evaluation finale du plan strategique de lutte contre le paludisme

Transcription

evaluation finale du plan strategique de lutte contre le paludisme
REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE
Honneur – fraternité - Justice
MINISTERE DE LA SANTE ET DES AFFAIRES SOCIALES
DIRECTION DE LA LUTTE CONTRE LA MALADIE
PROGRAMME NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME
EVALUATION FINALE DU PLAN
STRATEGIQUE DE LUTTE CONTRE
LE PALUDISME 2002-2006
Février 2007
2
SOMMAIRE
Page
RESUME …………………….…………………..………………………………….
3
REMERCIEMENTS………….…………………..…………………….………..…
5
ABREVIATIONS /SIGLES ….……………..………………………….….……….
6
INTRODUCTION ……………………………………………………….………….
8
1. CADRE GENERAL DE L’EVALUATION …..……..……..…..………………
9
1.1. Généralités sur la Mauritanie....…… ….……………..………..…..…… 9
1.2. Système National de santé....……....……..……………….………
10
1.3. Politique Nationale de lutte contre le paludisme .………...………
13
2. METHODE D’EVALUATION …………...…….………….………………………. 18
2.1. Contexte de l’évaluation ….… …..…….……….………..…..………
18
2.2. Objectifs de l’évaluation ….… …..…….……….………..…..………
18
2.3. Organisation et déroulement de l’évaluation ………………………
19
2.4. Technique de collecte, d’analyse et de validation des données …… 20
3. RESULTATS DE L’EVALUATION ………. …………………………………
22
3.1. Bilan des interventions développées en 2002-2006 ....……………
22
3.2. Progrès enregistrés …………………………………………………
34
3.3. Limites de l’évaluation …………………………………..…………
36
3.4. Contrainte/Difficultés rencontrées dans la mise en œuvre ……..
36
3.5. Conclusion ………………………………………………………………
36
4. RECOMMANDATIONS/ORIENTATIONS POUR LE PLAN 2007-2011 …
37
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ………..….…………………………
38
ANNEXES ……………………………………………….………………………… 39
3
RESUME
Malgré les progrès importants réalisés par la Mauritanie en matière de couverture
sanitaire au cours des dix dernières années, le paludisme demeure un problème majeur de
santé publique de par son impact sur la mortalité, la morbidité et ses répercussions socioéconomiques sur la population. Au sud et à l’est du pays le paludisme est ressenti comme la
première cause de mortalité et de morbidité avec plus de 300 000 cas notifiés chaque année
par les structures sanitaires publiques.
Dans le cadre de l’Initiative « Faire Reculer le Paludisme » adoptée en 1999 et de la
mise en œuvre de la Déclaration du sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement Africain
sur le Paludisme tenu à Abuja en avril 2000, le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales
à travers le PNLP avait élaboré un Plan Stratégique National « Faire Reculer le Paludisme »
pour la période 2002- 2006 en vue d’intensifier les interventions de lutte contre le paludisme
dans les zones endémiques. Ce Plan stratégique avait pour but de réduire d’au moins 30 %,
par rapport à 2001, la mortalité et la morbidité attribuées au paludisme et comme résultats
attendus: (i)-au moins 70% des cas de paludisme dans les zones endémiques seront pris en
charge correctement dans les 24 heures suivant les premiers symptômes, (ii)- au moins 70%
des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans les zones endémiques bénéficieront
d’une protection par les matériaux traités aux insecticides, (iii)- au moins 70% des femmes
enceintes les zones endémiques bénéficieront d’une chimioprophylaxie régulière ou TPI.
Avec l’arrivée à échéance dudit Plan stratégique 2002-2006 et dans la perspective
d’élaboration d’un nouveau Plan stratégique pour la période 2007-2011, le Ministère de la
Santé et des Affaires Sociales appuyé par ses partenaires a commandité une évaluation
finale externe du 18 au 28 décembre 2007.
L’évaluation du Plan stratégique 2002-2006 a été réalisée selon la méthodologie (outils
OMS/AFRO) adaptée de celle utilisée lors de l’analyse de situation RBM en 2001.
L’évaluation s’est déroulée en 2 phases essentielles comme suit :
•
•
Phase 1 : Séances de travail avec l’équipe du PNLP et les partenaires pour
déterminer le niveau de mise en œuvre des activités planifiées et les différents
sources de financement durant la période 2002-2006;
Phase 2 : Collecte des données dans 6 Moughataas (20 formations sanitaires et 28
localités) pour la détermination du niveau des indicateurs de couverture dans la
communauté et de ceux de la performance des services de santé ;
Les principaux résultats enregistrés durant la période 2002-2006 se présentent comme
suit :
 La mise en œuvre des activités planifiées, qui a été satisfaisant (66% de réalisées)
avec un taux d’absorption des financements reçus de 92%, a permis de :
- Renforcer les capacités de gestion du PNLP avec un staff qui est passé de 10
à 16 personnels entre 2001 et 2006 ;
-
Mobiliser des ressources financières suffisantes avec un taux moyen de
mobilisation de financements de 130% (par rapport au budget planifié pour la
période 2002-2006) dans le cadre d’un partenariat diversifié construit autour du
PNLP (OMS, UNICEF, FMSTP/PNUD, OMVS, BM);
4
-
Redynamiser les mécanismes de coordination entre les différentes parties
impliquées dans la lutte contre le paludisme, notamment le secteur privé, la
société civile, les institutions de recherche et d’enseignement ;
-
Réviser en mai 2006 la politique et stratégies nationales de lutte contre le
paludisme avec introduction des CTAs et du TPI chez la femme enceinte ;
-
Améliorer la disponibilité des moyens pour le traitement et la prévention du
paludisme (antipaludiques, RDT, MILD, Insecticides, SP).
 Le niveau des indicateurs de résultats en 2006 montre une nette progression par
rapport à 2001 et donc une amélioration des couvertures chez les populations
cibles, comme suit :
- La proportion d’enfants de moins de 5 ans atteints de paludisme simple
correctement pris en charge avec la chloroquine comprimée dans les 24
heures après le début des symptômes était de 5,3% en 2001 contre 19,2% en
2006 ;
-
La proportion d’enfants de moins de 5 ans atteints de paludisme simple
correctement pris en charge avec la chloroquine dans les formations sanitaires
était de 23,3% en 2001 contre 53,6% en 2006 ;
-
La proportion d’enfants de moins de 5 ans atteints de paludisme grave
correctement pris en charge dans les formations sanitaires était de 43,8% en
2001 contre 79,8% en 2006 ;
-
La proportion d'enfants de moins de 5 ans dormant sous moustiquaires
imprégnées d'insecticide était de 10,5% en 2001 contre 50,9% en 2006 ;
-
La proportion des femmes enceintes dormant sous moustiquaires imprégnées
d'insecticide était de 14,9% en 2001 contre 47,1% en 2006 ;
-
La proportion des femmes enceintes sous chimioprophylaxie à la chloroquine
était de 44.7% en 2001 contre 95,2% en 2006.
Globalement, les interventions mises en œuvres en 2002-2006 ont permis certes un
impact bénéfique sur la santé des populations mais des insuffisances demeurent dans les
aspects comme la faible couverture des stratégies majeures (ACTs, MII, TPI et le
dysfonctionnement du système de suivi/évaluation à différents niveaux de la pyramide
sanitaire.
Le futur Plan stratégique 2007-2011 devra mettre l’accent sur les recommandations
formulées dans ce rapport en vue de pérenniser les actions développées en 2002-2006 et
mettre à l’échelle les interventions majeures de lutte contre le paludisme dans le cadre d’un
partenariat solide.
.
Cette évaluation a été réalisée avec l’appui technique de l’équipe
interpays OMS, et l’appui technique et financier de l’OMS Pays et du
Fonds mondial pour la lutte contre le SIDA/Tuberculose/Paludisme/PNUD
5
REMERCIEMENTS
L’évaluation s’est déroulée dans les meilleures conditions grâce à la collaboration fructueuse
de tous les acteurs au niveau pays.
La mission tient à remercier toutes les personnes rencontrées pour leur accueil, leur
disponibilité et leurs contributions à l’amélioration du contenu de ce rapport.
Nos remerciements vont en particulier :
- Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales,
pour son accueil et ses orientations ;
- Monsieur le Directeur de la Lutte contre la Maladie et son équipe ;
- Monsieur le Coordonnateur National du PNLP et son équipe ;
- Messieurs les Représentants de l’OMS, de l’UNICEF et du PNUD, ainsi que leurs
collaborateurs ;
- Les équipes des superviseurs et enquêteurs du niveau central et régional, qui, par
leur travail sur le terrain ont permis d’élargir le champ de l’analyse des résultats des
interventions de lutte contre le paludisme ;
- A tous ceux et celles qui ont contribué à la réalisation de cette évaluation.
6
ABREVIATIONS /SIGLES
AFRO : Bureau Régional pour l’OMS en Afrique
ARABSAT/ INTELSAT / DOMSAT : centres autonomes de télécommunication
ASC : Agent de Santé Communautaire
BM: Banque Mondiale
CAMEC : Centrale d’Achat de Médicaments Essentiels et Consommables
CCM : Comité de Coordination Multisectoriel pour le Sida/Tuberculose/Paludisme
CH Ki : Centre Hospitalier de Kiffa
CHN : Centre Hospitalier National
CMM : Circonscription Médicale de Moughataa
CNP : Centre Neuro – Psychiatrique
CNTS : Centre National de Transfusion Sanguine
CNORF : Centre National d’Orthopédie et de Rééducation Fonctionnelle
CPN : Consultation Pré-Natale
CS : Centre de Santé
CSM : Circonscription Sanitaire de Moughataa
CTA : Combinaisons Thérapeutiques à l’Artémisinine
DLM : Direction de lutte contre la Maladie
DRPSS : Direction ou Directeur Régional pour la Promotion Sanitaire et Sociale
EDSM : Enquête Démographique et Santé en Mauritanie
ENSP : École Nationale de Santé Publique
EPS : Éducation Pour la Santé
FE : Femme Enceinte
FMSTP: Fonds Mondial de lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme
FRP: Faire Reculer le Paludisme
GE/FS : Goutte Epaisse / Frottis Sanguin
GFATM : Global Fund for Aids, Tuberculosis and Malaria
HCZ : Hôpital Cheikh Zayed
HR : Hôpital Régional
IDE : Infirmier Diplômé d'État
IEC : Information, Éducation et Communication
IBC : Intervention à Base Communautaire
IMS : Infirmier Médico-Social
IST/MAL/WA: Equipe interpays pour la lutte contre le paludisme en Afrique de l’Ouest
INSM : Institut National des Spécialités Médicales
7
INRSP : Institut National de Recherche en Santé Publique
MICS : Enquête UNICEF à indicateurs multiples
MII : Moustiquaire Imprégnée d’Insecticide
MILD : Moustiquaire Imprégnée Longue Durée
Moughataa : Département ou District
MSAS : Ministère de la Santé et des Affaires Sociales
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
OMVS : Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PCIME : Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfance
PEC : Prise En Charge
PF : Point Focal
PEV : Programme Élargi de Vaccination
PMA : Paquet Minimum d'Activités
PNLP : Programme National de Lutte contre le Paludisme
PNUD : Programme des Nations Unies pour l’Aide et le Développement
PS : Poste de Santé
RAOPAG : Réseau de l’Afrique de l’Ouest pour la prise en charge de la Grossesse
RAOTAP : Réseau de l’Afrique de l’Ouest pour le Traitement Antipaludique
RBM : Roll Back Malaria
SE : Surveillance Epidémiologique
SFE : Sage Femme d’Etat
SIMR : Surveillance Intégrée de la Maladie et la Riposte
SNIM : Société Nationale Industrielle et Minière
SNIS : Système National d'Information Sanitaire
SP : Sulfadoxine - Pyriméthamine
SR: Santé de la Reproduction
TDR : Test de Diagnostic Rapide
TPI : Traitement Préventif Intermittent
TSS/PTA : Technicien Supérieur de Santé / Professeur Technique Adjoint
UNICEF : Fonds des Nations Unis pour l'Enfance
Wilaya : Région ou Province
Wali : Gouverneur de région
8
INTRODUCTION
La Mauritanie, à l’instar de la communauté internationale, s’est engagée depuis 1997 dans
la mise en œuvre d’une politique et stratégies nationales de lutte contre le paludisme. Malgré
les efforts accomplis, le paludisme demeure un véritable problème de santé publique qui
touche les populations de 8 wilayas sur les 13 que compte le pays.
Les données épidémiologiques annuelles disponibles au niveau national, montrent prés de
300 000 cas enregistrés par les structures sanitaires publiques. Bien que sous notifié, le
paludisme représente le 3ème motif de consultation au niveau des services de santé, et le
problème est des plus alarmant au sein de la communauté.
En 1999, le Gouvernement a adopté l’Initiative « Faire Reculer le Paludisme », dont la
mise en œuvre à travers le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP), s’est
traduite par une intensification des interventions majeures de lutte contre le paludisme au
niveau des zones endémiques. C’est dans ce cadre que le PNLP, avec l’appui des
principaux partenaires, avait élaboré un plan stratégique national de lutte contre le paludisme
pour la période 2002-2006.
Compte tenu de l’arrivée à échéance dudit plan en fin décembre 2006, et dans le contexte
du changement de la politique thérapeutique introduisant les CTAs et le TPI, le Ministère de
la Santé et des Affaires Sociales a décidé en collaboration avec ses partenaires de réaliser
une évaluation externe du Plan stratégique de lutte contre le paludisme 2002-2006 comme
première étape d’un processus qui devrait aboutir à l’élaboration d’un nouveau Plan
stratégique de lutte contre le paludisme pour la période 2007-2011.
Les résultats de la présente évaluation portent non seulement sur le mode de gestion et
d’organisation de la lutte contre le paludisme en Mauritanie, mais aussi sur le niveau de mise
en œuvre des interventions de lutte contre le paludisme et les progrès enregistrés durant la
période 2002-2006.
9
1. CADRE GENERAL DE L’EVALUATION
1.1. Généralités sur la Mauritanie
La République Islamique de Mauritanie s'étend sur un territoire de 1 030 700 Km²,
compris entre les 15ème et 27ème degrés de latitude Nord et les 5éme et 17ème degrés de
longitude Ouest. Elle possède des frontières communes avec le Sénégal au Sud, le Mali au
Sud et à l'Est, l'Algérie au Nord-Est et le Sahara Occidental au Nord. A l'Ouest, l'Océan
Atlantique forme un littoral long d’environ 700 km.
Au centre et au nord du pays, le
relief est constitué par les massifs
montagneux de l'Assaba, du Tagant et
de l’Adrar qui culminent à 400 et 500
mètres. A l’exception de la plaine
alluviale du fleuve Sénégal, appelée
"Chemama", large de 10 à 25 km, le
reste du pays est constitué en grande
partie d’alignements dunaires tels ceux
de la grande région de sable qui s’étend
à l’Est du Tagant et de l’Adrar. Par
ailleurs, la Mauritanie ne possède qu’un
seul cours d’eau permanent, le fleuve
Sénégal, qui constitue une frontière
naturelle avec le Sénégal.
Le climat, saharien au Nord et
sahélien au Sud, est généralement
chaud et sec. Il est doux en bordure
de l'Océan Atlantique et connaît en
moyenne 4 mois de saison de pluie (de juin à septembre).
La Mauritanie présente un réseau routier qui s'articule autour de 6 axes principaux au départ
de Nouakchott vers Atar, Néma, Nouadhibou, Rosso, Sélibaby et Tidjikja . Ces axes se
répartissent en 2 700 km de routes bitumées, 795 km de routes en terre améliorée et 6 190 km
de pistes. A ce réseau, il faut ajouter 700 km de voie ferrée reliant Zouérate à Nouadhibou.
A l’exception d’Aleg, Akjoujt et Rosso, toutes les capitales régionales sont reliées par
avion à Nouakchott. Il existe 3 aéroports internationaux, 2 complexes portuaires et un centre
autonome de télécommunication relié aux satellites ARABSAT et INTELSAT. Aussi, toutes les
capitales régionales sont reliées à Nouakchott et à l’extérieur par le réseau DOMSAT et le
téléphone cellulaire avec 2 réseaux GSM est en voie de généralisation pour couvrir tout le
territoire.
Les principales ressources nationales proviennent de la pêche, du secteur minier, de
l’élevage, de l’agriculture, du commerce, du secteur informel et à une moindre mesure du
tourisme.
La Mauritanie est classée parmi les pays à revenus faibles, de par son Produit National Brut ;
son économie, qui reposait essentiellement sur l’exportation du poisson et du fer, est
aujourd’hui renforcée par les nouveaux gisements de pétrole dont l’exploitation a commencé
en 2006.
1
Sur la base du recensement général de la population réalisé en 2000-2001, la
population totale de la Mauritanie est estimée à 2 891170 habitants en 2006, avec un taux de
croissance de 2,6%. Les femmes représentent 51,3% de la population totale ; la population
sédentaire est de 95,2 alors que celle nomade ne représente plus que 4.8%.
La capitale nationale, Nouakchott, abrite à elle seule 611 883 habitants, soit 24% de la
population totale et connaît un taux de croissance de 3,75% par an.
L’étude de la pyramide des âges de la population générale montre que 18,5 % ont
moins de 5 ans, 42% ont moins de 15 ans et seulement 6% ont plus de 60 ans.
La population de la Mauritanie, entièrement musulmane, est composée d’ethnies Maure,
Pullars, Soninké et Wolof.
Sur le plan administratif, le pays est subdivisé en 13 wilayas dont Nouakchott, la capitale.
Chaque wilaya constitue une circonscription administrative décentralisée qui est placée sous
l’autorité d’un Wali qui représente le pouvoir exécutif. La wilaya est subdivisée en
Moughataas placée sous l’autorité administrative d’un Hakem et en arrondissements sous
l'autorité administrative d'un chef d'arrondissement. La plus petite unité administrative est la
commune.
Le nombre de Moughataas est de 53 et celui des communes de 208.
1.2. Système National de santé
L'amélioration de l'état de santé des populations est une priorité de la politique
sanitaire en Mauritanie. Les stratégies adoptées par le Gouvernement reposent
essentiellement sur une volonté de déconcentration progressive des moyens centraux vers
une décentralisation effective du pouvoir décisionnel et financier au niveau périphérique.
Le système national de santé est constitué du secteur public et du secteur privé.
