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C o l l o q t e s u r h K A y < R Q l i t t a r i l mw) 12 et 13 octobre 2000 WG IÙO R475 Québec 2 Ouf: INSPQ - Montrés 3 5567 O Ministère de la Santé et des Services sociaux Colloque sur le Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire (RQCT) 12 et 13 octobre 2000 Hilton Bonaventure Montréal Animateurs : Docteur jean E. Morin Président du Comité de cardiologie tertiaire Chirurgien cardiaque au Centre universitaire de santé McGill Monsieur Jean-Pierre Chicoine Directeur. général du Centre Sherbrooke hospitalier universitaire de Monsieur Gérard Douville Directeur du Centre hospitalier de l'Université de Montréal PROGRAMME 8 h 00 Mot de bienvenue Madame Pauline Marois, ministre d'État à.la Santé et aux Services sociaux 8 h 15 Déroulement de la journée Docteur ]ean E. Morin, président du Comité de cardiologie tertiaire L'expérience ontarienne / Animation - D r jean E. Morin \ ! 8 h 30 Cardiac Care Network of Ontario (C.C.N.O.) M. Mark Vimr, directeur du Cardiac Care Network of Ontario M. Lyall A. Higginson, Ottawa Civic Hospital 9 h 15 Les infirmières praticiennes en Ontario Mme Ella Ferris, de l'hôpital St-Michael's 9 h 40 Période de questions 10 h00 Pause-santé tnstitut national desanté publique du Québec 4835, avenue Christophe-Colomb, bureau 200 Montréal (Québec) H2J3G8 Tél.: (514) 597-0606 SJMilÉ La main-d'œuvre dans lé contexte d'un réseau / Animation - M ; Jean-Pierre Chicoine 10 h 15 Introduction de l'animateur 10 h 2 0 Le médecin et l'ouverture aux autres professionnels de la santé D r Marcel Provost, Collège des médecins du Québec 10 h 4 0 La contribution infirmière en cardiologie tertiaire - Perspectives et défis M m e Louise Cantin, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec 11 h 0 0 Le rôle du chirurgien cardiaque dans une équipe multidiscipiinaire D r Daniel Doyle, Association des chirurgiens cardio-vasculaires du Québec 11 h 2 0 Le rôle pivot de i'hémodynamie dans l'orientation du traitement D r Michel J a rry, Association des cardiologues du Québec Rôle des perfusionnistes Madame Claire Caron, Association des perfusionnistes du Québec 12 h 0 0 à 13 h 15 DINER SUR PLACE lî^QIÎ L'organisation des services dans un réseau / Animation - M . Gérard Douville 13 h 15 Introduction de l'animateur 13 h 3 0 Efficacité et rendement d'un centre de cardiologie tertiaire au Québec D r Martin Juneau, Institut de cardiologie de Montréal 14 h 0 0 Interface entre la Régie régionale et le RQCT Pierrette Rolland, Régie régionale de Montréal-Centre 14 h 3 0 Gestion informatisée de l'accès aux services D r Sylvie Bernier et D r Michel Piraux, Ministère de la Santé et des Services sociaux 15 h 0 0 15 h 15 Pause-santé^ La cardiologie tertiaire : coût et financement M. François Turenne, Ministère de la Santé et des Services sociaux 15 h 45 La recherche dans un contexte de réseau D r Michel Bureau, Fonds de recherche en santé du Québec 16 h 15 Période de questions 16 h 35 Proposition d'un RQCT D r Jean E. Morin, Centre universitaire de santé McGill 16 h 45 Mot de la fin D r Luc Deschênes, Ministère de la Santé et des Services sociaux 17 h 0 0 Fin du colloque • ï ï à è i ï Q m m M i i q èjnsz s b i m mkiï lan E. Morin pratique-fa chirurgie cardio-thoracique depuis plus de 30 ans à l'Hôpital Royal Victoria. Il est . ofesseur titulaire de chirurgie à l'Université MçGill. ) • :-a été membre du Comité^Gélineau sur les dons et les greffes d'organes et de tissus au Québec et de la ommission Arpin sur la place du privé dans le système de santé Québécois. i , est actuellement président du Comité sur la cardiologie-tertiaire. Curriculum vitae Résumé de Jean-Pierre Chicoine Monsieur Chicoine est diplômé en génie industriel. Il a poursuivi des études supérieures en génie et en administration. Après un début de carrière chez Bell Canada, il est entré dans le monde de la santé comme professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval, au département de médecine sociale et préventive. En 1 9 7 5 , il se joignait à l'Hôpital Sainte-Justine où il fut successivement directeur général adjoint et directeur général. En 1 9 8 5 , il fonda C.G.O., une firme de tt consulting » qui devint rapidement un des leader en gestion intérimaire et en planification des services de santé dans l'Est du Canada. Monsieur Chicoine et la firme C.G.O. furent impliqués dans la création des 5 CHU du Québec. En 1 9 9 5 , Monsieur Chicoine vendit ses parts (shares) dans C.G.O. à ses associés et retourna à l'Hôpital Sainte-Justine comme directeur général. Depuis mai 1999, il est le directeur général du CUSE, le nouveau CHU de Sherbrooke. JK/I*b. 199&0S-33 CURRICULUM VITAE (abrégé) Gérard R. Douville Entré en fonction le 17 janvier 2000, Monsieur Gérard R. Douville assure. ; la direction du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) pour une période intérimaire.-:. . M. Douville est détenteur d'une maîtrise en administration hospitalière de l'Université de Montréal. Il a fait carrière en presque totalité, dans le secteur de la santé. Il fut directeur général du Conseil régional de la santé et des services sociaux de Québec, poste qu'il occupa pendant six ans. Par la suite, il dirigea pendant huit ans le Centre hospitalier régional de Lanaudière à Joliette. De 1986 à 1997, il oeuvra dans le réseau des hôpitaux de l'Université McGill où il fut successivement directeur général de l'Hôpital général de Montréal et de son Institut de recherche et directeur général du Centre universitaire de santé McGill. Monsieur Douville est membre de l'Ordre émérite des directeurs généraux du réseau des services de santé et des services sociaux du Québec. Direction générale du CHUM Janvier 2000 / Luc Deschênes, M.D. FRCSC > Professeur au département de chirurgie de l'Université Laval > Directeur du département de chirurgie 1989 - 1 9 9 8 > Membre du Conseil d'évaluation des technologies de la santé du Québec 1988-1995 > Vice-président du Conseil médical du Québec 1993 - 1 9 9 8 > Président du Collège Royal des médecins et chirurgiens du Canada 1996-1998 > Président du Comité d'appui à l'organisation du réseau hospitalier universitaire Ministère de la Santé et des Services sociaux 1998-2000 > Président du Conseil québécois de lutte contre le cancer Ministère de la Santé et des Services sociaux 1998-2000 > Directeur général des Affaires médicales et universitaires Ministère de la Santé et des Services sociaux depuis 1999 Le 2 octobre 2000 MOT DE BIENVENUE Madame Pauline Marois Ministre d'État à la Santé et aux Services sociaux / NOTES POUR UNE ALLOCUTION DE MADAME PAULINE MAROIS AU COLLOQUE SUR LE RÉSEAU QUÉBÉCOIS DE CARDIOLOGIE TERTIAIRE / Montréal, le 13 octobre 2000 Docteur Morin, Mesdames et Messieurs, Vous me voyez particulièrement ravie d'être des vôtres aujourd'hui pour cet événement conçu pour nous rallier autour d'une cause commune, soit le renforcement du secteur médical de pointe qu'est la cardiologie tertiaire. Le seul fait qu'un colloque ait pour objet la notion de réseau témoigne du chemin parcouru au cours de la dernière année. Au moment où je suis entrée en fonction comme ministre d'État à la Santé et aux Services sociaux, j'ai rapidement constaté l'acuité des problèmes vécus dans cette spécialité. La forme la plus visible de cette crise, puisque je crois que c'en était une, était l'existence de listes d'attente beaucoup trop longues, ce qui se traduisait naturellement par une angoisse indûment prolongée pour un trop grand nombre de malades. La situation était particulièrement critique dans les deux grands centres, Québec et Montréal. 2 Il y a un an, presque jour pour jour, je rencontrais les chirurgiens et hémodynamiciens des principaux centres du Québec, à la suite de quoi j'ai mis sur pied le Comité de cardiologie tertiaire pour faire le point sur toute la question. Je profite de l'occasion pour remercier les membres du comité, et bien sûr son président, le docteur Morin, de l'Hôpital Royal Victoria, pour le travail remarquable accompli au cours des douze derniers mois. Je me suis directement inspirée de leurs recommandations préliminaires pour annoncer, au début de l'été, des réinvestissements importants dans les différents centres de Québec et de Montréal. Les retombées prévisibles de ces nouvelles mises de fonds, qui dépassent les 25 millions de dollars, sont loin d'être négligeables. A Montréal, on pourra traiter 650 cas de plus par année en chirurgie cardiaque et 765 de plus en hémodynamie. Les établissements touchés sont l'Institut de cardiologie de Montréal, le Centre universitaire de santé McGill, le Centre hospitalier de l'Université de Montréal et l'Hôpital général juif. A Québec, l'Hôpital Laval pourra traiter 100 personnes de plus cette année en chirurgie cardiaque et 500 de plus en hémodynamie. Une fois ses nouvelles salles ouvertes, en 2001, cet établissement pourra faire 500 chirurgies cardiaques de plus par année et 1 400 procédures de plus en hémodynamie. Mais il ne suffit pas de réinvestir, je le sais fort bien. Encore faut-il utiliser à bon escient les ressources dont nous disposons. C'est précisément sur ce point qu'a insisté le Comité de cardiologie tertiaire dans son rapport final que le docteur Morin a rendu public le 5 octobre. Il s'agit d'un document au contenu riche et stimulant, un document dont j'ai pris connaissance avec le plus vif intérêt. Il va sans dire que j'endosse les orientations à la fois structurantes et mobilisatrices proposées par les membres du comité. Vous vous doutez bien que si je suis ici, c'est que j'ai déjà retenu la principale recommandation du Comité^ celle qui vise la création du Réseau québécois de cardiologie tertiaire. J'avais demandé aux membres du Comité de me proposer une façon de favoriser une meilleure planification des actions et une coordination plus soutenue des efforts. Ce réseau verra le jour, car je suis persuadée que l'approche proposée nous permettra de tirer le meilleur parti possible des ressources dont nous disposons, des ressources qui, quoi que nous fassions, ne seront jamais illimitées. Je relisais cette semaine les recommandations formulées en 1977 par le docteur McGregor, qui est avec nous aujourd'hui. Il proposait alors un regroupement des services et une concentration des activités de cardiologie tertiaire. Mes prédécesseurs, je le sais, étaient d'accord, mais malheureusement, cette consolidation n'a pu être menée à terme. Toutefois, la chose a fini par se faire, spontanément, à Québec, avec des résultats tout à fait probants. Il est temps de passer à l'action pour Montréal. Oui, il y aura concentration des activités de cardiologie tertiaire. Projetonsnous quelques années en avant, au moment où ouvriront les 4 deux grands hôpitaux universitaires. Ceux-ci disposeront chacun d'un important secteur dédié à la cardiologie tertiaire. Du fait même, une partie de l'objectif de concentration aura été atteint. Cela dit, je veux être claire, il n'est pas question d'attendre sept ou huit ans pour consolider les ressources. C'est pourquoi je demande à la Régie régionale de Montréal de préparer immédiatement des propositions de regroupement des activités de cardiologie tertiaire sur l'île de Montréal, d'abord avec le Centre hospitalier de l'Université de Montréal et le Centre universitaire de santé McGill. Je m'attends à ce que ces propositions, que je souhaite détaillées et étayées, respectent les critères d'efficience définis par le groupe du docteur Morin, notamment en ce qui concerne l'utilisation de chaque salle pendant au moins 2000 heures par année. Ces propositions devront être soumises pour avis au nouveau Réseau, le RQCT, dès le tout début de 2001. Nous pourrons mieux voir par la suite dans quelle mesure et à quel rythme il faut poursuivre cette démarche sur l'île de Montréal. Car il est clair pour moi que chaque établissement ne peut tout faire. A chacun de se concentrer dans un certain nombre de spécialités où l'existence d'une masse critique peut être démontrée. Cette concentration profitera d'abord aux malades, notamment parce qu'il est prouvé que plus le volume de cas traités augmente, plus le taux de complications baisse. En outre, la qualité de vie des spécialistes s'améliorera, puisque les heures de garde par personne pourront diminuer. De plus, des équipes médicales plus importantes sont moins vulnérables en cas, par exemple, de départs à la retraite. Par ailleurs, je suis heureuse de vous annoncer aujourd'hui qu'une somme de deux millions de dollars sera investie pour amorcer l'expérimentation du projet de gestion informatisée des délais d'accès aux services, donc des listes d'attente. Il s'agit essentiellement d'implanter un logiciel qui permettra de repérer et de mesurer les besoins qui se manifestent, entre autres domaines, en cardiologie tertiaire, puis à faire uiie gestion informatisée de cette demande. Vous le savez peut-être, en juin dernier, j'ai fait un séjour en Ontario pour me familiariser avec l'organisation du Réseau ontarien de cardiologie, connu sous son sigle anglais de CCNO. Je voulais observer sur place le fonctionnement de l'unité de chirurgie cardiaque de l'Hôpital St. Michael, une unité dite à haut débit, et comprendre son articulation avec le reste du réseau. J'en ai profité pour discuter avec le personnel, abordant à cette occasion le rôle des infirmières praticiennes en chirurgie cardiaque. Je vous le dis simplement, cette visite m'avait déjà convaincue de la nécessité de nous engager résolument dans la direction de la mise en réseau de nos propres ressources en cardiologie tertiaire. i J'avais alors été reçue et guidée par monsieur Mark Vimr, directeur exécutif de ce réseau. Comme il est des nôtres aujourd'hui, je profite de l'occasion pour le remercier chaleureusement de son accueil, ainsi que de la présentation convaincante qu'il m'avait alors faite. Je sais qu'il vous 6 adressera la parole dans quelques minutes, en compagnie de son collègue, le docteur Higginson. Vous constaterez alors, comme moi, le grand intérêt de cette approche. Cela démontre bien que nous pouvons nous inspirer avec profit des expériences de nos voisins des provinces canadiennes, de la même façon que nous pourrons partager avec eux, s'ils le souhaitent, les fruits de la réflexion actuellement menée au Québec sur l'organisation et le financement des services de santé et des services sociaux. C'est d'ailleurs ce message de collaboration que j'ai tenu à livrer à mes collègues ministres de la Santé, alors que je les ai rencontrés à Winnipeg, la semaine dernière. Quant au réseau québécois, j'ai le plaisir de vous confirmer aujourd'hui, ce ne sera une surprise pour personne, que j'ai demandé au docteur Morin d'en assumer la présidence, ce qu'il a accepté. Je vous demanderais de le remercier avec moi (applaudissements). Je compte sur le docteur Morin, comme sur toute personne qui a quelque influence en la matière, pour faire en sorte que chaque centre devienne un foyer de haute expertise, puisque c'est l'expertise qui est le meilleur gage de qualité. Vous aurez compris qu'il ne s'agit surtout pas de créer de nouvelles tours d'ivoire, mais bien de favoriser la.consolidation de milieux bien connectés sur les autres établissements du réseau. Ce n'est pas sans raison que le logo de ce colloque représente un cœur qui bat et qui rayonne.. Heureusement, nous pouvons construire l'avenir sur des bases plus que solides. A nous de renforcer les acquis considérables de nos centres actuels, et de les mettre en véritable synergie. Je me réjouis que vos discussions réservent une place si importante à la question des ressources humaines, car il faut valoriser et mobiliser celles-ci si nous voulons atteindre les objectifs exigeants que nous nous fixons. Le rapport du Comité a d'ailleurs fait le point sur le rôle des médecins, des chirurgiens, des infirmières et des hémodynamiciens. L'éclairage supplémentaire que vous pourrez fournir aujourd'hui sera le bienvenue. La table est mise pour que vous vous exprimiez ouvertement sur l'organisation souhaitable, en réseau, de nos services de . i cardiologie tertiaire. Bons travaux, et au plaisir de vous revoir ! 12/10/00 09:56 DÉROULEMENT DE LA JOURNÉE Docteur jean E. Morin Président du Comité de cardiologie tertiaire COLLOQUE RÉSEAU QUÉBÉCOIS DE CARDIOLOGIE TERTIAIRE ALLOCUTION D'OUVERTURE Madame Marois, docteur Deschênes,.chers collègues, Je vous remercie d'être venu en si grand nombre assister à ce colloque sur le réseau québécois de cardiologie tertiaire. Je remercie de façon particulière madame Marois pour sa présence aujourd'hui et d'avoir donné les grandes orientations de ce réseau dans son allocution. Cette journée se veut un colloque d'information qui faille point sur tous les enjeux qui affectent la cardiologie tertiaire au Québec. Dans son ensemble il s'agit de traiter annuellement 25,000 patients adultes qui doivent avoir accès aux services de cardiologie tertiaire spécialisés pour subir des investigations en hémodynamie. De ces 25,000 patients, 1/3 devront subir des angioplasties et % des pontages coronariens. r Du côté des enfants ce sont approximativement 730 nouveau-nés qui souffrent d'anomalie congénitale dont 350 devront être opérés annuellement. La demande est assez stable pour les enfants mais augmente à un rythme d'environ 5% par année chez les adultes. D'où la nécessité de s'organiser en réseau pour s'assurer que toutes nos ressources sont utilisées au maximum et servent bien la population. Je remercie madame Marois d'avoir confirmé aujourd'hui la mise en place.du réseau québécois de cardiologie tertiaire., Je vous suis très reconnaissant, madame Marois, de la confiance que vous me faites en me demandant d'en assumer la direction et vous pouvez être assurée de mon entière collaboration pour remplir ce nouveau mandat. Permettez-moi de vous citer une phrase que vous m'avez répétée à,quelques occasions lors de nos rencontres précédentes:1 Je suis certain que nous allons réussir". Le colloque d'aujourd'hui découle directement de votre implication personnelle dans ce dossier. Vous avez rencontré à l'automne dernier tous les chefs de service puis vous avez mis sur pied un comité pour faire le point sur la situation; vous avez annoncé des ajouts budgétaires substantiels au printemps dernier; vous avez visité un centre Ontarien pour vous familiariser avec l'organisation du réseau chez nos voisins et aujourd'hui vous parrainez notre colloque. "Vous avez fait amplement votre part". A nous de faire la notre. Nous vous avons soumis la semaine dernière un rapport volumineux sur nos travaux qui ont pris place depuis un an. Tous les volets de la cardiologie tertiaire y sont documentés le plus objectivement possible. Ce document se veut surtout un outil de travail afin que tous les intervenants puissent participer a l'élaboration des solutions avec une vue commune des enjeux auxquels il faut faire face. ALLOCUTION D'OUVERTURE - RÉSEAU QUÉBÉCOIS DE CARDIOLOGIE TERTIAIRE Nous avons divisé nos travaux de la journée en trois grandes parties. Le bloc A s'adressera surtout à l'expérience ontarienne; le deuxième aux ressources humaines et la troisième à l'organisation des services dans le réseau. Cardiac care network is not a new idea. If you recall, there has been in existence for many years a New York Heart Registry that follows the results of patients undergoing cardiac surgery and their findings are regularly published in the New York Time. In Nova Scotia for more than 10 years, cardiologists have developed a system of priority to assure that all patients are treated according to their level of acuity. In Alberta, there is the "Approach" system and in British Columbia a central registry. Closer to us in Ontario, there has been in place for over 10 years the Cardiac Care Network of Ontario. It is often considered a model of organization where data is collected in an objective fashion and serves for enlightened decisions. Over the years, it has had a positivé effect on patient management and the quality of the service. We are extremely fortunate to have today two representatives from the Ontario Network. t / Mr. Mark Vimr is the Chief Executive Officer of the Ontario Cardiac Network since 1995. Previously, he has worked at St. Michael's Hospital as a unit manager in the Intensive Care Unit and as Director of the Heart and Renal Program. He holds a MBA in Nursing from Madona University in Detroit and is a member of the Canadian Council of Cardiovascular Nurses. Dr. Lyall Higginson is Chief Cardiologist at the Ottawa Heart Institution and Head of the Informatic Committee at CCN. Between the two of them they represent the two main aspects of the Cardiac Care Network: organization and data collection. Afterwards, we will have the presentation of Mrs. Ella Ferris, Registered nurse, from St. Michael's Hospital. She is currently the Program Director of the Heart and Vascular Program at that hospital. She is responsible for all aspect of cardiac services provided at St. Michael's Hospital. She holds a Master of Business Administration at the University of Western Ontario. She will present the model of Nurse Practitioner at St. Michael's. It is a pleasure for me to welcome them today. 2 BLOC A L'expérience ontarienne / Animation D r Jean E. Morin Cardiac Care Network of Ontario (C.C.N.O.) M. Mark Vimr, directeur du Cardiac Care Network of Ontario M. LyaN Higginson, Ottawa Civic Hospital Les infirmières praticiennes en Ontario M ^ e Ella Ferris, de l'hôpital St-Michael's Cardiac Care Network of Ontario (C.C.N.O.) M. Mark Vimr, directeur du Cardiac Care Network of Ontario M. Lyall Higginson, Ottawa Civic Hospital Mark A. Vimr Mark Vimr is currently the chief executive officer of the C a r d i a c C a r e Network of Ontario (CCN) and has been with the organization since March, 1995. Prior to that he worked at St. Michael's Hospital in various administrative positions, including unit manager of the Cardiovascular Intensive Care Unit and director for the Heart and Renal Programs and the Surgical Suite. Mark has a Master's degree in Nursing Administration from Madonna University in Detroit, Michigan. He is a member of the Canadian College of Health Care Executives (CCHSE) earning the Certified Health C a r e Executive (CHE) designation. In addition, Mark is a member of the Registered Nurses Association of Ontario (RNAO), Canadian Council of Cardiovascular Nurses (CCCN) and the international honour society of nursing, Sigma Thêta Tau. Updated: September 29,2000 UNIVERSITY OF OTTAWA HEART INSTITUTE / INSTTTTJT DE CARDIOLOGIE DE L'UNIVERSITÉ D'OTTAWA www.ottawaheart.ca 40, rue Rus kin Stnwt, Ottawa, Ontario. Canada K1Y 4W7 iI am aiii Chief viiivi of Cardiology at the University ôf Ottawa Heart Institute and Professor of Medicinc at the University of O t t a w a ^ am the Head of the Informatics Committee at CCN, which means that ! am the chairperson that deals with the collection and interpretation of data from all of the cardiac centre in the province. This data deals with procedural rates and waiting lists. It is a large part of what CCN does. I have been involved with CCN for more than five years and this 1S my second year as head of the Informatics Committee. I was an interventional cardiologist before becoming Chief of Cardiology at the University of Ottawa Heart Institute and am particularly interested in the waiting lists for specialized cardiac procedures and their tfianagement. i C^idiacCaieNetwork ofQntario Colloque sur le Réseau Québécois cfc Cardiologie Tertiaire (RQCT, Montréal, Québec hjïsr leur l patients ofT to Detroit inder pact set up bv Windsor M D s li.^surJn IMHPTW | aag, "l'-'^^.r/'. rcfsopgery miMtefe ./,.../.- ttareat to fife, vr.?:--- MO wares Second heart patient dies v as surgery delayed 9 times , -V R , Grief, frustration left in wake of man who died on waiting iii . — KutliSiusiBl^1 ^Driven by Polo, Consensus md Concernf i * CardiacCareNetwork ! j ::l;Tj|jji o f Q n t a r i o C o m m o n Ground , : for Government and Health-Care Providers ••'^^^ïife-À: Background and evolution of the Network Mandate and organization of CCN Scope of Network operations and activities - „• ' " Statistical overview • Achievements & challenges' C " 'Ober 13, 2000 . ' 4 • -4 ' i- ' ,,3 vj — Patients dying waiting for cardiac surgery^ No objective way to assess patient ' urgency-therefore, access'unequal^.!%>>' Perceived lack of resources, no central.^fc data on availability at surgicateentresj^v^ j No formal system to assist physicians T-'-^v; — — — -•• Co±*C«f*™j* '•• — r ' ' Page 1 C^idiacCaieNetwork Colloque sur le Réseau Québécois cfc Cardiologie Tertiaire (RQCT, Montréal, Québec ofQntario • • • • Expand Toronto triage program > y ,-Ç.; province-wide ' )[ •' ' ' Gather standardized data based on„ ^ , objective rating systemEstablish provincial forum of providers Educate the public about care'pptiôns^^;waiting and scheduling L«Jflll Mandate ; ' • T o provide liaison and coordination for all adult patients awaiting cardiac surgery orcatheterizationin Ontario • To advise Ontario's Ministry of Hèaltlr on matters related to adult cardiac^' • Standardize triage of cardiac patients'in y-^'y Ontario's cardiac centres V . V ^ 'T • Develop an accurate, reliable database . using standard terminology ^ ! - . ; ^ Develop role as the Ministry's^advisory^1^;;.: body aimed at improving access to c a r e ^ L ,V 9 Surgery, Cath'f and PTCA (9) ' ..• •.. - >.?". ^ • Cathonty (5) ^ New;centrës._- : -L' •phasjngin^;.:'" yV] : services (2) , . ^ C"' O b e r13, 2000 Page 2 M" ' •'L'"1 " « C^idiacCaieNetwork Colloque sur le Réseau Québécois cfc Cardiologie Tertiaire (RQCT, Montréal, Québec ofQntario • Facilitate communication between •'; s ; physicians, patients and their families • Register patients on the CCN database'.-" • Work with doctors and hospitals to monitor", patients who are waiting. • . .s • -f • Information source for patients and familiés, • Ensure.dataquality'.,.:"' ^ . ' '•*;.' .• Database implemented in April, 1991 '; , Principles:.^/ -••'^^V^Data collected at institutional ievel for ; : •••î^M^V:patients/surgeons at each hospital' i" One-way upload of institutional data to£..'Xs/consolidated province-wide .database 'it.y • Common architecture at each hospital v^"Patient and physician confidentiality,V ' . M A waiting list management s y s t e m . V ' 4 ' - ^ ^ .. •• ë---•• v-i. Currently >70,000 r e c o r d s ^ t V ^ V ^ ^ ^ f t Track patients on waiting list ^"dàte vfe'^Oàlculates Urgency Rating ^Scores J o r ^ ^ v 'V^v'a bypass patients (Lancet; 1990) and,fdf cath'.V patients (Càn J M 'i.' Regression algorithm using:. ' 'y/f-r.. Patient's CCS"angina class (8-point scale) vAnatomy (vessel disease) ':;:;.;. • ••>*.' \?-:> j .^P'v'Left-ventricular (LV) function • J/^.