Les Sorcières, vol. 1, 2000

Transcription

Les Sorcières, vol. 1, 2000
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-$orcièrse
UN COLLECTIFRADICAL
ViVa
queceriainesÏemmesde la gauchemiF lemme unlguemenl comme machine à
la pnOpagandal
itanre
,r lvurlr
cner un
ournr.e
de prcpagande
"T,j:::,:gli
r4vrHlrsuye
iijllji;pÉsenl,
la hfte
Jusqu'à
esl me possibiltlé d'espace d'exPles-
iste
sion de débat d'anatyse' de crcativité
et de subversMtq qut permet dans
1rc
perspeetivede lutle, d'amener une inlltr
eneeà trarrers la collectivitÉ gû permettra (du moins c'est ee gu€ nous
espércns!), de lairc bougen de transTorrner,de eréenr.uredynamiqu€, loin de
la stagnation dans Ïaguelle tenle de
nous plonger l'ensemble des médias de
r€Ilexlive
bourgeoise tellemenf ils en mangenll(....).Un espace de crifigue apprclondt et permanenl du modèle de
soeiété dominant esl une base
:-9":^
gt
d'organisation
;att. restrcinf
so<,,æinr à
à ceÉains
ao;]sin=
niwqrp
qû
niwarx,
live
'rÏ;:.
!:"""'
tre an pratigue concrÈtemenl
, ;:,,i] Ie.b:'proposqû alimenl€nl nofe
poureorrr- ',ffii:ffffiTr:i:
solidariser.
'@Ë'
Prendre et agir ,
''i
L'oppressiondes lemm€s,oppltsçien
ROUS f€fuSOnS
sur laguellereposel'ensembledes-rab . ,','1,
porrshumains
desmmieriaii.
depuis
.-- r-
.",ii
ra
le
et la sponlanë,lté.ils'agit
n^ins de
Ào détnir
,.,,Èain à
à I'intÉrieur
r,inrv'rriarrr
j:i u moins
collectil du même nom. Le €d*rslil 6'est-'r,,.'-.
organicollectit
des
bas€s
&'un
d'abord Éunt sur une
permetlanl
de metsationnelles
cise.
leurs restriclions
à des
rôles de ménagères. de
pondeuses. d'élweuses de
mioehe,s, eet. Css exemples
5:,1
tiirdu rapport d'explottation
qui sotrmet les lemmes à
des stéréoh/p€s bien définis. laisserrt de Ïaçon évidenle une place bien
reslrcinte aux libre*hoix
de ehacune. he pahiarcat
est dcnc ur sptème d'opprcssion gui
nie la liberté des lemmes à disposer
d'elles-mêmes conrme bon leur semble.
mals gui les
i
ffi.
:î,iji*?,:'
pour
erëer
une
organisalion
dynamique. loin d'une slrueture amila-
c"gs-S+Wffii
donc é:mergé, dc la ÉeenqâBr€btt$-ff='.t:n,,
et combattante
ûgutà la Tois.
I'idëe' du iournal LElt sff:Wry_'f,Àaeuai
rzprodrûrr. que ee soil par le viol gue
se soit par la violenc€laife aux lemm€s,
renvoyée r#r.*!eà:;a*rsrl*i:*#
p'.,s sowent gu.arfrsmenr i,Ï
âu second plan et uu Ë*
hadrdsait par des sous_
comités. des sous_thèmes,
rcndanl difrcite la solidarisaliqn et la mise en plaez
définie des objectils com_T *
tl
muns à '.organisation
d.rme allemalive 'émintste r,t
masae gui ne lonl gue vomir la pensée
saitg
se voyatt
lémin_
,pwoir
l€
absolu du
nêes. s'est irttégrëe aur relalion$_' ,
phallUS
,_
humaines à de multiples nivçaux qu',tl.' ,.1
' ".
s'avèrc importanl a'ifenttlfr;$
nutnlu "*nrmes donc ann-palriareat comms lous tel systaSes où
c€ sr,uu*aLs. R";;hr";
s'érige le powoir d'indivldus sur,, ."-,-= ,---ï^:._^^"^:- ^,
domination sù il esl
d'autrcs, s'impose à une socierc-uàtJ; lg-oe
udTÎ,, W les hommes prcnsanr ses assises à travere-fs";-les,
powoir sur le dos des
aspaets du conditionnemeoruo"iur'*
TrT:5
L'homrne v conslitue
chasue individu. prrnsl it devient;;;
:iTi
tu lemme' I'objet'
saire de remettre ensuesrion ;;;;
:^:Ï"t
de suoi ? L'obiet sue
taestte de nss rapporrs. même ;i;:
::"^T1
rhomme s'appropn'e el adapte
tânerfr du milieu militanl, ut on o*
u^-volonlés' qu'ellss soienl
arriven à ænsrruira une sseicra éqati- 1
économlgue"sociale'
taire sans ralalion de po'votr, Ë""
Ï-i:T*
ou aulrs' gue ce soit
prcssion de hiérarchie ni au *rcgoi
::li:lle
parce qu'on considère la
salion C'est dsnc un psu sur celte base
Broc rECHNrquE
le suisunefemm(.
Jenesuisguecot(s,
Pièce
deviande.
0bietdedCsir.
7en'aiqu(faired'unc
âm(,
D'un(t€tesurlesipaules.
lruit dup(,chë,
R0ve
dechair.
taitssdemoiunân(,
(Jolie,
sois-sott(,
tais-toi.)
Animal
decirque
,
Corps
enpa(adc.
ga'àeft(,brûlée.
le nedemande
Aubûcher,
vilesorcière
,
Femme
aufoyer,
Genitrice,
vipèrel
J."
obligent à se plier à une catégorisati,on
de leur sexe laite sur la base des
inleÉfs que petmenl bien en tir€r e€lx.
qui s'apprcprienl le powoir
-$crclùrtr,
tisn sexuelle, le eapilalisme prctte de
la lemme et la manie au gré des €xigsnces des goinlres de la plastre.
Nous æmn es donc anfrapttallstcs
et refusons .rae Ia
L'histoire de I'humanité I'a
IlDéraflon des femnw æ tasæ
bien prowé. Àe pahiarcat a su se p€r
à I'ûntérlur
d'un swtènrc rral
FÉtuer à fræerc les âges en s'arlicupirs
n'admet
tous ,es êlres
lanl ars, difrérents systèmes d'exploilaftttmalns. Pas prus rrae nous
tion que ce soif I'esclavagi;sme, le lé;oqu'elle æ fasæ à l'ltr
aæpbns
dalisme
eu le capltalisme. C'esf
pourquoi, en cette épogue où les rap
ports d'explotfation sont délinis en
grande partie par le rapport d'argenl. ll
esf importanl de complrndre et de
dénoncer les liens qui se ttssenl enlre
le patrialrat et le capiialisme-
tértutrde
ætétdL
l;' état viole. assassins.
et réprime.
L'état
Le capifalisme
ne tombera
pas fouf ssul,
aidons{eI
c o n slilue un
atûrz sptème d'of
Le capitalisme. en tant
gue sptème
d'exploitation
où les
rapports de pouvolr s'érigenl sur la
base de I'aceumulation croissante du
capital au profit d'individus sur
d'ardres, se jmtifie sorwent sur la base
de l'état naturcl de l'être humain qui
serait wué à la compétition el à la
hiérarchie. f* discours dominanl nie liF
téralemenl l'fualité des êh€s hwnains.
En efret,ll serait confradictoirz de préttenù€ que nous potrvoffi, à l'intérieur
du système capitalists, construirc das
rapports fualttaines: l'égallté, est une
ehimèr€ dans ce sloRme où les rap
portô sonl gûdes par les prcEfs.
I:e patriarcat s'insèrs donc
trÈs bien dans le eapitalisme.La lemme
dwienl soumise au grand capital et
confinées aux l€les qui en découlent.
Elle dsvienl consommatriee, objet de
venle dz tous les aeablfs,... Elle va
même jusqu'à dwsir se serryir de son
cor?s conrme agant ssxuel pour sub.
venir à ses besoins primairres.Encorr
une lois sur la base d'une eafégorisa-
prrssion et
de répression gui se
justifie par le
grand
principe
de ( diviser pouP
miers tégnen n. ton objeclil étanl de
désolidarlser les individus enlr€s etg,
el ell€s. L'éttat se verd le point central
où totr les rapports humains s'élaborenl dans rm oldrz bien défini. modelê enære ure loi,s par les intéÉts de
csux el cell€s gui détiennenl le pormoir.
frargtnaltsée, la conlestation de eet
ordre établi est vite téprrmén Dans
I'histoire. les sorcières en sont rm
exempla très prcbant : elles ont étét
bÉlé€s au bteher, tortur€e.r. ulframarginalisées et mpfiEées parce gu'elles
rcftrsaienl de s€ plier au modèle soctal
de la temme-fipe. c'est-àdirr mariée,
soumise au pouvoir de la religioa des
hsmm€s el par exfension de l'éfiatl:'êtat ë,tèneau titrc de lois tous
les aspects de la vie en société, Les
lemmes. autanl que la soeiétédans sqn
ensemble, ont é)tétet sont ensopg
opprimées par la mainmise de l'état
FoC. I
sur lew vie. ?tinsi, nous rshsons qu€
l'égalttê des s€x(€sse détnissenl à I'intënieur d'un système qui sert dircctement le patriarcat. au prix de
réIormettes qui ne sersnt gue
réeupérê*,s par le pouvoir' établi du
patriarcat.
pensons
Jrat'r,
Noas
faut s'organlser
sar nos propres
bases
autogestlonà I'extérleur
nalres
dec
structures
soclales
établles
à partlr
da patrlarcat,
du
capltallsme
et de I'étaL
Pour gue ces slrueturcs d'op
przssion tqnrbent, il faû arriven à identilier el à comprendre les lormes
gu'elles prennent el lenler de les
dénoncer aelivement. poup signiter
notre rcftrs et le conerÉtiser. Ire collectiÏ enlend done se déûnir par la rêIlexlon autant qu€ pan I'action directe et
radicale. Rous eFoyons à I'olganisafion populairc et à la spontanéité. Cette
plate-lorme n'est pas exhausftve
puisgue noua tenons à demeur€r tur colleefil dynamiçrc, pÉl à la remise en
question et aux débats. Toutelois, ezs
bases libeÉaires demeur€nt le point de
ralliemenl de nolrc collectil
IESFEMMESAU
COMBATDÉNERONS
TOUTESVOS IOIS !!!
J.*
.$crcièrl*o
pâfç
|
st E0lnbattilB
rtililial0
astius"
offsnslus
Uns
200t:
mars
T
queporlesremmes'
et non le droit ô lo controceptiondonc,
f:?j:i:
por l'entremisede fédérotionsbidons celle-cine reconnoîtpos le droit des
ou d'unltgl -":Piqlt I PqF!991 femmes à disposerde leur corps
Forcequenousconsidérons,
Nous
PouRQLuoI rn 7 MÀRs ?
'
en
tonf que
Iif
n'y o pos qu'une
seule journéedons l'on-
née qui nous opportienne, Même si nous
respectons lo
journée du I
mors, porce
que
nous
sommes conscientes
que cette journée, est
porteuse de plusieurs
luttes
ouvrières,
menées por des
femmes ; il n'en reste
pos moins,que cetle
devonsdonc nousoçonis- comme elles le désirenl,Lo rellgion
(peu importeque ce soitou Québec,
en Afghonislon,ou Pokiston,en
quotidienet qu'il lron,,,)o foitdes rovogessursonpossoge et porticulièrementsur le dos
des femrnes,
$'f#M
{ûfrPfi,*srid
ço chonge.
T NEÀCTION
RÀDICÀLE
CONTRE
tÀ. MÀ}IIF ET L'ÀCTION
Lo monifestoTionque nous
ovonsoçoniséele 7 mors2000,oinsi
que l'octionrodicolequi s'enestsuivLEGLISE ? ie, visoitô dénoncerle ôle de l'Église
dons le q6tème potriorcolet copifolDepuisles débuts du isJe,Nous sommes tout è foit con\
christionisme,
l'Egliseo toujours scientes que l'oppression des
pôné, lo supémotiede l'hommesur femmes ne se limitepos qu'ô lo relilo femme, Loreligion,outilpremierde gion.Porcontre,nouscroyonsqu'ilest
dole
cefte instilution,
sertde véhiculelon- importontde continuerô se le ropo
dis que, l'Églisesert de symbole peler,puisguecelle-ciprendénormééré
suprême en complément ô ces menTde ploce, ouTontsur le plon
récupéée por
u sointes-véritées
D, Cetle institution sociolque politiqueet ce portoutsur
bien des instiTupor
céée
l'homme
et dirigéemojori- cefte foutueplonète,
tionsou fil des ons.LoJournéeinternopor
(lessceurs
toirement
des
hommes
C'es1vers l5h, que les militionolede lo femme esten lroinde se
que
n'étont
de
simples
servontes
ou
tontes
et
les militontsse sontrejointEs
tronsformeren fête institutionnolisée
o
service
de
ces
socro-soints
détenteurs
ou
Sguore
Philipsù, pour ensuite
profit
utiliséeou
de l'Étote1des entreprisesprivées,Celui-ci peut oinsi se de lo \érlté obsolue!!),fhomme est débuter lo monif vers 15h30, Dès
quosiun Dieu,tondisque lo femme notre orrivée, il y ovoiT déjô une
déresponsobiliserde lo question
est
so douce et obéissonTe
servonTe, voiturede flicspour nousoccueillir,Si
femme tout en oyont droit ù une
femme
Lo
ne
doit
en
oucun
cos militonteset militontssont reconnuEs
pseudo-gentil-progressiste
imoge de
qui prendsoinde ses peTitesfemmes déroger ù son rôle, de mère- pour leursrefords,les porcs eux por
contre sont reconune journéepor onnée, De plus,en m é n o g è r e Femmesde porfout,
reproductrice
nuspourleurponcu gentil popo ), l'Etot inscrirocette
reprenonsle contrôlede nosvies, tuolitéextême, [un
et
surtout,
elle
dote ù son colendrierofin d'essoyer
des porcs sortolors
de notrecorps,
de se foireun tout p'tit peu de copi- ne doil pos
y
s
e
s
o
e
r
pour
deso voiture,
lol polilique por l'entremisede so
etdenotre.Ombqt
lll
d'outreposser
portir
ô
lo
Fédérofion des Femmes du Québec
pense
pos
ces
limites.
femme
ne
Lo
pormi
recherche
du
responsoble
les
petit
cousue sur le cul du P8, Un
ll n'y o évidemment
u speech ' prédéterminéen consen- por elle-mêmeeî ce qui es1bon pour monifeslonlEs,
susesTlu et por lo suitetouslesmou- elle,seulson homrnele soit,llEgliseo pos de responsoble,puisque tout
Le coch
tonsse metlenlô opploudiren cæur, conlribué, por son discours, è l'monde es1responsoble,
entreTenir
cette
imoge
de
lo
femme
report
donc
bredouille
et
frusté
roide
journée
que
Alors,
cette
dewoiTen
être une de lutte ei de conteslotion, soumiseeT u protique " de pqr so de son expédition.pour ne revenir
que force de reproductionou profiTde que quelquesminutesplustord ormé
celle-ci en est réduiteô n'exister
pour servircertoins intérêtspolitico- l'homme protecfeur,viril et fort, De de songros( pod deticketsr,
plus,I'Egliserefusetoujoursde reconmolsoinsde politichiens
en monque
oinsique
de pouvcir,Lo libérotiondes femmes noîtrele droitù l,ovorfement
,.,surfepoge 5,,.
a
J*r
-$orclùrç*F
nrte t.#
Nous étions en troin de sortirdu murseTsurlessocrossointespeintures
motériels (poncortes, bonnières ,puis,noussortonsde l'égliseet 5 croix
etc,,, ,), d'une voiture visiblemenl sontbrûléessurles nrcrchesde cellegoée to lemporoirement,quond ce ci, en signe de proteslolionultime
porcelet s'esf opproché et o com- contre ceToutil ou servicedu potriorfinir,nousnous remettonsen
mencé ù remplir son foutu coT,Pour
licket.Heureusement,
celui-cin'o pos morche d'un pos occéléé, puisqu'ù
eu le temps de compléterson gesle ce moment-lô,leseffectifsporcinsont
de provocotionque
lo voiture étoil déjà
portie,Porlo suite,les
renfortssontonivésô
,
gronds coups flê ..,. s,;*,
sirène foisont leur , "',i;
ushowd'intimidotion, I
hobrtuel
Environl0 chorsde
flicspour lo vingtoine
que
de rrnnifestontEs
nous élions à ce
moment-lô,Tout ce
que nous foisions,
c'est d'ottendre le
reslonl
des
sur le
monifeslontEs
coin d'une rue,
I5h30,lo monif se
meTen morche vers
le sud (noussommes
environune cinquontoine
de
monifeslontEs, en
tout), suivi de so
gorde personnelled'environl2 chors
de coch, Nous onivonsdonc Ô lo
Cothédrole Morie-Reinedu Monde,
notrepointstrotégique,où nousdécidonsd'entrermolgé lo forteprésence
de celle-ci.
des cochs Ô l'extérieur
quosi doublé et l'onti-émeuteest sur
ploce, prête è intervenir Nous les
ovons ou cul, et nous décidons de
prendre une outre rue, Les chiens
enrogé déborque de leursvonettes
subiterrentet chorgent de tout bord
touTcôté sur les monlfeslontEs.
