la dance project benjamin millepied soirée américaine ballet

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L. A. DANCE PROJECT
BENJAMIN MILLEPIED
SOIRÉE AMÉRICAINE
15/16/17/18 SEPT | 2016
Trilogy | Chorégraphie Benjamin Millepied
Duets | Chorégraphie Martha Graham
Helix | Chorégraphie Justin Peck
Quintett | Chorégraphie William Forsythe
BALLET NATIONAL
DE NORVÈGE
INGRID LORENTZEN
A SWAN LAKE
ALEXANDER EKMAN
29/30/31 MARS | 2017
BALLET DE L’OPÉRA
DE ROME ELEONORA ABBAGNATO
LA CHAUVE-SOURIS
ROLAND PETIT
13/14/15 JANV | 2017
La Chauve-Souris | Chorégraphie Roland Petit
Orchestre Lamoureux, direction David Garforth
BALLET DU CAPITOLE
DE TOULOUSE
KADER BELARBI
LE CORSAIRE
20/21/22 juin | 2017
Le Corsaire | Chorégraphie Kader Belarbi
A Swan Lake | Chorégraphie Alexander Ekman
CORÉALISATION PRODUCTIONS INTERNATIONALES ALBERT SARFATI / THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
CORÉALISATION
PRODUCTIONS INTERNATIONALES ALBERT SARFATI THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
TRANSCENDANSES
SAISON 2016|2017
La série TranscenDanses voit le jour en septembre 2014, à l’initiative des Productions Internationales
Albert Sarfati, en collaboration étroite et avec le soutien du Théâtre des Champs-Elysées.
Pour cette troisième édition, Benjamin Millepied ouvrira les festivités et nous présente, pour la première
fois avenue Montaigne, sa compagnie L.A DANCE PROJECT avec un programme riche et varié, tout à
l’image de cette jeune et dynamique troupe. Plusieurs premières au programme : Trylogie Part 3, de Benjamin
Millepied, Helix de Justin Peck - chorégraphe en résidence au New York City Ballet - sur une partition
de Esa-Pekka Salonen , et trois duos inédits de Martha Graham Moon, Stars et White. William Forsythe
clôturera cette intense soirée avec Quintett, hymne à la vie sur une musique de Gavin Bryars, Jesus’ blood
never failed me yet.
En 1979, Roland Petit présente, avec les Ballets de Marseille pour la première fois au Théâtre des
Champs-Elysées, sa toute dernière création, la Chauve-Souris, sur la très célèbre musique de Johann
Strauss II. Albert Sarfati est le producteur, Zizi Jeanmaire et Luigi Bonino portent les rôles titres. Presque
une affaire de famille… Jamais redonné à Paris, ce ballet est de nouveau à l’affiche grâce à Eleonora
Abbagnato (Étoile de l’Opéra de Paris et désormais Directrice du Ballet de l’Opéra de Rome) qui nous
présente sa prestigieuse compagnie pour la première fois à Paris. L’Orchestre Lamoureux, sous la direction
de David Garforth, interprétera la partition musicale.
Les danseurs du Ballet de Norvège nous avaient éblouis dans leur magnifique interprétation des pièces
de Jiri Kylián, en ouverture de la première saison de TranscenDanses. Ils sont de retour et ne manqueront
pas de surprendre à nouveau sur cette très contemporaine et « aquatique » version du Lac des Cygnes du
talentueux chorégraphe suédois Alexander Ekman. Un Swan Lake sans Tchaïkovski mais sur une création
musicale de Mikael Karlsson, des cygnes blancs et noirs qui voguent dans une version spécialement
adaptée pour les rives du plateau du Théâtre des Champs-Elysées.
Il paraissait alors logique de clôturer notre saison avec Kader Belarbi, chorégraphe averti de près de trente
ballets et directeur du Ballet du Capitole de Toulouse depuis 2012. Il fut l’un des premiers à s’intéresser de
près à ce « Corsaire », ballet en trois actes que Marius Petipa rendît célèbre. Un répertoire classique, remis
au goût du jour par l’un de nos grands artistes français, et interprété par l’une de nos très belle compagnie
métropolitaine pour la première fois à Paris.
Découvrir toujours, s’émouvoir passionnément, ne jamais cesser de s’émerveiller de la fusion des sens,
du langage du corps, de la transmission du geste et de la magie des créateurs. TranscenDanses défend,
encore et plus que jamais, toutes les danses d’hier, d’aujourd’hui et certainement de demain…
L. A. DANCE PROJECT
BENJAMIN MILLEPIED
SOIRÉE AMÉRICAINE
15/16/17 SEPT | 2016 | 20H
18 SEPT | 2016 | 17H
TRILOGY (part 3) création française
chorégraphie Benjamin Millepied
musique originale Andy Akiho
Commande de Van Cleef & Arpels
DUETS
Moon, Star, White première européenne
chorégraphie Martha Graham
musique Cameron McCosh
(musique du documentaire de 1957 sur Martha Graham : A Dancer’s world :
Martha Graham and her dance company).
HELIX première européenne
chorégraphie Justin Peck
musique Esa-Pekka Salonen
costumes Janie Taylor
QUINTETT
chorégraphie, scénographie, lumières William Forsythe
En collaboration avec Dana Caspersen, Stephen Galloway, Jacopo Godani,
Thomas McManus et Jone San Martin
musique Gavin Bryars (« Jesus’ Blood Never Failed Me Yet »)
costumes Stephen Galloway
Avec les danseurs du L. A. Dance Project
Musique enregistrée
TARIFS : 15€ - 40€ - 60€ - 78€ - 95€
© Ryan Schude
© Ryan Schude
L. A. DANCE PROJECT
BENJAMIN MILLEPIED
À PROPOS DU SPECTACLE
NOTE D’INTENTION
« Il a provoqué une onde de choc dans le monde du
ballet qui cherchait un successeur à George Balanchine
et à Jerome Robbins ».