-V-*'^Ischemicriskbased^on non-invasive testing^ rvg,pv;Presehce;of co-morbidities •• ' V « Recentheart r attack ! /v^ - rPrevious bypass s u r g e r y . . vs ; ; ' - .. ":. ' - V •i)J :r.i Qnti-iiTjfcno» ' A I'• rj-o• • C"'Ober13, 2000 ml ~' •• - •' -, v.- _ r. •'. . i'-L -f Emergency-Sùrgery without d e l a y l ^ ^ j . •^rjf Urgent 7 Surgery within M W y s ^ ^ ^ ^ j v ^ S e m i - U r g e n t -.Surgery within 1É42 CtotimOreNsnak Page 3 CardiacCareNetwork Colloque sur le Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire (RQCT) Montréal, Québec ofOntario Role of Informatics Committee. . N. .. :; "Checks and balances'.' for accuracy;.»?/ ' y • Data definitions for every data element .-f.' • • Chart audits . • /: l.v Monthly,data verification with hospitals V.J - (cases w a i t i n g . c o m ^ l e t e d ) * •• Data-quality initiatives at each hospitajjfc; y-'-- Independent data analysis (e.g. I C E S ) ^ ^ ,t -i-5 •.^Wyt...', ,k1 Management of patient care':Monitoring & evaluation of access -•' ^ •• . . Collect pre-operative data' -^Calculate Urgency Rating Score (URS)Çg., ^Queue patients according to'urgency^4^-^Monitor patients who are w a i t i n g ^ ^ â ^ " " ' 1 ; r. ->Revise.URS if patient condition changes -;^ - -^Provide information'to care providers^^* V- 1- • B"Research and planning-.:' ^^fer'-B,.Funding and accountability;-, • : j ^ f e - B 'Communication with' stakeholders .•yf'^"• • • Advice to g o v e r n m e n t / * . ; • . ^ CuducCàmNmsirt M October 13, 2000 "rr-.-nT": Page 4 CaidiacCàieNetwork Colloque sur le Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire (RQCT) Montréal, Québec ofOntario Hospitals' ability to service patients^ - ; within recommended maximum . wait time • .• ... .-- f •v. Mortality in the queue rV..(0.35% in 1999/2000)'f /-^.S.' ..vi ^ Data critical to objective and rationak^vk'V .'^Sï.^ 1 ' . -/ ;••..'.-, -y. ."A;. - "V/y •Y • vrdecision-making . -•-.,. j.' . ' CCN data have been used extensively . ryK - by DHC's (regional planning bodies)'andjf• ' i n d i v i d u a l hospitals for planning cardiac^S .ïi^progra^ Siting of.new cardiac pr î-^-.-^.t-.v/M-'; CUrtvcCciicTao* •Ê't™. i V .N . -., ... _ | ... . . Iai I 11 «I* ÎT* 11 fH • Cardiac services in Ontario are funded a case-volume basis (extra-global) Reconciliation processes used for a n y . ^ funded cases that are not completed^? > yiV .. -^Institution-Specific Reports - J -•Provincial Monthly'Reports yjT^ Annual Report, Newsletters •j.vK::^-x;'«•Internet Site:e-.y.<•> vr i CZTLttCctiirwxl BEES ober 13, 2000 Page 5 CàidiacCaieNetwork CCN Consensus-Panel Process ;5 • Guidelines and criteria for Ministry use';,-', in planning future cardiac services; Cv .' \ (e.g. distribution, coordination) • Not site-selection committees- -• ',.' V Broad provincial representation on panels • Input through calls for submissions, • - surveys, secondary review panels / Colloque sur le Réseau Québécois d Cardiologie Tertiaire (RQC1 Montréal, Québe~ • Cardiac Services Task Force - provincial framework for planning cardiac services, 1996 • Cath-lab services, 1997^ .:' ; "O -v". • Stents, 1997; stents and abciximab, 1998^-.Cardiac surgery, 1 9 9 8 ' ^ - i Q C i ^ f f i ^ i ^ ! ' Pacemakers and ICDs(defibrillators); .1998;^-; • Cardiac rehab & secondary-prevention"^999'£' •• Cardiac human resources, 2 0 0 0 i ^ ^ & J ' ."«I TJ C•mAlu Cvrfvmt .-.r^: " ' -1 - • 4 .0 .«*•!-. - . i • r- -.20% \ J dc(in<«(yl»« long probi&lrloo long tin* mi »ct«p[abtc < ihortci thm I V UÎÎ*») (9.S*c) nptct«d(4.2«k>)", 'TW: _ oolfPol«»f<» Indicrtjigthà Rn ponte ; • • ' . * ' .I'^^y.VcC;':.-. - • V/ho tho Haakh Sritem Wortod Wefl - : ',. CurticC*«.Nfwafc ; • Rate S Bypass Card iac surgery .V 1999/2000y KÎÔ3V r ^1998/1999'-• " .cath . Angioplasty*-,' 414;- " '"lOO":-.' v .. . — . - ». — . Cath . iAngiopli*ty.;-c Stent® • -s» : ' y*:'. Per'100,000 adult Ontario residents (age 20+)' • • 98/9.*~ 9 ' '-•99/00-.•*•2 V:, „ , .• • fr. - ^"i'trrf^ \ e- ;:-*,'• *Ontano • - 'Stent rate: 88% in 99/Ù0;-82% in'98/99 i - ,7...' v..; resident îv.rSi;*',.:s October 13, 2000 , Page 6 C^idiacCaieNetwork ofQntario Volumes ; Cases . . Percent v Surgery Colloque sur le Réseau Québécois cfc Cardiologie Tertiaire (RQCT, Montréal, Québec % Caih rioplasty Stents ^^^ *', ^Ëùfà V-, Cr-itcOLTÎi*"*! k C"'Ober13, 2000 Page 772 CaidiacC^reNetwork .8888 Colloque sur le Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire (RQCTJ ofQntario Montréal, Québec Analysis of deaths while waiting for cardiac surgery among 29 293 consecutive patients in Ontario, Canada C D Morgan. K Sykora. C D Naylor. the Steering Commitee of the Cardiac Core Network of Ontario Heart 1998;79:J45-349 Definition - Integrated method of showing the strategic imperatives lhal organizations need to concentrate on In';-^. order to achieve the shared vision. A mechanism used " lo focus individual effort on making the vision a reality/-'-- '• • Credibility-Data are standardized, >'r.. t audited, current, accurate and reliable „ • Confidence- Data jointly monitored by >.^.physicians, hospitals.and Ministry ; • .. j.' • Objectivity r Independent data analysis .'. ;: • Availability T Data' used by CCN, Ministry, •'-S. cardiac centres, JPPC.DHCs", ICES, Health Services Restructuring .Commission J •: " Key Elements: • ' r. \-t V'-i • Defining expectations and managing consistent action Reporting on and monitoring performanceç'.^r--" Taking actions based on results/ ' 1 : . Relationships: " Between CCN and cardiac centres ••.Between CCN and Ministry - CuducGutftaecrt i October 13, 2000 , Page 8 CardiacCareNetwork ofQntario 1. V. 2. 3. Enhanced availability and access to -J ' advanced cardiac care . / './•' : . : Four new cardiac centres named in ^ S " ' " ' 1 Database expansion to include additional advanced cardiac procedures;. •>-•'? -• • '4. Hospital-specific report c a r d s r 5. Eight consensus panels on providing., a more ..; 'comprehensive and integrated system .rv^y Colloque sur le Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire (RQCT) Montréal, Québec .Strategic planning by CCN: Role/mandate;fe 'organization & structure; relationship with^c&v. nartnereVv'^ ' ^ s&'iVv Shared accountability & relationship built on,^ ) .trust between CCN & Ministry^: National interest in CCN: Health 'Canada, Quebec^Manitoba,"Canadian Cârdiovàscuiaf|';! ^Society,- C M ^ ^ ^ y y - ^ Ç ^ ^ ^ ^ il- " CCN a model for management of a :. provincial program ... > Physicians, managers, g o v e r n m e n t & others at the table'; X - y ; , v . : "• Access to cardiac surgery has b e e n V v ."objectified".by Urgency Rating Scored; Cardiac Coordinator = one number^ \'rV for patients to call . ; ; -' v .Reliable data leads to sound decisions— •j III1IIK y • ^•^X'Syrzg^-i&tii •Jll •Flexibility'of information systems v ability to integrate with other systems k • V Standardized definitions ^ t» v ^ V Clinician-driven ? 'fk. •Standardized hardware ^ , . ^ A - y Dedicated and sufficient database *- """" •ztL** ^yi 1 :-manaofimfint'nprcnnnpl— management personnel^/•Accountability issues S 8> nj XUC wmmmmi fDrivenoyDotg ConsBTSUSondConteiflj' .j-***?- ? (^diacCaïeNetwork ? •™ober 13, 2000 Page 9 Les infirmières praticiennes en Ontario M m e Ella Ferris, de l'hôpital St-Michael's B|e Ferris is a registered nuree who is currently the Program Director of the Heart and Vascular Program Mtohaers Hospital in Toronto. She is responsible for the financial, human resource, quality and L_.zation management of all cardiac services provided at St. MichaeTs Hospital. I iddition to her Program responsibilities, Ella has corporate accountabilities as Chair of Nursing Council, îhief Nursing Officer Designate, and as the nursing representative in labour relations, L , . j completed her Master's of business Administration at the University of Western Ontario. Richard Ivey ! tool of Business in June, 2000. SUfMH "I.A'lC'lAlL? fll!VilA: The Acute Care Nurse Practitioner in Ontario Focus - SL Michael's Hospital Cardiac Services i • Presented by: Hla Ferris, RN. MBA Program Director, Heart and Vascular Program St Michael's Hospital, Toronto, Ontario October 13,2000 SfMH Acute Care Nurse Practitioner IACNP) Role Implementation Cardiac Services SL Michael'sHospital tSMH) $ Advanced Nursing Practice - What Is It? «Training of the AeNP In Ontario «Overview of the role of ACNF In the Heart and Vascular Program @ SMH •> Implementation: «challenges •successes •r Role of College of Nurses SÏMH •T. MIC! i/.lliilOWAl. Scope of Practice Statement for Nursing The practice of Nursing is the promotion of health and assessment of provision of care for. and treatment of health conditions hy supportive, preventive, therapeutic, palliative and rehabilitative means in order to attain or maintain optimal function SfMH S • I. MICI lAi.I.'s ilOiPI'lAL Advanced Nursing Practice Framework « The practice of Nursing conOnues to evolve to meet the changing needs of patients/clients $ Must evolve in a way that promotes excellence in patientcentered care and In the public's best Interest « With experience and education nurses develop additional competencies In clinical expertise, critical thinking, and enhanced decision-making that result In an expanded scope of nursing practice * This contributes to quality patient care and benefits the health care system SfMH i'i.MiaiAEL'illOiPim Advanced Nursing Practice (Cont'd) « Advanced Nursing Practice is an umbrella term for a type of nursing practice in which different roles will develop « In the interest of the public and the profession it is beneficial to have nationally recognized standards for nurses in ANP roles « it Is essential to balance a broad scope of practice with protection of the public SfMH S i. MlCI IAU.'> I IOîP ' ITAI. Advanced Nursing Practice " A formal graduate degree program in nursing is of value because It covers the growing theoretical base of nursing, promotes nursing research and the incorporation of new knowledge Into the nurse's practice and evaluates and documents the nurse's achievements" (CNA.1997) SfMH i'l. MICI lAtl'j IIOiPi'lAL Background $ Norse Practitioners have been practicing ID primary health care in Ontario for 25 years; Extended Classregistrationwith CNO since 1998 noil's acme care hospitals sought services of nurse practitioners ® Goal - high quality, economically efficient care with reduced cost of health-care . l994-monhrersftyofToromo(FacnltyefNursingflncollaboradonwlth the Ministry of Health of Ontario initiated the first Acute care Norse Practitioner Program because of lack of residents » St MIcbaers Hospital (SMH1 sent two Clinical Nurse Specialist to the first ACNP Fast Track Program at the University of Toronto In 1994 ? SMH oow has 22 Clinical Nurse Specialist/ Acute Care Nurse Practitioners $ There is variability in the way role Is implemented within and across hospitals SfMH SI.MIOIAU.'HIOiPnAL Acute Care Nurse Practitioner oefinmon: Acute Care Nurse Practitioners are nurses prepared atthe graduate level, who have additional training In functions traditionally performed by physicians, such as ordering diagnostic tests and interpreting their results, and prescribing pharmacological and nonpharmacological treatments SfMH i 1-MiCI IALl'> 1 lUiHIAi, Early Planning forflCNPat SIHH April 1994 « Assumptlon-wanttotaketlielead . Requirement- support from administration, medicine and nursing Including financial « The Clinical Nurse Specialist/Nurse Practitioner to become one role <* Ad hoc group with representation from nursing, medicine and administration developed a generic role & job description to address: -» accountability -» reporting relationships primary responsibilities -» scope of autonomous practice -»scope oi independent/delegated practice -» liability of delegated practice -^professional relationships with otter team members -•evaluation SfMH M.MK'MAU'i 1 lOMTlAL University of Toronto, Faculty of Nursing Fast Track ACNP Program # Established in 1994; 7 sessions; Ended in 1998 « Program was a 3 month program designed to give Masters prepared nurses further study in clinical assessment and decision making, pharmacology, and the role of the ACNP *) Nurses were sponsored by hospitals and must have a medical preceptor « Graduates, 190 in total, had beginner level ACNP skills and worked in areas of clinical expertise under the direction and supervision of a medical preceptor « Was an Interim measure prior to integrating the content into the Masters program SfMH il. MICIi:\Ll': I IOiPHAL University of Toronto ACNP Programs « NIN - Acute Care Nurse Practitioner Held ->10 required courses and 2 elective courses -*3 periods of concentrated practice -Hull-time for 2 years ->part-time must complete In 6 years ® Post Masters Nurse Practitioner Diploma tAcute Care) - Is designed for students with graduate education and provides the opportunltvto develop knowledge and skills to perform the ACNP role- sponsorship and medical preceptor required for this 1 year Program WMfW.nuising.utoronto.ca/Programs/NP/ SfMH VI.MK'HALl.'MIOiPllAL Nurse Practitioners in the Heart and Vascular Program • Cardiovascular Surgery 119951 ->3 full-time ->1 part-time casual • Vascular Surgery ->l full-time 119991 «Cardiology ->1 full-time 12000) SfMH S'l. MICIIALL'J I lOiPIIAl Acute Care Nurse Practitioner « Scope of Practice @SMH All Acute Care Nurse Practitioners IACNP1 ->Must hold a Masters Degree in Nursing and appropriate Qualifications as an ACNP ->Are authorized to write orders on patient's health records according to approved Medical Directives -•Must follow Program Specific Medical Directives approved by the Department Chiefs and/or Division Heads and Medical Advisoiy Committee ->Must comply with existing policies and procedures of SMH and the Standards of Practice of the College of Nurses of Ontario SfMH si.Miai.Aî.i.'.'-iios.rrr.M Responsibilities of the ACNP » An advanced practice and leadership role -»CIInlcai Practice & Case Management 50% to 75% ^Education • ® ® $ -•Research -^Administration 25% to 50% Performs comprehensive physical and psychological assessments integrating both medical and nursing perspectives within a broad framework of advanced nursing practice that enhances Quality patient care Formulâtes, Implements and evaluates a plan of care in collaboration with nurses, physicians, and other health providers Evaluates patient and family responses to Interventions and makes appropriate revisions In care plan Engages in Independent and collaborative functions SiMH SI. V ICI t All's llltiPHAL What is aMedical Directive or Medical Protocol? $ A "direct order Is client specific and can be done by a physician only • A"Medical Directive" or "Medical Protocol" is not client specific. It is a written prescription for a procedure, treatment or intervention that may be performed for a range of clients who meet certain conditions ® A Medical Directive Is a medical order forwhich the physician has ultimate responsibility VI. M ICI I ALL'S I (OSPlTAl The Medical Directive identifies 1. A specific treatment or range of treatments 2. The specific conditions that must be met i 3. Any specific circumstances that must exist before the directive can be implemented SfMH h"J, MICHAll'i UUiP'lAl. Advantages of the Medical Directive « Ability to provide timely, effective, efficient patient care utilizing the expertise of both the nurse and the physician ® Physician orders the medication or procedure within the directive <•> Nnrse uses discretion and Judgement when implementing Directive ~ « College of Nurses of Ontario and College of Physicians and Surgeons support the use of Medical Directives SfMH VI.mioiau:> n o w i A i Medical Directives Enable the ACNP to: • prescribe specific medications • order specific laboratory tests and diagnostic imaging procedures • order specific nonpharmacological interventions e.g.. D/C chest tubes, frequency of vital signs, consultations College of Nurses of Ontario - Decision Tree for Protocol Development * Purpose: To assist in the identification of the activities/procedures which the NP may initiate independently from those which require a medical order * Tree meets the needs of Nurse Practitioners in acute care settings DECISION I B B BE PROTOCOL DEVELOPMENT FOB NOBSES PBACTISING IN NOVANCEO/EXIENDED BOIES TFL (1 ) Arute C»r* Nunt Pnctltlrarr. Clinic None Spttfclht/ Ngrw Prertl Oaarr'EipWMM Role Nanr Ot 10 nsmllrd un dm aaiboriud ce i CsDc$r of Nonri of Ontario Jaw I9U Nirro» (Wu Brad piruDttrn r«Hle dnerenon I dtdm BmUnel SfMH b I. >.1)011 ALL: HUirriAL Acute Care Nurse Practitioner The College of Nurses and SL Michael's Hospital expectation Is that the ACNP: Must consider whether she/he has the knowledge, skill and ludgement to determine appropriateness of intervention e Must understand indications and contraindications of procedure or medication nirecUve being implemented ® . Must understand the risks Involved In and the expected outcomes of performing the procedure * Must consider from a nursing perspective, whether the procedure or medication as ordered is appropriate for the patient/client in the particular situation <•> Must consider other procedures and Interventions that could be ol benentto the patient/client SfMH VI.Mk-IIAf.tMIOWI.M Medical PreceptorResponsibilities and Accountability <* « « « $ « Establish learning objectives with the ACNP Select/plan appropriate clinical experiences to meet stated learning objectives Guide the ACNP in standard management of selected patients and provide ongoing direction and guidance Participate in the development and revision of medical directives Establish process for certification of delegated controlled acts Support and advocate for role of the ACNP Contribute to the evaluation of the ACNP SfMH MICIIAÎI': I lUil'I'IAL A Surgeon's Perspective * Benefits of ACNP -•"more complete, patient-centered, personalized care" ->Hhelps with healing by helping patient transition through episode of care" ->"NP has more time to spend with patient" -»HeIpto educate other nurses" SfMH •ii.MiaiAU.'s hospital _ , What are the Greatest Challenges? *> Balancing multiple responsibilities of the role « Clinical Practice takes priority over other aspects of the role - education, research and administration « ACNPs say that 70% to 95% of time spent In clinical practice; highest In surgical services <•> Role ambiguity due to differing team member expectations and lack of understanding of the role * Integrating with the medical team and the nursing team ® Acceptance of knowledge base and competencies by house-staff 1: SfMH MICHALL: HOITI'LAL Barriers/Limitations in Early Days <•> Novice advanced practitioner dealing with complex patient care Issues <• Development and approval of Medical Directives ® Role confusion while administrators, physicians, nurses, and other health professionals became familiar with the role responsibilities and accountability ® Knowing which boundaries of nursing and physician practice should evolve and bow to evolve these $ lime required to prove one's ability and gain credibility within the team Key Success Factors at SIHIH « Supportive and thorough medical preceptorship <*> Support of the Executive Management Team [includes Chief Nursing Offlceil and Clinical Program Directors $> Clearly defined and articulated mandate of the ACNP role at SMH by the Chief Nursing Officer $ Acceptance by team members $ Support of other AGNPs (internal and external) $ Clearly written goals and objectives by the ACNP $ The focus on the advanced nursing practice component of the role to prevent the development of a Physician Assistant or medical resident replacement model SfMH i'l. M ICI IAtl'> HOiPIÏAl Thank you QuestionsPPP ) BLOC B La main-d'œuvre dans le contexte d'un réseau / Animation - M. Jean-Pierre Chicoine Le médecin et l'ouverture aux autres professionnels de la santé D r Marcel Provost, Collège des médecins du Québec La contribution infirmière en cardiologie tertiaire - Perspectives et défis M m e Louise Cantin, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec Le rôle du chirurgien cardiaque dans une équipe multidiscipiinaire D r Daniel Doyle, Association des chirurgiens cardio-vasculaires du Québec Le rôle pivot de l'hémodynamie dans l'orientation du traitement D r Michel Jarry, Association des cardiologues du Québec Rôle des perfusionnistes Madame Claire Caron, Association des perfusionnistes du Québec Le médecin et l'ouverture aux autres professionnels de la santé D r Marcel Provost, Collège des médecins du Québec DOCTEUR MARCEL PROVOST Résumé biographique Le Dr Provost est omnipraticien. Il est inspecteur enquêteur à la Direction de l'amélioration de l'exercice au Collège des médecins du Québec depuis 1996. Auparavant, chef du département de Médecine générale à l'Hôpital Notre-Dame. Il a aussi été professeur adjoint au département de Médecine familiale de l'Université de Montréal et adjoint au vice doyen aux études post gradués. LE MÉDECIN ET L'OUVERTURE AUX AUTRES PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ COLLOQUE SUR LE RESEAU QUEBECOIS DE CARDIOLOGIE TERTIAIRE Le 13 OCTOBRE 2000 PAR MARCEL PROVOST, M.D. DIRECTION DE L'AMÉLIORATION DE L'EXERCICE COLLÈGE DES MÉDECINS DU QUÉBEC Le médecin et l'ouverture aux autres professionnels de la santé voilà la question qui nous était posée. Effectivement le Collège est en réflexion et ce sont certaines de ces interrogations que je voudrais un peu partager avec vous aujourd'hui, vous permettant ainsi de saisir l'ensemble de la problématique sur laquelle nous devons prendre des décisions. L'évolution rapide des technologies et des façons de faire, les modifications majeures dans le réseau de la santé, le virage ambulatoire, la surcharge imposée aux médecins à peu près à tous les niveaux de la chaîne des services et surtout, surtout les pénuries d'effectifs et l'incapacité de rendre, comme groupe, certains services attendus, nous obligent à ce requestionnement fondamental. Soyez conscient qu'on s'adresse ici à des principes ou des prérogatives qui existent depuis des décennies et que nous n'avions pas eu à questionner jusqu'ici. L'exercice de la médecine tel que réglementé actuellement, occupe un champ d'exercice vraiment très vaste. Je vous rappelle que la Loi médicale définit la médecine de la façon suivante : «constitue l'exercice de la médecine tout acte qui a pour objet de diagnostiquer ou de traiter toute déficience de la santé d'un être humain». À cette définition s'ajoute dans la Loi le droit exclusif d'exercice réservé aux médecins. Au fil des ans, se sont greffés d'autres professionnels qui ont développé des compétences spécifiques dans des domaines particuliers leur permettant de jouer un rôle élargi et d'assurer des responsabilités significatives dans les soins de malades. Leur contribution est indéniable, utile et reconnue. La délimitation des rôles de chacun est par ailleurs devenue moins claire. Le partage des connaissances fait en sorte qu'il y a maintenant certaines zones grises. Il est parfois difficile de déterminer où s'arrêtent les prérogatives et responsabilités des uns et des autres. La notion d'exercice exclusif ne permet pas de préciser davantage le domaine de compétence exclusif aux médecins. Pour ce qui paraît évident dans un domaine de niveau tertiaire comme le vôtre est beaucoup moins clair lorsqu'on parle de soins de première ligne. Comme organisme réglementaire, il nous est impossible de reconnaître certaines prérogatives accordées dans un milieu bien encadré, supervisé et réglementé comme les hôpitaux tertiaires et ne pas reconnaître ces même prérogatives en cabinet privé ou en CLSC pour un professionnel qui aurait une même formation reconnue. On aura donc l'obligation de redéfinir pour la protection du public ce qu'est le noyau dur de la médecine, le champ exclusif aux médecins et de définir aussi ce qùi est partageable, avec qui, et à quelle condition. On en est donc à un questionnement de fond et vous comprendrez qu'il faut s'accorder quand même un certain temps pour y réfléchir. Les pénuries d'effectifs et l'abandon de certains secteurs par les médecins ont ouvert la porte à d'autres professionnels pour occuper ces territoires. Il est par la suite bien difficile dé retourner en arrière une fois que le champ est occupé par quelqu'un d'autre. Le rôle de l'infirmière praticienne s'est développé aux États-Unis dans les années 60 principalement par l'absence des médecins en première ligne. - La complexité croissante des problèmes de santé rend aussi nécessaire la participation de plusieurs types de professionnels. On en arrive à des chevauchements des interventions des professionnels impliqués et une responsabilité partagée par rapport aux soins des malades. Une autre difficulté, les lois et règlements. La rigidité de l'encadrement législatif et réglementaire du système professionnel pose des difficultés. Cet encadrement empêche parfois les pratiques d'évoluer selon les besoins des milieux cliniques et ne permet pas la modulation de la délégation d'acte en fonction de diverses situations vécues. Mais qu'en est-il donc des gestes concrets du Collège quant à la réflexion sur cette problématique? Dans le cadre de son énoncé de positon sur l'organisation des services médicaux en décembre 1999, le Collège s'est engagé notamment à déterminer les activités qui pouvaient être réalisées ou partagées avec d'autres professionnels. Un groupe de travail du Bureau étudie actuellement ces questions. Le Collège se prépare aussi à participer au groupe de travail formé par la ministre responsable des lois professionnelles sur les professions de la santé (groupe du docteur Bemier) et dont le mandat est notamment d'identifier les problèmes qui affectent l'organisation des services professionnels en santé et de suggérer des orientations relativement au domaine d'exercice en rëgard des nouvelles réalités. Aussi dans le suivi des recommandations du forum sur les urgences, il y a un comité conjoint de l'Ordre des infirmiers et des infirmières du Québec et du Collège qui examine l'opportunité d'introduire un rôle d'infirmière praticienne à l'urgence. Ces comités ou groupes de travail auront à déposer des rapports ou des comptes rendus dans les prochains mois. Le thème de la prochaine assemblée générale annuelle du Collège en mai 2001 portera sur le partage des actes. Faudra bien se faire une idée d'ici ce temps là. Sur le terrain, il y a quand même des pas concrets qui ont été franchis et qui confirment que la réflexion est franchement engagée. Toute la délégation d'acte est en révision actuellement. Au lieu d'acte spécifique, le Collège s'oriente davantage vers une délégation d'ensemble d'actes décrits à l'intérieur d'une fonction. Plus précisément on parle de la fonction de