Directives aux fins de l`élaboration d`un accord/arrangement de
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Directives aux fins de l`élaboration d`un accord/arrangement de
Directives aux fins de l’ébaloration d’un accord/arrangement de reconnaissance mutuelle 2011 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM DIRECTIVES AUX FINS DE L'ÉLABORATION D'UN ACCORD/ARRANGEMENT DE RECONNAISSANCE MUTUELLE (ARM) Qu'est-ce que la reconnaissance mutuelle ? Le Cadre de normes SAFE (Cadre SAFE) de l'Organisation mondiale des douanes invite les administrations des douanes à conclure des partenariats entre elles ainsi qu'avec les entreprises en vue de sécuriser et de faciliter les échanges. Il préconise en outre aux administrations des douanes de travailler les unes avec les autres afin de mettre au point des mécanismes aux fins de la reconnaissance mutuelle des validations et agréments concernant les Opérateurs économiques agréés (OEA), des normes de sécurité relatives aux contrôles douaniers et des résultats de ces contrôles ainsi que d’autres mécanismes qui pourraient se révéler nécessaires pour éliminer ou réduire les mesures redondantes et les travaux faisant double emploi. La Reconnaissance mutuelle (RM) est un principe large du Cadre de normes SAFE, par lequel une mesure ou une décision prise ou un agrément accordé de manière appropriée par une administration des douanes, est reconnu et accepté par une autre administration des douanes. Le document qui permet d'officialiser cette mesure ou cette décision est généralement désigné sous l'appellation d’« Arrangement de reconnaissance mutuelle » ou d’« Accord de reconnaissance mutuelle » (ARM)1. L’objectif de la Reconnaissance mutuelle des OEA est de faire en sorte qu’une administration des douanes reconnaisse les conclusions d’une validation effectuée par une autre administration et les agréments qu’elle a accordés à des OEA sous le couvert d’un autre programme et qu’elle accepte d’offrir une facilitation et des avantages importants, comparables et, lorsque cela est possible, réciproques aux OEA qui ont été mutuellement reconnus. Cette reconnaissance repose généralement sur l’existence (ou la création) d’une législation appropriée (lorsque c’est applicable) et d’une compatibilité opérationnelle entre les deux programmes. Qu'est-ce qu'un Arrangement/Accord de reconnaissance mutuelle ? Un ARM renvoie à la signature d'un document officiel entre deux administrations des douanes ou davantage qui décrit les circonstances et les conditions dans lesquelles s'effectuent la reconnaissance et l'acceptation par les signataires des programmes d'Opérateurs économiques agréés (OEA). L’ARM définit la procédure de mise en œuvre, d’évaluation, de contrôle et de gestion de la reconnaissance mutuelle. En outre, l’ARM définit les avantages qui sont mutuellement offerts aux OEA par les administrations des douanes participantes et définit les arrangements de nature pratique permettant aux administrations des douanes participantes d’offrir ces avantages. L’ARM devrait, dans toute la mesure possible, être publié en tant que document officiel. 1 Il s'agit là de l'expression la plus courante, mais d'autres expressions décrivant le même concept peuvent être employées. Aux fins du présent document, nous utiliserons l'acronyme « ARM ». 1 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM Quels sont les avantages des Accords/Arrangements de reconnaissance mutuelle des programmes d’OEA et comment ces accords/arrangements sont ils appliqués dans la pratique ? La reconnaissance mutuelle des programmes d’OEA peut à terme conduire à la mondialisation des normes concernant la sécurité et le contrôle de la chaîne logistique et revêt en conséquence une grande importance pour les entreprises qui souhaitent bénéficier pour l’ensemble de leur chaîne logistique d’une véritable sécurité et d’un contrôle efficace. Les entreprises participant à la reconnaissance mutuelle des programmes d’OEA seront certaines que leur réputation dans le cadre de ces programmes sera, si elles le souhaitent, portées à la connaissance des autres administrations des douanes avec lesquelles un ARM a été conclu. En outre, les administrations des douanes seront en mesure de tenir compte de cette information lorsqu‘elles procèdent à la détermination des risques, obtenant ainsi des validations plus précises et d’autres avantages en matière de respect de la loi. La reconnaissance mutuelle des programmes d’OEA devrait présenter des avantages au niveau des relations douane-douane et des relations douane-entreprises. En renforçant la coopération entre les administrations des douanes et en instaurant une reconnaissance réciproque de leurs OEA, la reconnaissance mutuelle leur permettra de cibler plus efficacement les envois à haut risque et de traiter plus rapidement ceux qui présentent des risques plus réduits. Les OEA peuvent notamment espérer des accords de reconnaissance mutuelle les avantages ci-après : Une efficacité accrue du point de vue économique grâce à la réduction des délais et des coûts liés aux contrôles frontaliers en raison du traitement prioritaire qui leur est accordé. Une réduction des délais et des coûts grâce à l’inspection en priorité des chargements qui ont été sélectionnés afin de faciliter la livraison en temps voulu des marchandises. Une prévisibilité et une précision accrues des mouvements de marchandises du territoire de l’une des parties vers le territoire de la partie partenaire permettant par là même une plus grande compétitivité sur le plan commercial. Une diminution des vols et des larcins commis dans les envois en améliorant le niveau de sécurité de la chaîne logistique bilatérale. L’organisation d’inspections ciblées de manière à permettre aux envois non sélectionnés appartenant au même opérateur d’être acheminés dans toute la mesure du possible sans délai à destination. Des avantages réciproques ou comparables en matière de respect de la loi chaque fois que des programmes équivalents sont offerts. 2 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM Quels sont les éléments du processus permettant de parvenir à une reconnaissance mutuelle ? Pour qu’un système de reconnaissance mutuelle fonctionne, il est recommandé : que les partenaires s'engagent à construire un partenariat de coopération; que les partenaires potentiels aient adopté le Cadre de normes SAFE, dont ils ont l’intention de mettre en œuvre les deux piliers, qu'ils appliquent un programme douane-entreprises et qu’ils disposent ou mettent en œuvre les éléments suivants du pilier douane-douane : o un système automatisé de gestion des risques, o Ia capacité de recevoir des renseignements électroniques anticipés sur le fret, à des fins de vérification et d’analyse des risques, o la capacité d'inspecter le fret à haut risque par des moyens technologiques modernes avant le chargement pour exportation, o être disposés à effectuer des vérifications avant le chargement des marchandises, à la demande raisonnable de leur(s) partenaire(s), o être juridiquement habilités et disposés à partager les renseignements qu’ils possèdent sur les risques; que les partenaires appliquent un jeu de normes communes, comprenant des dispositions suffisamment claires et objectives concernant les mesures à prendre tant par la douane que par les OEA; que les programmes d’OEA soient transparents et publiés de manière adéquate; que les normes soient appliquées de manière uniforme afin qu’une administration des douanes ait confiance dans l’agrément accordé par une autre; que les procédures de dédouanement, de contrôle du fret, etc. appliquées dans le pays du partenaire soient connues; qu’il existe une législation publiée officiellement autorisant la reconnaissance mutuelle; que les dispositions concernant la sécurité et la protection des données soient compatibles. Quelle est la procédure à suivre pour parvenir à la Reconnaissance mutuelle ? Le processus de reconnaissance mutuelle entre administrations des douanes comporte généralement, sans toutefois se limiter à celles-ci, certaines activités communes à réaliser et mesures à prendre, consistant notamment à : 1. S’engager formellement, pour les parties, à envisager la conclusion d’un ARM à un niveau approprié. 2. Evaluer l’alignement des programmes d’OEA avec le Cadre de normes SAFE. 3. Examiner et déterminer les avantages comparables et les conditions aux termes desquelles les OEA certifiés et agréés par l’administration des douanes d’une partie pourront avoir accès à ces renseignements dans le territoire douanier de l’autre partie. 