[un
de l'église, des fourgons,fonce Ô toute olluresur
Unefoisô l'intérieur
qui essoientde fuir
nousoccrochonsdes cintresun peu les monlfestonTEs
portout, ceux-ci symbolisontl'instru- comme ellesllsle peurcnt.Unmilitont
ment qu'utilisoitles femmes por le est ieté por tene eTmointenuou sol.
posséeTencoreoujourd'huidonscer- Unoutremilitontessoiede le libérer,il
onêté,C'est
toinspoys,pour
s'ovorterpor elles- éussit,moisil esToussitÔT
olors qu'un
mêmes. Nous loissons
sonstorder con- ouTre militroîner serviettes eT Oroonisons-nous
répression
injustifioble,et tont essoie
tre-cette
tomponsupropresuici
que jomois. d'intervenir
plus
fortEs
le soyons
et lô, poursymboliser
pour
ensemble
C'est
lo
culte de lo sointe
puretéde l'églisequi o
que nouslesouronsl!!
libérotionde
son comocontribuéd ce que les
femmes voienT leur menstruotions rode, pour se foire orrêterquelques
comme éTontquelquechosede sole secondesplustord opres l'échec de
qu'ilfout coct-eret dont il fout obsolu- songes1e,llsseronT
Touttroisonêtéset
ment éviterde porler,Nous mettons occusésd'ottroupementillégolet de
quelques condoms sur les slotues, voie de foiT sur une pouvre souspour qnnboliserlespositionsonti-con- merde,Quqtrefemmes seronlégoletroceplione1pro-reproduction
Ô n'im- menl orêTées, et occusées d'oÎpode quel prx,de cette institution,
Des Iroupementillégol,[une d'entreelles
oroffiTissont fqil sur les socrossoinls s'esifoit orrâée, porce que mêlée à
lo foule,elle filmoitleschiensqui étoit
entroinde brutoliserl'un des miliTonT,
reprises
en l'ossommqntô plusieurs
sur
le coin en béton d'une boîTeô fleurs,
Les porcs étoient Troisô exercer différentespriseset presionssur le miliTontpendonTqu'une floque de song
commençoità s'écoulerde lo Têtede
celui-ci,Un ombur:,:.
loncier eSt intervenu por cinq
leur
fois
en
disont : .. Anêtez,
orrêtez,vous ollez
me le mogoner
plus,
encore
Orrâe2.,.D pour se
finolement
foire
,,1 .
Ei:::,:.,,i-i{-
por l'un des
*ffi
.r'Tosser
ri'i'chiensqui en guise
ffiÆF
Fii:ril#
-#
réponse lui o
dê
e&tr' ,,.,,,1,*.i*s4
oit:<loisse-nous
W
vnnËmËBk#
M*s*5a*rj
f,ï'^'"**3ï:qïi
ûw ,"Ô son lit
-Ï menotlé ô
n, "W**
ot*"**
qu'il
se
foit
lire ses
l3
i*nt,rirraÆdroits'
-'' '.{.âf
r,hôpitor,
so
so
A l'hôpiïol,
rÉ.-
'jru
porte esl gordée
porcinqcocheset
il esi menotfé ô son lit,même lorsque
l'infirmière
luifero sespoinTs
de sutures,
fl nous sero impossiblede le voiç ni
même d'orncirde l'informolionsurson
étot, ovont qu'il ne sortede toule le
lendemoin,C'éToitlo premièrernonifestotionde so vie !!!
Dons les voiluresde flics, les
militontsonêtésse foisoienttroiterde
u fifis qui se loissentmener por les
femmes, de petits cons ou servlce
des femmesetc,,, u. Enplusde bien
d'outrescomrnenloiresseXsteset discriminotoires, Voilè ce qu'une
monif/qctionféministerodicoleo suscité comme réoctionchezces chiens
de gorde de l'ÉtoT.Donsles médios
bouçeois, l'offoire fut troitée d'une
foçon complètementdérisoireeTqui
relevoitdu délire,C'estpourcette roisonque l'ono cru bon de foirele tour
de lo questionen profondeur.
.f,"t
-$orcières
poge 6
Ul
\ n
rencontré des ?eprésentontes de lo /tÂarche.
C o m m es i l e p o t r i o r c o t n ' é , t a i t p o s u n p r o b l è m ee n s o i ,
se vivont iluotidiennement
dons le ropport de farce
h o m m e -sf e m m e s , s o u t e n u
por lq systàme copitoliste
,,fruef'Etat et ses f àrces de
.,#,pressionn
, e font gue
ædintenir en ploce. due
;qatf*:oh olorà ottendre
m o b f l i s o t i o nq u i n e
. i o u r n o lf é m i n i s t ea u
Québeë ne Deut molheureusem
ent éviter lo
question de lo l4arche des
femmes de l'an 2OO0 conf re la pauvreté ef les vio-,
lences' faifes au.x femmes.
C e p r o . i e t ,q u i e s t à l ' o r i g ine und initiirtive d e la FRf
eS femmes
G é,dérotion'd
Q u é . b e c ) ,o o t t e i n t . I
omplgy.r internqtio.nole,r
constitue ou Québ
p r i n c i p a lé l é m e n t m o
ïeur des milieux cr
nautoires et syn(
cette onnée 200(
soulève un erttfi
TTTSM.E
:l,Q
bien . . compréhgii{ Ç,,r''ri,,,-'
question de l'o
sston.l
i p é c if i q u e d e s
mes
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élant ploliguep
T,ôH
jours r'eletéë à.
lGf9* ,,
scene,mats suscl
gofçrnent lo méfic
ae
p l u s i e u r s., p
ooumr pIr e elles
r
on ne peut
ec le
D o t r i o É c o t t o u T I uo,6'in 3crivont dons une
i qu e
d e p o rt e n o r i o t a v i
les
i n s t i t u t i o n s g u i l e Pe'"pé t u en t .
rit
ter
s d
Llrui'ee poP les femmes des
'fo"tre,ffions
qui fes concer-
1enÈgûucune rupture ovec
f e _ s, i n s t i T u t i o n sé' t a t i q u e s
. s u i .n a i æ l i e n n e n te n p l o c e
qur ne
fr'ofre *,-ff-bpression.
'
cher.dLÊ:;igu'à
renloîcer
'de
portenoriot
fi
*ie
;r dàs onnées
cui,?r
..Hr,Âuf é d
. de l'incapocité
fqi.t6- des 'ufffi ntsmes
communour @ d # 'to, rffi*#Utab I i r un ré,el roppo.!ir
f or cç f ace ou
e a e Porîti,irrtf,b
potronat et à l'Etot?
!x,."à
orao l i t é d gs,,t
érs| on retrouve lo même aberf inole
ê S , r o t i o n :l o d e s t i n o t i o n
L ' o p r e lss sl ioo n d e s '
t o R de fo iÂorcheest New York,
! m m lert!Su :
re et ce, pour < consoI ider lo
f o n d em
lrne€
3 nt (d ' u I S y S rËftfdËbtion
f
l é . q i it mi l t é p oI i t i q u e d e
t è m e i njiuu sst e
i i n o l i s h t i o n l ' d N U " . A u h a i t - o ho u b l i é
)h, outgnt g u e l ' g N U n ' e s t g u e l e
, l',o sou?çe dp pr:oblème
s possËes r q s s e m b l e m e n T
c t e t a .m a r c n e d e s l e m m ç s
des
encë
Se situe au niveou de
; o p s ù s c e p t i - p o li t i c h i e n s d e t o u s l e s
b r i s l e c o n s e n s u s .p a y s
I ' o n o l y s eq u i e s t f o i t e d u
,,avec
p g t r i ô r c o t 'e t d e s e s o r t i c otie dqt
q r o n o e s D u: ut sp sr éam
n c e so c c t i ,fq t i ç n s g v e c l ç s y s t è m e
pgilTtco_-economtque
ilentoles?' .Qlrql avonta.ge
en
La libérationdes
b l o c e . P o u r t o n t .C e so r o û n - f e m m e s n e s e f e r a ^ p a s o u r s i e n t - i l sà f o i r e l e m o rn isotrices ont pcissénrô'che p a r l e s m a i n s d e l ' Ë t a t d r e q e s t e c o n t r e l e s y s d ç m e t t r c . l e ' d oi q t ' s u r l e
tème-potriorcolet copit'olÇë?l Broblèng. ..?our une
O
n
v
o
i
t
ï o l s , t a m o D t t t s û ï t onn? s e p r o b l è m e o l o r s l e s e c o n d i s t e q u i o s s u r el e u r p o d t ee t
d e l a d é m o r c h e : leur fiouvoi r?
foit pos outour d'une
gecto
r,te.lle î o u t e s t c f o i r e m e n td i r i g é ,
lgvendicç|!.on..
D r e n . o e t t m t ï e e ( o t c l e v e r s l e P o r fi Q u é b é c oi s ,
suite poge 7
s . o c i a l en, o r m e sd u t r o ù o i l , d o n t l e s d i f f é r è n t s m i n d ro it o-ulogement, ) mois i s t r e s o n t d ' o i l l e u r s d é j à
,FJ
F;
,ffi;
J.*
.$orclèrc*o pÊ0r 7
s u i t e d e fo poge
P o u r u ne l u t t e
r é e l l em e n t
a n t i p a t ri a r c a l e
C e s c r it i q u e s f o i T e s , i I
demeureeisentiel de faire
fo d i s t i n c t i o n e n t r e l e s
femmes qui orqanisent lo
che ei cellei gui
tlÂor
' y part i c i p e n T..d, ' o u t o n t p l u s g u e
f ' e n b e m b l ed u D r b i e t s e
dérouledons un c'odrëossez
hiérorchisé. 5i les orqanisotrices de lo Maiche
o p p o r t i e n n e n td a n s l e u r
grondemajorité à lo bureouc r o t i e c o m m u n o u t o i r ee t
souscrivent oinsi tout
noturellementoux façons de
penser et d'ogir propres à
ce milteu,un nomoretmpress ionnont de f emmes vivant
c o n c r è t e m e n tl ' o p p r e s s a o n
( f e m m e s à f o i bl è ' r e v e n u ,
i m m i g r a n t e s ,r n è r e s m o n o porentoles) participent
octivement
à
cette
démorche dons l'espoir. d.e
renverser ou motns mtntmolement l'ordre
des
choses.
La question qui se
pose olori à un co'llectif
f éntniste rodicol comme le
nôtre est de sovoircomment
n o u s p o u r r i o n sm o b i l i s e r ,
s u r d é s b o s e s r é e fl e m e n t
onti-potriorcales,le nombre
immehsede f emmesqui ne
veulent plus de cet brdre
s o c i o l ,g u i r e f u s e n t d e c o n tinuerà se toire.
Il fout orrêter de
croire gue nous sommes
i s o f é e s , ' s e u f e sà ê t r e
révoltées; le iour où nous
r é u s s i r o n sà ê , l r e s u f f i s o m orqonisées et
ment
ouvertes, ndus réaliserons
que
l'écæ.urement des
f emmes e nvers l'oDDression
quotidienne
est plusgjr'ond
gu'il
en o l'oir.
Ajuo
te nombrc vie meilleure, le rêve amêride vietirnes de I'eselavage eain, et ils les enferme.nt
sexuel augmente toujours
ensuite dans un mode de vie
où clleslils perdent leur digUn raPP'ort de la CtA nitê, leur eorps et toute eon*
stipule qu'envimn SO OCIO
dc
vie
$aine.
esclavesse,xuels*ellesdtorig- dition
Ltexploitation
de
femmes
ces
ine asiatique, latino*amér{caine e.teuropéennc (de I'est) et enfants au ptofit des
se font conduire de foree.aux hommes du monde entier doit
État*unis pour y devenir des eesser immêdiatement. Il est
prcstituêes solls haute sur- ineeceptable que ees femmes
veillance. Ces femmes et et enfants soient exploitêEs
enfants venant en majorité de physiquement et mentalela Thailande, du Vietnam, de ment pour le bon plaisir
la Chine, du Mexique et de la dtautres hommes frustrés ou
Rêpublique tchèque ont $up* insatisfaits sexuellement.
On
posé.ment r€pondu à des
annonces de postes au pair,
de senreu$csou de seer€taires
aux Etats-Unis. Dans le rap*
port de la ClA, publié dans
The New York Time.s, les
respCIn$eblesgouvememeRtaux, les policiers, les victimes et les experts améri*
cains et étrangers ainsi
qu'une. étude de la nevue de
littérature
internationale
2276s
estiment que depuis deux
an r plus de I OCI000 victimec
de la prostitution $e sont ne parle plus uniqueme.nt de
retrouvées dans des eondi- la commereialisation de lTmtions inimaginables. Iæs egp du coqp$ de la fenrme,
emplois pruposés ntont bien mais bien de marçhandagÊ
sûr jamais existê et les physique d'êtrcs hum&ins.
femmes et enfants se retrouvent soit prisonnières*ers
Cette forme eontern-.
sous bonne garde et eoh- poraine d'eselavage.doit être
traintes à la prestitution, soit dénonc.ée et les moyens
venduEsà des maisonseloses. néeesseires pour
la faire
Paradoxalement, le nombre
ee$se.r
doivent
être
mis
de l'a*
de câ$ rapp,ortés ne stêlève
vant. Dans ee pays qutest les
qu'à eSOI I
Etats-Unis, où lton prsne I'éLa condition de ce.s galité des femnnes,eR voilà
femmes et enfants est inac- un bel e,xemple"."
ceptable. Ces hommes eapi*
talistes, saRsaucun scrupule,
lenr font miroiter une.idêe de
-
Jr,
.'ÇorcièreÉ poge I
Contre te na
ilrif,reat
Lejournalr Lessorcières
r seveutunoutilde propagande
d'un BienquelesZorasn'existent
plus,sabineBarbara
E.a ffé anêtée
groupedefemmes
militantes
pourquilarévolution
radicales,
nese lorsdeladescente
police
de
surlesquatdeMehringhof,
àBerlin,le
ferapassanselleset pourquicelle.ci
passera
inéluctablement
par 19 décembre
1999et est accusée
d'avoirfait partiedu groupe.
l'abolition
du patriarcat
cesfemmes
ontdécidé
des'organiser
iur commeAlex H. et HaraldG., eltecroupitbujoursen prison.
leurpropres
baseset ce,sansteshommæ,
màneradicaux
queI'article
et mili. Rappelons
12gaducodecriminet
permet
ailemand
aux
tants,carle fléaupatiarcalnefaitpasd'exception.
ce groupeest aubritésd'anêtsr quiconque
participe
à uneassociation
dontles
unélément
nouveau
dupaysage
miritant
montréalais,
etpourtant... buts ou lesactivitéspewentprovoquer
ramort le meurtre,
des
Les mêrnespréoccupations
ont motivédansræ annéesr0, les crimescontrela libertéindiûduelle
(...)euiconque
participe
à un
femmesdeZorala Rousse
(Rotezoralà s'oryaniser
surdesbases telleassociation
estpassible
d'unepeined'emprisonnement
deI à
semblables
surlefondaveccependant
desmoyens
d'actions
beau. 10ans.r
coupplusradicaux,
puisquelesZoraspronaient
la luttearmée.
r ' - a r
l r r - r - l r t r r r l - t r l - a
RoteZoraêtaitla branche
féministe
partie
des grand
dumouvement
sedésolidarise
de despetitsgroupes
militants,
lesZorass'organCellulesRévolutionnaires
(voir Le poing faluttearmée
militante,
en 1977enAllemagne,isaientà longterme.Pourmotiverd'autres
d'Exclamation
vol.1#7).Legroupe
a étécréé etenrnêrne
polarisationfemmes
tempsqu'une
ærtaine
às'organiser,
detemps
entemps,
elles
danslesannées
70enex-RFA,
quià l'époquedumouvement
desfemrnes
etdeslesbiennes.présentaient
leurgroupe,
commequelgue
comptait
aumoinsdeuxaufesgroupes
delutte LesZorasveulent
quela résistance
militantechosede tès fæileà mettresurpied,pour
armée.
laRAFetleMouvement
du2juin.
radicale
confetoutemesure
d'intégration
etde monferquechaque
femme
pus'organaurait
répression
de l'étatperdure
tanten theorie iseravecleursamies
quand
elleslevoulaient.
qu'enpratique.
À cetteépoquelà, l'état Leprimat
Les Qote Zoras
delapratique,
leura permis,
au-delà
récupérait,
d'un
les
côté,
revendications
les
des
Cegroupe
difiérences,
defemmes
d'intégrer
unpræessus
décide
interdoncdes'organconteslataire,
et national
isersur unebæeautonome
delibération,
dontcelledesfemmes.
en 1972.Tout plusmollæde mowenænt
l'dimination
de l'aile Toutcomrne
commeles Cellules,
lesCellules,
lesZoras,
ellesagissent
misaient
surtrois d'unautrecôtépriorisait
radicde
du
mouverent
Pour
les
Zoræ
<cela
:
fonts : 1- I'anti-impérialisme
sur
une
muttiplication
groupes
de
2 l'antiSionisme
semblables,
quela h.rtte
contelesystème motivês
parbs actions
3 - le soutienauxluttesdestravailleurs,
decelfes-ci.
des rcusa confirmé
principe
devait
êfe
un
fondmental,
moins
confemmes
et desjeunes.
partir
À
de
fôlableet qu'ellenedevaitpasfouversafin
1977,leursactionsconcerSéparatlon d'avec les
dansleslimitesétablies
parl'étab,Lefart
nent principalernent
des
Ceilules
de garderdesliensavecla clandestnitê
revendications
fêministes,
que
groupe
En
tant
defemmes
indêpendant
au
devait< déranger
le calmede cete ère
sanspourcelaanêterde
sein
des
Cellules,
les
Zoras
vivaient
en
confa
glaciaire
politiqæ
>. Les Zoras
de la
perpétrerdes actions
diction
: < d'uncôté,nousdéclarions
publique
( propager
espffaient
et enracinsE une nentque
communesavec les
I'autonomie
des
femnres
est
indisrésistance
militante,
clandestine
etorgan- pensable
Cellufes.
