Programme des officiels de tennis Canada
Transcription
Programme des officiels de tennis Canada
PROGRAMME DES OFFICIELS DE TENNIS CANADA MANUEL DES OFFICIELS INTRODUCTION À L’ARBITRAGE Module 1 : Programme, Règlements, Code de conduite Février 2011 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION .............................................................................................................1 RÔLE DES OFFICIELS ...................................................................................................6 LES RÈGLEMENTS DE TENNIS ....................................................................................8 LE CODE DE CONDUITE ............................................................................................. 16 AUTRES PROCÉDURES ET RÈGLEMENTS IMPORTANTS ...................................... 19 PAUSES-TOILETTE ............................................................................................. 19 PÉRIODE D'ÉCHAUFFEMENT APRÈS INTERRUPTIONS ................................. 20 DÉLAI MÉDICAL ................................................................................................... 20 PÉRIODES DE REPOS ........................................................................................ 22 TENUE VESTIMENTAIRE .................................................................................... 22 CODE DE CONDUITE POUR LES OFFICIELS ............................................................ 23 CONCLUSION ............................................................................................................... 25 NOTE : À l’exception des endroits spécifiés, l’utilisation du genre masculin vaut pour le féminin. Tennis Canada Officiating Department 1 Shoreham Drive Toronto, Ontario M3N 1S4 Tel.: 416-665-9777 Fax: 416-665-9017 [email protected] ii INTRODUCTION Bienvenue au Programme des Officiels de Tennis Canada! Le Programme des Officiels de Tennis Canada (POTC) a pour objet de former, de certifier, de désigner et d’évaluer tous les officiels de tennis au Canada. Comme partie intégrale de sa fonction, le Programme coordonne tout le travail des officiels lors de compétitions professionnelles, en particulier les deux Coupes Rogers (WTA et ATP) ainsi que les Challengers et Futures. Le Programme travaille aussi en étroite collaboration avec les associations provinciales en ce qui a trait à la formation et à l’affectation des officiels dans chaque province. Une grande partie de la fonction de formation du POTC réside dans l’organisation d’une série de stages pour les officiels. Le but de ces stages est d’assurer un haut niveau d’arbitrage et de favoriser l’uniformité et la cohérence dans l’arbitrage à travers tout le Canada. Un arbitrage de qualité est un élément clé du tennis à tous les niveaux, des tournois de club à ceux du Grand Chelem. Ce manuel d’introduction à l’arbitrage constitue le premier niveau de formation et est destiné aux débutants à l’arbitrage du tennis. Plusieurs d’entre vous sont probablement des joueurs de tennis, et quelques-uns ont peut-être même déjà agi à titre de juge de ligne ou d’arbitre de chaise dans votre propre club de tennis. Cependant, ce stage ne requiert pas d’expériences particulières dans le domaine de l’arbitrage. L’objectif de ce stage est d’initier les nouveaux officiels aux Règlements de tennis, au Code de conduite ainsi qu’aux techniques de base et procédures de l’arbitrage. Le stage présente plus particulièrement une introduction aux notions de base pour trois types d’officiel : le juge de ligne, l’arbitre de chaise et l’arbitre itinérant. Le tableau 1 résume la structure des stages du POTC. Après la réussite de ce stage et l’acquisition d’une expérience pratique, vous serez éligible à poursuivre votre apprentissage en assistant à des stages plus avancés où vos habiletés et connaissances seront davantage développées. Le tableau 2 présente un portrait détaillé du système de certification du POTC, en indiquant les exigences de certification requises pour chaque type d’arbitrage et selon chaque niveau (local, provincial, national). Après la réussite de votre certification de niveau national, si vous souhaitez gravir un échelon supérieur, vous avez la possibilité de vous inscrire à un stage organisé par la Fédération Internationale de Tennis (FIT), qui est responsable de la formation et de la certification pour le titre d’Officiel international (Exception faite des juges de ligne où Tennis Canada attribue des certifications internationales.). Le tableau 3 résume la structure de certification de la FIT. Vous êtes sur le point de commencer le processus de formation pour devenir officiel local de tennis. N’hésitez pas à poser des questions à votre directeur de formation pour 1 ce qui est de la matière présentée dans ce manuel ou concernant le POTC. Bien que ce manuel présente toutes les connaissances de base qui seront utiles pour devenir un officiel compétent, on vous rappelle que rien ne remplacera votre expérience sur le terrain. Travaillez autant que possible dans le but de mettre en pratique ce que vous allez apprendre dans ce manuel. 2 Tableau 1 Structure des stages, Programme des Officiels de Tennis Canada INTRODUCTION À L’ARBITRAGE (Juge de ligne, Arbitre de chaise, Arbitre itinérant) Certification d’officiel local Stage d’arbitre de chaise intermédiaire Stage d’introduction de jugearbitre/stage intermédiaire d’arbitre itinérant Stage d’arbitre en chef Stage de formateur / Évaluateur Certification d’arbitre de chaise provincial Certification de juge-arbitre et d’arbitre itinérant provinciaux Certification d’arbitre en chef provincial Certification de formateur provincial Stage d’arbitre de chaise avancé Stage intermédiaire de jugearbitre Certification d’arbitre de chaise national Certification de juge-arbitre et d’arbitre itinérant nationaux Note : Les juges de ligne progressent au fil de leur expérience sur le terrain et des évaluations. 3 Tableau 2 Programme des Officiels de Tennis Canada Structure de certification pour les officiels Niveau Local Juge de Lignes Assister au Stage d’introduction Affectation: 2 jours ou 4 matchs Recevoir 1 évaluation favorable Niveau Provincial Affectation: 5 jours ou 10 matchs Recevoir 1 évaluation favorable Niveau National Affectation: 10 jours ou 20 matches Recevoir 2 évaluations favorables Niveau Classement de International 2.0 ou moins Classification : I1- Supérieure I2 I3 Arbitre de chaise Assister au Stage d’introduction Affectation: 5 matchs Réussir le test Règlements du tennis Recevoir 1 évaluation favorable Assister au Stage provincial d’arbitre Réussir le test 1 d’arbitre Affectation: 15 matchs Recevoir 3 évaluations favorables Arbitre itinérant Assister au Stage d’introduction Affectation: 2 jours Réussir le test Règlements du tennis Recevoir 1 évaluation favorable Affectation: 10 jours Recevoir 1 évaluation favorable Juge-arbitre Affectation: 25 matches Recevoir 3 évaluations favorables Assister au Stage provincial de juge-arbitre Réussir le test de jugearbitre provincial Affectation: 15 jours Assister au stage national de jugearbitre Réussir le test national de jugearbitre Affectation: 3 tournois, dont 2 au niveau national/ interprovincial Assister à l’école ITF Blanc Argent Or Assister à l’école ITF Blanc Bronze Argent Or Arbitre en chef Assister au Stage provincial de juge-arbitre Réussir le test de jugearbitre provincial Affectation: 2 tournois (1 avec supervision) Formateur / Évaluateur Assister à l’atelier F/E