3 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM 4. Effectuer une analyse des écarts existants entre les programmes d’OEA à partir d’une comparaison approfondie de leurs volets respectifs portant sur la législation, les procédures, les normes et les directives afin d’en déterminer la compatibilité ou les différences. 5. Prendre les mesures qui s’imposent pour réduire les écarts existant entre ces programmes. 6. Procéder à des audits de validation sur site afin d’évaluer l’état pratique de mise en œuvre des programmes d’OEA. 7. Se rendre dans les services des administrations des douanes des parties qui sont responsables des programmes d’OEA afin de déterminer quels sont éventuellement les éléments de ces programmes qui auraient été ignorés ou omis. 8. Procéder à des échanges de meilleures pratiques et de matériel pédagogique, le cas échéant. 9. Résoudre les problèmes de protection et de sécurité des données. 10. Fixer des procédures aux fins des échanges de données et déterminer les systèmes informatiques nécessaires. 11. Etablir un cadre légal pour l’ARM s’il n’en existe pas déjà un. 12. Envisager le cas échéant d’organiser une phase pilote afin de tester le concept. 13. Elaborer des procédures visant à superviser la gouvernance, le fonctionnement et la gestion d’un ARM. 14. Nommer un correspondant et communiquer ses coordonnées à l’administration des douanes du pays partenaire. 15. Organiser des cycles de révision afin d’évaluer les effets de l’ARM par rapport aux objectifs recherchés. Les administrations des douanes devraient consulter les OEA sur le travail desquels l’ARM a eu une incidence avant de procéder à une révision afin de faire en sorte qu’il soit tenu compte de leurs observations. Mise en œuvre d’un ARM - Difficultés rencontrées La mise en œuvre d’un ARM concernant les programmes d’OEA est un concept relativement nouveau si l’on considère que la première version du Cadre de normes SAFE a été publiée en juin 2005. Il n’est donc pas surprenant que les Membres de l’OMD rencontrent des difficultés pour négocier la mise en œuvre d’ARM. Le fait de connaître à l’avance la nature des difficultés qui les attendent peut aider les partenaires à un accord de reconnaissance mutuelle à ne pas sous-estimer les difficultés qu’ils pourraient rencontrer. En fait, connaître ces difficultés peut aider les partenaires à planifier les moyens de les surmonter en recourant à des outils mis au point par d’autres administrations des douanes ou à des outils spécialement conçus pour répondre aux besoins spécifiques des partenaires aux accords. Les Membres de l’OMD qui ont mis en œuvre des ARM ont relevé un certain nombre de problèmes auxquels il convient de prêter attention lors de la mise en œuvre d’ARM. 1. Absence de procédure normalisée de l’OMD pour la négociation des ARM - pas de modèle normalisé concernant les renseignements relatifs à la portée de l’ARM, la présentation de celui-ci, les dispositions/clauses à y faire figurer. 2. Le centre d’intérêt (questions de sécurité et/ou de respect de la législation, par exemple), le niveau d’élaboration et de mise en œuvre des programmes d’OEA 4 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM appliqués de par le monde sont souvent différents, y compris la manière dont ces programmes sont gérés, dispensés et organisés. 3. Les priorités et le niveau de soutien apporté par chacune des administrations des douanes qui entament des négociations en vue de conclure un ARM sont souvent différents. Chaque partie doit être entièrement disposée à consacrer le temps et les ressources nécessaires pour mener à bien le projet. 4. Chaque programme possède sa propre terminologie. 5. Existence de limitations concernant l’échange de renseignements en raison des différences dans les lois et règlements des pays partenaires. Chaque programme ne comprend pas toujours de dispositions indiquant que les entreprises consentent à communiquer des renseignements. 6. Les avantages différents offerts par les programmes d’OEA dans chaque pays peuvent rendre difficile la mise en place d’une politique de réciprocité. 7. Il n’existe pas de système mondial d’identification des entreprises par un numéro permettant à un partenaire à un ARM de s’assurer que les OEA profitent des avantages offerts par l’accord. 8. Nombre de pays utilisent des technologies incompatibles (différences suivant les pays dans les possibilités de reconnaissance des caractères typographiques étrangers par les systèmes informatiques douaniers, par exemple), ce qui complique les échanges électroniques de données. L’OMD n’a pas recommandé de normes à cet égard. A titre d’information, on trouvera à l’Annexe 3 des exemples de conditions à remplir par les utilisateurs aux fins des échanges de données concernant les OEA avec les pays partenaires. Il est souligné que les conditions à remplir par l’utilisateur sont mentionnées sous forme de projet et n’ont pas encore été mises en œuvre. 9. Les coûts et les investissements nécessaires pour mettre au point de nouvelles technologies sont très importants. 10. Le stockage des renseignements concernant les OEA des pays partenaires dans des bases de données doit être étudié dans le cadre général de la protection et de la sécurité des données. 11. Nécessité d’adapter les systèmes de déclaration en douane afin qu’ils puissent prendre en compte et valider dans la chaîne logistique des parties susceptibles d’être des OEA. 12. Nécessité d’adapter les systèmes de gestion des risques afin qu’ils puissent tenir compte favorablement du statut d’OEA de certains intervenants. 13. Il existe différents moyens d’identifier les entreprises ayant le statut d’OEA qui appartiennent aux pays partenaires d’un ARM. 14. Les programmes d’OEA des pays partenaires ciblent parfois des parties différentes de la chaîne logistique (certains ne couvrent pas l’importateur, d’autres l’exportateur, par exemple). 15. Absence de mécanisme ou de technique permettant de prendre en considération l’ensemble de la chaîne logistique. Même lorsque des ARM sont en place, les services logistiques qui interviennent dans la chaîne logistique sont exclus et seuls les importateurs et les exportateurs sont concernés. 16. Existence de différences dans les avantages offerts par les différents programmes d’OEA. 5 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM Utilisation de Feuilles de route et de Programmes de travail Les Membres de l’OMD ont adopté des approches légèrement différentes en ce qui concerne la mise en œuvre des ARM. Toutefois, tous ont reconnu l’importance d’une approche structurée et logique à cet égard. Afin de faciliter les travaux nécessaires, nombre de Membres de l’OMD ont créé des programmes de travail ou établi des feuilles de route qui ne fixent pas uniquement les objectifs spécifiques à atteindre dans le cadre des travaux visant à la conclusion de ARM mais qui servent également de rapports de situation ou d’état d’avancement des travaux pour les partenaires auxdits ARM et qui soulignent les tâches restant à accomplir au cours des négociations et des visites sur site. Dans l’Annexe 1, les Membres de l’OMD trouveront des exemples de feuilles de route ou de programmes de travail utilisés par d’autres Membres dans le cadre des travaux préparatoires à la conclusion d’ARM. Bien que ces exemples puissent différer de par leur présentation, ils contiennent essentiellement les éléments et activités clés énumérés ci-dessus. Exemples d'éléments contenus dans un Arrangement/Accord de reconnaissance mutuelle Un certain nombre d'administrations des douanes Membres de l'OMD qui ont entrepris d’élaborer des programmes d'OEA ont manifesté leur intérêt pour la reconnaissance mutuelle et souhaitent avoir plus de détails quant au type de texte qui devrait figurer dans un ARM. A partir des expériences et des textes des administrations membres qui ont déjà conclu des ARM, il a été établi que les éléments et renseignements suivants peuvent se révéler utiles et qu'il conviendrait d'en recommander l'incorporation dans les textes de RM : Elément 1 : Entités responsables. Entités Dans cette partie, il convient d'indiquer expressément le nom des deux administrations des douanes qui sont parties à l'arrangement/l'accord plutôt que de se référer en termes généraux aux « gouvernements ». Si la procédure de certification des OEA ou certaines parties/sections de cette procédure sont confiées à une partie désignée par une administration des douanes habilitée à délivrer des agréments, un mécanisme et une norme convenus doivent être mis en place afin de protéger cette partie désignée. Elément 2 : Compatibilité Le texte de cette partie doit garantir que toutes les normes invoquées demeurent compatibles s'agissant de la procédure de certification d’OEA, d'évaluation des