Chansons prévues.

Transcription

Chansons prévues.
Brave marin
Brave marin revient de guerre, Tout doux.
Tout mal chaussé, tout mal vêtu :
"Brave marin, d'où reviens-tu ? " Tout doux.
"-Madame, je reviens de guerre, Tout doux.
- Qu'on apporte ici du vin blanc
Que le marin boive en passant ! " Tout doux.
Brave marin se met à boire, Tout doux.
Se met à boire et à chanter.
Et la belle hôtesse à pleurer. Tout doux.
"Ah qu'avez-vous la belle l'hôtesse ? Tout doux.
Regrettez-vous votre vin blanc,
Que le marin boit en passant ? " Tout doux.
"C'est pas mon vin que je regrette. Tout doux.
Mais c'est la mort de mon mari.
Monsieur, vous ressemblez à lui ! " Tout doux.
"Ah ! Dites-moi, la belle hôtesse, Tout doux.
Vous aviez de lui trois enfants.
Et j'en vois quatre (s!) à présent ! " Tout doux.
"On m'a écrit de ses nouvelles, Tout doux.
Qu'il était mort et enterré,
Et je me suis remariée. " Tout doux.
Brave marin vida son verre. Tout doux.
Sans dire un mot, tout en pleurant
S'en retourne à son bâtiment. Tout doux.
Derrière chez nous
Derrière chez nous il est une montagne,
Moi mon amant nous la montons souvent
Moi mon amant,
Moi mon amant nous la montons souvent
Déri déra la la la la -a la -a la-a la la la la la,
Déri déra la la la la -a la -a la-a la la
Pour la montée
Il est beaucoup de peine
En descendant
Mille soulagements
Derrière chez nous
Il est une fontaine
Toute fleurie
De beaux lauriers d'amour
Derrière chez nous
Le rossignol chante
Soir et matin
A la pointe du jour
Et il nous dit
Dans son joli langage
Les amoureux
Sont souvent malheureux
Accorde moi
Ma charmante maîtresse
Accorde moi
Un peu de liberté
Quelle liberté
Veux tu que je te donne ?
Tous mes parents
M'ont défendu d'aimer
Le mal d'amour
Est une maladie
Le médecin
Ne saurait la guérir
J'irai mourir
Dans un lieu solitaire
Derrière chez nous
Sur un coin de rocher
le temps des cerises
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour
J'aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur
Santiano
C´est un fameux trois-mâts fin comme un oiseau.
Hisse et ho, Santiano!
Dix huit nœuds, quatre cents tonneaux :
Je suis fier d´y être matelot.
Tiens bon la vague et tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano!
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
Je pars pour de longs mois en laissant Margot.
Hisse et ho, Santiano!
D´y penser j´avais le cœur gros
En doublant les feux de Saint-Malo.
Tiens bon la vague et tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano!
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
On prétend que là-bas l´argent coule à flots.
Hisse et ho, Santiano!
On trouve l´or au fond des ruisseaux.
J´en ramènerai plusieurs lingots.
Tiens bon la vague et tiens bon le vent.
Hisse et ho, Santiano!
Si Dieu veut toujours droit devant,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
Un jour, je reviendrai chargé de cadeaux.
Hisse et ho, Santiano!
Au pays, j´irai voir Margot.
A son doigt, je passerai l´anneau.
Tiens bon la vague et tiens bon le vent.
(Tiens bon le cap tiens bon le flot.)
Hisse et ho, Santiano!
Sur la mer qui fait le gros dos,
Nous irons jusqu’à San Francisco.
Mon amant de St Jean
Je ne sais pourquoi j'allais danser
A Saint-Jean au musette,
Mais quand un gars m'a pris un baiser,
J'ai frissonné, j'étais chipée
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.
Sans plus réfléchir, je lui donnais
Le meilleur de mon être
Beau parleur chaque fois qu'il mentait,
Je le savais, mais je l'aimais.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean,
Je restais grisée
Sans volonté
Sous ses baisers.
Mais hélas, à Saint-Jean comme ailleurs
Un serment n'est qu'un leurre
J'étais folle de croire au bonheur,
Et de vouloir garder son cœur.
