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Mai 2010
Gennevilliers Magazine
n°203
Les
conseils
de
quartiers
c’est parti !
Marché
de printemps
samedi 8 mai
Des
espaces
verts
durables
J - 48…
le
carnaval
Calogero
à la
salle
des fêtes
Intercommunalité :
”Gennevilliers doit rester
maître de son destin”
SomMaire
p.16
p.22
Dossier
Espaces verts
D’ici 2014, toutes les communes de
France devront faire partie d’une
intercommunalité. Gennevilliers s’y
prépare. Entretien avec le maire Jacques
Bourgoin.
Désormais, le végétal sera varié
et naturel.
p.20
Conseils de quartiers
Les bureaux des futurs conseils
de quartiers ont été constitués.
Témoignages d’habitants désireux de
s’impliquer dans l’avenir de leur ville.
p.28
Projet musical
p.24
Une quinzaine d’enfants de la maison de
l’enfance Youri-Gagarine
sont en concert fin juin,
à la salle Pleyel, à Paris.
Charte qualité
environnementale
5e débat « Nature en ville »,
le 29 mai, en mairie.
p.26
31 Marché
de printemps
e
Il s’installe le 8 mai, place Jean-Grandel.
p.35
Culture
p.30
Concert Schubert, Rachmaninov
et De Falla ; Calogero, salle des fêtes ;
« Passage », un spectacle jeune public ;
un double chœur à l’église ; une expo baroque à la MDC ; un vaudeville
rafraîchissant… Vive le mois de mai !
Histoire
Le 29 mai, une plaque sera posée sur
la maison où a vécu Julien Mocquard.
p.32
Entreprise
Le restaurant de l’Esat Le Castel
est flambant neuf.
p.47
p.40
Sports
Le Gennevilliers Boxing club.
Adresses utiles
p.48
Libre expression
Gennevilliers magazine - mai 2010 /3
1
2
5
9
4/Gennevilliers magazine - mai 2010
10
temps
Banquet de prin
10 et 11 avril
3
4
7
8
6
11
12
Dans 1 mois
et demi…
le carnaval
l Ouvert depuis plus d’un mois, l’atelier du carnaval voit
défiler des dizaines de personnes, adultes ou enfants, venus mettre
la main à la pâte, au sens propre comme au figuré. Pas de temps
mort ! on découpe, on cloue, on encolle, on badigeonne…
Et commencent à naître, ici, une tête de cheval ou une rame
de métro, là, un dinosaure et un volcan. Le tout format géant,
bien évidemment. Situé au 5, rue des Collines, l’atelier est ouvert
à tous, les mercredis, vendredis et samedis, de 13 h 30 à 20 heures.
ActuAlité
Hommage
Réseau étudiants
Le site est en ligne
D
Christian Cléro
Christian Cléro est décédé le 10 avril
dernier, à l’âge de 64 ans, des suites
d’une longue maladie. Après avoir été
conseiller municipal de 1989 à 1995,
au sein du groupe R.P.R./U.D.F., M.
Cléro siégeait à nouveau au conseil
municipal sur la liste Rassemblement
pour Gennevilliers/UMP depuis 2008.
Le maire Jacques Bourgoin a adressé
à sa famille et à ses proches ses plus
sincères condoléances, et leur a fait
part de son soutien en ces moments
difficiles.
epuis ce 3 mai, le site étudiant
www.e-rzo.fr est en ligne. « Il
s’adresse prioritairement aux
étudiants, lycéens et collégiens de la
ville, avec l’objectif de les accompagner
dans leur réussite, de favoriser leur
mise en relation avec les entreprises,
de les aider à trouver des parrainages
ponctuels ou encore de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes diplômés », explique Richard Merra, adjoint
au maire délégué à l’enseignement et
responsable du site. Au fil de ses rubriques, ce site permet aux utilisateurs
de déposer leur CV dans la CVthèque,
de partager leur profil sur facebook, de
décrire leurs spécialités, de consulter
l’annuaire des entreprises, ou le réseau,
de déposer une offre. Le site dispose
également d’un espace forum et d’une
rubrique vie étudiante pour consulter
petites annonces, aides au logement
aides sociales ou financières. « Pour
son contenu, le site fonctionnera grâce
à la contribution active de ses membres.
C’est un outil d’échange d’informations
Également pour les lycéens et les collégiens
Pour tout renseignement : [email protected]
et de mutualisation de savoirs et d’expériences ainsi qu’un moyen d’accéder
aux informations relatives aux formations, orientations, aux filières », poursuit le maire adjoint. n
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26/04/10 14:21
Conseil local éducatif
Stage révisions
Tous les lundis, mardis et jeudis du
mois de juin, le club 11/14 organise
un stage de révisions destiné à la
préparation du brevet des collèges.
Il est ouvert à tous les élèves de 3e
gennevillois. Le 29 mai, pour débuter ce mois de révisions, en lien avec
leur programme d’histoire, ils se rendront au Mémorial de l’internement
et de la déportation, à Compiègne,
ainsi qu’à la clairière de l’Armistice de
Rethondes. Nombre de places limité à
45. Participation gratuite. Renseignements au 01 40 85 65 58.
« D’en haut »
Du 3 juin au 3 décembre, venez découvrir cette exposition gratuite de
photographies aériennes grand format (120 x 180 cm), en plein air. Cette
exposition, réalisée par le Conseil général des Hauts-de-Seine est composée de 96 vues mettant en scène les
principaux sites emblématiques, insolites ou remarquables des 36 communes du département. A voir dans le
secteur des Tilliers, au parc départemental des Chanteraines et allée des
Clochetons au Domaine de Sceaux.
Deux conférences
L
a place des parents auprès de
leurs enfants, leur relation avec
nos institutions est une préoccupation quotidienne pour la plupart des
professionnels de Gennevilliers.
Dans le cadre du conseil local éducatif,
la municipalité a mis en place un atelier
de travail réunissant parents et professionnels sur ces questions.
C’est ainsi que se tiennent 2 conférences :
• Le mardi 11 mai à 18h30 salle du
conseil municipal avec Isam IDRISS,
cothérapeute de la consultation transculturelle de l’hôpital Avicène, « à la croisée des cultures, éduquer nos enfants »
La rencontre entre des cultures d’origine et le pays d’accueil ne doit pas être
un problème. Nos enfants grandissent
avec leurs copains, au milieu de nous,
adultes, porteurs de cette diversité. Dans
une société multiculturelle en pleine
mutation, afin de construire ensemble, il
faut se comprendre.
• Le jeudi 27 mai à 18h30 salle du
conseil municipal avec Frédéric JESU,
pédopsychiatre, consultant sur les politiques éducatives locales, « Familles,
Institutions, « De quoi je me mêle ? »
Cette conférence portera sur la
« place », la « responsabilité », la « difficulté d’être parent » dans la société
d’aujourd’hui. Dans ce contexte, les
institutions développent de multiples
dispositifs, de l’accompagnement de la
« fonction parentale » à la répressive
suppression des allocations familiales.
Et les parents dans tout cela ? A quoi
aspirent-ils ? Quelle part de leur expérience ont-ils envie de partager avec
d’autres, avec les institutions ? Quelles
actions peut-on construire à Gennevilliers ?
Les personnes souhaitant être associées
aux rencontres des groupes de travail
peuvent contacter le Projet de réussite
éducative, animateur de la démarche, au
01 40 85 48 55. n
Présentation du nouveau CMS
A
l’initiative de la municipalité et
de la direction municipale de la
santé, une conférence, animée
par le Dr Tyrode, médecin-directeur du
CMS et Frédéric Gadan, architecte, se
tient le 25 mai prochain à 18 heures,
salle du conseil municipal, pour présenter le nouveau centre de santé dont
la construction commence cet automne.
Cette présentation, avec maquette et
plans, sera suivie d’une conférence sur le
glaucome (maladie silencieuse de l’œil).
En outre, plusieurs ateliers présentant
les différents services municipaux de la
santé: services radiologie, Siadpa (servie infirmier d’aide à domicile des personnes âgées), services de prévention et
vaccination, services PMI de la rue Timbaud, service infirmier avec prise de tension et dépistage de glycémie, dispositif
de dépistage du cancer du côlon par le
centre de santé rue Chandon, échanges
sur les thématiques des maladies sexuellement transmissibles, et du sida…
Enfin, dans une démarche de participation citoyenne, il sera fait appel à la
constitution d’un collectif des usagers
des centres de santé. n
Carbone Lorraine
Accident tragique
Café des Aidants
ActuAlité
Centre municipal de santé
Ces conférences-débats mensuelles, animées par Anne Ferrari, psychologue clinicienne, ont
été mis en place par la Ville pour
soutenir les aidants familiaux.
Prochains rendez-vous samedi 17
avril, de10 h30 à 12 heures, à la
Ferme de l’horloge, 16-18 rue PierreTimbaud, sur le thème « Confier mon
proche : comment faire pour que la
séparation soit moins difficile ». Inscriptions au 01 47 98 76 44. Des permanences d’écoute et de conseil sont également animées par Anne Ferrari et l’association départementale Agekanonix.
Renseignements au 01 40 85 67 25.
Théâtre
Pendant trois jours, jeudi 20, vendredi
21 et samedi 22 mai, au Théâtre de
Gennevilliers, le Festival (tjcc), piloté
par Laurent Goumarre, propose des
spectacles (théâtre, danse, musique)
et des performances d’artistes qui se
sont signalés au cours de l’année en
France ou sur la scène internationale.
Auparavant, lundi 10 mai, à 18 h 30,
le Théâtre de Gennevilliers dévoile sa
saison 2010-2011, en compagnie des
artistes, suivi d’un diaporama inédit de
Nan Goldin, intitulé « The Other Side ».
Réservations au 01 41 32 26 26.
41, avenue des Grésillons.
Inscriptions à l’Amap
Manger des légumes frais, de saison, de proximité, tout en favorisant
le maintien d’un agriculteur sur ses
terres, tels sont les objectifs de l’Amap
(Association pour le maintien d’une
agriculture paysanne) qui démarre
une nouvelle saison à Gennevilliers.
Les inscriptions sont encore possibles
dans les deux groupes gennevillois. Le
mercredi, de 18 heures à 19 h 30, à la
Ferme de l’horloge, 16-18, rue PierreTimbaud ou à la Maison des associations, impasse Saule. Renseignements
au 06 83 31 01 31.
Femmes et travail
D
ans la nuit du 6 au 7 avril dernier, un incendie puis une explosion ont frappé l’entreprise
gennevilloise Carbone-Lorraine. Un
agent de sécurité a été tué et douze personnes ont été blessées, parmi elles, des
pompiers, des policiers et des salariés de
l’entreprise. « Le sinistre s’est produit
en deux temps, a depuis précisé la procureur adjointe de la République. Il y a
eu vraisemblablement un incendie dans
une cuve et les pompiers sont intervenus. Alors que l’incendie semblait circonscrit et que la majorité des effectifs
quittaient les lieux, le four a explosé ».
Pour sa part, le Maire, Jacques Bourgoin, tout en regrettant les conséquences
dramatiques de cette explosion, a souligné que le site ne présente pas de danger
pour les riverains. n
L’année 2010 est celle des droits des
femmes à Gennevilliers. Après avoir organisé diverses manifestations pour la
semaine du 8 mars, le mois de juin sera
consacré à la question « des femmes
et du travail ». Un débat local est prévu
le jeudi 3 juin : il sera introduit par la
présentation du sondage « les Gennevilloises et le travail », sondage réalisé
par téléphone la semaine du 3 mai par
Ipsos et par les résultats de l’enquête
auprès des entreprises locales.
Un second débat sera organisé la semaine du 7 juin, toujours sur le thème
des femmes et du travail mais avec
une approche plus large, un regard de
chercheurs sur les enjeux nationaux
liés à cette question. Enfin, un projet
d’exposition photos est toujours en
cours de réalisation.
ActuAlité
Travaux en mairie
Des travaux de rénovation en mairie
commencés le 26 avril se poursuivent
jusqu’au 15 juillet. Ils concernent les
services du rez-de-chaussée : le CCAS,
les affaires civiles, les services intérieurs, le service charte Ville-Handicap,
la démarcherie et son point d’accueil.
Certaines permanences sont temporairement supprimées : Pact-Arim
(renseignements au 01 55 17 19 60) ;
boutique de gestion (renseignements
au 01 55 02 14 13, ou 13, place IndiraGandhi). La permanence juridique du
mercredi est également suspendue.
On peut toutefois prendre rendez-vous
le mardi soir à l’antenne du Luth, le
jeudi soir à l’Espace Grésillons ou le samedi matin en mairie. Enfin, la domiciliation au CCAS est assurée au service
de l’action sociale générale.
Gestion des déchets
6 conteneurs enterrés
Aide aux vacances
Partir en vacances, c’est bien ; avec
l’OML, c’est encore mieux (voir GenMag
d’avril). Outre les aides aux vacances
allouées par la Ville, cette dernière attribue une aide à la personne aux familles
gennevilloises qui partent en juillet et
août, sur présentation de justificatifs.
Pour tous les enfants et jeunes, de 18 à
25 ans, en fonction du quotient familial,
l’aide va de 30 à 50 euros. Renseignements à l’OML, au 01 40 85 48 12.
Cannes
à Gennevilliers
Du 12 au 23 mai, jeunes et adultes peuvent venir se plonger dans l’univers du
septième art et assister à la diffusion
de films primés ou nominés au Festival
de Cannes. Voici le programme. Mercredi 12 : « Le Vent se lève » ; vendredi 14 :
« Looking for Eric » ; samedi 15 : « Fish
Tank » ; mercredi 19 : « Le Pianiste » ;
vendredi 21 : « Entre les murs » ; samedi
22 : « La Vie est belle ». Les mercredis et samedis, à 16 h 30, les vendredis, à 20 heures. Renseignements au
01 40 85 65 58 ou 48 91.
Portes ouvertes
Le club 11-14 ouvre ses portes et présente ses structures, samedi 29 mai,
de 10 heures à 13 heures. On peut participer aux animations proposées ; les
parents peuvent inscrire leur enfant, se
renseigner sur les vacances d’été et en
profiter pour faire connaissance avec
les équipes. Contact : 01 40 85 65 58.
Multimédia
Prochains rendez-vous des ateliers d’initiation multimédia (à partir de 14 ans) :
initiation au PC : jeudi 6 mai ; découverte d’Internet : mardi 18 et jeudi 20
mai ; recherche sur Internet : mardi 25 et
jeudi 27 mai ; messagerie électronique :
mardi 1er et jeudi 3 juin ; site Web : mardi
4 mai. Inscriptions et renseignements
au 01 40 85 66 47 ou 64 61.
F
in avril, six conteneurs, soit 2 de
5 m3 pour les ordures ménagères ;
2 de 5 m3 pour le tri sélectif et 2 de
3
3 m pour le verre ont été installées sur
le site du parking de la résidence Jean-
Toit et Joie et 3F
Bientôt
le début des
démolitions
L
es travaux de grignotage de la
tour Toit et Joie, au 11, avenue
des Lots-communaux devaient
débuter fin avril. Quant à la démolition
des deux premiers bâtiment de la cité
des 3F, situés au 8 et 10, rue Louis-Castel, elle pourrait commencer fin mai.
Depuis le début de cette opération de
restructuration, 137 familles ont déjà été
relogées dans des logements neufs. n
Moulin. La mise en place de ces premières bornes enterrées s’inscrit dans
les objectifs de la Charte de qualité environnementale en vue de l’optimisation
de la gestion des déchets. n
Coordonnées
Sept agents de développement social et
culturel relaient les informations auprès
des habitants. Leur rôle : aider les associations ou groupes à faire aboutir leurs
projets, favoriser l’animation du quartier
(sorties, loisirs...). Voici leurs coordonnées :
CHEVRINS/CITÉ-JARDIN
Jeudi en fête
© slr événement
Agnettes-Chevrins
Fossé-DE-l’aumône
QuarTierS
Par Frédéric Lombard
Chef de projet :
Évelyne Bleux, 01 40 85 48 51.
- Agnettes :
Ipticem Ayadi, 1, rue Julien-Mocquard,
01 40 85 48 50.
- Chevrins : Baya Mazri,
01 40 85 48 54 ou 06 34 46 38 87
- Fossé-de-l’Aumône :
Bruno Hervouet, place Jules-Guesde,
01 41 21 04 94 ou 06 11 44 97 15
GrésillonsChandon-Brenu-Sévines
Chef de projet :
Géraldine Fauvel, 01 40 85 60 41.
- Grésillons :
Laïla Melaz, 30-40, rue F.-Kovac,
01 40 85 60 40 ou 06 23 16 52 22.
- Chandon-Brenu-Sévines :
Ridha Dahan, Arthur Jouanaud,
100, rue H.-Barbusse,
01 47 94 50 16 ou 06 12 96 70 64.
Luth-Village
Chef de projet : Meguedouda Kerma.
- Luth : Magali Collier
7, avenue du Luth. 01 40 85 49 20.
- Village : Malek Ghanem,
2, rue Jean-Moulin,
01 40 85 60 79
ou 06 18 66 38 22.
VILLAGE
Sortie familiale
Dimanche 30 mai, l’antenne LuthVillage organise une sortie familiale à
Ménilles, le temps d’une belle journée
conviviale, avec visite du château et
barbecue. Tarif : 3 euros plus un aliment frais. Inscriptions jeudi 13 mai,
de 18 heures à 20 heures, à l’antenne
du Village.
Samedi au zoo
Samedi 29 mai, l’association
Genn’Village propose une sortie au
Zoo de Cerza, près de Lisieux, en
Normandie. Tarifs : adulte, 8 euros
; enfant (moins de 12 ans), 5 euros.
Les repas sont à la charge des participants. Possibilité de pique-niquer
sur place. Inscriptions à l’antenne du
Village lundi 3 mai (réservé aux adhérents), de 18 heures à 19 heures,
et mardi 4 mai, de 18 heures à 19
heures.
L
es Chevrins/Cité-jardin s’apprêtent à basculer dans une effervescence peu commune pour
qui connaît la tranquillité habituelle du
quartier. Jeudi 13 mai, les bénévoles de
la commission animation et l’antenne
de quartier préparent une journée d’intenses animations. « Ce traditionnel
vide-greniers est un moment fort dans la
vie de notre quartier, car il permet de
lui donner un souffle et de se retrouver
en toute convivialité entre voisins et non
voisins », confie Mauricette Bouquerand,
de la commission animation. Avec Tatie,
Alice et les autres bénévoles, elle n’a pas
ménagé ses efforts pour réussir ce jeudi.
De 8 heures à 18 heures, la rue Chevreul
et la rue Marcelin-Berthelot auront des
airs de chine populaire. La foule est attendue nombreuse entre les stands. De
nombreux objets et bric-à-brac divers
qui dorment dans les débarras, garages
et greniers du quartier, trouveront preneurs. Bonnes affaires garanties.
« Cette année, nous avons voulu donner
un relief supplémentaire à notre manifestation en y ajoutant d’autres anima-
tions en direction de tous les publics »,
poursuit Mauricette. Jugez-en. De
10 heures à 12 heures et de 14 heures à
17 heures, un manège à pédales, écologique ! et un circuit de « p’tits zavions »
devraient régaler les plus jeunes. La
Prévention routière présentera une exposition pleine de conseils sur les bons
comportements à adopter lorsqu’on est
un usager motorisé. La journée sera également propice pour participer à un atelier carnaval et fabrication de masques.
À cette occasion, on pourra découvrir le
char des Chevrins.
À 15 heures, la compagnie Difé Kako
viendra danser dans les rues. Durant
toute la journée, une buvette avec sandwiches et barbecue sera à la disposition
de tous les appétits.
Et puis, la fête serait incomplète sans
l’inauguration officielle, à 9 h 30, en
présence de Monsieur le Maire, des nouveaux jardins partagés de l’association «
Un jardin pour tous », à l’angle des rues
Chevreul et Marcelin-Berthelot. La cérémonie sera suivie d’un petit-déjeuner.
Une Ascension comme on les aime ! n
QuarTierS
TOUS QUARTIERS
Claudine, femme active
CHEVRINS/CITÉ-JARDIN
Expo-vente
L’atelier de créativité couture organise, samedi 22 mai, de 14 heures à 18 heures,
salle Maison pour tous, une expositionvente d’ouvrages.
