Ce livre est le journal intime d`un bébé prénommé
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Ce livre est le journal intime d`un bébé prénommé
« Ce livre est le journal intime d’un bébé prénommé Joey. Si j’ai imaginé ce journal, c’est afin de répondre aux questions que tout le monde se pose sur la vie intérieure d’un petit enfant. Que se passe-til dans son esprit lorsqu’il contemple votre visage, qu’il regarde un simple rayon de soleil sur le mur, ou les barreaux de son lit ? Que ressent-il quand il a faim ? Quand il tète ? Quand vous jouez face à face ? Qu’éprouve-t-il, séparé de vous ? » D. N. S. Entreprise inégalée à ce jour, Journal d’un bébé est, à juste titre, considéré comme l’un des livres les plus importants pour comprendre la psychologie du très jeune enfant. « À lire absolument. » Enfant Magazine Psychiatre, professeur et praticien de réputation internationale, Daniel N. Stern est l’auteur de nombreux ouvrages qui font référence. Il a notamment publié La Naissance d’une mère (en collaboration avec son épouse, Nadia Bruschweiler-Stern), Le Moment présent en psycho-thérapie et Les Formes de vitalité. Qu'est-ce qu'un instinct maternel ? Une femme peut-elle le " perdre " ? Si les femmes aiment instinctivement leurs bébés, alors pourquoi trouve-t-on tant d'exemples de femmes ayant contribué, directement ou indirectement, à leur mort ? Pourquoi tant de mères, à travers le monde, adoptent-elles vis-à-vis de leurs propres enfants des comportements discriminatoires ? Et les pères ? Pourquoi sont-ils devenus plus attentifs aux besoins de l'enfant ? Auraient-ils, eux aussi, un instinct " maternel " ? Pourquoi les hommes s'intéressent-ils autant à la question de la reproduction chez les femmes ? Ce livre unique, rédigé dans un style limpide et accessible par l'une des plus grandes spécialistes en la matière, répond à toutes les questions que l'on pouvait se poser sur les choix maternels, les ambitions féminines et l'autonomie sexuel L’accès à l’emploi des femmes : Une question de politiques… Rapport 2013 de Séverine LEMIERE, économiste – IUT Paris Descartes Capacité théorique d’accueil par mode de 2010 garde formel pour 100 enfants de moins de trois ans. France entière Capacité théorique Capacité pour 100 enfants de moins de trois ans Assistants maternels agréés 688 725 28,2 employés directement par des particuliers * Accueil en EAJE (collectif, 369 267 15,1 familial, parental et microcrèche) Ecole maternelle 111 658 4,6 Salarié à domicile 47 293 1,9 Offre totale 1 216 493 49,9 Nombre d’enfants de 2 439 547 moins de 3 ans Constat 1.5. : Des conditions de travail détériorées des professionnel-le-s de la petite enfance limitant la disponibilité des modes de garde Une des raisons de l’écart entre le nombre de places théoriquement mobilisables dans les EAJE et la consommation effective de places peut être liée à l’insuffisance de personnel suffisamment qualifié pour rendre utilisable les places agréées. Cette raison interroge les conditions de travail des professionnelles de la petite enfance. Les conditions de travail et d’emploi des métiers de la petite enfance sont en effet un enjeu de taille pour l’emploi des femmes : largement féminisés, source d’emplois, ils permettent l’articulation entre vie familiale et vie professionnelle des parents et notamment des mères qui les sollicitent. Les métiers de la petite enfance renvoient principalement aux auxiliaires de puériculture (environ 68 000 en 2008 selon l’INSEE) et aux assistantes maternelles (plus de 418 000 selon les mêmes sources). Des différences de qualité de l’emploi et des conditions de travail notables s’observent entre ces deux catégories de professionnelles. François-Xavier Devetter (2012) montre que les situations des auxiliaires de puéricultrice sont plus favorables que celles des assistantes maternelles. Ainsi, les auxiliaires de puéricultrice travaillant dans une structure collective, reçoivent des salaires mensuels moyens supérieur de 50% de celui des assistantes maternelles (dont le salaire horaire est très faible et contourne le SMIC) et peuvent bénéficier d’une progression de leur salaire à l’ancienneté alors que la hausse du salaire des assistantes maternelles passe d’abord par une augmentation de leur charge de travail (hausse du nombre d’enfants ou des horaires de travail). De même, les auxiliaires de puériculture sont à 90% en CDI ou en statut public stable, alors que les assistantes maternelles dépendent de plusieurs employeurs (selon l’Acoss, 44% des AM relèvent d’au moins 3 employeurs, Tesson et al 2010 cité par Devetter 2012). En dehors des spécificités du travail émotionnel des professionnelles de la petite enfance 84, les assistantes maternelles déclarent moins souvent des conditions de travail pénibles (position débout, port de charges lourdes, mouvements fatigants, situations de tension avec le public et contact avec des personnes en situation de détresse) alors que ces situations concernent entre 50 et 70% des auxiliaires de puériculture. Devetter (2012) soulève alors le problème de la perception et l’objectivation de ces pénibilités, sûrement en lien avec la situation d’isolement très importante des assistantes maternelles. Il conclut sur la double non-reconnaissance des activités des assistantes maternelles : « nonreconnaissance de la complexité des tâches (qui se traduit par la faiblesse des diplômes requis et des formations mises en place) et non-reconnaissance de l’utilité sociale de l’activité (…) ». 