Réussir les tests suivants: Règlements du tennis, test 1 des arbitres, test de jugearbitre provincial Affectation: 4 jours comme évaluateur Assister au Stage national d’arbitre en chef Affectation: 2 tournois comme arbitre en chef ou adjoint Réussir le test national de jugearbitre Affectation: 10 jours comme évaluateur Assister à l’école ITF Blanc Argent Or Les portions en Italique indiquent les exigences pour conserver son niveau de certification Mis à jour le 28 janvier 2008 4 Tableau 3 Fédération Internationale de Tennis Structure de certification pour les Officiels Arbitre de chaise Blanc -Toutes les rondes sur le circuit FIT, junior et vétéran; circuits ATP/WTA (selon le niveau); jusqu’à la dernière ronde des qualifications pour les Grands Chelems -25 matches professionnels Bronze -Toutes les rondes de challenger et de circuit de la FIT; jusqu’à la 1/2F pour Grands Chelems, circuits ATP/WTA, les matches de zone de la Coupe Davis et de la Coupe Fed -60 matches professionnels Argent -Toutes les rondes de tous les tournois, mais seulement jusqu’aux demi-finales pour la Coupe Davis et la Coupe Fed -60 matches aux Challenger 50K$ et plus Or -Toutes les rondes de tous les tournois -60 matches aux Grands Chelems, Circuits ATP/WTA, la Coupe Davis/Coupe Fed du groupe mondial Juge-arbitre Blanc - FIT junior, vétérans et fauteuil roulante -Travail régulier dans les tournois FIT et national Chef des arbitres Blanc -Tournois professionnels (avec approbation) -Tournois Fit et national -Travail régulier dans les tournois FIT et national Argent -Circuits ATP/WTA, Challengers, circuit FIT, Coupe Davis de zone, Coupe Fed de zone -Minimum de 2 tournois professionnels Or -Tous les tournois -Minimum de 2 tournois professionnels, dont 1 de 50K$ et plus Argent -Tous les tournois, sauf les Grands Chelems -Travail régulier sur les Circuits ATP/WTA, la Coupe Davis, la Coupe Fed et moins 5 Or -Tous les tournois -Travail régulier aux tournois 50K$ et plus RÔLE DES OFFICIELS Juge-arbitre Le juge-arbitre prend les décisions finales concernant les Règlements de tennis, les règlements des tournois, le Code de conduite et pour toutes les situations qui demandent une solution immédiate dans un tournoi donné. Il supervise tous les aspects du jeu, y compris, mais ne se limitant pas à, la conduite et le comportement des joueurs, des entraîneurs, des parents, des officiels et des chasseurs de balles. En collaboration avec le comité organisateur, il participe au tirage au sort public et à la préparation de l’horaire et de l’ordre des rencontres. Le juge-arbitre décide de tout point de droit que l’arbitre de chaise est incapable de trancher ou qu’un joueur lui soumet. La décision du juge-arbitre dans ces cas-ci est finale. Le juge-arbitre est responsable de la suspension et du report des matchs quand les conditions climatiques, l’éclairage, les conditions du terrain ou d’autres circonstances l’exigent. Le juge-arbitre nomme, assigne (et remplace ou réassigne, au besoin) et évalue les arbitres de chaise et les juges de ligne. Dans certains cas, les responsabilités mentionnées ci-dessus sont assumées par un seul officiel. Dans d’autres cas, certaines fonctions impliquant la sélection, l’assignation et l’évaluation des officiels peuvent être déléguées à un arbitre en chef. Au niveau du tennis professionnel, un superviseur, assigné par l’ATP, la WTA ou la FIT, partagera le plus souvent certaines des responsabilités du juge-arbitre. Arbitre en chef L’arbitre en chef nomme, assigne (et remplace ou réassigne, au besoin) et évalue les arbitres de chaise et les juges de lignes dans les tournois où le juge-arbitre lui a délégué ces tâches. Arbitre de chaise L’arbitre de chaise est responsable de tous les aspects du match auquel il est assigné. Il applique les Règlements de tennis, le Code de conduite et les règlements du tournoi sur le terrain. En l’absence d’un ou plusieurs juges de lignes, l’arbitre de chaise exerce luimême leurs fonctions à l’exception de celles qu’il délègue à un autre officiel ou aux joueurs. Si le juge-arbitre ou l’arbitre en chef n’a pas confié d’assignation spécifique aux juges de lignes, l’arbitre de chaise les place aux endroits qu’il juge les plus appropriés. Pendant un match, l’arbitre de chaise peut déplacer ou retirer n’importe quel juge de ligne si cela améliore l’arbitrage du match. L’arbitre de chaise tranche toutes les questions de fait qui surviennent pendant un match. Cela inclut le renversement de la décision d’un juge de ligne en cas d’erreur flagrante de ce dernier. L’arbitre de chaise décide en premier recours de toutes les questions de droit survenant pendant un match; toutefois le joueur a le droit de faire appel au juge-arbitre concernant la décision de l’arbitre de chaise sur une question de droit. 6 Arbitre itinérant Un arbitre itinérant est un officiel qui exerce sa juridiction sur plus d’un terrain en cas de matchs joués sans arbitre de chaise. Ses fonctions sont les mêmes que celles d’un arbitre de chaise et incluent, mais ne se limitent pas, aux responsabilités suivantes : s’assurer que les terrains sont prêts au moment opportun; faire valoir les Règlements de tennis, le Code de conduite et les règlements du tournoi; résoudre les disputes entre les joueurs; renverser les appels de lignes des joueurs en cas d’erreur flagrante et appeler les fautes de pied quand il est en mesure d’observer directement le terrain; assurer le contrôle de la foule, des parents et des entraîneurs. Juge de ligne En tant que membre de l’équipe d’officiels sur le terrain, le premier rôle du juge de ligne est d’assister l’arbitre de chaise en déterminant si une balle tombe à l’intérieur ou à l’extérieur des limites du terrain. De plus, le juge de ligne appelle les fautes de pied ainsi que les services accrochant le filet (dans le cas du juge de filet), et peut remplir d’autres fonctions qui lui sont attribuées par l’arbitre de chaise (par exemple, accompagner les joueurs aux toilettes pendant un match, préparer et changer les balles). En tant qu’assistant de l’arbitre de chaise, le juge de ligne n’œuvrera jamais dans un match qui n’est pas dirigé par un arbitre de chaise. 7 LES RÈGLEMENTS DE TENNIS Cette section n’a pas la prétention de remplacer la partie «Règlements de Tennis » qu’on retrouve dans les Règles du jeu de Tennis Canada. Notre intention est aussi bien de fournir un résumé facile à utiliser de quelques-uns des règlements les plus importants que de présenter quelques informations complémentaires utiles. 1. Le terrain. 23,77 m (78 pieds) de long par 8,23 m (27 pieds) de large. Quand une rencontre de simple est disputée sur un terrain de double, on place deux « piquets » d’une hauteur de 1,07 m (3 pi 6 po) pour supporter le filet sur les côtés. Le centre de chacun des deux piquets est placé à 0,914 m (3 pi) à l’extérieur des lignes de côté, de part et d’autre du filet. Au centre, le filet a une hauteur de 0,914 m (3 pi) et il est tendu au sol par une sangle. La ligne de service au centre (et sa continuité, la « marque centrale ») doit être d’une largeur de 5 cm (2 po). Toutes les autres lignes n’ont pas moins de 2,5 cm (1 po) ni plus de 5 cm (2 po) de large, à l’exception de la ligne de fond qui ne doit pas dépasser 10 cm (4 po) de large. 