Vide-greniers
Celles et ceux qui veulent participer au videgreniers qui a lieu jeudi 13 mai (de 8 heures
à 18 heures, rues Chevreul et Marcelin-Berthelot) peuvent encore venir s’inscrire à la
salle Maison pour tous, lundi 3 mai, de 16
heures à 19 heures. Pièce d’identité obligatoire. Prix de l’emplacement : 5 euros.
Carnaval partagé
A
voir vécu au Fossé et habiter au
Village, donner de son temps
au Luth, aux Chevrins et aux
Grésillons. Il n’ est guère que les quartiers des Agnettes et de Chandon où
Claudine Bladt n’a pas encore posé son
empreinte. Mais qui sait, un jour peutêtre… En attendant, cette employée
d’une mutuelle d’assurances aime aller
à la rencontre des autres. Son truc à elle,
ce sont les activités manuelles créatives.
Les pliages, les collages, la peinture sur
objets, la photo sont autant de jardins
discrets qu’elle déteste cultiver en solitaire. Alors, elle fait partager ses centres
d’intérêt à celles et ceux qui l’accompagnent lors d’ateliers créatifs bénévoles
qu’elle anime dans trois quartiers. « Le
travail manuel, c’est une porte d’entrée
pour aller au-devant des autres, toutes
générations confondues », assure-t-elle.
Depuis trois ans, une fois par mois, cette
bénévole intervient auprès de l’association Plein Grés. Deux jeudis par mois,
à l’église Saint-Jean-des-Grésillons, elle
participe à un atelier de parole avec le
Secours catholique. « Une activité ma-
nuelle est un excellent moyen pour entrer en contact avec des gens qui hésitent
à se livrer. »
Son dernier dada, c’est sa participation à une série d’ateliers créatifs parents-enfants, aux Chevrins, en partenariat avec l’antenne de quartier.
« Nous avons démarré avec succès aux
vacances de février et poursuivi durant
celles de Pâques. » Si Claudine vient
transmettre un savoir, c’est avec tact
et humilité. « Je ne suis pas un professeur devant des élèves et j’estime que je
peux apprendre également beaucoup des
autres. » Elle revendique de ne pas être
une professionnelle, et adore ce qu’elle
fait. « J’essaie de trouver des idées
neuves adaptées au profil des gens qui
fréquentent les ateliers, explique-t-elle.
Mon but, c’est la rencontre et l’échange.
J’aime transmettre mon propre plaisir de
faire des choses et voir les gens contents
que nous les réalisions ensemble. Les
vedettes, ce sont ceux qui viennent aux
ateliers. Moi, je ne suis qu’un passeur. »
n
Le char des Chevrins/Cité-Jardin du carnaval décline le thème du jardin partagé qui
s’est créé dans le quartier. Les habitants
souhaitant participer à la fabrication de
fruits, légumes et autres accessoires qui
le décoreront, doivent se faire connaître
auprès de Baya Mazri, agent de développement. Tél. 06 34 46 38 87.
Brocante
Samedi 8 mai, de 9 heures à 17 heures, la
cour de l’école maternelle Pasteur accueille
une brocante organisée par les parents
d’élèves et les centres de loisirs. L’argent récolté servira à financer un séjour à Ménilles,
prévu du 24 au 28 mai.
CHANDON-BRENU-SéVINES
Rendez-vous
du lundi
Les rencontres en pied d’immeubles sont
des moments où les élus vont au-devant
des habitants sur le terrain, dans leurs quartiers. Lundi 10 mai, à 18 h 30, rendez-vous
au Clos des Sévines. Lundi 31 mai, à 18 h
30, nouveau pied d’immeuble, au domaine
du Parc, rue Henri-Barbusse.
Conseil de quartier
Mardi 26 mai, le premier conseil de quartier se déroule à 18h30, à l’école AnatoleFrance.
Brasileirissimo
Quand elle parle du Brésil, Virginie Newton a les yeux qui
brillent. Cette adhérente de la nouvelle association Brasileirissimo et ses amis ont décidé d’aider les enfants d’une école de
Queimados, située dans l’État de Rio. Fournitures scolaires,
mais aussi musique, théâtre, sports, l’association ne recule
devant rien pour rendre meilleur le quotidien des petits Brésiliens, avec l’aide des professeurs. « Ici, on est loin des plages
de Copacabana, résume Virginie. Si les enfants vont à l’école
le matin, ils traînent l’après-midi… Leurs parents nous voient
plutôt d’un bon œil ! Le contact sur place se fait via Internet
avec la tante de la présidente de notre association, qui vit làbas. » En plus des aides citées plus haut, l’association compte
organiser des cours de langues et installer un filtre à eau, « car
il n’y a pas d’eau potable à l’école, indique Virginie. Et grâce
à la cantine, les enfants ont au moins un repas par jour. » En
avril dernier, un spectacle de chants, capoeira et samba a eu
lieu, pour récolter argent et matériels divers. Du 31 juillet au
28 août prochains, six adhérents, sur les huit que compte
Brasileirissimo, se rendront aux fêtes de l’environnement.
Histoire de nouer encore plus de contacts.
Adhésion : 20 euros par an. Association Brasileirissimo,
Patricia Da Cunha 5, allée des Rosiers 92230 Gennevilliers.
Tél. 06 18 86 43 76 : courriel : [email protected]
QuarTierS
FOSSÉ-DE-L’AUMÔNE
TOUS QUARTIERS
Le port en bateau
Mercredi 12 mai, à 14 h 15, l’antenne de
quartier organise une visite du port autonome de Gennevilliers en bateau. Inscription obligatoire mercredi 5 mai, de 16 h 30
à 18 heures, à l’antenne de quartier du Fossé (place Jules-Guesde), auprès de l’agent
de développement. Tarif unique 5 euros. Enfants acceptés à partir de 6 ans. Ils doivent
être accompagnés. Renseignements au 06
11 44 97 15 ou 01 41 21 04 94. Le nombre
de places est limité.
Atelier carnaval
Petits et grands, rejoignez Annie, plasticienne, pour vous aider à réaliser les accessoires et les costumes pour la parade
du carnaval. Les ateliers sont ouverts les
5, 12, 19 et 26 mai, de 14 h 30 à 18 h 30,
à la maison de l’enfance Youri-Gagarine.
Tout le matériel est fourni sur place. Par
ailleurs, l’antenne recherche des pièces de
récupération.
Journée à Ménilles
Samedi 22 mai, l’antenne du Fossé organise une journée familiale à Ménilles. Au
programme, détente, sortie culturelle à Giverny, pique-nique ou barbecue (prévoir
son repas). Inscriptions obligatoires à l’antenne de quartier mardi 11 mai, de 16 h 30
à 18 heures. Tarif : adulte, 10 euros ; enfant
(moins de 12 ans), 5 euros. Tél. 01 41 21 04
94 ou 06 11 44 97 15.
Escale
La prochaine permanence de l’association
l’Escale, qui reçoit les femmes victimes de
discrimination ou de violences, se tient mardi 11 mai, de 14 heures à 17 heures, à l’antenne de quartier, 6, place Jules-Guesde.
Renseignements auprès de Louisa, au 01
47 91 48 44
AGNETTES
Danse
Dans le cadre de la préparation du carnaval,
l’antenne des Agnettes propose des ateliers de
danse avec la Compagnie Difé Kako. L’objectif,
apprendre une chorégraphie que l’on pourra
danser autour du char lors de la parade. Rendez-vous les samedis 29 mai, 5 et 12 juin à la
maison des Agnettes. Pour les horaires, contacter l’antenne, au 01 40 85 48 53.
La soirée
des voisins
Q
u’ est-ce qui est facile à organiser, sociable, convivial et chaleureux ? La Fête des voisins,
bien sûr ! C’est donc reparti, le 28 mai
au soir, pour la 10e édition d’Immeubles
en fête. Ce rendez-vous devenu européen rapproche, au moins l’espace d’un
soir, autour d’un apéritif, d’un plat ou
d’un barbecue, celles et ceux qui, 364
jours par an, se croisent dans la rue ou
dans l’ascenseur sans avoir parfois le
temps de s’adresser la parole. La Fête
des voisins est un antidote à l’isolement
et à l’individualisme. Associations ou
particuliers, propriétaires, locataires,
ils sont des millions en France, chaque
année, à saisir la balle au bond. Sur les
trottoirs, au pied des immeubles ou dans
les cours s’improvisent des tables de fortune autour desquelles il fait bon partager ce que chacun a apporté. Une seule
mais douce contrainte, ne pas venir les
mains vides. Le reste, c’est une affaire
d’ambiance. De belles histoires d’amitié, et aussi d’amour, se sont nouées lors
de ces agapes sous les étoiles.
Les Gennevillois sont eux aussi, chaque
année, de plus en plus nombreux à
prendre part à ces festivités. Parmi les
rendez-vous incontournables, il y a celui
du 10, rue Jack-London, aux Agnettes.
Une centaine de voisins s’y retrouve. Ce
n’ est pas mal non plus au 21 - 23, rue
Victor-Hugo, dans ce même quartier.
Cette année, la compagnie Difé Kako
sera de la fête et déambulera en musique
dans le quartier. Au Luth, la copropriété
Edouard-Manet a déjà pris date. À Chandon-Brenu-Sévines, le foyer Adoma organisera la Fête des voisins… le 6 mai.
Ailleurs aussi, plein d’autres apéros
sympas et de repas chaleureux se préparent le 28 mai. Vous aussi, vous avez envie d’organiser un repas entre voisins ?
Il n’est pas trop tard. Les antennes de
quartiers peuvent vous fournir une aide
logistique. Prêt de tables et de chaises,
rien n’est trop beau pour que la fête soit
réussie. N’hésitez pas à contacter les
agents de développement de votre quartier. n
QuarTierS
VILLAGE
Nath’Ure
comme Nathalie
GRÉSILLONS
C’est la fête !
La dynamique association Couleur Tropic,
qui fêtera ses dix ans en novembre prochain
et compte une cinquantaine d’adhérents,
fait la fête, samedi 29 mai, de 16 heures à
22 heures. Mais cette année, on peut venir
plus tôt rencontrer des exposants qui proposeront, à partir de 10 heures, artisanat,
vêtements, spécialités… Possibilité de se
restaurer sur place. Entrée : adulte, 8 euros ;
enfant (moins de 12 ans), 4 euros. Renseignements auprès de Françoise, au 06 86 82
88 56, ou Marie-Line, au 06 16 07 45 72.
Soirée jeux
L’antenne des Grésillons-Chandon-BrenuSévines, en partenariat avec la ludothèque,
propose une soirée jeux de société et repas
partagé, vendredi 7 mai, de 19 heures à
23 heures, à l’Espace Grésillons. Entrée
gratuite. En échange, chacun apportera
quelque chose à manger ou à boire. Des lots
sont à remporter par tirage au sort.
Inscriptions à l’antenne des Grésillons,
au 01 40 85 60 40.
Le char à mille-pattes
À
défaut d’avoir leur boutique, les
produits issus de l’agriculture
biologique ont une adresse, 32,
rue des Collines, au Village. Ici, pas de
magasin ni d’entrepôt, nous sommes au
domicile de Nathalie Carlier. Sur les
étagères d’une bibliothèque, sur une
console et jusque sur la table familiale
est exposée une large gamme de denrées
alimentaires, de soins du corps et de bijoux, mis en scène façon show-room.
Des bocaux de raviolis au tofu, de quinoa aux petits légumes, de pâté végétal à
la châtaigne, de riz à l’indienne côtoient
des savons du Vaucluse, des crèmes de
jour et des colliers. Il y a aussi du café, du
miel, du chocolat, des pâtes, de l’huile,
bref, une véritable épicerie 100 % bio et
à prix doux. Nathalie ne propose que des
denrées alimentaires de fabrication artisanale. Les bijoux sont « faits maison
». Il n’y a aucun produit frais, car trop
compliqués à stocker et engendrant des
réglementations draconiennes.
Auto-entrepreneuse, Nathalie Carlier
est à la tête de Nath’Ure, un e-business
qu’elle a lancé au mois de février, après
trois ans de maturation. « Je voulais me
reconvertir dans une activité en rapport avec mon intérêt pour les produits
naturels », explique cette ancienne animatrice et responsable de centre de loisirs. Le bio agrémente régulièrement
les repas de la famille. Aujourd’hui,
elle a presque tout sous la main, et le
quartier aussi. On peut commander
sur son site Internet ou sur Facebook.
« Les gens peuvent aussi glisser leur
liste dans notre boîte aux lettres »,
ajoute-t-elle. Les commandes sont à retirer sur place le samedi, de 10 heures
à midi. Les débuts sont encourageants.
« Je ne m’attends pas à gagner des mille
et des cents. Cette activité commerciale est aussi un bon moyen pour développer des liens sociaux et conviviaux
avec mon entourage. » Le voisinage fut
d’ailleurs le premier à tester les produits,
lors d’une soirée inaugurale chez elle.
Samedi 8 mai, Nathalie aura un stand au
Marché de Printemps. Venez la voir. n
Site Internet : www.nathure.fr ;
courriel : [email protected] ;
tél. 06 08 93 01 58.
Le thème de char du carnaval choisi par les
habitants des quartiers Grésillons-ChandonBrenu-Sévines est le mille-pattes. Il a besoin
de vous pour se construire et se mettre en
mouvement. Un atelier de construction du
char se tient tous les samedis, à 14 heures,
au 5, rue des collines. (sauf le 8 mai). Inscriptions des volontaires à l’antenne des Grésillons (29, rue François-Kovac), au 01 40 85
60 40, ou de Chandon-Brenu-Sévines (100,
rue Henri-Barbusse), au 01 47 94 50 16.
Ateliers de parentalité
Du 11 mai au 11 juin, de 16 heures à 18 h 30,
moments de convivialité autour de jeux de
société sélectionnés par les ludothécaires
des Grésillons. Rendez-vous à l’école maternelle Louise-Michel, mardi 11 mai ; à l’école
maternelle des Grésillons, mardi 18 mai ; à
l’école maternelle Berthe-Morisot, vendredi
28 mai. Vendredi 21 mai, à 13 h 15, à l’école
maternelle Louise-Michel, débat sur le
thème : « A poings fermés ». Samedi 29 mai,
de 9 h 30 à 11 h 30, à l’Espace Grésillons,
échange entre parents sur la communication dans notre quotidien. Renseignements
auprès de Delphine Parmentier, chargée de
soutien à la parentalité, au 01 40 85 60 43.
[email protected]
LUTH
Conférence-débat
Carnaval
Dans la dynamique des Assises de la réussite, la Ville organise une conférencedébat, mardi 11 mai, à 18 h 30, salle du conseil municipal, sur le thème : « A la
croisée des cultures, éduquer nos enfants ». Dans une société multiculturelle,
comment construire ensemble ? Comment créer des espaces de rencontres, des
« processus de métissage » entre parents et professionnels pour accompagner
les enfants ? Ces questions seront abordées avec Isam Idris, cothérapeute à la
consultation transculturelle de l’hôpital Avicenne du CHU 93 et chargé de cours
à l’Université de Paris XIII.
Le char du carnaval aura pour thème l’environnement. Vous voulez participer à sa
conception lors d’ateliers conviviaux ?
Contacter Magali Collier, agent de développement, au 01 40 85 49 20 ou 06 15 58
48 31.
Dimanche 23 mai, l’antenne Luth-Village
organise son traditionnel vide-greniers, de
8 heures à 18 heures, sur le parking du
centre commercial, place Salvador-Allende.
Cette année, l’événement se place sous le
signe du handicap et de l’Afrique du Sud.
La buvette sera tenue par des jeunes du
projet Sport handicap. Les prochaines inscriptions au vide-greniers se dérouleront à
l’antenne du Luth, sur présentation d’une
pièce d’identité et d’un justificatif de domicile, les lundis 3, 10 et 17 mai, de 14 heures
à 17 heures ; les jeudis 6 et 20 mai, de 14
heures à 17 heures ; les vendredis 7 et 21
mai, de 14 heures à 16 heures.
GRÉSILLONS
Difé Kako
et compagnie
QuarTierS
Vide-greniers
Permanence des élus
La prochaine permanence des élus a lieu
mardi 4 mai, de 18 heures à 19 h 30, à l’antenne du Luth-Village. Renseignements au
01 40 85 49 20.
Repas solidaire
© Compagnie Difé Kako
Le collectif « Voisines de Beaumarchais » organise un repas géant et solidaire ouvert à
tous, samedi 29 mai, à partir de 19 heures.
Le prix est de 5 e le repas pour les adultes
et 2 euros pour les enfants (moins de 10
ans). L’ensemble de la recette sera reversé
au projet « Sport, handicap et solidarité :
la coupe du Monde pour tous ». Pour toute
information et achat de billets, contactez
l’antenne du Luth, au 01 40 85 49 20.
Apprends-moi
Le prochain atelier « Apprends-moi » se tient
samedi 15 mai, de 10 heures à 12 heures,
avec la plantations d’herbes aromatiques et
de fleurs, dans les jardins familiaux (rue Villebois-Mareuil). Renseignements et inscriptions à l’antenne du Luth, 7, avenue du Luth,
du lundi au jeudi, de 9 heures à 12 heures et
de 13 h 30 à 18 heures, et le vendredi, de 9
heures à 12 heures et de 13 h 30 à 16 h 30.
Ateliers de l’antenne
Les ateliers de l’antenne se poursuivent au
mois de mai avec trois rendez-vous. Mardi 26
mai, de 14 heures à 16 h 30 ; plantations sur
des massifs du quartier, boulevard Beaumarchais. Thème retenu : les régions de France.
Tarif : 1 e. Vendredi 28 mai, de 14 heures à 16
heures, à la maison de l’enfance Robert-Desnos, atelier de fabrication de smooties. Tarif :
1 e. Samedi 29 mai, à 14 heures, salle du
conseil municipal, grand jeu de la biodiversité
organisé par la direction de l’environnement.
Entrée gratuite et sans inscription. Pour les
26 et 28 mai, renseignements et inscriptions
à l’antenne Luth-Village (7, avenue du Luth).
Tél. 01 40 85 49 20.
Erratum
Rendons à Giselle ce qui n’appartient pas
à Fabienne… Cette bénévole de la CroixRouge a eu la surprise de changer d’état
civil dans le portrait que lui a consacré Genmag, le mois dernier. Nos excuses pour
cette nouvelle d’identité.
E
lle est passée par ici au mois
d’avril, elle repassera par là en
mai. La compagnie de danse Difé
Kako sera incontournable sur la ville, en
ce milieu de printemps. Sur le marché
de Printemps le 8 mai au Village ; au
vide-greniers des Chevrins le 13 mai et
à celui du Luth le 23 mai ; aux Agnettes
pour la Fête des voisins le 28 mai et lors
de stages « parade du carnaval » dans ce
quartier et au Luth, difficile de ne pas la
croiser. On aurait tort. Cette compagnie
promeut, depuis quinze ans, la danse et
la culture afro-antillaise métissée avec le
reste du monde. Ses danseurs (es) possèdent tous une formation artistique pluridisciplinaire, du classique au modern
jazz jusqu’aux danses traditionnelles de
l’Afrique de l’Ouest, du Maghreb et des
Antilles.
Ses musiciens aussi se nourrissent des
musiques et instruments du monde
(djembé, dum-dum, tambours ka, maracas…). « Notre lien avec Gennevilliers
remonte à la fin 2009 avec les antennes
de quartier. Nos actions s’inscrivent dans
le plan dynamique Espoir banlieues »,
explique-t-on à la compagnie.
Spectacles, animations, ateliers musique, cours, stages, formations, conférences, création de parades… tous les
supports d’interventions sont les bienvenus. Actions ou projets, Difé Kako à
toujours « quelque chose qui chauffe »,
comme le signifie son nom. On doit à
sa fondatrice Chantal Loial, directrice
artistique et chorégraphique, et Nathalie
Awilo, l’essor de cette structure en perpétuelle ébullition.
En résumé, c’est une compagnie qui vit
aux rythmes de la diversité culturelle.
Difé Kako est toujours à la recherche
d’innovation. C’est pourquoi elle développe plusieurs concepts pédagogiques
et chorégraphiques pour amener le public à la découverte de cette danse métissée, à travers une multitude d’outils. Elle
les mettra en œuvre sur Gennevilliers au
cours de ses prochaines interventions.
