennent...
ON PLANTE SYLVATICA ‘SOLAR FLAIR’. Une petite touffe charmante mais surtout coriace.
Adorable quand elle fleurit orangé. Géniale en été, top en hiver. Et dorée toute l’année !
Tout aussi indestructibles : Epimedium pubigerum n° 141 et Waldsteinia n° 187.
(194) MILLIUM EFFUSUM 'AUREUM'
Rayon de soleil
Epis dorés scintillants, de mai à juillet.
Hauteur 45 cm, distance de plantation 40 cm (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil non brûlant, ombre légère. Ultra rustique.
Graminée légère et dorée, qui adore le froid, le soleil du matin et les gelées de printemps.
L’hiver à peine terminé, son feuillage étincelle d’or et de citron frais.
De la mi-mai à la mi-juillet, ses épis scintillent d’or et d’émeraude.
A noter : une très bonne résistance au sec, surtout s’il est à l’ombre pendant les heures brûlantes.
L’idéal : du soleil le matin, de la fraîcheur l’après midi.
Génial pour illuminer les coins sombres du jardin.
Ses copines : les ancolies n° 114 à 119 (pour l’accompagner au printemps) et le Tricyrtis
‘Shimonea’ n° 180 (pour prendre le relais en fin d’été).
(195) MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
Le plus brise vent et cache-voisins
Grands épis argent, en novembre et décembre.
Hauteur 3 à 4 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte une sécheresse passagère). Soleil. Ultra rustique.
Brise-vent et cache horreur (pour se protéger à la fois des tempêtes ET du voisin)
Les longues feuilles vertes à liseré clair jaillissent en fontaine démente. La touffe fait un mètre
carré de racines. Pas plus (il n’est pas envahissant comme un bambou).
En hiver, les cannes restent et protègent des regards indiscrets. On les coupe en mai, quand
les nouvelles prennent le relais.
Les tiges coupées sont étalées sur le sol, comme paillis anti-mauvaises herbes.
Les amateurs de plantes géantes feront aussi leur miel avec l’Helianthus salicifolius n° 16.
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CHAPITRE IV - Le cas particulier des Graminées
196) MISCANTHUS SINENSIS ‘MORNING LIGHT’
Le plus fin, le plus argent, le plus top en hiver
Petits épis argent, d’octobre à janvier.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique
De ‘Giganteus’ à ‘Morning Light’, on change de planète.
Le premier était immense, tout en force, en colonne de larges feuilles droites. ‘Morning Light’
lui, est tout en grâce. Une fontaine légère, aux mille feuilles ultra fines. Chacune a une nervure
centrale argent, encadrée de deux liserés vert-grisé, eux mêmes bordés d’une raie blanche…
Le tout est ravissant de près et lumineux de loin.
En automne, ses épis sont blancs comme neige et tiennent très longtemps.
Il brunit au gel et devient alors caramel en hiver (faites-le alors contraster avec les fleurs
gelées des Echinacea n° 10 et du Phlomis n° 86).
(197) MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
L’antidote thuya ?
Très grands épis blancs, puis dorés, d’août à janvier.
Hauteur 2,5 m, distance de plantation 1 m (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire (supporte la sécheresse). Soleil. Ultra rustique.
De tous les Miscanthus, c’est lui qui offre les fleurs les plus chavirantes. Le seul qui fleurisse
même si le soleil fait défaut.
D’immenses épis blancs en été qui gardent encore leur attrait jusqu’au cœur de l’hiver.
Les touffes sont puissantes. Les feuilles sont 4 à 5 fois plus larges que celles de ‘Morning
Light’, d’un beau vert franc avec une nervure nette et claire.
Parfait brise-vent, il est sans égal pour vous protéger en été des regards indiscrets.
Bordez-le au premier plan de Rudbeckia ‘Goldquelle’ n° 29 et de Verbena n° 109.
(198) PANICUM VIRGATUM ‘BLUE TOWER’
L’herbe bleue
Très longs épis érigés et légers, d’août à février.