2. Les dépendances permanentes. Elles comprennent les clôtures en arrière du terrain et de côté, les estrades, les sièges fixes ou amovibles, et les chaises qui entourent le terrain et leurs occupants. Également, l’arbitre de chaise, les juges de ligne et les chasseurs de balles lorsqu’ils occupent leur place respective. Quand un court est utilisé pour un simple avec un filet de double et des piquets de simple, les poteaux et la partie du filet qui se trouve à l’extérieur des piquets sont des dépendances permanentes et ne sont pas considérés comme étant des poteaux de filet ou comme faisant partie du filet. 3. La balle. Elle doit être blanche ou jaune. La FIT a détaillé les normes concernant la taille et le poids de la balle. Notez bien que lorsqu’une balle devient inutilisable (i.e., dépressurisée ou endommagée par la surface) pendant le jeu, le point doit être rejoué. Par contre, une balle molle (i.e., qui a moins de pression que la normale) n’est pas un motif pour rejouer un point, même si l’arbitre de chaise juge que la balle devrait être remplacée. 4. La raquette. Le cadre de la raquette ne doit pas dépasser une longueur totale de 73,66 cm (29 po), y compris le manche, ni une largeur maximale de 31,75 cm (12,5 po). Le tamis a une longueur maximale de 39,37 cm (15,5 po) et sa largeur ne peut excéder 29,21 cm (11,5 po). Autant d’amortisseurs de vibrations peuvent être utilisés pourvu qu’ils soient placés à l’extérieur de la zone de croisement. Quand un joueur brise le cordage de sa raquette pendant un point, il doit terminer le point avec sa raquette. Si le relanceur brise son cordage lors d’une faute au premier service et qu’il choisit de changer sa raquette, le serveur a alors droit à un premier service. Si le relanceur choisit de ne pas changer sa raquette, alors le serveur utilise son second service. Le relanceur doit changer sa raquette s’il casse une corde sur un premier service qui est annoncé « let » étant donné qu’il ne peut commencer un point avec une corde brisée. 8 5. La marque dans un jeu. Le système de points sans avantage (« no-ad ») est maintenant une alternative au système traditionnel de pointage. À égalité, le relanceur doit choisir s’il désire relancer du côté gauche ou du côté droit du terrain. Le joueur qui gagne le point décisif gagne le jeu. La même procédure s’applique en double : l’équipe qui relance doit choisir de relancer du côté droit ou gauche du terrain; les joueurs de l’équipe qui relance ne peuvent changer de positions pour recevoir le point décisif. En double mixte, le joueur du même sexe que le serveur recevra le point décisif; les joueurs de l’équipe qui relance ne peuvent changer de positions pour recevoir le point décisif. 6. La marque dans une manche. Dans un tournoi sanctionné par Tennis Canada, on joue un jeu décisif (un bris d’égalité) dans n’importe quelle manche lorsque la marque atteint six jeux partout. Le joueur dont c’est le tour de servir doit être le serveur pour le premier point. Son adversaire doit être le serveur pour le deuxième et troisième point et à partir de là, chaque joueur doit servir alternativement pour deux points consécutifs jusqu’à ce que le vainqueur du jeu et de la manche soit déterminé. À compter du premier point, chaque service doit être exécuté alternativement de la droite et de la gauche du terrain. Les joueurs doivent changer de côtés après chaque « séquence » de six points et à la fin du jeu décisif. Le joueur qui atteint le premier sept points remporte le jeu et la manche pourvu qu’il mène par une marge de deux points. Le format de manches « écourtés » (« short sets ») est une alternative aux manches normales. Le premier joueur/équipe qui remporte quatre jeux gagnent la manche, pourvu qu’il y ait au moins un écart de deux jeux; on joue un jeu décisif si la marque atteint quatre jeux partout. 7. La marque dans un match. Dans les tournois sanctionnés par Tennis Canada, les matchs se jouent au meilleur des trois manches, sauf si l’on utilise le format de manches « écourtés ». De plus, on peut employer deux alternatives : Jeu décisif de la partie (7 points). Lorsque le score dans une partie au meilleur des trois manches est de une manche partout, ou de deux manches partout dans une partie au meilleur des cinq manches, on jouera un jeu décisif pour décider du vainqueur. Ce jeu décisif remplace la dernière manche. Le premier joueur qui gagne sept points remportera ce jeu décisif de la partie et la partie à condition d’avoir deux points d’avance sur l’adversaire/les adversaires. Jeu décisif de la partie (10 points). Lorsque le score dans une partie au meilleur des trois manches est de une manche partout, ou de deux manches partout dans une partie au meilleur des cinq manches, on jouera un jeu décisif pour décider du vainqueur. Ce jeu décisif remplace la dernière manche. Le premier joueur qui gagne dix points remportera ce jeu décisif de la partie et la partie à condition d’avoir deux points d’avance sur l’adversaire/les adversaires. 8. Le serveur et le relanceur. Un joueur qui, au cours d’un point, traverse la ligne imaginaire qui prolonge le filet ne perd pas le point à condition qu’il n’entre pas sur le terrain de son adversaire. Pour recevoir un service, le relanceur peut se placer où il le désire de son côté du filet. 9 9. Choix du côté et du service. Le joueur qui gagne le tirage choisit soit de servir ou de relancer, soit de commencer à jouer d’un côté ou l’autre du terrain, soit d’exiger que son adversaire fasse le choix. Si la rencontre est interrompue avant le commencement (e.g., pendant l’échauffement), le résultat du tirage au sort demeure, mais les joueurs peuvent changer leur choix autant pour le service que pour le côté. 10. Changement de côté. Les joueurs doivent changer de côté à la fin du premier jeu, du troisième jeu et à chaque fois qu'un nombre impair de jeux est atteint dans chaque manche. Les joueurs doivent également changer de côté à la fin de chaque manche à moins que le nombre total de jeux de la manche soit un nombre pair, auquel cas le changement n'aura lieu qu'à la fin du premier jeu de la manche suivante. Au cours d'un jeu décisif, les joueurs changeront de côté tous les six points. 11. La balle en jeu. La balle demeure en jeu jusqu’à ce qu’elle fasse un second rebond ou qu’elle atteigne une dépendance permanente. Ainsi, un joueur qui effectue un « smash » gagnant mais touche le filet avec sa raquette avant que la balle fasse un second rebond, perd le point bien que la balle soit hors de portée de son adversaire. 12. La balle tombe sur la ligne. Une balle tombant sur une ligne est dans les limites autorisées du terrain. Ainsi, une balle qui est à 99% à l’extérieur est 100% bonne. 13. La balle touche les dépendances permanentes. Quand une balle en jeu touche une dépendance permanente après être tombée du bon côté du court, le joueur qui a frappé la balle gagne le point. Si la balle en jeu touché une dépendance permanente avant de tomber dans le court, le joueur qui l’a frappé perd le point. 14. Alternance au service. En double, une équipe peut changer l’ordre du service des joueurs au début de chaque manche. 15. Ordre des relanceurs en double. Les membres d’une équipe doivent maintenir l’ordre des relanceurs (i.e., celui qui relance le service du côté « égalité » du court et celui qui relance du côté « avantage ») pendant toute la manche. Au commencement d’une nouvelle manche, ils ont la possibilité de changer cet ordre. Le partenaire du serveur ou le partenaire du relanceur peut se placer où il veut de son côté de filet, à l’intérieur ou à l’extérieur des limites du terrain, même s’il obstrue la vue du relanceur. 