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2 22 / 09 / 2015 205 KORTRIJK XPO KO PO NR. 79 FEVRIER - MARS 2014 Lire p.15 www.diy-homing.be 6€ Y15 AD BLOKJE publimat tweetalig.indd 18/12/13 09:47 1 Vakbeurs voor de groenprofessional 21 I 22 I 23 september 2014 Flanders Expo Gent www.green-expo.be Green Expo 2014 sera un grand cru banners.indd 2 31/01/14 16:16 La Fema tend la main aux retailers DIY 5 GfK analyse les ventes DIY pour 2013 22 JOURNAL BIMESTRIEL DU BRICOLAGE, DE LA QUINCAILLERIE, DU BOIS, DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION & JARDINIERIES BRABANTIA BLOKJE.indd 2 21 PARAIT 6X PAR AN: FEV. - AVRIL - JUIN - SEPT. - OCT. - DEC. 17/02/14 13 30 20 accessories hand tools safety 10 Bureaux de dépôt Gand X - P2A9155 0 varo - vic. van rompuy nv - Joseph van instraat 9 - 2500 Lier t. +32 (0)3 292.92.92 - F. +32 (0)3 292.92.72 - [email protected] - www.varo.com Nouveau: outillage à maiN kreator Au printemps Varo lance une toute nouvelle collection. La marque Varo Tools disparaît et fait place pour une nouvelle ligne complète d’outils à main Kreator, qui compte 700 références, dans différentes catégories de prix. De quoi satisfaire tout le monde… Les outils à main ont connu une mise à jour avec un nouveau style et une nouvelle philosophie d’emballage: peu de texte, beaucoup de photos et aussi des codes QR. De plus Varo a investi dans un nouveau système de préparation de commandes pour une livraison rapide et efficace. En savoir plus? CEO Jeroen Nys vous raconte tout à la page 18. www.kreator.be lire plus p. 18 2 ® Herby_ad_Publimat_FR_83bx84h.pdf 1 18/02/14 17:30 Vakbeurs voor de groenprofessional 21 I 22 I 23 september 2014 Flanders Expo Gent C M www.green-expo.be NR. 79 FEVRIER - MARS 2014 6€ banners.indd 2 Y CM 31/01/14 16:16 MY CY CMY K Faites pousser vos propres herbes fraîches avec la table potagère mobile! Plus d’infos: www.herby.be MADE IN BELGIUM BY Laurent De Greef (acheteur chez Walter Van Gastel) Hors catégorie: Troc.com, n°1 de l’occassion en Europe 12 Un nouveau centre logistique pour les magasins d’AVEVE Pour un meilleur alignement dans le DIY (1ère partie) 24 8 DE PYPERE JOURNAL BIMESTRIEL DU BRICOLAGE, DE LA QUINCAILLERIE, DU BOIS, DES MATERIAUX DE CONSTRUCTION & JARDINIERIES PARAIT 6X PAR AN: FEV. - AVRIL - JUIN - SEPT. - OCT. - DEC. George Adams, icône retail, passe dans le camp des fabricants Après son départ plutôt surprenant pour rejoindre le concern néerlandais de commerce de détail Maxeda DIY, dont il était dont CEO depuis l’automne 2010, George Adams a récemment opté pour un poste chez un fabricant. J.W. Ostendorf, leader du marché en tant que producteur allemand de peintures ‘private label’ pour le DIY européen, a récemment fait du Britannique son managing director pour la France et le Royaume-Uni. Adams, riche d’une longue expérience et d’une grande expertise du retail, s’est notamment fait connaître auprès du Kingfisher Group, au sein duquel il a occupé des positions importantes. Il a ensuite été pendant deux ans président de l’EDRA, fédération européenne de retailers DIY. Puis il est entré en 2009 chez Spicers, un grossiste en articles pour l’école et le bureau, jusqu’à ce Maxeda le ramène un an plus tard dans le camp du retail. George Adams a donc déjà connu le monde des fournisseurs, avant de faire désormais ses vrais débuts du côté des fabricants. ©Toon Grobet Le nouveau Centre Logistique d’AVEVE a été officiellement inauguré le 31 janvier 2013 à Wilsele (Leuven). C’est à partir de là que seront désormais livrés les 250 points de vente et franchisés de la chaîne de jardineries. Ce qui signifie que l’actuel approvisionnement des magasins, basé sur des dates de livraison fixes, pourra être organisé de manière plus efficace (lire: avec des camions pleins). Bureaux de dépôt Gand X - P2A9155 40.000m2 de stockage Avec une superficie au sol de 36.000 m², cet immeuble est le plus imposant jamais réalisé par le groupe AVEVE, moyennant un modeste investissement de quelque 20 millions d’euros. Le centre logistique a été conçu et aménagé dans le souci de permettre une efficacité maximale, avec des concepts d’une complexité minimale et une flexibilité qui permettra des évolutions futures. C’est un centre logistique à la fois polyvalent et très traditionnel, avec une séparation entre les flux entrant et sortant des marchandises. Le bâtiment, pourvu de 37 quais de chargement et de déchargement, comprend 54.000 emplacements de palettes et un espace de stockage utile de 40.000 mètres carrés. ‘La plus grande jardinerie de Belgique’ ouvre ses portes à Mouscron Dès le mois de mars, le parc d’entreprises Quevaucamps à Estaimpuis, près de Mouscron, offrira une nouvelle attraction de taille: Famiflora. Non, il ne s’agit pas d’un parc de loisirs, mais d’un nouveau challenger dans le monde des jardineries. Dans un local commercial immense - quelque 22.000m2 - on y trouvera une jardinerie (dont 2.500m² consacrés aux produits frais), une animalerie (avec des animaux vivants et des produits spécialisés), un magasin de décoration et même un restaurant de quelque 300 couverts. Près de 700 places de parking sont prévues autour du bâtiment. Derrière ce projet, la famille Vandenbussche, qui parle déjà de ‘plus grande jardinerie de Belgique ‘. Pour pourvoir les 40 postes vacants en temps et en heure, un ‘job day’ a été organisé l’an dernier. De plus, chacun était invité à participer à un concours autour du nouveau logo en envoyant son propre projet. Respect de l’environnement AVEVE a résolument opté pour une construction durable et économe en énergie: chauffage géothermique, ventilation, éclairage à intensité réglable à base de led, etc. Cette année, des panneaux solaires seront placés sur le toit de l’immeuble, ce qui fera du nouveau centre logistique un bâtiment à bilan énergétique neutre. Avec en outre la plantation de plus de 200 arbres et de plusieurs milliers de plantes, le tableau est complet! Clientèle française Avec ce magasin tout proche de la frontière, Famiflora s’attend à recruter beaucoup de clients parmi nos voisins français.”À l’heure actuelle, un grand nombre de Français passent la frontière pour aller acheter leurs plantes chez Floralux, à 25 km environ de Mouscron. Floralux, qui est une belle réussite, ne connaît à ce jour aucune concurrence. Et nous visons le même groupe de clientèle avec notre jardinerie. À la différence que nous construisons plus grand, nous vendons moins cher et nous sommes beaucoup plus facilement accessibles, juste à côté de l’autoroute”, déclare-t-on avec ambition. 4 Le ‘13’ de 2013 Et voilà, 2013 est déjà loin derrière nous. Une étude neurologique récente a montré que notre mémoire régresse de manière collective, en raison de l’alcool et du stress, ce qui, après une période de fin et de début d’année intensive à tous points de vue, est d’autant plus alarmant. Il était donc grand temps de vous aider un peu à rafraîchir vos souvenirs: quelles sont les actualités qui ont dominé l’année DIY écoulée? Selon une étude qui ne sera pas nommée ici, il semble qu’un passage en revue de 2013 pourrait en outre être une source d’inspiration très riche pour rendre 2014 plus active, plus enthousiaste et plus créative. Autant de bonnes raisons, on le voit, pour énumérer ici quelques points forts de l’année écoulée. Voici donc les 13 événements les plus marquants de 2013: noble à tous les égards. En 2014, c’est maintenant que commence l’ère numérique pour Gardena. 3. Brico se choisit un nouveau ‘big boss’ Et Maxeda y gagne un ‘consultant’ très détendu. Heureusement pour Eric Haegeman que le ministre Labille ne doit pas se pencher sur son salaire! Et 2014 devient une année de basculement pour Brico: les salariés s’investiront collectivement pour de meilleurs résultats et laisseront les fournisseurs tranquilles pendant quelque temps. 4. Gamma obtiendra le record des réductions -20, -30, -35% sur toute la gamme avec en prime un bonus ‘chattes bricoleuses’. Ah, ce Rudy! Il ne faut pas pousser aussi loin son petit faible pour la beauté féminine. L’année 2014 sera réellement une année de brainstorming intensif pour l’équipe marketing de Gamma, car ce n’est pas tous les ans qu’on peut se montrer aussi original! 5. Hubo remporte tous les prix Toujours pas de cadeau pour le client Hubo: les cadeaux, à Wommelgem on préfère les recevoir! Peut-être qu’en 2014 Hubo envisagera de se montrer un peu plus altruiste? Qui sait, peut-être même cela plaira-t-il aux clients! 6. Un début de saison désastreux pour le jardinage Impossible d’y échapper: en dépit de tous les efforts des fournisseurs et des retailers, la saison du jardinage a subi un début désastreux. Les dieux de la météo ne connaissent absolument rien aux affaires. Le médiateur Thierry Coeman insiste pour une négociation: il faut en finir avec ce boycott! De la pure Ambition, avec un grand A, admirable! 7. Dobbit TV ne remporte pas d’Emmy Award La nomination leur est passée sous le nez, mais ils sont à l’heure actuelle en pourparlers avec les chattes bricoleuses pour faire de la télévision vraiment attrayante en 2014, et cela sur une chaîne ‘d’action’. Quand on parle de situations gagnant-gagnant! 8. Grand succès pour le salon DIY Courtrai Dixit les organisateurs. Davantage de visiteurs, des salles pleines pour les sessions ‘petit déjeuner’ et des exposants enthousiastes ont suscité une grande envie de préparer fiévreusement l’édition de 2015. 9. Praktiker en faillite Encore une défaite pour les Allemands, ils n’ont pas réussi à surmonter les gigantesques pertes de chiffre d’affaires de 2011. Même Frau Angela n’a pas pu inverser le mouvement! En 2014, le paysage DIY allemand sera remanié et on essaiera d’accrocher Max Bahr à l’hameçon. Qui attrapera ce poisson? 10. ‘Omnichannel’ devient le mot à la mode Incontournable en 2013, car tout le monde ou presque en parlait: le business en ligne est le nouvel élément auquel les ‘bricks’ du DIY ne peuvent résister. Gamma a réagi rapidement, l’évolution pour 2014 sera passionnante. 11. Meno avec HandyHome Il souffle un vent de fraîcheur et de nouveauté à Menoland, une initiative largement approuvée par les adhérents et, espérons-le, par les consommateurs aussi. Si nous devons en croire Thalia, il s’agira d’un véritable coup de maître. L’année 2014 montrera si le consommateur trouve son chemin vers les Enseignes Unies du groupe Meno. 12. Micro-résultats pour Makro Pas de vent de nouveauté en revanche pour Makro. La formule s’étiole et son image de ‘guerrier des prix’ ne prend plus. Pendant ce temps, quelque 300 personnes doivent en revanche se battre pour conserver leur job, en attendant que Makro revoie à fond sa formule en 2014. 13. Forces Unies Febin, Comeos, Fediyma et Edra: toutes ces organisations ont continué en 2013 à travailler à construire rapidement un avenir pour le DIY: réunions, brainstormings et séminaires. Avec, cerise sur le gâteau, la DIY & Garden Gala Night du 26 avril 2014, un concept de réseautage totalement remanié. Nous sommes d’ores et déjà curieux! COLUMN 1. Paul Bonne fait un ‘position switch’ Figure de proue du secteur DIY, cet homme mérite une statue. Ce fut une petite fête nostalgique avec la crème de la crème du secteur, et une abondance de boissons, de nourriture et de bavardages sur le bon vieux temps. En 2014, tout le monde fait résolument le choix des produits ‘extérieurs à la branche’ et insensibles aux aléas climatiques: DS (Diy Stationary) 2. Etienne Vrebos prend congé Il traverse le vaste monde sur sa Harley, Vous l’avez deviné, montrez-vous aussi créatifs que possible en 2014. L’excellence sera le mot d’ordre, ainsi aurez-vous sans aucun doute votre chance de figurer dans la galerie d’honneur des ‘Fabulous Fourteen of 2014’. Prenez-en bonne note! R.d. Verum ([email protected]) Un printemps 2014 effervescent pour Hubo A peine l’année a-t-elle commencé que la chaîne Hubo fait déjà parler d’elle. Car pour les premiers mois de 2014, cette organisation belge de franchise a devant elle un agenda passablement chargé: quatre nouvelles ouvertures de points de vente, deux reconversions et une extension. Nous les passons en revue pour vous. Numéros 130 et 131 Le nouveau magasin de Libramont, Hubo n° 130, a ouvert ses portes le 13 février. L’immeuble, qui offre une superficie commerciale couverte de 2.800m2 et un terrain extérieur de 700m2, est attenant à un magasin BigMat, dont il partage d’ailleurs le parking. La concurrence est rude dans la région, car des points de vente Gamma, Brico et Mr. Bricolage étaient déjà présents à Libramont. de 2600 m², accueillera sa clientèle tous les dimanches. Un nouveau point de vente doit aussi ouvrir ses portes à Brecht, le n°131, ce qui permet à Hubo de renforcer sa position dans le nord de la Campine. Ce magasin (1.900m² intérieurs et 600m² extérieurs) jouit d’un emplacement exceptionnel, tout près de la sortie de l’autoroute E19. Son ouverture officielle est prévue pour le mercredi 26 février. Le 19 février suivait la réouverture de Hubo Izegem, à une nouvelle adresse, en l’occurrence au Frunpark, un parc commercial qui réunit 21 enseignes. Le nouveau magasin, qui dispose désormais d’une superficie Pour la prochaine petite fête, nous devrons nous rendre à Gand-Dampoort. L’immeuble attenant au Hubo local a été annexé et, après une transformation poussée (l’activité com- Numéros 132 et 133 point de vente Hubo, qui sera sans aucun doute inauguré avec tambours et trompettes. Ce nouveau point de vente situé en FlandreOrientale dispose d’une surface couverte de 1.900m2 et d’un terrain extérieur de 300 m². A suivre… merciale s’est poursuivie pendant toute la durée des travaux!), sa superficie a été portée à quelque 2.900m². Son ouverture est prévue pour le 27 février. Ce n’est pas fini, car ce même jour (le 27/2), les habitants de Bornem et des alentours pourront découvrir leur Hubo local. Le n° 132 est installé dans un immeuble neuf (de quelque 2.300m2) sis le long de la N16. Un mois plus tard, ce sera le tour de Zelzate avec, le 27 mars, l’ouverture du 133ème La liste ne s’achève pas ici et nous osons d’ores et déjà prédire que, durant la première semaine du mois d’avril, Fléron, une petite commune de la province de Liège, devrait attirer toute l’attention. Il s’agira en l’occurrence de la reconversion du magasin Hubo de Beyne-Heusay (qui était autrefois un Bricomarché). Le nouvel Hubo Fléron disposera de 2.000m2 de superficie couverte, avec un terrain extérieur de 900m2. Et, croyez-le ou non, le numéro 2 du marché DIY belge prévoit encore de nouvelles ouvertures au sud du pays avant même les congés de la construction. Nous vous tiendrons au courant... Soulevons un coin du voile C’est le calme qui précède la tempête. Lugubre, dans notre univers DIY habituellement si passionnant! On ne voit rien bouger. Nul doute qu’en coulisse on s’affaire pour continuer à construire l’avenir, mais cela ne donne pas lieu à des nouvelles passionnantes. On sent pourtant bouger les choses, on sait que des projets sont en préparation. Ici et là, on lance un ballon d’essai, ou bien quelqu’un ne peut se retenir de soulever un petit coin de voile. Mais nous manquons de détails solides pour rendre publique telle ou telle information. Ne vous faites pas de souci, votre revue professionnelle favorite met tout en œuvre pour vous offrir les nouvelles brûlantes d’actualité. Vous pouvez d’ailleurs nous suivre sur notre site internet (www.omicron-media.be) ou sur la page LinkedIn de Publimat News. Je vous garantis que cette année nous serons encore plus rapides, plus réactifs, ce qui nous permettra de donner à nos lecteurs tout ce qu’ils attendent et sans délai. Mais pour le moment, nous ne pouvons vous révéler aucun détail. Autrement dit, nous aussi nous voyons obligés de mettre votre patience à l’épreuve pendant quelque temps encore. C’est vrai, quel ennui, ce calme avant la tempête! EDITORIAL Alexander Bouckaert • Rédacteur en chef 5 GreenExpo 2014 sera un grand cru Plus de six mois avant le début des festivités, la prochaine édition de GreenExpo, le salon des professionnels du secteur vert, s’annonce sous les meilleurs auspices. Avec plus de 140 exposants inscrits, 70% de la surface disponible est déjà réservée et, tous les jours, de nouvelles demandes d’entreprises intéressées continuent de nous parvenir. Retail Experience GreenExpo 2014, qui aura lieu du dimanche 21 septembre au mardi 23 septembre inclus, offre à chaque groupe cible un programme intéressant et se démarque avec quelques nouveautés surprenantes. Le lundi sera la Journée du Retail, avec pour point d’orgue la Retail Experience. Cette présentation exclusive organisée par la revue spécialisée Tuinzaken exposera ce à quoi le magasin de jardin idéal peut et doit ressembler. Plusieurs conférences seront organisées pour les centres de jardinage, les magasins de bricolage et les marchands de matériaux de construction. Cette journée se clôturera par un programme captivant articulé autour de