Objectif productivité pour La Voz de Galicia - WAN-IFRA
Transcription
Objectif productivité pour La Voz de Galicia - WAN-IFRA
SYMPOSIUM DE L’IFRA http://www.ifra.com peu d’entretien et reste cependant très fiable. Le système optique doit être nettoyé tous les quatre mois. Les pièces doivent être lubrifiées une fois par mois. Le contrat d’entretien pour une ligne de production revient à 7 % du prix d’achat total, soit ± 700 000 francs belges par an. Pour les trois lignes, il faut compter 2 100 000 francs belges contre les 800 000 que coûte le contrat d’entretien d’un système de production classique. Du point de vue écologique, le CTP est une technique plus sûre et plus propre que la méthode classique où il faut collecter trois types de produits chimiques : le révélateur et le fixateur du film ainsi que le révélateur de la plaque. Avec le CTP, nous ne devons plus nous soucier que de la collecte du révélateur CTP. John Peirlinckx Objectif productivité pour La Voz de Galicia Francisco Pérez Escudero, Directeur Technique de « La Voz de Galicia » à La Coruña en Espagne, retrace l’évolution du quotidien de 1992 à 1997. L’adoption d’un système CTP en 1996 a été un réel succès pour l’éditeur, devenu un pionnier dans l’introduction de cette nouvelle technologie en Espagne. En 1992, La Voz de Galicia a ouvert une imprimerie ultra-moderne dans la banlieue de La Coruña, perçue comme le parfait exemple de l’esprit d’innovation technologique qui a imprégné notre société pendant ses 115 ans d’histoire. A cette époque, le journal paraissait dans • Formats des plaques 411 x 579 mm (2 pages) Plaques m2 • • • • 1992 = 240 pages 1996 = 730 pages, 300% d'augmentation Plus de 550 plaques par jour 350 plaques entre 22h et 0h30 Evolution de la production de plaques au quotidien « La Voz de Galicia » entre les années 1992 et 1997. 18 15 éditions, vendues en tout à 110 000 exemplaires. Certaines de ces éditions n’étaient tirées qu’à 1500 exemplaires, mais la pagination était la même pour toutes (entre 72 et 96 pages). Les huit pages consacrées à l’actualité locale étaient totalement différentes d’une édition à l’autre et certaines pages communes paraissaient sous un numéro différent. La seule couleur imprimée était la couleur figurant dans notre ours, le rouge Pantone 185 ou le rouge Winston. La production du journal s’effectuait sur deux rotatives en accumulation et nécessitait la fabrication de 280 plaques par jour, soit l’équivalent de 24 000 m2 par an. Cette production reposait sur deux lignes de Polychrome OPC 2000 et un réseau de télécopie. Le système rédactionnel était basé sur un réseau local Ethernet et des serveurs Novell. Quatre imageuses Linotronic 530 étaient utilisées pour la sortie des blocs de texte. Les pages générales étaient sorties en entier pour les textes et les images, mais la publicité devait être insérée par collage. Le reste des pages était monté manuellement. Une fois les doubles pages imposées, elles étaient transmises par deux unités Crossfield Pagefax via un réseau Wydenet à l’imprimerie située à 12 kilomètres de notre siège. Notre objectif : produire des pages complètes Quelques mois plus tard, lors des Jeux Olympiques de Barcelone, nous avons commencé à imprimer des photos en quadrichromie et certains pensaient que c’était suffisant. Mais après quelques semaines, nous sommes passés à l’infographie, puis nous avons augmenté le nombre de photos. Actuellement, nous imprimons quelque 130 pages en quadrichromie par jour. Pour atteindre ce stade, nous avons augmenté le nombre de pages locales en mars 1994 de 8 à 12, tout en les plaçant dans le cahier central du journal avec de la couleur sur la première et la dernière page, différentes dans chaque édition. Fin 1995, presque toutes les éditions contenaient de la couleur et en 1996, nous avons décidé de lancer la 16ème édition. En janvier 1996, nous nous sommes séparés du réseau de télécopie et déplacé les imageuses vers l’imprimerie. Le personnel de composition (17 personnes) a lui aussi emménagé à l’imprimerie, ce qui laissait 17 personnes disponibles pour ces tâches. En fait, nous pensions