ECRIRE ET METTRE EN SCENE AUJOURD`HUI
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ECRIRE ET METTRE EN SCENE AUJOURD`HUI
LE PANTA-THEATRE Equipe de recherche et de création théâtrale Centre de ressources des écritures contemporaines ECRIRE ET METTRE EN SCENE AUJOURD’HUI X V è me F e s t i v a l d e s E c r i t u r e s C o n t e m p o r a i n e s du 2 mai au 21 juin en France et en Italie Aller / retour 2 mai au 2 juin 2012 : Caen (France) - Panta-théâtre 2 au 21 juin 2012 : Naples (Italie) – Institut Français de Naples La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture - Direction Régionale des Affaires Culturelles de BasseNormandie, le Conseil Régional de Basse-Normandie, l’Office Départemental d’Action Culturelle du Calvados et la Ville de Caen. En partenariat avec Face à Face, Paroles d'Italie pour les scènes de France - programme de promotion des dramaturgies italiennes en France - un projet de l'Institut culturel italien de Paris soutenu par le Ministère des biens et des activités culturelles d'Italie. Avec le soutien de l'Institut Français de Naples, du Napoli Teatro Festival, de La Maison Antoine Vitez, et de l'association Beaumarchais-SACD. 24 Rue de Bretagne 1 4 0 0 0 C A E N Tél : 00 33 (0)2 31 85 15 07 Fax : 00 33 (0)2 31 85 62 00 [email protected] N° Siret : 326 015 286 000 23 N° A.P .E : 9 0 0 1 Z Festival EMS, Écrire et Mettre en Scène, Aujourd’hui Ces rencontres se déroulent généralement en mai et durent tout un mois sous la forme de trois séquences. Chaque séquence est dirigée par un metteur en scène, un auteur (et un traducteur dans le cas des dramaturgies non francophones) avec un groupe de 5 acteurs (3 hommes et 2 femmes). Il s’agit de permettre à un metteur en scène de s’aventurer vers un texte, de l’explorer, d’entamer un dialogue avec l’auteur. Cela permet à l’auteur de vérifier comment fonctionne son texte et d’apporter les modifications si nécessaires. Il n’est pas indispensable de travailler l’ensemble du texte, on peut aussi juste varier et multiplier les points de vue sur une ou plusieurs scènes et livrer une partie en lecture si besoin ou désir (le traducteur du texte peut ainsi parfaire son travail de traduction et avoir un dialogue avec l’auteur). Il est préférable bien sûr de travailler sur un texte récent ou même en cours d’écriture. L’écriture peut aussi se faire durant ce temps de travail. La notion d’écriture peut aussi être prise dans un sens plus large que la conception classique de l’auteur seul devant sa page blanche livrant son texte fini au plateau. Il peut aussi s’agir d’écritures collectives (à voir en fonction du temps très court, c’est plus délicat), ou plutôt d’écritures à partir d’improvisations d’acteurs, ou d’écritures de nouvelles formes (via internet, le multimédia, la performance…). Ces rencontre hors des contraintes habituelles de la production permettent des expérimentations diverses, de l’ordre du Work shop, Work in progress… Il s’agit aussi de découvrir des dramaturgies et des manières de travailler différentes, des façons particulières de s’emparer des problématiques du monde, qui invitent également à la découverte d’un pays, de son histoire… Le groupe d’acteurs professionnels est identique au cours des 3 séquences, il peut, bien-sûr, ne pas correspondre aux nécessités des 3 écritures, cela oblige donc à trouver des formes de représentations originales et à travailler sur les formes de représentations. Il ne s’agit pas de produire un spectacle dans un temps si court (ni d’un stage) mais d’explorer une écriture, une forme et de faire découvrir au public une écriture originale. Une occasion d’expérimenter