Étoile du New York City Ballet, Benjamin Millepied
s’est approprié ce double héritage pour s’inventer un
style propre et unique. En 2011, il quitte le New York
City Ballet et se lance, en 2012, dans une nouvelle
aventure artistique : la création du L.A. Dance Project.
Plus qu’une simple compagnie de danse, ce foyer de
création, pensé comme un collectif de créateurs, s’est
imposé d’emblée grâce à des danseurs solistes d’exception et des programmes ouverts à d’autres horizons.
“ J’aime ce Théâtre à l’architecture élégante. J’aime
surtout qu’il fut conçu pour y présenter une programmation inédite et résolument moderne. Le principe
des collaborations d’artistes, rendu célèbre par les
Ballets Russes, n’a rien perdu de sa force créative
aujourd’hui. J’y trouve encore l’inspiration. C’est un
bonheur pour moi d’introduire L.A. Dance Project
au public de TranscenDanses au Théâtre des
Champs-Elysées ”.
En 2016, le L.A. Dance Project investira la scène du
Théâtre des Champs-Elysées, pour l’ouverture de
TranscenDanses, avec un programme à la hauteur de
l’événement, réunissant quatre chorégraphes marqués
par l’école américaine. Conjuguant virtuosité du classicisme moderne et électricité contemporaine, le collectif
promet de bouleverser notre perception de la danse
avec : une création de Benjamin Millepied, une création
de Justin Peck (jeune soliste du New York City Ballet),
le fameux Quintett, chef-d’œuvre lyrique de l’immense
William Forsythe, et une œuvre inédite associant trois
duos issus du répertoire de Martha Graham, figure
emblématique de la Modern Dance américaine.
BENJAMIN MILLEPIED
Benjamin Millepied
Directeur fondateur
Né en France, Benjamin Millepied est initié à la danse
dès l’âge de huit ans par sa mère, Catherine Flori,
professeur de danse contemporaine. De treize à seize
ans, il étudie au Conservatoire national supérieur
de musique et de danse de Lyon. Durant l’été 1992,
il effectue un stage à la School of American Ballet.
L’année suivante, il en devient élève à temps plein,
après avoir obtenu une bourse du Ministère français
des Affaires étrangères. Il remporte le Prix de Lausanne
en 1994 et, la même année, Jerome Robbins le choisit
L.A DANCE PROJECT
Depuis que le chorégraphe/danseur Benjamin Millepied
s’est installé à Los Angeles, il y a trouvé l’inspiration
pour sa dernière aventure artistique, le L.A. Dance
Project. Plus qu’une simple troupe de danse, le L.A.
Dance Project est un collectif de créateurs qui cherche
à présenter la danse dans toutes ses formes en multipliant les collaborations avec des jeunes artistes en
devenir et des figures emblématiques du paysage
artistique.
Benjamin Millepied rêve « d’un compagnonnage d’artistes et d’un collectif de créateurs parce que la danse
est disséminée partout. Un projet autour de la danse
et de tout ce qu’elle peut représenter aujourd’hui ».
Il s’entoure alors de Nico Muhly (compositeur), Charles
Fabius (producteur), Matthieu Humery (conseiller d’Art) et
Dimitri Chamblas (producteur audiovisuel). Christopher
Wool et Mark Bradford sont les deux premiers artistes
plasticiens invités à collaborer avec le groupe.
L.A. Dance Project cherche à redéfinir la notion même
de collaboration artistique, au théâtre ou hors les
murs, et présente ses tous premiers projets à
Los Angeles au Music Center Disney Hall et au Museum
of Contemporary Art (MOCA) en été/automne 2012.
Depuis, le collectif s’est taillé la part du lion dans le
paysage artistique contemporain et vogue à travers
le monde. Il s’est associé aux prestigieux Sadler’s Wells
de Londres, à la Maison de la Danse de Lyon, au Théâtre
du Châtelet et au Music Center (Disney Center Hall)
de Los Angeles.
« Avec L.A. Dance Project, la compagnie est bel et bien
le collectif de créateurs dont il (Benjamin Millepied)
rêvait. Sept danseurs qui épousent des écritures et
des énergies différentes avec une précision sidérante, des créations musicales et chorégraphiques
variées et des plasticiens dans la danse ». Le Figaro
© Alexander Wagner
pour interpréter le rôle principal de 2 & 3 Part Inventions,
conçu pour les élèves de la School of American Ballet.
Pendant sa dernière année d’études, il reçoit le Mae
L. Wien Award du meilleur espoir, et est engagé dans
le corps de ballet du New York City Ballet.
Au printemps 2001, il est promu Étoile, une place qu’il
occupe jusqu’en 2011, année où il prend sa « retraite ».
Au cours de ses années au New York City Ballet,
Benjamin Millepied interprète les rôles principaux
des ballets de George Balanchine et Jerome Robbins.
Nombreux sont les chorégraphes à lui offrir la création de rôles originaux, dont Jerome Robbins, Peter
Martins, Angelin Preljocaj, Mauro Bigonzetti, Alexeï
Ratmansky ou encore Christopher Wheeldon.