Au mois d’avril, Difé Kako est venu aux
Grésillons jouer « Makak Janbé Croco »,
un conte dansé pour les jeunes et les familles. La compagnie est de retour. n
DosSier
Intercommunalité
J. Bourgoin : ”Gennevilliers doi
n Le cadre législatif est maintenant fixé : toutes les communes de France d
travail préparatoire à la constitution d’une structure intercommunale a été l
la-Garenne, Colombes et Saint-Ouen. Pour en savoir plus, Jacques Bourgoin
Monsieur le Maire, la Ville de Gennevilliers va-t-elle faire partie d’une
intercommunalité ?
Jacques Bourgoin. Oui, bien sûr,
comme les 36 000 communes de France,
Gennevilliers sera en intercommunalité
à court terme. Le projet de réforme des
collectivités territoriales, actuellement en
débat au Parlement, est clair : il impose
que toutes les communes, y compris
celles de la région parisienne, soient en
intercommunalité avant 2014. Plus précisément encore, chaque préfet devra dresser, d’ici fin 2011, une carte complète de
l’intercommunalité sur le territoire dont
il a la charge. Ce qui signifie qu’il pourra
le faire d’autorité si les communes n’ont
pas, d’ici là, pris les devants. D’où le
travail que nous avons engagé depuis
quelques mois avec cinq autres villes,
Asnières, Bois-Colombes, Clichy-la-Garenne, Colombes et Saint-Ouen. Ces
communes forment une entité cohérente, elles présentent une continuité territoriale, sont confrontées à des enjeux
voisins… et elles ont marqué leur volonté
de travailler ensemble pour aller vers la
création d’une structure intercommunale, du Nord des Hauts-de-Seine et de
Saint-Ouen ayant pour trait d’union les
rives de la Boucle Nord de la Seine.
On note une absence, dans cette
Boucle, la ville de Villeneuve-la-Garenne… Pour quelles raisons ?
J. B. C’est vrai, et je le regrette, le choix
de Villeneuve-la-Garenne est de rester
pour l’instant à l’extérieur de ce processus. J’espère bien qu’il n’ est pas définitif.
Villeneuve-la-Garenne a toute sa place
dans le travail en cours : elle se situe
dans la continuité territoriale des six
autres villes, nos populations se ressemblent à bien des égards, et nos axes de
développement sont complémentaires. Il
n’y a aucune raison objective qui justifierait sa réserve.
Dans les six villes dont vous parlez,
trois sont des villes de gauche à direction socialiste – Colombes, Clichy et
Asnières –, deux de gauche à direction communiste – Gennevilliers et
Pendant l’interview.
Saint-Ouen – et une de droite, UMP,
Bois-Colombes, Peut-être Villeneuve
craint-elle d’être isolée ?
J. B. Nous en sommes parfaitement
conscients. La garantie, c’est que le
consensus soit la règle de décision pour
que chacun ait l’assurance d’être respecté.
C’est bien pourquoi les six villes travaillent
d’abord à dégager un « sens commun », un
projet fort pour la future intercommunalité. La « Boucle des Hauts-de-Seine », ce
sera en premier lieu une zone majeure de
développement. Elle est idéalement située
entre d’un côté « Plaine commune », en
Seine-Saint-Denis, de l’autre la Défense,
au nord Argenteuil-Bezons, et enfin Paris
dont nous sommes aux portes. Notez que
ce territoire est irrigué par tous les grands
moyens de transport structurants : le métro, bientôt le tramway, le fluviomaritime
avec le Port de Gennevilliers, le train, plusieurs lignes de RER, les réseaux de bus…
et certainement, dans quelques années, la
liaison en rocade autour de Paris. Nos populations sont jeunes, dynamiques, bref,
nous avons pas mal d’atouts à faire valoir
pour compter dans le développement de la
région capitale.
Vous avez aussi, tous, pas mal de problèmes ?…
J. B. C’est vrai aussi. Mais vous savez,
beaucoup de grands dossiers ne peuvent
plus être traités dans le simple cadre des
frontières communales. À six ou à sept,
nous serons plus forts et plus pertinents
pour porter certaines exigences auprès
de l’État, de la Région et du Département
sur des questions comme le transport,
it rester maître de son destin”
DosSier
Propos recueillis par Yves Schebat.
devront faire partie d’une intercommunalité d’ici 2014. Depuis six mois, un
lancé entre six communes : Gennevilliers, Asnières, Bois-Colombes, Clichyn, le maire de Gennevilliers, répond aux questions de Gennevilliers magazine.
l’éducation et la formation, la prévention
et la sécurité… Par exemple, en matière
de santé, ensemble nous pourrons mieux
défendre Beaujon à Clichy ou LouisMourier à Colombes, deux hôpitaux qui
comptent beaucoup pour la population
gennevilloise. Plus prosaïquement, tous
les maires savent bien qu’aujourd’hui
certaines actions doivent être mutualisées
pour être plus efficaces… Prenez les cantines scolaires : nous allons améliorer le
service rendu et dégager d’importantes
économies d’échelles, en créant une restauration intercommunale avec SaintOuen.
Plus concrètement encore, quels services municipaux pourraient passer
« en intercommunalité » ?
J. B. Il est encore trop tôt pour les détailler.
Mais notre ligne de conduite, celle que
nous voulons voir partager par nos partenaires, c’est l’amélioration du service public rendu à la population, l’égalité d’accès
aux prestations, l’aide apportée aux populations fragiles… On peut aussi imaginer que
ce qui se passe au Théâtre de Gennevilliers
peut largement concerner des habitants de
Colombes, d’Asnières ou de Clichy. De la
même façon, les Gennevillois apprécieraient sans doute de pouvoir avoir accès à
la patinoire d’Asnières dans des conditions
plus favorables.
Sébastien Pietrasanta, maire d’Asnières,
et Jacques Bourgoin, maire de Gennevilliers,
inaugurent le prolongement de la ligne 13,
le 14 juin 2008.
Gennevilliers, pionnière de l’intercommunalité
dans la Boucle de la Seine
À la fin des années 90, c’est à l’initiative de Jacques Brunhes, maire de Gennevilliers
à l’époque, qu’une « intercommunalité de projets » est signée entre les villes de la
Boucle Nord de la Seine. Elle a notamment permis de faire avancer le difficile dossier
de l’insertion économique. Cette première intercommunalité a été ensuite torpillée
par le maire de Levallois qui a lancé en 2003 un projet pharaonique d’intercommunalité, qui devait regrouper une quinzaine de communes. Il n’a jamais vu le jour notamment du fait de l’opposition des Gennevillois.
Ce raisonnement vaut-il pour tout ?
J. B. Non. Tous les maires sont d’accord
pour que les services de proximité restent
dans la gestion municipale. Par exemple,
les piscines, les gymnases, les bibliothèques…
qui fonctionnent déjà à plein rendement.
Création
d’une structure
intercommunale :
les étapes
Et pour le logement, comment cela peutil se passer ?
J. B. Les offices d’HLM resteront municipaux. En revanche, sur le fond, nous pourrions,
en intercommunalité, mieux accompagner les
orientations du schéma d’aménagement de
l’Ile-de-France – le Sdrif – qui proposent que
les collectivités tendent vers 30 % de logements sociaux sur leur territoire, au-delà des
20 % préconisés par la loi SRU.
• Un ou plusieurs conseils municipaux demandent au Préfet
la création d’une structure
intercommunale.
• Le préfet fixe le périmètre
de l’intercommunalité (la liste
des communes intéressées) :
d’un seul tenant et sans enclave.
• Les communes se prononcent
sur ce projet dans un délai
de trois mois.
• Le préfet établit la création
de la structure si la majorité
qualifiée est réunie (voir tableau).
...
Quels sont les principes que vous privi-
DosSier
Les Gennevillois seront consulté
décision engage l’avenir
Boucle
des
Hauts-de-Seine
Carte des
intercommunalités
dans la région
parisienne
Au plan national, près de 95 % des communes sont déjà regroupées en intercommunalités, et 75 % en Ile-de-France.
Dans les Hauts-de-Seine, on compte
cinq communautés d’agglomération (représentant 650 000 habitants, soit près
de la moitié des Alto-Séquanais).
Paris
légiez dans les discussions avec les
villes partenaires ?
J. B. En plus du cadre général dont j’ai
déjà parlé, j’en privilégierais trois en priorité. Principe numéro un : ce qui se réalise
à Gennevilliers doit être décidé par les
Gennevillois et leurs élus. Deux : l’intercommunalité ne peut en aucun cas se traduire par une augmentation du poids fiscal pour les habitants. Trois : une attention
particulière doit être portée au service public et aux agents qui le mettent en œuvre,
en clair aux questions de personnels, à
leur statut, et à leurs droits…
Le projet de loi sur la réforme des
collectivités territoriales prévoit la
création d’une nouvelle structure intercommunale, en plus de la communauté de communes et de la communauté d’agglomération, la « métropole ». Pourriez-vous envisager de
faire ce choix ?
J. B. Sûrement pas ! On sent bien où veut
nous faire aller ce projet directement piloté par Nicolas Sarkozy. D’un côté, on vide
de leur substance le département, appelé
à disparaître… et de l’autre, on reprend
la main en créant des « mégastructures »,
ces métropoles aux pouvoirs exorbitants,
pompant toutes les ressources des communes, et pilotant à distance les aménagements locaux.
Vous imaginez ce que cela pourrait donner, l’aménagement urbain de Gennevilliers, décidé à partir de la métropole de
la Défense et de son centre financier !…
Croyez-vous que nous pourrions encore
décider de construire un écoquartier
mixte, avec 50 % de logements sociaux !
Il n’ en serait évidemment plus question.
Regardez comment déjà le nouvel établissement public de la Défense tente de faire
main basse sur la moitié du territoire de
Nanterre.
Non, nous n’accepterons jamais une telle
perspective. Gennevilliers doit rester
maître de son destin !
Et entre la communauté de communes et la communauté d’agglomération, où va votre préférence ?
J. B. Nous n’ en sommes pas encore là avec
nos partenaires. Allons d’abord jusqu’au
bout de nos discussions de fond, déclinons le sens de notre partenariat, le choix
de notre gouvernance et les questions de
structures iront alors de soi. L’important,
j’y insiste, est que la règle du consensus
prévale dans tous les cas, dans la prise de
décision.
Allez-vous consulter les Gennevillois
sur le dossier intercommunal ?
J. B. Bien entendu, comme à chaque fois
que nous avons à prendre une décision qui
engage l’avenir de notre ville et de ses habitants. Nous consacrerons tout l’automne
à ce débat public que nous souhaitons
large et fructueux. Je vous donne rendezvous à la rentrée pour préciser les modalités de cet échange. 
DosSier
és comme à chaque fois qu’une
La Ville de Gennevilliers
fait déjà partie de plusieurs
syndicats intercommunaux :
le Sipperec (Syndicat intercommunal de la périphérie de
Paris pour l’électricité et les réseaux de communication) ;
le Syndicat des eaux de la presqu’île de Gennevilliers ;
le Syelom (Syndicat mixte des Hauts-de-Seine
pour l’élimination des ordures ménagères) ;
le Syctom (Syndicat intercommunal de traitement
des ordures ménagères).
Le cadre législatif prévoit plusieurs types de structures intercommunales : la communauté de communes,
la communauté d’agglomération, et — avec le projet de loi actuellement en débat — la « métropole » qui remplace la communauté urbaine. Les maires de la Boucle des Hauts-de-Seine ont rejeté la structure « métropole »
et choisiront entre la communauté de communes ou la communauté d’agglomération.
Communauté de communes
Communauté d’agglomération
Objet
Associer des communes au sein d’un espace de solidarité en vue d’élaborer ensemble un projet
de développement et d’aménagement de leur territoire
Territoire
D’un seul tenant et sans enclave (sauf exception et sur décision du préfet)
Population
Aucune condition de population n’ est exigée
Règle de
la majorité
qualifiée
2/3 des conseils municipaux des communes intéressées représentant plus de 1/2 de la population
ou 1/2 des conseils municipaux des communes intéressées représentant les 2/3 de la population
Compétences
obligatoires
•A
ménagement de l’espace communautaire
• Développement économique.
•
•
•
•
Compétences
optionnelles
Au moins 1 compétence parmi les 5
domaines suivants :
• Environnement
• Logement
• Voirie
• Equipements
• Action sociale
Au moins 3 compétences parmi les 6
domaines suivants :
• Voirie, stationnement
• Assainissement
• Eau
• Environnement et cadre de vie
• Equipements
• Action sociale
Compétences
facultatives
Les communes peuvent transférer à l’intercommunalité d’autres compétences que celles
imposées par la loi.
Ressources
• Subventions d’Etat (DGF, dotation globale de fonctionnement)
• Ressources fiscales des communes (taxes locales, taxe professionnelle unique)
• Taxes et redevances spécifiques (ex : la taxe sur l’enlèvement des ordures ménagères)
Former un ensemble de
plus de 50 000 habitants autour d’une ou
plusieurs communes de 15 000 habitants
ménagement de l’espace communautaire
A
Développement économique
Equilibre social de l’habitat
Politique de la Ville
DémocratieLocale
Propos recueillis par Clémentine Vitelotte.
Place aux conseils
de quartiers
n Les 14 et 15 avril derniers, rendez-vous était donné aux Gennevillois
pour la constitution des bureaux des futurs conseils de quartiers. Douze
titulaires et suppléants ont ainsi été tirés au sort dans chaque quartier. Ces habitants entendent bien s’impliquer dans l’avenir de leur ville,
comme en témoignent les propos recueillis.
Agnettes
Grésillons
Sophia
Muriel
« Je souhaite porter la parole des habitants
de mon quartier et plus particulièrement
des jeunes. Je suis membre d’une association qui tente de monter un projet pour
aller aider à la mise en place de pompes à
eau dans un village du Sénégal. Je porte
un intérêt particulier à ma ville et à ce qui
s’y passe. J’ai déjà été membre du conseil
local de la jeunesse. Cet engagement dans
les conseils de quartiers est pour moi une
suite logique de mon investissement. »
« La démarche m’a été proposée à la bibliothèque Robert-Doisneau, à l’Espace
Grésillons, et je l’ai trouvée intéressante.
J’habite dans la cité des 3F. Je pense que
cela peut être un moyen de faire valoir ses
idées pour son quartier auprès des élus. Si
cela peut améliorer le quotidien, pourquoi
pas. »
Dhebia
« Je suis volontaire parce je pense que cela
peut favoriser le rapprochement entre les
habitants des quartiers et la Municipalité.
Ne serait-ce que pour les échanges d’informations. J’imagine que cela peut aider
au dialogue, au lien entre voisins. Nous
pourrons peut-être plus facilement régler
un problème de stationnement, intervenir
sur un trou dans un trottoir qui empêche
la circulation des piétons, des poussettes.
C’est une façon de se sentir mieux dans
son quartier et d’être attentif à ceux qui
nous entourent. »
La Charte de la vie démocratique
entre en action. Première étape avec
l’installation des conseils de quartiers.
Jeudi 20 mai, à 18 h 30,
Fossé-de-l’Aumône :
Réfectoire Langevin A.
Mercredi 26 mai, à 18 h 30,
Chandon-Brenu-Sévines :
15, avenue des Sévines.
Mardi 1er juin, à 18 h 30,
Luth : Antenne du Luth.
Agnettes : AGIR.
Mercredi 2 juin, à 18 h 30,
Chevrins/Cité-Jardin : Salle Jean-Vigo.
Village : Ferme de l'horloge.
Grésillons : Antenne des Grésillons.
Chevrins/Cité-Jardin
Aurélien
Marie
« Je viens de m’installer à Gennevilliers.
D’emblée, je me suis posé la question de
ma participation à la vie de la commune.
Quand j’étais jeune, j’ai été membre du
premier conseil de jeunes de ma ville, en
province. Ici, je constate que la ville est en
plein renouveau et je veux participer à ce
mouvement. »
Patrick
« Je suis volontaire parce que cela va me
permettre de mieux comprendre le fonctionnement d’une collectivité locale et de
m’impliquer dans la vie de mon quartier.
Je venais déjà aux réunions des comités de
quartier, pour m’informer. Maintenant, je
veux essayer de contribuer à l’évolution
de la ville. »
Chandon-Brenu-Sévines
Hassan
« L’idée de prendre part directement à la
vie du quartier me plaît bien. Je trouve que
c’est une démarche plus intéressante que
les simples comités de quartier. On pourra
participer au budget et au développement
direct du quartier, apporter nos propositions et ne pas juste attendre que cela se
fasse. »
Chadia
« C’est la première fois que je participe à
ce genre d’initiative. Je ne suis d’ailleurs
jamais allée à une réunion organisée par la
Municipalité. Cela va me permettre d’en
savoir un peu plus sur le fonctionnement
d’une ville et de son budget ; et de voir ce
que l’on peut faire avec. Cette démarche
me donne envie d’être plus active et de
m’investir. Je pense que cela va aussi favoriser les relations avec les autres habitants du quartier. »
Luth
Dyougou
« Je suis très intéressée par les questions
de développement économique, notamment concernant le commerce de proximité. J’aimerais aussi pouvoir débattre
des questions de soutien scolaire pour
les jeunes ou d’alphabétisation pour les
femmes. Les premiers m’ont dit qu’ils
aimeraient bénéficier de plus de temps ;
les secondes, qui gardent souvent des enfants dans la journée, parlent d’horaires de
cours mal adaptés. »
Sonia
« J’ai une maîtrise de droit en sciences politiques et j’ai un sens très développé de
la vie civique et citoyenne. J’ai très envie
d’œuvrer pour ma ville. J’attends d’assister aux premières réunions et de voir ce
que nous allons décider ensemble. Il faut
avoir des idées mais aussi être réaliste sur
leurs applications. »
Fossé-de-l’Aumône
Jacques
« Je voudrais participer à l’évolution de
mon quartier. Il ne suffit pas d’attendre
et de regarder, je pense qu’il est temps
de mettre la main à la pâte. J’espère que
cette démarche favorisera également le
contact entre voisins. Le courant ne passe
plus entre les habitants et c’est bien dommage, car ce lien pourrait aider à retrouver
un peu de calme et de sérénité dans nos
quartiers. »
DémocratieLocale
Village
« Je vis à Gennevilliers depuis un an
et demi. Je suis diplômée en communication politique et je travaille
pour une ONG. Je me suis portée
volontaire parce que je voulais appliquer mes connaissances en politique et luttes contre les discriminations au niveau de ma ville. L’an
dernier, j’ai participé aux Assises
de la réussite, et lorsque j’ai appris
que la Ville cherchait des volontaires pour participer aux conseils
de quartiers, je me suis portée candidate.
Plusieurs voisins ont déjà repéré ma candidature et m’ont promis de venir de me
faire part de leurs doléances. »
Maëva
« Je trouve que les jeunes ne s’expriment
pas assez sur la vie de leur quartier. J’ai
voulu m’engager dans ce processus pour
me faire le relais de leurs besoins. J’espère
également motiver mes amis et les inciter
à s’intéresser à la vie du quartier. Cette
initiative va permettre à un certain nombre
de personnes de participer aux décisions
locales et à l’aménagement du quartier. »
Abdel-Salem
« Je suis né à Gennevilliers, j’y ai vécu ma
scolarité et j’y ai longtemps travaillé. Autant dire que je connais bien ma ville. Je
me suis porté volontaire parce que c’est un
bon moyen pour pouvoir donner son avis
sur les projets qui vont voir le jour dans
la ville. C’est l’occasion aussi de décider
de ce que l’on veut pour notre quartier.
Je trouve dommage qu’il n’y ait pas plus
de gens qui s’impliquent ainsi dans la vie
de la cité. Je me dis aussi que je pourrais
servir de médiateur auprès de mes voisins
et me faire le relais des décisions et des
besoins des uns et des autres. »
Alain
« Je trouve l’idée intéressante dans la mesure où chacun peut faire des propositions
selon son savoir, son ressenti. Nous allons
pouvoir définir les priorités pour le quartier. C’est un challenge intéressant. »
Membres du conseil de quartier
Siégeront dans les conseils de quartiers, des élus (six au maximum désignés par le
conseil municipal) et des habitants volontaires ou tirés au sort (six titulaires et six suppléants). Pour les volontaires, après candidature, les noms de six d’entre eux ont été
tirés au sort les 14 et 15 avril. Pour les non-volontaires, un tirage au sort a été effectué à
partir d’une liste de résidents du quartier, sous contrôle des habitants présents. Ces personnes ont été contactées par les services municipaux afin d’identifier six personnes
qui viendront compléter le bureau des conseils de quartier.