Hauteur 1,60 m, distance de plantation 60 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même pauvre et sèche. Soleil. Ultra rustique.
Les Panicum sont des graminées fascinantes d’Amérique du Nord. Sécheresses, températures
extrêmes (de +50° à -30°) et blizzards glacés les laissent de marbre. Leurs racines enrichissent
le sol. Sans drageon, elles n’envahissent pas.
‘Blue Tower’ est une sélection qui pousse en colonne (jamais couchée, même l’hiver !) aux
feuilles bleues en été et or en hiver. Ses épis sont superbes en bouquets secs qui durent plusieurs
années sans défraichir (5 ans, dernier record à la pépinière).
D’une tenue exceptionnelle, elle est absolument nickel jusqu’à la fin février. On la taille en mars
pour faire de la place pour le nouveau feuillage.
(199) PENNISETUM ORIENTALE ‘KARLEY ROSE'
5 mois en fleurs : quel toupet !
Epis légers en toupets, argent et rose, de la mi-juillet à décembre.
Hauteur 80 cm, distance de plantation 50 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil. Très rustique (sauf vent glacé d’Est et de Nord).
Floraison incroyablement longue : de juillet à décembre ! Des dizaines de toupets rosés et
scintillants, toujours en mouvement. La touffe a juste la bonne taille, ni trop petite, ni trop
grande, pour s’intégrer dans tous les jardins, grands comme petits.
Le feuillage fin est gracieux presque tout le temps, même quand il gèle en hiver.
Très résistant au sec et au soleil brûlant. Il n’y a que dans les climats vraiment froids que l’on
couvrira sa souche en hiver (avec son propre feuillage !).
A planter avec des vivaces antisèches (Euphorbia niciciana n° 57, Asclepias n° 42 et 43,
Chrysanthemum n° 50, etc.) ou en grande masse homogène.
(200) PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES AND CREAM’
La « quatre saisons »
Feuillage coloré (blanc, rose et vert au printemps, puis vert et blanc et enfin parchemin).
Hauteur 80 cm, distance de plantation 1 m (supporte la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire. Soleil ou ombre claire. Ultra rustique.
Spectaculaire en janvier-février-mars-avril-mai-juin-juillet-août-septembre-octobre-novembredécembre ! Le seul Phalaris compact : il n’envahit pas.
Son feuillage est tricolore au printemps, vert et blanc en été et parchemin l’hiver.
Aussi heureuse à l’ombre qu’au soleil, au sec qu’au frais.
Prévoir une taille légère en juin (on coupe aux deux tiers de la hauteur du feuillage, pour le
rajeunir et supprimer en même temps les épis qui n’ont pas d’intérêt) et une en février (on
coupe tout, juste avant la repousse de mars).
Beau partout, avec tout. Beau dès le premier été.
(201) STIPA TENUIFOLIA
Vaporeuse, aérienne, céleste, éthérée…
Touffe ultra légère d’épis-feuilles, toute l’année.
Hauteur 30 cm, distance de plantation 40 cm (n’aime pas la concurrence des racines).
Culture : terre ordinaire, même sèche. Soleil. Très rustique (et prolifique !).
Cheveu d’ange, ultra légère, toujours en mouvement.
Heureuse partout où brille le soleil, dans une pelletée de terre et trois cailloux.
Il ne vit pas très longtemps mais ses semis naturels prennent le relais : Chaque année, au
printemps, vous aurez le bonheur de voir naître une ribambelle de jolis enfants autour de vos
premiers plants. S’il y en a trop, un simple coup de binette fera place nette.
Entourez-là de petites fleurs vagabondes qui se ressèment à l’infini (Viola corsica n° 112).
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ET S’IL FALLAIT CHOISIR…
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Exposition de pommes traditionnelles du Morvan, à l’entrée de la pépinière… Vous retrouverez les pommiers du Jardin
du Morvan dans le prochain catalogue qui paraîtra en septembre 2012.
Les joyeux membres de l’Association des Amis du Jardin du Morvan, à Courson…
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CHAPITRE V LES ANGOISSES DU JARDINIER
ANGOISSE n° 1 : “Je viens de recevoir mes vivaces. Je les trouve petites ! Quand seront-elles belles ?”