un texte pour une production à venir. Une présentation publique du travail a lieu à la fin de chaque séquence. Le travail de la 3ème séquence est interrompu la veille du dernier jour afin de revoir les travaux de la 1ère et de la 2ème séquence avec les metteurs en scène et auteurs de ces séquences. Le dernier jour de clôture du festival est le jour de la présentation des 3 séquences rassemblées en une même soirée (festive aussi…) afin que tous les metteurs en scènes et auteurs (et traducteurs) se retrouvent tous ensemble, moment particulier d’échange et de rencontre… avec le public aussi (un débat a d’ailleurs lieu dans l’après midi). Depuis plusieurs années nous invitons des écritures étrangères (Russie, Angleterre, Finlande, Mexique, Pologne, Bulgarie, Liban, Pays-Bas, Allemagne/Autriche, Algérie, Finlande…) Depuis 3 ans déjà, nous avons le désir d’aller plus loin encore dans cette démarche des écritures contemporaines en exportant d’une certaine manière notre festival à l’étranger. Partir donc avec des auteurs et metteurs en scène français dans le pays choisi et travailler avec une équipe d’acteurs de ce pays. Nous avons tenté l’expérience avec l’Algérie en janvier 2010 et avec la Finlande en août 2011 et le travail d’échange et de rencontres fut d’une richesse incroyable. C’est une sorte de chassé-croisé, d’aller-retour très intéressant entre 2 pays qui s’échangent auteurs, metteurs en scène et acteurs dans un élan de réciprocité tout à fait passionnant. Nous allons cette année poursuivre l’aventure avec l’Italie en étroite collaboration avec l’Institut Français de Naples, Face à Face, Napoli teatro festival. 2 Le Panta-théâtre - Equipe de recherche et de création théâtrale Centre de ressources des Ecritures contemporaines LES DRAMATURGIES DU MONDE Écrire et Mettre en Scène, Aujourd’hui : 2012 - Italie Cette manifestation créée il y a 15 ans devient, aujourd’hui, un des temps forts et incontournables du projet artistique du Panta-théâtre. Ainsi, des auteurs, des metteurs en scène, des traducteurs et des comédiens sont invités à se rencontrer et partager un moment privilégié d’échanges et de réflexions sur les écritures contemporaines, poursuivant tout le travail mené au cours de la saison (scènes de lecture, rencontres et venues d’auteurs, carte blanche, centre de documentation rassemblant manuscrits et textes édités, commandes d’écriture, résidences d’auteurs et de compagnies, comité de lecture, édition et création de textes contemporains). Le Festival se veut un lieu de recherche et de liberté. Pour les auteurs comme pour les metteurs en scène, il est l’occasion de confronter l’écriture au plateau et au jeu des acteurs et de réinventer ensemble une pratique du théâtre sensible aux problématiques de notre temps. Durant tout ce mois, le travail est ouvert au public. Les spectateurs intéressés peuvent suivre et accompagner ce chantier. Des liens très étroits avec la Maison Antoine Vitez Fondée en 1990, la Maison Antoine Vitez, Centre International de la Traduction Théâtrale, s’est donnée pour mission la promotion et la diffusion de la traduction théâtrale sur le plan national et international, la protection des droits et de la place du traducteur de théâtre. Pour assurer la découverte et la diffusion des dramaturgies étrangères, elle attribue des aides à la traduction dans le cadre d’un programme annuel et pour des manifestations publiques auxquelles elle participe. Elle collabore avec des maisons d’éditions pour la publication de pièces étrangères et d’ouvrages thématiques (auteur, pays, époque…), anime un site internet – ressources, publie un bulletin trimestriel