3-
EspacesVertS
_ Fini l’uniformité,
place à des espaces verts
variés et d'aspects plus naturels.
Le service municipal
des espaces verts poursuit
ses efforts en matière
de développement durable
et de méthodes plus respectueuses de l’environnement.
«
Ne plus faire contre la nature
mais avec » est devenu en
quelque sorte le leitmotiv des
jardiniers de la Ville. Dans le cadre de
la protection de notre environnement
et des ressources en eau, la municipalité a décidé de réduire très fortement
l'utilisation des produits phytosanitaires. Après l'arrêt presque total de
l'utilisation des engrais chimiques,
pesticides, fongicides et autres produits d'origine industrielle, la Ville
opère une nouvelle étape pour l’entretien des espaces verts : la gestion différenciée ou harmonique. Désormais,
il s’agira de faire le bon entretien au
bon endroit au bon moment.
Terminé le passage de tondeuse systé-
matique. Chaque espace sera traité de
manière spécifique, selon son usage.
Dans le parc des Sévines, par exemple,
les parties les moins visitées ou les endroits les plus naturels ne seront plus
entretenus avec la même fréquence
qu’une vaste étendue de pelouse très
fréquentée par les promeneurs.
La nature fait son retour en ville et
nos regards devront s’habituer à rencontrer des endroits aux allures champêtres.
Ce type de gestion, adopté par de
plus en plus de communes, offre de
nombreux avantages. Pour les jardiniers, tout d’abord, qui diversifient
leurs interventions et valorisent ainsi
leur savoir-faire. Pour la gestion des
Dame Nature
reprend
ses droits
Vive
les vivaces !
Plus que tout autre type de plantes,
les vivaces présentent une palette de
couleurs, de formes, de textures et
de parfums illimitée. Elles comprennent des espèces qui conviennent
pour tous les coins du jardin, qu’il
soit étendu ou non, et pour tous les
goûts en matière de décoration
florale. Contrairement aux annuelles ou aux bisannuelles,
les plantes vivaces durent
plusieurs années. Elles poussent le
plus souvent en début de printemps,
développent tiges et feuilles qui pour
certaines fanent en hiver ; elles reparaissent au printemps suivant,
fleurissent puis disparaissent l’hiver
d’après et ainsi de suite pendant plusieurs années.
EspacesVertS
ressources naturelles ensuite : économies d’eau, recyclage des déchets verts
comme paillis végétaux... Et puis, non
des moindres, il favorise le retour à une
végétation spontanée qui n’existait plus
suite à l’utilisation des produits phytosanitaires. Autrement dit, retour au bon sens
et aux essences indigènes en diminuant la
présence des espèces exotiques. Dans ce
cadre, les plantes vivaces, arbustes et graminées viendront compléter et diversifier
les massifs de fleurs annuelles et bisannuelles. Jusqu’à présent, il était de bon ton
d’agrémenter les espaces verts de touches
d’exotisme. Un choix pas toujours simple
d’entretien et surtout peu adapté au climat
et à la faune de nos régions. Car qui dit
biodiversité végétale et plantes appropriées à l’environnement dit développement de la biodiversité animale.
Insectes, rongeurs, oiseaux de nos régions
retrouveront de quoi se nourrir et de quoi
nicher. La vie reprendra son cours où elle
n’aurait jamais dû cesser. Une pratique
qui devrait parfaitement s’accorder avec le
partenariat que la direction de l’environ-
nement va officialiser avec la Ligue pour la protection des oiseaux
(LPO). Dès ce printemps, la LPO
commencera une identification des
habitats sur les espaces verts communaux. L’ensemble de la végétation arborée, arbustive et herbacée
sera répertorié afin de repérer les
secteurs les plus favorables à la
faune. En 2011, un inventaire ornithologique et faunistique complet
est prévu sur notre territoire. Il apportera
quelques conseils pour l’entretien et la
plantation d’arbustes à baies notamment,
qui conviennent davantage pour favoriser
la présence des animaux. Certaines espèces d’oiseaux pourraient ainsi faire leur
retour près de chez nous, un plaisir qu’on
ne saurait bouder.
Clémentine Vitelotte
Un cimetière plus vert
Le cimetière est un lieu de recueillement agrémenté d’espaces verts. Lui aussi bénéficie de la
nouvelle gestion plus écologique.
Une attention particulière y est portée, car les
Gennevillois ne comprennent pas encore toujours que l’on puisse y laisser librement pousser
quelques herbes dites folles. Il est vrai que dans
ce lieu très minéralisé, le moindre brin peut présenter un aspect peu reluisant et un sentiment
d’abandon. L’an dernier, le désherbage mécanique avait engendré un entretien très fréquent.
Aussi, il a été décidé de réduire les surfaces
minérales en engazonnant les périphéries des
divisions. Afin d’empêcher la levée des plantes
très difficiles à maîtriser, le développement des
graminées a été favorisé dans les allées gravillonnées par l’application d’un désherbant sélectif des gazons, en avril. C’est le seul site sur la
ville où ce type de produit sera employé.
Des semis de « gazon fleuri » réalisés en avril,
commenceront à agrémenter l’entrée et des
angles de divisions dès le mois de juin.
EnvironNement
Charte qualité environnementale
Les citoyens s’engagent
n « Nature en ville », ce débat va clore, le 29
mai*, la série de rencontres organisées dans
le cadre de la commission locale participative
environnement, en vue d’une adoption, par
le Conseil municipal, en juin prochain, de la
Charte qualité environnementale.
En mars, rencontre avec l’architecte Roland Castro.
L
’écologie, le développement durable : il y a ceux qui en parlent,
qui font des promesses pour aussitôt s’en dédire, et ceux qui agissent. L’an
dernier, la Municipalité, avec les Gennevillois, rédigeait la Charte écocitoyenne
autour de trois grandes thématiques : le
cadre de vie et la propreté, l’organisation
des espaces publics, l’écocitoyenneté. Une
charte qui est venue sceller des pratiques
déjà mises en place comme le tri sélectif,
la création de nouveaux espaces verts, une
gestion plus écologique de ces mêmes
espaces verts, la prise en compte du label Bâtiment basse consommation pour
la réalisation du nouveau centre de santé
ou encore une gestion plus autonome de
l’eau. Pour la Ville, il s’agissait alors de
prendre sa part de responsabilité dans
l’état futur de la planète et de poursuivre
le développement local durablement, sans
hypothéquer l’avenir.
C’est dans cette logique qu’a été présenté,
en ce début d’année 2010, le premier écoquartier de la ville, qui doit voir le jour sur
la zone d’aménagement concerté Chandon-République. Mais aussi les orientations environnementales inhérentes au
développement de ce site, déclinées dans
l’avant-projet de Charte de qualité environnementale.
Une présentation qui a servi de base à la
EnvironNemenT
e
Dès le plus jeune âg
ernent
consultation organisée auprès des Gennevillois tout au long de ces derniers mois,
au sein de la commission locale participative (CLP) environnement. Objectif :
étendre ces orientations à l’ensemble de
la ville.
Une résonance
pour l’ensemble de la ville
Pour cela, des réunions publiques se sont
tenues dans la salle du Conseil municipal
autour de cinq thèmes : les déplacements,
le stationnement, la place de la voiture
dans la ville ; la gestion de l’eau ; la biodiversité ; la gestion des déchets et le «
vivre ensemble ». Ce dernier thème ayant
donné lieu, au mois de mars, à une rencontre avec les architectes Roland Castro
et Silvia Casi, venus exposer leur projet de
« tour » végétale.
« Je me félicite de la qualité des interventions de chacune des rencontres, souligne
Muriel Goudou, adjointe au maire, déléguée au développement durable et à l’environnement. Les débats ont été d’une très
grande teneur et les interventions perti-
Des Gennevillois visitent un groupe scolaire
à Limeil-Brévannes.
Présentation, en janvier,
du premier écoquartier de la ville.
sérieux ne conc
Parce que les sujets
jeunes citoyens ont
pas que les adultes, les question du dévelopla
eu leur mot à dire sur
cembre, les délégués
pement durable. En dé ocitoyens, deux par
éc
au conseil d’enfants ont fait le point sur
maisons de l’enfance, Charte écocitoyenne
la mise en place de la les centres de loiur
qu’ils ont élaborée po ccasion pour eux de
L’o
sirs de Gennevilliers.
s en œuvre dans les
faire part des pratique récupérateurs d’eau
:
maisons de l’enfance ers, tri des déchets,
de pluie, jardins potag , économie d’eau et
ux
nichoirs pour les oisea enfants des centres
les
d’électricité. En avril,
à un rallye écocitoyen
de loisirs ont participé nt durable, et durant
autour du développememps, ils ont assisté,
les vacances de printe Planète Mômes oral
nombreux, au festiv
n Enjeu-Pionniers de
tio
cia
sso
l’a
r
ganisé pa
avec la Ville, sur le
n
tio
ora
France, en collab
thème de l’eau.
nentes. Les Gennevillois ont parfaitement
compris que les thèmes développés autour
de l’écoquartier devaient avoir une résonance pour l’ensemble de la ville. Ils ont
donné leur avis, arguments à l’ appui. Sur
certaines questions comme la gestion des
déchets, le débat a permis de faire prendre
conscience à chacun que l’on peut changer
nos pratiques tant individuelles que collectives. »
Des sorties ont également ponctué cette
phase de consultation et de concertation.
Des Gennevillois ont ainsi visité le groupe
scolaire Jean-Louis-Marqueze de LimeilBrévannes. Un établissement classé énergie zéro, autrement dit qui produit autant
d’énergie qu’il en consomme. Visite également de nouveaux quartiers compacts
d’habitation à Stains et à Bobigny, où les
immeubles, locatifs ou en accession à la
propriété, constituent des cœurs d’îlot
desservis par des allées intérieures bordées de jardins privatifs. Dernière étape,
mais pas ultime, samedi 29 mai. On parlera alors de biodiversité et de la place de
la nature dans la ville.
Cette vaste consultation terminée, la
Charte de qualité environnementale, retravaillée, pourra alors être proposée au
Conseil municipal du 30 juin prochain.
Clémentine Vitelotte
*« Nature en ville », cinquième débat de la
commission locale participative environnement, samedi 29 mai, à 15 heures, salle du
Conseil municipal. Débat agrémenté d’un jeu
interactif.
MarchéDePrintemps
Aiguisez vos sens
`Samedi 8 mai, place Jean-Grandel, le 31e Marché de printemps marie
avec bonheur les plantes, les produits du terroir et les animations dans une
recette éprouvée faite de tradition, de qualité et de bonne humeur. Venez
en famille faire le plein des sens et de bonnes choses naturelles et bios.
D
ès 9 heures, et jusqu’à 18 heures,
une trentaine de commerçants de
bouche et artisans dresseront tréteaux et chapiteaux pour le 31e Marché de
printemps, organisé par l’Office de tourisme-Syndicat d’initiative. Produits naturels, bios, du terroir ; farandoles de denrées, plantes, bibelots, bijoux, n’attendent
plus que leurs acheteurs. La manifestation
est placée sous le centenaire de la Journée
internationale des droits des femmes.
Parce que le marché est toujours à l’heure
de la nature, fleuristes et horticulteurs
ont répondu présents. Marc Faraoni a sélectionné des plantes à massif, des aromatiques, des rosiers et des orchidées à
se pâmer. Martine Khodri proposera ses
fleurs et ses pots. Le centre commercial
Leclerc aura également un stand de fleurs
coupées.
Côté papilles, préparez-vous à un tour de
France des saveurs. Et si vous commenciez par un magnifique foie gras de canard
ou d’oie de la maison Labat ? Les amateurs de charcuterie feront le détour par la
salaison Tessier ou trôneront saucissons,
andouilles et jambons. Plus loin, l’agneau
Fidèle
au rendez-vous
Voilà plus de vingt ans que Stella Puyau
est fidèle à Gennevilliers, sous les couleurs de La Maison du savon. Elle propose un choix imposant de savons,
shampoings, cosmétiques, eaux de toilette, bains moussants, dont plusieurs
gammes sous le label biologique, sur
un linéaire de 12 mètres ! « Je n’ai pas
l’habitude de faire dans la demi-mesure, et surtout pas à Gennevilliers où
j’adore venir tous les ans, confie Stella.
La tendance du moment, ce sont les
savonnettes de Marseille parfumées
aux huiles essentielles. » Elles sont réalisées à partir de copeaux cuits dans un
chaudron et aromatisés. « Je me fournis essentiellement auprès de petits
artisans », précise-t-elle. Cette année, à
partir de 30 euros d’achats, les clients
repartiront avec un cadeau, une savonnette de 250 grammes parfumée aux
mille fleurs. « Une promotion spéciale
Gennevilliers, c’est tellement agréable
de venir ici ! »
fumé est une spécialité de la Bergerie de
Sologne.
Divines pralines
exquis pain d’épices
Envie de mer ? Au stand de la saurisserie
Dutriaux, découvrez les poissons fumés à
l’ancienne, les harengs, les saumonettes,
les rollmops. Faim de fromage ? Elodie
vous attend derrière ses picodons, tourteaux et fromages blancs. Que peut-on
mettre sur son fromage de chèvre ? du
miel pardi ! Celui du rucher de Malmaison
est depuis trois générations au service de
la qualité. Idem chez Michel Nemeth, le
prince de la gelée royale, du pain d’épices
et de l’hydromel. Un petit creux entre
deux achats ? Arrêtez-vous chez Mimi
et sa brioche vendéenne, ses fougasses et
ses cannelés de Bordeaux. Les bonbons, il
n’y a pas d’âge pour en manger, alors autant les acheter chez Mallo, la confiserie
provençale qui décline ses nougats, pralines et berlingots. Faites une halte chez
Lou Guit, une nouvelle enseigne, avec ses
raisins dorés et ses riz au lait à l’ancienne
(voir encadré). Les amateurs de bis-
Des commerçants et des associations proposeront une restauration
variée. Au choix, des crêpes, des
grillades, des sandwiches avec
l’association Genn’Village, des
frites, des assiettes de poissons
fumés, une buvette. Une aire de
pique-nique est prévue au centre
du Marché. Les animations ne seront pas en reste. Il y a l’exposition
« 100 ans de lutte pour l’égalité des
femmes », préparée par l’association Femmes solidaires. Les enfants
iront écouter les belles histoires de
Daniel, l’épicier conteur. Ils pourront
également apprendre à fabriquer
des bâtons d’encens à l’atelier parfumeur. D’autres se retrouveront
au traditionnel atelier maquillage.
Le restaurant l’Ambassadeur des
terroirs et la boulangerie Santos
proposeront aux enfants un atelier
sur l’art de cuisiner les fleurs. Si le
cœur vous en dit, Sali le caricaturiste croquera votre portrait. Nouveau venu, le Conseil général présentera les ateliers de jardinage du
parc des Chanteraines. Les Jardi-
cuits iront à la Biscuiterie de Rocamadour, riche de pâtisseries et confiseries
confectionnées à partir de la noix AOC
du Périgord, la Rolls de ce fruit sec. Et
pour arroser tout cela, blanc, rouge ou
bulles ? Chablis au Domaine de Clardy,
Touraine de chez Bouchet, Champagne
du Comte de Montperthuis, notre trio de
vignerons saura vous combler. Nath’Ure
ne vend pas de produits frais, mais sa
gamme de produits alimentaires et de
soins 100 % bio vaut le détour (lire page
14). Le corps, c’est aussi l’affaire de la
Maison des savons (voir encadré).
Le Marché de printemps, ce sont aussi
les arts décoratifs. Colette Baranger
décore à l’émail véritable la faïence
modelée à la main, tandis que Marie
Gonand crée bijoux et accessoires. Géraldine Mas (Terre Larimar) présentera
ses créations en matières naturelles de
la République dominicaine. Dominique
Demaria, la Gennevilloise, vous séduira
avec ses galets peints porteurs de messages. L’association Commerce et artisanat jouera la carte des cadeaux et de la
décoration. Celestia vous étonnera avec
niers de France vous prodigueront
conseils et informations. Les enfants s’initieront au rempotage des
fleurs avec le service des Espaces
verts tandis que le service Pôle déchets viendra promouvoir le tri et le
compostage. Les plus petits entraîneront leurs parents sur le stand de
la pêche aux canards. Et puisqu’un
marché sans musique est inconcevable, la compagnie afro-antillaise
Difé Kako et le groupe Calypso se
chargeront d’animer les déambulations du public.
MarchéDePrintemps
Pique-nique, expo, ateliers, musique
Lou Guit,
épicerie super-fine
Sous l’enseigne « Lou Guit » (canard
en gascon), Sophie Delaire vient
pour la première fois au Marché
de printemps. Cette commerçante
en épicerie super-fine a un produit
phare, les raisins dorés. « Ce sont
des raisins blancs macérés dans du
Sauternes puis enrobés de chocolat
noir. De quoi tomber à la renverse.
Je présente également des sucres
aromatisés aux arômes naturels de
violette, de pistache, de fraise », explique-t-elle. Elle propose aussi des
riz au lait et des risottos prêts à cuire.
On trouvera également toute une déclinaison de vinaigres rouge et blanc,
parfumés à la figue, au romarin, aux
framboises : « Toutes les productions
sont artisanales et certaines sont
issues de l’agriculture biologique
comme l’huile d’olive. »
ses compositions florales artificielles,
ses bijoux en résine et ses émaux. Le 8
mai, laissez-vous surprendre.
Frédéric Lombard
BonnesNotes
L’enfance de l’art
musical
n Fin juin, une quinzaine d’enfants de la maison de
l’enfance Youri-Gagarine, réunis en orchestre, joueront
devant le public de la prestigieuse salle Pleyel, à Paris.
L’aboutissement d’un passionnant projet musical entamé en janvier avec la Cité de la musique de La Villette.
«J
e coupe le gâteau, je prends une
part, j’en donne aux autres et je jette
les miettes aux pigeons. » Leçon de
grammaire ? Dictée d’orthographe ? Exercice de mémorisation ? Pas du tout. Ce
mercredi-là, à la maison de l’enfance Youri-Gagarine, Elisa et Camille, professeurs
de musique, donnent simplement leur
cours d’instrument. Le verbe à l’appui,
Elisa Robin mime à ses élèves les gestes
de base du chef d’orchestre. Mi-studieux,
mi-rigolards, les enfants répètent à leur
tour, et à haute voix, l’insolite mais amusant cérémonial. Durant trois heures d’une
activité intense entrecoupée d’une pause,
quinze enfants de 7 à 12 ans déchiffrent
les partitions et feront chanter les cordes
de leur violon ou de leur violoncelle. Et le
miracle se produira à nouveau.
Il y a cinq mois à peine, pratiquement
tous étaient des débutants intimidés. Aujourd’hui, très à l’aise, on les jurerait
des élèves confirmés du conservatoire.
On doit cette métamorphose au Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à
vocation sociale (Demos). « Il s’agit d’un
projet expérimental de sensibilisation à
la musique classique, mené par l’association de prévention du site de la Cité de
la musique de la Villette, dans le cadre
de la politique de la Ville », explique Joachim Picaud, responsable de la maison de
l’enfance Youri-Gagarine. L’Orchestre de
Paris et l’Orchestre symphonique Divertimento sont les autres principaux partenaires de cette initiative qui rassemble des
centaines de jeunes dans toute l’Ilede-France. L’objectif est d’ouvrir
l’univers de la musique classique à
des jeunes qui en sont souvent éloignés, au fil d’un parcours initiatique. « De janvier à la fin mai,
tous les mercredis, à raison de
trois heures par semaine, deux
professeurs viennent leur enseigner la musique, soit un total
de 96 heures », précise Joachim Picaud.
Chaque enfant a reçu, en prêt,
pendant la totalité du projet,
un instrument sur lequel il peut
s’exercer chez lui.
Les objectifs du projet sont
éducatifs et sociaux. « Il
BonnesNotes
s’ agit de valoriser une pratique musicale collective avec des jeunes qui ne
fréquentent pas ce genre de structures,
de découvrir de nouvelles pratiques artistiques et d’ aller à la rencontre d’ autres
territoires », complète Joachim Picaud.
Ainsi, le 31 mars dernier, le groupe s’est
rendu à Paris pour assister à un concert
interprété avec des instruments improvisés. L’occasion, pour eux, de voir un
orchestre à l’œuvre.