1) Ce qui est important, c’est la qualité et l’âge de la plante, pas la taille du pot (un grand pot ne veut rien dire)
Le contenu prime. Pas le contenant. Le pot, c’est l’emballage, pas la plante.
- Une bonne vivace doit être cultivée longtemps, à l’air libre et dans un petit pot
Et pas flotter dans un grand pot plein de tourbe.
Plus le pot est grand et bourré de tourbe, plus la vivace souffre à la reprise.
Plus le pot est petit, moins la plante est gênée par le terreau artificiel et s’installe vite dans votre terre (étonnant mais vrai).
- Les gros pots pleins de tourbe cultivés en moins de 3 mois, à coup d’engrais et sous serre, c’est de la mauvaise qualité.
Un attrape nigaud. Et un désastre écologique (la tourbe, on la laisse dans les tourbières).
2) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande la plus facile (chapitre I) et dans votre plate-bande au soleil avec
risque de sécheresse (chapitre II) seront belles la première année (si vous les nourrissez, voir plus bas).
3) Toutes les plantes installées dans votre plate-bande avec des racines d’arbres et d’arbustes (chapitre III) seront belles la
deuxième année (si elles ne crèvent pas de faim, voir plus bas...).
ANGOISSE n° 2 : “Je viens de dépoter mes plantes, certaines ont un chignon de racines ! Faut-il le couper ?
NON !!! Par pitié, laissez ces petites racines tranquilles !
Briser la motte : c'est utile avec certains arbustes cultivés depuis trop longtemps en conteneurs. Mais c'est stupide dans le
cas des vivaces. Vivaces et arbustes ne poussent pas de la même manière. Les vivaces aiment avoir un chignon dans un
petit pot (et n’aiment pas avoir des radicelles fines noyées dans un grand pot de tourbe).
Une vivace en bonne santé dans son petit pot doit être bourrée de racines. Plus il y en a, mieux c'est.
Ne brisons pas la motte, c'est inutile et même néfaste.
ANGOISSE n° 3 : “Mon voisin met du terreau dans le trou de plantation, dois-je faire pareil ?”
NON !!
Les terreaux du commerce nourrissent mal les plantes qui détestent que l’on en mette “dans le fond du trou de plantation”.
Leur seul intérêt : alléger les sols trop lourds (ces fameux sols argilo-calcaires, collants et durs comme de la pierre).
Dans ce cas, il est plus efficace d’épandre ces terreaux sur le sol, après la plantation (comme un paillis).
Les vers de terre iront le chercher et le mélangeront peu à peu au sol. Cela se fera doucement, sans traumatisme.
Vous n’avez donc pas besoin de l’enfouir.
ANGOISSE n° 4 “Mes plantes ont faim, comment les nourrir, quand et avec quoi ?”
1) Si vous n'êtes pas écolo :
Une (petite) poignée d'engrais par mètre carré, c’est indispensable dans une terre pauvre. Mais c’est dangereux dans une
terre riche (si vous hésitez, téléphonez-nous).
- Le meilleur moment pour l’engrais: au printemps, au démarrage de la végétation. Jamais d'engrais à l'automne, les
plantes ne doivent pas avoir d'indigestion avant l'hiver.
- Le meilleur engrais : n'importe quel engrais complet dans lequel la dose d'azote est plus faible que la dose de potasse
et de phosphore (trop d'azote nuit à la floraison et rend les plantes sensibles au froid). Si vous hésitez, vous pouvez
toujours vous rabattre sur les engrais pour rosiers ou arbres fruitiers. Ils sont bien dosés et pas dangereux pour les vivaces.
2) Si vous avez la fibre écolo (engrais chimiques = Tchernobyl), téléphonez-nous avant de mettre n'importe quoi.
Certains amendements prétendus bio sont catastrophiques pour les vivaces (Le guano est bourré d'azote, le sang
desséché et la corne broyée font tout sauf fleurir).