Comment ne pas perdre la tête,
Serrée par des bras audacieux
Car l'on croit toujours
Aux doux mots d'amour
Quand ils sont dits avec les yeux
Moi qui l'aimais tant,
Mon bel amour, mon amant de Saint-Jean,
Il ne m'aime plus
C'est du passé
N'en parlons plus.
La ballade des gens heureux
Notre vieille Terre est une étoile
Où toi aussi et tu brilles un peu
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu n'a pas de titre ni de grade
Mais tu dis "tu" quand tu parles à Dieu
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Journaliste pour ta première page
Tu peux écrire tout ce que tu veux
Je t'offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Je t'offre un titre formidable
La ballade des gens heureux
Toi qui a planté un arbre
Dans ton petit jardin de banlieue
Je viens te chanter le ballade
La ballade des gens heureux
Je viens te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Il s'endort et tu le regardes
C'est ton enfant il te ressemble un peu
On vient lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient lui chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Toi la star du haut de ta vague
Descends vers nous, tu verras mieux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Roi de la drague et de la rigolade
Rouleur flambeur ou gentil petit vieux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
On vient te chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Comme un chœur dans une cathédrale
Comme un oiseau qui fait ce qu'il peut
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Tu viens de chanter la ballade
La ballade des gens heureux
Prendre un enfant
Prendre un enfant par la main
Pour l'emmener vers demain,
Pour lui donner la confiance en son pas,
Prendre un enfant pour un roi.
Prendre un enfant dans ses bras
Et pour la première fois,
Sécher ses larmes en étouffant de joie,
Prendre un enfant dans ses bras.
Prendre un enfant par le cœur
Pour soulager ses malheurs,
Tout doucement, sans parler, sans pudeur,
Prendre un enfant sur son cœur.
Prendre un enfant dans ses bras
Mais pour la première fois,
Verser des larmes en étouffant sa joie,
Prendre un enfant contre soi.
Prendre un enfant par la main
Et lui chanter des refrains
Pour qu'il s'endorme à la tombée du jour,
Prendre un enfant par l'amour.
Prendre un enfant comme il vient
Et consoler ses chagrins,
Vivre sa vie des années, puis soudain,
Prendre un enfant par la main
En regardant tout au bout du chemin,
Prendre un enfant pour le sien.
Je reviens chez nous (Fait du feu dans la cheminée)
Il a neigé à Port-au-Prince
Il pleut encore à Chamonix
On traverse à gué la Garonne
Le ciel est plein bleu à Paris
Ma mie l'hiver est à l'envers
Ne t'en retourne pas dehors
Le monde est en chamaille
On gèle au sud, on sue au nord
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
La Seine a repris ses vingt berges
Malgré les lourdes giboulées
Si j'ai du frimas sur les lèvres
C'est que je veille à ses côtés
Ma mie j'ai le cœur à l'envers
Le temps ravive le cerfeuil
Je ne veux pas être tout seul
Quand l'hiver tournera de l'œil
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
Je rapporte avec mes bagages
Un goût qui m'était étranger
Moitié dompté, moitié sauvage
C'est l'amour de mon potager
Fais du feu dans la cheminée
Je reviens chez nous
S'il fait du soleil à Paris
Il en fait partout
Fais du feu dans la cheminée
Je rentre chez moi
Et si l'hiver est trop buté
On hibernera
La Paimpolaise
Quittant ses genêts et sa lande
Quand le Breton se fait marin
En allant aux pêches d'Islande
Voici quel est le doux refrain
Que le pauvre gars
Fredonne tout bas
"J'aime Paimpol et sa falaise
Son église et son Grand Pardon
J'aime surtout la Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton"
Quand leurs bateaux quittent nos rives
Le curé leur dit "Mes bons fieux
Priez souvent monsieur saint Yves
Qui nous voit, des cieux toujours bleus"
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas
"Le ciel est moins bleu, n'en déplaise
A saint Yvon, notre Patron,
Que les yeux de ma Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton!"
