plan mildt 2009 2011 detaille - Inspection académique du Morbihan
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plan mildt 2009 2011 detaille - Inspection académique du Morbihan
PREFECTURE DU MORBIHAN DIRECTION DEPARTEMENTALE DES AFFAIRES SANITAIRES ET SOCIALES DU MORBIHAN Editorial Plan Mildt 2009-2011 S’inscrivant dans le cadre des orientations gouvernementales pour la période 2008-2011, ce nouveau plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies détermine les ambitions et les actions à mener pour répondre aux défis posés par conduites addictives en Morbihan. Nous le savons, les conduites addictives sont un véritable fléau pour la Bretagne. 17% des jeunes de 17 ans déclarent des ivresses régulières, ce qui nous place au premier rang des régions métropolitaines. Dans le même sens, l’usage régulier de cannabis concerne 14% des jeunes Bretons, contre 10,8% en moyenne au niveau national, ce qui nous vaut à nouveau la première place. Enfin, le tabagisme concerne 39% de la population régionale contre 33% de la population française. Les conséquences sociétales de ces comportements addictifs sont dramatiques sur plusieurs plans : - En termes de santé publique : la Bretagne est la deuxième région métropolitaine pour les décès prématurés (avant 65 ans) par alcoolisme et cirrhose du foie. Et les effets de la consommation de drogues illicites sur la santé mentale sont une réalité connue des professionnels mais encore insuffisamment évaluée. - En termes de sécurité publique : selon une étude nationale menée en 2006, 25% des auteurs d’agressions hors milieu familial avaient consommé de l’alcool dans les deux heures précédant l’agression. Ce chiffre passe à 35% pour les agressions dans la familles et à 40% pour les personnes ayant participé à une bagarre dans un lieu public. Par ailleurs, 32% des destructions intentionnelles et 20% des vols ont été commis par des personnes ayant consommé de l’alcool. Enfin, le trafic de stupéfiants provoque également une économie souterraine et de nombreux actes de violence. - En termes de sécurité routière : en Morbihan, la consommation d’alcool et/ou de stupéfiants est en cause dans 36,8% des accidents mortels de la circulation, soit nettement plus que la moyenne nationale (29,2%). Face à cette problématique aux facettes multiples, c’est une réponse globale qu’il convient d’apporter, en articulant étroitement des actions de prévention, de soin, de réduction des risques, de lutte contre les trafics illicites, le tout en s’appuyant sur l’ensemble du corpus législatif. Dans la lignée du plan gouvernemental, ce plan départemental de prévention des conduites addictives et de lutte contre les drogues et toxicomanies est ambitieux. Sans faire l’inventaire des actions, il convient de mettre en avant quelques mesures innovantes: - le précédent plan avait pour objectif que tous les jeunes du Morbihan bénéficient au moins une fois dans leur scolarité d’une action de prévention sur les drogues et dépendances. Cet objectif est atteint. Désormais, il s’agit d’aller au-delà de ces actions ponctuelles en construisant un véritable parcours santé/addictions selon une logique de continuum éducatif. La mise en place de ce parcours éducatif tout au long de la scolarité et, plus largement, de la formation initiale, sera également Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 2 l’occasion d’expérimenter des techniques de prévention et des méthodes pédagogiques nouvelles. - Le plan national invite à conforter les adultes dans leur rôle de prescripteurs. Les élus locaux ont un rôle fondamental à jouer en ce domaine. Le réseau d’élus référents mis en place dans le cadre du précédent plan entre désormais dans une phase opérationnelle. L’animation de ce réseau doit permettre une mobilisation des acteurs de la prévention au plus près du terrain. Le nouveau plan vise également à responsabiliser les parents dans leur rôle éducatif lorsque des ivresses sont détectées en milieu scolaire, hospitalier ou sur la voie publique. Plusieurs actions vont dans ce sens et, au-delà de la responsabilisation, s’inscrivent dans une logique d’aide à la parentalité. - Les addictions représentent également un risque professionnel. Le nouveau plan vise à faire rentrer les problématiques de prévention au sein de l’entreprise par tous les moyens: sensibilisation des chefs d’entreprise, comités d’hygiène et de sécurité, médecine du travail. - La prévention et la lutte contre le trafic en milieu festif seront renforcées par l’extension du champ de la charte de la qualité de la fête développée dans le cadre de la politique de sécurité routière, par l’expérimentation de la prévention de rue et par un renforcement des contrôles ciblés. - Le plan alcool, destiné à maîtriser l’offre de boissons alcoolisées, les nuisances associées à la consommation d’alcool et à faire appliquer la nouvelle réglementation relative à l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs sera mis en oeuvre pendant toute l’année 2010. - L’assurance maladie s’impliquera dans le financement des mesures alternatives aux poursuites et des obligations de soins prononcées par la justice dans le cadre d’une nouvelle convention Santé-Justice. Au-delà de ces nouveautés, le nouveau plan pérennise des actions de long terme lancées dans le cadre des exercices précédents. Nous savons en effet que la prévention est une démarche au long cours. Il s’articule également avec le schéma régional en addictologie, dont la mise en oeuvre sera portée par la nouvelle agence régionale de santé (ARS). Fruit d’une démarche de concertation qui a duré plusieurs mois et rassemblé plus d’une centaine d’acteurs de la prévention, du soin et de l’application de la loi, ce plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies sera mis en oeuvre jusqu’à fin 2011. Sa méthode d’élaboration, associant les publics cibles (parents d’élèves, usagers de drogues en cure) et les principaux acteurs publics et associatifs est originale. Ses objectifs sont ambitieux. Mais cette ambition est à la hauteur des défis que nous avons à relever. François Philizot préfet du Morbihan Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 3 TABLE DES MATIERES PARTIE I _________________________________________________________________ 6 PREAMBULE _____________________________________________________________ 6 I.1. Le Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011 ______________ 7 I.2. Démarche commune aux quatre départements bretons _____________________________________ 7 I.3. Le plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et les toxicomanies : rôle, méthode d’élaboration_____________________________________________________________ 8 I.4. Modalités de suivi du plan départemental _______________________________________________ 9 PARTIE II _______________________________________________________________ 10 CONTEXTE ______________________________________________________________ 10 II.1. Les concepts utilisés en addictologie _________________________________________________ II.2. Les addictions en France __________________________________________________________ II.3. Les addictions en Bretagne ________________________________________________________ II.4. Généralités sur le département (superficie, démographie…) _______________________________ II.5. Les addictions en Morbihan________________________________________________________ II.6. Besoins et attentes des acteurs du département _________________________________________ II.7. Le bilan du programme départemental de prévention des addictions dans le Morbihan 2005-2008 _ II.8. En synthèse ____________________________________________________________________ 11 12 13 19 20 23 25 28 PARTIE III_______________________________________________________________ 29 AXES ET OBJECTIFS _____________________________________________________ 29 AXE : PREVENIR, COMMUNIQUER, INFORMER _______________________________ 30 Objectif principal I. Diminuer l’alcoolisation excessive des jeunes et retarder l’expérimentation des substances psychoactives______________________________________________________________ 33 Objectif principal II : renforcer le rôle des adultes dans l’éducation et la prévention ________________ 39 Objectif principal III : diminuer les consommations de substances psychoactives et réduire les risques dans le milieu du travail___________________________________________________________________ 41 Objectif principal IV : réduire les conduites à risque et les conduites dopantes en milieu sportif, culturel, de loisir et dans la cité __________________________________________________________________ 44 AXE : APPLIQUER LA LOI ___________________________________________________ 48 Objectif principal V : Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation et d’intervention innovants ______________________________________________________________ 48 Objectif principal VI : communiquer sur la nouvelle législation concernant la vente d’alcool aux mineurs et s’assurer de son application __________________________________________________________ 49 Objectif principal VII : Améliorer la gestion du volet patrimonial des enquêtes portant sur le trafic de stupéfiants _________________________________________________________________________ 52 Objectif principal VIII. Mieux sanctionner les infractions liées a l’usage ________________________ 53 AXE : COORDONNER LES ACTIONS SANTE JUSTICE __________________________ 54 Objectif principal IX. Elaborer une nouvelle convention santé-justice et un programme d’actions _____ 54 Objectif principal X : Construire un bilan annuel conjoint pour l’ensemble des partenaires __________ 55 Objectif principal XI : Renforcer et harmoniser la mise en œuvre de la convention santé-justice au sein des deux juridictions ____________________________________________________________________ 55 PARTIE IV _______________________________________________________________ 57 FICHES ACTION _________________________________________________________ 57 PARTIE V_______________________________________________________________ 146 ANNEXES ______________________________________________________________ 146 Annexe 1. Programmes et dispositifs en lien avec le plan MILDT _____________________________ 147 Annexe 2. Liste des acteurs consultés / composition des groupes de travail ______________________ 150 Annexe 3. Traitement et analyse de l’enquête sur la prévention à destination des (ex)usagers et des patients de centres de soins et d’hospitalisation en addictologie _____________________________________ 153 Annexe 4. Tableau récapitulatif des actions ______________________________________________ 178 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 4 Axe : Prévenir, communiquer, informer _________________________________________________ 179 V. Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation et d’intervention innovants _________________________________________________________________________ 185 VI. Communiquer sur la nouvelle législation concernant la vente d’alcool aux mineurs et s’assurer de son application ________________________________________________________________________ 185 VIII. Mieux sanctionner les infractions liées a l’usage ______________________________________ 185 IX. Elaborer une nouvelle convention santé-justice et un programme d’actions___________________ 186 Annexe 5 : Liste des promoteurs participant à la mise en œuvre d’actions _______________________ 187 Annexe 6. Index des fiches actions _____________________________________________________ 189 Annexe 7. Sigles ___________________________________________________________________ 195 Annexe 8. Glossaire_________________________________________________________________ 196 Annexe 9. Bibliographie _____________________________________________________________ 201 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 5 PARTIE I PREAMBULE Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 6 I.1. Le Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011 Coordonné par la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), le plan gouvernemental du lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011 « s’est fixé l’horizon 2011 pour faire reculer les consommations de drogues illicites et les consommations excessives d’alcool en France. (…) Le plan prévoit de mieux prévenir les entrées en consommation et les usages des produits illicites, ainsi que les abus d’alcool, en ciblant particulièrement les jeunes et en mobilisant les adultes qui les entourent. Il élargit le registre de la prévention aux mesures pouvant avoir un effet dissuasif sur les consommations : renforcement de la confiance des adultes dans leur légitimité éducative via notamment une campagne d’information, mise en place de stages de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants, réduction de l’offre d’alcool aux mineurs. Le plan prévoit également de conduire une action plus résolue pour diminuer l’offre des produits (…). Par ailleurs, le plan diversifie le dispositif de prise en charge sanitaire et sociale des addictions, en ciblant les populations exposées et vulnérables, en mettant l’accent sur la recherche afin d’apporter des réponses thérapeutiques aux addictions, en développant des études nouvelles et en poursuivant la politique de réduction des risques.»1 ». Le plan gouvernemental propose 49 fiches actions thématiques organisées autour de cinq grands axes de politiques publiques : 1. 2. 3. 4. 5. Prévention communication, information. Application de la loi. Soins, insertion sociale, réduction des risques. Formation, observation, recherche. International. I.2. Démarche commune aux quatre départements bretons Si le plan gouvernemental 2008-2011 propose les grandes lignes de l’action publique en matière de lutte contre les drogues et les toxicomanies, il est demandé à chaque département français de « concevoir et coordonner de véritables plans interministériels départementaux déclinant les orientations nationales du plan 2008/2011 en tenant compte des caractéristiques locales »2. Jusqu’à présent, les quatre départements bretons (Ille et Vilaine, Côtes d’Armor, Finistère et Morbihan) élaboraient leurs plans de manière indépendante, et ce malgré une volonté forte de travailler en commun à échelle régionale de manière à mutualiser les travaux des uns et des autres. A l’occasion de l’élaboration des nouveaux plans, les chefs de projet MILDT des quatre départements bretons ont donc sollicité le Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD) Bretagne pour animer un travail de concertation interdépartemental. Il a été demandé au CIRDD de contribuer à l’élaboration d’une trame commune destinée à faciliter la rédaction des futurs plans départementaux. L’objectif de ce travail était de proposer une déclinaison 1 Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011, La documentation Française, Collection des rapports officiels, Rapport au Premier Ministre, Paris, Juillet 2008, 111 pages. http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/084000436/0000.pdf (dernière consultation 29 mai 2009). 2 Note à l’attention de Mesdames et Messieurs les chefs de projet chargés de la lutte contre la drogue et la toxicomanie, Etienne Apaire, 18 septembre 2008 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 7 du plan gouvernemental au regard des caractéristiques propres à la région bretonne, de manière à permettre à chaque département de bénéficier d’une trame de plan plus proche de la réalité locale. Pour ce faire, le CIRDD a travaillé en étroite collaboration avec les Médecins Inspecteurs de Santé Publique / coordinateurs MILDT des quatre Directions Départementales des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), ainsi qu’avec différentes instances départementales de pilotage MILDT. Il est ressorti de ces travaux une trame régionale à partir de laquelle chaque département a élaboré son propre plan en excluant d’aborder au sein de ce plan les objectifs concernant la prise en charge et la réduction des risques (abordées au sein du schéma régional médico-social d’addictologie). I.3. Le plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et les toxicomanies : rôle, méthode d’élaboration La mise en œuvre de la politique nationale définie par la MILDT est organisée au niveau départemental par le chef de projet MILDT, directeur de Cabinet du Préfet, dont le rôle est de coordonner l’action interministérielle de l’Etat en ce domaine et de l’articuler avec les dynamiques locales. Le plan départemental a pour objectif de constituer le cadre général de la politique en matière de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies en Morbihan, cadre auquel chaque institution et partenaire peut se référer et contribuer, pour mieux prévenir les addictions et lutter contre les drogues et leurs conséquences sanitaires, sociales, sécuritaires ou judiciaires. Les fiches actions précisent les actions concrètes à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs. Ce document a été construit comme une déclinaison territoriale du plan gouvernemental 2008-2011 à partir d’une réflexion partagée entre les partenaires du département. Les étapes suivantes ont été validées en Comité de pilotage (COPIL) MILDT le 31 mars : • • • • • • • • • • • 3 Un bilan du programme de prévention des addictions en Morbihan 2005-2008 a été réalisé3 Trois axes prioritaires de travail ont été retenus : la prévention, le respect de la loi, la coordination santé-justice. Une enquête auprès des institutions membres du COPIL MILDT pour classer les objectifs nationaux par priorités et proposer des projets d’actions. L’axe prévention a été coordonné par le docteur Tual, médecin inspecteur de santé publique de la DDASS, avec l’appui de monsieur Jégousse, conseiller méthodologique de Douar Nevez. L’axe respect de la loi a été piloté par monsieur Devouge, directeur de Cabinet L’axe santé-justice a été confié aux procureurs de Vannes et de Lorient Une enquête sur la prévention et l’accès aux soins auprès de patients des centres de soins et d’hospitalisation en addictologie (4 focus groupes et 69 questionnaires). Une journée de travail en 5 ateliers concernant l’axe prévention associant 70 personnes et 50 institutions ou organismes, le 7 mai 2009. Une validation des objectifs pour les 3 axes prévention, respect de la loi, coordination santé-justice, en COPIL MILDT restreint le 10 juillet 2009. Une consultation écrite sur un document de travail en septembre 2009. Une validation en COPIL MILDT le 4 décembre 2009 Cf page 26 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 8 I.4. Modalités de suivi du plan départemental Chaque institution, chaque organisme ou association intervenant dans le champ de la lutte contre la drogue ou la toxicomanie et la prévention des conduites addictives doivent pouvoir se référer à ce plan et contribuer, selon ses missions et spécificités, à sa réussite. Le Comité de pilotage MILDT sera réuni au moins une fois par an pour faire le bilan des actions menées au regard des objectifs, faire le point sur l’évolution de la situation au plan épidémiologique et du point de vue des acteurs, et proposer des ajustements du plan si nécessaire. Des réunions intermédiaires du comité de pilotage MILDT restreint seront organisées en tant que de besoin pour suivre la mise en œuvre du plan et valider de nouveaux projets. Des indicateurs de suivi du plan seront élaborés d’ici fin 2009, par les 3 autres départements bretons avec l’appui du CIRDD, et annexés au plan ; ils seront présentés annuellement au COPIL MILDT ainsi qu’un bilan financier. Les échanges entre les quatre départements bretons seront renforcés. Une coordination sera mise en place avec la future Agence Régionale de Santé. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 9 PARTIE II CONTEXTE Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 10 II.1. Les concepts utilisés en addictologie4 Selon les classifications internationales des maladies, « on peut individualiser trois grands types de comportement dans la consommation de substances psychoactives – et ce, quelle que soit la substance concernée - : l’usage, l’abus (ou usage nocif) et la dépendance »5. L'usage est caractérisé par la consommation de substances psychoactives n'entraînant ni complications somatiques ni dommages sociaux ou sanitaires. Le caractère illicite de la substance consommée ne saurait être pris comme critère de pathologie. Les complications de l’usage simple de substances illicites peuvent être d’ordre pénal ou social. Par exemple, une consommation d’un verre d’alcool de façon irrégulière ou l’expérimentation d’un joint font partie de ce qui est appelé l’usage. Dans certaines circonstances, la consommation, même socialement réglée, est susceptible d’entraîner des dommages. On parle alors d’usage à risque, déterminé d’une part par les propriétés pharmacologiques du produit (par exemple lors de troubles psychiatriques aigus et réversibles après une consommation d’hallucinogène), d’autre part par les modalités de la consommation (trois verres d’alcool avant la conduite automobile, un verre pendant des tâches professionnelles ou pendant la grossesse…). L'abus (DSM) ou l'usage nocif (CIM6) est caractérisé par une consommation répétée induisant des dommages dans les domaines somatiques, psychoaffectifs ou sociaux, soit pour le sujet lui-même, soit pour son environnement proche ou à distance, les autres, la société. Le caractère pathologique de cette consommation est donc défini à la fois par la répétition de la consommation et par la constatation de dommages induits. Cette définition ne fait pas davantage référence au caractère licite ou illicite des produits. Une ivresse (avec par exemple des « trous noirs », des dommages gastriques…) ou une consommation répétée de cannabis (avec par exemple une démotivation scolaire, une baisse de la productivité) - sans forcément en être dépendants physiquement ou psychologiquement entrent dans ce cadre. La dépendance est un état de sujétion à l’usage d’un produit psychoactif dont la suppression induit un malaise psychique, voire physique, inclinant le sujet devenu dépendant à pérenniser sa consommation. L’arrêt de la prise de produit (ou sevrage) entraîne un état particulier, le manque, dont les signes peuvent être d’ordre physique et/ou psychique. La personne alcoolo-dépendante qui consomme dès le réveil en est l’exemple le plus connu. Les conduites addictives peuvent concerner la consommation de substances psychoactives (qui agissent au niveau cérébral), ou des comportements addictifs sans produits, par exemple l’addiction aux jeux d’argent, l’addiction au sexe, au sport et même au travail… L’évolution d’un usage « simple » à un usage à risque, voire un usage nocif ou une dépendance n’est pas automatique et ne suit pas forcément ces différentes étapes ; il existe des facteurs inhérents aux produits (pouvoir toxicomanogène par exemple)7, mais également des facteurs de variabilité individuels (biologiques, génétiques, psychiatriques…) et 4 Extrait du Schéma Régional Médico-social d’addictologie de la Région Bretagne (SROS Bretagne 2009-2011). Les pratiques addictives : usage, usage nocif et dépendance aux substances psychoactives, Reynaud M., Parquet P.J., Lagrue G., 1999 6 ème CIM 10 : classification internationale des maladies – 10 révision de l’OMS. DSM : classification américaine… 7 Cf. Problèmes posés par la dangerosité des drogues - Rapport du professeur Bernard Roques au secrétaire d'État à la santé - Mai 1998.Synthèse en ligne http://pagesperso-orange.fr/felina/doc/drogues/roques.htm 5 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 11 environnementaux (sociaux, familiaux, socio-culturels…)8. Les recherches dans ce domaine se poursuivent et font évoluer la compréhension et les pistes d’actions. A ces facteurs de risque sont opposés des facteurs de protection9 qui permettent d’éviter des consommations problématiques et que les actions de prévention doivent développer : - la capacité de résoudre les problèmes - les compétences sociales - l’estime de soi - un soutien familial adapté - des compétences scolaires. II.2. Les addictions en France La baisse du nombre d’usagers de produits illicites et de personnes ayant une consommation problématique d’alcool d’ici à 2011 constitue l’objectif central du plan gouvernemental. Plus précisément, les défis jugés prioritaires au niveau national sont les suivants : - les taux élevés de consommation de cannabis - le développement de la consommation de cocaïne mais aussi d’ecstasy - les conséquences sanitaires et d’ordre public des nouvelles tendances de consommation d’alcool chez les jeunes publics - l’économie souterraine liée au trafic de substances illicites et de tabac. Ainsi que le signale le plan national, « dans les vingt dernières années, la prise en charge sanitaire des usagers de drogues, d’alcool et de tabac s’est considérablement développée, avec la mise en place de structures d’accueil et de soins et la formation de professionnels dédiés. Parallèlement, la politique de réduction des risques mise en place à la fin des années 1980 avec la mise en vente libre de seringues puis l’accès aux traitements de substitution aux opiacés a permis d’éviter un grand nombre de décès par surdoses et de contaminations par le VIH chez les usagers de drogues injectables. En favorisant l’accès aux soins des usagers de drogues illicites, l’inscription de cette politique dans la loi de santé publique de 2004 a indéniablement contribué à l’amélioration durable de leur état de santé. Durant ces dernières années, la perception de la dangerosité de certains produits comme le cannabis ou le tabac s’est notablement accrue, ainsi que l’appréhension des risques induits pour la santé et pour la collectivité. L’usage d’héroïne a même diminué avec la diffusion des traitements de substitution, tout comme celui du tabac, sous l’action conjointe des taxes, de l’interdiction totale de fumer dans les lieux publics et de convivialité et de la politique d’aide au sevrage. Mais les usages des autres drogues illicites et les abus d’alcool se sont maintenus à un niveau élevé, quand ils n’ont pas connu une hausse significative. Ainsi, on dénombre à ce jour 1,2 million d’usagers réguliers de cannabis dont 550 000 quotidiens, dont la plupart s’exposent à des problèmes sanitaires, relationnels, scolaires ou professionnels. Par ailleurs, la hausse du nombre d’usagers de cocaïne – qui ont doublé en quelques années à l’instar des consommateurs d’ecstasy –, risque de poser des problèmes de prise en charge sanitaire et des troubles à l’ordre public. 8 Cf. Dr Dan VELEA, identification des comportements toxicomanogènes et les facteurs de risque et vulnérabilité, www.psydoc-france.fr/toxicomanies/Textes/compconso.ppt 9 op.cité Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 12 Enfin, l’alcool, dont la consommation moyenne a pourtant baissé, fait l’objet de consommations problématiques, au moins ponctuellement, chez plus d’un tiers des adultes. Fait préoccupant, les ivresses répétées chez les jeunes se multiplient ces dernières années, induisant une série de complications parfois très graves (comas, violences, accidents de la route, difficultés d’apprentissage scolaire, dépendances…). Le coût pour la collectivité des conséquences de ces usages de drogues et de ces abus d’alcool est très important qu’il s’agisse bien évidemment des dépenses occasionnées en matière de soins ou de celles rendues nécessaires pour lutter contre les troubles liés à ces consommations en matière d’ordre et de tranquillité publics. Ces hausses de consommation sont observées dans de nombreux pays européens et ne sont pas l’apanage exclusif de notre pays. Il n’en reste pas moins vrai que dans le cas de la France, la politique publique menée ces dernières années n’a pas réussi à faire diminuer sensiblement l’usage de drogues, exception faite de l’héroïne. » II.3. Les addictions en Bretagne10 II.3.1. Les indicateurs de consommation Les indicateurs utilisés : L’expérimentation désigne le fait de déclarer avoir déjà pris un produit au cours de sa vie, quel que soit le nombre de consommations. L’usage récent désigne l’usage au cours des 30 derniers jours. L’usage régulier désigne le fait de déclarer avoir pris au moins dix fois un produit au cours des trente derniers jours. L’usage quotidien désigne le fait d’avoir pris un produit quotidiennement au cours des trente derniers jours. L’ivresse régulière désigne le fait d’avoir été ivre au moins dix fois au cours des douze derniers mois. L’ivresse répétée désigne le fait d’avoir été ivre au moins trois fois durant les douze derniers mois. 10 Source : Etat des lieux des phénomènes liés aux drogues et dépendances en Bretagne, tableau de bord 2007, CIRDD Bretagne, ORSB, DRASS de Bretagne. Cet état des lieux regroupe l’ensemble des études présentant des données sur le phénomène (OFDT, ORS, INPES, CIRDD Bretagne…). Pour connaître la source précise de chacune des données présentées dans le présent document, le lecteur pourra se référer à la synthèse du tableau de bord, disponible sur Internet : http://www.cirdd-bretagne.fr/fileadmin/documents/rapports/Synthese_TBord_2007.pdf (dernière consultation 28 août 2009). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 13 L’alcool : la Bretagne, une région caractérisée par une pratique de l’ivresse plus importante Quelle que soit la tranche d’âge concernée, la Bretagne se distingue des autres régions de France par une pratique de l’ivresse (au cours de la vie, de l’année, répétée et régulière) nettement plus élevée. Cette tendance se retrouve aussi bien dans la population générale que chez les plus jeunes. Ainsi, à 17 ans, 23 % des jeunes bretons déclarent des ivresses régulières, contre 9,7 % au niveau national. L’âge moyen déclaré de la première ivresse est légèrement plus précoce en Bretagne (14,9 ans) que le reste du pays (15,1 ans). Par ailleurs, les jeunes bretons se caractérisent par d’importantes pratiques à risque et notamment la conduite d’un deux roues sous l’emprise de l’alcool ou encore la consommation d’au moins 5 verres en une même occasion. Entre 2002 et 2005, on assiste à une diminution des usagers réguliers d’alcool chez les jeunes (12 % en 2005 vs 15 % en 2002/2003). Cependant, au cours de la même période, les taux d’ivresse (au cours de la vie, au cours de l’année, ivresses répétées et ivresses régulières) connaissent des augmentations. Le cannabis : un fort taux d’expérimentateurs déclaré en Bretagne Le cannabis est la drogue la plus consommée parmi l’ensemble des substances illicites chez les 15-75 ans, avec 30,6 % d’expérimentateurs et 8,6 % d’usagers actuels. La Bretagne est une des régions de France où ce produit est le plus consommé parmi les jeunes de 17 ans: l’usage régulier est de 14 % en Bretagne contre 10,8 % en moyenne des régions françaises. Entre 2002/2003 et 2005, aucune différence n’est observée concernant la consommation de cannabis. Dans notre région, il existe 19 lieux de consultations cannabis. Sur la période de mars 2005 à mai 2007, chacune de ces structures a reçu en moyenne 16 personnes par mois (17,6 au niveau national). Parmi ces dernières, 83,8 % sont des consommateurs (75,2 % en France), 15,6 % sont des parents (19,1 % au niveau national). Le tabac : une consommation plus importante en Bretagne que dans les autres régions françaises La Bretagne a longtemps affiché des consommations de tabac plus faibles que sur le reste du territoire. Mais ce comportement tend à évoluer : ainsi les plus jeunes (notamment les jeunes de 17 ans) affichent un profil tabagique (expérimentation et usage quotidien) supérieur à celui observé sur le reste du territoire métropolitain, sans distinction entre les sexes. Même si l’usage quotidien de tabac chez les jeunes bretons semble être en diminution, le niveau de consommation demeure encore bien supérieur à la moyenne des autres régions de France (39 % contre 33 %). L’âge moyen de l’expérimentation est de 13 ans et le passage à la consommation quotidienne se fait avant 14 ans et demi. Poly-consommation : une association fréquente d’alcool et de tabac Près de 8 % des étudiants déclarent une poly-consommation régulière (usage régulier au cours des 30 derniers jours d’au moins deux produits). Ce comportement est principalement masculin : 12 % des garçons (5 % des filles) déclarent ce type de pratique. La plupart du temps, c’est le duo alcool/tabac qui apparaît comme le plus répandu, suivi du duo tabac/cannabis. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 14 Les autres produits illicites : un usage marginal mais qui demeure chez les jeunes plus important en Bretagne que dans d’autres régions de France Les expérimentations des substances illicites se révèlent supérieures en Bretagne à la moyenne française : l’expérimentation d’ecstasy, de champignons hallucinogènes et de cocaïne est près de deux fois supérieure en Bretagne. Sur l’année 2006, l’héroïne et la cocaïne semblent être en hausse dans la région tant en terme d’accessibilité que de consommation. L’augmentation des quantités et produits saisis par les forces de sécurité de 2006 à 2009 laisse à penser que cette hausse se poursuit. Les médicaments psychotropes : une consommation plus féminine La Bretagne se classe aussi parmi les régions à forte consommation de médicaments psychotropes (2ème rang pour les hommes et 4ème rang pour les femmes). Chez les jeunes, les niveaux d’expérimentation et d’usage au cours du mois de médicaments psychotropes sont dans la moyenne nationale. Ces consommations sont plutôt féminines. La proportion d’utilisateurs de médicaments semble stable sur la période 2001-2007 ; elle concerne 1 jeune sur 10. Les traitements de substitution : un effet de rattrapage par rapport au niveau moyen national La Bretagne est une des régions de France où le nombre de boîtes de Subutex® vendues pour 100 habitants de 20 à 39 ans est le plus faible (en dessous de 20 boîtes). L’estimation du nombre moyen d’usagers sous Subutex® réalisée à partir des ventes, montre une progression au fil des ans. Il en est de même pour la Méthadone®, pour laquelle on observe une augmentation du nombre d’usagers depuis 2002. Les addictions chez les détenus La prévalence de la consommation de substances psychoactives chez les détenus est particulièrement élevée : selon une enquête du ministère de la santé, réalisée auprès des entrants en détention en 2003 : • 31% des entrants en prison déclarent une consommation excessive d’alcool • 78 % déclarent fumer du tabac quotidiennement et 15 % plus de 20 cigarettes par jour • 33% des entrants en détention déclarent une consommation régulière prolongée de drogues illicites au cours des 12 mois précédant l’incarcération et près d’un entrant sur 5 cumule l’usage d’au moins 2 substances psychoactives. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 15 II.3.2. Les conséquences des consommations Violence et alcool De nombreuses études montrent que l’alcool est la substance psycho-active la plus fréquemment associée aux actes de violence. Une enquête épidémiologique menée en 2006 à Grenoble a montré que11 : - 40 % des sujets ayant participé à une bagarre dans un lieu public avaient consommé de l’alcool dans les deux heures qui précédaient - 25 % des auteurs d’agressions ayant eu lieu hors de la famille avaient consommé de l’alcool dans les deux heures qui précédaient - 35 % des auteurs d’agressions dans la famille avaient consommé de l’alcool dans les deux heures qui précédaient - En ce qui concerne d’autres formes de délinquance, 32 % des destructions intentionnelles avaient été précédées d’une consommation d’alcool. Concernant les vols, l’alcool avait été consommé dans 20 % des cas. Les dépistages d’alcoolémie au volant Globalement, concernant les dépistages d’alcoolémie en Bretagne, on observe une tendance à la hausse au fil des années (2004-2007) du nombre de dépistages réalisés, ce quel que soit le département (plus 50 % environ pour chacun des départements). Le pourcentage de dépistages positifs est quant à lui relativement stable sur cette même période (2,8 %). Accidentologie et ivresses publiques manifestes En Bretagne, la part du facteur « alcool » est stable dans les accidents mortels de la circulation pour la période 2003-2007. Rapporté à l’ensemble des accidents mortels à taux d’alcoolémie connu, soit 855, le pourcentage d’accidents mortels avec alcool est de 33,6 % sur cette période, pour une moyenne française de 29,2 %. En 2007, 54 personnes sont décédées, en Bretagne, dans un accident de la route impliquant de l’alcool, dont 15 dans le Morbihan. Parallèlement, une hausse significative du nombre d’interpellations pour ivresse sur la voie publique est à souligner en Bretagne. En 2006, 6594 personnes (soit 34,2 personnes / 10 000 habitants) ont été interpellées en Bretagne pour ivresse sur la voie publique. Cela représente une augmentation de 93,2 % par rapport à 2002 (tandis qu’au niveau français, cette augmentation est de 7,4 %). 11 BEGUE L. & al, Etude VAMM1- Etude Evaluative sur les Relations entre Violence et Alcool, Institut Universitaire de France / Université Pierre Mendès-France, Grenoble http://www.sante-jeunessesports.gouv.fr/IMG//pdf/DPAlcoolViolence.pdf Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 16 Les indicateurs de mortalité tous âges Mortalité liée au tabac Le tabac est un facteur de risque de mortalité à travers trois grandes causes de décès (cancers de la trachée, des bronches et des poumons, cardiopathies ischémiques, bronchites chroniques et maladies pulmonaires obstructives). En 2005, ces trois causes de décès ont entraîné 4651 décès dans la région, dont 1151 dans le Morbihan. La Bretagne est en situation de surmortalité par rapport à la moyenne française par cardiopathie ischémique et broncho-pneumopathie obstructive. La mortalité par cancer de la trachée, des bronches et du poumon, inférieure à la moyenne nationale, est stable chez les hommes mais continue à progresser chez les femmes. Mortalité liée à l’alcool Concernant la mortalité liée à l’alcool (cancers de l’œsophage et des VADS, cirrhose alcoolique, abus d’alcool y compris psychose alcoolique), la Bretagne est en situation de surmortalité par rapport à la moyenne nationale même si l’écart tend à diminuer. En 2005, ces trois causes de décès les plus directement liées à l’alcool ont entraîné 1439 décès dans la région, dont 355 dans le Morbihan. Les indicateurs de mortalité prématurée Mortalité prématurée liée au tabac Pour les trois causes principales liées au tabagisme, la mortalité prématurée, sur la période 1994-2004, a évolué de manière similaire en Bretagne et en France à partir d’un niveau de mortalité prématurée identique. Cette mortalité a diminué chez les hommes. A l’inverse, chez les femmes, elle augmente de 8,9 décès à 11,1 décès pour 100 000 femmes de moins de 65 ans. Mortalité prématurée liée à l’alcool Pour les trois causes principales de mortalité liées à l’alcoolisation chronique, la mortalité prématurée a diminué sur la période 1994-2004, en Bretagne comme en France. Cependant, malgré une baisse plus importante, la Bretagne demeure en situation de surmortalité : 47 décès pour 100 000 hommes de moins de 65 ans en Bretagne contre 32 pour 100 000 en moyenne française et 9,1 décès pour 100 000 femmes de moins de 65 ans en Bretagne contre 7,8 en moyenne française. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 17 Consommations de substances psychoactives chez les jeunes Bretons Données clefs Tabac ème La Bretagne se situe en 3 position pour la consommation de tabac chez les jeunes de 17 ans. ⇒ 80 % des jeunes bretons de 17 ans ont expérimenté le tabac (72,2 % en France). ⇒ 39 % des jeunes de 17 ans déclarent fumer quotidiennement (33 % en France). ⇒ Age moyen de la première cigarette : 13,5 ans ⇒ En comparaison avec l'enquête 2002/2003, le tabagisme quotidien a nettement diminué. Alcool Que l’on considère les taux d’ivresse au cours de la vie au cours de l’année, les ivresses répétées ou les ivresses régulières, les jeunes bretons sont plus nombreux à déclarer ce type de pratiques que leurs homologues du reste du pays. A 17 ans : ⇒ 87 % des jeunes bretons ont expérimenté l’alcool (78,7 % en France). ⇒ 12 % des jeunes bretons ont un usage régulier d’alcool (12 % en France). ⇒ 23 % des jeunes bretons déclarent une pratique d’ivresses régulières (9,7 % en France) ⇒ 48 % des jeunes bretons déclarent des ivresses répétées (26 % en France). L’âge moyen déclaré de la première ivresse est légèrement plus précoce en Bretagne (14,9 ans) que le reste du pays (15,1 ans). ⇒ Par rapport au niveau enregistré en 2002/2003, l’usage régulier semble avoir diminué. Cependant le niveau des ivresses répétées a nettement augmenté. Cannabis Le cannabis s’avère très diffusé en Bretagne parmi les jeunes de 17 ans. ⇒ Age moyen du premier « joint » en Bretagne : 15 ans. ⇒ 64 % des jeunes bretons ont expérimenté le cannabis (49,4 % en France) ⇒ 14 % des jeunes bretons consomment régulièrement du cannabis (10,8 % en France ⇒ 6 % des jeunes bretons consomment quotidiennement du cannabis (5,5 % en France). Autres substances illicites Bien que le niveau d’expérimentation des autres substances illicites soit faible, il se révèle systématiquement supérieur à celui mesuré sur le reste de la métropole. Ainsi, à 17 ans : ⇒ 1 % des jeunes bretons ont expérimenté l’héroïne (0,7 % en France) ⇒ 4 % des jeunes bretons ont expérimenté la cocaïne 2,5 % en France) ⇒ 6 % des jeunes bretons ont expérimenté les champignons hallucinogènes (3,7 % en France) ⇒ 7 % des jeunes bretons ont expérimenté le poppers (5,5 % en France). Médicaments psychotropes Le niveau d’expérimentation (21 %) et l’usage au cours du mois (8 %) de médicaments psychotropes sont proches de la moyenne nationale. Par rapport aux jeunes garçons, les adolescentes se révèlent plus expérimentatrices (11 % contre 30 %) et consommatrices (4 % contre 12 %) de médicaments psychotropes. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 18 II.4. Généralités sur le département (superficie, démographie…) Situé au sud de la Bretagne, le département du Morbihan tient son nom de sa petite mer intérieure, Mor bihan en Breton. Il représente, avec 6 823 km², le quart de la superficie régionale. Le Morbihan compte 694 821 habitants au premier janvier 2006, soit 22,5 % de la population bretonne.12 En 2006, la densité moyenne du département avoisinait 102 habitants au km² (contre 114 pour la Bretagne)13. Cette moyenne masque un fort contraste entre les 56 communes littorales (riveraines de l'Océan Atlantique et des estuaires) très peuplées, et l'intérieur du département, rural et peu dense. Cette concentration augmente encore dans les communes littorales en pleine saison touristique.14 Le Morbihan est composé de 261 communes, dont seulement 7 comptent plus de 10 000 habitants. Les principales villes du Morbihan sont situées sur la côte La progression de l'habitat périurbain et touristique a progressivement constitué un espace urbanisé tout le long du littoral, de Vannes à Quimperlé en passant par Lorient, délimité par la RN 165. Le Morbihan compte six aires urbaines, dont deux de plus de 100 000 habitants, Lorient et Vannes. Les personnes de moins de 15 ans représentent 17.6 %, les 15-25 ans représentent 11.4 %, et les plus de 65 ans 19.5 % de la population. Le taux de chômage du Morbihan (7,1 %), bien que plus faible qu’au niveau national (7, 8 %), reste plus élevé que celui que la moyenne régionale au quatrième trimestre 2008 (6,6 %).15 En 2006, 5,9 % des actifs travaillaient dans le secteur agricole, 17,8 % dans celui de l’industrie, 8,1 % dans le domaine de la construction et 68,1 % dans le tertiaire. Il existe près de 40 000 entreprises dans le Morbihan, dont plus de 87 % d’entre elles comptent au plus entre 0 et 9 salariés.16 12 Source : INSEE 2009 op.cité 14 Riézou G., Palaric.A., Le Morbihan, - Rennes : Insee ; Vannes : Préfecture du Morbihan, octobre 2002, p. 1 et 2 15 e L'emploi salarié privé et le taux de chômage en Bretagne au 4 trimestre 2008 (Flash Info n°1) ISSN 2100-0530 – Insee, 2009 16 INSEE, statistiques locales, http://www.statistiques-locales.insee.fr/FICHES%5CDL%5CDEP%5CDL_DEP56.pdf 13 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 19 II.5. Les addictions en Morbihan17 II.5.1. La vente de cigarettes Le département du Morbihan se situe au-dessus de la moyenne française pour les ventes de cigarettes. Toutefois en Morbihan, en Bretagne comme en France, les ventes de cigarettes sont stables depuis 2004. 