d’informations « Correspondance », organise des lectures, des rencontres – ateliers de traduction et contribue à des programmes nationaux et internationaux pour le recensement d’œuvres dramatiques françaises et étrangères. Découvrir Un autre théâtre, un théâtre étranger, inconnu, inédit, inexploré, une passion pour un auteur, pour une pièce, une envie de transmettre cette passion aux hommes de théâtre sont autant de mobiles qui poussent un traducteur de théâtre à se lancer dans la traduction d'une pièce, parfois sans contrat, sans commande. Traduire "Il faut tout traduire." disait Antoine Vitez. Devant l'immensité de la tâche et le retard en France, la Maison Antoine Vitez a réuni en Comités Littéraires par langue, des traducteurs de théâtre, des metteurs en scène et des comédiens bilingues. Chaque Comité définit une liste de pièces. Depuis 1991, plus de 200 pièces ont été traduites, 90 publiées et 30 mises en scène. Diffuser Faire connaître une pièce encore inédite, c'est la faire entendre, la lire, l'écouter, la jouer. La Maison Antoine Vitez organise régulièrement des lectures publiques dans les festivals, les théâtres ou à la radio. 3 Écrire et Mettre en Scène Aujourd’hui Un festival du 2 mai au 21 juin 2012, en France et en Italie. Mai 2012 à Caen - France du 2 mai au 2 juin 2012 1 groupe de 5 acteurs (3 hommes – 2 femmes) – 3 auteurs - 3 metteurs en scène – 3 traducteurs. 3 cycles de 9 jours (du 2 au 10 mai – du 13 au 22 mai – du 24 mai au 2 juin 2012) 1 répétition générale le 1er juin 4 présentations publiques : 10 mai – 22 mai – 2 juin et le 21 mai au CDR de Vire Le 2 juin : présentation des 3 séquences précédées d’une rencontre-débat avec tous les auteurs, metteurs en scène et traducteurs. CYCLES Cycle 1 : Magda BARILE (auteur) / Fabrizio ARCURI (metteur en scène) avec One day. Traduction : Dominique MARTIN – Luca SCARLINI Cycle 2 : Davide CARNEVALI (auteur) / Guy DELAMOTTE (metteur en scène) avec Variations sur le modèle de Kraepelin. Traduction : Caroline MICHEL Cycle 3 : Lucia CALAMARO (auteur) / Jurij FERRINI (metteur en scène) avec L’origine du monde, portrait d’un intérieur. Traduction : Vincent RAYNAUD Juin 2012 à Naples - Italie du 2 au 10 juin 2012 1 groupe de 5 acteurs – 2 auteurs - 2 metteurs en scène – 1 traductrice. 2 cycles de 9 jours. 2 présentations publiques : 10 juin – 21 juin (présentation des 2 séquences à la suite) CYCLES Cycle 1 : Marion AUBERT (auteur) / Gérard WATKINS (metteur en scène) avec Orgueil, poursuite et décapitation. Traduction : Gioia COSTA Cycle 2 : Pierre-Yves CHAPALAIN (auteur) / Guy DELAMOTTE (metteur en scène) avec Travaux d’agrandissement de la fosse (Quelqu’un qui a réussi). Traduction : Anna d’ELIA 4 Les Dramaturgies italiennes Des trétaux dont on fait les rêves Un jour à Turin, vers la fin des années 1990, j'emmenai un ami voir la Piazza della Repubblica, une vaste étendue sombre et métaphysique dont le ciel strié de câbles électriques m'évoquait immanquablement L'expérience de la nuit de Marcel Béalu. Il n'y avait pas de marché ce jour-là, mais seulement deux camions, dont le volume de chargement s'ouvrait sur le côté pour se changer en une simple baraque foraine. Sur ces tréteaux improvisés, deux marchands du sud, l'un des Pouilles, l'autre de Calabre, s'interpelaient avec vigueur. Le jeu, bien sûr, consistait à s'unir pour créer une animation telle que leurs pastèques respectives puissent se vendre sans délai. Cet ami, qui visitait l'Italie pour la première fois, contempla un échange dont il ne comprenait pas un mot, mais dont le simple ton, et les pauses de Matamore de ses deux protagonistes, suffirent à faire son