Le brave Islandais, sans murmure
Jette la ligne et le harpon
Puis, dans un relent de saumure
Il s'affale dans l'entrepont
Et le pauvre gars
Soupire tout bas
"Je serais bien mieux à mon aise
Devant un joli feu d'ajonc
A côté de la Paimpolaise
Qui m'attend au pays breton!"
Mais souvent l'océan qu'il dompte
Se réveillant lâche et cruel
Le jour venu, quand on se compte
Bien des noms manquent à l'appel
Et le pauvre gars
Fredonne tout bas
"Pour aider la marine anglaise
Comme il faut plus d'un moussaillon
J'en f'rons deux à ma Paimpolaise
En rentrant au pays breton!"
Puis, quand la vague le désigne
L'appelant de sa grosse voix
Le brave Islandais se résigne
En faisant un signe de croix
Et le pauvre gars,
Quand vient le trépas
Serrant la médaille qu'il baise,
Glisse dans l'océan sans fond
En songeant à la Paimpolaise
Qui l'attend au pays breton!
Étoile des neiges
Dans un coin perdu de montagne
Un tout petit savoyard
Chantait son amour
Dans le calme du soir
Près de sa bergère
Au doux regard.
Étoile des neiges
Mon coeur amoureux
S'est pris au piège
De tes grands yeux
Je te donne en gage
Cette croix d'argent
Et de t'aimer toute ma vie
Je fais serment.
Hélas soupirait la bergère
Que répondront nos parents
Comment ferons-nous
Nous n'avons pas d'argent
Pour nous marier
Dès le printemps ?
Étoile des neiges
Sèche tes beaux yeux
Le ciel protège
Les amoureux
Je pars en voyage
Pour qu'à mon retour
À tout jamais plus rien
N'empêche notre amour.
Alors il partit vers la ville
Et ramoneur il se fit
Sur tous les chemins
Dans le vent et la pluie
Comme un petit diable
Noir de suie.
Étoile des neiges
Sèche tes beaux yeux
Le ciel protège
Ton amoureux
Ne perds pas courage
Il te reviendra
Et tu seras bientôt
Encore entre ses bras.
Et quand les beaux jours refleurirent
Il s'en revint au hameau
Et sa fiancée
L'attendait tout là-haut
Parmi les clochettes
Des troupeaux.
Étoile des neiges
Tes garçons d'honneur
Vont en cortège
Portant des fleurs
Par un mariage
Finit mon histoire
De la bergère et de
son petit savoyard.
Le lion est mort ce soir
Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Et les hommes tranquille s'endorment
Le lion est mort ce soir
wiiiihihihi O Wimoweh (x2)
Tout est sage dans le village
Le lion est mort ce soir
Plus de rage, plus de carnage
Le lion est mort ce soir
wiiiihihihi oO Wimoweh O Wimoweh (x8)
L'indomptable, le redoutable
Le lion est mort ce soir
Viens ma belle, viens ma gazelle
Le lion est mort ce soir
wiiiihihihi O Wimoweh O Wimoweh (x8)
Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
Dans la jungle, terrible jungle
Le lion est mort ce soir
O Wimoweh O Wimoweh (x8)
Stewball
Il s´appelait Stewball.
C´était un cheval blanc.
Il était mon idole
Et moi, j´avais dix ans.
Notre pauvre père,
Pour acheter ce pur sang,
Avait mis dans l´affaire
Jusqu´à son dernier franc.
Il avait dans la tête
D´en faire un grand champion
Pour liquider nos dettes
Et payer la maison
Et croyait à sa chance.
Il engagea Stewball
Par un beau dimanche
Au grand prix de St-Paul.
"Je sais, dit mon père,
Que Stewball va gagner."
Mais, après la rivière,
Stewball est tombé.
Quand le vétérinaire,
D´un seul coup, l´acheva,
J´ai vu pleurer mon père
Pour la première fois.
Il s´appelait Stewball.
C´était un cheval blanc.
Il était mon idole
Et moi, j´avais dix ans.
Ecoute dans le vent (Combien de route)
Combien de routes un garçon doit-il faire
Avant qu'un homme il ne soit ?