1.2.1. Secteur public
a)- Niveaux d’encadrement et de gestion
La volonté de modernisation et d’adaptation du département de la santé à l’évolution
des besoins du pays s’est traduite essentiellement par les décrets n° 009-98 du 10/01/1998,
puis n° 76-00 du 17/07/2000, n° 93-00 du 27/09/2000, n° 14-02 du 20/03/2002 (CAMEC) et
n°025-05 du 05/05/2005, fixant les attributions du Ministre de la santé et des affaires sociales
et l’organisation de l’administration centrale de son département.
¾ Au niveau central, les structures de gestion centrales sont constituées de directions
subdivisées en services, eux-mêmes composés de divisions.
Ce niveau a pour mission de :
• élaborer la politique Nationale de Santé ;
• assurer l’approvisionnement et la distribution des médicaments et du matériel
technique ainsi que la construction des infrastructures ;
• veiller à la qualité de la pratique médicale et paramédicale ;
• veiller à la qualité des médicaments et du matériel introduit par le secteur
privé ;
• veiller à la qualité des soins pratiqués par le secteur public et privé.
L’administration centrale du MSAS comprend :
- Le Cabinet du Ministre (Chargé de mission, Inspecteur Général, 4 conseillers
techniques, Secrétariat particulier)
1
-
Le Secrétaire Général
8 Directions centrales
28 Services
53 Divisions
Par ailleurs, le MSAS exerce la tutelle sur 11 établissements autonomes :
− L’Institut National de Recherche en Santé Publique (INRSP) ;
− Le Centre Hospitalier National (CHN) ;
− L’hôpital Cheikh Zayed de Nouakchott (HCZ ) ;
− Le Centre Neuro-Psychiatrique (CNP) ;
− Le Centre National d’Orthopédie et de Réadaptation Fonctionnelle (CNORF) ;
− L’Ecole Nationale de Santé Publique (ENSP);
− L’Institut National des Spécialités Médicales (INSM) ;
− La Centrale d’Achat des Médicaments, Matériels Essentiels et Consommables
(CAMEC) ;
− Le Centre National de Transfusion Sanguine ( CNTS );
− Le Centre Hospitalier de Nouadhibou (CH Nouadhibou);
− Le Centre Hospitalier de Kiffa (CH Kiffa)
− Le Centre Hospitalier de Néma (CH Néma)
− Le Centre Hospitalier de Kaédi (CH Kaédi)
La principale mission du niveau central est l’élaboration de la politique et des stratégies
nationales de santé ; il veille au niveau national à la planification, au contrôle, au suivi et à
l'évaluation des programmes socio-sanitaires.
¾ Au niveau Régional, les structures établies par les textes en vigueur sont définies par le
décret n° 140/2000 du 17/12/2000 fixant l’organisation des formations sanitaires
régionales avec en particulier les restructurations suivantes :
-
-
Les Directions Régionales à la Promotion Sanitaire et Sociale (DRPSS), ancienne
DRASS, dirigées par des directeurs régionaux qui veillent à l’application de la politique
de santé du département au niveau régional. Ces directeurs sont chargés notamment de
la planification, du suivi de la mise en œuvre des activités des plans d’actions annuels,
de la coordination des partenaires régionaux, du contrôle et de l'évaluation continue des
programmes de santé. Les Directeurs Régionaux à la Promotion Sanitaire et Sociale
sont sous l’autorité directe du wali et la coordination technique de la DLM.
Les Circonscriptions Médicales de Moughataa (CMM) : constituent le niveau
opérationnel chargé de l’exécution des activités au niveau périphérique. Les
médecins-chefs des CMM sont sous l’autorité directe du Hakem et sous la supervision
technique du DRPSS.
Les DRPSS et les CMM sont dirigées par des médecins dont plusieurs sont formés en
santé publique.
1
b)- Infrastructures sanitaires
La couverture sanitaire des formations sanitaires (CS et PS) dans un rayon de 5 Km
est à 67%.Toutefois, il existe des disparités importantes de couverture sanitaire entre les
wilayas d’une part, et le milieu urbain et rural d’autre part, ce qui explique le recours à la
participation communautaire dans la prise en charge de la santé des populations (Unité
de Santé de Base).
Les prestations de soins sont assurées par les différents niveaux de la pyramide
sanitaire selon un système de référence/recours de bas en haut. La référence régionale
est assurée par les centres hospitaliers régionaux et les hôpitaux régionaux tandis que
les centres hospitaliers nationaux constituent l’ultime lieu de référence pour les niveaux
tertiaires.
Tableau 1. Carte sanitaire de la Mauritanie, 2004
Formations
Hôpitaux/
Centre
Sanitaires
Etablissements de Santé
Wilayas
Nouakchott* (CHN,HM,
5
11
CNP, HCZ, CNORF)
Nouadhibou* (CH NDB)
1
3
Hodh El Charghi* (CHNe)
1
7
Hodh El Gharbi
1
5
Assaba* (CHKi)
1
5
Gorgol* (CHKa)
1
4
Brakna
1
7
Trarza
1
6
Adrar
1
4
Tagant
1
3
Guidimakha
1
3
Tiris Zemmour
0
3
Inchiri
0
1
Total
15
62
Poste de
Santé
Unités de
Santé de base
42
3
4
62
40
49
31
49
59
15
12
32
3
2
5
57
16
150
46
89
61
23
28
50
0
7
400
530
* Chef-lieu de wilaya avec Centre Hospitalier
c)- Ressources humaines
La disponibilité de ressources humaines à tous les niveaux de la pyramide sanitaire
conditionne fortement l’atteinte des cibles « santé » des Objectifs du Millénaire pour le
Développement conformément aux orientations du cadre stratégique de lutte contre la
pauvreté. La politique Nationale de Santé et d’Action Sociale 2005-2015 met en exergue
cette priorité à travers un axe stratégique spécifique au développement de cette
composante. Cet axe vise à garantir une disponibilité durable de ressources humaines pour
le secteur de la santé.
C’est dans ce cadre qu’a été développé en 2006 le plan de développement des ressources
humaines pour la période 2006-2015.
1
Tableau 2. Besoins en Personnels de santé pour 2006-2012
Situation
Besoins en
Catégories
2005
2006-2009
Médecins généralistes
336
160
Médecins spécialistes
505
146
Biologiste
0
12
Pharmaciens
50
49
Dentistes
90
42
TSS/PTA
488
379
SFE
6
240
IDE
1672
503
IMS
4631
693
Besoins en
2010-2012
334
491
1
67
94
632
95
1482
3653
1.2.2. Secteur privé
La pratique de la médecine privée est officiellement en vigueur en Mauritanie depuis
octobre 1988.
Le secteur privé de santé est surtout localisé au niveau des principaux centres urbains
(Nouakchott, Nouadhibou). Il connaît un réel accroissement et vient en appoint au secteur
public dans le cadre de la couverture en soins essentiels de santé. Ce secteur très convoité
reste dépendant du secteur public dont il utilise le personnel qualifié et parfois les services et
les moyens notamment en matière de référence/recours.
Le secteur pharmaceutique privé, très florissant, reste désorganisé. Malgré l’existence de
grossistes-répartiteurs agréés par le MSAS, les officines et les dépôts pharmaceutiques
privés utilisent différentes filières d’approvisionnement.
En plus des 08 grossistes et 267 dépôts pharmaceutiques, il existe des structures de
soins privées composées de 22 cliniques médicales, 64 cabinets médicaux, 31 cabinets
dentaires et 36 cabinets de soins.
1.2.3. Autres structures :
En plus des secteurs public et privés, on note l’existence de:
- Services de santé militaire: Hôpital national militaire, dispensaires de garnison;
- Médecine du travail : développée en particulier autour de la SNIM
- Médecine traditionnelle : très ancrée culturellement dans la société mauritanienne
par sa pharmacopée, contribue encore faiblement dans la mise en œuvre de la
politique nationale de santé.
1.3. Politique Nationale de lutte antipaludique
1.3.1. Aspects épidémiologiques du paludisme
Le paludisme constitue un véritable problème de santé publique auquel le Gouvernement
et ses partenaires au développement accordent une attention particulière. Il représente en
moyenne 26% des causes de morbidité et plus de 51% des causes de décès au niveau des
1
formations sanitaires des 8 wilayas endémiques (Trarza, Brakna, Gorgol, Guidimakha, Hodh
Charghi, Hodh Gharbi, Tagant et l’Assaba) sur les 13 que compte le pays. Chaque année, on
enregistre en moyenne 300 000 cas de paludisme au niveau des formations sanitaires du
pays, ce qui place la maladie au 3ème rang des motifs de consultation au niveau national
après les infections respiratoires aiguës et les maladies diarrhéiques, et au 1er rang dans les
wilayas du sud et de l’est du pays. Cette affection touche tous les groupes d’âges,
particulièrement les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. Les données
recueillies sur la morbidité et la mortalité liées au paludisme sont considérées nettement
inférieures à la réalité quotidienne, vu la faible qualité du système d’information sanitaire et le
nombre de cas qui échappe à la déclaration au niveau communautaire.
En dépit des énormes efforts consentis par le Gouvernement et ses partenaires dans la
mise en place d’un système de santé performant et accessible, certaines affections dont le
paludisme continue à afficher des incidences élevées au niveau du pays.
La transmission du paludisme est importante dans les wilayas du Sud et du Sud - Est, plus
faible au Nord, et saisonnière entre les deux zones, entraînant parfois des épidémies.
Graphique 1. Évolution du paludisme en Mauritanie de 2001 à 2006
EV O L U T I O N D U P A L U D I S M E EN M A U R I T A N I E D
320000
300000
280000
260000
240000
220000
200000
NOMBRE DE CAS
180000
160000
140000
120000
100000
80000
60000
40000
20000
Certains facteurs ont contribué considérablement à la recrudescence du paludisme dans le
pays:
-
l'amélioration de la pluviométrie ces dernières années ;
le développement des barrages, des cultures irriguées dans l'Est et le Sud du pays en
particulier dans la région du fleuve ;
- la mise en valeur des oasis dans le Nord ;
- l'insuffisance de mesures spécifiques de lutte contre le paludisme ;
- l’amélioration des infrastructures routières
1
- la pauvreté avec tous ses corollaires : exode rural, promiscuité, insalubrité, ….etc
Le Plasmodium falciparum, espèce pathogène la plus virulente, est rencontré dans plus de
90% des cas. Les autres espèces de plasmodium (malariae, vivax et ovale) sont moins
fréquentes.
L’espèce anophélienne prédominante est Anophèles Gambiæ. (PNLP, 1997-1999).
Du point de vue géoclimatique, le pays est globalement divisé en 3 grandes régions
naturelles :
- la zone soudanienne/vallée du fleuve, zone agricole, caractérisée par des
précipitations annuelles qui peuvent atteindre 300 à 500 mm. La construction de plus
de 500 barrages dans cette zone a contribué à l'extension des activités agricoles,
avec un potentiel de terres cultivables estimé à 135 000 hectares.
- la zone sahélienne, située au Sud-Est, le long de la ligne Nouakchott-Néma,
caractérisée par des précipitations annuelles de 100 à 300 mm. C'est une zone de
pâturages où l'on pratique l'élevage et l’agriculture saisonnière.
- la zone saharienne, immense, située au Nord de la ligne Nouakchott-Néma, où les
précipitations sont irrégulières et varient entre 50 et 100 mm. Les points d'eau y sont
rares, en dehors de quelques oasis où le développement des palmeraies et du
maraîchage saisonnier ont favorisé l'établissement de populations autochtones.
Pendant la saison des pluies (juin-septembre), Les eaux des affluents du fleuve et les
digues de protection des localités débordent très souvent de leur lit au moment des crues
saisonnières, en particulier quand la pluviométrie est au-delà de la normale.
Les changements climatiques et environnementaux (amélioration de la pluviométrie, mise
en valeur des terres, constructions de digues, riziculture, mouvements de populations)
1
font qu’aujourd’hui plus de 80% de la population du pays est exposée au paludisme avec
des risques d’épidémies fréquents.
1.3.2. Historique de la lutte contre le Paludisme
Avant 1997, la lutte antipaludique a toujours été intégrée dans la politique nationale de
soins de santé primaires adoptée en 1992. Elle se résumait à la prise en charge des cas
de paludisme dans le cadre des PMA des formations sanitaires. Plusieurs plans
opérationnels annuels ciblant des actions prioritaires avaient été développés en 1995 et
1996, notamment la promotion des moustiquaires imprégnées dans des zones pilotes et
la prise en charge des cas de paludisme au niveau communautaire (ASC).
L’année 1997 a été marqué par la création d’un Programme national de lutte
contre le paludisme avec adoption d’un document de "Politique et Stratégies
nationales de lutte contre le paludisme" et l’élaboration d’un plan d’action annuel
1997 dans le cadre de la mise en œuvre accélérée de lutte contre le paludisme en
Mauritanie
En 1998, avec le lancement de l’initiative "Faire Reculer le Paludisme", le
Gouvernement a réaffirmé officiellement son engagement dans la lutte contre le
paludisme, d’une part par la prise en compte des stratégies essentielles dans le Plan
Directeur du Secteur de la Santé et des Affaires Sociales 1998-2002, et d’autre part par
l’élaboration de Plans stratégiques de lutte contre le paludisme respectifs, 1998-2002 et
2002-2006.
1.3.3. Rappel du Cadre logique du Plan Stratégique 2002-2006
Le Plan stratégique de lutte contre le paludisme 2002-2006, qui s’inscrit dans le cadre
de la politique nationale de santé, est en droite ligne avec la Déclaration et la Plan
d’action d’Abuja adoptés en 2000.
Initialement élaboré pour couvrir seulement 5 Moughataas pilotes FRP (Aioun, Boghé,
Kankossa, Rosso, Sélibaby), les interventions du Plan stratégique 2002-2006 ont été
rapidement portés à l’échelle au niveau des 8 wilayas endémiques du pays (Hodh
Elgharbi, Hodh Echarghi, Assaba, Gorgol, Brakna, Trarza, Tagant, Guidimakha).
Le Plan stratégique qui arrive à échéance en 2006 avait comme cadre logique :
 Buts :
-
réduire d’au moins 30 % par rapport à 2001, la mortalité attribuée au paludisme
dans les wilayas endémiques et particulièrement au niveau des Moughataas
ciblées;
-
réduire d’au moins 50 % par rapport à 2001, la létalité palustre dans les formations
sanitaires des wilayas endémiques et particulièrement au niveau des Moughataas
ciblées;
-
réduire d’au moins 30 % par rapport 2001, la morbidité liée au paludisme dans les
wilayas endémiques et particulièrement au niveau des Moughataas ciblées;
1
 Objectifs spécifiques de résultats :
-
au moins 70% des cas de paludisme dans les zones endémiques, et
particulièrement dans les wilayas ciblées, seront pris en charge correctement dans
les 24 heures suivant les premiers symptômes;
au moins 70% des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans dans les
zones endémiques, et particulièrement dans les wilayas ciblées, bénéficieront
d’une protection par les matériaux traités aux insecticides (MII) ;
au moins 70% des femmes enceintes dans les zones endémiques, et
particulièrement dans les wilayas ciblées, bénéficieront d’une chimioprophylaxie
régulière ou TPI.
 Résultats attendus
Les interventions développées au niveau des wilayas endémiques dans le cadre du
plan stratégique 2002-2006 visent à court et moyens terme les résultats suivants :
ƒ D'ici la fin 2006, les actions prioritaires de l'initiative "Faire reculer le paludisme"
seront mises en place dans 100% des Moughataas endémiques du pays ;
ƒ D'ici la fin 2006, au moins 90 % des cas de paludisme graves seront correctement
pris en charge au niveau des hôpitaux et centres de santé des wilayas endémiques ;
ƒ D'ici la fin 2006, au moins 90% des formes simples de paludisme seront prises en
charge correctement dans les formations sanitaires des wilayas endémiques;
ƒ D'ici la fin 2006, au moins 70% des fièvres/paludisme au niveau communautaire
seront correctement pris en charge dans les 24 heures suivant les premiers
symptômes ;
ƒ D’ici la fin 2006, les antipaludiques, le matériel de diagnostic clinique et biologique
du paludisme seront disponibles dans au moins 90 % des formations sanitaires des
wilayas endémiques, et en particulier dans les 5 Moughataas pilotes ;
ƒ D’ici la fin 2006, au moins 70 % des ménages des wilayas endémiques auront au
moins une moustiquaire imprégnée d’insecticide;
ƒ D’ici la fin 2006, au moins 70 % des enfants de moins de 5 ans et des femmes
enceintes des wilayas endémiques dormiront sous MIIs ;
ƒ D’ici la fin 2006, au moins 70% des femmes enceintes dans les Moughataas
endémiques pratiqueront une chimioprophylaxie régulière pendant leurs grossesses;
ƒ D’ici la fin 2006, au moins 70% de la population des Moughataas endémiques
connaissent les symptômes du paludisme et les mesures préventives préconisées
par la politique nationale de lutte antipaludique;
ƒ D’ici la fin 2006, un système de surveillance et de contrôle des épidémies sera
institué dans 100% des Moughataas endémiques;
ƒ D’ici la fin 2004, un système de monitorage et d’évaluation des activités RBM avec
constitution de bases factuelles sera fonctionnel au niveau du PNLP et dans 100%
des wilayas endémiques;
ƒ D'ici la fin 2004, les capacités de gestion et d'expertise de l’équipe du PNLP seront
renforcées au moins dans 3 domaines de spécialités (planification, paludologie,
entomologie, parasitologie) ;
ƒ D'ici la fin 2004, un partenariat fonctionnel RBM sera développé à différents niveaux
du système de santé;
1
ƒ
D'ici la fin 2006, les ressources mobilisées dans le cadre du partenariat global en
faveur de la lutte contre le paludisme seront accrues.
 Les interventions majeures retenues dans le Plan stratégiques sont regroupées en
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
ƒ
8 composantes comme suit:
La prise en charge des cas de paludisme (y compris le volet laboratoire) ;
La lutte antivectorielle, la chimioprophylaxie pour les femmes enceintes ;
La mobilisation sociale/IEC/Activités à base communautaire (+ chimioprophylaxie)
Prévention, détection précoce et contrôle des épidémies de paludisme
Recherche Opérationnelle;
Supervisions/Monitorage/Evaluation
Renforcement des Capacités de Gestion du PNLP
Renforcement de la Coordination et du Partenariat RBM
2. METHODES DE L’EVALUATION
2.1. Contexte de l’évaluation
En Mauritanie la lutte contre le paludisme constitue l’une des priorités nationales. En effet,
la maladie sévit surtout dans les localités des wilayas du sud et celles situées de part et
d’autre de la route de l’Espoir.