Les jardineries regorgent aujourd’hui de produits “pseudo-naturels”qui sont de vrais poisons (et oui...).
Soyons proches de la nature. Pas bobo.
Le moins nocif : les sacs de fumier les plus simples (ceux qui sont déshydratés, en gros granulés, sont parfaits).
On les met sur le sol en novembre. Les vers de terre iront les chercher et les enfouir tout doucement.
La nature déteste la brutalité !
ANGOISSE n° 5 “Comment ne plus avoir de limaces, sans tuer les hérissons et polluer la planète ?”
Les limaces sont REDOUTABLES de février à mai.
Les plus dangereuses ne sont pas celles que l’on voit mais les petites grises qui grouillent sous terre, dès l'hiver.
Elles dévorent les premières pousses à peine sorties.
Faites-leur la chasse dès février avec des granulés agréés bio (Ferramol) qui ne polluent pas la planète.
Avec ces nouveaux granulés, les hérissons et autres petits oiseaux ne craignent rien (à la pépinière, nous avons un chien,
deux chats et un troupeau de hérissons).
PS : la bière tue les hérissons et la cendre ne chasse pas les limaces quand il pleut…
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ANGOISSE n° 6 : “Les mauvaises herbes (même toutes petites), c’est grave ?
OUI, si vos plantes ont moins d’un an.
Les mauvaises herbes (et la pelouse) sont plus fortes qu’une jeune vivace qui vient d’être mise en terre
D’ailleurs, même un jeune arbre souffre d’être entouré de gazon.
Cette concurrence de l’herbe pendant les mois qui suivent la plantation explique bien des déceptions (plantes qui se
traînent, première floraison maigrichonne).
ANGOISSE n° 7 : On lit partout qu’il faut planter à la mi-mai, après les Saints de glace, c’est vrai ?
NON !!!
Ou plutôt, OUI pour les plantes annuelles non rustiques (vos géraniums des balcons, etc.) et NON pour les plantes vivaces rustiques.
a) Le vrai bon moment, pour ces vivaces rustiques, c’est dès le début mars et jusqu’à la fin avril, même s’il gèle encore le matin.
Pourquoi ?
- Une plante annuelle non rustique, par définition, ça a peur du froid et ça déteste donc les gelées de printemps. On est donc obligé
d’attendre mai pour la planter.
- Une vraie plante vivace rustique, par définition, ça n’a pas peur du froid. C’est aussi costaud qu’un pissenlit et on n’a jamais
vu un pissenlit souffrir d’une gelée en mars/avril.
b) Non seulement on peut donc planter en mars/avril, mais, en plus, on y a tout intérêt.
En effet, une vraie plante vivace rustique pousse en deux temps au printemps :
- Dès mars/avril, ses racines se réveillent, s’activent et accumulent de l’énergie. Une énergie qui n’est pas consommée tout de
suite, puisque la partie aérienne de la plante est encore toute engourdie (les nouvelles tiges et les nouvelles feuilles ne sont
souvent même pas sorties).
- A la fin avril et en mai, tout change, c’est au tour des tiges, des feuilles et des fleurs de jaillir. Ce qui demande, là, beaucoup
d’énergie !
Une énergie qui a justement été accumulée par les racines qui se sont réveillées bien avant !
On comprend alors pourquoi une vivace rustique plantée tôt, même s’il gèle encore le matin, sera bien plus belle et forte qu’une
vivace rustique que l’on aura plantée à la fin mai, quand tout le monde devient frénétique dans les jardineries…
PS : que les botanistes me pardonnent pour ma présentation très simplifiée de phénomènes aussi passionnants que complexes…
Ils admettront toutefois qu’il y a du bon sens dans mes propos.
La Pépinière du Jardin du Morvan, sous la neige…
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CHAPITRE VI COMMANDES PAR CORRESPONDANCE, VISITE DE NOS PEPINIERES, INTERNET
COMMANDES PAR CORRESPONDANCE
La vente par correspondance est assurée par la pépinière du Jardin du Morvan
Date d’expédition :
Nous expédions vos plantes par la Poste.
