La monographie du Maroc - Commission Méditerranée de CGLU
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La monographie du Maroc - Commission Méditerranée de CGLU
OBSERVATOIRE DE LA GOUVERNANCE DEMOCRATIQUE EN MEDITERRANEE ROYAUME DU MAROC Le Royaume du Maroc est défini dans sa Constitution (2011) comme une monarchie constitutionnelle, démocratique, parlementaire et sociale. Il est fondé sur la séparation, l’équilibre et la collaboration des pouvoirs, la démocratie participative, les principes de bonne gouvernance et de corrélation entre la responsabilité et la reddition des comptes. L’Islam est proclamé religion d’Etat, et l’arabe et l’amazigh sont les langues officielles. Le Parlement est composé de deux Chambres : la Chambre des Représentants (membres élus au suffrage universel direct pour 5 ans) et la Chambre des Conseillers (membres élus au suffrage universel indirect pour 6 ans). Sa Majesté Le Roi nomme le Chef du Gouvernement au sein du parti politique arrivé en tête des élections des membres de la Chambre des représentants. ////////////////////////////// ÉTAT DE LA DÉCENTRALISATION Il y a 3 niveaux de décentralisation au Maroc : - Les communes urbaines et les communes rurales commune (régie par la Charte de 2002) : 3ème niveau de décentralisation qui dispose de plus d’autonomie. - Les provinces (rurales) et les préfectures (urbaines) : correspondant au 2ème niveau de décentralisation sont régies par la loi n°79-00. - Les régions : elles constituent le 1er niveau de décentralisation et sont régies par la loi n°47-96. Présentée en juin 2008 par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, la « régionalisation avancée » du Maroc a été consacrée dans la nouvelle Constitution du pays, annoncée en mars 2011 et promulguée en juillet 2011, suite aux recommandations de la Commission Consultative de la Régionalisation (CCR) mise en place en 2010. • Fonctionnement administratif du Maroc : une organisation territoriale entre déconcentration et décentralisation et une régionalisation avancée en cours d’élaboration Le Maroc se définit aujourd’hui comme un pays à l’organisation territoriale décentralisée, fondée sur une régionalisation avancée (article 1, Constitution 2011). Cette dernière doit reposer sur une loi organique (article 146) qui définira les compétences des collectivités territoriales, leurs rapports avec les autres organes de l’Etat (notamment les organes déconcentrés) en termes d’autorité et de transferts financiers. Dans l’attente de la promulgation de cette loi, les organes décentralisés régionaux, provinciaux et préfectoraux sont placés sous l’autorité des walis de régions et de province / préfecture. Les schémas suivants illustrent l’organisation de l’administration marocaine : 1 ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA RÉGION ÉLU AU SUFFRAGE INDIRECT POUR 6 ANS 16 RÉGIONS PERSONNALITÉ MORALE ET AUTONOMIE FINANCIIÈRE DÉSIGNÉ PAR L’ÉTAT CENTRAL AUTORITÉ EXÉCUTIVE Wali / Gouverneur de Régions AUTORITÉ DÉLIBÉRATIVE Conseil Régional et son Président élu TUTELLE - Droit de regard du ministre de l’intérieur - Contrôles de l’IGAT (Inspection générale d’administration territoriale, rattachée au Ministre de l’intérieur ORGANISATION ADMINISTRATIVE DES PROVINCES ET PRÉFECTURES ÉLU AU SUFFRAGE INDIRECT POUR 6 ANS 71 PROVINCES ET PRÉFECTURES PERSONNALITÉ MORALE ET AUTONOMIE FINANCIÈRE AUTORITÉ DÉLIBÉRATIVE Conseil Provincial ou Préfectoral et son Président élu DÉSIGNÉ PAR L’ÉTAT CENTRAL AUTORITÉ EXÉCUTIVE Wali / Gouverneur de Provincial ou Préfectoral TUTELLE - Ministre de l’intérieur - IGAT (rattachée au ministre de l’intérieur) 2 ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE LA COMMUNE 1298 COMMMUNES RURALES 249 COMMUNES URBAINES PERSONNALITÉ MORALE ET AUTONOMIE FINANCIÈRE ÉLU AU SUFFRAGE DIRECT AUTORITÉ DÉLIBÉRATIVE Conseil Communal, Autorité exécutive, Président du conseil communal ÉLIT PARMI SES MEMBRES TUTELLE DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR CONCERNANT : - Budget, compte spéciaux et comptes administratifs - Ouverture de nouveaux crédits, relèvement de crédits, virements d’article à article - Emprunts et garanties - Fixation des taux de taxes, des tarifs de redevances et des droits divers - Accords de coopération décentralisée et de jumelage avec des collectivités locales étrangères - Création et de mode de gestion des services communaux - Autres (voir article 69 - Charte communale 2002 ) • Une tutelle centrale encore importante Les trois échelons administratifs disposent de compétences propres et de compétences transférées par l’Etat. Définies comme des organes décentralisés, elles ne sont pas pour autant dispensées d’une tutelle de l’Etat central. Ainsi, seules les communes disposent du pouvoir exécutif, mais néceassitent tout de même l’accord du Ministre de l’Intérieur en amont. 