1700 Côtesd'Armor Finistère 1400 Ille-etVilaine 113 3 1100 10 5 4 Morbihan 935 853 France* *France métropolitaine sans la Corse 800 500 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Evolution de la vente de cigarettes en Bretagne entre 2000 et 2006 II.5.2. La mortalité prématurée liée à une consommation excessive d’alcool et de tabac Comme le Finistère et les Côtes d’Armor : ⇒ Le Morbihan présente des taux de mortalité par cirrhose et psychose alcoolique supérieurs à la moyenne française ⇒ Le Morbihan présente des taux de mortalité par cancers de la trachée, des bronches et des poumons inférieurs à la moyenne française II.5.3. Accidentologie Entre 2005 et 2008, 96 personnes sont décédées, dans le Morbihan, dans un accident impliquant de l’alcool. Pour cette même période, la proportion d’accidents mortels avec alcool (calculée sur le nombre d’accidents mortels dont le taux d’alcool est connu) est de 36,8 % (vs 33,6 % en Bretagne). Le département se situe au 11ème rang national pour cet indicateur. Comme les autres départements bretons, il présente une proportion d’accidents mortels avec alcool supérieure à la moyenne française qui est 29,2 %. 17 Etat des lieux des phénomènes liés aux drogues et dépendances en Bretagne, tableau de bord 2007, CIRDD Bretagne, ORSB, DRASS de Bretagne. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 20 Le Morbihan est le département breton avec la proportion d’accidents mortels avec alcool la plus élevée de Bretagne. II.5.4. L’alcool au volant Globalement, concernant les dépistages d’alcoolémie en Bretagne, on observe une tendance à la hausse au fil des années (2004-2007) du nombre de dépistages réalisés, ce quel que soit le département (plus 50 % environ pour chacun des départements). Les pourcentages de dépistages positifs sont quant à eux relativement stables sur cette même période (compris entre 2,5 et 5 % selon les départements). C’est dans le Morbihan que le taux de dépistages positifs est le plus élevé (compris entre 4,8 et 5,2 % entre 2004 et 2007). 300000 250000 200000 150000 100000 4,8 3,6 4,8 5,2 5 4,1 4 3,5 50000 3,4 3,8 3,6 3,1 2,8 2,9 2,4 0 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 2004 2005 2006 2007 2004 2005 2006 2007 2004 2005 2006 2007 2004 2005 2006 2007 Côtes d'Armor Finistère Ille et Vilaine Nombre de dépistages d'alcoolémie effectués Morbihan % de dépistages positifs Dépistages d’alcoolémie au volant de 2004 à 2007: nombre de contrôles et taux positifs (source: préfectures des départements bretons, années 2004 à 2007). II.5.5. Les interpellations pour ivresse sur la voie publique En Bretagne, le nombre d’interpellations pour ivresse sur la voie publique pour 10 000 habitants de 20 à 70 ans est supérieur à la moyenne nationale (en 2006, on dénombre 34,2 interpellations pour 10 000 habitants contre 18.9 au niveau national). Le Morbihan est le département connaissant la proportion la plus élevée de Bretagne, avec 40,5 interpellations pour 10 000 habitants. Une augmentation des interpellations pour ivresse sur la voie publique est observée sur l’ensemble des départements bretons pour la période 2001-2005. Depuis lors, une relative stabilité est à noter dans le Finistère et en Ille-et-Vilaine, alors que l’augmentation se poursuit dans le Morbihan et dans les Côtes d’Armor (voir schéma ci-dessous). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 21 Interpellations pour ivres se s ur la voie publique dans le s 4 dé partem e nts bretons - 2001-2006 2500 2020 2029 2000 1323 1500 1398 1000 500 1689 1244 1153 963 984 927 429 1849 1360 1205 935 1760 1615 1620 1552 1199 923 431 383 400 2001 2002 0 Côt es d'A rmor 2003 Finist ère 2004 2005 Ille-et -V ilaine 2006 M orbihan Interpellation pour ivresse sur la voie publique dans les 4 départements bretons – 2001-2006 (source: DGPN / DGGN, OFDT – ILIAD) II.5.6. Interpellations pour infractions à la législation sur les stupéfiants En Bretagne, comme dans le reste de la France, les interpellations pour usage concernent principalement le cannabis (92 % des interpellations dans le Morbihan, 90,6 % en Bretagne, 86,3 % au niveau national). En 2007, 449 personnes ont été interpellées pour possession de cannabis dans le département (héroïne : 16 personnes, cocaïne : 10 personnes). Les quantités de produits illicites saisies diffèrent de manière importante d’un produit à l’autre, d’une année à l’autre et d’un département à l’autre. Le cannabis demeure le produit le plus couramment saisi au fil du temps : en 2007, près de 98 kilogrammes de cannabis ont été saisis dans le département. Une forte augmentation de saisies de cocaïne entre 2006 et 2007 est à noter, puisque l’on est passé de 1,5 kilogramme en 2006 à 47 kilogrammes en 2007. II.5.7. L’accès aux soins Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) Le Morbihan dispose de 4 Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie (CSAPA) gérés au sein d’une même entité juridique par l’association Douar Nevez. Ces CSAPA sont implantés à Lorient, Vannes, Pontivy et Ploërmel. Douar Nevez gère également 4 places d’appartements de coordination thérapeutiques pour personnes addictes à Lorient. En 2008, on observe dans le département du Morbihan une augmentation du nombre de personnes accédant aux soins par rapport aux années précédentes. Cette évolution est également observée dans les autres départements bretons. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 22 En 2008, sur le département : ⇒ 1 452 personnes ont été vues au moins une fois dans l’année pour des soins aux toxicomanes, ce qui représente une augmentation de 26,1 % par rapport à 2007. ⇒ 1 450 personnes ont été vues au moins une fois dans l’année pour des soins en alcoologie, ce qui représente une augmentation de 2,3 % par rapport à 2007. Usagers sous méthadone En 2006, on estimait que 428 personnes bénéficiaient, dans le Morbihan, d’un traitement de méthadone. Ce nombre d’usagers sous méthadone a augmenté de 49,1 % entre 2005 et 2006, puisque l’on est passé de 287 personnes à 428 personnes dans cette période. Cette augmentation est supérieure à la moyenne régionale, qui est de 32,5 % (vs 20,1% en France). Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues Le Morbihan dispose depuis 2007 d’un Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour Usagers de Drogues (CAARUD), implanté à Lorient, et géré par l’association Douar Nevez. La file active de cet établissement s’élevait à 146 personnes en 2008. Le CAARUD dispose d’un lieu d’accueil fixe à Lorient et d’un camping car présent notamment sur Vannes et Pontivy une fois par semaine, ainsi qu’en milieux festifs. II.6. Besoins et attentes des acteurs du département Pour élaborer le plan de prévention des addictions et de lutte contre les drogues, les acteurs du département ont pu exprimer leurs besoins et attentes à plusieurs occasions : 1-Comité de pilotage MILDT du Morbihan Lors de sa réunion du 30 mars, le Comité de pilotage MILDT a retenu les priorités suivantes : • Publics prioritaires : les jeunes, les étudiants, les adultes dont les parents • Thématique prioritaire : l’alcool • Les lieux festifs. 2-L’enquête auprès des institutions Les institutions membres du Comité de pilotage MILDT ont classé les priorités du plan national pour le département. Pour la prévention, les 3 objectifs nationaux les plus cités par ordre décroissant sont : • Prévenir les conduites d’alcoolisation massive chez les jeunes publics et modifier les représentations par rapport à l’alcool. • Relégitimer les adultes dans leur rôle de principal acteur de prévention. • Développer une politique de prévention au sein des établissements scolaires du premier et du second degré. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 23 Pour l’axe concernant la justice : • Prévenir la récidive de l’usage et du trafic de drogue chez les publics sous main de justice. • Prévenir la délinquance liée à l’usage et au trafic de drogues sur les territoires ciblés politique de la ville. Pour l’axe respect et application de la loi : • « Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation innovants » est la première priorité. • Lutter contre les phénomènes d’alcoolisation massive et précoce. 3-Enquête auprès de patients en soins addictologiques Cette enquête avait deux objectifs : • Mieux repérer les facteurs et motifs de recours aux soins. • Recueillir l’avis de personnes concernées par des conduites addictives sur les méthodes de prévention. Quatre focus groupe de 8 à 16 personnes ont pu être réalisés auprès de patients de l’association « Pas Sage », du service d’addictologie du CHBS de Lorient, de l’unité d’hospitalisation complète en addictologie « Les Thuyas » de l’EPSMM de Saint-Avé et du centre de soins en addictologie l’Ancre de l’EPSMM à Ploeren. 69 personnes en soins dans les centres de soins en addictologie gérés par Douar Nevez à Vannes, Lorient, Pontivy et Ploërmel ont rempli un questionnaire lors d’entretien avec un professionnel. Les questionnaires étaient disponibles en salle d’attente. Résultats principaux18 Cette enquête a permis de mettre en relief la diversité des parcours des personnes dépendantes. Sans être statistiquement fiable, elle a permis de confirmer la nécessité aujourd’hui de travailler sur les poly-consommations en abandonnant l’approche par produit. Elle a permis de montrer que les personnes interrogées croient en la prévention et estiment qu’elle peut être efficace. Néanmoins, il ressort de cette enquête que les actions de prévention doivent aujourd’hui être proposées plus tôt, et permettre aux jeunes de réduire les risques et de connaître les structures ressources. La peur et les témoignages ont été des éléments centraux de discussion et fréquemment cités dans les questionnaires. Il convient aujourd’hui d’étudier plus avant ces pratiques afin de vérifier leur impact. De manière globale, cette enquête a permis de faire remonter des propositions intéressantes, parfois innovantes et éloignées des discours institutionnels et professionnels. Certaines d’entre elles sont intégrées dans ce plan d’actions. Les représentants d’associations d’usagers ont apprécié d’être sollicités pour l’élaboration du plan départemental ; ils souhaitent s’impliquer davantage dans l’élaboration et la mise en œuvre des projets. Il a donc été décidé d’inviter des représentants d’associations d’usagers aux futurs comités de pilotage MILDT. 18 Les résultats de cette enquête ont été intégrés au plan départemental et figurent en annexe page 156 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 24 II.7. Le bilan du programme départemental de prévention des addictions dans le Morbihan 2005-2008 Le programme départemental de prévention des addictions dans le Morbihan 2005-200819, a été validé en novembre 2005. Il comportait 4 axes d’actions : prévention, prise en charge sanitaire, justice-santé, respect de la loi. Ces axes ont donné lieu à 15 objectifs et 97 actions prévues initialement et 128 actions au terme du programme. A l’issue du programme, 95 % des actions étaient réalisées ou engagées. Les partenaires se sont fortement investis, en particulier en milieu scolaire, mais également les professionnels de la prévention et du soin, les élus, les professionnels de la justice, les acteurs sociaux. Le programme a conjugué des actions pluriannuelles, indispensables pour engager des changements de pratiques ou de comportement dans la durée, des actions innovantes, et une démarche d’évaluation continue. Le programme de prévention des addictions est repris dans le PDASR20, le plan de lutte contre la délinquance21, la politique de la ville, et les priorités de certaines collectivités territoriales. Milieu scolaire L’accent a été mis sur la prévention en milieu scolaire, concrétisé par 5 objectifs et 47 actions. Plus de 90 % des actions ont été réalisées. Les progrès les plus notables sont la mobilisation des chefs d’établissements et de leurs équipes ; cela se traduit par une augmentation du nombre de Comité d’Éducation à la Santé et à la Citoyenneté (CESC), le renforcement significatif du nombre d’actions en milieu scolaire (tous les établissements du second degré ont mis en place au moins une action la dernière année scolaire), et l’amélioration de la qualité et de la cohérence des actions. Les intervenants en milieu scolaire se sont formés et ont signé une charte de qualité. Par ailleurs, la plupart des établissements ont permis à leur personnel de se former : plus de 230 professionnels des équipes éducatives ont été concernés, l’ensemble des psychologues de la DDEC et 24 infirmières scolaires (formation approfondie). La sensibilisation des parents a été renforcée dès 2007 ; un guide « repères éducatifs » a été élaboré par le collectif Réactim et diffusé à 140 000 exemplaires. Devant les difficultés à mobiliser les parents, une enquête a été réalisée pour mieux identifier les attentes des parents et les leviers d’actions. 19 Programme départemental de prévention des addictions dans le Morbihan 2005 – 2008, drogues illicites, tabac, alcool ; Préfecture/ DDASS du Morbihan, novembre 2005, 56 pages. Disponible en ligne sur les sites de la préfecture, la DDASS et l’inspection académique du Morbihan, de la DRASS, du CIRDD, de la BDSP… 20 Plan Départemental d’Actions de Sécurité Routière 2009, Préfecture du Morbihan, http://www.morbihan.pref.gouv.fr/sections/les_missions_de_l_et/assurer_la_securite/la_securite_routiere/politique _de_securit/plan_departemental_d/downloadFile/file/D056_PDASR_2009.pdf?nocache=1238510613.09 21 Plan départemental 2009 de lutte contre la délinquance, Préfecture du Morbihan, 60 pages, http://www.morbihan.pref.gouv.fr/sections/les_missions_de_l_et/assurer_la_securite/securite_publique/prevention _de_la_del/plan_departemental_d/downloadFile/attachedFile_1/Microsoft_Word__PDLD_version_Finale_bloqu_351e.pdf?nocache=1248965848.26 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 25 Milieu sportif Dès 2005, les partenaires ont eu la volonté de prendre en compte les addictions en milieu sportif, et de sensibiliser les acteurs sur les risques liés à ces pratiques. La réorganisation de certaines structures, le manque de coordination entre les différents partenaires, et la difficulté de mobiliser ont quelquefois été des freins au déploiement de certaines actions. Milieu professionnel L’ensemble des 8 actions programmées ont été réalisées, en direction des chefs d’entreprises, des salariés, des partenaires sociaux et des médecins du travail (formation des médecins de la MSA au Repérage Précoce et à l’Intervention Brève). Les interventions brèves visent la réduction de la consommation d’alcool chez les buveurs non dépendants. Elles sont actuellement recommandées par les autorités sanitaires internationales et nationales car elles constituent un moyen extrêmement efficace dans ce domaine. Elles ont plutôt été développées auprès des médecins généralistes dans un premier temps puis auprès des médecins du travail. Des actions spécifiques sont engagées auprès des jeunes en formation/insertion professionnelle. Milieu hospitalier La prévention en milieu hospitalier s’est concrétisée par la formation des professionnels (tabac, alcool), le renforcement des équipes d’addictologie de liaison, et la structuration d’une réflexion sur les addictions pendant la grossesse. La cité L’objectif 9 du programme départemental visait à « inciter les élus et décideurs à la prise en compte des addictions ». Une enquête a été réalisée auprès de tous les maires du Morbihan, suivie d’une journée d’échange. La mise en place du dispositif « Elus Référents Addictions » a débuté en 2008 et concerne 60 communes à la fin du plan. Un guide pratique à destination des élus a été élaboré. Une formation sur les conduites addictives a été dispensée à 48 animateurs jeunesse. Public en situation de précarité 122 personnes accompagnant des publics en situation de précarité ont également pu suivre une formation de 2 jours sur les addictions dans le cadre d’une formation plus globale sur les questions de santé. Ce projet se poursuit en 2009 par la formation de 59 travailleurs sociaux du département et 18 travailleurs sociaux de l’hébergement d’urgence. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 26 Réduction des risques 14 actions sur 15 sont réalisées. Elles concernent essentiellement la réduction du risque routier, des actions de prévention en milieu festif et le renforcement des programmes d’échanges de matériel. Prise en charge sanitaire Les réponses du dispositif de soin à l’usage nocif et à la dépendance ont été renforcées et diversifiées tout au long du programme, en lien notamment avec le volet addiction du SROS : des consultations cannabis sur les 4 centres de soins Douar Nevez, un Centre d’Accueil et d’Accompagnement à la Réduction des Risques pour Usagers de Drogues (CAARUD) a été créé en 2006, 4 places d’appartement de coordination thérapeutiques sont ouvertes à Lorient en 2007, un hôpital de jour sera ouvert au CHBS ; par ailleurs, un réseau en addictologie s’est structuré sur le territoire de santé n° 3 . 146 médecins généralistes et 116 pharmaciens et préparateurs se sont formés au sevrage tabagique et 128 médecins généralistes ont bénéficié de la formation au RPIB. Respect de la loi Les 4 actions programmées sur ce thème ont été réalisées ; elles ont permis un renforcement du respect de la loi lors des grands rassemblements, et de la protection des mineurs contre les consommations d’alcool. Personnes sous main de justice Une nouvelle convention santé-justice a été signée fin 2006 visant à établir un contact sanitaire pour toute personne ayant commis une infraction liée à la législation sur les produits psycho actifs. Les 13 actions ont été engagées, concernant les mineurs sous main de justice, les majeurs, les détenus et patients hospitalisés sous contraintes. Une plaquette de sensibilisation a été mise à disposition des forces de l’ordre en contact avec les publics concernés. Des stages de sensibilisation prévus dans la loi du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance ont été mis en place. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 27 II.8. En synthèse Les différentes consultations montrent notamment la volonté forte des acteurs locaux de travailler sur la question de l’alcoolisation excessive des jeunes, de renforcer le lien avec les parents, de s’assurer du respect et de l’application de la loi, de définir un parcours cohérent de prévention tout au long de la scolarité, de la maternelle aux études supérieures, et une articulation entre les actions menées en milieu scolaire et dans d’autres lieux sur un territoire donné. Continuité de la dynamique Le programme 2009-2011 permet de poursuivre la dynamique départementale ; certaines actions initiées dans le programme 2005-2008 seront poursuivies. Des points à renforcer Le plan 2009-2011 doit poursuivre l’effort en milieu scolaire : poursuite de la création des CESC, structuration du recueil de données dans le premier degré, évaluation à développer, évaluation de la charte (prévue en 2009). Les actions dans la cité, en particulier la dynamique des Elus Référents Addictions, sont à poursuivre, ainsi qu’en milieu professionnel (sensibilisation des partenaires, formation des médecins du travail). Les actions en direction des étudiants et la mobilisation des parents sont à renforcer. Les liens santé justice sont à conforter. La réduction des risques dans le Morbihan doit être développée et coordonnée avec les initiatives régionales. Enfin, la fréquence toute particulière des ivresses chez les jeunes et chez les adultes mérite une réflexion spécifique. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 28 PARTIE III AXES ET OBJECTIFS Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 29 AXE : PREVENIR, COMMUNIQUER, INFORMER La prévention nous concerne tous. Elle comprend l’ensemble des mesures visant à éviter, à réduire le nombre et la gravité des maladies et des accidents et de leurs conséquences. Tout acteur en contact avec la population quel que soit son niveau d’implication est concerné par la prévention et a un rôle à jouer; favoriser les capacités des personnes à faire des choix éclairés qu’ils estiment bons pour eux et pour les autres, mais aussi orienter vers des spécialistes. Les objectifs visés par les mesures de prévention seront différents selon le comportement et les caractéristiques du public auquel on s’adresse : âge, lieu, expérience de consommation, etc. Ces paramètres orientent la définition des objectifs visés. Traditionnellement, on identifie trois types de préventions distinctes : La prévention Primaire : elle vise à éviter l’apparition, diminuer l’incidence (les nouveaux cas) des maladies et/ou accidents ; elle s’adresse à toute la population potentiellement concernée. La prévention Secondaire : elle a pour objet de réduire le développement, diminuer la prévalence (nombre total de cas), la fréquence et l’importance des maladies et accidents : elle comprend les dépistages, et les actions curatives. La prévention Tertiaire : elle intervient malgré l’apparition des maladies ou accidents et cherche à en réduire les conséquences. Par exemple, la politique de réduction des risques en direction des usagers de drogue vise à prévenir les dommages sociaux, sanitaires et psychologiques liés à la consommation de substances psychoactives illicites (ex : prévention de la transmission des IST hépatite, Sida, etc.). Au-delà de la prévention, l’OMS définit la promotion de la santé (charte d’Ottawa). La santé est considérée comme une ressource de la vie quotidienne ; la bonne santé étant « une ressource majeure pour le progrès social, économique et individuel, tout en constituant un aspect important de la qualité de la vie » ; la promotion de la (bonne) santé comporte des aspects politiques, économiques, sociaux, culturels comportementaux et biologiques. La prévention doit être menée par des professionnels formés de manière continue, et fondée sur des données scientifiquement validées. Sur un territoire donné, elle nécessite une bonne coordination et une cohérence des actions, du fait de la multitude d’acteurs provenant de champs différents. Les interventions ne sont pas toujours efficaces et peuvent même avoir un impact négatif. Pour la population générale, le CIRDD a réalisé une synthèse des données disponibles selon les travaux de l’OMS et de l’Union Européenne sur la lutte contre l’alcoolisme. Ces mesures visent la population générale et n’ont pas fait l’objet d’étude spécifique chez les jeunes. Ces éléments apparaissent dans le tableau ci-dessous. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 30 Mesures de prévention jugées efficaces concernant l’alcoolisme ► Mesures contre l’alcool au volant. ► Taxation de l’alcool et augmentation des prix. ► Augmentation de l’âge minimum requis pour acheter de l’alcool. ► Contrôles stricts en matière de disponibilité de l’alcool. ► Limitation de la publicité et des pratiques de marketing. ► Repérage précoce et interventions brèves. ► Les approches éducatives et la prévention. Ces mesures ne sont efficaces que si elles sont accompagnées d’actions visant l’adhésion et le soutien de la population. Les systèmes de stratégies complémentaires visant une modification de l’environnement global sont plus efficaces que les actions uniques. Les stratégies de prévention à long terme et institutionnalisées doivent être privilégiées sur les actions ponctuelles. Caractéristiques des actions de prévention les plus prometteuses : ► S’inscrivent dans une démarche globale de promotion de la santé. ► Visent la réduction des risques liés à la consommation excessive plutôt que l’abstinence. ► Ciblent la prévention sur les jeunes les plus à risques. ► Sont conçues en fonction de la population concernée. ► Partent des motivations et des représentations du jeune. ► Privilégient les méthodes interactives et expérientielles. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 31 Pour la prévention en milieu scolaire, il existe de nombreuses études sur les critères d’efficacité des actions, dont l’ouvrage récent « référentiel des bonnes pratiques, comportements à risque et santé : agir en milieu scolaire »22 dont un chapitre fait le point sur les interventions efficaces. Ainsi, une intervention doit : - accorder une place privilégiée aux méthodes participatives et interactives des élèves - ne pas se limiter à une transmission d’information - travailler sur des compétences plus spécifiques (angoisse, anxiété) pour des groupes à risque - travailler sur des compétences d’ordre social (pression du groupe…) pour les adolescents - s’inscrire dans la durée23 (plusieurs années) - s’adapter au programme scolaire, à l’expérience et au niveau de maturité des élèves - être associée à des interventions menées auprès des familles, des enseignants et de l’environnement scolaire - considérer les spécificités de la population concernée et celles de son environnement - être effectuée par des personnes compétentes, formées et supervisées - être fondée sur des données probantes et validées scientifiquement Mais elle ne doit pas : - être effectuée en réponse à une situation de crise - être élaborée selon une approche moralisatrice ou basée sur la peur - être uniquement centrée sur des intervenants extérieurs sans implication de la communauté éducative. L’axe, « prévenir, communiquer, informer » comporte quatre objectifs principaux : Objectif principal I : diminuer l’alcoolisation excessive des jeunes et retarder l’expérimentation des substances psychoactives Objectif principal II : renforcer le rôle des adultes dans l’éducation et la prévention Objectif principal III : diminuer les consommations de psychoactives et réduire les risques dans le milieu du travail substances Objectif principal IV : réduire les conduites à risque et les conduites dopantes en milieu sportif, culturel, de loisir et dans la cité. Tous ses objectifs sont déclinés en objectifs opérationnels et en actions. 22 BANTUELLE M., DEMEULEMEESTER R. (dir.), référentiel des bonnes pratiques, comportements à risque et santé : agir en milieu scolaire , INPES, janv. 2008, 134 pages 23 plus de vingt heures par an pour les enfants et les parents selon Webster-Stratton et Taylor, 2001 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 32 Objectif principal I. Diminuer l’alcoolisation excessive des jeunes et retarder l’expérimentation des substances psychoactives L’expérimentation de substances psychoactives en Bretagne reste pour la plupart des substances psychoactives supérieures à la moyenne française, en particulier chez les jeunes24. On sait aujourd’hui que plus l’expérimentation arrive tard dans la vie d’une personne, moins cette dernière a, statistiquement, de conduites de consommation abusive ou de dépendance dans le futur. Les conduites d’alcoolisation massive, notamment parmi les plus jeunes dans le département inquiètent l’ensemble des institutions, des élus, des usagers, des patients, et acteurs rencontrés pour la préparation de ce plan. Il en est notamment beaucoup question en zone urbaine, par les nuisances qu’elles peuvent entraîner pour les riverains, ainsi qu’en milieu scolaire où elles semblent de plus en plus fréquentes. C’est pourquoi les partenaires du Morbihan ont souhaité mettre en exergue cette problématique. A la demande des chefs de projets des quatre départements bretons, le CIRDD Bretagne a initié en 2007 une réflexion visant à mieux comprendre les phénomènes d’alcoolisation chez les jeunes de manière à mieux orienter les actions de prévention et d’intervention25. Un comité scientifique pluridisciplinaire accompagne le CIRDD dans la réflexion et la mise en œuvre de ce projet. De manière plus concrète, les réunions du comité scientifique sont destinées à favoriser : 1. Le partage des expériences. 2. La mise en débat des données épidémiologiques. 3. Le « croisement des regards » et le questionnement de nos « certitudes ». L’objectif « diminuer l’alcoolisation massive des jeunes et retarder l’expérimentation des substances psychoactives » est décliné en 4 objectifs opérationnels : Objectif opérationnel I-1 : développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné Objectif opérationnel I-2 : prévenir les consommations à risque, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants Objectif opérationnel I-3 : modifier les représentations des jeunes vis-à-vis de l’alcool pour diminuer les alcoolisations excessives Objectif opérationnel I-4 : favoriser la mise en place et l’appropriation des politiques de prévention au sein de l’enseignement supérieur. 24 25 Cf. tableau page 20 Pour plus d’informations, site internet du CIRDD Bretagne http://www.cirdd-bretagne.fr/ Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 33 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné Dans le Morbihan, le précédent plan montrait son ambition de coordonner les interventions de prévention, d’améliorer leur qualité, d’augmenter le nombre de jeunes scolarisés et d’étudiants qui reçoivent des actions de prévention et d’impliquer l’ensemble des acteurs concernés. De nombreux professionnels des établissements publics et privés du Morbihan ont bénéficié de formation sur les conduites addictives. Les psychologues de la DDEC ont suivi une formation approfondie. Les intervenants extérieurs signataires de la charte départementale de prévention ont été formés. Pour autant, l’effort de formation doit être poursuivi. Une charte de qualité des interventions de prévention en milieu scolaire ainsi qu’un guide ressources ont été distribués aux établissements scolaires du second degré et aux différents intervenants. L’amélioration a porté au niveau de chaque établissement, mais il n’existe pas de programmation en continuité d’un établissement à l’autre sur l’ensemble de la scolarité de chaque élève. Ainsi, certains élèves peuvent bénéficier de plusieurs actions de prévention alors que d’autres n’en reçoivent aucune. Un continuum éducatif sera recherché ; la visibilité des actions du premier degré est insuffisante. En outre, les intervenants spécialisés ne disposent pas des outils nécessaires pour connaître les interventions précédentes dont ont bénéficié les élèves ou étudiants. Les établissements n’ont pas toujours mis en place d’outils de suivi longitudinal des actions et des élèves concernés. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 34 Actions déclinant l’objectif I-1 Elaboration d’un parcours santé/addictions cohérent pour l’élève de la maternelle à la terminale avec les outils adaptés. Organisation de rencontres entre les animateurs des différents dispositifs et lieux de programmation d’actions en direction des jeunes sur le pays d’Auray Formation et échanges de pratiques des signataires de la charte des intervenants en prévention des addictions. Mise en place d’un réseau de prévention du tabagisme chez les jeunes. Recensement et valorisation des outils existants et disponibles en matière de prévention des conduites addictives sur le Morbihan. Mise en place d’un site extranet à destination des professionnels. Formation des Comités d’Education à la Santé et à Citoyenneté (CESC) à l’élaboration d’un programme cohérent d’actions de prévention des addictions dans les collèges. Evaluation de la charte et du guide ressources « prévention des addictions en milieu scolaire ». Evaluation des formations des équipes éducatives du Morbihan au repérage et à l’orientation des jeunes en difficulté avec des produits psychoactifs. Objectif opérationnel I.2 : Prévenir les consommations à risque, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants Un protocole de gestion des situations de consommations a été élaboré pour les chefs d’établissement dans le cadre du précédent plan. Les démarches visant à développer les facteurs de protection et privilégiant l’estime de soi se sont développées. Certains programmes ont été évalués ; un état des lieux de l’ensemble de ces programmes doit être réalisé pour renforcer leur cohérence et leur visibilité. Il convient également aujourd’hui d’expérimenter de nouvelles méthodes d’intervention, de les évaluer, afin de diversifier les approches et de rendre les actions de prévention plus adaptées aux publics rencontrés, en les travaillant en amont avec les publics spécifiques pour lesquels des actions de prévention plus « classiques » ne conviennent pas. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 35 Actions déclinant l’objectif I-2 Evaluation globale des programmes pédagogiques privilégiant l’estime de soi. Diffusion du protocole de réponse à une situation de consommation de substances psychoactives en milieu scolaire. Actions spécifiques de prévention en BTS et en classes préparatoires au sein des lycées. Mise en place d’actions de prévention spécifiques au sein des sections sportives. Renforcement de l’estime de soi des élèves du Morbihan : programmes pédagogiques « Papillagou et les enfants de Croque Lune » et « Amidou » Programme pédagogique « 7 à toi ». Mise en place d’ateliers sur les consommations de substances psychoactives en 5ème et 3ème. Mise en place d’ateliers sur les consommations de substances psychoactives au lycée. Action de prévention « fais ta campagne de prévention » à Allaire. Concours video « T’as la tchatche ». Objectif opérationnel I.3 : modifier les représentations des jeunes vis-à-vis de l’alcool pour diminuer les alcoolisations excessives Les représentations sociales peuvent être définies comme l’ensemble organisé des connaissances, des croyances, des opinions, des images et des attitudes partagées par un groupe à l’égard d’un objet social donné.26 Elles sont extrêmement nombreuses en ce qui concerne les substances psychoactives. En effet, même si l’on ne consomme pas, on a un avis sur la question. Ces représentations diffèrent selon les groupes d’individus. Ainsi pour certains, la personne toxicomane est potentiellement voleuse, manipulatrice, … Pour un groupe consommateur de cannabis, le cannabis est beaucoup moins dangereux que l’alcool. Pour certains parents, l’alcool est moins dangereux que d’autres produits… Pourquoi alors tenter de modifier ces représentations ? Le décalage entre les représentations et les informations scientifiquement validées entraîne bien souvent une absence de compréhension ou une faible appropriation des messages délivrés. 26 DANY L., APOSTOLIDIS T., L’étude des représentations sociales de la drogue et du cannabis : un enjeu pour la prévention ; SFSP/CAIRN, 2002, 9 pages. http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=SPUB&ID_NUMPUBLIE=SPUB_024&ID_ARTICLE=SPUB_024_0335 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 36 Pour maximiser l’efficacité des politiques de prévention selon les publics cibles, il semble important de mener des actions de recherche préalables pour valider les méthodes sur lesquelles s’appuyer. Actions déclinant l’objectif I-3 Formation expérimentale à la démarche de « Repérage Précoce et à l’Intervention Brève » en milieu scolaire. Mise en place d’une recherche sur l’impact des témoignages dans les actions de prévention des addictions. Elaboration de recommandations pour la prévention par les pairs dans les actions de prévention des addictions. Recherche sur l’efficacité de la peur en prévention. Diagnostic concernant les rassemblements festifs sur l’espace public à Lorient : « Action de rue ». Objectif opérationnel I.4 : Favoriser l’appropriation et la mise en place des politiques de prévention au sein de l’enseignement supérieur En Bretagne, un étudiant sur 4 est fumeur quotidien et 46 % d’entre eux souhaiteraient arrêter de fumer27. 10 % des étudiants déclarent consommer de l’alcool régulièrement. 72 % des étudiants de première année en Bretagne ont expérimenté l’ivresse et 35 % déclarent avoir été ivres au moins une fois au cours du dernier mois (supérieur à la moyenne nationale) ; les garçons sont deux fois plus concernés que les filles. 4 étudiants en première année sur 10 ont expérimenté le cannabis, 17 % en ont consommé au cours du dernier mois et 4 % plus de 10 fois. Selon l’enquête nationale « Baromètre santé »28 de l’Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé 2005, la comparaison des niveaux de consommation entre les étudiants, les actifs et les chômeurs, met en évidence que les étudiants hommes sont moins souvent fumeurs ou buveurs réguliers d’alcool, alors que ce constat n’est pas retrouvé chez les étudiantes. Les ivresses sont aussi fréquentes dans les 3 groupes masculins, mais sont plus fréquentes chez les étudiantes que chez les femmes actives ou au chômage. Cette enquête note une diminution des consommations chez les étudiants entre 2000 et 2005, mais pas parmi les femmes. Différentes études et enquêtes récentes nationales ou bretonnes sur les conditions de vie des étudiants ont alerté sur une forme de mal-être. 27 28 ORS Bretagne, la santé des étudiants de première année d’université en Bretagne, juin 2007 http://barometre-sante.inpes.fr/ Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 37 En Morbihan, cette problématique des addictions est bien identifiée par les services de médecine universitaire qui l’abordent systématiquement lors des visites médicales, mais insuffisamment intégrée dans les projets des établissements et souvent mal connue par les personnels. De même, les actions en direction des étudiants morbihannais sont peu nombreuses : les étudiants sont difficiles à mobiliser et à toucher. Les actions sont surtout menées dans le cadre de certaines occasions festives, et axées sur la sécurité routière. Les acteurs du Morbihan soulignent les besoins de formation des acteurs et insistent sur la participation du public concerné à la mise en place des actions. Actions déclinant l’objectif I-4 Mise en place d’Etats Généraux de la prévention dans l’enseignement supérieur afin de favoriser la mise en place d’actions coordonnées (création d’un label, d’une charte et de commissions spécifiques) Formation des opérateurs d’hébergement dans les villes universitaires. Formation du personnel encadrant et éducatif de l’enseignement supérieur. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 38 Objectif principal II : renforcer le rôle des adultes dans l’éducation et la prévention L’information sur les drogues a progressé ces dernières années. Ainsi, 61% des français se sentent informés en 2002 contre 58 % en 1999. L’interdit parental s’est accentué entre 2001 et 2007 pour le tabac et le cannabis. Cependant, la tolérance des parents vis-à-vis de la consommation d’alcool est plus importante. Les habitudes de consommation des jeunes sont liées à celles de leurs parents. Les parents sont plus tolérants lorsqu’ils sont eux-mêmes consommateurs. Les actions de prévention organisées par les établissements scolaires, les municipalités ou les associations à destination des adultes ne mobilisent pas souvent le public visé. La question reste de savoir comment les mobiliser. Certains parents se sentent désorientés et ont le sentiment de ne plus être légitimes pour imposer une exigence éducative, face aux consommations, parfois très précoces, de leurs enfants. Plus généralement, il existe un contexte général de doute des parents quant à leurs capacités éducatives sur des sujets où la pression sociale est forte. Selon une enquête réalisée en Morbihan auprès des parents d’élèves du premier et second degré29, s’ils se sentent concernés par la santé « globale » de leur enfant : • l’alcool est moins une préoccupation que les drogues en particulier au lycée, • les préoccupations des parents sont relatives au mal être, aux aspects relationnels et aux difficultés de « passer de la théorie à la pratique » avec leur enfant, • Ils ont besoin de connaître les signes pour détecter une consommation, sous forme par exemple de temps d’échanges sur des situations délicates, et de mieux connaître les ressources disponibles, • Les parents souhaitent être plus associés aux projets. Pour cela le plan préconise les objectifs opérationnels suivants : Objectif opérationnel II-1 conforter et valoriser les parents dans leur rôle d’éducateur et d’acteur de prévention Objectif opérationnel II.2 : former et informer les adultes au contact des jeunes. Objectif opérationnel II.1 : conforter et valoriser les parents dans leur rôle d’éducateur et de « préventeur » Les constats qui précèdent nous font nous interroger sur un certain parallélisme entre les consommations des adultes et des jeunes en Bretagne, et sur les modèles véhiculés par les adultes. Une hypothèse est que des actions intergénérationnelles pourront développer la communication, l’écoute et faire évoluer favorablement les représentations croisées. 29 Les préoccupations des parents concernant la santé de leurs enfants - Enquête quantitative et qualitative dans le Morbihan, mars 2009, CODES 56 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 39 Actions déclinant l’objectif II-1 Réalisation d’un DVD participatif alcool, drogues, trajectoires à risque. Expérimentation de l’action de prévention transgénérationnelle par la vidéo « REACTIM » sur un bassin pédagogique. Mise en œuvre des recommandations issues de l’enquête sur les préoccupations des parents concernant la santé de leurs enfants. Réflexion sur la mise en place d’entretiens entre parents et professionnels de santé lorsque leur enfant est repéré aux urgences pour ivresse. Objectif opérationnel II.2 : former et informer les adultes au contact des jeunes Les enseignants (scolaire et supérieur) peuvent jouer un rôle privilégié auprès des jeunes, mais ils ne sont pas les seuls adultes à intervenir auprès d’eux. Un grand nombre d’autres « adultes référents », tels que CPE, surveillants, médecins, infirmiers, assistants de services social, éducateurs, formateurs, animateurs, bénévoles associatifs etc. pourraient être amenés à jouer un rôle plus important en matière de prévention des consommations. Les partenaires du Morbihan soulignent les besoins de formation de ces adultes. Il s’agit donc d’améliorer les connaissances des adultes sur les produits, les comportements à risques et le cadre légal, de modifier leurs représentations et d’améliorer leurs compétences en matière de prévention. Actions déclinant l’objectif II-2 Formation des animateurs enfance et jeunesse à la prévention des conduites addictives des jeunes. Formation spécifique à destination des professionnels de l’Education Nationale (soignants et sociaux) sur les familles à dysfonctionnement alcoolique. Formation interprofessionnelle des adultes en contact avec les jeunes par territoire. Mise en place de groupes d’échanges pour les parents au primaire et au collège. Réédition et diffusion de la plaquette REACTIM en population générale. Communication régulière sur les structures ressources dans les journaux locaux et ceux des collectivités territoriales. Formation expérimentale conjointe adultes / élèves au sein des établissements scolaires du second degré. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 40 Objectif principal III : diminuer les consommations de substances psychoactives et réduire les risques dans le milieu du travail Comme le souligne le plan national, « le milieu du travail constitue un contexte particulièrement propice pour mener, de façon globale, des actions de proximité envers la population adulte. Plusieurs études se recoupent pour affirmer qu’en France, près de 15 % à 20 % des accidents professionnels, d’absentéisme et de conflits interpersonnels au travail seraient liés à l’usage d’alcool, de psychotropes ou de stupéfiants ». Il n’existe pas aujourd’hui d’études bretonnes sur ce sujet, et peu de données régionales disponibles dans le milieu du travail. En Bretagne, au fur et à mesure de l’avance en âge, les consommations d’alcool régulières augmentent. Si environ 15 % des personnes de 26 à 44 ans consomment de l’alcool au moins trois fois dans la semaine, ce pourcentage atteint 30 % pour les 45-64 ans. Environ 5% des 26-34 ans boivent de l’alcool tous les jours. C’est la consommation de vin qui augmente au fil du temps, les consommations de bière et d’alcool forts diminuant quelque peu au fil du temps. Dans la population générale bretonne, la pratique de l’ivresse est plus importante que pour les autres régions de France et ce quel que soit le type d’ivresse : au cours de la vie, au cours de l’année, répétée ou régulière. On constate pour ces deux indicateurs une différence significative entre Bretagne et moyenne française : - ivresses répétées : 10 % contre 5,7% - ivresses régulières : 4 % contre 1,9%. Ainsi, les effets des fêtes du week-end peuvent avoir des retentissements sur le travail.30 Par contre, la consommation régulière d’alcool des bretons ne se distingue plus de la consommation moyenne des français. Parallèlement, les consommations de tabac et de cannabis diminuent avec l’avance en âge. Le Morbihan se caractérise par la prédominance de Très Petites Entreprises. Si le programme précédent a initié des actions dans ce domaine (travail par bassin d’emploi pour s’adapter aux contraintes du terrain), il est nécessaire de poursuivre les actions globales, comportant des interventions à plusieurs niveaux complémentaires (dirigeants, encadrants, salariés), ainsi que le soulignent les objectifs opérationnels suivants : Objectif opérationnel III.1 : identifier et diffuser les ressources disponibles concernant la prévention et la prise en charge pour élaborer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel. Objectif opérationnel III.2 : informer les employeurs sur la réglementation des risques professionnels. Objectif opérationnel III.3 : former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives. Objectif opérationnel III.4 : développer et améliorer le réseau de prise en charge des salariés en matière de conduites addictives. 30 Exemple d’étude (2007). Parmi la population au travail de la Loire, 16,6 % sont consommateurs de psychotropes, majoritairement des femmes, 10,2% sont consommateurs de cannabis, majoritairement des hommes, et 8% des sujets consommateurs d'alcool ont un test DETA positif. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 41 Objectif opérationnel III.1 : identifier et diffuser les ressources disponibles concernant la prévention et la prise en charge pour élaborer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel Il existe des outils et des ressources disponibles concernant la prévention et la prise en charge des conduites addictives et des conduites dopantes en milieu professionnel. Mais ces ressources sont insuffisamment connues, partagées et utilisées par les entreprises. Actions déclinant l’objectif III-2 Poursuivre et dynamiser l'animation du groupe de travail PME-PMI sur le département et l'ouvrir à d'autres partenaires Créer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel, notamment sur les risques liés à la conduite d'engins ou de véhicules. Objectif opérationnel III.2 : informer les employeurs sur la réglementation des risques professionnels Entre 2005 et 2008, des conférences organisées par Sécurité Routière Entreprises 56, concernant la réglementation sur l’alcool et les substances psychoactives ont attiré nombre de dirigeants et d’encadrants très intéressés par la question. En effet, nombreux sont les employeurs confrontés un jour ou l’autre à des problèmes de consommation de substances psychoactives au sein de leur entreprise. Les risques pris par ces consommateurs sont susceptibles de mettre en danger leur vie ou celle d’autres personnes. Les employeurs ne sont pas toujours conscients des conséquences sur leur entreprise (financière, perte de productivité, juridique) et ne connaissent pas toujours la réglementation, ni quels sont leurs moyens d’actions. Actions déclinant l’objectif III-2 Information des employeurs sur la réglementation des risques professionnels liés à la consommation de substances psychoactives. Création et diffusion de supports d’information et de conseil méthodologique à destination des employeurs. Objectif opérationnel III.3 : former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives Il est nécessaire en complément du travail auprès des employeurs de favoriser une prise de conscience des différents acteurs du milieu professionnel afin que soit levé le tabou concernant l’alcool au travail pour amener réflexion, modification des représentations et faciliter la discussion avec les acteurs de l’entreprise. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 42 Les consommations d’alcool sont insuffisamment débattues au sein des entreprises. A la convivialité possible et souvent présente lors des « pots », s’opposent les questions de déni. Il est encore aujourd’hui difficile d’engager la discussion avec une personne qui semble présenter des problèmes liés à sa consommation de substances psychoactives. Il convient donc de former les personnes les plus en contact avec les salariés, de leur apprendre à agir de manière non stigmatisante mais aidante pour la personne. Le plan préconise d’augmenter également le nombre d’interventions auprès des jeunes en formation professionnelle et au sein des structures d’Insertion par l’Activité Economique. Actions déclinant l’objectif III-3 Sensibilisation / Formation des personnels d’encadrement, des représentants du personnel et des représentants des CHSCT et des salariés sur les conduites addictives et les conduites dopantes Mise en place des séances d’information des jeunes en formation professionnelle et/ou hébergés en Foyers de Jeunes travailleurs. Prévention des risques professionnels dans les structures d’insertion par l’activité économique Organisation d’un forum « entreprises et addictions » sur le pays de Ploërmel - actions d’information à destination des Foyers de jeunes Travailleurs et de la chambre Objectif opérationnel III.4 : développer et améliorer le réseau de prise en charge des salariés en matière de conduites addictives Bien que les médecins du travail aient pris conscience des difficultés que peut représenter une consommation de produits psychoactifs au sein du milieu professionnel, ils restent aujourd’hui insuffisamment formés sur cette thématique, ce qui rend l’évaluation et l’abord de la question avec le salarié trop peu fréquents. Les évaluations et prises en charge nécessaires doivent intervenir plus précocement par le moyen d’outils validés et d’ores et déjà expérimentés dans le milieu du travail31. Les liens entre médecins du travail et médecins généralistes, spécialisés ou les réseaux de soins vers qui ils orientent les salariés sont peu effectifs et nécessitent un travail de formalisation et de partenariat. Actions déclinant l’objectif III-4 Poursuivre la formation des médecins du travail (Repérage Précoce et Intervention Brève). Création d’un groupe de travail (entreprises / réseaux de soins) pour améliorer le repérage et la prise en charge des personnes dépendantes. 31 MICHAUD P., KUNTZ V., DEMORTIERE G. & col., les interventions brèves alcool sont efficaces en santé au travail, évolutions n°14, mai 2008, INPES, 6 pages Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 43 Objectif principal IV : réduire les conduites à risque et les conduites dopantes en milieu sportif, culturel, de loisir et dans la cité Terre de fêtes, associée à un contexte culturel fort, la Bretagne et le Morbihan en particulier sont plus exposés aux phénomènes de consommations massives d’alcool ou d’autres substances. Si ces consommations se concentrent principalement lors de festivals, de fêtes de villages, dans les appartements ou les bars, elles trouvent aujourd’hui de plus en plus écho dans l’espace public, avec une féminisation importante de ces pratiques. Plus visibles, ces consommations interpellent directement et engendrent également plus de problèmes en terme de sécurité publique. Les consommations de produits psychoactifs, en premier lieu de l’alcool, sont très fortement inscrites dans le milieu sportif en continuité avec la question du loisir et de la fête. Les conduites dopantes32 ne concernent pas uniquement les athlètes de haut niveau et/ou les professionnels. Une étude internationale33 avance que 3 à 5 % des enfants sportifs et 5 à 25 % des amateurs adultes utiliseraient des produits dopants. Ces pourcentages sont plus élevés chez les hommes, les personnes âgées de 20 à 25 ans, les compétiteurs et il augmente avec le niveau des compétitions (surtout de haut-niveau). 1 à 5 % des sportifs de loisirs disent recourir au dopage34. Les sportifs de compétitions sont identifiés comme à risques de développer une addiction à l’arrêt de la pratique compétitive. Les partenaires du Morbihan ont mis en avant l’existence d’une logique dopante, en amont du dopage constitué. De nombreux produits aux vertus « énergisantes, énergétiques … » sont en vente libre en pharmacie, dans les magasins de sports, sur internet. Plusieurs difficultés ont été repérées pour modifier ces pratiques : le public concerné est de statut associatif, peu sensibilisé, confronté à un manque de temps et de financement, dans un contexte de banalisation voir de modèle médiatique inverse. Ainsi le plan définit 5 objectifs opérationnels : Objectif opérationnel IV.1 : favoriser l’appropriation et la mise en place des politiques de prévention par les élus. Objectif opérationnel IV.2 : modifier les représentations dans les milieux sportif, culturel et de loisir. Objectif opérationnel IV.3 : former les acteurs des milieux sportif, culturel et de loisir à la prévention des conduites addictives. Objectif opérationnel IV.4 : intervenir sur les lieux de socialisation. Objectif opérationnel IV.5 : promouvoir et développer d’autres modes de socialisation. 32 Selon P. Laure : « une conduite dopante se définit par la consommation d un produit pour affronter ou pour surmonter un obstacle réel ou ressenti par l usager ou par son entourage dans un but de performance » 33 Laure P. Epidemiologic approach of doping in sport. J Sport Phys Fitness 1997; 37: 218-24 34 Le dopage est une conduite dopante effectuée à des fins de performance sportive Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 44 Objectif opérationnel IV.1 : favoriser l’appropriation et la mise en place des politiques de prévention par les élus Les collectivités locales, et notamment les communes, sont directement concernées par les conséquences des consommations à risques : rixes, ivresses publiques, violences intra familiales, manifestations festives culturelles ou sportives, accidents de la circulation, dégradations…Les élus sont conscients de l’importance de cette question et de leur responsabilité. Ils s’interrogent sur les meilleures façons de répondre aux différentes situations qu’ils rencontrent et aux moyens de prévenir les addictions concrètement au travers d’actions spécifiques ou plus globalement dans les différents domaines de leur action publique. Il convient de s’appuyer sur le réseau Elus Référents Addictions qui a vu le jour dans le Morbihan en 2008. Actions déclinant l’objectif IV-1 Développement du réseau Elus Référents Addictions Formation des Elus Référents Addictions Objectif opérationnel IV.2 : modifier les représentations dans les milieux sportif, culturel et de loisir Certains sujets sportifs (amateurs, professionnels, débutants ou athlètes confirmés), mais également des artistes, des vedettes de télévision, des hommes politiques, Monsieur "tout le monde"... utilisent des substances psychoactives en réponse à des facteurs de pression divers : • • • • • Le contexte de concurrence, de sélection, de compétition. L’obligation de résultats (être en permanence "performant" voire "ultra-performant"). L'évaluation permanente de ses capacités physiques et mentales et le statut tabou de la "contre-performance". L'augmentation et le maintien de ses ressources, de ses capacités pour garantir le niveau des résultats attendus. La difficulté d'accepter les charges de travail et de supporter la cadence des compétitions ou des échéances. Cette pratique aujourd’hui se banalise comme le témoigne l’extension de la consommation de cocaïne au sein de la population générale. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 45 L’organisation de fêtes (en milieu festif, culturel ou sportif) et le glissement des valeurs sociétales vers un besoin ressenti de performances nécessitent un travail de modification des représentations des encadrants et organisateurs. Actions déclinant l’objectif IV-2 Actions d’information des agents de sécurité des courses cyclistes sur la consommation d’alcool. Création d’un support de sensibilisation pour le milieu sportif ou de loisir. Création d’un outil de valorisation des bonnes pratiques pour les salles de sport privées (musculation). Objectif opérationnel IV.3 : former les acteurs des milieux sportif, culturel et de loisir à la prévention des conduites addictives Le plan national stipule que « trop peu d’encadrants sportifs connaissent les effets des conduites dopantes, des consommations de substances psychoactives et les dispositions à prendre pour les prévenir et les soigner. » En outre, les acteurs culturels et de loisirs ont trop peu conscience des risques pris par les personnes fréquentant leurs manifestations. Le fait que ces événements soient en grande partie organisés par des personnes bénévoles rend difficile leur mobilisation sur ces thèmes et l’évolution des pratiques. Actions déclinant l’objectif IV-3 Formation des animateurs sportifs, des dirigeants sportifs et associatifs. Formation des organisateurs de concert. Objectif opérationnel IV.4 : intervenir sur les lieux de socialisation Banalisées, les pratiques de consommations de substances psychoactives dans les lieux publics sont de plus en plus fréquentes. Difficiles à aborder, ces populations, souvent jeunes manquent d’information et de techniques de réduction des risques. Ainsi que le signale le référentiel national de réduction des risques pour usagers de drogues35, la prise de contact peut être effectuée sur les lieux fréquentés par le public cible. Il s’agit en effet de permettre à ces jeunes de dialoguer, sans stigmatisation afin de leur permettre dans un premier temps de réduire les risques pour les amener à une modération, voire un arrêt de leur consommation. 35 Décret no 2005-347 du 14 avril 2005 approuvant le référentiel national des actions de réduction des risques en direction des usagers de drogue et complétant le code de la santé publique Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 46 Les partenaires du Morbihan souhaitent compléter le collectif régional de prévention et de réduction des risques afin de mieux couvrir les événements musicaux, notamment ceux de moindre importance. Le Document Général d’Orientations en matière de sécurité routière 2008 – 2012 comporte un enjeu sur l’alcool et les produits addictifs. Certaines actions concourent également à la réussite de cet objectif (par exemple le développement des navettes gratuites à la sortie des établissements de nuit). Actions déclinant l’objectif IV-4 Mise en place d’équipes mobiles de prévention par les pairs sur les agglomérations universitaires. Création d’un collectif de prévention en milieu festif. Objectif opérationnel IV.5 : promouvoir et développer d’autres modes de socialisation Développées depuis quelques années, des soirées festives sans alcool sont organisées pour les jeunes, notamment afin d’essayer de trouver une alternative aux soirées étudiantes alcoolisées se déroulant généralement les jeudis soirs (soirées Dazibao à Rennes par exemple). Si le développement de ces soirées a engendré des bénéfices en terme de sécurité publique, il est nécessaire d’en évaluer l’impact en terme de santé publique et de responsabilisation. Au-delà de ces soirées, il convient aujourd’hui de développer l’intégration des jeunes à la Cité sous des formes nouvelles, de mieux tenir compte de leurs attentes afin de leur proposer des activités adaptées, ainsi que de mieux les informer sur les ressources mobilisables. Actions déclinant l’objectif IV.5 Mise en place d’une étude sur les bénéfices des actions festives et/ou culturelle sans alcool. Organisation des jeudis « H2O » à Lorient. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 47 AXE : APPLIQUER LA LOI Le cadre légal (loi n° 70-1320 du 31 décembre 1970) dans lequel s’inscrit l’usage de drogues illicites en France comporte différents niveaux de sanctions allant du rappel à la loi à une peine de prison ou une injonction thérapeutique. S’agissant de l’alcool, la réglementation sur la vente visant à protéger les mineurs est méconnue et trop peu appliquée. Elle vient d’être modifiée récemment par la loi Hôpital, Patients, Santé et Territoires du 21 juillet 2009. Dans le Morbihan, le diagnostic partagé met en exergue la faible présence de grands trafiquants. Le trafic est très fragmenté, avec des chaînes d’approvisionnement très courtes et des profils restreints. En Bretagne en 2007, 3020 interpellations pour infractions à la législation sur les stupéfiants ont été recensées36. En Morbihan, 2 des 603 situations relèvent du trafic international, 31 du trafic local, 84 de l’usage-revente et 486, soit 80,5 %, relèvent de l’usage simple. 76,9 % des interpellations concernent une infraction sur le cannabis pour les trafics et usagesreventes, et 92,4 % pour les usages. Il s’agit surtout d’hommes jeunes. Le nombre d’interpellations est en diminution notable sur 2000-2007 (- 20,8 %). En 2008, le nombre de procédures judiciaires ouvertes pour trafics et reventes de stupéfiants sans usage s’élève à 27, soit quatre de moins qu’en 2008. Cette catégorie statistique correspond la plupart du temps à des faits de trafics caractérisés correspondant à des quantités substantielles de substances psychoactives. Il est difficile de tirer des conclusions de cette évolution, celle-ci dépendant en grande partie de l’initiative des services de police et de gendarmerie. Objectif principal V : Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation et d’intervention innovants Le plan national souligne que « les trafiquants font preuve d’une grande ingéniosité, servie par des moyens financiers considérables, pour contourner l’obstacle que représente l’action des services chargés de lutter contre le trafic. Très au fait des outils et méthodes de contrôle et d’investigation de ces services, ils renouvellent en permanence leurs filières (routes et produits) et leurs modes opératoires. Les techniques de dissimulation, les modes de transport et les moyens de communication (…) évoluent très rapidement en exploitant les possibilités offertes par les nouvelles technologies. Cette capacité d’adaptation explique pour partie la faiblesse des saisies, au regard des quantités écoulées et des profits générés. Face à ces réseaux très organisés, il apparaît crucial d’améliorer le système d’information sur les menaces émergentes, afin de permettre une riposte rapide et pertinente des différents acteurs concernés, au premier rang desquels les services chargés de la lutte contre le trafic. 36 Etat des lieux des phénomènes liés aux drogues et dépendances en Bretagne, tableau de bord 2007, CIRDD/ORSB/DRASS/Région Bretagne, 2008, 98 pages Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 48 Actions déclinant l’objectif principal V Monter des opérations ciblées sur les quartiers les plus sensibles Monter des opérations ciblées en milieu festif (festivals, tecknivals…. Travailler sur le développement du renseignement dans les quartiers en renforçant le lien avec la population Renforcer la coopération opérationnelle entre les douanes, la police et la gendarmerie par la mise en place d’un protocole visant à multiplier les opérations coordonnées dans le respect des procédures Développer des outils mutualisés spécialisés dans le lutte contre le trafic de stupéfiants Objectif principal VI : communiquer sur la nouvelle législation concernant la vente d’alcool aux mineurs et s’assurer de son application Si le niveau de consommation d’alcool par habitant continue de diminuer en France, des phénomènes inquiétants d’alcoolisation massive sont aujourd’hui observés. Ce nouveau mode de consommation, connu au Royaume-Uni sous le nom de binge drinking, touche essentiellement les jeunes. Les dommages sanitaires et les conséquences en terme de troubles à l’ordre public sont particulièrement graves et exigent que l’on adopte des mesures de nature à protéger la jeunesse, tant sur le plan de l’interdit que sur celui de la prise en charge médicale.37 Dans le Morbihan, et afin d’enrayer ce phénomène partagé par l’ensemble des acteurs, le plan départemental 2009 de lutte contre la délinquance ainsi que le plan pluriannuel de la Mission Interministérielle de lutte contre les drogues et la toxicomanie ont servi de cadre à la création d’un « plan alcool » visant spécifiquement à lutter contre l’alcoolisation des mineurs. Le plan alcool poursuit cinq objectifs et s’intègre pleinement au sein du présent plan. Actions déclinant l’objectif principal VI Améliorer le suivi des ivresses publiques et manifestes Sensibilisation aux addictions par les forces de l’ordre à l’occasion des contrôles (réimpression de la plaquette alcool-cannabis) 37 Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011, La documentation Française, Collection des rapports officiels, Rapport au Premier Ministre, Paris, Juillet 2008, 111 pages. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 49 PLAN ALCOOL 2009 – 2010 DANS LE MORBIHAN 1/ La maîtrise de l’offre de boissons alcoolisées La révision de l’arrêté relatif aux débits de boisson: - fermeture des bars et cafés à 1H du matin ; - sur dérogation, ouverture des pubs et bars noctures jusqu’à deux heures du matin les nuits de vendredi à samedi et de samedi à dimanche et la veille des jours fériés sous condition de signature d’une charte de bonne conduite ; - interdiction de la vente d’alcool à emporter de 22 H à 8H du matin ; - information des maires sur la possibilité de restreindre ces horaires. La mise en oeuvre des nouvelles dispositions de l’article L. 3322-9 du code de la santé publique visant à maîtriser l’offre d’alcool: - information des élus, des professionnels, des associations sur l’interdiction des “open bars” et sur l’obligation d’inclure des boissons non alcoolisées dans les opérations de type « happy hour » ; - information des stations services sur l’interdiction de vente d’alcool à emporter entre 18H et 8H et sur l’interdiction de vente à emporter de boissons alcoolisées réfrigérées dans les points de ventes de carburant. 2/ La prévention de l’alcoolisation des mineurs L’élaboration d’une charte cadre départemental contre l’alcoolisation des mineurs: - une charte départementale liant les services de l’Etat, l’association des maires et les représentants des professionnels de la distribution va être élaborée. Elle vise à assurer la bonne mise en oeuvre de l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs prévue par la loi “Hôpital, patients, santé et territoires” par des actions d’information et de mobilisation des réseaux locaux sur la souscription d’engagements concrets. - La charte cadre départemental doit permettre de mobiliser les réseaux de professionnels (établissements de vente à emporter) : Des chartes locales ont déjà été adoptées avant la loi “Hôpital, patients, santé et territoires”, notamment à Pontivy, sous l’impulsion de la sous-préfète ; Un modèle de charte locale va être diffusé qui précise les engagements concrets des établissements de vente à emporter. Information des gestionnaires de débits de Poisson : - En accord avec les dispositions de la loi “Hôpital, patients, santé et territoires”, sensibilisation des responsables de débits de boisson sur la nécessité, en cas de doute, de demander une pièce d’identité attestant de la majorité du client. Information des organisateurs de buvettes sur l’interdiction de vente d’alcool aux mineurs par un rappel des dispositions du code de la santé publique dans les courriers d’autorisation. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 50 Campagne de contrôles du respect de l’interdiction de vente d’alcool aux mineurs dans les lieux de vente à emporter et les débits de boisson. Responsabilisation des parents : - envoi d’un courrier par le Préfet de département et l’Inspecteur d’Académie aux parents de mineurs ayant fait l’objet d’une procédure pour ivresse publique et manifeste ou trouvés ivres dans un établissement scolaire, accompagné d’une brochure comprenant les contacts des intervenants spécialisés sur les questions d’addictions. 3/ La répression de l’ivresse publique et de la lutte contre les nuisances associées Mise en place de plans alcool-bruit avec les municipalités dans les villes les plus touchées par les nuisances sonores liées à l’alcoolisation sur la voie publique. Facilitation du travail des forces de sécurité dans le cadre d’opérations “Ivresse publique et manifeste” par le biais de mise à disposition de médecins en vue d’effectuer les certificats de non hospitalisation. Opérations de contrôles nocturnes sur la voie publique, avec la mise en place de périmètres d’interdiction de transport d’alcool. 4/ Prévention et lutte contre les conduites en état d’alcoolémie Renforcement des contrôles d’alcoolémie autour des festivals et des établissements de nuit. Campagne pour la mise en conformité des navettes des établissements de nuit avec la réglementation des transports de voyageurs (gratuité obligatoire, notamment). 5/ Mobilisation de nouveaux relais de prévention L’alcoolisation massive et l’alcoolisme sont des phénomènes de sociétés. La conduite d’une politique de prévention suppose une coordination des différents acteurs du département et l’élaboration d’un discours cohérent. Il convient pour ce faire de mobiliser de nouveaux relais de prévention. Mise en place d’un réseau d’élus référents pour la prévention des conduites addictives sur l’ensemble des communes du département38 Association du monde universitaire et des associations étudiantes à la politique de prévention39 Mobilisation du réseau sportif pour lancer une réflexion sur les rapports entre l’alcool et l’univers du sport40 Lancement d’un groupe de travail avec les urgences pour mettre en place un suivi sanitaire des personnes amenées en situation de coma éthylique à l’hôpital41 38 Cf. Objectif opérationnel IV-1, page 45 Cf. Objectif opérationnel I-4, pages 37 et 38 40 Cf. Objectif opérationnel IV-2 et IV-3, pages 45 et 46 41 Cette réflexion sera menée au sein d’un groupe de travail régional piloté par le CIRDD. Cf. page 33 39 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 51 Objectif principal VII : Améliorer la gestion du volet patrimonial des enquêtes portant sur le trafic de stupéfiants « Les trafics de stupéfiants génèrent des bénéfices considérables qui mettent en péril l’équilibre social et remettent en cause les politiques publiques tendant à la réduction de l’offre. La mobilisation croissante des moyens de l’État pour lutter contre ce fléau ne suffit pas à enrayer l’augmentation du nombre de consommateurs. Face à une criminalité essentiellement motivée par l’espérance de gains aussi rapides que conséquents, le dispositif de sanction doit intégrer une dimension financière dissuasive, à défaut de quoi les réseaux démantelés se reconstituent rapidement pour alimenter un marché des drogues très lucratif. En dépit d’évolutions juridiques notables, les sommes confisquées en France dans le cadre d’affaires de stupéfiants restent très en deçà des résultats obtenus par plusieurs de nos voisins européens. »42 En ce qui concerne le Morbihan, cette faiblesse du volet patrimonial s’explique largement par la prédominance d’un trafic caractérisé par sa fragmentation et ses profits restreints. Cette nature de trafic pénalise la coopération avec les services fiscaux en raison du statut fiscal de ces trafiquants qui ne permet pas toujours d’articuler un volet patrimonial aux actions de lutte contre le trafic. Actions déclinant l’objectif principal VII Renforcer le recours au Groupement d’Intervention Régional (GIR) sur les affaires de trafic de drogues à fort caractère patrimonial. Réfléchir au moyen d’exploiter plus systématiquement le « délit de non justification de ressources ». Faire remonter des propositions à la MILDT et au Ministère des Finances pour faire évoluer le « statut fiscal » des petits trafiquants. 42 Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011, La documentation Française, Collection des rapports officiels, Rapport au Premier Ministre, Paris, Juillet 2008, 111 pages Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 52 Objectif principal VIII. Mieux sanctionner les infractions liées a l’usage « La sanction de l’usage ou de l’abus doit tenir compte de ces deux réalités et proposer des réponses à la fois répressives, éducatives et sanitaires. Il convient donc de veiller à cet équilibre et de promouvoir des pratiques à la fois plus adaptées et plus systématiques. Les difficultés rencontrées pour la mise en application des sanctions ou mesures tendant à interdire les pratiques de consommation illicite ou abusive et la promotion de réponses judiciaires adaptées à ce contentieux de masse doivent trouver des solutions par la mise en œuvre de dispositifs nouveaux. Parmi les faits donnant lieu à des poursuites et à des condamnations, la problématique des addictions en lien avec le passage à l’acte est souvent mise en avant en particulier pour l’alcool. Par ailleurs, cette problématique est confortée par les études épidémiologiques sur la santé des personnes à leur entrée en prison. Dès 2000, les recommandations du Conseil de l’Europe ont préconisé la mise en œuvre de « programmes d’intervention qui consistent à apprendre aux délinquants à réfléchir aux conséquences de leur conduite criminelle, à les amener à mieux se connaître et à mieux se contrôler, à reconnaître et à éviter les situations qui précèdent le passage à l’acte et à leur donner la possibilité de mettre en pratique des comportements pro-sociaux ». Toutefois, ces publics sous main de justice (mineurs, majeurs) les plus fragilisés restent ceux qui sont les moins bénéficiaires d’actions de sensibilisation et de prévention. L’objectif est donc d’apporter aux professionnels qui les prennent en charge des outils de travail novateurs, et aux publics ciblés une possibilité plus grande de resocialisation et de responsabilisation. »43 Action déclinant l’objectif principal VIII Poursuivre le déploiement des kits salivaires pour mettre fin au sentiment d’impunité sur la route. 43 op. cité Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 53 AXE : COORDONNER LES ACTIONS SANTE JUSTICE Une convention a été signée le 22 septembre 2006 entre le procureur du Tribunal de Grande Instance de Vannes et le Préfet du Morbihan. Son objectif principal est précisé dans l’article 1 : « les autorités judiciaires et sanitaires ont décidé de coordonner leurs actions pour réduire la consommation de produits psychoactifs licites et illicites (alcool, drogues, tabac), pour prévenir et diminuer les risques sanitaires et sociaux liés à leur usage, à leur abus ainsi qu’à leur dépendance ». La convention prévoit que « toutes les situations de consommation feront l’objet d’une évaluation médico-sociale quel que soit le produit psychoactif », et qu’ « une prise en charge adaptée sera proposée quel que soit le niveau de consommation ». La convention est assortie d’un programme d’actions en particulier pour les mineurs, les majeurs et les détenus. Un comité de suivi s’est réuni chaque année pour faire le bilan de la convention. Ces rencontres ont mis en évidence un renforcement notable des coopérations santé-justice, sous des modalités variées. Par ailleurs, de nouvelles actions ont été déployées comme les stages de sensibilisation inscrits dans la loi de prévention de la délinquance. La disparition du financement MILDT pour certaines actions en 2010 devra conduire à réfléchir sur les modalités de financement pérenne de la convention. Objectif principal IX. Elaborer une nouvelle convention santé-justice et un programme d’actions La convention santé-justice 2006-2009 est arrivée à son terme. Des changements législatifs importants sont survenus depuis sa signature. L’impact globalement positif de la précédente convention, et la très forte prégnance des addictions dans les affaires traitées par les deux Tribunaux de Grande Instance du Morbihan, incitent les partenaires à poursuivre le travail, au bénéfice des personnes sous main de justice. Actions déclinant l’objectif principal IX Elaborer une nouvelle convention santé-justice Poursuivre la montée en charge des stages de sensibilisation Etudier la possibilité d’une mesure d’alternative aux poursuites dans le cadre des Ivresses Publiques Manifestes Etudier l’intérêt et la faisabilité de désigner des médecins relais. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 54 Objectif principal X : Construire un bilan annuel conjoint pour l’ensemble des partenaires Le comité de suivi de la convention s’est heurté à un manque de visibilité sur le degré de mise en œuvre des actions (part du public-cible bénéficiaire) du fait de recueil de données différentes entre les partenaires. Action déclinant l’objectif principal X Elaborer un rapport conjoint à partir d’indicateurs de suivi de la convention Objectif principal XI : Renforcer et harmoniser la mise en œuvre de la convention santé-justice au sein des deux juridictions Le recours aux outils de la convention santé-justice est hétérogène entre les deux juridictions ; par ailleurs, au sein d’une même juridiction, la connaissance de la convention santé-justice et son appropriation sont très variables. La formation des magistrats et des autres acteurs de la sphère judiciaire relative aux conduites addictives est également hétérogène. Actions déclinant l’objectif principal XI Faire connaître la convention santé-justice au sein des deux juridictions. Mettre en place des formations sur les addictions pour les acteurs du domaine judiciaire. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 55 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 56 PARTIE IV FICHES ACTION Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 57 AXE : PREVENIR, COMMUNIQUER, INFORMER Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 58 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-1 Elaboration d’un parcours « santé / addictions » cohérent pour l’élève de la maternelle à la terminale OBJECTIF Elaborer un continuum de prévention cohérent dans le champ des addictions par tranche d’âge, de la maternelle à la terminale. PUBLIC Les intervenants signataires de la Charte départementale « Prévention des addictions en milieu scolaire », l’Inspection d’Académie, les professionnels de santé de l’Education Nationale, les chefs d’établissements et directeurs d’écoles du public et du privé. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Constituer un groupe de travail ou deux groupes (un premier degré et un second degré) : Inspection Académique du Morbihan, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique, chef d’établissement public et privé, IEN, des intervenants signataires de la Charte départementale Construire le continuum de prévention en matière de prévention : - repérer dans les programmes scolaires du premier et second degré les approches « santé » - recenser les différents outils institutionnels ou non (cf. fiche action n°I-3-5 sur le recensement et valorisation des outils existants et disponibles en matière de prévention des conduites à risques) - définir et construire les liens avec les programmes et les outils repérés - mise en cohérence des outils disponibles par tranche d’âge - élaboration du support de communication lisible du continuum de prévention. PROMOTEUR Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56). Pilotage : Inspection Académique. PARTENAIRES Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD Bretagne), Douar Nevez, Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56), service d’addictologie de liaison, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût estimé à 12 500 € soit : 2 000 € en 2010 et 10 500 € en 2011 EVALUATION Existence du continuum de prévention en matière d’addictions. Analyse des données de l’Observatoire des Comportements des Elèves et des pratiques de Prévention dans l’Académie (OCEPPA). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 59 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-2 Organisation de rencontres entre les animateurs des différents dispositifs et lieux de programmation d’actions en direction des jeunes sur le Pays d’Auray OBJECTIFS Améliorer l’information des professionnels et la coordination des structures susceptibles d’intervenir en prévention des conduites addictives auprès des jeunes sur le Pays d’Auray Favoriser l’interconnaissance et la dynamique de réseau Mutualiser les connaissances et favoriser l’échange des pratiques Impulser la mise en place de projets de territoire en matière de prévention des addictions en direction des jeunes Mettre en œuvre un observatoire local sur conduites addictives chez les jeunes et les différents dispositifs et outils existants PUBLIC Professionnels des différents dispositifs et lieux de programmation d’actions en direction des jeunes TERRITOIRE Pays d’Auray MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Cette action s’inscrit à la suite de « la formation des animateurs enfance jeunesse à la prévention des conduites addictives des jeunes » (action inscrite dans le plan départemental 2009-2011, fiche action n° II-2-1) qui sera mise ne œuvre sur le Pays d’Au ray en 2010. Cette action de formation permettra un premier échange avec les animateurs qui seront amenés à se positionner sur leurs besoins (information, mutualisation des moyens et outils pédagogiques, échanges des bonnes pratiques….) et les suites à donner à l’action de formation. Sans présumer des résultats de cette première étape, les réunions pourront comporter : - Un temps d’information sur les dispositifs et actions de préventions des conduites addictives chez les jeunes (outils, intervenants, moyen…) au niveau du territoire - Un temps d’échange sur les problématiques rencontrées par chacun dans sa pratique - Un temps réservé à des interventions extérieures (conférences, ateliers, forum… ) sur des thématiques spécifiques, des outils pédagogiques, ou des projets particuliers…. - Un temps réservé à la construction d’outils communs. Ces réunions pourront se dérouler dans les lieux et structures d’accueil où exercent les professionnels pour favoriser l’interconnaissance. PROMOTEUR Animation territoriale de santé du Pays d’Auray Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 60 PARTENAIRES Codes 56, ANPAA 56, Douar Nevez, Les centres de loisirs du Pays d’Auray, Les services jeunesses des communes du Pays d’Auray, Le réseau infos jeunes 56, Le Pays CALENDRIER Septembre 2010 à juin 2011 FINANCEMENT Interventions extérieures : 3600 € Communication et construction d’outils : 2000 € EVALUATION Assiduité et satisfaction des attentes des professionnels, connaissances et savoir faire acquis, développement de projets communs. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 61 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-2 Organisation de rencontres entre les animateurs des différents dispositifs et lieux de programmation d’actions en direction des jeunes sur les cantons morbihannais du pays de Redon et Vilaine OBJECTIFS - - - Améliorer l’interconnaissance et la coordination entre les différents intervenants des dispositifs et lieux de programmation d’actions et de politiques jeunesse sur la partie morbihannaise du pays de Redon et Vilaine. Echanger collectivement sur les problématiques rencontrées et les réponses apportées par chacun sur la question de la consommation excessive de l’alcool, les risques associés et sur les usages des drogues chez les jeunes du territoire. Renforcer les connaissances et compétences des acteurs pour disposer de ressources en matière de conduites addictives chez les jeunes. Mutualiser ces acquis en vue d’une plus grande dynamique partenariale sur ce territoire. PUBLIC Professionnels et bénévoles de l’accueil et animation jeunesse, du milieu scolaire (techniciens et responsables). Elus notamment ceux désignés référents sécurité routière et addictions sur leur commune. TERRITOIRE Cantons d’Allaire et de La Gacilly, commune de Théhillac situés sur le pays de Redon et Vilaine. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Coordination assurée par l’animation territoriale de santé du pays de Redon et Vilaine. Deux référents du groupe local constitué devront être désignés pour le suivi et l’organisation des rencontres (un par canton). Organisation de différentes rencontres en réponse aux objectifs (les séances pourront être déclinées en plusieurs ateliers selon le cahier des charges défini par le groupe et en fonction du nombre de participants) : • Séance 1 « Mieux se connaître sur le territoire » Identifier les intervenants œuvrant auprès des jeunes du secteur et partager collectivement les difficultés et pratiques en matière d’alcoolisation et d’usage des drogues (problématiques, stratégies d’action). • Séance 2 « l’alcool, les drogues chez les jeunes : de quoi parle t-on ? Renforcer les connaissances sur le phénomène de l’alcoolisation excessive chez les jeunes, de l’expérimentation et usages des drogues à partir des savoirs et des attentes des participants (approche comportementale ; connaissance des usages). • Séance 3 : « Les ressources locales sur le territoire » Rencontrer les structures ressources locales et celles intervenant sur le territoire en matière de prévention et de prise en charge des jeunes usagers de l’alcool et des drogues (structures de prévention et de soin, structures développant des axes de prévention santé des jeunes) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 62 • Séances 4 et 5 « Aller plus loin sur les réponses apportées localement » Acquérir des compétences et des ressources pour développer un projet global en matière de prévention des conduites addictives par : - la découverte des outils disponibles, des illustrations d’actions disposant d’une évaluation positive (appui sur outils du CIRDD de Bretagne et autres ressources disponibles). - la formation à la méthodologie de projets sur le thème des conduites addictives (formation CODES 56 ou autre opérateur). PROMOTEUR Animation territoriale de Santé, Groupement d’Intérêt Public (GIP) Pays de Redon et Vilaine. PARTENAIRES De manière permanente : les collectivités et les EPCI de la partie morbihannaise du pays de Redon et Vilaine, La fédération d’animation rurale en Pays de Vilaine et les dispositifs locaux d’animation jeunesse (CIAS d’Allaire et dispositif de la communauté de communes de La Gacilly), Points et Relais Information jeunesse du secteur (Carentoir, Peillac), Les établissements scolaires, Circonscription d’action sociale n°3 de Malestroit et ses centres m édico-sociaux d’Allaire et de La Gacilly, Brigades de gendarmerie Association ponctuelle : La mission locale du pays de Redon et Vilaine, Conseil Intercommunal Prévention Sécurité Délinquance de Redon/St-Nicolas-de-Redon, CSAPA et secteur de psychiatrie de Redon (Centre Hospitalier de Redon) et permanence en addictologie du Centre Hospitalier de Guillaume Régnier de Rennes (L’envol), Maison des adolescents 56 de Vannes (EPSM), ANPAA, AAPF, associations les amis de la santé et alcool assistance la croix d’or, Centre de planification du CDAS de Redon, CDAG 56, Sécurité routière (DDE 56) et association prévention sécurité routière 56 CALENDRIER 1er trimestre 2010 : ce temps sera l’occasion de constituer le groupe et d’arrêter avec les partenaires le cahier des charges des rencontres. Mars-avril 2010 : tenue des premières rencontres introductives et d’interconnaissance locale. Septembre 2010-2011 : les séances 4 et 5 « Aller plus loin sur les réponses apportées localement » pourront être programmées. FINANCEMENT A déterminer EVALUATION Evaluation du processus Pertinence des objectifs - Nombre de séances/ateliers et atteinte des objectifs visés à chaque temps ; - Nombre et diversité des participants et partenaires associés. - Opérationnalité des moyens engagés Temps de coordination et d’organisation par l’animatrice ; Implication des 2 référents locaux dans l’organisation des rencontres ; Association des partenaires locaux et départementaux. Evaluation des résultats - Mobilisation assidue des participants locaux dans le groupe ; - Amélioration des compétences et des connaissances à évaluer ; - Développement d’une dynamique partenariale sur le secteur ; - Groupe force de propositions pour le développement d’un projet commun ; - Effets inattendus des rencontres à observer. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 63 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-3 Formation / échange de pratiques des intervenants de prévention signataires de la charte d’intervention de prévention des addictions en milieu scolaire OBJECTIF Former les intervenants : renforcer les compétences, harmoniser les discours et les pratiques. PUBLIC Intervenants de prévention des conduites addictives. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Une journée de formation sur une thématique pouvant intéresser les professionnels, et en fonction des situations actuelles est organisée. Une demi-journée d’échanges de pratique suit la formation. PROMOTEUR Douar Nevez. PARTENAIRES Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, structures intervenant en prévention des conduites addictives. CALENDRIER 2009 – 2011. FINANCEMENT 4 490 €, crédits GRSP 2009 EVALUATION Nombre de participants à la formation Questionnaire et entretien d’évaluation par le coordinateur : Satisfaction des intervenants extérieurs Satisfaction des participants Besoins exprimés pour les années suivantes. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 64 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-4 Réseau prévention du tabagisme chez les jeunes OBJECTIF Encourager et soutenir les structures ayant une mission éducative auprès des jeunes dans la mise en œuvre d’une démarche de prévention du tabagisme. PUBLIC Structures ayant une mission éducative auprès des jeunes. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE S’associer au niveau départemental au réseau régional « Prévention du tabagisme chez les jeunes ». Recueillir les attentes et besoins des structures ayant une mission éducative : - proposer aux structures un accompagnement à la mise en place d’une démarche de prévention du tabagisme, - renforcer les savoirs et pratiques par rapport à la prise en compte du tabagisme chez les jeunes et plus particulièrement à l’adolescence, - promouvoir des rencontres et échanges d’expériences, - encourager la participation à des recherches et la création d’outils pédagogiques, - soutenir les professionnels des structures dans leurs missions d’aide et de soutien auprès des élèves, - recueillir et valoriser les démarches mises en œuvre par les structures ayant une mission éducative auprès des jeunes et les structures de soins et de prévention du réseau. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan (DDASS), Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD Bretagne), l’U.R.C.A.M. Bretagne, C.R.I.J. Bretagne, la Ligue contre le Cancer, la Mutualité Française, la Coordination Bretonne en Tabacologie. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Calendrier de mise en œuvre. Nombre et nature des structures membres du réseau. Nombre et nature des structures qui apportent un soutien, nature des soutiens apportés. Nature des actions développées par les structures ayant une mission éducative auprès des jeunes. Nombre et nature des personnes ayant participé aux formations et rencontres thématiques et satisfaction des participants. Satisfaction des structures par rapport aux soutiens et actions développées par le réseau. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 65 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-5 Recensement et valorisation des outils existants et disponibles en matière de prévention des conduites à risque dans le département du Morbihan OBJECTIF Recenser, identifier et valoriser les outils pédagogiques disponibles dans le département du Morbihan sur le thème des conduites à risques et des compétences psychosociales. PUBLIC Professionnels du département : personnel de santé, éducatif, médico-social, social. Environ 1050 structures éducatives, sociales, sanitaires concernées. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Répertorier les outils à partir des données disponibles dans les services de l’Inspection Académique et Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique (service promotion de la santé, inspecteur de circonscription, infirmières scolaires, …) et auprès des professionnels et des structures de prévention du département. Réalisation d’une synthèse détaillée avec mise en avant des éléments suivants : le titre, la date de création, le(s) produit(s) évoqué(s) par l’outil, le(s) public(s) au(x)quel(s) s’adresse(nt) prioritairement l’outil, le résumé (objectif contenu, …),le centre ressources où l’outil peut être consulté/emprunté et les conditions d’emprunts. Réalisation d’un catalogue informatique des outils disponibles sous format pdf. Diffusion du catalogue électronique sous forme de mail aux professionnels du département susceptibles de travailler ces thématiques avec leur public. Mise en ligne du catalogue sur le site internet du Comité Départemental d’Education pour la santé du Morbihan (CODES 56). 2009 : création des outils de recueil de données et du catalogue informatique. 2010 : diffusion de la première version, mise en ligne internet ; actualisation en septembre 2010 et nouvelle diffusion. 2011 : nouvelle actualisation et nouvelle diffusion. PROMOTEUR Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56). PARTENAIRES Inspection Académique, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique, Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD Bretagne), partenaires prévention/éducation pour la santé du département. CALENDRIER 2009 à 2011. FINANCEMENT 5 640 €, la première année ; 2 700 €, la seconde année ; 2 800 €, la troisième année EVALUATION Nombre des partenaires enquêtés. Nombre et qualité des outils répertoriés. Nombre d’envoi de mails. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 66 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-6 Mise en place d’un site extranet à destination des professionnels OBJECTIF Permettre une meilleure circulation de l’information, une meilleure visibilité des actions, une information réciproque et un meilleur partage des informations. PUBLIC Acteurs de prévention. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Questionnaires écrits aux professionnels de la prévention pour connaître les attentes des acteurs. Entretiens avec un panel de professionnels afin de déterminer la faisabilité de sa mise à jour. Mise en place d’un groupe de travail regroupant experts informatiques et professionnels Mise en place du site PROMOTEURS ENVISAGES Institut de Recherche et d’Enseignement des Maladies Addictives (IREMA), Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56), Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56), Douar Nevez. PARTENAIRES Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, signataires de la charte des interventions en prévention des conduites addictives, autres acteurs de prévention. CALENDRIER 2010. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de questionnaires remplis. Nombre d’entretiens effectués. Qualité des réponses obtenues. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 67 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-7 Formation des CESC à l’élaboration d’un programme cohérent d’actions de prévention des addictions dans les collèges OBJECTIF Consolider l’élaboration d’un programme d’actions cohérent en éducation pour la santé/prévention des addictions dans les collèges du Morbihan. PUBLIC Equipes éducatives de 5 collèges du Morbihan, soit sur 3 ans, 15 collèges. TERRITOIRE Collèges du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Formation-action pour 10 professionnels missionnés par le chef d’établissement de leur collège (2 professionnels par établissement maximum). Pendant 4 séances de formation d’une journée et de temps d’accompagnement pendant les intersessions (durée et nombre des temps d’accompagnement selon les besoins et les demandes), le CODES 56 se propose de soutenir les professionnels de collège à élaborer un programme d’action cohérent. L’élaboration implique une concertation du représentant participant à la formation-action avec les professionnels de son établissement : les intersessions sont prévues pour valider les différentes étapes. - - 1ère séance : apporter des éléments méthodologiques pour effectuer un état des lieux des actions déjà réalisées dans l’établissement 2ème séance : présenter les cadres de référence existants pour élaborer le programme d’éducation pour la santé 3ème séance : analyser les programmes élaborés en les mettant en perspective avec les recommandations d’enquête (notamment enquête parents d’élèves réalisée par le CODES 56) et les avis d’expert pour repérer les atouts et les manques de chaque programme 4ème séance : travailler la forme du document et la diffusion du document FIN : éditer et diffuser le document. PROMOTEUR Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56). PARTENAIRES Responsables et équipes éducatives des collèges ; parents d’élèves. CALENDRIER Décembre 2009 à avril 2012 (3 années scolaires). FINANCEMENT 7 520 € la première année. 7 650 € la seconde année. 7 800 € la troisième année. EVALUATION L’assiduité des participants, la satisfaction des participants, la réalisation d’un programme, la communication du programme, la mise en œuvre du programme, la satisfaction des chefs d’établissements. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 68 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-8 Evaluation de la charte et du guide ressources « prévention des addictions en milieu scolaire » OBJECTIF Evaluer la charte des interventions et le guide ressources de prévention des conduites addictives en milieu scolaire dans le Morbihan : - communiquer sur ces outils, - mettre à jour les données du guide. PUBLIC Directeurs d’établissement et communauté éducative. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE L’objectif de l’évaluation est de contacter environ 70 % des établissements scolaires du second degré, par téléphone ou en entretien individuel ou collectif. 50 % des établissements scolaires seront contactés par téléphone. Les établissements seront sélectionnés afin qu’il n’y ait pas de doublons entre l’évaluation de la charte sexualité et celle de prévention des conduites addictives, afin de ne pas biaiser l’enquête (un chef d’établissement qui aurait déjà été appelé concernant la charte sexualité pourrait reprendre connaissance de la charte de prévention des conduites addictives, et inversement). Les entretiens individuels pourront s’effectuer parmi les structures appelées pour l’évaluation de l’autre charte. Les évaluateurs veilleront à questionner des établissements appartenant à chaque circonscription (au minimum deux établissements par circonscription, un collège et un lycée), et autant d’établissements publics que privés. PROMOTEUR Douar Nevez. PARTENAIRES DDASS (validation de la méthodologie) CODES 56 (lien avec l’évaluation de la charte et du guide «Education à la sexualité ») Ensemble des établissements scolaires Ensemble des structures signataires de la charte. CALENDRIER 2009. FINANCEMENT 9 009 euros, crédits GRSP EVALUATION Nombre de répondants Intérêt des répondants pour l’évaluation Qualité et facilité des réponses apportées. Méthode d'évaluation prévue Analyse des résultats (interne). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 69 Objectif opérationnel I.1 : Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné FICHE ACTION n°I-1-9 Evaluation des formations des équipes éducatives du Morbihan au repérage et à l’orientation des jeunes en difficulté avec des produits psychoactifs OBJECTIF Mesurer l’impact des formations au repérage et à l’orientation des jeunes en difficulté avec des produits psychoactifs sur le changement des pratiques des professionnels de l’enseignement public et privé dans le Morbihan : - niveaux d’amélioration des connaissances et des compétences sur ce thème - niveaux des aides réalisées - niveaux des liens opérés avec les réseaux locaux de prise en charge - émergence et réalisation de projets de prévention qui ont pu être mis en place suite à cette formation. PUBLIC Infirmières scolaires, assistantes sociales, enseignants, CPE, animateur de vie : 250 personnes ont été formées. TERRITOIRE Département du Morbihan, collèges publics et privés. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE - définir les critères d’évaluation retenus, avec le groupe de pilotage : octobre 2009. élaboration et diffusion d’un questionnaire d’enquête auprès des 250 participants aux formations : novembre 2009. réalisation de 24 entretiens collectifs, répartition représentative sur les territoires, et entre les collèges/lycées, publics/privés : décembre 2009/janvier 2010. traitement des données : février/mars 2010. écriture du document d’évaluation : mars 2010. présentation du document d’évaluation aux instances de pilotage : avril 2010. communication du document au grand public : avril 2010. PROMOTEUR Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56). PARTENAIRES Service Promotion de la Santé en faveur des élèves de l’Inspection académique, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique, Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan. CALENDRIER Septembre 2009 à avril 2010. FINANCEMENT 11 375 €, crédits GRSP 2009 EVALUATION A déterminer Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 70 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-1 Evaluation globale des programmes pédagogiques privilégiant l’estime de soi OBJECTIF Recenser, analyser les programmes privilégiant l’estime de soi existant et mis en place dans les établissements scolaires du Morbihan. PUBLIC Professionnels intervenant sur les programmes pédagogiques privilégiant l’estime de soi, établissements scolaires. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Recensement des actions privilégiant l’estime de soi mises en place sur le département du Morbihan : Analyse par territoire des programmes des actions mises en œuvre en faisant ressortir - les établissements bénéficiaires - les actions ayant bénéficié d’une évaluation spécifique - la complémentarité des différents programmes. Construire un outil présentant les différents programmes, actions, outils disponibles et mobilisables sur le département en fonction des différentes tranches d’âges et des publics ciblés. Produire des recommandations au regard notamment du Référentiel de bonnes pratiques INPES « Comportements à risques et santé : agir en milieu scolaire ». PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56) PARTENAIRES Inspection Académique - Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique – Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56) -… CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Evaluation du support de communication par les utilisateurs destinataires (Etablissements scolaires du 56). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 71 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-2 Diffusion du protocole de réponse à une situation de consommation de substances psychoactives en milieu scolaire OBJECTIF Diffuser le guide « les produits psycho-actifs en milieu scolaire : démarche pour comprendre et agir ». PUBLIC Tous les chefs d’établissements du public et du privé ainsi qu’à leurs équipes. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Dans le cadre du plan départemental de prévention des addictions 2005-2008, il était prévu d’élaborer un guide intitulé « les produits psycho-actifs : démarche pour comprendre et agir ». L’objectif était d’aider les chefs d’établissements et leurs équipes à gérer les situations de consommateurs de produits psycho-actifs illicites et licites au sein des établissements scolaires. Cette plaquette a été éditée en mai 2009. Les modalités de diffusion sont les suivantes : - pour les chefs d’établissement de l’enseignement catholique : une information et distribution sont prévues lors de la réunion de rentrée des directeurs du mois d’Octobre 2009. - pour les chefs d’établissement du public : une information et distribution seront faites lors des réunions de bassin de l’automne 2009. PROMOTEURS Inspection Académique et Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique. PARTENAIRES CALENDRIER Année scolaire 2009-2010. FINANCEMENT Sans objet EVALUATION Utilisation du guide un an après sa diffusion via une enquête. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 72 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-3 Actions spécifiques de prévention en BTS et en classes préparatoires OBJECTIF Permettre aux étudiants de formation post-bac (BTS, de classes préparatoires…) de mettre en place des actions dans leurs lycées. PUBLIC Elèves de BTS et de classes Prépa. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Accompagnement des groupes de délégués d’étudiants pour la mise en place d’actions. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56) PARTENAIRES Education Nationale, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d’établissements. Nombre d’actions menées. Indices de satisfaction. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 73 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-4 Mise en place d’actions de prévention spécifiques au sein des sections sportives OBJECTIF Impulser la mise en œuvre d’une dynamique de prévention et de gestion des conduites à risques spécifiques (notamment des conduites dopantes) auprès des sections sportives des établissements scolaires du Morbihan. PUBLIC Elèves des sections sportives des établissements scolaires du Morbihan – Parents – Equipes éducatives. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Echanges avec l’équipe éducative des sections sport avant l’intervention auprès des élèves. Mise en place d’ateliers d’échanges et de sensibilisation permettant de développer les compétences psycho sociales, d’identifier les situations risquées pour leur santé et de pouvoir être en capacité de faire leurs choix. Groupe de 15 élèves maximun. Utilisation d’outils d’aide à l’expression (vidéos, plateau de jeu, photo langage…). Information à destination des parents. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRE Centre Médico-Sportif de Lorient. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d’établissements. Nombre d’élèves. Expression de messages forts en fin de séance. Nombre de parents destinataires d’informations sur la thématique. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 74 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION N°I-2-5 Renforcement de l’estime de soi des élèves du Morbihan : programmes pédagogiques « Papillagou et les enfants de Croque Lune » et « Amidou » OBJECTIF Développer une approche globale de la santé autour des questions liées aux dépendances, en développant les compétences des élèves à reconnaître ce qui n’est pas bon pour eux, à savoir dire non et à développer leur esprit critique (compétences psychosociales). Objectifs intermédiaires Pour le public destinataire de l’action : - améliorer les compétences des enfants sur les facteurs de protection de leur santé, par un jeu pédagogique validé par les professionnels de l’éducation pour la santé (« Papillagou » et « Amidou ») sur le thème de la prévention des conduites addictives, - développer la conscience d’estime de soi, - développer la conscience de l’importance de la protection de sa santé, - retarder l’âge de l’expérimentation des différents produits, - développer le recours aux adultes ressources en cas de difficulté. Pour les professionnels accompagnant le public : - favoriser la prise de relais dans la mise en place et l’animation de l’outil et des séances d’éducation pour la santé. PUBLIC Amidou : Elèves de grande section de maternelle, CP et CE1: 200 élèves à raison de 8 classes par an. Parents. Papillagou : Ecoles primaires et classes de CM2 du département : 500 élèves par an, 17 classes, 20 professionnels éducatifs (soit pour la durée du Plan, 1500 élèves, 51 classes, 60 professionnels) Parents. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Amidou : Mise en place de l'outil pédagogique "Amidou" pour les élèves de la grande section de maternelle, CP, CE1. Tenir à jour un bilan des établissements ayant bénéficié de l’action, avec pour objectif de couvrir le département Papillagou : L’action pédagogique se mène en classe de CM2, enseignement public et privé, et en coanimation avec l’ANPAA 56, avec l'infirmière scolaire, et avec l'enseignant, à raison de 5 demi-journées (4 + 1 à 2 mois); 17 classes sont concernées sur l’année scolaire. Les parents et équipes éducatives sont mobilisés dans l’action. Les promoteurs veilleront à systématiser des ateliers d’échanges concernant l’estime de soi avec les parents d’élèves qui bénéficient du programme. Une partie communication avec l’aide de la presse locale est envisagée. Voici les écoles envisagées pour 2010 (prévisionnel) : Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 75 Ecole publique Lomener 1cl, école publique Larmor 2cl, école privée St Joseph Quéven 2cl école publique Anatole France Quéven 1cl, école publique d' Arlecan Plouhinec 1cl , école publique J ferry Quiberon 1cl, école publique Poulpikans Muzillac 1cl,école privée Muzillac 2 cl, école publique Brocéliande Guer 2cl, école publique Rollo Pluvigner 2cl, école privée st guigner 1cl, école publique J vernes Ploërmel 1cl, école privée quartier CUCS vannes 1cl, école publique Malestroit 1cl, école publique belle île 1cl, école privée belle île 1cl, école publique Curie Hennebont 2 cl, école publique quartier CUCS Lorient 2 cl, école privée Loyat 1 cl, école publique Gourin 1 cl, école publique de Baud 1 cl. Le succès grandissant et la croissance constante de demande d’animation avec la dynamique Papillagou ont permis de développer le travail concernant la prise de relais par les enseignants et les infirmières. Plusieurs infirmières du département ont pris le relais avec, soit le CODES, soit l’ANPAA pour l’animation de l’action depuis 2007. Pour janvier 2010 : amélioration du dispositif de prise de relais : création d’un pack opérationnel « clé en main » à destination des relais. L’idée est de préparer tous les aspects matériels de l’animation et de proposer une séance d’animation en binôme (enseignant, infirmière et ANPAA ou CODES). Cette nouvelle proposition de relais pourra être opérationnelle à partir de janvier 2010 pour les écoles participant au programme depuis quelques années. PROMOTEURS Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56) en co-animation avec l’Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES L’Inspection Académique, la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique. CALENDRIER 2009 à 2011. FINANCEMENT Amidou : 9 000 € par an. Papillagou : 43 500 € année 1. 44 000 € année 2. 45 000 € année 3. EVALUATION Nombre d’enfants, d’enseignant et infirmières scolaires participants au programme. Nombre de parents informés du programme. Nombre de nouvelles écoles inscrites au programme. Nombre de relais autonomes dans l’animation du programme. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 76 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-6 Programme Pédagogique « 7 à toi » OBJECTIF Développement des compétences psychosociales. Permettre aux enfants : - de repérer leurs besoins - d’identifier des situations de frustration - d’explorer différents moyens de répondre à ces situations. PUBLIC Elèves des classes CE2/CM1 des écoles primaires. Equipes éducatives : accompagnement à l’utilisation de l’outil. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Action pédagogique menée sous une forme ludique « de type plateau de jeu ». Accompagnement des enseignants (formation au jeu/co-animation). PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES Education Nationale, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique, équipes éducatives des écoles concernées. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d’enfants, d’enseignants, d’infirmières scolaires participant au programme. Nombre de parents informés du programme. Nombre de nouvelles écoles inscrites au programme. Nombre de relais autonomes dans l’animation du programme. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 77 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-7 Mise en place d’ateliers d’échanges sur les consommations de substances psychoactives en 5ème et 3ème OBJECTIF Permettre aux élèves de reconnaître, d’évaluer, de réfléchir aux facteurs individuels et collectifs qui influencent leurs choix, attitudes et comportements. PUBLIC Elèves de 5ème et de 3ème des collèges. Parents. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place d’ateliers d’échanges, et de sensibilisation permettant de développer les compétences psycho sociales. Groupe de 15 élèves maximum. L’ANPAA souhaite systématiser des ateliers d’échanges sur l’estime de soi avec les parents des élèves qui bénéficient de l’action. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES Education Nationale, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d’établissements. Nombre d’élèves. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 78 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-8 Mise en place d’ateliers sur les consommations de substances psychoactives au lycée OBJECTIF Permettre aux élèves de reconnaître, d’évaluer, de réfléchir aux facteurs individuels et collectifs qui influencent leurs choix, attitudes et comportements. PUBLIC Elèves de seconde, première, terminale des lycées. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place d’ateliers d’échanges et de sensibilisation permettant de développer les compétences psycho-sociales, d’identifier les situations risquées pour leur santé et de pouvoir être en capacité de faire leurs choix. Groupe de 15 élèves maximum. Utilisation d’outils d’aide à l’expression (vidéos, plateau de jeu, photo langage…). PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES Education Nationale, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d’établissements. Nombre d’élèves. Expression de messages forts en fin de séance. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 79 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-9 « Fais ta campagne de prévention » OBJECTIF Favoriser la réflexion et l’expression des jeunes sur la prévention des conduites à risques. PUBLIC Jeunes (catégorie A : 11-15 ans, catégorie B – 16- 21 ans). TERRITOIRE Canton d’Allaire et la commune des Fougerêts (éventuellement jeunes d’autres communes limitrophes). MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Communication du projet. Concours de construction de supports de prévention par les jeunes (chaque projet accompagné par un adulte référent). Jury et récompenses. PROMOTEUR Centre Intercommunal d’Action Sociale d’Allaire. PARTENAIRES Maisons des Adolescents, Gendarmerie, P.M.I., Education Nationale, La Fédé (Fabien Racapé), Associations de préventions (Planning familial (C.P.E.F.), A.N.P.A.A. 56, Douar Nevez, MILDT, Envol, etc.), Liberté couleur (association Rennaise), Collège, Lycée, CODES 56, etc. CALENDRIER 2009. FINANCEMENT 22 240 €. EVALUATION A déterminer. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 80 Objectif opérationnel I.2 : prévenir les consommations à risques, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants FICHE ACTION n°I-2-10 Concours vidéo T'as la tchatche "Du plaisir au risque" alcool, tabac, drogues, ivresses, jeux, fêtes… OBJECTIF Collecter la parole des jeunes sur leur santé et prise de risque dans le cadre d'un échange avec des professionnels. Rendre les jeunes acteurs de la prévention santé. PUBLIC Jeunes de 12 à 25 ans. TERRITOIRE Structures Information Jeunesse, Etablissements Scolaires et Maisons de Jeunes du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Préparation en amont des différents scenarii, clips, saynètes des jeunes avec des professionnels de santé, l'animateur départemental de prévention santé d'IJ56, du PIJ. Collecte de la parole, des scenarii, clips par le biais d'un réel plateau TV. Réalisation, montage des clips, films à diffuser localement sur les médias (web, blog, site TLT). Diffusion auprès des professionnels santé, établissements scolaires. PROMOTEURS CRIJ Bretagne et Association Départementale de l'Information Jeunesse Info Jeunes 56. PARTENAIRES GRSP/DRDJS/DDASS/Sécurité routière/ /Crédit Maritime/Réseau Information Jeunesse. Partenaires santé : Douar Nevez, centres de planification, DDISS/PMI, Service santé scolaire, maison des adolescents, Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). CALENDRIER Novembre 2009 : lancement du projet auprès des partenaires locaux. Décembre 2009 - Mars 2010 : préparation et écriture des scenarii, des clips avec rencontre des jeunes et des professionnels, réalisation et prise de vue. Avril 2010 : jury et remise des prix. FINANCEMENT Coût estimé à 4 900 € pour 2 étapes TV en Morbihan. EVALUATION Exploitation des clips, vidéos, films auprès des partenaires santé, du réseau Information Jeunesse, des maisons de jeunes, des établissements scolaires, des médias, Evaluation de l'impact de satisfaction auprès des jeunes, du public, des partenaires santé avec analyses, débats, Réflexion sur les changements de comportements. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 81 Objectif opérationnel I-3 : Modifier les représentations des jeunes vis-à-vis de l’alcool pour diminuer les alcoolisations excessives FICHE ACTION n°I-3-1 Expérimentation d’une formation au Repérage Précoce et à l’Intervention Brève auprès de la communauté éducative OBJECTIF Expérimenter la formation au RPIB au sein de la communauté éducative. PUBLIC Professionnels soignants de l’Education Nationale : médecins et infirmières scolaires. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place d’une formation à destination de l’ensemble des personnels soignants de l’Education Nationale abordant : l’intervention brève et le conseil minimal, l’identification des freins à la relation et comment ouvrir le dialogue, le processus de changement, l’approche de l’entretien de motivation. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES L’Education Nationale/Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique (DDEC). CALENDRIER 2009 – 2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Evaluation de la satisfaction des participants. Evaluation des pratiques des professionnels formés. Evaluation de la réceptivité des élèves. Nombre de personnels formés. Nombre d ‘élèves pris en charge selon la méthode RPIB. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 82 Objectif opérationnel I-3 : Modifier les représentations des jeunes vis-à-vis de l’alcool pour diminuer les alcoolisations excessives FICHE ACTION n°I-3-2 Mise en place d’une recherche sur l’impact des témoignages dans les actions de prévention des addictions OBJECTIF Evaluer les actions de prévention basées sur le témoignage et juger de leur efficacité en comparaison avec des actions de prévention informatives ou basées sur l’estime de soi. PUBLIC Associations d’usagers et d’ex-usagers. Elèves, adultes, communauté éducative. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Analyse de la littérature internationale et synthèse bibliographique. Rencontre des acteurs départementaux, présentation de la démarche. Recensement des méthodes d’intervention, des informations délivrées au sein de plusieurs interventions de prévention différentes, mise en perspective avec la synthèse bibliographique Evaluation des interventions (élèves, parents, structure) et comparaison avec d’autres interventions Synthèse et recommandations PROMOTEUR Douar Nevez. PARTENAIRES Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD Bretagne), Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, structures de prévention et association d’usagers. CALENDRIER 2010. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d’entretiens, acceptation de l’enquête par les professionnels et associations d’usagers. Nombre de questionnaires passés. Nombre d’élèves participant à l’enquête. Nombre de répondants « perdus ». Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 83 Objectif opérationnel I-3 : Modifier les représentations des jeunes vis-à-vis de l’alcool pour diminuer les alcoolisations excessives FICHE ACTION n°I-3-3 Elaboration de recommandations pour la prévention par les pairs dans les actions de prévention des addictions OBJECTIFS Objectif principal : participer à l’amélioration de la qualité des actions de prévention mises en œuvre sur le département. Objectif opérationnel : améliorer les connaissances des professionnels du département sur le thème de la prévention par les pairs et leur proposer des critères de qualité scientifiquement validés. Il s’agira plus précisément de répondre aux questions suivantes : - Qu’est-ce que la prévention par les pairs et quelles formes concrètes cette approche théorique peut-elle prendre ? - La prévention par les pairs est-elle une stratégie de prévention efficace auprès des jeunes publics ? - Des actions de prévention par les pairs ont-elles été évaluées ? Selon quels critères ? - Quelles sont les forces, les limites et les risques de la prévention par les pairs ? En parallèle, un recensement des principales actions de prévention par les pairs existant sur le département sera réalisé. Le rapport final inclura une série de recommandations destinées aux professionnels de manière à leur apporter un éclairage utile en vue du montage de projets. PUBLIC L’ensemble des professionnels susceptibles de participer à la mise en œuvre d’actions de prévention visant les jeunes publics (structures de prévention, d’éducation, d’animation jeunesse…) ainsi que les décideurs et acteurs de la politique publique. TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Suivi du projet : un groupe de travail, composé de professionnels de la prévention (à définir par la DDASS 56) pourrait être mis en place. Ce groupe aurait pour rôle de suivre de projet et valider la production finale. Il se réunirait deux fois au cours du projet (en plus d’échanges sous forme électronique). NB : ce groupe de travail pourrait également suivre l’action « Recherche sur l’efficacité de la peur en prévention ». NB : il peut également être envisagé que ce projet fasse l’objet d’un suivi par le comité scientifique régional « alcool et jeunes », animé par le CIRDD. Production attendue : un document scientifiquement validé, clair et facilement compréhensible, permettant aux professionnels de bénéficier d’un éclairage sur la thématique de la prévention par les pairs et de recommandations précises en vue d’une aide à l’action. Organisation de l’action : - Analyse de la littérature scientifique internationale sur cette thématique - Analyse des rapports d’évaluation portant sur des actions de prévention par les pairs - Rédaction d’une première version du rapport de synthèse Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 84 - Présentation de la première version du rapport au comité de suivi (pour amélioration et validation) - Rédaction d’une synthèse opérationnelle (forme à définir : fiche thématique, powerpoint…) - Restitution lors d’un évènement départemental (ex : comité de pilotage MILDT…) OPTIONNEL : en fonction du budget disponible (coût supplémentaire de 5 000 euros), il serait envisageable de compléter cette étude par l’évaluation d’une action de prévention par les pairs (à définir par la DDASS 56) mise en place dans le département. Ce travail pourrait être réalisé avec l’aide d’un étudiant du Master 2 « Analyse de projet » de l’Université de Rennes I. PROMOTEUR CIRDD Bretagne PARTENAIRES DDASS 56 Organismes de prévention morbihannais EHESP et OFDT (pour les aspects liés à la littérature scientifique) Optionnel : Master 2 en Economie, Conseil et Gestion publique, spécialité : « Analyse de projets industriels, agricoles, sociaux et d’environnement ». Faculté des sciences économiques de l'Université de Rennes I. CALENDRIER 1er mars au 30 septembre 2010 (7 mois) FINANCEMENT 11 000 euros (incluant le temps de travail du CIRDD et les frais de fonctionnement et de mission). + 5 000 euros pour l’option supplémentaire (réalisation, en complément, de l’évaluation d‘une action de prévention par les pairs menée dans le Morbihan). NB : les éventuels frais de graphisme et publication de l’outil final ne sont pas inclus dans le budget. EVALUATION Questionnaire d’évaluation administré lors de la réunion de restitution finale et portant sur : - L’appréciation générale de l’action par les partenaires - L’intérêt du contenu de la production réalisé - Le caractère opérationnel de l’information et des recommandations présentées - La dynamique impulsée par l’ensemble de l’action. NB : en 2009, le CIRDD Bretagne a participé, à travers un accompagnement méthodologique, à la réalisation de l’évaluation du dispositif de prévention nocturne Noz’Ambule. Ce dispositif, piloté par la Ville de Rennes, comprend notamment un volet « prévention par les pairs ». L’expérience acquise lors de ce travail sera mis à profit de l’action proposée ici. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 85 Objectif opérationnel I-3 : Modifier les représentations des jeunes vis-à-vis de l’alcool pour diminuer les alcoolisations excessives FICHE ACTION n°I-3-4 Recherche sur l’efficacité de la peur en prévention OBJECTIFS Objectif principal : participer à l’amélioration de la qualité des actions de prévention mises en œuvre sur le département. Objectif opérationnel : améliorer les connaissances des professionnels du département sur le thème de la prévention par la peur et leur proposer des critères de qualité scientifiquement validés. Il s’agira plus précisément de répondre aux questions suivantes : - L’appel à la peur est-elle une stratégie de prévention efficace auprès des jeunes publics ? - L’utilisation de la peur en prévention peut-elle générer des effets iatrogènes ? - Des actions reposant sur une approche de prévention par la peur ont-elles été évaluées ? Selon quels critères ? - Quelles sont les forces, les limites et les risques de l’utilisation de la peur en prévention ? Le rapport d’étude inclura une série de recommandations destinées aux professionnels, de manière à leur apporter un éclairage utile en vue du montage de projets. PUBLIC L’ensemble des professionnels susceptibles de participer à la mise en œuvre d’actions de prévention visant les jeunes publics (structures de prévention, d’éducation, d’animation jeunesse…) ainsi que les décideurs et acteurs de la politique publique. TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Suivi du projet : un groupe de travail, composé de professionnels de la prévention (à définir par la DDASS 56) pourrait être mis en place. Ce groupe aurait pour rôle de suivre de projet et valider la production finale. Il se réunirait deux fois au cours du projet (en plus d’échanges sous forme électronique). NB : ce groupe de travail pourrait également suivre l’action « Elaboration de recommandations pour la prévention par les pairs dans les actions de prévention des addictions ». NB : il peut également être envisagé que ce projet fasse l’objet d’un suivi par le comité scientifique régional « alcool et jeunes », animé par le CIRDD. Production attendue : un document scientifiquement validé, clair et facilement compréhensible, permettant aux professionnels de bénéficier d’un éclairage sur la thématique de l’utilisation de la peur en prévention et de recommandations précises en vue d’une aide à l’action. Organisation de l’action : - Analyse de la littérature scientifique internationale sur cette thématique - Analyse des rapports d’évaluation portant sur des actions de prévention par la peur - Rédaction d’une première version du rapport de synthèse - Présentation de la première version du rapport au comité de suivi (pour amélioration et validation) - Rédaction d’une synthèse opérationnelle (forme à définir : fiche thématique, powerpoint…) - Restitution lors d’un évènement départemental (ex : comité de pilotage MILDT…) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 86 PROMOTEUR CIRDD Bretagne PARTENAIRES DDASS 56 Organismes de prévention morbihannais EHESP et OFDT (pour les aspects liés à la littérature scientifique) CALENDRIER 1er septembre 2010 au 31 décembre 2010 (4 mois) FINANCEMENT 10 000 euros (incluant le temps de travail du CIRDD et les frais de fonctionnement et de mission). NB : les éventuels frais de graphisme et publication de l’outil final ne sont pas inclus dans le budget. EVALUATION Questionnaire d’évaluation administré lors de la réunion de restitution finale et portant sur : - L’appréciation générale de l’action par les partenaires - L’intérêt du contenu de la production réalisé - Le caractère opérationnel de l’information et des recommandations présentées - La dynamique impulsée par l’ensemble de l’action. NB : le CIRDD Bretagne a réalisé, en 2007, une revue de littérature sur le thème de l’efficacité des actions de prévention par la peur (étude destinée aux membres du comité scientifique régional « alcool et jeunes »). Le présent projet visera à compléter ce premier travail par une étude plus exhaustive des travaux scientifiques récents, à en effectuer une analyse contradictoire et, surtout, à partager les résultats de ces travaux avec le plus grand nombre. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 87 Objectif opérationnel I-3 : Modifier les représentations des jeunes vis-à-vis de l’alcool pour diminuer les alcoolisations excessives FICHE ACTION n°I-3-5 Diagnostic concernant les rassemblements festifs sur l’espace public à Lorient : « Action de rue » OBJECTIF GENERAL : Prévention des conduites à risque liées aux pratiques festives des jeunes. OBJECTIF OPERATIONNEL : L’action que la ville de Lorient souhaite impulser vise à prévenir les conduites à risque liées aux pratiques festives des jeunes dans le cadre d’une utilisation partagée de l’espace public par : - la mise en place d’une action de rue afin d’observer les rassemblements festifs « in situ » - la proposition d’un dispositif de régulation en cohérence avec le dispositif de prévention. PUBLIC Les publics adolescents et jeunes participent à ces regroupements, notamment en fin de semaine. TERRITOIRE La ville de Lorient, notamment trois sites identifiés connaissant des rassemblements festifs, et dès lors confrontés à des désordres liés à la vie nocturne occasionnant des situations de mise en danger : le quartier universitaire, la place du Grand Théâtre, le parc Jules Ferry. MODALITES DE MISE EN OEUVRE La mission, confiée à une équipe pluridisciplinaire au moins composée d’un sociologue et d’un éducateur de prévention, spécialisés sur ces questions, se décompose en trois étapes réparties sur 2 années, 2010 et 2011. 1. Aller à la rencontre des jeunes lors des regroupements festifs des fins de semaine : il s’agirait d’un travail d’immersion avec une présence visible et active sur le terrain (mettre à jour les motivations et le sens que les jeunes donnent à leurs pratiques). Identifier les acteurs référents de la nuit concernés par cette problématique. Cette étape permettrait d’aboutir à la réalisation d’une sociographie détaillée du public et les lieux concernés. 2. Mettre en place régulièrement des temps d’information relatifs aux observations in situ destinés aux acteurs de la nuit, favoriser le dialogue entre les différents partenaires et protagonistes, synthétiser les points de vue, formuler des perspectives d’actions (à tester en troisième étape). 3. Etudier les modalités d’actions et les partenariats possibles. Cette dernière phase serait consacrée à un nouveau travail d’immersion dans les mêmes conditions décrites pour la première phase, mais avec l’objectif de tester les solutions envisagées, les actions, d’élaborer un dispositif pérenne amené à prendre la suite de l’action de rue et d’aboutir à la rédaction d’un document type charte de vie nocturne avec l’ensemble des acteurs locaux de la nuit et de la prévention (élus, services de l’Etat, des patrons de bars, de discothèques, des commerçants). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 88 Méthodologie de l’action : les points 1, 2 et 3 en développent les grandes lignes 1. L’action de rue Calendrier prévisionnel : juin 2010 à octobre/novembre 2010 - 5 cycles d’interventions de 2 jours chacun à partir du mois de juin : jeudi et vendredi ou vendredi et samedi en fonction des regroupements, - 3 cycles d’interventions de 2 jours chacun au moment de la rentrée universitaire, - festival interceltique 2010 : 1 intervention nocturne quotidienne. Horaires : variables en fonction de la rencontre des acteurs. Lieux : à définir précisément en fonction des pratiques de regroupement. Prioritairement, esplanade du grand théâtre, quartier universitaire. 