Méchain. Les deux professeures
semblent particulièrement satisfaites de leurs élèves. « Ils sont
très impliqués et assidus », assurent-elles. Ainsi, Assia, 9 ans, affiche déjà un bel aplomb derrière
son violon. « Ma cousine joue de
la musique et je voulais en faire
autant. Je croyais que c’était plus
difficile que cela, surtout le solfège, mais finalement j’ arrive
bien parce que les professeurs savent
bien s’y prendre. » Elle sait que dans
quelques semaines ses parents viendront
l’applaudir à la salle Pleyel. « Ils sont
très contents de ce que je fais et je n’ai
pas le trac », dit-elle. Clément, 10 ans,
n’a, quant à lui, pas débarqué dans un
univers inconnu : « Mon frère joue de
la guitare au conservatoire et il m’apprend un peu. » Il a choisi le violoncelle
« à cause du son qui est plus grave. »
Comme Assia, il est heureux de participer à ce projet musical qui pourrait
bien lui donner des idées. « J’aimerais
continuer la musique au conservatoire. »
Et pourquoi pas ? Le dispositif Demos
a également vocation d’être une passerelle. C’est l’un des autres enjeux du
dispositif, inciter les jeunes à pousser la
porte des conservatoires de musique.
Une ouverture musicale
La concrétisation de leur travail prendra précisément la forme d’une restitution sur scène, lors de deux représentations publiques à la salle Pleyel, les
30 juin et 1er juillet. Nos jeunes talents
seront versés, par niveau de pratique,
dans une formation de plusieurs dizaines de musiciens, venus comme eux
de toute la région parisienne. Ils présenteront deux arrangements de partition symphonique : « La Surprise », du
compositeur allemand Joseph Haydn
et « Troïka » du Russe Sergei Prokofiev. Dès le mois de juin, ils auront un
avant-goût de ce qui les attend, lors des
samedis de répétition à la salle Pleyel.
Ils savent qu’avant eux, les plus grands
virtuoses Chopin, Liszt ou Saint-Saëns
ont joué sous les lambris prestigieux de
cette salle de concert symphonique à
l’acoustique hors pair. Pour en arriver à ce double point d’orgue,
personne ne ménage sa peine.
« Contrairement à ce qui se
passe généralement au conservatoire, les
enfants travaillent tout de suite un instrument et l’apprentissage du solfège se
fait au fur et à mesure », confie Camille
Frédéric Lombard
HistOire
Un homme d’idéal et
n Le 29 mai, à l’initiative de son propriétaire
et du Centre Culture et
Patrimoine gennevillois,
une plaque sera posée
sur la maison que Julien
Mocquard fit construire
au 13, rue Edmond-Darbois. Retour sur un destin exemplaire.
A
ujourd’hui, Julien Mocquard est
surtout connu par les Gennevillois
en raison d’une rue du quartier
des Agnettes qui porte son nom. Pourtant,
pendant près de trente-cinq ans, dans la
première moitié du XXe siècle, il fut une
figure de la vie locale. On en sait peu
sur les premières années de sa vie, et les
photos que l’on connaît de lui représentent déjà un homme mûr, voire un vieil
homme. Waldeck L’Huillier nous le décrit
vers 1930 – J. Mocquard a 53 ans. « C’était
un brave homme, courageux et intègre,
respecté de tous, le symbole même du
travailleur probe et dévoué […] De taille
moyenne, mais solidement charpenté, il
dégageait une impression de force tranquille. Il avait les yeux malicieux et un
gros rire franc et communicatif, amplifié
par son ventre proéminent. »
Originaire de Gourdon (Lot) où il naît en
1877 d’une mère couturière et d’un père
maréchal-ferrant, on retrouve Julien Mocquard engagé volontaire en janvier 1898
comme « mécanicien aux équipages de la
Au Mont Saint-Michel en 1935.
Flotte » à Dunkerque, où il participe à
la défense mobile du littoral pendant
28 mois. Il sert ensuite sur le croiseur
Suchet qui, arrivé le premier devant la
ville de Saint-Pierre (Martinique) dévastée par l’éruption de la montagne
Pelée, apporte les premiers secours aux
survivants le 11 mai 1902. À ce titre,
Julien Mocquard reçoit une lettre de
félicitations du ministre des Colonies.
De retour dans la vie civile, il se syndique alors qu’il travaille aux chantiers
navals de Dunkerque. Marié en 1903 à
Clichy, il quitte le Nord pour la région
parisienne où il trouve un emploi à la
société du Gaz de Paris. Rapidement,
il s’installe à Gennevilliers. Âgé de 37
ans en 1914, Julien Mocquard est mobilisé sur place à l’usine de Clichy du
Gaz de Paris. En janvier 1918, il adhère
au Parti socialiste. Aux élections municipales de novembre 1919, il est élu
conseiller municipal sur une liste du
quartier des Grésillons, la municipalité
restant conduite par Auguste Boiché,
qui succède à Louis Roche, de tendance
radicale. Avec Julien Mocquard et
d’autres élus socialistes des Grésillons,
une véritable opposition municipale
naît alors, forte de revendications sociales et politiques.
Premier adjoint de Grandel
et de L’Huillier
L’activité syndicale de l’élu lui vaut
d’être révoqué du Gaz de Paris pendant
les grèves de 1920 ; il est réintégré l’année suivante. Pacifiste et anticapitaliste,
Julien Mocquard rejoint la majorité du
Congrès de Tours (décembre 1920) qui
fonde la SFIC (Section française de
l’internationale communiste), à l’origine du PCF. Au cours des années vingt,
au sein du conseil municipal comme
en dehors, Julien Mocquard s’affirme
comme le chef de file des commu-
Hommage à Louis Castel, mort en déportation à Auschwitz.
nistes gennevillois. Ses principales revendications portent sur l’établissement
d’un fonds municipal de chômage, la
construction d’un dispensaire municipal
ou encore l’augmentation du salaire des
cantonniers. Avec Louis Boury, il fonde
en 1924 le Club sportif ouvrier de la
banlieue ouest, ancêtre du CSMG, dont
il devient le premier président.
Un voyage de deux mois en URSS le
marque profondément. Avec d’autres
militants, Julien Mocquard participe
à l’édification de la Maison du Peuple
inaugurée début 1932. Aux élections législatives de mai, il obtient la majorité
absolue au second tour sur la commune
de Gennevilliers ; mais, sur l’ensemble
de la circonscription, c’est le candidat
radical qui conserve son siège. Face au
maire, au cours d’une séance tumultueuse du conseil municipal qui amène
celui-ci à imposer le huis clos, Julien
Mocquard revendique le titre symbo-
lique de « député de Gennevilliers ». Un
an plus tard, le courageux militant est atteint d’hémiplégie qui le laisse alité trois
mois et diminué pour la fin de sa vie.
Cependant, l’idée communiste continue
à faire son chemin à Gennevilliers. Un
nouveau leader apparaît, Jean Grandel,
qui est élu conseiller général lors de
l’élection partielle de juillet 1934. Devant la Maison du Peuple, la joie est à son
comble. Waldeck L’Huillier témoigne : «
Enfin, le cortège se forma pour se rendre
au domicile de Julien Mocquard, rue Edmond-Darbois, toujours tenu de garder
la chambre. Le vieux lutteur pleurait
d’émotion quand Grandel le serra dans
ses bras. » Le maire Etienne Douzet,
encore une fois désavoué dans sa ville,
donne sa démission qui aboutit à l’élection de Jean Grandel en octobre. Pourtant, les nouveaux élus communistes
avaient décidé de porter unanimement
Julien Mocquard à ce poste de maire.
HistOire
t de convictions
« Nous étions étreints par l’émotion, se souvient Waldeck
L’Huillier dans ses Mémoires «
Combats pour la ville ». Placé à
son côté à la tribune, je dus l’aider à se lever. Je ressentais aussi
vivement que lui le déchirement
profond qui était le sien. Il est clair que,
sans la maladie qui l’avait à demi paralysé deux ans plus tôt, c’est lui qui aurait été le premier maire communiste de
Gennevilliers. Depuis 16 ans, souvent
seul, il avait représenté les intérêts des
travailleurs dans une assemblée hostile.
La victoire était là, mais il n’avait plus la
force de porter le drapeau. » Julien Mocquard devient le premier adjoint de Jean
Grandel.
Il conserve son mandat jusqu’en 1939
lorsque tous les élus communistes sont
déchus de leur mandat par le gouvernement. Fin 1941, il est arrêté par la police
du régime de Vichy et interné à la caserne des Tourelles (Paris) puis au camp
de Pithiviers (Loiret). Après plusieurs
mois, en raison de son âge et de son invalidité, il est libéré. Julien Mocquard
est encore là lorsque le 25 août 1944,
Waldeck L’Huillier est désigné maire par
le Comité local de Libération. Il est premier adjoint dans la municipalité provisoire et à l’issue de l’élection d’avril
1945, les premières de la France libérée.
En janvier 1950, il eut droit à un jubilé
pour ses 30 ans de mandat municipal.
Jusqu’à son décès, en novembre 1953,
Julien Mocquard s’est voué aux affaires
municipales sans renier son idéal de jeunesse.
Jean-Michel Masqué
Une plaque sera posée le 29 mai sur la maison
où vécut Julien Mocquard, au 13, rue EdmondDarbois.
Le bureau municipal de 1948 ; de gauche à droite :
Henri Jambon, Louis Denaux, Paul Vergnenaigre, Julien Mocquard, Waldeck L’Huillier,
Louise Cadoret, Georges Aufret et Léon Sauvage.
EntrePrise
Intégrer les handic
n Inauguré le 14 avril dernier, l’Esat, établissem
totalement rénové ses locaux avec notamment un
au service des entreprises et des particuliers.
L
e nouveau restaurant du Castel,
établissement ou service d’aide par
le travail (Esat) de Gennevilliers, a
rouvert ses portes début février. Clair et
spacieux, d’une capacité de 60 couverts, il
propose tous les jours de la semaine, de 12
heures à 14 heures, une cuisine originale
et gourmande, avec choix de formules
ou à la carte. En avril, par exemple, on
pouvait y déguster, entre autres spécialités, des tagliatelles de courgettes aux crevettes, un filet de colin à la provençale ou
un moelleux à la pistache. Toutes les préparations sont faites sur place par l’équipe
de travailleurs cuisiniers, sous la direction
de leur moniteur. Pour 10,50 euros la formule express ou 13,50 euros la formule
gourmande, on peut se régaler sans trop
dépenser. Un coin VIP est disponible et
il est possible d’y organiser des repas de
groupes.
Dans les cuisines s’activent donc huit travailleurs qui préparent non seulement les
repas de la clientèle du restaurant, mais
également ceux distribués au self pour le
déjeuner de tout le personnel de l’établissement, soit près de 140 repas servis quotidiennement.
Au niveau de la cuisine, on trouve également le laboratoire traiteur qui prépare
pour les entreprises buffets, cocktails et
plateaux-repas. Les plus grandes entre-
prises (LVMH, Veolia, Jennyfer, TF1…)
ont déjà fait confiance au Castel, qui est
reconnu pour la qualité de ses prestations.
Mais cet atelier n’est pas le seul qu’abrite
l’Esat (voir encadré).
En effet, l’Esat est un lieu de travail pour
95 personnes souffrant de déficiences intellectuelles, orientées ici par la Maison
départementale des personnes handicapées. Les travailleurs sont répartis dans
les ateliers, encadrés par des moniteurs
spécialisés, en fonction de leur objectif
professionnel. Dans les six premiers mois
de leur arrivée à l’Esat, chacun élabore
son projet individualisé avec l’encadrement qui recense les objectifs professionnels et médico-sociaux. En fait, l’Esat
professionnalise les personnes accueillies
pour leur permettre éventuellement de rejoindre le milieu du travail ordinaire. En
moyenne, 2 % des travailleurs en Esat y
parviennent.
Des activités
de soutien
Un personnel spécialisé, treize moniteurs d’ateliers dirigés par un chef d’ateliers, un psychiatre, un psychologue, une
conseillère d’économie sociale et familiale, sans oublier la direction et le pôle
administratif, s’efforce d’accompagner
au mieux les travailleurs dans différents
ment ou service d’aide par le travail, Le Castel a
restaurant flambant neuf. Ses 95 travailleurs sont
domaines, aussi bien professionnel que
social. Par exemple, chaque personne
handicapée a la possibilité de suivre des
activités de soutien hebdomadaires permettant une ouverture sur la société :
théâtre, arts plastiques, informatique, bibliothèque, esthétique, maintien des acquis scolaires, piscine…
Depuis janvier 2010, Le Castel a ouvert
également un CITL (Centre d’initiation
au travail et aux loisirs). Cette structure
accueille 25 personnes qui ont pour projet soit d’intégrer un Esat après quelques
mois d’initiation en atelier de production,
soit au contraire de quitter peu à peu le
monde du travail. Ce CITL constitue
une passerelle d’apprentissages pour les
jeunes mais également, pour d’autres, une
possibilité de quitter l’Esat tout en maintenant leurs acquis et un lien avec le monde
du travail. L’équipe éducative propose
différentes activités (musique, cuisine,
jardinage, théâtre, sorties, lecture, travail
scolaire…) sans oublier des temps de découverte du travail au sein des ateliers du
Castel.
L’Esat Le Castel est géré depuis 2006 par
l’Apei de la Boucle de la Seine (association de parents) qui compte trois autres
Esat, une entreprise adaptée, des foyers
médicalisés, des établissements spécialisés pour enfants, des foyers de vie. Au
EntrePrise
capés par le travail
total, l’association accueille environ 750
personnes handicapées.
Jean-Michel Masqué
Esat, 117, rue de la Couture-d’Auxerre.
Tél. 01 47 92 17 52.
Apei, 1, bd Charles-de-Gaulle, Colombes.
Tél. 01 42 42 19 91.
Les autres ateliers
Outre l’atelier cuisine (restaurant et traiteur), l’Esat Le Castel compte les ateliers suivants, pour certains ouverts aux
particuliers et que fréquentent déjà de
nombreux Gennevillois : espaces verts,
blanchisserie semi-industrielle et repassage, couture, reprographie (c’est-à-dire
photocopie noir et blanc et couleur, mise
sous pli, mailing, routage, saisie informatique, petit conditionnement). Un certain
nombre de GenMag, par exemple, est mis
sous pli ici. L’atelier moyens généraux se
charge du nettoyage et de l’entretien des
locaux du Castel. L’Esat pratique le détachement de travailleurs en entreprise,
seuls ou en groupe, avec ou sans moniteur. Rappelons que les entreprises de
plus de vingt salariés doivent occuper, selon la loi, à temps plein ou à temps partiel,
6 % de personnes handicapées dans leurs
effectifs ou confier en sous-traitance des
travaux à des établissements de travail
protégé. L’Esat contribue à cette obligation avec sérieux et compétence.
EcoNomie
Une mine de renseignements
Suivez
le guide !
16es Olympiades
des Barbanniers
Badminton, basket, natation, pétanque, sudoku, Scrabble, échecs…
Les Olympiades des Barbanniers,
destinées aux salariés des entreprises gennevilloises, se tiennent du
25 mai au 11 juin. Réunissant plus de
500 inscriptions aux épreuves, elles
se déroulent à l’heure du déjeuner,
dans les installations sportives de la
Ville. La coupe « Olympiades des Barbanniers », remise en jeu chaque année, récompense l’entreprise la plus
participante et la plus méritante. Les
gagnants des épreuves, eux, recevront des lots remis par les sponsors.
Les inscriptions, en ligne, sont
prises avant vendredi 7 mai. Que les
meilleurs gagnent ! Rendez-vous à
l’adresse suivante : www.ville-gennevilliers.fr/economie/evenement/
olympiades-des-barbanniers/
Collecte
Il est rappelé
aux entreprises de la
zone d’activité
de Gennevilliers
que la collecte
des bacs à couvercle jaune s’effectue une fois par
semaine, le mercredi matin. Ces
bacs sont destinés
exclusivement aux
bouteilles en plastique, briques alimentaires,
boîtes
métalliques et emballages en carton,
journaux, magazines et prospectus.
n Tous les points de repères pour profiter
de Gennevilliers sont désormais rassemblés
dans le premier Guide des salariés.
À
l’occasion de la rencontre VilleEntreprises du 9 avril dernier,
Roland Muzeau, député et premier adjoint au maire délégué au Développement économique et à l’urbanisme,
et le service économique de la Ville ont
présenté aux trente chefs d’entreprise
présents le premier Guide des salariés.
Conçu avec une dizaine d’entreprises
dans le cadre du plan d’animations et
d’actions entreprises lancé fin 2008 par
la Ville, ce Guide des salariés veut faciliter la vie de toute personne travaillant
sur le territoire de la commune, en fournissant des repères pour profiter de
toutes les ressources dont Gennevilliers
dispose.
Le plan de la ville est découpé en quatre
secteurs de couleur (gris pour le sud de
la ville, orange pour le nord, bleu pour
le port et violet pour les parcs d’activités), ces couleurs étant reprises pour les
puces qui suivent les coordonnées de
chaque commerce ou service. On peut
ainsi découvrir Gennevilliers « point
par point ». Les rubriques du Guide
présentent quasiment tout ce dont pourrait avoir besoin un salarié pour vivre la
ville autrement qu’à travers son travail :
transports, commerces, sports et loisirs,
culture, espaces verts, logement, petite
enfance, santé.
Le Guide des salariés est distribué dans
les entreprises, mis à disposition dans
les restaurants interentreprises, les comités d’entreprise, les lieux publics, à
l’Hôtel de Ville et téléchargeable sur le
site www.ville-gennevilliers.fr (rubrique
économie). Une mine de renseignements
très pratiques pour s’intégrer au mieux à
la vie gennevilloise avec son Guide en
poche ! 
Contact : 01 40 85 63 99.
CultUre
Calogero, avec son 6e album,
« l’Embellie », nous fait
partager son goût pour les
mélodies bien ciselées. Jeudi
20 mai, à la salle des fêtes.
Populaire et classique
De l’émouvante Symphonie Inachevée de Schubert au populaire
Amour sorcier de De Falla, en passant par le fougueux
et romantique Concerto pour piano n° 2 de Rachmaninov,
l’orchestre du conservatoire offre un programme riche et généreux.
Vendredi 7 mai, à la salle des fêtes.
Par Martine Chaymotty
CultUre
Concert
 CALOGERO, JEUDI 20 MAI, À LA SALLE DES FÊTES
Efficace mélodiste
S
ix albums à l’actif de Calogero
Maurici, d’origine sicilienne, né
en 1971 dans l’Isère. Et vingt ans
de carrière, déjà. C’est qu’en 1989, Calogero s’appelait Charlie et était leader
des Charts. Le groupe splite et Charlie
redevient Calogero. Il compose pour les
autres (Florent Pagny, Johnny Hallyday,
Pascal Obispo…) et sort, en 1999, un
premier album, « Au milieu des autres ».
Les cartons viendront à partir de 2002,
avec les titres, « En apesanteur », « Yalla », « Face à la mer », en duo avec Passi.
Des mélodies plutôt efficaces et nourries d’influences très larges. Son 5e album, sur lequel figure « Pomme c », est
entièrement écrit par Zazie. Une Victoire de la musique en 2004 le confirme
meilleur artiste. Si jusque-là Calogero
MDC Produits frais
« Icônes »
Jeudi 20, vendredi 21, et samedi 22 mai, à
20 heures, « Excusez-moi c’est l’émotion »,
spectacle de clown, écrit et interprété par
Marie-Madeleine Raymond. C’est l’histoire de Rose qui découvre et arpente le
plateau, avec ses maladresses souvent et
ses virtuosités parfois. Les lumières sont là,
le présent aussi. Les relations au public se
font et se défont. L’imprévu l’emporte sur
le prévu, le prévu devient conte. Et seule
reste une chose : Rose. Rose qui bouge
et ne bouge pas, qui rie et ne rie pas, qui
marche et ne marche pas, jeune et à la fois
très vieille. 16, rue Julien-Mocquard. Renseignements au 01 40 85 60 92.
C’est le titre de l’exposition visible à la
galerie l’Art de Rien, à Paris, jusqu’au
9 mai, à laquelle participe Dominique
Gay, alias Yadgom, artiste gennevillois.
Plus de trente artistes confrontent leurs
styles – l’illustration, l’art brut, la photo,
le surréalisme pop, le Street Art… à la
représentation du religieux chrétien en
art contemporain. Autant de manières,
autant d’images, de symboles et, pour les
artistes, une façon de se placer dans l’Histoire de l’art. 48, rue d’Orsel 75018 Paris.
