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l'Écho du #36 octobre, novembre, décembre 2013 la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs Le dossier : Il y a 40 ans, feux d’hydrocarbures www.sdis25.fr L ÉDITORIAL ’année 2013 a été chargée tant dans le domaine opérationnel que dans celui de la gestion administrative et financière de l’établissement. Tous les personnels ont été au rendez-vous : sapeurs-pompiers professionnels et volontaires mais aussi personnels administratifs et techniques et sapeurs-pompiers en service hors rang. Qu’ils en soient remerciés. Je souhaiterais relever plus particulièrement quelques sources de satisfaction : coûts maîtrisés, modes de management adaptés, outils de gestion et de veille améliorés, moyens humains et techniques dimensionnés aux besoins, poursuite des chantiers immobiliers. La feuille de route pour 2014 est aujourd’hui connue. Au delà du bilan de la mandature, il convient de réajuster le projet de service pour les années à venir. Ce document, qui doit nous mobiliser autour d’un projet commun et mettre en cohérence nos actions, devra s’efforcer de prendre en compte les évolutions de notre société tant sur le cœur de métier, c’est-à-dire l’opérationnel, qu’en matière de gestion des ressources. Parallèlement, à la demande de Monsieur le Préfet, la révision du Schéma Départemental d’Analyse et de Couverture des Risques (SDACR) sera engagée. Ce travail prendra notamment en compte la nécessité d’harmoniser le SDACR et le Schéma Régional d’Organisation des Soins (SROS). Je sais pouvoir compter sur l’ensemble des personnels dont la compétence est reconnue, pour la réussite de ce projet, qui inscrira le SDIS dans une véritable démarche d’amélioration continue, pour offrir au citoyen le service performant qu’il est en droit d’attendre. Léon BESSOT président du conseil d’administration du SDIS 25. Je vous souhaite à tous une excellente année 2014. l'Écho du #36 octobre, novembre, décembre 2013 la revue du service départemental d’incendie et de secours du doubs Sommaire octobre, novembre, décembre 2013 Le dossier : Il y a 40 ans, feux d’hydrocarbures www.sdis25.fr #36 L’OPÉRATIONNEL 03-05 VIE DU SDIS 06 HISTOIRE 07 LE DOSSIER… Il y a 40 ans, feu d’hydrocarbures LE PORTRAIT… Le suivi psychologique au SDIS 25 EN BREF 08-09 10 11-12 02 « L’écho du SDIS 25 » - publication interne du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) du Doubs – 10 chemin de la Clairière – 25042 BESANÇON CEDEX• Directeur de la publication : Colonel René Cellier • Comité éditorial : D. Marchand, W. Jouve, C. Girard-Thernier, C. Martin, S. Guichard, F. Puel, N. Seignobosc, M. Guichard, L. Touraisin, I. Kleinhans • Ont collaboré : S. Freidig, C. Guillemin-Laborne, N. Meyer, F. Bringout, F. Laurent, M. Grammaire • Conception – impression – routage : Imprimerie Moderne de l’Est - 3, rue de l’industrie - 25110 Baume-les-Dames • Crédits photos : M. Bidoli, F. Parriaux, F. Comte, J. Tissot, S. Olivier, P. Louis, J.F. Grimm, C. Regnier, J.S. Koerber, A. Fusis, P. Brisebard, Est Républicain, P. Albert, Hermine Webb • Dépôt légal décembre 2013. • Tirage à 4 026 exemplaires • Pour toute remarque ou suggestion, vous pouvez contacter le service communication du SDIS – tél. 03 81 85 37 10. Certifié PEFC L’ÉCHO DU SDIS 25 / #36 - octobre, novembre, décembre 2013 Ce produit est issu de forêts gérées durablement et de sources contrôlées. 10-31-1093 pefc-france.org L’OPÉRATIONNEL Intoxication alimentaire à Ornans Le samedi 5 octobre 2013, aux alentours de 16h30, le CODIS reçoit une demande de secours faisant état de nombreuses victimes prises de violentes douleurs abdominales, maux de Crédit photo : Est Républicain tête, nausées, vomissements et malaises sur la commune d’Ornans en marge de la manifestation « Xtrem Trail ». Le point commun entre toutes les victimes était d’avoir participé à un repas à l’issue de la compétition. Les organismes affaiblis par la course et le nombre de participants au repas, près de 600 personnes, laisse présager une intervention d’ampleur. Le CODIS engage immédiatement 1 chef de groupe et 1 véhicule de secours et d’assistance aux victimes puis, en anticipation et en coordination avec le SAMU, 1 groupe de poste médical avancé (PMA), 3 équipes médicales, un groupe commandement, l’officier d’astreinte de groupement et l’officier d’astreinte de direction. A son arrivée sur les lieux, le premier chef de groupe organise un point de regroupement des victimes sous deux petits chapiteaux présents sur place. L’intervention monte ensuite rapidement en puissance avec la mise en place d’une structure de type NOVI (nombreuses victimes). Deux PMA sont installés sur site (en raison d’absence de structure fixe dans un rayon d’environ 2 km) et une importante mobilisation des personnels de santé du Sdis permet d’apporter massivement les soins aux victimes. Une large reconnaissance aux abords du site permet de découvrir une victime dans le camping. Le groupe d’évacuation effectuera le transport des victimes vers les centres hospitaliers de Besançon, Montbéliard et Pontarlier. Le DDSIS, le préfet, ainsi que sa directrice de cabinet se sont rendus sur les lieux de l’intervention. Au final, 24 victimes, dont 8 personnes hospitalisées et 16 blessés légers, auront été prises en charge à Ornans au niveau du PMA, 52 sapeurs-pompiers (dont 12 personnels du SSSM) répartis dans 12 véhicules ont participé à cette intervention. A noter que le Sdis du Doubs, parallèlement à l’intervention d’Ornans, a pris en charge 4 victimes de cette intoxication ayant regagné leur domicile avant l’arrivée des secours. Plusieurs autres victimes ont également été prises en charge dans