16. Le service. En simple, le serveur doit se tenir derrière la ligne de fond, entre les prolongements imaginaires de la marque centrale et de la ligne de côté en simple. (En double, il peut se placer dans le prolongement du couloir de double). On considère que le service commence lorsque le bras du serveur commence son mouvement pour lancer la balle. 17. L’exécution du service. Si le serveur sert de la mauvaise moitié de son terrain (i.e., côté « égal » du court, côté « avantage » du court), sa mauvaise position doit être corrigée immédiatement. Cependant, tous les points ou les fautes demeureront. 10 18. La faute de pied. Une faute de pied a lieu si, pendant l’exécution du service (i.e., du moment où le mouvement du service est amorcé jusqu’à ce que la balle soit frappée), n’importe quelle partie du pied du serveur touche la surface du terrain à l’extérieur de la zone décrite dans l’article 16. Ainsi, une faute de pied survient si un pied touche la ligne de fond pendant l’exécution du service, ou s’il touche le terrain dans le prolongement imaginaire de la marque centrale ou de la zone à l’extérieur de la ligne de côté en simple. (Pour plus d’informations, voir le paragraphe « Faute de pied » de la partie concernant les juges de ligne.) Le pied peut être au-dessus d’une de ses zones « illégales » pourvu qu’il demeure dans les airs jusqu’à ce que la balle soit frappée. 19. La faute au service. Une faute survient si : a) le service ne tombe pas sur, ou à l’intérieur de, une des lignes qui démarquent le carré de service; b) la balle touche une dépendance permanente (autre que le filet, la sangle ou la bande) avant de tomber dans le carré de service; ou c) le serveur manque la balle en tentant de la frapper. Ainsi, un service qui atteint un poteau de filet, un piquet ou le filet entre le piquet et le poteau du filet et qui tombe à l’intérieur du carré de service approprié est une faute. Il n’y a pas faute si le serveur attrape la balle avec sa main ou sa raquette, ou s’il laisse tomber la balle au sol. 20. Le deuxième service. Si un joueur exécute son premier service – une faute – du mauvais côté de son terrain et que l’erreur est constatée, le second service sera effectué du bon côté du terrain. 21. Le moment de servir et de relancer. Le serveur a la responsabilité de vérifier si le relanceur est prêt. On considère que le relanceur est prêt à jouer, dès qu’il essaie de retourner le service. S’il ne l’était pas, le service (mais pas le point) devra être exécuté à nouveau. Notez bien, cependant, que le relanceur doit jouer au rythme raisonnable imposé par le serveur. Ça signifie que le relanceur peut ne pas bénéficier nécessairement du maximum de 25 secondes entre les points. 22. Le « let » au service. Une balle qui touche le filet, la sangle ou la bande (à l’intérieur des piquets, s’ils sont utilisés) et tombe dans le carré de service approprié, ou alors touche le receveur ou tout objet qu’il porte ou tient avant de toucher le sol est annoncée « let ». Le service est aussi un let quand la balle est servie lorsque le relanceur n’est pas prêt. 23. Le « let ». Sur un service annoncé « let », on rejoue uniquement ce service. Dans toutes les autres circonstances (e.g., une balle roule sur le terrain pendant un point), le point sera rejoué (i.e., premier service). On appelle « un let » si : a) une balle en jeu se brise; b) l’arbitre de chaise rectifie un appel de « out » à « bon », sauf dans le cas d’un coup clairement gagnant; c) le serveur est interrompu pendant l’exécution de son second service. Les appels de spectateurs ne constituent pas une raison suffisante pour appeler un « let ». 11 24. La perte du point. Entre autres possibilités, un joueur perd le point si : a) il est touché par, ou attrape, la balle avant qu’elle ne touche le sol, même s’il est à l’extérieur des limites du terrain (sauf dans le cas d’un service « let » - voir article 22); b) il attrape ou transporte la balle délibérément avec sa raquette, ou la frappe plus d’une fois; c) lui, sa raquette ou quelque chose d’autre qu’il porte ou tient, touche le filet, les poteaux, les piquets, le câble métallique, la sangle ou la bande, ou bien encore le territoire de son adversaire pendant que la balle est encore en jeu (notez que, sur un terrain avec des piquets, le joueur peut toucher le filet à l’extérieur des piquets ou bien toucher les poteaux); d) il effectue une volée avant que la balle ait passé le filet; e) la balle en jeu le touche lui ou quelque chose d’autre qu’il porte ou tient, à l’exception de la raquette dans sa main; f) s’il lance sa raquette et touche la balle. 25. Le retour est bon. Une balle est bonne si elle touche le filet, les poteaux, les piquets, le câble métallique, la sangle ou la bande, pourvu qu’elle passe au-dessus de ces obstacles et retombe en jeu dans le territoire de l’adversaire. Quand des piquets sont utilisés, la partie du filet comprise entre le piquet et le poteau, comme le poteau lui-même, est considérée comme une dépendance permanente; ainsi, une balle touchant le filet entre le piquet et le poteau est « out », même si elle retombe en jeu dans le territoire permis. Toutefois, une balle qui passe sous la corde du filet entre le piquet et le poteau de double sans toucher ni la corde du filet, ni le filet et ni le poteau de double et qui retombe en jeu, est considérée comme bonne. Veuillez noter, qu’en double, puisque le jeu a lieu sans piquets, la même balle serait appelée « through » (à travers); le joueur qui a frappé la balle perd donc le point. Une balle peut-être retournée à l’extérieur des poteaux du filet, qu’elle soit au-dessus ou en dessous du niveau du filet, pourvu qu’elle retombe en jeu dans le territoire de l’adversaire. Vous noterez que les poteaux (en double) et les piquets (en simple) jouent des rôles différents suivant qu’il s’agisse ou pas d’un service. Une balle qui, sur un service, atteint un piquet (en simple) ou un poteau (en double) est une faute; si la balle, pendant un échange, touche le piquet (en simple) ou le poteau (en double) et retombe en jeu dans la partie de terrain permise, la balle est bonne. La raquette d’un joueur peut passer au-dessus du filet après qu’il ait retourné la balle à condition que cette balle ait traversé le filet avant de l’avoir jouée. Dans le cas où une balle a été fortement coupée et a rebondi dans le territoire permis de l’adversaire avant de retourner du côté du filet du joueur qui l’a frappé initialement, le joueur dont c’est le tour de renvoyer la balle peut, pour frapper la balle, passer le filet en s’étirant, pourvu qu’il ne touche pas le filet. 26. L’obstruction. Lorsqu’un joueur pose un geste qui gène son adversaire au moment où il frappe un coup : si le geste est délibéré (e.g., un cri de « manque-là! »), il perd le point; s’il est involontaire (e.g., sa casquette tombe ), le point doit être rejoué (un « let » est appelé). Dans ce deuxième cas, le joueur doit être averti qu’un second geste dérangeant le jeu, même involontaire, entraînera la perte du point. 12 Si un joueur est gêné par quelque chose hors de son contrôle, autre qu’une dépendance permanente, on appelle un « let ». (Si la casquette de son adversaire tombe pendant un jeu, c’est l’obstruction; par contre, si sa propre casquette tombe, ce n’est pas considéré comme une « obstruction à lui-même ».) Un joueur qui arrête de jouer en pensant que son adversaire était gêné perd le point. Si un officiel appelle par erreur une faute ou un « out » et puis l’appel est ensuite corrigé, on doit jouer un « let », à moins qu’aucun des joueurs n’aient été gênés (e.g., sur un as ou un retour gagnant que l’adversaire n’a pas pu jouer). Il est nécessaire d’appeler un « let » si une balle en jeu atteint un objet dans les airs ou sur le terrain, à moins que ce soit un objet immobile qui soit arrivé sur le terrain avant que la balle ait été mise en jeu (e.g., une autre balle qui était sur le terrain avant le commencement du point). 