demandes de certification d’OEA, d'approbation et de contrôle du statut d’OEA, etc. Il pourrait également se révéler utile de mentionner spécifiquement la compatibilité et la cohérence des programmes d'OEA avec le Cadre de normes SAFE de l’OMD. 6 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM Mécanisme permettant de s’assurer, après avoir accordé l’agrément, que la situation de l’opérateur en termes de sécurité demeure identique à celle autorisée. Elément 3 : Reconnaissance mutuelle C'est le point fort et central de l'accord/l'arrangement, dans lequel se trouvent les concepts essentiels de la RM. Le texte devrait comporter des dispositions indiquant que les participants acceptent le statut des programmes d'OEA de leurs homologues en matière de validation et d'approbation, tout en se réservant le droit de procéder, le cas échéant, à une évaluations des risques, y compris à des inspections ciblées dès que le chargement passe sous leur contrôle. Le texte devrait comporter une référence explicite indiquant que du fait que les programmes ont été considérés comme étant compatibles, les entreprises de l’autre partie participant au programme doivent être considérées comme présentant un faible risque. Le texte devrait faire mention des avantages qui peuvent être accordés aux OEA couverts par un ARM. Le texte devrait indiquer quelles sont les procédures à suivre lorsque l’une des parties à un ARM découvre des irrégularités impliquant les OEA de l’autre pays partie au programme d’OEA. Le texte pourrait également préciser qu'une administration a le pouvoir de révoquer et/ou suspendre unilatéralement les avantages dont bénéficient certains OEA ou tous les OEA de l’administration partenaire à un ARM en se conformément aux procédures convenues entre elles et en informant rapidement l'autre administration de sa décision. Il pourrait être fait mention dans le texte de la reprise du commerce intervenant à la suite d’une interruption des courants d’échanges. Le fait de posséder le statut d’OEA est pour une entreprise l’un des avantages qui lui permettront d’être considérée comme prioritaire lors de la reprise des échanges suite à un évènement qui en a interrompu le cours. Elément 4 : Echange de renseignements et Communication avec les participants Le texte devrait indiquer que les administrations partagent avec leurs homologues tout renseignement pertinent sur les modifications ou sur les évolutions intervenues dans le cadre de leurs programmes d'OEA, ou sur toute activité importante connexe en matière de formation. Il conviendrait d’indiquer dans le texte la manière dont les suspensions ou les révocations du statut d’OEA décidées par une des administrations partie à un ARM dans le cadre de son programme d’OEA sont communiquées à l’autre partie en vue de suspendre l’octroi des avantages apportés par la 7 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM reconnaissance mutuelle. Cette procédure devrait être distincte de la procédure de suspension unilatérale décrite dans la partie précédente. Les administrations des douanes devraient envisager de faire référence à la possibilité d'un échange de renseignements sur la sécurité de la chaîne logistique et sur la gestion des risques, en utilisant éventuellement à cet effet les centres nationaux de ciblage ou d'autres organes d'analyse des renseignements et des menaces faisant partie de leur administration. Si les deux administrations ont signé au préalable un accord de partage des renseignements, par exemple un Accord d'assistance mutuelle en matière douanière, il conviendrait de mentionner que les fonctions d'échange de renseignement mises en œuvre dans le cadre de l'ARM sont conformes aux dispositions dudit accord. En l'absence d'Accord d'assistance mutuelle en matière douanière, les administrations pourraient être amenées à indiquer spécifiquement dans cette partie quels types de renseignements douaniers sont à partager et comment ils doivent être utilisés. Elément 5 : Travaux futurs Les programmes d'OEA sont souvent en évolution constante, et il sera donc parfois nécessaire de réfléchir à certaines mesures qui, bien que ne pouvant être immédiatement mises en œuvre dans le cadre des programmes actuellement en cours d’exécution, pourraient faire l'objet de travaux futurs à entreprendre en coopération. Le texte pourrait également faire référence à certains avantages potentiels que la RM ne peut pas encore offrir pour le moment mais qui pourraient l’être à l’avenir compte tenu de l'expansion future du programme. Elément 6 : Modification et Consultation Il conviendrait de mentionner ici que l'ARM peut être modifié par consentement des deux participants. Elément 7 : Statut de l'Arrangement/l'Accord Il pourrait être précisé dans cette partie que l'ARM crée ou non à l’égard de certaines parties des engagements juridiquement contraignants (sur la base des données détaillées contenues dans le texte), des obligations aux termes de la législation internationale ou nationale, ou encore des droits ou des privilèges. Le texte pourrait également indiquer que l'ARM ne limite en rien les activités de coopération et d'assistance liées à d'autres dispositions, accords ou traités internationaux, ou encore à des lois et pratiques nationales. 8 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM Elément 8 : Début et Interruption/Résiliation Cette partie doit indiquer précisément quand l'ARM doit entrer en vigueur (généralement au moment de la signature, mais certains partenaires pourront choisir un autre moment) et quelle est la procédure à mettre en œuvre pour suspendre, interrompre l’application ou résilier l'ARM (le plus souvent, chaque administration a la possibilité d'interrompre l’application de l'accord immédiatement mais devrait s'efforcer de prévenir l'autre administration suffisamment à l'avance). Les exemples d’ARM reproduits à l’Annexe 2 peuvent servir de modèles pour les partenaires à un ARM qui souhaitent rédiger le texte d’un Accord de reconnaissance mutuelle répondant à leurs besoins particuliers. 9 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes Annexe 1 Exemples de Feuilles de route conduisant à la reconnaissance mutuelle Annex 1 - Feuille de route du comité mixte de coopération douanière UE-Etats-Unis vers la reconnaissance mutuelle 10 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes VERSION ABRÉGÉE DESTINÉE AUX PARTENAIRES EXTÉRIEURS DE LA FEUILLE DE ROUTE DU COMITE MIXTE DE COOPÉRATION DOUANIÈRE UEÉTATS-UNIS VERS LA RECONNAISSANCE MUTUELLE DES PROGRAMMES DE PARTENARIAT COMMERCIAL Janvier 2009 Version 1.0 Annex 1 - Feuille de route du comité mixte de coopération douanière UE-Etats-Unis vers la reconnaissance mutuelle 11 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes INTRODUCTION Les États-Unis et l'Union européenne (UE) sont les deux plus grands acteurs commerciaux du monde. Aussi le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis (CBS) a-t-il coopéré de façon soutenue avec l'UE pour faciliter les échanges et améliorer la collaboration en matière de sécurité. En 1997, dans le cadre de l'accord d'assistance mutuelle en matière douanière (AAMD) entre l'UE et les États-Unis, le comité mixte de coopération douanière (CMCD) UE-États-Unis a été créé. Le CMCD est coprésidé par le commissaire du CBS et le directeur général de la direction générale de la fiscalité et de l'union douanière (TAXUD) de la Commission européenne. Le 22 avril 2004, l'ancien ministre des finances de l'Irlande, M. Charlie McCreevy, au nom du Conseil des ministres de l'UE, et l'ancien secrétaire d'État à la sécurité intérieure, M. Tom Ridge, ont signé un accord pour renforcer et élargir l'AAMD de 1977. À la suite de cette signature historique, deux groupes d'experts ont été établis sous les auspices du CMCD: l'un est chargé de poursuivre les efforts conjoints concernant les normes de sécurité, et l'autre de comparer les partenariats entre la douane et les milieux commerciaux. En novembre 2004, le CBP et TAXUD sont convenus d'une série d'actions concernant la sécurité du fret et le partenariat avec l'industrie, qui allait devenir le programme de travail du CMCD. Les actions visaient à la mise au point de normes minimum pour les techniques de gestion du risque et les contrôles et au renforcement des partenariats public-privé en vue de sécuriser les chaînes logistiques du commerce transatlantique. Les actions étaient destinées en outre, dans la mesure du possible, à mettre en place des normes et des systèmes réciproques pour sécuriser et faciliter les échanges licites entre les deux rives de l'Atlantique. En 2006, à l'appui du Cadre de normes SAFE de l'Organisation mondiale des douanes, les États-Unis