leur département par les Sdis 39 et 70 et de nombreuses autres ont consulté leur médecin traitant ou se sont rendues par leurs propres moyens dans les centres hospitaliers. Crédit photo : Est Républicain Dramatique accident de la circulation à Auxon-Dessus Crédit photo : Est Républicain L e 14 septembre 2013 à 17 h 25, le CTA reçoit un appel pour un accident sur la voie publique (AVP) entre deux véhicules légers (VL), hors agglomération, au croisement de la route de Besançon RD1 et de l’impasse de l’ancienne gare à Auxon-Dessus, non loin de la gare Besançon Franche-Comté TGV. Les moyens engagés se répartissent en six véhicules de secours et d’assistance aux victimes (3 VSAV Besançon Est, 2 VSAV Besançon Centre et le VSAV Moncey), un véhicule de secours routier léger (VSRL Besançon Est), un véhicule tout usage (VTU Pouilley-lesVignes), ainsi que l’infirmière, le chef de groupe de l’agglomération de Besançon et l’officier d’astreinte de groupement (OAG). Trois unités de secours mobile d’urgence et de réanimation (2 SMUR Besançon, SMUR Dole) seront également déclenchées en renfort. A leur arrivée sur les lieux, les secours constatent un choc fronto-latéral : un véhicule Peugeot 406 coupé qui s’est déporté de sa trajectoire a été percuté sur le côté latéral droit par un véhicule Renault Clio circulant en sens inverse. Dans le premier véhicule, un homme de 18 ans blessé léger, deux femmes âgées de 24 et 59 ans blessées légers. En revanche, le quatrième passager, un homme de 36 ans, est en arrêt cardiorespiratoire à l’arrivée des secours. Immédiatement pris en charge, ce dernier sera réanimé grâce au massage cardiaque pratiqué par les sauveteurs, avant d’être transporté médicalisé au CHU Jean Minjoz à Besançon. Il y décédera malgré tout le lendemain. Le second véhicule compte à son bord trois victimes piégées : le conducteur de 40 ans, blessé léger, et deux femmes plus gravement atteintes, l’une de 17 ans ayant perdu connaissance et l’une de 70 ans avec un pouce sectionné. Les trois victimes seront extraites grâce à l’intervention préalable des hommes du VSRL, puis transportées à leur tour à l’hôpital. L’intervention aura duré au total 2 h 30. octobre, novembre, décembre 2013 - #36 / L’ÉCHO DU SDIS 25 03 L’OPÉRATIONNEL Intervention sous scaphandre à Montbéliard Le vendredi 26 avril 2013, le CTA-CODIS reçoit un appel de la mairie de Montbéliard pour une odeur de soufre. De cette demande découlera une intervention de longue durée avec un travail des binômes sous scaphandre conséquent. Les équipiers RCH interviennent Les premiers intervenants sont confrontés à une forte odeur de soufre provenant du local onduleur au soussol du bâtiment de l’état civil de la ville. Les premières reconnaissances avec les appareils de détection donnent des relevés inquiétants, supérieurs à 1 000 ppm sur la cellule monoxyde de carbone, 5 ppm sur la cellule H2S et une température dans l’air ambiant de près de 80°. Les secours procèdent à l’évacuation de l’ensemble du bâtiment, à l’établissement d’une lance à débit variable et à la coupure générale des fluides après avoir réalisé les procédures de sauvegarde des fichiers de l’état civil. Les reconnaissances sous scaphandre font état de 120 batteries Intervention en scaphandre réparties sur quatre racks dont une soixantaine en partie haute présente des gonflements dus à la chaleur. Les batteries contiennent de l’acide sulfurique sous forme de gel, ce qui serait la source du dégagement gazeux. Une analyse systémique SourceFlux-Cible est réalisée et guidera l’ensemble des actions menées. Les racks contenant les batteries sont isolés électriquement, les batteries sont refroidies par la remise en route de la climatisation et l’aspiration des gaz chauds. Elles sont ensuite désolidarisées les unes des autres puis isolées dans un bac antiacide à l’extérieur du local. Ces opérations ont nécessité de nombreuses rotations des binômes sous scaphandre. Bilan de l’intervention Points favorables Points défavorables •Articulation interservices (SP-Police-responsable technique-autorités municipales) •Méconnaissance initiale des produits en jeux. Milieu confiné avec une température ambiante élevée •Compétence et investissement des personnels (FPT-RCH), notamment dans les rotations des binômes intervenant dans le local onduleur, plus de cinq heures d’intervention •Interférence des gaz émis avec nos appareils de détection (cellule CO) ne permettant pas de qualifier et de quantifier les produits 04 L’ÉCHO DU SDIS 25 / #36 - octobre, novembre, décembre 2013 •Enjeu important dans l’activité administrative de la commune (alimentation de 450 postes informatiques, données de l’état civil, mariages programmés) Une journée surchauffée Mardi 24 septembre 2013, 6 h 10, 2 fourgons incendie ainsi que le camion dévidoir et le chef de groupe de l’agglomération bisontine sont engagés, conjointement au véhicule de première intervention (VPI) de Pouilley-les-Vignes, pour un feu de bâtiment agricole rue de la Perrouse à Pouilley-les-Vignes. Le bâtiment totalement embrasé Le fourrage se consume A leur arrivée, le bâtiment qui abrite 100 tonnes de fourrage est déjà totalement embrasé. Mais ce n’est que le début de la journée pour les sapeurs-pompiers de l’agglomération bisontine… Alors que tout risque autre est écarté, 5 lances incendie seront nécessaires pour maitriser le foyer. Les opérations de déblais du fourrage débutent à 13 h 30, annonçant une intervention de longue durée. A 17 h 18, de nombreux appels alertent le CTA d’un nouveau feu de bâtiment agricole, sur la commune de Chalèze, sur le secteur du CSP Besançon-Est cette fois. Alors que le bâtiment concerné est également totalement