Allocution de S.E le Président du Groupe de la BID à la cérémonie
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Allocution de S.E le Président du Groupe de la BID à la cérémonie
Allocution du Président de la Banque Islamique de développement A la clôture de la 35ème réunion A l’occasion de la 35ème Réunion annuelle du Conseil des Gouverneurs de la BID à Bakou - Azerbaïdjan 11-12 Rajab 1431H (23-24 juin 2010) Version Originale Arabe Bissmillahi Arrahman Arrahim Louanges à Allah. Que la prière et la paix soient sur Mohammed, le Messager d'Allah, sur sa famille, ses compagnons et ses fidèles. Excellence et cher frère Shahin Mustafayev, Président du Conseil des Gouverneurs, Excellences Messieurs les Gouverneurs et Gouverneurs suppléants, Messieurs les membres de délégations, Chers frères, chères sœurs, Assalamou Alaïkoum wa Rahmatoullahi wa Barakatouh. J’adresse de nouveau, au nom de tous les participants à cette conférence, l’expression de nos remerciements les plus sincères et de notre profonde gratitude à l’Azerbaïdjan, Gouvernement et peuple, pour les excellentes dispositions prises en vue de cette réunion et qui ont eu le plus grand impact sur son succès, Dieu merci, de même que pour l’accueil cordial et la généreuse hospitalité dont tous les participants ont été l’objet. Je suis très heureux d’exprimer ma profonde considération et ma reconnaissance à S.E. Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, pour l’honneur qu’il nous a fait en acceptant de présider la cérémonie d’ouverture et de prononcer à cette occasion un discours magistral dont les orientations stratégiques demeureront une source d’inspiration pour notre Banque. Je tiens également à remercier Son Excellence pour la brillante soirée culturelle offerte en l’honneur des participants. Tout l’auditoire a été impressionné par le style distingué du discours de Son Excellence, dont l'aisance, les idées pertinentes et la portée dénotent d’une vive intelligence. Les prédécesseurs azéris de Son Excellence sont d’ailleurs d’illustres orateurs d’une éloquence notoire, à l’instar d’Ali Ben Mohamed Al-Khatib, père d’Abi Yahya Zakaria Al-Khatib. Dans son discours, Son Excellence a évoqué la compétitivité de l’Azerbaïdjan, son attractivité pour les investissements et sa volonté de diversifier ses activités économiques en complémentarité avec les autres pays membres. Il a attiré l’attention sur les opportunités offertes par l’Azerbaïdjan en tant que modèle de synergie gagnante entre l’investissement dans l’énergie et le réinvestissement de ses recettes dans la production alimentaire, afin d’utiliser cette ressource non renouvelable, avant qu’il ne soit trop tard, pour créer un cadre économique durable. Le message de Son Excellence est clair. Il s’adresse à nos pays dont la majorité continue à importer des denrées alimentaires et se trouve menacée par l’invasion de la technologie de biocarburants, qui risque de priver les enfants et leurs mères de nourriture pour alimenter les réservoirs de voitures. Ce message signifie que nos pays devraient investir dans les terres et les eaux dont ils disposent et augmenter les superficies cultivables, qui sont pour le moment dérisoires. Le point le plus important sur lequel il convient d’insister ici c’est le fait que la richesse – même si elle n’est pas forcément synonyme de compétitivité – est une opportunité offerte à qui sait la discerner. 1 Le sommet économique islamique dont la Malaisie avait pris l’initiative s’est fixé un certain nombre d’objectifs des plus ambitieux en termes de pourcentage de terres cultivées, de taux d’autosuffisance alimentaire, etc. Il s’agit en l’occurrence de confier aux pays qui se trouvent à l’avant-garde et aux institutions les plus performantes le soin de mettre en œuvre des programmes et des mécanismes permettant de prévenir le renchérissement prévisible des prix des produits alimentaires et de concevoir des projets et des programmes permettant de tirer profit des nombreux fleuves qui coulent dans les pays membres et qui sont parmi les plus longs dans le monde, et des grands lacs