Parallèlement, Benjamin Millepied fait ses débuts
de chorégraphe en 2001. L’année suivante, il fonde
l’ensemble Danses Concertantes. Huit années durant,
la compagnie présente des créations et des pièces
du répertoire classique sur les scènes du monde
entier, rassemblant des danseurs différents lors de
chaque tournée.
De 2006 à 2007, Benjamin Millepied est « chorégraphe
résident » au Baryshnikov Arts Center où il crée Years
Later, un solo pour Mikhaïl Baryshnikov. En 2007,
il reçoit le United States Artists Wynn Fellowship.
En 2010, il est fait chevalier des Arts et Lettres.
Bon nombre de ses chorégraphies figurent au répertoire des plus grandes compagnies de danse à travers
le monde, dont le New York City Ballet, l’Opéra national
de Paris, l’American Ballet Theatre, le Ballet du Mariinski,
le Pacific Northwest Ballet, le Pennsylvania Ballet, le
Ballet de Genève, le Ballet de l’Opéra de Lyon, le Royal
New Zealand Ballet et le Dutch National Ballet. Il collabore avec des artistes tels que Nico Muhly, David Lang,
Philip Glass, Christopher Wool, Barbara Kruger, Paul
Cox, Rodarte, Thierry Escaich et Santiago Calatrava.
Benjamin Millepied s’intéresse également à l’univers
cinématographique, en tant que chorégraphe et réalisateur. En 2013, il fonde Amoveo, un collectif d’artistes
qui s’impose dans l’univers des médias digitaux, de
la télévision, du cinéma et des événements en direct,
avec le compositeur Nicholas Britell. En 2010, il
est chorégraphe et conseiller du film Black Swan,
couronné par un Oscar, réalisé par Darren Aronofsky.
En 2012, Benjamin Millepied fonde sa propre compagnie à Los Angeles, le L.A. Dance Project.
À l’occasion de sa toute première représentation en
septembre 2012 au Los Angeles Music Center’s Walt
Disney Concert Hall, la compagnie présente Moving
Parts, chorégraphié par Benjamin Millepied, qui a fait
appel au compositeur Nico Muhly et à l’artiste plasticien Christopher Wool. En mai 2013, le L.A. Dance
Project crée Reflections, de Millepied également,
fruit d’une collaboration entre le compositeur David
Lang et l’artiste Barbara Kruger, avec le soutien de la
maison historique de joaillerie Van Cleef and Arpels.
Nommé en Février 2013 comme Directeur de la Danse
à l’Opéra de Paris, Benjamin Millepied quitte ses
fonctions en Juillet 2016 pour se concentrer sur
des projets plus personnels.
BALLET DE
L’OPÉRA DE ROME
ELEONORA ABBAGNATO
LA CHAUVE-SOURIS
ROLAND PETIT
13 JANV | 2017 | 20H
14 JANV | 2017 | 15H & 20H
15 JANV | 2017 | 17H
LA CHAUVE-SOURIS (1979)
Ballet en deux actes
chorégraphie Roland Petit (reprise par Luigi Bonino)
musique Johann Strauss II
décors Jean-Michel Wilmotte
costumes Luisa Spinatelli
lumières Jean-Michel Désiré
Avec les Premiers Danseurs, les Solistes
et le Corps de Ballet de l’Opéra de Rome
Orchestre Lamoureux direction David Garforth
TARIFS : 15€ - 40€ - 65€ - 90€ - 110 €
© Giancarlo Botti
© J.V. Mineo
BALLET DE L’OPÉRA DE ROME
LA CHAUVE-SOURIS
A PROPOS DU SPECTACLE
« Roland Petit n’était jamais aussi bon que quand il
racontait des histoires. » Olivier Brunel
Figure intemporelle de la chorégraphie, grand spécialiste du ballet narratif, magnifique ingénieur de reprises,
Roland Petit a su réinventer, avec une richesse de
notation fantastique, les plus grands classiques du
ballet et de la littérature.
Avec La Chauve-Souris, qu’il compose en 1979 pour
sa femme Zizi Jeanmaire, le chorégraphe revisite la
fameuse opérette de Johan Strauss II, et replace l’intrigue au cœur de Paris et du restaurant Maxim’s à la
fin du XIXe (dans le contexte original de la pièce le
Réveillon de Meilhac et Halévy qui avait inspirée l’opérette). Roland Petit recentre alors la trame narrative
sur la vie bourgeoise et monotone d’un couple en
crise, dont le mari, Johan, succombe aux charmes
du libertinage en se transformant en chauve-souris.
Sa femme Bella, aidée par leur ami Ulrich, usera de
tous les artifices possibles pour reconquérir son mari.
Fresque élégante de la belle époque, ballet plein de
verve empreint de métaphores freudiennes, satire
d’une bourgeoisie décadente, La Chauve-Souris est
une œuvre d’une richesse chorégraphique éblouissante. Fidèle à son style, Roland Petit réussit le tour de
force d’associer un vocabulaire classique (composé
de traditionnelles variations sur pointe, grande valse ou
pas de deux), au style néo-classique et au divertissement du music-hall, avec une pantomime chargée
d’ironie, le tout dans un rythme musical effréné...
Roland Petit a toujours entretenu une relation privilégiée avec les Productions Sarfati, son producteur
de toujours, et le Théâtre des Champs-Elysées, où
il a créé sa première compagnie. La Chauve-Souris,
qui n’a jamais été reprise en France depuis sa création,
revient dans le lieu même où elle a été présentée
en 1979. Un moment historique en perspective…
NOTE D’INTENTION
“Amener à Paris, ma ville d’adoption, mes premiers
danseurs et le Corps de Ballet du Théâtre de l’Opéra
de Rome que je dirige depuis 2015, est une émotion
très forte.