et l'UE sont convenus d'étudier la possibilité d'instaurer une "reconnaissance mutuelle" de leurs programmes respectifs de partenariat avec les milieux commerciaux en matière de sécurité, à savoir le partenariat douane-entreprises contre le terrorisme du CBP (C-TPAT) et le système d'opérateur économique agréé (OEA) en matière de sécurité de l'UE. Ces travaux seraient menés au titre du programme de travail du CMCD. La reconnaissance mutuelle permet aux entreprises couvertes par un programme de sécurisation de la chaîne logistique de bénéficier d'avantages identiques ou comparables à ceux accordés aux entreprises participant à un autre programme de sécurisation de la chaîne logistique. En 2007, les États-Unis et l'UE ont adopté un cadre destiné à renforcer l'intégration économique transatlantique et ont commencé à prendre des mesures pour mettre en œuvre la reconnaissance mutuelle. Les premières étapes ont consisté à effectuer une comparaison détaillée des programmes d'OEA respectifs des parties et à lancer un programme pilote dans le cadre duquel le CBP a étudié les dispositifs de sécurité du processus de contrôle des OEA mis en place par l'UE. Sur la base des conclusions tirées de ces efforts menés de concert par les États-Unis et l'UE, une feuille de route vers la reconnaissance mutuelle a été élaborée et approuvée; elle fixe des indicateurs clés pour mesurer les progrès accomplis sur la voie de la reconnaissance mutuelle. Le CBP et TAXUD poursuivront leurs efforts pour obtenir la reconnaissance mutuelle de leurs programmes respectifs en 2009, en se concentrant sur les tâches ci-après définies dans la feuille de route. Annex 1 - Feuille de route du comité mixte de coopération douanière UE-Etats-Unis vers la reconnaissance mutuelle 12 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes DOMAINE TECHNIQUE/OPÉRATIONNEL Description de l'action Chef de file Statut Réalisations Convenir des éléments de Action données utiles à échanger pour conjointe permettre la reconnaissance mutuelle du statut C-TPAT et OEA Action en cours Définir les lignes Action conjointe directrices/paramètres appropriés pour l'échange d'informations sur les participants aux programmes C-TPAT et OEA et leur statut Action en cours Établir un groupe d'experts Action chargé de développer une conjointe plateforme informatique pour gérer les échanges d'information et de cerner les besoins en matière informatique à remplir pour permettre un échange de données entièrement automatisé Action en cours S'informer mutuellement des Action développements au niveau conjointe juridique et stratégique qui pourraient influencer les travaux menés pour parvenir à la reconnaissance mutuelle Action Le CBP et TAXUD s'informent continue mutuellement à intervalles réguliers de l'évolution de leurs programmes respectifs via le comité mixte de coopération douanière Échanger des modules de Action formation et participer aux conjointe programmes de formation, ateliers et/ou conférences respectifs, comme moyen d'échanger les meilleures pratiques Action Les représentants des douanes continue des États membres de l'UE ont participé la conférence annuelle C-TPAT tenue en février 2008 et seront invités à la conférence C-TPAT d'avril 2009. L'UE a communiqué le module de formation sur le programme OEA mis au point pour les États membres et les entreprises Les experts TAXUD en matière informatique et stratégique se sont rendus aux États-Unis pour y discuter des systèmes informatiques respectifs et en comprendre les éléments de base, ce qui permettra de développer le soutien informatique. La première phase du volet informatique du programme OEA de l'UE a été menée à bien. Annex 1 - Feuille de route du comité mixte de coopération douanière UE-Etats-Unis vers la reconnaissance mutuelle 13 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes Participer ensemble aux visites Action de contrôle/validation OEA/C- conjointe TPAT afin d'échanger les meilleures pratiques et d'acquérir une meilleure connaissance des méthodes respectives de contrôle/validation Durant le projet pilote, les experts du CBP ont participé aux contrôles liés au programme OEA réalisés dans plusieurs États membres; cela a été l'occasion de mener des discussions douanedouane et d'échanger les meilleures pratiques. Action continue, faisant néanmoins l'objet d'examens réguliers Les fonctionnaires de l'UE sont parfois invités par les entreprises participantes à participer aux visites de validation C-TPAT menées dans l'UE Réunir les experts thématiques Action du CBP et des 27 États conjointe membres de l'UE dans le cadre d'un séminaire d'échange des meilleures pratiques Action attente; butoir: en date Informer les entreprises sur Action l'évolution des travaux et les conjointe activités dans le cadre de la feuille de route concernant la reconnaissance mutuelle, y compris en ce qui concerne les avantages pour les participants au programme de reconnaissance mutuelle Action continue Obtenir un retour d'information Action des entreprises et l'incorporer conjointe dans la feuille de route, le cas échéant Action cours en Organiser une conférence Action conjointe réunissant des conjointe représentants de haut niveau des gouvernements des ÉtatsUnis et de l'UE et des entreprises pour faire mieux connaître les avantages de la reconnaissance mutuelle Action cours en Annex 1 - Feuille de route du comité mixte de coopération douanière UE-Etats-Unis vers la reconnaissance mutuelle 14 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes QUESTIONS JURIDIQUES Description de l'action Chef file de Statut Réalisations Mettre au point un module CBP exportation dans les processus de demande, de certification et de validation du C-TPAT afin de répondre aux exigences en matière de sécurité liées à l'exportation à l'intention des exportateurs C-TPAT qui expédient des marchandises vers l'UE Action en Le CBP travaille en cours concertation avec plusieurs autorités publiques américaines afin de mener à bien un réexamen des processus d'exportation des États-Unis Poursuivre l'échange d'information Action dans les enceintes existantes et/ou conjointe via les canaux d'information établis afin d'éviter tout retard qui pourrait naître des faits nouveaux intervenant dans les différents domaines concernés Action continue Les États-Unis et l'UE étudieront les différentes options et se mettront d'accord sur le cadre juridique nécessaire pour mettre en œuvre la reconnaissance mutuelle. Dès qu'une convergence de vues se sera dégagée sur le cadre juridique, les États-Unis et l'UE élaboreront un document qui consacrera cette évolution, et qui sera approuvé et signé par les deux parties Le CBP et TAXUD s'informent des faits nouveaux intervenant dans les différents domaines concernés via le groupe directeur, le CMCD, ainsi que par de fréquents échanges par courriel et téléphone Action Action en Le CBP et l'UE ont entamé conjointe cours des consultations juridiques dans le sur le cadre qu'il convient de cadre du mettre en place aux fins de CMCD la reconnaissance mutuelle Élaborer un document approprié Action consacrant la mise en œuvre de la conjointe reconnaissance mutuelle, à approuver et signer par les ÉtatsUnis et l'UE Action en attente, dans le cadre du CMCD Établir une base juridique CBP permettant au C-TPAT, malgré les arrangements antérieurs en matière de propriété des données, d'échanger des informations concernant les membres avec l'UE, dans le cadre de la reconnaissance mutuelle Action en Les membres du C-TPAT cours désireux de participer à la reconnaissance mutuelle peuvent exercer leur faculté de divulguer des informations aux fins de la reconnaissance mutuelle Annex 1 - Feuille de route du comité mixte de coopération douanière UE-Etats-Unis vers la reconnaissance mutuelle 15 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes ÉVALUATION Description de l'action Chef de file Statut Réalisations Participer éventuellement aux Action exercices de vérification conjointe conjoints préalablement à la mise en œuvre de la reconnaissance mutuelle Action attente en Évaluer les avantages dont Action bénéficient les membres des conjointe programmes OEA/C-TPAT du fait de la reconnaissance mutuelle consécutivement à la mise en œuvre, y compris en termes de limitation des contrôles douaniers aux frontières Action attente en Annex 1 - Feuille de route du comité mixte de coopération douanière UE-Etats-Unis vers la reconnaissance mutuelle 16 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes Annexe 2 Exemples d’ARM conclus par les Membres de l’OMD 17 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes Extrait de l’Accord entre la Communauté européenne et la Confédération