Auparavant
ceret d'unaufecôté,nousnousarraniséedefemmes
< Créeta gions
et lesbiennes,
tainesde ces femmes
miliausiendenoteorganisation
clandestine
propre
gang) étaitle slogan
deleursdébrrts avecdeslpmrnas,
tanbsradicales
ontbiensûrparcertesentantquegroupe
organisaient
doncdesactions
faciles indépendant
ticipéauxcoupsd'éclat
maistoujours
liéà uneorganisa
desCellules
: la prise LesZoras
provenant
surdesthèmes
dæmow+ tioncommune
>.lly a plusieuns
d'otages
raisons
desCellules
à cela.
en1975de11minisfes à imiter,
solution
defacilité,
: Unecertaine
ensereposant
ausommet
de|'OPEC
à Vienne
eten1976le nentspluslægedesfemneset testxennes
etexpêriences
le luttecontre
déjàdévelopI'article
218,Égl+ surdessfuctures
détoumement
d'unavion
d'AirFrance
avæ257 pa exemple
pées,
mais
pa
aussi
les
Zorasneseæntaient
pæ
rnentant
le
droità I'avortenænt. hurs
passagers
à bord,Danslepremier
cas,le but
capables
propres
d'avoir
leurs
bases,
vu
le
æ1ions,
elles
qtæ
voulaient
montrer tesresponétaitde metûede la pression
surles pays
nombre
réduit
de
Éministes
radicales.
plus,
De
sabfes
portée
sont
toujours
à
demain.: s Les
pourqu'ilsprennent
arabes,
uneposition
fenrp
lesforæsmifitantes
dela gauche
à la findes
ontdesnoms.Cherchons
ler.radresse
! annéæ
contrelsraël,le commando
a disparu
dansla po,rcs
70
debut
des
années
B0
étaient
tell+
p.
Pour
elles,
il n'ya pasd'ætions
plusinpor- mentlimitées
natureDansle second
cas,il s'agissdt
de
quefesfemnæs
les
et
hommes
qued'aufes: < ladlstibution
deflyers, devaient
revendiquer
la libération
pdi- tantes
despriænniers
rêunir
leursforæs: < Certaines
d'enles
occupations
graffitis,
lesactions
l'encollagetrenouss'imaginaient
tiques
enAllemagne
quedansuneluttecometenlsraë|,
touslesrrnlrF
des serures,jeter des pienes,poserdes munela diflérence
bresducommando
de sexen'estpassi pire,
ontétédescendus.
oumetfelefeu,toutacbon
fnportante Ellespensaient
qrc le radicalisme
La consbtution
de RoteZora,en tantque bombes
de nos
poum,e
qu'elle
pounait
camarades
r.
ræsemble
par
s
Contrarenænt
expnmer
gr0upeautonome,
remise
une
à
qu
s'efiectue
alors une
;[.*
.$orclèrt*o
F*SO
\û\û\Û\t\Û\Û
plusimportants
liweuns
d'arrnes
augou\reme
desPhiliPPinæ.
patritr- ænûel'ambassade
profonde
de leuridentitê
en quesûon
estraté.
l'attentat
qui
Malheureusement
la
ment
turc.
exercent
reconlæ
rnèdecins
auraient
Ellesfaquent
leshommes
caleetquequand
horizons
possibilites
des
d'élargissement
forcée.
nules
stérilisation
leurlutteen Ellesfontdesattentats
ils orienteraient
et desactions,
descompagnies
contre
Qérrression
>. Læ dis- pharmaceutiques,
fonction
de nosluttesféministæ
particulier
Shering,En décembre
en
et Ingrid
1987,UllaPenselin
au cours compagnie
putessansfin et démoralisantes,
un Stroblsont anêtéeset accusées
qui a produitle Duogynon,
d'avoir
defairecom- médicament
lesZoras
essayaient
desquelles
sur les soutenu
difiormités
des
causant
autæ
les
Zoras.
les
Cellules
et
Quatre
n'estpas
quela luttedesfemmes
prendre
nés.
nouveaux
personnes
"disparaisces
sont
émis,
mandats
partie
maisque
qu'une
du combat,
simple
contedesæmpag- sent'et n'ontjusqu'àmaintenant
desactions
pas été
sine Ellesposent
estuneændition
dupatiarcat
l'abolition
que
Siemens
telles
haute
technologie
de
nies
< Nous
que
prises.
:
femmes
les
Zoras
écrivent
les
quanondechaque
libération,
À ce sujet
à
qui
participent
oufageusement
Nixdorf
et
plus
metne
et
elles
trop
entre
Nous
avons
s'organiser
voulaient
avonscommisuneelTeur.
deguene. longtemps
desusines
I'avancêe
technologique
inutiles
dansdesconrcrsations
fe d'ênergiæ
rêveil
de
utilisé.la mêmesorte
npné Lactionla plusconnudesZorasest celle comme
ontfinalement
vaines
avecleshomrnes,
auxflicsde
minuterie,
cequia permis
< PendantconfeAdler,
tex- metfesurpiedunprogramrne
usines
organisationnelle.
à unes$aration
unedesplusgrandes
d'identification
que nos tilesdAllemagne,
cettephæe,nousavonscompris
en 1987.Ellesfontentout desacheteuæs
question.
I C'est
réveil
en
du
deparleur
hommes
empêchaient
cænarades
qu'lngrid
condamnée
a étéanêtêe,
comrne
'Lesfemmes
ça
paficomportements
onftouiours
façondepenseretleuns
prison
relâchêe
après23 desa
et
5
ans
de
à
commun
parleurentêtement,
untravail
arcaux,
armés, peine.
lulQda4s^dçgruupes
lesZorasneæ
répression,
Suiteà cette
des
autonome
richeet qu'uneorganisation
plus
ni en geste,
mot
leur
ni
mais
manifestêesen
sont
étaitetresteunenécesfemmes
etlesbienrcs
jusqu'en
1993.
Uneorganisation
fondamentale.
sitépolitique
participation
gaspille
desles difnosénergies
commune
a trcp
au combat
et lesbidesfemmes
férents
surlæ positions
Les années {le sllenoe
processus
de
des
dans
embarque
nous
ennes
,
plusparlerdes
on n'entend
De1987à 1993,
salscsfimé.
éfé
sowent
nous
discussionêtablispar des hommes,
pensentquece groupe
Zoras.Beaucoup
rnènesur les railsdes normesmâles.Elle
lesfempsûangent n'existe
plus,mais,en décemhe
1993,les
etd'évolution,
depensée
nosprocessus
bloque
glace
publient
<
des
La
sur
danse
Zoras
groupes
defemnes
ellenretdesbâtonsdanslesrouesde nofe
r (Mili's
TanzaufdemEis),quiparle
militantes
rêvoféministe
formation
dansuneperspective
subversilb.
du gnlupe,desses change
de l'évolution
n'exlesZoras
>.Bienévidemnrent
lutionnaire
<
danslarêpression.
ments,
desacontinuation
ponctuelles
desolidar-læ RofeZons,ily ena enëore
peu,matbcela Le climatpolitique
clæntpaslescoalitions
profondément
changé(la
ou des arssiva dtangef
ité avecdes groupesd'hommes
, RoteZara1977
chutedumur,laguenedugolf,lachutedubloc
groupes
mdsc'estellesquilæ détermixtes,
par la
alimentêe
de I'est),lié à l'insécurité
la
à
deBerlin10attentab
etles aveclesAmazones
en19M,lesZoras
Parexemple,
minent.
tous
à
mis
court
onttoutd'abord
quivenddes répression,
contecettecompagnie
du bombe
publient
unecritique
conjointement
Cellules
plus
plans
pratiques
(...)
de
Pour
sêcurité
nos
quisontproduits
trèsbonmarché,
pourla paix,qu'ellæ
et ilsquali- vêtemenb
mouvement
internes
étaientréduitsau miniles contacts
Sri
Cetteanalyse en Coréedu Sudet au Lankapardes mumet nousnenoussentions
bourgeois.
fientdemouvement
passoutenues
deftndu femmes
dans parnotremilieupolitique.
payées
apocalyptiques
lesprédictions
à unsalairede misère
critique
quia euuneinflu'
Ce
mouvement
mondede
pitoyables,
à lalutte encenêgative
ensoutien
Pourla Paix,qui desconditions
surnotreenvieet nosforcesà
laguenedeclasse.
ignore
totalernent
les
Zoras
sÛpu- continuer
À cesujet
deæstravailleuses.
doncle
>.Plusieurs
Zoras quittent
lent: < ChezAdleren Corêedu Sud,les groupe.
enquestion
S'enestsuiviuneremise
Actlons
et le desZoræ: < la question
estdesavoirsi une
femmesluttentcontreI'exploitation
pounait
s'êlever
contrel'â
participé
les
actions
commune
la
à
toutes
quotidien.
fait
à
statégie
ont
appel
Elles
Aprèsavoir
au
æxisnve
la réalité
I'individualisation
de
et
claternent
que
organZoras
les
les
rêsulte
les
Cellules,
ll
en
avec
intemationale.
organisées
solidaritê
qui
au
contribuerait
Un
stratêgie
urbaine.
propres
en
s'attaquant
des
actions
vie
et
de
defavail
isentleurs
modiques
conditions
libération
de
mouvement
d'un
développement
production
nspafiacdæ, aux femnesdecescenûes
prioritai
fois
des
rerne
ntauxinstitutio
de
(...)c'està nousdesavoir
si nous
et con- continents
pluslargement
représentant
con- desfemmes
et individus
compagnies
sontdevenues
générale
partie
ou si
la
résignation
faisons
de
les nues,grâæauxflyers,auxactivités
sexistequiexploite
et aux
sfuisantunesociété
>. 20 ansplustardles
nousla combattons
entier.
dumonde
devantles entrepôtsZorasse trouvaient
femmæ
ætionsles dénonçant
dansla mêmesitudion
l'ordre
de
le
Conseil
incendient
ellæ
>.
En1977,
Adler
qu'àleursdébuts.
nesontplus
Mais,
lesforces
pouruneréformeEnfin,lesZorasfontuntravaildesoutien
quipoussait
aux là.Biensûr,il y a quelques
desmédecins
groupes
defemmes
l'êtatturc,radicales militantes
dudroità I'avortement.
quiæsontcréês,
mais
restrictive
kurdes
dansleurluttecontre
femmes
jusqu'à
prêsent.
lesactions
conteles surtoutaprèsl'interdiction
du PKK en riendecomparable
ellæmultiplient
En1978,
1995,elles
la nuitdu24juillet
sex-sno0s.
Affemagne.Dans
de nombreuxfontun attentat
LÛrssen,
En 1982,lesZorasorganisent
confe I'enÛepriæ
KêZakô
et prèsde Brême.
defemnes,
lescommerçant
estun des
contre
attentats
Cettecompagnie
Jo,
-$orciÈrcs poge tO
JW: QuelleestI'importance
devote rapportau'Tersmonde"?
JungeWett(ournalanar): QuisontlesZoras?
Zora1 : Noussommes
desfemmes
âgéesde20à 51ans.CertainesZara1 : A cesujet,nousavons
étéclaires
danstousnosattenta8,
dont
vendent
passée
leurforcedeûavailsurle marché.
ce dont ceuxdel'année
latraitedesbmmeset I'ambæsade
conûe
de
ellesontbesoin.
paspourlesfemmes
Certaines
ontdes
t pas, Philippines.
Nousneluttons
despayslimifophes,
Quelques-unes
sontlesbiennes,
les
s des maisavecelles,confeparexemple
l'exploitation
dela femme
entant
supermarchés
dégueulasses,
nous
s.On quemarchandise.
Auniveau
internatonal,
la division
entelesfemmes
aimebiensepromener,
aller
leshommes
correspond
à ladivision
enfelespaysriches
etlespays
enfinnerienfaire.
Nousprofitons
iersmonde'.
deættedivision
intemationale
dufa
tion,carla plupart
voulons
alleraudelàdecesystème
et metteenvaleurles
spontanêment,
quenousavons
ni
pays.
cômmuns
aveclesfemmes
desautres
réussie.
vousoomme
considérez
féministes
?
JW: Pourquoi
lenomdetËË#
:'{".}Mnrg
cen'estpasnotre
seulcheval
debataille,
leraci
sme,
les
HJI9totr P*t .d'"?.y19ti1g,
.Tmme
le
dufavailselon
Zora2:ZoralaRousse
(un
etsaBande
qui
Held)estunebande
degosses
pauvres.
Noussommes
r,
des< bandites
quisontfondamentalement
et I'ordre,
genre
à-visdes
visdesrebellæ
2: (...)Nous
ne
nousrefusons
les
souslecouvert
dela
JW : Quellessont les actionsque
présent?
Zora?: En1974,
entantquefemmes
nousavons
faitundtentatà labombe
de Karlsruhe,
carnousvoulions
toutes
et
réglementant
I'avortement
Leler mai1977
visd'exploitation
et surtout
vis-à
despositions
danslesystène
: Danslesannées
70le
femmes
fort.
étaitassez
probnds,surdesbaseslégales,
par
deschangements
dansla lutte cpntrearticle218,sur la violencefaite au
(desmédecins)d'où
seildel'ordre
pasanêtê
deI'avortement
Nousn'avons
sex-shops.
Enfait,nousvoulions
brûler
jour.Pournous,il,estabsolument
femmes
entantqu'objet
sexuel
et
privéet demontrer
noûerageet
(..)
toute
desrt
sur le viol, la créationde sûuclurescontestataires
etc.Pouquoiestimez
vousquela luttearmée
estune
lemouvenænt
desftmmesa gagné
dutenaindans
pas,carles
...)Maislesacteslêgaux
nesuffiænt
de I'oppression
et de l'autorité
:
sontla légalité
saftmme,c'estlêgal.Quand
untenancier
Zora1 : Toutefois,
nousnenous
sfuctures
évidentes
duTersrnonde"
à untafiquant
c'estlégal.
d'oppression
desfemrnes.
noussommes
Entant
toutaussi Quand
faireunfavaildemerde
minimum.
ausalaire
parlesrapports
qu'ils'agisse
concernées
de
pourla
de enruinant
légal.Laconscientisation
dupublic
destruction
deI'environnement
environnement
toutcourt videncefaite
est uneamêlioration,
maisça ne l'a pæ
oubiendesformæde
(...)l,lous
pæ empêchêe
(...)
nevoulons
n'estvisiblequeparle résistance.
C'est
principe
de division
dutravailàla
: lesfemmes
nous
s'oc- pourquoi
boycottons,
nousendommageons,
nous
cupent
desquestions
detouslesautres
thèmes nousvengeons
lamainsurlesresponsables.
politiques
(...)C'est
incendié
le bureau
d'avocats
plusieurs
de Miethai
Kaussen,
(...) JW: Faites\lous
musclées
évictions
desfemmes,
de la guérilla
Nousavons
lea
appliquè
endistibuant
dansla région
dela urôaine
oudes
Ruhr(rêgion
minière
deûansport,
) dewaisfauxtickets
aveclesCellules.
Zoral: Nous
faisons
ntdesfernmes
etmenons
une
peut
luttepourlalibération
desfemmes,(...)
Laradicdisation
subjective
Tora2 : Nos
araientpourciblesSiernens
peutænûibuer
et Nixdorf donner
à d'autesfemnæs
le courage
deseprotéger,
à
(rnultinationales
de haute'technologie).
prennent
Leursrecherches
serventà cequelesfemmes
ausérieux
cequ'elles
fontæ qu'elles
sont.
dêtælopper
(...)Cesontdesleadendelaresûuc- Ceæntiment
l'industrie
delaguene
quelque
deforcequand
tu asrêussi
donttu avais
chose,
turation
dutravail,surtout
surle dosdesfemrnes
danslemonde
entier. peuret quetu voisqueça faitbouger
leschoæs,l,lousvoudrions
du domaine
et lesflanmes
t*'*d r* d{* r* {* r* q*
,*.
J.*
uxr(e
ftllette
Soud-a.n:
<fe ll
a;tlsr
rrlolée
Le 5 mai 1999,une fillette de 11 ans vivant avec
sa famille dans un camps pour personnes
déplacées revenait d'une visite chez des membrès de sa famille habitant le camp voisin.
S'étant perdue en chemin, elle fut interrogée-par
des policiers qui I'avaient prise pour une enfant
vagabonde. lls I'ont ensuite emmenée aq poste
de-police de Soba, où quatre fonctionnaires lui
ont.faitsubir des violences sexuelles.L'un d'eux
I'a déshabilléede force, la menaçant de la frapper si elle résistait et I'a violée en présence des
trois autres. lls I'ont ensuite conduite au centre
hospitalier en déclarant qu'ils I'avaient trouvée
alloirgée dehors atteinte de malaria et de ménin'
gite. Personne n'avait informé sgq parents de
Fendroitoù elle se trouvait. Les médecins lui ont
administré un traitement de cinq jours contre la
malaria avant de découvrir des signes probables
de viol. Elle subit ensuite un examen complet au
centre de gynécologie où ce fut confirmé.
La jeune fille subit encore les séquelles
psychologiques
et physiques de cet événement.
-De
plus, elle est également exclue dans cette
société où on tend à stigmatiser les victimes de
viol. Aucune réponse n'a été donnée à sa famille
qui a porté plainte au secrétaire du Conseil conCultatifsur les droits humains (organisation gouvernementale).Malgré tout, un groupe d'avocats
s'acharne sur le cas et ont réussi à accuser le
policier de viol et les trois autres de complicité.
Cependant, afin de poursuivre le procès, la fil-
lette devrait subir un
nouvel examen gynécologique afin de constater le viol. En plus
de I'aggravement des
troubles
- g o r c èt r s i â p 0 ! G t t V . i g *
psy-
chologiques que cette
épreuve imposerait à la
jeune fille, il serait
impossible de confirmer les faits aussi
longtemps après le
viol, alors qu'un examen avait déjà confirmé
I'acte.
Beaucoup de résidentEs jugent que la majorité
des viols ne sont jamais signalés à cause de
l'exclusion sociale subie par les victimes.