Être accueillie par un si prestigieux Théâtre, que
celui du Théâtre des Champs-Elysées, dans le
cadre de TranscenDanses est un honneur.
C’est pour cette raison que j’ai choisi de présenter
l’œuvre la Chauve-Souris du chorégraphe français
Roland Petit, mon Maître, à qui je rends hommage
à travers ce spectacle.”
Eleonora Abbagnato
ROLAND PETIT
Chorégraphe
Emblème de la chorégraphie française, Roland
Petit s’est essayé à tous les genres, y compris le
cinéma, l’opérette, et même le music-hall.
Roland Petit entre à l’école de danse de l’Opéra de
Paris, se forme auprès de Gustave Ricaux et Serge
Lifar et intègre le corps de ballet en 1940. Lifar le
trouve grandiose, crée des rôles pour lui, mais au
delà de la passion d’être danseur, Roland Petit a
d’autres appétits et la fibre d’un chorégraphe. À 16 ans,
il signe sa première chorégraphie, une pièce pour
sa camarade Janine Charrat. Le chorégraphe trouve
déjà sa source d’inspiration dans l’éclat des Étoiles.
Il quitte l’Opéra de Paris à l’âge de 20 ans et présente
ses premières chorégraphies au Théâtre Sarah
Bernhardt, affirmant d’emblée une conception
théâtrale du ballet, à laquelle il demeurera fidèle.
En outre, Roland Petit capte rapidement la recette
du succès de Diaghilev et comprend qu’une chorégraphie qui a du style ne suffit pas à la réussite d’un
ballet. Pour une œuvre grandiose, il faut une association de talents : compositeurs, librettistes, peintres,
décorateurs, couturiers. Il s’entoure alors des meilleurs
et collabore avec pléthore de grands artistes, de
César à Picasso, de Jean Carzou à Max Ernst, de
Bernard Quentin aux Nouveaux Réalistes Martial
Raysse, Niki de Saint Phalle et Jean Tinguely, ou
encore Jean Anouilh, Jean Cocteau, Jacques Prévert,
Joseph Kosma, Brassaï, Marius Constant, Yves
Saint Laurent, Christian Dior, Maurice Jarre, Serge
Gainsbourg, Pink Floyd, Charlie Chaplin, Marilyn
Monroe, Fred Astaire, David Hockney, Edmonde
Charles-Roux, Orson Wells, Gabriel Yared ou JeanMichel Wilmotte…
Créateur abordant tous les genres, il choré­graphie
pour une pléiade de grands danseurs internationaux
dont Rudolf Noureev, Mikhaïl Baryshnikov, Alessandra
Ferri, Noëlla Pontois, Carla Fracci, Margot Fonteyn,
Tessa Beaumont, Loipa Araujo, Lucia Lacarra, Eleonora
Abbagnato, Manuel Le Gris, Nicolas Le Riche ou encore Massimo Murru. Mais celle dont on retiendra
le nom reste sans nul doute sa muse, son amie
d’enfance rencontrée à l’Ecole de l’Opéra de Paris,
et qui plus tard deviendra son épouse, Zizi
Jeanmaire. « Zizi est une locomotive à laquelle j’accroche tous mes ballets ». Pour elle, il chorégraphie
ses plus grands succès (Carmen, La Chauve-Souris),
ses fameuses revues (La Revue, Zizi je t’aime) et
monte des shows à Broadway, à l’Alhambra, ou au
Casino de Paris.
Directeur de compagnie, Roland Petit fonde les
Ballets des Champs-Élysées en 1945, et les Ballets
de Paris en 1948 au Théâtre Marigny, avec Zizi
Jeanmaire. En 1970, il accepte la direction de la
Danse à l’Opéra de Paris, mais il démissionne au
bout de six mois. Entre 1970 et 1975, il reprend le
Casino de Paris. En 1972, avec la pièce Pink Floyd
Ballet, il fonde le Ballet national de Marseille, qu’il
dirigera pendant vingt-six ans, et au sein duquel
il crée son école de danse. Il a enfin ses propres
danseurs, tous de haute-volée : Dominique Khalfouni,
Denys Ganio, Luigi Bonino, Jean-Charles Verchère
et Jean-Pierre Aviotte. Parallèlement, il règle ses
ballets pour les plus grands théâtres de France, ou
ceux d’Italie, Allemagne, Grande-Bretagne, Canada
ou Cuba, et se partage entre le Ballet de l’Opéra de
Paris, l’American Ballet Theater, le Staats-oper, le
Deutsche Oper Berlin, la Scala de Milan ou le
Music-hall. Roland Petit quitte le Ballet national de
Marseille en mars 1998 mais continue de créer.
Il remonte ses œuvres à travers le monde pour le
Ballet de l’Opéra de Paris, le San-Francisco Ballet,
le Asami Maki Ballet de Tokyo, le Téatro Colon de
Buenos Aires, la Scala de Milan, le K. Ballet
Company de Tetsuya Kumakawa à Tokyo, le Ballet
National de Nancy, le Ballet du San-Carlo de
Naples, la compagnie du Maggio Fiorentino à
Florence, ou le New National Theater de Tokyo.