qu’ils recèlent, sans compter le fait qu’ils possèdent les deux tiers des ressources naturelles mondiales. Je me réjouis de constater que le forum qui devait débattre hier de la question de la sécurité alimentaire a abordé les enjeux de la sécurité alimentaire à court et à long termes, dans le contexte du changement climatique et de la crise de l’énergie. Les participants au forum ont formulé à cette occasion un certain nombre d’idées remarquables qui seront bien mis à profit pour doter nos pays membres d’une stratégie alimentaire flexible. La Banque va étudier minutieusement les fructueuses délibérations qui se sont déroulées au cours de ce forum afin d’identifier les meilleurs moyens permettant, d’une part, de renforcer la sécurité alimentaire des pays membres et, d’autre part, d’aider la BID à réajuster ses politiques et ses partenariats en matière d’investissement agricole. Je souhaite que les acquis immédiats et les fruits à long terme de cette stratégie incitent les investisseurs, tels que les fonds souverains, les hommes d’affaires et les institutions financières, à concevoir un cadre commun pour l’investissement agricole en Azerbaïdjan et dans les autres pays d’Asie Centrale, qui regorgent de ressources naturelles, de réserves hydriques et de savoir-faire. Je souhaite également que cette initiative s’étende à une exploitation optimale des terres et des eaux abondantes qui se trouvent dans les bassins du Nil, du Sénégal, de la Gambie et du Niger. Monsieur le Président, Je voudrais saluer ici la haute compétence avec laquelle vous avez dirigé les travaux de notre réunion et l’important discours que vous avez prononcé et dans lequel vous avez évoqué des questions fort intéressantes en rapport avec l’impact des développements survenus dans l’économie mondiale sur nos pays membres. Je remercie votre Excellence ainsi que tous les Gouverneurs pour les propos aimables que vous avez tenus pour exalter les réalisations accomplies par la BID et qui témoignent de votre appui constant et de votre soutien sans faille à notre institution. Excellences Messieurs les Gouverneurs, Le Conseil des Directeurs exécutifs et la Direction de la Banque attachent beaucoup d’intérêt aux propositions et aux directives que vous formulez au cours de ces réunions annuelles et qui représentent pour nous un véritable phare pour éclairer la voie devant notre institution et lui permettre de contribuer plus efficacement à l’effort de développement des pays membres. L’ensemble des points de vue, suggestions et commentaires que vous avez exprimés à l’occasion de cette réunion méritent assurément un examen détaillé afin d’en tirer le meilleur parti, avec l’aide de Dieu. 2 Je voudrais cependant m’arrêter sur quelques unes de vos réflexions, sans que cela ne signifie pour autant que les autres aient moins d’importance ou ne méritent pas d’être commentées. Excellences Messieurs les Gouverneurs, Je remercie les honorables Gouverneurs pour l’intérêt qu’ils manifestent au partenariat stratégique avec les pays membres et pour l’accueil enthousiaste qu’ils ont réservé à cette initiative. Cet accueil favorable constitue pour nous un puissant stimulant afin d’aller de l’avant dans cette nouvelle orientation. Certains d’entre eux ont attiré l’attention sur la nécessité de doter ce partenariat de plus de moyens financiers pour pouvoir en retirer les avantages escomptés. C’est un fait incontestable. Compte tenu des besoins des pays les moins avancés en termes de ressources plus conséquentes et à des conditions assouplies, surtout dans la conjoncture actuelle, il appartient à la Banque de relever le défi du renforcement de l’équilibre entre les ressources ordinaires et les ressources concessionnelles. Je vous promets de veiller, avec l’aide de Dieu, à ce que la Banque étudie de manière exhaustive les besoins en ressources pour les deux décennies à venir et fasse des recommandations dans ce sens. En attendant, la Banque va s’efforcer d’optimiser les avantages pour les pays membres à travers trois volets qui sont susceptibles d’accroître l’efficacité des ressources