avoir atteint notre but : la création, grâce aux imageuses Linotronic, de pages complètes prêtes pour l’imposition et la production des plaques. Pour la transmission et le flashage, nous avons choisi d’envoyer les différents éléments à l’imprimerie pour la mise en page, tout en les stockant sur les serveurs de la salle de rédaction situés au siège du journal. Une fois la page terminée, elle était flashée immédiatement avec tous les éléments requis. Malheureusement, cette procédure nous a posé de nombreux problèmes, car la page vue par les journalistes à La Coruña ou par le personnel de la publicité n’était pas techniques de presse janvier 1998 http://www.ifra.com toujours identique à la sortie imprimée du journal. Nous avions fait beaucoup de progrès dans la sortie de pages complètes puisque la plupart d’entre elles sortaient entières, sauf certaines comportant de la publicité locale. Nous avons également découvert que les annonces en provenance des agences de publicité était livrées dans différents formats et jamais sous forme électronique. Si occasionnellement (surtout dans le cas des agences de publicité), une version électronique était fournie, il était plus difficile pour nous de l’interpréter que de traiter la publicité nous-mêmes. Entre temps, nos Polychrome OPC 2000 donnaient de meilleurs résultats que prévu, puisque nous pouvions produire des plaques à partir des originaux (les doubles pages étant une nécessité pour un format tabloïd). Par ailleurs, le rendement théorique des OPC était de 120 plaques par heure et par machine. Une production de plaques doublée en 5 ans Durant l’été 1996, nous avons décidé d’augmenter le nombre de pages locales de 12 à 20 pour contrer le lancement des éditions régionales des journaux de Madrid qui essayaient de pénétrer le champ traditionnel des journaux régionaux. Nous avons commencé en février 1997 avec 20 pages et porté ce nombre à 24 en mars, avec quatre à six pages couleur dans chaque édition. L’idée que nous nous faisions de notre édition était celle d’un journal local à l’intérieur d’un journal général. Les informations suivantes donneront une idée de la façon dont notre production a évolué, sans même prendre en compte l’effort qui a été consacré à la fourniture, à nos 15 filiales, de systèmes compatibles avec notre salle de rédaction principale et le réseau de communication que nous avons dû installer. En 1992, lorsque nous avons commencé à introduire de la couleur, nous utilisions 100 000 plaques, équivalent à 24 000 m2. En 1993 : 118 000 plaques, soit 27 000 m2. En 1994 : 142 000 plaques, soit 35 000 m2. En 1995 : 158 000 plaques, soit 38 000 m2. En 1996 : 182 000 plaques, soit 44 000 m2 et finalement en 1997, nous espérons atteindre les 220 000 plaques, soit 53 000 m2, d’ici la fin de l’année. Jusqu’en avril de cette année, cette production a été effectuée avec l’équipement qui avait été installé en 1992. Nous sommes passés de 240 pages pour un journal de 96 pages à 730 pages actuellement, soit une augmentation de 300 %. Aujourd’hui, nous fabriquons plus de 550 plaques par jour, dont plus de 350 entre 22 heures et 12h30. Nous étions conscients de la quantité de travail qu’impliquerait une augmentation de la pagination du journal et avons pris le risque de surcharger nos installations de production. A notre avis, après la DRUPA95, il n’existait toujours pas de technologie CTP dont le rendement permettait de produire 120 plaques par jour. A l’IFRA95, nous avons vu un équipement qui se rapprochait de ce rendement techniques de presse janvier 1998 SYMPOSIUM DE L’IFRA et qui correspondait à ce que nous recherchions. Une version bêta de cet équipement allait être installée dans un journal belge. Nous avons donc, dans un premier temps, décidé d’observer son développement, puisque nous n’étions pas encore prêts à faire le grand saut. D’un autre côté, de cette manière, nous avions assez de temps pour achever la mise en œuvre de notre technologie pleine-page dans nos 15 filiales qui créent des pages locales. En route vers le CTP En 1996, nous avons collecté de l’information sur les systèmes CTP