Refusant les effets techniques gratuits, Roland
Petit n’aura cessé de renouveler son style et son
langage. Il est passé maître dans l’art du pas de
deux et du ballet narratif, tout autant que dans
l’abstraction. Avec plus de 150 ballets à son actif, les
chefs-d’œuvre s’enchaînent, mais ne se ressemblent
pas : Le Jeune Homme et la Mort, Carmen, Les
Forains, La Dame de Pique, Turangalîla, Proust ou
les Intermittences du Cœur, Notre-Dame de Paris
sont indubitablement devenus des œuvres majeures
du répertoire. Son épouse, sa fille, ainsi que ses
proches collaborateurs (Luigi Bonino ou Jean-Michel
Désiré), s’attachent désormais à préserver et à faire
perdurer son œuvre.
ELEONORA ABBAGNATO
Directrice du Ballet de l’Opéra de Rome
© Yasuko Kageyama
Eleonora Abbagnato découvre le ballet à l’âge de
quatre ans. Elle quitte l’Italie à 12 ans pour s’inscrire
à l’Académie Princesse Grace de Monaco. En 1992,
elle est remarquée par Roland Petit, qui lui permet
d’entrer à l’école de danse de l’Opéra de Paris. Elle
est promue Première danseuse en 2001.Régulièrement
invitée dans son pays d’origine, elle danse notamment pour la Scala de Milan et pour le ballet Teatro
San Carlo de Naples. Elle est nommée danseuse
Étoile du Ballet de l’Opéra national de Paris le 27 mars
2013 à l’issue de son interprétation du rôle-titre
dans Carmen (Roland Petit). Danseuse rayonnante
à la présence scénique remarquable, elle danse les
grands rôles classiques avec autant de brio que les
œuvres contemporaines. En avril 2015, elle est
nommée Directrice de la danse du Ballet de l’Opéra
Théâtre de Rome. Elle en prend la direction officielle
deux mois plus tard.
BALLET DE L’OPÉRA DE ROME
Bâti par l’impresario Domenico Costanzi sur les
plans d’Achille Sfondrini, le Théâtre de l’Opéra de
Rome ouvre ses portes le 27 novembre 1880, sous le
nom de Teatro Costanzi. En 1928, le Théâtre, racheté
par la commune de Rome, est rebaptisé Théâtre de
l’Opéra de Rome. Ayant pour intention d’élargir sa
programmation artistique à la danse, le Théâtre
fonde cette même année l’école du Ballet de
l’Opéra de Rome, qui sera le point d’ancrage du
futur corps de Ballet.
La notoriété du Ballet de l’Opéra de Rome prend
rapidement un essor international, et la troupe
acquiert une réputation de prestige grâce aux directions successives de grandes figures de la danse :
Ileana Leonidov, Dmitri Rostov, Nicola Guerra, Boris
Romanov, Aurell Milloss, Anton Dolin, Erik Bruhn,
Zarko Prebil, André Prokovski, Maya Plissetskaya,
Pierre Lacotte, Vladimir Vassiliev, Elisabetta Terabust,
Giuseppe Carbone, Amedeo Amodio, Carla Fracci et
Micha van Hoecke.
LUIGI BONINO
Chorégraphe associé
Luigi Bonino débute sa carrière au Ballet Cullberg en
1963. En 1975, Roland Petit l’engage au Ballet national
de Marseille. Luigi Bonino devient l’un des danseurs
vedette du chorégraphe qui lui confie les premiers
rôles de nombreuses chorégraphies. Il est le partenaire privilégié de Zizi Jeanmaire dans bon nombre
de ses spectacles et se produit avec Margot Fonteyn,
Natalia Makarova, Alessandra Ferri, Savignano et
Elisabetta Terabust. Il crée le rôle de Charlot dans le
ballet de Roland Petit, Charlot danse avec nous. Roland
Petit lui confie ensuite la tâche de remonter les ballets
de son répertoire pour les autres compagnies. Luigi
Bonino devient, dès lors, l’assistant permanent de
toutes les productions de Roland Petit et continue de
danser certaines œuvres. Fidèle héritier du mythique
chorégraphe, Luigi Bonino s’attache à préserver et à
faire perdurer son œuvre. Il est désormais directeur
artistique de tous les ballets de Roland Petit et supervise l’ensemble de ses chorégraphies.
Tout au long de son histoire, la compagnie a mis en
scène les plus grands ballets de la tradition classique
et moderne, les travaux des plus importants chorégraphes italiens et étrangers : de Marius Petipa à
George Balanchine, de Michel Fokine à Frederick
Ashton ou encore Roland Petit, Leonide Massine,
Vaslav Nijinsky, John Cranko, Luigi Manzotti, August
Bournonville, Amedeo Amodio, Antonio Gades et
Micha van Hoecke…
Eleonora Abbagnato, Étoile de l’Opéra de Paris,
prend la direction de la célèbre troupe en juin 2015,
avec l’ambition de valoriser les jeunes talents italiens,
de renouveler le répertoire et d’agrandir les frontières du ballet classique. Pour se faire, elle invite, dès
la saison 2015-2016, les célèbres William Forsythe,
Benjamin Millepied, Angelin Preljocaj, Christopher
Wheeldon et Giuliano Peparini. A l’occasion des représentations de La Chauve-Souris, le Ballet de l’Opéra
de Rome se produira pour la toute première fois à
Paris, au Théâtre des Champs-Elysées.