embrasé à l’arrivée des secours, il faudra rapidement aller chercher l’eau dans le Doubs à 600 m environ du sinistre pour pouvoir lutter efficacement contre les 700 tonnes de fourrage en feu. De part son ampleur, cette seconde intervention nécessitera la mise en place d’un poste de commandement de colonne pour gérer les 6 lances incendie, 2 lances canons et 3 lignes d’alimentation afin de circonscrire le foyer vers 21 h 15. Les opérations de déblais ne débuteront cette fois-ci que le lendemain vers 14 h. Ces deux interventions vont générer de très nombreuses relèves et la participation des centres de Baume-les-Dames, Boussières, Marchaux, Ornans et Saint-Vit. De par la quantité de fourrage concernée à Chalèze, cet incendie va occasionner une gêne certaine de la population de l’agglomération bisontine par les fumées, qui va se répercuter jusqu’au CTA par de nombreux appels pendant plusieurs jours. Ce n’est que le dimanche 29 septembre, vers 18 h, que ces deux interventions seront complètement terminées. Un poids lourd se retourne à Belvoir Une manœuvre de force pour lever le PL Dimanche 15 septembre 2013, à 4 h 30, le CTA du Doubs reçoit une demande de secours pour une chute de poids lourd (PL) dans un ravin entre Provenchère et Belvoir, sans plus de précisions. Le chef de groupe, un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) et une cammionnette manœuvre de force (CMF) sont engagés. A leur arrivée sur les lieux, la situation est extrêmement complexe : un PL transportant 5 000 litres de lait se trouve sur le toit, à 10 mètres en contrebas de la chaussée et en équilibre instable dans une pente à 50 %. Son conducteur, conscient, est incarcéré dans la cabine. Les équipes spécialisées GRIMP et risques chimiques ainsi qu’un camion grue, un véhicule secours routier et le chef de colonne sont demandés en renfort. L’essentiel du poids reposant sur la cabine, toute désincarcération en cette position est impossible. Une manœuvre de force peu conventionnelle est nécessaire. Un point de renvoi sur un arbre est réalisé afin de lever le PL au moyen du camion grue, dont la flèche ne permet pas l’accès direct. Au fur et à mesure du levage, un calage est réalisé, puis l’élargissement de la cabine se fait à l’aide de vérins hydrauliques. A 7 h 50, le conducteur est dégagé conscient de l’habitacle. La seconde phase de l’intervention concerne le dépotage de la citerne. Bien que le chargement ne soit composé que de lait, tout déversement aurait pollué l’environnement et Extraction de la victime notamment le milieu aquatique. Pour ce faire, le PL est pivoté sur ses roues et le pompage effectué par les trous d’homme, au moyen d’un engin venu en renfort d’une autre société laitière. A 9 h 40, les 5 000 litres de lait sont transvasés. octobre, novembre, décembre 2013 - #36 / L’ÉCHO DU SDIS 25 05 VIE DU SDIS Formations Une séance d’activité physique à thème Démonstration d’auto-défense Quelques gestes pouvant aider les sapeurs-pompiers en intervention Les sapeurs-pompiers se retrouvent souvent en première ligne face à des situations conflictuelles ou tout simplement à des victimes au comportement parfois agressif. C’est surtout lors des opérations où l’urgence de la situation nécessite d’intervenir sans pouvoir attendre l’arrivée des forces de l’ordre qu’ils sont le plus exposés. Aussi, sans trop savoir comment s’y prendre, le centre de première intervention renforcé (CPIR) de Mathay réfléchissait en interne à la meilleure manière d’aborder ce genre de difficultés. Comme le hasard fait parfois bien les choses, lors d’une remise à niveau de PSC1 grand public organisée en début d’année, les formateurs ont eu la bonne surprise de découvrir qu’un des stagiaires était un sportif émérite mais surtout un adepte des arts martiaux et techniques d’auto-défense. Après un bref exposé de la problématique, cet instructeur de l’école de police à la retraite a gentiment accepté d’aider le CPIR à préparer une séance d’activité physique sur ce thème. Il ne s’agissait pas de former des sapeurs-pompiers à se battre, mais tout simplement de leur enseigner quelques réflexes simples qui pourraient les aider à appréhender une situation ou un comportement à risque et leur permettre de se dégager en évitant de prendre un mauvais coup. Une fois le cadre bien posé, la séance fut co-organisée en collaboration avec les animateurs de sport du centre. Le programme a été composé de gestes et techniques d’auto défense, conjugués aux méthodes plus classiques de formation aux violences urbaines qui sont déjà enseignées aux sapeurs-pompiers. Le tout a été agrémenté de nombreux conseils et anecdotes accumulés tout au long d’une carrière bien remplie. Testée lors de la manœuvre de juillet, cette séance fut très appréciée et semble avoir répondu aux attentes des participants. Exercice Transport de matières radioactives à Besançon : un exercice de sécurité civile Le jeudi 17 octobre 2013 un exercice de sécurité civile de mise en œuvre des dispositions spécifiques ORSEC « transport de matières radioactives » s’est déroulé sur le parking situé rue Pierre Ménage à Besançon. La réception de 4 VSAV à Saint-Laurent-sur-Sèvre Cet exercice, dont le scénario avait été conçu par l’Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) de Dijon, simulait un accident de circulation impliquant un véhicule utilitaire transportant des colis radiopharmaceutiques pour l’hôpital. Cet accident a occasionné une victime en arrêt cardiorespiratoire coincée dans le véhicule, un impliqué qui a donné l’alerte, un début d’incendie sur le véhicule et les colis transportant les matières radioactives et, suite au choc, une dispersion des colis radioactifs