l’Integrated Pest Management, du Retail et des Garden Centre Awards. Information et démonstrations Comme le veut la tradition, le mardi, se tiendra la ‘Journée des pouvoirs publics’ en collaboration avec la VVOG (Vereniging Voor Openbaar Groen), Escala et Steunpunt Straten (le centre d’expertise de l’espace public). Les visiteurs de Green Expo2014 pourront également suivre des conférences et des séances d’information sur les dernières tendances et évolutions du secteur vert. Celles-ci seront organisées par les différentes fédérations. Durant les trois journées du salon, il y aura aussi des démonstrations de produits, notamment par le PCLT (Praktijkcentrum voor Land- en tuinbouw) et divers exposants. Un concours autour des matériaux de pavage sera organisé durant les 3 jours du salon. Infos pratiques GreenExpo 2014 21 au 23 septembre 2014 inclus Flanders Expo, à Gand. Pour en savoir plus: Kristel De Vogelaere (T: 09/241 94 29) ou www.green-expo.be Dullaers (Hannut) Adhérent MENO depuis 1991 Quelques mois à peine après notre dernière rencontre, qui a dû avoir lieu vers le mois de septembre de l’an dernier, nous voici de retour à Hannut, dans la province de Liège, pour y admirer la toute dernière nouveauté du magasin Brico Dullaers. Yves Dullaers rayonne lorsque nous nous serrons la main. Le chef d’entreprise a de bonnes raisons pour cela! “Depuis l’ouverture de notre nouveau rayon d’articles ménagers, fin novembre, notre chiffre d’affaires n’a cessé d’augmenter. À tel point même que cet énorme succès dépasse mes espérances les plus folles! J’ai bien sûr fait beaucoup de publicité à ce sujet dans les médias locaux, y compris en Flandre étant donné que nous ne sommes qu’à quelques kilomètres de la frontière linguistique. En outre, ce lancement peu avant les fêtes de fin d’année a été une réussite! Il a très vite été évident que, grâce à ce tout nouveau rayon d’articles ménagers, nous attirons un public beaucoup plus large, avec environ 25% de nouveaux clients. J’avais entendu plusieurs collègues du Meno Group dire que les articles ménagers faisaient de bons chiffres de vente dans le DIY mais, honnêtement, je n’aurais jamais osé rêver un tel résultat! Ce nouveau département occupe 310 m², mais j’ai déjà commandé des rayons supplémentaires dans le but de l’agrandir jusqu’à 450 m2. Ce qui est parfaitement possible puisque notre superficie a été augmentée de quelque 750 m2.” Suit un mot de remerciement à l’adresse de Martine Dumonceau, responsable des achats ‘articles ménagers’ chez Meno Group. “Avec son expertise et sa longue expérience dans ce domaine, son apport a été d’une valeur inestimable pour notre succès! Sans sa collaboration, la transformation du magasin aurait demandé beaucoup plus de temps. Au moins 50% du travail avaient déjà été effectués par Meno Group, ce qui m’a donné la possibilité de tout adapter beaucoup plus vite.” Nous aimerions bien savoir ce que pense Yves Dullaers de HandyHome, la nouvelle enseigne DIY du Meno Group. On peut d’ores et déjà deviner sa réponse étant donné que Brico Dullaers est, dit-on, un des premiers à avoir signé cette convention. “En effet, on sait très bien à Nivelles que j’ai toujours été partisan d’un seul nom fort, rassemblant tous les magasins DIY. La phase d’identification des points de vente battant son plein, la centrale met tous les moyens en œuvre dans le domaine du marketing, pour conquérir rapidement la notoriété nécessaire. Ce qui demandera de sérieux efforts publicitaires de la part de notre groupe, mais nous n’avons pas d’autre choix si nous voulons faire de HandyHome une enseigne que les professionnels et les particuliers associeront spontanément au DIY! Tout comme j’ai dû, ces derniers mois, faire moi-même beaucoup de promotion pour obtenir, avec notre nouveau rayon consacré aux articles ménagers, un succès qui dépassait mes attentes! On sème d’abord, puis on récolte.” S.C. Menouquin C.V. Vieux Chemin de Thines 14 B-1400 Nijvel/Nivelles T: 067/21 15 21 F: 067/21 15 52 www.meno.be 6 Publi Forever Products se met aux couleurs du Mondial 2014 Etre ‘fashion’ avec de la javel et du white spirit n’est pas une sinécure, soupire Michel Ricard, directeur commercial de Forever Products. Mais les superbes prestations de nos Diables Rouges offrent une opportunité en ce sens. Cet été, l’entreprise de Courcelles lancera, pour soutenir notre équipe de l’autre côté de l’Atlantique, un liquide lave-glace ‘été’ aux couleurs de la Coupe du Monde de Football. La Belgique est ‘in’ “A l’heure actuelle, il règne à nouveau une ambiance positive autour de la Belgique et de tout ce qui la concerne”, explique Michel Ricard. “Et c’est une bonne nouvelle. Différents facteurs expliquent ceci: notre nouveau roi, le succès de toutes les missions commerciales à l’étranger et, naturellement, tout ce qui entoure les Diables Rouges! Je remarque que la Belgique représente à nouveau quelque chose.” La société y voit une belle opportunité de faire un geste en termes de marketing, ce qui n’a rien d’évident avec le type de produits qu’elle commercialise... “Nous voulons au moins vendre un rêve nous aussi... Et la présence, pour la première fois depuis douze ans, de notre équipe nationale à la Coupe du Monde de Football était une opportunité que nous ne pouvions négliger.” C’est pourquoi Forever Products lance en 2014 un produit unique en édition limitée (Limited Edtion): un liquide lave-glace ‘brésilien’ dans un emballage rouge-jaune- toir plus grand. “Le liquide lave-glace sera naturellement une édition unique, mais, si le produit de nettoyage pour écrans marche bien, il sera quant à lui repris dans notre gamme régulière.” Le numéro belge des produits chimiques Active depuis 1997, la société Forever Products était devenue à l’époque numéro 1 belge des produits chimiques. “Tout a commencé avec de l’eau de javel et du white spirit, mais nous ne nous sommes énormément diversifiés entre-temps,” poursuit Michel Ricard. “C’était d’ailleurs nécessaire: Forever Products était autrefois très fort durant l’été et au printemps, puis son activité devenait un peu trop calme pendant l’hiver. C’est pourquoi nous avons maintenant des liquides lave-glaces pour l’hiver et des produits pour l’entretien des appareils de chauffage. Nous proposons aussi depuis 2010 une ligne ‘bio & éco’, et nous avons lancé l’an dernier, au nous agissons en tant que grossiste. Pour les acheteurs des chaînes, il est difficile de s’adresser à un fournisseur qui ne propose pas plus de trois produits. Nous distribuons donc également des produits comme le décapant DecapNet, les poudres FontainesBeauvois, les lasures Sikkens,… Une entreprise belge Le liquide lave-glaces ‘belgo-brésilien’ n’est pas pour Forever Products une simple façon de tirer profit des festivités de la Coupe du la région de Dinant.” L’entreprise vend presque exclusivement en Belgique, à l’exception d’un petit pourcentage dans le nord de la France, au grand-duché du Luxembourg et en Allemagne. “Et nous ne tenterons naturellement pas de vendre ce liquide lave-glace dans ces pays, et certainement pas chez nos voisins Néerlandais!”, déclare en riant Michel Ricard, “mais, d’une manière plus générale, nos produits sont un peu difficiles à exporter. Par exemple, la législation allemande est complètement différente de la nôtre. Et puis nous avons en règle générale le problème des prix de transport. Moins un produit est cher, plus il devient difficile de l’exporter. Vous ne pouvez pas exporter du white spirit vers le sud de la France ou vers Groningen aux Pays-Bas. L’objectif de Forever consiste donc avant tout à trouver de nouvelles possibilités sur le marché belge, et c’est pourquoi nous devons parfois faire un peu le buzz...” Esprit ‘DIY’ noir, qui sera disponible dans un présentoir lui aussi tricolore contenant 108 pièces. “Le parfum sera typiquement brésilien, très agréable et doux, avec de la mangue et des fruits de la passion.” Naturellement, la qualité ne sera pas négligée. “Ce lave-glace est à base d’eau déminéralisée et non d’eau de source, ce qui offre plusieurs avantages. Tout d’abord, il nettoie mieux, car il ne laissera pas de taches blanches sur la voiture. Deuxièmement, il sera plus stable en termes de conservation.” Et Forever lance encore une nouveauté en 2014: un nettoyant pour écrans (ordinateurs et TV) dans un présen- salon DIY & Homing de Courtrai, notre nouvelle ligne ‘Droguerie à l’ancienne’. Nous avons commencé avec une dizaine de salariés, et nous sommes aujourd’hui 36, avec un service marketing, un service merchandising, un manager ‘sécurité’ à temps plein, un quality manager et un ingénieur pour développer de nouvelles formulations.” Forever Products vend dans le DIY, sur les marchés professionnels, dans les commerces indépendants, ainsi qu’en tant que grossiste pour un certain nombre de produits. “Quelque 75% de nos ventes proviennent de nos propres produits, pour les 25 restants Monde de Football de cet été. L’entreprise a toujours attaché beaucoup d’importance à son identité belge. “Nous sommes une entreprise belge, avec de vrais produits belges. Avec notre gamme de droguerie à l’ancienne, nous sommes par exemple parvenus à populariser à nouveau le bicarbonate de soude, découvert par Ernest Solvay. Et notre hypochlorite est un produit de Tessenderlo et Solvay, deux entreprises belges. Mais nous travaillons autant que possible avec d’autres entreprises belges, y compris hors de notre cœur de métier: nos étiquettes sont par exemple imprimées dans Forever Products a opté pour une belle approche ‘faites-le vous-même’ quant à sa campagne marketing autour du lave-glace été. C’était bien nécessaire, car aucune PME belge ne voudrait assumer le droit à l’image de joueurs comme Hazard, Kompany ou Courtois. Pas de problème: Julien Didier, chargé du marketing, et le merchandiseur Frédéric Sciullo ont eux-mêmes revêtu un maillot rouge-jaune-noir (voir photo), et le tour était joué! Le ‘buzz’ fonctionne, constate Michel Ricard: “Nous venons à peine de commencer à proposer ce produit et nous recevons de partout une réaction très positive. Les gens sont surpris: un peu de fashion chez Forever? Pourquoi pas?” Il est d’ores et déjà possible de passer les commandes. “Notre objectif est aussi d’apporter de la couleur sur le point de vente”, conclut Michel Ricard. “Un peu de fun ne peut pas faire de mal. J’en suis convaincu, en mai et juin, avec l’ambiance qui entourera l’approche de la Coupe du Monde, beaucoup de clients seront sensibles à ce type de produits!” 7 Une journée avec… ses acteurs travaillent à l’international. Les solutions nationales sont inefficaces. 10h00. Data & Barcode committee. Quelque 25 entreprises y prennent part. C’est notre organe de concertation. Aujourd’hui, il faudra trancher certains points dans le cadre de l’ordonnance FIC 1169/2011. Les fournisseurs du secteur alimentaire doivent échanger leurs données entre eux. Mais, lorsque le consommateur scanne le code-barres EAN13, il doit obtenir la bonne information. Ce qui signifie que si l’on apporte une modification importante aux produits, par exemple l’ajout d’un allergène, il faut créer un nouveau code-barres EAN13. Discussion difficile mais nous arrivons à un compromis. Personne n’aime changer son EAN 13. 12h30. Un lunch rapide avec Pierre, de Gondola. Qu’est-ce qui bouge dans l’industrie FMCG? Que pouvons-nous faire ensemble? Comment pouvons-nous nous renforcer mutuellement? Quel apport puis-je offrir en termes de contenu pour certains séminaires de Gondola? Revoir Pierre a été bien agréable! 14h30. Telco avec GS1 enEurope, Ahold, Metro, Pepsico, Mondelez, à propos des attributs GDSN dans le cadre de la même législation 1169. Robin et moi essayons de faire parvenir tout le monde à un consensus. C’est terriblement technique et j’essaie de ne pas me laisser distraire. Mais nous marquons du progrès. 16h30. Lecture des e-mails, 80 environ: une petite heure devrait suffire. 17h30. Le week-end approche! D’abord, il faut tenter de quitter Bruxelles. Pour ensuite manger quelque chose à la maison. Seul cette fois, car les oiseaux ont quitté le nid pour ce soir. 19h30. Un match de football avec une petite bière, puis mon fils à aller récupérer. Enfin le week-end... Jan Somers, CEO GS1 Belgium & Luxembourg Vendredi 27 janvier 2014 5h30. Lever à l’aube pour arriver avant la file vers Bruxelles. Bien que le ring d’Anvers soit toujours plus encombré, même à cette heure matinale! Petit déjeuner, café, lecture rapide du Standaard en ligne, sinon je n’y arriverai pas. 6h20. Arrêt rapide chez le marchand de journaux pour l’édition locale de la Gazet van Antwerpen. Impossible de nous passer des nouvelles locales et du sport. Encore perdu pour RAFC, ceci finira mal! 6h30. La ruée vers le centre de Bruxelles, la rue Royale, a déjà commencé. Sept heures, j’écoute les nouvelles dans la voiture. 7h40. Arrivée au bureau. Avant tout, boire encore un café. Il me reste 20 minutes pour passer en revue la correspondance et approuver les factures. 8h00. Réunion avec la data team, composée de Joke, Steffie, Robin et Mikaël. Le projet trustbox, en l’occurrence une Dbase pour échanger des informations entre nous et les partager avec des applis, avance bien mais certaines parties du logiciel fourni entraînent un ralentissement. Pourquoi donc? Que devons-nous entreprendre? À qui nous adresser? Qu’est-ce qui est prévu par le contrat? Tout le monde quitte la salle de réunion avec sa liste de choses à faire. 9h00. Concertation ‘Healthcare’ avec Nicolas et Séverine. Le ministre Onkelinckx veut lancer un projet pour l’identification et le traçage des implants. Notre collaboration et notre savoir-faire sont nécessaires à l’industrie. De préférence, pas de solution belge. Les hôpitaux n’en veulent pas! Le secteur de la santé et my light | my style Faites votre choix dans l’éclairage extérieur • • • • • • Maintenant aussi de l’éclairage professionnel: Des collections contemporaines et classiques De l’éclairage fonctionnel et décoratif Technologie innovatrice avec Led-puck Accessoires pour l’extérieur Prix très attrayants Le service EGLO NOUVEAU LED Moderne NOUVEAU LED Moderne NOUVEAU LED Zinc NOUVEAU LED Classique NOUVEAU LED Fonctionnel NOUVEAU Accessoires EGLO BELGIUM S.P.R.L. WESTPOORT 25 | 2070 ZWIJNDRECHT | tel.: 03/250.60.80 | fax: 03/219.80.67 | [email protected] EGLO SHOWROOM | INNOVATIEPARK 20 | 4906 AA | OOSTERHOUT (NB) | PAYS-BAS 8 A l’automne 2013, lors de la remise des tous premiers DIY Procurement Awards, Marc Logman, professeur en Stratégie Marketing à la KULeuven, a lancé au secteur un appel dont il ne faudrait pas négliger l’importance. Il a conseillé à chacun de rechercher de meilleurs outils d’alignement avec pour objectif de créer une situation ‘gagnant ‘ encore plus favorable pour les retailers, les fabricants et les consommateurs. L’intervenant prend aujourd’hui le taureau par les cornes et offre en exclusivité à Publimat News le premier volet d’une nouvelle approche (à partir d’une plus large perspective) de la relation achat-vente. ‘Beyond category management’ Voici ce que constate aujourd’hui le professeur Logman . “Avec l’arrivée de concepts tels que le category management - qui remonte à la fin des années 80 - des étapes importantes auront sans aucun doute été franchies dans la recherche de collaborations structurées de manière plus analytique entre les retailers et les ‘captains of the industry’, du côté des fabricants, et ce pour différentes catégories de produits. Mais peut-être est-il peu à peu largement temps de penser également au-delà du category management. Car même si la méthodologie du category management envisage les différents rôles d’une catégorie pour le retailer et les segments de clientèle concernés par une catégorie, et même si l’approche va déjà au-delà des intérêts individuels de tous les acteurs d’une même catégorie, il s’agit encore d’un outil principalement orienté sur les objectifs financiers du retailer. Et peut-être cette concentration sur la maximisation du rendement de l’espace en rayons des retailers au sein d’une catégorie n’estelle justement pas toujours en adéquation avec tous les aspects liés à la satisfaction du client - qui, un outre un produit optimal pour résoudre son problème, désire également une ‘shopping experience’ optimale – pas plus qu’avec les attentes des fournisseurs qui veulent justement atteindre ainsi leurs objectifs.” model intégré présenté dans sa première contribution. Enfin, le troisième et dernier volet affinera la mise au point de la ‘valeur client’ à partir du point de vue du consommateur, et à partir du business model intégré au sein duquel le client doit toujours occuper une place centrale. Mettre les business models en adéquation Tout comme les retailers, les fournisseurs ont leurs cibles et leurs attentes quant à leurs propres objectifs financiers, à la valeur client à générer, aux process qui rendent ceci possible et à un certain nombre de ‘soft factors’ sous-jacents liés les entre eux (voir le schéma en anglais: la variante du modèle Logman avec la traduction des objectifs vers le DIY). Ils appartiennent de manière explicite ou implicite au business model de l’acteur concerné. Ce n’est qu’en recherchant une mise en adéquation des business models de chacun qu’on arrive à un partenariat optimal. En ce qui concerne les objectifs financiers, on parle chiffre d’affaires, bénéfices (marges), cash flow,…, tant du côté des retailers que des fournisseurs. En termes de valeur client, il s’agit de l’extériorisation de l’ADN du retailer et du fournisseur et de la réponse aux besoins des groupes-cibles pré-établis pour les différentes catégories de produits. A ce niveau il conviendra de penser de plus en plus au-delà des catégories (voir la troisième contribution à paraître dans cette série). Des ‘soft factors’ En termes de processus de collaboration, il s’agit d’une implémentation optimale du category & shelf management (à partir du point de vue du retailer), ainsi que de la recherche permanente de manières d’améliorer l’efficacité du marketing et de la vente et de tous les processus d’appui. Les données du point de vente (POS-data) et les pronostics de vente peuvent à ce niveau jouer un important rôle de soutien. De plus, la collaboration peut contenir des initiatives au niveau du développement de nouveaux produits ou private labels. Enfin, ce sont souvent aussi les ‘soft factors’ qui caractérisent le ressenti dans la relation entre le fournisseur et retailer: - confiance (un personnel compétent et expérimenté des deux côtés, le respect des accords passés,…); - le degré de collaboration (partage de l’information, projets en commun,…); - ‘commitment’ (engagement: effort/approfondissement lors des initiatives, durée de la relation,…); - partage du pouvoir (la sensation de dépendance mutuelle). 