disponibles, à savoir: Se focaliser sur les priorités absolues dans les opérations et encourager les initiatives de mobilisation des ressources des autres partenaires afin de répondre aux besoins du développement. Donner à l’institution une orientation stratégique axée sur l’économie du savoir, comme l’ont recommandé certains honorables Gouverneurs, de manière à diversifier les interventions et à aller au-delà du simple financement pour mobiliser les connaissances, en faciliter le partage et les mettre à la portée des pays membres. Miser davantage sur la créativité et l’innovation. La Banque salue à cet égard la proposition d’élaborer un programme de promotion de la créativité dans le domaine des sciences et de la technologie. Le développement de ces programmes sera entrepris en collaboration avec les centres d’excellence scientifique. Monsieur le Président, Excellences Messieurs les Gouverneurs, Certains Gouverneurs ont relevé que les contributions des pays membres aux ressources du Fonds de solidarité islamique pour le développement (FSID) étaient nettement en deçà des attentes. Votre auguste Conseil a approuvé sans hésitation les appels lancés aux pays qui n’ont pas encore annoncé de contributions au Fonds pour leur demander de le faire avec diligence et à ceux ayant annoncé des contributions incompatibles avec leur stature économique pour les inviter à les revoir, compte tenu de la noblesse des objectifs pour lesquels ce Fonds a été créé et du besoin où se trouvent beaucoup de nos pays, surtout les moins avancés, de disposer des services de ce Fonds. 3 Certains intervenants ont constaté que le taux de pauvreté tendait à augmenter dans les pays membres et plus particulièrement en Afrique subsaharienne, le tout conjugué à la propagation du chômage parmi les jeunes et aux conséquences socio-économiques néfastes qui découlent de ces phénomènes. Les orateurs ont ainsi exhorté le FSID à financer des projets ayant un impact efficace sur la lutte contre ces phénomènes. Cet aspect est étroitement lié à la nécessité, qui a été évoquée par les Gouverneurs, de renforcer les ressources afin de couvrir entièrement et le plus rapidement possible le capital ciblé pour permettre au Fonds de remplir la mission qui lui est dévolue. Monsieur le Président, Excellences Messieurs les Gouverneurs, Certains Gouverneurs ont insisté sur l’importance qu’il y a à tirer profit de l’excellente note attribuée à la Banque pour obtenir des prix compétitifs. La Banque cherche justement à améliorer son interaction avec le marché afin d’y accroître sa notoriété, tout comme elle s’efforce de diversifier sa clientèle et ses produits pour s’adapter aux différentes demandes. On s’attend raisonnablement à ce que ces mesures permettent à la Banque de lever des capitaux sur le marché au moyen des Soukouk et à des coûts compétitifs. La Banque poursuit ses efforts pour établir une politique de tarification des opérations financées à partir des ressources ordinaires provenant du marché financier en se fondant sur deux principes essentiels qui consistent, en premier lieu, à préserver la position financière et la note de crédit de la Banque, et en second lieu, à proposer les prix les plus bas possible aux pays membres. Dans sa quête permanente de parvenir à des coûts de financement compétitifs, la Banque s’efforce de modifier certaines de ses politiques financières et opérationnelles afin de réduire les coûts de mobilisation des ressources et de gestion des liquidités et des projets. J’en citerais à titre indicatif : l’adoption de différents modèles de Soukouk ; l’augmentation du nombre et du volume des émissions de Soukouk sur les marchés financiers internationaux ; l’accroissement du volume des opérations afin de tirer profit de l’économie d’échelle et de réduire le coût unitaire ; l’adoption des nouveaux modèles approuvés par les comités de la Charia pour la gestion des risques découlant du différentiel entre les actifs et les passifs en termes de panier de devises, de durée de financement et des marges d’emprunt et de bénéfice ; et l’augmentation de la taille