Rapport d`activité 2014 - Saint
Transcription
Rapport d`activité 2014 - Saint
Rapport d’activité 2014 Une année lumineuse entre valeurs et actions “Je me réjouis que 2013 ait été une bonne année pour notre Mutuelle. J’en profite pour exprimer ma gratitude à l’ensemble des collaborateurs qui œuvrent quotidiennement pour que notre mutualité soit toujours mieux servie, dans l’intérêt et le bien communs. Car les chiffres sont la traduction de l’effort entrepris par les équipes pour rendre la Mutuelle toujours plus pertinente dans un environnement global qui se durcit et devient moins certain. L’environnement économique, social, politique, oblige notre Mutuelle à l’action et au dynamisme. Ainsi, depuis quelques années, pour assurer son développement et donc sa pérennité, la Mutuelle a élargi son domaine d’intervention et noué de nouveaux partenariats de distribution. Grâce à cet effort, elle renforce son professionnalisme dans le domaine de l’économie sociale et solidaire tout en restant l’assureur référent des institutions chrétiennes. Cette évolution a exigé de la Mutuelle une réfl exion en profondeur sur son identité pour maintenir le sens de son action et la fi délité à ses racines. Les récentes évolutions relatives à la protection obligatoire de tous les salariés en matière de « complémentaire santé » constituent un autre exemple des transformations auxquelles la Mutuelle doit s’adapter rapidement par la mobilisation de ses équipes et le dialogue avec les instances représentatives de la mutualité. Les administrateurs et moi-même, sommes les témoins de ces mutations rapides, qui imposent leurs exigences et rendent nécessaires une réfl exion à plus long terme. Les résultats de cette année doivent nous donner confi ance en l’avenir, en la capacité de la Mutuelle à innover et à s’adapter, comme elle en a déjà apporté la preuve. Aujourd’hui, se profi lent de nouveaux services, un accompagnement plus personnalisé des sociétaires, un accès facilité aux moyens de gestion. Demain, nos réfl exions sur « la Mutuelle à 10 ans » apporteront leur pierre à un édifi ce qui doit mieux répondre aux besoins de ses sociétaires, tout en restant fi dèle au fond à son engagement initial.” Rapport annuel 2013/2014 Sommaire P5 Les acteurs P 15 Les actions P 27 P 33 P 71 • • • • Le Conseil d’administration Les structures complémentaires Les équipes Les partenaires • Une Mutuelle engagée auprès de tous ses sociétaires • Saint-Christophe, un groupe de confi ance Compte de résultat - Bilan • Compte de résultat au 31 décembre 2013 • Bilan au 31 décembre 2013 • Engagements hors bilan au 31 décembre 2013 Annexe aux comptes • • • • • • Faits marquants Evénements postérieurs à la clôture Principes et méthodes comptables Postes du bilan Postes du compte de résultat Autres informations Rapport du Conseil d’administration • Rapport du Conseil d’administration à l’Assemblée générale ordinaire • Rapport du Commissaire aux comptes • Résolutions de l’Assemblée générale ordinaire † Thierry Jordan, Archevêque de Reims Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 3 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 4 Les acteurs P6 • Le Conseil d’administration P8 • Les structures complémentaires P 10 • Les équipes P 12 • Les partenaires LES ACTEURS Le Conseil d’administration • Président • Administrateurs Monseigneur Thierry Jordan Père Bernard Badaud Archevêque de Reims. Prêtre du diocèse de Lyon. Curé doyen des paroisses d’Albertville, Ugine, Notre-Dame de Basse Tarentaise et Notre-Dame des Belles Cimes. • Vice-présidents Père André Antoni Prêtre, membre de la congrégation des Augustins de l’Assomption. Directeur général de Bayard Presse SA. Fernand Girard Président de RENASUP, réseau national d’enseignement supérieur privé. Vice-président et administrateur de Saint-Christophe Prévoyance. Membre du comité national de l’Enseignement Catholique. Membre du Haut Conseil de l’Education. • Représentant du comité d’entreprise François Atipo N’Gapy Mutuelle Saint-Christophe assurances, Gestionnaire des fonds de solidarité. • Secrétaire du Conseil Xavier Demaret Directeur technique de la Mutuelle Saint-Christophe assurances. 6 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Benoit Bailleul Merci Mgr Alain Bobière Né en 1943, Alain Bobière fut ordonné prêtre Retraité. Ancien Directeur général de l’association “Partage, solidarité, accueil”. en 1973 après des études au séminaire de Monseigneur Alain Bobière secteur pastoral d’Évry alors que se précisait Vicaire général pour le diocèse d’Evry. Fondateur du musée Paul Delouvr ier à Evr y. Président d’associations pour le développement de Madagascar dans les domaines de la santé et de l’éducation. Père Jean Camus Retraité. Prêtre de Saint- Marceau d’Orléans, Saint-Jean le Blanc, Saint-Denis en Val. Professeur et membre de l’équipe de formation au Grand Séminaire d’Orléans. Membre du Conseil Provincial des Eudistes. Jean-Pierre Dufour Retraité. Ancien Directeur général du centre scolaire La Favorite Sainte-Thérèse de Lyon. Président de la région mutualiste de Lyon. Président de l’Union Saint-Pierre depuis avril 2014. Catherine Lack Conseillère ser vice relation client au sein de la Mutuelle. Représentante des salariés. Membre du Comité d’audit. Jean Lafont Diacre permanent du diocèse de Perpignan-Elne. Ancien agent général d’assurances du groupe AXA. Reims. Vicaire général, il a été responsable du l’idée de la construction de la cathédrale, à laquelle il a fortement contribué. Il a été élevé à la dignité de prélat d’honneur de sa Sainteté en 2006. Homme de communication dynamique et plein de ressources, il a donné à la Mutuelle de son temps et de son énergie et elle lui en est profondément reconnaissante. Le Saint-Christophe de Fleur Nabert devenu symbole Régis Lecoyer Martin Verdenal Retraité. Ancien professeur d’histoire-géographie. Membre du Comité d’audit. Président de l’Union régionale des organismes de gestion des établissements d’enseignement catholique (UROGEC) de Lorraine. Président de l’association Sainte-Anne. Membre du Comité d’audit. Philippe Malaizier Professeur de philosophie à l’institution Sainte-Marie à Belfort. Membre du Comité d’audit. Sœur Marie Christine Messin Ancienne économe du monastère des Bénédictines de l’abbaye Sainte-Scholastique de Dourgne. Directrice générale des éditeurs de chants pour la liturgie (SECLI). Pascal Paget Jean-Louis Vichot Délégué général de l’union des établissements d’enseignement supérieur catholique (UDESCA). • Conseillers permanents Inspecteur commercial du bureau de Lyon au sein de la Mutuelle. Représentant des salariés. Mieke Janssens Jacques Seguy Jean-Luc Montané Retraité. Ancien chef d’établissement de l’école collège Jeanne d’Arc à Perpignan. Président de la région mutualiste de Toulouse. Délégué départemental du SNCEEL. Administrateur de l’UNPEC. Willy Mortier Henri Vannerot Président de la fondation Pierre Fourier et Alix le Clerc. Président du Comité d’audit. Président directeur général CI Assurances. Courtier en assurances. Directeur AXA Assurances Entreprises IARD AXA. Membre du Conseil d’administration du Centre Interdiocésain asbl. Président du Conseil d’administration de CI-Assurances SA. Jacques de Peretti Directeur général délégué d’AXA France en charge d’AXA particuliers / professionnels et AXA France services. Bienvenue à Jean-Louis Vichot, nouvel administrateur depuis le 11 décembre 2013, en remplacement de Luc Pasquier. Trente-huit années de service au sein de la Marine nationale dont quatre commandements et plusieurs postes de direction, avec une carrière riche couvrant les domaines des opérations, ressources humaines, relations internationales, le Vice-amiral Vichot est officier de la Légion d’Honneur et commandeur de l’Ordre National du Mérite et de l’Ordre de Malte. La Mutuelle est honorée et heureuse d’accueillir cet homme de qualité parmi les siens. LES ACTEURS Les structures complémentaires • Les nouveaux délégués élus des diocèses et administrations ecclésiales 7 nouveaux délégués ont été élus par les sociétaires. Michèle Douphy Bénévole de l’association diocésaine d’Ajaccio, pour la région Aix-Marseille. Sylvie Chaussoy Gestionnaire des affaires juridiques, de l’association diocésaine d’Arras, pour la région de Lille. L’Abbé Raymond Baud Prêtre, pour la région de Lyon. Jean Pierre Muselier Bénévole au Diocèse de Clermont Ferrand, pour la région de Lyon. Marnya Bouffermache Gestionnaire immobilier de l’association diocésaine d’Autun, pour la région de Lyon. Pierre-Louis Poireaud Économe diocésain de l’association diocésaine de Créteil, pour la région de Paris. • Les nouveaux délégués élus pour les associations humanitaires et caritatives 2 nouveaux délégués ont été élus par les sociétaires. Pierre Levené Délégué général de la Fondation Caritas France. Jean-Pierre Lejard Économe diocésain de l’association diocésaine de Blois, pour la région de Paris. 8 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Pierre Schaeffer Trésorier du Secours Catholique. • Les délégués élus des salariés sociétaires. Les salariés de la Mutuelle ont élu les 2 délégués qui les représentent : Danielle Laine-Tisset Conseiller clientèle. Pascal Paget Inspecteur commercial. LES ACTEURS Une équipe en mouvement COMITÉ DE DIRECTION ET ÉQUIPES DE LA MUTUELLE • La Direction et le Comité de direction A quelles nouveautés en matière de modernisation informatique doit-on s’attendre pour les douze mois à venir ? Henri Brischoux, qui dirige la Mutuelle depuis 1999, a étoffé le Comité de direction de la Mutuelle, aujourd’hui composé de sept professionnels aux profi ls fort différents et complémentaires. Henri Brischoux, Directeur général Patrick Guézais, Directeur général adjoint Xavier Demaret, Directeur Technique Marie-Paule Connan, Responsable des Ressources Humaines, de la Communication et de la Mutualité Emmanuel Olivier, Responsable du département des marchés Et depuis mars 2014 : Antoine Desplains, Responsable de l’Informatique et de la Comptabilité Bruno Fixari, Directeur du Développementl 10 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Antoine Desplains Les assureurs mutualistes doivent s’adapter à une évolution constante et rapide en raison des nouvelles technologies et évolutions techniques permanentes. Comment la Mutuelle SaintChristophe assurances est-elle positionnée face à ces exigences ? En effet, nous vivons des révolutions technologiques. La Mutuelle en a pris toute la mesure et s’est fi xée pour enjeu stratégique de se situer au plus haut niveau en ce domaine. Concrètement, l’ergonomie des inter faces internes va être perfectionnée et les services en ligne étendus à toutes les catégories de sociétaires. A titre d’exemple, les sociétaires pourront en 2015 suivre l’avancée de la gestion de leurs sinistres en ligne. Cette refonte complète des outils a démarré en 2014 et sera achevée fin 2015 : chaîne logicielle sinistres, dispositifs de souscription, renouvellement de tous les équipements nomades, fi nalisation de la refonte des outils comptables, équipement en tablettes numériques. Résultat pour les sociétaires : un service encore plus rapide et effi cace. Vous avez rejoint le Comité de Direction de la Mutuelle le 1er mars 2014 : de quelles missions vous sentez-vous particulièrement investi dans ce nouveau cadre ? Il s’agit clairement pour moi de contribuer à l’efficacité du comité de direction, particulièrement en l’accompagnant dans les décisions afférentes aux évolutions technologiques impactant nos outils et fonctions transverses et centraux. Un dernier mot pour conclure ? Ces nouvelles technologies au cœur de notre actualité sont plus qu’une exigence. Parfaitement en symbiose avec la dimension affinitai re de la Mutuelle Saint- Christophe, et loin de déshumaniser la relation avec nos sociétaires, elles vont permettre, au contraire, de l’enrichir à travers des services plus souples et personnalisés. “ Bienvenue à Antoine et Bruno au sein du Comité de direction” • Les équipes Les collaborateurs de la Mutuelle par leur engagement et leur volonté de professionnalisme, s’efforcent de veiller au bon niveau de qualité des prestations apportées aux sociétaires. Les effectifs et les grands indicateurs sont relativement stables comme le montre le tableau suivant. A quelles nouveautés en matière d’offre de services doit-on s’attendre pour les douze mois à venir ? Bruno Fixari La Mutuelle va offrir à ses sociétaires un véritable outil de gestion d’échanges et de communications avec la refonte de son site internet, ceci dans l’objectif de continuer à apporter un service à la fois performant et proche de ses sociétaires. Le secteur de l’assurance, hyperconcurrentiel, est aussi confronté à la volatilité des comportements. Comment la Mutuelle Saint-Christophe assurances fait-elle face à ces évolutions ? Vous avez rejoint le Comité de Direction de la Mutuelle le 1er mars 2014 : de quelles missions vous sentez-vous particulièrement investi dans ce nouveau cadre ? La Mutuelle Saint-Christophe, qui a la particularité d’être sur le secteur d’activité de l’économie non marchande en conservant depuis cinquante ans ses valeurs d’engagement et de solidarité est devenue l’assureur de référence de l’économie solidaire. La Mutuelle a su anticiper l’arrivée de la concurrence sur ses marchés en s’ouvrant vers l’extérieur et notamment en développant le canal de distribution du courtage. Ce développement s’accompagne toujours de la maîtrise des résultats techniques et d’une proximité renforcée auprès des sociétaires, notamment via les douze bureaux régionaux majoritairement situés chez ses partenaires de l’environnement catholique. Effectivement, j’ai rejoint le Comité de Direction avec l’objectif de contribuer, aux côtés de mes collègues, à la pérennisation et au développement de la Mutuelle, tout en restant fidèle à ses fondamentaux et à ses valeurs d’origine. Un dernier mot pour conclure ? Je suis persuadé que la force vive que représentent les collaborateurs de la Mutuelle continuera à contribuer à maintenir une structure forte orientée vers ses sociétaires. 2010 2011 2012 2013 Effectif 181 184 187 192 Âge moyen 41,8 42 42 42 Ancienneté moyenne 9,8 10,3 10,2 11,39 9 10 9 9 Embauches 18 11 25 29 Départs 14 16 18 22 Apprentissage Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 11 LES ACTEURS Les partenaires ACTIVITÉS COMPLÉMENTAIRES : SCP, SASC, ASC Merci • Saint-Christophe Prévoyance Filiale de la Mutuelle et partenaire de gestionnaires spécialisés, Saint-Christophe Prévoyance propose des produits de santé collective et de prévoyance pour garantir les assurés contre les aléas de l’existence (frais médicaux, invalidité, décès…). Le Conseil d’administration PRÉSIDENT DIRECTEUR GÉNÉRAL Henri Brischoux VICE-PRÉSIDENT Bienvenue Père Trouslard à Michel Petitdemange Économe diocésain du diocèse de Saint-Dié depuis mai 1999 et économe du diocèse de Nancy-Toul depuis janvier 2005, Michel Petitdemange a réalisé une belle et longue carrière en exerçant des fonctions financières au niveau international. Fernand Girard ADMINISTRATEURS Philippe Chevillard Béatrice Etévé Hubert Faivre Jean-Francois Flamand Bruno Pasquier Jean Perfetta Michel Petitdemange Bienvenue à Candice Montout DIRECTEUR GÉNÉRAL DÉLÉGUÉ ET ADMINISTRATEUR Co l l a bo rat r i ce i ntég rée à l a M ut ue l l e Patrick Guézais successivement travaillé avec les différents SECRÉTAIRE DU CONSEIL secrétaires généraux. Impliquée sur les Candice Montout depuis trois années, Candice Montout a questions de droit des sociétés appliqué aux quatre entités Saint-Christophe, elle en gère la vie sociale et légale au quotidien. 12 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Chancelier de l’évêché de Soissons, Laon et Saint-Quentin, le Chanoine Maurice Trouslard, ordonné prêtre à Soissons le 24 juin 1949, a exercé de nombreuses responsabilités au sein de l’église. Membre depuis plusieurs décennies des Conseils d’Administration de nombreuses associations culturelles ou socia l es, mem b re d’hon neu r de l a commission diocésaine d’art sacré, il a été Vice-président de la Mutuelle entre 1988 et 2006, Vice-président de l’Association SaintChristophe de 1988 à 1991, puis Président de cette dernière structure de 1991 à 1998, Viceprésident de Saint-Christophe Prévoyance depuis 1996. Il a quitté le Conseil de SCP le 13 mai 2014, date de la fi n de son mandat. Sœur Anne Faure Marc Lesbre Brigitte Guilhen Vincent Destais Marc, l’un des 4 évangélistes représenté en lion et interprété en bronze par Ania Pabis • Société Auxiliaire Saint-Christophe Cabinet de cour tage captif, la SASC couvre les risques qui ne sont pas assurés par la Mutuelle, comme la construction, les motos ou la navigation. Le Conseil d’administration. PRÉSIDENT Lucien Vennat VICE-PRÉSIDENTE Soeur Marie-France Le Boulch TRÉSORIER • Association Saint-Christophe L’Association développe les programmes et outils de prévention adaptés à la spécificité des activités des sociétaires. Des guides, des dossiers thématiques et fi ches prévention sont conçus pour prévenir les risques dans tous les domaines assurés par la Mutuelle : activités scolaires, conduite automobile, santé, vol habitation, sécurité incendie, bénévolat. L’Association gère également un fonds de solidarité destinés à venir en aide à des sociétaires victimes de sinistres non assurables et s’appuie sur un réseau de correspondants solidarité. Elle a également pour mission le développement du Guide SaintChristophe, ainsi que les services associés. Frère Patrick Lambre SECRÉTAIRE DU CONSEIL ET ADMINISTRATEUR Jean-Dominique Monnoyeur ADMINISTRATEURS Henri Brischoux Gérard Charrière Vincent Destais Sœur Anne Faure Dominique Folcher Isabelle Garric Brigitte Guilhen Jean-Claude Jaffé Marc Lesbre Claude Lienhardt Bienvenue à quatre nouveaux administrateurs L’Association Saint-Christophe est heureuse d’accueillir Sœur Anne Faure, Économe générale de l’Institut des Sœurs Saint Joseph, Monsieur Marc Lesbre, Économe diocésain du diocèse de Carcassonne, Madame Brigitte Guilhen, Chef d’établissement scolaire à Paris et Monsieur Vincent Destais, Adjoint au Directeur diocésain de l’Enseignement Catholique de Lyon. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 13 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 14 Les actions P 16 • Une Mutuelle engagée auprès de tous ses sociétaires P 20 • Saint-Christophe, un groupe de confiance LES ACTIONS Une Mutuelle engagée auprès de tous ses sociétaires Les nombreux échanges entre les sociétaires et la Mutuelle notamment au travers des délégués mutualistes lui confèrent une bonne connaissance de leurs secteurs d’activité et de l’évolution de leur environnement. Forte de ce lien privilégié et de son expertise en matière d’assurance, la Mutuelle propose une offre ajustée aux besoins de ses sociétaires. Dans le courant de l’exercice écoulé, la Mutuelle a poursuivi sa progression, avec une croissance supérieure à celle du marché. L’expertise technique et le p rofessionnal isme des deux canaux de distribution que sont les salariés et les courtiers constituent les clés d’un véritable succès. • Le développement des associations en lien avec celui du courtage L’essor du canal de distribution du courtage s’est confirmé, permettant une ouverture ainsi plus grande auprès des associations des domaines sanitaire et social, humanitaire et caritatif. 16 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Grâce à l’extension de son offre depuis 2012 vers les structures liées au handicap et à l’insertion sociale, la Mutuelle a pu assurer de nouveaux sociétaires. Ainsi, dans le secteur médico-social, sa part de marché va régulièrement croissante. Pour le réseau direct, citons l’Association de formation et de promotion pour jeunes et adultes en recherche d’insertion (AFPJR). Par l’intermédiaire du courtage, l’ensemble d’établissements d’hébergement pour personnes âgées Gamatlantic, premier contrat incluant d’ailleurs la gestion de crise, a notamment rejoint la Mutuelle. Dans le secteur humanitaire et caritatif, l’appel d’offres remporté auprès de la Fondation pour la recherche médicale, est un bon exemple de la crédibilité de Saint-Christophe en tant que Mutuelle d’assurances. L’attachement qui lie les sociétaires à leur Mutuelle n’exclut en rien la nécessité de réactivité, de technicité et de compétitivité tarifaire. La capacité à adapter les contrats et la relation à l’interlocuteur est, en cela, révélatrice : répondre aux besoins d’assurances des délégations du Secours Catholique, des fédérations du Secours Populaire, des communautés chez Emmaüs, des maisonnées de l’Association pour l’Amitié… c’est opérer de façon opposée à celle des contrats standards concurrents. Cette pratique systématique du sur-mesure est particulièrement manifeste en responsabilité civile. Cette exigence du sur-mesure est complétée par une volonté d’innovation permanente qui s’est traduit en 2013 par de nouvelles offres autour des nouveaux usages du numérique et des sinistres issus de cette médiatisation souvent incontrôlable : protection juridique, assistance judiciaire sont des réponses concrètes apportées aux sociétaires. Pour autant, la Mutuelle reste solidement ancrée sur ses marchés historiques. • La confiance affirmée des diocèses L’année 2013 a permis de fi naliser la restructuration de l’approche tarifaire sur ce marché, tout en renforçant les services et les garanties. Le nouveau contrat responsabilité civile, élargi à davantage de périmètres d’activités et d’assurés, permet de réduire la souscription d’extensions de garanties. Il montre aussi combien la Mutuelle est en pointe en tant qu’expert assurance auprès des diocèses. Par le biais du courtage ou en direct, nous constatons que depuis trois ans, la Mutuelle est l’assureur de six diocèses supplémentaires. Aucun départ n’a été relevé lors du dernier exercice, ce qui n’était pas le cas depuis plusieurs années. Par ailleurs, le développement des nouveaux services en ligne, réalisé en collaboration avec certains diocèses, sera achevé début 2015. Citons les exemples : • i mprimer ou télécharger une attestation ; • d u diocèse de Créteil, repris (en direct) à un courtier suite à un appel d’offres, et pour qui le service apporté inclut des réunions d’information dans les paroisses ; • d emander une extension de garantie ; • d u diocèse de Nantes entré via le courtage ; • déclarer une ouverture de centre de vacances et de loisirs. • d u diocèse de Chartres ; • d u diocèse de Metz (en partenariat avec Le Cèdre) ; Ceux de Nîmes et Bayonne ont fi nalisé la migration de tous leurs contrats à la Mutuelle Saint-Christophe. Ces services permettront, par exemple, pour les contrats de responsabilité civile des diocèses, de : • d éclarer un sinistre ; • a ccéder à la liste des déclarations ; La politique de proximité, d’écoute, de simplification et de modernisation de l’offre dédiée, politique pratiquée avec volontarisme ces dernières années porte donc ses fruits. Trente-huit diocèses sont aujourd’hui assurés en police unique et vingt-quatre sous la nouvelle formule. Les deux tiers des diocèses assurés ont donc opté pour le changement de mode de gestion proposé par la Mutuelle depuis deux ans. Par ce changement, il s’agissait, suite aux décisions prises lors de la Commission diocèses, de modifi er la tarifi cation au regard de l’équilibre technique observé, tout en maintenant le niveau de qualité de service et la mutualisation des risques importants. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 17 LES ACTIONS • La fidélité des congrégations envers leur assureur privilégié Les besoins en matière de flottes automobiles ayant été, avec l’aide des responsables de congrégations, bien identifi és et analysés, la Mutuelle a mené des études approfondies pour pouvoir les satisfaire. Cette collaboration de longue date avec les sociétaires va déboucher sur la sortie d’un nouveau contrat, qui sera proposé aux instituts religieux dès 2015. Une expérience sans équivalent pour protéger les établissements scolaires, leurs personnels et élèves • La force de liens durables avec l’Enseignement Catholique Comme pour les autres groupements, la Mutuelle poursuit l’extension des services en ligne dédiés : la gestion des assurances de biens immobiliers sera ainsi possible dès le premier trimestre 2015. La mise en place du quittancement automatique de 2013 a permis de faciliter la gestion pour les sociétaires, tout en améliorant la disponibilité des équipes de la Mutuelle. Celles-ci peuvent ainsi consacrer davantage de temps aux échanges et au conseil auprès des sociétaires. La rentrée 2014 verra l’intégration dans le contrat scolaire de la nouvelle offre « E-réputation des élèves. Cette nouvelle offre est destinée à protéger les élèves en cas d’atteinte à leur réputation sur les réseaux sociaux. La rationalisation de l’offre destinée aux établissements scolaires s’est poursuivie, dans un but de fluidification des procédures et des échanges, et de meilleur service rendu. Depuis la Commission scolaire en octobre 2013, l’ajout de garanties, l’amélioration du produit proposé aux établissements sont en ordre de marche. 18 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances L’assurance des parcs de tablettes numériques, conf iées aux élèves et aux p rofesseu r s dans l’établissement est également un autre nouveau produit. Cet ensemble de garanties novatrices s’accompagne d’une offre de prévention créée en partenariat avec un spécialiste, l’association Calysto. Le nombre d’élèves et de personnels de l’Enseignement catholique assurés à la Mutuelle Saint-Christophe a continué de croître sur la dernière période. La philosophie a été de rénover les fl ottes tout en restant fi dèle à l’esprit de l’offre initiale. Les nouvel les règ les ne remet tent pas en cause l’approche spécifi que de la Mutuelle envers les instituts religieux. En matière d’automobile, il s’agit bien d’une démarche individualisée. Concernant les activités professionnelles et les bâtiments, la Mutuelle tient également compte des évolutions au cours du temps : la mise à jour complète des contrats sera à la hauteur de son savoir-faire en matière d’assurance sur-mesure. Enfi n, les nouveaux services en ligne verront le jour courant 2015. • Des sociétaires particuliers nombreux et choyés Sur l’offre destinée aux particuliers, la Mutuelle procède à la mise en place d’une solution de souscription en ligne de ses produits. À la rentrée 2013, la Mutuelle a lancé un produit dédié à la «Protection des Métiers de l’Enseignement» . Ce contrat novateur répond aux nouveaux risques liés au web pour les enseignants et salariés des établissements scolaires. Il s’agit d’une offre d’assurance et d’assistance qui s’articule autour de 4 volets majeurs : conseil et protection juridique, e-réputation, soutien psychologique, indemnisation des dommages corporels ; en cas d’agression les prestations sont renforcées en matière de soutien psychologique, de frais de santé ou d’invalidité partielle ou totale. La Mutuelle a reçu en avril dernier l’argus d’Or de l’innovation en assurance dommages à destination du grand public – Protection juridique et services d’information juridique pour ce produit. L’objectif auprès des sociétaires individuels est aussi de renforcer la proximité par le développement de : • g roupes affi nitaires respectant la spécifi cité de chaque groupement. Le principe est de mettre, par l’intermédiaire des collectivités sociétaires, des p roduits d’assu rance pe r sonnal isés à disposition de leurs salariés et bénévoles, à des conditions tarifaires avantageuses. Les particuliers bénéficient ainsi, sur tous les contrats mis en place, de 10% de réduction permanents acquis sur toute la durée de vie de ces contrats. Pour le partenaire, c’est un avantage substantiel offert à ses personnels. • n ouveaux partenariats avec deux courtiers spécialisés auprès de secteurs où la Mutuelle est encore très peu présente (Assemblées de Dieu de France…). Répartition des cotisations émises par groupement (en 2013) 25 24,9 20 15 15,8 23,6 24,8 23,8 15,8 2013 13,6 10 10,7 2012 2011 5 0 Administrations ecclésiales Instituts religieux et monastères Etablissements d’enseignement Personnel des institutions chrétiennes 2013 marque fi nalement toute la capacité de la Mutuelle à faire face à la concurrence de manière effi cace, en s’appuyant, tout simplement, sur la connaissance de son sociétariat et sur son expertise assurance. Pour les salariés et bénévoles, c’est donc l’avantage de bénéficier d’une couver ture assurantielle pointue aux meilleures conditions, avec un service personnalisé et un interlocuteur dédié. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 19 LES ACTIONS Saint-Christophe, un groupe de confiance protecteur • Une Association Saint-Christophe (ASC) plus active que jamais, au bénéfice de tous les sociétaires de la mutuelle et clients de ses filiales L’Association porte la volonté de la Mutuelle d’offrir à tous ses sociétaires (membres de fait de l’ASC) un service complet au-delà de l’assurance. Les quatre missions de l‘ASC concrétisent l’énergie positive et le sens développé du service de la direction et des équipes Saint-Christophe : • p roposer des actions de prévention à ses sociétaires. Citons l’exemple des membres d’une communauté Emmaüs où le stockage est important : ils ont été formés à manipuler des extincteurs ; • g érer un fonds de solidarité pour apporter une aide financière ponctuelle en cas de survenance d’évènements non assurables ; • a nimer un réseau de par tenai res dont les compétences peuvent être d’une aide précieuse pour les sociétaires ; • valoriser le Guide Saint-Christophe. 20 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Le Conseil d’administration a créé quatre comités correspondant à chacune de ces missions, avec l’ambition affi rmée de les renforcer. Ces actions permettent à la Mutuelle de se différencier de façon authentique et notable par rapport aux autres acteurs du marché de l’assurance. En cela, le rôle des correspondants solidarité de l’ASC est essentiel ; il est d’ailleurs appelé à se développer, en particulier pour dynamiser la mutualité. Assurer et s’affirmer comme partenaire dans les projets des sociétaires Bref retour sur l’accord national interprofessionnel (ANI) • Une filiale Saint-Christophe Prévoyance (SCP) toujours plus complémentaire et indispensable Un produit “ANI-compatible” a été mis à disposition des sociétaires afin d’anticiper la mise en place par l’employeur d’un contrat santé collectif obligatoire à compter du 1er janvier 2016 destiné à l’ensemble des salariés. La loi de “sécurisation de l’emploi” votée le 15 juin 2013, transpose l’accord du 11 janvier 2013 (Accord national interprofessionnel). La loi s’appliquera à toutes les entreprises du secteur privé, y compris celles relevant du « hors-champ », à savoir : l’économie sociale, l’agriculture et les professions libérales. L’article 1 de la loi concerne le volet santé et prévoit notamment l’obligation, pour les entreprises, d’instaurer une couverture complémentaire santé pour l’ensemble de leurs salariés. SCP est, par ailleurs, en discussion avec l’Union nationale de prévoyance de l’Enseignement catholique afi n de pérenniser et de moderniser l’offre Etudavenir destinée à maintenir les élèves jusqu’au baccalau réat dans l’Enseignement catholique à la suite d’un évènement (décès ou invalidité) dont serait victime le répondant financier de l’enfant scolarisé. SCP se positionne en véritable partenaire pour les sociétaires de la Mutuelle, apportant ainsi un soutien et un accompagnement de qualité sur les obligations en matière de protection sociale. La santé, un bien précieux à protéger • Une société auxiliaire Saint-Christophe plus dynamique que jamais La SASC a connu en 2013 un fort développement des demandes en Dommages ouvrage. Depuis sa création il y a une quinzaine d’années, la SASC permet à la Mutuelle de proposer des contrats qu’elle-même ne fait pas en direct (Dommages ouvrage, bateaux, motos…) Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 21 LES ACTIONS Bref retour sur les 8èmes Rencontres de la Philanthropie du 15 octobre 2013 • Saint-Christophe, un partenaire mutualiste de confiance bien au-delà de l’assurance La Mutuelle agit au quotidien comme un partenaire auprès de ses sociétaires. Chacun a expliqué comment il réagit face à la problématique du recueil de dons et les stratégies déployées ou en cours de réflexion. Le soutien à leurs manifestations constitue une marque forte d’engagement de la Mutuelle auprès de ses sociétaires. Les donateurs, modestes ou importants, permettant de pérenniser leurs actions, doivent, en effet, être renouvelés et fidélisés. Cette année encore, la Mutuelle aura participé à une cinquantaine d’événements nationaux d’importance. Organisés chez les sociétaires ou au sein de ses locaux, ils témoignent tous de la présence de la Mutuelle pendant les temps forts de ses partenaires comme les assemblées générales, congrès, séances de formation et d’information…Tous ses interlocuteurs sont représentés : l’Enseignement catholique, les congrégations religieuses, les diocèses, les associations, etc. Dans le monde d’aujourd’hui, les associations se professionnalisent de fait. Les 8 èmes rencontres de la philanthropie du 15 octobre 2013 étaient, par exemple, consacrées au développement des ressources des associations et fondations dans un contexte de stagnation des dons. 22 Antoine Vaccaro du CerPhi est intervenu, sur la place grandissante de la philanthropie dans la société. Plusieurs autres témoignages ont été relevés au sujet des bouleversements induits par les nouvelles technologies et pratiques sur le web, et par la crise économique et sociale. LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Elles diversifient les techniques et inventent des modèles économiques. Dépôts de marques communes, nouveaux montages juridiques, mutualisation des moyens, plateformes col labo ratives, tous les d i spositifs sont expérimentés pour pérenniser et dynamiser leur action. Cette ouverture aux méthodes du monde marchand n’enlève rien à leur philosophie : les associations parlent désormais volontiers de ‘bien commun’ plus que ‘d’intérêt général’, attestant ainsi d’une vision responsable, globale et partagée de notre monde. L’abbaye Saint-Michel de Frigolet Œuvrant au premier chef en