ainsi que de radio éléments liquides dans l’environnement proche du véhicule. Dans un premier temps, après avoir maîtrisé l’incendie au moyen d’extincteurs, le groupe de secours routier engagé a procédé à la prise en charge de la victime, à la mise en place d’un périmètre de sécurité et a « gelé » la zone afin d’éviter le transfert de la contamination. Le chef de groupe a alors demandé l’engagement de l’unité risques radiologiques. Cette unité a procédé à l’affinage du périmètre de sécurité, à l’établissement d’un sas permettant le contrôle de la contamination de l’ensemble des intervenants, à l’isolement et la prise en charge des personnes contaminées puis, dans un second temps, à l’identification et à l’isolement de colis incriminés. Le dispositif était commandé par un chef de site et le centre opérationnel départemental (COD), dirigé par Madame la directrice de cabinet du préfet, était activé en préfecture. Le directeur départemental ainsi que Madame la directrice de cabinet se sont rendus sur place et ont pu répondre aux questions des nombreux médias présents. Cet exercice interservices a mobilisé près de 40 sapeurs pompiers sur le terrain, la police, le SAMU, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et la ville de Besançon. Equipement VSAV GIFA RENAULT : pour un meilleur transport Suspensions type MALPE Face aux problématiques de suspension des VSAV, il a été décidé en 2012 de dôter les châssis de suspensions MALPE. 06 Le principe est de remplacer l’essieu arrière par un essieu doté d’une suspension hydropneumatique. Les bras de suspension sont articulés sur L’ÉCHO DU SDIS 25 / #36 - octobre, novembre, décembre 2013 1 cadre relié au châssis du véhicule par l’intermédiaire de silent bloc. La suspension est assurée par des vérins hydrauliques, équipés chacun de 2 sphères. C’est le principe des suspensions développées dans les années 70-80 par la société CITROEN sur les modèles DS, CX et BX. Le système est alimenté par une pompe haute pression électrique, qui permet une correction de hauteur automatique du VSAV. Le coût de cette option est de 5 000 euros par unité dans le cadre de l’achat des VSAV à l’UGAP. Ce choix technique a permis d’améliorer le transport des victimes au sein du SDIS 25. O HISTOIRE Il y a 30 ans la création de l’insigne départemental L’insigne du Sdis du Doubs En 1982, la création d’un insigne départemental est envisagée par le Colonel Bruno, Inspecteur Départemental des Services d’Incendie et de Secours du Doubs. Dessiné par le Commandant CONVERSY, il voit le jour en 1983. L’héraldique de notre insigne est le suivant : le blason central est entouré de flammes, ennemi ancestral des soldats du feu. Il est posé sur deux haches argentées et deux lances à incendie dorées. Les haches représentent le travail de sape du sapeur, quand aux lances, elles sont l’outil par nature du pompier. La couleur rouge signifie la force et l’audace. En dessous figurent deux rameaux de lauriers entrelacés qui symbolisent la gloire et l’immortalité. Enfin une banderole est apposée portant la devise « Courage et Dévouement ». Le blason quant à lui est découpé en quartiers qui représentent : - Les sapeurs-pompiers, par une grenade à flammes argent surmontée de deux soutaches de couleur rouge écarlate. Dans l’armée, la présence de soutaches, caractérise les unités combattantes, les autres n’y ont pas droit. La grenade est le signe distinctif des troupes d’élite et c’est à ce titre une marque honorifique. Son origine remonte à l’organisation, en 1667, des compagnies de grenadiers dans les régiments d’infanterie. Celles-ci étaient formées de soldats choisis parmi les plus braves, les plus adroits et les plus vertueux. Ils occupaient les places d’honneur à la parade comme au combat, où leur rôle consistait à marcher les premiers et à jeter des grenades dans les rangs ennemis. En tant qu’image représentative des projectiles, la grenade fût adoptée comme attribut professionnel de l’artillerie et du génie. Les sapeurs-pompiers de Paris étaient un régiment de l’arme d’infanterie jusqu’en 1967 où il devint une brigade de l’arme du génie, ce qui explique la présence de cet attribut sur leur tenue. Cette marque fût également reprise sur les uniformes de la Garde Nationale, à laquelle la majorité des corps de sapeurspompiers furent intégrés dès 1831. Après la dissolution de celle-ci, en 1871, les sapeurs-pompiers civils ont en général adopté l’uniforme « modèle de Paris », où la grenade figure toujours ; - Le commandement, par le foudre ailé dit « d’état-major », qui représente une torche enflammée, ailée et entourée de six éclairs. Depuis 1803, dans l’armée, cet attribut devient la marque des officiers généraux. Il se veut l’illustration de l’officier d’état-major, qui allie la dureté à la finesse et la précision à l’instantanéité quand il doit prendre une décision ; - Le service de santé, par un caducée soutenu par une demicouronne de chêne et de laurier ; - L’armorial du Doubs, soit un lion rampant issant de l’eau, c’est-àdire un lion couronné d’or, debout et de profil, la langue et les griffes dehors, sortant d’une rivière (la définition héraldique dira : « coupé ondé, au premier d’azur semé de billettes d’or au lion couronné du même armé et lampassé de gueules issant et brochant sur le tout, au second d’or à la fasce ondée d’azur.»). O Il y a 120 ans : le congrès national à Besançon Au 19e siècle, Un congrès national était un événement hors du commun. Celui de 1893 s’est déroulé dans le Doubs, à Besançon du 8 au 11 septembre. Vendredi 8 septembre, une exposition de matériel est installée. Tous les grands constructeurs nationaux sont présents aux côtés de la société