Du mardi au vendredi et le dimanche, de
13 h 30 à 19 h 30, le samedi, de 11 h 30 à
19 h 30. www.art-de-rien.com
CONCERT
 VENDREDI 28 MAI, EN L’ÉGLISE SAINTE-MARIE-MADELEINE
L’Europe en double chœur
S
ous la plume des compositeurs
franco-flamands en voyage vers
le soleil méditerranéen, l’Italie
de la fin du XVIe siècle a vu naître le
double-chœur. Claudio Monteverdi et
ses contemporains l’adoptent, devinant
toutes les possibilités d’exploitation de
cette stéréophonie naturelle. Son principe
sera dès lors pratiqué jusqu’à nos jours,
les plus grands noms signant des pages
inoubliables (Bach, Mozart, Brahms…).
Le programme de ce concert regroupe,
autour de six doubles chœurs de toutes
nationalités européennes, quelques
pièces sur les mêmes thèmes ou qui leur
sont contemporaines, données par différents effectifs : un chœur, un quatuor de
solistes, un quatuor de cuivres, un violoncelle et un théorbe alterneront ou joueront ensemble ce voyage musical dans
quatre siècles de musique, de l’Allemand
Schütz au Suédois Sandström, en passant
par le Français Gounod et l’Anglais Britten… De l’inouï au programme ! Par le
Chœur Edgar-Varèse, l’Ensemble féminin et l’Ensemble de cuivres du conservatoire. Direction, Didier Louis. 
A 20 h 30. Place Jean-Grandel,
au Village.
n’avait écrit aucun texte (« Le temps que
j’en écrive un, les copains ont déjà fini
l’album ! »), pour son 6e opus, intitulé
« L’Embellie », il s’est lancé en écrivant
« Je me suis trompé », et s’est adjoint les
services de Dominique A, Grand Corps
Malade, Jean-Jacques Goldman, Dick
Annegarn, Kent, et son frère Gioacchino.
L’embellie, c’est cette lumière qui pointe
au loin dans un paysage. C’est la photo
de la pochette de son album, signée Ellen Kooi, une artiste néerlandaise. Grand
cœur, Calogero participe aux concerts
des Enfoirés et au Sidaction. 
A 20 h 30.
Réservations au 01 40 85 64 55.
Apéros, concerts
et carnaval
En mai, dans l’Atelier de Monsieur Carnaval deux apéros-concerts ont lieu. Autour
d’un verre, vous pourrez retrouver certains des artistes de Culture à domicile.
Vendredi 14, avec Clovis le musicopathe,
accompagné du Marquis à l’accordéon,
et vendredi 28, avec Monsieur Melon.
À 18 h 30, pour les deux rendez-vous.
Atelier de Monsieur Carnaval.
5, rue des Collines.
Et Mason
Autour de questionnements centrés sur la
circulation et la perception des images et
des formes, les œuvres de Mark Geffriaud,
présentées à la galerie Edouard-Manet,
dessinent une archéologie fragmentaire
basée sur des associations libres et sur
des rapprochements formels. Les images
qu’il utilise sont agencées selon des dispositifs qui en interrogent la lecture et mettent en doute leur principe d’organisation.
Son travail témoigne de son goût pour
les paradoxes et pour les expériences de
pensée qui tendent à s’effondrer sous le
poids de leurs propres prémisses mais
qui, à quelques encablures de leur point
de rupture, offrent des accidents heureux.
Rencontre avec l’artiste samedi 29 mai, à
14 h 30. Mark Geffriaud, Elodie Royer et
Yoann Gourmel donnent une conférence
autour de l’exposition, mercredi 5 mai, à
19 h 30. Jusqu’au 5 juin. 3, place JeanGrandel. Tél. 01 40 85 67 40.
Exposition
 GHISLAINE VALADOU,
 VENDREDI 7 MAI, À LA SALLE DES FÊTES
Schubert, Rachmaninov, De Falla
P
ièces classiques, romantiques,
fougueuses,
émouvantes,
le
concert donné à la salle des fêtes
par l’orchestre du 3e cycle, dirigé par
Jean-Louis Forestier, se dote d’un programme riche et généreux, accessible à
tous. « Ce sont des pièces très connues
du répertoire, souligne Bernard Cavanna, directeur du conservatoire Edgar-Varèse. Le programme débute par la
« Symphonie Inachevée » de Franz Schubert, pré-romantique par excellence et
très audacieux sur le langage. » Physique
ingrat, malchanceux avec les femmes
(« Il portait des lunettes. Une tare pour
l’époque ! »), Schubert, dont la production surrabondante affiche 918 pièces,
meurt de typhoïde, en 1828, à 31 ans. Si
une centaine d’opus ont été édités de son
vivant, il a fallu attendre un siècle pour
que sa valeur soit reconnue.
Deuxième œuvre, « l’Amour sorcier
» de l’Ibérique Manuel de Falla. Trois
airs de ce conte espagnol flamboyant,
écrit en 1915, sont interprétés par
Agnieszka Lucya, mezzo, qui fera ressortir les couleurs vives et âpres de cet
Amor brujo. De son côté, Emmanuel
Dandin, professeur au conservatoire
et compositeur, a adapté des éléments
qui seront joués par de jeunes élèves.
« Ils ont déjà une personnalité et de
l’énergie ! », remarque Bernard Cavanna,
enthousiaste.
Troisième pièce, enfin, avec le Concerto
pour piano n° 2 de Serge Rachmaninov,
dans la lignée de Chopin et donc absolument romantique. Il est interprété au
piano par Josette Morata. 
À 20 h 30. 177, avenue Gabriel-Péri.
Lecture-rencontre
 SAMEDI 29 MAI, À LA BIBLIOTHÈQUE FRANçOIS-RABELAIS
Littérature du Plat pays
R
endez-vous annuel proposé par
la bibliothèque François-Rabelais, « Littératures d’ailleurs »
nous fait faire un saut de puce, outreQuiévrain, à la découverte des écrivains
belges. Pour cette rencontre, deux auteurs du Plat pays sont invités. Kristien
Hemmerechts et Jean-Luc Outers, qui
viennent de publier Lettres du Plat pays
aux éditions La Différence.
Lieve Jean-Luc - Chère Kristien : deux
écrivains belges, Kristien Hemmerechts
et Jean-Luc Outers, s’écrivent chacun
dans leur langue. Ils essayent de définir
ce qui les sépare et ce qui les unit, l’un
en français, l’autre en néerlandais. Ils
échangent leurs points de vue sur la politique belge – cette hydre indéchiffrable
–, sur les événements du monde (crise
bancaire, élection d’Obama, guerre de
Gaza), donnent leur sentiment sur l’actualité culturelle (la mort de l’écrivain
belge Hugo Claus, l’attribution du prix
Nobel au Français Le Clézio), évoquent
les villes et les paysages qui les ont marqués (Anvers et Bruxelles, les canaux,
les terrils, les usines désaffectées, les
étendues de sable et de pins…) et leur
pays – si petit, vu d’Inde, du Mexique
ou du Chili.
JUSQU’AU 24 MAI, À LA MDC
CultUre
Concert
Baroque
et surréaliste
L
e titre de l’exposition de Ghislaine Valadou fait penser à la
première phrase d’un polar. «
La lumière du couloir était éteinte,
quand j’ouvris la porte », nous annoncet-elle. On va voir ce qu’on va voir.
« Ghislaine Valadou peint avec la photo et photographie avec la peinture,
voilà pour la manière. Quant à la matière, elle est celle du rêve », note Gilbert Bourson, écrivain et poète, dans
sa présentation subtile. Il recense aussi
« des oiseaux indélicats, des mannequins
dont les ombres sont des mannequins,
des chambres hantées par leur espace
comme un lac, des sourires comme
des tiroirs pleins de reliques et des couloirs menant vers des présences sourdes
derrière des portes à l’ affût de nous.
Impossible de rester insensibles à ces
rendez-vous suspects jusqu’ au confort
de se prêter au jeu. » Avec ce baroque
affirmé, avec un rien de préciosité surréaliste, Ghislaine Valadou détourne
tous les procédés, anciens et nouveaux,
et offre une œuvre tout bonnement belle
et magique.
Rencontre avec l’artiste mardi 11 mai, à
18 heures. Gilbert Bourson lira des extraits de ses œuvres à 20 heures. 
Maison du développement culturel,
16, rue Julien-Mocquard.
Pour cette rencontre, en partenariat avec
l’association Textes et Voix, la comédienne Aurore Clément prête sa voix
pour une lecture de textes. 
À 18 heures. Réservations au
01 40 85 66 47 ou 64 62.
CultUre
Jeune public
 MERCREDI 26 MAI, À L’ESPACE GRÉSILLONS
Passage
U
ne pyramide est posée là, au
centre… Entre ombre et lumière,
la vie s’éveille à l’intérieur et
deux êtres en mouvement apparaissent. Langage de sons et de corps,
étrange et organique, encore un peu
animal, pas tout à fait humain…
Peu à peu, deux femmes sortent de leur cocon et partent
en voyage, entre désert et
océan, dans le vaste espace. Telles des équi-
pières, elles tendent, détendent, construisent
et transforment leur vaisseau. Elles cheminent, explorent et découvrent des lieux inconnus, soutenues par les sons de leurs
instruments aux sonorités envoûtantes.
L’espace devient élastique, il respire…
Interprété par Florence Goguel et
Hestia Tristani, de la Compagnie du
Porte-Voix, « Passage » s’adresse
aux enfants jusqu’à 6 ans et aux
très jeunes enfants à partir de
6 mois. 
Durée : 35 mn.
À 16 heures. 28, rue
Paul-Vaillant-Couturier.
Réservations
au 01 40 85 64 55.
Tamanoir
27, avenue Lucette-Mazalaigue.
Tél. 01 47 98 03 63.
Concerts
 EN MAI, AU TAMANOIR
Subtils
équilibres
E
n ce joli mois, allons faire de jolies
rencontres avec les artistes invités
de la scène gennevilloise, où tous
les goûts sont dans la nature.
Vendredi 7 , à 20 h 30, chanson avec
Wladimir Anselme
Amazigh Kateb
Kev Brown
Frangélik, né des retrouvailles de deux
enfants devenus grands, Frank et Angélique. Après quelques années d’enfance
partagée sur les rivages marocains, ils
se perdent de vue pour se retrouver
trente ans plus tard. Il est musicien, elle
est slameuse, et sont accompagnés de
Christophe et Ahmed.
Samedi 15, à 20 h 30, Amazigh Kateb et
Afouss. Le premier présente son projet
en solo, après son départ du groupe de
ses débuts, Gwana. Son raï oscille entre
amour et révolution, rire et résistance.
Le deuxième a su conquérir avec ses
mélodies endiablées et ses rythmes authentiques. Les chansons du Maghreb
n’ont jamais été aussi festives.
Samedi 22 , à 20 h 30, Kev Brown,
LMNO, Milk Coffee et Sugar. Soirée
hip-hop avec Kev Brown et LMNO
qui se sont associés à l’occasion d’un
album, « Selective Hearing », sorti chez
Up Above. Sur la scène du Tamanoir,
ils viennent nous présenter « Selective
Afous
Hearing part 2 ». Mélange doux-amer
avec Milk Coffee et Sugar, qui vont si
bien ensemble, au carrefour du slam et
du hip-hop/jazz.
Vendredi 28, à 20 h 30, Open Mic !
Les MC d’Ile-de-France débarquent,
emmenés par le duo MC Kaky Brown/
Dj Junkaz Lou. Soirée micro ouvert,
spontanée et révélatrice de talents. Inscriptions sur place.
Samedi 29 , à 20 h 30, Wladimir An-
selme et ses romances sauvages et
épiques suivies de polars extatiques
et de carnavals glamoureux. Tout cela
pour dire que le personnage, difficilement classable, est à ranger parmi
les francs-tireurs et partisans des têtes
brûlées. Entre Brel, Piaf, Patti Smith,
rock et valse punk, Flow se fait grand
reporter de nos petites et grosses misères, de nos bonheurs aussi. De la
chanson française généreuse.
27, avenue Lucette-Mazalaigue.
Tél. 01 47 98 03 63.
 Un film/un buffet/un concert
Le concert
Crazy Heart Chris Smither
D
e Scott Cooper. À 57 ans, Bad
Blake, chanteur de country, vit
toujours sur la route, jouant des
vieux hits dans des bars de troisième
zone et des salles de bowling. Ce qui
lui reste de célébrité disparaît peu à
peu. Le mieux qu’il puisse espérer aujourd’hui, c’est de faire la première partie de Tommy Sweet, qui fut son jeune
protégé et à qui il a tout appris. De petit
concert en petit concert, la route de Bad
suit son cours, jusqu’au soir où il fait
la rencontre de Jean, journaliste locale.
Bad s’attache plus que d’habitude… 
Projection en VO du 5 au 11 mai.
Mercredi 5 mai. À 18 heures : « Crazy
Heart » de Scott Cooper ; à 19 h 45 :
buffet ; à 20 h 45 : Chris Smither et
Peter Mulvey, Américains, folk et blues.
 Film du mois
Le Mariage à trois
CultUre
Par Jacques Déniel, directeur du cinéma Jean-Vigo. 1, rue Pierre-et-Marie-Curie.
Bandes-annonces : www.ville-gennevilliers.fr Programme sur répondeur : 0 892 68 27 43.
La musique de Chris Smither, guitariste
et auteur-compositeur, s’inspire profondément du blues et de la musique
folk américaine, ainsi que des poètes
et philosophes modernes. En 1962, il
découvre Lighting Hopkins puis Mississippi John Hurt qui vont devenir la
pierre angulaire de ses influences musicales. En 1970, sort son premier album,
« I’m A Stranger, Too ». En mars 2010, il
publie une nouvelle, « Leroy Purcell »,
qui paraît dans « Unplugged in America », ouvrage collectif édité aux éditions
Zanzibar. Chris Smither se produit dans
le monde entier, dans les clubs, les
salles de concert aux États-Unis, Canada, Grande-Bretagne, Irlande, Pays-Bas,
Belgique, et en France, à Gennevilliers,
au cinéma Jean-Vigo. Pour notre plus
grand plaisir (www.smither.com).
Peter Mulvey
Auteur-compositeur-interprète de
folk, Peter Mulvey est originaire de
Milwaukee, Wisconsin. Depuis le début
1990, il trace sa route à travers ses
nombreuses tournées, suivies par un
public passionné, et ses albums tous
acclamés par la critique. Brillant guitariste, d’une finesse et intensité rare, il
nous conte des histoires très personnelles dont les textes intelligents font
souvent référence à la nature, aux animaux, aux arbres mais aussi à toutes
sortes de machines complexes qui volent, roulent, écrivent… Peter Mulvey
a aussi un humour caustique. (www.
petermulvey.com)
D
e Jacques Doillon. Un dramaturge reçoit chez lui les protagonistes de sa nouvelle pièce.
Mais la présence conjuguée de son exfemme, de son nouvel amant et d’une
jeune assistante va rendre la journée
particulièrement tumultueuse, entremêlant création et enjeux sentimentaux et
amoureux.
Le nouveau film de Jacques Doillon
est un régal de cinéma travaillé par le
théâtre. Un grand film servi par une
mise en scène brillante, des comédiens
excellents et des dialogues écrits dans
une belle langue française ciselée. Très
certainement l’un des plus beaux films
français de ces derniers mois. 
Projection jusqu’au 4 mai.
Théâtre
 LES 28 ET 29 MAI, À LA MDC
Mam’selle
Bourgeois
Léger, divertissant, fertile en intrigues et rebondissements, tous les ingrédients du vaudeville sont là avec
« Mam’ selle Bourgeois », écrite par Karima Djelid, de la Compagnie Phénix.
Pour la première fois, Karima et ses huit
comédiens se frottent à la comédie fondée sur des quiproquos et de bons mots.
Antoine, qui joue le rôle d’André Dupré,
libertin à ses heures, détaille le travail à
fournir : « Avec le vaudeville, il faut trouver un rythme, répondre au tac au tac,
avoir une précision de jeu. Cela nous ten-
tait depuis un moment. Maintenant, on
est lancés. » Car le genre demande que
ça claque ! Le langage de l’époque se
prête bien au jeu. « Il y a un côté coquin,
c’est drôle et plein de sous-entendus »,
décrypte Glwadys, qui tient le rôle-titre.
Elle, qui va souvent au théâtre, s’est vite
glissée dans son personnage. Parmi les
nouvelles recrues de la Compagnie, Jodie, 12 ans, tient le rôle de Nicole. Elle
a déjà fait trois ans de théâtre mais c’est
sa première vraie pièce. Sandra, enseignante, est Ninon et s’est aussi jetée
dans le bain. Elle a bien fait du théâtre
au lycée, mais jamais tenu de vrai rôle.
« Quinze ans après, on a davantage d’assurance. » Grande première aussi pour
Fayçal, qui joue Albert Leroy. Il n’imaginait pas le travail qu’un comédien
doit fournir. Mais déjà, il prévient : « Je
connais mon rôle sur le bout des doigts
! » Pour Karima, qui a écrit sa pièce en
un peu plus d’une semaine, la forme du
vaudeville s’est imposée. « J’avais envie de monter quelque chose de léger.
Il faut bien préparer l’histoire au départ, et ne rien laisser de côté, costumes,
techniques, décors… Et puis j’adore les
déguisements ! Se glisser dans une robe
Premier Empire, c’est toujours sympa. »
Dans un dialogue, on tombe sur une
perle : le rappel des tâches qui incombent à la femme, inscrites dans le code
Napoléon.
Bienvenue, donc, à l’Isle-Adam, dans la
demeure de Germain Bourgeois, à l’été
1830…
Vendredi 28, à 20 h 30, et samedi 29 mai,
à 15 heures et 20 h 30. Entrée : 5 et 8 e.
Réservations au 06 16 10 17 15 ou par
courriel : [email protected]
SportS
Autour du ring
Après plusieurs décennies, le Gennevilliers
Boxing club forme toujours de jeunes stylistes qui en ont dans les gants et dans la tête.
Un gala, samedi 15 mai, fera apprécier la nouvelle
génération.
F
rancis Cardenas Castro, figure de
la boxe gennevilloise, est surtout
content de ses poulains, ces huit minimes-cadets (*) qui se sont qualifiés le
week-end de Pâques pour les championnats de France de fin avril (pour les garçons) et de mai (pour l’unique fille). Trop
modeste, l’entraîneur des boxeurs gennevillois depuis 1975, après avoir lui-même
boxé et entraîné à Saint-Denis, ne se vante
pas d’avoir grandement participé à la pérennité d’un club formateur reconnu pour
sa boxe technique et ses arbitres parmi
les meilleurs au niveau régional et national. Récemment encore, ils encadraient la
coupe de France pré-combat et le championnat de France de boxe universitaires.
Une dizaine des jeunes boxeurs prometteurs du Gennevilliers Boxing club sont
d’ailleurs à l’entraînement, ce mercredi
soir d’avril. Il s’agit du groupe compétition que Francis Cardenas couve particulièrement. Un petit footing pour
s’échauffer puis du « shadow boxing »
(sans adversaire) avant d’enfiler les
gants pour de petites reprises sur les
deux rings de la salle du gymnase Au-
Un nouveau
président
En succédant à Hamid Tabich en début
de saison, L’Or Manzangi est devenu le
président du Gennevilliers Boxing club
à 23 ans. Ancien boxeur, champion
de France et membre de l’équipe de
France, une blessure l’a malheureusement obligé à raccrocher les gants.
Éducateur spécialisé à l’origine, il travaille aujourd’hui dans le secteur de la
publicité et de la communication. Très
attaché à son club formateur, le nouveau président a des projets pour son
club comme d’ouvrir une section sportétudes à Gennevilliers ou mettre en
place des événements qui feraient de
la boxe « un sport représentatif de Gennevilliers. » « Pour les jeunes, le sport
est aussi un moyen de développement
personnel », pense L’Or Manzangi.
guste-Delaune. Francis Cardenas mène
l’entraînement de sa voix calme et sûre
tout en caressant des espoirs sur Sofian,
« tout juste 18 ans, très technique, qui voit
clair et qui bouge », qui boxera bientôt à
Poissy à l’occasion d’un gala, ou encore
sur Fares, en observation pour être sélectionné à l’Insep (Institut national des
sports et de l’éducation physique) de Vincennes depuis sa dernière demi-finale régionale. L’entraîneur n’oublie pas de mentionner ses seniors en compétition, Hamid
Belkhir, le fer de lance du club malheureusement blessé en ce moment, Saïd El
Hayani ou Helton Monteiro.
