HADOUK QUARTET Revue de presse Hadoukly Yours
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HADOUK QUARTET Revue de presse Hadoukly Yours PRESSE RADIO Playlist FIP France Musique : Open Jazz France Bleu Frequenza Mora Radio Campus Lille Declectic Jazz Vallée FM Canal Bleu WEB La République du Jazz Nova Express RCV Lille La Boucle Radio Rennes Radio Fidelite Air France Jazz Divergence FM CONCERTS - WORLD - JAZZ Hadouk Quartet © Note de la rédaction : u On aime passionnément Note des internautes : (aucune note) Du 18 novembre 2013 au 23 novembre 2013 › Achetez vos billets Afficher la distribution Hadouk est du pur plaisir, fait d'émotion autant que d'admiration. C'est un des groupes français qui a la plus forte identité, superposant une inspiration world à une conception jazz de l'improvisation et du swing. Il est composé de Jean-Luc Di Fraya aux percussions, d'Eric Löhrer à la guitare, de Loy Ehrlich au hajouj et de Didier Malherbe au saxophone, aux flûtes, aux doudouks. Ce dernier publie un merveilleux petit livre de sonnets, L'Anche des métamorphoses. Le Hadouk Trio devient le Hadouk Quartet •/ Paris (France) 17 octobre 2013 16:46 • - AFP •- Le Hadouk Trio, groupe phare de la scène "world jazz" depuis près de quinze ans, devient le Hadouk Quartet: Jean-Luc Di Fraya a remplacé aux percussions Steve Shehan, et le guitariste Eric Löhrer rejoint le groupe. La formation publie le 4 novembre son premier album sous sa nouvelle appellation, "Hadoukly Yours" (Naïve), et sera en tournée en novembre avec des concerts à Tourcoing, Marseille, et Paris. Le Hadouk Trio est né à la fin des années 90 de l'union de trois fortes personnalités: Didier Malherbe, ex-membre du groupe rock progressif Gong, Loy Ehrlich, très impliqué dans les musiques de l'Océan Indien et du Maghreb, et Steve Shehan, plus "branché" sur les rythmes de l'Afrique Noire, aux percussions. La formation a rallié à sa cause un public assez large au fil de sept albums, obtenant même une Victoire du Jazz en 2008. Les musiques très poétiques et apaisées qu'elle propose sont à la croisée des continents, entre musiques modales d'Asie, rythmes d'Afrique, et une légère touche jazz qu'apportaient les claviers de Loy Ehrlich. Leurs instruments ont aussi attisé la curiosité. Didier Malherbe, figure charismatique du groupe, met en avant le doudouk (sorte de hautbois très répandu dans le Caucase), la flûte bau chinoise, ou le khen (orgue à bouche laotien). Loy Ehrlich, sensibilisé aux musiques gnawa, manie le gumbass et le hajouj (instruments à cordes apparentés à la basse), et parfois la kora et les claviers. Ce premier album du Hadouk Quartet privilégie le dialogue entre Eric Löhrer, qui apporte ses phrasés plus jazz à la guitare, et Dider Malherbe, qui ont déjà enregistré ensemble en duo. Christophe Cheynier - AFP Georges Kiosseff « Hadouk », du trio au quartet, sans prise de tête le 6 novembre 2013 L’électron libre du jazz, de la Musique devrait on dire, Didier Malherbe, saxophoniste, flutiste, virtuose du doudouk arménien ( sorte de clarinette en poirier à anche double ) agitateur d’idées, lutin virevoltant, vient de transformer son « Hadouk trio » en « Hadouk quartet » . Steve Shehan étant parti vers d’autres horizons dont nous parlerons très vite, Didier Malherbe et Loy Ehrlich se sont adjoint d’autres compagnons de route : Eric Löhrer au banjo, à la guitare et au cavaquinho (instument à cordes brésilien) et JeanLuc Di Fraya à la batterie, au chant et aux percussions . Un ensemble un peu « épaissi » donc au niveau du volume et des timbres . Et pourtant nous sommes toujours dans l’aérien, marque de fabrique d’ « Air Hadouk », un opus précédent . Mélopées déchirantes au doudouk, rythmique complexe, d’inspiration orientale (rythmes composés) donnent à cet album l’aspect rêveur, marque de fabrique habituelle d’ un Didier Malherbe qui, depuis son parcours dans la nébuleuse « Gong » (groupe mythique) n’a jamais vraiment atterri sur notre planète . Jazz, créatif, drôle, est ce projet, intitulé « Hadoukly yours », sorte de signature d’une carte postale musicale venu de lointains pays musicaux imaginaires créés de toutes pièces par un Didier Malherbe en verve et ses complices, subtils et musiciens, ô combien ! Du groove, de la joie de jouer, de l’énergie pure, des séquences planantes, méditatives et fluides; c’est ce que nous offre le diabolique Didier, « Bloom Dido Bad de Grass », Malherbe et son équipe d’allumés . La fraîcheur musicale fait du bien, elle est présente dans ce CD, chaudement recommandé vous l’aurez compris . Le dernier morceau est une reprise hilarante de « Blueberry Hill », revisité façon « Hadouk », un grand moment ! Claude Vesco CHRONIQUE MENSUELLE JAZZ POTES : Des concerts auxquels j'ai assisté en ce mois de novembre (pendant "jazz sur la ville" à Marseille), je retiendrai deux grands moments musicaux de nature à réconcilier les amateurs fâchés avec le jazz, ou qui ont pris leurs distances pour cause d'ennui chronique pendant trop de concerts, sans pour autant oublier ceux qui continuent à croire (à tort ou à raison!) que le jazz est toujours vivant... HADOUK 4tet, a été le moment fort de ce mois, avec une équipe renouvelée autour des deux piliers du groupe (Didier Malherbe et Loy Ehrlich), Jean-Luc Di Fraya (voix, perc, dms) et Eric Löhrer (guit., lapsteel, banjo) apportant à la musique de Didier Malherbe une contribution décisive qui ne peut que permettre d'étendre l'audience de ce groupe remarquable. Et puis hier soir, le trio de Mauro Ottolini, renforcé par Guido Bombardieri à la clarinette nous a transportés dans un univers auquel nous ne sommes plus guère habitués de ce côté-ci des Alpes, avec sa musique rétro, décomplexée, joyeuse, pleine de swing et de charme... Une grande leçon pour beaucoup de musiciens en errance conceptuelle, et un grand plaisir pour le public de retrouver les racines du jazz La mouvance orientale du jazz connaît un succès croissant dans l’hexagone depuis quelques années. Tigran Hamasyan, Dhafer Youssef, Avishai Cohen, Ibrahim Maalouf en sont les représentants les plus médiatisés. Tous tributaires de nouveaux albums en cette rentrée des classes, ils font les gros titres, jouissent de couvertures et de longs entretiens ça et là. Moins connu, Hadouk Trio (ici quartet) n’en est pas pour le moins en reste (ils sont consacré meilleure formation de l’année aux Victoires du jazz en 2007). Leur musique est d’ailleurs très loin de celle des musiciens cités plus haut. Quand certains s’inspirent plus ou moins de leurs origines, eux ont fait de “l’ethno jazz”, leur marque de fabrique. Plus que quiconque, le trio Hadouk est ancré dans cette branche du jazz depuis une quinzaine d’année, et son premier album, Shamanimal, en 1999, voire depuis 1996, année d’un premier album en duo, intitulé : Hadouk. « Hadouk » est un mot-valise qui mêle les instruments de Didier Malherbe et Loy Ehrlich, le hadouj (basse africaine) et le doudouk (hautbois arménien). Leur mot d’ordre ? L’exploration par-delà frontières et classifications. Avec l’acharnement et la persévérance d’un travail mené des années durant ils ont contribué à rendre familières des traditions étrangères. Hadoukly Yours est le neuvième album de cette collaboration, le premier en quartet. Deux nouveaux venus y figurent. Le premier, Jean-luc Di Fraya, remplace Steve Shehan aux percussions ; Eric Löhrer, lui, apporte de nouveaux instruments à la formation (guitare, Lapsteel, Banjo, Cavaquinho). Avec Hadoukly yours, on survole les contrées Nord-Africaines sur le dos d’un chameau volant, dans une balade où se déploient des étendues infinies de paysage rêvés. Sérénité, chants oniriques et aériens, se dégagent de cet univers séduisant dans lequel on aime à se perdre. Un charme léthargique. Sortie le 04 novembre chez Naïve– En concerts les 18 et 19 novembre au Studio de l’Ermitage (Paris). Florent Servia
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