première assistante en chirurgie, la fonction de l'infirmière en dépistage, prévention et immunisation, la fonction de l'infirmière en dialyse, la fonction infirmière en soins intensifs médicaux, chirurgicaux, coronariens et néonatalogie, la fonction-de l'infirmière en triage avancé, la fonction de l'infirmière en clientèle ambulatoire. D'ailleurs, la fonction de l'infirmière première assistante en chirurgie a fait l'objet déjà d'une entente entre l'Ordre des infirmières et le Collège. Une formation spécifique est organisée â l'Université du Québec â Trois-Rivières. Le projet est même accepté par l'Office des professions mais la légalisation de ce dossier se bute au Ministère de la justice. Le Collège a reconnu le rôle clinique élargi des infirmières dans le cadre d'un projet pilote d'infirmière travaillant en région isolée. Il a aussi reconnu un rôle plus élargi de l'infirmière au triage. D'autres projets pilotes sont en cours notamment en néonatalogie à l'Hôpital Ste-Justine et à l'Hôpital de Montréal pour enfants et je prévois très bientôt, après le colloque d'aujourd'hui, un projet pilote en cardiologie tertiaire. Le Collège serait ouvert aussi à étendre la délégation d'acte à d'autres professionnels qui ne sont pas actuellement inclus dans la Loi tels que les pharmaciens, les perfusionnistes, les opérateurs de caissons hyperbar entre autres. Voilà donc quelques grandes interrogations et le cheminement du Collège par rapport au champ d'exercice et au partage des actes médicaux. Mais revenons dé façon un peu plus précise à l'infirmière clinicienne ou praticienne. Étant donné que ces rôles sont très peu connus ici, il faut reconnaître que rares sont les médecins, du moins au Québec, qui sont capables de définir ou de faire la distinction entre une infirmière clinicienne spécialisée, d'une infirmière praticienne ou un «Physician assistant» ou encore définir les pratiques avancées. Bien sûr on dira que se sont des infirmières mieux formées pouvant assumer plus de responsabilités. Mais encore? Il y a là toute une sémantique bien maîtrisée par nos collègues infirmières mais qui est un peu du pareil au même pour nous médecins. Ce que nous en connaissons nous vient surtout d'une littérature abondante en provenance principalement des États-Unis. Nos connaissances sont donc théoriques n'ayant pu encore côtoyer ce type de professionnel même si dans nos hôpitaux il y a maintenant de plus en plus d'infirmières ayant des rôles cliniques élargis tels que les infirmières de liaison, les gestionnaires de cas ou encore en suivi de clientèle. À la lumière de ce que nous pouvons comprendre, les pratiques avancées regroupent les infirmières cliniciennes spécialisées, les infirmières praticiennes, les infirmières sages femmes et les infirmières anesthésistes. Ces deux dernières catégories existent depuis fort longtemps aux États-Unis alors que les cliniciennes et praticiennes se sont davantage organisées depuis les années 1960. Ce que nous en lisons maintenant provient donc de 40 ans d'histoire et d'un long cheminement clinique. Les cliniciennes et les praticiennes sont divisées selon les spécialités connues ou selon certains champs de pratique tels que la pédiatrie, la néonatologie, la psychiatrie, la santé des femmes, critical care les soins critiques, les soins généraux pour n'en nommer que quelques-uns. Peut-être n'avons nous pas encore assez d'information mais le reste nous paraît moins clair. Aux USA, les licences sont attribuées par les organismes réglementaires de chacun des états. La reconnaissance est faite par divers organismes parfois nationaux parfois régionaux ou locaux et les exigences de formation sont variables. Les pré-requis au programme, les milieux de formation clinique semblent variables. On parle généralement de niveau de formation équivalent à la maîtrise mais il n'y a pas de règle uniforme pour tous. Les champs d'exercice semblent aussi varier d'un état à l'autre et même d'une organisation ou d'un établissement à l'autre selon les besoins ou l'aùtonomië qu'on veut bien leur laisser. Dans la majorité des états, on permet le questionnaire et l'examen des malades, la demande et l'interprétation des divers examens complémentaires, de poser certains actes invasifs tels que ponction lombaire ou ponction articulaire, de poser un diagnostic et de prescrire un traitement. On ^ peut aussi référer aux médecins spécialistes ou à un autre professionnel de la santé. Parfois on peut aussi référer un patient pour hospitalisation. Tout comme les champs d'exercice, le degré d'autonomie semble aussi varier d'un état à l'autre et d'un milieu d'exercice à l'autre selon la formation, le secteur pratiqué et la réglementation et les besoins locaux. En corollaire le niveau de supervision médicale peut aller de la supervision immédiate à la supervision à distance, constante ou périodique ou encore se faire par délégation d'acte ou sans aucune supervision. Mais l'impression générale qu'on en retient comme observateur extérieur est la recherche de l'autonomie complète du moins au niveau des soins de première ligne. Les permis d'exercice sont généralement accordés par les Board of Nursing mais dans certains états, les médecins sont impliqués. Il ne faudrait pas oublier la présence de plus en plus nombreuse aussi aux États-Unis des «physician assistants» qui ont leur programme de formation spécifique et qui ne proviennent pas nécessairement de la filière nursing. Les champs d'exercice et de droit de prescrire peuvent être relativement similaires mais les physician assistants demeure entièrement sous le contrôle médical. Plus près de nous, 5 provinces ont déjà reconnu le rôle d'infirmières praticiennes, la plupart avec autorisation de prescription. On parle de l'Ontario, de l'Alberta, de la Saskatchewan, de la Nouvelle-Écosse et de Terre-Neuve. Initialement, ces professionnels étaient destinés aux régions rurales moins bien nanties en services médicaux: Par ailleurs au Manitoba, on à plutôt choisi un «physician assistant» pour venir épauler le médecin. Ces nouveaux intervenants sont liés directement à un médecin ou à un groupe de médecins - donc sous contrôle médical. C'est donc face à ces modèles que nous avons à examiner la situation. L'Ordre des infirmières est à revoir les articles de Loi régissant la pratique infirmière au Québec. Nous ne connaissons pas la teneur des changements qui seront proposés. Même si nous avons un portrait général de ce qui se passe autour de nous aux États-Unis et au Canada, nous n'avons pas encore de proposition claire à partir de laquelle nous pourrions discuter avant de déléguer ou d'ouvrir un champ d'exercice. Pour avoir un portrait exact et assurer la protection du public, il faudrait connaître : • la formation et les pré-requis à l'admission; • qui émet le permis d'exercice ou la certification; • quel est le champ d'exercice; • avec quel degré d'autonomie ou de supervision; • quel est l'étendu du permis de prescription. La pratique spécialisée est concentrée en établissement. L'ajout de professionnels mieux formés avec autonomie et responsabilités élargies est sûrement un atout significatif et une aide précieuse pour certaines spécialités, telle la vôtre, mais ('encadrement y est constant. Par contre, se sont les résidents en formation qui s'inquiètent et qui auront peut-être à jouer du coude dans certains milieux de formation pour s'assurer de pratiquer certains actes qui sont partagés avec d'autres professionnels. Parlez-en aux résidents de chirurgie. En médecine de première ligne, la problématique est différente.. Les rôles et l'organisation du travail devront être redéfinis. Il ne faut pas oublier que dans certains états américains, il y a des cliniques privées d'infirmières praticiennes autonomes payées par un tiers prenant charge des patients. Dans certaines organisations de santé (HMO) le patient peut être vu soit par le médecin de famille soit par l'infirmière praticienne ou encore l'assistant médical sans discernement. C'est donc toute une réorganisation de la pratique actuelle qui s'annonce. aussi qu'il faudra revoir en profondeur les modes de rémunérations. Ët ceci implique Il est bien certain que si tout ceci se fait en collaboration et en complémentarité en vue d'augmenter la qualité des soins et des services aux patients, il y a des gains énormes tant du côté des patients que des professionnels. Le discours actuel est plutôt rassurant; on parle de complémentarité et non de substitution et effectivement nous le souhaitons. Mais en analysant l'évolution des 4 0 dernières années aux États-Unis (je vous reporte à un article de Cooper de JAMA, septembre 1998) et en dehors du discours «politically correct» nous serions un peu naïf de ne pas reconnaître qu'il pourrait y avoir une certaine compétition ou substitution à tout le moins en soins de première ligne. Peut-être avons nous des réserves pour de ce qu'on ne connaît pas encore ? En plus des points soulevés, il y a sûrement d'autres questions que nous aurons éventuellement à débattre. Nous en sommes actuellement au questionnement, à la consultation. Les échanges et les négociations ont déjà commencé. Certes, le Collège est disposé à des ouvertures mais demeure aussi, pour le moment, avec certaines réserves. T:\PROVOST\D IVERSUNFIRMIÈRE-PRATICIENNE.doc mjp 00.10.12 i contribution infirmière en cardiologie tertiaire - Perspectives et défis M m e Louise Cantin, Ordre des infirmières et infirmiers du Québec CURRICULUM VITAE ABRÉGÉ LOUISE CANTIN Madame Cantin est infirmière et détient une maîtrise en sciences infirmières de la Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal, qui lui décernait en 1983 la Bourse Alice-Girard pour son profil d'excellence académique. Riche d'une expérience variée, elle a œuvré à titre de soignante et d'infirmière cadre dans divers milieux du réseau de la santé. Elle a aussi exercé les fonctions d'enseignante, au niveau collégial et de chargée de cours à la Faculté des sciences infirmières de l'Université de Montréal. Madame Cantin a siégé au Bureau de l'Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ) où elle a occupé entre 1992 et 1996, les fonctions d'administratrice, de trésorière et de vice-présidente. En février 1998, Madame Cantin s'est jointe à l'équipe du siège social de l'OIIQ à titre de chargée de projet dans le cadre de la révision du Code de déontologie. En 1999, le mandat de gestionnaire du projet de révision du champ d'exercice lui était confié. Depuis mai 2000, elle exerce à titre de directrice de la Direction du développement et du soutien professionnel. w f l M a e n ^ etsoutienprofessionnel i&i « > ^ i, r K? c * ^, 1 Continuum intégré de soins et de services à la clientèle en cardiologie Y L'infirmière est un maillon essentiel de ce réseau ; i 1 i • ' • ! 1 ' ' ' ' j • ' : • 1 ', ' . Les niveaux de soins en cardiologie - Modèle ontarien y Soins de premières lignes y Soins secondaires J Soins rattachés aux procédures diagnostiques et aux traitements y Soins post-opératoires, de réadaptation et de prévention secondaire Les infirmières au fpP des soins dispensés à cette clientèle 1 Les nouveaux rôles infirmiers au Québec Où en sommes-nous ? Les infirmières spécialisées en soins critiques y Combinaison : Expérience + Connaissances spécialisées • Positionnement = Rétention = Attraction / Moyens : • Leviers professionnels • Leviers juridiques Les nouveaux rôles infirmiers au Québec Où en sommes-nous ? (SUITE) Infirmière première assistante en chirurgie S Formation actuelle et conditions S Leviers juridiques de reconnaissance en voie de réalisation Les nouveaux rôles infirmiers au Québec Où en sommes-nous ? (SUITE) Infirmière praticienne (nurse practitioner) S État de la pratique ici et ailleurs S Principales fonctions : 0 Évaluation de la condition pré-opératoire • Coordination du suivi et planification du congé • Soins et suivi post-opératoires incluant le follow-up Les facteurs de succès pour l'émergence de nouveaux rôles infirmiers y La formation des infirmières y L'appui des associations médicales et du C.M.Q. y La révision de la Loi sur les infirmières et les infirmiers^ S • Le déploiement de projets pilotes $$$$ Le rôle du chirurgien cardiaque dans une équipe multidisciplinaire D r Daniel Doyle, Association des chirurgiens cardio-vasculaires du Québec DOCTEUR DANIEL D O Y L E Curriculum vitae abrégé Reçu médecin à l'Université de Montréal en 1976, il termine sa formation en chirurgie générale en 1979 à l'Hôtel-Dieu de Montréal. D e 1979 à 1982, il quitte le Québec pour les États-Unis pour une formation en chirurgie cardiaque, vasculaire, thoracique et assistance circulatoire mécanique. Au retour, il pratique à l'Hôpital Notre-Dame puis à l'Hôpital Laval pour y débuter un programme de transplantation cardiaque. Par ailleurs, il a été Président du Comité examinateur au Collège des médecins du Québec pour l'attribution du diplôme en chirurgie cardiovasculaire et thoracique pendant 5 ans. Présentement, il est : • Depuis 1995, examinateur au Collège Royal des médecins du Canada en chirurgie cardiaque; • Président de l'Association des chirurgiens cardiovasculaires et thoraciques de la province de Québec; C h e f du service de chimrgie cardiaque de l'Hôpital Laval depuis juin 2 0 0 0 . • A S S O C I A T I O N DES C H I R U R G I E N S C A R D I O V A S C U L A I R E S ET T H O R A C I Q U E S D U QUEBEC ASSOCIATION OF CARDIOVASCULAR AND THORACIC SURGEONS OF QUEBEC 2725. CHEMIN SAINTE-FOY. QUÉBEC. G1V 4G5 . TÉL : 418-656-4717 FAX: a i Daniel Doyle, M.D., F.R.C.S., F.A.C.S • Président de l'association des chirurgiens cardiovasculaires et thoraciques de la province de Québec (CVT) • Chef de service de chirurgie cardiaque, hôpital Laval, Ste-Foy, Québec Système de la santé au Canada (idéal) Universalité Caractère de ce qui s'étendra à tout ïe globe Accessibilité Possibilité d'accéder, d'arriver à ... • Qualité Equité Ce qui fait qu'une chose est plus ou moins recommandable... Consiste à mettre chacun sur un pied d'égalité Le monde matériel repose sur l'équilibre, le monde moral sur l'équité. » ( Victor Hugo Formation du chirurgien cardiaque N? Chirurgie générale Chirurgiens cardiovasculaires et thoraciques Fellow (usa-europe) - 5 ANS 4-5 ANS 2 ans 25 ANS 30 ANS 32 ans 2 ans 34 ans Thérapie génique Transplantation cardiaque Reconstruction mitrale Etc... 95% des chirurgiens travaillent en milieu universitaire Association des chirurgiens cardiovasculaires et thoraciques (CVT) Membres 57 (53 cf, 4 ?) Chirurgiens cardiaques (seulement) " " " >200 cas Chirurgien vasculaires et/ou thoraciques 41 30 16 Moyenne d'âge 56,8 ans Nombre de centre en cardiaque chirurgie au Québec 14 1999 Fee Schedule.htm Objet: C M P A - 1999 Fee Schedule.htm Date: Tue, 05 Sep 2000 20:49:27 -0400 De: [email protected] A: daniél doyle <[email protected]> r ri / v, „ii UPÛ r ¥ Page d'accueil Contacter l'ACPM THE CANADIAN ('ASSOCIATION MEDICAL CAKAQIEHVE P ROUGH VE DE PHOTECTIOK ASSOCIATION MEDICALE Communications •••• Au sujet de l'ACPM 'Administrée par des médecins pour les médecins" i Info adhésion i English Section des membres Retour aux choix Cotisations du barème de 1999 de l'ACPM Cotisation annuelle $ Prélèvements bancaires mensuels* $ Médecine A d m i n i s t r a t i v e 1 212 104 Allergie 2 856 245 Anesthésie 6 576 564 Assistance Chirurgicale - Pratique médicale limitée e x c l u s i v e m e n t à l'assistance chirurgicale 1 932 166 Cardiologie 2 856 245 19 140 1 643 Pratique l i m i t é e a u t r a i t e m e n t de douleurs chroniques (excluant l'anesthésie générale et rachidienne) 2 856 245 Adjoints Cliniques en Médecine 1 932 166 A d j o i n t s Cliniques en Chirurgie (assistance c h i r u r g i c a l e s e u l e m e n t , n e c o m p r e n d pas le t r a i t e m e n t - d e f r a c t u r e s ni le t r a v a i l e t 'accouchement) 1 932 166 1 020 88 Code Genre de travail Chirurgie cardiovasculaire Associés cliniciens « Fellows » i. j u s q u ' à 2 4 m o i s d e f o r m a t i o n s u p e r v i s é e a d d i t i o n n e l l e s u i v a n t la f o r m a t i o n postdoctoralé nécessaire à l'obtention dè la c e r t i f i c a t i o n . d é s i r é e ; ii. c e t t e f o r m a t i o n s u p e r v i s é e a d d i t i o n n e l l e d o i t se d o n n e r d a n s u n c e n t r e h o s p i t a l i e r affilié à une université; Délais d'accès en chirurgie cardiaque Patients avec symptômes d'angine - consultation 1. Médecin de famille (1 mois) 1 2. Cardiologue (2-3 mois) 4 3. Cardiologie interventionniste (3-6 mois) 4. Chirurgie cardiaque (5-6 mois) \ 5. Convalescence (3 mois) Total Arrêt de travail (1 an) Problèmes journaliers des chirurgiens ca rd iaq ues Lits pour admissions électives ? Salles d'opération disponibles ? Anesthésistes disponibles ? Lits de soins intensifs ? Infirmières de salles d'opération ? Infirmières de soins intensifs ? Statistiques Nombre de pontages coronariens Année Cas effectués Pop.> 20 ans 1988 3500 1994 5183 5 378 794 1998 5729 5 624 755 Cas projetés Pop. projetées 2002 6090 - 6272 5 872 018 2006 6568 - 6906 6 078 664 - • • Liste d'attente en chirurgie cardiaque SEMAINE du 14 au 18 AOÛT 2000 Établissements Nombre de patients en attente Hôpital Hôtel-Dieu du CHUM Hôpital Notre-Dame du CHUM Hôpital Saint-Luc du CHUM Hôpital Général de Montréal Hôpital Royal Victoria Institut de Cardiologie Hôpital du Sacré-Coeur Hôpital Général Juif Hôpital Laval Sherbrooke Chicoutimi 88 110 44 32 66 147 40 110 290 40 20 TOTAL 987 Raisons de l'augmentation des listes d'attentes Vieillissement de la population Diminution de la mortalité opératoire (3%) Amélioration de la technologie • Circulation extracorporelle • Protection myocardique Qualités des soins intensifs Principales causes de décès sélectionnées selon le sexe 1997 Nombre % Total 215 669 100,0 658,7 Hommes Tauxl 844,0 Cancers 58 703 Maladies du coeur 57 417 Maladies vasculaires cérébrales 16 051 Maladies pulmonaires obstructives chroniques et affections connexes 9 618 Traumatismes accidentels 8 626 Pneumonie et grippe 8 032 Diabète sucré 5 699 Affections héréditaires et dégénératives du système nerveux central 5 049 Maladies des artères, artérioles et capillaires 4 767 Psychoses 4 645 Suicide 3 681 Néphrite, syndrome néphrotique et néphrose 2 654 Maladies chroniques et cirrhose du foie 2 030 Troubles névrotiques, de la personnalité et autre non psychotiques 1 163 Infection par le virus de Timmunodéficience humaine (VIH) 626 27,2 26,6 7,4 181,5 173,0 47,8 229,7 230,8 52,8 148,5 129,7 43,9 4,5 4,0 3,7 2,6 29,0 27,6 23,7 17,4 44,5 37,8 31,5 20,6 20,1 17,9 19,2 14,8 2,3 2,2 2,2 1,7 1,2 0,9 15,0 14,3 13,6 12,0 8,0 6,4 16,7 19,5 13,3 19,5 11,0 8,9 13,9 10,6 13,4 4,9 6,1 4,2 0,5 3,5 4,8 2,5 0,3 2,0 3,6 0,5 Toutes les causes „ Femmes 521,6 1. Taux comparatifs de mortalité pour 100 000 habitants. Source : Statistique Canada, Division des statistiques sur la santé. © Statistique Canada Espérance de vie en santé à la naissance et à 65 ans, selon le sexe, Québec, 1987 et 1992-1993 État d'autonomie 72,3 64,0 8,3 14,4 74,2 65,9 8,2 15,5 Femmes 1987 1992 Ans 79,8 81,1 68^2 68,8 11,6 12^3 19*1 20,1 Sans perte d'autonomie fonctionnelle 10,6 11,5 12,7 13,2 118 12 4 Avec perte d'autonomie fonctionnelle 4,0 6,4 6,9 52 5 6 Espérance Sans perte Avec perte Espérance fonctionnelle de vie à la naissance d'autonomie fonctionnelle d'autonomie fonctionnelle de vie à 65 ans Hommes 1987 1992 3,8 Total 1987 1992 76,1 66,1 9,9 16,9 77 67 10 18 Source : Ministère de la Santé et des Services sociaux, Et la santé, ça va en 1992-1993? Rapport de l'Enquête sociale et de santé, 1992-1993, vol. 1, Montréal, Gouvernement du Québec, 1995, p. 298. 7 4 3 0 Répartition de la population par groupe d'âge 59,1 >9.1 70 % Priorisation en chirurgie cardiaque Classification par priorités des patients Diagnostics Syndrome coronarien aigu Hémodynamiquement instable Arythmie maligne Syndrome valvulaire aigu Hémodynamiquement instable Syndrome vasculaire aigu Hémodynamiquement instable Anévrisme disséquant Syndrome coronarien ou valvulaire aigu Réfractaire au traitement médical optimal par voie intraveineuse Priorité l (très urgente) 2 (urgente) Atteinte sévère du tronc commun • • • * Délai < 24 h res 24-72 hres ' • Priorisation en chirurgie cardiaque Classification par priorités des patients Diagnostics Priorité Syndrome coronarien aigu stabilisé 3 Etat précaire Sous contrôle médical optimal -A moins de raisons exceptionnelles, patient sous therapie parenteral Syndrome coronarien non-aigu CCS 4 Syndrome valvulaire sévère Etat précaire Hémodynamiquement stable Sous contrôle médical optimal NYHAIV - Patient hospitalisé, à ,qui on ne peut donner son congé sans qu'il est été opéré (semiurgente) Délai 1-2 semaines Priorisation en chirurgie cardiaque Classification par priorités des patients Diagnostics Priorité Syndrome coronarien non-aigu •CCS 3 Syndrome valvulaire stable •NYHAIII •-Patient non hospitalisé . . . • Délai • 4 (prioritaire) <6 semaines — Autres situations ÏT * 5 (élective) — < 3 mois i : • Liste d'attente en chirurgie cardiaque • Dynamique • 10-15% complications (patients en attente) • . « S B " ,iSte d ' a t t e n t e = °'3 à 0 r 9 ° / o / m o i S (Ontario, Australie, Nouvel,e- • Liste opératoire hebdomadaire (15-20% cancellations) • Autres cas urgents • Manque de lits - Manque d'infirmières soins et salles d'opération V Original r e s e a r c h Hilary Llewellyn-THomas'*, Elo.noThlel 3 , Michael Paftarson2, David Nayfor 1 -*-' ^Clutu^l Epidemiology Unit. Wnybrook Health Seance O . m e . North Voit Onurio 'tMucutt fa <!h,..«i w Department of Uu.ven.iy of Toronto. Cans*» iwutute fo. (3m.ol ACCCpUble iBpraicAcat aad (be value of that kaprovcmait. Sc.e«c« „» Onunp rMAWT) for non-urgent co«m«y artery by, W c t i o n «hUe c ™ . function, 2 m ° m h * i f r 0 œ 1 12 ^ ^ j lugh c u n m l - U « rl*ks o f m y o c r d i * infarction i f waiting f o r 1 (upper ^ r fux.ct.c (with ^ outlier*). Many pereei, > 1.45%) or 6 ( u p p e r ^ J ^ Werr ~ ~UUCd ^ w«ting time 0.47; P i 0 . K * Condom: Mo« pattern. reject wwting 6 months for elect»* CABC. « e n if offered a W with a halving I f l%) ' delay seem, to be de, by ^îw!*^" • rtT' date*. Many also have severely inflated perceptions of theiTriskof myowd m ~ , ^ ^ * — for interventions tomodify patient i n T c c T T * perceptionparticularly if « scheduled surgical dale must be deferred. Journal of Hemiik Snu* R^ank 4 No 2. 1999: 6^72 © Theft^yalSociety of Mcdicinc P«„ Ltd 19" Introductlon investigation into the p h e n o m e n o n o f waiting f r o m tl perspective o f patients. Studies t o d a t e have suggesu ' that watting a d v e n e l y affects patients' incomes, c a u i >ome psychosocial stresses f o r b o t h i h r patient ai spouse, and impairs p a t i e n t * ' general health-relate» quality o f life."-* T h u s , it would appear to b e obvio thai, o t h e r things b e i n g e q u a l , all patient* would p i c f r s h o n e r waiting t i m e s a n d t h e r e f o r e expect polic makers to r e d u c e waiting times. T h e probler however, is that o t h e r things are not always equal First, because o f the different kinds of reaourt constraints involved, a p p r o a c h e s co managing w a i u n Hilary A_ UmOpTkMut PhD, Senio» 9c«noM. OnuJ Lpidc lists vary in different health care systems. Q u c u m nunlogy Unit. Sunnyhrook Health Scirnrr Cemrr. <~WA. 2ll7b Uvyvirwa p p r o a c h e s range f r o m : providing the patient with A«cnur. Nofili York. Onu.rto, < Un;wta, M4N SMS, -n<t Senior ScK-mist.specific date (which has associated possibilities fo. th lmtmiir l« (3tnital £wiiMiiw; Silcitcci m Ouunu. risiiir C- ThW BSc. J. MIrtisrt fMcTlon MSc. Kevarrh CuwdiMiMi, l»«btutc toi Patient to b e ' b u m p e d ' o r tu have h i t / h e r surgery dai (Jùiùal EmIuuwc S(imei in Oiiuno. Ctnaiii f- DbmJ Naylor MP. c a n c e l l e d ) : through piovading the patient with Senior Scientist. Ûininl Kpidcmiolugy Unit. Sunayctrook Hcilih 'window' o f lime in which t h e surgery will probably b Science Cenitc. Ouurio. Senior Scieruiat, intiiiutc (01 flintc*! d o n e , and then narrowing the window as the limefcvalujttve Sciences in Outaiio, nut Profruor. DepAnmou of p e r i o d approaches; to t h e patient waiting to b e calle Mcriirmc, University of Toronto. Qni<ta. f o r surgery as resources b e c o m e available. Relative! (Ionripmi4riitc to. HAI #-1 little it known about w h e t h e r these various approachr Waiting lists o r q u e u e s f o r elective surgical p r o c e d u r e s a r e found in moot industrialized nations w h e r e h e a l t h care- i* universally p r e p a i d through public, agencies. I n Canada, waiting lists for c o r o n a r y artery bypass grafting (CAR*;) have b e e n a p a r t i c u l a r s o u r c e o f public a n d professional c o n c e r n . A t t e m p t s «0 address waiting list policy would b e flawed i f it rested only u p o n ( h e views o f the medical profession a n d o f governments in their role as third party paye™ T h r r * has. however, b e e n little J H e a l t h S e r y Res Policy Nfolumc 4 N u m T w 7 April 1 9 9 9 i «_ 418-656-4720 BIBLIOTHEQUE H. LPU. Benchmarking the vital risk of waiting for coronary artery bypass surgery in Ontario C David N a y ! o r , ' n « John Paul Szalai,* 1 1 " Marko Katie" Abstract 509 P10 19/09/00 Research i Recherche F r o m the Departments of'Medicine, tHealth Administration and ^Public Health Sciences, University of T o r o n t o , T o r o n t o , Ont.; ^ §the Institute for Clinical Evaluative Sciences, Toronto, Background: Deaths among patients awaiting coronary artery bypass grafting (CABC) are a source of private grief and public concern in Canada However, some deaths are expected over time among patients with coronary artery disease. Methods of benchmarking the burden of delayed care may be useful in understanding and managing waiting lists for CABC and other health services. The authors therefore determined the vital risk among people waiting for CABC in Ontario and compared it with ihe risk in the general population and among • Ont.; flthe University o f T o r o n t o Clinical people living with coronary artery disease. Epidemiology and Health Methods: Patients registered to undergo CABG in Ontario between 1991 and 1995 Care Research Program, were followed to ascertain numbers and dates of preoperative deaths or comSunnybrook Unit, T o r o n t o , pleted operations. Linking hospital discharge abstract data to vital statistics for 1991 to 1994. the authors/defined a cohort of people w h o had survived 6 - Ont.; and " t h e Department of Research Design and months after an acute myocardial infarction (AMI) and followed them for an adBiostatistics, Sunnybrook & ditional 6 months to determine numbers and dates of deaths. They matched patients by age and sex and then calculated the standardized mortality ratio for ! W o m e n ' s College Health Sciences Centre, Sunnybrook each cohort (i.e., the ratio of observed deaths to those expected based on ageSite, T o r o n t o , Ont. and sex-specific daily probabilities of death for the provincial population). Results: Among 21 220 patients awaiting CABC. there were 82 preoperative This article has been peer reviewed. deaths over a median follow-up of 18 days; the standardized mortality ratio was 2.92 (95% confidence limit fCLj 2.29-3.55). Among 21 220 matched 6-month CM/V 2000:162(6)775-9 , survivors of an AMI, there were 663 deaths over a median follow up of 185 t See related article poge 794 days; the standardized mortality ratio was 3.84 (95% CJ 3.54-4.14). Interpretation: Patients awaiting CABG in Ontario are at a much greater risk of death than the general population. However, when compared with thousands of other patients living with coronary artery disease, they are at similar or decreased vital risk. eaths of people awaiting coronary artery bypass grafting (CABG) have been a flashpoint for public and professional concern in the Canadian health care system. 