En 2002, le département de la Santé et des Affaires Sociales en collaboration avec ses
principaux partenaires, sur la base des résultats d’une analyse de situation réalisée en 2001
dans 6 Moughataas endémiques, a élaboré un plan stratégique national de lutte contre le
paludisme pour la période 2002-2006.
Compte tenu de l’arrivée à échéance dudit plan en fin décembre 2006, et dans le
contexte du changement de politique thérapeutique introduisant les CTAs et le TPI, le
Ministère de la Santé et des Affaires Sociales a décidé une évaluation externe du Plan
stratégique de lutte contre le paludisme 2002-2006 en perspective de l’élaboration du futur
Plan stratégique de lutte contre le paludisme 2007-2011.
2.2. Objectifs de l’évaluation
 Objectif général :
•
Mesurer les progrès réalisés en rapport avec la mise en œuvre des
interventions de lutte contre le paludisme dans le pays durant la période 20022006.
 Objectifs spécifiques
•
•
•
Déterminer le niveau de réalisation des activités du Plan stratégique 20022006 ;
Déterminer la qualité de la prise en charge du paludisme au niveau des
formations sanitaires et dans la communauté;
Déterminer les mesures de prévention du paludisme au niveau communautaire;
1
•
Formuler des recommandations pertinentes pour la définition des axes
stratégiques du futur du Plan quinquennal 2007-2011.
2.3. Organisation et déroulement de l’évaluation
L’évaluation qui a couvert les différents domaines en rapport avec les objectifs cidessus, s’inspire fortement de la méthodologie et des outils OMS sur le Suivi/Evaluation
après leur adaptation.
2.3.1. Cibles de l’évaluation
En plus du screening des activités planifiées dans le plan stratégique 2002-2006, des
enquêtes ont été effectuées au niveau central (PNLP, partenaires) et des Moughataas
ciblées (formations sanitaires et communautés sélectionnées).
L’évaluation a porté d’une part sur les capacités de gestion des Moughataas, les moyens
de prise en charge aussi bien en consultation externe qu’en hospitalisation, d’autre part
sur les attitudes et pratiques de la communauté face à l’itinéraire thérapeutique pour la
prise en charge des cas de fièvre chez les enfants de moins de 5 ans, l'utilisation des
moustiquaires par les groupes cibles (enfants<5ans, femmes enceintes) et la
chimioprophylaxie chez les femmes enceintes.
2.3.2. Déroulement de l’évaluation
L’évaluation a été conduite sous la responsabilité d’un Bureau de consultance privé
avec l’appui technique de l’OMS pays et OMS/AFRO.
Schématiquement, l’évaluation s’est déroulée en 3 étapes essentielles:
•
La revue documentaire sur le paludisme en Mauritanie;
•
La collecte des données institutionnelles au niveau du PNLP et des contributions
des partenaires impliqués dans la lutte antipaludique;
•
La collecte des données au niveau des Moughataas sanitaires ciblées (équipe
cadre de district, formations sanitaires, communautés);
 Pour le Niveau PNLP et Moughataa : une revue documentaire a été conduite sur
la lutte contre le paludisme avec un accent particulier sur les modalités et les
sources de financements, le type d’interventions des partenaires et les évaluations
réalisées. Aussi, des entrevues ont été organisées avec l’équipe du PNLP et les
principaux partenaires intervenant dans la lutte contre le paludisme.
 Pour
le Niveau Formations sanitaires et Communauté : La collecte des
données a été réalisée au niveau de 6 Moughataas par des équipes constituées
de superviseurs et enquêteurs centraux auxquels se sont adjoints d’autres du
niveau régional. Les enquêteurs des différents niveaux ont été formés sur la
méthodologie globale de l’évaluation et le remplissage des outils avant le
lancement des activités de collecte de données.
Ainsi, l’enquête a été réalisée au niveau de :
- 3 à 4 formations sanitaires par Moughataa (le centre de santé et 2 postes de
santé), soit un total de 20 formations sanitaires;
2
- 5 localités par Moughataa, soit un total de 28 localités enquêtées dont 18
abritant les formations sanitaires ciblées (hôpitaux, centres et postes de santé) et
12 autres localités appartenant à l’aire de responsabilité des postes de santé
ruraux et distants chacune d’au moins 20 Km de la formations sanitaire de
reférence.
2
2.4. Technique de collecte, d’analyse et de validation des données collectées
2.4.1. Technique de collecte de données
Les outils de collecte de données adaptés de ceux du Guide de Suivi/Evaluation de
l’OMS se répartissent en 3 groupes de fiches :
- Groupe 1: fiches d’enquête sur la gestion ou "Management" (M) : M1 et M2 ;
- Groupe 2: fiches d’enquête dans les formations sanitaires ou "Heath facilities"
(H): H1à H6;
- Groupe 3: fiches d’enquête dans les communautés ou "Community" (C):C1 à
C3.
Les outils ont été appliqués par niveau comme suit :
 Les
fiches de gestion, M1 et M2, ont été administrées au Coordonnateur
national et aux Médecins chefs des Moughataas par l’équipe de Consultants :
•
Fiche M1 : appliquée au coordonnateur national PNLP et son équipe, elle a
permis de recueillir des informations sur la politique de lutte antipaludique en
particulier, les directives de mise en œuvre des interventions, les modalités de
gestion et les sources de financements.
•
Fiche M2 : appliquée à chaque médecin-chef de Moughataa ciblée, elle a
permis de recueillir des informations sur la gestion des activités au niveau
Moughataa et les modalités de mise en œuvre des interventions de lutte contre
le paludisme.
 Les
fiches d’enquête des formations sanitaires, "H1 à H6", ont été
administrées par les enquêteurs aux prestataires de soins selon le poste de
travail de tout un chacun :
•
Fiche H1 : appliquée à chaque chargé de la consultation externe, elle a permis
de recueillir des informations sur les services de consultations externes
notamment les moyens de prise en charge des patients et les données
d’utilisation de ce service pour l’année 2006 ;
•
Fiche H2a : appliquée à 2 enfants fébriles de moins de 5 ans au niveau de la
consultation externe de chaque formation sanitaire, elle a permis de recueillir des
informations sur la qualité de prise en charge en observant le prestataire en
exercice ;
•
Fiche H2b : appliquée au niveau de la consultation externe, elle a permis de
recueillir des informations à partir des registres de consultations externes chez 5
patients (tout âge confondu) vus pour fièvre/paludisme pendant le mois
précédant l’enquête ;
•
Fiche H3 : appliquée à chaque responsable des services d’hospitalisation, elle a
permis de recueillir des informations sur l’hospitalisation notamment les moyens
de prise en charge des patients et les données d’utilisation de ce service pour
l’année 2006 ;
•
Fiche H4 : appliquée au niveau de chaque responsable de l’hospitalisation, elle a
permis d’étudier les dossiers/registres de 5 patients avec diagnostic de
2
paludisme grave au cours du mois précédant l’évaluation en vue d’apprécier la
qualité de leur prise en charge ;
•
Fiche H5 : appliquée à chaque responsable de laboratoire de formation
sanitaire, elle a permis de recueillir des informations sur les services de
laboratoire notamment les moyens pour la réalisation des analyses et les
données d’utilisation de ce service pour l’année 2006 ;
•
Fiche H6 : appliquée à chaque gérant de pharmacie de la formation, elle a
permis de recueillir des informations sur les outils de gestion des médicaments et
sur l’état des stocks des antipaludiques et autres produits essentiels.
Â
Les fiches d’enquêtes des communautés, C1 à C3, ont été administrées au
chef de ménage et aux femmes enceintes ou celles ayant accouché dans les 6
mois précédant l’enquête :
•
Fiche C1 : appliquée par communauté à 10 mères ou autres personnes en
charge d’enfants de moins de 5 ans avec antécédent de maladie fébrile
dans les 2 dernières semaines précédant l’enquête, elle a permis de
déterminer le comportement des personnes enquêtées face à l’attitude et à la
pratique de soins;
•
Fiche C2 : appliquée par communauté à 10 femmes enceintes ou
accouchées dans les 6 derniers mois, elle a permis de recueillir les
informations sur les pratiques en matière de prévention pendant la grossesse
(chimioprophylaxie, utilisation des MII) ;
•
Fiche C3 : appliquée par communauté à 10 ménages (chef de famille ou autre
personne désignée), elle a permis de recueillir les informations sur la
disponibilité des moustiquaires (imprégnées ou non) et leur utilisation par les
différents personnes enquêtées.
2.4.2. Analyse et validation des données collectées
Les données ont été saisies et traitées avec le logiciel Epi info 2000. Les
résultats ont été présentés sous forme de fréquences, tableaux et graphiques
conformément au Plan d’analyse élaboré à cet effet notamment en se référant à la
liste des indicateurs contenue dans le Plan stratégique de lutte contre le paludisme
2002-2006 (voir en annexe 6 la liste des indicateurs retenus dans le Plan stratégique
2002-2006).
La rédaction du rapport d’évaluation et la validation technique des résultats ont été
assurées par le Consultant national indépendant avec l’appui de l’équipe OMS (OMS
Pays, IST/MAL/Burkina Faso) et des personnes ressources au niveau du ministère de
la santé et des partenaires.
2
3. RESULTATS DE L’EVALUATION
L’évaluation qui s’est déroulée du 18 au 28 décembre 2006 a concerné la gestion du
programme de lutte contre le paludisme (PNLP, districts, partenaires), 20 formations
sanitaires (2 hôpitaux régionaux, 6 Centres de santé, 12 PS) et les communautés de 28
localités (voir Tableau 3 ci-dessous pour les détails de l’échantillon).
Tableau 3. Echantillons de la collecte de données
Communautés
Formations
sanitaires
Localités
Wilaya
Moughataa
Nombre Nombre Nombre FE* ou
enquêtées
Hôp
Ménages Enf< 5ans accouchées
CS PS
Rég
Kankossa
1
2
5
151
49
49
Assaba
Aleg
1
1
2
5
150
48
51
Brakna
Boghé
1
2
5
150
48
50
Keur Macène
1
2
5
90
30
30
Trarza
Rosso
1
1
2
3
211
70
69
1
2
5
149
50
50
Guidimakha Ould Yenge
TOTAL
6
2
6
12
28
901
295
299
*FE = Femmes Enceintes
3.1. Bilan des interventions mises en œuvre en 2002-2006
Sur les 314 activités planifiées pour la période 2002-2006, 66% ont été exécutées avec
un taux d’absorption des financements reçus de 92%.
3.1.1. Renforcement des capacités de gestion du PNLP
Le PNLP, officiellement créé par arrêté du Ministre de la Santé et des Affaires Sociales en
1998, est dirigée par un Médecin-Coordonnateur National, assisté d’une équipe de 16
personnels salariés de l’Etat et du FMSTP.
Le personnel technique du PNLP a des tâches précises en rapport avec les 5 unités
fonctionnelles suivantes :
• Unité Formation et Suivi des laboratoires
• Unité Lutte antivectorielle
• Unité Mobilisation sociale et Partenariat
• Unité Surveillance épidémiologique/Supervision/Recherche opérationnelle
• Unité Base de données/Documentation
L’équipe centrale du PNLP est chargée de la planification, de la gestion, de la supervision
et de l’évaluation des activités en collaboration avec les partenaires impliqués dans la lutte
contre le paludisme.
Le PNLP, considéré depuis 2005 comme une division dans l’organigramme du MSAS,
relève hiérarchiquement du service des maladies transmissibles et de la Direction de la lutte
contre la maladie.
Au niveau des 13 wilayas et des 53 Moughataa sanitaires, il existe des points focaux pour
la lutte contre le paludisme.
2
Au niveau périphérique, la mise en œuvre des activités de lutte antipaludique est assurée
par les équipes des directions régionales de la santé et celles des Moughataas. Les
communautés participent également à la mise en œuvre des activités à travers les relais
communautaires et les ONGs/Associations dans le cadre d’une contractualisation avec le
PNLP.
Les activités planifiées durant la période 2002-2006 pour renforcer les capacités
managériales du PNLP ont été exécutées à 63%.
Les directives administratives prises et l’appui des partenaires en faveur de la lutte
antipaludique ont permis de renforcer le PNLP à différents niveaux :
 Ressources humaines
L’effectif du staff du PNLP, qui est passé de 10 agents en 2001 à 16 en 2006, se
compose du personnel suivant :
- 1 Coordonnateur National, administrateur du PNLP ;
- 1 Professeur adjoint/Technicien supérieur en santé publique ;
- 1 Technicien supérieur en entomologie ;
- 1 Communicateur ;
- 1 Sociologue ;
- 1 Juriste ;
- 1 Statisticienne ;
- 1 Informaticienne ;
- 1 Comptable ;
- 1 Secrétaire ;
- 2 Chauffeurs ;
- 4 autres personnels de soutien.
Aussi, les compétences du staff ont été renforcées dans les différents domaines en
rapport avec le paludisme et la gestion (participation d’un agent au cours international OMS
sur le paludisme, participation d’un agent au séminaire sur la quantification des besoins en
antipaludiques, participation d’un agent au cours international d’épidémiologie appliquée
organisé par l’université d’Oran/Algérie).
En dépit de l’augmentation de l’effectif du staff PNLP, il ressort encore un réel
besoin en personnels techniques (entomologiste, biologiste, communicateur,
épidémiologiste).
Actuellement, le PNLP s’appuie sur les personnes ressources des autres services
de santé notamment le CHN (PEC des cas, paludisme pendant la grossesse) et
l’INSRP (entomologiste, Parasitologue) pour l’exécution des activités relevant de
leur expertise.
 Ressources matérielles/équipements
La Coordination du PNLP a été entièrement équipée en matériels bureautiques
(Bureaux, Chaises, Fauteuils, splits), informatiques (3 unités informatiques complètes, 3
ordinateurs portables) et autres équipements (1 photocopieuse, 1 Data show, 1 appareil
Tel/fax, 1 connexion Internet).
2
 Moyens logistiques
De 2002 à 2006, le PNLP a vu son parc automobile central renforcé, passant de 2 à 6
véhicules dont 1 léger.
 Financement du Plan stratégique 2002-2006
La mobilisation des ressources du PNLP s’inscrit, d’une part dans le cadre du
financement du secteur de la santé par le budget Etat, et d’autre part l’appui des
partenaires à la lutte contre le paludisme. Ainsi, le PNLP a bénéficié de financements
importants pour accélérer la mise en œuvre dles interventions majeures de lutte contre le
paludisme conformément au Plan stratégique de lutte contre le paludisme 2002-2006 (Voir
Tableau ci-dessous).
Tableau 4. Etat des financements du Plan stratégique PNLP 2002-2006 ($US)
ANNEE
2002
2003
2004
2005
2006
TOTAL
ETAT BUDGET
Montants planifiés
632746 1 098 755 1 029 583 1 004 226 1 075 282 4 840 592
Montants mobilisés
Taux de mobilisation
Montants décaissés
Taux de décaissement
Montants dépensés
Taux d’absorption
415 050 2 164 213 1 779 764 206 213 1 726 594 6 291 835
66%
197%
173%
21%
415 050 1 340 169 2 212 509 454 467
100%
62%
124%
220%
415 050 1 340 169 2 071 392 468 025
100%
100%
94%
103%
161%
130%
981 930
5 404 126
57%
86%
691 799
4 986 436
70%
92%
De manière générale, le Plan stratégique 2002-2006 a bénéficié d’un financement
suffisant grâce, d’une part à l’accès de la Mauritanie au 2ème Tour du Fonds Mondial
SIDA/Tuberculose/Paludisme et d’autre part à l’appui des partenaires traditionnels du
PNLP comme l’OMS et l’UNICEF. L’excellente mobilisation de ressources observée au
décours des 5 années de mise en œuvre du Plan stratégique (taux moyen de
mobilisation de 130%) s’est accompagnée d’un décaissement et d’une absorption
acceptables, respectivement de 86% et de 92%.
L’analyse financière fait ressortir que le taux d’absorption annuel dépend pour
beaucoup des délais de décaissements des financements du FMSTP (70% à 103%).
3.1.2. Renforcement de la Coordination et du Partenariat RBM
Les activités planifiées durant la période 2002-2006 pour renforcer la Coordination et le
Partenariat ont été exécutées seulement à 30%.
Durant la période 2002-2006, le PNLP a été appuyé par ses partenaires traditionnels
(OMS, UNICEF, PNUD) mais il a surtout renforcé son cadre collaboration avec la société
civile et le secteur privé (contracts avec plus de 50 ONGs), formations du personnel du
médical privé).
Avec l’accès du pays au GFATM, la coordination de la lutte contre le paludisme, qui se
faisait à travers une Cellule nationale multisectorielle, a été transférée au CCM.
2
 Partenariat pour le financement du Plan stratégique 2002-2006
L’exécution des différentes interventions de lutte contre le paludisme s’est faite dans le
cadre d’un partenariat aussi bien interne qu’externe. Les activités des différentes
interventions ont été financées en partie par le budget Etat mais surtout par les partenaires
au développement et le GFATM (Voir Tableau 5 ci-dessous).
Tableau 5. Etat du Financement du Plan stratégique par source et par année ($US)
Source/ Année
2002
2003
ETAT
123850
131538
OMS
92454
140497
UNICEF
35000
1013750
FMSTP/Round2
824044
(PNUD)
BM
163746
54384
OMVS
TOTAL 415 805 2 164 213
Sources : PNLP et Partenaires cités
2004
107500
195063
1477201
2005
122244
33097
50872
2006
143254
27303
30108
TOTAL
628 386
488 414
2 606 932
-
-
1 344 769
2 168 813
1 779 764
206 213
181160
1 726 594
218 130
181160
6 291 835
Globalement, il ressort des entrevues organisées avec les responsables du
ministère de la santé et ceux des partenaires une satisfaction sur le mécanisme de
collaboration entre les différentes parties appuyant le PNLP.