Plusieurs articles dans la convention des droits
des enfants qu'a signée le Soudan le 2 aott 1993
obligent le gouvernement à <prendre toutes les
mesures législatives, administratives, sociales
et éducatives appropriées pour protéger I'enfant
contre toute foime de violence (....)y compris la
violencesexuelle(...)t
Voilà une des nombreuses bavures à travers
lesquelles les policiers prennent avantagq de
leurs rapports de force afin d'agresser ou d'exploiter des individus. Le problème de la stigmatisation des victimes de violences sexuelles les
empêche de dénoncer ouvertement ces actes.
partager
Nousne
ces expériences.
pensons
pæ
que
faire
selon
se
doit
ça
{s:rgeç'irlLi$er,
dernièrement
noschoix.Parexemple,
ontfaitdesgrafà Berlin,
desfemmes,
puantes
lancé
bombes
fitiset ont
des
Eh bien,ce
dansdes peep-shows.
genred'actions
et j'+
nousmotivent
spère qu'ellesmotiventd'autres
Noferèveestqu'ily aitdes
femmes.
quedans
partout,
gangsde femmes
de
villeun violeur,
un batteur
chaque
unpropri$
femmes,
unéditeur
sexiste,
porno,un porcde
tairede magasins
qu'une
*'i r trr:ies*eHErl.,;[,.I gynêcologue
dewaitredouter
gang
ne
le
femmes
ne
démasque,
de
"Violeurc,o, iorc auta!"
mettela mainsur lui, ne le monte
parexemple
chezlui,
enledênonçant
publiquement
neleridiculise,
dudoigt,
sursonlieudetavail,sursavoiture.
de vos actionsvousmettezen dangerla vie
JW : Danscertaines
?
vousresponsabilisez.vous
d'autui.Gomment
justement
desvies,qui
endanger
lefaitquenousmettons
7ora2:(...)C'est
particulière
(...)ll y a des
duneresponsabilité
nousobligeà fairepreuve
qu'onnoUS
CarOnn'auraitpaspuéviterdeSvicreproche
toujours,
actiOns
pourquoi
ellesse
savent
exactement
entreprises
innocentes.
Certaines
times
quand
habités.
llsspéculent
surlamorale
dansdesbâtiments
sontinstallées
pourprotéger
leurcapitaux.
dansdetelsbâtimenb
ilss'installent
est
selonlequella lute armée
vousà cetargument
JW: Querépondez
du
à uneétroitesurveillance
? Quelle
contribue
aumouvement
néfaste
qu'elleisoledelamajorité
?
desfemmes
mouvement
c'est
à cause
dela rêpression,
aumouvement
nuisent
Zara1: Nosactions
quiy nuisent
:
auconfaire
cequetu veuxdire.Cenesontpasnosaclions
Parexemple,
aumouvement.
direct
êtreunsoutien
et peuvent
ellesdoivent
ont permisde rendre
de femmes
contreles commerçants
nosactions
sesentent
publique
Grâceà elles,cestrafiquants
cegenredecommerce.
ques'ilscontinuent
conilsdevront
leursûansactions,
ilssavent
menacés,
qu'ils
savent
Et quandcesMessieurs
la rêsistanæ
desfemmes.
fronter
pourlemouvement
c'estunevictoire
compter
Surunecontestation,
doivent
pourafiaiblir,
partouslesmoyens,
enfait
radicaux
lesgroupes
Zora?:lsoler
condumouvement
dedesûuction
stratégie
estunevieille
, le mouvement
70,
dansles annêes
Nousen avonsdêjàfait I'expérience
testataire.
celle
partie
lapropagande
del'êtat,quand
a repris
dela gauche
lorsqu'une
dela rêpression
sanscompromis,
responsable,
ceuxquiluttaient
ci a rendu
passeulement
maislégitimise
la causeet l'effet,
Ellenemélange
étrtique.
positions.
Elleréduit
parlàmême
Elleaffaiblit
sespropres
lateneur
êtatique.
résistance.
sa
de
sa
contestation,
le
cadre
de
elle-mèmes
c'estunréalité.
ontuneffetapeurant
JW: Lesactionsarmées
quand
pourquoi
unmecvendunefemrne,
7ora2:Jemedemande
çan'apas
qui
qu'un
violence
Lun
une
est
voiture
brÛle,
si.
alors
apeurant,
d'effet
quiestune
alorsqueI'autre,
elleestacceptêe
êconomiquement,
lêgitimisee
quienontplusqueraslebold'être
sans
(..)Lesfemmes
faitpeur.
rêponse,
(...)
pouvoiç
dansnosactions.
seretrouvent
Je*
-$crelère*o Fe$o fl
fireistîtutilln
: mise è scc d'un prejet
notamment
uneétroitecoldelaprostitution
danslequartierirritants,
dedéjudiciarisation
Lamiseà mortduprojet
- organe
police
laboration
possibilité
avec
la
la
d'une
auradumême
coupétouffé
demier
Centre-sud
deMontréal
enmars
quartiers
plus
pauvres
répression
suprême
de
de I'Etat,
les
delamétrodeviedansl'undes
amélioration
desconditions
proposait
rappeler,
propriétaires
faut-il
le
il
une
quelques
pole.
decondos
etdes
des
semaines,
EnI'espace
deseulement
que
la
plusieurs
alternative
à
criminalisation
moisdes diversEs
le travailde
réussiront
à anéantir
commerçants
Lesloiset
leursintérêts
économiques
à ceuxdetouteviventles prostituées.
intervenantEs
enopposant
surlaquestion,
les
mesures
répressives
ont
lacommunauté
duquartier.
qu'àla suited'un
ll fautrappeler
colloque
dusexe,laVitle
surlesmétiers
de Montréal
créait,en 1996,le Comité
montréalais
derueetla
surlaprostitution
juvénile,
prostitution
En juin 1999,ce
publichuitrecommandacomitérendait
la
de
tions,dont fameusepolitique
En
non-judiciarisation
de la prostitution.
le projetserafinalement
marsdernier,
retirépar les responsables
suiteaux
pressions
intenses
despetitsbourgeoisest
qui craignaient
de voirla
du quartier
valeurde leur résidence
et de leur
commerce
s'effriter.
leur inefficacité
dérnontré
à faire
laprostitution.
disparaître
Elles
ontseulementcontribuê
le
à charger
davantage
judiciaire
queI'onconcasier
defemmes
Deplus,lajudiciaridamne
socialement.
maintient
la stigsationdecetteactivitê
matisation
destravailleuses
du sexeet
lesrendplusvulnérables.
Cesfemmes
sontpeuconsidérées
socialement
et la
violence
est le lot de nombred'entre
elles.Prèsde 35% desprostituées
ont
pardes
dejàétébrutalisées
ou violées
clients.Ces femmessontméprisées,
par une société
bafouées,
violentées
par la culturepatriarncoredominée
ft sontellesqui sontles plus
,ffi,,,,.
victimesde la répression.
prinisquelques
années,
descomta pression
Toutaucoursdudébat,lesdifiiciles
conditions
de vie des femmesqui
se
ontsuscité dernois? Comment
exercent
ce travailmarginal
peuintérêts
ëË1
de la partdesopposants,hostileaux prostituées,
remettepase
Dansl'êdition
du 20-27avrilde I'hebdotion les
madaire
danslecourrilCl,LiseMillette,
mêmesde cette'l
nousapprend
erdeslæteurs
etlectrices,
queI'opposition
exploitation,
au projeta mêmefait
découlant
d'un
naître
derésidentEs
uneassociation
système
capiintolérant
est
dontle discours
taliste et
carrément
misogyne.
Ce
patriarcal
groupesuggère
?
de
*{
éréeideséëàles
.\
l'Étatet sapolice
du'qqry[lqr,
à uneuêriffihopération-netle centre-fibit{
tre-viHe,'ltirÉrantEs,
sont
et prostituæs
Beniet duæairêSt'1
tt
t
l::
n:
&t'ç**citutie
un tfi*rè ehei*?
Reconnaîffi'la
necessité
de
absolue
Pourtant,
de réforme
*"-n'
tr
- pourperprostitution
la
déjudiciariser
pourlest$ff
vis-à-vis
tolérance
de
auxfemmes
de sortirde la clanprostituees{; : '
la prostitution
à traversle mettre
plustraitées
destinité
tout
n'étant
en
en
mondeprendde I'am@ur.
Au
leurs T î
et
pas
pour
ne
criminelles
cautionne
lesgrandes
villesontleur
Mexique,
c l i e n t sk
La question
de la
(comme
laprostitution
redlight;enAutriche,
a été autantcetteactivite.
il existe
prostitution
pose
I'oppression
celle
de
(saufdansuneprovince);
légalisée
en
déjà à Toronto)
queviventles femmes.
Ce
biensûrauPays- spécifique
ueirtorganiser
Belgique,
onla tolère;
dàs
qui
rapports
de
sont
des
domination
conau
vigies itinérantes
Bas,lesmaisons
closes
sontlégales;
lesfondements
decetteexploitapourintimider
(et parle fait Danemark,
lesbordels
ontétélégalisêsstituent
lesclients
le souligne
Comme
tion
sexuelle.
même,lesprostituées)
après20ansdetolérance;
une cetteannee,
et propose
Armande
Pour
SainfJean
dans
en finir
augmentation
dela en Afriquedu Sud,le codedu travail
deB0% deseffectifs
patriarcat,
<<
prostitution
le
La
avec
ef les
policedansle quartier.
danslecasdela prostitution,
Ce genrede s'applique
formes
autres
de
comme
sexploitation
programme
lesévénements
de etc.
rappelle
la pornographie
et le commerce
d'objets
juin1993ou unevéritable
aux
chasse
que
prolongement
ne
le
êrotiques
sonf
& lrrepæott
sorcières
s'était
engagée;
desrésidentEs &ftûtnAæ
d'unéchange
sexueloù /es
pilote mercantile
Malgré
lefaitquele pro1et
encolère
seruantdanslesappartements
partenaires
inésont
comportait
certains
leurmiseà denon-judiciarisation
desprostituees
etproclamant
...suÉepagel3...
Jtr
..$crcièrc*, Feûç tl
et dignité
etlasécurité.
Elles
ontledroitd'exla prostituti0n
comme
un les femmesperdenttoutecredibilité
Considérer
prostitution
la
ercer
ce
travail
toute
considération,
sans
se
sentirhonnies,
légitime
adultes
consenentre
commerce
humiliées
du
domaine
de,l'exploitation
d'un
et
avilies,
le
des
derneure
les
femmes
et corps
c'estvoir
tants,
la police,
le
surun autre(l'Etat,
Peut-on groupe
femmes
comrne
unemarchandise,
parler
que nous
les
les
contre
Tantet aussilongtemps
mafieux
et
clients
réæau
véritablement delibreconsentement
près
que
vivrons
un
pourles femmes
dans système
capitaliste
et
de la femmes).
alors
patriarcal,"tant
quelesfemmes
se retrouelles(44%)onteudesrela
moitié
d'entre
dansunesituation
de pauvreté
et
forcées
ouontétévictimes glrestïtutlrrn os prcs tituêÆs veront
tionsæxuelles
qu'elles
quedevenn'auront
quele tiersa subiunviol
d'autre
choix
tandis
d'inceste
poursesortir
nepeut dreleurcorps
deleurmisère,
ce travail? (Gagnon, Laluttecontrela prostitution
avantd'exercer
prostilutte
les
enune contre
Tant
ellesserontexploitées
et abusées.
?, dans æ substituer
Réprimer
ou légaliser
Claire,
lesprostituées
À I'heure
actuelle,
de quenossociétés
tuées,
seront
sousle jougdes
1993)
septembre,
Réseau,
aucun rapports
marchands,
touslesgroupes
sociruen'ont,à toutesfinspratiques,
pauvres,
partduprincipedroit.Ellessontméprisées
et excluesauxéconomiquement
et particdeliberté
Leconæpt
lesfemmes,
ellesviventunerépressionulièrement
quetouslesmembres
socialement;
serontexploités.
dela communauté
générateurs
ou vio- L'abolition
si ellessontbrutalisés
des systèmes
égale.
Orlaprostitu-constante;
defaçon
sonttnaitéEs
par
d'inêgalités
de lées lesclienb,ellessontridiculisées
estla seuleissuecontrel'option,c'estla libertédes hommes
desfemmes.
les femmes.Parcequ'elle parlesfliæ.Enfait,ellesontunesalejob. pression
soumettre
auraitpucon- Manue
lesrapports
d'iné- Leprojetdedéjudiciarisation
et consolide
encourage
cettesituation.
parcequ'elle
Ces
galité,
à tribuerà changer
réduitlesfemmes
femrnes
dansla
ontle droitde travailler
etqueparconséquent,
desobjets
sexuels
I mar"s
rue sfin de montrer à tous que se sont des femmes
commeles outres gui ont un rôle à jouer donslo communouté,qu'ellessoientmères,sæurs,mariéns,partenoires
ou voisines.
Ellessont mêmeessentielles
à la surviede lo
communauté
de Soho,ce quartier d'édificesà bureouet
de restourqnts.Joon Martyr, une membrede la Soho
Society(société,5oho),supportoiredestravoilleusesdu
coin,nousexpliquecommentle quortier seroit tronsformé économiguement
et socialement
si on expulssittoutes
ces membresde lo communouté
ovec leur fomille. Elles
contribuentoutont que tous les outres résidentset les
outres résidentesà ls survie des commerceslocoux
commeles épiceries,lesboulongeries,
ect.
Une femme est ovont tout une femme, peut
o,ce
ront importeson emploiet so conditionsociole.On lui doit
znt,
lion
rdu
des
Les prostituéesdu Quartier Sohoà Londresnous
disent : C'est assezI Cesfemmes,biensouventmèrede
fomille,font de lo,,p
lé,galeen 6ronde-Bretagne
opportement.C*!!9"
guelo prostitution
nsdangereuse
est ou moins1Ofots
de rue,cond n '1
ers mois, cesfemmesse sont
guientredansleur maison
policiers
hor
foit
sons
Quortier
tre dons
veroient $snf,d
iction, women
womenin f.*ûÉ.l{
ion.[Alors
violenceantl dis
confrontéesà des expulsionsdo
elfessont confrontéesà lo violence
donslo rue.l" expligueNiki Adoms
EnglishCollectiveof Prostitues(
Prostituées).
Lo policede Londresjustifte les interventions
policièresen disantguedes femmesvenontde lo Russie
ofin de se
et de l'Europede l'Est rentrent illégalement
gue lo
priorité,
eux,
selon
prostituer. C'estdonc une
gue
pofice gère le commercesexuel.Qu'est-ee
ço veut
plus
prostituées
d'ici
misdire ? En rendantlo vie des
érable,ils vont enleverle goût cux outres de faire de
même?
Le I mors,dons le codrede lo journée internodansla
tionolede lo Femme,ellessontdoncdescendues
soustoutessesformes.Ce n'estp6zn
enfermontou
gue les proben échongeantleur liberté conte r;ffi_;iffin,
lèmes vont se ré,gler. Les prostf"ffi*, de Soho sont
orgcnisées
à l'intérieurd'un collecTif.Ëlles ont finolement décider de prendre lo rue pour dire ou monde
entier ce qu'ellespensent.Lq solidorité,entre femmene
doit foire oucunediscriminstion.
J"t
-$oreïèrGr, Fe0c liI
MvrÈNE, travailleusedu sexe,raconte
####
Dons le débot sur lq proslitution,oo o souventfendonce à porler des
prosfituéessqns leur donner lo porole. Loin de penser que lo porole d'une seule
prosfituée esl représenlotive de loules les qulles, nous ovons lrouvé primordiol de loisser lo fribune à Mylène qui o bien voulu porloger son vécu ef ses réflexions ovec nous.
cel échonge q pris lo forme d'une discussionlibre, d'un échonge è deux sur le sujef...
Sonia : Commeon a pu le constaterlors des consultations publiquessur le projet pilote de déjudiciarisation
de la prostitutionau centre-sud,beaucoupde préjugés
existent sur les prostituées.L'imagegue les gens se
font d'ellesest-elleexacte?
mais une prise de contrôle sur I'autre.ll faut replacer
cela dans le contextede I'oppressionpatriarcale,le viol
est du terrorismesocial contre les femmes.L'analyse
féministeradicaledu viol et de la violence contre les
femmesparle d'appropriationdu corps des femmeset
du contrôlede leur sexualité,c'est un thèmequi revient
NMène: [imoge qui Menten tête, c'estcelle de lo prosti- souventdans la discussionsur la prostitution...
tuée de rue hobilléede foçon extrovogonte,
en mini-jupe,
ou coin de St-Lôet Ste-Coth.Premièrement,
il y o d'outres tvlylène: Oui eI c'es1lô, que je visen controdicTion
or,ec
forrrresde prostiTution,
J'oi déjù foit le trottoirquond j'étois moi-même,Je me suisfoit écrosertoute mo vie eTlo prosplusjeune,possurlo Moin, Moisoujourd'hui
, je ne sollicite tilulionm'o déjù donné le moyende suMvrequond j'étois
mes clientsque por lespetitesonnonces.Deuxièmement, en fugueô 14 ons,Je soisque c'esJun couteouô double
il n'y o pas un style de prostiluée,rnoi$
tronchont,J'oilouioursossumémeschoix
outont de sh/esque de prostituées,
Je
donslo vie moisje n'oijomoisrêvédêtre
ne dis pos qu'ily en o pos qui ont l'oir
proslituéeun jour,Soufque c'étoit mieux
mogoné, mois d'outres ressemblent
dons lo rue qu'ô lo moisot't,ou moins
plusô lo voisined'ô côté qu'ô 'Pretty
j'qvrrisun semblontde libertéet je choiWomen". C'esf ço que j'oime pos
sissois
souventmes clientstondisqu'ô lo
quond on porle de stéréotypes,On
moison.,.j'oime pos trop en porler,
diroitque ço rossure
lesgensde nous
Disonsque je n'ovoispos une houle
mettre dons une closse ô port, on
me de moi-même et que ço
devient un peu moins humoines,on
ii le mol de ploce.
nousgorrochedons lo cot{7orie des
femrnes "soles"qui sont moinspire ô
Sonia : Penses-tuque la prostitution
mépriserI
est un choix?
Sonia : C'est encore la dichotomie vierge/putain.