3 Définition Autorité Régions Collectivités locales dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Conseil régional: organe délibératif élu pour 6 ans au suffrage universel indirect, avec un scrutin de liste à la représentation proportionnelle. Il se compose de représentants élus des collectivités locales, des chambres professionnelles, des chambres des salariés. Il comprend aussi de membres du Parlement et des présidents des assemblées provinciales et préfectorales qui ont une voix consultative. Gouverneur du chef-lieu de région: autorité exécutive désignée par le gouvernement. Compétences Compétences propres: Examen et vote du budget, examen et approbation des comptes administratifs ; Elaboration du plan économique et social conformément aux orientations nationales et dans la limite de ses moyens ; Elaboration d’un schéma régional d’aménagement du territoire conformément au plan national (approbation du conseil interministériel d’aménagement du territoire requise) ; Fixation de l’assiette, des tarifs et des règles de perception des taxes, redevances et droits divers perçus ; Adoption de toute mesure en matière de formation professionnelle ; Engagement des actions nécessaires à la promotion de l’emploi en accord avec les orientations nationales Compétences transférées: Réalisation et entretien d’hôpitaux, de lycées et d’établissements universitaires ; Attribution de bourses d’études en accord avec la Provinces / Préfectures Collectivités locales dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière. La province est constituée d’une majorité de communes rurales et la préfecture d’une majorité de communes urbaines. Conseil provincial ou Conseil préfectoral : autorité délibérative élue au suffrage universel indirect par un collège électoral formé des membres des conseils communaux et par des membres représentant les chambres professionnelles Communes Collectivités locales de droit public dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière Les communes sont divisées en communes rurales et en communes urbaines. Conseil communal: organe délibératif élu au suffrage universel direct pour 6 ans Président du Conseil communal: autorité exécutive élue par le Conseil communal parmi ses membres pour 6 ans Wali (ou gouverneur) de province ou de préfecture: autorité exécutive désignée par le gouvernement Compétences propres du Conseil: Examen et vote du plan de développement économique et social de la province/préfecture, du budget et du compte administratif ; Décisions concernant l’ouverture de comptes d’affectation spéciale, de nouveaux crédits, du relèvement des crédits et des virements d’article à article ; Fixation du taux des taxes ; Décision concernant les emprunts et garanties à consentir ; Initiation de toute action propre à favoriser la promotion de l’emploi ; Examen et approbation des conventions de jumelage et de coopération décentralisée, Décision d’adhésion et de participation aux associations des pouvoirs locaux après accord avec l’autorité de tutelle ; Et autres (voir article 36 - Compétences propres: Examen et vote du plan de développement économique et social conformément aux objectifs et au plan national ; Initiation de toute action propre à favoriser et à promouvoir le développement de l’économie locale et de l’emploi ; Examen et vote du budget et les comptes administratifs ; Fixation du taux des taxes, des tarifs de redevances et droits divers perçus au profit de la commune ; Décision des emprunts à contracter ; Examen et adoption des règlements communaux de construction ; Décision de création et de gestion de services publics communaux de base (approvisionnement et distribution d’eau potable, assainissement, gestion des ordures