Aussi, il existe un partenariat interne et intra sectoriel à travers différents groupes
techniques d’appui au PNLP, notamment pour la PEC des cas (PCIME, CHN, HCZ,
RAOTAP 1, INRSP), la prévention du paludisme pendant la grossesse
(SR,
RAOPAG), la lutte antivectorielle (INRSP), la mobilisation sociale (EPS, ONGs
nationales) et le suivi/évaluation (SNIS, SE, PEV).
Au cours de la période 2002-2006, les partenaires du PNLP ont eu à financer diversement
les différentes interventions de lutte antipaludique (Voit Tableau 6 ci-dessous).
Tableau 6. Appui des partenaires par Intervention
Partenaires
OMS UNICEF FMSTP BM
OMVS
Interventions
(PNUD)
Renforcement des capacités de gestion du
+++
++
+++
PNLP
Renforcement de la coordination et du
+++
++
++
partenariat RBM
Prise en charge des cas de paludisme
+++
++
+++
+
+
Lutte antivectorielle
++
+++
+++
+
Mobilisation sociale/IEC/ IBC
++
++
+++
Prévention, Détection précoce et Contrôle
++
+
++
des épidémies de paludisme
Recherche opérationnelle
++
+
++
Supervision/Monitorage/Evaluation
++
++
+++
Légende: (+)= appui moyen ; (++)= Appui important; (+++)= Appui très important.
2
Comme indiqué dans le tableau 6 ci-dessus, l’appui des partenaires du PNLP en
2002-2006 s’est fait diversement en fonction des avantages comparatifs des uns et des
autres dans la mise en œuvre des différentes interventions de lutte antipaludiques du
Plan stratégique. Il faut noter que l’OMS apporte de façon constante des appuis
techniques au PNLP notamment dans la définition et l’adaptation des stratégies
majeures de lutte antipaludique et dans la planification stratégique.
3.1.3. Prise en charge des cas de paludisme (y compris le volet laboratoire)
Les activités planifiées durant la période 2002-2006 pour améliorer la prise en charge
des cas de paludisme ont été exécutées à 78%.
Les actions développées dans ce cadre ont concerné tous les aspects en rapport
avec les moyens nécessaires pour une meilleure prise en charge des cas aussi bien dans
les formations sanitaires qu’au niveau communautaire.
3.1.3.1.
Niveau des formations sanitaires (structures publiques et privées)
A l’instar des pays endémiques en Afrique où le phénomène de chimiorésistance à
la chloroquine a été documenté, la Mauritanie a révisé en mai 2006 sa Politique
Nationale de lutte antipaludique en introduisant les nouveaux protocoles thérapeutiques
à base de CTAs pour la prise en charge des cas de paludisme simple et le TPI pour la
prévention du paludisme chez la femme enceinte.
Les activités essentielles mises en œuvre en 2002-2006 ont permis de:
- Elaborer et diffuser les guides thérapeutiques de PEC des cas à tous les niveaux
de la pyramide sanitaire (anciens protocoles thérapeutiques) ;
- Former/recycler 720 personnels prescripteurs des structures publiques sur la prise
en charge des cas de paludisme ;
- Former/recycler 520 personnels prescripteurs des structures sanitaires privées
(cliniques, cabinets médicaux, cabinets de soins, pharmacies/dépôts
pharmaceutiques) sur la PEC des cas de paludisme ;
- Acquérir 47 kits de consultations des patients (tensiomètre, stéthoscope,
thermomètre, pèse-personne, pèse-bébé, otoscope, …etc) en vue d’une meilleure
prise en charge des cas de paludisme ;
- S’assurer de la disponibilité des antipaludiques à travers la CAMEC en les
inscrivant dans la liste de médicaments essentiels et en facilitant l’accessibilité
financières des prestations aux patients ;
- Acquérir des équipements/matériels/consommables pour renforcer le diagnostic
parasitologique du paludisme dans plus de 35 laboratoires périphériques (67
microscopes, 5 600 kits TDR, réactifs et produits consommables de laboratoire) ;
- Former/recycler 123 techniciens de laboratoire sur le diagnostic parasitologique du
paludisme ;
- Former/recycler 430 personnels enseignants et élèves infirmiers de l’ENSP sur les
stratégies de lutte antipaludiques (introduction d’un module paludisme dans le
programme d’enseignement de l’ENSP) ;
L’analyse des données de l’évaluation au niveau des formations sanitaires fait
ressortir les éléments essentiels suivants :
2
 Services de consultations externes et de l’hospitalisation
™ 80,0% des services de consultations externes des formations sanitaires
disposent de guides/outils/matériels essentiels en vue d’une meilleure prise en
charge des patients avec fièvre/paludisme (Directives sur le paludisme
disponibles, registre correctement rempli, balance fonctionnelle, thermomètre
fonctionnel) ;
™ 87,0%
des
services
d’hospitalisation
des
CS
disposent
de
guides/outils/matériels essentiels en vue d’une meilleure prise en charge des
patients avec paludisme grave (Directives sur le paludisme, registres et/ou
dossiers d’hospitalisation, balance fonctionnelle, thermomètre fonctionnel,) ;
™ 62,5% personnels des formations sanitaires enquêtées ont été formés au cours
des 3 dernières années à la PEC du paludisme ;
™ 12,9% des patients avec paludisme simple ont bénéficié d’un examen de
laboratoire pour la confirmation diagnostique ;
™ 41,7% des patients avec paludisme grave ont bénéficié d’un examen de
laboratoire pour la confirmation diagnostique ;
™ 53,6% de patients avec paludisme simple ont reçu un traitement correct selon
les directives nationales (chloroquine comprimé);
™ 84,3% des enfants <5ans avec fièvre observés en consultations externes ont
été pris en charge avec l’antipaludique adéquat (chloroquine comprimé) ;
™ 80% des patients avec paludisme grave ont reçu un traitement correct selon les
directives nationales.
% de personnes avec paludisme g
79,80%
L’évaluation montre que les enfants de moins de 5 ans avec paludisme simple
pris en charge en consultations externes ont reçu en priorité la chloroquine
contre autre antipaludiques, respectivement 89,3% et 10,7% : ceci est conforme à
l’ancienne politique antipaludique, sachant que la politique thérapeutique avec
les combinaisons thérapeutiques à base d’Artémisinine adoptée par le PNLP n’a
pas encore été mise en oeuvre.
2
 Diagnostic de laboratoire
Sur les 18 structures sanitaires enquêtées, il ressort que :
™ 100% du personnel des laboratoires ont été formés sur les techniques de
diagnostic parasitologique du paludisme ;
™ 100% des structures sanitaires avec un laboratoire fonctionnel réalisent les
examens biologiques de base pour le diagnostic du paludisme (GE/FS) ;
™ 69,0%
des
laboratoires
fonctionnels
réalisent
des
examens
complémentaires essentiels pour une meilleure PEC du paludisme grave
(Hb dans le sang, glycémie) ;
™ 42,9% des laboratoires enquêtés sont affiliés à un système de contrôle de
qualité avec envoi de lames au laboratoire de référence (INRSP).
 Disponibilité des antipaludiques
Toutes les structures sanitaires évaluées disposent d’un dépôt de médicaments
essentiels soumis au recouvrement des coûts. Il ressort de l’analyse des données
collectées que :
™ 100% des dépôts enquêtés sont gérés par un agent de santé ;
™ 33,3% (seulement trois cas) des dépôts enquêtés disposent de fiches de
stocks bien tenues ;
™ 21,1% des dépôts enquêtés ont connu une rupture en quinine injectable
pendant une semaine durant les 3 derniers mois de l’année 2006 ;
™ 53,3% des dépôts enquêtés ont connu une rupture en SP comprimé
pendant une semaine durant les 3 derniers mois de l’année 2006 ;
™ 42,1% des dépôts enquêtés ont connu une rupture en sérum glucosé 5%
pendant une semaine durant les 3 derniers mois de l’année 2006 ;
™ 15,8% des dépôts enquêtés ont connu une rupture en chloroquine
comprimé pendant une semaine durant les 3 derniers mois de l’année 2006.
L’évaluation à mi-parcours du Plan stratégique réalisée en 2003 avait ressorti
que 71,4% des formations sanitaires enquêtées ont connu une rupture de plus
d’une semaine en antipaludique au cours des 3 derniers mois précédant
l’enquête ; même si on note une meilleure disponibilité des antipaludiques,
l’évaluation montre que le problème d’approvisionnement en molécules
essentielles demeure une réalité et devrait donc être résolu avant l’introduction
des CTAs en remplacement de la chloroquine.
3.1.3.2.
Niveau communautaire
Dans le cadre de la promotion des actions communautaires, il a été développé
en 2005 un plan national quinquennal 2005-2010 pour porter à l’échelle les
interventions à base communautaire. Ainsi, le réseau des ASCs est impliqué
dans les activités à base communautaire notamment la promotion des MII, la
mobilisation sociale, et la prise en charge des cas simple de paludisme avec le
recyclage de 400 ASC qui ont été dotés en trousse médicale.
3
L’analyse des données de l’évaluation finale au niveau des communautés montre
que :
™ 55,8% des parents, en présence d’une maladie fébrile de l’enfant, avaient
comme 1er recours CS/PS/HR contre 29,9% qui avaient comme 2ème recours
des tradithérapeutes et 9,5% qui avaient comme 3ème recours automédication;
™ 84,9% des parents avaient comme 1er recours les services de santé lorsque
la localité était à proximité d’une formation sanitaire, contre 15,1% lorsque la
localité en était distante;
™ 78,6% des parents, en présence d’une maladie fébrile de l’enfant, ont bénéficié
en 1ère action d’un antipaludique, contre 68,8% qui en bénéficié en 2ème action
et 85,7% en 3ème action ;
™ 80,2% des enfants ont reçu un antipaludique conforme aux directives
thérapeutiques nationales ;
™ 84,3% des enfants avec une maladie fébrile sont guéris après la 1ère action,
contre 61,1% après la 2ème action et 62,5% après la 3ème action ;
™ 19,2% d'enfants de moins de 5 ans atteints de paludisme simple ont été
correctement pris en charge dans les 24 heures suivant le début des
symptômes.
55,80%
0,30%
%
29,90%
3.1.4. Lutte antivectorielle
Les activités planifiées durant la période 2002-2006 pour promouvoir les mesures
de lutte antivectorielle ont été exécutées à 67%.
Les actions développées dans ce cadre ont permis de :
™ Faire adopter par le Gouvernement la détaxe sur les moustiquaires en 2001;
™ Acquérir et distribuer 235 000 moustiquaires imprégnées longues durées ;
™ Acquérir et distribuer 120 ballots de tulles moustiquaires pour les ateliers de
confection de moustiquaires ;
™ Acquérir 8 200 litres d’insecticides et de 10 000 Kits individuels d’imprégnation
KO-Tab;
™ Acquérir 68 machines à coudre pour les ateliers de confection de
moustiquaires ;
3
™ Mettre en place et équiper 55 centres fixes d’imprégnation et de réimprégnation
de moustiquaires ;
™ Former/recycler 450 personnels de santé et 3 500 relais communautaires
(ASC, membres d’ONGs) en techniques d’imprégnation de moustiquaires ;
™ Organiser tous les ans des campagnes d’imprégnation de masse à travers les
réseaux d’ONGs (45 000 moustiquaires reimprégnées).
L’analyse des données de l’évaluation finale au niveau communautaire fait
ressortir les éléments essentiels suivants :
™ 48,2% des personnes dans les ménages enquêtés ont dormi sous
moustiquaire la veille de l’enquête;
™ 29,2% des personnes dans les ménages enquêtés ont dormi sous MII la
veille de l’enquête;
™ 51,4% des moustiquaires disponibles dans les ménages enquêtés sont
imprégnées ;
™ 50,9% des enfants de moins de 5 ans ont dormi sous moustiquaires la veille
de l’enquête ;
™ 46,6% des ménages enquêtés possèdent au moins une MII;
™ Le nombre moyen de MII par ménage est de 1,0 ;
™ Le nombre moyen de personnes par MII est de 5,7 ;
™ 21,9% des ménages déclarent avoir reçu gratuitement des MII contre 76,7%
qui déclarent les avoir achetées;
3.1.5. Mobilisation sociale / IEC / IBC (y compris la chimioprophylaxie)
Les activités planifiées durant la période 2002-2006 pour ce volet ont été
exécutées à 76%.
a)- Initiative à Base Communautaire (y compris la chimioprophylaxie)
Les actions développées dans ce cadre ont permis de :
™ Acquérir des quantités importantes de chloroquine pour la chimioprophylaxie du
paludisme chez les femmes enceintes;
™ Former des journalistes de la presse officielle et indépendante sur les mesures
de lutte contre le paludisme ;
™ Organiser tous les ans des journées portes ouvertes sur le paludisme au niveau
des wilayas endémiques à l’intention de acteurs impliqués dans la lutte contre
le paludisme (personnel de santé, Société civile, partenaires au
développement);
™ D’appuyer 55 ONGs impliquées dans la promotion des MII et la mobilisation
sociale au niveau communautaire ;
L’analyse des données de l’évaluation finale au niveau communautaire fait ressortir
les éléments essentiels suivants:
™ 34,44% des femmes enceintes ou celles ayant accouché dans les 6 derniers
mois ont bénéficié de 1-2 CPN contre 50,16% qui ont fait plus de 3 CPN;
™ 96,0% des femmes enceintes ou celles ayant accouché dans les 6 derniers
mois ont eu à prendre un antipaludique pendant leur dernière grossesse pour
prévenir le paludisme;
3
™ 95,2% des femmes enceintes ou celles ayant accouché dans les 6 derniers
mois ont été soumises à la chimioprophylaxie pendant leur dernière grossesse
pour prévenir le paludisme;
™ 47,1% des femmes enceintes ou celles ayant accouché dans les 6 derniers
mois ont dormi sous MII la veille de l’enquête;
Femmes enceintes ayant dormi sou
4,80%
L’utilisation simultanée des moustiquaires imprégnées et de la chimioprophylaxie
antipaludique à la chloroquine chez la femme enceinte (57,7%) dans les localités
enquêtée constitue un résultat encourageant dans la mise en œuvre de la stratégie
de prévention du paludisme pendant la grossesse, ce qui témoigne du succès du
plaidoyer en faveur du paquet de prévention chez la femme enceinte
(Chimioprophylaxie+MII+Fer+Bila de grossesse).
3
b)- Mobilisation sociale/IEC
Les actions développées dans ce cadre ont permis de:
™ Elaborer et diffuser tous les ans des messages et des supports éducatifs sur le
paludisme (livrets, panneaux géants, affiches, dépliants) ;
™ Intensifier tous les ans, pendant la période de forte transmission, la diffusion de
programmes radio et TV en langues nationales sur la prise en charge et la
prévention du paludisme (spots, débats, théâtres radiophoniques, animations ) ;
™ Célébrer tous les ans la Journée africaine du paludisme sous l’égide du Ministre
de la santé et des Affaires Sociales;
™ Célébrer tous les ans des Journées nationales de mobilisation sociale pendant
les mois de recrudescence du paludisme (juillet à octobre).
Il faut noter que le pays dispose de plus de 400 ASC et relais communautaires
(ONGs, Associations de jeunes et de femmes) qui contribuent à la prise en charge du
paludisme au niveau communautaire et à la promotion des mesures préventives
notamment l’utilisation des moustiquaires imprégnées.
L’analyse des données de l’évaluation finale au niveau des formations sanitaires fait
ressortir les éléments essentiels suivants:
™ 83,3% des formations sanitaires enquêtées mènent des activités IEC;
™ 80,0% de formations sanitaires enquêtées ont des outils pour l’éducation
sanitaire sur la prévention et le traitement du paludisme.
Les journées nationales de mobilisation sociales, présidées tous les ans par le
Ministre de santé et des Affaires Sociales, sont toujours mises à profit par les
responsables centraux et
régionaux pour réactiver l’implication effective des
groupements associatifs et communautaires locaux dans les activités d’IEC.
3.1.6. Prévention, Détection précoce et Contrôle des épidémies de paludisme
Les activités planifiées durant la période 2002-2006 pour ce volet ont été exécutées à 72%.
En plus des activités mises en œuvres de façon intégrée dans le cadre de la SIMR, les
autres actions ont permis de :
• Elaborer et adopter un Plan quinquennal national pour la lutte contre les épidémies
de paludisme 2006-2010 ;
• Acquérir 35 kits de démoustication qui ont été distribués dans les 35 Moughataa à
risque d’épidémies de paludisme ;
• Acquérir 4 000 litres de Deltaméthrine SC 2.5% pour la réimprégnation des
moustiquaires dans les zones à risque de paludisme ;
• Acquérir tous les ans un stock de sécurité d’antipaludiques pour la réponse aux
éventuelles épidémies de paludisme;
• Acquérir 82 000 MILD pour les populations des zones à risque épidémique ;
• Acquérir 1 véhicule bâché pour les campagnes de pulvérisation ciblées durant les
périodes de menace d’épidémie ;
• Créer et rendre fonctionnels 2 sites sentinelles de surveillance épidémiologique du
paludisme ;
• Former 48 personnels de DRPSS et de Moughataa à risque sur la gestion et la
lutte contre les épidémies de paludisme;
• Former 13 personnels du PNLP et des DRPSS des wilayas à risque sur la gestion
des données épidémiologiques et le HealthMapper.
3
Il faut noter par ailleurs que le PNLP a eu à bénéficier en 2004-2006 d’un appui
financier spécial du Projet RBM Sahel exécuté par l’OMS.
Ce projet qui a été développé dans une Moughataa pilote (Rosso) a permis surtout
de : (i)-mettre en place des sites de surveillance épidémiologique du paludisme, (ii)renforcer les compétences du personnel des formations sanitaires de ladite
Moughataa, (iii)-améliorer les capacités de diagnostic parasitologique du paludisme,
(iv)-développer des outils de collecte de données hebdomadaires dans le cadre d’un
réseau sentinelle de surveillance, (v)-contribuer aux mesures de gestion de
l’environnement à travers l’appui aux ONGs locales; (vi)-distribuer des MILD aux
populations déplacées suite aux inondations de la ville de Rosso en 2005.
3.1.7. Recherche opérationnelle
Les activités planifiées durant la période 2002-2006 pour la promouvoir la recherche
opérationnelle ont été exécutées à 25%.