Certainespersonnesaffirmentque la prostitutionréduit
le viol ou est une forme de préventionde violenceconjugale,qu'en penses-tu?
llylène : Fourchoisir,il fout orroirplusieurs
options,Sic'étoit
ô refoireje ne soispos si,..lly o des femmesqui sontforcées ù se prostituerdons des éseoux mois lo pluportdu
lemps c'estplussubtilque ço, Sourcnt,c'estle chum qui
pousseso blonde ô vendresoncorps,je suisdéjô possée
MVIène: Deséflexionscomme ço, ço m'ENI?AGE
! C'est por lô, On dit que lesfemmesvivontde lo violenceconjucomme si on étoitdes femmesde secondordre,comme gole ne sont pos toujoursconscientesde lo violence,ou
sion disoiT: "C'estposgrovesilesclientsdéversentleurvio- ne veulentpos se l'ovouer,ie croisque c'étoit ço que je
lence surlesputes,ou moinslesfemrres de bonnefomille vivoisovec lui. J'oi pu m'en sortiren porloçl ovec des
sontéporgnées".On n'estpos le punching-bogde lo vio- ornieset des fillesde Stello.Je n'oi pos onêté.deme prosj'oi droitô lo dignitémoi oussi,Penses-tuliluermoisou moinsil ne pouvoitplusme conTôler,Je suis
lence mosculine,
que
vroiment
le gorsogressif
ou obuseurvo l'êtremoinss'il possæ du père obusifou chum obusif,Pourmoi, c'étoit
qui
se défoule sur moi? Ce
l'intéresse
c'est lo positionde des relotionsnormoles,J'ovlis oppris que j'étois jusle
bonneô boisereI que tont qu'ù me foireprendrede force
pouvoit pos le sexeI
j'oimoismieux choisirqui me possoilsur le corps, Pour
Sonia : En effet, les hommes violents sont nespons- épondre ô to question,ço dépent de Io définitiondu
ables de leursactes;ce n'est pas une pertede contrôle choix,Donsmon cos, je n'ovoispos beou.îp d'options
I
J**
-$crelùr**,
FegG lï
TÉtqotçB,*&G€
o surr.
quond j'oi commencé.C'estcomme ço que je l'onoly'se italiste. Dernièrement
i'ai lu que de 70 à 90"/odes
mointenontmois sur le coup je t'ouroisépondu que je femmes qui font de la prostltution ont été agressées
pouvoisfoire ce que je veux ov€c mon corps,même le
dans I'enfancepar leur pqrc ou un autre membrede la
vendre, Esl-cede lo libertésexuelle?J'oimeroispouvoir lamille
contre 25o/o
dans l'ensemblede la population
viwe mo sexuolitéselon mes besoinset mes désirspos
(CEAF
féminine
RappoÉ
et
du Comité Montréalaissur
ceux définispor leshommes,
la prostitutionde rue et la prostitutionjuvénile)et que
plus de la moitié viennentd'un mileu modesteou pauvre. Jusqu'à quel point on peut fairc un lien avec la
prostitution?
h/ylène: C'est sûrque j'oi opprisù mélongeroffectionet
sexe,Avont,choque nouveouchum étoit le princechormonl venu me souver,J'oi oppris que je ne pouvois
compter que sur moi, C'est une questionpos évidenTe
porce que je n'oimepos me voirdonsune positionde victirre. J'oi vécu des chosesdifficilesmoisje soisme bottre
et j'oi toujourssu me débrouiller.
ll fout voirô qui ço profite
dons lo sociétéet ciblerces personnes,
Sonia : Et maintenant,quelles sont les raisons qui te
poussentà continuer?
Sonia: Le projet pilotede non-judiciarisation
est tombé
à I'eau à cause de la protestationde "citoyen-ne-s"et
de commeçant-e-s. Certainespersonnes prônent une
légalisationdans ceilains secteursou "red light" avec
un contrôle de l'état des maisons de prostitutions,
d'autres dont I'ASP (Alliance pour la Sécurité des
Prostituées),POWER(Prostitutesand OtherWomenfor
Egual Rights),le CEAF(Centred'éducationet d'action
des femmes)et la SociétéElizabethFry necommandent
la décriminalisationde la prostitution.C'est un débat
qui te touche directement,qu'en penses-tu?
Mylène: On n'estpos toulesd'occord lô-dessuslll y o des
qui oimeroientprotiqueren poix sons horcèlement
filles
tvlylène: Aujourd'huije le fois en ottendontde finirmon
policier.ll fout dire qu'on o surloutporlédes clienlsmois
secondoire5 à l'erCucolion
otx odulles,Lesfinsde rnois
grosseporfiede lo violencevientdes flics,C'es1pour
sontdifficileset c'estquelquechoseque je soisfoire,Alrec une
que
Îu m'os souvenlvue dons lesmonifscontrelo bruço
lesonnéesj'opprendô mettrelesmoTssurce que ie vis,je
policière,
lolité
c'est oussilo violenceou quotidien.On se
lis de plusen plussur ço et j'oimeroiséiudieren trovoil
foit
menocer
et
rirede nousquond ilsnouspognent,ll y en
sociolplustord.Tusois,c'estposporceque j'oi prislo déciqui
o
même
échongent
leur"silence"conlre une pipe. Le
que je ne suispos conscientequ'on
sionde me prostiluer
pirec'eslque quond un clienlestviolent,on ne nousprend
m'exploite, Ço m'écoeurede penserqu'un gors pense
pouvoirm'ocheterovec son cosh, je lui vend mon corps pos ou sérieux,lescoches disenlque ço foit poriie de lo
job, Au débuf j'étolsd'occord o\ec le red lighl,mois en y
pos mon ôme, MoisJe ne suispos en posiliond'égoliTé
pensonij'ouroispeur d'être encore plus isoléeet éIiquetovec lui:il o le cosh,pos moi. Apès ço, il retourneô son
peTitbungolowovec so femme, son chor el sesenfonts, Îée dons un ghetlo de putes,Enplus,si l'étot prendle rôle
-roi il fout que je me gèle pour oublierso sole foce de de pimp ço risqued'être encore pire, Apès tout, les
cochesne sontque l'extension
de l'étot,Non,,,ce que je
richeet sonodeurde sruinget de sperme,
veuxc'estqu'on me fiche lo poix,que lesflicsonêtenld'écoeurer les fillesdons lo rue, Peut-êtreque lo meilleure
Sonia : Tu as dis que toutes les femmesqui font de la solutionÔ court terme seroitlo décriminolisoiion,
mois il
prostitutionsont différentes.Malgrétout, elles vivent foudroitque j'y réfléchisse
plus.
toutes dans la mêmesociétéqui est patriarcaleet cap
milGll
( - Bravo Cérard, vous avez bien tiré, mais absolument mal jugé.
- C'est la bavure, quoi !
- C'est la bavure.Très bonne explication, vous avez tiré les bonnes conclusions de vos leçons ... D
(R. Binamé & Jules)
L'appellation < policede proximité r a ro ans,elle est apparuepour la premièrefois densune note du directetrrcentral
despolic'esurbainesfrançaisesen décembrerg9o. Mais I'idée de rapprocherla police de Ia population remonte à 1977.
Depuis, les politichiens de gauchecornme de droite s'y sont penchés,pour pondre des pmjets voués à des édtecs
cuisants.læ résultatde la dernièretentativede rapprochement,< llotage >,est lui aussinuL Elle consistaità parachuter
desîlots non pasparadisiaques,mais policiers dansdescentresnévralgiquesdesbanlieues,aræcIa tâche clecréer des
liens avecla population.Malgré tout, le sinistre de I'intérieur français,Jean-PierreChevènementParti Socialiste(PS),a
décidéclemettre en placeIa < police de pro:<imité> d'tci à zoo5.
La sécrrité, traditionnellement un thème de prédilection de
la droite, est une priorité de son gouvernement. L'enjeu est
donc purement politicard, surtout à I'approche des
échéances municipale, législative et présidentielle. l,e 3o
ma-rs2ooo, se tenaient, à Paris, les Assisesde la police de
proximité rassemblant 4ooo hommes, lors desquelles
Chevènement déclarait : <(Il faut renouer les liens avec la
population, réinsérer la police dans le tissu social local et
(lui) redorurer une autorité véritable au quotidien. C'est une
nécessitéabsoluepour la police nationale, ce n'est pas une
lubie. > Le projet, déjà expérimenté srrr 67 sites dans 33
départements, a connu une première vague d'élargissement
le rer awil et en connaîtra une autre le rer juin, touchant ro
millions d'habitantEs.
< Lutter contre la délinquance de
masse ))et ( répondre à une attente
sociale > sont les deux directives du
policier de proximité. Quoi de plus
limpide : satisfaire un électorat de
droite et d'extrême droite par I'arrestation de masse des petits
délinquantEs...La police de proximité a trois objectifs : <( savoir
anticiper > ou savoir tirer plus vite
que son ombre, < connaître son te
ritoire et ses habitants )) ou espionner et <<dialogueret écouter> ou
réunir des renseignements. Iæ policier de proximité doit
aussi prendre plus de responsabilités, faire preuve d'initiative, il ne doit plus se limiter à obéir aux ordres de ses
supérieurs, tel que le déclare Ie commissairedivisionnaire
Jean-Paul Faiwe : < Le nouveau policier doit remplir des
missions de prévention et de répression, multiplier les contacts avec la population, collecter des renseignementstout
en étant un acteur de la vie du quartier. Il doit sortir d'une
logique de simple exécutionde consignes,et prendre toutes
sesresporuabilités. >
Donc le nouveau flic serait doté d'une certaine quantité de
matière grise lui permettant de prendre des décisions et
d'être responsablede celles-ci !!! En d'autres termes, il y
aurait délégationde certainspouvoirs !!! Pourtant,la police
tout comme I'armée sont des institutions de l'état, qui ne
pewent manoeuwer que dans u:r encadrement d'extrême
hiérarchisation, sans quoi la pyramide s'effondre...
Chevènement a trouvé la solution à cette équation. II
compte ( remplacer les 25 ooo départs en retraite en 5 ans
par 20 ooo jeunes à façonner > et <(reprogrammer les gardiens de la paix en poste par la formation continue. > I1
compte mettre ses 20 ooo nouvelles recrues dans le moule
de la proximité proxénète et former des robocops défenseur
de la veuve et de I'orphelin. Une véritable production hollywoodienne intitulée le <<Che au pays des merveilles > !!! Et
qui seront ces 20 ooo nouvelles recrues ? Des ADS
(Adjoints De Sécurité), qui ne sont autres que desjeunes des
quartiers en question, embauchés selon des programmes
d'emploi-jeune, payés au SMIC (revenu minimum) et qui,
après ro semaines de cours et 1
mois de formation, sillonneront
les rues de leur quartier à la
recherche des <<délinquants de
masse> !!! La bonne vieille méthode : diviser pour mieux régner !
Et, Chevènement se donne les
moyens, puisque le budget du
ministère de l'intérieur, s'élevant
à S+ $7 milliards de francs (r4
ooo milliars de $), * donne la
priorité à la mise en oeuwe de Ia
police de proximité. 4 $o ADS
supplémentairesseront recrutés.D'autre part, 469 emplois
de gardiens de la paix remplaceront des emplois de commissaires et d'officiers. Enfin, 1oo nouveaux emplois de
police scientifique seront créés. Iæs crédits de fonctionnement de la police nationale augmententde r83 millions
de francs - 4SZmillons de $ - (+S%) , et seront affectésen
priorité au financement de la généralisationde la police de
proximité (...) > Chevènements'est engagéà inenet à bien
cette réforme, ( la plus grande réforme de la police
nationale depuis 5o ans .)> Après I'arc de triomphe de
Napoléon, le centre de Pompidou (Beaubourg), les
Diamants de Valéry, €t les multiples monuments nationaux
de I'empereur Louis François Mitterand, voici la PP, oeuvre
titanesquede che'
Kê zakô
J""
-$orcièrss
prge 17
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ù\.\ .v
-\!
TOUIOE3G
C'esten plein coeurde La cité de Touiousequele projet a étéimplânté depuismai 1999,au Mirail, plus exactementdans
le quartier Bellefontaine,celui-]àmêmequi en décembre1998a connu4 jours d'émeute,aprèsla mort d'Habib, assassinépar la police.LesdeuxagentsJean-PierreBalanet Momo font leur tournée.Ils vont d'abordà la maisonde retraite,
faire lesbonssamaritainsauprèsdesvieillesdamessansdéfense,pauvres,seuleset sansfamille, aveclesquellescbst un
véritablejeu d'enfant,d'attiser le sentimentd'insécuritéet par là-même,de soutirer leur entièrecollaboration.Puis, ils
sedirigent vers le cenbe commercial,en empruntantles passagescouvertsdesimmeubles< sinon les gossespeuvent
nousbalancern'importe quoi sur la tête depuisles fenêtres>, déclareI'agentBalan.Au centrecommercial,lesagentsse
sententchezeux. Iis se font payerle caféau resto turc, ils discutentle coup avecle couturier tunisien, ils vont faire la
bise aux secrétairesde la mairie. Quellescènechampêtreet bon enfant ! Cependant,cheminfaisant, les colèguestrâvaillent. Ils écoutentles histoiresclesuns et desautr€s,ramâssentdesbdbes de récits çâet là et en font des< notesd'informations >, qui, < misesbout a bout, viennentde permettrede serrer rmebandequi volait desscooters.> Serrer des
mains pour mieux coffrer ! Iæsjeunesdescitésne sont pasdupes,ils annoncentsur despanneauxde chantierla < fermeture du postede poiice > avecla mention < niqræles balances>. h commissariatde Bellefontaineexistedepuis 3cr
ans,il comprendzo < ilotiers > et depuispeu 80 nouveauxagents< redéplot's > dansle cadrede la police de proxirnité. Le commissaireestun partisandela < tolérancezéro> : < uneboîte auxlettreséventrée,un carreaucassésont autant
de signesd'incivilité à combathe.> ( Et si 1esdépôtsdesplaintesont doublém rm an, c'estquenousavonszu créer un
râpportde confianceavecla population affrrmele commandantdu commissariatqui juge que < le climat a changé,
",
A nt, les gens avaient peur des représaiiles.
Maintenant, ils sentent qubn les protège et nous obtenons des
témoignages.> L agentBalandit sesentir bien danscequartier, parmis cettepopulation,cependantil dit encore< je ne
voutlraispasquema fille sepromènetoute seuledansle quartier après19h ll.
Tdil0n
C'està I'Escaillon,une cité de l'ouest de ToulorLque la police de proximité a été implantéedepuisun an Leseffectifs
sont passésde 9 à 41 agentsdont la moitié sont desADS.Iætrio u Potiron So3 >, un titulaire et derx ADS,sepromène
dansle quartier, dansleurs uniformestout neuf pour u rassurerles honnêtesgens> et répondreà leurs plaintes pour
âvant19h heurede fenneturedu commissariat.u Gagnerla confrance,tout en exerçantla répression,
bruit par e><emple,
parcequ'on n?st pasdeséducateu$> estleur leitmotiv. Iæséducateurs,eux,prermentla relèvela nuit, cesontles < correspondantde nuit >. Un conseillergénéraldu PSest fier de déclarerque < les effectifsont rajeuni. Il y a desbruns, des
blonds, desbrorzés, desblacks...> Ià encorele thermomètrede Ia éussite estle niveaudesplaintes,qui pour l'instant
est restéle même.Pour ce qui est de la confiance, Nadia,une ADS du trio < Potiron Sog >, la reçoit en insultes et en
rayuressur savoiture, ( ce sont les plus jeunes,les rz-16 ans.Ils nâpprécient pasqu'on soit policier,
"
Jo.
-$orcïùrçt,
p*!G
t8
D E SB A V U R ETSO U ] O U REST E N C O R E
àRis-0mngis
suddePafis,
BanlieuG
Donslo nuil du sqmediler oudimonche2 avril,à 4 h du oppelezdu renfort, doncj'oppelledu renfort. >>Puis,il
sudde Psris,cingfemmesd'orig- troite Hayot de < sole Arabe et sale pute >, Elle lui
motin,donslo banlieue
un contrôlepolicier.HoyotEl A., réplique<<connord>. L'ogentglisseso maindroite dons
ine morocoine
subissent
de so mèreet unede ses rnenottesgui lui foit commeun poingaméri27 ans,rentred'unmoriageencompqgnie
d'Hoyot, ses
de ses trois cousines.Elles roulent dons une voifure coin.Foude ?age,il esscyede s'opprocher
se rue
il
dégage,
tentent de le retenir,mois se
opportenontou frère d'Hayot.Juste ovont d'orriver à colfègues
On
ou
thorax.
Grigny,où elles vivent, les cing femmescroisent une sur Hoyot, la soisit ou cou et la frappe
L'ogent
voifure de plice, arrët,épù un carrefour,sonslumière. entendf impoctsur lo vidéo.Hoyot est enceinte.
Hoyct roconte<<Commeelle VincentP.se frotte le poingcommes'il s'étoitfoit molet
C'estlà guetout commence.
crie à lo jeune femme
ne passoitpos,j'oi foit mercide lo moinet Seme suis
, LMointenant,tu vosolleroutrou. Ln loi c'estmoi,pos
engagée.Un peu plus tord, j'oi vu dons le rétro'
de chonce>>.læ,s renforts orrivent en
visèurqu'ifsrouloientderrièremoi.Ensuite,ilsf,iM
tenue de combot,neuf en tout,
ont mis lo sirèneet le gyroPhore.
mofraque ou poing. Hayot est
Afors, je me suis garée.> Julien
arrëtée,ou momentoù son père orrive
est à son bolcon,il voit lo scèneet
ovecfs corTegrise.Elle posselo journéeen gordeà vue
décidede filmer le contrôle.Hoyat
pouroutrogeenversle
et ressort ovecune convocotion
sort de la voitureet tout de suite
policier.
f'ogentVincentP. s'enprendà elle.