faveur de l’assurance de ses soci éta i res, l a M utuel l e man ifes te sa présence auprès d’eux par le soutien à certains projets socioculturels et artistiques. Les mécénats sont autant de facteurs de cohésion, de partage, principes chers à la « famille Saint-Christophe ». Citons cette année : • l ’exposition Fra Angelico, avec l’association Ars Latina ; • l e site Internet de la Conférence des Évêques de France ; • les bourses d’études avec l’Université catholique de Lille ; • l a rénovation de l’abbaye Saint-Michel de Frigolet ; • l ’a m é n a g e m e nt d e l’o ra to i re d u ce nt re Montalembert à Montrouge ; • l e concert du Millénaire à Rocamadour… Quelques autres exemples… • Le dynamisme d’une mutualité très prégnante ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT Les délégués manifestent une implication active dans la vie de la Mutuelle Saint-Christophe. Leur rôle essentiel dans son fonctionnement s’apprécie au quotidien et dans les multiples occasions annuelles de rencontres : • 5 réunions des gestionnaires assurance des établissements scolaires en région • J ournée FNOGEC en avril 2013 à l’île des Embiez • C onseil national sur “Les métiers de l’enseignement catholique et ses évolutions” en octobre 2013 à Paris • Session Annuelle des chefs d’établissement en novembre 2013 à La Rochelle • Congrès national de l’ANEPHOT en novembre 2013 à Montauban DIOCÈSES ET ADMINISTRATIONS ECCLÉSIALES ET ASSOCIATIONS HUMANITAIRES ET CARITATIVES • Commission assurance de l’ANDDP (pèlerinages) en octobre à Paris • Colloque du CCFD sur le trentenaire des fonds de partage “30 ans de fi nance solidaire”, en novembre 2013 à Paris INSTITUTS RELIGIEUX ET MONASTÈRES ET ASSOCIATIONS SANITAIRES ET SOCIALES •Congrès UNIOPSS en janvier 2013 à Lille •“Un regard sur la vie monastique”, en avril 2013 à Paris •3 Commissions mutualistes : celle des diocèses en mars 2013, celle des établissements scolaires et celle « Flotte Auto » des congrégations en octobre 2013 ; • 8 Conseils régionaux 2013 qui ont fait la part belle aux Trophées de l’Engagement récompensant de jeunes lauréats, issus ou en lien avec un organisme d’inspiration chrétienne ou sociale, pour l’originalité et la force de leur engagement au travers un projet culturel, artistique, humanitaire ou social. Ces conseils sont traditionnellement l’occasion de revenir sur les réalisations et les projets de la Mutuelle. • L’assemblée Générale, rendez-vous majeur où règnent démocratie et convivialité. PERSONNELS DES INSTITUTIONS CHRÉTIENNES • Rassemblement Familles Spirituelles en octobre 2013 à Lourdes • 5 ème conférence de collecte de fonds pour le secteur confessionnel de l’AFF en octobre 2013 à Paris. Catherine Lack au travail Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 23 LES ACTIONS • Une nouvelle identité visuelle pour un nouvel élan Le Comité de direction de la Mutuelle a mené un travail pour clarifi er le positionnement et le rôle de sa marque commerciale. Une plateforme de marque, d’une part légitime et ‘rassembleuse’ en interne, d’autre part rayonnante et attractive à l’externe, a ainsi été défi nie. Ce travail de réflexion préalable mené en impliquant les délégués de la Mutuelle a abouti à la création d’un nouveau logo et d’une nouvelle signature de marque. 24 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances La nouvelle charge graphique sera déployée d’ici la fi n de l’année 2014 sur l’ensemble des outils de communication des entités Saint-Christophe. Le nouveau site Internet qui verra le jour en 2015 en sera l’une des expressions majeures. La stratégie de communication sera également adaptée pour tenir compte des évolutions de la Mutuelle dans son environnement. Il va s’agir, pour la Mutuelle, l’Association, la Société Auxiliaire et Saint-Christophe Prévoyance, sans renier leurs origines, de construire un discours unifié, valable sur tous les supports de communication, et qui s’adresse à l’ensemble des sociétaires, (c’est à dire à tous ceux qui ont un engagement dans la société, y compris, bien sûr, les institutions chrétiennes). Ce discours permettra, sur ce marché assurance très concurrentiel, d’affi rmer un positionnement clair basé sur la démonstration de l’exper tise et de la légitimité (en effet, les sociétaires et les prospects de la Mutuelle sont de plus en plus professionnalisés et attendent avant tout un socle de compétences). Ainsi, les documents de communication, moins nombreux, seront repensés pour une plus grande harmonisation autour de concepts clés en relation di recte avec le savoi r fai re d’assureur et la connaissance intime de tous les sociétaires. Une charte éditoriale est en cours de création pour veiller à respecter l’identité chrétienne tout en permettant la traduction de l’ouverture. Dans un contexte de rude concurrence, SaintChristophe assurances donne priorité à l’effi cacité et se donne tous les moyens pour s’affi rmer comme partenaire expert de premier rang. PANTONE CMJN RVB TSL 280 C C 100 M 100 J 25 N 15 R 2 V 33 B 105 T 221 S 98 L 41 Vos démarches pratiques Contrat scolaire À renvoyer avant le 2 novembre Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 25 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 26 Compte de résultat - Bilan P 28 • Compte de résultat au 31 décembre 2013 P 30 • Bilan au 31 décembre 2013 P 32 • Engagements hors bilan au 31 décembre 2013 COMPTE DE RÉSULTAT - BILAN Compte de résultat AU 31 DÉCEMBRE 2013 En milliers d’euros COMPTE TECHNIQUE DE L’ASSURANCE NON-VIE PRIMES ACQUISES • PRIMES • VARIATION DES PRIMES NON ACQUISES PRODUITS DES PLACEMENTS ALLOUÉS AUTRES PRODUITS TECHNIQUES CHARGES DES SINISTRES OPÉRATIONS BRUTES 31/12/2013 CESSIONS ET RÉTROCESSIONS 31/12/2013 OPÉRATIONS NETTES 31/12/2013 OPÉRATIONS NETTES 31/12/2012 78 983 -22 917 56 067 53 282 79 107 -23 030 56 077 53 438 -124 114 -10 -157 2 707 2 707 3 486 28 28 1 -49 718 14 165 -35 553 -39 643 -46 789 11 275 -35 514 -34 498 • CHARGE DES PROVISIONS POUR SINISTRES -2 930 2 891 -39 -5 145 CHARGES DES AUTRES PROVISIONS TECHNIQUES -212 -212 52 PARTICIPATION AUX RÉSULTATS -790 94 -696 -639 -18 086 4 449 -13 637 -14 437 -10 448 -10 448 -10 676 -7 638 -7 638 -7 945 4 449 4 184 -5 276 -5 276 -3 505 VARIATION DE LA PROVISION POUR ÉGALISATION -116 -116 1 271 RÉSULTAT TECHNIQUE DE L’ASSURANCE NON-VIE 7 520 3 313 -132 • PRESTATIONS ET FRAIS PAYÉS FRAIS D’ACQUISITION ET D’ADMINISTRATION • FRAIS D’ACQUISITION • FRAIS D’ADMINISTRATION • COMMISSIONS REÇUES DES RÉASSUREURS AUTRES CHARGES TECHNIQUES 28 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances 4 449 -4 208 COMPTE DE RÉSULTAT AU 31 DÉCEMBRE 2013 En milliers d’euros OPÉRATIONS AU 31/12/2013 OPÉRATIONS AU 31/12/2012 RÉSULTAT TECHNIQUE DE L’ASSURANCE NON-VIE 3 313 -132 PRODUITS DES PLACEMENTS 6 423 8 441 5 435 5 480 982 2 192 6 769 -1 625 -2 371 -533 -236 -1 085 -766 -6 -1 369 -2 707 -3 486 COMPTE NON TECHNIQUE RÉSULTAT TECHNIQUE DE L’ASSURANCE VIE • REVENUS DES PLACEMENTS • AUTRES PRODUITS DES PLACEMENTS • PROFITS PROVENANT DE LA RÉALISATION DES PLACEMENTS PRODUITS DES PLACEMENTS ALLOUÉS CHARGES DES PLACEMENTS • FRAIS DE GESTION INTERNE ET EXTERNE DES PLACEMENTS ET FRAIS FINANCIERS • AUTRES CHARGES DES PLACEMENTS • PROFITS PROVENANT DE LA RÉALISATION DES PLACEMENTS PRODUITS DES PLACEMENTS NON VIE TRANSFÉRÉS AUTRES PRODUITS NON TECHNIQUES 2 AUTRES CHARGES NON TECHNIQUES RÉSULTAT EXCEPTIONNEL -158 -146 296 1 218 806 -1 363 -510 -843 -853 IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES -2 381 -21 RÉSULTAT DE L’EXERCICE 2 036 1 716 • PRODUITS EXCEPTIONNELS • CHARGES EXCEPTIONNELLES PARTICIPATION DES SALARIÉS Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 29 COMPTE DE RÉSULTAT - BILAN Bilan AU 31 DÉCEMBRE 2013 En milliers d’euros ACTIF 31 DÉCEMBRE 2013 31 DÉCEMBRE 2012 487 155 419 1 157 139 732 9 719 15 533 130 167 9 239 15 533 114 960 PART DES CESSIONNAIRES ET RÉTROCESSIONNAIRES DANS LES PROVISIONS TECHNIQUES • PROVISION POUR PRIMES NON ACQUISES • PROVISION POUR SINISTRES NON-VIE CRÉANCES • CRÉANCES NÉES D’OPÉRATIONS D’ASSURANCE DIRECTE PRIMES RESTANT À ÉMETTRE AUTRES CRÉANCES NÉES D'OPÉRATIONS D'ASSURANCE DIRECTE • CRÉANCES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE AUTRES CRÉANCES : PERSONNEL ÉTAT, ORGANISMES DE SÉCURITÉ SOCIALE, COLLECTIVITÉS PUBLIQUES DÉBITEURS DIVERS • CAPITAL APPELÉ NON VERSÉ 29 116 6 107 23 009 4 494 26 112 5 993 20 118 9 841 3 786 6 363 8 76 958 81 61 3 271 AUTRES ACTIFS • ACTIFS CORPORELS D’EXPLOITATION • COMPTES COURANTS ET CAISSE • ACTIONS PROPRES 16 737 936 15 801 8 948 683 8 266 COMPTES DE RÉGULARISATION - ACTIF • INTÉRÊTS ET LOYERS ACQUIS NON ÉCHUS • FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS • AUTRES COMPTES DE RÉGULARISATION 12 348 2 273 3 011 7 064 11 866 2 055 3 364 6 448 218 601 197 656 CAPITAL SOUSCRIT NON APPELÉ ACTIFS INCORPORELS PLACEMENTS • TERRAINS ET CONSTRUCTIONS • PLACEMENTS DANS DES ENTREPRISES LIÉES ET DANS DES ENTREPRISES AVEC LESQUELLES EXISTE UN LIEN DE PARTICIPATION • AUTRES PLACEMENTS • CRÉANCES POUR ESPÈCES DÉPOSÉES AUPRÈS DES ENTREPRISES CÉDANTES PLACEMENTS REPRÉSENTANT LES PROVISIONS TECHNIQUES AFFÉRENTES AUX CONTRATS EN UNITÉS DE COMPTE 65 DIFFÉRENCE DE CONVERSION TOTAL DE L’ACTIF 30 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances BILAN AU 31 DÉCEMBRE 2013 En milliers d’euros PASSIF CAPITAUX PROPRES •CAPITAL SOCIAL • PRIMES LIÉES AU CAPITAL SOCIAL • RÉSERVES DE RÉEVALUATION • AUTRES RÉSERVES • ECART RÉSULTANT DU CHANGEMENT DE RÉGLEMENTATION COMPTABLE (AVIS DU CNC 12/9/95) • REPORT À NOUVEAU • RÉSULTAT DE L’EXERCICE PASSIFS SUBORDONNÉS PROVISIONS TECHNIQUES BRUTES • PROVISION POUR PRIMES NON ACQUISES • PROVISION POUR SINISTRES NON-VIE • PROVISION POUR PARTICIPATION AUX BÉNÉFICES NON-VIE • PROVISION POUR ÉGALISATION • AUTRES PROVISIONS TECHNIQUES NON-VIE PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES DETTES POUR DÉPÔTS EN ESPÈCES REÇUES DES CESSIONNAIRES AUTRES DETTES • DETTES NÉES D’OPÉRATIONS D’ASSURANCE DIRECTE • DETTES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE • EMPRUNTS OBLIGATAIRES • DETTES ENVERS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT • AUTRES DETTES : TITRES DE CRÉANCES NÉGOCIABLES ÉMIS PAR L’ENTREPRISE AUTRES EMPRUNTS , DÉPÔTS ET CAUTIONNEMENTS REÇUS PERSONNEL ÉTAT, ORGANISMES DE SÉCURITÉ SOCIALE ET COLLECTIVITÉS PUBLIQUES CRÉANCIERS DIVERS 31 DÉCEMBRE 2013 31 DÉCEMBRE 2012 60 552 11 000 58 903 11 000 13 297 13 293 34 219 2 036 32 895 1 716 108 280 20 388 81 052 860 185 5 795 104 893 20 264 78 122 855 69 5 583 3 099 17 655 28 161 234 5 971 3 669 14 719 14 833 630 2 144 1 893 20 4 495 3 947 13 828 COMPTES DE RÉGULARISATION - PASSIF DIFFÉRENCE DE CONVERSION TOTAL DU PASSIF 19 4 177 1 687 4 283 853 218 601 638 197 656 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 31 COMPTE DE RÉSULTAT - BILAN Engagements hors bilan AU 31 DÉCEMBRE 2013 En milliers d’euros ENGAGEMENTS REÇUS ET DONNÉS 31 DÉCEMBRE 2013 31 DÉCEMBRE 2012 11 789 13 286 11 789 13 286 ENGAGEMENTS REÇUS ENGAGEMENTS DONNÉS • AVALS, CAUTIONS ET GARANTIES DE CRÉDIT DONNÉS • TITRES ET ACTIFS ACQUIS AVEC ENGAGEMENT DE REVENTE • AUTRES ENGAGEMENTS SUR TITRES, ACTIFS OU REVENUS • AUTRES ENGAGEMENTS DONNÉS VALEURS REÇUES EN NANTISSEMENT DES CESSIONNAIRES ET RÉTROCESSIONNAIRES VALEURS REÇUES PAR DES ORGANISMES RÉASSURÉS AVEC CAUTION SOLIDAIRE OU AVEC SUBSTITUTION VALEURS APPARTENANT À DES ORGANISMES DE PRÉVOYANCE AUTRES VALEURS DÉTENUES POUR COMPTE DE TIERS 32 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Annexe aux comptes P 34 • Faits marquants P 34 • Evénements postérieurs à la clôture P 35 • Principes et méthodes comptables P 44 • Postes du bilan P 63 • Postes du compte de résultat P 70 • Autres informations ANNEXE AUX COMPTES Faits marquants LITIGE FISCAL Ce sujet qui oppose la Mutuelle à l’administration fi scale est toujours en cours ; pour mémoire, la notifi cation du redressement fi scal porte sur le taux de taxe appliqué aux conventions d’assurance sur la garantie incendie des établissements scolaires. La provision pour risques est désormais de 1 500 milliers d’euros et couvre les exercices 2011 à 2013. La somme de 914 milliers d’euros a été réglée au Trésor public au mois de juin pour couvrir la notifi cation des exercices 2006 et 2007. Les actifs nantis à cette occasion ont donc été libérés. ESTIMATION DES PROVISIONS TECHNIQUES L’estimation de nos provisions techniques a été confortée par l’utilisation de méthodes statistiques différentes de celles utilisées les années précédentes. Notre prudence reste en adéquation avec ce qui se faisait précédemment. OUTIL COMPTABLE La Mutuelle dispose d’un nouvel outil comptable depuis le 1er janvier. Celui-ci est désormais scindé du système qui permet de suivre l’activité d’assurance. L’exercice 2013 est le premier arrêté de comptes effectué dans le système SAP. Événements intervenus postérieurement à la clôture Aucun événement n’est intervenu postérieurement à la clôture. 34 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES Principes et méthodes comptables L es comptes de la Mutuelle Saint- Chr istophe a s su ra nces sont étab l i s da n s l e res pect des dispositions de la législation, conformément aux dispositions résultant des articles L 123-12 à L 123-22 du Code de Commerce, applicables aux entreprises d’assurance en application de l’article R 341-2 du Code des Assurances. Il s’agit en particulier : • d u décret n° 94-481 du 8 juin 1994 et de l’arrêté du 20 juin 1994 por tant transposition de la directive européenne n° 91-674 du 19 décembre 1991 concernant les comptes des entreprises d’assurance ; • d u décret n° 95 -153 du 7 février 1995 et de l’arrêté du 19 avril 1995 qui modifi ent les règles de constitution de certaines provisions. Les principes généraux de la comptabilité ainsi que ceux spécifiques à la comptabilité des sociétés d’assurance ont été appliqués en respectant les règles de prudence, d’indépendance des exercices et de permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre. Néanmoins, chaque fois que la compréhension des comptes le requiert, la méthode comptable a été explicitée dans la présente annexe. • 1. Bilan actif 1.1 - ACTIFS INCORPORELS Au sein de la Mutuelle, ce poste comprend : • Les logiciels acquis. Leur taux d’amortissement est de 100% au prorata temporis ; • Les logiciels créés dans le cadre du projet informatique SYDONI à partir de leur mise en production. Ont été immobilisés les frais de développement, la création des architectures informatiques, l’installation en local ou sur site central, la grosse maintenance évolutive apportant des améliorations fonctionnelles, la conception et la réalisation de tests par les informaticiens, les tests par les utilisateurs visant à valider les fonctionnalités nouvelles avant la mise en place, à condition que leurs coûts soient chiffrables. La durée d’amortissement, 2 ou 5 ans, a été évaluée en fonction de la durée d’utilisation des applications. 1.2 - PLACEMENTS a/ Classification des placements • Terrains et constructions Ce poste regroupe les terrains et les immeubles détenus en direct par la société. • Placements dans les entreprises liées et dans les entreprises avec lesquelles l’entreprise d’assurance a un lien de participation Ce poste regroupe : • l es entreprises liées : entreprises françaises ou étrangères remplissant les conditions prévues par les articles L 233-16 et L 233-18 du Code de Commerce ou par l’article L 345-2 du Code des Assurances pour être incluses dans l’ensemble consolidé ou combiné auquel appartient par intégration globale ou agrégation, l’entreprise d’assurance ou de réassurance en application des mêmes dispositions, à l’exclusion des entreprises autres que d’assurance ou de réassurance qui peuvent être laissées en dehors de la consolidation en application du 1° ou du 2° du II de l’article L 233-19 du Code de Commerce ; • l es entrepr ises avec lesquelles l’entrepr ise d’assurance a un lien de participation : entreprises autres que les entreprises liées, dans lesquelles l’entreprise d’assurance détient directement ou indirectement une participation au sens de l’article 20 du décret du 29 novembre 1983, ou qui détiennent directement ou indirectement une telle participation dans l’entreprise d’assurance ; pou r l’appl ication de cet te disposition et conformément à l’article L 233-2 du Code de Commerce, sont présumés être des titres de participation les titres représentant au moins 10 % du capital. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 35 ANNEXE AUX COMPTES • Autres placements Grille FFSA et taux d’éclatement retenus Cette catégorie regroupe essentiellement deux catégories d’actifs : AVANT 1945 • les valeurs amortissables répondant à la définition de l’article R 332-19 du Code des Assurances c’est-à-dire les valeurs suivantes : > obligations et autres valeurs émises ou garanties par l’un des États membres de l’OCDE ; > obligations, non indexées sauf les obligations indexées sur l’inflation, négociées sur un marché reconnu, autres que celles émises ou garanties par l’un des États membres de l’OCDE ; > titres de créances négociables d’un an au plus, émis par des personnes morales autres que les États membres de l’OCDE et dont les titres sont négociés sur un marché reconnu ; > bons à moyen terme négociables émis par des personnes morales autres que les États membres de l’OCDE et dont les titres sont négociés sur un marché reconnu. • les placements relevant de l’article R 332-20 du Code des Assurances Il s’agit des actifs admissibles réglementairement en couverture des engagements d’assurance à l’exception des valeurs relevant de l’article R 332-19, et les autres placements fi nanciers et immobiliers : > les valeurs mobilières, autres que celles relevant du R 332-19, c’est-à-dire principalement les actions, et les parts de fonds communs de placement ; > les actifs immobiliers (à l’exception des terrains et constructions présentés dans une rubrique dédiée au bilan) ; > les prêts ; > les dépôts. 