bonheur. Je n'ai jamais oublié cet instant, et si je me suis gardé de l'évoquer jusque là, c'est que la réalité y fait un peu trop honneur à l'image, celle que, pas tout à fait à tort, chacun se fait ici de la “magie” italienne. Un théâtre de tréteaux. C'est là, sans aucun doute, la formule fondatrice, et volontiers partisane je l'avoue, qui dirait mon amour du théâtre italien - celui qui fut, et est encore, dans le verbe d'Edoardo de Filippo, de Dario Fo et de Giovanni Testori - pour ne parler que des pères. Mais un théâtre qui est aussi, et avant tout, un théâtre de paroles, riche d'une improvisation qui est son chemin de vie, curieux de belle oralité, qui sait, comme on le dit superbement, fare tesoro de ses rencontres, passer en un soupir, une larme ou quelques mots de la comédie au drame - et à la tragédie - mêlant les dialectes à une langue nationale récente et inventée qui, trop souvent encore, a le goût du pouvoir et la fadeur des médias. Un théâtre qui sait se souvenir de sa mythologie gréco-latine, méditerranéenne serait plus juste, sans rien d'affecté ni de cuistre, qui secoue sa mémoire comme on s'éveille, parfois, d'années passées en demi-teinte, et vient frapper humblement à la porte de ceux-là qui, aujourd'hui plus que jamais, connaissent un peu de notre monde, ce peu si important des reporters, des anthropologues, des poètes et des historiens. Un théâtre qui sait refaire le monde d'un rien dans un pays qui ne lui laisse, souvent, que le droit de survivre, un pays qu'il en vient parfois à fuir et à dénoncer, un théâtre en exil, dans un pays qui ne va pas bien. Ce théâtre est toujours celui d'Enzo Moscato et de Marco Baliani, pères encore, à l'exigence précieuse, mais il est riche désormais des deux générations suivantes, dont les gloires diverses ne sont qu'un masque trompeur sur la polyphonie des talents. La France est familière de Spiro Scimone et de Fausto Paravidino, de Laura Forti et d'Ascanio Celestini. Je voudrais qu'elle le soit encore de l'immense Laura Curino - Giuletta Masina qui s'est mise à écrire ! de Laura Sicignano et d'Angela Demattè - que de femmes ! - qu'elle le soit bientôt, mais j'ai confiance, du si jeune et prodigieux Davide Carnevali, dont deux pièces ont été traduites coup sur coup en français. Et plus au sud, dans ce midi de l'Europe qui reçoit aujourd'hui la souffrance venue d'un sud plus lointain, qu'elle le soit aussi des Calabrais Saverio la Ruina, Massimo Barilla et Salvatore Arena, du Sicilien Tino Caspanello, dont l'inquiétude métaphysique, on y revient, n'est pas sans évoquer, à la barbe de toute géographie et de toute influence possible, le très norvégien Jon Fosse. Voilà qui ne nous laissera, à nous traducteurs et passeurs, metteurs en scène et comédiens, à nous surtout spectateurs et lecteurs, que peu de temps pour dormir. Alors rêvons ensemble, et les yeux bien ouverts. Olivier Favier pour Italinscena, le comité italien de la Maison Antoine Vitez. 5 Le festival en France CYCLE 1 du 2 au 10 mai 2012 Fabrizio ARCURI / Magda BARILE avec One day traduction de Dominique Martin et Luca Scarlini Présentations publiques : le 10 mai à 20h30 et le 2 juin à 22h CYCLE 2 du 13 au 22 mai 2012 Guy DELAMOTTE / Davide CARNEVALI avec Variations sur le modèle de Kraepelin traduction de Caroline Michel Présentations publiques : le 22 mai et le 2 juin au Panta à 20h30 (le 21 mai au CDR de Vire) CYCLE 3 du 24 mai au 2 juin 2012 Jurij FERRINI / Lucia CALAMARO avec L’origine du monde, portrait d’un intérieur traduction de Vincent Raynaud Présentations publiques : le 2 juin à 19h (débat à 17h) suivi du cycle 2 (20h30) et du cycle 1 (22h) Samedi 2 juin