Lo policen'qposw Julienqui du houtde son bolconfilIf fui reprochedeneposovoircédé
de ne Posovoir mis so ceinturetout comme rnait fo scène.Sur le chornp,il donnelo cassettevidéosu
fe possage,
Le policierdemondeolors leurs pièces pèred'Hoyot,qui lo remet à unde sesomimilitontdu P5.
fes possogères.
d'identité e'f les popiersdu véhicule.Hayat n's pqs lo Lo cossetteest oussidiffusée à lo télévision.l-o convoEllese porte parcorte grise et proposeà l'ogentVicent P. de téléphoner cotiond'Hoyotest aussitôtsuspendue.
pourroitlui-aussi
qui
P.,
Vincent
à son père pourgu'il lo lui opporte.Mois l'ogentne veut tie civile contrel'ogent
... Alors, gu'un
troînent
choses
<<
les
mois
Normolernentj'oi 48 ërre suspendu,
rien sovoir, Hqyot s'énerve:
<<
mql.Juste ou
oire
tombe
>>
sff
Cette
heurespour présentermespopiers.Je connoislo loi. Le of ficier commente
lo police de
promouvoir
de
essoyons
ton monte.Juliencontinuede filmer.Le policiermenoce momentoù nous
>>...
proximité
d'emborquerHayat, gui oppelle son père svec son
est très énervé:<<vousavez
portoble.Le fonctionnoire
t'rrrrrTrrr
Il fout ormer les femmesPourgu'ellesse
déborrsssent des personnogesintolérobles.
a
I r r a a a a a a a a a O a a O a a a a a a a a a a O a a a a a a a a a a a a t a a O a
a
a
o
a
o
o
O
o
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a
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o
a
o
a
o
a o a a a a a l a o a a a a a a o a a a a a a a a o a a a a o t o a a a r a a a . a a I o a
Duhomerden'est plus seulementle dénoncioteurprofessionneldes injustices. Il s'est trouvé une nouvellejob : conseilleren formoTionet emploi
pour femmes.Après ovoir pris I'ovenirdes jeunesrnilitontEsen moin,il
prend- de force - celuides femmes.Il nousconseillede nousengagerdons
... la police! Il déclore,en effet, donslTtinéroire(ovril 2000) : <<Il fout
désormerles policiersel enEagerplus de femrnes,cor elles ont I'ort de
désomorcerlessituotionsdélicotes.> En plus d'ëtreun socréconnord,gui
les militontsovecsonintégrismenonviolentdépossé
bcndede criminaliser
dont il est le seulmoître,il est un ostie d'mochogui jouit de déglutirses
À force de roter les occosionsde se toire, mégalovomissuresmisogynes.
monieoblige,il s'enlisedonsses propresdé'iections.
t
J..
*$crcièrcto
FcEe tç
ETENC0RE
DEsBAruREs
TouJouRs
n*Hi:#"^t!ï.ffiffiiff*i
de Ryodest <<unmeurtreprénuÀité.Sinon,comlille$udlnolildelafrencel
de CRs
ment expfiquerlo pré*nce de tnois compognies
16onil à 0h30,dor ce guartierfrtppe por le chô- (Compognies
Dimonche
Reprblicoines
de #atrité) donslas cirq minutes
de lo plice de proximité,q/od quiont suivi? >.
mggleel site expérirrrenfol
Homoloui,
un AlgÉriende 23 ors, o éTé abdrluà bout porfolt Lutdi, l'qgentAndolinoa été mis en excunen
pourn homicide
Arrdolino, rofontoire> - foit rqrissime- et écrvitté
d'unebolledcrslonr4ueparle mdtre chienStéphone
dcrs unortre dé-Wtelorsd'uneopérctionde rrcnr.Le proanreurjuge q,rcl'qanTo < tiré dcrs lo nugue,de
un< plicier e;çÉ,rineslfré>.
Ceste,ncore
pourtentatirede relctirænrent
rrutine,unbonolflqgrmt déltt,sotsviolence.
prà æmptelenudu contexfedeslieux.Qnnd on
sur l'oppeld'ut tire donscescondilions-là,
rol de voifure,quedanxpliciers interviennent,
onpeutoroir un intentionhomicide.
et
riræroin,boncitoyen.Unplicier scdiriç rrersle conductaJr
Je cruissoroirqrc lo
l'oufrerers le postête est un orgone
sqer, Ryod. lÆ,
vitol > et il affirrne
conducteur eS
t >>ten'esfposporse
arr&é, il nbppse
gue les gens sont
sucune resispoliciers gue l'on
torce. Quort à
retient une qualifiRyod, il reste
cationdifférente >.
ossis un rnornent
dela cité
Les.lzunes
de trop, ce qui lui
ont réponduà cet
vort une balle
ossassinqf.Dsrs lo
donslo nr4ua Le,s
nuil du dimsrcheor
jeunes nétoient
lundi.lesvitrv-sde lo
(sr
pos ormés. Ils
Gpo moirie onnexeont
vouloient juste
wlé sn éclots.
sortir en bolte,ils
plusieurs commistM?svoient besoin
soriafs ont été
dun whiarle.Çod nétoit posconrudesservicesde plice. Il errdommqgÉs
erfhuit flics lé$rement blessés.Dorsle nuif du
qu'ilo,rruitdû debuter lundior mordi,unevirgtoine&, voifuresont étéincpt:dliép.s,7l
roufoitfùer c\æcsonomil'emploi-jeune,
et ploceengsr& personnes
fe lendernoin.
Lqent Andolinosétésuspendu
orfi été interpllé?s,dontunequinzoirc&, mineurs.
à rare.
Les incidentsont édsté dsrs ot rnoins4 ortres quortiers.
Dorsle quortier,onporle&, ve:geurce.Le24 nars,rn plicier Pfusianrs
cocktailsMolotovet desperres arrtété lancéss.tr les
de fo brigodeoticriminalifé(gAC')wcit été bottuPorungrouPe CRSçi ont répliguépor desgnanodes
locrynogÈnes.
de jeunesolorsgull interpeflaitle petit frÈrc de l'u'td'anx. un Et unjeurreduquortierde déclozr : < L.esflics, iete le dis,ils
< Deptis,lesflics font des con- vonttousgniller,unporw. Cetlefois,ils sontolléstroP loin.Ils
hobitorrfdu quorfierexpligr'le
tnôleset disnf ox jeures: vouswulezlogrrrc, vousl'otrez> muscherclroient.
lesa misdonsle
lytointanortgueCnevè:v;rv-rfi
Urel"nsionr{4noitici guortier,ils nouscherchent,ils nousfilent. Vouscroyezqtr
et unoutrcdqjouter< Cétcittprévisible.
dansle c'esfnormal.
temps.Despliciers de lo BACpassoiant
depuisguelgues
>
qt
en
bt
croclrof
desgrs,
quortieren prcvoguontfesj
,
ffi4m,
En 1998,il y o eu 2 300 sonclionsdons lo policeet outont en 1999,dont 70 révocotionspour
Et
cetfe qnnée-là.L'écrosontemojorifé des ces sancfionssont des blâmesou des overtissêments.
>
<
que
volontoire
un
d'homicide
procureur
a
d'occuser
f
lic
pos
porce
qu'un
décidé
ce n'est
iustice
que trop bien les méandresde l'injustice.Lo policede proximité
sero foite. Nous ne connoissons
tout commelo policede guartier est une strotégie de quodrillogepolicier des villes.Elle trie les
elle embouche
bonscitoyenr.qui sont outrnf de déloteurspotentiels,de lo "fonge"des bonlieues,
propriéfé
privée
commerçonïs.
Ce
protège
jeunes
lo
des
des
des quatierspour nieux diviser. elle
sontdes espionsou guotidiengui traguent les délinquontsdcnsles moindresrecoinsovecl'oidedes
collobo-riveroins.
Elleossainitle quartieren éliminonfles Îôchesles pluscorioces.Elleétoblif un
pourlequelelle est Payée.Mois le pire est
sentimentde suspicionet entretient celui d'insécurité.,
à tous les grodeset qu'elleo les
gue lo policede proximilé est invertie de pouvoirsdécisionnels
moyensfinonciersd'ogirà so 9uise.Et nênresi pour l'instantles comnissoriotsferment à 19h,c'est
de romcomposée
essentiellemenf
lo BACquiprendlo relèvepourlo nuit.la BrigodeAnticriminolité
bononiocs.
J"*
.$orclèreso
Fale
fO
'f^f*\
,ffi W'ffi
oesçernrnes
LecoR.ps
épque priuilégiela maigrcw et cultiue
I-împtwion de frasilité qut s'end@age.
Læ formæ sont menuæ, déIates, Ies
poitrines sont petites, Ies hanches
effafu, Ia gorye menue, Iesbns et Ie æu
sont longs. Is rcbes longues et afirtfu
acæntaent Ia hauteur et Ia fragilité de la
silhouette. C'est l'époque de l'amour
ehevaleræque,où lbn se fut Pur ces
femmessi fragiles.
desfemmæ àIa
PIus atd lapaticipation
-nnpise
a ffins doute infruRéuolution
ené Ia mode de ætte époque.Ia liguee
sont éput&s, Ie sqde æt dépuillé' I"es
rcbæ sontplus lqèrc, qowent Ie ærPs
et mettent en Mdenæ s formæ ÉeIIæ.
Cefiainesfemmæ adoptent un vêtement
de tlpe "grèce antique". La taille est
rcmontée et Ia poitine æt soutenue1nr
uneptite bnssiùe. I-e êtement pennet
alon tne plus gnnde ùibeté desgesteset
æveutplus natutel, sanstoutefoismetùe
en wleurles mndeurc frmininæ
'Yénus de
qui
Milo"
palpiant
contientdæseinsencaoutchou
au moyen d'un rcssortsiné deniàe la
taille.Siun bns Iefrôle,Iapoiainepalpite
aussilongtempsWe Ia ptæsionæt exer-
&.
Verc6oq on voît appanÎne Ie faux<ul.
Cest un æusin rcmbouné sut les fessæ
qui æntorcionne Ia silhouette, Le corcet
est ailorc plus Srand couwe Ie ærPs
jusqu'en haut dæ cuisseshisant aranær
les seins et rebondir les fesses.Pour
'Ia rcmqttique" du t\ème sièele:
obtenir de funs ræalats etpÉsenter une
"la majestuflrse" du rzème siècls Dlb'n
les
crcupe intâwante, Iesfemmes dewient
et
que la-silhouette dæ femmes soit lourde àn rcintqrc le ætæt, Iæ Pnierc
péalahle avoir une bnne cvuche de
au
démesutément
aussi
touiours
et plus opulente, on assisteau rrdræse- crinolines
sur Iæ fesæ. Cexesilhouette fait
aille
la
siæle
ce
de
lottg
au
Tout
taryes.
Sr,;L#e
les
mènt fu maintien. On aPPrécie
pnser
au prcfrl des wlailles de bass*
baut& m4iætueusæ. Le ærPs æt sem- setasoit allongee,nwurcie ou æntorcow.
blable à unearmue et il æt maintenupar sionnée.
des baleines,dæ tiges de bois ou deionc
Tousæç m&anismes æncoulentà nîdir,
In mtset se Iaæ devant, rejettant les In ærcet dessineune taille éaoite ente
à
handieaperet à mutilt Ie cutps tout en
épaules en anièrc, afrn de solenniset Ia Ieshandtes gonfléæ par une crinoline. II
Ie
ffiuisant à la passiuité et en promoufaisant
taiile'
]a
et
fe uenùe
iæture. Lhxitude rigide et monle du æmprime
uant
sa frWilité. On entérine ainsi un disfemmæ
des
uille
Ia
Iæ
æitts.
ainsl
saillir
corps est important Puisqu'à cette
m&ïcal décÉtant que Ia fugilité
caurs
janais
fabdet
lbn
mince
assez
sera
ne
emue Iæ femmes exelænt un æftain
partie intégrunte de la
pouvoir en tant que rcgentes.
çluen un ærcet se laçant dals h dos afrn féminine fait
corp
dæ femmæ. L'image
guêpedu
nature
de
aille
aontenir une véritable
en & une dImPw
femmes
des
sociale
les
organes
æmPriment
cotsets
"la réx'olutionnaire" du r8ème sièçle: &s
et de
ænsommation
de
dbbiet
duction,
thoncique'
Ia
age
défonnent
internes,
.apparition du modèle imptæsioutiste:
son
Ie
mngde
EIIe
rcpfuente
dæ éranoukæments, la tes- faircraloir.
ctæt une beauté en ligaæ douæs,Ia ten- pfiovoquent
-pintion
"
sociale'
s
devanturc
EIIe
sen
mari.
a
d'ailleun
Ondre fermeté dbn ær7x fluide etpotelé, uif -rcfrouuééant oppæsée.
des quelettes de femmes dont
et familier, d'un ærps â foæettæ riant
qui nous
très révélatrices,
ont été brÏsfu pat Ie pott du (Cesdescriptions,
côtes
Ies
danssa chairblanche.
des
corps
du
contrôle
du
tfuohrtion
tracent
ætset.
mots
tirées
sont
l'histoire
travers
femmes
à
I^æ femmæ supeqposentà lat cuP de
produit par Iæ
laryes ærcJesdbsier twurrefts d'étoffæ, Ce siùle développeta également une pour mots d'un document
DaigneaultVerdunFemmes
de
des
Centre
mæaniques
d'apwrcils
mnoplie
Pour
atteignant tn diamède de S à + mèaes. 'tædher
WalshS.L,
et
D.,
Desstueault
l'Archevêqu€,
femmesdes
corps
Ie
modeler
et
encombrantes,
sont
Ins
robes
sur
Féministe
Regarcl
intitulé
Un
et
rcsneignent a panlSænt k Ebeté de Dans son livrc Le tauail des apparcncæ,
Minceur).
la
de
I
Obsession
Ie
dit
conet
rcPrcduit
Philipp Penot
mouvemerlt desfemmæ.
.det
.$crciùrr*,
FaCa tt
l*\\]:<
Oesçernrneïsutte3*,*,',."i::
lrecoRps
gants de vaisselle (pour garder
mains douces et
nos
s o y e u s e s ) , d el a p â t e à d e n t s b l a n L'apparence physique et beauté féminin,
des
lentilles
chissante,
o"j.i
I'idéal féminin imposés .,aux i"u....ribles. La o;|"r""ît
publicité nous cornéennes,du Monsieur Net, des
femmessont le reflets des valeurs ;iËi;i*ug.
de corpsprépubères, c i g a r e t t e s m e n t h o l ( c ' e s t d o u x
pour la gorge), de la peinture
(dans
les
égalementimportant d'observer ,o.iul"*."t,
plusieurs femmes tons de pasque certainespériodes ont
des
,à"i -elles-même
àeme juiqu'à se faire vio- t e l ) ,
,9.9du lence
mulgué-uneplus grandeliberté
pour répondre stores vertiCût'fh{EHTIHG
corps d"t femmes. Ces périodes .u* *turrdardsde beauté:r'égimes c a u x
(ça
coincidentavec une participation â ,epétition qui maintienneit les m e t
en
plus active des femmes à la wie i.*Â., en étàt de famine perma- r e l i e f
les
sociale, politique et sexuellet
chirurgiesplastiqu*r (tipo- j o l i e s
Cependant,ce! périodes_furent ";;t
,rr..iorr, rédîrction ou augmenta- c o u r b e s d e
pièce),
la
les robots
"récupérati-on"où I'on a contraint i;;à;
.t à talons aiguillè qui c u l i n a i r e s
et mutilé de nouveau leur .otPf_ àegàr,o."t les pieds etc. Dans (c'est multiPar exemple, I'appariti-on
; ; l ; ; s o c i é t é ,I ' i à é a l d e l a b e a u t é f o n c t i o n 9.t
mouvements féministes dans
EI.ITERTAIHlfrENT
des
ie-i"i".
est si difficile à attein- n e l ) ,
l.t
années tg6o-7o est venu ébranler àr., ï.ffement innaccessible,qu'il c a r t e s
de
quelque peu les rapports homml;
des
arrangements
lié à la sôuf- c r é d i t ,
.ri'i-plicitement
funêraires , des shampoings
tTl;
orgasmiques, des balais magnéoù aupaiavant elles étaient ,.rriorrD* u*t*iuo" ,irt"ilr*t
tiques, des balayeuses, des
absentesou effacées(le travail, la ir"ÀL"r. industrie qui gère des pastilles, des lames de rasoir ("la
vie politique _et sociale, les rap- *iiii"ras de dollards^et
{ui hante p e r f e c t i o n a u m a s c u l i n " ) . B r e f ,
ports de couple,etc.). Nous p9"I- i.r f"À-es et détruit parfois
toute partout on nous apprend que nous
rions croire que Ie mouvementde iàr' vie. Cette industiie est béné- s o m m e s c o n s o m m a b l e s , n o t r e
"réduction"du corps des_femlçs liq;. principalement pour des corps est un attrait, une séducqui sévit à I'heure actuelle est le -----grr"ds
frJÀ-.r, tu haute .ouirrr. (les tion, une stratégie de marketing.
prix que I'on nous fait pay.t
couturiers), la public- Mentionnons aussi que seuls les
Po-YI
avoir pris "un peu trop de place"
ité, les photogiaphes, corps minces, sans vergeture, sans
d';àis[
dans
les .30ù^
cinéma,I'iidustrie culotte de cheval, bronzés, sans
|ffi'tffiWle
dernières anné"r.[f, j
fËÉiÆiffnarmaceutieu€, res r i d e , s a n s v a r i c e s o n t i l l u s t r é s ,
san.sêtre putl^.F.
i^
f-E/ I /il\t'eight \tratcherset sont montrés.
Certaines thèsesféministes
avancent I'hypothèse que le modelage du corps des femmes qui s'incarne présentement à travers le
t-t'F
entre
mouvement
de réduction de leurs
D'autrepart,
ffi
It A7
montée du ,importani
une façon de les désa"
corps
serait
ff.r,
.-\Ëlf[i
E
féminismeet le mouvement
q,r'.r,
de
la maternité, " de
tant
approprier
t'^,roùis*,
t o o r n e - leur dénier ce pouvoir ". Le patride réductiondu corpl d":.&, mil
,r
ffi\
S-â_--:Cà
arcat, depuis son instauration, a
\{$ LA
que les femmes prennent.ifl.;ll.
f{_ a. la femme tenté (toujours par la force) de
du poids sociale\.{if"rt
utilisé contrôler le corps de la femme. En
lujours
G
ment,lamode'I'3*"æ'pourséduire1escoàsommateurs.
effet, nos corps " reproducteurs ",
à réduire le ir*
pour
f
e
m
m
e
bien servir le capitalisme et
c'est
Le corps de la
corps
des ,'|trlF
vendeurl Une "belle" femme pour le patriarcat, doivent être confemmes' cuËff.vaisselle,du sàvon trôlés. Nos corps sont des réceptavendrede la
.