Les actions développées dans ce cadre ont permis de:
• Créer 4 sites sentinelles de surveillance de la chimiosensibilité du PF aux
antipaludiques ;
• Réaliser une étude bioécologique au niveau des 4 wilayas du Nord pour la mise à jour
de la carte entomologique du pays ;
• Réaliser une enquête CAP sur le paludisme ;
• Contribuer à l’étude internationale OMS "Paludisme & Grossesse" réalisée par AFRO;
• Réaliser une étude sur la qualité de la prise en charge du paludisme au niveau de
l’hôpital de Kaédi.
Les différentes études ont été réalisées en collaboration avec des institutions de
recherche (INRSP/Réseau RAOTAP) et universitaires dans le cadre d’un partenariat
avec le PNLP et/ou de l’appui technique OMS.
3.1.8. Supervision / Monitorage / Evaluation
Les activités planifiées durant la période 2002-2006 pour ce volet ont été exécutées à
60%. Elles ont permis en particulier de:
• Adapter les outils de supervision pour y intégrer des informations sur les différentes
stratégies majeures de lutte contre le paludisme (PEC y compris le volet laboratoire,
MII, IEC, paludisme et grossesse, lutte contre les épidémies de paludisme,
Supervision/suivi/évaluation);
• Assurer tous les ans par le niveau central deux supervisions semestrielles des
activités de lutte antipaludique ;
• Equiper l’unité de gestion de données du PNLP en matériels informatiques (Unité
complète, ordinateur portable);
• Constituer une base de données sur la morbidité/mortalité et les autres interventions
de lutte contre le paludisme (MII, ONGs, Personnel formé, prévention chez la FE) ;
• Assurer à travers l’INRSP le contrôle de qualité des des laboratoires périphériques
(10% des GE réalisées par trimestre) et l’efficacité des TDRs ;
• Réaliser 2 évaluations des interventions majeures de lutte contre le paludisme;
• Réaliser en 2006 un atelier de bilan et de planification des activités de lutte
antipaludique à l’intention des wilayas endémiques du pays ;
• Participer tous les ans aux revues annuelles de bilan et de planification organisées par
le Ministère de la santé et d’autres partenaires (OMS, UNICEF, BM, OMVS).
3
L’analyse des données de l’évaluation finale au niveau des formations sanitaires fait
ressortir les éléments essentiels suivants:
• 16,7% des formations sanitaires enquêtées ont reçu des supervisions administratives
au cours des 3 derniers mois ;
• 83,3% des formations sanitaires enquêtées ont reçu des supervisions techniques au
cours des 3 derniers mois ;
• 40,0% des formations sanitaires procèdent à l’analyse sur place des données
collectées sur le paludisme.
• 100% des Moughataas enquêtées ont au moins un véhicule fonctionnel pour le
système de référence recours, y compris les cas graves de paludisme.
Il faut noter que le Plan stratégique 2002-2006 avait bénéficié en 2004 d’une
évaluation à mi-parcours au décours de laquelle les recommandations
formulées avaient permis principalement de mobiliser davantage de
financements pour combler les gaps et accélérer ainsi la mise à l’échelle des
interventions dans quelques zones endémiques du pays.
3.2. Progrès enregistrés
De manière générale, les interventions développées de 2002 à 2006 ont permis
d’améliorer significativement les niveaux des indicateurs majeurs fixés par le programme
(Voir le tableau ci-dessous) :
Tableau 7 : Niveau de progrès des indicateurs de résultats, 2001 à 2006
Evaluation
Evaluation MiÉNQUETES Données 2001
finale, 2006
Parcours 2004
INDICATEURS
(5 Moughataa)
(6 Moughataa) (6 Moughataa)
1. Proportion d'enfants de moins de 5 ans
atteints de paludisme simple correctement
5,3%
18,10%
19,2%
pris en charge dans les 24 heures suivant
le début des symptômes.
2. Proportion d'enfants de moins de 5 ans
10,5%
28,60%
50,9%
dormant sous MII.
3. Proportion de femmes enceintes
14,9%
42,31%
47,1%
dormant sous MII.
4. Proportion de foyers disposant d’au
15,0%
31,58%
46,6%
moins une MII.
5. Proportion de femmes enceintes ayant
44,7%
93,94%
95,2%
utilisé la chimioprophylaxie.
6. Proportion d'enfants < 5 ans avec
paludisme simple correctement PEC dans
23,3%
51%
53,6%
les formations sanitaires.
7. Proportion d'enfants < 5 ans avec
paludisme grave correctement PEC dans
43,8%
74,31%
79,8%
les formations sanitaires.
*Source : Documents d’Evaluations de base, Mi-parcours.
3
Evolution des indicateurs essentiels de
en 2001, 2004 et 2006
95,0%
90,0%
85,0%
80,0%
75,0%
70,0%
65,0%
60,0%
55,0%
50,0%
%
40,0%
30 0%
En dépit de l’adoption d’une nouvelle politique thérapeutique antipaludique en mai
2006 introduisant les CTAs et le TPI à la SP pendant la grossesse, les services de prise
en charge du paludisme simple et de prévention dans les formations sanitaires publiques
continuent d’utiliser la chloroquine pour la prise en charge du paludisme simple et la
chimioprophylaxie chez la femme enceinte. Ceci se justifie par la non disponibilité des
financements nécessaire pour exécuter le Plan de mise en œuvre de la politique
thérapeutique antipaludique.
Toutefois, il ressort des différentes évaluations externes du plan stratégique 2002-2006
une amélioration sensible du niveau des indicateurs essentiels de couverture :
- La proportion d’enfants de moins de 5 ans atteints de paludisme simple
correctement pris en charge avec la chloroquine comprimée dans les 24 heures
après le début des symptômes était de 5,3% en 2001 contre 19,2% en 2006 ;
-
La proportion d’enfants de moins de 5 ans atteints de paludisme simple
correctement pris en charge avec la chloroquine dans les formations sanitaires
était de 23,3% en 2001 contre 53,6% en 2006 ;
-
La proportion d’enfants de moins de 5 ans atteints de paludisme grave
correctement pris en charge dans les formations sanitaires était de 43,8% en 2001
contre 79,8% en 2006 ;
-
La proportion d'enfants de moins de 5 ans dormant sous des moustiquaires
imprégnées d'insecticide était de 10,5% en 2001 contre 50,9% en 2006 ;
-
La proportion des femmes enceintes dormant sous moustiquaires imprégnées
d'insecticide était de 14,9% en 2001 contre 47,1% en 2006 ;
3
-
La proportion des femmes enceintes sous chimioprophylaxie à la
chloroquine était de 44.7% en 2001 contre 95,2% en 2006.
3.3. Limites de l’évaluation
-
Difficulté de la méthode d’évaluation à déterminer l’impact effectif des interventions du
plan stratégique 2002-2006 en matière de morbidité et de mortalité ;
Difficulté de l’appréciation avec précision de la PEC des cas de paludisme simple au
niveau de la communauté (faible mémorisation par les personnes en charge des
enfants de moins de 5 ans, absence de documents de consultations) ;
Difficulté de l’appréciation avec précision de la PEC des cas de paludisme grave au
niveau des centres de santé (nombreux critères de définition);
Période non favorable pour la réalisation de l’évaluation (saison froide, fêtes de fin
d’année).
3.4. Contrainte/Difficultés dans la mise en œuvre du plan 2002-2006
-
Retard dans l’exécution du Plan de mise en œuvre de la nouvelle politique
thérapeutique introduisant les CTAs et le TPI;
Insuffisance dans le monitorage des interventions de lutte contre le paludisme à
différents niveaux du système de santé, en particulier par les DRPSS et les CSM;
Faible contribution de l’Etat dans le financement de lutte contre le paludisme, eu
égard des besoins pour la mise à l’échelle des interventions majeures;
Faiblesse du système de monitorage et de contrôle de qualité des laboratoires
périphériques ;
Besoins en MII non satisfaits, en perspective de la mise à l’échelle de cette
stratégie (80% de couverture d’ici fin 2010) ;
Insuffisance de l’implication effective des partenaires de proximité à différents niveaux
(société civile, secteur privé, tradithérapeutes, autres secteurs).
3.5. Conclusion
Malgré les limites notées et quelques imperfections dans la méthodologie, l’évaluation du
Plan stratégique 2002-2006 a constitué un élément important qui a permis d’une part de
déterminer le niveau de mise en œuvre des activités initialement planifiées, d’autre part de
mesurer les indicateurs de résultats des interventions développées.
Dans l’ensemble, l’évaluation a permis de confirmer les éléments suivants :
• Le Plan stratégique a un constitué un excellent outil pour le plaidoyer en faveur de la
lutte contre le paludisme avec un taux moyens de mobilisation de 130% ;
• Les capacités gestionnaires et managériales du PNLP ont suffisamment été
renforcées durant la période (moyens logistique et ressources humaines);
• Les indicateurs de couverture en mesures de prévention (MII, chimioprophylaxie) et
ceux relatifs à la PEC ont atteint en 2006 un niveau satisfaisant par rapport à 2001 ;
Les progrès enregistrés ont été possibles grâce à l’engagement du Gouvernement, aux
divers appuis des partenaires aussi bien techniques que financiers, mais surtout à la
subvention du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme qui a
permis une accélération de la mise en œuvre des stratégies majeures. Aussi, il faut noter le
3
rôle important qu’ont joué les équipes cadre des régions et moughataas, les autorités
locales, la société civile et les communautés lors de la mise en œuvre des activités.
Malgré les résultats satisfaisants notés lors de cette évaluation, plusieurs défis en rapport,
d’une part avec la mise à l’échelle des CTAs, du TPI, du diagnostic parasitologique et des
moustiquaires imprégnées, et d’autre part le Suivi/Evaluation des indicateurs de performance
restent encore à relever.
3
4. RECOMMANDATIONS/ORIENTATIONS POUR LE PLAN STRATEGIQUE 2007-2011
-
Consolider et étendre aux autres zones à risque de paludisme les interventions de
lutte contre le paludisme développées en 2002-2006 avec l’appui des partenaires
du PNLP;
-
Porter à l’échelle les stratégies majeures de lutte contre le paludisme chez les
sujets à risque (CTA, TPI, MII, …), notamment les enfants de moins de 5 ans et les
femmes enceintes;
-
Accélérer la mise en œuvre de la nouvelle politique thérapeutique antipaludique au
niveau du secteur public et privé ;
-
Renforcer les capacités de diagnostic parasitologique du paludisme et le contrôle
de qualité des laboratoires à travers la mise en place d’un réseau laboratoires
performant ;
-
Mettre en place un système de suivi/évaluation des interventions de lutte contre le
paludisme à différents niveaux, en mettant l’accent sur l’harmonisation des outils
de collecte et la mise à jour régulière de la base de données des indicateurs du
PNLP ;
-
Redynamiser le système de surveillance épidémiologique du paludisme dans le
cadre de la SIMR ;
-
Renforcer l’intégration des interventions de lutte antipaludiques aux autres
programmes de santé (PCIME, SR, SIMR, PEV, SE, Tuberculose, SIDA…) ;
-
Documenter davantage les résultats des interventions de lutte contre le paludisme
à travers d’autres opportunités d’enquêtes nationales et internationales (MICS,
EDSM), notamment pour les indicateurs de morbidité, mortalité et de couverture;
-
Mobiliser davantage de ressources dans le cadre d’un financement viable supporté
par un partenariat diversifié (État, partenaires au développement, Société civile,
Secteur privé, Communautés) ;
-
Renforcer les mécanismes de coordination autour du PNLP dans le cadre d’un
partenariat élargi au secteur privé et à la société civile.
4
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
•
Analyse de la situation dans le cadre de l’Initiative Faire Reculer le Paludisme en
Mauritanie, MSAS/Décembre 2001
•
Déclaration et Plan d’Abuja 2001-2005 pour Faire Reculer le Paludisme en Afrique, Abuja
Nigéria, 25 Avril 2000
•
Faire Reculer le Paludisme dans la Région africaine: Cadre de mise en œuvre
(AFR/RC50/12)
•
Politique Nationale de Lutte contre le Paludisme revisée, MSAS, Mai 2006
•
Rapports annuels d’activité du Programme National de Lutte contre le Paludisme 20022006
•
Plan stratégique national de lutte contre les épidémies de paludisme 2006-2010,
MSAS/PNLP, Octobre 2005
•
Politique nationale de santé de la Mauritanie 2005-2010. MSAS, 2004
•
Plan stratégique national de lutte contre le paludisme 2002 - 2006
•
Plans d’action annuels de lutte antipaludique. MSAS/PNLP, 2002 à 2006
•
Rapports de célébration des journées africaines (1ère à 6ème ) et nationales de Lutte contre
le Paludisme
•
Plan stratégique National pour porter à échelle les interventions à base Communautaires.
MSAS, Avril 2005.
•
Rapport évaluation à mi-parcours du Plan stratégique national de lutte contre le
paludisme 2002-2006 en Mauritanie. MSAS, Février 2004
•
Document de soumission Paludisme au 2ème tour du GFATM
•
Enquête Démographique et de Santé en Mauritanie 2000-01. ONS, Mauritanie 2000
•
Cadre Stratégique National de Lutte contre la Pauvreté 2ème phase. MAED, Mauritanie
2005
•
Recensement Général de l’Habitat et de la Population 2001. ONS, Mauritanie 2000Projection 2006
.
4
ANNEXES
4
ANNEXE 1
LISTE DES PERSONNES AYANT PARTICIPE A L’EVALUATION
DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
1. Equipe D’encadrement
-
Dr Dahada Ould EL JOUD, Consultant national indépendant/BUMESP
Dr Abderrahmane OULD KHARCHI, Chargé Suivi/Evaluation ICP/MAL/BFA
Dr El Hadj Ould ABDALLAHI, Conseiller OMS SIDA/Tuberculose/Paludisme
Dr El Moustapha Ould ATTIGHE, Chargé du Programme Suivi/Evaluation du
FMSTP/PNUD
Dr Sid M’hamed Ould LEBAT, Coordonnateur national PNLP
2. Equipes de superviseurs/enquêteurs
Equipes
Equipe 1
Moughataas
enquêtées
ROSSO
et
KEUR MACENE
Equipe 2
ALEG
et
BOGHE
Equipe 3
OULD YENGE
et
KANKOSSA
Equipes centrales
Equipes
régionales
*Dr Diallo Salif (Chef
d’équipe)
*Toumany Diakhité
*Moussa Ould Achour
(Chauffeur)
*Mansour Thiam
*Ba Saidou (Chef
d’équipe)
*Brahim Ould Mohamed
*Mohamed Ould Moissa
(Chauffeur)
*Ousmane Sidibé
*Dr Yacoub Ould
Ahmedou (Chef
d’équipe)
*Mohamed Ould Alew
*Saidou Diallo
(Chauffeur)
*Med Vall Ould
Med Yahaya
*M’Bareck Ould
Bilal
*Yenge Ould
Mohamed
*Med Ould
Cheikh
4
ANNEXE 2
LISTE DES AUTORITES ET PARTENAIRES RENCONTRES
N°
PERSONNES
RENCONTREES
01
Dr Mohamed Ould Ely
Telmoudi
TITRE/FONCTION
Secrétaire Général
STRUCTURE/
ORGANISME
MSAS
MSAS
02
Dr Abderrahmane Ould
Jiddou
Directeur de la Lutte contre la
Maladie
MSAS
Directeur Adjoint de la Lutte
contre la Maladie
03
Dr Diallo Mohamed Salif
04
Dr Sid M’hamed Ould
Lebatt
Coordonnateur National PNLP
05
Pr Baidy LO
Directeur de l’Institut National de
Recherche en Santé Publique
06
Mr René BOUNGOU
Représentant OMS ai /
Administrateur du Bureau Pays
OMS
07
Dr El Hadj Ould Abdallahi
Point focal Paludisme
OMS
08
Dr Adama OUEDRAOGO
Chargé de Programme Santé
UNICEF
09
Mme Narjess SAIDANE
Représentant Résident Adjoint
PNUD
10
Dr El Moustapha Ould
Attighe
Chargé du Programme du
Suivi/Evaluation du FMSTP
PNUD
MSAS
INRSP
4
ANNEXE 3
RECAPITULATIF DE L’ECHANTILLONNAGE ET DES UNITES STATISTIQUES
STRUCTURE
ENQUETEE
Equipe NLP
Equipe
District
Formations
Sanitaires de
PERSONNE
ENQUETEE
METHODE UTILISEE
ECHANTILLON
OUTILS DE
COLLECTE
Coordonnateur PNLP
Entrevue
1
Fiche M1
Médecin Chef District
Entrevue
1
Fiche M2
1
Fiche H 1
2 enfants <
5ans/ structure
Fiche H2a
Le responsable de
la consultation
externe
(1 CS et 2 Postes de
santé par
Moughataa)
Santé
(Consultation
externe,
Hospitalisation)
Le responsable de
l’hospitalisation au
niveau CS/HR
(enfants/adultes)
Le responsable du
laboratoire
(CS/HR)
Le gérant de la
pharmacie de la
formation sanitaire
(1CS et 2PS par
Moughataa)
La mère ou la
Communauté personne en charge
d’un enfant < 5 ans
(5 localités par récemment malade
Moughataa à
raison de 10
Les femmes
Ménages par
enceintes ou ayant
localité ciblée)
accouchée dans les
6 derniers mois.
*Fiche de contrôle de
consultation externe
*Observation des
prestataires de soins
lors des consultations
des enfants fébriles
< 5 ans,
*Exploitation des
registres de
consultation externe
*Fiche de contrôle de
l’hospitalisation
*Exploitation des
registres/ dossiers
d'hospitalisation
5
patients/registre
de structure
Fiche H2b
1
Fiche H 3
5 dossiers de
malades
hospitalisés pour
paludisme grave/
CS et HR
Fiche H4
Interview et
exploitation du registre
de laboratoire
1 fiche /
structure
Fiche H5
Interview et
exploitation des outils
de gestion
1 fiche /
structure
Fiche H6
Interview de la mère
de l’enfant identifié ou
de la personne en
charge
10 enfants
<5ans par
communauté
(1 enfant par
ménage)
10 femmes
enceintes ou
accouchées /
communauté
(1 seule par
ménage)
Interview des femmes
enceintes ou
accouchées dans les 6
mois sur la prévention
du paludisme.