suisse relatif à la facilitation des contrôles et des formalités lors du transport des marchandises, ainsi qu’aux mesures douanières de sécurité (Journal officiel de l’Union européenne L 199/24, 31.07.2009) Article 11 Opérateur économique agréé 1. Une partie contractante accorde, sous réserve des critères fixés dans l’annexe II du présent accord, le statut d’«opérateur économique agréé» en matière de sécurité à tout opérateur économique établi sur son territoire douanier. Il peut toutefois être dérogé, à certaines conditions et pour des catégories particulières d’opérateurs économiques agréés, à l’obligation d’être établi sur le territoire douanier de la partie contractante où l’octroi du statut est sollicité, compte tenu, en particulier, d’accords avec des pays tiers. En outre, chaque partie contractante détermine si et à quelles conditions une compagnie aérienne ou maritime non établie dans son territoire mais y disposant d’un bureau régional peut se voir accorder ce statut. L’opérateur économique agréé bénéficie de facilités en ce qui concerne les contrôles douaniers touchant à la sécurité. Sous réserve des règles et des conditions énoncées au paragraphe 2, le statut d’opérateur économique agréé octroyé par une partie contractante est reconnu par l’autre partie contractante, sans préjudice des contrôles douaniers, en particulier en vue de la mise en oeuvre d’accords avec des pays tiers prévoyant des mécanismes de reconnaissance mutuelle des statuts d’opérateurs économiques agréés. 2. L’annexe II au présent accord fixe: — les règles relatives à l’octroi du statut d’opérateur économique agréé, en particulier les critères d’octroi de ce statut et les conditions de mise en œuvre de ces critères, — le type de facilités qui peuvent être accordées, — les règles relatives à la suspension et à la révocation du statut d’opérateur économique agréé, — les modalités concernant l’échange, entre les parties contractantes, d’informations relatives à leurs opérateurs économiques agréés, — toute article. autre disposition nécessaire à l’application du présent 18 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes Décision du Comité mixte de l'EEE no 76/2009 du 30 juin 2009 modifiant le protocole 10 concernant la simplification des contrôles et des formalités lors du transport de marchandises, ainsi que le protocole 37 contenant la liste prévue à l'article 101 (Journal officiel de l’Union européenne L 232/40, 3.09.2009) Article 9 quinquies Opérateur économique agréé 1.Chaque partie contractante accorde, sous réserve des critères prévus à l’annexe II du présent protocole, le statut d’opérateur économique agréé" à tout opérateur économique établi sur son territoire douanier. Il peut toutefois être dérogé, dans certaines conditions, notamment compte tenu d’accords internationaux avec des pays tiers, à l’obligation d’établissement sur le territoire douanier d’une partie contractante pour certaines catégories d’opérateurs économiques agréés. En outre, chaque partie contractante détermine si et à quelles conditions une compagnie aérienne ou maritime non établie sur son territoire mais y disposant d’un bureau régional peut se voir accorder ce statut. Les opérateurs économiques agréés bénéficient de facilités en ce qui concerne les contrôles douaniers touchant à la sécurité. Sous réserve des règles et conditions énoncées au paragraphe 2, le statut d’opérateur économique agréé octroyé dans une partie contractante est reconnu par l’autre partie contractante, sans préjudice des contrôles douaniers, en particulier en vue de tenir compte de la mise en œuvre d’accords avec des pays tiers prévoyant des mécanismes de reconnaissance mutuelle des statuts d’opérateurs économiques agréés. 2. L’annexe II du présent protocole établit: - les règles relatives à l’octroi du statut d’opérateur économique agréé, en particulier les critères et conditions d’octroi de ce statut, - le type de facilités qui peuvent être accordées, - les conditions dans lesquelles le statut est suspendu ou retiré, - les procédures d’échange entre les parties contractantes d’informations relatives à leurs opérateurs économiques agréés, - toute autre disposition nécessaire à l’application du présent article. 19 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes Annexe 3 Examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries (en anglais seulement) 20 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes AEO DATA EXCHANGE WITH PARTNER COUNTRIES User requirements ver. 1.3 Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 1 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 2 SAFE Pack de l’OMD / Directives ARM - Annexes Table of Contents 1. INTRODUCTION A. Purpose of this document 4 B. Structure of this document 4 C. Introduction 4 I. Intended readership 4 II. Acronyms and abbreviations 5 III. Definition of partner countries 5 IV. Definition of AEO 6 V. Legal framework 6 VI. Purpose and scope of the project 6 VII. Specific requirements/objectives 6 D. User requirements for the data exchange system 8 I. Contact points 8 II. Security 8 III. Business cases to be supported IV. Data to be exchanged 9 11 V. Trader Identification Number (TIN) 12 VI. Languages and character sets 13 VII. Consistency of data 13 VIII. Frequency of data exchange 14 IX. Availability of exchanged data 14 (a) Availability to the customs transaction systems (declaration systems) 14 (b) Availability to the risk management 15 (c) X. Availability to trade operators Infrastructure XI. Statistical requirements 15 15 15 E. User Requirements for customs transaction systems 16 F. User requirements for the risk analysis systems 16 G. Data 17 I. Dictionary 17 II. Message structure 19 H. (a) Message header 19 (b) Message content 19 III. Business codes 20 IV. Structure of reference numbers 21 V. 2. 4 Data volume 21 Fallback rules 23 BUSINESS PROCESS MODEL Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 25 3 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes 1. Introduction A. Purpose of this document This document primarily specifies the user requirements for the envisaged unique AEO data exchange procedure between the EU central system and its partner countries. It shall provide for a detailed and stable baseline for any decision making and after that for the elaboration of the functional and technical specifications. Since it is assumed that the AEOs being granted security and safety certificates should be identified in the customs transaction systems which are processing data lodged for the purpose of security and safety risk analysis, the document also identifies the impact on these systems and on the risk analysis systems and defines the respective basic user requirements arising from this initiative. However, the application of AEO benefits, the impact of the AEO status on the risk assessment, on the risk scores and on the level of inspections are not subject to scrutiny in this document. B. Structure of this document This document consists of the following main parts: C. Introduction: providing relevant background information, definitions and acronyms and explaining the purpose, scope and the specific objectives of this project; List of user requirements; Specifications for the data to be exchanged; High level business process model (BPM). Introduction I. Intended readership The document is addressed to: Any person involved in the establishment of an international agreement on mutual recognition of AEO; Any person responsible for AEO systems; Any person responsible for accepting and issuing AEO certificates and dealing with AEO procedure/regulations; Any person responsible for the elaboration of the functional and technical specifications for the envisaged AEO data exchange system and for its integration in existing systems and infrastructures; Any person responsible for the definition of tests and for testing the envisaged AEO data exchange system. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 4 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes II. Acronyms and abbreviations The following acronyms are used in this document: Acronyms Description AEO Authorised Economic Operator BPM Business Process Modelling EU European Union EOS Economic Operator Systems ISO International Standard Organisation IT Information Technology TIN Trader Identification Number III. Definition of partner countries In the context of this document the term 'partner country' is used to refer to the EU and the third countries agreeing to mutual recognition of AEO secure trade programs with the EU and on the use of the data exchange system to be created by this project. Currently the AEO exchange system focuses on the mutual recognition agreements envisaged with the following countries: Partner countries Expected date for the legal framework on mutual recognition of AEO with the EU NORWAY 1 July 2009* SWITZERLAND 1 July 2009* USA 2010 JAPAN 2010 CHINA 2010 CANADA Date? * Transitional rules (up to 01.01.2011) are in place for the safety and security provisions. However, since mutual recognition is envisaged also with other partner countries, the same solution should also serve for the exchange of data with these countries. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 5 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes IV. Definition of AEO In the context of this document the term 'AEO' is used to refer to Authorised Economic Operators as defined in the World Customs Organisations' SAFE Framework of Standards and stands for the following individual terms used by the partner countries: Partner country Term used by the partner countries for 'AEO' EU AEO USA C-TPAT JAPAN AEO CHINA AEO NORWAY AEO SWITZERLAND AEO CANADA V. PIP Legal framework - VI. This document deals with the user requirements resulting from the legal framework (mainly, article 5a paragraph 2, last indent Reg. 2913/1992 and article 14g, paragraph a, Reg.2454/1993) but not with the legal framework itself. Purpose and scope of the project The purpose of the project is to support the legal framework by: - Enabling economic operators submitting data for goods entering or leaving the customs territory to declare its secure supply chain partners, certified by other partner countries, and due to this be eligible for benefits mutually agreed. - Enabling the customs authorities to identify security/safety AEOs certified by partner countries and declared in their customs transactions in order to grant the AEO benefits mutually agreed. The scope of this project is to create a system for the exchange of agreed AEO data between the EU central system and its partner countries. VII. Specific requirements/objectives In order to achieve the expected results, following specific requirements/objectives shall be met: - For the economic operator sending data to customs authorities for goods entering or leaving the customs territory: To have at its disposal up to date data of certified AEOs in the relevant partner countries; To be able to declare the AEO status (e.g. granted by a partner country) of its secure supply chain partners involved in a specific customs transaction. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 6 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes - - For the customs authorities: To have on its disposal up to date data of AEOs certified by any of the partner countries; To be able to identify and recognise these AEOs when declared in declarations for goods entering or leaving the customs territory; To be able to take account of the AEO status granted by any of the partner countries when performing the security and safety risk analysis; To grant the level of agreed benefits to economic operators corresponding to the AEO status of themselves and of their supply chain partners; For the AEOs involved in a specific customs transaction: To be eligible for the appropriate level of AEO benefits if its own AEO status is declared and recognised in an ENS or in an EXS or in Customs declaration replacing entry/exit summary declaration for goods entering or leaving the customs territory. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 7 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes D. User requirements for the data exchange system I. Identifier Contact points User requirement Remarks UR ORGA All partner countries shall establish following contact No system functionality 1 points and make their details available to all other shall be implemented partner countries. for this purpose; the exchange of the - contact point for technical issues; contact details shall be - contact point for business and organisational made using alternative issues; means of communication. Business and organisational issues: The EU will identify a central contact point at Commission level and a contact point for each Member State. The EU contact point will have the role of keeping the contact both with TC and MS. No direct contact is envisaged between TC and MS. II. Identifier Security User requirement UR SECU The data exchange between partner countries shall 1 be secured, the information and the information system shall be protected from unauthorised access, use, disclosure, disruption, modification or destruction Remarks The technical means to secure the data exchange shall be agreed on technical level. Data will be exchanged at EU level. No data exchange is envisaged at MS level. UR SECU Access to the exchanged data shall be restricted to The user groups being 2 authorised actors and for authorised purposes. granted access shall be defined: - within the Customs - for other authorities Economic operators Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 8 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes should be able to consult only published and publicly available information and arrange to exchange the required AEO data between themselves. UR SECU It needs to be decided whether there is a need to It needs to be checked 3 agree on rules for the traceability of creation, whether rules of the modification and deletion of data. EU's AEO system could be implemented by all the partner countries. III. Identifier Business cases to be supported User requirement UR BCAS The following generic business cases shall be 1 supported and communicated between the partner countries: - creation of a new AEO record; - update of an existing AEO record (e.g. in cases where the AEO address details change); - deletion of an existing AEO record; UR BCAS The following status changes shall be communicated 2 to the partner countries: - suspension of an AEO status; - revocation of an AEO status; - annulment of a suspension; - annulment of a revocation; Remarks Deletion: For data protection reasons, partner countries receiving AEO records from other partner countries shall delete these records on request of the sending partner country. The most suitable mechanism to communicate status changes shall be specified at technical level. UR BCAS The exchange shall be for economic operators EU: The exchange is 3 holding AEO security and safety certificates only. for AEO security and safety certificates (Art. 14a 1b CCIP) and combined customs simplification/security and safety certificates (Art. 14a 1c CCIP). US: C-TPAT members at level 2 & 3 should be accepted. It is not necessary to distinguish between level 2 and level 3 CAnnex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 9 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes TPAD AEOs, the benefits to be granted by the partner countries are the same. China/Japan certified AEOs. CH: AEOs? All all certified NO: All certified AEOs? CA: All certified PIPs UR BCAS A partner country shall have the possibility to 4 unilaterally suspend/revoke the benefits for all of the AEOs of another partner country without delay. Partner countries are entitled to suspend benefits of other partner countries' AEOs on their territory but are not entitled to revoke or suspend their AEO This requires a functionality to identify in the system status as such. In this whenever the partner country for which the benefits are context talking about benefits, suspended or revoked. the reference is to the benefits listed in the relevant mutual recognition agreement. Unilateral suspensions and revocations shall be communicated without delay and by alternative means to the partner country which has granted the AEO status (no system functionality to be created for this purpose). UR BCAS A partner country shall have the possibility to Same as UR BCAS 4 5 unilaterally suspend/revoke the benefits for specific AEOs of another partner country without delay. This requires a functionality to identify in the system the AEO of the partner countries for which benefits are unilaterally suspended or revoked. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 10 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes IV. Identifier Data to be exchanged User requirement Remarks UR DATA The business data elements to be exchanged are Other data elements 1 specified in G of this document. may be added if necessary for technical reasons. UR DATA The AEO shall have freely given specific and Functionality is needed 2 informed written to identify (in the system) records for consent for sending its data to the partner country which the AEO has given its consent. Consent should be for all partner countries (no selective consent depending on the partner country). For new records it could be envisaged to implement the consent in the application advising the operator that the lack of consent prevent him to benefit from mutual recognition. (It could be a consequence of the AEO certification, an operator could decide to not give the consent and still apply for the status. The consequence will be that it could not benefit from mutual recognition). UR DATA Whether an AEO has one or more security and The assumptions are: 3 safety certificates is irrelevant. The Trader - That the AEO can Identification Number shall be communicated only be identified based once. on its Trader Identification Number (see G.IV). - That an AEO can have only 1 valid and relevant security/certificate per partner country at a given moment in time. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 11 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes V. Identifier Trader Identification Number (TIN) User requirement Remarks UR IDEN Each of the AEO shall have a TIN that is unique for The ISO alpha 2 1 each partner countries. country codes should be used as a pre-fix to the TIN. UR IDEN The TIN shall be processable by the IT systems of It is proposed to use 2 any of the partner countries and shall be in Latin ASCII characters only characters. and not to use language depending and special characters. UR IDEN The partner countries (systems) shall be able to 3 recognise and cope with TINs assigned by other partner countries. UR IDEN The partner country (systems) in which the AEO 4 records are held should offer a functionality which enables its users to query for all the existing TIN (records) for the same trader. For the partner countries to decide. This is not a user requirement that sets obligations for the envisaged data exchange system. Multiple numbers for the same AEO UR IDEN The partner countries (systems) shall be able to 5 cope with situations where an AEO has been certified by one or more partner countries, but not by themselves. It is possible that a partner country receives records for AEOs that are not certified in its own AEO program but in those of other partner countries. It is possible that a partner country receives records for the same AEO from more than one partner country, each of them referring to a different TIN (if the economic operator was granted an AEO status in several partner countries). UR IDEN The partner countries (systems) shall be able to 6 cope with situations where an AEO has been certified by one or more partner countries and also by themselves. It is possible that a partner country receives records Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 12 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes for AEOs that were assigned a TIN there but have also been registered already under another TIN in its own AEO program. VI. Identifier Languages and character sets User requirement Remarks UR LANG The partner countries shall be allowed to register the For the partner 1 AEO data in their own language. countries to decide. No impact on the exchange system to be created. UR LANG The data exchanged between partner countries shall Character sets shall 2 be processable by the receiving IT system (also by therefore be agreed. the IT system of the traders processing the AEO data). Only commonly agreed character sets shall be TIN: see UR IDEN 2 used. For the other data elements to be exchanged it is proposed to use UTF-8. VII. Identifier Consistency of data User requirement Remarks UR CONS The business data elements sent shall comply with It needs to be decided 1 the business message specifications outlined in this whether error document (content and structure of the message). messages need to be implemented and how to deal with them (to be decided on the technical level). UR CONS With the exception of cases according to UR BCAS 2 4 and 5 (unilateral suspension/revocation of benefits) data received from other partner countries shall not be amended or deleted by the receiving partner country without agreement of the sending country. This requirement shall not create a requirement for implementing a function to request the authorisation to update or delete received AEO records. UR CONS In cases according to UR BCAS 4 and 5 (unilateral 3 suspension/revocation of benefits for all or selected AEOs of a partner country) the receiving partner country shall be allowed to update the status of the relevant AEO records in accordance with UR BCAS 2 (suspended, revoked, suspension annulled or Relevant for the EU only: On the level of the EU, it shall be for the Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 13 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes revocation annulled). Commission to identify unilateral suspensions and revocations in accordance with UR BCAS 4 and 5. A specific user role shall be created for this purpose. Such suspension and revocation decided and recorded in the EOS by the COM shall be valid for all EU Member States. VIII. Frequency of data exchange Identifier User requirement Remarks UR DAEX Considering the client availability requirements 1 identified under IX the AEO data shall be exchanged at least once every 24 hours. UR DAEX The data exchange shall take place regularly and 2 according to an agreed fixed planning. Data to be exchanged should be made available to all partner countries at the same date and time. UR DAEX The data extraction, upload, exchange and 3 download shall not disrupt the availability of the AEO system, the customs declaration transaction systems, the risk analysis systems, nor other relevant systems. IX. Availability of exchanged data (a) Availability to the customs transaction systems (declaration systems) Identifier User requirement Remarks UR 1 It is to be recognised that the partner countries are located in various time zones. An availability concept The exchanged data shall therefore be up to date based on opening and highly available. An availability of 99% (7X24) hours or working hours, should be envisaged. considering weekends AVRI The exchanged AEO data is expected to be used in the context of the (online) validation of declarations for goods entering or leaving the customs territory (including transit). Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 14 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes and public holidays can therefore not be envisaged. (b) Availability to the risk management Identifier User requirement Remarks UR 2 It is to be recognised that the partner countries are located in various time zones. An availability concept The exchanged data shall therefore be up to date based on opening and highly available. An availability of 99% (7X24) hours or working hours, should be envisaged. considering weekends and public holidays can therefore not be envisaged. AVRI The exchanged AEO data is expected to be used in the context of the (online) security and safety risk assessments and the targeting of declarations for goods entering or leaving the customs territory. (c) Identifier Availability to trade operators User requirement Remarks UR AVTO Where national rules provide for, the partner country 1 granting the AEO status may publish their AEO data in the appropriate manner and to the appropriate economic operators. UR AVTO Partner countries shall not publish AEO data 2 received from other partner countries. X. Infrastructure Identifier User requirement UR 1 INFR The choice of the technical infrastructure for the exchange of AEO data on the level of the partner countries is for the partner countries. UR 2 INFR The technical infrastructure shall support the business processes, the security and the availability requirements identified in this document. XI. Identifier Remarks Statistical requirements User requirement Remarks UR STAT No requirements identified. 1 Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 15 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes E. User Requirements for customs transaction systems Identifier User requirement Remarks UR CTAS The partner countries' systems used for declaring 1 goods entering and leaving the customs territory (if relevant including transit) shall contain the data fields needed to declare the relevant AEO status (TIN) assigned by any of the partner countries. UR CTAS Where reduced data sets for AEO are implemented 2 and dependent on the AEO status of other parties than the sender of the declaration, the necessary data fields for declaring the other's AEO status (TIN) shall be available in the declarations. F. User requirements for the risk analysis systems Identifier User requirement Remarks UR RANS The partner countries' systems used for analysing 1 the security and safety risk for goods entering and leaving the customs territory shall recognise the declared AEO status (TIN) assigned by any of the partner countries and be able to grant the agreed AEO benefits. UR RANS Where the risk analysis has to take account of the 2 AEO status of other parties than the sender of the declaration, the necessary data fields for declaring the other's AEO status (TIN) shall be provided to the risk analysis. UR RANS Where the mutual recognition provides for lower risk 3 scores or less controls for AEOs the risk analysis has to take account of the AEO status (TIN) of the relevant declared parties. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 16 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes G. Data I. Data name Dictionary element Definition Remarks Sending country ISO – 3166 alpha 2 country code for For records sent by the EU the partner country sending the record system the code 'EU' shall be used Receiving country ISO – 3166 alpha country code for the For records sent to the EU partner country receiving the record system the code 'EU' shall be used Sending date and Date when the record is sent time Format: ddmmyyyyhhmm Trader Identification Number Unique identifier for the authorised The TIN documented in IV shall economic operator allocated by the be used competent authority and linked to the relevant AEO certificate Language code ISO 639 alpha 2 language code identifying the language/character set Full name Full name of the AEO Short name Short name of the AEO Street number Name limited to the max. of 35 characters that are provided for in the WCO data model and Street and number of the AEO Postcode Postal code of the AEO City City name of the AEO Country code ISO – 3166 alpha country code for the AEO address Operation code Code to distinguish between created, The domain values documented updated and deleted records in III shall be used. AEO certificate Code to distinguish between current, The domain values documented status suspended and revoked certificates in III shall be used. Start date It is used to define the starting date of Format: ddmmyyyy the validity period of an AEO TIN. Together with the End Date item, it provides the full picture of the validity of a particular value that the described item may have during its lifecycle." Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 17 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes End Date It is the end date of the validity period Format: ddmmyyyy of the AEO TIN. Together with the Start Date data item, it provides the full picture of the validity that the AEO TIN may have during its lifecycle Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 18 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes II. Message structure (a) Message header Sending country a2 Receiving country a2 Sending date and time n12 (b) Message content AEO 999 999 x R AEO TRADER IDENTIFICATION NUMBER 1x R AEO ADDRESS 1x R AEO LIFECYCLE 9999 x O AEO STATUS 1x R Operation Code R a1 Language Code R a2 Full Name R an..300 Short Name R an..35 Country code R a2 Trader National Identifier R an..15 Street and Number R an..35 Postcode O an..9 City R an..35 Country Code R a2 Start date R n8 End date O n8 R a1 AEO AEO TRADER IDENTIFICATION NUMBER AEO ADDRESS AEO LIFECYCLE AEO STATUS AEO Certificate Status The structure of the messages will be refined further from the above semantic definition to a Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 19 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes more technical level. III. Business codes Code name Format Length Domain values; remarks Operation status a 1 C = Create U = Update D = Delete AEO status certificate a 1 Values: C = Current S = Suspended R = Revoked Country Code a 2 Code to specify countries (ISO alpha 2 country code as specified in ISO – 3166). Language Code a 2 Language Code (LNG) used to define the language used for declaration purposes and for free text information (ISO Alpha 2 Codification – ISO 639). Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 20 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes IV. Structure of reference numbers Country Trader Identification Number Example China Format an..17 ok CN5007931102 The 'Customs registration code' with the country prefix 'CN' shall be used. EU Format an..17 ok PL1234567890ABC DE THE EORI number (Economic Operator Registration and Identification) shall be used. It consist of Norway Identifier of the country that issued the Trader Identification Number a2 National unique number an..15 Format an..17 ok NO1234566789 The Trader Identification number with the country prefix 'NO' shall be used. Norway adds its country code as prefix to TINs for its NCTS traders. Hence, the structure of NO TINs corresponds to that of EU EORI. However, TINs for NO NCTS traders are based on traders organisation number (VAT-numbers) maintained in a national central traders register. The same register is also used for NO AEOs. Switzerland Format an..17 ok CH1234 The Trader Identification number with the country prefix 'CH' shall be used. US Format an..17 ok. USaplsea00888 The C-TPAT number with the country pre-fix 'US' shall be used. V. 1 Data volume Identifier User requirement UR VOLU 1 The data exchange systems shall be sized to exchange and handle as a minimum the following Remarks Data volume to be assessed before the technical implementation. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 21 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes number of created records (+ suspensions, revocations + margin)1 Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 22 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes H. Fallback rules There are various possible fallback situations for which specific solutions shall be put in place. The following table summarises the various cases: Number Situation Impact Fallback solution 1 Partner country can not automatically send the AEO data to its partner countries The new or updated AEO data is not available to the receiving partner countries. Declarations/notifications containing Trader Identification Numbers of partner countries shall not be rejected due to unavailability of such (to be) exchanged AEO data. Consequences in the receiving partner countries: - Unjustified errors when automated validation of the AEO status of declared parties in customs declaration systems takes place. The only consequence of such unavailability should be that the AEO benefits mutually agreed should not be applied to those declarations/notifications unless alternative transitional arrangements can be made. Automated risk analysis/targeting can not take account of the AEO status of declared parties and can not grant the agreed benefits. The AEO in the sending country is not granted the expected benefit. - Possibly unjustified granting of benefits to AEOs for which updated information of suspended or revoked certificates is not received in time. 2 Partner country can Same as for 1. not receive the AEO data 3 System in which the exchanged AEO data is recorded is offline. Same as 1 The AEO data is not Same as 1 available to users who need to access the data. AEO data can not be extracted and not be sent to any other system or stakeholder. The AEO data is not accessible and Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 23 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes available to other systems using the data (e.g. customs declaration systems, risk analysis). 4 The customs declaration transaction systems can not access the exchanged AEO data. - Unjustified errors Same as 1 when automated validation of the AEO status of declared parties in customs declaration systems takes place. - Where reduced data sets for AEO are implemented and depending on the AEO status of declared parties: the preconditions for the reduced data sets can not be checked. 5 The risk analysis/targeting system in which the exchanged AEO data is recorded cannot access the exchanged AEO data. Automated risk Same as 1 analysis/targeting can not take account of the AEO status of declared parties and can not grant the agreed benefits. The AEO in the sending country is not granted the expected benefit. - Possibly unjustified granting of benefits to AEOs for which updated information of suspended or revoked certificates is not received in time. Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 24 WCO SAFE Package / MRA Guidelines – Annexes 2. Business process model _____________ Annex 3 - examples of User Requirements for AEO data exchange with partner countries 25