- Les meilleures périodes sont septembre/octobre et mars/avril. La terre est en effet assez chaude pour que la reprise
soit immédiate. Et les nuits assez fraîches et humides pour que les plantes ne souffrent pas de la chaleur.
Délai d’expédition :
- Les commandes reçues en mars/avril sont expédiées dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
VISITE DES DEUX PEPINIERES
La pépinière du Jardin du Morvan est ouverte :
- Tous les après-midi (sauf dimanche et jours fériés) de 14 à 18 heures, du 1er mars au 30 avril 2012
et du 27 août au 31 octobre 2012.
La pépinière du Lac des Sapins est ouverte :
- Tous les après-midi, les mercredi, jeudi, vendredi et samedi du 16 mars au 31 mai 2012
et du 1er septembre au 31 octobre 2012.
- Sur rendez-vous le reste de l’année
RETROUVEZ TOUTES NOS PLANTES SUR NOTRE CATALOGUE INTERNET
www.jardindumorvan.com
Sur la plupart des moteurs de recherche comme Google ou Yahoo, il suffit de taper jardin du morvan
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Utilisez ce bon de commande du 1er mars au 1er mai 2012.
En septembre 2012 un nouveau catalogue sera édité, avec des plantes différentes et un nouveau bon de commande
Chapitre I = Les fleurs qui aiment la bonne terre, arrosée et loin des racines des arbres et des arbustes
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Chapitre II = Les fleurs qui acceptent la terre ordinaire, même sèche, si elles sont loin des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre III = Les fleurs qui acceptent la concurrence des racines des arbres et des grands arbustes
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Chapitre IV = Le cas particulier des Graminées
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PRIX UNIQUE : toutes les plantes sont à 5 Euros.
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Commande minimum 10 plantes
Soit........... Plantes à 5 Euros figurant dans une case
= ................. Euros
Plus participation aux FRAIS de PORT
- de 10 à 20 plantes :
14 Euros
- de 21 à 40 plantes :
18 Euros
- de 41 à 70 plantes :
23 Euros
- plus de 70 plantes : 10% du montant de la commande
+............... Euros (frais de port)
TOTAL GENERAL
n°
1) Par courrier
paiement par chèque à la commande
à l’ordre de Thierry Denis
2) Par internet sur
www.jardindumorvan.com
vous pouvez payer
par chèque ou par carte bancaire
= .................Euros
En mars/avril : EXPEDITION DES PLANTES PAR LA POSTE dans les 3 jours suivant la réception de votre bon de commande.
Vos noms, adresse, téléphone et e-mail où nous pouvons vous joindre
Vos noms et adresse où vous souhaitez recevoir les plantes :
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......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
......................................................................................................
IMPORTANT : Surtout, indiquez votre numéro de téléphone et votre e-mail (ils resteront strictement confidentiels).
C’est très important en cas de problème de livraison... (mieux vaut un mail ou petit coup de fil plutôt qu’un colis qui reste bloqué à la Poste !)