dès 19h présentation des 3 travaux débat sur la dramaturgie italienne (17h) Équipe d’acteurs : Marie-Laure Baudain, Philippe Bombled, Véro Dahuron, Anthony Laignel et Alex Selmane. Équipe technique : Kévin Paniez, Fabrice Fontal. TARIFS : Entrée libre : les 10 et 22 mai 2012 Tarif unique de 5 € : le 2 juin 2012 Débat du 2 juin à 17h : entrée libre 6 CYCLE 1 : du 2 au 10 mai 2012 Fabrizio Arcuri / Magda Barile avec One day traduction de Dominique Martin et Luca Scarlini Fabrizio Arcuri Fondateur, directeur artistique et metteur en scène de toutes les productions de l'Accademia degli artefatti. Il est co-directeur artistique du Teatro della Tosse de Gênes de 2011 à 2013. Depuis 2009, il a été commissaire du festival Prospettiva pour le Théâtre Stable de Turin qui, en 2011 a remporté le Prix spécial Ubu. Il a également été directeur du Festival International de la Littérature à la basilique de Maxence à Rome. Depuis 2006 il est directeur artistique du festival Shorttheatre pour le Teatro di Roma, et d’Officine Artistiche pour l’Accademia degli artefatti et Area06 (depuis 2008), résidence productive et formative financée par la région du Latium. Il a travaillé comme assistant réalisateur de Luca Ronconi de 2005 à 2008 et collabore avec des institutions académiques. Il a participé, en qualité d’orateur ou auditeur, à plusieurs séminaires du DAMS de Rome, de l'Université de L'Aquila, du DAMS de Turin, de l'Université Roma Tre. Il a collaboré avec Radio RaiTre à la réalisation de documentaires sur le théâtre. Il est membre de l'Association Scenario et commissaire de zone du Premio Scenario pour le Latium et les Abruzzes. En 2010 il remporte le Prix National de la Critique et le Prix Hystrio comme réalisateur en 2011. Magda Barile Diplômée en 2002 en écriture dramatique de l'Académie d'Art Dramatique Paolo Grassi, elle vit à Milan où elle travaille comme auteur et scénariste pour la télévision et le théâtre. Elle écrit pour la scène : In Tumulto (Teatro Kismet, Bari 2006), Lait (Teatro i, Milan, 2009), One Day (Accademia degli Artefatti / Romaeuropa), Piombo (Cariplo / Pim Off, Milan, 2009), Fine Famiglia (Pim off, Milan, 2010), Manuel e Miranda (Teatro i, Milan, 2010), Piccoli Pezzi (CRT, Milan 2011), Senza Famiglia (CRT, Milan, 2012). En 2010, elle publie avec Titivillus le volume One Day, finalmente vivere servirà a qualcosa, en collaboration avec l'Accademia degli Artefatti, avec laquelle elle collabore depuis 2009. Le texte Un altro Amleto a été remarqué pour l'attribution du prix Hystrio 2011 Scritture per la scena_under 35. Elle participe au Festival Connexions 2011 avec le texte 3D. Elle a également participé à plusieurs productions télévisées, dont L’albero Azzurro (Raidue), Camera Café (Italia1), Affari di famiglia (La1, Televisione Svizzera Italiana). One day Un enfant est kidnappé et découpé en morceau pour le marché des organes. Fin. Ainsi commence One Day, œuvre mosaïque où chaque partie est indépendante des autres et où la seule règle pour la survie de ses personnages est la transformation. La politique, l’économie, la vie et le présent des individus qui agissent prennent le pas sur le spectacle, selon un mécanisme qui vise à attaquer la réalité. One Day est un spectacle sur les choses qui arrivent constamment. Et aussi sur l'impossibilité de les raconter. 