2. Provoquer des temps de rencontre entre les différents partenaires et protagonistes Calendrier prévisionnel : novembre 2010 à fin 2010. Mise en place de temps de rencontre entre les différents partenaires, synthèse et analyse des points de vue. Formulation de perspectives d’actions, de solutions à tester. 3. Définir des modalités d’actions et les partenariats possibles Calendrier prévisionnel : juin 2011 à octobre 2011. L’action de rue : - 5 cycles d’interventions de 2 jours chacun à partir du mois de juin : jeudi et vendredi ou vendredi et samedi en fonction des regroupements, - 3 cycles d’interventions de 2 jours chacun au moment de la rentrée universitaire, - festival interceltique 2010 : 1 intervention nocturne quotidienne. Horaires : variables en fonction de la rencontre des acteurs. Lieux : à définir précisément en fonction des pratiques de regroupement. Prioritairement, esplanade du grand théâtre, quartier universitaire - animer un groupe de réflexion autour de la mise en œuvre d’un document type charte de la vie nocturne. PROMOTEUR Ville de Lorient. PARTENAIRES Partenaires participant à l’action : acteurs de la nuit et de la jeunesse. Partenaires financiers : Ville ; MILDT/Etat ; Conseil Général. CALENDRIER 2010 – 2011. FINANCEMENT 2010 : coût estimé à 30 000 €. 2011 : coût estimé à 20 000 €. EVALUATION Evaluation sur les temps, les lieux, les modalités d’intervention. Evaluation de la compréhension des pratiques des jeunes. Evaluation de la mobilisation des acteurs locaux. Evaluation de la faisabilité d’un dispositif de régulation concertée. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 89 Objectif opérationnel I.4 : Favoriser la mise en place et l’appropriation des politiques de prévention au sein de l’enseignement supérieur FICHE ACTION n°I-4-1 Mise en place d’Etats Généraux de la prévention dans l’enseignement supérieur afin de favoriser la mise en place d’actions coordonnées (création d’un label, d’une charte et de commissions spécifiques) OBJECTIFS Organiser sur le département du Morbihan les états généraux de la prévention au sein de l’enseignement supérieur afin d’enclencher une dynamique de prévention. Améliorer le nombre d’actions de prévention des addictions de qualité au sein des établissements d’enseignement supérieur et s’assurer de leur lisibilité PUBLIC Communauté éducative de l’enseignement supérieur, professionnel de la prévention, étudiants. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place d’un groupe de travail, définir un programme Recherche d’actions innovantes, originales, d’expériences françaises ou internationales. Choisir et contacter les intervenants et participants Suite à ces états généraux : - Définir un programme d’actions préparées au sein d’un groupe de travail, concernant notamment la mise en place d’un label, d’une charte et de commissions universitaires « santé-citoyenneté » sur le modèle existant des CESC chargées de développer une politique de prévention des conduites addictives PROMOTEUR A définir PARTENAIRES ENVISAGES Universités et structures d’enseignement supérieur, Conseil Général Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, structures de prévention et de promotion de la santé, Centre d’Information sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD Bretagne), Douar Nevez. CALENDRIER 2010-2011 FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de participants. Questionnaire d’évaluation à chaud pour la satisfaction exprimée. Poursuite du/des groupes de travail, nombre d’actions concrètes mise en place par an Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 90 Objectif opérationnel I.4 : Favoriser la mise en place et l’appropriation des politiques de prévention au sein de l’enseignement supérieur FICHE ACTION n°I-4-2 Formation des opérateurs d’hébergement dans les villes universitaires OBJECTIF Apporter aux professionnels intervenant autour des espaces d'hébergement des étudiants et plus largement des jeunes des réponses à des situations rencontrées dans leurs pratiques. Favoriser les échanges interservices afin de mutualiser les outils et les réponses possibles. PUBLIC Personnels d'accueil, de service, d'entretiens des résidences universitaires ; animateurs des FJT ; personnels de restauration des Restaurants Universitaires ; animateurs des maisons des étudiants ; Office HLM ; Lorient habitat ; Espacil. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Constituer et formaliser les partenariats. Proposer un plan de formation en adéquation avec les attentes de professionnels. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES L'Université de Bretagne Sud, les centres régionaux et locaux des œuvres universitaires et scolaires, l’'office des HLM., la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales (DDASS), les structures de prévention et de promotion de la santé (Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA56), Douar Nevez, Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56), IUP PSSP…). CALENDRIER 2009-2010. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de formations proposées. Nombre des professionnels formés. Questionnaire de satisfaction à l'issue des formations. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 91 Objectif opérationnel I.4 : Favoriser la mise en place et l’appropriation des politiques de prévention au sein de l’enseignement supérieur FICHE ACTION n°I-4-3 Formation du personnel encadrant et éducatif de l’enseignement supérieur OBJECTIF Améliorer les connaissances du personnel encadrant et éducatif de l’enseignement supérieur concernant les consommations de substances psychoactives, l’abus et la dépendance. PUBLIC Communauté éducative et administrative des établissements d’enseignement supérieur. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Prise de contact avec les responsables des formations au sein des différents sites d’enseignement supérieur en vue d’élaborer un programme de formation correspondant à leurs attentes et besoins, Contact des intervenants potentiels, Proposition de la formation au sein des établissements, Formations dispensées et évaluées sur les trois années du plan. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES UBS, lycées accueillant des étudiants post-bac, prépa, écoles d’ingénieur… Associations spécialisées. CALENDRIER 2009 – 2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Intérêt porté pour la mise en place du projet. Satisfaction des stagiaires. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 92 Objectif opérationnel II.1 : Conforter et valoriser les parents dans leur rôle d’éducateur et de préventeur FICHE ACTION n°II-1-1 Réalisation d’un DVD participatif alcool, drogues, trajectoires à risque OBJECTIFS Objectif de prévention : créer et diffuser un support de prévention, ayant un impact auprès des jeunes, et proposant des occasions de dialogue entre jeunes, parents et autres acteurs éducatifs. Objectif éducatif : impliquer les adolescents et les jeunes à la conception et la réalisation du documentaire, pour faciliter la prise de conscience et l’information par les pairs. Objectif qualitatif : associer des compétences éducatives, sociologiques et cinématographiques pour raconter et toucher les différents profils de jeunes. PUBLIC Jeunes, élèves et étudiants (11 à 20 ans). TERRITOIRE Département du Morbihan, sites retenus : Guer, Josselin, Ploërmel, Vannes Cette action est déployée sur les 4 départements bretons. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Ce film analyse les prises de risques inhérentes à l’adolescence, qui, passées une période expérimentale, peuvent s’installer, se dérégler, gâcher leur vie. Pour le raconter, nous nous reposons sur l’enregistrement « live » de jeunes sur leurs lieux de vie quotidiens et leurs lieux de fêtes. La trame du scénario est construite autour de l’itinéraire d’un personnage fictif. Notre « Gus », revêt plusieurs visages et parcourt plusieurs histoires. On le voit grandir, passer d’une tribu à l’autre, d’un territoire à l’autre, évoluer dans différents espaces festifs en contrepoint de ses relations scolaires et familiales. A chaque étape, un groupe, des prises de risque, des copains qui se rangent, l’éventualité d’un drame, et des consommations qui augmentent. PROMOTEUR Adrenaline PARTENAIRES Jeudevi, collèges et lycées, missions locales, foyers de jeunes travailleurs, structures d’information jeunesse, acteurs culturels (festivals) et autres acteurs associatifs concernés. CALENDRIER Septembre 2009 - mai 2010. FINANCEMENT Coût total de l’action, au niveau régional : 51 178 €. 8 000 €, crédits MILDT 2009 - Morbihan EVALUATION A définir. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 93 Objectif opérationnel II.1 : Conforter et valoriser les parents dans leur rôle d’éducateur et de préventeur FICHE ACTION n°II-1-2 Expérimentation de l’action vidéo de prévention intergénérationnelle REACTIM sur un bassin pédagogique OBJECTIF Améliorer les relations entre les générations pour développer la communication : - favoriser l’écoute entre générations, - impulser des activités intergénérationnelles sur un même territoire. PUBLIC Population générale, ciblée en fonction des projets. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Elaboration de l’outil pédagogique d’accompagnement de la production vidéo intergénérationnelle réalisée sur la commune de Muzillac en 2008/2009. Expérimentation sur un bassin pédagogique en 2009/2010. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56) pour le collectif REACTIM. PARTENAIRES Membres du collectif REACTIM. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d’expérimentations de l’outil d’accompagnement Nombre de personnes ayant assisté à la projection du documentaire vidéo Nombre de réunions de projection du documentaire Degré de satisfaction du documentaire vidéo pour générer des échanges lors de réunions intergénérationnelles. Composition des publics (par tranche d’âge) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 94 Objectif opérationnel II.1 : Conforter et valoriser les parents dans leur rôle d’éducateur et de préventeur FICHE ACTION n°II-1-3 Mise en œuvre des recommandations issues de l’enquête « Les préoccupations des parents concernant la santé de leurs enfants » OBJECTIF Soutenir les parents dans leurs pratiques éducatives délicates et récurrentes : - les aider à accompagner au mieux les jeunes pour prévenir les conduites à risques, - les aider à mieux connaître certains comportements habituels liés à l’adolescence, - les aider à mieux communiquer avec les jeunes, en particulier sur la question des consommations de produits psychoactifs. PUBLIC Parents d’élèves de CM2 et 6ème. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Elaborer un contenu de soirée innovant en s’appuyant sur les recommandations de l’enquête parents et le thème des écrans (jeux vidéo, internet, télé…) Rechercher 4 territoires d’expérimentation associés à des relais locaux Expérimenter la démarche élaborée Diffuser le guide « Parents – repères éducatifs » (10 000 exemplaires) Evaluer la démarche. PROMOTEUR Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56). PARTENAIRES Inspection Académique, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique, Association de Parents d’Elèves, Douar Nevez, Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56), Mutualité Française… CALENDRIER Mai à décembre 2009 : actualisation du guide par le collectif REACTIM et impression. Décembre 2009 : recherche et adaptation d’outils d’animation sur le thème. De janvier à mars 2010 : recherche de territoire d’expérimentation et de partenariat. Mars 2010 : définition d’une date de rencontre et précision sur le contenu et l’animation. De mars à octobre 2010 : expérimentation. D’octobre 2010 à novembre 2010 : évaluation – bilan. FINANCEMENT 4 542 €, crédits GRSP 2009 pour la réédition du guide. Coût estimé à 9 200 € par an pour l’organisation des rencontres avec les parents. EVALUATION Nombre de parents participants, satisfaction des parents, attentes et perspectives des parents présents, satisfaction et perspectives envisagées du partenariat. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 95 Objectif opérationnel II.1 : Conforter et valoriser les parents dans leur rôle d’éducateur et de préventeur FICHE ACTION n°II-1-4 Recherche-action portant sur la mise en place d’entretiens approfondis entre parents et professionnels suite à l’admission aux urgences d’un mineur pour consommation excessive d’alcool OBJECTIFS Objectif principal : améliorer la prise en charge et le suivi des jeunes admis aux urgences hospitalières suite à une consommation excessive d’alcool. Objectifs opérationnels : 1. Dresser un état des lieux de la situation du Morbihan (données épidémiologiques et état des lieux des pratiques) 2. Elaborer un guide d’aide à l’évaluation et à l’orientation à l’intention du personnel urgentiste 3. Expérimenter, sur un site volontaire, un protocole d’intervention à trois niveaux : professionnels + parents ; professionnels + jeune et professionnel +parents + jeunes. 4. Documenter et évaluer les résultats de l’expérimentation PUBLIC Jeunes ayant été admis dans un service d’urgences hospitalières suite à une consommation excessive d’alcool. Professionnels intervenant auprès de ces jeunes. Parents (ou tuteurs légaux) des ces jeunes. TERRITOIRE Le service des urgences d’un établissement du Morbihan, à définir MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Le projet sera accompagné par un petit groupe de travail (6 personnes maximum), composé essentiellement d’acteurs du soin (praticiens hospitaliers, addictologues…). Ce groupe aura pour mission de participer à l’élaboration du protocole et des outils d’intervention, sur la base de ce qui existe déjà, et en s’inspirant des recommandations et exemples fournis par le CIRDD. Il se réunira tous les deux mois environ. Organisation de l’action : 1. Réalisation d’un tableau de bord épidémiologique (données de cadrage) sur les hospitalisations pour intoxications alcooliques aigües (IAA – codage F10) dans le Morbihan, avec un focus sur les moins de 18 ans (ou moins de 25 ans). 2. Analyse quantitative des admissions pour IAA (2006-2008) du service des urgences de l’établissement concerné. 3. Etat des lieux des pratiques professionnels (entretiens avec des praticiens hospitaliers et des acteurs situés en amont et en aval de l’hôpital) 4. Elaboration d’outils d’intervention : guide de diagnostic, protocole, guide d’entretiens, plan de travail… 5. Elaboration des outils de suivi et évaluation de l’expérimentation 6. Validation du protocole et des outils par le groupe de travail et par la Direction de la Recherche de l’établissement concerné 7. Formation des professionnels en charge de l’expérimentation 8. Réalisation de l’expérimentation (période de six mois) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 96 9. Suivi-évaluation de l’expérimentation 10. Rédaction du rapport et restitution NB : ce projet pourra faire l’objet d’une mutualisation régionale. Le CIRDD travaille déjà depuis un an sur cette thématique en Ille-et-Vilaine. Le département des Côtes d’Armor souhaite développer lui aussi un projet sur ce thème dans le cadre de son nouveau plan MILDT. Il serait envisageable, par exemple, qu’un même chargé de mission, au CIRDD, développe le projet sur les différents départements. PROMOTEUR CIRDD Bretagne NB : le traitement des données épidémiologiques sera réalisé en partenariat avec l’ORS Bretagne. PARTENAIRES Pour la ville choisie : Centre hospitalier : Unité médico-psychologique (UMP) des urgences Equipe d’alcoologie de liaison Direction de la recherche Département d’information médicale (DIM) CSAPA Association de parents CMPP Direction de la santé / direction de la jeunesse de la Ville Autres partenaires : Observatoire Régional de santé (ORS) Agence régionale hospitalière (dont la conférence sanitaire du territoire de santé concerné) DDASS 56 CALENDRIER Juillet 2010-décembre 2011 (18 mois) FINANCEMENT 30 000 euros Incluant le temps de travail du CIRDD et les frais de fonctionnement et de mission, la prestation de l’ORS et la rémunération d’un praticien pour l’expérimentation. EVALUATION Un rapport de suivi-évaluation de l’expérimentation sera remis fin décembre 2011. Une évaluation sera réalisée sous la forme d’un questionnaire anonyme diffusé à l’ensemble des professionnels impliqués dans le projet et portant sur leur appréciation de la démarche générale, leur intérêt pour le contenu, etc. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 97 Objectif opérationnel II.2. : former et informer les adultes au contact des jeunes FICHE ACTION n°II-2-1 Formation des animateurs enfance et jeunesse à la prévention des conduites addictives des jeunes OBJECTIF Former: - au repérage des jeunes en difficulté avec la consommation de produits psychoactifs, à l'orientation de ces jeunes vers les centres locaux de soin et d’accompagnement, au positionnement professionnel adéquat pour aider ces jeunes, à la découverte de démarches, méthodes et outils pédagogiques utilisés lors de la mise en place de projets éducatifs de prévention des conduites à risques. PUBLIC Groupes de 16 animateurs enfance/jeunesse par territoire. TERRITOIRE Les différents Pays du Morbihan. Année 1 : le Pays d’Auray – les communes de Theix et limitrophes. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE La formation sera effectuée en trois modules de 2 jours, à 1,5 mois d’intervalle ; chaque participant est tenu de s’engager dans la totalité des modules. Contenu de la formation : - les attentes des participants et les représentations - adolescence et consommation - épidémiologie ; le processus de dépendance ; rappel a la loi - positionnement professionnel, découverte des réseaux locaux de prise en charge des jeunes en difficulté - relation d’aide et accompagnement - démarche pédagogique et prévention des conduites à risques en éducation pour la santé. PROMOTEUR Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56). PARTENAIRES Douar Nevez – structures locales de prises en charge – Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports – Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan – Pays – Communes – ATS (Pays d’Auray en année 1). CALENDRIER Septembre 2010 à juin 2012. FINANCEMENT 7 200 € par session de formation. EVALUATION Assiduité et satisfaction des participants, connaissances acquises, compétences développées, initialisation d’un projet éducatif autour des conduites addictives. Objectif opérationnel II.2. : former et informer les adultes au contact des jeunes Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 98 FICHE ACTION n°II-2-2 Formation spécifique à destination des professionnels de l’Education Nationale (soignants et sociaux) sur les familles à dysfonctionnement alcoolique OBJECTIF Former et informer les personnels soignants et sociaux au contact des jeunes. PUBLIC Professionnels de l’Education Nationale (Infirmiers et Assistants sociaux). TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en œuvre d’actions de formation spécifique sur la thématique « Enfants issus de familles à dysfonctionnement alcoolique » - « génograme » Pour permettre aux stagiaires d’adapter leur intervention auprès de ces enfants par : - une meilleure connaissance de ces systèmes familiaux (règles et rôles) - l’expérimentation progressive et spécifique d’une méthode d’intervention. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56.) PARTENAIRES L’Education Nationale, les réseaux de soins… CALENDRIER 2009 – 2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Evaluation de la satisfaction des professionnels formés. Nombre de professionnels formés. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 99 Objectif opérationnel II.2. : former et informer les adultes au contact des jeunes FICHE ACTION n°II-2-3 Formation interprofessionnelle des adultes en contact avec les jeunes par territoire OBJECTIF GENERAL Renforcer le rôle des adultes dans leur rôle d’éducateur et d’acteurs de prévention. OBJECTIF OPERATIONNEL Former et informer les adultes au contact des jeunes. PUBLIC Professionnels au contact des jeunes des champs de l’éducatif, du social, de la justice, de la santé… TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Développer une offre de formation large à destination des professionnels et bénévoles ayant une mission éducative auprès des jeunes sur les différents territoires, y compris des professionnels intervenant auprès des familles. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES Inspection Académique, les réseaux de soins… CALENDRIER 2009 – 2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Evaluation de la satisfaction des professionnels formés. Nombre de professionnels formés. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 100 Objectif opérationnel II.2. : former et informer les adultes au contact des jeunes FICHE ACTION n°II-2-4 Groupe d’échanges pour les parents au primaire et au collège OBJECTIF Conforter et valoriser les parents dans leur rôle d’éducateurs et d’acteurs de préventio. PUBLIC Parents des écoles primaires et des collèges publics et privés. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Dans un établissement donné, lors de la mise en place d’un programme d’actions en direction des élèves, communiquer en amont en direction des parents sur le sens des actions et proposer à l’établissement scolaire d’organiser une ou des rencontres de parents sur des thématiques en lien avec l’estime de soi, les compétences psycho sociales, le positionnement parental. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56) PARTENAIRES Inspection Académique, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique; collèges du département, CESC des établissements scolaires. CALENDRIER 2009-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de collèges. Nombre de réunions. Nombre de participants. Indices de satisfaction. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 101 Objectif opérationnel II.2. : former et informer les adultes au contact des jeunes FICHE ACTION n°II-2-5 Réédition et diffusion de la plaquette REACTIM en population générale OBJECTIF Diffuser un document réactualisé des structures ressources sur le champ des addictions auprès des professionnels sanitaires, éducatifs, sociaux, institutionnels et collectivités territoriales du Morbihan. PUBLIC Tous professionnels sanitaires, éducatifs, sociaux du Morbihan TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Actualisation du document existant : avril à octobre 2009 Impression du nouveau document (80 000 exemplaires) : novembre 2009 Diffusion active du nouveau document, selon un plan de diffusion validé, et avec courrier d’accompagnement : décembre 2009 à janvier 2010 Diffusion passive du nouveau document, par sollicitations des professionnels auprès des principales structures qui diffuseront le document : décembre 2009 à décembre 2011. PROMOTEUR Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56). PARTENAIRES Les membres du collectif REACTIM, l’Inspection Académique, la Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique, la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan. CALENDRIER 2009 à 2011. FINANCEMENT 6 800 euros, crédits MILDT. EVALUATION Nombre d’envois Liste des destinataires Demandes reçues auprès des diffuseurs. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 102 Objectif opérationnel II.2. : former et informer les adultes au contact des jeunes FICHE ACTION n°II-2-6 Communication régulière sur les structures ressources dans les journaux locaux et ceux des collectivités territoriales OBJECTIF Informer en population générale des structures de prise en charge existantes sur le département. PUBLIC Population générale. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Evaluer le coût des annonces dans les journaux les plus lus (Ouest France, Télégramme, journaux des collectivités…). Etablir un plan de communication Rechercher un partenariat avec la presse et les radios Rédaction des textes Sondage PROMOTEUR ENVISAGE Préfecture du Morbihan. PARTENAIRES Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales, Ouest France, le Télégramme, communes, structures de prise en charge. CALENDRIER 2010-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de communications effectuées. Nombre de lecteurs potentiels de ces textes. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 103 Objectif opérationnel II.2. : former et informer les adultes au contact des jeunes FICHE ACTION n°II-2-7 Formation expérimentale conjointe adultes / élèves au sein des établissements scolaires du second degré OBJECTIF Expérimenter trois formations conjointes adultes et élèves sur les conduites addictives pour : - favoriser le dialogue transgénérationnel, - créer des pôles d’adultes et d’élèves référents sur cette thématique, - instaurer des cellules de réflexion et une dynamique interne sur la prévention des conduites addictives et l’éducation pour la santé au sein des établissements bénéficiant de cette formation. PUBLIC Elèves de collèges et de lycées. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place d’un groupe de travail pluri-partenarial entre les structures de prévention et les établissements volontaires. PROMOTEUR Douar Nevez. PARTENAIRES Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56), Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56), Info-jeunes 56, Education Nationale, Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique. CALENDRIER 2009. FINANCEMENT 11 550 €, crédits GRSP 2009 EVALUATION Evaluation par questionnaire à chaud et entretien (à N et N+1) : - satisfaction des élèves et des adultes - amélioration des connaissances des participants - nombre d'établissements intéressés par la formation - nombre de personnes intéressées par la formation dans chaque établissement - évolution des projets de prévention menés au sein de l'établissement bénéficiaire de la formation en N+1. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 104 Objectif opérationnel III.1 : Identifier les ressources disponibles concernant la prévention et la prise en charge pour élaborer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel FICHE ACTION n°III-1-1 Poursuivre et dynamiser l’animation du groupe de travail PME-PMI sur le département et l’ouvrir à d’autres partenaires OBJECTIF GENERAL Développer et dynamiser le groupe de travail PME-PMI sur le département du Morbihan pour le faire évoluer vers un réseau « multi-partenarial » OBJECTIF OPERATIONNEL Identifier et diffuser les ressources disponibles concernant la prévention et la prise en charge pour élaborer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel PUBLIC Toute entreprise et acteurs du milieu professionnel (médecins, assistantes sociales et infirmières du travail, organismes professionnels, syndicats, structures de prévention et de soins, Direction du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle, chambres consulaires…) peuvent être membres du réseau. Les partenaires institutionnels sont membres de droit. TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Coordonner le réseau multi-partenarial en se donnant pour objectifs de : Identifier les ressources disponibles sur le département Recenser les outils existants en matière de prévention, de repérage et de prise en charge des addictions en milieu professionnel en partenariat avec le groupe de travail PME PMI et TPE du Morbihan Recensement des canaux d’information permettant d’atteindre les employeurs Dans le cadre des travaux du groupe de travail PME PMI et TPE, recenser l’ensemble des canaux d’information permettant d’atteindre les employeurs, les chambres consulaires, la chambre du commerce et de l’industrie, la CAPEB, la chambre du commerce et métiers, les fédérations d’entreprise, les syndicats d’employeurs… Favoriser une meilleure information des employeurs en renforçant les savoirs et pratiques en matière de législation, de prévention, de gestion et d’accès aux soins, Promouvoir la mutualisation des compétences, des outils et des méthodes, Impulser des groupes de travail sur des thématiques spécifiques PROMOTEUR ANPAA 56 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 105 PARTENAIRES L’ensemble des membres du réseau PME PMI et TPE, les services de médecine du travail de la MSA et de l’AMIEM, les fédérations d’entreprise, les syndicats d’employeurs, la DDASS, les chambres consulaires, les syndicats du personnel. CALENDRIER 2009 - 2011 FINANCEMENT A déterminer EVALUATION Pour mesurer l'atteinte des objectifs : - Comptes-rendus des réunions du réseau, - Evaluation des démarches envisagées par le réseau, - Evaluation des démarches envisagées par les entreprises, Les indicateurs retenus (en rapport avec les objectifs) - Nombre et nature des membres du réseau, nombre de réunion du groupe de travail PME PMI et TPE du Morbihan - Nature des objectifs et moyens envisagés par le réseau, - Nature des outils et démarches développés à destination des TPE-PME-PMI, - Nature des attentes des TPE-PME-PMI, - Nombre de TPE-PME-PMI répondant aux sollicitations du réseau, - Nombre d’outils recensés - Nombre et types de canaux recensés Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 106 Objectif opérationnel III.1 : Identifier les ressources disponibles concernant la prévention et la prise en charge pour élaborer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel FICHE ACTION n°III-1-2 Créer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel, notamment sur les risques liés à la conduite d’engins ou de véhicules OBJECTIF OPERATIONNEL Identifier les ressources disponibles concernant la prévention et la prise en charge pour élaborer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel PUBLIC PME PMI et TPE du Morbihan, les chefs d’entreprise, les collaborateurs, les cadres de l’entreprise, les CHSCT… TERRITOIRE Le département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Réfléchir dans le cadre des travaux de groupe PME PMI et TPE à la création ainsi qu’à la diffusion d’un support sur les conduites addictives en milieu professionnel notamment sur les risques liés à la conduite d’engins ou de véhicules, PROMOTEUR ANPAA 56 PARTENAIRES L’ensemble des membres du groupe de travail PME PMI et TPE, les services de médecine du travail de la MSA et de l’AMIEM, les fédérations d’entreprise, les syndicats d’employeurs, la DDASS, les chambres consulaires, les syndicats du personnel. CALENDRIER 2009-2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Qualité du support réalisé Nombre d’utilisation du support Nombre de guides diffusés Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 107 Objectif opérationnel III.2 : Informer les employeurs sur la réglementation des risques professionnels FICHE ACTION n°III-2-1 Information des employeurs sur la réglementation des risques professionnels liés à la consommation de substances psychoactives OBJECTIF Informer les employeurs sur la réglementation des risques professionnels PUBLIC Les employeurs, les chefs d’entreprise des TPE PME et PMI du Morbihan TERRITOIRE Le département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Dans le cadre de sensibilisation et de formation à destination des employeurs ainsi que lors de forums sur la thématique, un point spécifique sera consacré à la réglementation des risques professionnels liés à la consommation de substances psychoactives. PROMOTEUR ANPAA 56 PARTENAIRES DDTEFP, les acteurs de l’entreprise, les chambres consulaires CALENDRIER 2009-2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre de sensibilisations réalisées Nombre de formations réalisées Nombre de forums réalisés Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 108 Objectif opérationnel III.2 : Informer les employeurs sur la réglementation des risques professionnels FICHE ACTION n°III-2-2 Création et diffusion de supports d’information et de conseil méthodologique à destination des employeurs OBJECTIF Informer les employeurs sur la réglementation des risques professionnels PUBLIC PME PMI et TPE du Morbihan, les chefs d’entreprise, les collaborateurs, les cadres de l’entreprise, les CHSCT TERRITOIRE Le département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Création d’un guide d’information et méthodologique en matière de prévention des conduites addictives en milieu professionnel dans le cadre des travaux du groupe de travail PME PMI et TPE et réflexion sur sa diffusion. PROMOTEUR ANPAA 56 PARTENAIRES Les membres du groupe de travail PME PMI et TPE CALENDRIER 2009-2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre de réunions du groupe de travail Nombre de guides diffusés Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 109 Objectif opérationnel III.3 : Former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives FICHE ACTION n°III-3-1 Sensibilisation / Formation des personnels d’encadrement, des représentants du personnel et des représentants des CHSCT et des salariés sur les conduites addictives et les conduites dopantes OBJECTIF Former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives. PUBLIC Les équipes encadrantes, les représentants du personnel, les membres des CHSCT des PME-PMI et TPE du département du Morbihan, Les salariés des PME-PMI et TPE TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place de formations à destination des encadrants, des représentants du personnel et des membres des CHSCT des entreprises du Morbihan sur les conduites addictives et sur la gestion de situations liées à la consommation de substances psychoactives et de séances de sensibilisation à destination des salariés sur les conduites addictives et les risques associés. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES Les acteurs de l’entreprise. CALENDRIER 2009 – 2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de séances de sensibilisation effectuées Nombre de salariés informés Nombre de formations réalisées. Nombre d’encadrants, représentants de personnel, membres de CHSCT formés. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 110 Objectif opérationnel III.3 : Former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives FICHE ACTION n°III-3-2 Séances d’information des jeunes en formation professionnelle OBJECTIF GENERAL Diminuer les consommations de substances psychoactives et réduire les risques dans le milieu du travail. OBJECTIF OPERATIONNEL Former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives. PUBLIC Les jeunes en formation professionnelle. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Préparation de l’intervention avec l’équipe d’encadrement, Animation de séances de sensibilisation en direction des jeunes en insertion professionnelle sur la thématique des risques professionnels liés à la consommation de substances psychoactives, Formation des équipes d’encadrement. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES Les structures accueillant des jeunes en insertion professionnelle sur le département du Morbihan : chambres consulaires, FJT, CFA, GRETA, AFPA et autres organismes de formations professionnelles. CALENDRIER 2009 – 2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de sensibilisations réalisées. Nombre de jeunes en insertion professionnelle sensibilisés. Professionnels de l’encadrement impliqués. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 111 Objectif opérationnel III.3 : Former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives FICHE ACTION n°III-3-3 Actions de prévention dans les structures d’insertion par l’activité économique OBJECTIF GENERAL Diminuer les consommations de substances psychoactives et réduire les risques dans le milieu de l’insertion par l’activité économique. OBJECTIF OPERATIONNEL Former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives. PUBLIC Adultes en insertion professionnelle par l’activité économique & équipes d’encadrement. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Par bassin d’emploi, présenter la démarche aux acteurs locaux impliqués dans le suivi des activités d’insertion par l’activité économique (entreprise d’insertion, association intermédiaire, chantier d’insertion), Préparation des séances de sensibilisation avec l’équipe d’encadrement, Action de sensibilisation en direction des adultes en insertion professionnelle par l’activité économique sur la thématique des risques liés à la consommation de substances psychoactives en milieu professionnel. PROMOTEUR Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA 56). PARTENAIRES Les structures d’insertion par l’activité économique : associations intermédiaires, chantiers d’insertion, entreprises d’insertion … Médecins du travail, services sociaux, pôle emploi. CALENDRIER 2009 – 2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de structures impliquées. Nombre de sensibilisations réalisées. Nombre d’adultes en insertion professionnelle par l’activité économique sensibilisés. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 112 Objectif opérationnel III.3 : Former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives FICHE ACTION n°III-3-4 Organisation d’un forum « entreprises et addictions » sur le pays de Ploërmel OBJECTIF GENERAL Favoriser la prévention des addictions auprès du public adulte en passant par le milieu professionnel PUBLIC Chefs d’entreprise, responsables du personnel, délégués du personnel, responsables syndicaux, CHSCT, personnes ressources, élus et responsables des collectivités territoriales, de la fonction publique hospitalière… TERRITOIRE Pays de Ploërmel – cœur de Bretagne MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Organisation d’un forum sous forme de tables rondes animées par un journaliste et d’un « espaceforum » pour permettre au public d’échanger individuellement avec les différents acteurs PROMOTEUR Réseau de ressources conduites addictives du Pays de Ploërmel PARTENAIRES AMIEM, DDTEFP, prévention routière 56, Centre Hospitalier de Ploërmel, caisses de retraite et de prévoyance Malakoff-Médéric et Agrica, entreprise SACER-atlantique, Brigade de Ploërmel, ANPAA 56, Maison de l’emploi, CSAPA Douar Nevez, Conseil général du Morbihan, MSA, Conseil national des professions de l’automobile CALENDRIER Réunions de travail : 2009 Forum organisé le 12 janvier 2010 FINANCEMENT Cofinancement : Conseil général (actions de circonscription) : à déterminer Pays de Ploërmel – Cœur de Bretagne : à déterminer EVALUATION Questionnaire d’évaluation à l’issue du forum Evaluation des répercussions concrètes du forum par un phoning auprès des participants en mars/avril 2010 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 113 Objectif opérationnel III.4 : Développer et améliorer le réseau de prise en charge des salariés en matière de conduites addictives FICHE ACTION n°III-4-1 Poursuite de la formation des médecins du travail (Repérage Précoce et Intervention Brève) OBJECTIF GENERAL Diminuer les consommations de substances psychoactives et réduire les risques dans le milieu du travail OBJECTIF OPERATIONNEL Développer et améliorer le réseau de prise en charge des salariés en matière de conduites addictives PUBLIC Les médecins du travail des PME/PMI et TPE du Morbihan TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place d’une formation pour les médecins du travail en matière de repérage et d’orientation des personnels de l’entreprise Travailler les savoirs faire, les savoirs être avec le patient PROMOTEUR ANPAA 56 PARTENAIRES Acteurs de l’entreprise, les services de médecine du travail de l’AMIEM et de la MSA CALENDRIER 2009 - 2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Evaluation de la satisfaction par les participants à l’issue de la formation Enquête à 6 mois sur la mise en œuvre de la démarche Nombre de médecins du travail formés au RPIB Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 114 Objectif opérationnel III.4 : Développer et améliorer le réseau de prise en charge des salariés en matière de conduites addictives FICHE ACTION n°III-4-2 Création d’un groupe de travail (entreprise/réseaux de soins) pour améliorer le repérage et la prise en charge des personnes dépendante OBJECTIF GENERAL Diminuer les consommations de substances psychoactives et réduire les risques dans le milieu du travail OBJECTIF OPERATIONNEL Développer et améliorer le réseau de prise en charge des salariés dépendants PUBLIC Les PME/PMI du Morbihan – les professionnels de la santé – les structures de soins TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Dans le cadre du réseau « multi partenarial » impulser un groupe de travail spécifique pour améliorer le repérage et la prise en charge des personnes dépendantes PROMOTEUR ANPAA 56 PARTENAIRES Acteurs de l’entreprise, les services de médecine du travail de l’AMIEM et de la MSA CALENDRIER 2009 - 2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre de réunions organisées Assiduité des membres du réseau Diversité des structures représentées Recommandations effectuées par le réseau Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 115 Objectif opérationnel IV.1 : Favoriser l’appropriation et la mise en place des politiques de prévention par les élus. FICHE ACTION n°IV-1-1 Développement du réseau Elus Référents Addictions (E.R.A.) OBJECTIF Renforcer la prévention des addictions en favorisant l'appropriation de la question de la prévention des conduites addictives au sein des communes du Morbihan. PUBLIC Les Élus du Morbihan. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place d’un comité de pilotage et définir les modalités de coordination du réseau. Organisation de rencontres régulières entre E.R.A : échanges de pratiques sur des questions soulevées par les E.R.A., appui méthodologique sur des projets, rencontres avec des partenaires du soin en addictologie et des associations spécialisées. Réunion plénière au moins une fois par an. PROMOTEUR Douar Nevez. PARTENAIRES Préfecture du Morbihan, Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, Conseil Général, Association des Maires et des Présidents d'EPCI. CALENDRIER Janvier à Décembre 2010. FINANCEMENT A évaluer EVALUATION Nombre de chartes d'Élus des Référents Addictions signées par an Nombre de réunions du comité de pilotage. Nombre de réunions d’échanges de pratique par an Indice de satisfaction des ERA. Nombre de participants aux réunions plénières du réseau. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 116 Objectif opérationnel IV.1 : Favoriser l’appropriation et la mise en place des politiques de prévention par les élus. FICHE ACTION n°IV-1-2 Formation des Elus Référents Addictions (E.R.A.) OBJECTIF Renforcer la capacité des E.R.A. à la prise en compte des addictions dans leur territoire et favoriser une culture commune entre les E.R.A. PUBLIC Les Élus Référents Addictions des communes du Morbihan. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mettre en place plusieurs sessions de formation initiale d’une demi-journée pour les E.R.A., abordant en particulier : • les différents concepts relatifs aux conduites addictives (consommation, usage, usage à risque, usage nocif, dépendance, addiction, dommages..) ; • les principaux produits utilisés et les addictions sans produit ; • un travail sur les représentations et les idées reçues. PROMOTEUR Douar Nevez. PARTENAIRES Préfecture du Morbihan, Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, Conseil Général, Association des Maires et des Présidents d'EPCI. CALENDRIER Septembre 2009 à décembre 2010. FINANCEMENT A définir EVALUATION Nombre de formations réalisées. Nombre d'Élus Référents Addictions formés. Évaluation du contenu des formations par les Élus Référents (en particulier questionnaire évaluant à distance les notions retenues par les ERA). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 117 Objectif opérationnel IV.2 : Modifier les représentations dans les milieux sportisf, culturel et de loisir FICHE ACTION n°IV-2-1 Actions d’information des agents de sécurité des courses cyclistes sur la consommation d’alcool OBJECTIF Responsabiliser les organisateurs et les bénévoles des manifestations sportives ou de loisirs sur la voie publique. PUBLIC Organisateurs, bénévoles et commissaires de courses. TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Rencontrer les comités départementaux et les organisateurs d’événements pour informer des modalités à mettre en œuvre pour respecter les conditions de sécurité… Reprendre les calendriers de manifestations et informer les organisateurs. Compléter les fiches existantes (en ce qui concerne tous les documents de déclaration de manifestations sportives, de loisirs ou culturelles). Mettre en place un protocole de bonne conduite… PROMOTEUR ENVISAGE Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports du Morbihan et groupes de travail. PARTENAIRES A déterminer. CALENDRIER Dans les 6 prochains mois : 1ère étape : aval de la préfecture pour un démarrage immédiat. 2ème étape : intervention auprès de la Préfecture pour retravailler les documents de déclaration et d’engagement pour toutes les manifestations (déclaration de l’organisation - règlement intérieur de la course ou de la manifestation). 3ème étape : mise en place d’un engagement pour les dirigeants (comportement des bénévoles). FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Modification de la procédure de déclaration et engagement. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 118 Objectif opérationnel IV.2 : Modifier les représentations dans les milieux sportifs, culturel et de loisir FICHE ACTION n°IV-2-2 Création d’un support de sensibilisation pour le milieu sportif ou de loisir OBJECTIF Développer la culture commune sur la question des addictions des professionnels par la diffusion d’un outil. Employer le même langage pour bien se faire comprendre : « un outil un message identique ». Uniformiser les réponses. PUBLIC Professionnel du champ social, de l’animation, culture, du monde sportif, CDOS, comités départementaux des différentes disciplines sportifs…Elus référents « addiction » des communes. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Répertorier l’existant et le développer. Création d’un outil simple à l’intention des différents acteurs. 3 formes retenues : fiches techniques – site internet – exposition. PROMOTEURS C.M.S. / D.D.J.S. Mise en place d’un comité rédacteur, de lecteurs de fiches, d’un comité de lecture. PARTENAIRES L’ensemble des acteurs concernés par le sujet sur le territoire (cf. les animateurs santé, les médecins) : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan (CODES 56), CMS, association Douar Nevez … CALENDRIER 2010 – 2011. FINANCEMENT En fonction du support choisi. Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d’information, de connexion, de mise en place de l’exposition, de distribution des guides (fiches). Utilisation des supports par les acteurs : selon deux niveaux de lecture, sport et milieu socioculturel. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 119 Objectif opérationnel IV.2 : Modifier les représentations dans les milieux sportifs, culturel et de loisir FICHE ACTION n°IV-2-3 Création d’un outil de valorisation des bonnes pratiques pour les salles de sport privées (musculation) OBJECTIF Réduire les conduites dopantes en amont (boissons énergétiques, énergisantes, vitaminée dans le sport, la fête…). Développer les savoirs sur le détournement de différents produits dopants qu’ils soient licites ou pas. PUBLIC Salles de sports privées ; éducateurs et animateurs en formation que ce soit sur des formations d’Etat ou fédérales. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Intervention auprès de la DRDJS pour inscrire dans les modules de formation, une formation spécifique. Information sur les formations Brevet Professionnel ayant pour objet la musculation, la force. Information des centres de formations, les fédérations (Certificat de Qualification Professionnelle). PROMOTEUR Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports ; Ministère par relais. PARTENAIRES Centres de formation – DRJS – DDJS – Profession sport-Groupe de travail « sports et loisirs » -CDOS - comités départementaux sportifs- préfecture-médecine du travail… CALENDRIER 2010/2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Inscription de modules, d’Unités Complémentaires dans les formations diplômantes (Brevet Professionnel, diplômes fédéraux…) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 120 Objectif opérationnel IV.3 : Former les acteurs des milieux sportifs, culturel et de loisir à la prévention des conduites addictives FICHE ACTION n°IV-3-1 Formation des animateurs sportifs, des dirigeants sportifs et associatifs OBJECTIFS Former les animateurs sportifs, les encadrants, dirigeants sportifs et associatifs à la prévention des conduites addictives : - - leur faire prendre conscience qu’ils peuvent contribuer à préserver et protéger la santé des jeunes sportifs, attirer leur attention sur les déterminants liés à la pratique sportive et sociale : surentraînement, gestion du stress, pression familiale, environnement du club, culture propre à la discipline sportive… délivrer des informations scientifiquement validées concernant les dangers : sport/tabac, sport/alcool/boissons énergisantes, sport/compléments alimentaires, sports et cannabis et tous types de comportements. PUBLIC Les élus associatifs, et dirigeants, les animateurs et encadrants sportifs. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Organisation de quatre ½ journées de formation des animateurs et encadrants sportifs : 12 à 15 stagiaires ; travail sous forme d’ateliers et jeux de rôles (mises en situation). Organisation d’une ½ journée de formation des dirigeants sportifs et associatifs. PROMOTEUR CMS de Lorient. PARTENAIRES Groupe de travail «SPORTS ET LOISIRS », DDJS, CDOS, comités départementaux sportifs, Préfecture du Morbihan… CALENDRIER 2010. FINANCEMENT 7 500 € pour encadrants et animateurs sportifs, sur plusieurs ½ journées. 2 000 € pour dirigeants sportifs et associatifs : des ½ journées semblent mieux adaptées. EVALUATION Nombre de participants. Satisfaction des stagiaires Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 121 Objectif opérationnel IV.3 : Former les acteurs des milieux sportifs, culturel et de loisir à la prévention des conduites addictives FICHE ACTION n°IV-3-2 Formation des organisateurs de concert OBJECTIFS Former les organisateurs de concert et de manifestations culturelles à la prévention des conduites addictives. Intégrer la dimension prévention des conduites addictives dans le cadre de la charte de la qualité de la fête, qui connaît une forte dynamique PUBLIC Organisateurs de concert, de festivals. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Prise de contact avec un panel d’organisateurs afin de recueillir au mieux leurs attentes. Organisation de la formation. PROMOTEURS ENVISAGES Douar Nevez, Association Nationale de Prévention en alcoologie et addictologie du Morbihan (ANPAA. 56). PARTENAIRES Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD Bretagne), Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, Orange bleue, LMDE, DDEA. CALENDRIER 2010-2011. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre de participants à la formation. Satisfaction des participants. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 122 Objectif opérationnel IV.4 : Intervenir sur les lieux de socialisation FICHE ACTION n°IV-4-1 Mise en place d’équipes mobiles de prévention par les pairs sur les agglomérations universitaires OBJECTIF Apporter aux jeunes des informations sur les risques liés à la consommation excessive d'alcool, sur les risques auditifs et réduire les risques sur les espaces festifs des villes universitaires du Morbihan. PUBLIC Étudiants et jeunes dans les cité.16/30 ans TERRITOIRE Les villes universitaires du Morbihan : Vannes et Lorient. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Prise en compte des « circulations » festives des jeunes, interventions au début et en première partie des soirées, plutôt sur la fin de semaine (jeudi soir) et en tenant compte du calendrier scolaire pour rester en adéquation avec les temps festifs jeunes Equipes d’intervenants identifiés sur l’espace public : étudiants en binôme ou par 3 avec un encadrant et un comité de suivi Formation des équipes de pairs sur : la prévention des conduites à risques, la communication, l’écoute, la médiation, la confidentialité et le cadre réglementaire lié à l’achat et la consommation d’alcool sur l’espace public - Lieux d’intervention : les espaces publics urbains, entre 19h et 23h (provisoire), aux abords des lieux de vente bars et commerces, aux abords des lieux de rassemblements et de consommation en centre ville, dans les lieux de soirées étudiantes PROMOTEUR LMDE PARTENAIRES Les municipalités de Vannes et Lorient. L'Université de Bretagne Sud, le CROUS et le BIJ L'association des cafetiers et professionnels de la nuit. Association spécialisées en alcoologie, addictions, médiation (Douar Nevez, ANPAA) : formation CALENDRIER 2009-2010. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Nombre d'interventions d'équipes mobiles réalisées. Nombre de jeunes touchés. Bilan intervenants et partenaires Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 123 Objectif opérationnel IV.4 : Intervenir sur les lieux de socialisation FICHE ACTION n°IV-4-2 Création d’un collectif morbihannais de prévention en milieu festif OBJECTIF Coordonner et mutualiser les actions de prévention en milieux festifs afin d'apporter des réponses adaptées à chaque manifestation et élargir le nombre de manifestations couvertes par les organismes de prévention en milieu festifs. PUBLIC Étudiants, jeunes, promoteurs de manifestations culturelles. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Réunir un groupe de travail, Harmoniser les messages des intervenants en milieu festif, Elaborer un document de formalisation du collectif. PROMOTEUR Douar Nevez. PARTENAIRES L'ensemble des acteurs de prévention et de promotion de la santé présents sur le territoire, les promoteurs de manifestations culturelles et festives, les mutuelles étudiantes, la Sécurité Routière. CALENDRIER 2010. FINANCEMENT Coût à déterminer. EVALUATION Mise en place du collectif de prévention en milieu festif. Élaboration du document de formalisation. Nombre de manifestations couvertes. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 124 Objectif opérationnel IV.5 : Promouvoir et développer d’autres modes de socialisation FICHE ACTION n°IV-5-1 Mise en place d’une étude sur les bénéfices des actions festive et/ou culturelle sans alcool OBJECTIFS Objectif principal : participer à l’amélioration de la qualité des actions de prévention mises en œuvre sur le département. Objectif opérationnel : améliorer les connaissances des professionnels du département sur le thème des soirées festives et / ou culturelles sans alcool, leur proposer des critères de qualité scientifiquement validés. L’étude portera plus précisément sur les conditions de réussite des soirées sans alcool. Dans un premier temps, un recensement des principales initiatives déployées sur le département sera effectué. Puis, à partir d’une analyse de la littérature internationale sur le thème, complétée par une étude plus approfondie d’exemples de soirées sans alcool organisées ailleurs en Bretagne (dont le dispositif « Nuits des 4 Jeudis »44, à Rennes), il s’agira de répondre aux questions suivantes : - Quels sont les exemples de soirées sans alcool les plus prometteurs ? - Ces évènements ont-ils été évalués ? Selon quels critères ? - Quelles sont les forces et faiblesses de ces soirées ? - Comment s’assurer d’une mise en œuvre optimum ? - Quelles sont les effets de ces soirées sur les publics visés ? - Comment ces soirées sont-elles perçues (par le public, les professionnels de l’évènementiel, les professionnels de la prévention…) ? - Quelle stratégie de communication semble la plus efficace pour promouvoir ce type d’évènement ? Le rapport d’étude inclura une série de recommandations destinées aux organisateurs de soirées sans alcool, de manière à leur apporter un éclairage utile en vue du montage de projets. PUBLIC L’ensemble des professionnels susceptibles de participer à la mise en œuvre d’actions de prévention visant les jeunes publics (structures de prévention, d’éducation, d’animation jeunesse…) ainsi que les décideurs et acteurs de la politique publique. Les organisateurs d’évènements festifs et culturels du département. TERRITOIRE Département du Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Suivi du projet : un groupe de travail, composé de professionnels de la prévention (à définir par la DDASS 56) et de professionnels de l’évènementiel culturel/festif pourrait être mis en place. Ce groupe aurait pour rôle de participer à la réflexion intersectorielle et valider la production finale. Il se réunirait deux fois au cours du projet (en plus d’échanges sous forme électronique). Production attendue : un document scientifiquement validé, clair et facilement compréhensible, permettant aux professionnels de bénéficier d’un éclairage sur la thématique des soirées sans alcool et de recommandations précises en vue d’une aide à l’action. 44 Au cours du premier semestre 2010, la CIRDD participera, si sa candidature est retenue, à l’évaluation du dispositif « Nuit des Quatre Jeudis » commanditée par la Ville de Rennes. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 125 Organisation de l’action : - Analyse de la littérature scientifique internationale sur cette thématique - Analyse des rapports d’évaluation portant sur des soirées sans alcool (incluant l’évaluation du dispositif rennais « Nuits des 4 Jeudis » auquel le CIRDD participera) - Rédaction d’une première version du rapport de synthèse - Présentation de la première version du rapport au groupe de travail (pour amélioration et validation) - Rédaction d’une synthèse opérationnelle (forme à définir avec le groupe de travail : fiche thématique, powerpoint…) - Restitution lors d’un évènement départemental (ex : comité de pilotage MILDT…) OPTIONNEL : en fonction du budget disponible (coût supplémentaire de 5000 euros), il serait possible de compléter ce travail par la réalisation d’une enquête de terrain en milieu festif menée auprès de jeunes morbihannais. Cette enquête pourrait prendre la forme d’entretiens réalisés par une équipe d’étudiants en sociologie. L’objectif serait de récolter le point de vue des jeunes sur les soirées sans alcool. Pour ce faire, le CIRDD pourrait travailler en partenariat avec le Groupement d’intérêt scientifique « Crim’So », qui regroupe plusieurs laboratoires de recherches bretons (sociologie, psychologie, criminologie…). A noter : le Crim’So réalise actuellement une enquête auprès de jeunes publics dans le cadre des interventions nocturnes du dispositif rennais Noz’ambules). PROMOTEUR CIRDD Bretagne PARTENAIRES DDASS 56 - Organismes de prévention et de réduction des risques morbihannais (Orange Bleue / Pare-à-ChuteS, ANPAA 56, LMDE, SMEBA, BIJ…) - UBS, CROUS - Villes de Lorient et Vannes (Services jeunesse / culture / santé) - Association départementale pour le développement des Arts Vivants (ADDAV 56) - Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) - Optionnel : Groupement d’intérêt scientifique « Crim’So ». CALENDRIER Juin 2010-décembre 2010 FINANCEMENT 11 000 euros (incluant le temps de travail du CIRDD et les frais de fonctionnement et de mission) + 5000 euros pour l’option supplémentaire (réalisation, en complément, d’une enquête de terrain en partenariat avec le Crim’So). NB : les éventuels frais de graphisme et publication de l’outil final ne sont pas inclus dans le budget. EVALUATION Questionnaire d’évaluation administré lors de la réunion de restitution finale et portant sur : - L’appréciation générale de l’action par les partenaires - L’intérêt du contenu de la production réalisé - Le caractère opérationnel de l’information et des recommandations présentées - La dynamique impulsée par l’ensemble de l’action NB : le CIRDD travaille depuis plusieurs années sur la question de la prévention en milieu festif. En plus de participer à plusieurs groupes de travail locaux et régionaux, il a réalisé en 2008 un « guide pratique pour favoriser la prévention et la réduction des risques en milieu festif ». Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 126 Objectif opérationnel IV.5 : Promouvoir et développer d’autres modes de socialisation FICHE ACTION n°IV-5-2 Organisation d’une soirée sans alcool « Jeudi H2O » à Lorient OBJECTIF Modifier les représentations des jeunes et des étudiants lorientais sur les fêtes et la consommation de substances psychoactives. Objectifs secondaires : - proposer des alternatives aux soirées alcoolisées du jeudi et/ou du week-end - favoriser le questionnement des jeunes sur leurs consommations ; PUBLIC Jeunes et étudiants de Lorient. TERRITOIRE Ville de Lorient. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise en place d’un groupe de travail « Prévention des conduites addictives » depuis novembre 2008 qui a donné lieu à la constitution d’une commission de travail spécifique sur la construction de cette action : organisation d’une soirée différente où seront proposées de nombreuses activités (musique, activité physique, danse …). Soirée expérimentale organisée le 26 novembre 2009 (298 entrées), à rééditer en 2010 en fonction de son évaluation fin janvier 2010. PROMOTEUR Service Communal d’Hygiène et de Santé – secteur Promotion Santé - Mairie de Lorient PARTENAIRES Le membres du groupe de travail : les services jeunesse, culturel et direction de la proximité et de la citoyenneté de la ville de Lorient, Police, Douar Nevez, LMDE, ANPAA, Vie libre, CROUS, BIJ, Maison Des Etudiants, alcool assistance Croix d’Or, Vie Libre, Confédération syndicale des Familles, PJJ, Médecine préventive universitaire… CALENDRIER Automne 2010. FINANCEMENT 5 000 €. EVALUATION Nombre de participants aux différentes activités. Qualité des débats au sein de l’espace prévention. Nombre de passages à l’espace prévention. Les critères d’évaluation de cette action pourront varier en fonction de l’expérimentation. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 127 AXE : APPLIQUER LA LOI Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 128 Objectif principal V. Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation et d’intervention innovants FICHE ACTION n°V-1 Monter des opérations ciblées sur les quartiers les plus sensibles OBJECTIF Sous l’autorité des parquets et sur la base du recueil de renseignements, monter des opérations antidrogues dans les quartiers d’habitat social les plus touchés par ce type de trafic CIBLE Petits trafiquants TERRITOIRE Zones urbaines sensibles ( ZUS) et autres quartiers d’habitat social MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Recueillir le renseignement Préparer des opérations d’envergure PROMOTEURS Police Nationale, Gendarmerie Nationale, Douanes PARTENAIRES Parquet de Vannes et Lorient CALENDRIER 2010-2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre d’opérations menées Nombre d’interpellations Quantités de produits stupéfiants saisies Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 129 Objectif principal V. Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation et d’intervention innovants FICHE ACTION n°V-2 Monter des opérations ciblées en milieux festifs (festivals, teknivals…) OBJECTIF Lutter contre le trafic de drogues en milieu festif (teknivals, multisons, festivals…) CIBLE Trafiquants TERRITOIRE Département MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Recenser les moyens de recueil de renseignement en milieu festif et les développer Définir, sous l’autorité des Parquets, des modalités d’intervention Mettre en place un programme d’intervention en milieu festif ( ciblage des manifestations) PROMOTEURS Police Nationale – Gendarmerie Nationale PARTENAIRES Parquets, Douanes, GIR CALENDRIER 2010- 2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre d’opérations menées Quantités de produits saisies au cours de ces opérations Nombre de personnes interpellées Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 130 Objectif principal V. Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation et d’intervention innovants FICHE ACTION n°V-3 Travailler sur le développement du renseignement sur les quartiers en renforçant le lien avec la population OBJECTIF Renforcer le lien avec la population des quartiers afin d’obtenir un renseignement de proximité sur le trafic de drogues PUBLIC Habitants des quartiers d’habitat social TERRITOIRE Villes de plus de 10 000 habitants MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Désigner un référent au sein des services chargés du renseignement et des enquêtes Etablir un lien de confiance en s‘appuyant sur des dispositifs tels que les citoyens volontaires de la Police nationale ou sur des agents en civil Synthétiser et analyser le renseignement en vue d’une exploitation judiciaire et de synthèses sur le trafic de drogues dans les quartiers PROMOTEURS Police Nationale / Gendarmerie Nationale PARTENAIRES Parquets - GIR CALENDRIER 2010 - 2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre de déplacements dans les quartiers Nombre de renseignements recueillis Qualité du renseignement recueilli Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 131 Objectif principal V. Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation et d’intervention innovants FICHE ACTION n°V-4 Renforcement de la coopération opérationnelle en matière de contrôles administratifs entre les douanes, la police et la gendarmerie dans le Morbihan OBJECTIF Renforcer et multiplier le nombre d’opérations coordonnées grâce à la coopération entre les douanes, la police et la gendarmerie du Morbihan. CIBLE Trafic de drogues illégales par le vecteur routier. TERRITOIRE Morbihan. MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Le champ de la coopération concerne pour l’essentiel la lutte contre le trafic de stupéfiants dans le cadre de contrôles routiers, ainsi que certaines opérations interservices pour lesquelles la coopération se fait déjà de manière régulière. Un protocole a été mis en place en août 2009. Le suivi en est effectué en comité restreint sur la prévention de la délinquance. PROMOTEURS Douanes, Police Nationale, Gendarmerie Nationale PARTENAIRES Préfecture, Parquets. CALENDRIER 2009 - 2010 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre d’opérations menées en commun. Quantités de produits saisies Appréciation des services sur la valeur ajoutée des opérations cordonnées mises en œuvre Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 132 Objectif principal VI. Communiquer sur la nouvelle législation concernant la vente d’alcool aux mineurs et s’assurer de son application FICHE ACTION n°VI-1 Améliorer le suivi des ivresses publiques et manifestes OBJECTIF Systématiser les suites administratives données aux procédures d’IPM en responsabilisant les parents lorsque des mineurs sont en cause PUBLIC Mineurs faisant l’objet d’une procédure pour IPM Majeurs faisant l’objet d’une procédure pour IPM TERRITOIRE Département MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mineurs : courrier du préfet aux parents cosigné par l’Inspecteur d’Académie lorsque l’ivresse a eu lieu en milieu scolaire Majeur : analyser les possibilités offertes par le cadre juridique des polices administratives. Systématiser et fiabiliser les procédures de signalement et de transmission de l’information. PROMOTEUR Préfecture PARTENAIRES Police Nationale / Gendarmerie Nationale Education Nationale/DDASS CALENDRIER 2010 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre d’IPM de majeur / mineurs Nombre de courriers du préfet Nombre de courriers cosignés par l’IA Nombre et nature des suites judiciaires données pour les majeurs Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 133 Objectif principal VI. Communiquer sur la nouvelle législation concernant la vente d’alcool aux mineurs et s’assurer de son application FICHE ACTION n°VI-2 Sensibilisation aux addictions par les forces de l’ordre à l’occasion des contrôles (réimpression de la plaquette alcool-cannabis) OBJECTIF Renforcer la dimension préventive des opérations de contrôle routier PUBLIC Automobilistes TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Mise à jour et réimpression de la plaquette « alcool-cannabis » Distribution à l’occasion de contrôles Distribution par d’autres canaux à déterminer ( opérations de sécurité routière, acteurs de la prévention…) PROMOTEUR Préfecture PARTENAIRES Police Nationale / Gendarmerie Nationale / DDEA Autres acteurs à déterminer CALENDRIER 2010 - 2011 FINANCEMENT Coût à déterminer EVALUATION Nombre de plaquettes diffusées à l’occasion de contrôles Nombre de plaquettes distribuées par d’autres canaux Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 134 Objectif principal VII. Améliorer la gestion du volet patrimonial des enquêtes portant sur le trafic de stupéfiants FICHE ACTION n°VII-1 Renforcement du recours au GIR sur les affaires de trafic de drogue à fort caractère patrimonial OBJECTIF Lutter contre l’économie souterraine liée au trafic de drogues CIBLE Trafiquants de drogues de type « grossistes » TERRITOIRE Département MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Systématiser le recours au GIR pour les affaires de trafic comportant un volet patrimonial important PROMOTEURS Police Nationale / Gendarmerie Nationale PARTENAIRES GIR CALENDRIER 2010 - 2011 FINANCEMENT Sans objet EVALUATION Nombre d’affaires transmises au GIR Nombre d’affaires résolues par le GIR Nombre d’affaires transmises mais non traitées par le GIR Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 135 Objectif principal VII. Améliorer la gestion du volet patrimonial des enquêtes portant sur le trafic de stupéfiants FICHE ACTION n°VII-2 Réflexion sur les moyens d’exploiter plus systématiquement le délit de « non justification de ressources » OBJECTIF Renforcer l’approche patrimoniale de la lutte contre le trafic par le biais du délit de non justification des ressources CIBLE Trafiquants TERRITOIRE Département MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Renforcer le recueil de renseignement sur les éléments de train de vie des personnes soupçonnées de trafic de drogues Renforcer la coopération opérationnelle avec l’administration fiscale en vue d’accrocher les délinquants par le biais du délit de non justification des ressources (procédures à formaliser) PROMOTEURS Police Nationale / Gendarmerie Nationale PARTENAIRES Parquets, administration fiscale CALENDRIER 2009 - 2010 FINANCEMENT Sans objet EVALUATION Nombre de procédures pour « non justification de ressources » en relation avec un trafic de drogues Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 136 Objectif principal VIII. Mieux sanctionner les infractions liées a l’usage FICHE ACTION n°VIII-1 Poursuivre le développement des kits salivaires pour mettre fin au sentiment d’immunité sur les routes OBJECTIF Réduire les conduites à risques en mettant consommateurs de stupéfiants.sur les routes fin au sentiment d’impunité que ressentent les PUBLIC Consommateurs de stupéfiants TERRITOIRE Département MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Poursuivre le déploiement des kits salivaires et l’appropriation de cet outil par les forces de police et de gendarmerie PROMOTEURS Police Nationale / Gendarmerie Nationale CALENDRIER 2009-2010 FINANCEMENT Budget des services EVALUATION Nombre de dépistages effectués Taux de dépistages positifs Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 137 AXE : COORDONNER LES ACTIONS SANTE JUSTICE Objectif principal IX : Elaborer une nouvelle convention santé-justice et un programme d’actions Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 138 FICHE ACTION n°IX-1 Elaborer une nouvelle convention santé justice OBJECTIF Renforcer la coopération entre les services de la justice et les services de soins spécialisés en addictologie. Eviter la récidive. PUBLIC Les Parquets, les services de soins spécialisés en addictologie, la Préfecture TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Groupe de travail Parquets / DDASS / Préfecture Bilan de la convention précédente. PROMOTEURS Les Procureurs des 2 juridictions PARTENAIRES Parquets, centres de soins et services de soins en addictologie, SPIP, PJJ, Maison d’arrêt de Vannes, Centre de détention de Ploemeur, DDASS, CIRDD, CALENDRIER 2010 FINANCEMENT Sans objet EVALUATION Existence d’une nouvelle convention. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 139 Objectif principal IX : Elaborer une nouvelle convention santé-justice et un programme d’actions FICHE ACTION n°IX-2 Poursuivre la montée en charge des stages de sensibilisation OBJECTIF Diversifier la palette des réponses pénales pour offrir une réponse adaptée aux différents usages des drogues illicites PUBLIC Usagers de produits stupéfiants faisant l’objet d’une procédure pénale TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Réaliser un premier bilan au bout d’un an afin d’ajuster si besoin le dispositif. Sensibiliser les magistrats du siège aux avantages de ce dispositif (cadre, modalités). PROMOTEURS Parquets / Préfecture PARTENAIRES ANPAA 56, Douar Nevez, Sauvegarde de l’Enfance. CALENDRIER 2009 – 2010 FINANCEMENT Il s’agit d’une sanction pédagogique pécuniaire à la charge de l’usager. Un quota d’accueil gratuit de quelques usagers, sur l’année, est prévu dans le cadre d’une convention passée entre les promoteurs et partenaires. EVALUATION Nombre de stagiaires adressés par les Parquets par an et par juridiction Pourcentage de stagiaires présents / modalités d’entrée en stage par tranches d’âge / Taux de satisfaction des stagiaires. Existence d’un bilan annuel. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 140 Objectif principal IX : Elaborer une nouvelle convention santé-justice et un programme d’actions FICHE ACTION n°IX-3 Etudier la possibilité d’une mesure d’alternative aux poursuites dans le cadre des Ivresse Publiques et Manifestes (IPM) OBJECTIF Elargir la palette des réponses pénales aux IPM afin d’améliorer la prise en charge des personnes interpellées pour ivresse par un travail similaires à celui développé dans le cadre des stages de sensibilisation (consommateurs de produits illicites) PUBLIC Les Parquets TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Etude juridique Réunions de travail Préfecture / Parquets / DDASS Si l’idée est validée, élaboration d’un cahier des charges Appel à projet PROMOTEUR Préfecture PARTENAIRES Parquets, associations intervenant dans le domaine de l’addictologie, DDASS CALENDRIER 2010 - 2011 FINANCEMENT A définir EVALUATION Mise en place du dispositif Nombre de personnes concernées Satisfaction Taux de récidive Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 141 Objectif principal IX : Elaborer une nouvelle convention santé-justice et un programme d’actions FICHE ACTION n°IX-4 Etudier l’intérêt et la faisabilité de désigner des médecins relais OBJECTIF Elargir la palette des réponses pénales aux consommateurs de produits illicites, par le développement de l’injonction thérapeutique. PUBLIC Les parquets Médecins du Morbihan TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Recenser les besoins des 2 Parquets en médecins relais. Elaborer une fiche de poste puis appel à candidatures. PROMOTEURS Les Parquets PARTENAIRES Conseil de l’ordre des médecins du Morbihan, DDASS. CALENDRIER 2010 - 2011 FINANCEMENT Rémunération des médecins relais selon les modalités fixées par décret. EVALUATION Nombre de situations requérant un médecin relais par juridiction Nombre de médecins relais désignés. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 142 Objectif principal X : Construire un bilan annuel conjoint pour l’ensemble des partenaires FICHE ACTION n°X-1 Elaborer un rapport annuel conjoint à partir d’indicateurs de suivi de la convention OBJECTIF Améliorer l’évaluation et le suivi de la convention PUBLIC Institutions signataires de la convention Structures participant aux actions inscrites dans la convention. TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Définir des indicateurs de suivi communs aux différents partenaires et leurs modalités de collecte. Elaborer un rapport annuel conjoint présenté au comité de pilotage MILDT. PROMOTEURS Les Procureurs PARTENAIRES Intervenants de la convention santé / justice CALENDRIER 2010 FINANCEMENT Sans objet EVALUATION Mise en place des indicateurs Pourcentages des données collectées Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 143 Objectif principal XI : Construire un bilan annuel conjoint pour l’ensemble des partenaires FICHE ACTION n°XI-1 Faire connaître la convention santé-justice au sein des deux juridictions OBJECTIF Harmoniser les pratiques des deux juridictions. Développer le recours aux outils de la convention santé/justice. PUBLIC Acteurs judiciaires des deux juridictions (magistrats du siège et du Parquet) TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Diffusion de la convention à tous les acteurs judiciaires. Réunions de sensibilisation et d’information. PROMOTEURS Les Parquets PARTENAIRES Présidents des TGI, Préfecture, DDASS. CALENDRIER 2010 - 2011 FINANCEMENT Sans objet EVALUATION Nombre d’actions de la convention mises en œuvre par juridiction. Propositions d’actions nouvelles. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 144 Objectif principal XI : Construire un bilan annuel conjoint pour l’ensemble des partenaires FICHE ACTION n°XI-2 Mettre en place des formations sur les addictions pour les acteurs du domaine judiciaire OBJECTIF Améliorer les connaissances des acteurs judiciaires sur les addictions pour une meilleure mise en œuvre de la convention santé justice. PUBLIC Les acteurs du domaine judiciaire TERRITOIRE Département du Morbihan MODALITES DE MISE EN ŒUVRE Repérage des acteurs à former et de leurs attentes ; Elaboration d’un module de formation ; Mise en place de sessions de formation. PROMOTEURS ENVISAGES ANPAA 56, CIRDD, CODES, Douar Nevez. PARTENAIRES A définir. CALENDRIER 2010 - 2011 FINANCEMENT A définir. EVALUATION Nombre de personnes formées par juridiction et par catégorie d’acteurs. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 145 PARTIE V ANNEXES Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 146 Annexe 1. Programmes et dispositifs en lien avec le plan MILDT Au niveau national Le plan de prise en charge et de prévention des addictions – 2007-200145 Ce plan du Ministère de la santé et des solidarités vise à apporter une réponse globale à la problématique des addictions. Il porte sur la prévention, la prise en charge des usagers, la formation des professionnels et le renforcement de la recherche. La politique de la ville46 La politique de la ville désigne la politique mise en place par les pouvoirs publics afin de revaloriser les zones urbaines en difficulté et réduire les inégalités entre les territoires. La politique de la ville est mise en œuvre par les collectivités territoriales. Les contrats urbains de cohésion sociale (Cucs) définissent un projet de développement pour chaque quartier. Signés pour une durée de trois ans renouvelable par les Préfets et les Maires ou les présidents d’EPCI (établissement public de coopération intercommunale), ces contrats programment des actions précises dans cinq champs prioritaires : habitat et cadre de vie, emploi et développement économique, éducation, citoyenneté et prévention de la délinquance et santé. Les contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) visent à mettre en œuvre, dans un cadre contractuel, les politiques locales de prévention et de sécurité. Le Fonds Interministériel de Prévention de la Délinquance (FIPD)47 Créé en mars 2006, le FIPD est destiné à financer la réalisation d’actions dans le cadre des plans de prévention de la délinquance et dans le cadre de la contractualisation mise en œuvre entre l’Etat et les collectivités territoriales en matière de politique de la ville. Ce fonds reçoit des crédits d’Etat destinés à financer des actions de prévention de la délinquance, ainsi qu’un montant prélevé sur le produit des amendes forfaitaires de la police de la circulation. Ces crédits sont délégués au représentant de l’Etat dans le département. Le Plan Cancer 2009 - 201348 Ce plan cancer s’inscrit dans la continuité du précédent (2003 – 2009). Il est composé de 5 axes (recherche, observation, soins, prévention-dépistage et vivre pendant et après un cancer). Les mesures liées à l’addictologie concernant notamment la prévention (lutte contre le tabac et actions de prévention concernant l’alcool) et la recherche. 45 http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/plan_addictions_2007_2011/plan_addictions_2007_2011.pdf http://www.ville.gouv.fr/article.php3?id_article=5 47 http://www.sgcipd.interieur.gouv.fr/index.php?nav=1-44&headingid=44&articleid=54 48 http://www.e-cancer.fr/v1/fichiers/public/plancancer20092013_02112009.pdf 46 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 147 Au niveau régional Le Plan régional de santé publique 2006-201049 Le plan régional de santé publique « la Bretagne en santé » adopté en octobre 2006, fixe les grandes orientations de la politique régionale de santé publique. Il vise à fédérer autour d'objectifs partagés les actions des opérateurs et des financeurs de la région. Ce plan a pour objectifs principaux de réduire la mortalité prématurée, de réduire les inégalités de santé et d’améliorer la qualité de vie. Il comporte un volet consacré aux conduites addictives, qui constituent l’une des priorités de santé publique de la région. Ce volet organise une déclinaison du plan gouvernemental MILDT 2004-008. Il rejoint également les mesures du Plan Cancer 2003-2007 ainsi que celles du volet « Jeunes et conduites à risques » du Programme stratégique de l’Etat en Région (PASER). Schéma régional d’organisation Sanitaire 2006 - 2010 (SROS III) La démarche du Schéma Régional d’organisation Sanitaire porte l’ambition d’une organisation des soins proposant une réponse globale, cohérente et territorialisée aux besoins de la population. Traitant de l’ensemble de l’offre sanitaire, le SROS Bretagne présente la particularité d’intégrer le champ des addictions dans le volet consacré à la psychiatrie, dont les deux objectifs sont notamment d’améliorer l’organisation des soins en addictologie par territoire de santé et de mettre en place dans chaque secteur sanitaire un réseau de soins en addictologie. Schéma régional médico-social d’addictologie de la région Bretagne 2009-2011 Le schéma régional médico-social d’addictologie de la région Bretagne est en cours de validation. Il a été rédigé avec l’aide de la Commission Régionale Addictions. Son but est d’apporter une meilleure réponse aux besoins de la population par une amélioration de la prise en charge. Dans le cadre de ce schéma, il convenait notamment de permettre à tous les Centre de Cure Ambulatoires en Alcoologie (CCAA) et à tous les Centres de Soins Spécialisés en Toxicomanies (CSST) de devenir des Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie(CSAPA). Le projet d’académie 2007-201050 L'académie de Rennes regroupe les quatre départements bretons: Côtes d'Armor, Finistère, Ille-etVilaine, Morbihan. Le projet de l’académie de Rennes intègre les orientations nationales du Ministère de l’éducation tout en précisant les priorités de la région. Il se décline dans les établissements scolaires à travers les projets d’école (premier degré), de collège et de lycée (second degré). La « prévention des conduites à risques par la construction de l’estime de soi et l’apprentissage de la responsabilité. » constitue l’une de ses quatre priorités. 49 50 http://www.grsp-bretagne.sante.fr/sante.htm http://www.ac-rennes.fr/jahia/Jahia/accueil/projet-academique Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 148 Au niveau départemental Le plan alcool 2009-201051 Le Plan Départemental d’Actions de Sécurité Routière 200952 (PDASR) C’est un document annuel qui présente la politique de sécurité routière mise en œuvre dans le département et les actions de prévention conduites par l’ensemble des partenaires autour des principaux enjeux définis. Le PDASR doit s’inscrire, chaque année en cohérence avec les orientations du Document Général d’Orientation. Le plan départemental de lutte contre de la délinquance 200953 Ce document élaboré de manière collégiale, fixe les priorités de l’Etat et vise à mobiliser l’ensemble des moyens existants, et des acteurs faisant face quotidiennement à la délinquance. Par ailleurs, ce plan tend à poursuivre le développement des approches partenariales, dans le cadre des CUCS, CLS et CLSPD, mais aussi plus largement avec les élus, les collectivités locales, la Justice, et les différents services de l’Etat. Il fait l’objet d’un suivi et d’une évaluation permettant de mieux connaître les actions de prévention menées au niveau départemental et au niveau local. 