Batifoulier, fabricant de pompes à bras et matériel d’incendie à Besançon. La société Thirion de Paris expose des pompes à vapeur. La société Gugumus de Nancy présente des échelles se développant avec Manœuvre de la pompe à bras facilité et pouvant prendre toutes les positions. Fontaine-Souverain de Dijon expose des échelles en bois à coulisses d’une longueur de 16 mètres. Viaringo de Turin montre une échelle en fer télescopique et une échelle de 21 mètres sur chariot. La société Lotte de Paris expose une échelle à coulisses à déclenchement automatique et M. VALLIER, sergent-fourrier à Romans, un modèle réduit d’échelle aérienne perfectionnée par deux vis sans fin. Samedi 9 septembre se déroule l’assemblée générale de la Fédération nationale des officiers et sousofficiers de sapeurs-pompiers de France et d’Algérie (dénommée ainsi à l’époque) ainsi que des expériences publiques d’extinction. Dimanche 10 septembre a lieu une revue du matériel, un défilé et un concours de manœuvre à Chamars. Lundi 11 septembre, le congrès s’achève par une excursion sur les bassins du Doubs. Au cours de ce congrès, le capitaine DESSERVY, chef de bataillon des sapeurs-pompiers de Besançon se voit décerner une médaille d’argent de première classe pour acte de courage et de dévouement ainsi qu’une médaille de bronze pour l’invention d’une hachette d’incendie. Le capitaine ANTOINE également officier à Besançon, remportera une médaille d’argent pour l’invention d’un nœud de chaise et le maire de la ville est fait membre d’honneur de la Fédération nationale. O octobre, novembre, décembre 2013 - #36 / L’ÉCHO DU SDIS 25 07 LE DOSSIER Il y a 40 ans, feux d’hydrocarbures Les sapeurs-pompiers n’y sont pas confrontés fréquemment mais ils les redoutent. Les feux d’hydrocarbures font partie des accidents technologiques ; la complexité des installations fait la complexité de l’intervention. Fort heureusement, ces installations répondent à des normes strictes. Le fourgon mousse grande puissance de Montbéliard Qu’est-ce qu’un hydrocarbure ? Les 3 actions d’extinction de l’émulseur #%3##"%' 3",-!*$* ! Un hydrocarbure est un produit naturel composé uniquement d’atomes de carbone et d’hydrogène. Il peut être sous forme liquide, solide ou gazeux. Les liquides inflammables peuvent être des hydrocarbures. Les gaz peuvent se trouver sous forme gazeuse ou liquéfiée. Comportement au feu La particularité des feux d’hydrocarbure liquide est de ne pas pouvoir être éteints avec de l’eau. On emploie donc de la mousse pour former un film à leur surface qui va les couper de leur alimentation en oxygène de l’air. '"##%3 &&"! +#*%&! & %"%&*%#% 3*"!&('*("! 08 L’ÉCHO DU SDIS 25 / #36 - octobre, novembre, décembre 2013 Les risques dans le département Ces risques sont présents dans le Doubs : camions et trains citerne de transport de matières dangereuses, stations-services, petits dépôts, pipe-line, dépôts SFPLJ de Gennes. Les risques présentés par ces installations sont de plusieurs ordres : - le feu de surface - le feu de réservoir - le feu de citerne (au trou d’homme, à l’évent,…) Les matériels du Sdis du Doubs Pour lutter contre ces événements le Sdis du Doubs dispose d’une réponse graduée. Chaque fourgon pompe tonne (FPT) dispose de 200 litres d’émulseur dans une petite tonne ou en bidons de 20 litres et de 2 lances de 400 L/min. Le fourgon mousse grande puissance (FMOGP) de Montbéliard dispose de 800 litres d’émulseur et d’un canon de 2 000 L/min. Enfin, le Sdis a acquis récemment 2 cellules émulseur polyvalent (CEEP) de 6 000 litres qui peuvent mettre en œuvre 2 canons mousses de 2 000 L/min. La 3e CEEP implantée au CSP de Pontarlier va subir prochainement une rénovation pour l’amener à 6 000 L d’émulseur. O Quelques calculs La lutte contre les feux d’hydrocarbures nécessite quelque fois de sortir la calculatrice. 1. Quelle surface d’hydrocarbure en feu peut-on éteindre avec l’émulseur d’un FPT ? 2. Quelle surface de liquide polaire en feu peut-on éteindre avec l’émulseur d’une CEEP ? Données : Durée d’extinction 20 minutes, concentration 6 %, débits en eau illimités. Attention, les taux d’application ne sont pas les mêmes. La réponse sera donnée au prochain numéro de l’Écho du Sdis qui abordera les conduites à tenir sur les feux des différents contenants. Il y a 40 ans le feu des raffineries du midi à Roche-lez-Beaupré Le 29 décembre 1973, à 2 h 39, le centre de secours principal de Besançon reçoit 5 appels pour un feu aux raffineries du midi à Roche-lezBeaupré. Une main criminelle a mis le feu à un réservoir partiellement rempli, contenant 1 430 m3 de fuel domestique entouré de 5 autres réservoirs tous remplis, dont certains de super-carburant. L’établissement étant répertorié, les moyens du premier échelon sont engagés à savoir : 2 fourgons pompe tonne (FPT), 1 camion dévidoir, 1 remorque poudre et 1 motopompe. A l’arrivée des sapeurs-pompiers sur les lieux, la chaleur est déjà intense. Le feu des raffineries de Roche-lez-Beaupré Le réservoir fuit abondamment par sa vanne de purge qui a été sabotée et le feu concerne le réservoir à toit fixe et sa cuvette de rétention. Le réservoir le plus proche se situe à 10 mètres, le risque de propagation est très élevé. A 2 h 48, trois grosses lances sont en manœuvre pour refroidir les parois exposées des stockages mitoyens, une quatrième est en cours d’établissement. A 3 h 00 le commandant MERIAU, chef de bataillon des sapeurs-pompiers de Besançon prend le commandement des opérations de secours, le lieutenantcolonel BABEY, inspecteur départemental lui succède à 3 h 20. Deux lignes d’alimentation de 110 mm sont établies depuis le canal, à 1 km environ. A 5 h 29, les 360 m3 de la réserve d’eau