36 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances APRÈS 1945 Rappel de la fourchette FFSA Taux de répartition Durée d’amortissement Rappel de la fourchette FFSA Taux de répartition Durée d’amortissement GROS-ŒUVRE 40-65 % 65 % 120 40-65 % 65 % 80 CLOS ET COUVERT 10-20 % 10 % 35 5-20 % 10 % 30 LOTS TECHNIQUES 15-25 % 15 % 25 15-30 % 15 % 25 SECOND-ŒUVRE 10-25 % 10 % 15 10-25 % 10 % 15 100 % 87 100 % 60 TOTAL b/ Valorisation des placements • Terrains et constructions • L ors de l’acquisition : Les immeubles sont retenus pour leur prix d’achat ou de revient. Le prix de revient des immeubles est celui qui ressort des travaux de construction et d’amélioration, à l’exclusion des travaux d’entretien proprement dits. E n a p p l i cat i o n d u rè g l e m e nt n° 2 0 0 2-10 d u 12 décembre 2002 du Comité de Réglementation Comptable, la comptabilisation des actifs immobiliers tient compte des composants, éléments principaux devant faire l’objet d’un remplacement à intervalles réguliers selon un plan d’amortissement qui leur est propre. Pour ce qui concerne la comptabilisation des composants amortis, la société a utilisé la grille adoptée par la FFSA (voi r ci - dessus) pour les éléments suivants : > nature des composants (4 familles); > pourcentages d’éclatement dans les fourchettes de la grille FFSA (tous les immeubles d’une même catégorie sont éclatés selon les mêmes pourcentages) ; > classifi cation des immeubles par typologie ; > durées d’amortissement. Le poste agencements, aménagements, installations est amorti avec un taux de 10 % annuel. La base a été fi gée au 1er janvier 2005 et l’amortissement se poursuit selon le plan d’amortissement d’origine jusqu’à ce que les agencements, aménagements, installations soient totalement amortis. Les travaux d’amélioration des immeubles sont comptabilisés dans les composants selon la nature des travaux et amortis sur la durée d’amortissement de chacun des composants. PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES ENTREPÔTS ET LOCAUX D’ACTIVITÉ COMMERCES IGH Rappel de la fourchette FFSA Taux de répartition Durée d’amortissement Rappel de la fourchette FFSA Taux de répartition Durée d’amortissement Rappel de la fourchette FFSA Taux de répartition Durée d’amortissement 60-85 % 85 % 30 40-50 % 50 % 50 30-40 % 40 % 70 5-20 % 5% 30 10-25 % 25 % 30 10-35 % 30 % 30 5-15 % 5% 20 15-35 % 20 % 20 25-40 % 25 % 25 5-15 % 5% 10 5-20 % 5% 15 5-15 % 5% 15 100 % 29 100 % 37 100 % 44 Pour les actifs relevant de l’article R 332-19 du Code des Assurances, il est tenu compte d’un amortissement actuariel ou linéaire de la décote/ surcote sur la durée résiduelle de vie du titre. La prime ou la décote représente la différence arithmétique entre le prix d’achat et la valeur de remboursement du titre. Les amortissements cumulés fi gurent en compte de régularisation à l’actif ou au passif du bilan et la variation de l’exercice fi gure en autres produits et autres charges de placement du compte de résultat. > Actifs relevant de l’article R 332-20 du Code des Assurances Ils sont inscrits au bilan sur la base de leur prix d’achat ou de revient. • Valeur d’inventaire en date d’arrêté : • Valeur d’inventaire en date d’arrêté : Les immeubles sont valorisés à leur prix d’achat ou de revient ou, dans les conditions fi xées dans chaque cas par l’Autorité de Contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), pour une valeur déterminée après expertise effectuée à l’article R 332-23 du Code des Assurances. Les valeurs sont diminuées des amortissements pratiqués. Les titres cotés sont retenus pour le dernier cours coté au jour de l’inventaire et les titres non cotés sont retenus pour leur valeur vénale correspondant au prix qui en serait obtenu dans les conditions normales de marché et en fonction de leur utilité pour l’entreprise. (article R 332-20-1 du Code des Assurances). • Placements dans les entreprises liées et dans les entreprises avec lesquelles l’entreprise d’assurance a un lien de participation • Autres placements • Lors de l’acquisition : Ils sont inscrits au bilan à leur prix d’achat à la date d’acquisition. Le prix d’achat s’entend hors intérêt couru. Ces placements sont inscrits au bilan sur la base de leur prix d’achat (article R 332-20 du Code des Assurances). • Lors de l’acquisition : > Actifs relevant de l’article R 332-19 du Code des Assurances • Valeur d’inventaire en date d’arrêté : La valorisation des actifs relevant des ar ticles R 332-19 et R 332-20 du Code des Assurances est fonction de la nature de l’actif considéré et de la stratégie de détention suivie par l’entreprise : > la valeur de réalisation (cours de bourse ou valeur probable de négociation) est utilisée pour les titres destinés à être cédés rapidement ; > la valeur d’usage, laquelle dépend de l’utilité de l’actif pour l’actionnaire, sert à l’évaluation des titres de participation dont la vocation est de rester durablement dans le patrimoine de la société d’assurance ; > lorsque la capacité bénéfi ciaire de la société émettrice est durablement compromise, en cas de dépôt de bilan notamment, une dépréciation à caractère durable est constituée. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 37 ANNEXE AUX COMPTES Ainsi, les valeurs cotées sont retenues pour leur dernier cours coté et les OPCVM sont valorisés à leur dernier prix de rachat publié. Les titres non cotés sont valorisés sur la base de leur valeur vénale déterminée dans des conditions normales de marché et tenant compte de leur valeur d’utilité pour l’entreprise. La valeur des parts des OPCVM communiquée par les sociétés de gestion, essentiellement AXA Investment Manager, inclut une valorisation d’instruments de crédit tels que des CDO (Collateralized Debt Obligation) et CLO (Collateralized Loan Obligation) et autres ABS (Assets Backed Securities) ainsi que des dérivés de crédit. La valorisation des tranches dettes des ABS s’appuie principalement sur des prix communiqués par des contreparties externes. En ce qui concerne les tranches equity des ABS ainsi que les CDO, leur valorisation se fonde principalement sur les valeurs communiquées par les structureurs. Les opérations de CDS (Credit Default Swaps) sont valorisées à l’aide de modèles standards utilisant des spreads de marché récupérés quotidiennement à partir d’un fournisseur externe (Markit). Ces valeurs de marché sont ensuite intégrées dans la valeur des parts des OPCVM les détenant. Dans tous les cas, un contrôle et une analyse de cohérence de ces valorisations sont ensuite mis en œuvre au sein de la société de gestion. c/ Dépréciations des placements Les dépréciations à caractère durable sont traitées conformément à l’avis n° 2002-F du comité d’urgence du Comité National de la Comptabilité (CNC) en date du 18 décembre 2002, complété par : 38 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances • l’avis du CNC n° 2006-07 du 30 juin 2006 relatif aux dépréciations des titres relevant de l’article R 332-19 du Code des Assurances ; •la recommandation du CNC et de l’ACPR du 15 décembre 2008, sur l’arrêté des comptes en période de crise. Pour la détermination des provisions pour dépréciation, les critères de dépréciation des placements sont appliqués aux moins values nettes d’effet des couvertures s’il y a lieu. • Actifs relevant de l’article R 332-19 du Code des Assurances Les moins-values latentes ressortant de la différence entre la valeur comptable (en tenant compte de la surcote/décote) et la valeur de réalisation des titres correspondants ne font pas l’objet d’une provision. Néanmoins, lorsqu’il y a lieu de considérer que le débiteur ne sera pas en mesure de respecter ses engagements, soit pour le paiement des intérêts, soit pour le remboursement du principal, une dépréciation doit être constatée à l’inventaire. •Les obligations dites “Below Investment Grade” (ne faisant l’objet d’aucune notation ou notées BB ou en dessous par les agences de notation) : > sont dépréciées dès lors qu’elles sont en situation de moins-value latente depuis plus de douze mois (sauf à démontrer qu’il n’y a pas de risque de défaut) ; > sont soumises à une analyse du risque de défaut (la décision de non-provisionnement est documentée de façon détaillée) dès lors qu’elles présentent une moins-value latente supérieure à 20 % sur une période continue de six mois au moins. • Les obligations dites “Investment Grade” (notées entre AAA et BBB ou notations équivalentes) font également l’objet d’une analyse du risque de défaut lorsqu’elles sont en situation de moinsvalue latente de plus de 50 % (sans condition de durée) ou de plus de 20 % (mais inférieure à 50 %) depuis au moins 6 mois consécutifs. • Actifs relevant de l’article R 332-20 du Code des Assurances Ils font l’objet d’une dépréciation dès lors qu’ils présentent une dépréciation à caractère durable. La valeur de référence à retenir pour le calcul d’une dépréciation durable intègre notamment les facteurs suivants : • l’ampleur de la baisse constatée sur l’actif et sa durée ; •l’impact de la baisse sur l’ensemble du marché ; •la possible inadéquation de l’actif au marché ; • l es éventuelles diffi cultés à porter à long terme l’actif, compte tenu des contraintes de liquidité de la société. Pour les valeurs mobilières, les titres sont enregistrés à leur coût d’acquisition et ne bénéficient d’aucune mesure de réévaluation. Par conséquent, en cas de perte de valeur signifi cative, une dépréciation à caractère durable peut être constituée. Les valeurs concernées sont celles en situation de moins-value latente de plus de 20 % de façon permanente sur les six mois précédant la clôture de l’exercice, ou celles pour lesquelles la perte de valeur est jugée signifi cative et durable. PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES À ces principes généraux, quelques exceptions viennent se greffer : • l es titres destinés à être cédés à court terme, sont à déprécier au cours de clôture ; • les titres, dont la détention durable est documentée dans le cadre de l’activité du groupe, ne sont pas dépréciés tant qu’il n’y a pas de risque de contrepartie. Lorsque la dépréciation de certaines parts d’OPCVM de crédit s’est avérée nécessaire, celle-ci a été déterminée sur la base d’une valeur recouvrable. Pour la détermination de cette valeur recouvrable, la valeur de rachat des OPCVM concernés a été corrigée en évaluant selon un mark to model les titres CLO/CDO non négociés sur un marché liquide. Pour les actifs immobiliers (immeubles et titres immobiliers) une ventilation est faite entre : • A ct i f s i m m o b i l i e r s d e s t i n é s à êt re cé d é s A l’i nventa i re, la va l eu r net te comptab l e de l’actif est comparée à la valeur la plus faible entre la valeur de réalisation qui est basée sur une valeur d’expertise effectuée chaque année par un expert indépendant et le p r i x de vente net du coût de so r tie. En cas de moins-value, le risque de dépréciation durable est évoqué et une dépréciation est comptabilisée ; cette dépréciation est effectuée en priorité sur le terrain. •Actifs immobiliers destinés à demeurer durablement dans le patrimoine de la société. A l’inventaire, la valeur nette comptable de l’actif est comparée à la valeur d’expertise effectuée par un expert indépendant. Si la moins-value excède moins 15% de la valeur nette comptable, alors le risque de dépréciation durable est évoqué et une dépréciation est comptabilisée ; cette dépréciation est effectuée en priorité sur le terrain. Lorsqu’une baisse de valeur a un caractère permanent, en particulier dans le cas de la destruction physique irrémédiable d’une construction, la dépréciation est alors constatée sous la forme d’un amortissement exceptionnel, et non pas d’une dépréciation. d/ Détermination du prix de revient des valeurs mobilières cédées 1.6 - AUTRES ACTIFS D’EXPLOITATION Ces immobilisations sont comptabilisées au prix de revient et font l’objet, le cas échéant, de dotations aux amortissements calculées selon les taux habituellement utilisés. • M atériel de bureau : amortissement sur 10 ans en linéaire, Les plus-values sont calculées et comptabilisées sur la base de segments d’actifs, constitués à des fi ns de gestion. Les écarts entre les plus-values calculées globalement au niveau de l’entreprise et celles calculées au niveau des segments font l’objet de retraitements fi scaux pour la détermination de l’impôt sur les sociétés. • Matériel informatique : amortissement sur 4 ans en dégressif, 1.3 - CRÉANCES NÉES D’OPÉRATIONS D’ASSURANCE DIRECTE Les frais d’acquisition repo r tés sont calculés conformément à l’article R 332-33 du Code des Assurances, la société procède lors de l’inventaire à l’évaluation des frais d’acquisition de contrats reportés sur le ou les exercices suivants et amortis symétriquement aux primes non acquises : Elles comprennent principalement les primes échues non recouvrées sur les assurés, que les primes soient issues du réseau direct, du réseau courtage ou de la coassurance. Les créances de plus de deux ans du réseau courtage sont provisionnées à 100 %. 1.4 - CRÉANCES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE Elles comprennent les créances nées des opérations de réassurance. 1.5 - AUTRES CRÉANCES Les autres créances correspondent pour l’essentiel : • a ux sommes dues par l’État au titre de la majoration légale des rentes viagères, •Câblage : amortissement sur 7 ans en linéaire, •Agencement : amortissement sur 10 ans en linéaire. 1.7 - FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS • Ce calcul est réalisé par branche d’assurances et le cumul est porté à l’actif du bilan ; • Sur chaque catégorie d’assurances est appliqué, sur le montant des cotisations à reporter, le rappor t frais d’acquisition (frais internes + externes) / cotisations émises. 1.8 - AUTRES COMPTES DE RÉGULARISATION (ACTIF OU PASSIF) Ils concernent les valeurs mobilières et correspondent aux intérêts acquis non échus et la décote/surcote relative aux titres obligataires. •aux créances liées au personnel, •aux comptes courants des entreprises liées. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 39 ANNEXE AUX COMPTES • 2. Bilan passif 2.1 - CAPITAUX PROPRES Réserve de capitalisation La réser ve de capitalisation est “destinée à parer à la dépréciation des valeurs comprises dans l’actif de l’entreprise et à la diminution de leur revenu” (article R 331-6, al. 3°). Elle fait partie des capitaux propres et est enregistrée au poste “A u t r e s r é s e r v e s ” d a n s l e c o m p t e 10 6 4 5 “Réserve de capitalisation”. Cette réserve est constituée par dotation au compte de résultat, lors des ventes ou conversions des valeurs mobilières amortissables R 332-19 (à l’exception des obligations à taux variable), générant des plusvalues. Cette réserve est reprise par résultat dans les mêmes circonstances, lorsque des moins-values sont réalisées dans les limites de son montant. Ces dotations / reprises sont comptabilisées nettes de la charge / produit théorique d’impôt sur les plus ou moins-values réalisées. 2.2 - PROVISIONS TECHNIQUES A/ Provision pour primes non acquises La provision pour primes non acquises constate pour l’ensemble des contrats en cours la part, calculée prorata temporis, des primes émises et des primes restant à émettre qui se rapporte à la période comprise entre la date d’inventaire et la prochaine échéance de la prime ou à défaut le terme du contrat (Art. A 331-16 du Code des Assurances). 