27. Correction des erreurs. En principe, lorsqu'une erreur relative aux Règles du Tennis est constatée, tous les points joués précédemment restent acquis. Les erreurs ainsi constatées seront rectifiées comme suit : a. Au cours d'un jeu standard ou d'un jeu décisif, si un joueur sert de la mauvaise moitié du court, l'erreur doit être rectifiée des qu'elle est constatée et le serveur servira du bon côté du court selon le score. Une faute de service antérieure à la constatation de l'erreur reste acquise. b. Au cours d'un jeu standard ou d'un jeu décisif, si les joueurs ne se trouvent pas du bon côté du court, il faudra corriger l'erreur des qu'elle est constatée et le serveur servira du bon côté du court selon le score. Une faute de service antérieure à la constatation de I'erreur reste acquise. c. Si un joueur n'a pas servi à son tour au cours d'un jeu standard, le joueur qui aurait dû servir, doit servir dès que I'erreur est constatée. Toutefois, si le jeu est terminé avant la constatation de I'erreur, I'ordre des services est maintenu tel que modifié. Une faute de service de/des I'adversaire(s) antérieure à une telle constatation n'est pas comptée. En double, si les partenaires d'une équipe servent quand ce n'est pas leur tour, toute faute de service antérieure à la constatation de I'erreur sera acquise. d. Au cours d’un jeu décisif, si un joueur a servi alors que ce n'était pas son tour et que I'erreur est constatée après qu'un nombre de points pair ait été joué, I'erreur doit être corrigée immédiatement. Si I'erreur est constatée après qu'un nombre de points impair ait été joué, I'ordre des services demeurera interverti. Une faute servie par le/les adversaire(s) avant la constatation de I'erreur ne sera pas acquise. En double, si les partenaires d'une équipe servent quand ce n'est pas leur tour, toute faute servie avant la constatation de l'erreur restera acquise. e. Au cours d'un jeu standard ou d'un jeu décisif en double, s'il y a une erreur dans I' ordre de relance, on maintiendra cet ordre jusqu'à la fin du jeu dans lequel l'erreur a été constatée. Lorsque leur tour de relancer revient dans cette manche, les partenaires reprendront I'ordre initial de relance. f. Si un jeu décisif est joué à six jeux partout, alors qu'il avait été décidé avant la partie que le système de I'avantage serait appliqué, I'erreur doit être immédiatement corrigée si un seul point a été joué. Si l'erreur est constatée après le début du deuxième point, la manche se poursuivra avec jeu décisif. 13 g. Si un jeu standard (à l'avantage) est joué à six jeux partout, alors qu'il avait été décidé avant la partie qu'un jeu décisif serait joué, I'erreur doit être immédiatement corrigée si un seul point a été joue. Si I'erreur est constatée après que la balle ait été mise en jeu pour le deuxième point, la manche se poursuit à I'avantage jusqu'a ce que le score atteigne 8 jeux partout (ou un nombre pair plus élevé), auquel cas on jouera un jeu décisif. h. Si un jeu standard à I'avantage ou un jeu décisif est joué, alors qu'il avait été précédemment décidé de jouer un jeu décisif de la partie («match tie-break»), l'erreur doit être corrigée immédiatement si un seul point a été joué. Si I'erreur est constatée après que la balle ait été mise en jeu pour le deuxième point, la manche se poursuit soit jusqu'à ce qu'un joueur ou une équipe gagne trois jeux (et par conséquent la manche) soit jusqu'à ce que le score atteigne 2 jeux partout, auquel cas on jouera un jeu décisif de la partie. Cependant, si l'erreur est constatée après le début du cinquième jeu, on continuera de jouer la manche avec le système du jeu décisif. i. Si les balles ne sont pas changées après le nombre convenu de jeux, l'erreur doit être corrigée lorsque le joueur/l'équipe qui aurait dû servir avec les balles neuves sera appelé à servir à nouveau. Ensuite, les balles devront être changées de façon à respecter le nombre de jeux initialement prévu entre les changements. On ne changera pas de balles en cours de jeu. 28. Le rôle des officiels sur le terrain. L’arbitre de chaise prend les décisions finales sur des questions de fait. Il doit rendre un premier jugement sur les questions de droit. Le joueur peut faire appel d’une décision de l’arbitre de chaise concernant une question de droit (mais pas sur une question de fait) auprès du juge-arbitre, qui prend la décision finale sur le droit. Un arbitre de chaise peut renverser l’appel d’un juge de ligne s’il est certain que celui-ci a commis une erreur; le renversement doit être immédiat et ne fait pas suite à la réaction ou à la demande d’un joueur. Si un juge de ligne a la vue obstruée par un joueur et que l’arbitre de chaise est incapable de prendre une décision concernant la balle, on rejoue le point. 29. Continuité du jeu et périodes de repos. Le relanceur doit suivre le rythme du serveur, s’il est raisonnable. Aux changements de côtés, les joueurs ont droit à une minute 30 secondes de repos. Après le premier jeu de chaque manche, les joueurs ne sont pas autorisés à prendre ce repos lors du changement de côté; le jeu reprend aussitôt. À la fin de chaque manche, on accorde deux minutes (120 secondes) de repos aux joueurs. Si la manche se conclut sur un nombre de jeux impairs, les joueurs changeront de côtés après le repos; si la manche se conclut sur un nombre de jeux pairs, ils ne changeront pas de côtés après le repos. Dans les compétitions sanctionnées par Tennis Canada, le temps maximum autorisé entre les points est de 25 secondes. Le jeu ne doit jamais être suspendu pour donner la possibilité à un joueur de recouvrer sa force, son souffle ou sa condition physique. Si, dans des circonstances indépendantes de la volonté du joueur, ses vêtements, ses chaussures ou tout équipement indispensable (à l'exclusion de sa raquette) s'abîment ou nécessitent le remplacement, I'arbitre peut accorder au joueur un délai supplémentaire pour remédier au problème. 14 30. Les conseils. À l’exception de quelques compétitions par équipes (et alors, seulement lors de changements de côtés), un joueur n’a pas l’autorisation de recevoir des conseils pendant le déroulement d’un match, qu’ils soient sous forme verbale ou de gestes. Si un match est interrompu et qu’on donne la permission au joueur de quitter le terrain (e.g., interruption due à la pluie), il n’y a aucune restriction sur les conseils que peuvent recevoir les joueurs. Tennis en fauteuil roulant Les Règlements de tennis en fauteuil roulant sont les mêmes que ceux qui s’appliquent pour le tennis ordinaire en simple ou en double, à l’exception du fait que la balle peut effectuer deux rebonds pour les joueurs en fauteuil roulant; le joueur doit retourner la balle avant qu’elle ne touche le sol une troisième fois. Le second rebond peut s’effectuer, soit à l’intérieur des limites du terrain, soit à l’extérieur de ses limites. Le fauteuil fait partie du corps et tous les règlements qui concernent le corps d’un joueur (e.g., touches, fautes de pied) s’applique aussi au fauteuil. Quand un joueur en fauteuil joue avec ou contre un joueur debout, en simple ou en double, les règlements du tennis en fauteuil s’appliquent pour le joueur en fauteuil roulant alors que les règlements du tennis sans fauteuil s’appliquent pour le joueur debout. Dans ce cas, le joueur en fauteuil a droit à deux rebonds alors qu’on permet un seul rebond au joueur debout. 