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TABLE DES MATIÈRES
CHAPITRE I
LES FLEURS QUI AIMENT LA BONNE TERRE
1 ACHILLEA PTARMICA 'PERRY'S WHITE'
2 ACONOGON ‘JOHANNISWOLKE’
3 AGASTACHE 'BLACK ADDER'
4 AGERATINA ALTISSIMA 'CHOCOLATE'
5 ANGELICA GIGAS
6 ARTEMISIA LACTIFLORA GUIZHOU
7 BIDENS HETEROPHYLLA
8 CAMPANULA LACTIFLORA ‘PRICHARD’S VARIETY’
9 DARMERA PELTATA
10 ECHINACEA PURPUREA ‘RUBINSTERN’
11 EUPATORIUM MACULATUM ‘ATROPURPUREUM’
12 EUPATORIUM MACULATUM ‘ALBUM
13 EUPHORBIA GRIFFITHII ‘DIXTER’
14 HELENIUM 'ZIMBELSTERN'
15 HELIANTHUS 'LEMON QUEEN'
16 HELIANTHUS SALICIFOLIUS
17 KALIMERIS INCISA ‘ALBA’
18 KALIMERIS INCISA ‘MADIVA’
19 MONARDA ‘BLUE STOCKING’
20 MONARDA ‘GARDENVIEW SCARLET’
21 PHLOX AMPLIFOLIA
22 PHLOX PANICULATA ‘FUJIYAMA’
23 PHYSOSTEGIA ‘VAN WASSENHOVE’
24 POLYGONUM AMPLEXICAULE 'ALBUM'
25 POLYGONUM AMPLEXICAULE VAR PENDULUM
26 POLYGONUM CAMPANULATUM
27 POLYGONUM MICROCEPHALA
28 RUDBECKIA 'GOLDSTURM'
29 RUDBECKIA LACINIATA 'GOLDQUELLE'
30 SALVIA ULIGINOSA
31 SOLIDAGO RUGOSA
32 THALICTRUM DELAVAYI
33 VERNONIA CRINITA ‘MORVAN’
CHAPITRE II
LES FLEURS QUI ACCEPTENT LA TERRE ORDINAIRE,
MÊME SÈCHE
34 ACANTHUS 'HOLLARD'S GOLD'
35 AGAPANTHUS 'HEADBOURNE HYBRIDS'
36 ALLIUM MONTANUM SENESCENS
37 ALLIUM ‘FORESCATE’
38 ANAPHALIS MARGARITACEA
39 ARMERIA MARITIMA ’RUBRIFOLIA’
40 ARTEMISIA LUDOVICIANA ‘VALERIE FINNIS’
41 ARTEMISIA SCHMIDTIANA ‘NANA’
42 ASCLEPIAS INCARNATA ‘ICE BALLET’
43 ASCLEPIAS TUBEROSA
44 ASTER NOVAE ANGLIAE 'PURPLE DOME'
45 ASTER PYRENACEUS ‘LUTETIA’
46 ASTER RUGULOSUS ‘ASRUGO’
47 BORAGO LAXIFLORA
48 CENTAUREA MONTANA 'AMETHYST IN SNOW'
49 CERATOSTIGMA PLUMBAGINOIDES
50 CHRYSANTHEMUM ‘JULES LA GRAVEUR’
51 CLEMATIS INTEGRIFOLIA
52 COREOPSIS VERTICILLATA ‘SUNBEAM’
53 CROCOSMIA CROCOSMIFLORA
54 ERIGERON KARVINSKIANUS
55 EUPHORBIA CHARACIAS SSP WULFENII
56 EUPHORBIA CYPARISSIAS ‘CLARICE HOWARD’
57 EUPHORBIA SEQUIERIANA ssp NICICIANA
58 FILIPENDULA HEXAPETALA ‘PLENA’
59 GAILLARDIA ARISTATA 'BREMEN'
60 GAURA LINDHEIMERI
61 GAURA LINDHEIMERI 'SUMMER BREEZE'
62 GERANIUM ‘DILYS'
63 GERANIUM OXONIANUM ‘REBECCA MOSS'
64 GERANIUM 'PATRICIA'
65 GERANIUM 'ROZANNE'
66 GERANIUM SANGUINEUM 'TINY MONSTER'
67 GEUM FLORE PLENA‘BLAZING SUNSET’
68 HEMEROCALLIS ‘KWANSO’
69 HEMEROCALLIS ‘SUPER STELLA’
70 IPHEION UNIFLORUM ‘CHARLOTTE BISHOP’
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IRIS SIBIRICA ‘BERLIN PURPLE WINE’
LAVANDULA 'RICHARD GRAY'