BALLET NATIONAL
DE NORVÈGE
INGRID LORENTZEN
A SWAN LAKE
ALEXANDER EKMAN
29/30/31 MARS | 2017 | 20H
A SWAN LAKE première française
Ballet en un acte (2014)
chorégraphie et décors Alexander Ekman
musique Mikael Karlsson
orchestration Mikael Karlsson/Michael Atkinson
costumes Henrik Vibskov
lumières Tom Visser
vidéo Todd Rives
Avec les Étoiles et le Corps de Ballet du Ballet
National de Norvège
Musique enregistrée
TARIFS : 15€ - 40€ - 60€ - 78€ - 95 €
© Erik Berg
BALLET NATIONAL DE NORVÈGE
A SWAN LAKE
© Erik Berg
A PROPOS DU SPECTACLE
NOTE D’INTENTION
En septembre 2014, TranscenDanses ouvrait sa toute
première saison (avec une soirée dédiée à Jirì Kylián)
et présentait pour la première fois à Paris l’époustouflant Ballet national de Norvège auprès d’un public
conquis par la virtuosité de ses danseurs. Forte de
cet éclatant succès, et à la pointe de l’innovation, la
compagnie à la technique éblouissante revient au
Théâtre des Champs-Elysées pour présenter une
œuvre visionnaire, A Swan Lake, du chorégraphe
prodige Alexander Ekman.
Alexander Ekman est un chorégraphe désormais
reconnu et recherché pour ce don unique d’allier jeu
d’esprit et goût du jeu. Sur une partition du compositeur suédois Mikael Karlsson et des costumes du styliste Henrik Vibskov, son Swan Lake jette un regard
nouveau sur le « ballet des ballets ». S’il n’est pas le premier chorégraphe à revisiter le duo Tchaïkovski- Petipa, il y apporte une irrésistible touche personnelle et
une audace plus que réjouissante… avec quelques
surprises à la clé…
Initialement créée à Oslo, c’est une version inédite
de A Swan Lake, spécialement adaptée pour
TranscenDanses, qui sera présentée au Théâtre
des Champs-Elysées.
“Il y a trois ans, j’ai voulu créer une nouvelle version
du célèbre ballet classique Le Lac des Cygnes.
Ma volonté était de concevoir un ballet surprenant,
inattendu, quelque chose qui nous fasse sortir de
nos frontières et de notre zone de confort. Il me
fallait trouver une nouvelle voie pour présenter ce
fameux ballet.
Une idée folle est alors apparue : j’allais faire danser
les cygnes sur un vrai lac. Plus facile à dire qu’à faire…
Et pourtant, deux ans après, nous y sommes, et le
lac émerge enfin au Théâtre des Champs-Elysées.
A Swan Lake est une version inédite du ballet, qui n’a
jamais été réalisée nulle part ailleurs. Je suis fier de
présenter ce travail pour la première fois à Paris
dans le cadre de la série TranscenDanses avec le
Ballet national de Norvège. J’espère qu’il apportera
joie et inspiration aux Parisiens qui assisteront aux
représentations. ”
Alexander Ekman
INGRID LORENTZEN
Directrice du Ballet National de Norvège
Alexander Ekman
est né en 1984 à
Stockholm, en Suède.
Il a été formé à la
Royal Swedish Ballet
School puis, sa formation achevée, il entre au
Royal Swedish Ballet.
D’août 2002 à mi-2005,
il devient un danseur
de premier ordre du Nederlands Dans Theater II («NDT2»)
de Jirì Kylián. Durant la saison 2005-2006, il danse avec
le Cullberg Ballet en Suède où on lui demande rapidement de concevoir deux pièces pour la compagnie.
Ekman crée sa première chorégraphie à Stockholm,
puis pour le Nederlands Dans Theater, il chorégraphie
Workshop en 2004 et 2005, aux Pays-Bas.
En novembre 2006, il fait ses débuts de chorégraphe
au sein du NDT2 avec la pièce Flockwork qu’il imagine
pour ses anciens acolytes. Un an plus tard, en novembre
2007, Alexander Ekman travaille cette fois pour la célèbre Nederlands Dans Theater 1 (NDT1) et crée LAB 15.
En 2012, il poursuit cette collaboration avec la création de Left Right Left Right, pièce acclamée par le public
et la critique. En 2010, il crée Cacti, qui obtient un
succès international et qui est nommé pour trois
récompenses : en 2010, pour le prix « Swan » néerlandais, en 2012 pour le « National Dance Award » britannique et pour le prestigieux « Olivier Award ». Œuvre
parodique et hilarante, autour de l’aspect prétentieux
de la danse, Cacti a été interprétée par plus de 15 compagnies et continue de distraire le public à travers le
monde. Durant la saison 2015-2016, Alexander Ekman
fait ses débuts avec la compagnie Néerlandaise Introdans, et présente Swingle Sisters, sa pièce chantée
créée en 2005, qui avait obtenue d’emblée un succès
retentissant et remporté deux prix au Concours chorégraphique international d’Hanovre. Il crée également
pour le Ballet de l’Opéra de Dresde, Cow, en mars 2016.
Alexander Ekman a imaginé de nombreuses pièces
de danse pour près de 45 compagnies telles que le
Ballet Cullberg, la Compañia Nacional de Danza, le
Goteborg Ballet, l’Iceland Dance Company, le Ballet
de Bern, le Cedar Lake Contemporary Dance, le Ballet
de l’Opéra du Rhin, le Royal Swedish Ballet, la Sydney
Dance Company, le Ballet Royal du Danemark, le Ballet
de l’Opéra de Vienne ou le Ballet national de Norvège.
Il a également collaboré avec le festival Europa Danse
et le Festival international de danse d’Athènes.
Chorégraphe aux talents multiples, Alexander Ekman
réalise fréquemment des films de danse (généralement intégrés au sein de ses chorégraphies) qui
sont diffusés sur les chaînes nationales de la télévision suédoise. Il élabore des installations pour
différents musées, où les danseurs deviennent objets
d’art, et il collabore avec des musiciens de renommée
internationale tels qu’Alicia Keys.