15 LE CODE DE CONDUITE Tous les joueurs et les officiels ont la responsabilité d’encourager et de maintenir le plus haut niveau d’esprit sportif, de courtoisie et de franchise et ont l’obligation d’éviter tout geste antisportif et tous les actes ou pratiques qui seraient nuisibles au jeu. Puisque la liste des actes inacceptables est plutôt longue, cette partie résume les infractions au Code de conduite les plus communes. Une liste complète et une explication détaillée des infractions se retrouvent dans Les Règles du jeu. 1. Utilisation abusive des balles. Les joueurs ne doivent pas frapper ou lancer une balle de tennis d’une façon violente, dangereuse ou colérique sur les lieux d’un tournoi. On entend par utilisation abusive des balles le fait de frapper délibérément la balle à l’extérieur du terrain, de la frapper dangereusement ou violemment sur le terrain, ou de la frapper sans égard aux conséquences. 2. Utilisation abusive des raquettes ou de l’équipement. Les joueurs ne peuvent pas frapper, donner des coups de pieds ou lancer une raquette ou une autre pièce d’équipement d’une façon violente ou colérique sur les lieux d’un tournoi. On entend par utilisation abusive des raquettes ou de l’équipement le fait d’endommager ou de briser délibérément et violemment des raquettes ou des pièces d’équipement, ou le fait de frapper intentionnellement le filet, le terrain, la chaise de l’arbitre ou quelque autre dépendance permanente, sous le coup de la colère ou de la frustration. 3. Agression physique. Les joueurs ne peuvent, à aucun moment, agresser physiquement un officiel, un adversaire, un spectateur ou quelque autre personne sur les lieux d’un tournoi. On entend par agression physique le fait de toucher une autre personne sans son autorisation. 4. Excès de langage. Les joueurs ne peuvent, à aucun moment, utiliser un langage excessif à l’égard d’un officiel, d’un adversaire, d’un spectateur ou de toute autre personne sur les lieux d’un tournoi. On entend par excès de langage une déclaration qui suppose la malhonnêteté ou la désobligeance, l’insulte ou toute autre parole abusive. 5. Langage obscène. Un joueur ne peut pas utiliser un langage obscène sur les lieux d’un tournoi. On entend par langage obscène toute utilisation de mots usuellement connus et associés à des grossièretés, et qui sont prononcés de telle façon qu’on puisse les entendre. 6. Geste obscène. Les joueurs ne peuvent pas poser des gestes obscènes de n’importe quel ordre sur les lieux d’un tournoi. On entend par geste obscène les mouvements des mains, de la raquette ou des balles qui ont communément une signification obscène. 16 7. Délai déraisonnable. Le joueur ne peut causer de délais déraisonnables pour quelque raison que ce soit. Cela s'applique pour le temps entre les points (un maximum de 25 secondes), entre les changements de côté (un maximum de 90 secondes), entre les manches (un maximum de 120 secondes), au jeu du receveur qui suit le rythme du serveur, aussi bien qu'aux délais médicaux et aux autres interruptions de jeu. Il est important de faire la distinction entre les délais qui sont des Délais indus (« time violations ») et ceux qui constituent des Infractions au Code de conduite pour délai déraisonnable. Lorsqu'un joueur prend simplement trop de temps (entre les points ou pour retourner sur le terrain après un changement de côté, par exemple), cette action est considérée comme un « délai indu ». Les délais indus sont distincts des infractions au Code de conduite pour délai déraisonnable, et elles ont leur propre échelle de points de pénalité (un avertissement la première fois et un point de pénalité pour chaque infraction ultérieure, mais non consécutive). D'autre part, dans certains cas (e.g., après un délai médical, quand un joueur perturbe inutilement le jeu (« gamesmanship »), après que l’arbitre de chaise ait indiqué de reprendre le jeu) le délai tombe sous la clause du délai déraisonnable du Code de conduite et le joueur sera pénalisé selon l’échelle de points de pénalité (avertissement, pénalité d'un point, disqualification - voir plus bas). 8. Les conseils. Un joueur ne peut recevoir de conseils au cours d'une rencontre sauf dans certaines compétitions d’équipes qui le permettent formellement. Cela s'applique à toutes formes de communication, audibles ou visibles, entre un entraîneur (ou parent) et un joueur, à l'exception des expressions classiques d'encouragement (e.g., « vas-y », « tu es capable »). 9. Conduite antisportive. Les joueurs doivent en tout temps faire preuve d'esprit sportif et respecter l'autorité des officiels et les droits des adversaires, des spectateurs et de toute autre personne. On entend par conduite antisportive toute action excessive ou préjudiciable aux intérêts du tournoi et /ou du sport. Une conduite antisportive peut aussi inclure plusieurs infractions faites simultanément comme le langage obscène et l'utilisation abusive des balles. Notez bien que le Code de conduite est continuellement en vigueur sur les lieux du tournoi. Donc, un langage obscène formulé dans les vestiaires constitue une infraction au Code de conduite, aussi bien qu'une raquette lancée sur une chaise après le point final d'un match. (En effet, plusieurs joueurs croient à défaut que le Code de conduite cesse d'être effectif lorsque le dernier point du match est joué.) Les entraîneurs et les parents doivent aussi se conformer au Code de conduite. Un joueur peut se voir imposer une infraction au Code de conduite pour le comportement de son entraîneur ou d'un parent (par exemple, l'utilisation d'un langage obscène ou d'un langage abusif envers un adversaire, un officiel ou un membre du comité organisateur). 17 L’échelle des points de pénalité utilisée pour le tennis amateur concernant les infractions mentionnées ci-haut est comme suit: Première infraction............avertissement Deuxième infraction.......…pénalité d'un point Troisième infraction et chaque infraction subséquente...........pénalité d’un jeu Toutefois, après la troisième offense le juge-arbitre décidera si chaque infraction subséquente mérite une disqualification. Il est important de se rappeler qu’en double, l’échelle des points de pénalité s’applique à l’équipe plutôt qu’à un joueur individuel. Ainsi, si le joueur A commet une première infraction au Code de conduite, et si son partenaire B commet à son tour une première infraction au Code, l’équipe est sanctionnée par une pénalité d’un point. La prochaine infraction de l’un ou l’autre des deux joueurs entraînera donc une disqualification. 