Le chef de ménage Interview du chef
ménage sur l’utilisation
ou toute autre
personne désignée de moustiquaires
10 ménages /
communauté
Fiche C1
Fiche C2
Fiche C3
4
ANNEXE 4
LISTES DES MOUGHATAAS, FORMATIONS SANITAIRES
ET LOCALITES ENQUETEES
Formations sanitaires
Wilaya
Moughataa
Kankossa
Assaba
Aleg
Hôpital
Régional
CS
-
Kankossa
Aleg
Aleg
PS
*N'dawda
*Sany
*Bouhdida
*Azlat
Brakna
*Nioly
Aleg, Azlat,
Bouhdida, Tantane
Carrefour-El Jmel
Boghé, Nioly
Sarandougou,
Toulde,
Baye-Baghdad
-
Boghé
Keur Macène
-
Keur
Macène
Rosso
Rosso
-
Ould
Yengé
*Lahraj
Lahraj, Zouera,
M’khainze
2
6
12
28
Rosso
TOTAL
Kankossa, Sani,
N’dawda, Arère,
Tinthieyne
Boghé
*Sarandougou
*Mboubri
*Libeirid
Trarza
Guidimakha
Localités
enquêtées
Ould Yenge
6
*N’diourbel
*Escale
*Boully
Keur Macène,
Mboubri, Libeirid,
Elwahde, M’balal
Rosso, Tounguen,
Niouli-Taiba
Ould Yengé, Boully,
4
ANNEXE 5
CARTE DES MOUGHATAAS ENQUETEES
4
ANNEXE 6
INDICATEURS CLEFS DE MONITORAGE ET EVALUATION
DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006:
Indicateurs
% de mères administrant la
chloroquine à domicile aux
enfants < 5 ans ayant la fièvre.
% d’enfants <5 ans ayant le
paludisme ou la fièvre et
bénéficiant d’un traitement
appropriés dans les 24 heures
suivant les 1ers symptômes
% d’enfants < 5 ans et autres
sujets
diagnostiqués
et
correctement pris en charge
dans les formations sanitaires
% de cas de paludisme grave
confirmé biologiquement au
niveau des HR et CS cibles.
% de femmes enceintes qui
ont pris une chimioprophylaxie
ou un traitement antipaludique
intermittent conformément aux
directives nationales de LAP.
% de ménages disposant d’au
moins une MII.
% de femmes enceintes
dormant sous MII.
% d’enfants < 5 ans dormant
sous MII.
% d’épidémie de paludisme
détecté
dans
les
deux
semaines de l’apparition et
correctement maîtrisée au
niveau des moughataas à
risque.
% de moughataas disposant
d’un système de détection
précoce et de moyens pour la
gestion
adéquate
des
épidémies de paludisme.
% de moughataas ayant mis
en place les actions prioritaires
adéquates en faveur de FRP.
Taux d’exécution du budget
*Budget annuel 2001
Types
Données de
Cibles
d’indicateurs base 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Résultat
21%
25% 35% 45% 60%
70%
Résultat
5%
10% 30% 50% 60%
70%
Résultat
23%
30% 50% 70% 80%
90%
Résultat
7%
15% 35% 55% 70%
80%
Résultat
45%
48% 52% 57% 60%
70%
Résultat
15%
20% 40% 50% 60%
70%
Résultat
15%
20% 40% 50% 60%
70%
Résultat
10%
20% 35% 50% 60%
70%
Résultat
0%
10% 40% 60% 80%
90%
Processus
0%
16% 50% 70% 90% 100%
Processus
0%
16% 20% 50% 70% 100%
Processus
54%*
20% 40% 60% 80%
90%
4
ANNEXE 7
CALENDRIER DES ACTIVITES DE L’EVALUTATION DU PLAN 2002-2006
ET DE L’ELABORATION DU PLAN STRATEGIQUE 2007-2011
Date
Activités
Personnes impliquées
6.1. EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE DE LUTTE CONTRE LE
PALUDISME 2002-2006
Lundi
18/12/06
Mardi/
Mercredi
19-20/12/06
Jeudi à
Lundi
21-25/12/06
Mardi à
Mercredi
26-27/12/06
* Signature du Contrat avec le
Consultant National.
*Séance de travail avec les
équipes PNLP et OMS
* Adaptation des outils de collecte
de données
* Formation des enquêteurs et
superviseurs centraux
* Départ des équipes
d’enquêteurs sur le terrain
* Collecte des données au niveau
central et dans les districts ciblés
* Formation des agents de saisie
des données
* Saisie et Analyse des données
*Préparation du Rapport
préliminaire
* Consultants OMS
* Coordonnateur PNLP
* Conseiller OMS Palu
* Consultant national
* Consultant OMS
* Coordonnateur PNLP
* Conseiller OMS Palu
* Consultant national
* Consultant OMS
* Coordonnateur PNLP
* Conseiller OMS Palu
* Consultant national
* Coordonnateur PNLP
* Conseiller OMS Palu
* Consultant national
* Consultant OMS
*Restitution des résultats
* Conseiller OMS Palu
préliminaires de l’évaluation
* Consultant national
* Elaboration des axes du Plan
* Superviseurs
stratégique 2007-2011
*Finalisation du Draft 1 du
* Consultant OMS
Vendredi
Rapport de l’évaluation
* Conseiller OMS Palu
29/12/06 au
* Envoi de copies du Draft1 au
* Consultant national
Dimanche
comité technique PNLP et aux
* Superviseurs
14/01/07
partenaires pour contributions
6.2. ELABORATION DU PLAN STRATEGIQUE DE LUTTE CONTRE
LE PALUDISME 2007-2011
* Consultant OMS
15 janvier au Processus d’élaboration du Draft
* Conseiller OMS Palu
du Plan Stratégique de lutte
11 Février
* Consultant national
contre le paludisme2007-2011
2007
* Consultant OMS
Atelier national de validation du
12 au 15
Plan Stratégique de lutte contre le * Conseiller OMS Palu
Février 2007
* Consultant national
paludisme 2007-2011
* Consultant OMS
Transmission du Document final
16 Février
* Conseiller OMS Palu
du Plan Stratégique de lutte
2007
* Consultant national
contre le paludisme 2007-2011
Jeudi
28/12/06
4
ANNEXE 8
TABLEAUX DES
RESULTATS BRUTS DE
L’EVALUATION 2006
5
I- ENQUETE DANS LA COMMUNAUTE
A- Prise en charge des cas au niveau communautaire chez les cas récents
de maladies des enfants de moins de 5 ans
Premier recours des parents face à une maladie fébrile de l'enfant
Fréquence des actions
%
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
TOTAL
Auto Centre
Aucun
Tradipr
Automédi Centre Tradiprat Aucune
médic
de
e
aticien
cation de santé icien
action
ation santé
action
7
3
16
0
7
0
33
29
40
24
23
7
30
153
5
3
0
0
0
0
8
7
5
10
9
20
40
91
21,2
9,1
48,5
0,0
21,2
0,0
100
18,9
26,1
15,7
15,0
4,6
19,6
100
62,5
37,5
0,0
0,0
0,0
0,0
100
7,6
5,5
11,0
10,0
22,0
43,9
100
Recours des parents à un centre de santé suivant sa proximité
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nombre de parents
Eloigné
Proche
12
27
3
43
9
29
1
19
5
23
1
22
31
163
Eloigné
30,2
6,5
23,7
5,0
17,8
4,3
16,0
%
Proche
69,2
93,5
76,3
95,0
82,2
95,7
84,0
Pourcentage d'enfants de moins de 5ans atteints de paludisme/fièvre et
correctement prise en charge dans les 24h dans la communauté
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nb d'enfant
correctement pris en
charge dans les 24h
20
18
13
20
8
8
87
Nb total d'enfant ayant
le paludisme ou fièvre
%
71
93
73
56
76
85
454
28,2
19,3
17,8
35,7
10,5
9,4
19,2
51
B- Prévention du paludisme chez la femme enceinte
ou ayant accouché il y a au plus 6 mois
Pourcentage de femmes enceintes parmi
la population de femmes enquêtées
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
TOTAL
Nombre de
femmes
actuellement
enceintes
31
22
23
6
21
36
139
Nombre total de
femmes
enceinte/accouchées
enquêtées
51
50
49
30
50
69
299
%
60,7
44,0
46,9
20,0
42,0
52,1
46,48
Femmes enceintes ayant bénéficié de CPN
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
TOTAL
Nbre de femmes ayant fait
des CPN
1-2 visites
3-6 visite
24
21
11
36
15
17
9
16
17
23
27
37
103
150
%
1-2 visites
47
22
30,6
30
34
39
34,44
3-6 visite
41
72
34,69
53,33
46
53,62
50,16
Pourcentage de femmes prenant des antipaludiques
pour prévenir le paludisme
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
TOTAL
Nb de femmes prenant un
antipaludique
38
47
30
24
38
64
241
TOTAL
%
44
47
31
25
40
64
251
86,4
100
96,8
96,0
95
100
96,0
52
Pourcentage de Femmes enceintes ou accouchées
ayant bénéficié de la chimioprophylaxie
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nbre total de
Nbre total de
Femmes
Femmes enceintes
enceintes sous
ou accouchées
chimioprophylaxie
34
43
47
47
32
32
24
25
35
37
64
64
236
248
%
79,1
100
100
96,0
94,6
100
95,2
Pourcentage de femmes enceintes dormant
sous moustiquaires imprégnées
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
TOTAL
Nombre de
femmes dormant
sous MII
TOTAL
%
25
22
3
9
11
18
88
34
40
6
14
23
37
154
73,5
55,0
50,0
64,3
47,8
48,6
47,1
C- Disponibilité et utilisation des moustiquaires/moustiquaires
imprégnées dans les ménages
Nombre de personnes vivant dans les ménages
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nombre total de personnes enquêtées
dans les ménages
5,5
6,8
5,3
5,7
5,3
5,3
5,6
53
Pourcentage de personne dormant sous moustiquaires
Moughataa
A dormi sous moustiquaire
la veille de l’enquête
Total
%
27
43
5
21
6
38
140
50
50
50
29
49
71
299
54,0
86,0
10,0
72,4
12,2
53,5
46,8
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
TOTAL
Pourcentage des enfants de moins de 5 ans dormant
sous moustiquaires imprégnées
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
TOTAL
A dormi sous moustiquaire
imprégnée la veille de
l’enquête
25
30
2
14
3
9
83
Total
%
48
45
4
21
6
39
163
52,1
66,7
50,0
66,7
50,0
23,1
50,9
Nombre moyen de MII par ménage
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nombre total de MII
dans les ménages
76
84
50
54
22
26
312
Nbre de menage
ayant au moins
une MII
Nbre moyen de
MII par menage
48
48
42
24
38
65
265
1,5
1,7
1,0
1,9
0,5
0,4
1,2
54
Sources des MII
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nb de ménage
possédant au moins 1
MII
48
48
42
24
38
65
265
Sources de la MII
F. Sanitaire
14
22
0
12
5
5
58
ONG
14
7
6
0
5
1
33
Marché
19
19
34
11
28
59
170
Autre
1
0
2
1
0
0
4
II- ENQUETE DANS LES FORMATIONS SANITAIRES
A- Consultations et Hospitalisations
Pourcentage d'enfants de moins de 5ans hospitalisés pour paludisme grave
et correctement pris en charge dans les formations sanitaires
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nbre d'enfants
correctement pris
en charge
Nbre total d'enfants
%
27
37
15
20
17
26
142
36
44
27
20
25
26
178
75,0
84,1
55,5
100
68,0
100
79,8
Pourcentage d'enfants de moins de 5 ans consultés pour paludisme simple
dans les formations sanitaires et correctement pris en charge
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nbre d'enfants
correctement pris
en charge
Nbre total d'enfants
consultés
%
3
5
3
2
2
0
15
4
5
5
3
5
6
28
75,0
100
60,0
66,7
40,0
0,0
53,6
55
B- Liste de contrôle des laboratoires
Pourcentage de laboratoires fonctionnels
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nbre CS disposant d'un
labo fonctionnel
1
1
1
1
1
1
7
Nbre de FS
%
1
1
1
1
1
1
7
100
100
100
100
100
100
100
Pourcentage de laboratoire bénéficiant
d'un système de contrôle de qualité
Moughataa
Aleg
Boghé
Kankossa
Keur Macène
Ould Yengé
Rosso
Total
Nbre de labo ayant un
système de contrôle
de qualité
Nbre CS
disposant d'un
labo fonctionnel
%
1
1
0
0
1
1
4
1
1
1
1
1
1
7
100
100
0
0
100
100
57,1
56
ANNEXE 9
FICHES DE COLLECTE DES DONNEES POUR
L’EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
1. Niveau central (Bénéficiaire Principal, Sous bénéficiaires)
-
Fiche M 1 : Processus gestionnaire du PPNLP;
-
Fiche M 2 : Processus gestionnaire du District Sanitaire (Moughataa);
2. Communautés
-
Fiche C1 : Etude de cas récents de maladies chez les enfants de moins de 5 ans
au cours des deux dernières semaines
-
Fiche C2 : Prévention du paludisme chez les femmes enceintes et celles
accouchées dans les 6 derniers mois;
-
Fiche C3 : Disponibilité et utilisation des moustiquaires, y compris les
moustiquaires imprégnées d’insecticides.
3. Formations sanitaires
-
Fiche H1: Liste de contrôle du service de consultations externes;
-
Fiche H2a: Liste de contrôle de l’observation du prestataire de soins;
-
Fiche H2b: Etude de cas de paludisme simple dans le registre de consultation
externe;
-
Fiche H3 : Liste de contrôle du service d’hospitalisation du paludisme grave ;
-
Fiche H4 : Etude de dossiers/registres d’hospitalisation des cas de paludisme
grave ;
-
Fiche H5 : Liste de contrôle pour le laboratoire de la formation sanitaire
-
Fiche H6 : Liste de contrôle pour le dépôt de pharmacie de la formation sanitaire;
5
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Enquête sur la gestion – Fiche M 1
Liste de contrôle pour le Processus Gestionnaire
(PNLP)
N°
QUESTIONS
1.
Quel est l’effectif du personnel technique du PNLP ?
2.
Existe-il un organigramme fonctionnel du PNLP (Description de tâches) ?
3.
Le PNLP a-t-il un local construit et équipé alloué par l’Etat?
4.
5.
Existe-t-il au niveau central un organe consultatif technique de coordination des activités de
lutte contre le paludisme?
Si oui, d’autres ministères, la société civile et les partenaires au développement y sont-ils
représentés ?
6.
Quel est le nombre de districts ciblés par la lutte contre le paludisme dans le pays ?
7.
Les populations bénéficiaires des services sont-elles impliquées dans le programme?
8.
De combien de véhicules le PNLP dispose-t-il pour assurer la supervision des activités?
9.
REPONSES
Existe-t-il un moyen de communication fonctionnel entre les différents niveaux du système de
santé auquel le PNLP a accès (Téléphone, Fax, courrier électronique) ?
10.
Existe-t-il des directives claires sur la prise en charge des cas de paludisme ?
11.
Existe-t-il des directives claires sur les mesures préventives de lutte contre le paludisme?
12.
Existe-t-il une politique nationale sur la participation financière des usagers ?
13.
Existe-t-il une politique nationale d’exemptions /subventions pour les groupes spécifiques?
(Particulièrement en matière d’antipaludiques et de moustiquaires).
14.
Combien de sites sentinelles existe-t-il pour le suivi de l’efficacité thérapeutique des
antipaludiques dans le pays?
15.
Combien de sites sentinelles existe-t-il pour la surveillance de la résistance des vecteurs aux
insecticides ?
16.
Quel est le nombre de prestataires de soins formés dans les formations sanitaires publiques?.
17.
Est-ce que les prestataires de soins du secteur privé appliquent les directives nationales de prise
en charge des cas de paludisme ?
18.
Est-ce que les prestataires de soins du secteur privé appliquent les directives nationales de
prévention du paludisme (TPI, MILD)?
19.
Existe-t-il une politique de collaboration intersectorielle ? (En particulier pour les activités de
lutte antipaludique)
5
20.
Existe-t-il un système d’exonération des taxes pour les moustiquaires/insecticides et les
antipaludiques?
21.
Existe-t-il un système d’approvisionnement du secteur privé à partir des entrepôts publics?
22.
Existe-t-il un Programme de promotion de la santé/ IEC à différents niveaux (système santé,
communauté, groupes cibles)?
23.
Existe-t-il un système de collaboration entre le PNLP et d’autres institutions de recherche ?
24.
Quel est le nombre de moustiquaires, «long lasting», distribués dans le cadre du GFATM?.
25.
Quel est le nombre de moustiquaires, «long lasting», distribués par d’autres partenaires?
26.
Quel est le nombre de relais formés pour appuyer les activités d’IEC au niveau communautaire ?
27.
Quel est le nombre d’ONG ayant reçu du PNLP un financement pour appuyer la lutte contre le
paludisme au niveau communautaire ?
28.
Quel est le nombre d’Organisation Communautaires de Base (OCB) ayant reçu du PNLP un
financement pour appuyer la lutte contre le paludisme au niveau communautaire ?
29.
Quel est le nombre d’organisations communautaires de base ayant reçu du matériel IEC pour
appuyer les interventions à base communautaire ?
30.
Combien de superviseurs d’agents de santé a-t-on formé à la supervision ?
31.
Combien de supervisions de formations sanitaires ont été effectuées?
32.
Est-ce que les districts supervisés ont reçu une rétro information après les missions de
supervision?
33.
Existe-t-il un budget pour la supervision des structures sanitaires publiques et non
gouvernementales, y compris les vendeurs de médicaments, les cliniques et les dispensaires
privés ?
34.
Quelle est la proportion du budget de la Santé allouée à la lutte contre le paludisme?
35.
Quelle est la part allouée à la promotion des matériaux imprégnés d’insecticide ?
36.
Quelle est la part affectée à la prévention du paludisme pendant la Grossesse?
37.
Quelle est la proportion du budget allouée aux activités intersectorielles ?
38.
Quelle est le montant de la convention de la 1ère année de la phase 1 du Round 4 ?
39.
Quel est le montant décaissé par le GFATM au PNLP ?
40.
Quel est le montant dépensé par le BP pour la lutte contre le paludisme?
5
MAURITANIE-EVALUATION PLAN STRATEGIQUE PALUDISME 2002-2006
Enquête sur la gestion – Fiche M 2
Liste de contrôle pour l’équipe cadre de la Moughataa (Médecin Chef)
Demander si pour chacune des questions suivantes il existe une politique ou des directives. Demander à voir un exemplaire du document de
politique ou des directives. Le district a-t-il mis en œuvre la politique ou la directive ? Discuter des données d’expérience et des problèmes liés
à leur mise en œuvre et identifier des solutions possibles.