« Que personne n’en
doute. Il y a une nouvelle femme en ville »
écrivait Dagbladet
après la première représentation d’Ingrid
Lorentzen en tant que
directrice du Ballet
national de Norvège
à l’automne 2013.
Après avoir été l’une des danseuses principales de
la compagnie pendant de longues années, Ingrid
Lorentzen en a pris la direction en 2012.
La danseuse s’est inscrite avec fermeté dans un
répertoire aussi bien classique (avec le rôle d’Odette
et Odile dans Le Lac des Cygnes) que moderne,
dans les œuvres de chorégraphes contemporains
tels que Jirí Kylián, Jo Strømgren, Sol León ou Paul
Lightfoot. Elle a participé à plusieurs productions
artistiques indépendantes du Ballet national de
Norvège en tant que chorégraphe, danseuse et
actrice. En 2001, Ingrid Lorentzen reçoit le prix
norvégien de la critique pour son rôle dans l’œuvre
de Kim Brandstrup Place of Stone. En 2004, Telenor lui
remet le Prix « Grenseløs kommunikasjon » pour la
culture. Elle a été membre du Conseil culturel norvégien et du Conseil culturel pour la danse, jury pour
la bourse « Drømmestipendet » du Conseil culturel
norvégien des écoles et membre du Conseil artistique pour le laboratoire du ballet de l’Opéra d’Oslo.
© Erik Berg
© Todd Rives
ALEXANDER EKMAN
Chorégraphe
BALLET NATIONAL DE NORVÈGE
Seule compagnie de danse classique en Norvège,
le Ballet national de Norvège est l’une des compagnies de ballet les plus éclectiques et intéressantes
d’Europe, avec un répertoire allant des grands
classiques (Le Lac des cygnes, La Belle au bois
dormant) aux œuvres des grands maitres contemporains tels que Jirí Kylián, Nacho Duato, Sol León
ou Paul Lightfoot. Alliant une technique époustouflante et une indubitable volonté d’innovation, le
Ballet national de Norvège propose également des
œuvres créées spécialement pour la compagnie
par des chorégraphes tels qu’Alexander Ekman,
Liam Scarlett ou les deux chorégraphes maison Jo
Strømgren et Alan Lucien Øyen. Le Ballet national
de Norvège est aujourd’hui composé de 55 danseurs
venus de 16 pays, d’une seconde compagnie de dix
jeunes danseurs (le Ballet national de Norvège 2) et
d’une école de danse. Ingrid Lorentzen en a pris la
direction artistique en 2012, après en avoir été la
première danseuse.
BALLET DU CAPITOLE
DE TOULOUSE
KADER BELARBI
LE CORSAIRE
20/21/22 JUIN | 2017 | 20
LE CORSAIRE
Ballet en deux actes sur un argument
de Kader Belarbi, inspiré du poème
de Lord Byron, The Corsair (1814)
chorégraphie, mise en scène Kader Belarbi
musique Adam, Arenski, Coleman, Lalo,
Massenet, Sibelius
décors Sylvie Olivé
costumes Olivier Bériot
lumières Marion Hewlett
Avec les Solistes et le Corps de Ballet du Ballet
du Capitole de Toulouse
Musique enregistrée
TARIFS : 15€ - 37€ - 58€ - 75€ - 89 €
© Francette Levieux
© Francette Levieux
BALLET DU CAPITOLE DE TOULOUSE
LE CORSAIRE
A PROPOS DU SPECTACLE
NOTE D’INTENTION
Danseur et chorégraphe de renom, Kader Belarbi se
distingue par une inépuisable curiosité et un appétit
renouvelé d’aventures dansées. Après avoir suivi
l’enseignement de l’École de danse de l’Opéra de
Paris, il est engagé, en 1980, dans le Corps de ballet
et est nommé Étoile en 1989. Ouvert à tous les styles,
il danse les nombreux ballets du répertoire de l’Opéra
national de Paris et reste un familier de la danse
contemporaine. Également chorégraphe, Kader Belarbi
signe une trentaine de ballets. Il prend les rênes du
Ballet du Capitole de Toulouse en 2012, et ouvre cette
compagnie classique à tous les langages corporels
d’aujourd’hui. Alliant tradition et modernité, le Ballet
du Capitole offre, désormais, le reflet d’un ballet
vivant, en phase avec son temps.
Grand ballet académique créé en 1856 par Joseph
Mazilier à l’Académie Impériale de Musique de Paris,
Le Corsaire n’est jamais réapparu dans une version
française, guère plus dans sa version d’origine.
Sensible à la préservation du répertoire mais également conscient de la nécessaire ouverture sur le
monde actuel, Kader Berlarbi a souhaité donner sa
propre vision de cette œuvre épique aux parfums
orientalistes, en l’inscrivant dans notre époque. En réorganisant la trame narrative du poème initial, sa
chorégraphie joue autant sur la virtuosité des ensembles que sur celle des variations des solistes. Un
projet des plus exaltants qui préserve l’esprit du ballet
romantique et l’exotisme des divertissements, tout en
insufflant un vent de modernité.
« Je suis très honoré que le Ballet du Capitole soit
accueilli pour la première fois de son existence
dans un lieu aussi prestigieux que le Théâtre des
Champs-Elysées et je suis heureux de renouer avec
le public parisien, cette fois, en tant que Directeur
de la Danse du Théâtre du Capitole de Toulouse.