du site sont épuisés. A 12 h 45 les FPT de Baume-lesDames et Sochaux sont demandés en renfort. A 16 h 05, soit près de 13 heures après le départ du feu, une explosion se produit, le sapeur Michel CHAUFFET, légèrement brûlé au visage est transporté sur le CHU JeanMinjoz. A 22 h 10, l’auto-pompe mousse de l’aéroport de Dole-Tavaux se présente sur les lieux. A 23 h 27, le feu est éteint, sans propagation aux autres réservoirs. O octobre, novembre, décembre 2013 - #36 / L’ÉCHO DU SDIS 25 09 LE PORTRAIT Le suivi psychologique au Sdis 25 C Jean-Marc FIGARD Astrid AUTHIER-CAILLAUD omme dans tout département, les sapeurs-pompiers du Doubs sont confrontés à des situations délicates dans leur quotidien. Face à des événements qu’ils ne peuvent pas toujours gérer eux-mêmes, le Sdis 25 a mis en place depuis plusieurs années un suivi psychologique adapté. Rencontre avec Jean-Marc FIGARD, expert psychologue au Sdis 25. Pouvez-vous nous exposer les étapes de la mise en place de l’équipe de psychologues du SDIS 25 ? Jean-Marc FIGARD : L’histoire a commencé à l’époque du colonel MOREAU, en 2004 lorsque sous l’impulsion du médecin-chef, à cette époque le colonel MARTIN, j’ai été recruté en qualité de psychologue avec Vincent PERRIER. Les objectifs étaient d’apporter une assistance et une aide aux sapeurs-pompiers en mettant en place des débriefings post-traumatiques mais aussi de répondre aux exigences du début du phénomène de violences urbaines. Ensuite Astrid AUTHIER CAILLAUD a intégré l’équipe après avoir obtenu son diplôme de psychologue en parallèle de son métier de sapeurpompier professionnel. Elle assure aujourd’hui la coordination de l’action des psychologues. Nos missions se sont alors étendues avec notre participation à des actions de formation telles que les pré-requis de sergent, les cursus de lieutenant SPV et les formateurs JSP. En août 2005, le chef de centre de Besançon, le capitaine FOURNEROT, m’a demandé d’organiser une permanence au CSP à hauteur de deux après midi par mois, afin de rencontrer les agents. Là aussi l’idée était de faire des débriefings posttraumatiques mais également d’aborder les problèmes interpersonnels. Nous avons ensuite été rejoint par Véronique PERRENOUD-RENAHY au Groupement EST et par Isabelle CLEMENT au Groupement SUD. Dernièrement Stéphane GIROD est venu grossir nos rangs et est affecté au CSP de Besançon EST. Cet effectif va nous permettre d’assurer des permanences dans les 4 CSP ainsi qu’à la direction départementale comme le souhaite le colonel CELLIER qui a confirmé notre rôle et notre fonction lors de la réunion du mois de juin à l’IFSI. Il m’a d’ailleurs demandé de mettre en place une cellule de veille des risques psychosociologiques. Stéphane GIROD Comment faire appel à un psychologue ? Tout agent du Sdis peut prendre contact directement avec un psychologue lors des permanences ou par téléphone. L’entretien avec un psychologue est couvert par le secret professionnel ; il n’y a pas de compte rendu, ni à la hiérarchie, ni au SSSM. La démarche est anonyme, individuelle et gratuite. 10 Pour contacter directement un psychologue du Sdis : Jean-Marc FIGARD : 06 85 94 17 93 Astrid AUTHIER-CAILLAUD : 06 43 22 53 90 Stéphane GIROD : 06 50 19 83 34 Véronique PERRENOUD-RENAHY : 06 80 30 96 29 Isabelle CLEMENT : 06 84 04 34 33 PERMANENCES : disponibles dans INTRANET, rubrique Ressources Humaines/Santé L’ÉCHO DU SDIS 25 / #36 - octobre, novembre, décembre 2013 Isabelle CLEMENT (Groupement SUD) Quel est votre statut ? Le psychologue est recruté sur un statut d’expert de sapeurs-pompiers volontaires. C’est un officier sans grade qui, à la manière des aumôniers militaires, prend le grade de celui avec qui il parle. C’est un personnel soignant, soumis au secret professionnel et qui n’intervient pas dans l’aptitude médicale. Les entretiens et rendez-vous se font lors des permanences ou dans les cabinets des psychologues puisque nous sommes tous soit libéraux, soit cliniciens, soit SPP et que nous faisons ces actions en plus de notre activité professionnelle comme n’importe quel SPV. Aujourd’hui quelles sont les missions des psychologues au sein du SDIS 25 ? Nos missions sont de quatre ordres : 1. Les missions de soin qui regroupent les débriefings posttraumatiques, l’accompagnement psychologique et les psychothérapies individuelles ; 2. Les missions d’encadrement et de formation dans lesquelles on retrouve les formations des chefs d’agrès, des lieutenants, des formateurs JSP, des chefs de centre et de leurs adjoints ainsi que les manœuvres mensuelles des CIS et les missions de conseil ; 3. La participation à la cellule de veille des risques psychosociaux ; 4. L’accompagnement des stagiaires en psychologie, puisque chaque année, des étudiants en psychologie réalisent leur stage au sein des CSP. O Véronique PERRENOUD-RENAHY (Groupement EST) EN BREF Cérémonies • Samedi 7 décembre 2013 à 11 h : Saintebarbe départementale au château de Montbéliard A l’occasion de la cérémonie de la Sainte-barbe, les lieutenants Michel CHAOURS, Charlotte FORESTIER, Fabien REGNAUT et Yves VANNIER se sont vus remettre leur galon de capitaine. Le capitaine Roland VUILLEMIN a, quant à lui, reçu la médaille de la sécurité intérieure tandis que le sapeur Thierry BARTH, s’est vu décerner la médaille de bronze pour acte de courage et dévouement. Une lettre de félicitations du préfet a été attribuée au lieutenant Dominique ROUHIER et au sergent Florian ROUHIER. Le capitaine Pascal GAILLARD, les lieutenants Patrick BARBET, Gérard BOUQUET, Fabrice CUCHE, Gilles ROY, Patrice SEGUIN, Fabrice SEGURA, Jean-Denis WATRIN et l’adjudant-chef Noël SZYMANSKI ont pour leur part reçu une médaille échelon