1-1 Onrario data show that about 1 in 250 patients scheduled for CABG die preoperatively. 0 These patients are "identifiable victims'*-' of the health care system's deficiencies. In contrast, although postoperative deaths from CABG occur about 5 rimes as often as preoperative deaths among those in, the queue, physicians and families alike can take comfort in the fact that "everything possible was done." T h e preoperative death rate could be reduced by shortening waiting times, if only because fewer people would be in the queue for shorter periods. However, for any period of observation, some deaths are to be expected among older people with ischemic heart disease, who^consritute the majority of those accepted for CABG worldwide. T h e true incremental risk of delayed versus immediate CABG can therefore be determined only throûgh a randomized trial with long-term followup. Historical trials comparing CABG and medical therapy offer somewhat analogous experiments, because many pabents in the medical arm crossed oyer to CABG when their symptoms worsened.' However, there are limitations to the inferences that can.be drawn from these trials.1 In our study we explored an alternative method for benchmarking the vital risk of waiting for CABG. D 09:45 41d-fe56-4720 BIBLIOTHEQUE H. LAY. 510 P03 1*3/09/00 Waiting for coronary artery bypass surgery: population-based study of 8517 consecutive patients in Ontario, Canada z i s r s u s a n 8jaeiBi-s,ephenje,,ers°n-~,he ^ « * -— Summary Introduction Deaths and delays In queues for coronary surgery in Canada have been highlighted by American interest groups opposed to -socialised medicine'. Since 1991 all nine cardiac surgery centres in omario register and follow patients after acceptance for surgery, we examined the experience of 8517 consecutive patients leaving the registry from October 1991 to July 1993. Delayed access to surgery in Canada was highlighted in the Mate 1980s and early 1990s by media reports on patictHs who died awaiting coronary artery bypass grafting (CABG) or who sought expedited surgery in AmericL'-" The Canadian queues were also featured in campaigns against national health insurance mounted by the American Medical Association and other groups opposed tX "socialised medicine".» In Ontario./thc healthcare system responded by increasing the rare of cardiac surgery the population-based rate of CABG grew from 58 to 77\ per 100 000 adults between 1$85 and 1993.' A consensus panel of cardiologists and surgeons developed queuing criteria so thai patiemy'with more severe symptoms, at greater risk from delay, would be given priority." In Addition, all nine Ontario hospitals providing cardiac sur^ry initiated a registry for data on cardiac patients that tracks their progress in the queue. From these population-based data profiles we address how long patients are waiting for coronary surgery, the number of critical events in the queue, patients' clinical characteristics and acuity scares m relation to waiting times, whether there is agt or sex bias in queue management, and the degree ofvkriation among hospitals in acuity-adusted waiting times. A Individual acuity scores were determined based on symptoms, angiographic findings, left ventricular function, and. where available, non-invasive tests of ischaemic jeopardy. Planned surgery was declined or deferred for 3-2* of registrants. While in the queue. 31 (0-4%) patients died and three had surgery indefinitely deferred after a nonfatal myocardial infarction. Among 8213 patients receiving surgery, the median wait was 17 days (interquartile range [IQRJ: 4. 51). ranging from one day (IQR 0:4) for patients needing very urgent surgery (acuity score 2-3) to 42 days * dOR: 16. 77) for those rated low priority (acuity score 6-7j. in a multivariate analysis, the most important determinant of waiting time was symptom status fp<0-OOl). followed by anatomy (p<0-00l>. Age did not alter waiting time; depending on statistical methods, female sex was either not significant or independently associated with approximately 11% relative delay (p=0 00l). Whether controlling for significant clinical factors or the multifactorial acuity scores, waiting times clearly varied (p<0-001J among hospitals. We conclude that, during 1991-93, patients queuing for coronary surgery in Ontario rarely suffered critical events or extreme delays, and individual variation in waiting times primarily reflected clinical acuity. Nonetheless, symptoms provoked by very modest exertion were commonplace In the queue, and waiting times did vary inequitably among hospitals. Lancer 1995; 346:1605-09 See Commentary page 1570 The Institute for CUrUcaJ Evaluative Scleneoa In Ontario (C D Naylor uo. K Sykora « o ï ; University of Toronto CtMcal Epidemiology and Health Car* Roaoarch Program (Sunnybrook Unit) FC 0 Naylor. S Jagiel PI»O); Department» of Medicine and *«rs»ry. UnfveraHy of Toronto < C D Naylor); and Central Office of «ho Adult Cardiac Care Network of Ontario fS Jerrarson - H U ) Correspondance to: Or C David Naylor. G-106. Sunnybrook Health Science Centre. 2 0 7 5 Bayview Avenue. Toronto. Ontario. M4N 3MS Canada •See end of jrtteie ' Vnl Ut • Dcrcmtwr 16. |9Q> Methods 1 \ \ Referral system J \ Each cardiac surgery centre/has a nurvVcoordinator who is responsible for concurrent âata collection,\as well as trained record abstractors. Data/are validated periodically against random chart audits, and transmitted nightly fo\ compilation at a central office. While the methods of referring patents to surgeons vary among centres, patient management aft*r referral ts negotiated among the referring physician, \ eatheterijing cardiologist, and the inrgeon of record. \ Inclusion criteria,' ^ Formal prioriwation criteria have been defined only for'isolated CABG. which compris about 75% of all cardiac surgery in the province. Ai well, m m l centres were srijl refining their, data collection infrastructure in the initial month* of the network's operation. Tluis, we predetermined that thi» analysis wduld include all patients registered for isolated CABG who left the registry for any reason in the 22 months from October I, 1991 to July 31, 1993. Acuity scores Criteria for ahteuing revascularisation prioritie» wetc derived in 1989 by the ibove-noted panel process." Clinical factor» potentially affecting urgency were combined into hypothencal case bcenarioi which were rated by 16 cardiologist* and surgeons on a seven-point fccale (table 2). The panelists ratings were •informed by a review of timing and extern of survival advantages achieved with surgery in randomired trials.* and by judgments about symptom severity and related burden of delay Theii ratings were analysed to develop an acuity scoring system.' A I K/\*i lfr- - 418-656-4720 B1 BL 1GTHEQUE 5 1 0 P09 H. LfiU. lS/09'00 10 Analysis of deaths while waiting for cardiac surgery among 29 293 consecutive patients in Ontario, Canada C D Morgan, K Sykora, C D Naylor, the Steering Committee of the Cardiac Care Network of Ontario Abstract Objectives—To assess death rates among patients waiting for cardiac valve surgery or isolated coronary artery bypass sur» gery (CABG), and to determine independent risk factors for death while waiting for isolated CABG. Design—Prospective cohort analysis based on an inclusive registry. 5amn^—Nine cardiac surgical units in Ontario, Canada. Patiant*—29 293 consecutive patients scheduled for cardiac surgery between October 1991 and June 1995. Mam outcome measure* Death rates while waiting for surgery were determined among patients scheduled for isolated CABG | isolated valve surgery, or combined procedures. Predictors of death among patients with isolated CABG were determined from multivariate analysis. Result*-:There were 141 deaths (0.46%) among 29 293 patients. Adjusting for age, sex, and waiting time, patients waiting for valve surgery had a significantly increased risk of death compared with patients waiting for CABG alone (adjusted odds ratio 1.89, 95% confidence interval (CI) 1.23 to 2.88, p = 0.004). Results were similar for patients waiting for combined valve and CABG procedures compared with those who were waiting for isolated CABG. Independent risk factors for death while Depimeat of waiting for isolated CABG Included: imMedleinc, Sunnybrook paired left ventricular function (odds ratio Health Science Caere» Univertlty of Toronto, 2.47, 95% CI 1.59 to 3.84, p < 0.001); Tbrtmto, Ontario, advancing age (for each decade, odds ratio 1.41, 95% a 1.10 to 1.80, p = 0.007); male C D Morgan sex (odds ratio 1.95, 95% CI 1.00 to 3.81, C D Naylor p = 0.05); and waiting longer than the maximum time recommended in Canalnidtutc for Evaluative Sciences la dian guidelines for a patient's clinical proOntario, Toronto, file (odds ratio 1.59, 95% CI 1.01 to 2.51, Ontario, p = 0.044). After scaling waiting time to K Sykora surgery or death continuously in days, the same predictors emerged. CoriupoodiBCt tar Dr C D M«f«A, £203, Conclusions—Patients waiting for valve Swuq4mk Hethh Soenct surgery have a higher risk of death than Ccam,207S Biyvtew patients waiting for Isolated CABG. Avenue, Nanb York, Ontario, Caaadi M4N JM5. Guidelines to promote safer and (hirer Reprint itqocsn to: Dr C O Norior, G106, Suaajrbtook queuing for non-CABG cardiac surgery Hcahh Sdcaca Caatn, 2075 are needed. Shorter waiting Usts, better Biymw Avenue, North York. compliance with existing guidelines, and Online, Canada M«N )M1 guideline revisions to upgrade padents with left ventricular dysftincdon could Aierpua tm publicaooa 17 Nomnbn 1907 generatr additional reductions in the already low risk of death for padenta waiting for Isolated CABG. CHtarx 1998,79:345-3495 K^rwords: cardiac surgery; waiting htta; nooning \ \ Waiting lists for hospital services may promote Optical use of scarce medical resources, but qucuiAp obviously imposes a burden ;bn patients^waiting for life enhancing or prolonging services. ' : Lengthy waiting lists for cardiac surgery rrUy lead to some potentially avoidable deaths. w \ / In Ontario, Canada (1996 population, 11.5 million) padents scheduled for cardiac surgery in the province's nine cardiac surgical centres are entered in a registry containing demographic and clinical data, which enables patients to be followed while on thé waiting list. We have previously reported thecxperience of a one site pilot project for this inW—: results for the fir v AT I ing for isolated j . surgery (CABG t ' registry.1 Isolated /\ ; • » j 75% of adult cai \ ' ^ while waiting for Vnever been address The number of • were too few to dete ton for death while Our univariate anal) with univariate analysis of a small /Swedish cohort/ and a case-control study reported by Sunorp ci alf indicate that potential risk factors for death while waiting for isolated CABG are left ventricular dysfunction, severe symptoms, left main or extensive .multivessel coronary artery disease, diabetes mcllims, advancing age, and high risk non-invasive test results. The same predicrcrs can also be inferred from analyses of randomised triais comparing early CABG to medical treatment with variable crossover TO CABG for symptomatic deterioration—that is, similar to the waiting list experience; patients with these characteristics do worse with medical treatment.' ' Data from a large prospective cohort srudy with multivariate analysis are required to confirm whether these factors confer an independent risk for death while waiting for surgery. v The main purposes of this srudy were to assess death rates among panenrs waiting for cardiac valve surgery and isolated CABG, and to determine independent risk factors for death while wairing for isolated CABG. -..a ..ave mule «vu, ocaui aucr unsiuotc unginu man Amcncans Objet: Date: De: A: Canadians have more MI, death after unstable angina than Americans Wed, 2 0 Sep 2 0 0 0 17:04:11 - 0 4 0 0 Richard Baillot <[email protected]> Daniel Doyle <[email protected]> httD://www.theheart.org/documents/pagexfm?from=590001200&doc id= 16712 hearti/wre Ne\ Sep 19, 2000 , Canadians have more MI, death after unstable angina than Americans Dallas, TX - Canadian patients appear to have ; higher incidence of death and reinfarction after having been treated for unstable angina compared to their American counterparts, new analysis of the GUSTO l i b study shows. The findings support a more aggressive approach to treatment of patients with UA, the researchers conclude, and they call for greater access to invasive intervention for those in Canada. The report appears in the September 19, 2000 issue of Circulation [1]. "Whereas more frequent angiography and intervention do not appear to be associated with reductions in re-MI or death among MI patients without ST elevation, we provide new evidence that a more aggressive approach may improve clinical outcomes in patients with UA," the researchers, with first author Dr Yuling Fu (University of Alberta, Edmonton, AB), conclude in their report. 0/ 1. Fu Y, Chang W-C, Mark D, et al for the Global Use of Strategies to Open Occluded Coronary Arteries (GUSTO) l i b Investigators. Canadian-American differences in the management of acute coronary syndromes in GUSTO l i b : One-year follow-up of patients without ST segment elevation. Circulation 2000; 102:1375-1381 The management of acute coronary syndromes has historically been quite different between the US and Canada, with US patients generally receiving about 3 times the rate of aggressive and invasive examination and treatment. However, while some studies have suggested US patients may have better functional status in the long run because of this, in the setting of ST-segment elevation MI at least, no differences between the two strategies has been seen in the "hard" endpoints of death or reinfarction, said senior author Dr Paul W Armstrong (University of Alberta, Edmonton). v ion rtniui However, this point has not been examined among patients with non-ST segment elevation MI or unstable angina, despite the fact they make up the majority of coronary care admissions. In this study, the researchers used data from the Global Use of Strategies to Open Occluded Coronary Arteries (GUSTO) l i b study, which compared hirudin therapy to heparin in a group of patients with chest pain, with and without ST segment elevation. For this study, they examined outcomes among the patients without ST segment elevation, who were then further subdivided into non-ST-elevation MI or unstable angina, depending upon whether the index event was an MI. Of these, 2250 had been treated in the US, and 922 in Canada. In this cohort, they found that angiography and revascularization were performed approximately twice as often in the US versus Canada, and the time to angiography was twice as long in Canada compared to the US. Even in centers where on-site revascularization facilities were available, US patients still had a higher rate of revascularization at 5 3 % , compared to 4 0 % in Canada. When on-site services were not available, the difference was even greater, 4 1 % in the US versus 16% in Canada. Hospital stays averaged an extra day in Canada, but the incidence of stroke, shock, and congestive heart failure was similar between the countries. Moderate to severe bleeding occurred more often in the US, but refractory and recurrent ischemia were higher in Canada than in the US. In the group with MI without ST elevation, no differences were seen in the rates of re-MI up to 6 months, or in mortality out to 1 year. In the unstable angina group, however, Canadian patients had a higher rate of re-MI at 6 months, with a 3 % absolute risk increase, and 52% relative increase compared to US patients. Similarly, they faced a 4 % absolute increase and a 4 0 % relative increase in the composite risk of death or re-MI. "The timely availability of interventional procedures such as cardiac catheterization, percutaneous coronary interventions and coronary bypass surgery has been much discussed in Canada and there is a consensus that these facilities are inadequately developed and distributed across the country. I believe these data in the current manuscript provide evidence to strongly support broader and more timely access to these facilities in Canada. " 2000-09-21 08:37 .••uuidiiA more ivii, ucuiu uuer unsiaoic angina man Americans Outcome Canada US Re-MI 8.8% p value 5.8% 0.039 Death and re-MI 13.1% 9.1% 0.016 "Another way to express this would be to say there are 4 more patients who either died or had a heart attack in Canada, with the same disease as those in the United States," Armstrong said. One-year mortality was similar between the 2 countries. The researchers' findings are in agreement with recently published findings from the Fragmin and Fast Revascularization During Instability in Coronary Artery Disease (FRISC II) study [2], showing the superiority of an early invasive strategy, they point out. "The timely availability of interventional procedures such as cardiac catheterization, percutaneous coronary interventions and coronary bypass surgery has been much discussed in Canada and there is a consensus that these facilities are inadequately developed and distributed across the country," Armstrong added. "I believe these data in the current manuscript provide evidence to strongly support broader and more timely access to these facilities in Canada."» 2. Fragmin and Fast Revascularization During Instability in Coronary Artery Disease (FRISC II) Investigators. Invasive compared with non-invasive treatment in unstable coronary artery disease: FRISC-II prospective randomised multicentre study. Lancet 1999; 354:708-715 Cited sources 1. Fu Y, Chang W-C, Mark D, et al for the Global Use of Strategies to Open Occluded Coronary Arteries (GUSTO) l i b Investigators. Canadian-American differences in the management of acute coronary syndromes in GUSTO lib: One-year follow-up of patients without ST segment elevation. Circulation 2000; 102:1375-1381 2. Fragmin and Fast Revascularization During Instability in Coronary Artery Disease (FRISC I I ) Investigators. Invasive compared with non-invasive treatment in unstable coronary artery disease: FRISC-II prospective randomised multicentre study. Lancet 1999; 354:708-715 Susan Jeffrey sjeffrey@conceptis. com • Start a discussion • Email to editors • Related links • Search for similar • Print page • Send page to colleague 2000-09-21 Lits en chirurgie cardiaque • Nombre absolu insuffisant • Transferts inter-hospitaliers difficiles • Infirmières de liaison débordées • Maisons convalescences (disponibilités?) • CLSC (formation?) • Infirmières à domicile Hôpital Laval Croissance du nombre de cas 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 LAVAL Hospital Cardio-Vascular Surgery(92-99) — N = 10579 2000 1800 1600 1400 1200 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 AVR/AVR+CAB/ Ross N = 1210 199$ H994 11995 JL996 JL99? 1998 1999 Annual Procedure Summary CAB (1992-1999) N = 6949 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Annual Age Summary First op CAB N = 6532 _ 63,00 01 < 62,50 § 6 2 '00 2 61,50 61,00 60,50 60,00 1992 723 1993 704 1994 1995 1996 1997 662 697 723 761 1998 1175 1999 2000 1087 ge > 70 y ars old Summary Gender First op CAB V. i . i N = 1753/6532 41.87% 46*15% 43.21 % 44-20% 42.95% 27.87% 27.26% 21.10% n t 20 emale 19.78% 19.48% 21.18% 20.89% a a 10 1 1 1 1992 1993 1994 Female 172 160 Maie 551 544 —I r - 1997 , ; 1998 | 1995 1996 1999 138 156 178 187 285 280 524 541 545 574 890 807 , Gestion des responsabilités Conseil du trésor . . t Ministère de la Santé et des Services sociaux Régies régionales t Administrateurs hôpitaux t Infirmières spécialisées, perfusionnistes, anesthésistes, inhalothérapeutes, etc ... Chirurgiens cardiaques t Patients Santé Part des dépenses de santé dans le PIB 1996 % Québec Sources : Canada États-Unis Mexique Allemagne France Italie Institut de la statistique du Québec; Organisation de coopération et de développement économique ( O C D E ) ; Statistique Canada. Japon RoyaumeUni Dépenses au chapitre de la santé, selon la catégorie en millions de dollars Dépenses au chapitre de la santé1 Hôpitaux Autres établissements Médecins Autres professionnels Médicaments de prescription et en vente libre Autres dépenses en % du produit intérieur brut Dépenses au chapitre de la santé! 1993 1994 1995 1996 1997 71 972,6 27 008,4 6 940,0 10 497,3 7 727,6 73578,9 26 417,9 7 081,5 10 732,2 8 176,9 74.616,5 25 812,5 7 400,0 10 582,3 8 590,3 75 601,9 25 704,5 7 563,0 10 642,4 8 991,8 77 955,5 25 363,4 7 755,6 11 061,8 9 741,2 9 062,3 8 817,7 9 317,4 9 529,7 9 966,8 10 052,7 10 258,4 10 337,3 11 264,7 10 755,9 .9,9 9,6 9,2 9,1 8,9 1 . Les dépenses au chapitre de la santé comprennent les déboursés des administrations fédérale, provinciales et locales, ainsi que ceux du secteur privé et des commissions des accidents du travail. Source : Institut canadien d'information sur la santé, Tendances des dépenses nationales de santé, 1975-1999. Diplômés des collèges communautaires et des universités 1993-1994 1994-1995 1995-1996 1996-1997 1997-1998 nombre de gradués Universités Psychologie Travail social et services sociaux Sciences alimentaires et nutrition Art dentaire Spécialisations dentaires Médecine Spécialisations médicales Spécialisations chirurgicales Sciences infirmières Optométrie Pharmacie Collèges Sciences infirmières Techniques pharmaceutiques 9 255 2 839 678 434 75 1 744 501 88 4 053 113 955 10 059 2 935 576 434 67 1 855 477 76 4 070 108 975 10 279 2 752 644 41 59 1 686 548 81 4 442 105 974 10 121 2 991 712 432 62 1 600 390 73 4 742 97 « 805 10 052 2 991 780 433 61 1 663 424 60 4 302 107 886 6 530 X X X — X 5 767 24 X X - Néant ou zéro x Nombre indisponible, confidentiel ou n'ayant pas lieu de figurer. Source : Statistique Canada, Centre de la statistique de l'éducation. Durée moyenne d'hospitalisation selon certains groupes de diagnostics 1996-1997 Canada Québec Ontario Manitoba Saskatchewan nombre de jours Maladies de l'appareil circulatoire 12,1 16,0 9,5 13,3 8,5 Maladies de l'appareil respiratoire 7,2 9,2 6,4 8,6 5,9 Maladies de l'appareil digestif 5,6 6,7 5,4 5,5 4,5 Source : Statistique Canada, no 82F0075XCB au catalogue: Determinants of the length of stay in intensive care and in hospital after coronary artery surgery J P Mounsey, M J Griffith, D W Heaviside, A Hedley Brown, D S Reid Department of Cardiology, Northern Regional Cardiothoracic Centre, Freeman Hospital, Newcastle ipon Tyne 1 P Mounsey U J Griffith D S Reid Department of Cardiothoracic Anaesthesia D W Heaviside Department of Cardiothoracic Surgery \ Hedley BrouT. Zormpondence to: J P Mountey, Department of Z«rdiovs»cular Medicine. ' jOhn RjdclifTc Hospital, Dxfond O X ) 9 D U . Accepted for publication 17 July 1994 Abstract Background'—Patients who have coronary artery surgery normally occupy intensive care beds for less than 24 hours. Longer stays may result in under use of cardiac surgical capacity. One approach to optimise surgical throughput is prospectively to identify fast track patients—that is, those who occupy an intensive care bed for less than 24 hours. A prospective audit of patients was performed to identify fast track patients by simple clinical criteria. Total length of hospital stay was also assessed in an attempt to predict which patients were likely to have a short postoperative stay, defined as ^ 7 days. Methods—Baseline demographic details, cardiovascular risk factors, angiographic and operative details were recorded for 431 consecutive patients who underwent coronary surgery at a regional centre over a nine month period. Outcome measures were the duration of the stay in the intensive care unit in hours and total duration of the postoperative stay in hospital in days. In addition, two groups of patients who were thought to be fast track were identified prospectively. Fast track 1 patients were identified by criteria selected by cardiovascular physicians. These were age less than 60 years, stable angina, good left ventricular function (ejection fraction > 50%), good renal function (serum creatinine < 12Q//mol/l), and no obesity, diabetes, or other serious disease. Fast track 2 patients were identified by criteria defined by cardiovascular surgeons. These were male sex, age less than 65 years, good left ventricular function and no peripheral vascular disease, diabetes, or other serious disease. The efficacy of both sets of criteria in predicting outcome was tested. Results—344 (79-8%) patients were fast track. Significant factors for the prediction of fast track patients by univariate analysis (with positive predictive accuracy and sensitivity) were left ventricular ejection fraction > 50% (83%, 80%), left ventricular end diastolic pressure < 13 mm Hg (90%, 59%), creatinine less than 120 //mol/l (83%, 87%), and one or two vessel coronary disease (89%, 34%). Of the patients categorised as fast track 1 89% proved to be fast track (sensitivity 24%), however, the fast track 2 characteristics were not significant. Age, sex, obesity, diabetes, hypertension, a history of obstructive, pulmonary disease and unstable angina were not predictive of the duration of intensive care stay. Multivariate analysis indicated that only left ventricular end diastolic pressure and the number of diseased coronary arteries predicted fast track patients. These criteria separated patients into three groups. Those who were good risk had one or two vessel disease and left ventricular end diastolic pressure < 1 3 mm Hg. They comprised 19% of the total and 93% of them were fast track. Those who were intermediate risk had either three vessel disease or left ventricular end diastolic pressure > 1 3 mm Hg but not both. They comprised 49% of the total and 85% of them were fast track. Those who were poor risk had both three vessel disease and left ventricular end diastolic pressure > 13 m m Hg. They comprised 32% of the total and 62% of them were fast track. The 106 (24%) patients who spent ^ 7 days in hospital after surgery were significantly younger (mean (SD) 55(8) v 58(8) years; P < 0*001) with a lower incidence of previous myocardial infarction (positive predictive accuracy 30%, sensitivity 53%), were less likely to have a history of obstructive pulmonary disease (25%, 98%), and more likely to have one or two vessel coronary disease (33%, 41%). They were more likely to have an internal mammary artery as a .bypass conduit (27%, 89%) and more likely to need fewer than three distal anastomoses of the vein graft (29%, 63%). By multivariate analysis only age was significantly predictive of hospital stay. Total hospital stay could not be satisfactorily modelled on the basis of the criteria tested here. Sex, obesity, diabetes, hypertension, unstable angina, renal function, and left ventricular function were not associated with hospital stay. Con elusions—Mo st patients who had coronary artery surgery spent < 24 hours in intensive care, but most spent Perioperative Predictors of ICU and Hospital Costs in Coronary Artery Bypass Graft Surgery* Lynn V. Doering, RN, DNSc; Fardacl Esmailian, MD, FCCP• and Hillel Laks, MD, FCCP , Study objective: Economic forces have precipitated intense interest in cost-saving practices for , patients undergo.ng coronary artery bypass grafting (CABG). While several preoperative variables have been implicated in higher costs, few studies have included perioperative factors , This study evaluated the predictive power of a preoperative mortality risk measurement ! iiospitaTcostsC°r 'V e X t u b a t i o n (2S 6 h f r °m I C U admissi°") i " determining ICU and : Design: Multivariate correlational design. j Setting: University hospital in a large metropolitan area. Patients: All patients (n = 116) undergoing isolated CABG during a 6-month period were studied alter the introduction of a clinical pathway. Measurements and results: Clinical data were collected. Costs data were obtained retrospectively from the institutional data system and were derived from individual patient charges by application of department-specific cost-to-charge ratios. In multivariate logistic regression Parsonnet score (per point odds ratio [OR], 1.09; confidence interval [CI], 1.03 to 1 17)' a n e i o e r a P h > r < O R ' 3 - 5 1 ï CI, 1.23 to 10.01), delayed extubation (OR, 4.59,' CL î^o?"