constats aujourd`hui 1206 - Parkinson
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constats aujourd`hui 1206 - Parkinson
Maladie de Parkinson, nicotinothérapie, neuroprotection, neurotransmission : les constats aujourd’hui. Dr Gabriel VILLAFANE CHU Henri Mondor-Créteil Hôpital Rothschild- Paris Hôpital de Jour Lionel Vidart - Créteil Dans 80% des cas, on constate l’amélioration de l’état de santé des patients parkinsoniens sous nicotinothérapie par la clinique et par l’imagerie dont le Dat Scan. A ce jour, il est tout a fait acceptable de penser le rôle de la nicotine comme un neuroprotecteur et un protagoniste au niveau de la neurotransmission du système nerveux central et très possiblement du système nerveux périphérique. Récemment, une étude a été publiée, montrant l’efficacité de la nicotine dans d’autres types de maladies neurologiques comme par exemple le Syndrome de Gilles de La Tourette. Il n’est donc pas exclu que dans un futur proche cette molécule puisse être essayée dans d’autres types de maladies neurologiques comme la SLA (sclérose latérale amyotrophique), AMS (atrophie multi systématisée), maladie a Corps de Lévy, maladie de Huntington, maladie de Charcot Marie Thoot. Enfin, l’espoir est de trouver la cible du traitement anti-parkinsonien pour aboutir à trouver la voie non seulement de l’amélioration des symptômes à travers le traitement classique, mais aussi du fonctionnement des systèmes chimiques dans la voie nigrostriatale en agissant sur l’acétylcholine, la sérotonine, l’adénosine, la dopamine et surtout les glutamates. A travers son action cholinergique et sa production indirecte de la GDNF, la nicotine reste aujourd’hui le chemin le plus convainquant et le plus passionnant dans la compréhension du dérèglement de la maladie elle-même, pour pouvoir remettre ces substances dans le bon ordre, et par conséquent apporter l’amélioration des symptômes moteurs voire le ralentissement du développement de la maladie à travers une action neuroprotectrice. Nous sommes tous dans l’attente de réaliser la phase 2B, voire la phase 3 de la nicotinothérapie pour pouvoir enfin démontrer l’efficacité de la molécule et que les patients puissent bénéficier du traitement le plus précocement possible après l’apparition des symptômes, et bien sur bénéficier de la prise en charge de la molécule par la Sécurité sociale. Pour finir, le souhait est que chaque patient puisse bénéficier des tests à la L-Dopa d’une part et d’autre part de Dat Scan ou Pet Scan dès la moindre suspicion d’une maladie de Parkinson pour pouvoir mettre en place la nicotinothérapie avant que la maladie ne soit trop évoluée. Ci-dessous les images de Dat Scan de 2 patients avant et après nicotinothérapie. Remerciement au Dr ITTI (service médecine nucléaire du Professeur MEIGNAN - CHU Henri Mondor) D R1 G Medecine nucléaire CHU Mondor D R2 G D G1 Medecine nucléaire CHU Mondor G Medecine nucléaire CHU Mondor D G2 G Medecine nucléaire CHU Mondor Résultat DaTSCAN : G 1 avant, G 2 12 mois après début du trai tement. Résultat DaTSCAN : R1 avant, R2 6 mois après l e début du trai tement. G1: hypofixation du traceur, franche e t bilatérale au niveau des putamens ; m odérée pour le noyau caudé droit témoignant d’une perte dopaminergique. R1: franche hypofixation striatale gauche, hypofixation du putamen droit. Nette asymétrie des noyaux caudés . Cette aspect temoigne d’une perte dopaminergique importante surtout à gauche. G2: Par rapport à G1, apparition d’un petit foyer fixant le transporteur de la dopam ine en dessous de la face pos téro-latérale du noyau caudé droit, dans la ré gion du putamen. Les noyaux caudés parraissent d’aspect moins asymétrique. R2: par rapport à R1, légère augmentation de la fixation au niveau des noyaux caudés qui parraissent d’aspect moins irrégulier e t moins asymétrique. REMERCIEMENTS: Service de Medecine Nucléaire CHU Mondor Z.MALEK, E.ITTI, M. MEIGNAN