argent avec rosette pour services exceptionnel. • Lundi 6 janvier 2014 à 18 h : Cérémonie des vœux au CSP Besançon-Centre. A cette occasion, le caporal Mickaël DUSSOUILLEZ et l’adjudant-chef Patrice GUIGNIEZ ont reçu la médaille d’acte de courage et dévouement. Les sportifs qui se sont distingués dans l’année au niveau national et/ou régional ont été récompensés pour leurs performances. Sport Informations La charpente du CSP Besançon-Est primée au Salon de l’Habitat Lors du Salon de l’Habitat, intérieur et jardins, qui s’est tenu du 11 au 13 octobre à Besançon, l’ADIB (Association régionale pour le développement de la forêt et des industries du bois en Franche-Comté) a organisé le premier palmarès de la construction bois. Dans la catégorie « bâtiment technique » le centre de secours de Besançon-Est a reçu la mention « charpente d’exception ». Inauguré en 2012, le CSP a été réalisée par le cabinet d’architecture Amiot-Lombard à Besançon. La mise en production du logiciel est effective depuis le 18 novembre dernier. Elle se fera en plusieurs étapes : - dans un premier temps, sont concernés l’enregistrement et le traitement des courriers « arrivée » en provenance de l’extérieur, ainsi que leur réponse. - dans un second temps, s’ajoutera le traitement des autres types de courriers (internes, départs spontanés). Quatre personnels administratifs mis à l’honneur Le Directeur départemental par intérim a réuni le 18 septembre dernier, les personnels du groupement administration et finances et de l’Etat-major du groupement Ouest afin de remettre la médaille de vermeil pour 30 ans de services à Véronique FAIVRE et Catherine AUBAILLY et la médaille d’argent pour 20 ans de services à Nathalie MICHELIN et Frédéric LONGHINO. Félicitations ! Le véhicule communication entre en circulation Après plusieurs semaines d’aménagements et de préparation du visuel de marquage, le véhicule communication est enfin mis à la disposition des groupements pour leurs portes ouvertes, cérémonies et manifestations publiques. Le véhicule est doté d’un marquage sur ses 2 faces latérales et possède tous les équipements de communication du Sdis, de l’UDSP et de l’ADJSP (affiches, plaquettes, kakémonos…). Ce nouvel outil de promotion du volontariat est disponible à la réservation via les formulaires Intranet. Marathon en Afrique du Sud Patricia CHOULET, non voyante, a réussi l’exploit, accompagnée de Jessy LESTRAT, du CTACODIS, de parcourir 242 km à pied dans le désert, lors du 14e marathon des Augrabies en Afrique du Sud, en 73 h 30 sur 7 jours, avec une température moyenne de 48 °C. Bravo au binôme de choc pour ce défi extrême ! Un trophée du CROS leur a été remis lors de la cérémonie des vœux. 4e formation des chefs de centre et de leurs adjoints Dans le cadre de son plan d’action de développement du volontariat, le Sdis 25 a mis en place une formation destinée aux chefs de centre et à leurs adjoints. Une session a été organisée en 2012 et trois en 2013 (24-25 mai, 18-19 octobre et 8-9 novembre). Elles se sont toutes déroulées sur le site du centre équestre des Fauvettes à Levier. Les principaux objectifs sont de permettre aux participants d’intégrer leur rôle qui est non seulement d’assurer le fonctionnement opérationnel et administratif du centre mais aussi de gérer les relations interpersonnelles et d’assurer l’animation de leur équipe afin de créer un climat propice à la cohésion et à la motivation. Pour cela, les fondamentaux en termes de postures, de méthodes, d’outils et de procédures leurs sont apportés. Cette formation est basée sur le partage d’expérience, l’échange et … la bonne humeur. Un nouveau logiciel courrier Patricia et Jessy Un logiciel de traitement du courrier, appelé LETTRE, est installé à la direction et dans les groupements territoriaux. Son installation répond à plusieurs attentes : - numériser les courriers - assurer la traçabilité et le suivi du courrier - réduire les délais d’acheminement du courrier - limiter la consommation de papier avec la diminution de copies. octobre, novembre, décembre 2013 - #36 / L’ÉCHO DU SDIS 25 11 EN BREF Parrainage de l’association Rêves par l’amicale des sapeurs-pompiers de Besançon Rêves est une association nationale à but non lucratif, elle a pour mission d’exaucer les rêves d’enfants et d’adolescents atteints de pathologies graves afin de leur offrir une parenthèse enchantée pour oublier la maladie... En réalisant leurs vœux les plus fous, l’association leur permet de s’évader du quotidien et de vivre des expériences inoubliables qui les aident à reprendre confiance en l’avenir. Depuis mai 2013 grâce à l’énergie de Christophe SCHOENAUER ex-SPV au CSP et président de la délégation départementale, l’amicale des sapeurspompiers de Besançon parraine officiellement la délégation du Doubs de l’association. Le premier rêve réalisé en partenariat avec l’association fut l’accueil pendant toute une journée de la petite Loryne au sein du CSP Besançon-Centre pour lui permettre de découvrir l’univers des sapeurs-pompiers. Bien d’autres suivront prochainement. Plus de renseignements sur : www.reves.fr ou au 04 74 08 87 70. Mise en place des correspondants locaux de sécurité En début d’année, 5 assistants de prévention se sont portés volontaires afin d’assister et de conseiller l’autorité territoriale, la hiérarchie et les personnels dans le domaine de la prévention des dangers et l’amélioration des conditions de travail. Après ces assistants déployés au niveau de la direction, de la plateforme logistique, des groupements fonctionnels et territoriaux, est venu le temps de la mise en place des correspondants locaux de sécurité. Ces correspondants chargés de seconder