installés chez plusieurs éditeurs de journaux, ainsi que sur leur fonctionnement et leur performance. Nous étions conscients de la nécessité, tôt ou tard, d’adopter un tel système et avons donc élaboré une série de conditions à respecter avant toute prise de décision. Le système CTP devait surtout remplir les conditions suivantes : – Un système d’exposition à plat. – Une source laser HeNe ou YAG (longue durée de vie). – Une longueur d’ondes permettant de travailler avec des plaques standard faciles à trouver sur le marché. – Une linéature de trame et une résolution d’écran suffisantes pour un journal, avec un maximum de 133 à 150 lignes et de 1270 dpi. – Un rendement supérieur à 60 plaques par heure à 1016 dpi. – Une capacité suffisante de la cassette supportant la plaque pour un jour de production et un chargement automatique des plaques. – Des conditions de production à la lumière du jour. – Un dispositif de retrait automatique des feuilles de protection des plaques. – Un mécanisme de perforation non intégré. – Un système de repérage par tétons. – Une plate-forme non propriétaire RIP & RIP. – Des installations ayant un vieillissement suffisamment long. – Un fournisseur qui soit aussi le fabricant des plaques (éviter les OEM). – Un service de support technique disponible. En élaborant cette liste avant l’IFRA96, nous avions collecté des informations sur 14 marques différentes de systèmes CTP du marché. Toutefois, certains étaient des OEM vendus sous des noms différents et certains fournisseurs n’avaient pas réalisé d’installations depuis 1994. Ces unités ne nous semblaient donc pas satisfaisantes, soit à cause de l’équipement, soit à cause de l’utilisateur. Malgré la difficulté à trouver toutes les informations sur ces systèmes, nous avons réussi à en rassembler l’essentiel et étions donc capables de dresser des comparaisons avec notre liste. Avec les caractéristiques que nous considérions comme les plus importantes, nous avons fait une première sélection en écartant les unités qui ne satisfaisaient aucune 19 SYMPOSIUM DE L’IFRA de nos exigences. A la fin, il ne nous restait que trois ou quatre systèmes envisageables, dont deux qui semblaient remplir nos conditions. L’un était américain, l’autre belge. Durant l’été 1996, nous sommes devenus conscients de l’urgence de passer à la technique CTP. Cette impression était basée sur les constatations suivantes : – L’équipement OPC était largement surchargé, puisque fin 1997, nous aurions atteint les 800 000 plaques et nous aurions eu besoin d’un nouvel équipement. – La décision de doubler la pagination par édition allait effondrer le processus de production et nous ne pouvions pas nous permettre d’engager plus de personnel à moyen et long termes. – Ceci était une bonne excuse pour pousser à une intégration totale de la page et développer une application pour l’imposition des pages. – Le passage au CTP oblige tous ceux qui sont concernés par le processus de production d’un journal – de la collecte d’informations jusqu’au placement de la plaque sur la rotative, en passant par la création de publicité – à suivre une certaine discipline de travail. Cette procédure doit mener à une économie de coûts encore difficile à quantifier. De plus, il s’agit de l’étape précédant l’intégration totale, notre but final. – Les possibles coûts supplémentaires issus des plaques ne sont pas de notre ressort, puisque nous avons commencé avec des plaques électrostatiques. Par conséquent, à l’IFRA96, nous avons observé les deux unités pré-sélectionnées et conclu que les progrès de l’équipement Polaris d’Agfa avaient été suffisants pour adopter cette solution. L’installation bêta était devenue définitive et trois autres installations avaient été faites chez des éditeurs de journaux en Europe. Par ailleurs, il faut préciser que le contrat signé avec Agfa contenait une clause sur les niveaux de qualité et de production devant être atteints par l’équipement Polaris. Si ces niveaux n’étaient pas atteints en six mois, l’équipement serait retourné au fournisseur et une unité traditionnelle de traitement des plaques pré-sensibilisées