7 CYCLE 2 : du 13 au 22 mai 2012 Guy Delamotte / Davide Carnevali avec Variations sur le modèle de Kraepelin traduction de Caroline Michel Guy Delamotte Il co-dirige le Panta-théâtre avec Véro Dahuron, où il met en scène des auteurs contemporains (Koltès, Cormann, Malone, Harris, Melquiot). Il crée L’Affiche de P. Ducros, Ça déchire ! de 5 auteurs (Norzagaray, Sonntag, Vekemans, Palsson et Karam) en co-mise en scène avec V. Dahuron, après un travail sur Frida Kahlo et Tina Modotti. En 2011, il monte Soudaine timidité des crépuscules de F. Sonntag, un projet qui mêle théâtre et cirque. Et en 2012, il créé Les tentations d’Aliocha d’après Les frères Karamazov de Dostoïevski. Davide Carnevali Il vit et travaille entre Berlin et Barcelone, où il fait actuellement une thèse en Théorie du Théâtre à l’Universitat Autònoma et l’Institut del Teatre, tout en suivant un cursus à l’Université Freie de Berlin. Parallèllement à son activité universitaire, il est également traducteur du catalan et du castillan, et éditeur pour Ubulibri, où il s’occupe de dramaturgie espagnole, catalane et latinoaméricaine. Il écrit par ailleurs pour différentes revues, parmi lesquelles “Hystrio” et “Stratagemmi” en Italie, et “Pausa” en Espagne. En tant que dramaturge il s’est formé avec Laura Curino en Italie, et avec Carles Batlle à la Sala Beckett et l’Institut del Teatre de Barcelone; il approfondit ensuite ses études en Espagne et en Allemagne avec Martin Crimp, Biljana Srbljanović, José Sanchis Sinisterra, Hans-Thies Lehmann, John von Düffel, Simon Stephens, Martin Heckmanns. Il est finaliste pour l’édition 2007 du Premio Riccione pour le Théâtre avec Saccarina et en 2009, il reçoit le “Premio Sassetti Cultura Teatro” pour Calciobabilla. Avec Variazioni sul modello di Kraepelin il obtient en 2009 le “Premio Marisa Fabbri” du Premio Riccione pour le théâtre, ainsi que le prix “Theatertext als Hörspiel” au Theatertreffen de Berlin. Le texte a par ailleurs été sélectionné pour le Forum Auteurs de la Biennale de Wiesbaden 2010 et au Festival de Nueva Dramaturgia Europea de Buenos Aires 2010. La même année Come fu che in Italia scoppiò la rivoluzione ma nessuno se ne accorse a reçu le “Premio Scintille” du Théâtre d’Asti. Variations sur le modèle de Kraepelin Trois hommes. Un père, son fils, et un médecin. Le père, atteint d’une maladie dégénérative de la mémoire, est pris en charge par son fils. Tous deux semblent vivre ensemble. Un troisième homme, le médecin, homonyme du célèbre psychiatre allemand Emil Kraepelin, veille à l’amélioration de l’état du malade, prodiguant au fils des pratiques thérapeutiques pour aider son père à renouer avec ses souvenirs. 8 CYCLE 3 : du 24 mai au 2 juin 2012 Jurij Ferrini / Lucia Calamaro avec L’origine du monde traduction de Vincent Raynaud Jurij Ferrini Acteur et metteur en scène, il fréquente depuis 1991 l'école d'art dramatique du Théâtre Stable de Gênes, où il a travaillé jusqu'en 2004. Ce théâtre fait de lui, en quelques saisons, un des acteurs référence. En même temps, il fonde un groupe théâtral indépendant, le projet U.R.T, dans lequel il met en scène et interprète des spectacles qui attirent l’attention du public et des critiques. Il travaille avec des cinéastes internationaux comme Benno Besson, Alfredo Arias, Matthias Langhoff et, avec ce dernier, il interprète Klestakhov dans L’inspecteur général de N.Gogol, présenté aussi au Festival Tchekhov de Moscou avec un grand succès, et celui de Philoctète de H. Muller. Il s’occupe de plusieurs mises en espace, enseigne à l'école d'art dramatique, et met en scène L'alchimiste de Ben Johnson, Tutto per bene de Luigi Pirandello pour les Artisti Associati de Gorizia, avec lequel il gagne le prix du «Meilleur spectacle de l'année». Il a également été le gagnant du prix Premio Olimpico de Vicence organisé par l'ETI dans la catégorie "Meilleur acteur débutant". Depuis 2005, il travaille avec le Théâtre Stable de Turin, en collaboration