Un club
comme une famille
Voici justement Saïd El Hayani qui arrive pour s’entraîner. Son frère Karim a
dû partir pour le club de Levallois, ville
dans laquelle il a trouvé un travail. Il a
d’ailleurs effectué son premier combat
professionnel le 9 avril et sera l’attraction
du gala du 15 mai à la salle des fêtes de
Gennevilliers (voir encadré). Saïd, qui
est aussi en 1re année de BTS Assurance,
SportS
suit les pas de son frère. Deux fois
champion de France en boxe éducative assaut, troisième des championnats de France amateur l’an
dernier, 27 combats à son actif,
Saïd n’a malheureusement pas pu
boxer en 2010 en raison d’un problème de
dos. « La boxe, c’est la rage et la détermination, estime-t-il. Il faut produire un
effort personnel qui en appelle aussi au
mental, surtout sur la fin des combats. »
Dans sa grande connaissance du « noble
art », Francis Cardenas ne dit pas autre
chose : « La boxe, c’est 30 % de transpiration et 70 % de mental. C’est un sport
rigoureux qui demande de l’abnégation,
un vrai combat avec soi-même. » Pourtant, il sait que la professionnalisation est
très aléatoire, ce qui l’amène à conseiller
à tous les jeunes de plutôt persévérer dans leurs études. Le Gennevilliers
Boxing club ne compte d’ailleurs qu’une
vingtaine de compétiteurs alors qu’une
cinquantaine d’adhérents pratiquent
la boxe loisir ; trente, plus jeunes, la boxe
éducative et une cinquantaine la boxe
thaïe.
Pour la plupart, les encadrants sont d’anciens boxeurs du club, pleins de déférence vis-à-vis de Francis Cardenas.
« J’ai grandi avec lui, raconte Mohamed
Chaibrebbi. Il est comme notre père. »
« C’est une très bonne école ici, avec une
ambiance très familiale », renchérit Fathi
Habassi. En effet, le club connaît des lignées de boxeurs qui viennent profiter de
cette ambiance studieuse et chaleureuse à
la fois. À n’en pas douter, la boxe gennevilloise a su profiter du respect mêlé d’admiration et d’affection qui entoure Francis
Cardenas et ses disciples, jeunes ou plus
âgés.
Jean-Michel Masqué
(*) : Sabrina Oukaci, Anthony Assor, Samir
Belkhir, Akim Bsikri, Sofian Bsikri, Roodley
Cineus, Hadi Delimi, Reda Zerouki.
Contact du club : 06 08 47 62 56.
Gala du 15 mai
La salle des fêtes accueille samedi
15 mai un gala de boxe où les Gennevillois pourront se rendre compte du
talent des boxeurs du Boxing club. Une
séance de boxe éducative précédera
une douzaine de combats amateurs,
avant que Karim El Hayani revienne sur
ses terres pour un combat professionnel contre un adversaire dont on ignorait encore l’identité lors de l’écriture
de ces lignes.
à partir de 19 h 30, à la salle des fêtes,
177, avenue Gabriel-Péri.
SpOrtS
Lundi 3
Football
Stade du Luth
20h : Suburbaine/Kro AS
Samedi 8
Football
Parc des Sévines
16 h 30 : CSMG/Stade Français
Coupe du Monde
Yoola donne accès
(U 15 - 2)
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
16 h 30 : Gennevilliers Soccer/
Châtillon foot
Basket-ball
Gymnase Joliot-Curie
18h : CSMG/CS Clichy (seniors - 2)
Basket Handisport
Gymnase des Grésillons
18h : CVHG/Saint-Herblain
Dimanche 9
Football
Stade Louis-Boury
13 h 30 : CSMG/Nanterre Es 2
(U 19 - 2)
15 h 30 : CSMG/Seizième Es
(seniors - 2)
Stade du Luth
9 h 30 : Olympique gennevillois/
Paris-Ouest
15 h 30 : CSMG/Paris Benfica
(seniors - 3)
Parc des Sévines
9 h 30 : CSMG/Personnel Asnières
(vétérans - 1)
Paris Ouest Atl. AS 6
13 h 30 : CSMG/Antony Sport
(U 19 - 2)
15 h 30 : ATMF/Stade français
Rugby
Stade Claude-Luboz
13 h 30 : CSMG/L’Aigle (réserve)
15h : CSMG/L’Aigle (première)
À
la fois entreprise et association,
Yoola est née de l’initiative de
jeunes Gennevillois autour du
constat que l’accès aux spectacles sportifs ou culturels est souvent très compliqué pour les personnes handicapées.
« La Coupe du Monde de football est notre
événement de lancement, explique Malik
Badsi, Gennevillois de 25 ans, créateur de
Yoola, car c’est vraiment l’événement le
plus intéressant en termes d’image et d’envie. » Après avoir rencontré de nombreuses
sommités mondiales du ballon rond et des
responsables de l’organisation de la Coupe
en Afrique du Sud, Yoola a établi un partenariat avec un tour-opérateur officiel
(Pass For Sport) pour proposer différentes
formules de séjour adaptées aux personnes
handicapées associant transports, excursions et matchs (équipe de France, demifinale, finale…). Près d’une centaine de
personnes handicapées et leurs accompa-
gnateurs, de toute la France et même des
DOM, vont donc partir avec Yoola entre
le 11 juin et le 11 juillet. Les accompagnateurs sont des personnes connues des
handicapés ou d’autres que trouve Yoola,
pour lesquelles l’entreprise diversifie la
recherche de financement. Elle a organisé, par exemple, une quête au Stade
Vélodrome pour quatre supporters marseillais handicapés. Si l’association Yoola
travaille sur le projet gennevillois « Coupe
du Monde pour tous », l’entreprise Yoola
prépare d’autres projets d’envergure : la
Coupe du Monde de rugby 2011, les JO
2012 ou des concerts et spectacles à Paris
et dans sa région. D’ici là, il reste encore
des places pour la Coupe du Monde de foot
pour les personnes handicapées comme
pour les valides ! n
Contacts : www.yoola.fr
ou 01 70 23 28 03.
Lundi 10
Football
Stade du Luth
20h : Suburbaine/Houilles
Samedi 15
Football
Parc des Sévines
16 h 30 : CSMG/Neuilly Olympique
(U 15 - 1)
16 h 30 : CSMG/Salésienne
de Paris 2 (U 15 - 3)
Futsal
Gymnase Paul-Langevin
16 h 30 : Gennevilliers Soccer/
Paris Futsal
CSMG
Nouve@u site internet
O
uvert depuis quelques semaines, le
nouveau site du Club sportif multisport gennevillois a été présenté
officiellement le mois dernier. On y trouve
toutes les informations pratiques concernant les 17 sections sportives que compte
le CSMG mais aussi des photos et vidéos
présentant l’ensemble de ces activités, un
agenda pour assister aux différentes ren-
contres sportives du mois et d’autres informations historiques et juridiques. « Ce
site se veut convivial, informatique et ludique », note le nouveau bureau exécutif,
soucieux de mieux communiquer vers les
nombreux amateurs de sport gennevillois.
n
www.csmgennevilliers.com
Trophée William Gallas
P
our la seconde édition du Trophée
William Gallas – l’international
français du club anglais d’Arsenal
formé au club de Villeneuve-la-Garenne
–, une équipe de jeunes footballeurs
(U15, 13 - 15 ans) portera les couleurs
gennevilloises dans ce qui fait figure
de mini-Coupe des Hauts-de-Seine de
foot à 7, dimanche 2 mai. En effet, les
36 communes du département sont invitées à participer à ce tournoi, les deux
équipes finalistes gagnant le droit d’assister à un match d’Arsenal et de visiter
l’Emirates Stadium où évolue l’équipe
londonienne. Autour des matchs, des
ateliers proposeront différentes animations footballistiques. William Gallas en
personne assistera aux phases finales et
remettra le trophée. n
Boxe
Salle des fêtes
17h : gala de boxe
Athlétisme
Stade Louis-Boury
14h-19h : Rousseau 2e tour FSGT
régional
SpOrtS
Football
Dimanche 16
Football
Stade Louis-Boury
13 h 30 : CSMG/Montrouge
(U 17-1)
15 h 30 : CSMG/Paris Alésia FC
(seniors - 1)
Parc des Sévines
9 h 30 : Amicale 92/Portugais
Puteaux 5
13 h 30 : CSMG/JSC Nanterre 2
(U 17 - 4)
15 h 30 : Fossé-de-l’Aumône/
Villeneuve-la-Garenne
Vendredi 21
Tennis de table
Gymnase Henri-Wallon
20h : CSMG/Taverny
Dimanche 2 mai, de 8 h 30 à 20 heures,
Site sportif Gaston-Bouillant (avenue
Pierre-de-Coubertin) de Villeneuve-la-Garenne. Renseignements : www.tropheewilliam-gallas.com.
Samedi 22
Pétanque
14h-20h30 : concours
Gymnastique artistique
Gymnase Jean-Guimier
13h-20h : coupe des Hauts-de-Seine
Gymnastique
Jeunes talents départementaux
Dimanche 23
Gymnastique artistique
Gymnase Jean-Guimier
8h-21h : coupe des Hauts-de-Seine
Samedi 29
Football
Parc des Sévines
16 h 30 : CSMG/Nanterre ES 2
(U 15 - 2)
Dimanche 30
Football
Stade Louis-Boury
13 h 30 : CSMG/Paris CA (U 19 - 2)
15 h 30 : CSMG/CSM Clamart Foot 2
(seniors - 2)
Stade du Luth
Grèves US
A
lors qu’une équipe masculine
(catégorie Promo) de la Gym
club gennevilloise participera
au championnat de France à Marseille,
le week-end de l’Ascension (du 13 au
16 mai), le club organise le week-end
suivant la Coupe des Hauts-de-Seine
pour les débutants. Environ 35 équipes
devraient y participer, dont deux équipes
féminines gennevilloises du groupe initiation, une équipe féminine du groupe
zone et des garçons en individuel. n
Samedi 22 (de 13 heures à 18 heures)
et dimanche 23 mai (de 9 heures à 18
heures), au gymnase Jean-Guimier.
15 h 30 : CSMG/Clichy-sur-Seine US
2 (seniors - 3)
Parc des Sévines
9 h 30 : CSMG/Paris Alésia FC (vétérans - 1)
Grèves US 5
13 h 30 : CSMG/CSM Clamart Foot
(U 17 - 2)
15 h 30 : ATMF/Paris Descartes 2
EtatCivil
Du 15 février au 15 mars
Naissances
SADIK Abderrahim - BOUJIBAR Adam BOUDIH BEKKOUCHE Adam - KHALDI Adel - KHIRI Alia - BOUMANSOUR
Amel - ZEMIHI Anis - OMRI Aya - BOULHADA Brahim KOKOLO-BIKINDOU Camron - BARON Clément - SBAHI Danya - LAZARE
Devon - NSISITUVUAYO NZINGA Divine - BENKHEROUF Fayçel - ROCTON
genn montmai:Mise en page 1 21/04/10 08:05 Page3
Gabrielle - GUIZA Godo - DOGAN Gule
- CISSE Inaya - PINEDA Jopine-Stefhene
- TAIEB ATTOU Kawthar - ALTENOR
Kevin-Joseph - PORTELA BERRY Lenny
- HAMED KHODJA Lydia - DARTOIS
Lylo - BAKOUMA TCHEUTCHOUA
Léonie - AÏDARA Mahamadou - HUPÉ
Maëlly - DUBEAUX Myriam - MEFTAHI Médina - SANKHARE Mélina - SAADALLAH Mélèk - KHARMALIA Nahil OUARHZANI Nassim - TAKOUCHIAN
Naïl - MÉPHARA Noa - DERIENNIC
Océane - PINEDA Orbanito-Simon PARLOS Orianne - BILLOT Paul - SACI
Rayan - LECHAT Salomé - RAMANANJATO Samitiana - KADAOUI Sana - BUHAI Sebastian BOUZENNA Sirine - ZARBAN Souleïmane - RHANIME Syrine - VEIGA MOREAU Timéo - ELHENDOUZ Younes BAKHAYOKHO Zacharya - BAHHATE
Zahra.
Mariages
BAKRIM Ahmed et HARDID Naïma
- BENNOUIRI Abderrahim et BIFARAAONE Zaynabe - BERJABOTHEMAN Fez et BEN OTHMANE Lamia
- BOUDAOUD Hadj et SERHANI Ka-
rima - CARMINE Frédéric et
BOUTAYEB Khédidja - KEBICHE
Yasmine et BOUDISSA Anissa
- PAMBOU SAKALA Claude et
TANDA Regina.
Décès
BOUZET Jean-Claude - GROUSSAC Anna - SENOUSSAOUI
Keltoum - KOBIAKOVA Zinaida
- SAWICKI Boguslaw - TOUBOULIC Serge - CUZON Christian
- ELSOBKY Ibrahim - MARÉCHAL Pierre - LARHLID Abdelaziz ben Amar - ALLEGRI Giacinto
- AUVRAI Jean- Marie - BARAKA Moulouda - BENIN Hugues
- BENTZ Geneviève - BERTOUX
Emile - BOUAZIZI Nadia - BOURGOIN Roger - CAHEN Fernande CHARRIER Raphaël - COLY Dior
- FRANQUET Germaine - HALABI
Ahmed - LANGLOIS Raymond
- MEHARGA Farida - SÉBERT
Georges - TOURNANT Christiane.
L’Amicale philatélique
tient ses prochaines permanences les dimanches
9 et 23 mai, de 10
heures à 11 h 30, salle
de l’allée de la Maison
pour tous (derrière le cinéma
Jean-Vigo).
Numismatique
L’association numismatique tient également
permanence samedi 29 mai, de
9 heures à 12
heures, à l’Espace
Grésillons, 28, rue
Paul-Vaillant-Couturier.
Impôts :
du changement
Le 1er étage a vécu. Depuis le 12 avril
dernier, la Trésorerie générale est désormais installée au 3e étage de la tour. Elle
est ouverte du lundi au vendredi, de 8 h
45 à 12 heures et de 13 h 30 à 16 h 15.
Le 3e étage abrite également le service
des impôts aux entreprises.
Le Centre des finances publiques, lui,
reste au 4e étage. Il reçoit les déclarations de revenus, les déclarations H1,
H2, de modification des consistances
foncières. Il assure l’assiette et la liquidation de l’impôt sur le revenu, de la
taxe d’habitation et de la taxe foncière.
Par ailleurs, les déclarations de revenus
2009 sont à déposer jusqu’au 31 mai.
Bons plans
à l’Espace
À l’Espace jeunesse, on peut accéder à
des annonces, rédiger son CV, recevoir
des conseils sur les techniques de recherche d’emploi et la manière de préparer un entretien d’embauche. On peut
aussi trouver des informations et renseignements de toutes sortes en piochant
dans le fonds documentaire, et trouver
de bons plans pour de bonnes adresses
d’auberges de jeunesse.
JEUNESSE
Pratique
Philatélique
Un job
pour l’été
n Trouver un job estival ? Pour éviter un parcours de combattant, ce qu’il faut savoir pour
mettre tous les atouts de son côté.
C
ommencez par le faire savoir et
faites jouer le réseau familial
et amical. Renseignez-vous sur
les sites institutionnels ou spécialisés,
auprès des secteurs qui recrutent des
saisonniers, comme les milieux agricoles, le commerce… N’hésitez pas
à mentionner sur votre CV d’autres
expériences professionnelles (stages,
bénévolat…). Le fait de parler une ou
plusieurs langues étrangères peut vous
ouvrir des portes dans les domaines
de l’accueil, du tourisme, de l’hôtellerie-restauration… Dans les métiers
de la presse, on recrute des étudiants
pour des résumés d’émissions TV ou
des référencements de sites internet,
pour vendre des abonnements dans
les écoles ou sur
les campus
d’université, pour
le portage à
domicile des
journaux ou la
vente à la criée.
Enfin, à ne
pas
négliger, avant de dénicher un job,
délimitez la zone géographique pour
vous éviter de longs, fatigants et coûteux transports.
Au rayon des droits, quel que soit le
job, la rémunération ne doit pas être en
deçà du smic horaire brut (8,86 euros).
Un job, même d’été, est un contrat de
travail comme un autre qui demande
de l’attention. Qu’il soit d’une semaine, à temps plein ou à temps partiel, il compte dans le calcul des points
retraite. Il faut donc penser à garder
ses fiches de paie.
Une fois la période de travail terminée, l’employeur doit vous remettre
certains documents à conserver : un
certificat de travail, qui doit comporter la fonction occupée, les dates
d’embauche et de fin de contrat ; une
attestation de travail ; éventuellement,
le reçu pour solde de tout compte.
Au rayon des devoirs, il faut aussi déclarer ses revenus, avec ceux de vos parents ou individuellement. Pour savoir
ce qui est le plus avantageux – plusieurs facteurs entrent en ligne
de compte : nombre de parts,
revenus… –, vous pouvez estimer le montant à payer sur
le site www.impots.gouv.fr.
En cas de travail à mi-temps,
il y a peu de chance que vous
soyez imposable… n
M. C.
L’Espace jeunesse est ouvert les lundis
et jeudis, de 14 heures à 18 heures ; les
mardis, de 14 heures à 20 heures ; les
mercredis de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14
heures à 18 heures ; les vendredis, de
9 h 30 à 12 h 30. Courriel : [email protected]
CourRier
Chers lecteurs, nous vous rappelons que cette page est la
vôtre ! Merci de continuer à nous écrire. N’oubliez pas
de nous autoriser à reproduire un extrait de votre lettre
avec votre signature ou vos initiales et, le cas échéant,
votre lieu de résidence ou votre quartier. Vous pouvez
aussi nous adresser un courrier électronique à daniele.
[email protected]
Tri
sélectif
En faisant un tri
dans mes placards,
j’ai récemment
retrouvé un vieux
radio-réveil et un sèchecheveux qui ne fonctionnent plus. Comment m’en
débarrasser ?
L. M.
Chaque premier lundi du
mois, dans le cadre de la
collecte des encombrants, la
Ville organise le ramassage
des déchets d’équipements
électriques et électroniques
(DEEE), et récolte l’ensemble de ces appareils,
les plus petits comme les
plus gros. Ils sont ensuite
acheminés vers la déchèterie. Vous pouvez également déposer ces déchets
directement à la déchèterie,
ouverte du lundi au samedi,
sauf les jours fériés, de 9
heures à 18 h 30.
Par ailleurs, les 10, 11 et
12 mai prochains, à La
Défense, à l’initiative du
Syelom, un stand sera mis
en place de 8 heures à 17
heures entre le Cnit et la
Grande Arche, pour permettre à chacun de s’informer et de se dessaisir gratuitement de DEEE.
La collecte
des ordures
ménagères s’effectue
deux fois par semaine
dans l’habitat
pavillonnaire
Secteur Ouest
Secteur Est
Luth
Chevrins - Cité jardin
Agnettes
Chandon-Brenu - Sévines
Zone industrielle
Grésillons
Village
Lundi
Vendredi
Mardi
Samedi
Pour tout renseignement, contacter
Gennevilliers propreté :
01 40 85 60 10
LES ENCOMBRANTS
La collecte des objets encombrants
s’effectue le premier lundi de chaque mois,
dès 6 heures du matin, sur l’ensemble de la ville.
Prochains passages :
le 3 mai
et le 7 juin
Gennevilliers Propreté : 01 40 85 60 10
Gennevilliers Magazine Mai 2010 no203
177, avenue Gabriel-Péri 92230 Gennevilliers - Tél. 01 40 85 66 66 - Fax 01 40 85 68 98 www.ville-gennevilliers.fr
n Directeur de publication : Olivier Mériot n Rédactrice en chef : Danièle Salque-Tselouiko (01 40 85 64 85)
[email protected] n Rédaction : Martine Chaymotty (01 40 85 64 89) - Fabienne Dagouat (01 40 85 64 82)
- Frédéric Lombard (06 81 90 54 00) - Jean-Michel Masqué - Yves Schebat (01 40 85 64 75) - Clémentine Vitelotte n Photographes : Didier Comellec - Christophe Couffinhal n Imprimerie : LNI (01 40 85 74 85) n Publicité : HSP (01 55 69 31 00)
n Dépôt légal : mai 2010.