84 Sur ce point, voir par exemple Ulmann (2012). 85 Depuis la loi de financement de la sécurité sociale de 2009, le seuil d’agrément est de 4 enfants simultanément au lieu de 3 précédemment. Ces constats sur les assistantes maternelles peuvent être reliés à une autre réalité, celle de leurs difficultés à être pleinement en emploi. Environ 20% des assistantes maternelles travaillent en-deçà des possibilités offertes par la loi85. Effectuant peu d’heures et/ou gardant peu d’enfants, le sousemploi des assistantes maternelles interrogent fortement les acteurs de la politique de la petite enfance dans un contexte de déficit de places d’accueil (Cartier, d’Halluin, Lechien et Rousseau, 2012). Une enquête menée dans le département du Nord (Bardaille et Bouvier, 2012) explique ces situations : formation, attente de validation de la formation obligatoire, arrêt maladie, maternité, fichier non mis à jour sur la retraite, mais aussi exercice d’un autre métier, souhait de ne pas utiliser l’agrément pour motif personnel, prise en charge de conjoint malade ou situation personnelle complexe… Ainsi « ces assistantes maternelles agréées sont « en retrait » par rapport au marché du travail de l’accueil individuel réglementé et le potentiel d’accueil qu’elles représentent n’est pas véritablement mobilisable. » (Bardaille et Bouvier, 2012). Par ailleurs, cette étude locale montre que parmi les assistantes maternelles dites « actives », le potentiel d’accueil n’est pas totalement utilisé (environ un cinquième du potentiel d’accueil ne serait ainsi pas utilisé dans ce département du Nord). Cette sousactivité se concrétise soit par le moindre nombre d’enfants accueillis, soit dans les plus faibles créneaux horaires mobilisés. L’origine sociale des assistantes maternelles semble marquer le rapport au métier et les explications de cette sous-activité (Cartier, d’Halluin, Lechien, Rousseau, 2012). D’un côté, des assistantes maternelles appartenant aux classes populaires cumulent les facteurs d’une activité irrégulière : «problèmes de santé, charges de famille et budgets « serrés » qui contraignent à un arbitrage toujours recommencé entre travail « à l’extérieur » et prise en charge domestique des enfants ou d’autres proches, instabilité des employeurs et déséquilibre de certains marchés locaux de garde ». De l’autre côté, des assistantes maternelles de classes moyennes pour lesquelles la situation conjugale et économique les autorise à négocier leurs horaires et leurs conditions de travail et donc de réduire leur activité pour en alléger la pénibilité (Cartier, d’Halluin, Lechien et Rousseau, 2012). Sous-activité et conditions d’emploi semblent ainsi fortement liées. 120 Rappelons aussi le lien fort entre absentéisme et conditions de travail par exemple dans le secteur santé humaine et action sociale. Inan (2013) explique tous secteurs confondus que 5.5% des salariés cumulant 3 contraintes physiques ou plus et 7.5% des salariés exposés à 3 contraintes psychosociales ou plus connaissent une absence totale ou partielle pour cause de maladie ou d’accident. Les professionnelles de la petite enfance déclarent des contraintes posturales, des contraintes liées à l’environnement physique, des contraintes organisationnelles, des contraintes mentales, des contraintes liées aux parents, des contraintes liées aux enfants, et des contraintes psychosociales (Valléry et Leduc, 2012) Auteur : Laure Leter La garde d’enfant est le nerf de la guerre pour les parents qui travaillent. Il existe de bonnes stratégies pour trouver une solution satisfaisante. Encore faut-il les connaître. Laure Leter, journaliste à Elle, aborde ici tous les types de garde : à domicile, partagée, en crèche, en micro-crèche, en crèche privée, chez une assistante maternelle, en sortie d’école, au pair, etc. Et répond aux questions des parents : Selon quels critères sont attribuées les places en crèche ? Quelles sont les bonnes questions à poser pour recruter une auxiliaire parentale, une assistante maternelle, un(e) baby-sitter, un(e) étudiant(e) au pair...? À qui confier son enfant après la crèche ou après l’école ? À qui s’adressent les différents types de crèche ? Quelles solutions permettent de travailler en horaires décalés ou atypiques ? Quels sont les modes de garde les plus accessibles selon les régions ? Combien ça coûte et quelles sont les aides ?...