ménagères, éclairage public, transport public commun ; Veille à la protection de l’hygiène, de la salubrité et de la protection de l’environnement ; Compétences transférées: Réalisation et entretien des écoles et des établissements de l’enseignement 4 politique nationale ; Formation des agents et cadres des collectivités locales ; Compétences consultatives : Emission d’avis, de suggestion et propositions concernant l’échelle régionale. - Législation assemblées provinciales et préfectorales) Compétences transférées : Réalisation et entretien des collèges, des lycées et des instituts spécialisés ; Réalisation et entretien des hôpitaux et centres de santé ; Formation professionnelle - fondamental Réalisation et entretien des centres d’apprentissage et de formation professionnelle - Compétences consultatives: Emission d’avis, suggestions et propositions à propos des projets mis en place à l’échelle de la commune, Compétences du Wali / gouverneur : Exécution des délibérations du Conseil et notamment : exécution du budget et établissement du compte administratif ; fixation du taux des taxes, des tarifs de redevances et droits divers ; signature des conventions de coopération de partenariat et de jumelage. A titre d’illustration, sur les 25.2% A titre d’illustration, sur les A titre d’illustration, sur les 25.2% des des recettes étatiques consacrées 25.2% des recettes étatiques recettes étatiques consacrées aux aux collectivités locales en 2009, 7% consacrées aux collectivités collectivités locales en 2009, 49% ont ont été consacrés aux régions. locales en 2009, 19% ont été été consacrés aux communes urbaines consacrés aux préfectures et et 25% aux communes rurales. aux provinces. Nécessaire approbation du Ministre de l’Intérieur à propos des domaines suivants : Budget, comptes spéciaux et administratifs ; Ouverture de nouveaux crédits, relèvement de crédits, virements d’article à article ; Emprunts et garanties ; Fixation du taux des taxes et des tarifs de redevances et droits divers perçus ; Création et mode de création des services publics ; Accords de coopération décentralisée et de jumelage avec des collectivités territoriales étrangères. - Budget Tutelle • La régionalisation avancée : des changements considérables et une volonté de décentralisation affichée, mais des lois organiques longues à mettre en oeuvre Par rapport à cet état des lieux, la nouvelle Constitution marocaine introduit certains changements considérables. Elle repose en tout sur 19 lois organiques, dont certaines sont en cours d’élaboration. En l’absence de la Loi organique sur la régionalisation, on peut s’appuyer sur les orientations préconisées par la Commission Consultative de la Régionalisation, qui a établi suite à la demande royale un rapport sur la question. Ce rapport préconise : - Une réorganisation du territoire autour de 12 régions (au lieu de 16) - Une tutelle centrale réduite et davantage fondée sur la contractualisation et le contrôle a posteriori des actions locales 5 - L’élection au suffrage universel direct des Conseils régionaux (qui remplace le suffrage universel indirect), avec des élections régionales reportées à 2015 faute d’un ensemble juridique prêt. - La création d’un fonds de mise à niveau sociale (sur le budget de l’Etat) et d’un fonds de solidarité régionale (alimenté par les collectivités) afin de pallier les écarts entre les différentes régions - Des ressources accrues pour mettre en oeuvre les compétences propres des régions - La promotion de l’équité genre au sein des instances élues - La promotion du dialogue avec la société civile au sein de chaque entité régionale - La mise en avant de la collectivité régionale en tant qu’instance privilégiée pour mettre en oeuvre le développement intégré, et coordonner les différentes collectivités territoriales - La mise en place d’agences régionales d’exécution des projets dotées de la personnalité morale et de l’autonomie financière - L’élaboration de la déconcentration en appui à la régionalisation avancée, qu’elle devra accompagner et encadrer • Liens entre les collectivités territoriales : des possibilités de groupement étendues soumises à l’approbation du gouvernement central o Liens interrégionaux, interprovinciaux / inter-préfectoraux et intercommunaux