7 étapes Mais comment mettre en adéquation les business models de chacun? Étape 1: considérant chacun des facteurs au sein des quatre perspectives proposées (voir schéma), le fournisseur et le retailer tentent d’expliciter ce que ceux-ci signifient précisément pour eux. De manière aussi concrète que possible et traduite sous forme de KPI (des indicateurs que vous pouvez mesurer de différentes manières)! Un exemple: pour Trois volets Quel est donc le plus grand défi? Des outils tels que le category management devraient s’inscrire dans une plus large approche, qui chercherait à arriver à un business intégré et un marketing planning entre fournisseurs et retailers. Dans cette première contribution, Logman approfondit ses explications autour des différentes perspectives de son modèle, qu’il a présenté lors de son exposé au DIY-event de l’an dernier ainsi que dans le ‘white paper’ qui l’accompagne. Pour cela, il se penche sur les KPI (key performance indicators), des données importantes aussi bien pour le retailer et le fournisseur que pour le client. Ne serait-ce que pour voir de quelle manière certains KPI peuvent être améliorés, dans le but de multiplier les chances de réussite des objectifs de chacun. Dans un deuxième volet (à paraître dans un prochain numéro), le professeur approfondit le possible besoin d’une segmentation améliorée des fournisseurs en partant du business ©Logical management model pour le retail/DIY (dr. Marc Logman) Marc Logman Pour un meilleur alignement dans le DIY (1ère partie) l’une des deux parties, des contacts réguliers peuvent indiquer un engagement, alors que pour l’autre cela ne le sera absolument pas, étant donné que pour elle il s’agira plutôt de la profondeur d’un contact. Par exemple: un contact a-t-il apporté quelque chose, la solution d’un problème, le lancement d’un nouveau projet,…? Étape 2: dans cette étape (après l’inventaire de tous les facteurs importants), chaque partie peut attribuer un ‘poids’ aux facteurs préétablis, à partir de son propre point de vue (par exemple de 1 à 5). Étape 3: dans cette étape, chaque partie attribue des scores à l’autre sur les facteurs préétablis (toujours de 1 à 5). Afin de mieux visualiser certains points, on peut éventuellement décider de réunir les scores et les poids de chaque partie et pour chaque facteur dans une figure globale (un diagramme). Étape 4: lors de cette étape, on cherche les grandes disparités entre: - les scores respectifs du retailer et du fournis- 9 QUELQUES REACTIONS DU RETAIL Kristin Van Limbergen (Manager Category Management chez GAMMA Belgique) “Je trouve que mettre en adéquation les business models à partir de KPI est une bonne idée en soi. Travailler en commun vers certains objectifs ne peut certainement pas faire de mal! Nous essayons de tenir des réunions de business review avec les fournisseurs, mais à mon sens ceci se produit trop peu souvent et de manière insuffisamment ciblée. Une simple category review, avec éventuellement l’aide de 22 KPI, me paraît déjà extrêmement utile. Car si l’on accorde une attention commune à une catégorie donnée, celleci ne peut que se développer. Un autre défi intéressant mis en évidence par le professeur Logman consiste à travailler justement au-delà des catégories.” “Personnellement, j’aimerais simplifier de beaucoup le Logical management model, avec ses quatre dimensions et ses 22 KPI, surtout quand je vois comme il est difficile de parvenir à tout simplement tenir une business review. En faisant des choix bien réfléchis, il est possible de se limiter à cinq KPI. Si l’on met ceci en pratique de manière efficace et structurée, on arrive déjà beaucoup plus loin! Non seulement au sein de sa propre organisation, mais toujours en concertation avec les fournisseurs. Pour cela, commençons par ne jamais cesser de nous fixer sur le client, car c’est lui qui doit à tout moment rester notre objectif principal! Si nous devions par exemple nous orienter uniquement sur les objectifs financiers, alors certains articles disparaîtraient des rayons, de sorte que le consommateur ne trouverait plus ce qu’il lui faut pour achever complètement son travail. Ce qui ne saurait être envisagé en aucun cas!” SCELLEMENT CHIMIQUE S-IRV European Technical Approval ETAG 001 Part 5 Option 7 ETA-13/0749 1020-CPD-090-029822 Galvanized and stainless steel anchors Agrément Technique ATE William Van Damme (Prodiy, groupement de magasins DIY indépendants) Agrément Technique Européenne Option 7 pour du béton non-fissuré, pour utilisation avec tige filletée ou bar de renforcement. “Ce que le professeur Logman décrit, c’est un monde idéal dans lequel fournisseurs et retailers discuteraient sur un pied d’égalité. Vous avez encore des fournisseurs - que j’appelle partenaires - avec lesquels nous pouvons travailler de cette manière, nous renforçant ainsi mutuellement. Mais dans la plupart des cas, c’est l’une des deux parties qui dicte sa loi, ne tolérant aucune ingérence de la part de l’autre. Il y en a suffisamment d’exemples: une chaîne retail qui oblige ses fournisseurs à baisser leurs prix de manière linéaire. À l’inverse, il arrive que des fabricants - souvent de grandes multinationales imposent leurs nouveaux business models au retailer, sans concertation préalable. Ils le font généralement au nom de l’Europe. Je n’appelle pas ce genre d’agissements une mise en adéquation du business model, ainsi que le prescrit le professeur Logman. Au niveau du category management aussi, le gros des fournisseurs préfère intelligemment jouer en solo pour le développement de nouveaux produits ou plans de rayon. À aucun moment ils n’impliquent leurs clients retail dans ce processus.” “Les fournisseurs demandent en permanence à leur client retail de leur fournir des chiffres d’affaires, des POS-data, des pronostics de vente,…. Et ce qui ne cesse de me surprendre à ce niveau, c’est que l’analyse de tout ce matériel chiffré ne retourne jamais vers le retailer. Je me demande donc quel est pour lui la valeur ajoutée de cette façon d’agir.” “Le professeur Logman mentionne quatre ‘soft factors’ comme étant les critères essentiels d’une bonne relation entre retail et supply. Et en cela il a raison à 100%. Mais le fait est que les liens forts qui existaient autrefois, durant la décennie écoulée, n’ont pratiquement jamais été renoués. Et la disparition d’entreprises familiales bien établies a renforcé cette évolution. Alors que dans les multinationales, on cherche précisément à éviter qu’une bonne relation se noue entre key account manager et acheteur. On opte délibérément pour une situation de suprématie.” seur sur chacun des facteurs; - les poids respectifs du retailer et du fournisseur sur chacun des facteurs; - les poids et les scores pour chacun des facteurs. Étape 5: dans cette étape, on voit quels sont les facteurs prioritaires pour améliorer la relation. En particuliers des facteurs représentant un poids élevé pour l’une des parties, et sur lesquels l’autre partie affiche un faible score, car ce sont les points sur lesquels agir en priorité! Étape 6: à cette étape, on regarde s’il est possible d’améliorer quelque chose sur un de ces facteurs prioritaires et, le cas échéant, on cherche à savoir seront les répercussions sur les autres facteurs pris en compte (au sein de la même perspective ou entre différentes perspectives, voir schéma). Par exemple, au sein d’une même perspective (facteurs relation- nels): davantage d’échanges d’informations (collaboration) influencent la relation de pouvoir et nécessitent avant tout davantage de confiance. Un exemple entre différentes perspectives: une attention accrue pour les nouveaux produits doit être en adéquation avec un category management optimal. Étape 7: à partir des visions de l’étape 6, on réalise un plan d’implémentation au sein de la relation individuelle, en indiquant étape par étape ce qui sera par exemple traité en premier lieu durant une certaine période. Il est important de concevoir que pour chaque relation individuelle il puisse exister des points d’attention différents et que tous les desiderata puissent ne pas être compatibles (voir étape 6)! L’objectif principal est de détecter les objectifs profitables aux business models des deux acteurs. Applications Résine hautes performances pour charges élevées dans du béton, en combinaison avec des tiges filletées ou bars de renforcement. Disponible dans 300ml et 410ml S GRIJ high loads Ancrage chimique vinylester S-IRV ml. pgb code EAN13 300 SMCH13300 VE+ 5902134718941 12 410 SMCH13410 VE+ 5902134718965 12 DISPLAY ANCRAGES CHIMIQUES ET ACCESSOIRES 10 Publi COMPO annonce du nouveau au jardin pour 2014 Fabricant d’un assortiment complet de terreaux, engrais et produits phytosanitaires, Compo Benelux offre aux amateurs de jardinage des produits parfaitement étudiés pour résoudre leurs problèmes et prendre soin de leurs végétaux. Pour 2014, à côté de ses grands succès, Compo Benelux proposera des innovations exceptionnelles, des promotions alléchantes et un large soutien dans les médias: de quoi réveiller les ardeurs des jardiniers amateurs, doper les rotations et donner un joli coup de pouce au chiffre d’affaires de votre rayon jardinage! En voici la preuve… Nouveau réparateur de gazon Green’Up Avec les engrais COMPO Floranid Gazon à action longue durée, respectueux de l’environnement, retrouvez en cinq jours un gazon à l’aspect très robuste, d’un vert profond. Les professionnels sont déjà convaincus depuis longtemps de la qualité irréprochable et de l’efficacité de ces engrais. Cette année, COMPO propose également trois produits à action rapide, très efficaces pour la réparation du gazon, avec pour chef de file le COMPO Easy Pad 3 en 1. Ce ‘pad’ prêt à l’emploi se compose de terreau, d’un mélange étudié de semences de gazon et d’un engrais à action prolongée. Sa forme unique garantit le dosage exact, évitant tout risque de carence ou d’excès, et il est particulièrement simple d’emploi: on le pose, on l’arrose et ça pousse! Une fois le ‘pad’ humide, vous pouvez l’étaler pour recouvrir parfaitement l’endroit dénudé. Ce système vous garantit un résultat impeccable! Compo propose trois formulations (au choix : pour les endroits dénudés, clairsemés ou très abîmés), présentées sur les points de vente dans des displays attrayants surmontés d’un panneau informatif, ainsi que des brochures pour les consommateurs et un film vidéo. Nouveaux formats pour le terreau ‘50% plus léger’ L’assortiment de grande qualité des terreaux COMPO SANA, soumis à des contrôles de qualité particulièrement stricts, offre une base idéale pour un développement sain des plantes, et le consommateur le sait parfaitement. La saison dernière, ce groupe de produits a été complété - avec succès - par l’arrivée d’un produit unique, le terreau universel COMPO SANA 50% plus léger, en parfaite adéquation avec l’urbanisation actuelle et la demande de produits plus légers et plus faciles à transporter. En 2014, ce terreau sera complété par une version de 60 litres, pour laquelle le poids joue à l’évidence un rôle encore plus important. Deux autres variantes seront également lancées, en l’occurrence des emballages de 25 et 40 litres, destinés respectivement aux plantes pour balcons et terrasses, et aux potagers en bacs. Un nouveau désherbant: COMPO Netosol Le marché des désherbants demeure le segment le plus important des produits phytosanitaires pour la protection des végétaux. Désherber deviendra désormais très intéressant, qu’il s’agisse de se débarrasser de plantes simples à éliminer, plus résistantes ou poussant sur des sols très compactés. COMPO Netosol offre la meilleure qualité au meilleur prix. La substance active du produit est très rapidement absorbée (dans les deux heures, de sorte que celui-ci est rapidement à l’épreuve de la pluie) et efficacement répartie grâce au surfactant, afin de détruire les mauvaises herbes jusqu’aux plus petites racines. Le consommateur trouvera très facilement ce nouvel assortiment de désherbants totaux sur le point de vente, grâce à la présentation d’un mètre et au display équipé de son panneau, à propos desquels votre représentant Compo se fera un plaisir de vous informer plus en détail. Le bio a le vent en poupe Faire soi-même son potager est un sujet d’actualité. Faire pousser soi-même ses fruits et légumes, c’est agréable et c’est la garantie d’une production délicieuse. Avec des produits naturels Naturabell, COMPO donne un coup de pouce aux consommateurs soucieux d’écologie. L’assortiment est complété par trois désherbants uniques ainsi qu’un anti-limace respectueux de l’environnement, à base de phosphate de fer. Le consommateur trouvera aussi désormais dans l’assortiment Naturabell, dans la catégorie des insecticides, le classique attrape-mouches Naturabell Bio. Autres produits-phares et nouveautés Les tendances et évolutions du marché ont été suivies de très près afin de pouvoir proposer les produits les plus adaptés aux amateurs de jardinage. Avec un champion dans la gamme des insecticides, COMPO Karate Garden. Grâce à son action très large (plus de 200 applications!), Karate Garden a largement distancé ses concurrents. Ce produit, disponible sous forme de spray prêt à l’emploi et de concentré à diluer, peut être présenté dans un display pratique avec panneau. COMPO Resolva 24H mérite lui aussi une place bien en vue dans votre rayon jardinage. Ses premiers effets sont visibles dans les 24 heures et, contrairement aux désherbants classiques, ce produit peut être appliqué par des températures assez basses. Pour un rayon rentable Une étude du comportement d’achat des produits phytosanitaires pour le jardin a mon- 11 tré qu’en entrant dans leur point de vente, quatre consommateurs sur cinq n’ont encore aucune idée de la marque ou du produit qu’ils achèteront. Par ailleurs, un rayon jardinage trop encombré de produits sème avant tout la confusion chez eux! L’assortiment Compo, y compris les nouveautés, bénéficie d’une présentation à la fois attrayante et surtout rentable: Easy 2 Shop. Le rayon est agencé de manière logique et parfaitement lisible, de sorte que le jardinier amateur trouve en quelques instants le produit qui lui permettra de résoudre ses problèmes spécifiques Soutien publicitaire Pour soutenir les ventes, Compo met tout un éventail de matériel publicitaire à votre disposition. Votre représentant Compo se fera un plaisir de vous faire découvrir les calicots, présentations, displays et brochures de la marque. Pour toucher les principaux groupes po- tentiels de clientèle, les différentes catégories de produits ont bénéficié d’un soutien important dans les médias nationaux et font l’objet de toute l’attention nécessaire sur le site remanié www.compo. be. Vous le constatez, Compo innove et génère de la dynamique dans vos ventes! Le soutien dans les médias améliorera la notoriété des marques auprès du consommateur qui les identifiera plus facilement et se déplacera jusqu’au point de vente pour se les procurer. Veillez à mettre vos produits Compo en bonne place et profitez des nouvelles possibilités qu’ils vous offrent en termes de chiffre d’affaires! Potgrond l niverseUniversel Terreau u .UTerreau a Universele Potgrond e r r . e T d ron Potg Universele Votre représentant Compo est à votre disposition pour vous donner de plus amples informations sur nos nouveautés et promotions: • Sales & Marketing Manager COMPO Benelux Consumer: Hendrik Vervenne (0497/51 24 25) • Field Sales Manager: Pierre Allard (0497/58 89 29) • Flandre-Orientale et Flandre- Occidentale: Michel Frankl (0497/58 89 24) • Anvers et Limbourg : Eric Goertz (0497/58 89 34) • Bruxelles et Hainaut: Jérôme Mazy (0497/58 89 07) • Namur, Liège & Luxembourg: Renato Coppe (0498/88 71 07) La chaîne française Jardiland aux mains d’un fonds d’investissement Selon le journal français Le Figaro, le fonds d’investissement L-GAM, créé en octobre 2013, a investi 35 millions d’euros pour la reprise de la chaîne de jardineries Jardiland. Le groupe leader français de l’univers du jardin et de l’animal de compagnie a connu de sérieux problèmes opérationnels dus à un printemps 2012 tardif et à une année 2013 décevante, de sorte qu’il cherchait depuis un certain temps déjà un actionnaire fort, capable de remettre l’enseigne en selle. Jardiland possède également trois filiales belges, toutes en territoire wallon mevolume it en enalivteolu eikt w t i l a me lume kw eqtuavloitléu et vo é t i l qua % 0 0 1 % 100 Support • Publicité m nationaux édias • Annonce s presse • Présenta ti attrayante on point de v sur le ente • Action c onsomma teurs uniq ue N EW Un business plan ambitieux “Jardiland est une belle endormie qui va devoir se réveiller avec une équipe réorganisée, plus transversale, et un projet de développement dynamique tourné vers ses clients, une enseigne unique et forte, un site marchand en ligne. Nous avons un plan d’affaires ambitieux qui s’appuiera sur une refonte de notre organisation, de notre manière de présenter et d’offrir nos produits et services”, a déclaré Thierry Sonalier, directeur général du groupe depuis juillet 2013, et qui prend la présidence du directoire. COMPO. De belles plantes, tout simplement. 