Santé
Dimanche 2 mai : Cougouliegne, 78, avenue Gabriel-Péri.
Dimanche 8 mai : Motaouakkil, centre commercial du Luth, 22, avenue du Luth.
Centres
municipaux de santé
Dimanche 9 mai : Galou-Guerrero, 6, rue Gérard-Philipe
92390 Villeneuve-la-Garenne.
- 3 , rue de la Paix
01 40 85 66 50
- 8 0, avenue Chandon
01 40 85 48 20
Jeudi 13 mai (Ascension) : Crosnier-Berthelier, 38, avenue de Verdun
Dimanche 16 mai : Djebnoun, 9, place du Berry 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Dimanche 23 mai : Le Suez, 19, rue du Haut-de-la-Noue
Dimanche 30 mai : Abidi, 12, avenue Lénine.
Dimanche 6 juin : Ndika, 69, avenue Jean-Moulin 92390 Villeneuve-la-Garenne.
Urgences
18
Service médical d’urgence : 15
Samu social :
(numéro national gratuit)
115
01 40 50 34 34
SOS suicide :
Secours adolescents
suicidaires :
01 44 75 54 54
Allô Enfance maltraitée :
(24h/24)
119
Commissariat
de police :
01 40 85 14 31
Gendarmerie
nationale :
Écoute Enfance :
(8h30/23h)
01 42 42 02 42
Clinique Chandon : 01 47 98 79 35
SOS médecins 92 : 01 47 07 77 77
SOS 92
(garde et urgences médicales) :01 46 03 77 44
Centre antipoison : 01 40 05 48 48
Urgences
dentaires : 0800 00 92 92
01 47 78 78 34
SOS vétérinaires : 01 47 45 51 00
Vétérinaires
à domicile (24h/24) : 01 47 46 09 09
Hôpital
Louis-Mourier :
01 47 60 61 62
Hôpital
Beaujon :
Fichier canin :
(identification tatouages)
01 49 37 54 54
01 40 87 50 00
SPA :
01 47 98 57 40
Hôpital
Max-Forestier :
01 47 69 65 65
EDF :
GDF :
0810 333 092
0810 433 192
Femmes victimes
de violences 92
01 47 91 48 44 de 9 h 30 à 17 h 30
Pratique
l Passeport, carte d’identité
(affaires civiles, rez de chaussée)
01 40 85 60 90
l Naissances, mariages, décès
(affaires civiles)
01 40 85 63 80
l Aide au logement (5e étage)
01 40 85 62 76
l Permis de construire
(15e étage)
01 40 85 63 84
l Centres de loisirs maternels
(7e étage)
01 40 85 64 47
l Centres de loisirs primaires
(7e étage)
01 40 85 65 37
l Service vacances 4-17 ans
(7e étage)
01 40 85 65 46
Violences conjugales femmes
info services
39 19 - de 7 h 30 à 23 h 30
l E n mairie
l Club “11-14” (8e étage)
01 40 85 65 58
l Service jeunesse (8e étage)
01 40 85 65 59
l Conseil local de la jeunesse
(parvis mairie)
01 40 85 65 68
l Affaires scolaires (9e étage)
01 40 85 64 25
l Activités sportives (8e étage)
01 40 85 65 70
l Action sociale retraités
(rez-de-chaussée, mairie)
01 40 85 65 96
l Centre des impôts (4e étage)
01 40 85 43 00
l Quotient familial, inscriptions
scolaires (démarcherie)
01 40 85 62 52
Centre de planification
et d’éducation familiale
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 66 83
Espace santé-jeunes
- 66, rue Pierre-Timbaud
01 40 85 67 62
Lundi 24 mai (Pentecôte) : Vaxinghiser, 47, avenue des Grésillons.
Sapeurs-pompiers :
UtiLe
Pharmacies de garde
CDAG
- Centre de dépistage anonyme
et gratuit 01 40 85 48 20
Consultation médicopsychologique
- 01 41 47 94 80
Hôpital St-Jean
- 01 40 80 66 66
Vie libre
- 06 75 99 67 15
Drogue info-service
- 0800 23 13 13
Centre Magellan
(cure ambulatoire en alcoologie)
- 01 41 21 05 63
Sequanaciat
(accueil, soins aux toxicomanes)
01 47 99 97 16
Siadpa (Service Infirmier d’Aide
à Domicile aux Personnes Agées)
- 01 40 85 65 75
Mairie de Gennevilliers
01 40 85 66 66
Les Marchés
Une centaine de commerçants à
votre service, cinq fois par semaine,
de 8 heures à 13 heures.
n En dehors de la mairie
n Vaccinations gratuites
01 40 85 66 97
n Maison des sportifs
01 41 21 22 60
n Pôle emploi
01 41 47 22 40
Aux Grésillons :
mercredis et samedis,
39, avenue des Grésillons
Au Village :
mardis, vendredis et dimanches,
62, rue Pierre-Timbaud.
Mini-marché du Luth:
lundis et jeudis de 15 h à 19 h
parking du centre commercial.
n Plie
01 40 85 66 04
n Boutique Club emploi
01 40 85 67 80
n Circonscription vie sociale
assistantes sociales
01 41 21 14 50
n Mission locale
01 41 21 40 20
n Coordination gérontologique
01 40 85 67 25
n Maison du tourisme
Office municipal des loisirs
01 40 85 48 12
Office de tourisme
Syndicat d’initiative
01 40 85 48 11
n Déchèterie
93, rue des Cabœufs
01 46 17 01 64
LIBRE EXPRESSION LIBRE EX P
Les groupes
du conseil municipal
s’expriment sur les thèmes
de leur choix
Groupe communiste, alternative citoyenne,
républicain et parti de gauche
Élus socialistes et républicains
Les Verts
Arielle Vermillet-Parry
Souad Zakri
Anne Adouche
Pour
la démocratie locale
Où est passé le plan
Espoir banlieues ?
Hôpital en danger !
Réforme territoriale… ce n’est pas qu’un
débat parlementaire ou une affaire d’élus, il
s’agit de notre vie quotidienne, et de notre
démocratie. Le gouvernement engage un
vrai processus d’élimination d’acquis historiques.
Celle-ci est une nouvelle organisation des
collectivités imposée par l’État. Il s’agit de «
simplifier » le paysage institutionnel en « favorisant » les regroupements des communes,
mais aussi de créer des métropoles aux pouvoirs exorbitants (+ de 450 000 habitants).
Dès la fin 2011, les préfets doivent finaliser un schéma départemental des intercommunalités, et en 2014 la carte intercommunale doit être achevée. C’est donc au pas de
charge « sarkozien » qu’est engagée cette réforme. L’objectif réel est de réduire l’action
publique, d’éloigner le citoyen du pouvoir et
de porter atteinte à la démocratie locale. Ce
qui se passe à la Défense en est un exemple.
Nous ne devons pas subir ces décisions arbitraires, et devons refuser d’entrer dans ces
logiques dangereuses de concurrence entre
les territoires.
Il est fondamental que ces choix de périmètres, de mutualisation émanent des territoires eux-mêmes, des citoyens et des élus.
Si intercommunalité il y a, elle doit d’abord
être un espace de coopérations, de mutualisations utiles aux citoyens. C’est un travail de
dialogue innovant en appui sur nos valeurs et
principes qui peut permettre la construction
de nouvelles ambitions publiques. Un projet
partagé suppose que l’échelle communale
soit reconnue dans sa dimension de proximité et de décisions. Les Gennevillois doivent
donc être informés, concertés et associés à la
construction de ces projets, ils doivent pouvoir, avec leurs élus, s’approprier les enjeux.
Nous y veillerons, car nous savons que les
Gennevillois peuvent peser et permettre de
porter haut nos exigences de progrès et de
services publics ambitieux pour le mieux
vivre du plus grand nombre.
Après de longues attentes, le gouvernement annonce enfin la mise en œuvre
effective des premières mesures du plan
Espoir banlieues porté, depuis les salons
de l’Élysée, par Nicolas Sarkozy et Fadela
Amara.
Composé pour l’essentiel de mesurettes en
direction des jeunes, ce plan ne comporte
aucune proposition immédiate pouvant
impliquer les grands ministères, comme le
Logement ou l’Éducation nationale, les arbitrages étant renvoyés à plus tard. Ce plan
n’est en fait qu’un recyclage de recettes
des plans banlieues précédents, parfois
supprimées par la droite elle-même. Son
financement est lui-même issu d’un recyclage de crédits (contrats de ville, Grenelle
de l’environnement, collectivités locales),
alors que le budget du ministère de la Ville
est en baisse de 6 % en 2010…
Finalement, la politique du gouvernement
en matière de politique de la ville tend à
exclure, séparer, différencier et spécialiser
les personnes comme les lieux.
Au contraire, les socialistes s’inscrivent
dans une politique durable et solidaire
dans les quartiers où les besoins sont
considérables. On le voit à Gennevilliers,
le financement des associations est souvent mis à mal par les restrictions budgétaires du gouvernement, qui préfère renflouer les banques plutôt que soutenir les
actions de médiation sociale, d’aide aux
devoirs, d’actions caritatives, culturelles
ou sportives.
Une ville c’est le reflet d’une politique
ambitieuse au service des citoyens, et les
socialistes de Gennevilliers sont et seront à
vos côtés pour défendre cet idéal commun.
Pour nous écrire : Parti socialiste de Gennevilliers BP 10 92237 Gennevilliers cedex.
Comme tous les services publics, l’hôpital
souffre de la RGPP (révision générale des politiques publiques).
En effet, en application de la loi Bachelot, le
conseil d’administration de l’AP-HP a décidé,
le 3 juillet 2009, sous prétexte de réduction des
déficits publics, de regrouper les 37 hôpitaux
de l’AP-HP en 12 groupes hospitaliers, avec
au passage la suppression de 5 000 emplois
de médecins, d’infirmières, d’aides-soignants,
d’agents administratifs et de services.
Ce vote en faveur des regroupements doit être
annulé, conformément au vœu adopté le 8 décembre 2009 par le conseil municipal de Clichy.
Cela est d’autant plus urgent que les Agences
régionales de santé (ARS), créées par la loi Bachelot, visent à remettre en cause notre système
national de santé.
L’hôpital Beaujon est particulièrement touché,
puisqu’il est prévu de supprimer le service des
urgences qui accueille chaque année 30 000 patients, de supprimer le service de psychiatrie,
d’abandonner la construction de la nouvelle
maternité…
À terme, ce que cherche ce gouvernement,
c’est la mort de la santé publique au profit de la
privatisation de la santé où seuls les plus aisés
pourront se soigner.
Les Verts ont toujours soutenu des services publics de qualité pour tous et continueront de le
faire.
Il y a de l’argent pour la santé publique, mais
il faut la volonté politique de maintenir l’accès
aux soins dans les meilleures conditions pour
tous.
Beaucoup de Gennevillois sont déjà allés aux
urgences de Beaujon, moi la première. L’attente
y était déjà souvent longue. Cela sera forcément
bien pire en cumulant les patients qui seraient
allés à Beaujon avec ceux des autres hôpitaux
des environs.
L’hôpital Beaujon ne doit pas mourir, mais doit
rester un hôpital de haut niveau. Il y va de notre
santé et de celle de nos proches.
Les Verts défendront le maintien des services
de Beaujon, comme des hôpitaux des environs.
PRESSION LIBRE EXPRESSION
Les contributions
publiées
dans ces pages
n’engagent pas
la rédaction
de Gennevilliers
Magazine
Union des Gennevillois
Gennevilliers pour tous
Rassemblement pour Gennevilliers , UMP
Patrick Théret
Isabelle Guichard
Christian Cléro
Conseils de quartier
Boycott contre
l’apartheid en Palestine
Jour de deuil
Les conseils de quartier viennent d’élire
leurs membres faisant ainsi une réalité
d’un projet qui nous tient à cœur. À travers ces conseils, les habitants vont être
associés directement et être décisionnaires sur des aspects importants de leur
vie quotidienne dans leurs quartiers.
Que ce soit pour les loisirs ou pour des
travaux à réaliser, tout le monde pourra
prendre part aux discussions qui précéderont les prises de décisions. Trop
souvent, les décisions sont prises bien
loin des habitants et ceux-ci regrettent
souvent de n’être pas écoutés quand ils
font part de problèmes se passant près
de chez eux.
Avec les conseils de quartier, les riverains pourront être au cœur de la politique communale en étant eux-mêmes
des acteurs et non plus seulement des
citoyens passifs. Mais pour cela il faut
que chacun se sente concerné par ce
qu’il se passe au pied de son immeuble,
au coin de sa rue. C’est de la responsabilité de chaque habitant que de participer
aux instances qui les représentent. Les
conseils de quartier sont de celles-là. Il
est important que tous et toutes viennent
assister et participer aux discussions sur
le devenir du quartier. Il n’est pas besoin
d’être un grand spécialiste de l’urbanisme mais partager avec les autres son
bon sens sera utile. Faire part de son expérience peut suffire à faire émerger des
projets novateurs pour la vie de chaque
jour. Les conseils de quartier, c’est l’affaire de tous. Un peu de bonne volonté
de la part de chacun d’entre nous en fera
des lieux de créativité pour l’avenir de la
commune.
La société civile palestinienne a lancé en
2005 un appel au Boycott, aux Désinvestissements et aux Sanctions contre l’État d’Israël (BDS) jusqu’à la fin de l’occupation des
territoires palestiniens.
Loin de chercher une solution juste, les gouvernements israéliens s’engagent toujours
plus dans la violence de l’occupation, de la
colonisation, la violation des droits humains
et du droit international. Avec la construction
du Mur, c’est un apartheid qui est installé,
comme l’était l’Afrique du Sud.
Boycotter, c’est refuser d’acheter, de
consommer les produits et services de l’économie israélienne, de participer à toute action culturelle, sportive…
Pour une grande part, l’importation de ces
produits est illégale, car ils sont marqués
Made in Israël alors qu’ils sont fabriqués
dans les colonies, donc en territoire palestiniens occupé, par exemple les produits Soda
Club en vente notamment à Darty. Mais difficile de repérer les lieux de fabrication, c’est
une des raisons pour boycotter l’ensemble
des produits venant d’Israël, mais c’est aussi
parce que le boycott est efficace s’il vise plus
large que notre consommation individuelle :
Boycotter, c’est aussi demander la suspension des accords de coopération entre l’Union
européenne et Israël, l’arrêt des collaborations entre universités, entre clubs sportifs,
dénoncer les entreprises qui collaborent et
qui profitent de l’occupation des territoires
palestiniens (Veolia, banque Dexia…), participer aux campagnes d’information et de
mobilisation.
Les hypermarchés comme celui de notre
centre-ville sont aussi très engagés dans la
vente de produits israéliens, commercialisés
sous son nom (lingettes, jus multifruits et de
pamplemousse…).
Le boycott contre l’Afrique du Sud a beaucoup aidé à la fin du régime d’apartheid
(les Noirs n’avaient pas les mêmes droits,
devaient vivre dans des villes séparées). Participons aujourd’hui à un même mouvement
antiraciste et pour la justice !
[email protected]
C’est avec une profonde tristesse que
nous vous faisons part du décès de Monsieur Christian Cléro, survenu le samedi
10 avril, à l’âge de 64 ans, des suites
d’une longue maladie.
Militant depuis 40 ans au sein de l’opposition municipale de Gennevilliers,
cet élu aura marqué de son empreinte
et de son charisme l’esprit politique de
notre ville.
Nous présentons à sa famille ainsi qu’à
ses proches nos plus sincères condoléances.
_________________
Rendons hommage aujourd’hui à ces
hommes et à ces femmes sans qui rien
ne serait possible.
Éteindre un incendie, appréhender un
malfaiteur, porter secours à un individu
en détresse, sauver une vie parfois au
péril de la leur, c’est le lot quotidien
de toutes celles et de tous ceux qui ont
choisi d’être au service de la collectivité
et de la nation.
Qu’ils soient professionnels ou bien
bénévoles, sapeurs-pompiers ou sauveteurs secouristes, policiers ou techniciens de maintenance, le groupe UMP
s’associe aux familles des victimes qui
dans le chagrin et la douleur ont perdu
un être cher ou vu un de leurs proches
blessés dans l’accident de l’usine
Carbone Lorraine, survenu mercredi 7
avril à 4 h 20 du matin.
ContActs
Jacques Bourgoin
Maire
de Gennevilliers,
Conseiller général
des Hauts-de-Seine
Pour écrire aux élus par courrier électronique,
taper en minuscules et sans espace
pré[email protected]
Tél. 01 40 85 62 23
Roland
Muzeau
Marc Hourson
Arielle Vermillet-Parry
3e adjoint
2 adjointe
e
Député, 1 adjoint
er
Président de l’Office public de
l’Habitat, vie associative, tourisme,
commerces, fêtes et cérémonies,
marchés aux comestibles,
anciens combattants.
Vie démocratique et citoyenne,
lutte contre les discriminations,
politiques de l’insertion et de l’emploi,
prévention-sécurité,
restauration municipale.
Urbanisme et aménagement,
action foncière,
développement économique,
communication.
Tél. 01 40 85 62 33
Tél. 01 40 85 62 31
Tél. 01 40 85 62 30
Martine Monsel
Mohamed Bellouch
4 adjointe
5 adjoint
Logement, résorption
habitat insalubre, lutte
contre les expulsions,
Grand projet de ville du Luth
et des Grésillons.
Solidarité, action sociale,
quotient familial,
coopération
internationale
et jumelage.
Tél. 01 40 85 62 37
Tél. 01 40 85 62 35
Latifa Meya
6e adjointe
e
e
Droits des femmes,
prévention et promotion
de la santé, crèches,
haltes-garderies,
relais assistantes
maternelles.
Tél. 01 40 85 62 33
Olivier Mériot
Richard Merra
7e adjoint
9e adjoint
Sandrine Hertig
Finances et budget,
personnel communal
et moyens des services,
affaires civiles et générales,
propriétés communales
extérieures, élections.
Enseignement maternel,
élémentaire, secondaire
et supérieur, service public
communal dans les écoles
maternelles et élémentaires.
8e adjointe
Culture et développement culturel.
Tél. 01 40 85 62 35
Tél. 01 40 85 62 33
Tél. 01 40 85 62 32
Yasmina Attaf
10 adjointe
e
Muriel Goudou
Abdelhakim Sari
12e adjointe
11e adjoint
Espaces verts,
développement durable,
environnement, transport
et circulation, infrastructures
et bâtiments communaux,
voirie-assainissement.
Enfance, centres de loisirs
maternels et primaires,
centres de vacances,
interclasse.
Tél. 01 40 85 62 31
Sports, associations
sportives et école
municipale des sports.
Tél. 01 40 85 62 31
Conseillers municipaux délégués
Tél. 01 40 85 62 32
Élus référents des quartiers et co-présidents du bureau des conseils de quartier
Anissa Ben Lahcene Préadolescence.
Joëlle MutisRetraités, coordination gérontologique,
activités intergénérationnelles.
Laurent NoëlSécurité publique liée aux installations classées.
Jean-François BurgosCharte Ville-Handicap, démocratisation
de l’accès au numérique et
au développement du très haut débit.
l
Zine Boukriche Jeunesse
Anne-Laure PerezConseil consultatif des services publics.
Marcelle Rohr Associations caritatives et épicerie sociale.
Votre député
Roland Muzeau
Député, premier adjoint
www.roland-muzeau.org
Tél. 01 40 85 62 30
l
l
Laurent Noël - Chevrins l Martine Monsel - Luth
Yasmina Attaf - Agnettes l Muriel Goudou - Grésillons
Carole Lafon - Village l Joëlle Mutis - Fossé-de-l’Aumône
l
Yvette Ouchikh - Chandon - Brenu - Sévines
Conseillers municipaux aux responsabilités spécifiques
l
Patrick Théret - Patrimoine, mémoire de la ville
et de la population
l
Jacqueline Fleuret - Présidente d’Agir
l
Zine Boukriche - Président de la Mission locale.
Vos conseillers généraux
Jacques Bourgoin
Patrice Leclerc
Tél. 01 40 85 62 23
www.patrice-leclerc.org
Tél. 01 40 85 62 24
(canton nord)
(canton sud)
Gennevilliers choisit le
développement durable
éco
oquartie
er
Ene
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gie
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renou
uvelable
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