le remplacerait. L’installation a été terminée en avril de cette année, et notre expérience s’est révélée extrêmement positive, puisque nous avons atteint nos objectifs et qu’en début d’année prochaine, nous procéderons à l’installation d’une deuxième unité. Une expérience bénéfique Les plus grands avantages que nous avons tirés de la technique CTP sont, entre autres : – L’automatisation totale du processus d’intégration des pages locales que nous avons décidé de traiter avec Polaris. Nous fabriquons de 250 à 300 plaques par jour, tandis que les pages restantes sont faites avec les unités OPC. 20 http://www.ifra.com – Un repérage parfait avec l’ajout d’une unité de coudage/ perforation Nela Neumeister, équipée d’une caméra vidéo pour le contrôle des croix de repérage à la sortie du Polaris. Nous avons indirectement réduit la gâche grâce au bon repérage. – Nous avons éliminé certaines étapes du processus de production par une amélioration de la qualité, une économie de matières premières et une amélioration du retour sur investissement. – Le délai de bouclage du journal – un de nos soucis avec la technique CTP – a en fait pu être repoussé. – Bien que ce ne soit pas directement lié au CTP, nous avons changé les serveurs de la salle de rédaction pour d’autres qui offrent une redondance et une tolérance envers les erreurs en intégrant les RIP. Nous avons donc éliminé les erreurs du processus de transmission des bitmaps et nous pouvons maintenant garantir la similitude de ce qui part de la salle de rédaction avec le résultat sur la plaque. – Nous ne travaillons plus avec les RIP d’origine et utilisons à la place une autre technique avec les « peintres » (painters) que nous avons installés. Agfa nous a aidés dans ce changement, même si la technique qui a été ajoutée n’est pas la leur. Le Polaris est après tout une imageuse automatique avec une interface Pelbox. – L’utilisation du dispositif de retrait automatique des feuilles était une bonne idée, puisque la vitesse a beaucoup augmenté. Une deuxième unité prévue en 1998 Nous espérons que les avantages se multiplieront avec l’installation de la seconde unité Polaris prévue début 1998, puisque nous pensons d’ici là passer aux étapes suivantes : – Eliminer neuf tâches directes. – Imprimer n’importe quelle couleur en utilisant l’une ou l’autre unité, puisqu’il y a pas de problèmes de repérage. – Réduire la résolution à 1016 dpi et atteindre une production proche de 120 plaques par heure et par unité. Nous travaillons actuellement avec une résolution de 1270 dpi, grâce à la compatibilité entre les imageuses et le Polaris, avec une performance réelle de 80 plaques par heure. – Réduire considérablement les matières premières, puisque même si nous gardons deux ou trois imageuses comme backup, les films seront peu utilisés. – Laisser de l’espace libre pour un assemblage final de toutes les exploitations du groupe dans le bâtiment à côté de l’imprimerie actuelle. Nous avons bien sûr rencontré certains problèmes, surtout avec la développeuse de plaques dont l’échappement situé en face du Polaris a causé une surchauffe. Nous avons aussi généré d’autres problèmes, car le programme newspaper techniques February 1998 SYMPOSIUM DE L’IFRA d’imposition n’a pas progressé selon le calendrier et a ralenti quelque peu le démarrage de l’installation. En ce qui concerne la formation sur le nouvel équipement, deux de nos techniciens ont suivi des cours de maintenance donnés par Agfa en Belgique, ce qui a dans un premier temps suffi pour progresser. Francisco Pérez Escudero L’Indépendant : critique mais positif Pour le directeur technique du quotidien « L’Indépendant », Robert Laucournet, le CTP n’est plus une « utopie » médiatique. Sans ménager ses critiques et loin de cacher les difficultés, il décrit le parcours de son entreprise et dresse un bilan plutôt favorable de cette expérience CTP. Grâce à son ton passionné, son intervention fut l’une des plus appréciées lors du Symposium. http://www.ifra.com hectares pour y construire un bâtiment administratif et une usine. Aujourd’hui c’est un bel ensemble architectural qui