12 Les Trésors Cachés des Achats Laurent De Greef, acheteur Mobilier de jardin & Accessoires chez la chaîne de jardinage Walter Van Gastel L’univers ‘jardinage’ belge s’éveille, lentement mais sûrement, d’une hibernation exceptionnellement brève. La douceur de l’hiver a entraîné un début de saison très précoce dans le commerce et mis au travail dans nos jardins les premières mains vertes. S’agit-il du signal porteur d’espoir venu balayer d’un revers le souvenir dramatique des deux saisons écoulées, ou bien devons-nous accepter sans réagir et sans nous poser de questions les conséquences des changements climatiques? Notre pays est pourvu de quelques jardineries qui sont de véritables perles. Si la plupart sont dirigées comme des entreprises familiales, d’autres sont fortement ancrées dans une structure ou un groupement plus important. Malgré la présence active d’une fédération professionnelle, il est rare que l’on se penche spécifiquement sur les KPI (Key Performance Indicators) de l’univers professionnel du jardinage, a fortiori sur ceux qui caractérisent un acheteur. Nous avons donc l’ambition, avec cette rubrique, de partir plusieurs fois par an à la recherche des racines de la profession d’acheteur Jardinage. Formation artistique Ponctuel, mon visiteur sonne à la porte. Nous avons en effet pris rendez-vous à la maison pour un déjeuner informel, avec une vue de circonstance sur la terrasse et le jardin. La fraîcheur du printemps en émane, ainsi qu’une certaine dynamique. Tout ceci a un effet contagieux, j’espère que mon interlocuteur est contaminé lui aussi. Nous devons respecter strictement le temps limité dont nous disposons et nous entrons donc sans ambages dans le vif du sujet. Dès le premier échange, le courant passe manifestement, peut-être en raison de sa spontanéité juvénile, ou bien serait-ce justement pour sa personnalité mature? Laurent De Greef est actif depuis 15 ans déjà dans la branche du jardinage, même s’il était en fait prédestiné à une carrière dans un tout autre univers. Sa formation de peintre à l’Académie des Beaux-Arts lui a-t-elle été utile ? Il approuve de la tête. En particulier pour les catégories du mobilier de jardin, des barbecues, des poteries et accessoires pour l’extérieur - dont il est responsable pour la chaîne de jardineries Walter Van Gastel - le sens de la forme, de la couleur, de l’esthétique, du design et de l’harmonie est absolument crucial pour faire les bons choix et effectuer des achats professionnels optimaux. Laurent De Greef: “S’il ne devait y avoir qu’une capacité de différenciation chez Walter Van Gastel au niveau du processus d’achat pour cette catégorie, alors ce serait indiscutablement ‘l’art’ de constituer des collections autour d’un concept et avec un maximum d’attention pour l’harmonie entre tous les éléments de la catégorie. Prenez par exemple un ensemble de jardin. Le choix des tonalités des couleurs doit être défini en fonction d’un certain nombre de paramètres, dont la tendance qui s’annonce, mais surtout en jouant sur les desiderata latents des consommateurs. Dans ce but, je cherche en permanence l’inspiration dans les magazines spécialisés, mais surtout dans des salons professionnels. Le salon Maison & Objet de Paris est un must absolu mais, à ma grande surprise, le salon du Meuble à Milan est lui aussi révélateur pour l’évaluation du ‘Look & Feel’ de ce qui séduira bientôt le client. Nos observations poussées à Paris nous ont permis de voir à temps que le pastel serait la tendance pour 2014. Et nous avons bien évidemment harmonisé toutes les catégories de produits autour de ce point de départ. A l’heure actuelle, nous avons un gros travail pour mettre tout l’assortiment de la prochaine saison en adéquation avec la tendance à venir: davantage de bois et surtout, le revival du teck.” Surfer sur la vague Hubo Le ton est tout de suite donné pour nous per- Le bâtisac, le partenaire maniable de tous vos projets de construction et rénovation Fourniture, enlèvement et traitement au niveau national de bâtisacs d’1 m3, destinés aux débris et déchets mélangés Quel impact la reprise par Hubo a-t-elle eu sur le processus de croissance de la chaîne de jardineries? “Hubo a agi comme un catalyseur, et Walter Van Gastel a ainsi été pourvu de la structure nécessaire pour réaliser une croissance organique. Prenons par exemple l’introduction du système SAP, qui a rendu mesurables tous les process d’achat et de vente, en amont et en aval, et dont tout les départements concernés de Walter Van Gastel ont également pu tirer profit. Ceci a constitué une nouvelle donnée tout à fait retentissante pour l’ensemble du secteur jardi- BRN s.p.r.l. Tél 053/81 04 00 • Fax 053/80 00 04 http://www.batisac.be BRN ROB.indd 2 mettre de mieux comprendre la spécificité du processus d’achat de ce domaine bien particulier de la jardinerie. Laurent De Greef atteint sa vitesse de croisière et nous explique pourquoi son métier le passionne à ce point. “Après mes études - à l’automne 1998 - j’ai commencé dans la vente sous l’aile de Willy Van Gastel, le frère de Walter. Lorsque le premier a ensuite vendu à son frère le concept de ‘Shop in the Shop’, j’ai eu une opportunité unique de devenir, à côté de la vente, responsable du processus d’achat, et même de la gestion du personnel.” Activité pluridisciplinaire que notre interlocuteur a coordonnée pendant 10 ans, jusqu’à la reprise par le groupe Hubo. Laurent De Greef travaille depuis 2012 au siège de Wommelgem, convaincu que l’achat et la vente sont indissociablement liés. “En fait, tout acheteur devrait être envoyé sur le point de vente de manière cyclique, ceci pour lui permettre de mieux maîtriser encore le processus qui consiste à penser et agir en se mettant à la place du client”, ajoute-t-il. 19/12/13 16:46 13 Les Trésors Cachés des Achats nage, et a également signifié une véritable révolution pour certains fournisseurs, sachant qu’il n’était plus imaginable depuis longtemps de proposer des produits sans code-barres. Les fournisseurs ont su parfaitement surfer avec nous sur ce mouvement de vague vers la nouvelle structure Hubo de Walter Van Gastel. Et nous avons encore du pain sur la planche! Le contrôle de qualité en Extrême-Orient, avec en parallèle un suivi minutieux en Europe, constituent le prochain grand défi à relever dans la relation achat-vente.” Inspirer le visiteur Le choix stratégique délibéré de conserver l’identité propre de Walter Van Gastel - décision visionnaire prise résolument il y a deux ans par Erwin Van Osta et Walter Van Gastel - se révèle aujourd’hui plus que jamais un coup de maître. “Les concepts des jardineries Walter Van Gastel ont un positionnement fort et très reconnaissable”, souligne Laurent De Greef. “Notre VisionMission s’ancre autour de plusieurs convictions fortement enracinées: être un lanceur de tendances et le rester, considérer avant tout l’actualité du jardinage comme un reflet de ce qui se passe réellement dans la société (Life style); être et demeurer un lieu de rencontre pour l’amoureux du jardinage à la recherche de l’inspiration (et le marché de Noël fait partie de cet ADN) et, last but not least, être un lieu qui attire et inspire par tous les moyens ce que doit être un jardin en essence: un paradis de fleurs.” Alors que nous prenons congé l’un de l’autre, des gouttes recommencent à tomber dehors... Comment notre acheteur Jardinage s’adapte-t-il aux caprices imprévisibles de dame Nature et dans quelle mesure ceux-ci complexifient-ils l’acquisition d’un stock à risque (70% des stocks sont en gestion propre), c’est ce que je souhaite encore entendre rapidement. Mon interlocuteur sourit. “Bonne question! Ou bien nous continuons à radoter à ce sujet jusqu’au moment où nous nous sommes rassurés mutuellement, ou bien nous nous penchons sur le cœur du problème! Ma mission demeure celle d’un artiste modeste éprouvant une prédilection pour les sentiments qu’éveille notre assortiment auprès des clients de Walter Van Gastel: le plaisir, l’esthétique et les émotions. Et, in fine, il faut accompagner le client jusque chez lui en lui insufflant la conviction qu’il n’a pas seulement acheté quelque chose d’unique, mais qu’en outre ceci lui permettra aussi de vivre quelque chose d’unique.” Puis Laurent De Greef se hâte en direction d’As, où l’on peut admirer la plus récente acquisition de l’enseigne: une jardinerie Walter Van Gastel de plus de 11.000 m², et qui a déjà remporté plusieurs fois le prix de la plus belle jardinerie de Belgique. Et l’histoire ne s’arrête pas là, l’artiste peut continuer à la peindre de sa main... www.thierrycoeman.be RetRouvez l’amouR de la lessive. www.brabantia.com 14 15 Publi Brabantia innove: davantage de couleurs, de fantaisie, de cœur Une famille belge possède en moyenne cinq articles ménagers produits par Brabantia. Souvent sans trop y penser d’ailleurs. Mais les choses ont changé car cette entreprise familiale néerlandaise de Valkenswaard renonce à son image discrète et devient résolument ‘fashion’. Mechteld Petersen (Value Director Brand, Marketing & Innovation) et Christa Alders (Sales Director Belux) nous ont tout dit. Brabantia, qui existe depuis 1919, est présent dans 90 pays, avec des établissements dans 22 pays et emploie 1.000 collaborateurs. Tradition, échelle et pénétration sur le marché mondial ne sauraient cependant constituer des obstacles à l’innovation. ‘Designed for living’, tel est le nouveau slogan de Brabantia, qui veut se réorienter avec l’image d’une marque de design pour l’intérieur. Une opération de grande envergure, explique Mechteld Petersen: “Il s’agit d’un renouveau poussé de toute l’entreprise et de toute sa stratégie de marque. Avec un nouveau logo, de nouvelles lignes de produits, de nouveaux emballages,... Ce qu’on pourrait résumer ainsi: nous allons de la conviction vers la séduction. De la tête vers le cœur. La première réaction que nous voulons susciter chez les consommateurs est un sourire: ‘quelle belle idée!’” L’opération a commencé il y a deux ans. “Nous avons alors organisé une enquête auprès des consommateurs des Pays-Bas, de Belgique, de France et d’Angleterre”, explique Mechteld Petersen. “Ce qu’il en est ressorti? Les consommateurs étaient très satisfaits de nos produits: ils les trouvent solides, fonctionnels et fiables. Le service et la garantie obtiennent également des notes élevées. Mais ils nous ont aussi demandé de les surprendre. Et c’est possible avec un peu plus d’émotion, plus d’inspiration.” Avec les remerciements du CEO Brabantia s’est donc mis au travail sur ces bases. “Nous sommes ainsi arrivés au concept ‘Designed for Living’.” Puis tout a été passé à la loupe. “Cela commençait déjà au niveau de l’emballage. Nous travaillons désormais avec plus de couleurs, et des photos plus stylées, comme dans un magazine ‘life style’. Avec des textes souvent écrits à la main. Lorsque vous achetez une boîte par exemple, vous trouvez dans son couvercle un texte écrit à la main par notre CEO Tijn van Elderen, qui remercie les clients de leur achat et espère que celui-ci leur procurera du plaisir. Nous voulons que nos produits puissent être un petit cadeau, pour soi-même ou à offrir.” Détails, nuances, astuces On retrouve la même attention pour la couleur et le détail dans les innovations apportées aux produits Brabantia. Mechteld Petersen et Christa Alders ont offert à Publimat News une visite guidée dans le show-room d’Overpelt, au Limbourg, qui demeure d’ailleurs la plus grande usine de fabrication de la marque au monde. Elles nous ont notamment fait remarquer les poignées colorées des poubelles à pédales, qui indiquent quel type de sac correspond au modèle. Ou encore une nouvelle nuance, ‘Metallic Mint’, quelque part entre le bleu, le vert et le gris. Mechteld Petersen: “En déco intérieure, la teinte ‘menthe pastel’ est très ‘in’. Mais nous préférons faire les choses à notre façon, ce que nous traduisons par une autre nuance, qui nous est propre et qui durera plus longtemps: ‘on trend’, on peut se permettre un peu plus d’audace.” Testée dans quatre pays, cette teinte a été aussi appréciée que le classique platine Brabantia. Christa Alders: “De nos couleurs, c’est celle qui se vend le mieux, ce qui nous fait espérer beaucoup.” Et n’oublions pas les nombreuses astuces au niveau de la conception. Le look des nouveaux paniers à linge a été rajeuni, mais ils sont également munis d’une nouvelle option bien pratique, une ouverture dans le couvercle, qui peut ainsi rester en place ou être fixé latéralement sur le panier pendant l’utilisation. Christa Alders: “La question était autrefois de savoir que faire du couvercle métallique pendant l’utilisation. Nous avons doté ce panier d’un look plus moderne et d’un design plus mince, et qui plus est nous avons baissé son prix!” Plus astucieux encore, des capuchons colorés interchangeables, en silicone, pour les accessoires de cuisine. Mechteld Petersen: “Les consommateurs nous ont fait savoir qu’ils aimaient de temps en temps changer de couleur. Avec ces petits capuchons et crochets, vous pouvez toujours habiller les détails de votre cuisine dans la couleur de votre choix.” Christa Alders: “Ce petit détail vivant pour le consommateur aboutit à une plus-value, mais, et c’est important, le prix ne bouge pas!” Et encore une merveilleuse trouvaille du ‘nouveau Brabantia’: un panier à linge qui se transforme d’un seul geste en cabas. “C’est beaucoup plus pratique et plus sûr que l’habituel panier à linge en plastique, pour descendre les escaliers par exemple”, commente Mechteld Petersen. Un souci permanent de la durabilité Brabantia, qui a longtemps joué la carte des couleurs ‘intemporelles’, est décidé à revoir sa gamme assez rapidement, dans le cadre de sa nouvelle philosophie. Ce qui nécessite une attention particulière pour l’impact environnemental, déclare Christa Alders: “Si nous changeons plus rapidement, il faut que le produit puisse bénéficier d’une nouvelle existence à la fin de son cycle de vie.” A cet égard, Brabantia passe d’ailleurs à la vitesse supérieure avec sa poubelle ‘flatback’. Qui a d’ailleurs été le grand succès du salon ‘Ambiante’ de Francfort: “Tout le monde voulait la toucher,” raconte Mechteld Petersen. “Elle tient parfaitement à plat contre le mur, mais elle est pourvue à l’arrière d’un textile blanc faisant boucle. De plus, le couvercle ne dépasse jamais son empreinte au sol et se referme toujours avec douceur. Tout ceci est unique!” Tout autant que ses caractéristiques environnementales: “Si vous apportez la flatback dans une déchetterie, elle peut être recyclée à 97%,” poursuit Christa Alders. “Nous sommes ainsi les premiers dans notre catégorie d’articles ménagers à avoir obtenu avec ce produit un certificat ‘cradle to cradle’, attribué par un bureau indépendant externe, EPEA. Et nous en sommes particulièrement fiers!” Il faut rappeler que la prise de conscience écologique de Brabantia ne date pas d’hier, ainsi que le précise Mechteld Petersen: “Il y a très longtemps que nous agissons en termes de durabilité, mais nous n’en avons tout simplement jamais beaucoup parlé. Sachez qu’ici, à Overpelt, il y a déjà dix ans que nous avons des panneaux solaires sur le toit, et qu’en Chine l’eau sort de notre usine plus propre qu’elle y est entrée, et enfin que nos sacs en plastique sont recyclés au cours de notre propre processus de production. Il y a déjà 10 ans que nous avons renoncé au chrome. Ce ne sont peutêtre que de petites actions à chaque fois, mais peu à peu cela vous mène très loin. Si nous n’avons jamais fait beaucoup de bruit à ce sujet dans notre marketing, cela relève d’un choix délibéré: le souci de l’environnement est surtout d’une grande importance pour nous en interne.” Inspirer toutes les parties Un facteur essentiel dans le processus d’innovation est l’implication positive de tous les stakeholders, toutes les parties intéressées: le personnel, les clients et les retailers. “En interne, le processus se déroule très bien”, explique Mechteld Petersen. “Les gens s’impliquent davantage dans le processus de conception, deviennent plus créatifs et pensent beaucoup plus en concepts de couleurs”. Les clients sont eux aussi impliqués de près, par exemple à travers un concours pour la conception du décor qui agrémente divers produits. “Nous le faisons depuis déjà quatre ans, avec un succès croissant. La dernière fois, nous avons eu 3.000 participants, contre 1.000 l’année précédente. Durant le concours, nous avons également obtenu 20.000 fans de plus sur Facebook, soit une augmentation d’un quart.” Brabantia a cette fois choisi, avec l’assistance d’un jury indépendant composé de stylistes, le concept ‘Feathers’ de la jeune Néerlandaise Pauline. Christa Alders: “C’est aussi un tremplin pour de jeunes designers. Le fait que nous utilisions une de leurs créations peut leur servir de recommandation.” Et le retail réagit lui aussi de manière particulièrement positive au nouveau style Brabantia, par exemple au salon Ambiente de Francfort. “Les retailers me disent qu’ils ont très envie de se lancer avec ces produits, dans notre nouveau vent de fraîcheur,” conclut Petersen. “On ressent de tous côtés un grand enthousiasme.” 