^ 1.29 to 16.29) and presence of arrhythmia (OR, 3.50; CI, 1.15 to 10.64) were independent predictors of ICU costs. Only Parsonnet score (OR, 1.09; CI, 1.03 to 1.15) and cardiopulmonary bypass time (OR, 1.01; CI, 1.00 to 1.02) were independent predictors of hospital costs Conclusions: The Parsonnet score is a useful indicator of both ICU and hospital costs Early ex-hibabon is associated with decreased ICU costs, but is not independently predictive ofhospitd C0StS' (CHEST 2000; 118:736-743) Key words: coronary artery bypass graft; costs; extubation; mortality risk oronary arteiy bypass grafting (CABG) is one o f ^ the most common procedures performed in the United States. Annually, it accounts for an estimated 607,000 operations, with an average cost of $44,820. 1 Changes in health-care financing have resulted in an emphasis on systematizing clinical practices in the care of CABG patients. As a means to reduce costs, the development and institution of clinical pathways has become commonplace. 2 - 4 At the same time, the rapid advancement of invasive cardiology- techniques has led to a dramatic increase in the preoperative risk 'From the School of Nursing (Dr. Doering), and School of Medicine (Drs. Esmailian and Laks). University of California, Los Angeles. Los Angeles, CA. M W r i p t received August 15, 1999; revision accepted May 11. Correspondence to: Ltjnn V. Doering, RS\ DSSc, Assistant Professor. Acute Care. Factor Building -4-250, PO Box 956918, Lus Angeles. CA 90095-6918: e-mail, [email protected] 736 profile of CABG patients. 5 T o build and maintain cardiac surgery programs, clinicians are faced not only with maximizing clinical efficiency, but also with critically assessing individual patient risk in relation to costs and finding ways to more effectively manage high-risk patients. 5 Early extubation has been a focus of study as a means to streamline clinical practices. 2 " 4 Despite the intense interest in potentially cost-saving clinical practices, there have been few reports regarding the effects of early extubation on I C U and hospital costs. 6 - 7 The relationship o f early extubation to ICU and hospital costs has not been considered in a multivariate analysis. Therefore, it is unclear whether the cost-saving benefit of early extubation is retained when other clinical variables are taken into account. As a means of assessing patient risk in relation to cost.s, investigators liave considered a wide range of Clinical Investigations Multicenter Validation of a Risk Index for Mortality, Intensive Care Unit Stay, and Overall Hospital Length of Stay After Cardiac Surgery J a c k V . Tu, M D , MSc, F R C P C : Susan B. Jaglal, PhD; C. David Naylor, M D . DPhil. F R C P C ; and the Steering Committee of the Provincial Adult Cardiac Care Network of Ontario* Background A multicenter population-based study was conducted to develop and validate a risk index for mortality, intensive care unit (ICU) length of stay, and postoperative length of stay after cardiac surgery. Methods and Results Data were collected from 13 098 patients undergoing cardiac surgery between April 1, 1991, and March 31, 1993, at all nine adult cardiac surgery institutions in Ontarip, Canada. A six-variable risk index (age, sex, left ventricular function, type of surgery, urgency of surgery, and repeat operation) was developed using logistic regression analysis to predict in-hospital mortality, ICU stay in days, and postoperative stay in days after cardiac surgery in a derivation set of 6213 patients who had cardiac surgery during fiscal year 1991 (April 1, 1991, to March 31, 1992). The index predicted mortality, prolonged ICU stay ( 2 6 days), and prolonged postoperative length of stay ( a 17 days) after cardiac surgery with areas under the receiver-operating characteristic (ROC) curve of 0.75, 0.66, and 0.69. respectively, in an independent validation set of 6885 patients who had cardiac surgery during fiscal year 1992 (April 1, 1992, to March 31. 1993). Increasing risk scores were associated with greater mortality rates and longer ICU and postoperative stays at all nine institutions. Conclusions Mortality. ICU length of stay, and postoperative length of stay after cardiac surgery can be predicted using a simple six-variable risk index. The index has potential application as a risk stratification tool for comparing patient outcomes and resource use among different hospitals and surgeons. (Circulation. 1995;91:677-684.) I been developed, but most reflect the surgical experience o f a single institution, contain setting-specific risk factors, and have not necessarily validated well when used in other settings.1-4-3-7-8 Although mortality is an important outcome, other outcome measures such as intensive care unit ( I C U ) and postoperative (PostOp) length of stay ( L O S ) are also of increasing interest. 9 Models are required that apply to both C A B G and valve surgery patients. Accordingly, the purpose of the present study was to develop a simple risk index that could serve as a basis for interinstitutional comparisons of multiple outcomes (eg, mortality and L O S ) after cardiac surgery in Ontario, Canada. n an era of widespread concerns about variations in the quality of care and use of health care resources, methods to assess the risks of cardiac surgery are of increasing importance. Cardiac surgery is resource intensive and has a moderately high in-hospital mortality rate. Thus, it is understandable thaï a number o f models have been developed for assessing the quality o f cardiac surgical care, with a particular focus on mortality benchmarking. 1 * 6 Although several cardiac surgery risk models * exist, most of these models were not designed to predict more than one outcome measure and most apply to coronary artery bypass graft surgery ( C A B G ) alone. If anv risk model is to be easily used by clinicians, then there will likely be a tradeoff between the simplicity of a model and its statistical precision. Many of the existing models require extensive risk factor collection and are based on complex mathematical equations. 1 -* Logistic regression models or bayesian equation models are statistically precise, but they require a calculator or computer for their use. Simpler additive models have Received December 16. 1994; accepted December 16. 1994. From the Institute for Clinical Evaluative Sciences in Ontario (J.V.T.. C.D.N.). North York. Ontario. Canada: Clinical Epidemiology Unit (S.B.J.. C.D.N. ). Sunnyhrook Health Science Centre North York. Ontario. Canada: Department of Medicine and Health Administration (C.D.N.). University 01 Toronto. Toronto. Ontario. Canada: and the Division of Health Policy Research and Education (J.V.T.). Harvard University. Cambridge, Mass. • Reprint requests to Dr C. David Na\lor. Institute for Clinical Evaluative Sciences. Rm G-106. 2075 Ba^ie* Ave, North York. Ontario. Canada M4N 3M5. "List of Steering Committee members is provided in "Appendix. ' O 1995 American Heart Association, Inc. Key Words • surgery • mortality • See p 899 risk factors ^ ^ ^ ^ Methods Data Sources In 1991. the Ontario Ministry of Health established the Provincial Adult Cardiac Care Network (PACCN). a provincewide computerized registry for monitoring cardiac surgery wailing lists in Ontario. All adult patients who require heart surgery in Ontario are entered into this database at the time of referral for cardiac surgery so that they can be triaged according to the urgency of their surgery.1" Clinical information was gathered and entered into the PACCN database on1 all patients having cardiac surgery at one of the nine adult cardiac surgery institutions in Ontario beginning in April 1991. The nine institutions include eight teaching hospitals and one nonteaching hospital, all with moderate to large surgical volumes (ie. 380 to IS23 cases per year). Missing and inconsistent data elements were completed or checked using hospital-specific registries and/or chart reviews by the nerwork coordinators. T 2000;83:429-132 429 Parsonnet score is a good predictor of the duration of intensive care unit stay following cardiac surgery D R Lawrence, O Valencia, E E J Smith, A Murday, T Treasure Abstract T ^ surgery! 3 * " thc V3luC o f ± c J SPend < 2 4 h°UrS Parsonnet score °n * C CPS) in identifying preoperatively CICU) following cardiac mitnsivc m S K ï î r S ^ ^ data on 5591 patients were analysed. PS, mortality, the length a C U - L O S ) , number of pauents with clinical evidence of stroke, need for w e r f do™ ^ t C r n 0 t 0 m y f o r b I c e d i n * > tracheostomy, and use of intra-aortic baUoon ^ump A r c c e i v c r ° P e r a r i n 8 characteristic (ROC) curve constructed u ï Z Î ^ 'i** < 2 4 ^ O U n i d c n t i f i c d » PS of 10 as the best cut o f f p o S wouw predict I C U - U > S < 24 hours. The patients were therefore stratified by P S into two E ^ ^ n r P S °f °t0 9 ^ £ h o s c w i t h a P S o ^ O a n d above £ s 1 0 + T K e s u l t s - T h e ROC curve constructed, using PS as a predictor of I C U stay < 24 hours had an ^ o f 0.70 (0.01). The maximum efficiency of the test 4 atV p0sirive predictive ^ of 90 I k ^ n - r ^ T p l ^ l S J 0 ' ^ at this s c ^ ^ s P S 0 - 9 h a d a m c a n I C U s t a V o f 1 4 9 days, while patients with P S 10+ had ? m ^ r ^ 05 = °-01)- ^ reS^Y^ ^ ^ * * o f s t r o k c ' u s e o f iim-aoiri^haJloon pump, reqmrement for haemofiltrauon, need for tracheostomy, and risk of «sternotomy for b l e e d i i were each sipuficantly less in patients with PS 0 - 9 versus those with a score of PS 10+ (p < 0 0 1 î 2 5 . ' « V ? * ° f a 8 i n g l c com Pl>cation was 4.7% (PS 0 - 9 ) v 15.2% (PS 10+) ( p < 0 01) ^ C U ^ r H r r ^ P i T ! ^ . ^ objective method of predicting postoperative complication 2 4 h0UI?* ^ 15 0 f v a l u c fa s c J c C T i n « 8 cohort o f patients likely to maintain a PaDCntS w h e n «sources are limited to a few free ICU ^ cardiothoracic ^ (Heart 2000;83:429-432) Keywords: Panonnet score; intensive care; length of hospital star, rationing In a climate of limited intensive care resources, clinicians are often required to identify patients that are likely to require a short period of high dependency care following cardiac surgery. The number of available intensive care unit (ICU) beds may be limited by a high number of long stay patients or more commonly because of a shortage of trained cardiac I C U nurses. One method of maximising the throughput of the unit under these circumstances is to operate selectively on patients that are likely to require < 24 houn of I C U treatment following cardiac surgery. Department of Canttothondc Surgery, St George's Hotpii Terrace] SW17 01 DR Lawrence O Valencia E E J Smith A Murday T Treasure Comtpoodcoet to: Dr Liwmct Acctpted 25 Octobcr 1999 The identification of such cases can be controversial. Experienced clinicians have been shown to be able to predict I C U length of stay (ICU-LOS) in days in just 5 1 % of patients.' They were, however, able to identify patients who will spend < 48 hours on the I C U on 8 7 % of occasions. The operating consultant surgeon must use theatre time efficiently and is mindful of the ever increasing waiting list. Consequently, interpretation of a patient's likelihood of requiring < 24 hours ICU care may differ considerably, from that of the surgeon due to operate the following day whose list will be cancelled if the said patient were to require 48 hours of I C U care. We have assessed the value of the Parsonnet score (PS), which has the advantages of being a relatively non-negotiable score that cardiologists, cardiac surgeons, and anaesthetists are familiar with, as a predictor of I C U stay < 24 hours after cardiac surgery. Patients and methods Wie examined the records of 5591 patients that underwent cardiac surgery in our unit. We excluded patients that died in the operating theatre and those that died within 24 hours of transfer to the I C U (n = 42). The following outcomes were recorded: duration of stay on the I C U in days; number of patients with ThbU2 fbttopemm* ICU-LOS for tkou potUna with PS of 0 to 9, and those tridi PS of 10 and about PS Mcan ICU tuy (dayi) Median ICU itay (day») IQR (dajn) lOih cvotilt-90ih ceniile (dart) IQR. intcrQuartile n n i f 0-9 1.49 I 1-1 i-i 2.89 < 0.01 1-2 <0.01 l-S <0.01 I 1-3 Background and Procedures A Method of Uniform Stratification of Risk for Evaluating the Results of Surgery in Acquired Adult Heart Disease V i c t o r P a r s o n n e t , M D , F A C C , D a v i d D e a n , and AJan D. B e r n s t e i n , E n g S c D , FACC The purpose of the study was to devise a method of stratifying open-heart operations into levels of predicted operative mortality, using objective data that are readily available in any hospital. Following univariate regression analysis of 3,500 consecutive operations, 14 risk factors were chosen that met these conditions. A few factors were excluded because they were insufficiently objective or not always available. An additive model was constructed, using the factors chosen, to calculate the probability of mortality within 30 days. The method was then tested prospectively in 1,332 open-heart procedures at the Newark Beth Israel Medical Center. Patients were categorized in five groups of increasing risk: good (0-4%), fair (5-9%), poor (1014%), high (15-19%), and extremely high (220%). The correlation coefficient of anticipated and observed operative mortality, using the additive model, was 0;99. The operative mortality also correlated closely with complication rates and length of hospital stay. The additive model was compared with a second model based on logistic multiple regression; the resulting correlation coefficient was 0.85. The method was also tested at two other hospitals; although their sample sizes were smaller, the outcomes in each risk group were comparable with those at this institution. The collection of data proved to be acceptably simple for all three centers. This study demonstrates that it is possible to design a simple method of risk stratification of open-heart surgery patients that makes it feasible to analyze operative results by risk groups and to compare results in similar groups between institutions. Wider application of the system is recommended. (Circulation 1989;79(suppl.I):I-3-M2) /r T hose w h o p a y for health c a r e , s u c h a s M e d i c a r e and insurance c a r r i e r s , h a v e a wellfounded interest in the results o f surgical p r o c e d u r e s . T h e c o s t o f s u r g e r y is influenced b y the duration o f hospitalization, the s e v e r i t y o f illness, and the c o m p l e x i t y and intensity o f c a r e . F o r this r e a s o n , the results o f o p e n - h e a r t s u r g e r y in the M e d i c a r e population w e r e m a d e public in 1 9 8 6 and 1987. 1 L i s t e d by region and by hospital, s u c h d a t a are also useful in clinical r e s e a r c h to a s s e s s the p r e v a l e n c e of c a r d i o v a s c u l a r disease, the effectiveness o f t h e r a p y , and trends in medical p r a c t i c e . A n inherent difficulty in c o m p a r i n g the results o f s u r g e r y of o n e institution (or individual) with t h o s e o f a n o t h e r is the lack of a simple and widely a c c e p t e d quantification o f r i s k — o n e that defines the s e v e r i t y o f d i s e a s e and identifies the m a n y From the Department of Surgery and the Division of Cardiac and Thoracic Surgery. Newark Beth Israel Medical Center. 201 Lyons Avenue. Newark. New Jersey. Supported in part by the Vascular Research Fund of the Newark Beth Israel Medical Center. Address for reprints: Victor Parsonnet, MD. Department of Surgery. Newark Beth Israel Medical Center. 201 Lyons Avenue. Newark. NJ 07112. v a r i a b l e s that c o n t r i b u t e to a predictable o u t c o m e . T h e H e a l t h C a r e F i n a n c e Administration, for e x a m ple; c a n relate the results o f s u r g e r y to age, s e x , r a c e (white and n o n w h i t e ) , and certain c o m o r b i d i ties, but not to the s e v e n t y o f d i s e a s e , b e c a u s e it r e c e i v e s all its data f r o m M e d i c a r e billing w h i c h , in turn, is usually based on the f a c e s h e e t o f the hospital c h a r t , an unreliable s o u r c e o f information. 2 P h y s i c i a n s and hospitals often c o n s i d e r high m o r tality figures among their patients to be misleading b e c a u s e they believe that their patients are in . a higher-risk c a t e g o r y than o t h e r s . T h e r e has beén no w a y to resolve this issue without a c h a n - b y - c h a r t r e v i e w , obviously an impossible task. Risk-stratification m e t h o d s have been devised i n . the past. Although s o m e have been a c c u r a t e l y predictive of operative m o r t a l i t y , they are generally t o o c o m p l i c a t e d for practical use, often requiring detailed data that m a y be unavailable. S c o r e s quantifying the degree of v e n t r i c u l a r dysfunction o r the e x t e n t o f c o r o n a r y . a r i e r i o s c l e r o s i s h a v e been useful w h e n r e s o u r c e s and personnel are available to collect and p r o c e s s s u c h . d a t a , but they are t o o c o m plex and c o s t l y for universal application. (This Solutions Augmentation du nombre de lits r • Etage (admissions électives) • Soins intensifs Meilleure gestion de la cédule opératoire (critères de Parsonnet) Infirmier(ères) spécialisés(ées) - Coordonnateur(trice) du gouvernement - D e liaison etfollow-up -Cliniciens(nes) - Techniciens(nes) Solutions (suite) • • • • Corridors de sortie Augmentation des ressources en pharmacie Secrétariat adéquat (gestion de là liste d'attente) Informatisation importante - Classification des patients (priorisation) -Cédule opératoire • Financement - Insuffisant - Selon la clientèle - Instituts • Hôpitaux généraux Regroupement des centres en chirurgie cardiaque • Avantages • Meilleure rétention - attraction des chirurgiens • Revision des soumissions des fournisseurs (médicaments équipements, etc...) • Atténue la dilution du personnel spécialisé (qualité, sécurité, efficacité) - Perfusionnistes - Infirmières cardiologues • L'attribution des ressources en technologie moderne de façon équitable (cœur artificiel, hémofiltration, thérapie génique, revascularisation transmyocardique...) Le rôle pivot de l'hémodynamie dans l'orientation du traitement D r Michel Jarry, Association des cardiologues du Québec CV RÉSUMÉ DOCTEUR MICHEL JARRY Formation • • • 1980-82 : résidence en médecine interne, hôpitaux de l'Université de Montréal 1982-84 : résidence en cardiologie, hôpitaux de l'Université de Montréal 1984-85 : « fellowship » en cardiologie d'intervention, Institut de cardiologie de Montréal Postes hospitaliers • • • 1985-2000 : membre actif, service de cardiologie, Hôtel-Dieu de Montréal 2000-prés. : membre actif, service de cardiologie, CH Pierre-Boucher, Longueuil 1986-prés. : membre associé, service de cardiologie, CH Le.Gardeur, Repentigny Tâches administratives • • • 7 Hôtel-Dieu de Montréal 1991-1993 : secrétaire-trésorier,7 comité exécutif CMDP, 2000-prés. :vice-président, comité exécutif CMDP, CH Pierre-Boucher 1993-1994 : membre du conseil d'administration, Association des cardiologues du • • Québec 1994-1999 :secrétaire-trésorier, Association des cardiologues du Québec 1999-prés. président, Association des cardiologues du Québec / Activités d'enseignement • • 1985-1990 : chargé d'enseignement clinique, Faculté de médecine, Université de Montréal 1990-2000 : professeur adjoint de clinique, Faculté de médecine, Université de Montréal Colloque sur le réseau Québécois de cardiologie tertiaire , ! 13 octobre 2000 Hilton Bonaventure, Montréal L ' avenir de la cardiologie tertiaire au Québec: concentration ou décentralisation? .'Si*' ^-à; f » f & ^ i 'À pi Michel Jarry MD FRCPC Président Assoc. des cardiologues du Québec Plan de la présentation 1. Introduction 2. Accessibilité: situation comparative du Québec 3. Qualité des services: évolution historique des résultats et des complications i• 4. L 'angioplastie dans un centre sans chirurgie: l'expérience de l'Hôtel-Dieu de Québec 5. L 'angioplastie primaire dans l'infarctus: la voie de l'avenir? 6. Conclusions et recommandations • • L Introduction • L 'Association des cardiologues du Québec: répartition des effectifs # i Association des cardiologues du Québec • 324 membres dans 42 hôpitaux - 17 cardiologues pédiatres • 3 hôpitaux - 110 en CH sans hémodynamique • 27 hôpitaux - 27 en CH avec hémo sans chirurgie é 4 hôpitaux - 170 en CH avec hémo et chirurgie • 8 hôpitaux, 11 sites 2. Accessibilité: situation comparative au Québec Comment le Québec se situe-t-il par rapport aux normes au niveau du volume d'activité de ses centres et de ses opérateurs? / Comment le Québec se compare-t-il avec les autres pays au niveau de l'accessibilité? Si l'accessibilité n 'est pas optimale, comment peut-on l'améliorer? Guides de pratique en angioplastie ACC/AHA 1988 50/MD - 200/hôpital ACC/AHA 1993 75/MD -200/hôpital CETS 1997 - 100/MD - 250/hôpital Californie 1996 • 121 hôpitaux pratiquant l'angioplastie - 26% < 200/an - 15% < 100/an Cire. 2000; 101:1806 Volume d'angioplasties par centre au Québec 12-/1 10 8 6 4 ïS v, 2 •M. LW M f 0 <100 100-200 200-400 >400 New York 1994 • 33 hôpitaux sur 250 pratiquent l'angioplastie • 152 opérateurs dans l 'État • 70/152 (44%) pratiquent < 75 PTC A / an JACC 1999; 34:1481 r Volume d'angioplastie par operateur (1998) 40 37 Québec: état de la situation en angioplastie Il n 'y a pas d'opérateur à petit volume au Québec Il n 'y a pas de centre à petit volume au Québec Il n 'y a probablement pas trop de centres: y en a-t-il assez? Répartition des sites d'angioplastie Californie 1996 - 121 sites/31,8 M: 1 / 2 6 3 000 New York 1996 - 3 3 sites/18,1 M: 1 / 5 5 0 000 Québec 1998 - 13 sites/7,2 M: 1 / 5 5 4 000 Québec 2005 - 11 sites / 7,6 M: 1 /691 000? Taux de procédures / 100 000 habitants Dx ACTP Salles/M USA (97) 445 167 6,5 QC (98) 338 122 3,2 Ail. (95) 393 114 4,2 81 9,6 France(95) 273 Temps d'attente: coronarographie élective USA VA Canada Sweden UK < 24 h 24—72 h 72 h-2 wk 2-6 wfc wfc-3 mo WAITING >3 mo TIME F i g u r e 1. F r e q u e n c y distribution o f waiting t i m e s by c o u n t r y elective c o r o n a r y angiography. for JACC 1995; 25:557 Temps d'attente: coronarogrâphie urgente USA VA Canada Sweden UK < 24 h 24-72 h 72 h-2 wk 2-6 wk 6 wk-3 mo WAITING >3 mo TIMB Figure 2. Frequency distribution of waiting times by country for urgent coronary angiography. JACC 1995; 25:557 • » Listes d'attente La solution aux listes d'attente: de nouveaux centres? Volume d'activités des nouveaux centres 800 Procédure^OO /année 400 200 0 0 1 Années d'opération Accroissement du volume d'activités au niveau des procédures diagnostiques s 1990: 15 268 procédures 1997: 19 690 procédures Différence: 3 992 procédures - 2 635 (66%) suite à l'addition de 3 centres - 1 357 (34%) suite à l'augmentation de la productivité des centres existants 2. Accessibilité: conclusions • Les salles au Québec fonctionnent en général à haut volume • La capacité des centres existants d'augmenter leur capacité au niveau des examens diagnostics semble limitée 2. Accessibilité: conclusions Sur une période de 7 années, l'ouverture de 3 centres d'hémodynamique dans des centres sans chirurgie cardiaque a permis d'accroître le volume de procédures diagnostiques de 66%. 