avec d'importants réalisateurs italiens comme Gabriel Vacis, Beppe Rosso et Cristina Pezzoli. Lucia Calamaro Dramaturge, metteur en scène et comédienne. De l'Uruguay à la France jusqu’à l'Italie, sa carrière est entre deux continents. Née à Rome, à treize ans elle s'installe à Montevideo. Elle est diplômée en Esthétique, Arts et Cultures de la Sorbonne. Elle enseigne à l’Universidad Catolica de Montevideo, et participe, en tant que comédienne et metteur en scène, à de nombreux spectacles dans cette même ville. Elle collabore avec de nombreux organismes à Paris et à Rome (Centro Sociale Villaggio Globale, Rialto Santambrogio, Teatro Furio Camillo). En 2003, elle fonde l'association Malebolge, avec laquelle elle a commencé à écrire pour la scène, et créé de nombreux spectacles comme Medea, tracce, di Euripide (adaptation et mise en scène, en 2003), Woyzeck (adaptation et mise en scène, en 2004) ou encore Magick, autobiografia della vergogna (écriture et mise en scène, en 2008) dans le cadre du projet "jeunes talents", Teatro India. En 2011, elle commence à créer le spectacle en quatre parties L’origine del mondo, ritratto di un interno ; les étapes du spectacle ont été présentés au LTZ Pro (théâtre Palladium) et au Teatro India à de Rome; à Santarcangelo dei Teatri ainsi qu’au festival Inequilibrio (Castiglioncello). L’origine du monde Trois femmes, trois générations. Et la complexité de la transmission d’une identité féminine donnée : la femme comme berceau de l’humanité. La crise naît ici de la confrontation avec le quotidien, ses objets, ses gestes. Cette oeuvre partiellement autobiographique – est une exploration de la prise de conscience d’une Mère, en quête d’elle-même, de son besoin d’interroger l’acte de procréation, comme acte démiurgique et retour au commencement de toute chose. 9 Rappel des Festivals des années passées Ière édition – 1998 Guy Delamotte / Patrick Kermann Dominique Lardenois / Christine Angot Anne Torrès / Slimane Benaïssa IIème édition – 1999 Serge Tranvouez / Koffi Kwahulé Guy Delamotte / Patrick Kermann Vincent Goethals / Véronika Mabardi IIIème édition – 2000 François Rancillac / Bernard Souviraa Guy Delamotte / Evelyne Pieiller Adel Hakim / Catherine Anne I V è m e e d i t i o n / R u s s i e - F i n l a n d e – 2001 Guy Delamotte / Maxim Kourotchkine (Russie) Timo Torikka (Finlande)/ Pirkko Saisio (Finlande) Olga Subbotina (Russie)/ Alexeï Kazantsev (Russie) V è m e é d i t i o n – 2002 Jean-Marc Bourg / Gilles Granouillet Guy Delamotte / Laurent Gaudé Anita Pichiarini/ Ahmed Gazali V I è m e é d i t i o n / A n g l e t e r r e - 2003 Guy Delamotte / Zinnie Harris Yvonne Mac Devitt / Paul Godfrey Michael Batz/ Jadinter Verma V I I è m e é d i t i o n / P o l o g n e – 2004 Guy Delamotte / Krzysztof Bizio Redbad Klynstra/ Przemyslaw Nowakowski Marek Kalita / Michal Walczak V I I I è m e é d i t i o n / M e x i q u e – 2005 Guy Delamotte / Angel Norzagaray Antonio Castro / Ximena Escalante Claudia Rios / Luis Enrique Gutiérrez Monasterio et Cutberto Lopez Reyes I X è m e é d i t i o n / B u l g a r i e – 2006 Guy Delamotte / Kamen Donev Galin Stoev / Boyan Papazov Javor Gardev / Konstantin Iliev Xème édition / Liban – 2007 Guy Delamotte / Elie Karam Roger Assaf / Sawsan Bou Khaled Nagy Souraty / Etel Adnan XIème édition / Pays-Bas – 2008 Guy Delamotte / Marijke Schermer Daniëlle Wagenaar / Rob De Graaf Tanya Hermsen / Lot Vekemans XIIème édition / Allemagne-Autriche – 2009 Guy Delamotte / Gerhild Steinbuch Carola Unser / Philipp Löhle Hauke Lanz / Ewald Palmetshofer XIIIème édition / Algérie – 2010 Ziani Cherif Ayad / Arezki Mellal Guy