Gestion au niveau Moughataa
1. L’administration de district locale, la société civile, et les organisations communautaires sont-elles
représentées au sein de l’équipe de gestion du district sanitaire?
2. Quel rôle la collectivité locale, les partenaires au développement et les autres intervenants jouent-ils dans la
planification sanitaire de district ?
3. Existe-t-il une carte des établissements de soins par appartenance, situation géographique et niveau de soins ?
4. Cette carte indique-t-elle la situation géographique des communautés ? Indique-t-elle les populations desservies ?
5. Existe-t-il un inventaire des ressources humaines par catégorie et par structure (établissement) de santé ?
6. L’équipe de santé de district a-t-elle des facilités de transport pour assurer la supervision, ainsi que la
distribution des fournitures, y compris les médicaments ?
7. Existe-t-il un moyen de communication fonctionnel entre les différents niveaux du système de soins de santé
(téléphone, communication - radio, courrier électronique) auquel l’équipe de santé de district a accès ?
8. Existe-t-il pour tous les établissements de santé du district des normes relatives à la dotation en personnel ?
Politique et Mise en œuvre de la lutte antipaludique
8. Existe-t-il une politique prévoyant un ensemble d’interventions sur le plan santé prenant en
compte la lutte contre le paludisme ?
9. Quel est l’ensemble des interventions de santé prioritaires que prévoit cette politique ?
10. Les services préventifs en font-ils partie ?
11. Existe-t-il une politique nationale sur la participation financière des usagers et les
exemptions/subventions ? (Particulièrement en matière d’antipaludiques et de
moustiquaires).
12. Est-elle appliquée dans le district ?
13. Dispose-t-on d’un exemplaire des directives nationales pour la prise en charge des cas de
paludisme, la PCIME ou les deux ?
1 = paludisme,
2=
PCIME,
3 = les 2
14. Le district applique-t-il la politique nationale relative au traitement antipaludique ?
15. Cette politique spécifie-t-elle les divers médicaments disponibles à différents niveaux de soins des structures du
district?
16. Les prestataires de soins n’appartenant pas au secteur public appliquent-ils les directives
nationales pour la prise en charge des cas et la politique de traitement antipaludique?
6
Partenariat au niveau Moughataa pour la lutte contre le paludisme
17. Quels secteurs en dehors du secteur de la santé s’impliquent dans la lutte contre le paludisme/RBM au niveau du district ?
18. Le district a-t-il mis en œuvre le plan national/la politique/les directives pour la promotion des matériaux traités
d’insecticide ?
19. Le district a-t-il mis en œuvre la politique nationale/les directives en matière de prophylaxie du paludisme
pendant la grossesse.
20. Le district a-t-il appliqué la mise en œuvre accélérée de RBM conformément aux directives régionales (district
ayant un plan, un comité de pilotage de la mise en œuvre accélérée de RBM et une mise en place des
interventions à base communautaire prenant en compte la prise en charge des cas à domicile et au niveau
communautaire et la promotion et l’utilisation des matériaux traités d’insecticides) ?
21. A quelles activités de santé les communautés participent-elles ?
22. A quelles activités de lutte contre le paludisme les communautés participent-elles ?
23. Les prestataires de soins du secteur privé peuvent-ils s’approvisionner en antipaludiques aux entrepôts de
médicament du district ?
24. Est-ce que la promotion des activités de santé/ IEC a été mise en œuvre ?
24. Existe-t-il une collaboration active entre les équipes de district et les institutions ou groupes de recherche
évoluant dans le pays ?
25.Existe-t-il une politique de formation et de perfectionnement du personnel du district ?
Budget Santé de la Moughataa
26. Quelle est la part du budget du district allouée à la promotion des moustiquaires imprégnées d’insecticides ?
27. Quelle est la part affectée à la prévention du paludisme pendant grossesse ?
28. Quelle est la proportion du budget allouée aux activités intersectorielles ?
29. L’équipe de gestion du district (équipe cadre de district) peut-il faire une allocation (réallocation) de ses propres
ressources financières ?
30. Le budget du plan prévoit-il la supervision d’établissements de soins non gouvernementaux, y compris les
vendeurs de médicaments et les cliniques ou dispensaires privés ?
31. Quelle est en général la priorité accordée au paludisme/RBM dans le plan du district ?
32. Quelle est la proportion du budget santé du district allouée à la lutte contre le paludisme/RBM ?
33. Quelle est la proportion du budget réalisée/exécutée RBM au niveau du district par rapport au budget retenu?
Supervision au niveau Moughataa
34. Combien d’agents de santé affectés aux soins des malades ont reçu une formation à la prise en charge des cas de
paludisme et/ou PCIME adaptée à leur niveau de responsabilités ?
35. Combien de superviseurs d’agents de santé sont formés à la supervision ?
36.Combien d’établissements de soins ont reçu tous les 3 mois en 2005 une visite de supervision comprenant
l’observation de l’interaction entre l’agent de santé et le malade et un deuxième examen des malades pour
s’assurer de la conformité de la prise en charge avec la politique/les directives nationales ?
37. Combien de fois a-t-on renvoyé le rapport de supervision aux établissements de soins visités? (Bien vouloir
demander à voir des copies de rapports ou de courrier envoyé à cette fin)
6
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Enquête sur les communautés – Fiche C 1
Etude de cas au niveau communautaire sur les cas récents de maladies chez
les enfants de moins de 5 ans (dans les 14 jours précédant l’enquête)
C1001
Wilaya
C1002
Moughataa
C1003
Localité______________________________________
C1004
Date_________________________________________
C1005
Enquêteur____________________________________
C1006
C1007
C1008
C1009
C1010
C1011
Nom de l’enfant
--------------------------------------------------------------------Age de l’enfant en mois
Sexe
1= Masculin, 2= Féminin
Nom de la mère/personne ayant la charge de l’enfant
---------------------------------------------------------------------------------Niveau d’instruction de la mère/personne ayant la charge de
l’enfant
1= Jamais été à l’école, 2=Primaire, 3=Post Primaire
Combien de jours l’enfant a-t-il été malade ?
C1012
De quoi l’enfant souffrait-il ? (Cercler les symptômes suivants en
fonction de la réponse de la mère/répondant)
a. Fièvre /Corps chaud g. Vomissements
b. Convulsions
h. Catarrhe
c. Faiblesse
i. Diarrhée
d. Toux
j. Raideur
e. Maux de tête
k. Yeux jaunes
f. Refus de téter
l. Autres (Précisez)
C1013
Diagnostic possible (A remplir par le superviseur)
1= Paludisme simple, 2 = paludisme grave, 3 = pas de paludisme, 4 = Ne
peut pas déterminer
Demander à la mère de décrire ce qu’elle a fait lorsque l’enfant est tombé malade en remplissant les
tableaux ci-dessous :
6
Première Action
C1014 INVESTIGATIONS sur la Première Action
Action
a. Qu’est ce qui a été fait pour l’enfant? 1=CS/PS/HR; 2=ASC; 3=Pharmacie privée ;
4=Automédication ; 5=Tradipraticien ; 6=Aucune.
N.B : Si réponse = 6 : Fin de l’entretien.
b. Quel était le diagnostic posé par celui qui a traité l’enfant ?____________________
C1015 Cette action a été entreprise combien de temps après le début de la maladie ?
1= 1er jour,
2= 2ème et 3ème jour ;
3 = 4 jours et plus
C1016
C1019
A-t-il
? 1=Oui le
(lequel
? …………….……….)
;
Sur la reçu
baseun
desantipaludique
3 questions ci-dessus,
traitement
prescrit est-il
2=Non
;
3=
Ne
sait
pas
conforme aux directives (à remplir par le superviseur)? 1=Oui ;
C1017
C1020
2=Non;
Si
Oui, Quelle a été la quantité de comprimés prescrits par jour ?
Quel
a été
le montant dépensé
pour:les
(médicaments,
(vérifier
l’ordonnance
si possible)
1=soins
2 demis
Cp ; 2=2Cpautres)?
; 3=3 Cp
_____________________________________
(UM)
et plus ; 4 = Sirop ; 5=Injections ; 6=Ne sait pas.
Quelle est la distance parcourue pour avoir les soins / le
Traitement
Km
Quelle
a été?_______________________
la durée du traitement ? 1= 1-2
jours ; 2= 3 jours; 3=4
jours et plus ; 4 = ne sait pas ;
Quel a été le coût de transport (UM) ? __________________
C1021
C1018
C1022
C1023
L’enfant est-il définitivement guéri après cette action ?
1= Oui,
2=Non
NB : Si Oui, fin de l’entretien ; Si Non, passez à la deuxième action
6
Deuxième Action
C1024 INVESTIGATIONS sur la Deuxième Action
Action
a. Qu’est ce qui a été fait pour l’enfant? 1=CS/PS/HR; 2=ASC; 3=Pharmacie privée ;
4=Automédication ; 5=Tradipraticien ; 6=Aucune.
N.B : Si réponse = 6 : Fin de l’entretien.
b. Quel était le diagnostic posé par celui qui a traité l’enfant ?____________________
C1025 Cette action a été entreprise combien de temps après le début de la maladie ?
1= 1er jour,
2= 2ème et 3ème jour ;
3 = 4 jours et plus
C1026
C1029
C1027
C1030
C1028
C1031
A-t-il
? 1=Oui le
(lequel
? …………….……….)
;
Sur la reçu
baseun
desantipaludique
3 questions ci-dessus,
traitement
prescrit est-il
2=Non
; aux
3= Ne
sait pas(à remplir par le superviseur)? 1=Oui ;
conforme
directives
Si
Oui,
Quelle
a
été
la quantité de comprimés prescrits par jour ?
2=Non;
(vérifier
l’ordonnance
si possible)
1=soins
2 demis
Cp ; 2=2Cpautres)?
; 3=3 Cp
Quel a été
le montant dépensé
pour:les
(médicaments,
et
plus
;
4
=
Sirop
;
5=Injections
;
6=Ne
sait
pas.
_____________________________________ (UM)
Quelle est
a été
durée du
traitement
? 1=
1-2les
jours
; /2=
Quelle
la la
distance
parcourue
pour
avoir
soins
le 3 jours; 3=4
jours
et
plus
;
4
=
ne
sait
pas
;
Traitement ?_______________________ Km
C1032
Quel a été le coût de transport (UM) ? __________________
C1033
L’enfant est-il définitivement guéri après cette action ?
1= Oui,
2=Non
NB : Si Non, Passez à la Troisième Action
6
Troisième Action
C1034 INVESTIGATIONS sur la Troisième Action
Action
a. Qu’est ce qui a été fait pour l’enfant? 1=CS/PS/HR; 2=ASC; 3=Pharmacie privée ;
4=Automédication ; 5=Tradipraticien ; 6=Aucune.
N.B : Si réponse = 6 : Fin de l’entretien.
b. Quel était le diagnostic posé par celui qui a traité l’enfant ?____________________
C1035 Cette action a été entreprise combien de temps après le début de la maladie ?
1= 1er jour,
2= 2ème et 3ème jour ;
3 = 4 jours et plus
C1036
C1039
C1037
C1040
C1038
C1041
A-t-il
? 1=Oui le
(lequel
? …………….……….)
;
Sur la reçu
baseun
desantipaludique
3 questions ci-dessus,
traitement
prescrit est-il
2=Non
; aux
3= Ne
sait pas(à remplir par le superviseur)?
conforme
directives
Si
Oui,
Quelle
a
été
1=Oui ; 2=Non; la quantité de comprimés prescrits par jour ?
(vérifier
l’ordonnance
si possible)
1=soins
2 demis
Cp ; 2=2Cpautres)?
; 3=3 Cp
Quel a été
le montant dépensé
pour:les
(médicaments,
et
plus
;
4
=
Sirop
;
5=Injections
;
6=Ne
sait
pas.
_____________________________________ (UM)
Quelle
durée du
traitement
? 1=
1-2les
jours
; 2=
Quelle aestétélaladistance
parcourue
pour
avoir
soins
/ le3 jours; 3=4
jours
et
plus
;
4
=
ne
sait
pas
.
Traitement ?_______________________ Km
C1042
Quel a été le coût de transport (UM) ? __________________
C1043
L’enfant est-il définitivement guéri après cette action ?
1= Oui,
2=Non
NB : A ce niveau, Remercier l’interlocuteur (ice) .
6
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Enquête sur les communautés – Fiche C 2
C1031
L’enfant est-il définitivement guéri après la Deuxième Action ?
Prévention
du paludisme
1= Oui,
2=Non chez la femme enceinte/Accouchées dans les 6 derniers mois
C2001
Wilaya
C2002
Moughataa
C2003
Localité
C2004
Date
C2005
Enquêteur
C2006
La femme est-elle enceinte ou accouchée ?
1= Enceinte ; 2= Accouchée
Si 1, préciser l’âge de la grossesse________(en mois)
Si2, préciser la date de l’accouchement______________
C2008
Quelle est sa parité ?
1= primigeste, 2= deuxième grossesse, 3= troisième grossesse
et plus
C2009
Quel est le niveau d’instruction de la femme enquêtée ?
1= jamais été à l’école, 2=Primaire, 3=Post Primaire
C2010
Au cours de la dernière grossesse, la femme a-t-elle
fait des visites prénatales ?
1= Oui (1-2 visites),
2= Oui (3-6 visites),
3= Non (si non aller à 2020)
C2011
Si Oui, où a-t-elle fait les visites prénatales?
1= Formation sanitaire publique, 2=Formation sanitaire privée,
3= Autres à spécifier__________________________
C2012
Au cours de la dernière grossesse, a-t-elle pris de
ce médicament spécifique pour prévenir une
maladie ?
1= Oui, 2=Non
(si non aller à C2015)
C2013
Si oui, quel a été le médicament pris ? -----------------------------------------------------------------
(Vérifier dans le carnet CPN)
C2014
S’agit-il d’un antipaludique ? (A remplir par le superviseur)
1= Oui, 2=Non (si non aller à C2015)
6
C2015
A-t-elle pris un antipaludique pour prévenir le
paludisme ?
1= Oui,
2=Non (si non aller à C2020)
C2016
A quel rythme ces antipaludiques ont-ils été pris ?
1= hebdomadaire
2= 1 fois par visite régulière CPN
C2017
Combien de comprimés ont-ils été pris pour prévenir le
paludisme? 1= Trois comprimés (hebdomadaire) ;
2=
Trois comprimés (par visite régulière) ; 3 = Autre ;
4 = Ne
sait pas
Combien de doses la femme a-t-elle pris de ce médicament ?
1= Une dose ; 2= Deux doses; 3= Trois doses ; 4=Ne sait pas
C2018
C2019
Le médicament pris pour prévenir le paludisme a-t-il été prescrit par
la formation sanitaire?
1= Oui ;
2=Non,
C2020
La femme a-t-elle une moustiquaire ?
1= Oui,
2= Non (si Non fin de l’entretien)
C2021
Si Oui, a-t-elle dormi sous une moustiquaire la nuit dernière (la veille de
l’enquête)?
1= Oui,
2= Non (si Non fin de l’entretien)
C2022
Si oui, la moustiquaire était-elle imprégnée d’insecticide?
1= Oui,
2= Non
C2023
Si oui cette moustiquaire est-elle une MILD ou une moustiquaire
simple imprégnée au cours des 6 derniers mois ?
1= MILD (Moustiquaire Imprégnée Longue Durée dans le sachet)
2= Moustiquaire imprégnée au cours des 6 derniers mois ?
6
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Enquête sur les communautés – Fiche C 3
Disponibilité et utilisation des moustiquaires
C3001
Wilaya
C3002
Moughataa
C3003
Localité
C3004
Date
C3005
Nom Enquêteur
C3006
Quelle est la personne enquêtée ?
1= Père de famille ;
2= Mère de famille ;
3 = autre
C3007
Utilisation des moustiquaires par personne dans chaque ménage (voir tableau ci-dessous)
Age A dormi sous une moustiquaire la Si Oui, la moustiquaire
Noms des personnes
(an)
veille de l’enquête (Oui/Non)
est-elle imprégnée ?
résidentes
(Oui/Non)
dans le ménage enquêté
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
C3038 Quelle est la source de vos moustiquaires imprégnées ?
1 = Formation sanitaire; 2 = ONG ; 3= Marché ; 4= Autres
C3039 Pouvez-vous nous montrer une de vos moustiquaires imprégnées
(MILD ou Moustiquaire ré imprégnée) ?
1 = Oui ,
2= Non
C3040
Quel est le nombre total de personnes vivant dans le ménage?
C3041
Quel est le nombre total d’enfant de moins de 5 ans dans le ménage.
C3042
Quel est le nombre total de moustiquaires dans le ménage?
6
C3043
Nombre total de moustiquaires imprégnées dans le ménage?
6
MAURIATNIE-EVALUATION PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Formation sanitaire -
Fiche H 1
Liste de contrôle des PATIENTS VUS EN CONSULTATION EXTERNE
H2001
Wilaya
H2002
Moughataa
H2003
Localité
H2004
Formation sanitaire
H2005
Enquêteur
H2006
Date de l’entretien
H2007
Le registre des malades en consultation externe est-il correctement
rempli (nom, sexe, âge, poids, température, diagnostic,traitement)?
1 = Oui pour tous,
2 = Non (si l’un de ces éléments manque)
Des tableaux/graphiques récapitulatifs de la situation sanitaire
sont-ils affichés?
1 = Oui avec paludisme,
2 = Oui sans paludisme 3 =Non
Y a-t-il un carnet de liaison de malade? (Symptômes & signes, examen
physique, diagnostic, et traitement).
1 = Oui,
2 = Non
Y a-t-il un thermomètre fonctionnel?
1 = Oui,
2 = Non
Y a-t-il une balance fonctionnelle?
1 = Oui,
2 = Non
Existe t-il de matériels de consultation fonctionnels ?
-Otoscope
-Lampe torche -Abaisse langue
Des directives ou ordinogrammes sur le diagnostic et le traitement du
paludisme existent-elles?
1 = Oui,
2 = Non
Existe-t-il des directives PCIME pour le diagnostic et la prise en
charge?
1 = Oui,
2 = Non
Des matériels d’éducation sanitaire sur la prévention et la lutte
contre le paludisme sont-ils affichés?