3. Qualité des services: évolution historique Relation volume: complications y Evolution des taux de complications avec le temps Evolution of the Volume-Outcome Relation for Hospitals Performing Coronary Angioplasty i 353 488 patients traités en Californie de 1984 à 1996 Comparaison pour 3 périodes de temps au niveau du taux de complication Cire. 2000; 101:1806 Taux décès (%) post angioplastie / volume < 200 200-400 >400 84-87 2,5 2,1 1,3 88-92 1,8 1,5 1,2 93-96 1,7 1,7 1,3 Cire. 2000; 101:1806 i 1 i' , ." " . ; • ' ' "f ,< i f PAC durant hospitalisation / volume <200 200-400 >400 84-87 12,4 11,8 6,9 88-92 6,2 5,3 4,0 93-96 4,6 4 3,3 ' 6 Cire. 2000; 101:1806 Conclusions The relative benefit of more favorable outcomes at larger facilities must be weighed against the potential decline in access resulting from minimum volume standards or régionalisation Cire 2000; 101:1806 Conclusions j Regionalization may ensure better outcomes in the early stages of a new medical intervention. However, if access to care is affected by timing and distance, then less centralization may be preferred as technologies improve. Cire. 2000; 101:1806 Changing Outcomes in Percutaneous Coronary Interventions Données 90-97 6 hôpitaux de Nouvelle-Angleterre 34 752 procédures Population plus âgée et présentant davantage de comorbidité avec le temps JACC 1999; 34:674 Improving Oucome Over Time of Percutaneous Coronary Interventions in Unstable Angina un centre surspécialisé 7 632 patients en angine instable expérience 1989-1998 JACC 2000: 36:674 Evolution historique 79-89 PTCAseul 95,8 90-93 81,2 Stent Succès PACurg. 76,5 4,9 5,5 87,0 1,8 1,8 3,0 1,0 2,4 IMQ Décès 0 94-98 36,9 51,4 94,1 0,7 0,7 1,8 JACC 2000: 36:674 * - r - f Evolution historique 90-93 94-95 Stent Succès IM 0 88,2 2,4 3,9 89,1 PAC urg " non urg 2,1 Décès 1,1 1,2 95-97 48,5 91,0 1,9 2,1 2,3 ' • 1,0 1,3 0,5 1,1 1,1 • • • JACC 1999; 34:674 • • • Conclusions r • We attribute the decline in the need for emergency CABG in our study to the availability of coronary stents. • (...) the practice of interventional cardiology has seen significant improvements in in-hospital outcomes over time. JACC 1999; 34:674 • . * •. - * ~ r -I 3. Qualité des services: conclusions • Avec les ans, le taux de complications de l'angioplastie va en diminuant, et apparaît de moins en moins relié au volume d'activité • L 'utilisation des stents a contribué à réduire le taux de complications aiguës 3. Qualité des services: conclusions • Le taux contemporain de chirurgie d'urgence est de l'ordre de 1%: ce taux justifie-t-il encore la présence d'une salle d'opération sur place? \ L 'angioplastie sans chirurgie sur place: l'expérience de l'HDQ • Près de 3 ans de recul (fin 1997) • Une salle de diagnostic et d'angioplastie, avec transferts pour chirurgie à l'hôpital Laval L 'angioplastie sans chirurgie sur place: l'expérience de l'HDQ 98-99 99-00 00-01 total procéd. 1258 1206 763 3277 ACTP 569 564 423 1556 %foulée 66% 79% 52% 67% tr.urgent 36 29 13 78 L 'angioplastie sans chirurgie sur place: l'expérience de l'HDQ 6 décès / 1556 angioplasties: 0,4% - 4 pts en choc cardiogénique réfractaire - 2 per ACTP transferts urgents tous reliés à anatomie coronarienne de mauvais pronostic aucun transfert pour angioplastie « manquée » 4. Angioplastie sans chirurgie: conclusion • Le taux de décès d'un centre à haut volume se compare à celui des centres avec chirurgie sur place • Lé taux de transfert urgent, relié à la gravité de la maladie et non à des complications de la procédure, est de moins de 3% 5. L 'angioplastie primaire dans l'infarctus: la voie de l'avenir? • L 'angioplastie primaire sans support chirurgical - données historiques - données contemporaines • Situation au Québec Use of Direct Angioplasty for Treatment of Pts With Acute MI in Hospitals With and Without On-Site Cardiac Surgery Registre de l'étude MITI (infarctus aigus dans la région de Seattle) 3750 patients avec infarctus 441 traités avec angioplastie primaire 233 effectués dans centres sans chirurgie Cire. 1993; 88:2067 Angioplastie primaire saris chirurgie Taux perméabilité de 88% (ère pré stent) 1,4% de pontage d'urgence (aucun pour complication de procédure) Mortalité hospitalière de 5,6% chez patients ne nécessitant pas de chirurgie Pas de différence significative sur la survie selon présence ou non de chirurgie dans l'hôpital Cire.. 1993; 88:2067 Angioplastie primaire sans chirurgie: conclusions • « These data show that direct angioplasty is a feasible treatment for patients with acute infarction admitted to hospitals without onsite surgery. The use of emergent surgery is infrequent after direct angioplasty (...) Circ. 1993; 88:2067 • r • * * r Primary Angioplasty for the Treatment of AMI: Experience at Two Community Hospitals Without Cardiac Surgery • 506 coronaro d'urgence en I AM suivies d'angioplastie si indiqué • 66,2% d 'angioplasties • délai moyen 94 minutes • taux succès 94,3% • mortalité hospitalière 5,3% • 0 décès ou PAC d'urgence suite à complication de la coronaro ou de l'angioplastie JACC 1999; 33:1257 Changes in the treatment and outcomes of acute MI in Quebec, 1988-1995 1988 1995 mortalité 1 an 23% 19% cathé dx 28% 31% angioplastie 8% 15% PAC 6% 8% CMAJ 2000; 163:31 Changes in the treatment and outcomes of acute MI in Quebec, 1988-1995 • In 1991, when the sharpest rise in the use of procedures occured in Quebec, there were 3 additional hospitals able to perform catheterization, 1 new site able to perform angioplasty and 2 new sites able to perform coronary artery bypass surgery. Thus, the addition of new facilities offering cardiac procedures and a more efficient transfer of patients between hospitals may have contributed to the increase in the proportion of patients receiving those procedures. CMAJ 2000; 163:31 Changes in the treatment and outcomes of acute MI in Quebec, 1988-1995 • Still, during the study period, only a small proportion of patients who had an AMI was admitted to a hospital where catheterization and coronary revascularisation procedures were available. In 1995 only 18% of AMI patients were admitted to hospitals where angioplasty or coronary artery bypass surgery was done and 23% to sites where only catheterization was available. , CMAJ 2000; 163:31 i : / * ' r - Acute MI in Canada: improvement in time Primary coronary angioplasty may be the optimal treatment of AMI, even when compared with thrombolysis. Primary angioplasty reduced hospital stay, recurrent ischemia, reinfarction, intracranial bleeding and mortality rates when compared with thrombolytic therapy and was associated with better clinical outcomes over 5 years. However, in reality only 10% of hospitals in Canada are able to provide this sophisticated treatment for AMI. Arthur Dodek MD, Director of Cardiac Catheterization Laboratories, St-Paul 's Hospital, Vancouver BC CMAJ 2000; 163:41 6. Conclusions et recommandations •Concentration ou décentralisation? Concentration ou décentralisation? 77 oblitérations de CIA/canal artériel 128 valvuloplasties 288 échos endocoronariennes brachythérapie endocoronarienne revascularisation myocardique percutanée par laser Concentration ou décentralisation? 10 079 infarctus 19 657 cathétérismes diagnostics 9 093 angioplasties coronariennes Conclusions Compte tenu des ressources humaines limitées en chirurgie cardiaque, le développement de nouveaux centres de chirurgie apparaît improbable à court terme •' Conclusions • Le fait de limiter les nouvelles ressources en hémodynamique dans les centres avec chirurgie entraînerait une concentration de ces ressources dans les grands centres existants Conclusions La littérature et l'expérience québécoise montrent que la pratique de l'angioplastie dans les centres sans chirurgie est sécuritaire et améliore grandement l'accessibilité •• • Conclusions • Le développement de l'angioplastie primaire dans l'infarctus requiert une décentralisation des installations d'hémodynamique pour rejoindre les populations cibles i Recommandations • L'accroissement de la demande en hémodynamique devra se faire dans les prochaines années en utilisant au maximum les centres et les ressources existantes Recommandations Une fois ce maximum atteint, le i développement de nouvelles ressources devra se faire sur la base des besoins de la population et non pas simplement en fonction de la présence de salles de chirurgie cardiaque Recommandations Le développement de nouveaux centres devra cependant reposer idéalement sur une équipe d'opérateurs expérimentés, avec un volume adéquat de procédures, un suivi systématique des résultats (via le RQCT) et un contrat de service ferme avec un centre doté de chirurgie. No man is an island, entire of itself; every man is a piece of the continent, a part of the main. John Donne, 1624, cité par Ernest Hemmingway • ' 1 11 ' V ; ' '' ' ' ''r ' '. ' 1 „ •. " •\' . r( ; v •' No hospital is an island... •• j r• Rôle des perfusionnistes Madame Claire Caron, Association des perfusionnistes du Québec Association des Q PtffaifonnlstAi du Définition du rerrusionniste Inc. Spécialiste en circulation et en assistance extra-corporelle. Le perfusionniste est un membre intégral de l'équipe multidisciplinaire de la cardiologie tertiaire. Ces opérations ne peuvent être réalisées sans notre participation. Tâches du Perfusionniste Le travail du perfusionniste ne se limite pas seulement à faire 7666 CEC par année, son expertise s'étant à d'autres secteurs activités dont il faut tenir compte dans la nomenclature de ces tâches quotidiennes par exemple: • Ballon intra-aortique • Cœur mécanique • Assistance circulatoire • Auto-transfuseur • Recherche • Stimulateur cardiaque Effectifs et Besoins 42 perfusionnistes actuels (13 centres) 8 départs à l'étranger depuis 5 ans 8 départs à la retraite depuis 2 ans À prévoir: 6 départs à la retraite pour les 5 prochaines années X départ à l'étranger (non prévisible) 3 congés de maternité actuel Augmentation du nombre de chirurgies cardiaques Augmentation d la complexité des cas Evolution d la technologie Besoins en effectifs: 20 perfusionnistes immédiatement 10 sur 5 ans ( Durée de la formation: 2 ans ) Axsodation dej PaAistmnli((i du Québec Problématiques Inc. • Élaboration d'une formation spécifique qui mène à une certification reconnue ( au il Québec il n'existe pas de programme agréée en perfusion qui mène à une certification reconnue à un organisme tel que l'AMC) • Reconnaissance d'une identité propre au Perfusionniste • Reconnaissance des qualifications • Reconnaissance des actes délégués ( projet de loi en cours au Collège de Médecins) • Obtention d'un statut professionnel Conclusion L'Association voudrait que les perfusionnistes soient des professionnels qualifiées pour offrir à l'ensemble de la population un service de qualité. BLOC C L'organisation des services dans un réseau / Animation - M. Gérard Douville Efficacité et rendement d'un centre de cardiologie tertiaire au Québec D r Martin Juneau, Institut de cardiologie de Montréal Interface entre la Régie régionale et le R Q C T Pierrette Rolland, Régie régionale de Montréal-Centre Gestion informatisée de l'accès aux services D r Sylvie Bernier et D r Michel Piraux, Ministère de la Santé et des Services sociaux La cardiologie tertiaire : coût et financement M. François Turenne, Ministère de la Santé et des Services sociaux La recherche dans un contexte de réseau D r Michel Bureau, Fonds de recherche en santé du Québec Proposition d'un R Q C T D r Jean E. Morin, Centre universitaire de santé McGill Efficacité et rendement d'un centre de cardiologie tertiaire au Québec D r Martin Juneau, Institut de cardiologie de Montréal ftp Institut de Cardiolo jie de Montréal 5000 est. rue Bélanger, Montréal, Qué., I1T1C0 — Tél.: (514) 376-333C QPJBT : Résumé biographique - Dr Martin Juneau Dr Martin Juneau est cardiologue clinicien et chercheur à l'Institut < e Cardiologie de Montrt Il est chef du service de prévention et de réadaptation de cette instil ition. Il est aussi direct* des services professionnels et hospitaliers depuis le 14 août 2000 et < .irecteur général par intéi _ depuis le S septembre 2000 à PICM. Il demeure impliqué en recherche et en enseignement : il dirige actuellement un fellow recherche en prévention, un étudiant au niveau post-doctoral en physiologie de l'exercice ai qu'une étudiante de maîtrise en prévention. H a effectué ses études de médecine à l'Université de Sherbrooke, s résidence à l'Université Montréal, puis son fellowship à l'Université de Stanford en Califom e. Il est l'auteur de plus quarante publications scientifiqués dans son domaine ainsi que de trc is chapitres de livres. "Hôpital affilié à la Faculté de Médecine de l'Université d : Montréal" tmCAGlTEHI^liN UEMtNIi^ D'UN C E Î m ï ^ ^ ^ ^ S S l v A U QUÉBEGipj ; Iffe^" - • : MaHhi%liïnoàù?MD?FJi.CW(C) ^InstitutdéiCanflolooto'do Montréal (CM) • - . • CoHoque-aurJe Rôsoau Québécois = ^V^OwSS^SiSSS^OCT)/ - r - •'^^SSmSBt 1 L'ICM e n ' r é s u m â ^ ^ ' - ^ ^ ^ ^ 11 Efficacité et p é f l b r r M n ç e J j ^ ^ ^ S;1.'-- Cj.-w/.r • Ml Qualité dassolna 6t vohjme8^<ractivltôs V h ^ v» IV Ense ignénient Ci,', Recherche' ^vt-r -wy»,> - 7 • VI Role de l'ICM dans • • Mission: ^nvmmffîm ^ L'iCM est un centre ultraspécialisé en cardiologie qui est voué aux soins, à la recherche, 6 l'enseignement, à la prévention ainsi qu'à l'évaluation et au développement des nouvelles technologies en cardiologie : • ï . ' i • 1 S33B4 Éf^-.,/- L'ICM ENRÉSUME Description:? ^mm 35 cardiologues • 153 iits (10% des aidiologues du Québec) • 1400 (20% des dirurglens artfaques du Québec) 8 efcJ ruinent 76 médecins d o n t f ^ i S : 400 lnfimiiiroi'3%" .'./-TiC?^ 10 enesftétiatBs 6 radiologistes v 3 psychiatres —4 Intemlstes (tps partiel) Équipe d'urgentologues (tps partiel) Équipe d'omnlpratidens en prévention (tps partiel) • L'ICM ENïRÉSUM] • ; • :-i&.'&j Description % rM • Plan de p r a t i q u é e s tous lesdépartenwntsîi de pratlquétntégraj^ rit avec un plan les revenus {^ôréépaSlfu de façonégate ënîra4ouales?r pour favoriser l enawgnwi ~ ainsi que leaacuvitéscflttic ^Redistribués jrM ^y&iT - i rémunérées L'ICM EN{RÉSUMÉ3 Activités prjncipa^s^% e Chirurgie : 4 1 750 c±iî rur^fi^(28%* clufofife ! s r e Hémodynamie4 Bàlles: d!hëmôdynamlè":^^-• 4.000 coronarograftfMdiâgnra et 2 200 diiataiiôm'.^^Wb^SSoi!^^^^ £ • ÉlectrophyBlologtef-1>1/2^ll©1^ 1 400 p r o c é d u 600 EPS e r à b i à i i m ~ ; i ^ r e s ; LaCM^ENiRÎÉSÛMK^^^^:^' Activités principales^ i • Unité coronarienne : 21 jlitsr. . . • Unité de sotnsJntenstfé médlcaiflGnijh ç r o m l e r » : 21 lits BdeœnSoiogteUde M) (un Itâ tfenseigimei^ôbD^Rr&SB le 1 • Soins Intensifs d i l r u r a l e u w i ^ f • Urgence :.12 000 visités.pârenrit • Centre ambulato)re^'^QOO|2^8puainéè:,>r, — comprenant' rardiopalhiescbrïgWtà^ d'arythmies, clinique de'défal^riM^jdlaq^^çflnHyia^ëe greffe.valves. L'ICM Activités ENlRÉSUiS'''^ pHneipàl&^^^^^^^^ky': '•• • Centre de preventton et < t e j é a ^ t r o o n cardiaque (4 000 membrèà). / le"(âusigfSntfœntœmi Canada*.. -100 000 i-; ' • Imagerie médicale î ^io cte.WJJOa'èxamÉre fw année • Centre de r e d i é ^ f f ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ V ^ ; 150 employés; • Admissions j S^wiS^ri. Budgetde 13 M $ ' 3 4 L'ICM Nos pa* » Hôpital Malsbrihj —consultant: 3ï * ^ •Chirurgie cardiaque • Hôpital du Recherché:!^.: Hôpital Sal Hôpital de Mon —Chirurgie —Transferts à l'âge I chez radulte aveoxanflopa thies congénitales L'ICM ENRÉSUJ Nos partenaires - v vr-' f^T^jiSï • CHUM : Clinique : > W«rNêuro1ogleiRecherche : .. 'f/T" Cwtffrd'excsllence • Corridors de — HMR (chirurgie) — — CHPB (chînirafe"èt araaptestaboômDlaxss) ? — TroJs-Rl^èrea(chimrgieetti^>biJyriflmte) II EFFICACITÉ ET PERFORMANCE Rapport de l'Association des Hôpitaux du Québec, Analyse de ta Performance 1997-1998 J ^ ^ \J j t! I S RAPPORTJdfiâ^^f _ Analyse delaperformance' • - • Le cout par, E W ^ : WérfeuEde^aÇf (23U5 $ versus 2 870 $), sott 14.8% ^ r a p p o ' r t ^ l ^ ^ ^ ^ ^ ^ r g r o u p e comparable • Durée de séjour; Inf^^ àJaim8t^ enne du groupe pour cas é P V ^ ^ ^ ^ ™ ™ ® 3 * • Pour B0 % des OR la m o y w i T O ^ ^ ^ ^ u r estfrrtêriaura à la m o y e n n e d ù ' g r o i ^ ç o m ^ î b ^ t ^ ^ ^^^ar^saHegg' II EFnCACpfej^ï Ministère delaSantéet}4 m Pontages sans catMtéHsme^ ICMcoût teplus^asl ncea,sociaux mmm^:. iei2$moyenns10 569 $ • Pontages avec c a t M W f t w T O ^ ^ ^ ^ f e ^ ' ^ .ICM coCrtlephtt^i»8fe^17:497J moyenne 19 664 $ • Chlrurgies v a i w l ^ s i a v r o x ? ^ ICM ffwyg.nne • Chlrurgies ICMcoût 28 366 $ ".. 17 929 S 6 EFFICACITÉ ET>PER10RStfcNCE — • .. .. .... bMftn&g Comité desaoinstartlatrooien: ASSOCIATION DES r ASSOCIATIONDESGARDIOLOGUES, Comité des souts>ieitkireB:enicaràok>gie< ' j• Coût délimité technique en fonction.da dtpmsa* en /arri Ivres ^ ^ îj 9 ASSOCIATlONfOES Comité des soins: ti Coût de l'unité.tààwitfu» (Paces, stenrs,' et ££p>< ''W-S.y ASSOaATION DBSti Comité d é s w i i ^ t ^ i a i r a T e m M i â l o i o à ' e i V ^ ^ Coût de llinlté tectâi^ m fwctien^ (Paces, smésPm . ASSOaATION^DES'T?^' Comité des s d i M tertiaires^erftca -sfcSBBO „ Coût de l'unité tactvtfqin mtanctkmdm^ en pflciMtd (Paces, sBnts.BlEEP-ejaâjs) " 4,001 >mi 2£0» .-•^''•sÊigm MO» t .sos t»ï 0,50» <U»» 932 QUAIXTËDE^^^^^^gg:; ET ïïï De no m bréu sas r e ^ h w ^ ^ ^ n l ^ é m q n ^ w i ^ n ^ p c n hve rse entre le v o l u m e d t o c t i v t ô ' t f B h l n ^ et les eompNcatfcm^tfêbnM ; • - --^rr^-^aa*^^ -• nmrmet» : OatiéCeTét '^ilail/ml^iiiitvIm èsrït mttM tfc Ou*», térim 1997 Can J . •" t.CanJ GtrdU ... • - -."CmaittcB tm^e!ttufsSÊ^&^ù^^'^A'- • -, jÂttA t a w f ^ y ^ ^ ^ B i ^ f e ^ V A - ^ - ^ . TTwr JAUA -MM rctoRMggg&t V^'fX' ' - •/. - CO RON ARY A R T E R Y , Standardized (Riak-Adj^e^AK^^i^lUtes^' for Various Rangea o/fHospitaJfahk' h'vtfldazi VoJaine* 'Jsœjvv^WjgB jaaBa&ywr: w^ r „ ^iMPhyéinVo^-, îi'. Htab Ptijafctan Volurm ' -s. ^ n M d M â r v *« ..V (»11SPrwadurM) HeaptaJ Uortoltty Rato.% Mortolty Rato, % Velum* (No. of Na'of.'^ Risk No. of RJik No. of Proeaduns) Hotpttalr Cruda -A^utM CSIM MCrud* -Adj usts! Catos 5223 10 S .2 S. 7 1071 & 4.6 6.8 450 224009 • " 5.3 5.1 84} (S 3.4 3.9 412 310-650 : S-" T 4.7 6.1 160 % 3.6 4.4 1S2 66V10OT 4 4.4 9.8 1161 « 3.1 • 3.2 2077 27 4.» 4.9 48M 3.6 4.0 4M0 JAMA ItOlSBMi 'mmmmmm /JwiSï.V'1'-, QUALITÉD HT V O L U M E r _ . Mortalité aux ponta au Canada Moyenne : 3.6% De 1.95% à 5.76% (ajusté pour le risque) 11 ET VOLUMES Mortalité assp< aux pontagès-a > à WCM-'Vï?:^-. 1997*1998:1% 1998-1999:2% (non-ajustées pour le risque) QUALITÉIDF^ ET VOLUME: Mortalité etchh à /'angioplasties Etats^Jnis. Rewè de Volume >400 • 1984-87 Mortalité PAC 2.5% 12.0% 1.3% 6.9% • 1993-96 Mortalité PAC 1.7% 4.6% 1.3% 3.3% ïïl ET V O L U M E S ; D ? À € M F F I É S R Ï ' ; Mortalité et chirurgie : dlùrgenceïàèsoclées à l'angioplasde, à l'iCM(199(ki99B) - "•e • • e • • • Suivi prospectif et syslématique de 3868 dilatations.* 100 % de follow-up Syndromes coronariens aigus dans 77 % des cas Mortalité : 0.5 % Chirurgie d'urgenee : 0 J % Stents en 96-97 : 24 % en 97-98 : 40 % Reopro 7 % • Ctencfrauftv.S, DtuX a'fidalM^ CVV.Ccii CvdtovbUrr, Sajtris 07-2000 -^ m 934 III QUALITE DES ET VOLUMÈSTO RECOMMANDATIONS^^. (Soditi Qmatf ànnoWevtfôtègb; de ta santé du Québee^BHOah' ^Ifinlmim, • Chirurgie (ICM) • Angioplastie (ICM) dmotuation des technologies ^AHA/ACC; Cardiac Care Mraihumdecas par:cfcfnj rgi snfti émodynami den 500 (optimal B00) 150-200 (1750) (250) 250-400 100 (CCS)- 75 (AHA/ACC) (2200) (200) III QUALITÉ DES SOINS ET VOLUMES T^jT Importance deavôtumesélevéa'pourr • Enseignement : ' * - h:— Exposition àun non^rettié — EssentlelpourJe9 - - - - vVj.; • III QUALITÉ^DESvSOINSj ET v o L ù i ^ s S j M ë n Importance 1 -^-îS^rvcLS? des:vonïme8'éJev> Nouvelles technologies^ — Nécessaire ur traiter des cas complexes?etéva)uettiès:nouveDes technologies : laser mtra myocardique]'— ablation de FA,'cœur;nj multiples et radorfenpstuxerttà d'embolie pulmonairç: massive etc.' ' — ' 13 QUAUTÉDÉS ET VOLUMES Importance vtde la pyramldei des soins' f Cas simples ENSEIGNEMENfl^^^^^^ » IV ReunionsscientiflquettserYicesetdépartements • • • • • • • • A r y t h m l e : : . ! . ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ! /semaine E c h o c a n l l o g r a p h l é ^ i ^ â ^ à ^ ^ ^ . >1 /semaine Hémodynamie /semaine Unité semaines iMko^inm&msmms^m^Mi**^ Greffe : /semaine Réunion8:scientlfhiués^Réralm^^2ysèmain^ Chirurgie TOTAL 15 /semaine Toutes accréditées paxla reœfWâà&xCdu Gc/lège Rcnsl enseignementSÏ^^ " • Fellows , IV Si H^r^L.. .. a ô,t2/armte^Jôbum la fondation de l'iCM • Rayonnement Interna • Provenance:: i ^Europe,5eÉtat^y£g8;:AmWque du Sud *et j^nqug^ehM^â&'ÀMque • L'Associationdes A n c i e n s d e n t ^ ^ ^ . compte environ 450 fellows etin&clenteA* 2é^^^^r 1 s • Anciens de l'ICM : Services dé'canfiologle» et de chirurqie sont dirigés par des anaens dèîriCMj^^fStœieura grandes villes d'Europe. {Para; Lytn'MviaU^U^^^I^g^Stra^ouitfMaMa, Barcelone, Bruxelles), d'Am^énqfedftSpl^&nt-Darinpje,-.Sao Paolo) el ailleurs 15 SECONDCONCUSFMANCOnO i NE I __ _ I TUVCmONKEUX ; | y ENSEIGNEKfENWI DE CAlOOtOGIE N ET RAYONNEMENI ' • Masse critique de chercheuradsns'to domalner cardiovascuJalre (le Important groupe au Canada) — 75 chercheiffsr^s:^,^ — 150 e m p l ^ ^ ^ ^ g —115 étudiânis J — budget.is M " • 1996*1999 —136 pubUcations.6ctentffiqu^î^ .abrégés -s14 —10 chaptt/é£tfeilirresr ... ] R E C H E R. -C HE: .• • • • Leadership en recti (études conçues,' nos chercheurs) : — soins coroinarti — arythmie;1 e) fondamentale •,»«." ".J' • ' — progression^ — antioxydàrteiM — pontages'ao — prévention - "ré — psychosomatique — hémodynamie: ptastie:stents danslespetitssjertèrœ ssjan6res?ete# WWWF' 5 - RECHERCHEft# • Leadership étvre^erche^ ' (études conçues, ronduitës"Let Kriktfi^. in." . . " . • î- f jcrparnos chercheurs) : — Plus de 100 centres.alfij.^ au Québec,\Cafàdi$Èta&t Asie, Amérique d u i S u â ^ ^ . pour presets multicentrtques* M1CM — Au Québec :':x>-:. CH PB*- HMR"; CHRDL^ Cit6,5 ICQ, T r e i s - R l w f t » ^ . ^ ^ " etc. -Ex.: •ÀFjOtF^m^^^^liiaiona 100 côntrésdont^ttiLr'Canadâ The New England Journal of M e d i c i n e «viiiiii t, imï •SZE^EEœ. atiuiai The I , New England Journal o / ' M c d i c i n c M El» JIM OR S7 : Ut.146 ] BEACTTVATION OF UNSTABLE ANC1NA A PTE! THE DISCONTINUATION or HEPARIN T I R I « A . M D . D.VM W at*d. M.D.. Jkim Lut M . D . . Mtimjmuv. M.TL. AVUJIHU KÙUn, M.O. The New England J o u r n a l of Medicine N&tfJUaS tM.li*: I1CB.I ASPIBI.N. HEPAUN. OR BOTH TO TREAT ACUTE UNSTABLE ANGINA «.0. 1UUn IKuin. M.O.. Jwu. SUC.»». M J>.. Jm-Cilu» I^toii. Pnf>. " « )"«•». Ml).. Onu» Uw. M.D.. Ivomuuts ttiima. B-ScAutu. H u n J u ^ M.D.. JUAa't St«m M.D., Piuai ndns, U.C., Cut B. Ituiiu. M.U.. Dana kauu, *«d [Uvd II. Watuu. II.D PPiuuTNlaon. l mmm.-: The New England J o u r n a l of M e d i c i n e I Ml MABCII 11. JM« HUH td ABW nbtUhte . 1>. Km «n Onuu «Bi>kfeanbrl>p«2 0iAA>Hdi».m T.W. Cub, » l. N<»n». t. huiui. ~ -'- lltetbk nftypc ] OabcM HcOtfu *«••»"•> «-L te The New England Journal of Medicine ASPUIN AND DIPYRIDAMOLE IN THE PBZVXNTION OVIXSTENOSIS AJTtH PtBOrTANCOUS TRANSLUMINAL OOBONABY ANGIOPLASTY Luuu Smwun, U.D.. Mastiai C. BIH ••.«•*. MJ>, JACQUI Uvtuia, M.D.. Htnui C. Amwti. M.B , Famu ILuat, MJe., Vnan A. Stiwrati, PuD., Urn Hinun, MD, RAOTT BMU, MJ>„ «BP FACL H. Utvm. M.D. The New England Journal of Medicine vaibuim The Mhn ti A0ir««« ti U»» Ailvrr R^m lindi . _ -• « - Cntfatai 200». 101 : KMS) Circulation Randomized T r i a l Comparing Intravenous Nitroglycerin and Heparin for Treatment of Unstable Angina Secondary to Restenosis After Coronary Artery Angioplasty .Serin: Dubcu. MD: Mchrdad MslrLwipoui. MO: Pwnc Thértwv MO: Luc Bitoduu. MD; Gillo CiW. MD: henr de liutv. MD; locdyo Dupun. MD: Michel Jural. MD. (ïilbcn Gcntchn. MD; JcuvFraDfrit Tinyuay. MD: MtnJn Jomu. MO; trançoU I Un I. MSc; Stanley Sulci. MD. Jon-Claude 1anbf. MD: iuquo Lapfrinrc. MD m— •jit- y THE LANCET Unu 1987; SO : 4734» Randomised trial of home-tesed psyefeosoetal mining Intervention for patients recovering tram myocardial Infarction Cketa.IÏB7: ai : SIMS Circulation 91 Ionic Remodeling Underlying Action Potential Changes in a Canine Model of Atrial Fibrillation Lhij Yue. fut» Ixng. bna Onpo. Ow-Rao* LL Uàg» Wny. Sankr Nual Ctata ten 73; I08H074 •if' 'f^rsi/r//>ft/frvi Circulation Sustained Depolarization-Induced Outward Current in Human Atrial Myocytes Evidence for a Novel Delayed Rectifier K* Current Similar to Kvl.5 Cloned Channel Currents TMyirt Wttfa 8dud FuuinL Smky Nnd " RECHERCHE • Leadership en hautes tet^lrologieay £ — 3 radiation — Cryoïnérapie^ A — Laser (ntramyocarcSquéj — Cœurmécaniqus.(C • Transferts t a c h n o l o g i i q i K ^ ^ ^ ^ ^ ^ — Clonages4e modèiw'aràmauwaWrosclérotiques . avec ia < Facultéde médscôw^v^HnaJrè £ Thérapie gér^ue^u^^ére^et^n^ogénèse^Anagenesis) — Régjstique " __ (Erikson, AgiJent; Locusjj fVisiialMed) 1 Transvenous Catheter Ice Mapping and Cryoablation of the Atrioventricular Node in Dogs MAKC OUM I JC. DENS I ROV. BEKNAKD THB I AULT. ANQ I UR nfCJIARME. ICAK<XAI>E TARH I K, Q1WST1NÏ V1LUMAR I L.' TACK H UVNC." MARO I TALAJO I r Muuml Q^bÊ^tLmAt ' ******* *** "" anil 21 r«<*n» ConflguraU^d^yMme • Composantes externes -Pile f v — circuit de transmissions — bobine de transmissiez ç • Composantes internes;: — bobine de:récéption^^ — pile rechargeable^ 9 — contrôleur /'l T — pompe • TE IT ModéUsationMépr,ototypes-.: avats ... RECHERCHE? m& M-"- « J i f i J i i Jg- onlbteS'^ :v uaUement aux chercheurs RÔLE D E L a C M * EAlîi VI Alliances et partenariats SalritfrJiBtfne • Hfipital du &acré-Caiir* Hteitti 4» Montréal peur enfants w ^ v vjuvim : Hôpital Maisomwuve-Raiemont CHUM* «imurjgkà gtnM* • -iTr. • 9 CLSCa . ^'-.•/• •Trt" " Cenire bo estai ter Pierre-Boucher •^sss^iaî-srtiv, 'i^v.v 23 ; RÔLE D Ê f c a G R Ï Ï D ^ Alliances etpartenariataj • Avec lee CHUs^^CompUmKtt&rites'.etafUances: • Avec les CH pértpné nquj ' vV-viSf^l WWt v^.T^ Formabori isass.