Fphénomène
l en, e cles à bébé (c'est sûrement pour
à Ëil., du savonàvaisselu
serait donc la réaction d'une pizia nAéCain, des vêtements,des cette raison que la mère de Jésus
sociétépatriarcaledans laquelle proa"it, po.r. bébés, des ôort le Christ était vierge - elle n'était,
les femmesrevendiquentdu,pou- -firt"r, a., jus d'oiange, des en fait, qu'un gros contenant pour
voir dans les sphèrestradition- i"".it.r,
des vitaminàs,' des recevoir le fils de Dieu sur terre).
u
rt"ïT
iiili'u',xxi ;:*:,;i'ii ii "', :'".;nîî::
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nellementréservéesaux hommes. -eai.rments contre la toux, des
çffi,,'*
J"*
-$orclèçcl, pâgç 22
Lecopqlst>es çelraïrrels
FD Ëtih,f'tifJ*$iffi:,.|'tiff;
dansI'histoire,eu€ la silhouetteféminine a étémontréedansdesformesun
peuplus représentativede la réalitédu
corps des femmes(un peu plus rondes), c'êtait pour sym.boliserI'abondanceet la féconditédansdespériodes
féminins est une assurancequ'on
Le contrôle des naissances
(que ce soit leur expansionou leur pourra ralentir ou diminuerle nombre
diminution) dans une communauté de naissancespotentielles dans une
donnée passe nécessairementpar le communautédonnée. D'autre part,
Dour illustrer cette hypothèse,nous où les menacesde famine planaient et
contrôle du corps des femmes en
où la survivanced'une commutant que n reproductrice " de I'epubs sexistes, massacrezles nauté, d'une population était
spèce humaine. Par exemple, Graffitez les
pour stopper le phénomène de compagniesde publicitésqui présentent menacée.
surpopulation, les dirigeants chiune imagede la femmedégradanteet
nois ont mis en place une poli
soumise,dénoncezhaut et fort tout ce qui On voit bien qu'à travers I'histique de " réduction des nais(mais pas de beauté!) à opprimer toire, lesfemmesont toujoursété
sances", oo demandait alors atx concoure
déposédées
de leur proprecorps.
les femmes !
femmes de se restreindre à S
Celui-ci fut, depuis toujours,
enfants. Fait important, la con- modelé, faconné,mutilé, violé,
le violenté, " mécanisé ", instrumentalisé
aussi
observer
traception était alors quasi inexistante, pourrions
donc une fois let:r " quota " dépassé,les phénomène de la colonisation du con- pour servir des intérêts de domination
femmes qui tombaient enceintesutili- tinent " américain " par les pays et de conquête, des intérêts qui ont
saient toutes sortes de moyens pour impérialistes européens. En Nouvelle- avantageà maintenir les femmes dans
s'avorter elles-mêmes. D'autres France par exemple, les femmes des positions d'infériorité et de
Chinoiseslaissaient mourir leurs bébés étaient littéralement contraintes à la " soum$sron.
de sexe féminin : parce que selon la reproduction " massive -nn'était-ce pas
division sexuelle du travail tradition- le rôle des " filles du Roi de venir peunellement imposé par le capitalisme et pler la colonie? (ro-u-re-zo et même
le patriarcat superposés,un mâle con- davantage de bébés pour une seule
stitue une force de travail beaucoup femme). En terminant, à chaque fois
s dê. tr.v.lllqrrs.
L€ 8 û.r.
E rt ddo de Xew-Ïcl
dû têr|ll€ eû dt|
t3l'it .Ln te lo*er
v€ûqrcæ nadl€ûelrt
cGÉe ta lourtr& dc t:! heurc.,lGr bas r.L|!cs etler neuvrlree condl6ocrr
p.ûyrcr vccr lcr .cc!er8r ?ltr| rtch€r dc t vttrq L
dc t!.vdl.
Qurod lo rlédlé .ct dcs q|trfltcr.
Pludcurs rmt .rirêûé6, cclrt lnca 3ont Ofëbécl
lûûervlGt
€rt
.ttaguc
leo
nanllertrntc.
Dollcc
qrrl r'corntt. lmtr enr plur tardt e|t nûa r8ôo, cer fenmee tqr
lrel ler chovrur dana la cotl[dm
nG|É leur t'rolrrc alDdlc.t.
rter aoafuttrtcûi dG. rn rt.'. dc l€tr|trcr dG lTn
k t oar. rgoq tûn lltt ialgrttc ilc d|lt
à lr81dr du lowcr ErrG Eldc de Ncw.Yorts A
durtrtc dc l'.latr[le
dc
roLc.tr,
eûcoas
nrecrhcot
5t arta dê d33.trce, lGr rrGvqrdca|loûa ao|tc aoltribl€ûeût lcr rn€rner : hc|rrer dc travau fDlEacoûr.
Èr Gt nrlu3olcr
t|trc coodrmetlon
dû tsav.tl dc. crLnt
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cond lonr do ts.vatl. Sv.lo[tc
tdchrrltm
du &olt dovoûc.
Denr eûr pluc t sd à CoD.|ûb.guc, eu Gongrtr .fc h tèûG lût€!?oalto|lale :oclellrce, Gtslr
læZg
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Cn
lc t rerq Jo||rrtée l'rteûn ttoosfc d€a lcmsq
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cmDéûc.ttoû
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dec lcms
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E|t 19rt, lrDtrr L tFcdêûe iol* tr Journê tnûcmrÉomlc
Altcorgne,
eû AEtrlclrcr art lt.|rcd.rL,
ell Sdaac crt alr Etûtr.lrnls.
le I rnrrr 1914, CLr. Z.û*lr cgr||lc
une rrrrilrtcst tlon à |.qtrcuc tr.rrEctrcnt
dce dltleffi
de
ienarc. pour trlotacter coûtrc l. courre à le gucrre on Allenrgnct
et l'.lfeit
Éoô da Roar
Luronbotrrti
n ltartc.ocfdbte.
Lea Dar.c rt17,1G3 tfrv.illelrlrcr
c6drr texltle dc Pétrograd æ DGttG|rt G|r grè[/o lrour !|rd€ter
tro teûri r[aûv.lree
condtllmr
dG travaur t lùttns ct let longuee Slécc d'.|ûarte pour ae Dûo'
qrrca du lralû De3 rrllllcra do lcû|lc|
dc.ccûdcrrt dene le trre.
nÉlppnornroN$ltous
Lsrsrorxg rru I II|ARS,
Eu.r x'ApDAntrENr xr À r,Érrr, rl rux cnaNDEc rtDÉu.foxa. LE t xÀss cbsr LÀ GourrÉrof,lfloN nEs
Dunrs Luttta Ort'oNr rEr|ÉE3 DEgouvrrÈnr.3 r1 r a t4O ^x3. t&rExorllÎ,
xous DErvroNs
rÂttE rrE r|.o[E
eu(ynDrEtf UNErrrrrE Gox!| Nrr, nÉarpsopiroNs.xous r,Ë !!ô4 arrrrEs ,ror,Ixtnc or I.'ANNÉE.Ure gæ
E;srt Et cr,Atû4 gEAtu E dy auna Æus D'@ptE't'ox æs EEUÆq rL x? aan^ jtaê DE Jen J&
IxraxartoxAr.E rrE LA tNvD.
DELbsrre xbxtcar
NE von3 DtgxaNDazDÀ3pouneuot LA JærrrÉr fxrrnxet|oxrr.r
"As!
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. . - î " r - - Ç o r e i è r c r p. â S e t t
: _E
Femm@mstrPuetf,om
WWWW
Le dernier des tobous...le pire couchemor, r o u x d e d o c t e u r g u e l ' o n c r o i t s s n s q u e s t i o n n e r .
outant pour les gcminesde douze ons dons leurs Porce que le song est si sole gu'on ne le montre
cours de gym, que pour les strippeuses,gue les mê,mepos à la télé. Celui-ciest remplscédons les
femmes d'offoire (f emmesô crqvote) pendontun p u b l i c i T é p, so r u n p e t i t l i q u i d eb l e u ,p o u r m o n t r e rà
" m e e t i n g" , g u e l e s p o l i t i c h i e n n e sà l ' o s s e m b l é equef point les femmes sont libérées, de foutes
l é g i s l a t i v e , n o n s e u l e m e n t f o u t - i l c o c h e r c e s controintes. Surtout, elles n'ont plus besoin de
potenfiellestoches rougessi honteuses,mois les p e n s e rq u ' e l l e ss o n t f e m m e se t g u ' e l l e ss o i g n e n t .
outils dont on se sert pour les cocher : lo
t i o n , c e s p r o d u i t sd e p r o t e c t i o nm e n
g i è n e s o n i t a i r e ,l e p l u s i n c o g n i t o
porler des damnéssymptômes.
temps ont lellementcho
s , où les (fem)menstruotions
en porler de ces symptômes
e f i f l e s , d e m è r e se n f i l l e s .
menstruels,on peut mêmé.,erf,r
Ï faire, mais nous n'qvons
pour tout celo,nos choix
et des commentoirestou-iou
nt plus toujours. N'oyez
pris lo relève!Lo symOn en o foit
nos grond-rnères,o
schetée por Proctor &
servieftes à ceintu
depuis , plus de 55%
gronde eau glacéeo
ont des tournées dons
de ce songsole et t
rge des inf irmièresou
jeunes filles de tous
Aujourd'hui,
rs règles, ovec des
gent pour nous: tampons€t ,*
ë6 big,,fsûr! De plus, il ne fout
à nos culottes, de nog'cutoTt
r r . " e,'larder
d
tout celo secret.
même se solir les mci
ffi, pour qccrocherde nouq-triË'i$S::iiCependont , i I rest e
p l u s p r o p r e sg u e o
o u b l i éd e s b o u t s , reco
{éTeHcqu'ellesoublient souvent
t
A u j o u r d ' h u i ,o n I
(Tompoxet Ploytex), s'en
*jgiKe*'='f6g
s c o m m e r c i o u sx o n t b l a n c h i so u
d ê b l o n c h i m e nct o u r o m m e nut f i l û besoi n. De notre poche à lo
rie des pôteset popiers.Le chlore
phormocies,elles ont besoinde no
{ ' ' t r o c e s d e d i o x i n e , u n c o mp o s é
rnent, les pouvres.Du soc à lo boîte :
chforé houtementtoxigue. En foit, c'est le
soc pour les transporter,ou bien pour les cacher...
c
o
m
p
o
s éc h i m i g u el e p l u s t o x i g u e c o n n u e t u n e
De fq boîte à I'embollage1 Pour nousf aire croire
goutte
peut tuer mille (1000) êtres humoins.
e
seuf
que c'est stérile. De l'embollogeoux tampons et
" d'hygiène" fé,minines
Por
contre,les
compagnies
serviettes : Plus bloncsqu'il fout, porce gu'ono
c e t t e v i e i l l eh o b i T u d e
d ' o s s o c i e rl e b l o n cà l o p r o - considèrentgue les troces présentes dons leurs
preté. Porce gue surembolléset bloncs comme produits ne sont pos nocives
, porce qu'en trop
neige, porce gue le blqnc est plus propre gue le petites guontités. Les problèmessont cependant
noir et que le rouge.Voyons, c'est évident ! Bloncs, nombreux: premièrement,por monguede législocommedes tomponschirurgicûux,commedes sor- tion de nos bonsgouvernements;
ne
les compognies
sonsdoute, ellessoventmieux*'W&
ndu
LE:ffi*-i
ks*
ç_
arEE.:
'G\-
rr=.ff
1_-
-]
-il
t
Yr-.
Je*
*$orclùrç*,
Feis t4
.-\.*Eæ-;'P-
-'-
sont pas forcées de tester leurs nouveoux produits. Étont donné gue lo
sonté menstruelle(pour ne posdire lo
sonlé des femmes ou même lo sonté
des ê,tres humainsen générol!) h'est pos tout à t i s s u s s p o n g i e u x .P o u r p l u s d e d é t o i l s , l i s e z l e
f o i t à l ' o r d r e d u j o u r d e s c o r p o r o t i o n s L. o r s q u e prochoin numéro des Sorcières, ou oppelez Etood
ceffes-ci f inoncentles rechercheset les tests de Sisters/Zone rouge, réfé,rences à la fin de cet
toxi cité des produits menstruels,les résultots ne orticle. Certoinesf emmesutilisent des épongesde
m e r ,q u i s o n t r é u t i l i s o b l e sp o u r u n ed u r é ed e 3 è 6
s ' o v è r e n tp o s c o n c l u o n T se,t q u o n di l s l e s o n t , i l s
mois; c'est nofurel, et beoucoupmoins nocif gue
n e s o n t p o s r e n d u sp u b l i c s .D e p l u s , l o d i o x i n e s e des tampons. Por contre, ces épongessont de
bio-occumule
dons notre système;ce gui veut dire p e t i l s o n i m a u xg u i s o n t c u l t i v é s e n m e r , c e g u i
qu'elle s'ottoche oux tissus odipeux (gras) dons n'est pos très " vegon ". De plus, ces petites
Le é,ponges,
notre orgonismeet gu'elle n'est jomois évacuê,e.
sont l'un des produifs (fem)menstruelles
est p l u s u t i l i s é s s u r l o p l o n è t e .I l e x i s t e o u s s i d e s
vogin,surtout durant les (fem)menstruotions,
lc portie lo plus obsorbontedu corps. La dioxine tomponsen coton bio, il est à noter gue le coton
nécessite
est donc obsorbée directement dans l'orgonisme est un des produits dont lo monoculTure
pesticides.
plus
Ces
lompons
ne
de
sont pos
le
e t e l l e s ' y i n c r u s t e .P e r s o n n e l l e m e nj e
t, ne crois
s
o
n
t
dans les
o
u
d
i
s
p
o
n
i
b
l
e
s
b
l
o
n
c
h
i
s
c
h
l
o
r
e
,
e
t
pos gue Proctor & 6omble (corporation reconnue
prêtes à
noturels...si
vous
êtes
d'oliments
mcgosins
pour, entre outre , ces
payer la prix.
en
tests sur les onimoux)
devroit
a v oi r
lo
Ceci n'est qu'un
légitimité de décider
début, lq dioxinen'est
quel toux de produits
qu'une petite porfie
chimigues
cond u p r o b l è m ed e l ' i n de
dustrie
cérigènesest sécuri' l'hygiène"
féminine,
toire, pour des proil yobeoucoupplus.
portés
d ui t s
si
n'ci pos enco?e
Je
intimement.
Sons
obordé
lo questiondu
oublier gue les composontesde ces produits, ne '
" , de lc pollutiondirectementreliée
toxigue
choc
s o n t p a s s t é r i l i s é e s ,m o i s b l a n c h i e se t s u r e m b o l qui
aux produitsjeTobles,des rcisonséconomigues
lé.es.Toute cette moscorqdeaf in de nous donner
poussent certoines fenmes à choisir certoines
une impressionde sécurité. Que fait notre cher o l t e r n a t i v e se, t b i e n p l u s .P o u rp l u sd ' i n f o r m o t i o n s
gouvernement,
pendontce lemps?Il tqxe ces pro- o f i n d ' o r g o n i s eur n o t e l i e r s u r l e s u j e t , p o u r s o v o i r
duits commeitem de luxe tobornock.alors que le comment fobriguer vos propre serviettes, pour
b o u m e à l è v r e s ( l i p s i l ) e t t o u t o u t r e p r o d u i T ovoir des potrons et des modèlesde serviettes,
stérile (le foit gue ces produits ne soient même p o u r d e s c o n s e i l s ,o u p o u r s i m p l e m e ndt i s c u t e r . . .
Pos stériles est déjà suffisomment révoltonts) contoctez Blood Sisters,/Zone Pouge. Bosé à
Montréal,le groupeexiste depuisquotre ons et o
sont exemptsde toxes.
p o u r b u t d e s e n s i b i l i s e rl e s f e m m e ss u r l e s d i f Il existe des olternotives.Choque{emme f é r e n t e s p o l i t i q u e s r n e n s t r u e l l e s .D e p l u s, c e
esT différente, et il existe sûrementune option groupeest en mesurede suggéreret de distribuer
p l u s s o i n e p o u r c h o c u n e d ' e n t r e n o u s . T o u t des produits olternatifs, dont le . Keeper" et les
d'abord, il y a les serviettes en coton réutilisobles serviettes réutilisobles. Ne vous gênez surtout
fobriguée moison, ou achetées de diîférentes p o s ! ! ! E T s u r v e i l l e z l e p r o c h o i n n u m é r o d e s
i n d u s t r i e sl o c o l e s E
. l l e ss o n t d u r o b l e se t c o n f o r t - Sorcièrei pour un deuxièmeorticle sur le sujet.
o b f e s .E n s u i t e , i l y o l e " K e e p e r" , u n e c o u p er n e n Rito
s t r u e l l e f o i t e d e c a o u t c h o u cs o u p l e ,g u i e x i s t e
depuis le milieu des onnées80, mois dont
Rouge
f ' o n c ê t r e , l at o s s e t t e , d o t e d e s o n n é , e2s0 . P o r t é à BloodSisters/Zone
(514)273-s933
"
f intérieur du vogin,le " Keeper se logeen bos du
cof de f'utéruset recueillele songau lieu de l'sb- E m o i :l r e d z o n e @ b l o o d s i s t e r s . o r g
s o r b e r . E n e f f e t , i l y o d ' o u t r e sp r o b l è m e sr e l i é s à
f ' o b s o r p t i o nd e s l o r n p o n s c, e l u i - c id é s é g u i l i b r el e
pH du vagin,ce gui provoqueun assèchementdes
suîfre
lF'emmemstpuafrîotn$o
#,
.fr"t -$orcièrespege2l ù.4ffi
*frç* fçmmçt ç0 âfgh0nlst0nt
unç rltsatloF
I
be gourernemenfofghon mènelo
guerneoux femmes. [n sifuotion s'est
dâ,târiorêeà un tel poirt gue dons un
éditoriol du Times , quelqu'uno comporé lc troitement des femmeslà-bos
ou troitcment des juifs dons lo
Polognedu pné-holocousfe. Depr.rislo
prisc de pouvoir des Tolibons en
1996, les femmes doiverf porter lc
buttuq, sort bqttues et lopidées en
public si elles n'ont pas l'hobit
odéqucf, ne fût-ce gue si le file? ne
pos leurc yeux. Une femme o
corrvr.rc
été bottue à mort por un€ foule de
fondomentolisfespor.rrovoir incidemment exposé son bros en conduisoff.