se dresse à la sortie de l’autoroute du soleil dans un environnement méditerranéen où palmiers et oliviers centenaires veillent magistralement sur la pousse des pieds de vigne. Dans trois ans, il y aura une cuvée spéciale « Indépendant ». C’est un bon début de diversification. Convaincus de l’avenir du journal local, il fut également décidé d’investir dans tous les moyens de production : un nouveau système éditorial développé par Unisys, une nouvelle rotative WIFAG GTD 370, technologiquement innovante par l’absence d’arbre mécanique, une chaîne d’expédition Muller Martini et bien entendu le CTP POLARIS distribué par Agfa. Pour couronner le tout, nous avons changé de format en optant pour le berlinois, coupe 470, en remplacement de la coupe 560 qui fut la nôtre pendant de nombreuses années. Sans possibilité de retour en arrière, nous étions condamnés à réussir. Le choix du CTP La première édition de « L’Indépendant » date du 1er janvier 1846. Pour célébrer le 150ème anniversaire, la décision fut prise d’acheter un beau et grand terrain de neuf Le Groupe Midi Libre L’Indépendant, avec Centre presse, fait partie du Groupe Midi Libre, sixième groupe des quotidiens régionaux français dirigé par Claude Bujon. L’ensemble des trois journaux totalisent 273 000 journaux vendus quotidiennement en semaine, et 325 000 le dimanche, ce qui représente, pour la région Languedoc Roussillon et l’Aveyron, un million de lecteurs au quotidien. Jean Dominique Pretet est le Président Directeur Général de L’Indépendant et Yves Chavanon le Directeur Général. Le siège social, une partie de la rédaction, les services commerciaux et l’ensemble des moyens de production sont rassemblés, depuis le 13 novembre 1996, à Rivesaltes, proche de Perpignan. « L’Indépendant » est avant tout un journal de proximité, fortement implanté sur deux départements avec trois éditions et une pénétration du marché, d’environ 56 % pour les Pyrénées Orientales et 34 % pour l’Aude. La diffusion moyenne est de 73 000 journaux la semaine et 90 000 le dimanche. La moyenne des trois éditions, sur sept jours, est la suivante : – 60 000 pour l ‘édition «Catalan». – 12 000 pour l’édition de Narbonne. – 10 000 pour l’édition de Carcassonne. Durant la période estivale, la diffusion, toutes éditions confondues, dépasse 120 000. 22 La dernière DRUPA a été marquée par l’avènement du CTP. Tous les fournisseurs potentiels avaient le leur. Malgré la diversité des modèles, nous n’avions pas été convaincus de l’adéquation entre les performances annoncées et les besoins particuliers de la presse. Lorsque, quelques mois plus tard, nous avons entrepris l’étude du matériel de fabrication des plaques, notre orientation du moment ne nous portait pas vers cette technologie. Malgré tout, certains de nos interlocuteurs commerciaux, à la recherche d’un site pilote, nous incitaient à ne pas négliger cette piste. L’équipe projet était partagée sur l’opportunité d’une telle option. J’étais pour ma part tenté, mais devant l’ampleur des changements de nos moyens de production, la prudence responsable m’imposait le contraire. Je savais également que si nous ne faisions pas le saut à ce moment là, le CTP ne nous serait pas accessible avant plusieurs années. La mise en place d’un nouveau système éditorial et l’organisation rédactionnelle qu’il impliquait, étaient favorables au CTP de par l’intégration de tous les éléments de la page, à l’exception de quelques publicités reçues encore sous forme de film. Nous estimions alors à 10 % la part de pages à traiter de façon traditionnelle. Elle n’excède pas aujourd’hui six pages par jour pour plus d’une centaine de pages fabriquées. Pour des raisons de coûts, incompatibles avec les volumes à traiter, nous n’avions pas retenu la solution du scanner pour numériser les typons reçus. Aujourd’hui, ces pages sont sorties en film et les documents incorporés manuellement. Les plaques de ces pages sont fabriquées d’une manière traditionnelle sur une insoleuse et une développeuse manuelles avant d’être insérées à la main dans le circuit général du façonnage final. techniques de presse janvier 1998