-. • • A a a i • Compâtltion':^~:CeritrQi,. J \ VI Interface entre la Régie régionale et le R Q C T Pierrette Rolland, Régie régionale de Montréal-Centre PROFIL BIBLIOGRAPHIQUE de Mme Pierrette Rolland pour le Colloque du 13 octobre sur la cardiologie tertiaire. Pierrette Rolland • Formation de base infirmière bachelière • a œuvré en centre hospitalier de courte durée durant 13 années dans différents postes de cadres intermédiaires; • par la suite, a fait une courte incursion dans le domaine des Centrés hospitaliers de soins de longue durée (1 an) comme directrice des soins infirmiers; • pour retourner en centre hospitalier et a fait une maîtrise en administration de la santé à l'Université de Montréal • pour finalement œuvrer depuis 1986 à l'ancien Conseil régional de Montréal maintenant devenu la Régie régionale de Montréal-Centre. • A la Régie régionale de Montréal-Centre elle a occupé respectivement un poste de coordonnatrice, de chef de service pour les services de courte durée en centres hospitaliers et est maintenant responsable du secteur des services de courte durée et des services aux personnes ayant une déficience physique. • Elle s'est principalement investi dans la mise en place du réseau de traumatologie au Québec et dans un dossier toujours d'actualité de l'engorgement des urgences. • Un autre dossier prioritaire actuellement est la consolidation des services aux personnes ayant une déficience physique. La Régie régionale de Montréal-Centre est l'une des 18 régies régionales, relevant du Ministère de la Santé et des services sociaux du Québec et couvrant l'ensemble du territoire du Québec. La Régie régionale de Montréal-Centre dessert la population de l'île de Montréal évaluée à 1,8 millions de pèrsonnes réparties dans les 29 municipalités qui composent la Communauté urbaine de Montréal. La Régie régionale gère l'ensemble des programmes de santé et des services sociaux offerts à la population de son territoire et administre un budget de 3 milliards 3 millions de dollars qu'elle distribue à 142 établissements et 600 organismes communautaires. ALLOCUTION DE PIERRETTE ROLLAND RESPONSABLE DU SECTEUR DES SERVICES MULTICLIENTÈLES DE COURTE DURÉE PHYSIQUE ET DES SERVICES AUX PERSONNES AYANT UNE DÉFICIENCE PHYSIQUE RÉGIE RÉGIONALE DE MONTRÉAL-CENTRE COLLOQUE SUR LE RÉSEAU QUÉBÉCOIS CARDIOLOGIE TERTIAIRE (RQCT) Interface entre la Régie régionale et le Réseau québécois de cardiologie tertiaire Montréal, le 13 octobre 2000 Bonjour, > Il me fait plaisir d'être parmi vous aujourd'hui, dans le cadre de ce Colloque sur le Réseau Québécois de cardiologie tertiaire et de partager avec vous notre vision et quelques réflexions à l'égard d'un tel réseau. ? J'ai été associée aux travaux du Comité de travail de cardiologie tertiaire à titre de représentante de la Régie régionale de Montréal-Centre (région 06) qui, comme vous le savez, possède une grande concentration des services de cardiologie tertiaire. J'ai eu l'occasion d'échanger avec des collègues, des médecins , des infirmières et des gestionnaires des autres régions sur la situation deja cardiologie tertiaire. Force est de constater qu'il existe des lacunes à combler, des liens et des partenariats à consolider, des objectifs et des orientations à mettre en commun. Nous avons cependant, la volonté d'aller plus loin, d'améliorer les services et nous disposons maintenant d'un levier pour le faire. C'est pourquoi, je suis convaincue de l'importance de mettre en place un réseau de services dont la finalité est d'assurer l'accessibilité à des services de cardiologie tertiaire de qualité pour tous les patients du Québec. J'en retiens deux mots clé: réseau et accessibilité. Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre 2 * A la Régie régionale, nous croyons qu'un des facteurs de succès pour accroître l'accessibilité aux services est le fonctionnement en réseau des établissements et des partenaires et le partage d'information, de même que l'évaluation des coûts, de la performance et des résultats, et des méthodes de suivi efficaces. Je suis heureuse de constater que notre nouveau réseau s'engage sur ces bases solides et reconnues. La Régie régionale de Montréal est tout à fait à l'aise avec les objectifs visés par le Réseau québécois de cardiologie tertiaire et partage plusieurs d'entre eux qui ont fait l'objet d'orientations dans son plan d'amélioration 1998-2002: «Le défi de l'accès» et qui s'applique très bien aux services en cardiologie. Pour n'en citer que quelques-uns je vous dirais que : 0 La Régie régionale de Montréal-Centre préconise une approche réseau pour les établissements dans la dispensation des services. Cela implique, à l'échelle nationale, un fonctionnement en réseau de tous les centres du Québec tel que visé par le réseau québécois; 0 La Régie régionale de Montréal-Centre travaille, de concert avec l'ensemble des établissements, pour offrir des services accessibles au bon moment, à la bonne Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre 3 personne et au bon endroit et encourage, de plus, le balisage avec les meilleures pratiques. Le réseau québécois de cardiologie tertiaire a été créé afin de favoriser l'accès à des services de qualité de cardiologie tertiaire dans des délais cliniquement acceptables. 0 La Régie régionale de Montréal-Centre voit l'enseignement et la recherche comme des composantes essentielles pour améliorer les services à la population. Ces deux volets, qui sont associés aux centres hospitaliers universitaires, favorisent l'évolution et le développement des nouvelles technologies médicales et informationnelles qui sont au cœur de l'amélioration de la qualité et de l'efficacité de nos services. Il en est de même pour le réseau québécois qui vise à favoriser des programmes de recherche sur la maladie cardiaque au Québec; 0 La Régie régionale de Montréal-Centre accorde une grande importance à la nécessité d'agir de façon préventive afin d'éviter, lorsque cela est possible, le recours à des soins et des services spécialisés. C'est pourquoi elle recherche l'intégration, dans la dispensation des services, d'activités de promotion et de prévention. Le réseau québécois veut promouvoir des mesures de prévention et de dépistage des maladies cardiaques, ce qui aura des effets bénéfiques sur la santé globale de la population ainsi que sur les coûts des services de soins. Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre 4 Comme vous le voyez, la Régie régionale de Montréal-Centre a la même vision des services que le Réseau québécois en cardiologie tertiaire. Au Québec, les ressources en cardiologie tertiaire sont disponibles dans six régions avec une concentration dans les régions de Montréal-Centre et de Québec. La région de Montréal à elle seule, dispose de cinq (5) établissements sur 8 sites adultes où sont effectuées des interventions en cardiologie tertiaire. 0 Montréal fournit 66% de l'ensemble de ces services que ce soit en angioplastie, cathétérisme cardiaque et chirurgie cardiaque; 0 53% de la clientèle desservie provient d'une autre région; i 0 Au 31 mars 2000, 635 personnes étaient en attente d'une chirurgie, ce qui représente une augmentation de 66% par rapport à la même période en 1998; 0 4 personnes sur 10, soit 40% attendent leur intervention depuis plus d'un mois. Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre 5 La mise sur pied d'un tel réseau à l'échelle du Québec comporte des. avantages certains pour les régies régionales qui ont la responsabilité d'organiser et de coordonner les services sur leur territoire. Cordonner et organiser, -c'est aussi et surtout rendre accessibles, dans des délais raisonnables, les services requis aux personnes qui le nécessitent. Cela représente en fait notre plus grand défi. Entre 1992 et 1998, on observe au Québec une demande.croissante de services de l'ordre de 4,3% annuellement. Bien que 2,5% de cette augmentation-soit imputable au vieillissement de la population, 1,8% est attribuable à l'élargissement des indications et des critères de sélection. Le profil de l'âge de la clientèle chez qui les interventions deviennent plus fréquentes par 100 000 de population est de 45 à 49 ans chez les hommes et de 55. à 59 ans chez les femmes. À regarder les gens présents dans cette salle, (PAUSE) nous avons tout intérêt à faire en sorte que des services de qualité et en quantité suffisante soient accessibles maintenant et pour les 20 ou 30 prochaines années... En juin 1997, peut-être que plusieurs d'entre vous se souviendront que les journaux soulevaient régulièrement le problème de la liste, d'attente en . chirurgie cardiaque à Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre 6 Montréal. Cette situation était, et le jeu de mots est intentionnel, au « cœur » de l'actualité et au « cœur « de nos préoccupations... ce qui revient souvent au même! C'est à ce moment que la Régie régionale de Montréal-Centre a pris l'initiative d'investir principalement en chirurgie cardiaque afin de faire diminuer le nombre de personnes en attente. Ce qui a eu pour effet d'améliorer l'accessibilité et de diminuer la liste d'attente qui est passée de 451 à 331 personnes en juin 1998. Par la suite, la situation s'est détériorée pour atteindre 545 personnes en attente d'une intervention en 1999. Comme vous le savez, l'été 1999 a été marquée par le grève des infirmières, période durant laquelle nos établissements ont accumulé un retard dans le nombre de chirurgies effectuées, écart qu'ils n'ont pas réussi à combler par la suite. Compte tenu de cette situation, dès janvier 2000, la ministre d'état à la Santé et aux Services sociaux, Mme Pauline Marois, a accordé à l'Institut de cardiologie de Montréal les budgets nécessaires pour effectuer 120 chirurgies supplémentaires annuellement. De plus, en avril, elle annonce des budgets pour réaliser 650 interventions de plus en chirurgie Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre 7 cardiaque, dans quatre établissements de Montréal et 765 interventions de plus en hémodynamie, dans deux établissements, durant l'année 2000-2001. Enfin, la région de Montréal pouvait souffler un peu car elle disposait des ressources financières et matérielles nécessaires et nos établissements étaient confiants de pouvoir fournir à la population des services dans un délai acceptable. Mais, car il y a toujours un « mais », au cours de Tété 2000, les établissements de Montréal ont dû fermer beaucoup plus de lits qu'en 1998 à cause de la pénurie des infirmières, ce qui i a mis un frein à l'augmentation du nombre de chirurgies prévues. Ainsi, le 29 septembre dernier, notre liste d'attente atteignait 680 personnes. Nous sommes confrontés aujourd'hui à un nouveau, problème : l'argent est disponible, les infrastructures le sont également, mais les chirurgiens ne peuvent effectuer plus d'interventions à cause du manque d'effectifs infirmiers et, dans certains cas, par manque d'anesthésistes. Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre f 8 Sans ressources humaines suffisantes, nous ne pourront. À la Régie régionale, assurer une réelle, accessibilité des services à la population du Québec en matière de cardiologie tertiaire. Dans le document adopté par le comité de travail en cardiologie tertiaire, il est mentionné qu'actuellement, suite aux travaux du Forum sur la planification de la main-d'œuvre infirmière, un plan d'action est actuellement en cours et des actions ont été posées tel le recrutement d'infirmières à l'étranger (notamment en France, qui selon nos informations a eu pour résultat d'attirer 75 infirmières à venir au Québec) pour apporter des solutions à cette pénurie générale. Il est essentiel que l'on tienne compte des besoins particuliers des secteurs spécialisés comme la cardiologie tertiaire. Le ministère de la Santé et des Services sociaux a déjà fait connaître différentes orientations pour la formation des infirmières. Une piste intéressante pourrait être l'infirmière praticienne. Toutefois, il ne faut pas négliger, compte tenu que les besoins de la population continueront d'augmenter, de s'assurer que l'ensemble des professionnels tels que les chirurgiens cardiaques, cardiologues hémodynamiciens, perfusionnistes et autres soient disponibles le plus rapidement possible, mais également, que la relève soit assurée. Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre 9 Il nous faut utiliser de façons optimale toutes nos ressources humaines, en ce sens le développement du rôle d'assistant en chirurgie pourrait être une avenue intéressante à r explorer. Les ajustements dans la disponibilité des infirmières prendront un certain temps. Peut-être seront nous obligé de faire en sorte de retenir plus longtemps celles qui sont en poste. Ce qui est certain, c'est qu'il, nous faudra être créatif si nous voulons pouvoir desservir adéquatement la population du Québec. Dans ce contexte, la structure permanente de suivi qui sera développée avec la mise en place du réseau québécois, permettra notamment aux régies régionales : 0 d'optimiser une utilisation efficiente des ressources humaines, technologiques et financières; 0 de faire des représentations auprès des partenaires impliqués pour assurer une maind'œuvre suffisante le plus vite possible mais également assurer la relève; 0 de favoriser une plus grande accessibilité des services; Pierrette Rolland 1 Régie régionale de Montréal-Centre 10 0 de maintenir et d'accroître la qualité des services en faisant des recommandations à la ministre. Si toutes les conditions sont présentes, chacun des centres pourra fournir des services de qualité dans les délais requis et ainsi devenir un maillon fort du réseau québécois de cardiologie tertiaire. En conclusion, on ne peut que se réjouir que la ministre d'État à la Santé et aux Services sociaux, Mme Pauline Marais, ait mis de l'avant un tel mécanisme. Nous disposons maintenant d'un levier important pour améliorer et accroître l'accès aux services de cardiologie tertiaire au Québec. Il n'en tient qu'à nous, dans chacune de nos organisations et de nos établissements de faire en sorte de travailler en équipe pour développer ce réseau afin qu'il devienne l'instrument d'une plus grande accessibilité et d'une performance accrue. Je crois sincèrement que nous cheminons dans la bonne direction. Merci. Pierrette Rolland Régie régionale de Montréal-Centre 11 Gestion informatisée de l'accès aux services D r Sylvie Bemier et D r Michel Piraux, Ministère de la Santé et des Services sociaux Originaire de Québec, le docteur Sylvie Bernier a complété ses études médicales à l'Université Laval et a obtenu son doctorat en médecine en 1979. Elle a gradué de l'ÉNAP en 1993, où elle a fait une maîtrise en administration publique. Le Dr Bernier a d'abord commencé sa carrière en clinique privée, puis en CLSC. Elle a par la suite occupé le poste de médecin-conseil au département de santé communautaire de Beauceville, puis celui de codrdonnatrice du service de santé publique au DSC de Lévis. En 1993, elle obtenait un poste de conseillère médicale à la régie régionale de Chaudière-Appalaches et devenait directrice adjointe des services professionnels puis DSP au centre hospitalier affilié de l'Hôtel-Dieu de Lévis en 1994. En octobre 1999, le Dr Bernier acceptait le poste de directrice de l'Excellence de la main-d'oeuvre et des services médicaux du ministère de la Santé et des Services sociaux. M I C H E L PIRAUX Curriculum vitae abrégé Le docteur Piraux a fait ses études de médecine à l'Université Libre de Liège en Belgique. Il a complété sa formation en chirurgie générale et cardiovasculaire et thoracique au Québec, puis à Paris. Activités hospitalières • • • • Membre actif, chirurgie générale, Hôpital Laval de 1974 à 1976; Membre actif et chef de service, chirurgie générale, thoracique et vasculaire, Hôpital Notre-Dame de la Miséricorde en Belgique de 1976 à 1980; Membre actif, Centre de pneumologie (section chirurgie thoracique), Hôpital Laval de 1980 à 1991; Chirurgien consultant en chirurgie thoracique, Centre de santé de l'Archipel de 1983 à 1989. Activités d'enseignement • Chargé d'enseignement, Université Laval de 1974 à 1976 et de 1980 à 1991. Fonctions administratives • • Médecin évaluateur, Régie de l'assurance maladie du Québec de 1991 à juin 2000; Médecin conseil, Direction générale des affaires médicales et universitaires, Ministère de la Santé et des Services sociaux, de juin 2000 à présentement. SYSTÈME DE GESTION DE L'ACCÈS AUX SERVICES (SGAS) Présentation au Colloque du réseau québécois de cardiologie tertiaire (RQCT) 12 et 13 octobre 2000 Le problème des listes d'attente n'est pas nouveau, ni limité au Québec. L'exposé sur l'expérience du Cardiac Care Network de l'Ontario par Mark Vimr et Barry Monaghan en est la preuve, les provinces de l'ouest sont également aux prises avec les mêmes problèmes. Et si l'on surf sur l'Internet en recherchant «listes d'attente ou waiting lists » on s'aperçoit que l'Angleterre, la « Nouvelle-Zélande » rencontre aussi le même problème. Apanage des systèmes publiques de soins de santé, ils résultent de la disparité entre les possibilités d'offre de services et le volume de la demande pour ces mêmes services. Différents facteurs intimement intriqués ont contribué à l'émergence des listes d'attentes : - L'évolution des technologies de plus en plus complexes et dispendieuses ont introduit la nécessité de concentrer les soins dans certains centres hyper spécialisés. Cette centralisation est nécessaire tant pour des raisons économiques que pour garantir une qualité de soins optimale ainsi que pour rentabiliser au maximum les équipes en place. - L'amélioration des techniques chirurgicales et de réanimation, le développement des voies d'accès non invasives (percutanées), emploie des tuteurs coronariens ont rendu les techniques d'angioplastie accessibles à une population de plus en plus nombreuse et de plus en plus aoée. - Une meilleure connaissance de l'évolution de la pathologie coronarienne, de meilleurs moyens diagnostioues. ont augmenté sensiblement la demande de services en cardiologie tertiaire. 2 C'est une lapalissade de dire qu'« Une information adéquate reposant sur des données exactes, fiables et disponibles en temps opportun sont des éléments indispensables à toute bonne gestion. » Cette notion est encore plus pertinente, en cardiologie tertiaire, lorsque l'on sait la vitesses à laquelle évoluent les méthodes thérapeutiques et les multiples implications et délais que nécessite la mise en place de nouvelles équipes de soins. Bilan actuel : Les données que nous possédons actuellement sur les listes d'attente nous renseignent de manière assez vague sur la demande de services. Elles peuvent servir à dépister des secteurs où l'attente est en apparence problématique, elles ne peuvent fournir l'information indispensable à la gestion adéquate de l'accès, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent identifier les causes réelles ni aider à trouver des solutions. En effet, dans la plupart des cas, - ces listes sont constituées de données statiques : ( à un moment donné elles donnent le nombre de patients en attente depuis un certain nombre de mois pour un service donné ou pour un ensemble de services) : - on n'a pas de données précises sur les possibilités d'offre de services de chaque milieu ; - on retrouve difficilement, d'une saisie à l'autre fies données sont colliqées aux trois mois), le nombre de nouveaux cas : - elles ne fournissent aucun renseignement sur l'état clinique des patients, ni sur le niveau de priorité : - la collecte des données est laborieuse : - il manque d'échange sur l'analyse des données et sur l'interprétation oue chacun en fait. 3 Pour toutes ces raisons, les personnes qui fournissent les données aux régies régionales et au ministère, perçoivent cette tâche comme une corvée, un surplus de travail et non comme une aide pour résoudre les problèmes. Devant ce constat, la notion d'unè gestion dynamique des listes d'attente a fait son apparition. On ne veut plus se contenter de compiler des listes statiques de patients en attente, mais on veut mettre en place un processus dynamique consistant à coordonner de façon efficace les ressources disponibles afin de répondre adéquatement aux besoins exprimés dans les demandes de services. Cette conception repose sur deux principes de base : 1) La fixation de délais d'accès cliniouement acceptables, déterminés par les médecins spécialistes concernés. 2) La coordination dynamique des ressources disponibles pour rendre les services selon les délais déterminés. I. LA FIXATION DES DÉLAIS D'ACCÈS CLINIQUEMENT ACCEPTABLES En cardiologie tertiaire, un comité d'experts a été formé sous la présidence du docteur Jean Morin. ( diapo) pour fixer les délais acceptables. Principes - r Accorder des priorités uniformes à tous les patients : • en fonction desrisquesestimés de morbidité et de mortalité ; • en fonction des bénéfices anticipés pour les diverses formes de thérapie. 4 Méthodologie En s'inspirant de la classification formulée par le Collège des médecins pour la chirurgie cardiaque, ce comité a regroupé les différentes présentations cliniques des pathologies cardiaques selon une échelle de priorité et à déterminé les délais d'accès acceptables pour l'hémodynamie, l'angioplastie et la chirurgie cardiaque. Ces données ont ensuite été validées par la plupart des chefs de services, par les associations concernées ainsi que par le Collège des Médecins. Vous pouvez voir sur cette diapositive, en fonction des diagnostics, les niveaux de priorité et les délais d'accès cliniquement acceptables pour la chirurgie cardiaque. Une même grille a été élaborée pour l'hémodvnamie cardiaque et pour les dilatations coronariennes. ïij ^ COORDINATION DES RESSOURCES DISPONIBLES POUR RENDRE LES SERVICES DANS LES DÉLAIS ACCEPTABLES. Le temps où l'on pouvait gérer un programme opératoire efficacement, avec une liste quotidienne de patients à opérer que chaque chirurgien venait déposer au bloc opératoire, semble bien révolu. Pour optimiser- au maximum le rendement du bloc opératoire, on a besoin de coordonner un ensemble de ressources humaines et matérielles impliquant tous les départements de l'hôpital (admissions, hospitalisation, soins intensifs, radiologie, laboratoire, banque de sang, stérilisation, buanderie, etc.). 5 Les soins les plus critiques quant aux délais d'accès sont actuellement ceux de cardiologie tertiaire et de radio-oncolooie. Il était donc urgent d'obtenir des données sur les délais d'accès pour ces services et la première phase du projet SGAS sera donc centrée sur les hôpitaux délivrant des services de cardiologie tertiaire et de radio-oncologie. D'un point de vue pratique, en ce qui concerne les soins de cardiologie tertiaire, le projet devrait se dérouler de la sorte : 1. Compléter auprès de chaoue intervenant la cueillette des données que chacun désire obtenir : 2. finaliser la normalisation de ces données : 3. adopter le logiciel retenu afin qu'il réponde au cadre normatif et ce dans les deux langues officielles : 4. implanter le logiciel dans un ou deux centres pilotes : 5. exploiter localement le logiciel pour la gestion des listes d'attente : 6. voir au transfert des données vers une banoue centrale dénominalisée (CAIRAMQ1 ; 7. tester l'exploitation de cette banoue pour tous les intervenants avec échangés interactifs sur l'interprétation des données : 8. étudier le meilleur moyen d'arrimer les données SGAS avec les données cliniques déià présentes dans le réseau ou à venir (MedÉcho. listes état civil. etc.) : 9. une fois le logiciel adopté à la satisfaction de tous, il sera déployé dans tous les centres distribuant des services de cardiologie tertiaire. 6 Quels sont lesavantages auxquels on peut s'attendre d'un tel système ? 1) Pour les patients : - Une meilleure compréhension de la notion des listes d'attente : - une meilleure compréhension de leur cheminement dans le réseau : - confiance dans l'impartialité des priorités : - une meilleure connaissance des efforts faits par : • le médecin et l'équipe soignante : • la régie régionale • le ministère pour favoriser l'accès aux services dans les délais raisonnables. Comment arriver à ces résultats ? Toutes les provinces aux prises avec des problèmes de liste d'attente ont développé des sites internet traitant le sujet. ? * Les buts de ces sites sont multiples et dépendent de l'évolution des mentalités sur le sujet : 1. Ils renseignent sur l'état des listes d'attente 2. Ils éduquent la population sur tout point concernant les services de cardiologie tertiaire. Le meilleur exemple est le « Cardiac Care Network » de l'Ontario qui est un véritable bijou en la matière. 7 2) Pour les médecins et le personnel soignant : • Le système permet une optimisation des périodes opératoires allouées à chacun : • une gestion optimale et équitable des priorités d'accès : • l'identifiant unioue des patients présents sur les listes d'accès permettra la connexion avec toute une série de bases de données du réseau comportant des informations clinigues : • • ce gui permettra des applications - administratives - de recherche clinigue : ces données serviront également de base excellente pour tout projet de développement visant à corriger des délais d'accès gui ne rencontreraient pas ceux fixés par le comité d'experts. 3) Pour les régies régionales et le ministère : • Les données recueillies serviront à valider les plans de développement élaborés à partir de projections statistigues et des données de l'évolution démographigue. • L'évaluation interactive des données servira aussi à resserrer la collaboration entre tous les niveaux d'intervention. • Les recommandations du comité de cardiologie tertiaire trouvera dans SGAS les données nécessaires pour appuyer les recommandations visant à améliorer l'accessibilité aux soins. 8 CONCLUSION : Le projet SGAS est un projet audacieux, non par ses composantes techniques mais par le changement des mentalités qu?il impliqueIl est ëssentiel pour atteindre les objectifs proposés par le réseau québécois de cardiologie tertiaire, à savoir : « une meilleure accessibilité aux services pour l'ensemble de la population Québécoise par la mise en place de mesures garantissant un accès égal pour tous ». C'est au prix de la volonté et de la collaboration de tous de se doter d'un outil de travail moderne et performant que nous obtiendrons des données fiables qui nous servirons à atteindre ces objectifs. - Système de Gestion de l'Accès aux Services (SGAS) Réseau Québécois de cardiologie tertiaire. (R.Q.C.T.) Le 13 octobre 2000 MSSS Direction générale des affaires médicales et universitaires Les listes d'attente Résultat d'une disparité entre les possibilités d'offre de services et la demande de services o3MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire 13 octobre 2 0 0 0 972 Les listes d'attente. CAUSES: • Technologies complexes et dispendieuses - limitation des équipements et de la main-d'oeuvre • Développement des technologies - amélioration des techniques de revascularisation - amélioration des techniques de réanimation - développement de voies d'accès moins invasives - l'emploi des tuteurs coronariens ~£_9 MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire î 3 octobre 2 0 0 0 3 Les listes d'attente. CAUSES: • Augmentation de la demande en soins de cardiologie tertiaire. - meilleure connaissance de la pathologie coronarienne - le raffinement des méthodes diagnostiques - Vieillissement de la population opérée Les listes d'attente Pour une gestion adéquate: Information adéquate Des données exactes et fiables En temps opportun ~£_9 M S S S Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire î 3 octobre 2 0 0 0 5 Les listes d'attente. Bilan actuel. - Données statiques sur les patients en attente - Pas de données sur la capacité d ' offre de services - Pas de données sur le flot des patients - Pas de données sur le niveau de priorité - Collecte laborieuse - Manque d'échange sur l'analyse des données o3MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire 13 octobre 2 0 0 0 976 3 \ j i e n i c t i c tjfcsi.n)ri t t c l'Accès aux Services (SGAS) Processus dynamique consistant à coordonner de façon efficace les ressources disponibles afin de répondre adéquatement aux besoins exprimés dans les demandes de services. ~£_9 M S S S Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire î 3 octobre 2 0 0 0 7 Système de Gestion de F Accès aux Services (SGAS) Deux principes de base: 1- Les délais d'accès cliniquement acceptables, déterminés par les médecins spécialistes concernés. 