Selon la Loi relative à l’organisation de la région de 1997, à la législation des assemblées provinciales et préfectorales de 2002 et à Charte communale de 2002, les régions, les provinces ou préfectures ainsi que les communes peuvent établir entre elles ou avec les autres collectivités locales des relations de coopération pour la réalisation d’une oeuvre commune, d’un service d’intérêt interrégional ou pour la gestion des fonds propres à chacune d’elle et destinés au financement de travaux communs et au paiement de certaines dépenses communes de fonctionnement. La coopération mise en oeuvre est soumise à l’approbation du Ministre de l’Intérieur. Les coopérations interrégionales sont gérées par un comité interrégional de coopération, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, et dont les membres sont élus par les conseils régionaux des régions concernées. Les groupements de provinces, de préfectures et de communes sont dotés de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Les collectivités marocaines sont également organisées en associations. L’Association des Régions du Maroc (ARM) a été créée en 2006 et est très active dans le débat sur la mise en place de la régionalisation avancée (journées d’études, rapports et interpellation du gouvernement. Créée en 2013, l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC) a pour objectif de contribuer à la dynamisation de l’action communale commune et au renforcement des mécanismes de solidarité et de coopération entre les Collectivités Territoriales et avec les acteurs locaux. Selon ses propres déclarations de 2014, les communes ne disposent pas des moyens nécessaires à la mise en place effective de la décentralisation et à la réalisation de leurs prérogatives. • La coopération décentralisée De la même manière que pour les coopération entre les collectivités territoriales, les coopérations décentralisées sont décidées par les présidents des conseils (régionaux, provinciaux ou préfectoraux et communaux) et nécessitent l’approbation du Ministre de l’intérieur. La jeunesse occupe une place particulière dans les projets de coopération décentralisée. En octobre 2013, Le 1er Forum sur la Coopération décentralisée et la Jeunesse organisé à Tanger par le REMAJEC, en coopération avec la Délégation Générale des Collectivités Locales et le Conseil Régional de Tanger-Tétouan en témoigne. A titre indicatif, il existe 255 projets de coopération décentralisée entre le Maroc et la France. 6 /////////////////////////////////////////////// LA SOCIÉTÉ CIVILE Une place plus importante dans la gestion du pays ? La Constitution marocaine de 2011 confère un rôle plus important à la société civile. Une loi organique doit ainsi permettre aux citoyens de présenter des propositions en matière législative (article 14). En ce qui concerne la parité entre hommes et femmes, l’article 19 prévoit la mise en place d’une Autorité pour la parité et la lutte contre toute forme de discrimination. L’article 33 prévoit la promotion de l’insertion des jeunes dans la vie active et associative, à la charge du gouvernement. Un Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative doit également être créé, qui aura pour rôle l’émission d’avis et de propositions concernant la prise en considération et l’insertion des jeunes. L’article 168 prévoit la mise en place d’un Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, ayant le statut d’instance consultative chargée d’émettre des avis sur toutes les politiques publiques et questions d’intérêt national sur l’éducation concernant ces domaines. Ces propositions doivent être concrétisées par l’élaboration de lois organiques fixant la composition des Conseils, leur organisation ainsi que leur mode de fonctionnement. La prise en considération de la jeunesse affichée par le gouvernement s’est notamment traduite par la Stratégie Nationale Intégrée de la Jeunesse, avec l’appui des Nations Unies. Le premier volet de cette stratégie a été l’organisation des Assises nationales de la jeunesse en mai 2011 à Bouznika, qui se sont déroulées dans un climat de tensions dues aux fortes revendications de la jeunesse. L’objectif à terme de la stratégie, à savoir l’élaboration d’une Charte nationale de la jeunesse, n’est pas encore atteint. En