Delamotte / Mustapha Benfodil Habib Boukhelifa / Hajar Bali Et en Algérie Guy Delamotte / Emmanuel Darley Jean-Marc Bourg / Rémi Checchetto XIVème édition / Finlande – 2011 Guy Delamotte / Katja Krohn Minna Leino / Juha Jokela Minna Nurmelin / Kati Kaartinen Et en Finlande Guy Delamotte / Jean-Luc Lagarce Michel Raskine / Frédéric Sonntag XVème édition / Italie – 2012 Fabrizio Arcuri / Magda Barile Guy Delamotte / Davide Carnevali Jurij Ferrini / Lucia Calamaro Et en Italie Gérard Watkins / marion aubert Guy Delamotte / Pierre-Yves Chapalain 10 1991 COMBAT DE NEGRE ET DE CHIENS de Bernard-Marie KOLTES Ouverture du 24 rue de Bretagne à Caen / Théâtre de la Tempête et tournée nationale 1992 QUAI OUEST de Bernard-Marie KOLTES Co-production Scènes nationales d’Alençon et de Cherbourg 1993 PALAIS MASCOTTE d’Enzo CORMANN Théâtre de l’Aquarium 1994 ON N’A JAMAIS ETE SI LOIN DE LA TERRE / VOL ST 617 d’après J.M.G LE CLEZIO Festival d’Avignon – Théâtre de l’Est Parisien 1995 LES PETITES HEURES d’Eugène DURIF Tournée nationale 1996 IVANOV d’Anton TCHEKHOV Co-production Théâtre de Caen, collaboration Comédie de Caen. 1ère version inédite. Traduction André MARKOWICZ et Françoise MORVAN 1997 LE REVE D’UN HOMME RIDICULE de Fédor DOSTOIEVSKI Traduction : André MARKOWICZ FRIDA KAHLO d’après son journal et sa correspondance. Théâtre Déjazet à Paris et tournée nationale. – Festival d’Avignon 99 Lavoir Moderne à Paris en 2005 – Tournée en Pologne 1998 LES DEMONS de Fédor DOSTOIEVSKI Traduction : André MARKOWICZ Théâtre de l’Aquarium à Paris - Tournée nationale 1999 L’IDIOT d’après Fédor DOSTOIEVSKI Traduction : André MARKOWICZ 2000 LECONS DE TENEBRES de Patrick KERMANN Créé à Caen et repris aux Fédérés à Montluçon – CDN d’Auvergne 2001 AGATHA de Marguerite DURAS Festival d’Avignon – Tournée en Pologne 2002 SHAKESPEARE GO HOME d’après SHAKESPEARE Co-production Scène Nationale d’Alençon-Flers - Tournée nationale RICHARD III de SHAKESPEARE Co-production CDN de Normandie / Comédie de Caen, Scène Nationale de Cherbourg- Octeville, Le Rayon-Vert / Saint-Valéry-en-Caux, ODACC. Joué à L’épée de bois à Paris – Tournée en Angleterre. 2003 LECONS DE TENEBRES de Patrick KERMANN Re-création. Lavoir Moderne à Paris – Tournée en Finlande 2004 CORPUS_TINA .M d’après les photographies de Tina MODOTTI Lavoir Moderne à Paris – Tournée nationale 2005 LA TERRE AUX OLIVIERS – ECRIRE LA PALESTINE L’AFFICHE de Philippe DUCROS - TERRE SAINTE de Mohamed KACIMI 2006 PLUS LOIN QUE LOIN de Zinnie HARRIS Co-production CDN de Saint-Etienne, Scène Nationale de Cherbourg-Octeville, Scène Nationale 61, ODACC. Avec l’aide de l’ODIA Normandie. Théâtre de l’Est Parisien. Tournée nationale. 2007 BLAST d’après des témoignages et interviews (dramaturgie Philippe MALONE) Théâtre du Chaudron à Paris. LA DERNIERE BALLADE DE LUCY JORDAN de Fabrice MELQUIOT Production Mexicali A SECAS – Co-production Panta-Théâtre. Théâtre de Mexicali (au Mexique) 2009 L’AFFICHE de Philippe DUCROS Co-production le TARMAC de la Villette, CDR Haute-Normandie – Théâtre des 2 rives. CDN Dijon-Bourgogne. Tournée nationale. 2010 ÇA DÉCHIRE ! de A. NORZAGARAY, S. PALSSON, E. KARAM, L. VEKEMANS, F. SONNTAG Tournée nationale – Institut finlandais à Paris – Festival de Basse-Californie au Mexique 2011 SOUDAINE TIMIDITÉ DES CRÉPUSCULES de Frédéric SONNTAG Co-production : ODAC du Calvados, CG de la Manche, La brèche-Centre des arts du cirque de Basse-Normandie 2012 TOUT DOSTOÏEVSKI de Benoît LAMBERT et Emmanuel VERITE Production Le Panta-théâtre LES TENTATIONS D’ALIOCHA d’après Les Frères Karamazov de Fédor DOSTOIEVSKI Traduction : André MARKOWICZ. Tournée nationale. 11