18 AUTRES PROCÉDURES ET RÈGLEMENTS IMPORTANTS Même si les Règlements de tennis traitent de la vaste majorité des règlements qu'un arbitre de chaise (ou un arbitre itinérant) sera amené à appliquer, il existe quelques autres procédures et règlements qui ne sont pas clairement mentionnés dans le livre des règlements. Il s’agit des pauses-toilette, de la période d'échauffement après interruptions, du délai médical, des périodes de repos et de la tenue vestimentaire. PAUSES-TOILETTE En ce qui concerne le tennis amateur, pour lequel vous œuvrerez jusqu'à ce que vous ayez complété les stages d'arbitrage des niveaux intermédiaire et avancé, les règlements concernant les pauses-toilette peuvent se résumer comme suit: Tout joueur peut demander et obtenir la permission de quitter le terrain pour un temps raisonnable afin de se rendre à la toilette (ou, chez les femmes, d’aller au vestiaire pour changer de vêtements). Les pauses-toilette devraient être prises durant la pause entre deux manches et ne peuvent être utilisées à aucune autre fin. Pause-toilette d’urgence : S’il est nécessaire pour un joueur de se rendre à la toilette pendant une manche, il doit y aller avant son propre service. Dans ce cas, un temps raisonnable lui est accordé. Dans des circonstances exceptionnelles, s’il est nécessaire pour un joueur de quitter le terrain avant ou pendant le service de son adversaire ou pendant son propre service et qu’il n’est pas de retour et prêt à continuer le jeu à l’intérieur du temps permis (par exemple, 25 ou 90 secondes), le joueur sera pénalisé par des infractions consécutives pour délai indu (Time Violations) (c’est-à-dire, un avertissement pour la première infraction et la perte d’un point pour chaque infraction subséquente). À noter : le nombre d’infractions pour délai indu qu’un joueur peut recevoir dans ce contexte est limité : le chrono sera en marche à partir du moment où le joueur quitte le terrain jusqu’au moment où il/elle devrait servir. La pénalité maximum est donc la perte du jeu courant (si c’est son service) et du jeu suivant (celui du service de son adversaire). Bris d’égalité : Une pause-toilette d’urgence accordée à l’un ou l’autre joueur immédiatement avant un bris d’égalité (c’est-à-dire, à 6-6 dans une manche) sera considéré comme étant avant son propre service; un temps raisonnable est donc permis. Une pause-toilette d’urgence prise durant un bris d’égalité assujettira le joueur à des infractions consécutives pour délai indu, qui pourraient continuer jusqu’à la fin du bris d’égalité. Les pauses pour changer de vêtements (femmes) doivent être prises lors d’une pause entre deux manches. Chez les femmes, chaque joueuse a droit à un maximum de 2 pauses par match en simple. Chez les hommes, chaque joueur a droit à 1 pause-toilette dans un match au meilleur de trois manches (et à 2 pauses-toilette dans un 3 de 5). En double, chaque équipe a droit à un maximum de 2 pauses. Si les partenaires quittent ensemble le terrain, ils utilisent alors une de leurs deux pauses. 19 Chaque fois qu'un joueur quitte le terrain pour se rendre à la toilette, cette pause est considérée comme une pause autorisée, peu importe si son adversaire quitte le terrain. Une pause-toilette prise pendant la période d’échauffement ou entre la période d’échauffement et le début du match sera comptabilisée comme une pause-toilette «officielle». Toute pause-toilette supplémentaire (par exemple, la deuxième pour un homme ou la troisième pour une femme) prise aux changements de côté ou pendant une pause entre deux manches est permise, mais le joueur doit retourner sur le terrain et être prêt à jouer dans le délai normal prévu (90 secondes pour un changement de côté; 120 secondes entre deux manches). Tout manquement à ce règlement constitue une infraction au Code de conduite pour délai déraisonnable. Le juge-arbitre a l’autorité de refuser à un joueur la permission de quitter le terrain pour une pause-toilette ou pour changer de vêtements s’il pense qu’il s’agit d’un comportement antisportif ou d’un abus flagrant des règlements. PÉRIODE D'ÉCHAUFFEMENT APRÈS INTERRUPTIONS Lorsqu'un match est interrompu (par la pluie, par exemple) l'arbitre de chaise avertit les joueurs de la période de temps d'échauffement qui leur sera allouée avant la reprise du match. Le temps d'échauffement alloué dépend de la durée de l'interruption, comme on l'indique ci-dessous: Interruption de 0 à 15 minutes...................aucun échauffement Interruption de 15 à 30 minutes.................3 minutes d'échauffement Interruption de plus de 30 minutes..............5 minutes d'échauffement DÉLAI MÉDICAL a. Délai médical Au cours du match ou de l’échauffement, un joueur peut demander une seule pause médicale de trois (3) minutes pour chaque condition médicale ou blessure traitable distincte. En général, une condition médicale ou blessure sera évaluée et/ou traitée pendant un changement de côtés ou un repos de fin de manche. Toutefois, si le joueur développe une condition médicale ou blessure aigue (qui survient subitement et empêche le joueur de continuer le jeu, par exemple quand le joueur se tord la cheville) nécessitant un traitement médical immédiat, il peut demander une évaluation et/ou traitement immédiat. Si un soigneur ou un autre membre du personnel médical est disponible, la pause médicale débute après l’évaluation de la condition médicale par ces derniers. 20 En l’absence d’un soigneur ou d’un autre membre du personnel médical, le juge-arbitre, l’arbitre de chaise ou l’arbitre itinérant expliquera au joueur les règlements concernant la pause médicale et lui permettra de se soigner. Le joueur peut recevoir les soins d’un entraîneur ou d’un parent uniquement si ces soins sont administrés sous la supervision directe d’un officiel. L’officiel pourrait fournir du matériel de soutien au traitement (par exemple, des pansements ou de la glace). Dans ce cas, la période de trois minutes débute dès l’amorce du traitement. La pause médicale n'est pas permis en cas de fatigue générale ni de baisse de la condition physique ni de crampes musculaires. Toute manifestation clinique distincte de maladie due à la chaleur sera considérée comme une (1) condition médicale traitable. Crampes musculaires : Un joueur peut être traité pour crampes musculaires seulement durant le temps imparti pour les changements de côtés et/ou les pauses de fin de manche. Les joueurs ne pourront pas bénéficier d’une pause médicale pour le traitement de crampes musculaires. Si le joueur n’est pas en état de poursuivre la partie en raison de crampes musculaires aiguës, il/elle pourra choisir de renoncer au(x) point(s)/jeu(x) nécessaires pour parvenir au changement de côtés ou à la pause de fin de manche afin de bénéficier sur le champ d’une évaluation et, s’il reste suffisamment de temps, d’un traitement médical. Le joueur a le droit de recevoir un total de deux (2) traitements complets pour crampes musculaires pour l’ensemble des changements de côtés ou pauses de fin de manche, et ceux-ci ne seront pas forcément consécutifs. Si seulement une partie d’un changement de côtés ou d’une pause de fin de manche est utilisée pour l’évaluation et/ou traitement initiaux, il pourra y avoir au plus deux (2) traitements supplémentaires complets pour crampes musculaires lors de changements de côtés ou pauses de fin de manche. Saignements : Si un joueur saigne, le jeu doit être interrompu aussitôt que possible. Une pause de cinq (5) minutes au maximum pourrait être accordée pour contenir le saignement. S’il y a du sang répandu sur le court ou l’entourage immédiat du court, le jeu ne doit reprendre que lorsque le sang répandu aura été entièrement nettoyé. Vomissements : si des vomissures se sont répandues sur le court, ou si le joueur demande un examen médical, le jeu doit être interrompu immédiatement. Le jeu ne doit reprendre que lorsque les vomissures répandues auront été entièrement nettoyées. Si la condition médicale est traitable, une pause médicale sera accordée; si la condition est non traitable, le jeu reprendra aussitôt que le terrain aura été nettoyé. b. Pénalité Une fois la pause médicale de 3 minutes terminée (en plus d’un temps raisonnable pour remettre les souliers et les chaussettes, au besoin), tout délai supplémentaire constitue une infraction au Code de conduite et peut être sanctionné selon l’échelle des points de pénalités. 