LIATRIS SPICATA 'FLORISTAN WEISS’
LUPINUS ‘RED FLAME’
LUPINUS 'KASTELLAN'
NEPETA GOVANIANA
NEPETA ‘WALKERS LOW’
OENOTHERA XXX
ORIGANUM VULGARE ‘THUMBLES VARIETY’
ORLAYA GRANDIFLORA
PAPAVER BRACTAEUM
PAPAVER ORIENTALE ‘CATHARINA’
PENSTEMON GLABER
PENSTEMON 'SOUTHGATE GEM'
PEROVSKIA ABROTANOIDES ‘LITTLE SPIRE’
PHLOMIS RUSSELIANA
POTENTILLA NEPALENSIS
PRIMULA AURICULATA ssp BAUHINII
RHEUM ‘ACE OF HEARTS’
RUDBECKIA TRILOBA
SALVIA LAVANDULIFOLIA
SALVIA NEMOROSA ‘SCHNEEHUGEL’
SALVIA NEMOROSA ‘CARADONNA’
SALVIA SCLAREA VAR. TURKESTANICA
SCABIOSA OCHROLEUCA
SCUTELLARIA INCANA
SEDUM ‘AUTUMN JOY’
SEDUM FLORIFERUM ‘WEIHENSTEPHANER GOLD’
SEDUM ‘MATRONA’
SEDUM LIDAKENSE
STERNBERGIA LUTEA
SUCCISELLA INFLEXA ’FROSTED PEARL’
SYMPHYTUM ‘EMPIRE’
TANACETUM VULGARE ‘ CRISPUM’
THALICTRUM POLYGAMUM
THYMUS HERBA-BARONA CITRATA
THYMUS LONGICAULIS ODORATUS
TRADESCANTIA ‘INNOCENCE’
VERBENA BONARIENSIS
VERONICA GENTIANOIDES 'VARIEGATA'
VIOLA CORNUTA
VIOLA CORSICA
CHAPITRE III
LES PLANTES QUI SUPPORTENT LA CONCURRENCE
DES RACINES DES ARBRES ET DES ARBUSTES
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ADENOPHORA ‘HEMELSTRALING’
AQUILEGIA ALPINA
AQUILEGIA CANADENSIS
AQUILEGIA CHRYSANTHA ‘YELLOW QUEEN’
AQUILEGIA ‘MUSIK ROT GOLD’
AQUILEGIA VULGARIS ‘NORA BARLOW’
AQUILEGIA 'RUBY PORT'
ARUM ITALICTUM ' ‘MARMORATUM’
ASPERULA LILACIFLORA
ASPERULA TAURINA
ASTER DIVARICATUS
BEGONIA EVANSIANA
CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘BLAURANKE’
CAMPANULA POSCHARSKYANA ‘LISDUGGAN’
CAMPANULA RAPUNCULOIDES ‘ALBA’
CAMPANULA ‘SARASTRO’
CAMPANULA TRACHELIUM
CONVALLARIA MAJALIS 'FLORE PLENO MALTAT'
CONVALLARIA MAJALIS 'ROSEA'
DIANTHUS BARBATUS NIGRESCENS ‘SOOTY’
DICENTRA EXIMIA
DICENTRA FORMOSA 'BACCHANAL'
DICENTRA ‘PERCY PICTON’
DICENTRA SPECTABILIS
DICENTRA SPECTABILIS 'ALBA'
DISPOROPSIS PERNYI
DISPORUM FLAVUM
EPIMEDIUM 'FROHNLEITEN'
EPIMEDIUM PUBIGERUM
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EPIMEDIUM X ‘ORANGE KONINGIN’
EPIMEDIUM X RUBRUM
FRAGARIA VESCA ‘ILLA MARTIN’
FRAGARIA VESCA ‘FLORE PLENA’
FRAGARIA VESCA 'FRUCTO ALBA'
GERANIUM MACRORRHIZUM ‘CZAKOR’
GERANIUM MACRORRHIZUM ‘WHITENESS’
GERANIUM MACULATUM ‘EXPRESSO’
GERANIUM NODOSUM
GERANIUM X CANTABRIGIENSE
GERANIUM X MAGNIFICUM
HELLEBORUS ARGUTIFOLIUS
HELLEBORUS NIGER ‘PRAECOX’
HELLEBORUS ORIENTALIS 'RED LADY'
HELLEBORUS ORIENTALIS 'WHITE SPOTTED LADY'
HOSTA ‘AUREOMARGINATA’
HOSTA ‘GOLDEN TIARA’
HOSTA ‘LEMON LIME’