16 Le bureau d’études de marché GfK s’intéresse aussi aux jardineries et animaleries “C’est notamment grâce à un besoin toujours croissant d’informations fiables en provenance du marché et d’un matériel chiffré objectif que, ces dernières années, il est devenu plus facile de convaincre certains retailers de partager leurs chiffres de vente avec nous, y compris dans le DIY. En échange bien sûr de nos rapports sur les évolutions et les tendances du marché.” Durant ses 16 ans de travail avec Le bureau d’études de marché GfK, Filip Van Dyck a vu changer beaucoup de choses. Des évolutions spectaculaires qui se manifestent plus fortement dans un secteur que dans un autre. Le marché DIY belge n’est certes pas un pionnier car la fréquence de communication de ses données est encore trop faible. Mais avec les projets que GfK a actuellement sur la table, l’univers DIY sera désormais un peu plus complet. Voire… pourrions-nous d’ores et déjà parler de ‘DIY&Garden’? Davantage de données et de profondeur Chez GfK, Filip Van Dyck a déjà eu l’occasion de connaître différents secteurs. Depuis juillet 2012, son titre est le suivant: Director Home, Health & Lifestyle Benelux. “Il est important que GfK continue à offrir une valeur ajoutée à tous ses clients, retailers et fabricants. Et ceci n’est possible qu’avec une information objective en provenance du marché, des données toujours plus approfondies, étudiées et fournies à un rythme plus fréquent. Avec nos rapports et nos présentations, nous pouvons offrir un soutien à nos clients pour l’élaboration de leur gestion stra- tégique et tactique. Dans certains secteurs, la profondeur et la fréquence d’analyse et de fourniture des données GfK est plus élevée. Retailers et fabricants les utilisent pour affiner leur marketing ou pour effectuer des changements au niveau de l’assortiment. Nous n’en sommes pas encore à ce point sur le marché DIY belge, mais ne doutez pas de notre volonté d’atteindre ce même niveau de manière uniforme.” madaires, ont l’avantage de permettre à nos clients retail de pouvoir anticiper beaucoup plus facilement et de se montrer plus rapides et réactifs. Peut-on directement lier les faits immédiats des promotions proposées sur les prospectus de magasins à la vente des articles repris dans l’étude GfK?”, poursuit Filip Van Dyck. “Nous pouvons par exemple approfondir plus avant l’effet de cannibalisation sur d’autres modèles d’une même marque, ou sur des modèles similaires d’une autre marque. Pour l’assortiment DIY, avec tous ses articles saisonniers, ceci peut fournir une information très utile. Lorsqu’un retailer ne travaille que tous les quatre ou six mois avec les données GfK, il ne peut procéder à des adaptations que sur la saison suivante en matière de positionnement des prix des produits, de promotions de dernière minute, etc. Il est donc préférable d’augmenter la fréquence jusqu’à des rapports mensuels ou hebdomadaires. Je dois ajouter à cela que nous pouvons d’ores et déjà compter sur la communication de données mensuelles de la part des ‘Big Four’, ce qui fournit généralement des analyses très intéressan- Filip Van Dyck spécialisés dans la peinture et les papiers peints, des quincailleries, des mass merchandisers (dans des chaînes comme Makro, Carrefour et Cora), et puis quelques ‘pure players’. Avec cependant une absence remarquée dans cette liste, celle des jardineries. Filip Van Dyck: “Je pense à des chaînes telles qu’Aveve, Eurotuin, Floralux, Horta, Intratuin, Jardiland, OhGreen, Pelckmans, Van Gastel,… Mais aussi à un certain nom- Parler la même langue “Les rapports mensuels, voire même hebdo- tes. Les possibilités continueront à s’accroître à mesure que le DIY poursuivra son développement. Car, si l’intérêt s’accroît et que le nombre de ceux qui nous fournissent leurs données augmente lui aussi, à la longue chacun parlera plus ou moins la même langue. Dans ce sens, GfK peut être un facteur de facilitation.” Jardineries et animaleries Pour son étude de marché retail au sein du secteur DIY belge, GfK a construit au fil des ans un univers large et très complet. On y trouve des superstores et DIY-shops (dont les magasins Meno), mais aussi des magasins bre d’acteurs indépendants forts. Ce canal de distribution spécifique était aussi pour nous une tache blanche sur la carte. GfK travaille dessus depuis deux ans maintenant, car la demande ne vient plus seulement de l’industrie, mais aussi des jardineries ellesmêmes. Et même les magasins de bricolage peuvent y trouver avantage, car cela permettra de placer leurs ventes d’articles de jardin dans une plus large perspective. Notre objectif est de pouvoir continuer encore cette année en ‘live’ avec un premier rapport sur les chiffres de vente des grands acteurs du secteur des jardineries. Une fois que nous aurons franchi cette étape, il y a une chance pour que nous prenions également les animaleries dans notre étude de marché. Parce que nous savons que certaines jardineries peuvent réaliser jusqu’à un tiers de leur chiffre d’affaires total grâce au département ‘pet care’. Et qui sait si, à l’avenir, nous ne mettrons pas également en carte le marché professionnel des matériaux de construction. Nous parvenons ainsi, petit à petit, à élargir sans cesse l’univers que nous étudions.” 17 Opinion L’avenir se joue encore sur le point de vente Par bonheur, les réceptions et discours de Nouvel An sont maintenant derrière nous. Tous les messages des visionnaires, lanceurs de tendances et décideurs nous ont- ils rendus un peu plus sages? Ce qui frappe, c’est la quasi absence de vision développée, disons qu’on jette un regard vers l’avenir avec pour structure quelques portemanteaux auxquels nous pouvons toujours suspendre notre énergie et notre volonté. Avec bien sûr diverses excuses: la fin du tunnel n’est pas encore en vue, le moteur des pays émergents dits BRIC commence à tousser, le pouvoir d’achat stagne, la motivation est restée en panne quelque part dans le ‘cloud’,… Il y a encore une vie après l’e-tailing Et qu’apparaît-il maintenant? À cette heure, notre planète tourne encore tranquillement autour de son axe et on voit apparaître des hypes qui explosent rapidement de leur chrysalide pour devenir de véritables tendances. Rien de bien choquant, à moins que ce ne soit le contraire? Aujourd’hui, il est impossible de lire un article (retail ou marketing) qui ne soit émaillé de termes à la mode tels qu’omnichannel, ecommerce, stratégie numérique, et ainsi de suite. Le problème est que chaque semaine, il faut écrire de nouveaux articles pour des portails ainsi que des lettres d’informations de toutes sortes, et il devient donc difficile à la longue, même pour les experts et les académiciens du retail, d’avoir chaque semaine quelque chose de surprenant à dire. Dès que je serai fatigué de toute cette pagaille répétitive et que le besoin de ressourcement dans un futur proche, et sa traduction au niveau du DIY et du jardinage dépasseront la frustration personnelle, la prochaine approche semblera toujours la plus productive pour doter mon réseau DIY&Garden de nouvelles munitions mentales. J’estime alors le moment venu d’évoquer ce cas avec quelques amis étrangers pour entendre ce qu’ils ont effectivement pu constater dans les rayons de leur magasin. Leurs activités professionnelles consistent à passer du temps chaque jour sur leur point de vente avec les clients plutôt que prédire l’avenir assis derrière leur Notebook. Pensez par exemple à Pim van den Berg, de Perspectives, ou Ibrahim Ibrahim de Portland. Je leur demande donc de m’indiquer brièvement ce qui se déroule réellement au DIY-land et quels sont les signaux que nous devons recevoir afin d’adapter ceuxci immédiatement, sur le terrain, au hypes imminents, aux tendances éphémères. Plutôt que de tout simplement prédire ceux-ci et philosopher à l’envi sur le sujet. Ne pas perdre l’objectif de vue Quel est le résultat de telles conversations? Je capte les mêmes signaux de tous les horizons de notre monde de consommateurs: à Vancouver, Melbourne, Cape Town ou Lichtervelde, le retail se joue encore - Dieu merci! - dans le magasin de proximité, où l’utilisateur final ne demande que de l’authenticité, de la vérité et un service bien intentionné. Alors que tout l’e-tail a placé le focus dans la mauvaise direction. ‘Nous nous trompons de combat’, me confiait récemment un collègue retail français bien connu. Le défi consiste tout simplement à faire fonctionner le magasin comme le faisaient les an- ciennes générations: en se donnant corps et âme. Récemment, Rudi Quatacker, propriétaire et exploitant du magasin Eurospar de Lichtervelde, m’a appelé pour m’annoncer non sans fierté que son magasin était arrivé à la troisième place nationale en terme de chiffre d’affaires. Ce qui n’a rien d’une sinécure sachant que cette affaire (avec à peine 900 m² de superficie) doit se faire une place au soleil dans une zone d’attractivité limitée à quelques malheureux kilomètres, entre de grosses pointures comme Aldi, Lidl, Albert Heijn et AD Delhaize. Terminer troisième juste derrière deux collègues qui gèrent un magasin similaire, mais forts de 1.200 m² et 400 UGS de plus, c’est une prestation particulièrement brillante! Eurospar Lichtervelde est géré par Rudi et Mieke, un couple d’entrepreneurs ‘corps et âme’, mais surtout avec la personnalité et l’état d’esprit du ‘Management by Example’, le management par l’exemple. Le personnel y travaille avec plaisir, les clients viennent eux aussi avec plaisir et les fournisseurs sont toujours prêts à faire de leur mieux. Voici donc une référence parfaite pour tout commerce de bricolage ou jardinerie. Tout l’art consiste à prolonger cette information et à la mettre visuellement à disposition en rayon, dans les allées du magasin, aux caisses, grâce à des panneaux d’information numériques, le tout dans un langage intelligible, avec des illustrations, des icônes, des pictogrammes qui en disent beaucoup plus long que mille mots. Ces moyens sont disponibles en 2014 moyennant un investissement minime. Directive 2: trop de responsables de points de vente restent cachés dans leur bureauaquarium en prétextant être débordés par l’administration. Les managers sont la personnification de l’identité du magasin et doivent par définition en être les ambassadeurs auprès des clients. La révolution numérique et technologique a permis de déléguer mille et une tâches. Mieke et Rudi d’Eurospar ne se retirent dans leur bureau qu’après les heures d’ouverture, car ils passent la majeure partie de la journée dans les allées du magasin. Ou derrière leur étalage, toujours avec un big smile. Ils le disent eux-mêmes, ils ne sont pas indispensables, ce qui leur donne la possibilité d’aller de temps en temps recharger leurs batteries à Tenerife. Directive 3: veiller en permanence à proposer l’inattendu à travers de petits événements subtils. Pas de théâtralisation, mais tout simplement continuer à travailler sur la raison d’être du commerce DIY et le schéma des attentes du client. Avec des démonstrations bien pensées permettant d’impliquer celui-ci dans le mode d’utilisation de l’outillage, une gondole avec les dix produits les plus vendus du mois (et pas forcément ceux qui sont en promotion), dans chaque rayon un emballage ouvert afin que le consommateurs puisse découvrir avec ses sens ce qu’il aura pour son argent, une galeriephoto numérique de travaux récemment effectués chez eux par des clients, chaque semaine une démonstration avec un grand-père qui montre à son petit-enfant comment monter une charnière sur une porte d’armoire,... Un dévouement sincère pour chaque client Positionnez la créativité comme la motivation la plus importante pour surprendre sans cesse votre client et lui donner une raison unique de choisir à nouveau votre magasin parmi ses nombreux concurrents. Le dénominateur commun de ces trois directives est ‘un dévouement sincère’ pour chaque client. Les clients ne sont pas de la ‘big data’. Les clients veulent simplement être aidés et accompagnés par des gens qui connaissent bien le métier. De plus, ayez entre autres recours à la révolution numérique pour multiplier les salutations par un envoi automatique de SMS après chaque visite au magasin: merci de vos achats et bon bricolage! En bref, il n’y a plus de tendances, seulement ce nouveau mantra: diriger son magasin corps et âme..., tout comme autrefois. Thierry Coeman Mens sana in diy sana Le secret de ce succès se dissimule élégamment dans l’harmonie entre le ‘karma’ et le rayonnement du magasin. Ce qui signifie que les processus et les systèmes y sont délimités de manière quasiment parfaite et adaptés à MADE IN l’âme, à l’essence même de ce commerce. CeGERMANY qui consiste à offrir aux clients une expérience de shopping unique avec pourtant, à peu de choses près, les mêmes produits que le collègue-concurrent à quelques pas de là. Ce qui est possible dans le ‘food’ doit l’être plus encore dans le DIY! Je résume brièvement pour vous les points d’action, en trois directives et une dynamique. La dynamique, c’est la revitalisation des nombreuses petites choses qui font une grande expérience pour le visiteur, associée aux possibilités technologiques. Les Anglo-Saxons utilisent pour définir ce concept l’expression ‘reinvigorate the store‘. Directive 1: le moment de décision dans le magasin physique a en règle générale été préparé à l’avance (visite du site internet, recherche d’informations sur les produits, etc.). MADE IN BELGIUM LES LAMPES RETROFIT LED LES PLUS PERFORMANTES L’excellence de la production belge NOUVEAU GU10 LED 350lm - 450lm MR16 LED 350lm - 450lm Palais 9 | 208 Sylvania – toujours une longueur d’avance dans la technologie LED www.havells-sylvania.com 18 Publi Kreator: montée en gamme des assortiments d’outillages manuels Varo Il s’installe en rayons discrètement, au compte-gouttes, l’outillage manuel Kreator. Mais son véritable lancement aura lieu prochainement. Ce printemps, Varo (que nous connaissons aussi pour son outillage électroportatif ‘Powerplus powertools’) mettra quelque 700 outils manuels Kreator à disposition. Jeroen Nys, CEO, nous en dit plus. De Varo Tools à Kreator La firme de Lier proposait jusqu’à maintenant son assortiment d’outillage manuel sous le nom de Varo Tools. Mais il était temps de dépoussiérer tout cela, explique Jeroen Nys. “La ligne Varo Tools existait depuis déjà plus de 10 ans et il convenait de tout rafraîchir, du point de vue du look & feel ainsi qu’en ce qui concerne certains aspects techniques. Il fallait également, de manière générale, acheter sur une plus large base. Nous avons établi