les assistants de prévention de chaque groupement territorial, sont des interlocuteurs de proximité déployés sur les secteurs chef de groupe et de CSP. Pour mieux connaitre leur rôle et leurs secteurs de compétence, rendez-vous sur Intranet, rubrique Ressources Humaines/Hygiène et sécurité. La réforme de la filière des sapeurs-pompiers volontaires Plusieurs textes relatifs aux sapeurs-pompiers volontaires sont parus au cours de l’année 2013. Ces textes instaurent un nouveau déroulement de l’engagement des SPV – en concordance avec la nouvelle filière des SPP – ainsi qu’une réforme de la formation. Voici quelques exemples de la concrétisation de cette réforme : Concernant les grades, les nouveaux textes (re) créent le grade de sapeur 2e classe et l’appellation de sapeur 1re classe et suppriment le grade de major. A chaque grade est associée une activité opérationnelle principale : - sapeur : équipier ; - caporal : chef d’équipe ; - sergent : chef d’agrès d’un engin 1 équipe - adjudant : chef d’agrès tout engin. Pour ce qui est de la formation, les changements sont profonds et nécessitent de définir une politique de formation propre au SDIS 25, notamment pour les formations initiales d’équipier et d’adaptation aux emplois de chef d’équipe et de chef d’agrès. Source : Grand Besançon Il s’agit du début des essais dont la vocation est de tester et qualifier les différents équipements liés au tramway (matériel roulant, voies et quais de stations, LAC, signalisation lumineuse de trafic et signalisation ferroviaire). Durant cette période d’essais se déroulera également la formation des conducteurs. Ces essais nécessitant la mise sous tension de la ligne aérienne de contact (LAC) et une sortie des rames de tramway, des risques sont susceptibles de se présenter vis-à-vis des tiers mais également pour les sapeurs-pompiers (électrisation, percussion). Afin d’intégrer ces nouveaux risques les sapeurspompiers des deux CSP Bisontins suivront des formations spécifiques aux risques électriques et à la rame de tramway, avant et pendant cette phase d’essais. O Nouveau véhicule 1 fourgon pompe tonne grande puissance (FPTGP) livré sur le CSP Besançon-Est – Coût TTC : 236 300 € 236 300 € Les essais du tramway bisontin Le projet du tramway de la ville de Besançon est entré dans une nouvelle phase importante pour le Sdis depuis le 15 septembre 2013 et jusqu’à sa mise en service commerciale en septembre 2014. r Mouvements de personnel Bienvenue y Le 1er octobre 2013 PELLATON Laurent, caporal-chef, SDIS 70 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Est y Le 16 octobre 2013 BOUVARD Angélique, adjoint administratif contractuel 3 DDSIS – GEC – service ressources humaines – bureau gestion administrative SPV – remplacement congé maladie y Le 1er décembre 2013 MOURAUX Karen, caporal, SDIS 62 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Est SCHATT Amélie, adjoint administratif 2eme classe contractuel 3 DDSIS – secrétariat de direction – remplacement congé maternité Mobilité interne y Le 1er octobre 2013 12 LAISNE Jean-Marc, sergent, Groupement Ouest – CSP Besançon Est 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Centre – mobilité provisoire LEHMANN Dominique, lieutenant 1re classe, Groupement Est – CSP Montbéliard – chef du bureau logistique du CSP 3 Groupement Est – CSP Montbéliard – adjoint-chef du CSP par intérim PRINCET François, adjudant, DDSIS - Groupement gestion opérationnelle – CTA CODIS 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Centre PUEL Frédéric, capitaine, Groupement Est – CSP Montbéliard – adjoint-chef du CSP 3 Groupement Est – CSP Montbéliard – chef du CSP par intérim TROUTTET Gilles, commandant, Groupement Est – CSP Montbéliard – chef du CSP 3 Groupement Est – adjoint du chef de groupement VIENNET Aurélien, sergent-chef, Groupement Sud – CSP Pontarlier 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Centre VUILLET Johann, sergent, Groupement Ouest – CSP Besançon Centre 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Est – mobilité provisoire L’ÉCHO DU SDIS 25 / #36 - octobre, novembre, décembre 2013 y Le 1er novembre 2013 CORDIER Bruno, rédacteur principal 1re classe, Groupement logistique et technique – archivage et immobilisations 3 Groupement logistique et technique – chef de la plate-forme logistique CORDIER Sylvain, sergent-chef, Groupement Ouest – CSP Besançon Est 3 Groupement Ouest – Service opération-prévision – prévisionniste – renfort temporaire GAHIDE Eddy, sergent, Groupement Ouest – CSP Besançon Est 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Centre – fin mobilité provisoire PONCELIN Bertrand, sergent-chef, Groupement Ouest – CSP Besançon Centre 3 Groupement Ouest – CSP Besançon Est – fin mobilité provisoire LONCHAMPT Jérôme, adjoint technique pal 2e classe, Groupement logistique et technique – bureau logistique 2 – Mamirolle 3 Groupement logistique et technique – plate-forme logistique – contrôle EPI PERIARD Anthony, adjoint technique pal 2e classe, Groupement logistique et technique – bureau logistique 2 – Mamirolle 3 Groupement logistique et technique – plate-forme logistique – contrôle matériel incendie Au revoir y Le 1er octobre 2013 MINOT Kevin, sapeur 1re classe, Groupement Ouest – CSP Besançon Est 3 SDIS 51 GERDY Daniel, adjudant, Groupement Ouest – CSP Besançon Centre 3 Retraite y Le 1er novembre 2013 LIPSKI Jean-Pierre, capitaine, DDSIS/Groupement prévention-planification – chef du bureau prévention 2 3 Retraite y Le 15 décembre 2013 BOUVARD Angélique, adjoint administratif contractuel, DDSIS – GEC – service ressources humaines – bureau gestion administrative SPV – remplacement congé maladie 3 Fin de contrat