1 = Oui,
2 = Non
La formation sanitaire a-t-elle reçu une visite de supervision au cours de
l’année 2006?
1 =Oui administrative, 2=Oui technique, 3 = Oui (1&2), 4 = Non
H2008
H2009
H2010
H2011
H2012
H2013
H2014
H2015
H2016
COMPLETER LES DONNEES CI-DESSOUS (à partir des rapports ou des registres de consultations)
70
MORBIDITE CHEZ LES PATIENTS VUS EN CONSULATATION EXTERNE
H2017
Nombre total de malades vus en consultation externe en 2006?
H2018
Nombre total d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS vus en
consultation externe en 2006?
Nombre total d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic
clinique de PALUDISME vus en consultation externe en 2006?
Nombre total d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic
de PALUDISME confirmé par microscopie/bandelette réactive vus en
consultation externe en 2006?
H2019
H2020
H2021
H2022
H2023
H2024
H2025
H2026
H2027
H2028
H2029
Nombre total d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic
d’ANÉMIE vus en consultation externe en 2006?
Nombre total de patients de CINQ ANS ET PLUS vus en consultation
externe en 2006?
Nombre total de patients de CINQ ANS ET PLUS avec un diagnostic
clinique de PALUDISME vus en consultation externe en 2006?
Nombre total de patients de CINQ ANS ET PLUS avec un diagnostic
de PALUDISME confirmé par microscopie/bandelette réactive vus en
consultation externe en 2006?
Nombre total de femmes enceintes vues en consultation externe en
2006?
Nombre total de femmes enceintes avec diagnostic clinique de
paludisme vues en consultation externe en 2006?
Nombre total de femmes enceintes avec diagnostic de paludisme
confirmé par microscopie/ bandelette réactive vues en consultation
externe en 2006?
Nombre Total de femmes enceintes vues en CPN en 2006?
Nombre Total de femmes enceintes ayant reçu en 2006 la chloroquine
pour la prévention conformément aux directives nationales?
71
MAURITANIE-EVALUATION PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Formation sanitaire -
Fiche H 3
Liste de contrôle des PATIENTS HOSPITALISES
H3001
Wilaya
H3002
Moughataa
H3003
Localité
H3004
Formation sanitaire
H3005
Enquêteur
H3006
H3007
Date de l’enquête
Le registre/dossier des malades hospitalisés est-il correctement
rempli (nom, sexe, âge, poids, température, TA, diagnostic
provisoire et définitif, traitement, examens complémentaires, date
d’admission et de sortie, issue)
1 = Oui (s’il y a au moins les éléments suivants : nom, , âge, poids,
température, diagnostic, traitement, ,GE, issue)
2 = Non (si l’un
de ces éléments manque)
Des tableaux/graphiques récapitulatifs de l’état de santé
sont-ils affichés? (Graphique/tableau des 10 1ère causes de
morbidité/mortalité dans la formation sanitaire)
1 = Oui pour tout, 2 = oui pour certains,
3= Non
H3008
H3009
H3010
Y a-t-il un dossier du malade hospitalisé bien rempli comportant
les éléments suivants? (Symptômes & signes, examen physique,
diagnostic, investigation et traitement).
1 = Oui
2 = Non (si l’un de ces éléments manque)
Y a-t-il un thermomètre fonctionnel?
1 = Oui,
2 = Non
H3011
Y a-t-il une balance fonctionnelle?
1 = Oui,
2 = Non
H3012
Existe t-il de matériels de consultation ?
-Otoscope,
- lampe torche
-abaisse langue
72
H3013
H3014
Parmi les matériels suivants lesquels sont disponibles ?
- Tensiomètre - Kit/aiguille à ponction lombaire - Lames
- bandelettes de Glucotest (Cocher les matériels existants)
Y a-t-il des directives sur le diagnostic et le traitement du
paludisme ? 1 = Oui,
2 = Non
H3015
Y a-t-il des directives PCIME pour le diagnostic et la prise en
charge des maladies de l’enfant?
1 = Oui,
2 = Non
H3016
Y a-t-il des fiches d’évaluation du coma (échelle de Glasgow /
échelle de Blantyre) ?
1 = Oui,
2 = Non
H3017
Y a-t-il du matériel d’éducation sanitaire sur la prévention et la lutte
contre le paludisme (livrets, affiches) ?
1 = Oui,
2 = Non
H3021
La formation sanitaire a-t-elle un système de supervision interne? (si
la supervision est effectuée, vérifier le calendrier et les différents rapports de supervision
de l’année 2006) 1= Oui,
2 = Non
H3022
Le responsable de la formation sanitaire organise t-il des revues
(staff, visites des médecins aux malades) hebdomadaires de dossiers
des patients enregistrés ? (hospitalisations, des décès, de la gestion
conforme des cas de maladie y compris le paludisme) 1= Oui,
2=Non
H3023
Le CS/HR a-t-il reçu une visite de supervision au cours des trois
derniers mois de l’année 2006?
1
=Oui administrative, 2=Oui technique, 3 = Oui (1&2) 4 = Non
73
COMPLETER LA PARTIE CI-DESSOUS (à remplir à partir des rapports ou registres hospitalisation)
DONNEES DE MORBIDITE DE PATIENTS HOSPITALISES EN 2005
H3024 Nombre total de malades hospitalisés en 2006?
H3025 Nombre total d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS hospitalisés en 2006
H3026 Nombre total d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic clinique de
PALUDISME hospitalisés en 2006
H3027 Nombre total d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic de
PALUDISME confirmé par microscopie/bandelette réactive hospitalisés en 2006
H3028 Nombre total d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic d’ANEMIE
hospitalisés en 2006
H3029 Nombre total de patients de CINQ ANS ET PLUS hospitalisés en 2006
H3030 Nombre total de patients de CINQ ANS ET PLUS hospitalisés avec diagnostic
clinique de PALUDISME en 2006
H3031 Nombre total de patients de CINQ ANS ET PLUS avec diagnostic de PALUDISME
confirmé par microscopie/bandelette réactive hospitalisés en 2006
H3032 Nombre total de FEMMES ENCEINTES hospitalisées en 2006
H3033 Nombre total de FEMMES ENCEINTES hospitalisées avec diagnostic clinique de PALUDISME en
2006
H3034 Nombre de FEMMES ENCEINTES hospitalisées avec un diagnostic de PALUDISME confirmé par
microscopie/bandelette réactive en 2006
DECES DANS LA FORMATION SANITAIRE EN 2006
H3035
H3036
H3037
H3038
H3039
H3040
H3041
H3042
H3043
H3044
H3045
Nombre total de DECES signalés dans la formation sanitaire en 2006
Nombre total de DECES d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS signalés dans la
formation sanitaire en 2006
Nombre total de DECES d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic de
PALUDISME signalés dans la formation sanitaire en 2006
Nombre total de DECES d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic
de PALUDISME confirmé par microscopie/bandelette réactive en 2006?
Nombre total de DECES d'ENFANTS DE MOINS DE CINQ ANS avec diagnostic
d’ANÉMIE signalés dans la formation sanitaire en 2006
Nombre total de DECES des CINQ ANS ET PLUS hospitalisés en 2006
Nombre total de DECES des CINQ ANS ET PLUS hospitalisés avec diagnostic
clinique de PALUDISME en 2006
Nombre total de DECES des CINQ ANS ET PLUS avec un diagnostic de
PALUDISME confirmé par microscopie/bandelette réactive en 2006
Nombre total de FEMMES ENCEINTES DECEDEES au niveau de la formation
sanitaire en 2006
Nombre total de DECES de FEMMES ENCEINTES hospitalisées avec diagnostic
clinique de PALUDISME en 2006
Nombre de DECES de FEMMES ENCEINTES avec un diagnostic de PALUDISME
confirmé par microscopie/bandelette réactive en 2006
7
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Formation sanitaire - Fiche H 5
Liste de contrôle de LABORATOIRE
H4001
Wilaya
H4002
Moughataa
H4003
Localité
H4004
Formation sanitaire
H4005
Enquêteur
H4006
Date de l’enquête
H4007
Y a-t-il un laboratoire fonctionnel (microscope en état de marche ou
bandelettes réactives avec personnel qualifié et réactifs)
1 = Oui,
2 = Non (si Non, remercier l’interlocuteur)
H4008
Effectue-t-on une GE/FS systématiquement chez tous les malades
suspectés de paludisme? (A vérifier avec un clinicien)
1 = Oui,
2 = Non
Si Non, dans quels cas spécifiques, la GE/FS est-elle effectuée ?
-Formes graves de paludisme ; -Femmes enceintes avec fièvre ;
-Enfants < 5 ans; - Patients ne répondant pas au traitement ?
H4009
H4010
H4011
H4012
H4011
Le laboratoire effectue-t-il les analyses suivantes :
-Dosage de l’hémoglobine ; - Glycémie ;
-NFS
Effectue-t-on des Gouttes épaisses pour les cas présumés de paludisme?
(Vérifier avec un clinicien)
1 = Oui,
2 = Non
Si Non, quelle catégorie de patients bénéficie-t-elle de GE ?
- Patients avec paludisme simple ;
-Femmes enceintes avec paludisme;
-Enfants< 5 ans ;
-Patients avec paludisme grave ; - Patients ne
répondant pas au traitement ;
Existe-t-il un système de contrôle de qualité de laboratoire?
1= oui toujours, 2=oui de temps en temps, 3= non
H4012
Quel est le coût d’une GE/FS ? ______________UM
H4013
Quel est l’effectif du personnel technique du laboratoire?
1= Total effectif_________ ; 2=Total Personnel formé/recyclé___________
7
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Formation sanitaire - Fiche H 6
Liste de contrôle de la PHARMACIE de la structure de santé
H5001
Wilaya
H5002
Moughataa
H5003
Localité
H5004
Formation sanitaire
H5005
Nom Enquêteur
H5006
Nom de la personne enquêtée (responsable de la pharmacie)
H5007
Qualification de la personne enquêtée
1 = Personnel santé,
2 = Autre,
Si autre, quel est son niveau scolaire
1 = Primaire, 2 = secondaire 1, 3 = Secondaire 2, 4 = Supérieur
Date de l’enquête : ……………………………….
H5008
H5009
H5010
Existe-t-il des outils de gestion des médicaments ?
1 =Oui,
2 = Non
H5011
Si Oui, remplir le tableau ci-dessous
Documents
Fiches de stock
(1=Oui, 2=Non)
Registre de sorties
journalières
(1=Oui, 2=Non)
Fiche de synthèse
mensuelle de la
consommation
(1=Oui, 2=Non)
Registre achat de
produits par les
malades
(1=Oui, 2=Non)
a. Disponibles
b. Bien tenus
Existe-t-il une liste standard de médicaments essentiels y compris les
H5012
antipaludiques pour la formation sanitaire ?
1 =Oui,
2 = Non
H5013
Existe-t-il un seuil d’alerte à partir duquel vous faites vos commandes ?
H5014
La formation sanitaire a-t-elle connu des ruptures de stock
d’antipaludiques pendant une semaine durant les 3 derniers mois ?
Pour répondre à la question 5013, remplir le tableau ci-dessous :
7
Tableau des antipaludiques conformes à la politique nationale de lutte contre le paludisme.
Coût
Rupture
au
Nombre de
N°
Désignation
Disponible ?
unitaire ?
cours des 3
jours de
derniers mois ?
rupture ?
Oui
1
Chloroquine comprimé
4
Sulfadoxine- Pyriméthamine
Cp
5
Quinine injectable
6
SG 5%
7
SG 10%
8
Perfuseurs
9
Seringue
10
Paracetamol/AAS
11
Diazepan inj/paraldéhyde
12
Coton
Non
Oui
Non
H5015
Le responsable de la pharmacie a-t-il reçu une supervision au cours de l’année
2006?
1 =Oui,
2 = Non
H5016
Le gérant de la pharmacie a-t-il été formé sur la gestion des médicaments ?
1= Oui, 2=Non
7
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Formation sanitaire -
Fiche H 2a
Liste de contrôle DE L’OBSERVATION DU PRESTATAIRE DE SOINS
H6001
Wilaya
H6002
Moughataa
H6003
Localité
H6004
Formation sanitaire
H6005
Enquêteur
H6006
H6007
Date de l’enquête
H6008
Prestataire de santé observé par l’enquêteur
1 = Médecin, 2 = TSS, 3 = IDE/SF/IMS, 4 = Aide-soignant,
L’agent de santé pose-t-il des questions sur la présence de fièvre?
1 = Oui,
H6009
2 = Non
L’agent de santé pose-t-il des questions sur la présence de convulsions?
1 = Oui,
H6010
2 = Non
L’agent de santé pose-t-il des questions sur la présence de vomissements et
diarrhées?
1 = Oui pour tous,
3= oui pour diarrhée seule,
H6011
2 = Oui pour vomissement seul,
4= Non
L’agent de santé pose-t-il des questions sur la présence de toux et l’incapacité à
manger ou à boire ?
1 = Oui pour tous,
3= Oui pour manger ou à boire seule,
H6012
2 = Non
L’agent de santé examine-t-il le patient pour rechercher des signes de pneumonie ?
1 = Oui,
H6018
2 = Non
L’agent de santé examine-t-il le patient pour rechercher des signes d'anémie?
1 = Oui,
H6017
2 = Non
L’agent de santé prend-il la température à l’aide d’un thermomètre?
1 = Oui,
H6016
2 = Non
L’agent de santé détermine-t-il le poids du patient?
1 = Oui,
H6015
2 = Non
L’agent de santé détermine-t-il l'âge du patient?
1 = Oui,
H6014
2 =Oui pour toux seulement,
4= Non
L’agent de santé demande-t-il si le malade a suivi quelque traitement à domicile ou
dans un autre établissement de santé avant de venir le voir?
1 = Oui,
H6013
5 =Autre,
2 = Non
L’agent de santé examine-t-il l'enfant pour rechercher des signes de
déshydratation ?
1 = Oui,
2 = Non
7
H6019
L’agent de santé diagnostique-t-il un paludisme ?
1 = Oui,
H6020
2 = Non
L’agent de santé a-t-il demandé une goutte épaisse/ frottis?
1 = Oui,
2 = Non
3=Ne s’applique pas
H6021
S’il s’agit d’un diagnostic de paludisme, quel est l’antipaludique prescrit par
l’agent de santé? ____________________________________________________
H6022
L’agent de santé a-t-il prescrit la dose appropriée de l’antipaludique conformément
aux directives nationales du paludisme? 1 = Oui,
2 = Non
H6023
Le prestataire de santé demande-t-il à la mère/au patient de:
i. administrer ou prendre le traitement antipaludique pendant la durée
recommandée
Oui / Non
ii. administrer ou prendre un antipyrétique en cas de forte fièvre, Oui
/
Non
iii. baigner l’enfant ou lui faire un bain à l’eau tiède pour abaisser la fièvre,
Oui / Non
iv. conseille à la mère/au patient de revenir en consultation si la fièvre continue
après 2 jours ou si d’autres signes de danger apparaissent? Oui / Non
1 = Conseil approprié si les 3 réponses i), ii) et iv) sont prises en compte,
2 = Conseil non approprié pour les autres réponses
H6024
Le prestataire de soins dit-il à la mère/ au patient:
a. que l'enfant/patient a le paludisme ?
1 = Oui, 2 = Non
b. s’assure-t-il que la mère/patient comprend comment administrer le
traitement à domicile ?
1 = Oui,
2 = Non
c. permet-il à la mère/patient de poser des questions sur l’état de l’enfant/son
état ?
1 = Oui,
2 = Non
H6025
L’agent de santé a-t-il suivi une formation en cours d’emploi au cours des 3
dernières années pour la prise en charge des cas de paludisme ?pour la PCIME?
1 = Oui pour tous, 2 = Oui pour Paludisme 3 = Oui pour PCIME
4 = Non
H6026
Le Patient a-t-il été pris en charge correctement ? (La réponse à cette question doit
impérativement être donnée par l’un des superviseurs centraux de l’évaluation)
H6027
1 = Oui ; 2 = Non (Consulter le guide de l’enquêteur avant de juger la prise
en charge)
Quelle est la durée écoulée entre l’apparition des premiers symptômes et la
présentation du patient au niveau de la formation sanitaire ?***
1= 1 jour
2=2 jours
3= 3 jours et plus
***N.B : Posez cette question si l’agent de santé l’a oublié
(en aparté)
7
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Formation sanitaire - Fiche H 2b
ETUDE DE CAS DE PALUDISME SIMPLE DANS LES REGISTRES DE CONSULTATION EXTERNE
H6028
Wilaya
H6029
Moughataa
H6030
Localité
H6031
Formation sanitaire
H6034
Enquêteur
H6035
Date de l’enquête
H6036
N°
Remplir le tableau ci-dessous pour les patients avec diagnostic de fièvre/Paludisme à partir
du registre de consultation externe (5 patients tout âge).
Âge
Examen labo
Diagnos (GE ou FS)
Nom de
Sexe ( mois, Poids
années) (Kg)
tic
Traitement
l'enfant
clinique Oui ou Non
Antipaludique
Dosage
Prise en charge
appropriée
selon les
directives
nationales
(O/N)
Durée
1.
2.
3.
4.
5.
H6037
Nombre de cas étudiés dans le registre
H6038
Nombre de cas correctement pris en
charge selon les directives nationales
8
MAURITANIE-EVALUATION DU PLAN STRATEGIQUE 2002-2006
Formation sanitaire - Fiche H 4
ETUDE DE CAS DE PALUDISME GRAVE DANS LES DOSSIERS/REGISTRES DES PATIENTS HOSPITALISES
H7001
Wilaya
H7002
Moughataa
H7003
Localité
H7004
Formation sanitaire
H7005
Enquêteur
H7006
Date de l’enquête
H7007
N°
Remplir le tableau ci-dessous à partir de dossiers ou registres de 5 patients récemment
hospitalisés pour paludisme grave.
Âge
Examen
Nom de
(
mois,
Poids
Diagnostic
labo
Sexe
l'enfant
années) (Kg)
clinique
(GE ou FS)
Traitement
Oui ou Non
Antipaludique
Dosage
Prise en charge
appropriée selon
les directives
nationales (O/N)
Durée
1.
2.
3.
4.
5.
H7008
Nombre de dossiers étudiés
H7009
Nombre de cas correctement pris en charge
selon les directives nationales
8
8