J’invite les spectateurs parisiens à découvrir
Le Corsaire. Un ballet qui n’est pas réapparu sous
une signature française depuis la version de Joseph
Mazilier en 1856. Cette nouvelle version créée en
2013 permet aux danseurs du Ballet du Capitole de
défendre un ballet académique narratif au souffle
épique et aux couleurs d’orient.
Cette histoire de ballet au style classique a plus d’un
siècle et demi, j’espère que cette nouvelle lecture
ravira tous ceux qui ont l’envie de se laisser porter
sur les flots du bateau “Le Corsaire”. À l’abordage ! »
Kader Belarbi
© David Herrero
KADER BELARBI
Directeur de la danse et Chorégraphe
Après avoir suivi l’enseignement chorégraphique à
l’École de danse de l’Opéra de Paris, Kader Belarbi
est engagé, en 1980, dans le Corps de ballet dont il
gravit les étapes avec brio. En 1989, il est nommé
Étoile avec le rôle de L’Oiseau bleu dans La Belle au
bois dormant de Rudolf Noureev. Dix-neuf ans plus
tard, il fait ses adieux officiels au Ballet de l’Opéra de
Paris avec Signes de Carolyn Carlson. Ouvert à tous
les styles, il danse les nombreux ballets du répertoire
de l’Opéra national de Paris et reste un familier de la
danse contemporaine. Il a été associé à de nombreuses
créations mondiales signées par des chorégraphes
majeurs et d’esthétiques différentes comme Roland
Petit, Rudolf Noureev, John Neumeier, Jerome Robbins,
George Balanchine, Maurice Béjart, Maguy Marin,
Dominique Bagouet, Saburo Teshigawara, Jirí Kylián,
William Forsythe, Mats Ek et Pina Bausch.
Également chorégraphe, Kader Belarbi est l’auteur
d’une trentaine de ballets : Giselle et Willy (1991),
Salle des pas perdus (1997), Les Saltimbanques
(1998), Hurlevent (2002) pour le Ballet de l’Opéra de
Paris, Les Épousés (2004), La Bête et la Belle (2005)
pour les Grands Ballets Canadiens, Entrelacs pour le
Ballet national de Chine, Le Mandarin merveilleux pour
le Ballet du Grand Théâtre de Genève (2007), Formeries
pour un clown, des musiciens et des danseurs de
l’Opéra de Paris (2008), un Pierrot lunaire accompagné
d’une danseuse et d’un guitariste (2011)…
Durant deux saisons (2009-2010 et 2010-2011), il
est artiste associé à La Comète, scène nationale de
Châlons-en-Champagne, et se produit en tournée
avec un ensemble de danseurs.
Pour le Ballet du Capitole, qu’il dirige depuis le 1er août
2012, il crée Liens de table et À nos Amours (2010),
La Reine morte (2011), Étranges Voisins (2012), Entrelacs, Le Corsaire, La Bête et la Belle (2013), Bach-Suite III
(2014) et Giselle (2015). Au fil des saisons, Kader Belarbi
laisse les danseurs s’emparer de la diversité des propositions chorégraphiques, afin de les nourrir et d’enrichir
leur acte de danser.
Il est Officier des Arts et Lettres (2006), Officier dans
l’Ordre national du Mérite (2015) et Chevalier de la
Légion d’Honneur (2008).
BALLET DU CAPITOLE DE TOULOUSE
Pendant plus de deux siècles, le Ballet du Capitole
est dédié à l’art lyrique : il danse les divertissements
des opéras présentés sur la scène du Théâtre du
Capitole. Il faut attendre 1949 pour que des soirées
entièrement consacrées à la danse soient proposées,
à l’initiative de Louis Orlandi, maître de ballet et
chorégraphe. Le Ballet du Capitole va enfin devenir une
compagnie de ballet au plein sens du terme. Il connaît
dès lors de belles heures avec ses directeurs de la
danse successifs, de Louis Orlandi à Nanette Glushak.
C’est en août 2012 que Kader Belarbi, danseur Étoile
et chorégraphe, se voit proposer la direction de la
danse au Théâtre du Capitole. Une nouvelle page
s’ouvre alors pour le Ballet du Capitole. Son nouveau
directeur et créateur s’attache au maintien de la tradition du grand répertoire classique et néoclassique
tout en ouvrant le Ballet à la diversité des esthétiques
et en faisant la part belle à la création contemporaine.
Le projet artistique et l’ambition de Kader Belarbi
sont, non seulement, de doter le Ballet du Capitole d’un
large répertoire classique, mais également d’ouvrir
la compagnie en diversifiant ses répertoires et en
favorisant l’élargissement de ses publics, son inscription sur le territoire régional et son rayonnement
international.
Tradition et modernité résument la vocation du Ballet
du Capitole. Fort de 35 danseurs de 12 nationalités
différentes, il offre, de saison en saison, le reflet d’un
ballet vivant, en phase avec son temps, ouvert à tous.
Photo ci-dessus et ci-dessous © Francette Levieux
© Francette Levieux
© Francette Levieux
CONTACTS
THÉÂTRE DES CHAMPS-ÉLYSÉES
15 avenue Montaigne
75008 paris
Réservations : +33 (0)1 49 52 50 50
www.theatrechampselysees.fr
PRODUCTIONS INTERNATIONALES
ALBERT SARFATI
21 rue Le Peletier
75009 paris
Tél. : +33 (0)1 47 70 89 27
[email protected]
www.productions-sarfati.com
PRESSE FP Conseils / Franck Peyrinaud
Tél. : +33 (0)6 09 81 97 16
[email protected]
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