40 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances B/ Provision pour risques en cours La provision pour risques en cours a pour objet la constatation en charge, dès l’exercice d’émission, du coût des sinistres à venir non couvert par les primes non acquises. Cette provision, qui constate une insuffi sance de tarifi cation sur la quote-part des primes émises non acquises à l’exercice, doit être calculée pour l’ensemble des catégories de contrats, à l’exception des catégories gérées en capitalisation ou en exercice de souscription. La provision pour risques en cours doit être dotée lorsque, pour une catégorie d’assurance donnée, le rapport entre la charge de sinistres de l’exercice courant augmentée des frais d’acquisition et des frais d’administration autres qu’immédiatement engagés et les primes acquises brutes est supérieur à 100 % pour les deux derniers exercices écoulés. Dans ce cas, la provision pour risques en cours de la catégorie considérée est égale au produit du rapport défini ci-dessus moins un et de la prime non acquise correspondant à la catégorie considérée. Les dépenses futures sont estimées à leur coût futur non actualisé, sauf dans le cas des capitaux constitutifs de rentes, et augmenté d’une provision pour frais de gestion des sinistres. • Estimation dossier par dossier La provision de sinistre d’un dossier résulte de l’évaluation de la charge de sinistre faite à la date de sa déclaration, révisée éventuellement au cours du temps en fonction des nouveaux éléments d’information disponibles, puis diminuée de l’ensemble des règlements déjà effectués au titre de ce dossier. • Estimation statistique La provision issue du cumul des réserves estimées dossier par dossier n’est pas un estimateur suffi sant du niveau économique des réserves nécessaires pour trois raisons essentielles : • par construction, ce montant de provision ne comprend pas l’estimation des dossiers tardifs ; Le calcul de la provision pour la catégorie Automobile est effectué en cumulant les garanties dommages et responsabilité. • l’évaluation de chaque dossier dépend de la connaissance du sinistre par les gestionnaires. Celle-ci peut s’avérer prudente ou insuffi sante ; C/ Provision pour sinistres • l’estimation par dossier n’intègre pas obligatoirement le surcoût lié à l’évolution de la jurisprudence ou de l’environnement technologique. La provision pour sinistres à payer correspond à la valeur estimative des dépenses en principal (net de recours) et en frais externes nécessaires au règlement des sinistres survenus et non encore payés, déclarés ou non, y compris les capitaux constitutifs de rentes non encore mis à la charge de l’entreprise. Elle est calculée préalablement dossier par dossier puis ajustée ou complétée à l’aide de méthodes statistiques. Pour disposer d’une image réaliste du niveau de provisionnement nécessaire, les estimations dossier par dossier sont donc ajustées grâce à l’utilisation de méthodes statistiques de type Chain Ladder et bootstrap. PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES D/ Provisions mathématiques des rentes Les provisions mathématiques des rentes représentent la valeur actuelle des engagements de l’entreprise afférents aux rentes et accessoires de rentes. Elles sont calculées, pour les rentes d’incapacité et d’invalidité couvrant des risques corporels, à partir de la table de décès 88-90 conformément à l’article A 331-10 du Code des Assurances. Le taux d’actualisation utilisé dans les comptes au 31 décembre 2013 est de 1,45 %. Conformément à l’arrêté du 23 décembre 2010 modifiant l’article A 331-10 du Code des Assurances, le taux d’actualisation est plafonné à 60% du TME sur les 24 derniers mois (contre 6 mois auparavant) et 3,5%. E/ Provision pour risque d’exigibilité Selon l’article R 331-5-1 du Code des Assurances (modifié par le décret n° 2008-1437 du 22 décembre 20 08), la provision pour risque d’exigibilité est constituée lorsque les placements mentionnés à l’article R 332-20 du Code des Assurances se trouvent en situation de moins-value latente nette globale. La moins-value latente nette globale des placements mentionnés à l’ar ticle R 332-20 du Code des Assurances est égale à la valeur nette comptable de ces placements moins la valeur globale de ces mêmes placements évalués de la manière suivante : • pour les valeurs mobilières cotées et les titres cotés de toute nature, la valeur retenue est le cours moyen calculé sur les trente derniers jours précédant le jour de l’inventaire ou, à défaut, le dernier cours coté avant cette date ; • pour les actions de sociétés d’investissement à capital variable et les parts de fonds communs de placement, la valeur retenue est la moyenne des prix de rachat publiés au cours des trente derniers jours précédant le jour de l’inventaire ou, à défaut, le dernier prix de rachat publié avant cette date ; Ces provisions sont appliquées aux risques cycliques ayant des incidences différentes sur les exercices annuels successifs, tels que les éléments naturels, le crédit et le risque atomique. • pour les autres actifs, leur valeur est évaluée selon les règles prévues à l’article R 332-20-1 du Code des Assurances (valeur vénale pour les titres non cotés, valeur de réalisation pour les immeubles et parts des sociétés immobilières ou foncières non cotées chez un état de l’OCDE, valeur comptable pour les autres placements). La dotation annuelle à ces provisions n’excède pas 75 % du bénéfi ce technique de la catégorie concernée. De même, la provision globale ne dépasse pas 200 % des primes émises au cours de l’exercice, nettes d’annulation et de réassurance, pour l’assurance grêle et 300 % pour les tempêtes et les catastrophes naturelles. En cas de moins-value latente nette des placements mentionnés à l’ar ticle R 332-20 du Code des Assurances, une dotation à la PRE est effectuée pour le montant total de la moins-value latente à la date de clôture, lorsque l’entreprise ne couvre pas, d’une part, ses engagements réglementés et, d’autre part, la marge de solvabilité réglementaire. Dans le cas contraire, et sans que cela ne constitue une option, pour le tiers de la moins-value latente. Le décret n° 2008-1437 a, par ailleurs, introduit la possibilité d’opter pour un mécanisme de report de charges techniques permettant d’étaler la provision sur une période cor respondant à la duration des passifs avec un maximum de 8 ans à compter de l’exercice où la moins-value globale a été constatée. Il n’a pas été nécessaire de doter cette provision au 31 décembre 2013. 2.3 - AUTRES PROVISIONS Provisions pour engagements sociaux Les engagements reconnus au bilan au titre des régimes à prestations défi nies correspondent à la valeur actuelle de l’obligation à la date de clôture diminuée, le cas échéant, de la valeur de marché des actifs de couverture, toutes deux ajustées des écarts actuariels et coût des services passés non reconnus. La valeur actuelle de l’obligation est calculée annuellement avec la méthode des unités de crédit projetées. Elle est déterminée en actualisant les prestations futures attendues sur la base de taux de marché d’obligations d’entreprise de première catégorie de même monnaie que celle des prestations qui seront à payer, et de durée comparable à l’obligation sous-jacente. F/ Provision pour égalisation La société peut décider d’exercer l’option ouverte par la réglementation de procéder aux provisionnements nécessaires pour faire face aux fl uctuations de la sinistralité dans le respect des textes régissant ce type de provisions - article R 331-6, 6° du Code des Assurances pour l’assurance non-vie. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 41 ANNEXE AUX COMPTES Les écarts actuariels issus des ajustements liés à l’expérience et des effets de changements d’hypothèses actuarielles sont comptabilisés en charges ou en produits sur la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du personnel bénéficiant du régime, pour leur fraction excédant 10% de la plus grande valeur entre la valeur actuelle de l’obligation et la valeur de marché des actifs de couverture. Le coût des services passés généré lors de l’adoption ou de la modifi cation d’un régime à prestations défi nies est reconnu en charges, selon un mode linéai re, sur la durée de vie active moyenne résiduelle attendue des membres du personnel bénéfi ciant du régime. Un accord Transition Activité Retraite (TAR) a été signé en 2011. Il donne la possibilité aux salariés qui sont à 30 mois au plus du départ à la retraite, d’aménager leur fi n de carrière : il leur est proposé une phase de temps partiel abondé (2/3 du temps restant) suivie d’une phase de congé transition retraite (1/3 du temps jusqu’au départ) ainsi qu’un complément de leur Indemnité de Fin de Carrière (IFC). 2.4 - AUTRES DETTES Les autres dettes comprennent pour l’essentiel : • les comptes-courants des coassureurs, courtiers, cessionnaires et rétrocessionnaires ; • les comptes-courants créditeurs ouverts auprès des établissements bancaires ; •les dettes sociales et fi scales ; •les comptes-courants des entreprises liées ; •les dettes fournisseurs. 42 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances 2.5 - ÉCART DE CONVERSION (ACTIF OU PASSIF) Les actifs, passifs et engagements hors bilan en devises sont valorisés conformément au règlement CRC n° 2007-07 du 14 décembre 2007. Au 31 décembre 2013, aucune position de change structurelle n’a été enregistrée. Par conséquent, aucun écart de conversion n’est à constater au bilan. Conformément à ce règlement, le traitement comptable de l’effet des variations des cours de change repose sur la distinction des opérations de change selon deux catégories : • 3. Compte de résultat •l e s o p é ra t i o n s p o r ta nt s u r d e s a ct i f s o u passifs générant une position de change dite “structurelle”, concernent principalement, en assurance et réassurance, les titres de participation stratégiques négociés en devises, des dotations en devises aux succursales et le financement en devises de ces titres et dotations. Ces éléments structurels ne sont pas destinés à être réalisés, par conséquent leur valorisation ne devrait pas être affectée par la volatilité des cours de change ; Les primes acquises correspondent aux primes émises hors taxes, nettes d’annulations, et corrigées de la variation des primes à émettre, nettes d’annulations. • l es o p é rat i o n s g é n é ra nt u n e p o s it i o n d e change dite “opérationnelle” concernant les autres opérations en devises. Ces éléments opérationnels représentent des expositions en devises assumées par l’entreprise dans son exploitation courante, à court ou moyen terme, donc soumis à la volatilité des cours de change. Les différences de conversion sur les positions de change structurelles, évaluées par différence entre le cours de change de la devise concernée au jour de l’opération (cours historique) et le cours de clôture, sont constatées au bilan et hors bilan. Les différences de change sur les positions de change opérationnelles sont constatées en résultat de change (compte 665 “Pertes de change” ou 765 “Profi ts de change”). 3.1 - PRIMES Les primes à émettre et les primes à annuler sont destinées à faire face aux émissions et annulations de primes intervenues après la clôture de l’exercice, et concernant les exercices N et antérieurs. Elles sont évaluées statistiquement sur la base de l’historique des émissions et des annulations, à partir de méthodologies déterministes. 3.2 - SINISTRES Les sinistres sont comptabilisés dans l’exercice de leur survenance. Les prestations et frais payés, nets de recours encaissés, comprennent les règlements effectués au cours de l’exercice et les frais généraux nécessaires à la gestion des sinistres. 3.3 - FRAIS DE GESTION (FRAIS GÉNÉRAUX ET COMMISSIONS) Compte tenu de l’organisation de la société, une partie importante de ses frais généraux est gérée dans des sections directement dédiées à des fonctions (destinations), voire directement à des produits (catégories de contrats). PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES Les ressources informatiques (machines et études) sont affectées en fonction du coût déclaré pour chacune des grandes fonctions (production, sinistres, comptabilité). Les frais relatifs aux services généraux, aux ressources humaines et à l’organisation sont déversés dans les autres secteurs au prorata des effectifs. Les charges d’activité du service comptabilité sont éclatées en fonction du temps passé. Les frais par destination sont ventilés par catégories de contrats à l’aide de clés qui sont le chiffre d’affaires, les effectifs ou la charge des sinistres. Les commissions, quant à elles, sont affectées par produit et leur ventilation par destination découle d’études analytiques réalisées par l’entreprise. 3.4 - PRODUITS ET CHARGES DE PLACEMENTS Les p roduits et cha rges de placements sont enregistrés, en détails, dans le compte de résultat non technique. La quote-part de ces produits nets relative aux provisions techniques fait l’objet d’un transfert du compte non technique vers le compte technique non vie. Cette quote-part est déterminée selon une formule imposée (globalement, en proportion des provisions techniques et des fonds propres). 3.5 IMPÔTS Impôts différés Impôts Suite au changement de régime fi scal opéré en 1994, les opérations se rapportant aux exercices antérieurs ne sont pas incluses dans la base de calcul du résultat fi scal. 3.6 - PRODUITS ET CHARGES NON TECHNIQUES EXCEPTIONNELS Les produits et charges non techniques sont ceux sans lien technique avec l’activité d’assurance. Les produits et charges exceptionnels sont ceux qui ont un caractère non récurrent, étranger à l’exploitation ou exceptionnel quant à leur montant ou leur incidence. Au titre de l’exercice 2013, l’essentiel du résultat exceptionnel provient d’écritures relatives à la provision portant sur le litige fi scal de la taxe sur les conventions d’assurance. • 4. Changements de méthode et dérogation aux principes généraux Les valeurs amortissables classées en R332-20 du Code des Assurances doivent faire l’objet d’une dépréciation à caractère durable dès lors que le titre est en moins-value et que la société n’a pas l’intention ou la capacité de détention de ce titre. La société n’est pas impactée par cette règle. La Mutuelle Saint-Christophe assurances ne constate aucun impôt différé. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 43 ANNEXE AUX COMPTES Postes du bilan • 1.1 - Mouvements ayant affecté les actifs incorporels, les terrains et constructions, les titres de propriété sur les entreprises liées et sur celles avec lesquelles il existe un lien de participation, bons, obligations, et créances avec ces entreprises En milliers d’euros NATURE DE L’ACTIF ACTIFS INCORPORELS TRANSFERTS ET MOUVEMENTS DE L’EXERCICE Entrées Sorties Transferts Montant brut en fin d’exercice 6 522 222 6 744 TERRAINS ET CONSTRUCTIONS (Y COMPRIS “EN COURS”) 12 265 537 12 802 TITRES DE PROPRIÉTÉ SUR SOCIÉTÉS LIÉES (COMPTE 250) 15 025 15 025 TITRES DE PROPRIÉTÉ SUR ENTREPRISES AVEC LESQUELLES LA SOCIÉTÉ A UN LIEN DE PARTICIPATION (COMPTE 260) 261 261 BONS, OBLIGATIONS ET CRÉANCES DE TOUTE NATURE SUR CES MÊMES SOCIÉTÉS (COMPTES 25 ET 26 SAUF 250 ET 260) 248 248 AUTRES DÉPÔTS ET CAUTIONNEMENTS (COMPTE 51) AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES (COMPTE 51) TOTAL 44 Montant brut en début d’exercice LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances 29 20 1 981 36 331 779 49 72 1 909 72 37 038 POSTES DU BILAN En milliers d’euros Amortissements et dépréciations en début d’exercice Dotations aux amortissements et dépréciations de l’exercice ACTIFS INCORPORELS 5 365 892 TERRAINS ET CONSTRUCTIONS (Y COMPRIS “EN COURS”) (1) 3 025 255 AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES (COMPTE 51) 1 327 61 TOTAL 9 717 1 208 DONT AMORTISSEMENTS 2 552 255 NATURE DE L’ACTIF Reprise de dépréciations de l’exercice MOUVEMENTS DE L’EXERCICE Sorties Transferts 198 TITRES DE PROPRIÉTÉ SUR SOCIÉTÉS LIÉES (COMPTE 250) (3) TITRES DE PROPRIÉTÉ SUR ENTREPRISES AVEC LESQUELLES LA SOCIÉTÉ A UN LIEN DE PARTICIPATION (COMPTE 260) BONS, OBLIGATIONS ET CRÉANCES DE TOUTE NATURE SUR CES MÊMES SOCIÉTÉS (COMPTES 25 ET 26 SAUF 250 ET 260) (2) AUTRES DÉPÔTS ET CAUTIONNEMENTS (COMPTE 51) DONT PROVISIONS 473 198 198 DONT AMORTISSEMENTS PAR CAPITAUX PROPRES (1) Ce poste comprend le cas échéant des amortissements et des provisions qui sont détaillés ci-dessous. (2) Pour les obligations amortissables, ce tableau ne tient pas compte de l’amortissement des décotes et surcotes. (3) La provision pour dépréciation concerne les titres de SCP. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 45 ANNEXE AUX COMPTES En milliers d’euros NATURE DE L’ACTIF ACTIFS INCORPORELS TERRAINS ET CONSTRUCTIONS (Y COMPRIS “EN COURS”) TITRES DE PROPRIÉTÉ SUR SOCIÉTÉS LIÉES (COMPTE 250) (1) Montant cumulé des amortissements et provisions à la clôture de l’exercice MONTANT NET INSCRIT AU BILAN 6 257 487 3 082 9 720 15 025 (2) TITRES DE PROPRIÉTÉ SUR ENTREPRISES AVEC LESQUELLES LA SOCIÉTÉ A UN LIEN DE PARTICIPATION (COMPTE 260) 261 BONS, OBLIGATIONS ET CRÉANCES DE TOUTE NATURE SUR CES MÊMES SOCIÉTÉS (COMPTES 25 ET 26 SAUF 250 ET 260) (3) 248 AUTRES DÉPÔTS ET CAUTIONNEMENTS (COMPTE 51) AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES (COMPTE 51) TOTAL DONT AMORTISSEMENTS DONT PROVISIONS DONT AMORTISSEMENTS PAR CAPITAUX PROPRES (1) Ce poste comprend le cas échéant des amortissements et des provisions qui sont détaillés ci-dessous. (2) La provision pour dépréciation concerne les titres de SCP. (3) Pour les obligations amortissables, ce tableau ne tient pas compte de l’amortissement des décotes et surcotes. 