IRIS FOETIDISSIMA
IRIS GRAMINEA
LAMIASTRUM 'HERMAN'S PRIDE'
LATHYRUS LATIFOLIUS ‘WHITE PEARL'
LATHYRUS VERNUS
MAIANTHEMUM BIFOLIUM VAR. KAMTSCHATICUM
PACHYSANDRA TERMINALIS ‘GREEN CARPET’
PEUCEDANUM OSTRUTHIUM ‘DAPHNIS’
PHLOX DIVARICATA LAPHAMII
PHYSALIS FRANCHETTI ‘ZWERG’
POLYGONATUM HUMILE
POLYGONATUM VERTICILLATUM RUBRUM
POLYGONUM RUNCIFORME
POLYGONUM TENUICAULE
RODGERSIA AESCULIFOLIA
SAXIFRAGA STOLONIFERA CUSCUTIFORMIS
SAXIFRAGA URBIUM ‘VARIEGATUM’
SYMPHYTUM CAUCASICUM
TELLIMA GRANDIFLORA ‘PURPUREA'
TRICYRTIS LATIFOLIA
TRICYRTIS ‘SHIMONEA’
TUSSILAGO FARFARA
VINCA MINOR ‘ATROPURPUREA’
VINCA MINOR 'GERTRUDE JEKYLL'
VINCA MINOR ‘MARIE’
VIOLA ELATIOR 'ELISABETH'
VIOLA ODORATA
WALDSTEINIA TERNATA
CHAPITRE IV
LES GRAMINÉES
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CALAMAGROSTIS BACHYTRICHA
CAREX MORROWII ‘ICE DANCE’
CAREX MUSKINGUMENSIS ‘SILBERSTREIF’
DESCHAMPSIA CAESPITOSA ‘TAUTRAGER’
ERAGROSTIS TRICHODES ‘SUMMER STRAIN’
LUZULA SYLVATICA 'SOLAR FLAIR'
MILLIUM EFFUSUM 'AUREUM'
MISCANTHUS ‘GIGANTEUS’
MISCANTHUS SINENSIS ‘MORNING LIGHT’
MISCANTHUS SINENSIS ‘SILBERFEDER’
PANICUM VIRGATUM ‘BLUE TOWER’
PENNISETUM ORIENTALE 'KARLEY ROSE'
PHALARIS ARUNDINACEA ‘STRAWBERRIES
AND CREAM'
201 STIPA TENUIFOLIA
CHAPITRE V
LES ANGOISSES DU JARDINIER
CHAPITRE VI
COMMANDES ET VISITES DE NOS PÉPINIÈRES
Retrouvez toutes ces plantes, avec d’autres photos sur
www.jardindumorvan.com
(sur Google ou Yahoo, tapez juste jardin du morvan).
- Vente sur place l’après-midi, le mercredi, jeudi,
vendredi et samedi du 16 mars au 31 mai 2012
et du 1er septembre au 31 octobre 2012.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
La Chapelle de Mardore
Roanne
Paris
Thizy
Cublize
PÉPINIÈRE DU
LAC DES SAPINS
Lac des Sapins
MONTS DU
BEAUJOLAIS
Lyon
Villefranche
Les
Ponts
Tarrets
Amplepuis
Tarare
LYON
Paris
Auxerre
- Vente par correspondance
- Vente sur place tous les après-midi, de 14h à 18h,
sauf dimanche et jours fériés,
du 1er mars au 30 avril 2012 et du 1er septembre au 31 octobre 2012.
- Sur rendez-vous le reste de l’année.
Avallon
Lyon
Parc Naturel
du
MORVAN
Paris
MORVAN
Château-Chinon
Lyon
LE JARDIN DU MORVAN
à Larochemillay
Trajet : une heure et demi de NEVERS
une demi-heure d’AUTUN
Autun
Nevers
Luzy
Conception graphique : Lechat et la Souris - 03 86 71 05 85 - Varennes-Vauzelles - Impression : Imprimerie Normalisée - 03 86 71 05 70
Trajet : une demi-heure de ROANNE
une heure de LYON