des collaborations avec des fabricants spécialisés qui produisent également pour les plus grandes marques. Nous utilisions déjà le nom de Kreator pour nos accessoires destinés aux power tools, il était donc logique de prolonger cette ligne. À partir de maintenant, nous misons tout sur deux marques principales: Powerplus pour l’outillage électrique et Kreator pour le reste. Ce qui fait en fait trois groupes de produits: les accessoires (740 références d’accessoires universels pour les power tools), les articles de sécurité (quelque 80 références) et maintenant l’outillage à main (700 références livrables sur stock). Depuis un an et demi, nous avons travaillé de manière intensive sur cette dernière catégorie: deux personnes en Belgique et quelques-uns de nos propres collaborateurs en Chine s’y sont consacrés à temps plein pendant toute cette période.” Pour les bricoleurs exigeants “Avec Kreator, nous voulons avant tout en donner au consommateur ‘pour son argent’”, poursuit Nys. “Nous nous adressons clairement au marché DIY, pas aux professionnels. Nous offrons très souvent un modèle Jeroen Nys, CEO Varo d’entrée à côté de notre ‘haut-de-gamme’. Il est important que le modèle d’entrée soit de bonne qualité. Nous n’allons pas vers le baseline. Et, du point de vue de la qualité, notre ligne haut-de-gamme peut soutenir la concurrence des noms les plus ronflants, mais quant au prix nous nous situons juste un peu en dessous. C’est la philosophie que nous suivons d’ailleurs aussi avec l’outillage électroportatif Powerplus powertools.” Examen à la loupe Le passage de Varo Tools à Kreator était une opportunité idéale pour examiner soigneusement à la loupe tous les aspects de l’assortiment d’outillage manuel. La supplychain a été mise au point, et le matériel a bénéficié d’un upgrade lorsque c’était nécessaire. “Nous achetons tout en Chine, nous effectuons les contrôles de qualité sur place avec nos propres collaborateurs,” poursuit Nys. “Lors de la transition, la qualité des produits est au minimum restée la même, mais nous sommes même souvent parvenus à y apporter encore des améliorations. Ainsi utilisons-nous surtout du chrome-vanadium et de l’acier S2. Ces matériaux ne sont pas forcément connus de tous les bricoleurs, mais l’important est que ceux-ci sachent que nous en garantissons la qualité. Nous avons également notre propre département ‘certificats’, qui veille à ce que tous les articles soient conformes aux normes en vigueur. La réglementation européenne est notre standard minimal: lorsqu’il est possible de faire encore mieux, nous le faisons.” Gros effort de marketing L’outillage manuel est en soi une catégorie de produits qui n’offre pas d’attrait particulier, avec peu de possibilités pour les marques de se distinguer l’une de l’autre à travers des ‘extras’. L’emballage offre en revanche la possibilité de faire des efforts du point de vue de marketing, et l’entreprise de Lier ne s’en prive pas: “Les emballages Varo Tools commençaient à être un peu passés de mode. Notre nouveau look est très frais et moderne. Nous recherchons aussi l’uniformité à ce niveau. Nous utilisons toujours des icônes carrées rouges et deux couleurs: le rouge et le gris. Avec une logique qui reste la même: plus nous utilisons de rouge, plus le modèle est bon marché. En revanche, on voit beaucoup plus de gris dans le segment haut.” Plus important encore, Varo affiche sur son emballage quelques options uniques. “Nous sommes le seul producteur qui appose un QR-code sur tous ses articles. Avec son smartphone, l’utilisateur qui visite le magasin a immédiatement accès à tout un éventail d’informations: photos, des- cription de produits, instructions de sécurité, spécifications techniques,... Il obtient également une réponse à la question suivante: quels sont les autres produits disponibles dans cette même ligne? Ce qui nous permet de faire également du cross-selling.” Dans la mesure du possible (lire: s’il offre suffisamment de place), l’emballage comprend également une photo couleurs indiquant l’utilisation de l’outil. “Nous évitons le texte autant que possible: nous préférons tout expliquer à travers des images. Quel est le cutter qui convient pour découper les tapis? Peut-on couper une corde avec, et de quelle manière? ‘Keep it simple’, comme disent les gens du marketing!” Stratégie européenne Ces photos d’applications des outils sont en premier lieu destinées à l’utilisateur final. Mais il y a également une logique stratégique de l’entreprise derrière tout ceci, explique Nys. “Nous allons vendre Kreator hors de Belgique aussi. Varo-tools était autrefois une histoire nationale, mais nous voyons aujourd’hui beaucoup plus loin. Nous avons déjà quelques nouveaux distributeurs qui feront entrer Kreator sur la carte de leur marché national, et nous continuons à chercher de nouveaux débouchés étrangers. On le voit, nous faisons actuellement d’énormes investissements dans les domaines de l’achat, du soutien promotionnel, du marketing et du recrutement de nouvelles forces de vente.” Lancement au printemps L’intégralité de l’assortiment Kreator sera présentée au public lors de l’Eisenwarenmesse de Cologne (9-12 mars). Mais quelques-uns de ses éléments ont déjà réussi à s’insinuer dans les magasins DIY. “Il s’agit d’articles qui n’étaient plus en stock chez Varo Tools, et qui ont déjà été remplacés, au cours de ces derniers mois, par l’alternative Kreator correspondante” précise Nys. “Mais le véritable lancement aura lieu en courant d’année, avec le soutien promotionnel nécessaire dans les magasins, des bannières et du matériel de ce type. Nous travaillons actuellement de manière intensive sur le sujet. Notre nouveau site internet est actuellement en cours de construction, et il doit être achevé au moment de l’Eisenwarenmesse. En outre, nous avons lourdement investi dans un système moderne d’order-picking, de sorte que nous sommes prêts à livrer de manière à la fois plus précise et plus rapide, et si nécessaire en plus grands volumes aussi.” 19 Avril et juillet 2013 mois-record pour le bricolage en Europe Stock Van de Walle (Assenede) Adhérent Crea home depuis 2008 La branche du DIY en Belgique est tenace, presque inerte pourrait-on dire. Une branche sans grands hauts ni bas. Sans actualité bouleversante, sans innovation remarquable ni faillite désastreuse. Même nos leaders politiques, qui se font un jeu de tout remettre à plus tard et de tout ralentir, avec des débats sans fin et des gouvernements qui chutent, puis des formations de gouvernements qui n’en finissent pas, sont parvenus, en vingt ans, à effectuer pas moins de trois réformes d’État! Et nous savons tous que ne plus avancer revient à reculer. Qui donc, dans notre paysage toujours plus clairsemé du DIY, osera se lever pour secouer l’arbre de toutes ses forces? Cela n’a pas toujours été le cas, mais il est devenu rare aujourd’hui de découvrir encore un ‘stock américain’ le long des routes de Flandre. Il y en a pourtant un à Assenede (Zelzate), qui porte le nom de ‘Legerstock Van de Walle’, même si nous devons préciser pour être tout à fait honnête que cette appellation n’est plus en rapport depuis longtemps avec l’activité de ce commerce. Jimmy Van de Walle, qui dirige l’affaire avec son frère Jonny, nous explique pourquoi le mot ‘Legerstock’ (stocks militaires) s’affiche toujours en grandes lettres sur la façade. “Lorsque nous avons repris ce commerce en 2002, nous avons conservé son nom parce qu’il était connu dans la région depuis les années 60. Même si nous y avons ajouté notre nom de famille. Tout le monde nous connaît aujourd’hui comme Stock Van de Walle, mais officiellement c’est toujours le Legerstock Van de Walle.”Lorsqu’ils se sont lancés dans cette aventure il y a 12 ans, les frères Van de Walle ne savaient absolument pas par où commencer. Contrairement à beaucoup de collègues de leur génération, ils n’avaient pas hérité cette affaire de leur père. Jonny Van de Walle: “Nous avons vraiment dû partir de zéro car il ne restait plus rien du stock. Étant donné que nous venions de deux autres branches - les transports pour l’un et les travaux de démolition pour l’autre - nous avons beaucoup appris à nos dépens dans les débuts. Encore heureux que nous ayons pu garder avec nous quelqu’un d’aussi expérimenté que Lutgarde!” “Car dès le départ, nous avons tout fait pour aider le client du mieux possible. Ce qui veut dire en nous montrant professionnels dans l’offre de produits, mais aussi au niveau du service, du conseil et du service après-vente. De cette manière, nous nous distinguons des chaînes, dans lesquelles l’implication des employés et leur connaissance des produits est moins forte. Nous avons ainsi pu, au fil des ans, nous constituer une clientèle très fidèle. C’est celle des bricoleurs, mais tout aussi bien des entrepreneurs. Dans cette région, il y a encore beaucoup d’agriculteurs et de jardiniers, ils constituent eux aussi un public que nous voyons chaque jour. Quant aux bricoleurs occasionnels, nous leur proposons un matériel un peu meilleur marché à côté des marques professionnelles.” Les clients du Stock Van de Walle ont ici un interlocuteur attitré, la plupart connaissent les patrons par leur prénom. Il y a toujours au moins un des deux frères au magasin. Jonny Van de Walle: “Après toutes ces années, j’ose affirmer que nous pouvons vraiment nous dire compétents, et les clients le savent. Il y a même des mari qui envoient leur femme au magasin avec une liste de courses et qui nous font confiance pour nous charger du reste!” Ce n’est qu’en 2008, six ans après la reprise, que les dirigeants du Legerstock Van de Walle ont décidé de rejoindre un groupement. “Si nous avions su alors quelle liberté Crea home offre à ses adhérents, nous l’aurions fait tout de suite! Mon frère et moi nous sommes longtemps figuré que l’adhésion à un groupement impliquerait une limitation de notre liberté d’entreprendre, ce dont nous ne voulions absolument pas.” “Mais c’est différent chez Crea home: les adhérents bénéficient d’intéressants avantages d’achat auprès des fournisseurs, et ce sans la moindre obligation supplémentaire. Ce qui permet à chacun de composer son propre assortiment, en tenant compte des besoins et habitudes locaux. ” “L’année où nous sommes devenus adhérents de Crea home, notre chiffre d’affaires a augmenté d’environ 30%. La distribution de prospectus ‘toutes boîtes’ est une chose que nous ne faisions pas auparavant pour la simple raison que cela coûte trop cher pour un petit indépendant, et que cela demande également du temps. Sans un groupement, c’est un investissement déraisonnable, et pourtant indispensable pour créer une notoriété plus importante.” Les projets d’extension (1.000m2 supplémentaires pour la surface de vente) sont déjà sur la table depuis un certain temps, les frères attendant maintenant un accord pour leur demande d’autorisation de construire. “Espérons que celle-ci arrive rapidement, nous avons absolument besoin d’agrandir le magasin pour pouvoir élargir notre assortiment. Nous disposons pour l’instant de 650 m² et il est impossible d’ajouter quoi que ce soit. Si cette extension a lieu, elle nous permettra d’obtenir plus du double de la surface. Elle nous offrira en outre la possibilité de travailler avant tout à la présentation du magasin.” R. FERRO Pour en savoir plus: www.crea-home.be Prévisions positives pour 2014 Selon le baromètre European home improvement, une enquête à grande échelle effectuée mensuellement dans 10 pays dont la Belgique, et qui porte chaque fois sur un total de 2000 consommateurs, les mois d’avril et juillet 2013 ont enregistré des records absolus en termes de bricolage. Le pourcentage de foyers qui se sont consacrés au home improvement est influencé en grande partie par l’indice de confiance des consommateurs, qui n’a fait que s’améliorer au cours des 12 derniers mois. Autrement dit, si ce niveau se maintient ou même s’améliore en 2014, nous pouvons attendre une croissance dans le secteur home improvement . Peinture, jardinage et décoration En 2013, les Espagnols et les Allemands se sont montrés les plus désireux d’améliorer leur cadre de vie. On note également une tendance générale dans la plupart des dix pays européens concernés par cette enquête: une intense activité de bricolage, en particulier durant le deuxième trimestre de l’an dernier. Le type d’activités pratiquées peut être très variable mais il s’agissait le plus souvent de peinture, de jardinage et de décoration. Faites-le vous-même? Oui, depuis deux décennies déjà! Une nouvelle année est pour la plupart d’entre nous le moment de revenir sur ce qui s’est passé et de prendre de bonnes résolutions pour l’avenir. Mais dans toute cette agitation, j’avais tout simplement continué d’avancer, sans regard en arrière ni prendre la moindre résolution. Lorsqu’il m’est soudain apparu que c’est justement en janvier 2014 que je devais fêter mon jubilé: déjà 20 ans que je suis de très près la vie de notre secteur, que j’ai vu évoluer de ‘quincaillerie’ en ‘DIY’ pour arriver finalement au ‘Home Improvement’. Durant ces deux décennies, j’ai vu changer beaucoup de choses. Les représentants sont devenus ‘account managers’ pour être ensuite rétrogradés au rang de ‘merchandisers’. Simultanément, ils ont évolué du train vers une bonne voiture de classe moyenne, avant de se retrouver en fin de compte au volant d’un utilitaire léger. L’arrêt obligatoire à la cabine téléphonique la plus proche ou dans un café a soudain été rendu inutile par l’arrivée du GSM, et maintenant de la tablette ou du smartphone. On a également vu disparaître le fax qui permettait la transmission quotidienne des commandes. Les transparents ont été remplacés par d’éclatantes présentations PowerPoint. Les notes sont devenues e-mails sans que le flot de papier se réduise pour autant. Votre téléphone fixe est devenu portable avant d’être lui-même remplacé par le VOIP. EDI est arrivé, X-docking est passé, les achats centraux ont fait leur apparition. Les Français sont arrivés et repartis. Les Néerlandais sont venus... ou plutôt nous ont fait - et nous font encore - aller chez eux. Les marques sont désormais des ‘brands’ et les stratégies marketing sont devenues ‘global’ avant de retourner dans leur quartier d’origine. Les ‘private labels’ ont aussi fait leur entrée, financés par des ‘RFC’ et des ‘RFA’ toujours en pleine croissance, des bonus de croissance, des participations financières aux prospectus, au référencement, à l’introduction des nouveaux produits, le droit de retour et d’autres remises forcées dont le consommateur était le seul à ne pas profiter. Et les plans de rayon sont aussi souvent agencés par marque qu’en fonction de l’application. Mais les trous se forent encore et toujours avec une perceuse, le papier peint se vend toujours en rouleaux et s’applique avec de la colle, et le potager se retourne encore avec une bêche. La peinture c’est la peinture, une planche est une planche, et il existe encore et toujours des clous avec ou sans tête. Brico, Hubo et Gamma portent toujours les mêmes noms. Et les marques présentes dans les rayons sont restées les mêmes dans les grandes lignes. Et partout, je vois encore bien souvent les mêmes qu’autrefois, avec seulement de temps en temps un nouveau visage! 