46 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances 49 1 388 521 10 727 26 311 2 807 275 POSTES DU BILAN • 1.2 - Autres placements En milliers d’euros NATURE DE L’ACTIF Montant dotation amortissement dépréciation de l’exercice Montant brut à la clôture de l’exercice Montant cumulé des amortissements et dépréciationsà la clôture de l’exercice MONTANT NET INSCRIT AU BILAN À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 30 197 813 31 010 PLACEMENTS IMMOBILIERS (21) • PARTS SCI TOTAL PLACEMENTS FINANCIERS (COMPTE 23) • ACTIONS • OBLIGATIONS • PRÊTS • DÉPÔTS TOTAL PLACEMENTS REPRÉSENTANT DES PROVISIONS TECHNIQUES AFFÉRENTES AUX CONTRATS EN UNITÉS DE COMPTE (COMPTE 24) 100 306 100 306 474 474 4 4 130 981 813 131 794 NÉANT • TITRES À REVENUS VARIABLES AUTRES QUE LES OPCVM • OBLIGATIONS • PARTS D’OPCVM DÉTENANT EXCLUSIVEMENT DES TITRES À REVENU FIXE • PARTS D’AUTRES OCPVM SOUS TOTAL • PARTS ET ACTIONS DE SOCIÉTÉS IMMOBILIÈRES NON COTÉES TOTAL • 1.3 - Instruments financiers à terme Néant. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 47 ANNEXE AUX COMPTES • 1.4 - État récapitulatif des placements et instruments financiers à terme I - PLACEMENTS ET INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME En milliers d’euros 2013 NATURE DES PLACEMENTS 2012 Valeur brute Valeur nette Valeur de réalisation Valeur nette 1/ PLACEMENTS IMMOBILIERS ET PLACEMENTS IMMOBILIERS EN COURS 12 802 9 720 27 383 9 239 2/ ACTIONS ET AUTRES TITRES À REVENU VARIABLE AUTRES QUE LES PARTS D’ OPCVM 24 275 24 167 35 387 24 147 3/ PARTS D’OPCVM (AUTRES QUE CELLES VISÉES AU 4) 13 916 13 778 18 101 13 052 7 291 6 723 6 802 7 131 100 553 106 764 116 997 90 640 5 5 5 44 469 469 469 544 4/ PARTS D’OPCVM DÉTENANT EXCLUSIVEMENT DES TITRES À REVENU FIXE 5/ OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENU FIXE 6/ PRÊTS HYPOTHÉCAIRES 7/ AUTRES PRÊTS ET ASSIMILÉS 8/ DÉPÔTS AUPRÈS DES ENTREPRISES CÉDANTES 9/ DÉPÔTS (AUTRES QUE CEUX VISÉS AU 8) ET CAUTIONNEMENTS EN ESPÈCES ET AUTRES PLACEMENTS 744 10/ ACTIFS REPRÉSENTATIFS DE CONTRATS EN UNITÉS DE COMPTE • PLACEMENTS IMMOBILIERS • TITRES À REVENU VARIABLE AUTRES QUE LES PARTS D’OPCVM • OPCVM DÉTENANT EXCLUSIVEMENT DES TITRES À REVENU FIXE • AUTRES OPCVM • OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES À REVENUS FIXES 11/ AUTRES INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME • STRATÉGIES D’INVESTISSEMENT OU DE DÉSINVESTISSEMENT • STRATÉGIES DE RENDEMENT • AUTRES OPÉRATIONS TOTAL (LIGNES 1 À 11) 48 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances 159 311 161 626 205 144 145 541 POSTES DU BILAN En milliers d’euros 2013 NATURE DES PLACEMENTS 2012 Valeur brute Valeur nette Valeur de réalisation Valeur nette VALEURS ESTIMÉES SELON L’ARTICLE R332-19 DU CODE DES ASSURANCES ET INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME RATTACHÉS 100 551 106 762 116 993 90 637 VALEURS ESTIMÉES SELON L’ARTICLE R332-20 DU CODE DES ASSURANCES ET INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME RATTACHÉS 58 760 54 864 88 151 54 904 159 311 161 626 205 144 144 786 DONT VALEURS ESTIMÉES SELON L’ARTICLE R332-5 DU CODE DES ASSURANCES ET INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME RATTACHÉS PLACEMENTS ÉVALUÉS CONFORMÉMENT À L’ARTICLE 28 DU DÉCRET N°2004-342 DU 21 AVRIL 2004 AUTRES INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME DONT VALEURS AFFECTABLES À LA REPRÉSENTATION DES PROVISIONS TECHNIQUES AUTRES QUE CELLES VISÉES CI-DESSOUS VALEURS GARANTISSANT LES ENGAGEMENTS ENVERS LES INSTITUTIONS DE PRÉVOYANCE OU COUVRANT LES FONDS DE PLACEMENTS GÉRÉS VALEURS DÉPOSÉES CHEZ LES CÉDANTS (DONT VALEURS DÉPOSÉES CHEZ LES CÉDANTS DONT L’ENTREPRISE S’EST PORTÉE CAUTION SOLIDAIRE) VALEURS AFFECTÉES AUX PROVISIONS TECHNIQUES DES OPÉRATIONS RÉALISÉES DANS LE CADRE D’UN PATRIMOINE D’AFFECTATION EN FRANCE AUTRES AFFECTATIONS OU SANS AFFECTATION 755 DONT PLACEMENTS ET INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME DANS L’O.C.D.E. PLACEMENTS ET INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME HORS O.C.D.E. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 49 ANNEXE AUX COMPTES • 1.4 - État récapitulatif des placements et instruments financiers à terme (suite) II - ACTIFS AFFECTABLES À LA REPRÉSENTATION DES PROVISIONS TECHNIQUES (AUTRES QUE LES PLACEMENTS, LES INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME ET LA PART DES RÉASSUREURS DANS LES PROVISIONS TECHNIQUES) En milliers d’euros 2013 NATURE DES PLACEMENTS 2012 Valeur comptable Valeur de réalisation Valeur comptable INTÉRÊTS COURUS NON ÉCHUS (2) 2 273 2 273 2 054 FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS 3 011 3 011 3 364 15 701 15 701 6 332 20 985 20 985 11 750 PRIMES ÉCHUES NON RECOUVRÉES (1) BANQUES ET CHÈQUES POSTAUX (COEFFICIENT DE PONDÉRATION GAT 99,37 %) AUTRES ACTIFS ADMIS EN REPRÉSENTATION DES PROVISIONS TECHNIQUES(3) À DÉDUIRE ÉCARTS DE RÉÉVALUATION (ARRÊTÉ DU 25 MAI 1979 ARTICLE 1) (4) TOTAL (1) Primes d’assurance vie et de capitalisation correspondant aux contrats pris en compte pour le calcul de la participation minimale réglementaire dans les conditions mentionnées à l’article R 332-4 du Code des Assurances ; primes d’assurance de dommages dans les conditions mentionnées à l’article R 332-6 du Code des Assurances. (2) Pour les valeurs qui figurent dans le tableau, nettes des intêrets courus. (3) À l’exclusion des créances sur les réassureurs. (4) Plus-values provenant des réévaluations régies par la loi de finances pour 1977 et 1978 figurant encore au bilan, y compris la fraction incorporée au capital social ou au fonds d’établissement. III - INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES a/ Les acomptes inclus dans la valeur des actifs inscrits au poste “Terrains et constructions (en cours)” sont d’un montant de : 311 K€. b/ Analyse des droits immobiliers. En milliers d’euros TERRAINS ET CONSTRUCTIONS D’EXPLOITATION AUTRES IMMOBILISATIONS Droits réels Actions et parts de sociétés foncières et immobilières non cotées 10 254 1 700 848 c/ Le solde non encore amorti ou non encore repris correspondant à la différence sur le prix de remboursement des titres évalués conformément à l’article R332-19 du Code des Assurances est d’un montant de 1 573 KE. 50 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU BILAN • 1.5 - Ventilation des dettes et créances selon leur durée résiduelle En milliers d’euros Durée résiduelle Jusqu’à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans CRÉANCES 6 AA PRIMES À ÉMETTRE 6 AB AUTRES CRÉANCES NÉES D’OPÉRATIONS D’ASSURANCE DIRECTE 6B CRÉANCES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE 6C AUTRES CRÉANCES 3 786 708 TOTAL 2013 4 494 TOTAL 2012 9 840 DETTES 6 DETTES POUR DÉPÔTS EN ESPÈCES REÇUS DES CESSIONNAIRES 17 655 7A DETTES NÉES D’OPÉRATIONS D’ASSURANCE DIRECTE 7B DETTES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE 7C EMPRUNTS OBLIGATAIRES (DONT OBLIGATIONS CONVERTIBLES) 7D DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 7E AUTRES DETTES 21 956 TOTAL 2013 45 816 TOTAL 2012 27 659 234 5 971 20 • 1.6 - Tableau des filiales et participations I - LE MONTANT DES PARTS ET PARTICIPATIONS DANS DES ENTREPRISES LIÉES DÉTENUES DANS DES SOCIÉTÉS D’ASSURANCE S’ÉLÈVE À 14 582 K€. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 51 ANNEXE AUX COMPTES • 1.6 - Tableau des filiales et participations (suite) II - TABLEAU DES FILIALES ET PARTICIPATIONS En milliers d’euros SOCIÉTÉS OU GROUPE DE SOCIÉTÉS Adresse Forme juridique Capital social au 31/12/2012 Capitaux propres après affectation des résultats en 2012 1. RENSEIGNEMENTS DÉTAILLÉS CONCERNANT LES PARTICIPATIONS DONT LA VALEUR D’INVENTAIRE EXCÈDE 1 % DU CAPITAL DE LA SOCIÉTÉ ASTREINTE À LA PUBLICATION A - FILIALES (50 % AU MOINS DU CAPITAL EST DÉTENU PAR LA SOCIÉTÉ) SAINT-CHRISTOPHE PRÉVOYANCE 277 RUE SAINT-JACQUES 75005 PARIS SA 14 323 15 030 SOCIÉTÉ AUXILIAIRE SAINT-CHRISTOPHE 277 RUE SAINT-JACQUES 75005 PARIS SASU 160 539 B - PARTICIPATIONS (10 À 50 % AU MOINS DU CAPITAL EST DÉTENU PAR LA SOCIÉTÉ) 2. RENSEIGNEMENTS GLOBAUX CONCERNANT LES AUTRES FILIALES ET PARTICIPATIONS FILIALES NON COMPRISES AU PARAGRAPHE A • SOCIÉTÉS COMMERCIALES • SOCIÉTÉS CIVILES IMMOBILIÈRES PARTICIPATIONS NON COMPRISES AU PARAGRAPHE B • SOCIÉTÉS COMMERCIALES • SOCIÉTÉS CIVILES IMMOBILIÈRES III - ENTREPRISES DONT LA SOCIÉTÉ D’ASSURANCES EST ASSOCIÉE INDÉFINIMENT RESPONSABLE 52 Dénomination Siège Forme SCI BRETEUIL 58 AVENUE DE BRETEUIL 75007 PARIS SCI LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU BILAN % Valeur nette comptable des titres au 31/12/2013 99,99 100,00 Prêts/avances consentis par la société et non remboursés au 31/12/2012 Montants des cautions/avals fournis par la société Chiffre d’affaires (H.T.) 2012 Résultats bénéfice net 2012 14 323 33 348 493 259 211 -24 Dividende net encaissé par la société Observations Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 53 ANNEXE AUX COMPTES • 1.7 - Opérations avec les entreprises liées et les entreprises avec lesquelles la société a un lien de participation En milliers d’euros ENTREPRISES AVEC LESQUELLES EXISTE UN LIEN DE PARTICIPATION ENTREPRISES LIÉES NATURE DES OPÉRATIONS Valeur brute Provision Valeur nette Valeur brute Provision Valeur nette 15 025 15 025 261 261 248 248 10 10 26 26 PLACEMENTS PARTS, ACTIONS BONS, OBLIGATIONS PRÊTS ET DÉPÔTS AUTRES TITRES OU DÉPÔTS CRÉANCES CRÉANCES NÉES D’OPÉRATIONS SUR ASSURANCE DIRECTE : PRIMES À ÉMETTRE • SUR PRENEURS D’ASSURANCE • SUR INTERMÉDIAIRES ET COASSUREURS AUTRES CRÉANCES • SUR PRENEURS D’ASSURANCE • SUR INTERMÉDIAIRES ET COASSUREURS CRÉANCES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE AUTRES CRÉANCES DETTES DETTES POUR DÉPÔTS EN ESPÈCES REÇUS DES CESSIONNAIRES 17 655 17 655 5 971 5 971 432 432 DETTES NÉES D’OPÉRATIONS SUR ASSURANCE DIRECTE : • SUR PRENEURS D’ASSURANCE • SUR INTERMÉDIAIRES ET COASSUREURS DETTES NÉES D’OPÉRATIONS DE RÉASSURANCE EMPRUNTS OBLIGATAIRES (DONT OBLIGATIONS CONVERTIBLES) AUTRES DETTES 54 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU BILAN • 1.8 - Passifs subordonnés Néant. • 1.9 - composition de l’actionnariat Néant. • 1.10 - Réserves, écarts de réévaluation et fonds propres En milliers d’euros 2013 2012 57 189 56 231 1 715 1 618 • PRÉLÉVEMENT DES COTISATIONS DE L’ASC -391 -316 • MOUVEMENT SUR RÉSERVE DE CAPITALISATION -320 -301 FONDS PROPRES AU 01/01 (HORS RÉSULTAT) VARIATION DES FONDS PROPRES • DIMINUTION DE CAPITAL • AUGMENTATION DE CAPITAL • AFFECTATION DU RÉSULTAT DE L’EXERCICE PRÉCÉDENT • PRÉLÉVEMENT EXIT TAX SUR RÉSERVE DE CAPITALISATION -43 AJUSTEMENT DES RÉSERVES RÉGLEMENTAIRES AU COURS DE L’EXERCICE DOTATIONS OU REPRISE DU COMPTE “ÉCART RÉSULTANT DU CHANGEMENT DE RÉGLEMENTATION” (AVIS DU CNC 12.09.95) FONDS PROPRES AU 31/12 (HORS RÉSULTAT) 58 193 57 189 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 55 ANNEXE AUX COMPTES Les fonds propres sont ventilés de la façon suivante : En milliers d’euros 2013 2012 58 193 57 189 11 000 11 000 3 246 3 247 9 731 9 731 320 316 REPORT À NOUVEAU 34 219 32 895 TOTAL 58 516 57 189 FONDS PROPRES AU 31/12 CAPITAL SOCIAL • CAPITAL APPELÉ • CAPITAL NON APPELÉ RÉSERVES • PRIME D’ÉMISSION ET DE FUSION • RÉSERVE POUR ÉVENTUALITÉS DIVERSES • RÉSERVE SUR LES PLUS-VALUES RÉINVESTIES, À RÉINVESTIR ET DIVERS • RÉSERVES STATUTAIRES • PRIMES D’APPORT RÉSERVES RÉGLEMENTAIRES • RÉSERVE DE CAPITALISATION ÉCART RÉSULTANT DU CHANGEMENT DE RÉGLEMENTATION AU 1.1.95 (AVIS DU CNC 12.09.95) 56 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU BILAN • 1.11 - Frais d’établissements En milliers d’euros NATURE Montant brut Amortissement ou provision pour dépréciation VALEUR NETTE 2013 VALEUR NETTE 2012 6 744 6 257 487 1 157 FRAIS DE RECHERCHE & DÉVELOPPEMENT VALEUR DE L’ACHAT DES FONDS COMMERCIAUX AUTRES ACTIFS INCORPORELS • 1.12 - Provision pour risques en cours (Non vie et uniquement si significatif) Le montant de la provision pour risques en cours a été constaté dans les catégories suivantes : En milliers d’euros 22 - RESPONSABILITÉ CIVILE AUTOMOBILE 2013 2012 608 544 23 - DOMMAGES AUTOMOBILE 19 24 - DOMMAGES AUX BIENS DES PARTICULIERS 214 179 30 - ASSISTANCE 275 387 31 - PERTES PÉCUNIAIRES 112 TOTAL 1 209 1 129 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 57 ANNEXE AUX COMPTES • 1.13 - Sinistres non vie A - RECOURS À RECEVOIR (NON VIE ET UNIQUEMENT SI SIGNIFICATIF) En milliers d’euros LE MONTANT DES RECOURS À RECEVOIR DÉDUIT DES PROVISIONS POUR SINISTRES À PAYER S’ÉLÈVE À : 2013 2012 8 792 4 775 B - BONI ET MALI SUR LES DÉROULEMENTS DES PROVISIONS DE SINISTRES (NON VIE HORS ACCEPTATIONS ET UNIQUEMENT SI LE MONTANT, APPRÉCIÉ GLOBALEMENT EST SIGNIFICATIF) En milliers d’euros MONTANT BRUT 2013 MONTANT RÉASSURÉ MONTANT NET 2012 MONTANT NET PROVISION POUR SINISTRES À PAYER AU 01.01 76 796 20 118 56 678 51 275 RÈGLEMENTS SUR ANTÉRIEUR PENDANT L’EXERCICE 16 420 4 779 11 641 11 376 PROVISION POUR SINISTRES À PAYER AU 31.12 62 348 14 710 47 638 40 346 BONI (+) / MALI (-) SUR ANTÉRIEUR -1 972 629 -2 601 -447 NATURE 58 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU BILAN C - ÉTAT DES RÈGLEMENTS ET PROVISIONS POUR SINISTRES À PAYER (TOUTES CATÉGORIES, MONTANTS NETS DE RECOURS) En milliers d’euros EXERCICE DE SURVENANCE ANNÉE D’INVENTAIRE 2009 n-4 2010 n-3 2011 n-2 2012 n-1 2013 n 36 234 36 118 23 303 5 085 10 162 22 090 TOTAL CHARGES DE SINISTRES 41 319 46 280 45 393 COTISATIONS ACQUISES 66 567 65 463 67 848 62,07% 70,70% 66,90% 37 538 37 996 34 842 23 895 6 991 8 140 9 420 24 238 TOTAL CHARGES DE SINISTRES 44 529 46 136 44 262 48 133 COTISATIONS ACQUISES 66 567 65 463 67 848 72 553 66,89% 70,48% 65,24% 66,34% 38 706 38 925 36 356 34 758 26 061 5 770 6 145 9 756 11 259 24 556 TOTAL CHARGES DE SINISTRES 44 476 45 070 46 112 46 017 50 617 COTISATIONS ACQUISES 66 567 65 463 67 848 72 553 78 983 66,81% 68,85% 67,96% 63,43% 64,09% INVENTAIRE DE N - 2 RÈGLEMENTS CUMULÉS PROVISIONS À LA CLÔTURE DE N - 2 POURCENTAGE SINISTRES / PRIMES INVENTAIRE DE N - 1 RÈGLEMENTS CUMULÉS PROVISIONS À LA CLÔTURE DE N - 1 POURCENTAGE SINISTRES / PRIMES INVENTAIRE DE N RÈGLEMENTS CUMULÉS PROVISIONS À LA CLÔTURE DE N POURCENTAGE SINISTRES / PRIMES Remarque : ce tableau correspond au cumul arithmétique du tableau C de l’état ministériel C 10 (survenance) et du tableau B de l’état ministériel C 12 (souscription) Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 59 ANNEXE AUX COMPTES • 1.14 - Détail des provisions techniques pour les entreprises visées à l’article L 310-1 du Code des Assurances Ne concerne pas la Mutuelle. • 1.15 - Autres informations A - ACTIFS FAISANT L’OBJET D’UNE CLAUSE DE RÉSERVE DE PROPRIÉTÉ Montant des actifs ayant fait l’objet d’une clause de réserve de propriété : Néant. (on entend ici garantie de sûreté réelle, hypothèque ou réserve d’un fournisseur). B - INFORMATIONS PRÉVUES PAR LE DÉCRET 83-1020 (ARTICLE 23, ALINÉAS 3 ET 4) En milliers d’euros COMPTES DE RÉGULARISATION 2013 2012 3 011 3 364 7 064 6 447 853 638 CHARGES COMPTABILISÉES PENDANT L’EXERCICE CONCERNANT UN EXERCICE ULTÉRIEUR 8B - FRAIS D’ACQUISITION REPORTÉS • VIE • NON VIE 8C - AUTRES COMPTES DE RÉGULARISATION (ACTIF) • FRAIS D’ACQUISITION DES IMMEUBLES À RÉPARTIR • AUTRES CHARGES À RÉPARTIR • DIFFÉRENCE SUR LES PRIX DE REMBOURSEMENT À RECEVOIR • EVALUATIONS TECHNIQUES DE RÉASSURANCE (DÉBITEUR) PRODUITS COMPTABILISÉS PENDANT L’EXERCICE CONCERNANT UN EXERCICE ULTÉRIEUR 8 - COMPTES DE RÉGULARISATION (PASSIF) • PRODUITS À RÉPARTIR SUR PLUSIEURS EXERCICES • AMORTISSEMENT DES DIFFÉRENCES SUR LES PRIX DE REMBOURSEMENT • ÉVALUATIONS TECHNIQUES DE RÉASSURANCE (CRÉDITEUR) 60 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU BILAN C - PRIMES DE REMBOURSEMENT EMPRUNT NON AMORTI En milliers d’euros COMPTES DE RÉGULARISATION (SUITE) 2013 2012 • DETTES PROVISIONNÉES POUR CONGÉS À PAYER 1 245 1 080 • DETTES PROVISIONNÉES POUR PARTICIPATION DES SALARIÉS AUX FRUITS DE L’EXPANSION 1 743 951 • AUTRES CHARGES À PAYER 1 643 1 488 CHARGES À PAYER PERSONNEL ORGANISMES SOCIAUX • CHARGES SOCIALES SUR CONGÉS PAYÉS 786 659 • AUTRES CHARGES À PAYER 838 853 3 033 791 13 827 4 283 8 81 -258 60 1 974 3 270 ÉTAT • CHARGES SOCIALES SUR CONGÉS PAYÉS • AUTRES CHARGES À PAYER ACTIONNAIRES, DIVIDENDES À RÉPARTIR DIVERS - CHARGES À PAYER AUTRES COMPTES DE RÉGULARISATION - PASSIF PRODUITS À RECEVOIR PERSONNEL ORGANISMES SOCIAUX ÉTAT (DONT MAJORATION LÉGALE DES RENTES) DIVERS - PRODUITS À RECEVOIR AUTRES COMPTES DE RÉGULARISATION - ACTIF Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 61 ANNEXE AUX COMPTES D - PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES En milliers d’euros 2013 2012 1 599 1 455 • AUTRES PROVISIONS 1 500 2 214 TOTAL PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES 3 099 3 669 PROVISIONS RÉGLEMENTÉES • PROVISIONS POUR ENGAGEMENTS SOCIAUX • PROVISIONS POUR IMPÔTS • 1.16 - Montant des engagements reçus et donnés En milliers d’euros POSTES DU HORS BILAN 62 COMMENTAIRES 1 ENGAGEMENTS REÇUS 2 ENGAGEMENTS DONNÉS 2A Toutes les opérations non inscrites au passif du bilan par lesquelles l’entreprise s’est engagée, de quelque manière que ce soit et quelle que soit la forme juridique de manière ferme à se substituer au débiteur. 2B Toutes les opérations non inscrites au passif du bilan par lesquelles l’entreprise s’est engagée à revendre, à des conditions fixées par avance, un actif inscrit au bilan. 2C Toutes opérations autres que celles visées au 2B par lesquelles l’entreprise a pris un engagement d’acheter ou de vendre un actif, ou de verser un revenu et notamment : • les garanties d’acquisition d’immeuble ; • les garanties de rachat ou d’achat de titres (garanties de liquidité ) ; • les opérations sur le MATIF et marchés assimilés autres que les achats d’options pour la valeur du sous-jacent ; • les échanges de taux d’intérêt, de devises ou d’actifs (swap) pour le montant notionnel de l’échange. 