21 PÉRIODES DE REPOS Tennis Canada recommande d’accorder une période de repos de dix (10) minutes après la deuxième manche dans les rencontres au meilleur de trois manches impliquant les hommes et les femmes de 60 ans et plus. Le repos de dix (10) minutes commence à la fin du dernier point de la manche et se termine quand les joueurs sont en place pour le premier service de la manche suivante. Ce repos n’est pas obligatoire. Les joueurs des catégories d'âge mentionnées ci-dessus doivent s'entendre mutuellement s'ils veulent refuser la période de repos. Si un seul joueur ou une seule équipe souhaite profiter de la période de repos, elle doit être accordée. Les officiels doivent s'assurer que la période de dix minutes n'est jamais dépassée et être prêts à pénaliser les joueurs qui sont en retard. Toute prolongation de la période de repos au-delà des 10 minutes prévues constitue une infraction à l’article 29 des Règlements de tennis qui porte sur la continuité du jeu et entraînera une pénalité selon l’article 3 du Code de Conduite portant sur les délais indus. À noter : dans ce contexte, les points de pénalité consécutifs sont permis. En cas de conditions climatiques extrêmes (par exemple, une température très chaude et humide), le juge-arbitre peut aussi accorder un période de repos de 10 minutes après la deuxième manche pour toute catégorie d’âge. Pendant une période de repos autorisée, les joueurs peuvent consulter leurs entraîneurs. TENUE VESTIMENTAIRE Au niveau professionnel, il y a des règlements bien détaillés concernant l'équipement et les vêtements des joueurs. Au niveau local, nous ne sommes pas concernés par tant de détails mais on se fie plutôt au principe général qui dit que chaque joueur doit se présenter pour jouer avec une tenue de tennis convenable, comme désignée par le comité du tournoi et/ou le club hôte. Par exemple, lors de plusieurs tournois, un tee-shirt et des shorts en jeans coupés sont considérés comme une tenue inacceptable. Par le passé, un tee-shirt était simplement décrit comme un chandail sans col. À présent, quelques chandails de tennis incluant ceux portés sur le circuit professionnel, n'ont pas de col ce qui rend la définition de « tenue convenable » plus difficile. Un joueur qui ne respecte pas les règlements concernant la tenue vestimentaire peut recevoir l'ordre de l'arbitre de chaise ou du juge-arbitre de changer sa tenue ou son équipement immédiatement. Refuser de se soumettre à une telle directive conduit à une disqualification immédiate. 22 CODE DE CONDUITE POUR LES OFFICIELS Tous les officiels certifiés de Tennis Canada doivent se conduire avec un haut niveau de professionnalisme, sur le terrain et en dehors. Tous les officiels doivent suivre les normes standard que voici : 1. Les officiels doivent être en bonne forme physique. 2. Les officiels doivent avoir une vision naturelle ou corrigée de 20-20 et une ouïe normale. 3. Les officiels doivent être ponctuels dans tous les matchs où ils sont assignés. 4. Les officiels doivent étudier, comprendre et maîtriser les Règlements de tennis. 5. Les officiels doivent se vêtir et garder une apparence qui convienne à la dignité et à l'intégrité du jeu. 6. Les officiels ne doivent pas consommer de boissons alcoolisées pendant les 12 heures avant leur match, ou en tout temps sur le site, pendant le déroulement du jeu, ou aussi longtemps que l'officiel est en uniforme. 7. Les officiels ne peuvent arbitrer aucun match dans lequel ils possèdent avec l'un des joueurs, un rapport quelconque qu’on pourrait considérer ou interpréter comme un conflit d'intérêt susceptible de jeter le doute sur leur impartialité. Non seulement un conflit d'intérêt est interdit, mais la seule apparence d'un tel conflit rendra l'officiel inapte à pareille tâche. Les officiels ne fraterniseront pas, ni ne deviendront des intimes des joueurs. Toutefois, il n'est pas interdit aux officiels de séjourner dans les mêmes hôtels que les joueurs, ou d'assister à des réceptions auxquelles les joueurs prennent part. 8. Les officiels ne devraient pas critiquer ou tenter d'expliquer les appels ou les décisions de d'autres officiels à quiconque si ce n'est ces officiels en personne, le juge-arbitre ou le directeur du Programme des officiels de Tennis Canada. 9. Les officiels ne peuvent rien parier d'aucune manière sur toute épreuve de tennis que ce soit. 10. Les officiels ne tiendront pas de conversation avec la foule avant, pendant ou après un match, sauf dans le cours normal de leurs interventions pour contrôler la foule pendant le match. 11. Les officiels ne participeront pas à une entrevue avec les média ni à une rencontre avec un journaliste dans laquelle ses déclarations sur l'arbitrage au tennis pourraient être imprimées ou diffusées sur les ondes sans l'approbation du juge-arbitre. 12. Les officiels se conduiront en tout temps de manière professionnelle et éthique, respectant à la fois l'autorité du juge-arbitre, les officiels sur le terrain, et le personnel du tournoi et gardant une conduite respectueuse envers les joueurs et le public. 13. Les officiels adresseront toute demande reliée au tournoi au juge-arbitre ou à l’arbitre en chef plutôt qu’au personnel ou au directeur du tournoi. 14. Les officiels garantiront leur engagement envers chaque événement jusqu’à la terminaison des tâches, déterminée par le juge-arbitre ou l’arbitre en chef. 15. Les officiels ne manifesteront aucun autre comportement qui, tout compte fait, pourrait généralement être considéré comme honteux, scandaleux, déshonorant, contraire au code professionnel ou comme une source d’embarras pour Tennis Canada. 23 Tout manquement aux principes étayés dans ce code de conduite des officiels assujettira l'officiel à une mesure disciplinaire en conformité avec le Programme des officiels de Tennis Canada, y compris le renvoi immédiat d’un tournoi et/ou une révocation du statut d’officiel. 24 CONCLUSION Le Programme des officiels de Tennis Canada administre un programme majeur de formation, d'entraînement et d'évaluation des officiels. Dans bien des cas, cela fonctionne conjointement avec les associations provinciales de tennis. Le degré de certification d'un officiel et ses progrès pour atteindre « une échelle de réussite supérieure » sont déterminés à la fois par son travail sur le terrain, son attitude et son comportement en dehors du terrain. Il est donc important d'agir en professionnel en tout temps, à la fois sur le terrain et en dehors. Un officiel n'arrête jamais d'apprendre. Observez les autres officiels et essayez d'apprendre des plus expérimentés que vous. Tenez un journal de vos matchs dans lequel vous noterez ce que vous avez appris et ce que vous avez fait comme erreurs. Aussi souvent que possible, des évaluateurs qualifiés jugeront votre performance. Les évaluations offrent deux principaux avantages. Pour l'officiel, elles lui fournissent une appréciation assez objective de sa performance et des conseils sur l'amélioration possible. Pour Tennis Canada et les associations provinciales, elles procurent l'information qui aide au processus de sélection des officiels pour des matchs particuliers et des tournois. Par-dessus tout, travaillez comme officiel dans autant de matchs que possible. C'est l'expérience qui construit l'officiel. 25