20 Powered by NO. 1 EUROPEAN CONFERENCE EVENT FOR THE HOME IMPROVEMENT AND GARDEN CENTRE INDUSTRY June 5th – 6th 2014 Hotel Auditórium Madrid, Spain Weitere Informationen und Online-Registrierung unter http://homeimprovement.cven.com SPEAKERS: Régis Degelcke Vice President, Group ADEO, President EDRA Albrecht Hornbach CEO, Hornbach Holding Erwin van Osta CEO, Hubo, President Bricoalliance Pablo de la Torre CEO, BriCor – El Corte Inglés HIGHLIGHT Festive Presentation of the 3rd European DIY-Lifetime Award 2014 at Santiago Bernabéu Stadium And the winner is… Jörg Arndt Managing Director, BUTLERS Michael Jary Partner OC&C Tony Stockil CEO Javelin Group Klaus-Dieter Koch Managing Partner, Brand Trust Ed Gericke Executive VP Sales & Marketing, WernerCo. Christian Klos Lawyer, KPMG Elin Hansen Kilicarslan Co-Founder, 74by2 Ray Colman former CEO of Woodie’s DIY Sanjay Sauldie Director, Europ. Internet Marketing Institute Special guests: Laudatory speech by Carl-Otto Løvenskiold CEO and owner of Løvenskiold-Vækerø fediyma International DIY Consumer Study 2014 by Ebeltoft Group Changing Buying Behaviour – Decoding the New Shopper Path-of-Purchase in the DIY Channel Andreas Lippert Senior Director Merchant Development, eBay Petri Kokko Sales Director for Retail, Google Matthias Setzer Senior Director Merchant Services DACH, PayPal Dr. Thomas Rotthowe Managing Partner, Ebeltoft Group Germany, UK, France, Belgium, Spain, Italy More Information and Online-Registration: http://homeimprovement.cvent.com Sponsors: 21 Un bon second semestre sauve le millésime DIY 2013 En nombre d’articles vendus, le marché DIY belge s’est vu reculer de 2% en 2013. L’année s’est pourtant achevée sur une note positive car, en termes de chiffre d’affaires, la branche a au contraire connu une hausse, certes légère: +0,4%. “En tenant compte de la baisse enregistrée, principalement au premier semestre de 2013, on peut donc parler d’un beau résultat”, annonce Kristof Scheys , Business Analyst DIY chez GfK. “Nous devons ceci en grande partie au deuxième semestre de l’an dernier, au cours duquel une croissance de chiffre d’affaires de 2% a permis d’inverser le mouvement.” Tournevis électriques: +40% C’est en particulier la vente de l’outillage électrique (‘power tools’) qui a connu un beau mouvement de reprise au second semestre de 2013. Après les faibles résultats du premier semestre, ce groupe de produits a enregistré par rapport à l’année précédente une croissance de 3% en volume, et une hausse de chiffre d’affaires de quelque 4,4% sur le second semestre. “Ce qui est frappant à ce niveau, c’est non seulement que davantage d’appareils ont été vendus, mais qui plus est des modèles plus chers”, observe Kristof Scheys. Les ‘mini-tools’ et les tournevis électriques demeurent un segment de croissance important au sein de l’outillage électroportatif. Cette catégorie, qui connaît traditionnellement un joli succès au moment des fêtes de fin d’année, a réalisé par rapport à l’ensemble de 2012 une croissance de près de 40% en chiffre d’affaires! “Ce succès s’explique en grande partie par le fait qu’un certain nombre de fabricants élaborent des coffrets promotionnels autour de ce type de produits et le font savoir par le biais de prospectus”, explique-t-on chez GfK. Moins de pompes immergées Sur l’ensemble des produits étudiés par GfK, la vente des pompes immergées est celle qui a connu le plus fort recul en 2013 (-11%). Ce qui explique également pourquoi les pompes sont une des rares catégories à avoir perdu du chiffre d’affaires au second semestre. “Un groupe de produits dont la vente est en effet étroitement liée aux conditions climatiques”, précise Kristof Scheys. “Alors que nous avons connu en 2012 un des mois de décembre les plus pluvieux qui soient, l’automne et l’hiver de 2013 ont été relativement secs. Ce qui a incontestablement contribué à ce recul de la vente des pompes, de quelque 5% par rapport à la même période de 2012.” Les nouvelles étaient meilleures en revanche pour tout ce qui a trait à l’arrosage (les tuyaux, systèmes de rangement, arroseurs,…) car ce segment a connu en 2013 une croissance de plus de 20% en chiffre d’affaires! Avec les mois de juillet et août en très forte période de pointe. Tondeuses à gazon Des chiffres positifs également pour l’outillage électrique de jardin, avec en 2013 une croissance de près de 10% du chiffre d’affaires par rapport à l’année précédente. “On remarque cependant que les gens optent de plus en plus pour des machines thermiques”, précise Kristof Scheys. “Surtout pour les tondeuses, qui représentent évidemment la plus grosse catégorie au sein de cet outillage électrique de jardin. Alors © Gardena que les modèles à essence représentaient encore quelque 30% du marché dans le segment des tondeuses à gazon en 2011, leur part de marché est passée à 35% l’an dernier. Les tondeuses sans fil - y compris les robots - continuent à bien se vendre, surtout si vous voyez leur part en chiffre d’affaires qui a, en 2013, dépassé les 10% pour la première fois. Il est frappant de voir que les consommateurs optent de plus en plus pour les appareils sur accu, car ces modèles sont généralement les plus chers. Ceci au détriment des appareils électriques avec fil, qui se vendent de moins en moins. Conclusion “Si nous parlons prix, nous voyons dans un très grand nombre des groupes de produits mesurés par GfK qu’on choisit soit dans le segment des plus bas prix, comme les private labels, soit les premium brands, dans le plus haut de gamme. En conséquence, le segment intermédiaire perd de plus en plus de terrain.” Ces résultats diffèrent bien entendu selon les canaux de distribution de notre marché DIY belge. Les GSB ont sans aucun doute l’avantage d’être présentes de manière très visible, tandis qu’un grand nombre d’organisations indépendantes doivent naviguer dans des eaux plus difficiles. Nous pouvons en conclusion constater que le marché DIY connaît en Belgique, malgré tout, une légère croissance de son chiffre d’affaires, et ce pour la deuxième année consécutive. 22 Interview La fédération des négociants en matériaux de construction tend la main au DIY “Le fait que le commerce professionnel et le monde du bricolage convergent de plus en plus est une évolution inévitable”, déclare Marnix Van Hoe pour notre journal. Comme administrateur de la Fema, la fédération belge des négociants professionnels en matériaux de construction, il tend lui aussi la main vers le monde du DIY. “Les candidatures de commerçants DIY sont les bienvenues et elles feront l’objet de toute l’attention nécessaire. Comme nos propres adhérents, ceux-ci vendent aussi des matériaux de construction, la différence se situe au niveau du service. Tous ceux qui répondent réellement à la description figurant dans la Charte Fema (*) sont les bienvenus dans notre organisation!” ‘Speaking terms’ Ce n’est pas que la Fema soit désespérément à la recherche d’adhérents! Cette fédération professionnelle représente déjà, avec ses membres actuels, quelque 80% du marché belge. À ce jour, tous sont négociants en matériaux de construction, mais Marnix Van Hoe n’exclut absolument pas que des acteurs purement DIY puissent un jour venir renforcer leurs rangs. Il souligne d’ailleurs pour nous le fait qu’un certain nombre de membres, tels que Botha à Aalter, dirigent parallèlement un Certification DoP pour le DIY Marnix Van Hoe est préoccupé de voir que dans le DIY, personne ne semble s’inquiéter de la Construction Products Regulation (CPR), une nouvelle directive européenne en vigueur depuis le 1er juillet 2013. “Entrez dans le premier magasin DIY venu et demandez-leur le certificat DoP! Je suis bien certain que la plupart des commerçants vont tomber des nues. Ce nouveau marquage CE sur les produits de construction impose pour un total de 36 groupes de produits la fourniture d’une à être au courant dans le secteur DIY, mais sait-on exactement de quoi il retourne…?” Quel malaise de la Construction? Marnix Van Hoe, qui est également secrétairegénéral de l’Ufemat (fédération européenne des négociants en matériaux de construction), n’a jamais été défaitiste. Aujourd’hui encore, il refuse de prendre pour acquises les nouvelles alarmantes de la presse sur la crise économique et le malaise dans la construction. “Pour la construction, 2011 a été une année important dans le commerce des matériaux de construction.” Une large étude de marché Le mauvais comportement des clients professionnels quant au règlement des factures ne date pas d’hier. “Contrairement au DIY, il n’y a pas de cash & carry dans le commerce des matériaux de construction. Et, bon gré mal gré, nos adhérents sont obligés de jouer le rôle de banquiers. Nous avons fait les comptes, cela nous coûte presque 2% de notre chiffre d’affaires. Pourtant, la directive “Certes, 2013 n’a pas été un grand cru, mais j’estime qu’en Belgique le secteur de la construction ne peut pas se plaindre” Marnix Van Hoe, administrateur de la Fema exceptionnellement bonne: en moyenne, nous avons progressé de 12%. En 2012, c’est le européenne stipule que les factures doivent être réglées dans un terme de 30 jours. Mais Marnix Van Hoe commerce de bricolage. “Vous avez aussi des commerces de matériaux qui disposent d’un département DIY”, ajoute-t-il. “Le fait que ces deux mondes se rapprochent l’un de l’autre me paraît une évidence! Il n’y a d’ailleurs plus aucune différence dans certains pays. Voyez aux États-Unis The Home Depot, qui, à côté de son fidèle public DIY, propose également aux entrepreneurs et autres professionnels des services spécialement pensés pour eux. Le monde des matériaux de construction et le DIY devraient pour le moins être ‘on speaking terms’, ce qui n’est même pas le cas en Belgique. Le seul contact que j’aie eu dans le passé avec votre secteur a eu lieu avec Thierry Coeman (alors président de l’association aujourd’hui disparue Belgian DIY Association, NdlR). Mais, que ce soit bien clair, la Fema est demandeuse pour une rencontre autour de la table!” déclaration de performance – dite ‘declaration of performance’ ou DoP. Bien que la mesure n’ait été publiée qu’en décembre de l’an dernier par le Moniteur belge, vous pouvez d’ores et déjà obtenir cette notice dans la plupart des commerces de matériaux de construction. Beaucoup semblent oublier que cette mesure est également en vigueur dans le commerce du bricolage. En tant que président de la Fema, j’ai déjà assisté à de nombreuses réunions de la Commission Européenne autour de ce thème. Lorsque j’ai un jour posé, au Parlement européen, la question de savoir s’il y avait un représentant du secteur DIY dans la salle, il y a eu un grand silence. Et je ne cesse de répéter à nos adhérents qu’il est important d’être en ordre de ce point de vue! Nous ne pouvons pas nous contenter de tout rejeter sur le fabricant, le commerçant doit lui aussi prendre ses responsabilités à ce niveau! À l’heure actuelle, j’imagine qu’on commence mauvais temps qui est venu tout gâcher (-2%) et, en raison d’un hiver extrêmement long, nous avons connu un début difficile en 2013 (status quo ou léger recul). J’entends cependant dire que la plupart des adhérents Fema ont connu une année positive! Ceux qui proclament donc que le secteur de la construction a connu une année désastreuse ne disent absolument pas la vérité. Certes, 2013 n’a pas été un grand cru, mais j’estime que nous ne pouvons pas nous plaindre. Surtout si nous nous comparons aux pays voisins, qui n’ont que les yeux pour pleurer!” “Je constate que les entrepreneurs ne parviennent pas à raccourcir leur liste d’attente, je peux donc partir du principe qu’il y a tout de même suffisamment de travail?! Le glissement de la construction neuve vers la rénovation explique pourquoi le groupe de la clientèle particulière devient de plus en plus bon, si nous devions l’appliquer de manière stricte, nos adhérents n’auraient très rapidement plus de clients. Parce que c’est justement une de nos raisons d’exister! Heureusement que toutes ces entreprises sont saines sur le plan financier.” La Fema, qui a fait effectuer diverses études de marché par le passé, n’hésite pas à consacrer à ces travaux les moyens financiers nécessaires. “Notre biotope, celui des matériaux de construction, n’a plus de secret pour nous depuis longtemps”, déclare Marnix Van Hoe. “Mais à côté de cela, il y a encore bien des étangs poissonneux tout proches qui peuvent être intéressants pour nous mais que nous ne connaissons pas suffisamment, parce que nos adhérents n’y ont pas encore beaucoup péché. Je pense aux commerces de carrelage et de parquet, de matériel électrique, de bois, etc. La Fema a donc 23 Interview Les autoroutes de l’information l’intention de mettre en carte de manière détaillée tout le marché belge de la construction tel qu’il est en 2014, au moyen d’une étude qui englobera tout.” clients, leur font crédit qui plus est, et ainsi de suite. Ensuite, le gouvernement leur fait la vie dure en accroissant le nombre de contrôles. Des inspections qui n’ont souvent pas la moindre utilité!“ Les ‘lutins de la construction’ Non sans un certain sens de l’exagération, Marnix Van Hoe qualifie les négociants en matériaux de construction de ‘lutins de la construction’. “Nos adhérents veillent à ce que les palettes soient rangées bien proprement sur le chantier, courent des risques avec leurs stocks, offrent du service supplémentaire aux “J’ai parfois le sentiment que nos adhérents sont expressément visés. C’est pourquoi nous considérons qu’il est de notre devoir de monter pour eux sur les barricades! La Fema est ainsi parvenue, avec beaucoup de difficultés, à obtenir une exception sur l’interdiction du travail du samedi dans la construction, sans devoir pour cela payer davantage de salaire. Si nous n’y étions pas parvenus, cela aurait été une lutte inégale avec le DIY dont les magasins sont ouverts chaque week-end. “Ceci encore: si le ticket de caisse dépasse les 150 euros, en tant que négociant en matériaux de construction, vous êtes obligés de donner une facture au client, même s’il s’agit d’un particulier. Nous sommes actuellement en pourparlers avec le ministre des finances Koen Geens pour augmenter ce montant minimum jusqu’à 1.000 euros par exemple.” Le thème des ressources humaines est également un de ceux sur lesquels une fédération professionnelle telle que la Fema travaille très dur. Marnix Van Hoe: “Je pense surtout aux conditions de salaire et de travail. Nos membres peuvent par exemple bénéficier d’une réglementation fiscale favorable autour des heures supplémentaires, nous l’avons souvent fait savoir en tant que fédération. Un système de bonus auquel, étrangement, on recourt très peu.” Le président de la Fema a également l’ambition d’utiliser les autoroutes numériques. “En fait, nous faisons ceci à la demande de nos fabricants car, en ce domaine, le commerçant a encore quelques années de retard. Nous travaillons d’ores et déjà avec un système de tarifs que nos adhérents peuvent télécharger sur notre serveur central, avec quelque 80 paramètres définis pour chaque produit.” “Ce n’est là qu’un premier pas prudent, mais qui a permis de faire économiser à nos adhérents beaucoup de temps précieux. Dans un prochain stade, nous devons nous pencher sur l’e-commerce, nous ne voulons pas non plus rester en arrière dans ce domaine. Personnellement, j’y crois très fort, mais nous nous trouvons dans un secteur très conservateur et dans lequel certaines choses évoluent un peu plus lentement.” (*) Pour en savoir plus sur la Charte Fema, visitez le site www.fema.be Une nouvelle dynamique dans votre magasin LA GAMME D’OUTILS LA PLUS COMPLÈTE SUR 6M QU’EST-CE QUE CELA SIGNIFIE POUR VOUS? QUALITé IDéALE POUR TOUS BRICOLAGES JOURNALIERS UN PRIX DE MARCHé CONCURRENTIEL UN MARGE SANS PRéCéDENT INSTALLATION ET HABILLAGE DANS VOTRE MAGASIN PAR NOS SOINS PGZ Retail Concept Koralenhoeve 25 2160 Wommelgem T F E W +32 (0)3 355 38 80 +32 (0)3 326 06 60 [email protected] www.pgz.eu CONTACTEZ-NOUS Steve Beun +32 (0)475 440 667 [email protected] 24 Hors Catégorie Pierre Boseret, directeur BeLux de la chaîne Troc.com “Il n’est pas facile de trouver de nouveaux franchisés en Flandre” “Le Kringloopwinkel est plutôt un partenaire complémentaire étant donné que notre activité commence où finit la leur”, répond Pierre Boseret, directeur BeLux, lorsque nous tentons le pari de deviner qui est maintenant le principal challenger de Troc.com. Il faut dire que la concurrence ne manque pas, en particulier de la part des sites de petites annonces. Cependant, cette chaîne française est leader du marché des dépôts-vente d’articles d’occasion. À la demande du client, elle pratique aussi depuis peu l’achat ‘cash’ de mobilier. Pour la seule Belgique, l’enseigne compte déjà 31 points de vente à ce jour, dont la majeure partie au sud du pays. Car en Flandre, la recherche de nouveaux franchisés s’avère plus difficile que prévu... ont pu suivre des formations chez quelques experts du programme VTM ‘Rijker dan je denkt’ (‘vous êtes plus riche que vous ne le pensez’). Vous avez en outre des propriétaires de magasins qui prennent un ou plusieurs spécialistes à leur service, c’est aussi une option.” Jeroen van Bogaert: “J’ai par exemple suivi une formation d’antiquaire.” J’imagine que des program- Jeroen van Bogaert: “Nous avons des clients fidèles, oui. Pour vous en donner une idée: certains ont entièrement aménagé leur résidence secondaire avec des meubles de notre magasin. Il n’existe pas de type de clients spécifique chez Troc.com. En fait, notre clientèle reflète parfaitement notre société: sur le parking, on peut voir des voitures très chères à côté de camionnettes portant des plaques étrangères. Chacun trouve ici quelque chose qui l’intéresse. Nous avons même des clients étrangers qui font remplir un container de toutes sortes d’articles des magasins Troc.com.” L’assortiment de Troc.com pourrait-il se résumer en un seul terme? Jeroen van Bogaert: “La seule chose qu’on nous impose est que toutes les familles de produits soient représentées dans le magasin. Le client sait ainsi tout ce qu’il peut trouver chez Troc.com. Mais nous déterminons nous-mêmes la taille de l’offre. Vous pourrez donc trouver une offre plus large de bicyclettes dans un magasin alors qu’un autre sera beaucoup plus fort en multimédia. Troc.com n’a pas de stock central. Seuls les matelas et les sommiers à lattes Jeroen van Bogaert: “Ces dernières années, nous remarquons que les prix des meubles - nouveaux ou anciens - ont énormément baissé. Or ce n’est pas pour le prix qu’on vient acheter une armoire chez