51 52 Cf. pages 49 et 50 http://www.morbihan.pref.gouv.fr/sections/les_missions_de_l_et/assurer_la_securite/la_securite_routiere/politique_de_securit/ plan_departemental_d/downloadFile/file/D056_PDASR_2009.pdf?nocache=1238510613.09 53 http://www.morbihan.pref.gouv.fr/sections/les_missions_de_l_et/assurer_la_securite/securite_publique/prevention_de_la_del/ plan_departemental_d/downloadFile/attachedFile_1/Microsoft_Word__PDLD_version_Finale_bloqu_351e.pdf?nocache=1248965848.26 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 149 Annexe 2. Liste des acteurs consultés / composition des groupes de travail Annexe 2-1 Membres du Comité de pilotage MILDT - Monsieur le Préfet du Morbihan, VANNES - Monsieur le Directeur de cabinet du préfet, Chef de projet MILDT pour le Morbihan, Préfecture du Morbihan, VANNES - Madame la coordinatricedu plan MILDT pour le Morbihan, DDASS du Morbihan, VANNES - Monsieur le Directeur départemental des Affaires Sanitaires et Sociales du Morbihan, VANNES, - Monsieur le S/Préfet de LORIENT - Monsieur l’Inspecteur d'Académie , Inspection Académique , VANNES - Monsieur le Directeur Diocésain de l’Enseignement Catholique, VANNES - Monsieur le Procureur, près leTribunal de grande instance de Vannes, VANNES - Monsieur le Procureur près le Tribunal de Grande Instance de LORIENT - Monsieur le Directeur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse , VANNES - Monsieur le Directeur,des Services d'insertion et de probation, LORIENT - Monsieur le Directeur départemental de la sécurité publique du Morbihan, VANNES - Madame la Directrice Départementale du Travail, de l'Emploi et de la Formation Professionnelle, VANNES, - Monsieur le Directeur Départemental de la Jeunesse et des Sports, VANNES - Monsieur le Colonel Commandant le Groupement de Gendarmerie du Morbihan, VANNES - Madame la chef divisionnaire des douanes du département du Morbihan, LORIENT - Monsieur le Directeur de la Maison d'Arrêt de VANNES - Monsieur le Directeur du Centre Pénitentiaire de Ploemeur, PLOEMEUR - Monsieur le Directeur régional de l'administration pénitentiaire, RENNES - Madame la coordinatrice sécurité routière, Direction Départementale de l'Equipement, VANNES - Monsieur le Président de l’ Association des maires, VANNES - Monsieur le Président du Conseil Régional, RENNES - Monsieur le Président du Conseil Général, VANNES - Monsieur le Maire de LORIENT - Monsieur le Maire de VANNES - Monsieur le Président du Syndicat Mixte du pays d'Auray, AURAY - Monsieur le Directeur du Pays de Ploërmel - Cœur de Bretagne, PLOERMEL - Monsieur le Directeur du Pays de centre ouest Bretagne, ROSTRENEN - Monsieur le Directeur du Centre Hospitalier Bretagne Atlantique, VANNES - Monsieur le Directeur du Centre Hospitalier Bretagne Sud, LORIENT - Monsieur le Directeur du Centre Hospitalier "Charcot", CAUDAN - Monsieur le Directeur de l’ Etablissement Public de Santé Mentale , SAINT-AVE - Madame la Directrice du Centre hospitalier Alphonse Guérin, PLOERMEL - Monsieur le Directeur du Centre hospitalier de Pontivy, PONTIVY - Monsieur le Directeur du Centre hospitalier de Plouguernevel - Madame la Directrice de l’association DOUAR NEVEZ, LORIENT - Monsieur le Directeur de la CPAM du Morbihan, VANNES - Monsieur le Directeur de la Mutualité Française Bretagne section Morbihan, LORIENT - Monsieur le Directeur de la Mutualité Sociale Agricole du Morbihan , VANNES - Madame la Directrice du CIRDD Bretagne, RENNES Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 150 Annexe 2-2 Structures contactées dans le cadre de l’enquête auprès des décideurs institutionnels (questionnaire) Axe prévention, information, communication : - Association des maires et des présidents d’Etablissements Publics de Coopération Intercommunale du Morbihan - Conseil Général du Morbihan - Conseil Régional - Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports - Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales - Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle - Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique - Gendarmerie Nationale - Inspection Académique - Mairies de Lorient, Vannes, Campénéac, Hennebont, Pontivy (élus référents addiction) - Police nationale - Protection Judicaire de la Jeunesse Axe respect et application de la loi : - Parquets de Vannes et de Lorient - Direction régionale de l’administration pénitentiaire - Douanes - Gendarmerie Nationale - Police Nationale - Protection Judiciaire de la Jeunesse - Service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 151 Annexe 2-3 Liste des structures ayant participé aux groupes de travail concernant l’axe prévention - Association Douar Nevez - Association Le Dire - Association Médicale Inter Entreprises du Morbihan (AMIEM) - Association Militant pour l’Aide aux Femmes Ethyliques (AMAFE) - Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie (ANPAA) - Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) - Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS) - Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendances (CIRDD) - Centre Hospitalier de Bretagne Sud (CHBS) - Centre Médico-scolaire de Lorient (CMS) - Centre Médico-scolaire de Ploërmel - Centre Médico-Sportif de Bretagne Sud - Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires (CROUS) - Chambre des métiers et de l’industrie - Collège Jean Le Coutaller de Lorient - COmité Départemental d’Education pour la Santé 56 (CODES) - Conseil Général du Morbihan - Crédit Agricole du Morbihan - Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports 56 (DDJS) - Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales 56 (DDASS) - Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique 56 (DDEC) - Ecoute FAmiliale Information Toxicomanies (EFAIT) - Etablissement Public de Santé Mentale Morbihan - Saint-Avé (EPSMM) - Fédération des Conseils de Parents d’Elèves (FCPE) - Fédération des Parents d’Elèves de l’Enseignement Public (PEEP) - Gendarmerie nationale - Infojeunes 56 - Inspection Académique - Institut de Formation en Soins Infirmiers de Lorient (IFSI) - La Mutualité Française MorbihanFinistère - La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) - Laboratoire de Recherche en Sciences humaines et Sociales (LARES) - Mairie d’Auray - Mairie d’Hennebont - Mairie de Lorient - Mairie de Lorient - Médecine Universitaire - Point d’Accueil Ecoute Jeunes de Lorient (PAEJ) - Police Nationale - Profession sport 56 - Réseau parentalité - Sauvegarde 56 - Sécurité routière - Sécurité Routière Entreprises 56 (SRE 56) - Théâtre Les Rebondis - Union Départementale des Associations de Parents d’élèves de l’Enseignement Libre (UDAPEL) - Union Régionale des Médecins Libéraux (URML) - Université de Bretagne Sud (UBS) - Médecine du travail de l’entreprise Michelin de Vannes Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 152 Annexe 3. Traitement et analyse de l’enquête sur la prévention à destination des (ex)usagers et des patients de centres de soins et d’hospitalisation en addictologie Méthodologie de départ Cadre général : dans le cadre de la préparation du plan départemental de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011, il a été proposé qu’une enquête à destination des patients des dispositifs de soins spécialisés soit effectuée. Objectif : recueillir les avis des usagers ou ex-usagers reçus par les structures spécialisées en addictologie (milieu hospitalier, centres ambulatoire, centres de cure, de post-cure, associations d’auto-support) en ce qui concerne la prévention et la démarche de recours aux soins. Objectifs secondaires : L’enquête a pour but : - d’impliquer les usagers ou ex-usagers dans la préparation d’un plan départemental, de les valoriser par le questionnement et de prendre en compte leurs expériences - d’identifier les raisons de l’entrée en démarche de soins des personnes présentant des problèmes liés à leurs consommations - de connaître l’impact et les souvenirs des actions de prévention auxquels les patients ont participé - de faire émerger les pistes d’actions de prévention imaginées par les patients et les usagers pour réduire les consommations de substances psychoactives. Méthodes 1. Pour les patients des centres de soins ambulatoires : questionnaire anonyme. 2. Pour les patients et les usagers en milieu hospitalier, en cure ou en groupes d’autosupport : groupe focus. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 153 Passation 1. Enquête par questionnaire54 Auprès des centres de soins de Douar Nevez. Laissés en salle d’attente et remplis lors d’entretiens avec des professionnels. 2. Groupes focus Quatre groupes focus ont été organisés, auprès d’usagers, d’ex usagers et de patients en cure : - Association d’auto-support « Pas Sage », 8 personnes - Centre d’addictologie du Centre Hospitalier de Bretagne Sud, 9 personnes - Unité d’hospitalisation « Les Thuyas » de l’EPSM Saint-Avé, 16 personnes - Unité de soins en addictologie « l’Ancre » de l’EPSM Saint-Avé, 9 personnes. Facilitateur : Membre de l’équipe Animateur / secrétaire / rédacteur de l’enquête : Guillaume JEGOUSSE (chargé de projet / coordinateur CAARUD – Douar Nevez). Grille d’entretien : 1. Les raisons qui ont amené au soin 2. Les avis sur la prévention actuelle (niveau national, départemental) 3. Les pistes d’amélioration des actions de prévention 4. Les sujets devant être abordés dans les actions de prévention 5. Les actions innovantes possibles 6. Les actions environnementales permettant une baisse des consommations. Lieu : au sein des structures avec au moins un soignant. Durée : 1h30 – 2h30. 54 Questionnaire en annexe, page 192 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 154 Résultats Questionnaire 8 questionnaires ont été remplis à Pontivy, 15 questionnaires à Ploërmel, 22 à Vannes et 24 à Lorient, soit 69 questionnaires au total. Les questions ouvertes (1, 2, 8, 12, 13 et 14) ont été recodées pour l’analyse. Le nombre (n) indiqué dans les réponses indique le nombre de réponses aux différentes questions. Le nombre (r) indique le nombre de répondants. Groupe focus 42 personnes ont participé au total. Au sein de chaque groupe, certaines personnes étaient plus à l’aise que d’autres au sein de la discussion. Les participants aux groupes focus étaient heureux qu’on les implique au sein de la préparation du plan départemental, qu’ils ne connaissaient d’ailleurs pas. Cette enquête a permis de les valoriser en tant que citoyens, et pas uniquement en tant qu’usagers ou patients. L’alcool a été le produit dont il a été presque essentiellement question lors des groupes focus. La question a été abordée au sein d’un groupe focus « pourquoi consomme t-on de l’alcool de manière plus massive en Bretagne ? » Diverses hypothèses ont été avancées sans ordre prioritaire : - un phénomène culturel et la banalisation qui en découle - l’impact des médias qui banalisent les consommations - une société « trop noire » pour la jeunesse - une baisse des valeurs fondamentales - une baisse de la structuration des familles - l’impact météorologique et son lien avec la dépression et le phénomène suicidaire en Bretagne - la pénibilité de certaines filières du travail (agro-alimentaire, pêche, agriculture) - un manque de structures et d’activités de loisirs - un esprit revendicatif breton - un mal être généralisé. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 155 Généralités Pour des raisons pratiques d’analyse et de lecture, l’analyse des questionnaires et des groupes focus a été effectuée conjointement. Cette enquête, par le faible nombre de répondants, le fort taux de non-réponses pour certaines questions ne peut être jugée comme significativement fiable et révélatrice de la pensée de l’ensemble de la population usagère de drogues ou en soins. Néanmoins, elle permet d’impliquer les personnes interrogées et offre un nouveau regard sur la prévention. Partie 1 : Caractéristiques des répondants au questionnaire A - répartition par sexe des répondants au questionnaire (r et n = 69) 29 femmes et 40 hommes ont répondu à l’enquête. Il y a donc plus de femmes en proportion qui ont répondu à l’enquête, que la proportion de femmes au sein des centres de soins en addictologie (23 % de femmes en 2008). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 156 B - répartition par âge des répondants au questionnaire (r et n=69) Environ 46% des répondants ont entre 20 et 30 ans, 19% entre 30 et 40 ans, 28% entre 40 et 50 ans et 7% ont plus de 50 ans. En centre de soins, 15,8 % des patients accueillis ont entre 20 et 24 ans, 15,9 % entre 25 et 29 ans, 22,8 % entre 30 et 39 ans, 19,2 % entre 40 et 49 ans et 15,3 % plus de 49 ans. La proportion de personnes de 25 à 30 ans et de 40 à 50 ans ayant répondu à l’enquête est donc supérieure à celle des personnes venant aux centres de soins. Il n’y a pas eu de réponses de mineurs et en moindre proportion de personnes de plus de 50 ans. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 157 C - Produits consommés (r = 69, n = 127) Produits consommés par les répondants nombre de réponses Alcool + drogues Alcool + tabac Tabac seul Alcool seul nombre de patients Drogues seul Alcool + tabac + drogues Tabac + drogues 0 5 10 15 20 Les répondants au questionnaire pouvaient cocher à la fois alcool, tabac et drogues. Ce graphique détaille les réponses selon que les répondants ont coché une ou plusieurs cases. Ce graphique détaille le nombre de fois où ont été cochées les cases alcool, tabac et drogues. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 158 Partie 2 : Le recours aux soins 1. Quel a été le motif qui vous a amené à demander de l’aide concernant vos consommations ? (question ouverte) A. réponses au questionnaire (r = 65, n = 70) Il existe à peu près autant de motifs amenant vers le soin que de personnes interrogées. Les réponses suivantes ont été regroupées en grandes catégories. Ainsi le questionnaire nous apprend que les motifs les plus cités sont : B – réponse aux groupes focus Les réponses aux groupes focus ne sont pas quantifiées car elles n’ont pas été posées dans tous les groupes. Les parcours des patients sont également tous différents. Les discours exprimés lors des groupes focus insistent moins sur la volonté de redevenir libre que sur l’acceptation de la dépendance. Les difficultés familiales ou dans l’entourage, ainsi que les problèmes de santé apparaissent également au premier plan des motivations concernant la démarche vers le soin. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 159 C. synthèse Ces réponses nous confirment le fait que le recours à une prise en charge provient en grande partie d’une prise de conscience et la compréhension de leur dépendance et des conséquences sur leur vie. Néanmoins, on remarque également que les crises de manque poussent à consulter. Les conséquences judiciaires et les incarcérations sont également des vecteurs importants de recours au soin. 1. Quel a été l’élément qui a déclenché votre demande d’aide ?55 A – Questionnaire (r = 64, n = 69) On remarque avec ces réponses deux trajectoires. La première, que l’on pourrait qualifier d’endogène, marquée par une prise de conscience, une grande volonté d’en finir avec les consommations problématiques et de retrouver une vie « normale ». Ce « ras le bol » de la dépendance est indiqué dans 24 réponses. La seconde, exogène, concerne des phénomènes dépressifs (que l’on ne peut contrôler seul), des problèmes avec la justice, des crises de manque (par l’absence du produit extérieur), des problèmes avec la famille ou les amis. Ces évènements extérieurs qui amènent les gens à consulter sont indiqués dans 28 réponses. 55 La différence entre les termes « motifs » et « éléments déclencheurs » n’ont pas été saisis par plusieurs répondants au questionnaire, ce qui a poussé des gens à répondre « idem » ou à ne pas répondre. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 160 B –groupe focus La question de savoir à qui les personnes s’adressaient en premier lieu pour obtenir des informations ou de l’aide n’était pas posée dans le questionnaire mais a été posée au sein de deux groupes focus. Il a été clairement établi que les personnes dépendantes en parlaient en tout premier lieu à leurs médecins traitants, et ensuite à des professionnels qu’ils avaient l’habitude de voir (en CMP par exemple). Les structures spécialisées semblent finalement être assez peu connues. Il a été proposé une diffusion encore plus large d’une plaquette d’information grand public (ex. REACTIM), ainsi qu’une communication régulière dans les journaux locaux et ceux des collectivités territoriales. Lors du premier entretien entre patient et médecin généraliste concernant l’abus ou la dépendance, l’orientation vers le dispositif spécialisé s’effectue en fonction du degré de connaissance du médecin et de ses orientations précédentes. Ainsi, les médecins peuvent orienter plus spontanément soit vers des associations de soutien aux malades alcooliques, soit vers le secteur ambulatoire ou vers une hospitalisation. Il est revenu assez fréquemment dans les discours que les connaissances des médecins étaient très inégales et qu’ils abordaient rarement la consommation d’alcool pendant la consultation. Pour certains patients, les médecins manquent également d’outils d’évaluation des consommations. Une proposition de communication aux médecins du dispositif existant a été évoquée, ainsi qu’une meilleure formation initiale et continue en matière d’addictologie. Il est également proposé d’expliquer au grand public le mécanisme de dépendance, de manière concrète et pragmatique, afin que chacun puisse s’auto-évaluer (notamment concernant l’alcool). Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 161 Partie 3 : Les réceptions d’actions de prévention 1. Avez-vous reçu ou participé au cours de votre vie à une action de prévention ? (r et n = 69) 20 répondants sur 69 ont participé à une action de prévention au cours de leur vie. Il n’y a pas de différence significative selon l’âge. C'est-à-dire que les plus jeunes n’ont pas bénéficié de plus d’actions de prévention que les plus personnes plus âgées. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 162 2. Les actions de prévention vous ont-elles permis de savoir où demander de l’aide ? (n et r = 20)56 Parmi les 20 personnes ayant bénéficié d’actions de prévention, 13 personnes estiment que cette action leur a permis de connaître les structures où pouvoir demander de l’aide. 3. Les actions de prévention l’expérimentation ? (r et n = 18)57 vous ont-elles permis de retarder Parmi les 20 personnes ayant bénéficié d’actions de prévention, les actions de prévention n’ont joué aucun rôle afin de retarder leur expérimentation pour 14 personnes. Soit : - L’expérimentation était déjà effectuée 56 57 La différence des fréquences entre 'oui' et 'non' est peu significative (1-p = 85,63%) La différence des fréquences entre 'oui' et 'non' est très significative (1-p = 99,67%) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 163 - Les modalités d’action sont sans impact sur le fait de retarder l’expérimentation 4. Les actions de prévention vous ont-elles permis de réduire les risques ? (r et n = 18)58 6 personnes interrogées sur 18 considèrent que les actions de prévention reçues leur ont permis de réduire les risques liés à leurs consommations. 58 La différence des fréquences entre 'oui' et 'non' n'est pas significative (1-p = 42,76%) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 164 Partie 4 : Les avis sur la prévention 1. les actions de prévention permettent-elles de ne pas consommer ou de consommer moins ? (r et n = 65)59 46 personnes sur 65 estiment qu’il existe une prévention efficace qui permettrait de ne pas consommer ou de réduire les consommations. 2. Quel message de prévention a de l’impact sur les gens ? (r = 38, n = 39) A - questionnaire 23% des personnes estiment qu’il faut passer des messages sur la liberté que représente une non consommation ou une consommation modérée, environ 20% pensent qu’il faut utiliser la peur, des messages et images choquantes, environ 18% des personnes pensent qu’il faut expliquer les risques et les conséquences des consommations sur la vie en général et 18% pensent qu’il faut aborder la prévention des addictions par une approche sur la santé. 59 La différence des fréquences entre 'oui' et 'non' est très significative (1-p = >99,99%) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 165 B – groupe focus Les groupes focus ont permis de parler des manières d’effectuer de la prévention. Pour une part très importante, les témoignages permettraient de faire prendre conscience des risques aux jeunes. Il a été proposé d’augmenter le nombre de témoignages auprès des jeunes. Plus généralement, il convient selon les personnes interrogées d’impliquer davantage les usagers et ex usagers de drogues, d’alcool et de tabac dans la préparation des actions de prévention, et dans les décisions politiques. Les groupes focus ont également permis de mettre en évidence un fort intérêt en ce qui concerne la peur utilisée dans la prévention. Si par exemple, pour certains, la décision d’intégrer une image choc sur les paquets de cigarettes se révèlera totalement inefficace, pour d’autres elle permettra de dégoûter les jeunes fumeurs qui expérimentent. De manière globale, les personnes interrogées estiment qu’il est nécessaire d’utiliser davantage la peur et que les campagnes de communication nationale sont trop frileuses à ce sujet. 3. Sous quelle forme doit se dérouler une action de prévention ? (r = 52, n = 140)60 (Il était demandé de cocher trois cases au maximum et beaucoup de répondants en ont coché plus. De nombreuses réponses n’ont donc pas pu être traitées.) Contrairement à ce qui s’effectue à l’heure actuelle, ce sont les entretiens individuels qui semblent les plus efficaces pour les personnes interrogées (et notamment pour les hommes). Plus que des séances collectives d’information ou de prévention, les personnes interrogées estiment que la prévention doit être intégrée dans le cursus scolaire, de la même manière que les autres matières. Il a été rapporté la même volonté au sein des groupes focus : « Je t’apprends à lire, et je t’apprends à ne pas consommer trop ».. Enfin, les personnes considèrent pour environ 25% que la famille est un lieu privilégié de prévention, ainsi que la télévision. 60 La catégorie « autre » regroupe deux citations sur les témoignages Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 166 4. A partir de quel âge doit-on bénéficier d’actions de prévention ?61 A – Questionnaire (r et n = 67) Pour 19% des répondants, les actions de prévention doivent débuter en primaire. Pour près de 59%, elles doivent être menées à partir de la 6ème/5ème. B – Groupes focus Les discussions lors des groupes focus ont mis en évidence le fait que les actions de prévention étaient menées trop tard. Selon elles, il est nécessaire de bâtir un parcours cohérent et évolutif de prévention, pour chaque élève, abordant tous les produits et toutes les approches nécessaires à une bonne compréhension. 61 La différence des fréquences entre 'Dès l'entrée en primaire' et 'en 6ème/5ème' est très significative (1-p = >99,99%) Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 167 Partie 5 : Quelles actions faut-il mettre en place ? 1. Concernant l’alcool A. Questionnaire (question ouverte) (r = 47, n = 63) Les réponses montrent que les répondants estiment que la lutte contre la consommation d’alcool passe par des mesures de prévention, mais également de contrôle répressif. Les réponses aux questionnaires montrent que les personnes sont attachées aux campagnes de communication nationales sur l’alcool, et que pour certains elles doivent rester choquantes. D’autres réponses mettent en avant la prévention. De davantage communiquer sur les risques, sur le mécanisme de dépendance. D’offrir aux jeunes la possibilité d’avoir des activités, de faire baisser la pression environnementale sont les moyens exprimés par les répondants. Enfin légalement, la légalisation du cannabis serait pour certains une manière de diminuer les consommations d’alcool, les personnes ayant la possibilité de changer de produit. Certains répondants entendent principalement limiter la consommation d’alcool grâce à des moyens répressifs : Interdiction totale de la vente, interdiction de la vente aux mineurs, surtaxation du produit, interdiction de la publicité, interdiction de la vente des premix, obligation de souffler dans un éthylotest avant de conduire, mise en place d’amendes aux consommateurs mineurs ou encore mise en place de l’interdiction totale de boire avant de conduire. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 168 B. Groupes focus : Pour certains, il doit être considéré comme une drogue à part entière : « la plus dure qu’il soit ». Pour d’autres, la différenciation entre alcool, drogues douces et drogues dures existe toujours. Les personnes rencontrées lors des groupes focus étaient toutes sur la voie de l’abstinence. Ils témoignent à ce sujet des difficultés engendrées par les publicités sur l’alcool. « Sur un panneau 4 par 3, on voit une bière bien fraîche qui dégouline, on n’a presque l’impression de la sentir, ça donne envie ». Même constat pour les rayons des boissons en supermarchés qui grossissent de plus en plus et « par où on est obligé de passer ». Dans les bars, « L’Orangina et le Coca Cola sont plus chers qu’une bière ! ». Il est dénoncé une certaine hypocrisie de l’Etat, notamment concernant la publicité. Les textes existants sont insuffisants au vu des participants et ils ne sont pas totalement appliqués. Or, il est difficile pour un abstinent de ne pas éprouver d’envie à la vue des publicités par voie d’affichage. Il est également signalé l’hypocrisie concernant les soirées à visée publicitaire des alcooliers en boîte de nuit, où l’alcool coule à flot gratuitement. Il en va de même en milieu sportif où les buvettes vendent toujours de l’alcool malgré l’interdiction, et où certains adultes poussent à la consommation des plus jeunes. L’interdiction de la vente d’alcool sur les stades doit être mieux appliquée. Il est proposé que la publicité pour l’alcool soit interdite, ainsi que l’interdiction des soirées à thèmes des alcooliers. Les jus de fruit et sodas devraient être toujours moins chers que l’alcool. Il a été expliqué que les jeunes demandaient à ce que des adultes achètent de l’alcool pour eux, en contrepartie d’une petite rémunération. « Il faudrait leur dire qu’en achetant une bouteille, ils cotisent à la sécurité sociale, par contre, je crois qu’il n’y a plus le logo sur les bouteilles ». Selon eux, l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs doit être mieux encadrée, en ne s’appuyant pas uniquement sur les caissières des supermarchés. Les campagnes de réduction des risques « SAM, celui qui conduit c’est celui qui ne boit pas » ne sont pas toujours comprises ou acceptées. « Même sur les affiches, celui qui conduit est bien, mais les trois autres derrières sont complètement défoncés ». Il existe donc un message paradoxal pour beaucoup dans cette campagne. « On insiste trop sur la sécurité routière alors qu’il y a moins de 4000 morts par an, il faut expliquer le mécanisme de dépendance aux jeunes et pas uniquement les risques routiers ». Néanmoins pour eux, les opérations « capitaines de soirées » doivent être poursuivies, ainsi que la généralisation de navettes gratuites ou peu chères en boite de nuit. Une autre campagne de communication est évoquée, celle où des jeunes se retrouvent sur une plage paradisiaque, font la fête et ça tourne mal. « Avec cette campagne, les jeunes croient qu’à chaque fois qu’ils vont boire, ce sera le paradis. Je ne suis pas sur qu’ils retiennent la fin de la campagne. » Les avis concernant les images choc sont dissonants. Certains souhaitent les développer, d’autres pensent que ça ne fonctionne que sur les personnes conformistes. Un des problèmes soulevés est la question de la réalité dans laquelle se trouvent aujourd’hui les jeunes. « Les Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 169 images choquantes, ils en voient tous les jours à la télévision ou pire encore, sur leurs jeux vidéo. Ils ne sont peut-être pas autant choqués que nous, ou pensent que ces images choquantes sont elles aussi, virtuelles. » La question des parents a souvent été également abordée. Pour les répondants, il n’est pas simple de prévenir les consommations de ses enfants quand on a des problèmes de consommation d’alcool. On pourrait « accompagner les personnes alcoolo-dépendantes à faire passer un message de prévention à ses enfants. » D’autre part, il est noté la question de la banalisation des consommations, et du fait que les parents ne réagissent pas assez fermement lors des premières consommations de leurs enfants, en leur expliquant les limites, en engageant la discussion tout simplement. Il serait intéressant pour certaines personnes d’obliger les parents à voir des professionnels de santé lorsque leur enfant est repéré en tant que consommateur abusif. Aussi, pour toucher les parents, il faut parler des addictions lors des journées de pré-rentrée, où tous les parents sont présents, comme un professeur présente son programme de l’année. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 170 2. Concernant le tabac A – Questionnaire (question ouverte r = 38, n = 45) Concernant le tabac également, les solutions évoquées pour diminuer la consommation de tabac sont particulièrement basées sur la peur ou la répression. Les images choquantes arrivent en tête, devant l’interdiction totale de la vente, et l’interdiction de la vente aux mineurs. B – Groupes focus Concernant les images choquantes bientôt apposées sur les paquets de cigarettes, les avis lors des groupes focus étaient mitigés. Après concertation, les personnes tombent plutôt d’accord. Ces images choquantes ne changeront en rien les habitudes des fumeurs dépendants, mais peuvent rendre les jeunes consommateurs plus réticents à commencer. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 171 3. Concernant les drogues illicites A – Questionnaire (question ouverte r = 45, n = 50) L’intérêt des témoignages concernant les drogues illicites apparaît plus important pour les répondants que pour les autres produits. Les images choquantes sont également citées. Une légalisation contrôlée, ainsi qu’une baisse de la répression ou la dépénalisation apparaît pour 11 répondants comme une solution afin de limiter le nombre de consommations. Cette volonté est souvent définie par les répondants et lors des groupes focus par le fait que les jeunes sont attirés par l’interdit. Enfin, une personne évoque comme solution…la suppression de toutes les drogues ! Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 172 Conclusion62 Cette enquête montre bien la complexité du sujet abordé. Les parcours individuels sont tous différents, les raisons qui amènent au soin le sont de fait, ainsi que les éléments déclencheurs. Ces raisons qui amènent aux soins laissent planer beaucoup de questions : - Quelles actions est-il possible de mettre en place pour favoriser le recours au soin des personnes ? - Quelles actions pour leur faire prendre conscience de leur niveau excessif de consommation, et pour les motiver ? - Quelle prévention/communication/modification de l’accessibilité au soin pour qu’ils accèdent aux soins avant de subir des problèmes familiaux, de santé, des phénomènes dépressifs, des incarcérations, des crises de manque ? Cette enquête permet de faire le lien entre les volontés des acteurs de terrain et le public. Par exemple, tous souhaitent nécessaire la mise en place d’un parcours de prévention évolutif selon les âges, de l’école primaire à l’enseignement supérieur. Une personne a même rédigé en détail ce que pourrait être ce parcours. L’âge des premières actions de prévention doit pour beaucoup de répondants être abaissé. Concernant le milieu scolaire, Il pourrait être intéressant de tester une action de prévention à base d’entretiens individuels à destination des jeunes. Assez étonnamment pour des personnes ayant eu ou ayant des problèmes avec l’alcool, le tabac et/ou les drogues illicites, elles souhaitent souvent la mise en place de mesures répressives pour faire diminuer les consommations. Peut-être peut-on voir dans ces réponses l’analyse de leur propre parcours, et de ce qui aurait pu leur permette d’éviter de tomber dans la dépendance, ainsi que la volonté que ça n’arrive pas aux autres. Plus que d’insister sur la peur il semble intéressant de pousser plus en avant les recherches sur la peur en prévention, d’en évaluer l’efficacité et d’en communiquer les résultats au grand public. Il a tout de même été noté dans ce questionnaire la volonté d’une plus grande communication sur le sujet, à la fois à destination du grand public mais aussi des professionnels de première ligne tels que les médecins. La télévision et les journaux leur semblent les bons vecteurs d’information. Certaines propositions d’actions nécessitent néanmoins quelques nuances. Ainsi, il semble important d’analyser, de chercher, de valider des démarches de prévention par le témoignage, d’en créer un référentiel et de les inscrire dans des actions de prévention globales. Les commentaires libres remplis à la fin des questionnaires nous renseignent sur leur volonté de faire connaître leurs expériences, et leur volonté de ne pas être stigmatisés. 62 Les propositions d’actions citées dans ce paragraphe sont formulées par le rédacteur et pas par les patients ou les usagers. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 173 Morceaux choisis au sein des commentaires libres : « le tabac et l'héroïne sont à mes yeux les pires saloperies. N'y touchez pas ! » « important d'en parler autour de nous (entourage, famille, amis) sans sentiment de honte car l'alcoolisme est une maladie ! » « ne pas prendre les gens pour des délinquants mais pour des gens malades ou qui ont un mal de vivre » « ne pas donner de messages directifs, laisser l'individu choisir » « très difficile. Commencer auprès des jeunes sans leur donner un sentiment de répression » « la prévention est indispensable mais la clef est dans les mains de chacun pour ne pas sombrer dans les addictions ». « le stress amène à des consommations » « en espérant que ce questionnaire serve à quelque chose, en passant dans les médias locaux par exemple » Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 174 Tableau récapitulatif des actions proposées par les (ex)usagers et patients abaisser l’âge des premiers discours de prévention. Prévention bâtir un parcours cohérent et évolutif de prévention, pour chaque élève, abordant tous les produits et toutes les approches nécessaires à une bonne Milieu scolaire compréhension. tester une action de prévention à base d’entretiens individuels à destination des jeunes Instaurer une rencontre entre parents et professionnels de santé lorsque leur enfant est repéré en tant que consommateur abusif parler des addictions lors des journées de prérentrée, où tous les parents sont présents, comme un professeur présente son programme de l’année expliquer le mécanisme de dépendance et Adultes comment repérer sa propre dépendance accompagner les personnes alcoolo-dépendantes à faire passer un message de prévention à ses enfants diffusion large d’une plaquette d’information grand public sur les structures existantes communication régulière dans les journaux locaux Communication et ceux des collectivités territoriales Modifier les représentations sur l’alcool (« une drogue à part entière ») d’analyser, de chercher, de valider des démarches de prévention par le témoignage, d’en créer un référentiel et de les inscrire dans des actions de Implication des prévention globales usagers d’impliquer davantage les usagers et ex usagers de drogues, d’alcool et de tabac dans la préparation des actions de prévention, et dans les décisions politiques communication aux médecins du dispositif existant meilleure formation initiale et continue des Professionnels médecins en matière d’addictologie de santé généralisation de la formation au Repérage Précoce et à l’Intervention Brève généralisation des navettes gratuites ou peu chères Milieu festif en discothèques Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 175 Meilleure application de l’interdiction de la vente d’alcool sur les stades Interdiction de la publicité pour l’alcool Interdiction des soirées à thèmes des alcooliers Répression Alcool Abaissement des prix des jus de fruit et sodas dans les bars Meilleur encadrement de l’interdiction de la vente d’alcool aux mineurs, en ne s’appuyant pas uniquement sur les caissières des supermarchés Recherche Peur en prévention pousser plus en avant les recherches sur la peur en prévention, en évaluer l’efficacité et en communiquer les résultats au grand public Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 176 Questionnaire utilisé pour l’enquête Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 177 Annexe 4. Tableau récapitulatif des actions Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 178 Axe : Prévenir, communiquer, informer Objectif principal Objectif opérationnel Actions I-1-1 : élaboration d’un parcours santé/addictions cohérent pour l’élève de la maternelle à la terminale avec les outils adaptés I. Diminuer l’alcoolisation excessive des jeunes et retarder l’expérimentation des substances psychoactives I.1 Développer une politique de prévention des addictions partagée et cohérente sur un territoire donné Année de mise en place 2009 Promoteur CODES I-1-2 : organisation de rencontres entre les animateurs des différents dispositifs et lieux de programmation d’actions des 2010-2011 jeunes sur le pays d’Auray Animations Territoriales de Santé I-1-3 : formation et échanges de pratiques des signataires de la 2010 charte des intervenants en prévention des addictions Douar Nevez I-1-4 : mise en place d’un réseau de prévention du tabagisme 2009 chez les jeunes ANPAA I-1-5 : recensement et valorisation des outils existants et disponibles en matière de prévention des conduites addictives sur 2009 le Morbihan CODES I-1-6 : analyser la faisabilité de mise en place d’un site internet à 2010 destination des professionnels A déterminer I-1-7 : formation des CESC à l’élaboration d’un programme cohérent d’actions de prévention des addictions dans les collèges 2009 CODES I-1-8 : évaluation de la charte et du guide ressources « prévention 2009 des addictions en milieu scolaire » Douar Nevez I-1-9 : évaluation des formations des équipes éducatives du 2009 Morbihan au repérage et à l’orientation des jeunes en difficulté avec des produits psychoactifs Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 179 CODES I-2-1 : évaluation globale privilégiant l’estime de soi I. Diminuer l’alcoolisation excessive des jeunes et retarder l’expérimentation des substances psychoactives (suite) I.2. Prévenir les consommations à risque, réduire les risques et renforcer les capacités à faire des choix éclairés chez les jeunes scolarisés et les étudiants des programmes pédagogiques 2009 ANPAA I-2-2 : diffusion du protocole de réponse à une situation de consommation de substances psychoactives en milieu scolaire 2009 Inspection Académique I-2-3 : actions spécifiques de prévention en BTS et en classes 2009 préparatoires au sein des lycées ANPAA I-2-4 : mise en place d’actions de prévention spécifiques au sein 2009 des sections sportives ANPAA I-2-5 : renforcement de l’estime de soi des élèves de CM2 du 2009 Morbihan : programme pédagogique « Papillagou et les enfants de Croque Lune » et « Amidou » I-2-6 : programme pédagogique « 7 à toi » CODES 2009 ANPAA I-2-7 : mise en place d’ateliers sur les consommations de 2009 substances psychoactives en 5ème et 3ème ANPAA I-2-8 : mise en place d’ateliers sur les consommations de substances psychoactives au lycée 2009 ANPAA I-2-9 : action de prévention « fais ta campagne de prévention » à Allaire 2009 CIAS Allaire 2010 I-2-10 : concours video « T’as la tchatche » Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 180 Infojeunes 56 Objectif général I. Diminuer l’alcoolisation excessive des jeunes et retarder l’expérimentation des substances psychoactives Objectif opérationnel I.3. Modifier les représentations des jeunes vis-à-vis de l’alcool pour diminuer les alcoolisations excessives 10. (suite) I.4. Favoriser la mise en place et l’appropriation des politiques de prévention au sein de l’enseignement supérieur Année de mise en place Actions Promoteur I-3-1 : formation expérimentale à la démarche de « Repérage 2009 Précoce et à l’Intervention Brève » en milieu scolaire ANPAA I-3-2 : mise en place d’une recherche sur l’impact des 2010 témoignages dans les actions de prévention des addictions Douar Nevez I-3-3 : élaboration de recommandations pour la prévention par les 2010 pairs dans les actions de prévention des addictions CIRDD I-3-4 : recherche sur l’efficacité de la peur en prévention 2010 CIRDD I-3-5 : diagnostic concernant les rassemblements festifs sur l’espace public à Lorient : « Action de rue » 2010 Mairie de Lorient I-4-1 : mise en place d’Etats Généraux de la prévention dans l’enseignement supérieur afin de favoriser la mise en place 2010 d’actions coordonnées (création d’un label, d’une charte et de commissions spécifiques) I-4-2 : formation des opérateurs d’hébergement dans les villes universitaires I-4-3 : formation du personnel encadrant et éducatif de l’enseignement supérieur Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 181 A déterminer 2009 ANPAA 2009 ANPAA Objectif principal Objectif opérationnel II.1 Conforter et valoriser les parents dans leur rôle d’éducateur et de préventeur II. Renforcer le rôle des adultes dans l’éducation et la prévention II.2 Former et informer les adultes au contact des jeunes Année de mise en place Actions II-1-1 : réalisation d’un DVD participatif alcool, drogues, trajectoires à risque II-1-2 : expérimentation de l’action de prévention transgénérationnelle par la video « REACTIM » sur un bassin pédagogique II-1-3 : mise en œuvre les recommandations issues de l’enquête sur les préoccupations des parents concernant la santé de leurs enfants II-1-4 : réflexion sur la mise en place d’entretiens entre parents et professionnels de santé lorsque leur enfant est repéré aux urgences pour ivresse II-2-1 : formation des animateurs enfance et jeunesse à la prévention des conduites addictives des jeunes II-2-2 : formation spécifique à destination des professionnels de l’Education Nationale (soignants et sociaux) sur les familles à dysfonctionnement alcoolique II-2-3 : formation interprofessionnelle des adultes en contact avec les jeunes par territoire II-2-4 : mise en place de groupes d’échanges pour les parents au primaire et au collège II-2-5 : réédition et diffusion de la plaquette REACTIM en population générale II-2-6 : communication régulière sur les structures ressources dans les journaux locaux et ceux des collectivités territoriales II-2-7 : formation expérimentale conjointe adultes / élèves au sein des établissements scolaires du second degré Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 182 Promoteur 2009 Adrenaline / Jeudevi 2010 ANPAA 2009 CODES 20102011 CIRDD 2010 CODES 2009 ANPAA 2009 ANPAA 2009 ANPAA 2009 CODES 2010 A déterminer 2009 Douar Nevez Objectif principal Objectif opérationnel III.1 Identifier les ressources disponibles concernant la prévention et la prise en charge pour élaborer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel III. Diminuer les consommations de substances psychoactives et réduire les risques dans le milieu du travail III.2 Informer les employeurs sur la réglementation des risques professionnels III.3 Former et informer les acteurs de l’entreprise sur les consommations de substances psychoactives III.4 Développer et améliorer le réseau de prise en charge des salariés en matière de conduites addictives Année de mise en place Actions III-1-1 : poursuivre et dynamiser l'animation du groupe de travail PME-PMI sur le département et l'ouvrir à d'autres partenaires III-1-2 : créer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel, notamment sur les risques liés à la conduite d'engins ou de véhicules III-2-1 : information des employeurs sur la réglementation des risques professionnels liés à la consommation de substances psychoactives. III-2-2 : création et diffusion de supports d’information et de conseil méthodologique à destination des employeurs III-3-1 : formation des personnels d’encadrement, des représentants du personnel et des représentants des CHSCT et sensibilisations des salariés III-3-2 : mise en place des séances d’information des jeunes en formation professionnelle et/ou hébergés en Foyers de Jeunes travailleurs III-3-3 : prévention des risques professionnels dans les structures d’insertion par l’activité économique III-3-4 : Organisation d’un forum « entreprises et addictions » sur le pays de Ploërmel III-4-1 : poursuivre la formation des médecins du travail (Repérage Précoce et Intervention Brève) III-4-2 : création d’un groupe de travail (entreprises / réseaux de soins) pour améliorer le repérage et la prise en charge des personnes dépendantes Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 183 Promoteur 2009 - 2011 ANPAA 2009 - 2011 ANPAA 2009 - 2011 ANPAA 2009 - 2011 ANPAA 2009 – 2011 ANPAA 2009 – 2011 ANPAA 2009 – 2011 ANPAA 2010 ¨Pays de Ploërmel – Cœur de Bretagne 2009 – 2011 ANPAA 2009 - 2011 ANPAA Objectif principal IV.1 Favoriser l’appropriation et la mise en place des politiques de prévention par les élus IV.2 Modifier les représentations dans les milieux sportif, culturel et de loisir IV. Réduire les conduites à risque et les conduites dopantes en milieu sportif, culturel, de loisir et dans la cité Année de mise en place 2010 Douar Nevez IV-1-2 : formation des Elus Référents Addictions (E.R.A.) 2009 Douar Nevez IV-2-1 : actions d’information des agents de sécurité des courses cyclistes sur la consommation d’alcool 2009 DDJS IV-2-2 : création d’un support de sensibilisation pour le milieu sportif ou de loisir 2010 CMS / DDJS IV-2-3 : création d’un outil de valorisation des bonnes pratiques pour les salles de sport privées (musculation) 2010 DDJS IV-3-1 : formation des animateurs sportifs, des dirigeants sportifs et associatifs 2010 CMS IV-3-2 : formation des organisateurs de concert 2011 Douar Nevez ou ANPAA IV-4-1 : mise en place d’équipes mobiles de prévention par les pairs sur les agglomérations universitaires IV-4-2 : création d’un collectif de prévention en milieu festif. 