Combien l'oiseau doit-il franchir de mers
Avant de s'éloigner du froid ?
Combien de morts un canon peut-il faire
Avant que l'on oublie sa voix ?
Eh bien mon ami
Ecoute dans le vent
Ecoute la réponse dans le vent.
Combien de fois doit-on lever les yeux
Avant que de voir le soleil ?
Combien d'oreilles faut-il aux malheureux
Avant d'écouter son pareil ?
Combien de pleurs faut-il à l'homme heureux
Avant que son cœur ne s'éveille ?
Eh bien mon ami
Ecoute dans le vent
Ecoute la réponse dans le vent.
Combien d'années faudra t-il à l'esclave
Avant d'avoir sa liberté ?
Combien de temps un soldat est-il brave
Avant de mourir oublié ?
Combien de mers franchira la colombe
Avant que nous vivions en paix ?
Eh bien mon ami
Ecoute dans le vent
Ecoute la réponse dans le vent
Ecoute, la réponse est dans le vent.
Les fiancés d'Auvergne
J’ai quitté mon cher pays
Mais j’ai laissé mon cœur,
Dans mon Auvergne jolie
Parmi les bois, les monts, les vallées et les fleurs.
Car je pense chaque jour à celle qui m’attend
Elle me garde son amour et nous nous marierons
Dés le prochain printemps.
Mais tous les fiancés d’Auvergne
Ne vivent pas simplement d’espoir.
Pour prendre aussi ma part de peine,
Je suis parti au hasard.
Réussir sa vie, n’est pas facile.
Il lui faut du courage et de la volonté.
Si je fais ma place dans la grand’ ville,
C’est pour avoir le droit de bâtir un foyer.
J’ai quitté mon cher pays
Mais j’ai laissé mon cœur,
Dans mon Auvergne jolie
Parmi les bois, les monts, les vallées et les fleurs.
Car je pense chaque jour à celle qui m’attend
Comme il est loin le retour, qu’elle est loin mon aimée,
Qu’il est loin le printemps.
Mais tous les fiancés d’Auvergne
N’aiment pas rester séparés longtemps.
Pour prendre aussi ma part de peine
Croyant mon cœur inconstant.
Il y a des filles qui sont jolies
Mais pour moi la plus belle c’est ma fiancée.
Et le plus doux rêve de toute ma vie,
C’est par un beau matin de la voir arriver.
Car c’est dans ses yeux mais oui,
Que j’ai laissé mon cœur
Et mon Auvergne jolie
Reviendra avec elle m’apporter sa douceur.
Nous pourrions rester ici, peut-être jusqu’au jour
D’aller finir notre vie en Auvergne jolie
Où naquit notre amour.
Au marche du palais
Aux marches du palais.
Aux marches du palais.
Y a une tant belle fille, Lonla,
Y a une tant belle fille.
Elle a tant d'amoureux.
Elle a tant d'amoureux.
Qu'elle ne sait lequel prendre, Lonla.
Qu'elle ne sait lequel prendre.
C'est un p'tit cordonnier.
C'est un p'tit cordonnier.
Qu'a z'eu la préférence, Lonla.
Qu'a z'eu la préférence.
C'est en la l'y chaussant.
C'est en la l'y chaussant.
Qu'il y fit sa demande, Lonla.
Qu'il y fit sa demande.
La belle si tu voulais.
La belle si tu voulais.
Nous dormirions ensemble, Lonla.
Nous dormirions ensemble.
Dans un grand lit carré.
Dans un grand lit carré.
Couvert de teille blanche, Lonla.
Couvert de teille blanche.
Aux quatre coins du lit.
Aux quatre coins du lit.
Un bouquet de pervenches, Lonla.
Un bouquet de pervenches.
Dans le mitan du lit.
Dans le mitan du lit.
La rivière est profonde, Lonla.
La rivière est profonde.
Tous les chevaux du Roi.
Tous les chevaux du Roi.
Pourraient y boire ensemble, Lonla.
Pourraient y boire ensemble.
Et nous y dormirions.
Et nous y dormirions.
Jusqu'à la fin du monde, Lonla.
Jusqu'à la fin du monde.