Troc. com, mais pour l’exclusivité. Il est frappant de voir que ces articles volumineux, comme les penderies, ont une rotation nettement plus lente qu’autrefois.” Pouvez-vous compter sur une clientèle fidèle? “Il y a pourtant en Flandre suffisamment d’exemples de magasins Troc.com très rentables.” Pierre Boseret propose de nous rencontrer dans le magasin de Termonde, comme pour faire la preuve de cette affirmation. Nous y faisons la connaissance de deux dynamiques entrepreneurs, Jeroen van Bogaert et Nils De Geest. Ces deux jeunes hommes ont longtemps été collègues, jusqu’à ce qu’ils aient l’opportunité, à l’automne 2013, de diriger eux-mêmes ce magasin Troc.com. Pierre Boseret: “Nous nous qualifions de chaîne de magasins d’articles ‘2ème main’ de qualité, ce qui signifie que nous n’acceptons que des objets en bon état, et vendables. Nous sommes très stricts sur ce point. En principe, tout ce que vous pouvez trouver dans une maison entre en ligne de compte. À l’exception des vêtements, même si certaines filiales en proposent une offre limitée. Ceci montre que chaque franchisé est libre de poser ses propres accents, en fonction de ses intérêts personnels et de ses connaissances. Ils décident eux-mêmes des articles acceptés dans leur magasin et de leur présentation. En ce sens, Troc.com pratique un modèle de soft franchising, et nous laissons nos franchisés s’épanouir de manière optimale en tant qu’entrepreneurs indépendants. Tant pour l’achat des marchandises - chaque commerçant en fixe lui-même les prix – que pour la vente. Cet apport personnel et cette approche locale sont importants, car le comportement d’achat et le profil des clients sont souvent propres à chaque région.” faire de très belles choses avec des objets d’occasion.” Pierre Boseret avec un de ses franchisés, Jeroen van Bogaert (Troc.com Termonde) sont achetés en commun. Neufs, bien entendu! Tout le reste est d’occasion.” Avez-vous aussi des produits typiquement DIY dans l’assortiment? Pierre Boseret: “Absolument! Chez Troc.com, vous trouvez entre autres du matériel professionnel de ce type, à prix très serrés. Nous avons par exemple très souvent de l’outillage électroportatif. Bien entendu, celui-ci est sys- mes TV tels que ’Un trésor dans votre maison’ font grimper vos chiffres d’affaires? Jeroen van Bogaert: “C’est le cas en effet. Les gens ont encore de vieux objets chez eux et ils souhaitent savoir ce que ceux-ci pourraient leur rapporter. Ou bien la maison d’un membre décédé de la famille doit être vidée le plus vite possible. En outre, nous nous mettons activement à la recherche d’articles d’occasion vendables, en plaçant de petites “Il n’y a rien de mal à acheter d’occasion, tant qu’on vous offre qualité et service!” tématiquement et largement testé, nous n’avons pas de service de réparation. C’est la même chose pour les appareils électriques et les smartphones. En ce qui concerne les lave-vaisselle et les lave-linge, le client dispose de 48 heures pour essayer l’appareil qu’il vient d’acheter.” Il semble que la gamme se soit nettement élargie. Troc. com prévoit-t-il des formations dans les différentes familles de produits? Pierre Boseret: “Les franchisés ont décidé ensemble de placer 0,2% de leur chiffre d’affaires dans un fonds, auquel nous recourons notamment pour organiser des formations du soir. Récemment, nos franchisés annonces dans le journal local. D’autant plus que le ‘vintage’ est de nouveau très actuel, c’est aussi une tendance sur laquelle nous surfons.” Et la crise, que change-t-elle chez Troc.com? Pierre Boseret: “A ce niveau, nous voyons relativement peu de changements, je veux dire que les gens dépensent autant d’argent chez nous que chez Ikea par exemple. À cela près que chez nous, ils trouvent des objets uniques. Pour vous en donner une idée, en Belgique la dépense moyenne chez Troc. com est de 53 euros. Il faut bien dire que la crise a obligé les gens à devenir plus créatifs pour la décoration de leur maison. Ainsi, progressivement, ils constatent qu’on peut La plupart des clients viennent-ils pour des achats ciblés ou s’agit-il le plus souvent d’achats impulsifs? Jeroen van Bogaert: “Je ne peux parler que pour ce magasin, mais ici il s’agit très souvent d’achats impulsifs. Surtout pendant le week-end, vous voyez des couples se munir d’un panier et prendre tout leur temps pour découvrir notre offre.” Pierre Boseret: “Durant la période de fin d’année, beaucoup de gens sont venus ici chercher un cadeau original pour Noël, un objet ‘vintage’ ou une œuvre d’art de deuxième main.” Le problème d’image dont souffraient autrefois les magasins d’articles d’occasion semble résolu. Pierre Boseret: “Heureusement! Autrefois, il y avait même des gens qui n’osaient tout simplement pas entrer dans le magasin. C’est terminé, l’occasion est de nouveau à la mode! Dans une interview avec le magazine Elle, Stromae a dit être un de nos clients fidèles, et nous voyons aussi régulièrement Alex Callier du groupe Hooverphonic.” Avez-vous aussi un e-shop? Pierre Boseret: “Chaque exploitant enregistre toutes les marchandises entrantes sur notre système informatique commun. Les nouveaux articles apparaissent ainsi automatiquement sur le site internet et le vi- 25 Hors Catégorie Pierre Boseret Jeroen van Bogaert: “Une explication possible à la difficulté de trouver des franchisés est la rareté des locaux commerciaux payables en Flandre.” Qu’est ce qu’un emplacement idéal pour Troc.com? “En aucun cas des emplacements de premier choix! Du point de vue de la superficie - entre 1000 et 2600 m² - nous sommes souvent intéressés par les mêmes locaux commerciaux que les chaînes de bricolage. D’ailleurs notre magasin de Clabecq était autrefois un Brico.” La chaîne Troc.com gère-t-elle elle-même certains de ses magasins? siteur peut tout suivre en ligne et savoir ce qui entre dans un magasin et lequel. Dans cette optique, notre site sert en premier lieu de vitrine virtuelle. Pour répondre à votre demande, il est possible de commander en ligne. Mais, parce que nous sommes dépendants de l’offre dans nos magasins, nous sommes plutôt limités en ce qui concerne le développement de l’aspect e-commerce.” Troc.com achète maintenant ‘cash’. Pourquoi? Pierre Boseret: “Nous avons introduit ce système parce que les clients nous le demandaient. On estime à 20% la proportion d’articles entrants que nous achetons cash. Naturellement, si le risque est pour nous, le propriétaire de l’objet sera moins payé. Grosso modo, nous prenons environ 50% sur l’achat. Dans le cas d’un dépôt, le client touche entre 55 et 62% du prix de vente. Plus celui-ci est élevé et moins nous demandons de commission.” Combien d’ouvertures de magasins pouvons-nous encore attendre en Belgique? Pierre Boseret: “Il doit certainement être possible d’en ouvrir encore une dizaine, surtout en Flandre. Pour nous, le marché wallon est suffisamment couvert. Peut-être encore un magasin dans les Cantons de l’Est, mais ce sera probablement tout. Chaque franchisé dispose d’une zone d’exclusivité territoriale. Lorsque quelqu’un dirige plusieurs magasins, il est bien sûr libre d’ouvrir un second établissement au sein de son territoire. Cela s’est déjà produit.” “En Flandre en particulier, il n’est pas facile de trouver de nouveaux franchisés. De nature, le Flamand est un peu plus individualiste. Ajoutez à cela que notre notoriété doit encore s’améliorer en Flandre. À la différence de la Wallonie et de Bruxelles, où Troc.com est d’ores et déjà une référence. D’autre part, seuls deux magasins flamands, ceux de Leuven et Wilrijk, figurent dans le top 10 européen des Troc.com réalisant les meilleures ventes. D’où vient alors cette réticence?” Pierre Boseret: “Nous avons actuellement trois points de vente qui nous appartiennent en Belgique: un magasin-test en Flandre, un en Wallonie et un dans le Brabant wallon. Vous ne pouvez tout de même pas demander à un franchisé d’investir dans quelque chose que vous n’auriez pas essayé vous-même?! Le magasin le plus récent, celui de SintNiklaas, est aménagé selon le nouveau concept. Ce qui signifie un nouvel agencement du magasin, qui offre une expérience encore plus agréable aux visiteurs et une meilleure visibilité de l’assortiment. C’est d’ailleurs la différence essentielle par rapport aux magasins d’il y a dix ans, le fait que l’offre soit devenue beaucoup plus lisible. Ainsi, le magasin de Sint-Niklaas dispose d’une large zone multimédia pour les DVD, les CD, les jeux vidéo, les produits électroniques et multimédia. Il y a même un coin spécialement prévu pour les vins!” Avec tout ceci, nous ne savons toujours pas qui sont vos plus gros concurrents! transparente, ce qui suscite la confiance.” Pierre Boseret: “En outre, nous défendons toujours le prix du marché. Je veux dire en cela que nous ne faisons jamais d’esbroufe avec des réductions spectaculaires, dans l’espoir d’attirer davantage de clients dans nos magasins.” Qu’advient-il des objets qui n’ont pas été vendus? Jeroen van Bogaert: “Les contrats que nous proposons s’appliquent sur une période de deux mois: lorsqu’un produit n’est pas vendu durant le premier mois, nous réduisons son prix le mois suivant. Les clients fidèles de Troc.com le savent. Tous les deux mois, le propriétaire a le choix: ou bien il revient chercher ses marchandises, ou bien nous baissons encore le prix de 10% par mois. Tous ceux qui proposent des objets disposent d’un code qui leur permet de se connecter sur le site pour suivre de près la vente de leur matériel.” “Tout ce qui est proposé à moins de 30 euros peut rester six mois; au-delà de ce montant, le maximum est d’un an. Lorsqu’un article est toujours dans le magasin au bout de trois à quatre mois, il y a de faibles chances pour qu’il soit vendu un jour.” Pierre Boseret: “Quelque 75 à 80% en moyenne de toutes nos marchandises entrantes se vendent dans les deux mois, cela en dit assez.” Jeroen van Bogaert: “Nous remanions régulièrement l’offre dans notre magasin, afin de mettre plus en valeur certains articles. Parce que vous n’avez jamais les mêmes objets, le magasin est constamment en mouvement. C’est ce qui lui donne un attrait supplémentaire pour les clients.” Messieurs, merci pour cet agréable entretien. Pierre Boseret: “Les gens pensent spontanément au ‘Kringloopwinkel’ (ressourcerie), mais nous voyons davantage celui-ci comme un partenaire complémentaire. Ils reprennent chez nous certains articles que nous avons des difficultés à vendre.” Jeroen van Bogaert: “La concurrence se trouve un peu partout: il peut s’agir de magasins spécialisés dans le mobilier ou la décoration, mais surtout de sites de petites annonces comme kapaza et 2ememain.be, qui pêchent dans les mêmes eaux que nous. Certains renoncent lorsqu’ils apprennent que nous demandons un certain pourcentage sur la vente. Ceci ne nous inquiète pas, car au bout d’un certain temps, la plupart reprennent contact avec nous parce qu’ils constatent que leurs objets ne se vendent pas sur les sites internet. C’est souvent parce que les acheteurs intéressés veulent d’abord voir et toucher la plupart des produits. Notre service ne se limite d’ailleurs pas à l’achat et à la vente d’objets. La valeur ajoutée que nous offrons est probablement la principale raison pour laquelle tant de personnes comptent sur Troc.com. Notre façon de travailler est très A propos de Troc.com C’est en 1982, sur une petite île du Rhône près d’Avignon, que Jean-Pierre Boudier a ouvert un tout premier magasin professionnel pour les articles d’occasion: Troc. com était né! Trente-et-un ans plus tard, l’enseigne dispose désormais d’un réseau prospère, avec plus de 200 magasins dans six pays européens (la France, la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, l’Allemagne et l’Espagne). Le premier Troc.com belge a ouvert ses portes en 1996, à Charleroi. La chaîne française compte à ce jour 31 points de vente dans notre pays. La Trocante, une autre chaîne française qui disposait d’un seul établissement belge, Namur, a été reprise en 2010. 26 PEOPLE MOVING Jeroen Lauwers (photo), récemment encore general manager du groupement d’achat européen Bricoalliance, relève désormais un nouveau défi professionnel chez Katoen Natie. Il a en effet rejoint l’entreprise le 1er janvier 2014 en tant que Business Development Manager. Kristof van Overloop, marketing officer, a quitté Bosta Belgique à la fin de l’année pour rejoindre DL Chemicals au poste de product manager. Trois nouveaux adhérents pour le groupement Prodiy Trois commerces DIY ont rejoint en début d’année le groupement Prodiy. Celui-ci, dont la centrale est implantée à Erembodegem (Alost), atteint ainsi le cap des 20 points de vente. Les nouveaux venus, tous anciens adhérents de Crea home, sont De Marie (commerce de bricolage et de matériaux de construction à Ternat), Leys Doe-Het-Zelf (Loenhout) et Looise Doe-Het-Zelf (Deurne-Diest). Un repreneur pour Praktiker Ukraine Un nouveau propriétaire a été trouvé pour les quatre GSB Praktiker d’Ukraine: il sg’ait deKreston Guarantee Group, un investisseur ukrainien. Celui-ci reprendra donc les quatre magasins et les 380 salariés de cette filiale régionale du groupe allemand Praktiker. Le groupe avait laissé s’accumuler ses dettes jusqu’à ce que l’été dernier la faillite devienne inévitable. Outre les magasins qu’elle possède dans son pays d’origine, la chaîne Praktiker, également présente sur un plan international, notamment en Pologne, en Hongrie, en Turquie et en Ukraine, tente aujourd’hui de se défaire de ses magasins dans ces pays. Quoi qu’il en soit, les candidats à la reprise ne manquent pas, même s’il semble peu probable que l’ensemble du parc de magasins (avec d’une part l’enseigne Praktiker, d’autre part Max Bahr) parviennent à être vendus. Obi, l’autre géant allemand du marché DIY, annonçait récemment vouloir lui aussi quitter définitivement l’Ukraine cette année. CARTOON DU MOIS Makro supprime un emploi sur dix en Belgique Makro projette de supprimer 370 jobs dans notre pays. La chaîne allemande, qui compte en Belgique six magasins et 3.300 salariés, connaît des chiffres de vente décevants depuis plusieurs années et se voit contrainte de faire des économies. Le chiffre d’affaires global des six Makro et des sept Metro belges stagne depuis trois ans à 1,2 milliards d’euros. Les bénéfices de l’entreprise atteignaient encore 22,57 millions d’euros en 2012. Makro, qui ouvrait son premier magasin belge en 1970, à Deurne, n’était à l’origine accessible qu’aux indépendants disposant d’un numéro de TVA. Mais, depuis quelques années, tout le monde peut aller y faire ses achats. Pourtant, les clients ont renoncé. “Le nombre de visites a en effet diminué”, reconnaît Julie Stordiau, porte-parole de la chaîne, dans le journal De Tijd. “Les gens achètent moins qu’autrefois, ils vont faire leurs courses en ligne ou cherchent d’autres magasins dans lesquels ils peuvent bénéficier de plus de confort et de services. C’est pourquoi nous nous adaptons. Autrefois par exemple, les gens installaient entièrement eux-mêmes ce qu’ils achetaient. Aujourd’hui, ils n’ont plus envie de bricoler et Makro le fait donc pour eux, à leur domicile.” Un meilleur ressenti Parallèlement, la direction annonce une réorganisation poussée. Ainsi, la structure interne de chaque magasin Makro sera-t-elle adaptée et ramenée à trois départements : sales, goods flow et services. Cette nouvelle structure devrait conduire à un meilleur flux logistique, un meilleur niveau de service, plus de confort pour le client et, au bout du compte, à un ressenti plus agréable dans le magasin pour les consommateurs. En outre, un certain nombre de services communs à tous les points de vente, tels que le call center, la comptabilité et l’administration des salaires, seront centralisés. Enfin, la direction envisage un management régional pour certains services, tels que le support technique et les ICT, conjointement avec la Metro-sales line. Pour être bien clair, précisons que Makro n’a aucunement l’intention de fermer ses magasins belges, pour lesquels la chaîne projette d’ailleurs des investissements. Dans un certain nombre d’entre eux par exemple, des tests ont déjà lieu autour d’un ‘cooking world’ et d’un ‘beauty world’. Makro étendra ces nouveautés à tous ses magasins belges. Sources: De Tijd et Het Nieuwsblad, 21 janvier 2014 COLOFON DIRECTION EN REDACTION OMICRON sprl Hoornstraat 16b • 8730 Beernem Tél.: 050/250 170 • Fax: 050/250 171 [email protected] www.omicron-media.be EDITEUR RESPONSABLE Erwin Ooghe Hoornstraat 16b • 8730 Beernem PERIODICITE Parait 6x par ans: fev. - avril - juin - sept. - oct. - dec. 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More information on www.diynight.be. the DIY & Garden gala night is proudly sponsored by Media partner: dotline_logo.pdf 1 12/12/2013 10:16:00 C M Y CM MY CY CMY K DOTLINE WEBSITES | CMS | CRM | E-COMMERCE | CONSULTING 1402_DIYgalanight_advertentie_A4_v1.indd 1 13/02/14 13:06