dehors des initiatives provenant de l’administration, la société civile marocaine, très dynamique est en pleine structuration. A titre d’exemple, dans le cadre du Programme concerté Maroc (PCM), on dénombre 47 Conseils jeunes répartis dans l’ensemble du territoire qui ont vocation à prendre une place considérable dans les projets concernant la jeunesse. /////////////////////////////////////////////////// PERSPECTIVES Des objectifs constitutionnels à concrétiser La Constitution marocaine de 2011 introduit bon nombre de changements, à la fois dans l’organisation administrative du pays et dans la place faite à la société civile. L’évolution la plus importante serait la fin du 8 rôle d’ordonnateur du budget jusqu’à présent attribué aux walis et gouverneurs de régions. Cette prérogative reviendrait aux exécutifs élus des collectivités locales. Cependant, les plus grandes prérogatives pour les autorités locales annoncées dans le cadre de la régionalisation avancée reposent sur des lois organiques encore en cours d’élaboration. Et il en va de même pour la majorité des changements annoncés dans la Constitution, y compris ceux concernant la société civile et en particulier la jeunesse. Ceci étant, les initiatives prises par le gouvernement témoignent d’une réelle volonté de changements, bien que ces derniers soient relativement longs à mettre en place. En conclusion, la promulgation de la nouvelle Constitution marocaine a introduit de nombreux changements en faveur d’une gouvernance locale plus forte, mais ces derniers doivent encore attendre l’élaboration des lois organiques qui les régiront pour être réellement intégrés aux réalités marocaines. 7 ////////////////////////////////////////////////// BIBLIOGRAPHIE Constitution Marocaine, 2011 Charte communale, 2002 Loi n°47-96 relative à la région, 1997 Loi n°79-00 relative à l’organisation des collectivités préfectorales et provinciales, 2002 Loi n°9-97 formant code électoral, 1997 Organisation territoriale au Maroc, A2DTRM, Novembre 2011 La régionalisation avancée, Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération http://www.diplomatie.ma/Regionalisationavancee/tabid/220/language/fr-FR/Default.aspx Rapport sur la régionalisation avancée, Soumis à la haute attention de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Commission Consultative de la Régionalisation, Royaume du Maroc, Livres I, II et III, 2011 Décret n°2-93-625 relatif à la déconcentration administrative, 20 octobre 1993 Organisation territoriale du Maroc, Cités Unies France, http://www.cites-unies-france.org/spip.php?article220 Programme d’appui à la décentralisation au Maroc, Cités Unies France, http://www.cites-unies-france.org/spip.php?article271 « Législation : où sont les 19 lois organiques prévues par la Constitution ? » M. ASWAB, Aujourd’hui le Maroc, 11 août 2011, http://www.maghress.com/fr/aujourdhui/83808 « Les Présidents des communes veulent plus de moyens, plus de pouvoirs », 11 mars 2014, Aujourd’hui le Maroc, http://www.aujourdhui.ma/une/actualite/maroc-les-presidents-des-communes-veulent-plus-de-moyen-plusde-pouvoir-108386#.UyCB0_l5P-Q « Coopération décentralisée : La jeunesse, priorité pour la collectivité territoriale », Le Matin, 6 octobre 2013, http://www.lematin.ma/express/cooperation-decentralisee_la-jeunesse-priorite-pour-la-collectivite-territoria le/188970.html « Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative : mieux saisir les préoccupations des jeunes et des associations » Albayane, 31 mai 2012 http://www.lematin.ma/express/cooperation-decentralisee_la-jeunesse-priorite-pour-la-collectivite-territoria le/188970.html « La stratégie nationale intégrée de la jeunesse au centre d’une réunion entre M. Benkirane et des représentants de la Banque Mondiale », Royaume du Maroc, 20 février 2014, https://www.maroc.ma/fr/actualites/la-strategie-nationale-integree-de-la-jeunesse-au-centre-dune-reunion-e ntre-m-benkirane « Lancement du processus d’élaboration de la Stratégie Nationale Intégrée de la Jeunesse », Système des Nations Unies au Maroc, http://www.un.org.ma/spip.php?article852 « Assises nationales de la jeunesse : Acte I : dialogue de sourds », Au fait Maroc, 24 mai 2011, http://www.aufaitmaroc.com/maroc/societe/2011/5/24/acte-i-dialogue-de-sourds 8