2- La coordination dynamique des ressources disponibles pour rendre les services dans les délais déterminés. o3MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire 13 octobre 2 0 0 0 978 (SGAS) Trv-,. COMITÉ DE MÉDECINS SPÉCIALISTES EN CARDIOLOGIE TERTIAIRE Dr Jean Morin, Président Chirurgien cardiaque Hôpital Royal Victoria Dr Louis Roy Dr Michel Lemieux Dr Michel Carrier Montréal Dr Normand Racine Dr Jean-Pierre Beaudry Dr Richard Harvey ~£_9 M S S S Hémodynamicien Hôpital Laval Chirurgien cardiaque Hôpital Laval Chirurgien cardiaque Institut de Cardiologie Cardiologue Hémodynamicien Hémodynamicien Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire CHUM - Notre-Dame CSUM - Royal Victoria CUSE - Sherbrooke î 3 octobre 2 0 0 0 9 (SGAS) o 3M S S S Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire 13 octobre 2 0 0 0 10 % ~£_9 M S S S Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire > î 3 octobre 2 0 0 0 11 Système de Gestion de l'Accès aux Services (SGAS) • Même grille de priorité pour - hémodynamie cardiaque - dilatations coronariennes • Validation par les chefs de services • Validation par les associations • Validation par le Collège des médecins o 3 MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire 13 octobre 2 0 0 0 12 (SGAS) Principes de base 2- La coordination dynamique des ressources - Les services ciblés • cardiologie tertiaire • radio-oncologie - Les sites pilotes • un ou deux sites pour chaque type de services ~£_9 M S S S Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire î 3 octobre 2 0 0 0 13 (SGAS)En cardiologie tertiaire Développement du projet: - Compléter la cueillette et la normalisation des données. - Adapter le logiciel de gestion des délais d'accès. - Implanter le logiciel dans les sites pilotes. o 3 MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire 13 octobre 2 0 0 0 14 (SGAS)En cardiologie tertiaire - Tester le logiciel localement. - Transférer les données vers une banque centrale dénominalisée. (C AI-RAMQ) - Tester l'exploitation de la banque centrale r - Etudier la possibilité de jumelage avec d'autres banques de données cliniques. - déploiement du logiciel. ~£_9 MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire î 3 octobre 2 0 0 0 15 (SGAS) Avantages. / Pour les malades . Meilleure compréhension de leur cheminement dans le réseau. Confiance dans l'impartialité des priorités. Meilleure connaissance des efforts pour favoriser l'accès aux services dans les délais acceptables. c aTSAâ) Avantages. Pour les médecins et le personnel soignant. Amélioration de la performance du bloc opératoire par l'optimisation des périodes allouées à chacun Transparence dans la gestion des priorités d'accès. Constitution d'une base de données à des fins • administratives • recherche clinique Données pour étayer les projets de développement (SGAS) Avantages. Pour les Régies régionales et le Ministère. - Planification à plus long terme. - Outils de validation pour les plans de développement. - Favorise une meilleure intégration des différents niveaux décisionnels. - Base concrète pour mesurer l'adéquation des ressources utilisées dans chaque CH. o3MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire 13 octobre 2 0 0 0 18 ^ v^Letiie àfc Gestion (fe l'Accès aux Services (SGAS) Conclusions. • Projet audacieux - non sur le plan technologique - par les changements de mentalité • Projet essentiel pour atteindre les objectifs du RQCT: Système de Gestion de l'Accès aux Services (SGAS) Li o 3 MSSS une meilleure accessibilité aux services pour l'ensemble de la population par la mise en place de mesures garantissant un accès égal pour tous ". Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire 13 octobre 2 0 0 0 20 Système de Gestion de r Accès aux Services (SGAS) Réseau Québécois de cardiologie tertiaire. (R.Q.C.T.) Le 13 octobre 2000 MSSS Direction générale des affaires médicales et universitaires ~£_9 MSSS Réseau Québécois de Cardiologie Tertiaire î 3 octobre 2 0 0 0 21 La cardiologie tertiaire : coût et financement M . François Turenne, Ministère de fa Santé et des Services sociaux PRÉSENTATION DU SOUS-MINISTRE ASSOCIÉ FRANÇOIS TURENNE Détenteur d'un baccalauréat spécialisé en économique, il a occupé, au cours des vingt-cinq dernières années, différents postes au sein de la fonction publique québécoise. Plus particulièrement, de 1986 à 1995, il a oeuvré au Secrétariat du Conseil du trésor où il a été, notamment, directeur des programmes sociaux et de santé à la Direction générale des politiques budgétaires. En 1996, il quitte le Secrétariat du Conseil du trésor pour assumer la direction générale des finances, du développement et de la coordination à la Régie de r assurance-maladie du Québec et devient, en janvier 1998, président par intérim de cette organisation. En avril 1998, il est nommé sous-ministre adjoint au Budget, à l'administration et aux immobilisations au ministère de la Santé et des Services sociaux. En mai 2000, il est nommé sous-ministre associé pour assurer la gestion de la Direction générale du financement, du suivi budgétaire et des technologies de l'information. La cardiologie tertiaire au Québec Coût et financement rançois Turenne ous-ministre associé inistère de la Santé et des Services sociaux 000-10-13 Aspects financiers ,,M>Les dépenses en cardiologie au Québec "••L'option d'un réseau intégré de services \ Opportunité et faisabilité ? Impacts budgétaires et financiers ? Economies d'échelles ? - •i r Les dépenses en cardiologie au Québec "••Une part substantielle des coûts hospitaliers «••Une grande variabilité "••Une forte concentration "••Une croissance accélérée V. Une part substantielle des clientèles et des coûts hospitaliers )»l )»1 95 000 patients hospitalisés « 13 % équivalent 2 400 lits de courte durée « 15,5 % 20%18%- 16% 14%12%10%- 8% }»l 460 M$ - 18 % des coûts des CHSGS (excluant services externes) 6% 4% 2% 0% Patients * 1998-1999 Coûts Une grande variabilité dans les volumes d'activité Nombre de patients selon le DRG 16 000 14 0 0 0 £ 12 000 g 10 000 (O 8 000 o> •o 6 000 .Q Z 4 000 2 000 0 lllllii... DRG Les sept catégories de maladies les plus importantes selon les clientèles % des patients D R G 121 Infarctus aigu du myocarde = 15,3 % D R G 127 Insuffisance cardiaque ou choc = 13,7% D R G 140 Angine de poitrine = 13,4% Arythmies card ./troubles de conduction = 9,4% Troubles circ. - IAM, + cathétérisme card. = 8,2 % ,m * D R G 138 D R G 124 \ D R G 112 Op.cardiovasculaires percutanées, -IAM = 8,0 % D R G 143 Douleur thoracique = 6,9% TOTAL = 74,8 % Une grande variabilité dans les coûts par patients Coût par patient selon le DRG $45 000 $40 000 $35 000 ~ $30 000 Q. $25 000 g_ $20 000 g $15 000 Q $10000 $5 000 $0 DRG Une grande variabilité dans les dépenses des CHSGS Dépenses totales selon le DRG 100 000 000 t» 0) <0 O 80 000 000 60 000 000 w § 40 000 000 a> Q. g 20 000 000 lllli m . . . 0 t DRG ^ Une forte concentration des dépenses 100 H* 80 a> o 60 40 3 E « 20 i—i—r co io r^ o) co m o> CM Nb. de catégories de patients co (M IO CM h- (VI o> (M 8 Les sept catégories de maladies les plus importantes selon les coûts % des coûts \ D R G 121 Infarctus aigu du myocarde = 17,9% ira* DRG 1 2 7 Insuffisance cardiaque ou choc = 9,9 % ira* DRG 112 Op.cardiovasculaires percutanées, -IAM = 9,5 % un* DRG 1 4 0 Angine de poitrine = 8,5 % un* DRG 1 1 0 Op.cardiovasculaires maj.,-oblit.vaisseaux = 6,6 % »n* DRG 107 Pontage coronarien,sans cath. Cardiaque = 6,4 % un* DRG 1 2 4 Trouble circ.-IAM, + cathétérisme card. 6,2 TOTAL = = 65 % % 10 Une croissance accélérée Taux de croissance des dépenses totales en cardiologie au Québec,de 1995 à 1997 21,9% DRG ultraspécialisés DRG généraux ENSEMBLE 15,2% 5,8% 3,8% -0,3% Nb de patients 0,3% Coût/patient 0,0% COÛT TOTAL j Un réseau intégré de cardiologie au Québec "••Une approche centrée sur la maladie adaptée à la situation Importance majeure pour la santé Demande et coûts croissants Ressources limitées Risques d 'attentes inacceptables )n+ Organisation fragmentée "••Une expérience réussie en Ontario 12 Impacts budgétaires et financiers "••Allocation plus équitable des budgets "••Utilisation plus efficiente des ressources ^listes d'attentes informatisées triage et prionsation standardisés '••guides de pratiques )m*gestion coordonnée "••Planification plus optimale des développements services ambulatoires évolution technologique Dispersion des services de cardiologie tertiaire Offerts dans six régions : MTL-Centre, Québec, Estrie, Saguenay-Lac-St-Jean, Outaouais, Montérégie Au Québec : pontages coronariens : 11 sites cathétérismes : 19 sites En Ontario : chirurgies à cœur ouvert et angioplasties : 9 sites cathétérismes : 16 sites 4 sites en développement Seuils minimums et regroupements ""•Priorité : accessibilité et résultats cliniques ™*Critères d'attribution : un développement ^besoins des clientèles seuils minimum critiques ))I1 \proximité m r ""•Economies d'échelles disponibles 14 Le Réseau québécois de télémédecine de l'enfance (RQTE) "••Intégration du diagnostic, du traitement et du suivi clinique dans 37 établissements "••Résultats préliminaires : / ""•visites évitées : 44% "•••transferts évités : 34 % ""•économies : coûts de transports, hospitalisations 16 Conclusion Atténuer les pressions sur les dépenses "«•Réduire les impacts sur les listes d'attentes '••Améliorer les résultats cliniques La recherche dans un contexte de réseau r D Michel Bureau, Fonds de recherche en santé du Québec CURRICULUM VITAE MICHEL A. BUREAU, M. D Résumé narratif1 Michel A. Bureau ( M.D. U. Laval, 1968), pneumologue et pédiatre (McGill, 1974), fait une carrière de médecin, de chercheur, de professeur à l'Université de Sherbrooke (1974 à 1982, et 1988 à 1999...) et à l'Université McGill (1982 à 1988). Il a occupé divers postes universitaires et professionnels de leader en sciences de la santé ; ses mandats furent caractérisés par du « développèment » important dans les institutions qui lui en avaient confié le leadership. En 1975, professeur à la faculté de médecine de Sherbrooke, le Dr Bureau a fondé les soins intensifs de néonatalogie à Sherbrooke et il y a créé l'unité de recherche pulmonaire. De 1982 à 1988, professeur à McGill, il a dirigé la Médecine respiratoire au Montreal Children's Hospital où il a créé le centre Rill de Recherche sur la mort subite des nourrissons. De retour à Sherbrooke au poste de doyen de médecine, il conduit sa faculté vers une croissance importante en dépit des restrictions budgétaires; trois centres de recherche sont créés, soit le Centre de Recherche Clinique ($22 M), l'Institut de Pharmacologie ($15 M), et l'Institut de Gériatrie de Sherbrooke ($7 M) ; la faculté procède à sa « grande » réforme de l'éducation médicale de Sherbrooke ; la faculté grandit par l'affiliation des hôpitaux de Charles LeMoyne, de Chicoutimi et de Moncton à son réseau d'hôpitaux d'enseignement; le corps professoral et la clientèle étudiante aux études avancées s'accroissent du tiers ; Sherbrooke réussit une fusion harmonieuse de ses 5 hôpitaux. Depuis 1995, le Dr Bureau préside le Fonds de la recherche en santé du Québec qui connaît une expansion de mission, de rayonnement et de partenariats. Concurremment à ses fonctions de gestionnaire, le Dr Bureau a eu une carrière active de médecin-intensiviste néonatal, de professeur et de chercheur-boursier. Sa recherche porte sur l'ontogénie du contrôle de la respiration et ses désordres sur l'apnée et la mort subite du nourrisson : ses travaux, publiés dans les meilleurs revues, sont financés par le Conseil de Recherche Médical du Canada de 1977 à 1997 et par la suite sous, ils se poursuivent sous une autre direction (Dr Praud). En RfisD et transfert technologique, il a présidé le comité ministériel (MSSS) sur la propriété intellectueUe ; il a participé aux affaires de la recherche, aux montages financiers du CUSE et au démarrage de PME. Le Dr Bureau a publié plus de 80 articles, 125 présentations scientifiques et de nombreux mémoires. Sur la scène nationale, le Dr Bureau fut membre groupe fondateur des Instituts Canadiens de la Recherche en Santé et par la suite, membre du Conseil Provisoire. Il est aussi membre fondateur du Conseil de la Fondation Canadienne de Recherche sur les Services de Santé. Au Québec, il est membre de l'exécutif et du Conseil du regroupement'des compagnies pharmaceutiques (PharmaVision), membre du CA de Valorisation Québec et ex-membre de CA d'hôpitaux universitaires. 1 CV complet de 24 pages sur demande 11/10/00 REPARTITION DES SUBVENTIONS (%) Formation (bourses) Carrières des chercheurs Infrastructures • Centres et instituts • Réseaux • Autres Projets de recherche Partenariats Autres Administration 6% 21% 45% 30% 12% 3% 4% 15% 5.8% 3.2% W i i l W / l i V virage à l'économie de l'innovation: investissements récents en recherche 0 99-11-11 - •. ••. « • « 200 400 600 800 1000 99-11-11. Dr Michel Bureau, président FRSQ 1014 1200 y Octrois obtenues d'organismes reconnus dans las centres du FRSQ entre juillet 1996 et juin 1998 (moyenne annuelle) CENTRES ET IN8TITUT8 Oeferole liée aux maladies otfcKovaeeuWree Centree affiliée unlvereltaJrse (CAU) Institut de carâologle de Montréal 3 371 097 9 Institut dereoherohescliniques de Montréal 1 9 3 1 0719 Hôpltel du Sacré-Cœur 1309 949 9 Hôpital Laval 7131799 Institut de recherche» Isdy Davis 499 9199 CMA universitaires de Québec 3991791 Hôpital Maisonneuve-Roeemont 339 | 4 i | Hôpital OouQïas 73 9199 Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke 33 M i l Centres hoapltaliiere universitaire» (CHU) Centre universitaire de santé de McGill 2912307 9 Centre hospitalier universitaire de Québec 1 999107f Centre hospitalier de l'Université de Montréal 1994 3191 Centre hespitelier universitaire de Sherbrooke 1913 9941 Hôpital Sainte-Justine TOTAL TW&flf Source de financement des octrois liés aux maladies cardiovasculaires dans les centres du FRSQ (17 973 591$) Commandites 7% FRSQ 17% CRM/ACIM 3% CRSNG 2% FMCQ 8% FMCC 6% CRM 44% " É r l o zxy & E3 Q o CD CD I CO CD O CD O S CD CO CO CO O l en CO «3 CZJ O CD O CD rs> CO cn CD CD CD c3 r S* s r o> s ofl> o 8» GO CD rrK Méthodologie des projets liés aux maladies cardiovasculaires dans les centres du FRSQ (17 973 591$) Épidémiol. Clinique 5% Evaluative 3% 18% Appliquée 3% Fondament, 69% La gamme ae recnercne eiîeciuee par le médecin spécialiste • La recherche clinique • La recherche fondamentale • La recherche sur l'organisation de la médecine • La recherche sur les technologies » Les essais cliniques réalisés par les médecins • Le travail médico-administratif des médecinschercheurs 99-11-11 Dr Michel Bureau, président FRSQ 4 Le taux de "décrochage" est la porte d'entrée se ferme • La recherche en santé demande du temps • Rétribuer le temps consacré par les médecins à la recherche 99-11-11. Dr Michel Bureau, président FRSQ 10 forte 99-11-11 •A.!***. 1 - Dr Michel Bureau, président FRSQ L e s chercheurs de carrières. médecins spécialistes 120% Statistiques du CM PQ 100% 80% 60% 91% à 100% 76% à 90% 61% à 75% 46% à 60% 40% 20% 0% 1994-95 ......... 99-11-11 - - " i ® ' ! 1999 Dr Michel Bureau, président FRSQ . 12 Répertoires du FRSQ Chercheurs FRSQ 360 Bt Chercheurs FRSQ û 260 1995 99-11-11 i. TP V • 1996 1997 Dr Michel Bureau, président FRSO 1998 13 Revenus des spécialistes vs spécialistes-chercheurs $200 000 $150 000 • P ratique $100 000 • Bourses $50 000 $0 99-11-11. 501 en 80% en M oyenne de la recherche recherche spécialité Dr Michel Bureau, président FRSQ 14 • • c ! j t// I'l^tfitJ* ivfcpcilf l / i A N E W BEGINNING FOR HEALTH RESEARCH Proposed Organizational Structure Cross-Cutting Research Themes Basic Biomedical Applied Clinical Health Services and Health Systems Society, Culture and Health ofPopulations 12 CanadS ? Revaloriser la participation du spécialiste à la recherche clinique et le rétribuer pour le faire • Attirer les médecins spécialistes vers la recherche médicale. • Former la relève. • Contrer le "décrochage" des jeunes médecinschercheurs. Réinscrire les chercheurs qui se sont désistés. • Offrir une perspective de carrière raisonnable au médecin spécialiste chercheur. 99-11-11. Dr Michel Bureau, président FRSQ 15 Proposition d'un RQCT D r Jean E. Morin, Centre universitaire de santé McGill ALLOCUTION - Dr. Jean E. Morin PROPOSITION D'UN RÉSEAU QUÉBÉCOIS DE CARDIOLOGIE TERTIAIRE Chers collègues, . , Tout au long de la journée les conférenciers ont documenté de façon exemplaire les problèmes auxquels nous aurons à faire face. Il ne me reste donc qu'à faire un bref résumé des enjeux actuels et des travaux qui ont été fait au comité et dont vous avez reçu copie. Table 1 Notre mandat en résumé consistait à revoir l'état de la situation, évaluer la demande, faire des recommandations sur les stratégies d'accessibilité et sur les modes de pratique. Table 2 Tous les membres du comité ont accepté avec enthousiasme d'y travailler et je remercie particulièrement le docteur Brigitte Bernard et monsieur François Grënier du ministère sans qui ce document n'aurait pas été possible. Tables 3 et 4 La cohorte des patients dont nous avons à se soucier a été très bien documentée dans le rapport. Table 5 La projection des besoins a surtout été établie pour la maladie coronarienne qui est responsable de pius de 80% des interventions chirurgicales chez les adultes. A la lecture du rapport, vous remarquerez qu'il y a un déplacement important vers une clientèle plus âgée à la fois pour l'angioplastie et la chirurgie. L'évaluation de la progression de la demande est faite selon une base historique de la consommation ou selon une base de l'incidence de la maladie. Vous retrouverez toute cette méthodologie à l'intérieur du rapport. Table 6 L'on parle souvent du vieillissement de la population mais ce tableau illustre bien que s'il a fallu les 80 dernières années pour doubler le nombre d'individus âgés de plus de 65 ans dans notre société, il ne faudra seulement que 40 ans pour le doubler à nouveau. La demande sera donc énorme pour le groupe de patients entre 60 et 80 ans. Nos succès thérapeutiques incitènt de plus en plus de patients à se faire traiter car les résultats sont excellents. Malheureusement, au Canada les maladies cardiovasculaires représentent encore 36% des causes de mortalité chez l'adulte et c'est au Québec et à Terre-Neuve que le taux de mortalité attribuable à l'infarctus aiguë est encore le plus élevé de toutes les provinces canadiennes. ALLOCUTION - OR. JEAN E. MORIN PROPOSITION D'UN RÉSEAU DE CARDIOLOGIE TERTIAIRE Table 7 Il y a eu des efforts importants au Québec pour répondre aux besoins de la population et notre taux d'utilisation en hémodynamie, en angioplastie et en pontage par 100,000 patients adultes est supérieur à l'Ontario et en Alberta. Cette observation n'a jamais été étudiée du point de vue épidémiologique et devrait sûrement faire l'objet d'analyses plus poussées pour bien cerner l'ampleur des maladies coronariennes dans la population québécoise. Table 8 Pour traiter ces patients il y a actuellement un grand nombre de centre dans toute la province et particulièrement sur l'île de Montréal; Table 9 Les ressources humaines sont très bien documentées dans le rapport et les besoins d'augmentation sont aussi clairement identifiés. Table 10 Au niveau des recommandations, la plus importante du point dé vue budgétaire a déjà été annoncée par madame Marois au printemps dernier. Ces ajouts substantiels auront sûrement des effets marqués sur les listes d'attente. L'augmentation en chirurgie sera de 11% la première année et.de 6% la deuxième, alors que précédemment l'augmentation de la capacité du réseau était de moins de 5% par année. Pour faire ces recommandations nous avons toujours travaillé par l'entremise des régies régionales, qui ont beaucoup plus que les membres de notre comité, la capacité et l'expertise pour bien évaluer sur leur territoire les besoins auxquels ils font face et recommander les ajouts qui sont nécessaires. Table 11 Devant l'ampleur du problème et des ressources humaines et budgétaires limitées ils.nous apparaît évident que nous devons penser à une organisation systématique des soins et d'une intégration des services. 2 ALLOCUTION - OR. JEAN E. MORIN PROPOSITION D'UN RÉSEAU DE CARDIOLOGIE TERTIAIRE Table 12 Nous sommes particulièrement heureux que madame Marois ait confirmé la mise en place.d'un réseau québécois de cardiologie tertiaire. Les objectifs généraux que vous y trouvez visent principalement à assurer à tous les patients un accès de qualité aux services sans délai inacceptable. Les programmes de recherche devraient étudier la pertinence de nos actes, l'évaluation des résultats et les autres aspects tels les conséquences psychosociales de la maladie coronarienne. Plus spécifiquement, l'implantation d'un système informatique qui a été confirmé ce matin nous permettra de collecter des données objectives et à jour afin de diminuer les délais d'accès, bien identifier les goulots d'étranglement et comparer notre performance avec les autres banques de données. De nos jours il est évident que nous devrions avoir un site internet où toute l'information sera disponible de façon transparente pour les professionnelles et les patients. Table 13 Dans la planification et l'organisation des soins il faut nécessairement considérer l'ensemble des interventions diagnostiques et thérapeutiques sans oublier la réhabilitation et le suivi. Il nous apparaît essentiel de mieux formaliser les corridors de références afin de mieux gérer les listés d'attente. Table 14 Nous avons fait à l'intérieur de notre rapport une place importante aux ressources humaines car elles pourraient être facilement en péril si les mesures nécessaires ne sont pas prises immédiatement. Table 15 Le reste de nos recommandations vise toujours la qualité et l'efficacité des centres en permettant le regroupement avec des masses critiques et une continuité des soins bénéfiques pour les malades. Je pourrais signaler ici toute la question de la dilatation coronarienne dans la foulée diagnostique et à l'étude du rapport vous remarquerez que certaines institutions fonctionnent à un taux de 30% alors que d'autres sont bien au-dessus du 80%. De plus, le regroupement des centres permet une meilleure formation du personnel et des programmes de recherche bénéfiques. Table 16 Les ressources matérielles du réseau sont adéquates. Le parc technique est assez récent et de bonne qualité mais les ressources humaines surtout du côté de la disponibilité des infirmières est limitée. 3 ALLOCUTION - OR. JEAN E. MORIN PROPOSITION D'UN RÉSEAU DE CARDIOLOGIE TERTIAIRE Table 17 La formation du réseau devra nécessairement comprendre des représentations de tous les centres de cardiologie tertiaire ainsi que des associations professionnelles et des autres intervenants dont vous trouverez la liste à l'intérieur du rapport. Il faudra de ce groupe dégager un exécutif qui s'occupera de la bonne marche du réseau au jour le jour. Lorsque cette nouvelle structure sera en, place le présent comité de travail sera dissout. Table 18 En conclusion, la responsabilité de l'organisation du secteur des soins de la santé nous revient. Table 19 Je remercie tout particulièrement le docteur Luc Deschênes et le ministère de la santé des services sociaux qui nous ont toujours très bien soutenu lors de nos travaux. Je remercie aussi les animateurs et les conférenciers qui ont tous accepté avec empressement de venir participer au colloque aujourd'hui et qui l'on tous fait de façon bénévole. Le colloque d'aujourd'hui s'est déroulé de façon très harmonieuse grâce à l'excellent travaille de mesdames Jocelyne Bellerive, Claire Garneau et Diane Pagé. Je vous remercie donc tous d'être venu et à la prochaine rencontre. 4 ' ' 1 ' ' ' ) ' ( ' MANDAT .r • Etat situation & ressources . > r • Evaluation de la demande • Stratégie d'accessibilité • Mode de pratique i COMITÉ Brigitte Bernard Francine Rochon François Grenier Pierrette Roland Guy Leclerc Louis Roy Michel Lemieux Mario Talajic Jean E. Morin CARDIOLOGIE TERTIAIRE PATIENTS 1999 • Hémodynamie 25,000 • Angioplastie 9,000 • Pontages 6,000 • Taux de croissance 4.3%/année CARDIOLOGIE PÉDIATRIOUE • Naissances 73,000 • Anomalies 730(1%) • Cathétérismes 450 • Chirurgie 350 • Centres 3 PROJECTION SELON LES BESOINS DE LA POPULATION • Maladie coronarienne = 80% chirurgie • Angioplastie: 50et + • Chirurgie: 60 et + • Base historique ou incidence • Projection: - 1999 = 25,000 - 2000 = 26,000 - 2001 - 2 7 , 3 0 0 - 2002 = 28,500 L CAUSES D 'AUGMENTATION • Vieillissement: 5% 1920 12% 2000 25% 2040 • Demande • Succès thérapeutique 60 à 80 ans PROCEDURES 1998-99 100,000 ADULTES Hémodvnamie Plastie Québec 443 160 Ontario 365 84 Alberta 417 142 CENTRES CARDIOLOGIE TERTIAIRE ADULTE MTL OC AUTRE TOTAL Hémodynamie 9 3 4 16 Angioplastie 8 2 4 14 Chirurgie 8 1 2 11 RESSOURCES HUMAINES • Cardiologues • Hémodynamiciens 320 73 \ • Chirurgiens 38 • Perfusionistes 41 • Assistants chirurgie 34 • Infirmières praticiennes 0 • Chercheurs 9 RECOMMANDATIONS AUGMENTATION MONTRÉAL & QUÉBEC 2000-01 2001-02 Hémodynamie 1265 (5%) 1400(5%) Chirurgie 750(11%) 500(6%) 10 SYNTHÈSE PROBLÉMATIQUE • Organisation • Intégration RÉSEAU QUÉBÉCOIS CARDIOLOGIE TERTIAIRE • Objectifs géréraux: - Assurer suivi et développement du réseau; - Programme de recherche; - Mesures de prévention. • Mandats spécifiques: - Implanter un système informatique; - Liste d'attente et priorité. PLANIFICATION & ORGANISATION • Hémodynamie • Angioplastie • Chirurgie •Réhabilitation • Suivi • Corridors de référence ( • Gestion liste d'attente 13 RECOMMANDATIONS • Ressources humaines: - Cardiologues; - Hémodynamiciens; - Chirurgiens; - Infirmières; - Infirmières praticiennes; - Perfusionistes; - Assistants-opératoires. RECOMMANDATIONS • Qualité & efficacité : - Regroupement; - Masse critique; - Continuité des soins; - Formation; - Recherche. 15 RECOMMANDATIONS • Accessibilité: - Ressources matérielles; - Ressources humaines. 1 I i FORMATION DU RÉSEAU • Représentants: - Centres de cardiologie tertiaire; - Associations professionnelles. • Exécutif i CONCLUSIONS La responsabilité de l'organisation de ce secteur des soins de santé nous revient. REMERCIEMENTS Dr. Luc Deschênes - MSSS Animateurs et conférenciers Jocelyne Bellerive Claire Garneau Diane Pagé