2009 LMDE 2010 Douar Nevez CIRDD Objectif opérationnel IV.3 Former les acteurs des milieux sportif, culturel et de loisir à la prévention des conduites addictives IV.4 Intervenir sur les lieux de socialisation IV.5 Promouvoir et développer d’autres modes de socialisation Actions IV-1-1 : développement du réseau Elus Référents Addictions (E.R.A.) IV-5-1 : mise en place d’une étude sur les bénéfices des actions festive et/ou culturelle sans alcool 2010 IV-5-2 : organisation des jeudis « H2O » à Lorient Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 184 Promoteur Mairie de Lorient AXE : APPLIQUER LA LOI Objectif principal V. Lutter contre le trafic en développant des moyens et méthodes d’investigation et d’intervention innovants VI. Communiquer sur la nouvelle législation concernant la vente d’alcool aux mineurs et s’assurer de son application VII. Améliorer la gestion du volet patrimonial des enquêtes portant sur le trafic de stupéfiants VIII. Mieux sanctionner les infractions liées a l’usage Actions V-1 : monter des opérations ciblées sur les quartiers les plus sensibles V-2 : monter des opérations ciblées en milieu festif (festivals, tecknival…) V-3 : travailler sur le développement du renseignement dans les quartiers en renforçant le lien avec la population V-4 : renforcement de la coopération opérationnelle en matière de contrôles administratifs entre les douanes, la police et la gendarmerie VI-1 : améliorer le suivi des ivresses publiques et manifestes VI-2 : sensibilisation aux addictions par les forces de l’ordre à l’occasion des contrôles (réimpression de la plaquette alcoolcannabis) VII-1 : renforcer le recours au GIR sur les affaires de trafic de drogues à fort caractère patrimonial VII-2 : réflexion sur les moyens d’exploiter plus systématiquement le « délit de non justification de ressources » VIII-1 : poursuivre le déploiement des kits salivaires pour mettre fin au sentiment d’impunité sur la route Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 185 Année de mise en place 2010-2011 Promoteur Police / Gendarmerie Douanes 2010 – 2011 Police / Gendarmerie 2010 – 2011 Police / Gendarmerie 2009 - 2010 Police / Gendarmerie Douanes 2010 Préfecture 2009 Préfecture 2009 Police / Gendarmerie 2009 – 2010 Police / Gendarmerie 2009 – 2010 Police / Gendarmerie AXE : COORDONNER LES ACTIONS SANTE JUSTICE Année de mise en place Promoteur 2010 Procureurs 2009-2011 Parquets / Préfecture IX-3 : étude de la possibilité d’une mesure d’alternative aux poursuites dans le cadre des Ivresses Publiques Manifestes 2010 – 2011 Préfecture IX-4 : étude de l’intérêt et la faisabilité de désigner des médecins relais 2010 - 2011 Parquets 2010 Procureurs 2010 – 2011 Parquets 2010 - 2011 A déterminer Actions Objectif principal IX-1 : élaboration d’une nouvelle convention santé-justice IX. Elaborer une nouvelle convention santé-justice et un programme d’actions X. Construire un bilan annuel conjoint pour l’ensemble des partenaires XI. Renforcer et harmoniser la mise en œuvre de la convention santé justice au sein des deux juridictions IX-2 : poursuivre sensibilisation la mise en œuvre des stages de X-1 : élaboration d’un rapport conjoint à partir d’indicateurs de suivi de la convention XI-1 : faire connaître la convention santé-justice au sein des deux juridictions XI-2 : mettre en place des formations sur les addictions pour les acteurs du domaine judiciaire Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 186 Annexe 5 : Liste des promoteurs participant à la mise en œuvre d’actions Adrénaline 20 rue de Brest (A253) – 35000 RENNES 02.99 54 35 41 - [email protected] - Site internet : www.adrenaline.asso.fr Animations territoriales de santé : ► AURAY : Syndicat mixte du pays d’Auray 19 place Joffre – BP 20335 – 56403 AURAY cedex 02 97 56 41 74 - [email protected] ► PLOERMEL : Pays de Ploërmel, Cœur de Bretagne, Parc d’activités de Ronsouze – BP 30555 – 56805 PLOERMEL cedex 02 97 74 04 37 - [email protected] ► REDON : Pays de Redon et Vilaine 19 rue Saint Michel – BP 10602 – 35606 REDON cedex 02 99 70 38 49 - [email protected] Site internet : www.pays-redon-vilaine.fr ► ROSTRENEN : Pays centre ouest Bretagne Cité administrative – 6 rue Joseph Pennec – BP 4 - – 22110 ROSTRENEN 02 96 29 26 53 - [email protected] ANPAA 56 (Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie) 3 rue Gay Lussac – 56000 VANNES 02 97 63 86 86 - [email protected] CIAS Allaire ( Centre Intercommunal d’Action Sociale) 19 route de Redon – 56350 ALLAIRE - 02 99 71 99 11 CIRDD (Centre d’Information Régional sur les Drogues et les Dépendances) 9 place du Général Koenig – 35000 RENNES 02 23 20 14 60 - [email protected] - Site internet : www.cirdd-bretagne.fr CMS (Centre Médico Sportif de Bretagne Sud) C.H.B.S. – 27 rue du Docteur Lettry – BP 2233 – 56322 LORIENT cedex 02 97 64 98 95 - [email protected] Site internet : www.centremedicosportif-bretagnesud.com CODES du Morbihan (Comité Départemental d’Education pour la Santé du Morbihan) Zac de Kerfontaine – rue Loïc Caradec – 56400 PLUNERET 02 97 29 15 15 - [email protected] Conseil Régional de Bretagne 283 avenue du général Patton- CF 21101 - 35711 Rennes Cedex 7 02 99 27 10 10 CRIJ Bretagne (Centre Régional Information Jeunesse) 4 bis cours des alliés – 35000 RENNES - 02 99 31 47 48 DDASS du Morbihan (Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales), Département santé publique - 32 boulevard de la Résistance– BP 514 – 56019 VANNES cedex 02.97.62 77 00 - [email protected] Site internet DDASS du Morbihan – DRASS de Bretagne : www.bretagne.sante.gouv.fr DDJS du Morbihan (Direction Départementale de la Jeunesse et des Sports) Impasse d'Armorique - BP 541 - 56019 VANNES Cedex 02.97.46.29.29 - [email protected] Site internet : www.ddjs-morbihan.jeunesse-sports.gouv.fr Direction Départementale de la Sécurité Publique du Morbihan 13 boulevard de la Paix – 56000 VANNES 02.97.68 33 33 - [email protected] DDEC (Direction Diocésaine de l’Enseignement Catholique ) Le Vincin – BP 196 – 56005 VANNES 02 97 46 60 60 - [email protected] Site internet : www.ddec56.org Division des Douanes du département du Morbihan 3 rue Jean Le Coutaller – 56100 LORIENT 02 97 64 04 04 - [email protected] Douar Nevez : Fastnet – 39 rue de la Villeneuve - 56100 LORIENT 02 97 21 05 07 - [email protected] ou [email protected] Groupement de Gendarmerie du Morbihan : 2 place de la Libération – 56000 VANNES 02.97.54 75 00 - [email protected] Infojeunes 56 : 11 bis rue Albert 1er – 56000 VANNES 02 97 46 40 71 - [email protected] - Site internet : www.vivajeunes.org Inspection Académique, Mission de promotion de la santé en faveur des élèves Avenue Saint Symphorien – 56000 VANNES 02.97.01 85 86 - [email protected] - Site internet : www.ac-rennes.fr/ia56 LMDE Grand Ouest (La Mutuelle Des Etudiants) 56 boulevard Léon Blum – 56100 LORIENT 02 97 37 92 54 - [email protected] - Site internet : www.lmde.com Mairie de Lorient, Direction de la santé Ville de Lorient – 10 rue Amiral Bouvet – 56100 LORIENT 02 97 35 32 62 - [email protected] Parquet de Lorient Tribunal de Grande Instance - 1 rue Maître Pierre Esvelin - 56325 LORIENT 02 97 84 12 50 Parquet de Vannes Tribunal de Grande Instance – 22 place de la République – 56019 VANNES 02 97 43 77 00 PREFECTURE du Morbihan Place du Général-de-Gaulle – BP 501 – 56019 VANNES cedex 02 97 54 85 03 (Chef de Projet MILDT pour le Morbihan) [email protected] - Site internet : www.morbihan.pref.gouv.fr Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 188 Annexe 6. Index des fiches actions FICHE ACTION n°I-1-1 ____________________________________________________ 59 Elaboration d’un parcours « santé / addictions » cohérent pour l’élève de la maternelle à la terminale _________________________________________________________________ 59 FICHE ACTION n°I-1-2 ____________________________________________________ 60 Organisation de rencontres entre les animateurs des différents dispositifs et lieux de programmation d’actions en direction des jeunes sur le Pays d’Auray________________ 60 FICHE ACTION n°I-1-2 ____________________________________________________ 62 Organisation de rencontres entre les animateurs des différents dispositifs et lieux de programmation d’actions en direction des jeunes sur les cantons morbihannais du pays de Redon et Vilaine ___________________________________________________________ 62 FICHE ACTION n°I-1-3 ____________________________________________________ 64 Formation / échange de pratiques des intervenants de prévention signataires de la charte d’intervention de prévention des addictions en milieu scolaire ______________________ 64 FICHE ACTION n°I-1-4 ____________________________________________________ 65 Réseau prévention du tabagisme chez les jeunes _________________________________ 65 FICHE ACTION n°I-1-5 ____________________________________________________ 66 Recensement et valorisation des outils existants et disponibles en matière de prévention des conduites à risque dans le département du Morbihan _____________________________ 66 FICHE ACTION n°I-1-6 ____________________________________________________ 67 Mise en place d’un site extranet à destination des professionnels ____________________ 67 FICHE ACTION n°I-1-7 ____________________________________________________ 68 Formation des CESC à l’élaboration d’un programme cohérent d’actions de prévention des addictions dans les collèges __________________________________________________ 68 FICHE ACTION n°I-1-8 ____________________________________________________ 69 Evaluation de la charte et du guide ressources « prévention des addictions en milieu scolaire » _________________________________________________________________ 69 FICHE ACTION n°I-1-9 ____________________________________________________ 70 Evaluation des formations des équipes éducatives du Morbihan au repérage et à l’orientation des jeunes en difficulté avec des produits psychoactifs__________________ 70 FICHE ACTION n°I-2-1 ____________________________________________________ 71 Evaluation globale des programmes pédagogiques privilégiant l’estime de soi _________ 71 FICHE ACTION n°I-2-2 ____________________________________________________ 72 Diffusion du protocole de réponse à une situation de consommation de substances psychoactives en milieu scolaire ______________________________________________ 72 FICHE ACTION n°I-2-3 ____________________________________________________ 73 Actions spécifiques de prévention en BTS et en classes préparatoires ________________ 73 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 189 FICHE ACTION n°I-2-4 ____________________________________________________ 74 Mise en place d’actions de prévention spécifiques au sein des sections sportives________ 74 FICHE ACTION N°I-2-5 ___________________________________________________ 75 Renforcement de l’estime de soi des élèves du Morbihan : programmes pédagogiques « Papillagou et les enfants de Croque Lune » et « Amidou »________________________ 75 FICHE ACTION n°I-2-6 ____________________________________________________ 77 Programme Pédagogique « 7 à toi »___________________________________________ 77 FICHE ACTION n°I-2-7 ____________________________________________________ 78 Mise en place d’ateliers d’échanges sur les consommations de substances psychoactives en 5ème et 3ème ________________________________________________________________ 78 FICHE ACTION n°I-2-8 ____________________________________________________ 79 Mise en place d’ateliers sur les consommations de substances psychoactives au lycée ___ 79 FICHE ACTION n°I-2-9 ____________________________________________________ 80 « Fais ta campagne de prévention » ___________________________________________ 80 FICHE ACTION n°I-2-10 ___________________________________________________ 81 Concours vidéo T'as la tchatche ______________________________________________ 81 "Du plaisir au risque" alcool, tabac, drogues, ivresses, jeux, fêtes… _________________ 81 FICHE ACTION n°I-3-1 ____________________________________________________ 82 Expérimentation d’une formation au Repérage Précoce et à l’Intervention Brève auprès de la communauté éducative____________________________________________________ 82 FICHE ACTION n°I-3-2 ____________________________________________________ 83 Mise en place d’une recherche sur l’impact des témoignages dans les actions de prévention des addictions _____________________________________________________________ 83 FICHE ACTION n°I-3-3 ____________________________________________________ 84 Elaboration de recommandations pour la prévention par les pairs dans les actions de prévention des addictions ____________________________________________________ 84 FICHE ACTION n°I-3-4 ____________________________________________________ 86 Recherche sur l’efficacité de la peur en prévention _______________________________ 86 FICHE ACTION n°I-3-5 ____________________________________________________ 88 Diagnostic concernant les rassemblements festifs sur l’espace public à Lorient : « Action de rue » ____________________________________________________________________ 88 FICHE ACTION n°I-4-1 ____________________________________________________ 90 Mise en place d’Etats Généraux de la prévention dans l’enseignement supérieur afin de favoriser la mise en place d’actions coordonnées (création d’un label, d’une charte et de commissions spécifiques) ____________________________________________________ 90 FICHE ACTION n°I-4-2 ____________________________________________________ 91 Formation des opérateurs d’hébergement dans les villes universitaires _______________ 91 FICHE ACTION n°I-4-3 ____________________________________________________ 92 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 190 Formation du personnel encadrant et éducatif de l’enseignement supérieur ___________ 92 FICHE ACTION n°II-1-1 ___________________________________________________ 93 Réalisation d’un DVD participatif alcool, drogues, trajectoires à risque ______________ 93 FICHE ACTION n°II-1-2 ___________________________________________________ 94 Expérimentation de l’action vidéo de prévention intergénérationnelle REACTIM ______ 94 sur un bassin pédagogique___________________________________________________ 94 FICHE ACTION n°II-1-3 ___________________________________________________ 95 Mise en œuvre des recommandations issues de l’enquête « Les préoccupations des parents concernant la santé de leurs enfants » _________________________________________ 95 FICHE ACTION n°II-1-4 ___________________________________________________ 96 Recherche-action portant sur la mise en place d’entretiens approfondis entre parents et professionnels suite à l’admission aux urgences d’un mineur pour consommation excessive d’alcool __________________________________________________________________ 96 FICHE ACTION n°II-2-1 ___________________________________________________ 98 Formation des animateurs enfance et jeunesse à la prévention des conduites addictives des jeunes ___________________________________________________________________ 98 FICHE ACTION n°II-2-2 ___________________________________________________ 99 Formation spécifique à destination des professionnels de l’Education Nationale (soignants et sociaux) sur les familles à dysfonctionnement alcoolique ________________________ 99 FICHE ACTION n°II-2-3 __________________________________________________ 100 Formation interprofessionnelle des adultes en contact avec les jeunes par territoire ___ 100 FICHE ACTION n°II-2-4 __________________________________________________ 101 Groupe d’échanges pour les parents au primaire et au collège _____________________ 101 FICHE ACTION n°II-2-5 __________________________________________________ 102 Réédition et diffusion de la plaquette REACTIM en population générale ____________ 102 FICHE ACTION n°II-2-6 __________________________________________________ 103 Communication régulière sur les structures ressources dans les journaux locaux et ceux des collectivités territoriales _________________________________________________ 103 FICHE ACTION n°II-2-7 __________________________________________________ 104 Formation expérimentale conjointe adultes / élèves au sein des établissements scolaires du second degré _____________________________________________________________ 104 FICHE ACTION n°III-1-1 _________________________________________________ 105 Poursuivre et dynamiser l’animation du groupe de travail PME-PMI sur le département et l’ouvrir à d’autres partenaires _______________________________________________ 105 FICHE ACTION n°III-1-2 _________________________________________________ 107 Créer un support sur les conduites addictives en milieu professionnel, notamment sur les risques liés à la conduite d’engins ou de véhicules_______________________________ 107 FICHE ACTION n°III-2-1 _________________________________________________ 108 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 191 Information des employeurs sur la réglementation des risques professionnels liés à la consommation de substances psychoactives ____________________________________ 108 FICHE ACTION n°III-2-2 _________________________________________________ 109 Création et diffusion de supports d’information et de conseil méthodologique à destination des employeurs ___________________________________________________________ 109 FICHE ACTION n°III-3-1 _________________________________________________ 110 Sensibilisation / Formation des personnels d’encadrement, des représentants du personnel et des représentants des CHSCT et des salariés sur les conduites addictives et les conduites dopantes ________________________________________________________________ 110 FICHE ACTION n°III-3-2 _________________________________________________ 111 Séances d’information des jeunes en formation professionnelle____________________ 111 FICHE ACTION n°III-3-3 _________________________________________________ 112 Actions de prévention dans les structures d’insertion par l’activité économique _______ 112 FICHE ACTION n°III-3-4 _________________________________________________ 113 Organisation d’un forum « entreprises et addictions » sur le pays de Ploërmel ________ 113 FICHE ACTION n°III-4-1 _________________________________________________ 114 Poursuite de la formation des médecins du travail (Repérage Précoce et Intervention Brève) ________________________________________________________________________ 114 FICHE ACTION n°III-4-2 _________________________________________________ 115 Création d’un groupe de travail (entreprise/réseaux de soins) pour améliorer le repérage et la prise en charge des personnes dépendante ___________________________________ 115 FICHE ACTION n°IV-1-1 _________________________________________________ 116 Développement du réseau Elus Référents Addictions (E.R.A.) _____________________ 116 FICHE ACTION n°IV-1-2 _________________________________________________ 117 Formation des Elus Référents Addictions (E.R.A.) ______________________________ 117 FICHE ACTION n°IV-2-1 _________________________________________________ 118 Actions d’information des agents de sécurité des courses cyclistes sur la consommation d’alcool _________________________________________________________________ 118 FICHE ACTION n°IV-2-2 _________________________________________________ 119 Création d’un support de sensibilisation pour le milieu sportif ou de loisir ___________ 119 FICHE ACTION n°IV-2-3 _________________________________________________ 120 Création d’un outil de valorisation des bonnes pratiques pour les salles de sport privées (musculation) ____________________________________________________________ 120 FICHE ACTION n°IV-3-1 _________________________________________________ 121 Formation des animateurs sportifs, des dirigeants sportifs et associatifs _____________ 121 FICHE ACTION n°IV-3-2 _________________________________________________ 122 Formation des organisateurs de concert _______________________________________ 122 FICHE ACTION n°IV-4-1 _________________________________________________ 123 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 192 Mise en place d’équipes mobiles de prévention par les pairs sur les agglomérations universitaires ____________________________________________________________ 123 FICHE ACTION n°IV-4-2 _________________________________________________ 124 Création d’un collectif morbihannais de prévention en milieu festif ________________ 124 FICHE ACTION n°IV-5-1 _________________________________________________ 125 Mise en place d’une étude sur les bénéfices des actions festive et/ou culturelle sans alcool ________________________________________________________________________ 125 FICHE ACTION n°IV-5-2 _________________________________________________ 127 Organisation d’une soirée sans alcool « Jeudi H2O » à Lorient ____________________ 127 FICHE ACTION n°V-1 ____________________________________________________ 129 Monter des opérations ciblées sur les quartiers les plus sensibles ___________________ 129 FICHE ACTION n°V-2 ____________________________________________________ 130 Monter des opérations ciblées en milieux festifs (festivals, teknivals…) ______________ 130 FICHE ACTION n°V-3 ____________________________________________________ 131 Travailler sur le développement du renseignement sur les quartiers en renforçant le lien avec la population_________________________________________________________ 131 FICHE ACTION n°V-4 ____________________________________________________ 132 Renforcement de la coopération opérationnelle en matière de contrôles administratifs entre les douanes, la police et la gendarmerie dans le Morbihan ________________________ 132 FICHE ACTION n°VI-1 ___________________________________________________ 133 Améliorer le suivi des ivresses publiques et manifestes ___________________________ 133 FICHE ACTION n°VI-2 ___________________________________________________ 134 Sensibilisation aux addictions par les forces de l’ordre à l’occasion des contrôles (réimpression de la plaquette alcool-cannabis)__________________________________ 134 FICHE ACTION n°VII-1 __________________________________________________ 135 Renforcement du recours au GIR sur les affaires de trafic de drogue à fort caractère patrimonial ______________________________________________________________ 135 FICHE ACTION n°VII-2 __________________________________________________ 136 Réflexion sur les moyens d’exploiter plus systématiquement le délit de « non justification de ressources » ___________________________________________________________ 136 FICHE ACTION n°VIII-1__________________________________________________ 137 Poursuivre le développement des kits salivaires pour mettre fin au sentiment d’immunité sur les routes_____________________________________________________________ 137 FICHE ACTION n°IX-1 ___________________________________________________ 139 Elaborer une nouvelle convention santé justice _________________________________ 139 FICHE ACTION n°IX-2 ___________________________________________________ 140 Poursuivre la montée en charge des stages de sensibilisation ______________________ 140 FICHE ACTION n°IX-3 ___________________________________________________ 141 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 193 Etudier la possibilité d’une mesure d’alternative aux poursuites dans le cadre des Ivresse Publiques et Manifestes (IPM) ______________________________________________ 141 FICHE ACTION n°IX-4 ___________________________________________________ 142 Etudier l’intérêt et la faisabilité de désigner des médecins relais____________________ 142 FICHE ACTION n°X-1 ____________________________________________________ 143 Elaborer un rapport annuel conjoint à partir d’indicateurs de suivi de la convention___ 143 FICHE ACTION n°XI-1 ___________________________________________________ 144 Faire connaître la convention santé-justice au sein des deux juridictions ____________ 144 FICHE ACTION n°XI-2 ___________________________________________________ 145 Mettre en place des formations sur les addictions _______________________________ 145 pour les acteurs du domaine judiciaire ________________________________________ 145 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 194 Annexe 7. Sigles ARS : Agence Régionale de Santé CAARUD : Centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques chez les usagers de drogue CCAA : Centre de cure ambulatoire en alcoologie/addictologie CESC : Comité d'éducation à la santé et à la citoyenneté CHBS : Centre Hospitalier de Bretagne Sud CHSCT : Comité d’Hygiène et de Sécurité liés aux Conditions de Travail CIM : Classification internationale des maladies CIRDD : Centre d’information régional sur les drogues et les dépendances COPIL : Comité de Pilotage CSAPA : Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie CSST : Centre de soins spécialisés en toxicomanie DDASS : Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales DDEC : Direction Départementale de l’Enseignement Catholique DRASS : Direction Régionale des Affaires Sanitaires et Sociales DSM : Diagnostic and Statistical Manual (manuel des diagnostics et statistiques). EPSMM : Etablissement Public de Santé Mentale du Morbihan GIR : Groupe d’intervention régional INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques INPES : Institut Nationale de Prévention et d’Education à la Santé MILDT : Mission interministérielle de lutte contre les drogues et toxicomanies MSA : Mutualité Sociale Agricole OFDT : Office français des drogues et toxicomanies OMS : Organisation Mondiale de la Santé ORS : Observatoire Régional de la Santé PDASR : Plan Départemental d’Actions de Sécurité Routière PRSP : Plan régional de santé publique RPIB : Repérage précoce et intervention brève SROS : Schéma Régional d’Organisation Sanitaire VADS : Voies Aéro-Digestives Supérieures VIH : Virus de l’Immunodéficience Humaine Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 195 Annexe 8. Glossaire Addiction : relation de dépendance plus ou moins aliénante pour l’individu, par exemple avec un produit, un comportement, une personne, avec l’envie irrépressible d’utiliser ou de consommer et l’obligation de répéter ce comportement (Voir Usage / dépendance). Ambulatoire (traitement) : traitement effectué en dehors des structures d’hospitalisation ou d’hébergement. La prise en charge se fait sous forme de consultations, d’activités thérapeutiques sur une partie de la journée, ou en hospitalisation de jour. Ce traitement laisse au patient la possibilité de poursuivre ses occupations habituelles63 Amphétamine (amphet’, speed) : Produit stimulant la vigilance, jadis administré en thérapeutique comme anorexigène ou comme psychostimulant, et de nos jours utilisé dans un cadre toxicomaniaque ou comme agent de dopage. Le speed est une ou plusieurs amphétamines (et autres produits de coupe…), souvent présenté en poudre (parfois en pâte) et généralement ingéré dans un « parachute », feuille de papier à cigarette dans laquelle on met le produit avant de le « gober ». Binge-drinking : terme anglo-saxon qui caractérise un mode de consommation qui consiste à absorber une grande quantité d'alcool dans un court laps de temps afin d’être ivre le plus rapidement possible. Cannabis : plante dont le principe actif le plus important, le THC (tétrahydrocannabinol) est inscrit sur la liste des stupéfiants. Peut se présenter sous la forme d’herbe (majiruana, ganga, beuh, etc…) obtenue à partir du simple séchage des feuilles, tiges et sommités fleuries et fumée généralement mélangées à du tabac roulées en cigarette souvent de forme conique (« joint », « pétard »…) ; de résine (haschisch, hasch, shit, chichon, etc…) qui se fume généralement mélangée à du tabac (« le joint ») ; d’huile (forme la plus concentrée en principe actif) consommée en général au moyen d’une pipe. Cocaïne (coke, coco, CC…) : Alcaloïde psychoactif extrait de la coca et pourvu de propriétés psychostimulantes dont l'usage peut donner lieu à dépendance. La cocaïne est le plus souvent sniffée, et peut aussi être injectée ou fumée après l’avoir « basée ». Cf : crack Compétences psycho-sociales (ou aptitude essentielle): capacité d’une personne à répondre avec efficacité aux exigences et épreuves de la vie quotidienne. Aptitude à maintenir un état de bien-être mental, en adoptant un comportement approprié et positif à l’occasion des relations entretenues avec les autres, avec sa propre culture et son environnement [OMS – Charte d’Ottawa, 21 novembre 1986] Un travail exploratoire de l’OMS a définit en 1993, dix compétences psychosociales susceptibles d’influer sur la promotion de la santé et le bien-être des enfants et des adolescents : savoir prendre des décisions, résoudre des problèmes, avoir une pensée créative, avoir une pensée critique, savoir communiquer efficacement, savoir gérer son stress, améliorer ses relations interpersonnelles, avoir conscience de soi, avoir de l’empathie, savoir gérer ses émotions. Conduites addictives : comportements de consommation susceptibles de mener à une addiction. Elles comprennent les consommations de substances psychoactives (tabac, alcool, …) et les activités pouvant conduire à des addictions (achats, jeux, Internet, sport...) Crack (free-base) : Cocaïne sous forme de base libre destinée à être fumée ou, plus exceptionnellement, injectée. Elle se présente généralement sous forme de cailloux. Les 63 INPES, MILDT. - Drogues et dépendances : le livre d’information. – Saint-Denis, INPES, 2006, 177 p. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 196 effets physiologiques déterminés par l'usage de crack sont identiques, en plus puissants, à ceux induits par usage de cocaïne. Dépendance : état de sujétion à l’usage d’un produit psycho-actif (ou d’une activité), dont la suppression induit un malaise psychique, voire physique. Le sujet dépendant ne peut s’empêcher de consommer ; la quantité de produit nécessaire augmente dans le temps et le temps passé à consommer entraine une réduction des autres activités. L’arrêt de la prise de produit (ou sevrage) entraîne un état particulier, le manque, dont les signes peuvent être d’ordre physique et/ou psychique64. Voir addiction. Dopage : utilisation d’une ou de plusieurs substances stimulantes ou anabolisantes en vue d’améliorer artificiellement des performances physiques et, par extrapolation, intellectuelles. Drogue : terme usuel pour désigner toute substance psychoactive, en règle illicite, pouvant entraîner une dépendance.65 Ecstasy (ecsta, taz, pill, XTC…) : Amphétamine donnant lieu à un usage nocif et parfois toxicomaniaque, et dont les effets neurologiques et cardiovasculaires se révèlent souvent toxiques. L'ecstasy est vendue sous forme de comprimés blancs ou brunâtres, contenant de quelques milligrammes à plus de 200mg de MDMA (ces comprimés sont parfois ornés d'un motif caractérisant leur origine mais non leur composition), ou de gélules. D'autres produits apparentés à la MDMA (MDA, MDEA, MBDB, 2-CB, etc.) sont vendus également sous la dénomination d'ecstasy, parfois isolément, parfois en mélange. L’ecstasy se présente en pilule de forme, couleur et taille différente, souvent orné d’un motif. Elle est généralement gobée ou sniffée. Epidémiologie : étude de la distribution des maladies et des invalidités dans les populations humaines, ainsi que des influences qui déterminent cette distribution [Définition OMS-1968]. Evaluation : l’évaluation est un moyen systématique de tirer les leçons de l’expérience et de s’en servir pour améliorer les activités en cours et promouvoir une planification plus efficace par un choix judicieux entre les actions ultérieures possibles. Cela implique une analyse critique de différents aspects de l’élaboration et de l’exécution d’un programme et des activités qui le composent, de sa pertinence, de sa formulation, de son efficience, de son efficacité, de son coût et de son acceptation par toutes les parties intéressées66. L’évaluation peut porter sur différents aspects de l’action menée (ou du projet, du programme, de la politique…). GBL : La Gamma-butyrolactone est un précurseur chimique du GHB. C’est un liquide toxique, à vocation industrielle, très acide, qui est utilisé tel quel ou mélangé à d’autres produits chimiques (solvants, décapants, etc...). Après ingestion, la GBL est transformé dans le corps en GHB. Les effets sont les mêmes que ceux produits par le GHB, ils varient selon les doses ingérées, allant de l’euphorie, à des situations de déshinibition, pouvant conduire à des prises de risques sexuelles. L’usage de doses plus fortes provoque sédation et amnésie. GHB : Rarement consommé, LE GHB (gamma-hydroxybutyrate) ou Gamma OH est une molécule anesthésique à usage médical. Il a une double action : euphorisante, puis sédative. Son utilisation comme drogue est cantonnée à certains lieux de la vie nocturne. Il est généralement vendu sous forme de poudre soluble ou sous forme liquide. Il est ingéré. 64 Schéma Régional Médico-social d’addictologie de la Région Bretagne (SROS Bretagne 2009-2011 INPES, MILDT. - Drogues et dépendances : le livre d’information. – Saint-Denis, INPES, 2006, 177 p. 66 Organisation mondiale de la santé : L’évaluation des programmes de santé: principes directeurs. Genève : OMS, 1981, p. 11. 65 Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 197 Happy hour : système de promotion des boissons alcoolisées dans les bars ou lieux festifs, par exemple un verre payé, un verre offert. Héroïne (rabla, came, cheval, blanche…) : Opiacé obtenu par synthèse à partir de la morphine dont l’usage abusif détermine rapidement une dépendance physique et psychique importante, l'héroïnomanie. L'héroïne se présente comme une poudre blanche, marron ou rose et cristalline. L’héroïne peut être injectée, sniffée ou fumée. Injonction thérapeutique : mesure prévue dans le cadre de la loi du 31 décembre 1970 permettant de suspendre les poursuites à l’égard d’un usager de drogues illicites s’il accepte d’être pris en charge par le système sanitaire et social. Ivresse publique et manifeste : contravention de deuxième classe qui donne lieu à une procédure judiciaire poursuivie devant le tribunal En droit pénal français, l'ivresse publique et manifeste (IPM) est une infraction prévue par le code de la santé publique réprimant l'état d'ébriété sur la voie publique. Cette infraction ne sanctionne pas un niveau d'alcool, mais un état alcoolique qui représente un risque pour d'autres personnes ou pour la personne ivre elle-même, et qui crée un trouble à l'ordre public.67 Ketamine (keta, K, special K…) : Anesthésique vétérinaire et humain susceptible de donner lieu à des effets hallucinogènes, parfois utilisé pour des expériences de décorporation. LSD (acide, trip…) : (de l'allemand Lysergik Saüre Diethylamide). Substance psychoactive de synthèse caractérisée par une puissante action hallucinogène, dont l'usage fut particulièrement associé à la contre-culture des années 1960. Le LSD est uniquement obtenu par synthèse chimique. Il fut découvert par le chimiste Albert Hofmann, en 1938, à partir de l'acide lysergique, un alcaloïde synthétisé par un champignon parasite, l'ergot du seigle. Il se présente sous forme de cristaux blancs, solubles dans l'alcool. On l'utilise généralement sous forme de sel très soluble dans l'eau. La solution de LSD permet d'imbiber des comprimés, de petits blocs de gélatine (« windowpane ») ou encore des morceaux de buvards. Médicament psychoactif : un médicament est dit psychoactif s’il agit au niveau du système nerveux central ; ils sont utilisés pour atténuer ou faire disparaître une souffrance psychique : anxiété, dépression, troubles délirants etc. Il est prescrit par un médecin.1 Open bar : après s’être acquitté des droits d’entrée à une soirée, accès gratuit et à volonté au bar (consommations alcoolisées). Poly-consommation : consommation de plusieurs substances psychoactives chez une même personne, par exemple consommation de tabac et de cannabis. Prémix : boisson industrielle pré-mélangée contenant un soda, de l’alcool fort (un premix se situe entre entre 5 et 8° d’alcool), beaucoup de su cre, des arômes de fruits et des colorants. Le tout est présenté dans un emballage attrayant « looké jeune » pour plaire aux plus jeunes. Prévalence : mesure de la fréquence d’une maladie dans une population donnée à un instant T. C’est la photographie de la situation à cet instant T. Prévention : la prévention consiste à anticiper des phénomènes risquant d'entraîner ou d'aggraver des problèmes de santé. C’est l'ensemble des actions mises en place pour éviter ou réduire le nombre et la gravité des maladies ou des accidents et leurs concéquences. 67 Site www.alcoolassitance.net Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 198 On distingue trois stades de prévention : La prévention primaire qui consiste à lutter contre des risques avant l'apparition de tout problème, risques en termes de conduite individuelle à risque, d'environnement ou encore de risque sociétal. La prévention secondaire dont le synonyme pourrait être le mot dépistage. La prévention secondaire cherche à révéler une atteinte pour prévenir une maladie ou un désordre psychologique ou social. La prévention tertiaire qui vise à prévenir les rechutes ou les complications. Il s'agit d'une réadaptation médicale, psychologique ou sociale. Psychotrope : qui agit sur l’activité cérébrale. Psylocybine : Alcaloïde hallucinogène produit par de nombreuses espèces de champignons, dont les psilocybes, champignons consommés en Bretagne et récoltés dans les champs. Récidive : cause d’aggravation de la peine résultant pour une personne de la commission d’une seconde infraction dans les conditions précisées par la loi, après avoir été condamné définitivement pour une première infraction. La récidive est dite générale ou spéciale selon qu’elle existe pour deux infractions différentes ou seulement pour deux infractions semblables ; elle est dite perpétuelle ou temporaire selon qu’’elle existe quel que soit le délai qui sépare les deux infractions, ou seulement si la seconde infraction est commise dans un certain délai qui court à compter de l’expiration de la première peine.68 Réduction des risques : la réduction des risques est apparue en France dans les années 80 avec l'épidémie de VIH. Initialement conçue pour limiter les risques sanitaires liés à l’usage de produits et notamment de contamination par les virus (sida, hépatites...) chez les usagers de drogues, elle a petit à petit élargie sa palette d’intervention, en développant des programmes tels que : travail de rue, lieux d’accueil, programmes d’échange de matériel stérile de consommation de produits, distributeurs-échangeurs de seringues, actions de sensibilisation et d’information sur les risques… La priorité n'est pas l'arrêt de la consommation des produits, mais la prévention des dommages que l'usage des drogues peut engendrer chez les personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas s'abstenir de consommer : par exemple réduction des accidents de la route ou du travail chez les consommateurs d’alcool, réduction de la transmission du VIH chez les toxicomanes, réduction du risque de grossesse non désirée liée aux ivresses… Représentation sociale : perception ou appréciation subjective et collective d’un phénomène de société. Substances psychoactives : substance naturelle ou synthétique qui agit sur le psychisme en modifiant son fonctionnement. Elle peut entraîner des changements dans les perceptions, l'humeur, la conscience, le comportement, etc. Surdose ou overdose : intoxication aigüe parfois mortelle liée à l’administration d’une forte dose de substances psychoactives – les produits les plus susceptibles d’entraîner cet effet sont l’héroïne, (ainsi que la méthadone ou le Subutex) ou la cocaïne.69 Toxicomanie : comportement de dépendance à l’égard d’une ou de plusieurs substances psychoactives.70 68 69 GUILLIEN R., VINCENT J. - Lexique des termes juridiques. – Paris, Dalloz, 2007 INPES, MILDT. - Drogues et dépendances : le livre d’information. – Saint-Denis, INPES, 2006, 177 p. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 199 Traitement de substitution : prescription de médicaments qui ont pour objectif de traiter la dépendance de manière médicale et légale.1Le médicament utilisé vise à se « substituer » à la consommation du produit notamment en compensant les effets du manque ; les traitements de substitution sont une des modalités de prise en charge des personnes dépendantes, en particulier aux opiacés. Usage (de substances psychoactives) : consommation de substances psychoactives n'entraînant ni complications pour la santé ni troubles du comportement ayant des conséquences pour soi ou pour les autres71. Pour les produits illicites, des complications d’ordre pénal peuvent exister. Usage à risque : consommation susceptible d’entraîner des dommages. L’usage à risque est déterminé d’une part par les propriétés pharmacologiques du produit, d’autre part par les modalités de la consommation (conduite automobile, tâches professionnelles, grossesse). Usage nocif (CIM) : usage problématique ou Abus (DSM). Consommation susceptible de provoquer des dommages physiques, affectifs, psychologiques ou sociaux pour le consommateur et pour son environnement proche ou lointain72. VIH (virus de l’immunodéficience humaine) : rétrovirus à mutation rapide attaquant le système immunitaire humain et causant le Sida. VHC (virus de l’hépatite C) : cette hépatite due à un virus est transmissible par contacts sanguins et évolue dans 80 % des cas vers une hépatite chronique pouvant être suivie d’une cirrhose ou d’un cancer. 70 RICHARD D., SENON J.-L., VALLEUR M. – Dictionnaire des drogues et des dépendances. – Paris, Larousse, 2004, 626 p. 71 Livret de connaissances : prévention de l’usage de drogues : questions éducatives. P15. 72 Livret de connaissances : prévention de l’usage de drogues : questions éducatives. P15. Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 200 Annexe 9. Bibliographie - Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et les Toxicomanies (MILDT), Plan gouvernemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies 2008-2011, La documentation Française, Collection des rapports officiels, Rapport au Premier Ministre, Paris, Juillet 2008, 111 pages. - Programme départemental de prévention des addictions dans le Morbihan 2005 – 2008, drogues illicites, tabac, alcool ; Préfecture/ DDASS du Morbihan, novembre 2005, 56 pages - Plan Départemental d’Actions de Sécurité Routière 2009, Préfecture du Morbihan - Plan départemental 2009 de lutte contre la délinquance, Préfecture du Morbihan, 60 pages - Note à l’attention de Mesdames et Messieurs les chefs de projet chargés de la lutte contre la drogue et la toxicomanie, Etienne Apaire, 18 septembre 2008 - Schéma Régional Médico-social d’addictologie de la Région Bretagne 2009-2011, DRASS Bretagne, 2009 - Reynaud M., Parquet P.J., Lagrue G, Les pratiques addictives : usage, usage nocif et dépendance aux substances psychoactives,., 1999 - CIM 10 : classification internationale des maladies – 10ème révision de l’OMS. - Décret no 2005-347 du 14 avril 2005 approuvant le référentiel national des actions de réduction des risques en direction des usagers de drogue et complétant le code de la santé publique - ROQUES B., Problèmes posés par la dangerosité des - Mai 1998.Synthèse en ligne - VELEA D., identification des comportements toxicomanogènes et les facteurs de risque et vulnérabilité, - Etat des lieux des phénomènes liés aux drogues et dépendances en Bretagne, tableau de bord 2007, CIRDD Bretagne, ORSB, DRASS de Bretagne - BEGUE L. & al, Etude VAMM1- Etude Evaluative sur les Relations entre Violence et Alcool, Institut Universitaire de France / Université Pierre Mendès-France, Grenoble - RIEZOU G., PALARIC A., Le Morbihan, - Rennes : Insee ; Vannes : Préfecture du Morbihan, octobre 2002 - ROUXEL M., Recensement de population : la croissance de la population bretonne (Flash d'Octant n° 115), janvier 2006, p.1 - L'emploi salarié privé et le taux de chômage en Bretagne au 4e trimestre 2008 (Flash Info n°1), Insee, 2009 - BANTUELLE M., DEMEULEMEESTER R. (dir.), référentiel des bonnes pratiques, comportements à risque et santé : agir en milieu scolaire , INPES, janv. 2008, 134 pages - DANY L., APOSTOLIDIS T., L’étude des représentations sociales de la drogue et du cannabis : un enjeu pour la prévention ; SFSP/CAIRN, 2002, 9 pages - La santé des étudiants de première année d’université en Bretagne, ORS Bretagne, juin 2007 Les préoccupations des parents concernant la santé de leurs enfants - Enquête quantitative et qualitative dans le Morbihan, CODES 56, mars 2009 - MICHAUD P., KUNTZ V., DEMORTIERE G. & col., les interventions brèves alcool sont efficaces en santé au travail, évolutions n°14, mai 2008, INPES, 6 pages - LAURE P. Epidemiologic approach of doping in sport. J Sport Phys Fitness 1997 - RICHARD D., SENON J.-L., VALLEUR M. – Dictionnaire des drogues et des dépendances. – Paris, Larousse, 2004, 626 p Plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies 2009 – 2011 Préfecture du Morbihan 201 Le plan départemental de prévention des addictions et de lutte contre les drogues et toxicomanies du Morbihan 2009 – 2011 ainsi que sa synthèse sont également téléchargeables sur les sites Internet suivants : Préfecture du Morbihan : www.morbihan.pref.gouv.fr DDASS du Morbihan – DRASS du Morbihan : www.bretagne.sante.gouv.fr Inspection Académique du Morbihan : www.ac-rennes.fr/ia56 DDEC du Morbihan : www.ddec56.org Conseil Régional de Bretagne : www.bretagne.fr Décembre 2009