2D Tous autres engagements donnés et notamment les engagements de financement fermes non exercés susceptibles de créer un risque de crédit. 3 Valeurs reçues en nantissement des cessionnaires et rétrocessionnaires 4 Valeurs remises par des organismes réassurés avec caution solidaire ou avec substitution 5 Valeurs appartenant à des institutions de prévoyance 6 Y compris notamment la valeur des OPCVM dont l’entreprise est dépositaire. LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances 2013 2012 11 789 13 286 POSTES DU COMPTE DE RÉSULTAT Postes du compte de résultat • 1.1 - Produits et charges de placements (analyse des revenus et frais financiers) En milliers d’euros NATURE REVENUS DES PARTICIPATIONS (1) Revenus financiers et frais financiers concernant les placements dans les entreprises liées Revenus financiers et frais financiers concernant les autres placements 41 REVENUS DES PLACEMENTS IMMOBILIERS REVENUS DES AUTRES PLACEMENTS TOTAL 41 68 68 5 038 5 038 AUTRES REVENUS FINANCIERS (COMMISSIONS, HONORAIRES) 287 TOTAL (POSTE III 3-A DU COMPTE DE RÉSULTAT “NON VIE”) 328 5 106 5 434 FRAIS FINANCIERS (COMMISSIONS, HONORAIRES, INTÉRÊTS, AGIOS...) (POSTE III-5A “NON VIE”) 41 492 533 988 988 1 092 1 092 TOTAL DES AUTRES PRODUITS DES PLACEMENTS TOTAL DES AUTRES CHARGES DE PLACEMENTS 287 (1) Au sens de l’article 20 du décret du 29 novembre 1983 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 63 ANNEXE AUX COMPTES • 1.2 - Ventilation des produits et charges des opérations techniques par catégories B. POUR LES CATÉGORIES 20 À 39 (NON VIE) En milliers d’euros Dommages corporels individuels (20) Dommages corporels collectifs (21) Automobile responsabilité (22) Automobile dommages (23) Dommages aux biens des particuliers (24) Dommages aux biens des professionnels (25) Dommages aux biens agricoles (26) Catastrophes naturelles (27) PRIMES ACQUISES 12 670 8 400 4 756 10 043 3 194 27 051 20 3 413 1a. PRIMES 12 690 8 417 4 767 10 015 3 237 27 039 19 3 410 -20 -17 -11 28 -43 12 1 3 CHARGES DES PRESTATIONS 9 630 2 230 3 022 7 224 4 038 15 867 4 645 2a. PRESTATIONS ET FRAIS PAYÉS 9 326 1 997 5 788 6 909 2 742 13 937 1 486 304 233 -2 766 315 1 296 1 930 3 159 3 040 6 170 1 734 2 819 -844 11 184 16 2 768 527 1 323 649 1 279 523 4 066 2 402 RUBRIQUE 1 1b. VARIATION DES PRIMES NON ACQUISES 2 2b. VARIATION DES PROVISIONS POUR PRESTATIONS ET DIVERSES A - SOLDE DE SOUSCRIPTION 5 FRAIS D’ACQUISITION 6 AUTRES CHARGES DE GESTION NETTES 1 124 1 480 912 1 870 916 4 000 3 581 B - CHARGES D’ACQUISITION ET DE GESTION NETTES 1 651 2 803 1 561 3 149 1 439 8 066 5 983 501 475 207 90 702 8 93 45 45 7 PRODUITS NETS DES PLACEMENTS 57 8 PARTICIPATION AUX RÉSULTATS (ET INTÉRÊTS TECHNIQUES) 75 C - SOLDE FINANCIER -18 501 430 162 90 569 8 93 25 46 1 960 4 049 1 310 10 901 8 1 846 2 048 2 558 1 026 4 857 228 23 402 336 551 1 152 79 392 804 270 2 254 2 9 PART DES RÉASSUREURS DANS LES PRIMES ACQUISES 10 PART DES RÉASSUREURS DANS LES PRESTATIONS PAYÉES 11 PART DES RÉASSUREURS DANS LES CHARGES DE PROVISIONS POUR PRESTATIONS 12 PART DES RÉASSUREURS DANS LA PARTICIPATION AUX RÉSULTATS 13 COMMISSIONS REÇUES DES RÉASSUREURS 5 D - SOLDE DE RÉASSURANCE 3 -46 882 -320 537 -2 638 -6 -1 539 1 374 3 822 1 485 -488 -1 656 1 049 13 339 RÉSULTAT TECHNIQUE (A-B+C+D) 64 133 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU COMPTE DE RÉSULTAT Responsabilité civile générale (28) Protection juridique (29) Assistance (30) Pertes pécuniaires diverses (31) Transports (34) Construction dommages (35) Construction responsabilité civile (36) Crédit (37) Caution (38) Acceptations en réassurance (39) 4 903 1 019 2 473 598 445 78 985 4 896 1 043 2 497 632 445 79 107 7 -24 -24 -34 2 805 367 3 019 1 047 -181 49 717 1 759 368 2 958 331 186 46 788 1 046 -1 61 716 -367 2 929 2 098 652 -546 -449 626 29 268 987 183 338 169 1 218 184 516 59 22 12 885 2 205 367 854 228 22 23 333 408 3 82 47 29 2 702 TOTAUX -122 10 448 492 790 -84 3 82 1 992 781 22 918 319 237 11 273 349 -2 2 890 94 94 405 288 4 420 -919 -164 -4 210 -1 110 124 -1 318 47 -630 29 1 912 3 637 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 65 ANNEXE AUX COMPTES En milliers d’euros RUBRIQUE Dommages corporels individuels (20) Dommages corporels collectifs (21) Automobile responsabilité (22) Automobile dommages (23) Dommages aux biens des particuliers (24) Dommages aux biens des professionnels (25) Dommages aux biens agricoles (26) Catastrophes naturelles (27) HORS COMPTE 66 14 PROVISION POUR PRIMES NON ACQUISES À LA CLÔTURE 85 4 881 864 1 781 799 7 941 6 1 003 15 PROVISION POUR PRIMES NON ACQUISES À L’OUVERTURE 65 4 863 852 1 810 757 7 952 6 1 006 16 PROVISION POUR SINISTRES À PAYER À LA CLÔTURE 1 912 11 381 13 999 7 243 3 211 19 134 242 4 348 17 PROVISION POUR SINISTRES À PAYER À L’OUVERTURE 1 608 11 147 16 764 6 929 1 915 17 204 239 4 189 18 AUTRES PROVISIONS TECHNIQUES À LA CLÔTURE 3 674 100 214 210 185 19 AUTRES PROVISIONS TECHNIQUES À L’OUVERTURE 3 552 119 179 205 69 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU COMPTE DE RÉSULTAT Responsabilité civile générale (28) Protection juridique (29) Assistance (30) Pertes pécuniaires diverses (31) Transports (34) Construction dommages (35) Construction responsabilité civile (36) Crédit (37) Caution (38) Acceptations en réassurance (39) 1 661 379 612 352 20 364 1 668 354 568 318 20 219 15 800 2 1 696 1 064 960 80 992 14 753 2 1 602 348 1 326 78 026 2 070 387 112 1 995 448 TOTAUX 6 952 6 567 Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 67 ANNEXE AUX COMPTES • 1.3 - Ventilation de diverses charges A - CHARGES DE PERSONNEL En milliers d’euros RUBRIQUES 2013 2012 SALAIRES 8 215 8 087 4 064 3 815 294 356 12 573 12 258 2013 2012 ASSURANCE NON VIE 3 305 2 780 TOTAL 3 305 2 780 2013 2012 75 499 72 291 3 608 3 446 79 107 75 737 2013 2012 PENSIONS ET RETRAITES CHARGES SOCIALES AUTRES TOTAL B - MONTANT DES COMMISSIONS AFFÉRENT À L’ASSURANCE DIRECTE En milliers d’euros RUBRIQUES ASSURANCE VIE C - VENTILATION DES PRIMES BRUTES En milliers d’euros RUBRIQUES PRIMES D'ASSURANCE DIRECTE EN FRANCE PRIMES D'ASSURANCE DIRECTE EN CEE (HORS FRANCE) PRIMES D'ASSURANCE DIRECTE HORS CEE TOTAL D - MOUVEMENTS DE PORTEFEUILLE (EN CAS DE TRANSFERT VERS UNE AUTRE COMPAGNIE) En milliers d’euros RUBRIQUES ENTRÉES DE PORTEFEUILLE SORTIES DE PORTEFEUILLE 68 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances POSTES DU COMPTE DE RÉSULTAT • 1.4 - Écart de résultat lié à la réglementation fiscale (le cas échéant) Non signifi catif en 2013. • 1.5 et 1.6 - Charge fiscale - Analyse de la charge d’impôt En milliers d’euros EXERCICES IMPÔT 2013 Afférent à l’exercice AFFÉRENT AUX OPÉRATIONS ORDINAIRES Sur exercices antérieurs 2012 Total Afférent à l’exercice Sur exercices antérieurs 2 381 2 381 21 21 2 381 2 381 21 21 Total AFFÉRENT AUX PRODUITS ET CHARGES EXCEPTIONNELS TOTAUX • 1.7 - Analyse des produits et charges exceptionnels En milliers d’euros RUBRIQUES 2013 2012 PRODUITS EXCEPTIONNELS (TOTAL) 1 217 805 1 214 800 3 5 1 363 510 47 10 1 316 500 • REPRISE DE LA PROVISION POUR INVESTISSEMENT • PRODUITS EXCEPTIONNELS DIVERS • REPRISE DE PROVISIONS POUR CHARGES EXCEPTIONNELLES CHARGES EXCEPTIONNELLES (TOTAL) • PERTES EXCEPTIONNELLES DIVERSES • DOTATIONS AUX PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATIONS EXCEPTIONNELLES Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 69 ANNEXE AUX COMPTES • 1.8 - Analyse des produits et charges non techniques En milliers d’euros RUBRIQUES 2013 CHARGES NON TECHNIQUES 158 • DOTATION AUX PROVISIONS 158 • DOTATION AUX AMORTISSEMENTS • AUTRES FRAIS DE GESTION NON TECHNIQUES PRODUITS NON TECHNIQUES 2 • HONORAIRES ET COMMISSIONS • UTILISATION OU REPRISE DE PROVISIONS 2 • AUTRES PRODUITS NON TECHNIQUES Autres informations • 3.1 - Comptes combinés La Mutuelle Saint- Christophe bénéficie d’une convention de réassurance auprès du groupe AXA dont la société tête de groupe (AXA France IARD 26, rue Drouot - 75009 PARIS) établit les comptes combinés dans lesquels les comptes de la Mutuelle sont inclus. 70 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances 2012 • 3.2 - Effectifs et rémunération Au total, l’ensemble des effectifs salariés est de : 187,99 à la clôture de l’exercice. Il s’agit des personnels en CDI, CDD et en apprentissage en effectif présent en équivalent temps plein. La masse salariale déclarée dans la déclaration annuelle des données sociales de l’année 2013 s’élève à : 7 918 K€. Rapport du Conseil d’administration P 72 • Rapport du Conseil d’administration à l’Assemblée générale ordinaire P 78 • Rapport du commissaire aux comptes P 79 • Résolutions de l’Assemblée générale ordinaire RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Rapport du Conseil d’administration à l’Assemblée générale ordinaire • Le chiffre d’affaires La p rog res sion des coti sations ém i ses au 31 décembre 2013 est de 4,4 %, soit très proche de notre prévision initiale. Ce taux est supérieur à celui annoncé par la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA) pour le marché français en 2013 qui est de 2% en assurances de biens et de responsabilité. Les émissions s’établissent à 79 107 milliers d’euros contre 75 737 à la fi n de l’exercice 2012. Les cotisations acquises s’élèvent à 78 983 milliers d’euros, leur progression est supérieure à celle des primes émises. Le tableau suivant détaille les évolutions selon les produits : COTISATIONS ÉMISES ET LEUR ÉVOLUTION PRODUITS 2013 2012 Évolution 16 495 15 740 4,8% 3 868 3 762 2,8% DOMMAGES AUX BIENS DES COLLECTIVITÉS 30 277 28 092 7,8% RESPONSABILITÉ CIVILE ET INDIVIDUELLE ACCIDENT 15 338 15 006 2,2% SANTÉ INDIVIDUELLE 12 497 12 564 -0,5% PERTES PÉCUNIAIRES 632 572 10,5% AUTOMOBILE DOMMAGES AUX BIENS DE PARTICULIERS Les montants sont en milliers d’euros. Dans les produits automobile et dommages aux biens sont incluses les cotisations relatives aux garanties catastrophes naturelles, protection juridique et assistance. AUTOMOBILE Les cotisations émises de 16 495 milliers d’euros à fi n 2013 sont en augmentation de 4,8 % du fait de : • l’évolution de la prime moyenne des affaires nouvelles. En effet, celle-ci est supérieure à celle des contrats qui ont été résiliés. •la majoration tarifaire appliquée. Cette dernière varie entre 3 % et 10 % selon la sinistralité sur les affaires en portefeuille (hors affaires nouvelles). L’apport net en nombre de contrats s’améliore cette année en passant de -462 à -361 ; il reste négatif à la fi n de l’exercice. DOMMAGES AUX BIENS Les cotisations des contrats dommages aux biens des collectivités sont en hausse de 7,8 %, passant de 28 092 milliers d’euros à 30 277 milliers d’euros. Cette hausse est liée à plusieurs facteurs : •les majorations tarifaires, •l’apport de plusieurs affaires nouvelles significatives, aussi bien par le réseau direct que le courtage. Cette progression de chiffre d’affaires a été amputée par les opérations de défense du portefeuille et la poursuite des regroupements de contrats dommages aux biens des diocèses en polices uniques. 72 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION En ce qui concerne les dommages aux biens des particuliers, les primes augmentent de près de 3 % passant de 3 762 milliers d’euros à fi n 2012 à 3 868 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Cette croissance est liée à la majoration du tarif qui a été au minimum de 3% hors application de l’indice de la Fédération Française du Bâtiment (FFB). Le taux de majoration a été limité à 10% (y compris indice). Les majorations ont été déterminées en fonction de la sinistralité, du type d’habitation, du nombre de pièces et du contenu garanti. L’évolution du chiffre d’affaires est surtout visible en responsabilité civile générale ; la responsabilité civile des établissements d’enseignement étant quant à elle en léger recul (-1,9 %). Il est à noter que l’apport net en dommages aux biens de particuliers redevient positif (+10 contrats). Comme l’exercice précédent, nous constatons une détérioration de l’apport net en nombre de contrats. La perte de chiffre d’affaires consécutive est supérieure au chiffre d’affaires généré par les majorations tarifaires. Pour information, l’indice FFB a varié de +1,96 % sur l’exercice 2013. RESPONSABILITÉ CIVILE ET INDIVIDUELLE ACCIDENT Les cotisations émises sont en progression de + 2,2 % à fin 2013, augmentation plus importante que l’année précédente (+1,7 % pour l’exercice 2012). RÉPARTITION DU CHIFFRE D’AFFAIRES PAR PRODUIT EN 2013 (Total 79 107 milliers d’euros de cotisations émises) SANTÉ INDIVIDUELLE Les émissions du produit santé sont en légère diminution (- 0,5 %), passant de 12 564 milliers d’euros en 2012 à 12 497 milliers d’euros à la fi n de cet exercice. 1% 16 % 21 % 5% 19 % ASSISTANCE ET PROTECTION JURIDIQUE 38 % Les cotisations relatives à ces garanties sont incluses dans les garanties en complément desquelles viennent l’assistance et la protection juridique. Automobile RÉPARTITION DES COTISATIONS ÉMISES PAR GROUPEMENT EN 2013 Dommages aux biens des particuliers 2013 Répartition 2012 Répartition Évolution 2013/2012 ADMINISTRATIONS ECCLÉSIALES 15 820 20,0 % 15 190 20,0 % 4,1 % INSTITUTS RELIGIEUX ET MONASTÈRES 13 595 17,2 % 11 709 15,5 % 16,1 % ÉTABLISSEMENTS D’ENSEIGNEMENT 24 881 31,4 % 24 230 32,0 % 2,7 % PERSONNELS DES INSTITUTIONS CHRÉTIENNES 24 811 31,4 % 24 608 32,5 % 0,8 % TOTAL 79 107 100 % 75 737 100 % COTISATIONS EN MILLIERS D’EUROS Dommages aux biens des collectivités Responsabilité civile et individuelle accident Santé individuelle Pertes pécunières Tous les groupements concourent à l’évolution du chiffre d’affaires de la Mutuelle. La très forte progression du groupement Instituts religieux et Monastères s’explique par les affaires nouvelles rentrées en courtage. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 73 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION • La charge des sinistres de l’exercice courant La charge de sinistres relative à l’exercice courant, brute de réassurance, s’établit à 51 359 milliers d’euros contre 48 688 milliers d’euros pour l’année précédente. Notre ratio sinistres sur cotisations (dit ratio S/C) se détériore en passant à 65,0 % sur l’exercice 2013 contre 64,5 % en 2012. Cette légère détérioration provient de la hausse de la charge des sinistres graves notamment en dommages. On peut noter sur la sinistralité de l’exercice 2013 : •une légère amélioration de la charge des sinistres hors graves (44 469 milliers d’euros contre 44 655 milliers d’euros en 2012), soit une diminution de 0,4% ; •un poids des sinistres graves (supér ieurs à 100 milliers d’euros) en forte hausse puisque la charge est de 6 568 milliers d’euros en 2013, contre 4 032 milliers d’euros pour l’année 2012. Il est à noter que suite à une analyse de notre base des sinistres, le seuil des sinistres graves a été revu à hauteur de 100 milliers d’euros par sinistre cette année contre 15 milliers d’euros les années précédentes. Le comparatif exposé tient compte de ce réajustement. Il est nécessaire de préciser que les garanties accessoires assistance et protection juridique ont été rattachées aux garanties principales. Les sinistres automobiles Avec une fréquence moins élevée du nombre de dossiers, la charge totale des sinistres est en diminution par rappor t à l’année précédente (14 742 milliers d’euros contre 15 228 milliers d’euros 74 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances en 2012). Le ratio S/C se redresse en passant à 89,3 % contre 97,9 % en 2012. La cha rg e des s i n i s t res g raves (supé r i eu r s à 100 milliers d’euros) est en net recul, passant de 622 milliers d’euros à fi n 2012 à 392 milliers d’euros à la fi n de l’exercice observé. Cette diminution de charge des sinistres graves contribue aux bons résultats techniques de ce produit. Les sinistres dommages aux biens y compris catastrophes naturelles En collectivités, le poids des sinistres supérieurs à 100 milliers d’euros représente une charge totale de 6 027 milliers d’euros contre 2 931 milliers d’euros l’année précédente. Combiné à la hausse de la charges des sinistres hors graves, le ratio sinistres sur cotisations se dégrade en passant à 59 % contre 51 % en 2012. On notera une forte hausse de la charge globale de l’exercice courant passant à 17 859 milliers d’euros contre 14 383 milliers d’euros l’année précédente. Le poids des sinistres graves et les orages de juin et juillet 2013 expliquent la for te hausse de la charge sinistre. Concernant les contrats de dommages aux biens des particuliers, le ratio S/C passe à 88,1 % contre 61,3 % en 2012. Il s’explique en grande partie par l’ouverture d’un sinistre incendie dont la charge atteint 720 milliers d’euros. Cependant, nous constatons que la charge des sinistres hors graves reste en augmentation (2 633 milliers d’euros à fi n 2013 contre 2 163 milliers d’euros en 2012). Sur l’ensemble du périmètre dommages aux biens et catastrophes naturelles, la charge totale de l’exercice s’élève à 21 212 milliers d’euros, contre 16 704 milliers d’euros en 2012 (+27 %). Les sinistres responsabilité civile, individuelle accident et pertes pécuniaires Concer nant l’ensemble de ces ga ranties, la charge des sinistres est en diminution en passant de 7 417 milliers d’euros sur l’exercice 2012 à 6 667 milliers d’euros à fi n 2013. Ainsi le ratio S/C passe de 47,7 % en 2012 à 41,9 % à fi n 2013. Les sinistres supérieurs à 100 milliers d’euros sont moins importants puisqu’ils représentent 150 milliers d’euros contre 322 milliers d’euros l’année passée. La charge hors graves est en nette diminution en passant de 7 095 milliers d’euros l’exercice précédent à 6 517 milliers d’euros à la fi n de l’année étudiée. Les sinistres Santé individuelle Le ratio S/C courant s’améliore par rappor t à l’année passée soit 70,0 % contre 74,4 % en 2012. La charge est de 8 738 milliers d’euros à fi n 2013 contre 9 338 milliers d’euros en 2012. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION RÉPARTITION DE LA CHARGE SINISTRE COURANTE DE L’EXERCICE 2013 (Total 51 359 milliers d’euros) 1% Les résultats sont disparates d’une catégor ie ministérielle à l’autre. Les branches dommages aux biens collectivités, catastrophes naturelles et automobile sont largement bénéfi ciaires alors que celles des dommages aux biens particuliers et risques situés en Belgique sont défi citaires. La Mutuelle reste très prudente dans l’évaluation des sinistres antérieurs. 17 % 29 % RÉPARTITION DES COTISATIONS ACQUISES CÉDÉES 11 % 27 % LA RÉASSURANCE Les cotisations acquises cédées en 2013 nettes de commissions, s’élèvent à 18 467 milliers d’euros, tous traités confondus. 12 % 6% 35 % Automobile Dommages aux biens des particuliers Dommages aux biens des collectivités Responsabilité civile et individuelle accident Santé individuelle Pertes pécuniaires L’ÉVOLUTION DES SINISTRES DES EXERCICES ANTÉRIEURS Comme chaque année, les opérations de clôture et de révision ont été réalisées sur les sinistres des années antérieures. Le résu ltat techn ique avant réas su rance su r l es exe rci ces a nté r i eu r s es t b én éf i ci a i re d e 5 428 milliers euros. Le taux de cession global des primes, hors commissions cédées, s’élève à 29,0 % des cotisations acquises soit une baisse de 0.4 points par rapport à 2012. Tous exercices confondus, le solde de réassurance s’établit à 4 208 milliers d’euros au bénéfi ce des réassureurs contre 2 129 milliers d’euros l’année précédente. Le solde de réassurance est en nette amélioration s u r l’ex e rc i ce co u ra nt s i o n co m p a re 2 013 (3 851 milliers d’euros) et 2012 (4 992 milliers d’euros). Le solde de réassurance sur les exercices antérieurs est en faveur des réassureurs contrairement à l’exercice précédent, et se dégrade très fortement entre les exercices 2012 et 2013 passant de +2 863 milliers d’euros à -357 milliers d’euros. Cette variation s’explique par le changement de calcul sur les chargements techniques survenus en 2012. Pour mémoire, le traité principal de réassurance en quote-part a pris effet au 1er janvier 2009, renouvelé en 2012 et en tacite reconduction jusqu’en 2014. 7% 55 % Automobile Dommages aux biens des particuliers Dommages aux biens des collectivités Responsabilité civile et individuelle accident LES FRAIS GÉNÉRAUX Les frais généraux émis, hors commissions, comptabilisés durant l’exercice 2013, ont atteint 23 812 milliers d’euros, contre 23 240 milliers d’euros en 2012, soit une hausse de 2,5 %. Il est important de noter que ce taux est inférieur au taux d’évolution des primes. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 75 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Les commissions émises quant à elles se montent à 3 312 milliers d’euros en 2013 contre 2 796 milliers d’euros en 2012 ; elles sont en hausse de 18,5 % et cela est lié directement au développement du portefeuille du périmètre courtage. La Mutuelle présente une dette fournisseurs de 5 035 milliers d’euros TTC (fournisseurs d’immobilisations compris) à fi n décembre 2013, elle a comptabilisé des factures non parvenues (384 milliers d’euros) et elle n’a pas de dettes échues. RÉPARTITION DE LA CHARGE DES FRAIS GÉNÉRAUX ÉMIS POUR L’EXERCICE 2013 PAR DESTINATION EN MILLIERS D’EUROS (Total 23 812 milliers d’euros) 22 % 30 % En 2013, nous avons relevé quelques informations sur le contexte fi nancier mondial. La récession se pou r suit en zone eu ro et est conforme à ce qu’avait évalué la Commission européenne à l’automne dernier. La croissance devrait s’accélérer sur les prochains mois. La Banque Centrale Européenne (BCE) a revu son taux directeur à la baisse à deux reprises dans l’exercice ; depuis novembre, il est de 0,25% (niveau le plus bas depuis 1999). Une telle mesure, dite d’assouplissement monétaire, permet ainsi de redynamiser l’activité économique. Elle éloigne en outre un risque de défl ation, synonyme de baisse des prix mais aussi de diminution des salaires et de la consommation. La politique monétaire de la Réserve fédérale des Etats-Unis a été accommodante tout au long de l’exercice écoulé (tout comme en 2012), les taux sont restés proches de zéro. Les pays dits émergents font actuellement face à des diffi cultés conjoncturelles et connaissent pour un certain nombre d’entre eux des troubles politico-sociaux. Les taux souverains baissent dans certains pays européens et le bilan du marché actions est très positif. 16 % 32 % Frais d’acquisition (7,166 K¤) Frais d’administration (7,616 K¤) Frais de gestion des sinsitres (3,754 K¤) Autres charges techniques (5,276 K¤) 76 LES PRODUITS FINANCIERS LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Concernant la Mutuelle, le résultat financier avant impôt, s’élève à 4 798 milliers d’euros contre 6 069 milliers d’euros l’année précédente. Les éléments de ce résultat se répartissent comme suit : •+ 4 902 milliers d’euros des revenus des placements nets de frais (y compris dividendes de la SCI de Breteuil, dépôts espèces des réassureurs. •- 104 milliers d’euros d’autres charges financières cor respondant aux différences de pr ix de remboursement à recevoir sur les obligations (net des amortissements sur différences de prix), aux amortissements des immeubles et aux variations des provisions sur les placements. FILIALES ET PARTICIPATIONS Le chiffre d’affaires de la Société Auxiliaire SaintChristophe s’élève à 204 milliers d’euros contre 211 l’année précédente, soit une diminution de 3%. Cette diminution s’explique par la diminution des commissions perçues avec Sagena. En ce qui concerne la filiale Saint- Christophe Prévoyance, le chiffre d’affaires baisse de 24 % et s’élève à 25 358 milliers d’euros. Le montant des acceptations contribue fortement à la baisse des primes. Les affaires directes progressent de 951 milliers d’euros, 533 milliers d’euros en vie et 418 milliers d’euros en non vie. LE RÉSULTAT NET Le résultat net de la Mutuelle Saint-Christophe s’élève à 2 036 milliers d’euros contre 1 716 milliers d’euros l’année précédente. Le résultat technique net, reflet de l’activité d’assurance de la Mutuelle, s’améliore sensiblement en passant d’un résultat négatif de 132 milliers d’euros à un résultat positif de 3 306 milliers d’euros à la fi n de cet exercice. L’impôt sur les sociétés explique largement la variation de ce résultat. RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION MARGE DE SOLVABILITÉ ET STRUCTURE FINANCIÈRE Conformément aux articles R 334 -1 et suivants du Code des Assurances, les éléments relatifs à la marge de solvabilité réglementaire sont les suivants : • Le montant minimum de la marge à constituer, au 31 décembre 2013, établi sur la base des cotisations, s’élève à 10 371 milliers d’euros. • L es éléments constitutifs de cette marge, y compris les plus-values latentes et le rappel sur cotisations variables, représentent 108 830 milliers d’euros (contre 101 402 milliers d’euros à fi n 2012) soit 10,5 fois le minimum réglementaire calculé précédemment. Le résultat net est un excédent de 2 036 005,25 euros. L’affectation de ce résultat, sous réserve d’approbation en séance, s’effectuera comme suit : • 4 24 864 euros, correspondant au paiement des cotisations des sociétaires à l’Association Saint-Christophe pour l’année 2013 ; • 1 611 141,25 euros, soit le solde, au titre du report à nouveau. RISTOURNES Au titre des excédents de recettes, et conformément à l’article 40 des statuts, les sommes suivantes sont allouées : •Instituts religieux et monastères : 140 000 euros ; ÉVOLUTION DE L’IMPÔT Après apurement complet du report du défi cit fi scal 2012 et des crédits d’impôts mécénats, la Mutuelle est redevable de l’impôt sur les sociétés cette année. La charge d’impôt de l’année 2013 sera de 2 381 milliers d’euros. Cette imposition est liée aux réintégrations fi scales des provisions de sinistres à payer. AFFECTATION DU RÉSULTAT 2013 Après un prélèvement sur les excédents de recettes de : • D i o cè s e s et a d m i n i s t r a t i o n s e cc l é s i a l e s 520 000 euros ; • Etablissements d’enseignement : 160 000 euros. FONDS DE SOLIDARITÉ En 2013, les interventions des Fonds MSC et SCP, dont les gestions sont confiées à l’Association Saint-Christophe, se sont élevées à 55 181 euros pour 40 dossiers contre 48 830 euros en 2012 pour 32 interventions. • 8 20 000 euros, sur la base de l’article 40 des statuts, attribués à l’ensemble des groupements mutualistes (selon détail au chapitre “ristournes”) ; • 4 0 000 euros, sur la base de l’article 40 bis des statuts, au bénéfi ce des Fonds de solidarité gérés par l’Association Saint-Christophe, selon proposition de votre Conseil et soumis à votre approbation. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 77 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION Rapport du Commissaire aux comptes sur les comptes annuels - EXERCICE CLOS LE 31/12/2013 Mesdames et Messieurs, En exécution de la mission qui nous a été confi ée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013 sur : • l e contrôle des comptes annuels de la société Mutuelle Saint-Christophe, tels qu’ils sont joints au présent rapport, • la justifi cation de nos appréciations, • les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I - OPINION SUR LES COMPTES ANNUELS Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vér ifier par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifi ant des montants et informations fi gurant dans les comptes annuels. 78 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations signifi catives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi sants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifi ons que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation fi nancière et du patrimoine de la société à la fi n de cet exercice. Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable induit par l’application du règlement 2013-03 du 13 décembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables concernant les règles de comptabilisation des valeurs amortissables visées par l’article R332-20 du Code des Assurances, tel que présenté dans la note sur les changements de méthodes comptables de l’annexe aux comptes. II - JUSTIFICATION DES APPRÉCIATIONS En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de Commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : • Certains postes techniques propres à l’assurance, à l’actif et au passif des comptes sociaux de votre société, sont estimés selon des modalités réglementaires et en utilisant des données statistiques et des techniques actuarielles, notamment les comptes non reçus des cédantes, les comptes de régularisation actif et passif, et les provisions techniques. Les modalités de déter mination de ces estimations sont re l atées d a n s l a n ote su r l es “p rov i s i o n s techniques” de l’annexe (paragraphe 2.2). Nous nous sommes assurés de la cohérence d’ensemble des hypothèses et des modèles de calcul retenus par votre Mutuelle, ainsi que de la conformité des évaluations obtenues avec les exigences de son environnement réglementaire et économique. • Les provisions pour dépréciation à caractère durable sur le portefeuille titres sont évaluées selon les moda l ités relatées dans la note “Placements” de l’annexe (paragraphe 1.2). Les va l eu r s recouv rab l es, l es ho r i zon s de détention et la capacité de votre Mutuelle à détenir ces titres sur ces horizons n’appellent pas de commentaires de notre part. RÉSOLUTIONS Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport. Résolutions de l’assemblée générale ordinaire 2014 III - VÉRIFICATIONS ET INFORMATIONS SPÉCIFIQUES STATUANT SUR LES COMPTES 2013 Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifi cations spécifi ques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’obser vation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation fi nancière et les comptes annuels. Fait à Courbevoie, le 6 juin 2014 Le Commissaire aux comptes Mazars Gilles Magnan et Olivier Leclerc APPROBATION DES COMPTES • Quatrième résolution • Première résolution L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, décide, conformément à l’article 40 bis des statuts, d’affecter une somme de 40 000 euros au titre du Fonds de solidarité, par prélèvement sur l’excédent brut réalisé en 2013. L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, après audition du rapport du Conseil d’administration et du rapport général du Commissaire aux comptes approuve les comptes de l’exercice 2013, tels qu’ils lui sont présentés. • Deuxième résolution Après avoir pris connaissance des rapports spéciaux du Commissaire aux comptes concernant les conventions visées aux articles R 322-57 et R-322-57IV-2 du Code des Assurances, l’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, ratifi e les opérations qui en font l’objet. AFFECTATION DU RÉSULTAT ET DES EXCÉDENTS • Troisième résolution L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quo r um et de ma jo r ité requi ses, décide, conformément à l’article 40 des statuts, d’affecter une somme de 820 000 euros au titre des ristournes par prélèvement sur l’excédent brut réalisé en 2013. • Cinquième résolution L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quo r um et de ma jo r ité requi ses, décide, conformément à l’article 40 des statuts, d’affecter une somme de 424 864 euros au titre des cotisations des sociétaires, à l’Association Saint-Christophe, pour l’année 2014, par prélèvement sur l’excédent net réalisé en 2013. • Sixième résolution L’Assemblée générale, statuant aux conditions d e q u o r u m et d e m a j o r ité req u i ses, d é ci d e d’affecter au compte “Repor t à nouveau”, le solde du résultat disponible, après l’affectation décidée à la cinquième résolution, d’un montant de 1 611 141, 25 euros. Le report à nouveau au 31 décembre 2013 après affectation du résultat de l’exercice se trouve ainsi porté à 35 829 952,62 euros. Mutuelle Saint-Christophe assurances LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 79 RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION RÉSOLUTIONS RATIFICATION DU RENOUVELLEMENT DU MANDAT DU COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE Le mandat de Régis LECOYER expirera à l’issue de l’Assemblée générale qui sera appelée à statuer en 2020 sur les comptes de l’exercice 2019. • Septième résolution RATIFICATION DE COOPTATION D’UN ADMINISTRATEUR L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quor um et de major ité requises, ratifie le renouvellement du mandat pour une durée de 6 exercices, du Cabinet Mazars comme Commissaire aux comptes titulaire. Le mandat du Cabinet Mazars expirera à l’issue de l’Assemblée générale qui sera appelée à statuer en 2020 sur les comptes de l’exercice 2019. RATIFICATION DE NOMINATION DU COMMISSAIRE AUX COMPTES SUPPLÉANT • Huitième résolution L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, ratifie la nomination de Jean-Brice de TURCKHEIM pour une durée de 6 exercices, comme Commissaire aux comptes suppléant. Le mandat de Jean-Brice de TURCKHEIM expirera à l’issue de l’Assemblée générale qui sera appelée à statuer en 2020 sur les comptes de l’exercice 2019. RATIFICATION DU RENOUVELLEMENT DE MANDAT D’UN ADMINISTRATEUR • Neuvième résolution L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, renouvelle, pour une durée de 6 ans, le mandat de Régis LECOYER, administrateur sortant. 80 LE RAPPORT D’ACTIVITÉ 2014 Mutuelle Saint-Christophe assurances • Dixième résolution L’Assemblée générale, statuant aux conditions de quorum et de majorité requises, ratifie la cooptation par le Conseil d’administration du 11 décembre 2013, de Jean-Louis VICHOT, en remplacement de Luc Pasquier administrateur démissionnaire. Le mandat de Jean-Louis VICHOT expirera à l’issue de l’Assemblée générale qui sera appelée à statuer en 2017 sur les comptes de l’exercice 2016. IDEOGRAPHIC – 01 40 82 96 96 – Crédit photos : Getty images, Fotolia www.msc-assurance.fr Saint-Christophe Mutuelle d’assurances • 277 rue Saint-Jacques - 75256 Paris cedex 05 • Tél : 01 56 24 76 00 - Fax : 01 56 24 76 27 Société d’assurances mutuelle à cotisations variables régie par le Code des Assurances N° Siren : 775 662 497