Unc outrcea êtê lapidée à mort pour
ovoir ftrrtê de çitter le poys owc un
hommegui ne faisait pos porti de so
fqmille. t€s femmes ne sont mâme
pos outorisées à trovoiller ni mâmeà
sortir sons un pcrerf de sexe mosculin. L.esfemmes gui tnovaillerf en
tont que professeurs, troductrices,
médecins, ovocotes, artistes et
écrivoincs ont êtâ contraintes de
çitter feur lnonoil et qrt êtê, renvayêesà la moison,de sorte que les
dépressions deviennent tellement
Épordues gue le phénomènea otfeint
un scuil d'urgence.Il n'est pos possibla dons una sociéfé islomQueà l'extnêmc de connoîtrc le toux de suicide
avec
cerfitude,
les
mois
reprâsenton?Esd'orgonismeshumonitaires estimerf que les fcmmesqui ne
powiennentpos à tror,rverles médicoments et traitemerts odéguats pour
dépnession grove, prâfèreroient
mourir çe vivrredons ces cordifions.
Cest oinsi que le Toux de suicide a
ougmenléde foçon significative. Lcs
moisons occupées por des femmes
doivent ovoir leur ferÉtre peinfes de
sorte que les femmes ne puisserf
jomois être vr.resde l'extérieur. Elles
ârur0çnçe
doivcrt por'fen des choussunesgui ne Jusqu'en t996, les fàmmes jouisfont pos de bruit, de monière à na sqient d'une rclative liberié pour trojomois êtne entendues. lcs femmes voiller, porn s'habillencommeelles le
croignenf pour leur vie à lo moindre souhaitqienf, poun conduire et oppo<<mouvuiseconduite >>.Le,lrovoil leun raîine seule en prblic. La rapidité de
âonf interdit, les femmes célila tronsition constitue la roison prin-
":l,ffi
tt
?:l:ii:=
i'î'l"Ti:,
m#{t 'r;ï#ri
"
f, fl!,Ë ffiff
r:rh"xr
r{i,"i:
meurart de fqim on mendi- tL
ent dqns lo nre. Il n'y o -r
cfs-ricn.Dles
pour"
es ]
TeT'nes
eT
t"tffi
-
-
"rsi?ees
cilnme ces sq.rs-
err-s e1 ce ou ncm oe I rs-
représenfontEsd.o49an.E|omfondamento|isteet
.f.
ismes humonitoinesont por lo
rétrogr.ode. rl nc s'agit pos de
pluport guitté le poys. Dqns l'un I
trodition q.r dc cultune, ou conpour
des norrcshfuitoux
femmes, flf
troire.
lcs
mesunes sont
un jorrnoliste o tr.ouvé des corysI
exfr€mes, mêmc dons les culfur.es
immôiles, presgu€sons yie, ccruchées or,r le fondomentolisme consfitue lo
sur des lits enwlopÉes dons leur règle. Por qilleuns, s'il était possible
burquo, rÉlicentes à parler ou à foine de touf excuser por fo cultune, ?rous
ne dewions pos êtæ horrifiéEs de ce
çoi gue cc soil, déçÉrissont à petif
feu. D'outres sont devsnuesfolles, on que les Corfhoginoissacrifioicrf leurs
les o wes tapies dans des coins, se ndJveoux-nés,de ce que les petiles
bolanç4nf ou pleuront, pour lo plu- filles sont excisécs dons ccrloines
porf, de peun. Un médecin envisoç régions d'Afri4re, de ce gue lcs
de lqisser ces femmesfoce à lo ÉsinoirEs dans les annéas3O, ou fin fond
dence du PÉsident en sigræ de des Étots-Unis étoient lynchéEs,
protestotion guord le pau de médica- irterdits de vsfe et foncéEs à se
trcn?s reslorf sero épuisé. La situosoumettrre à des lois rocisfes. Tout
tion esf orrivée à un point où le terme être humoino lc drcit à une exisience
<<violotion des drcils humoins> est
décetrte, y compris les femmcs d'un
un euphémisme.tes moris ont droits ptys musulmonsitué dqns une porlie
de vic et de morf sur les femmes de du morde que lcs occidertauxn€ comfo fomille, en particulier sur leurs prcnnent pas. Nous nousoccordonsà
épases, mois une foule cn colène o r"econnqÎircguc le trcitement octuel
totrf outont le droit de lopider ou de des femm€s en Afghonistan es? tout
botfre une femme, scrvefif Jusqu'àce à fqit INACCEPTABIE.[-es Droits de
que mort s'en suive, por.r'ovoir exposé lo Femmcne corstifuent nrlle part un
une once de choir ou ovoir offensê sujet mineur. Nous REFUSONSqu'en
l'un d'entre eux de la moniènelo plus l'on 20@ des femmessoient trsitées
irsignifionte. Selon David Cornwell, comme des sous-êtres et des prcfes Occidenïoux ne devrqienf pas priétés. L'âpolitê et lo décencesont
juger le peuple ofghon pdr ces un DROIT, rlon une liber'fé gue l'on
troitements, cor celo foif partie de vive en Afghonislonou oillcurs.
feur << culfure D, ce gui est faux.
J"=
- $ o r e i èr c s
prg e 26
estdevenu
illégal
!!!
lvlontréaf
, lavilleoùmanifester
Cette année, les militanEs radbau de tvlonféal orrt
Épondu à tappellnternationald.r "Mayday'',Le PrerniertUai.lls ont
doræoçanisé rne manibstationcoloréeet volmtalrement"caknd'
dans le qmrtier le phs richede Nlonfealet fu Canada,le qtartier
de \ êsffiount. ll s'agissaittont simplementd aller cherchernos
ennemisou ilsse tenent,de denicherlæ vâïhbles exploitzursdes
havailleursSEs,de denoncerrcellernentla pauwetéet læ lnegalites
sociabsg.r la basedune analysede luttede classes.LesmilimEs
arraientainsi prâru se rendrelà otr nos "l"Joss"
crèchent Loinde la
misàe, loinde la puarrtewdes basquartiers,hrindestardis, là ou il
n'y a pas de fils élecfiques en del'rorsde la terre,là orl il n'y a pas
de cordeà linge(paræ qæ ça defaltle pqpage), là ou il ny a que
des "cabarÊs"qui valenten luut de 900 000$,là orl la hautebourgoisiedu Canadaa élu domicile.
C'était urle premiàe à Morrftial. Les
militarûsradicauo<
ont ffié
de ne pks
essayerde detournerh manifestatbn
debilitantedes syndicatslèchesculdr
pouvoiret se sontoqanisæ
soL
idairernentpcur allerfaire tembler les
murs de la forteressedu fb. Cette
manif se voiait dorn une expression
d'une rupture radicale avec les
grandes centrîalessyndkxles et lanrs
dirigeants.
Quelquesfeuræ p[Àstot, un carnavalmanife$antayaitaussizu
liar, oçanlsépardesehrdiantEs
dms le cackede l'acmilitantEs,
tion"Redaimfie sffeet'(repercnsla næ).
militantEs,les 3y4des manifestantEs.
Elbs et ils sont amrséEs de
méFaits,daroir troubléla "pait'' publiqueet datfcuæm$t illégal.
Les anestationsmt été fes bnrtales,m enterdait des crisau bin.
De phs, certainesdes personnesqui ont pris la fuite se sont
blessees.Au moinst-nremilitanteesl aduellenrentfrospitalisee
a!€c
ure jarnbe cass(ie, en état danestatirn. Dauhes militantEsen
voiturequi wivaiert de loinont eu droità une irbntificationd à une
fouilb du vehitrle.
Le 2 mai, le lendemainde la manif,une hentainede militantEsse
sontrenduEsà la courmuniopabde lAêsfnount afind'assisterà la
cornparutiondes 10 pnsmnias politiquesnon{ibérésde la veille.
Loh dêtre anivéEsau bor;tdeleuæzurpnses,lesmilitanEsquis'ê
taietrtdeplaoeEs
tacces
sesorrtwEs r€fiJser
à b æur murcipab. Les efiedifspoliciers
étabt en nombredemesurenrent
éh\€ (30
+ 4Owagpnretesrernplies
arrti-ânzutes
de
flicsdu pos{e12).Cetteartillsb srhre montaitférocernent
la gardeen noL6empÈfmt
(uneæmpil.tdassisterà uneærnparution
tionæt selonleursprçres bis bourgeoises
corrmeétant'pr.blque).
ænsicÉrée
Cette Épressions'inscritdarxsla réænte
vaguedecrfunlnallsatlon
systernatiWe
deto.Jt
: en septembre
mouvernentcontestataire
1999,270drrdiantEs
deséco|æsecondaires
pouranir bloryele pont.lquesCartier (manilqui
sontamêtéEs
voulaitclâroncerla"cross"
desgouernernenFpa napport
au( ænventimscdbdivs de leursprcÉ);n.24novernbre
svim 70 perconhela prblioté
sonnessontandées lorsdune manifestatkrn
dans
les
universités;
le
le
dr.neadion
7
mars
dans
cadre
eri!'ee
fémlnistefu groupeLesSorcià'es,les poli:iersont bnnabrnent
anâé 7 personnes;
ænle 15marspcurla JoLrnéeInternatbnab
policiàe,112manifestantEs
he labrutalité
furentarrêtéEs.
Apress'êtreretowéEs à une statklnde méto dans fcxJe$de
Monféal,les manifesiantEs,
ernriron
200,ontprb deshs po.r se
rcndredansle haut\AêstnotrntEnefietce quartier
æt unevérit+
bb forteræse,nreséhoiteset siruanses,fès par de ûarsportert
communet senrices
de policesFÉciau.Maisils.ellesn étaientpas
et doncle
enæreanivéEsque les flicsont intercepté
h hJs de tête et les ll est évidentque le droità la libertéd'expression
motardsde flbs les ont esærté. DescerduEsdes b,rls,bs droitde manifester
esttotalement
bafouépar la soidisante
manibstantEs
ontà peirezu b ternpsdese metteenmarcheque démocratie,qui tremblede savoirque les gens peuvent
Iantiérnzuteæt intenrenue
en force,plts dune centainede flics s'organisersur des basesautonomeset qui écrasetout
casquesbâtons,
elle arait clâà pnéparéle tenainen formantun mouvement
contestataire
impunément.
quadrilatère.
ontessaÉ Cesarrestations
Se sentantenærdéEs,bs manifestanEs
démontrent
la faiblessedu pouvoiret augdéviterlæ cordonsdeflbs,maisce quartierestbatis.rruneælline
mente
la
rage
des
révoltéEs
!
qt/il ny a queffi peude choix
et lesmaisonsontsi bourgeoises
pourprmdrelafuile.llfautobl(Tatoirement
passerparlespropnetes
voMrR
vscÈRes,
Tous
LEURs
eu'rLss'ÉtourreNT
prrues.
Enun mot,Cestunevâitablesarriciràre
! Onapprenda.rssi Fetsows-t-EUR
AVEc
LANGUE,
sE
DANs
excnÉueruts,
RouLeNT
LEURS
eu'rrs
qu'uncamarade
par
qui
zuraitétémenæé unflic araitclé4airÉson
DANsLESMURs
flinguedanssadiredkrn,le ss.rlcrimedu camæde:avolressayé eu'tls sE prssENTDEssus,eu'rls sE cTMENTENT
eu'rLs
de sesauver.Trèspel de militantEs
ontrâssià sesauver.Lepr+ DE LEURScRossES prAULEs,eu'rLs sE surcrDENT...ET
miermaise soldedorc parunenouvelle
demasse,157 EMpoRTENT
anestatbn
EN ENFER
LEURssALEseÊres DE cANrcHEs...
La eouncosrEoor cRrveRt
NOUSSOMMESPLUSQU'EUX!
) c k L i € ( É t { rJcrqAde-t^--
J"t.$orcières
?oge 27
du. mond.e, d.ela casse, d.es érnerrtêÊt...
Chicogo,USA : LesmanifestantEs
ontprislesruesducenfefin Vienne, Autriche : environ
100000personnes
ontparticipé
à la
pourtousles manifdupremier
ancier
et commercial
I'amnistie
dela villeenrêclamant
mai.
immigrantEs
illfuaux.
Zurich, Suisse : après
la manifofficielle,
environ
unecentaine
de
New York, USA : 600personnes
sesontrassemblèes
auUnion militantEs
améEsdebriques
et debâtons
ontdécidê
des'attaquer
au
19anarchistes
Square,
ontétéarrêtéEs,
sousle seulprétexte
d'être centre-ville.
Denornbreuses
vitrines
et vitresdecharsontvoléenéclat.
cagouléEs
et deressembler
auxmanifestantEs
Elleset ils Lapolicea banélesrueset a utilisédesgazlacrymogènes
deSeaffie.
crnfe les
public
sontaccusées
I'ordre
defoubler
etderésister
manifestants.
à leurs
anestations.
Plusieurs
autonomes
ontétéarrêtés.
Londnes,êralde-Bretogne : Desaffiontements
ontéclaté
entre
police
policiers
manifestantEs
masquéEs
la
et
antiémeute,
I
blessés,
95
anestations.
Un flic a reçuunebriqueen pleinefæe lorsque
les
manifestantEs
ontsaccagé
! Environ
unMcDonald
5000flicsavaient
pourI'occasion.
étédéployés
Apres
avoir<jardinê> leparcduparlement
lesmilitantEs
lastatontdécapité
pendant
uedeChurchill
etontbloquê
lecenfe-ville
heures.
delongues
L'antiémeute
a étéreçuà grandjet de projectiles
divers:
briques,
bouteilles
debière,panneaux
designalisation,
etc.
Plustôt dansla journée
environ
200manifestantEs
sesont
attaquéEs
à larêsidence
dupremier
minisûe,
Tony
Blaiçavec
desbouteilles.
iionchester, êronde-Bretogne : afirontements
enfe
police.
200 manifestantEs
la
Plusieurs
et
commerces
et
bureaux
ontétélacibledesprotestantEs,
20personnes
ontêté
anêtées.
Berlin-Kreuzbz?9,
Allemagne : environ
5 500personnes
ontparticipê
au1ermairévo
lutionnaire.
26 anestations
du côté
quis'attaquaient
desautonomes
aux
né-nazis.
Berfin Est, âllemagrne : afrontements
violents
enfeautonomes
et néonazis.
dansle
quartier
deHellersdorf,
oùenviron
750néo-nazis
rassemblés.
s'étaient
150autonomes
ontétêarrêtéEs,
Homboulg, Allemagne : Environ
500autonomes
ontlancédes
dansdesvitrines
Plustard,environ
briques
100autonomes
debanques
ontérigédesbarricades
danslequartier
deSchanzen
ety ontmislefeu.
La policea utilisédescanons
à eauet lesaffiontements
ont duré
plusieurs
16flicsontétéblessés,
heures.
dontunbrûléetunecentaine
d'autonomes
arrêtés.
Cnocovie
violentes
entre
, Polqtv, : échaufiourêes
lesmanifestantEs
et la police.
Plusieurs
manifestantEs
ontétéblessés
et 14anarchistes
anêtéEs,
alorsqu'ilset
ellesserendaient
devant
laprison
oirestenfermé
unde
leurscamarades.
êdonsk et Vorsovie, Pologne : afrontements
entre
militantEs
etl'extrême
droite.
Progue, Réprbligue Tchègue : afironternenB
enfe400manifestantEs
et la police,
53anêtéEs.
Belgroda, Serbie : environ
5000manifestantEs
ont
défilédanslesruesdu centre-ville
en réclamant
la démission
deMilosevic.
Bulgorie, Sofia : environ
7 000favailleurs
etfavailleuses
ontdénoncé
la pauvreté
et la cor-
ruption
dugouvernement.
: Plusde10000personnes
ontprotestê
contre
iianilles, Philippines : affrontements
entre
manifestantEs
10blessés.
etlapolice,
Lapolice
les
a utilisé
gazlacrymogènes
et desmatraques
ænûeles 12 000
quiontrépondu
pardesjeb depienes,
manifestantEs,
7 personnes
ontêtéanêtês.
âÀedon,Sumatro : 10000personnes
sesontrassemblêesà Medan.Malgréla tanquillitéde la manifestation,
la
policea ouvertlefeusurlesétudiantEs
faisant
deuxmortset
unevingtaine
de blesséEs.
se
, Zimbobwe : 3 000manifestantEs
sontrassembléEs
dansla capitale,
bienquela
pourla première
manifdu premier
aitétêinterdite
foisdepuis
1980,
la année
Dresde, Allemagrne: lesmilitantEs
autonomes
ontattaqué
deI'indépendance,
manifde 450néo-nazis
avecdespaveset desfeuxd'artifices,12
autonomes
anêtêEs.
Ouagrodougou,
BurkinoFoso : desmilliers
demanifestantEs
ont
protesté
legouvernement
contre
etonréclamê
desêclaircissements
sur
Ludwigshofen, Allemogne : échauffourêes
enfe les 400 lamortmystérieuse,
en1998,dujournaliste
d'investigation
del'opposiautonomes
etles300néonazis.
ton,Norbert
Zongo.