moyenne par opération afin de rationaliser les charges administratives. Le Conseil des Directeurs exécutifs a déjà approuvé certaines de ces politiques et est en train d’en examiner d’autres en vue de leur approbation, si Dieu le veut, avant la fin de l’année en cours. Monsieur le Président, Excellences Messieurs les Gouverneurs, Certains parmi nos frères ici présents ont suggéré de recenser et d’analyser les incidences de la crise financière sur les pays membres et sur la BID elle-même afin d’en tirer les enseignements, d’identifier les moyens de prévenir de nouveaux risques et de prendre les précautions nécessaires pour parer aux causes pouvant susciter de nouvelles crises et se préparer à toute éventualité. 4 La Banque est heureuse de coopérer avec les piliers de l’industrie afin d’impliquer dans cette analyse les institutions bancaires islamiques. Car la finance islamique est appelée à jouer un rôle important dans les grandes initiatives stratégiques aussi bien l’accroissement du volume des échanges intracommunautaires que le renforcement des infrastructures. Ce rôle constitue une condition préalable pour que le système bancaire islamique puisse occuper une place importante parmi les instruments de développement novateurs dans les pays membres. Il faudrait que cette industrie puisse répondre aux exigences de cette condition, qu’il s’agisse des cadres de l’excellence professionnelle, de la créativité et de la diversification des produits, ou du respect des normes internationales et des meilleures pratiques, ou encore de la compétitivité des coûts de financement. Il incombe à cette industrie de concevoir des programmes spécifiques pour la modélisation des services pouvant être proposés par un système bancaire respectueux de la Charia en vue d’améliorer la situation économique après la crise financière. Elle doit également définir des paramètres permettant de mesurer l’impact de ces programmes sur la réduction des taux de chômage, la compétitivité à l’exportation, l’amélioration du taux de croissance économique et l’augmentation de la productivité. Monsieur le Président, Excellences Messieurs les Gouverneurs, Certains Gouverneurs ont invité la Société islamique pour le développement du secteur privé (SID) à utiliser l’augmentation du capital approuvée l’an dernier par son assemblée générale pour renforcer son rôle dans la promotion du secteur privé dans les pays membres. Le colloque organisé par la SID en marge de notre réunion et qui a été consacré à la promotion des investissements dans les pays de l’Asie Centrale et au Tatarstan, s’inscrit précisément dans ce cadre. Ce colloque a été, Dieu merci, couronné de succès et a permis de faire mieux connaître les opportunités d’investissement qu’offre cette région. Je tiens à vous assurer à tous que le Conseil d’administration de la SID prendra au sérieux les propositions appelant à concilier l’expansion envisagée des activités de la Société avec l’amélioration de la gestion des risques. Il convient de noter à cet égard que le Groupe de la BID vient d’adopter un système intégré d’alerte précoce dans le but de limiter les risques dans le contexte de la crise mondiale. La SID a procédé à la révision de sa stratégie afin de mieux répondre aux besoins du secteur privé. Les nouvelles priorités reposent sur la création d’institutions financières islamiques dans les pays membres. Quant aux pays membres où le financement islamique a déjà été établi, la SID s’efforcera de forger avec eux des partenariats et de collaborer avec ces pays sur les marchés émergeants, notamment en Afrique subsaharienne. Monsieur le Président, Excellences Messieurs les Gouverneurs, Certains Gouverneurs ont demandé à la Société internationale islamique pour le financement du commerce (SIFC) de jouer un plus grand rôle dans les échanges entre les pays membres, de mettre à niveau ses produits et de créer de nouveaux modes de financement pour contribuer plus efficacement à aplanir les entraves et à lever les obstacles auxquels se heurte le commerce intracommunautaire. 5 L’expansion des opérations de la SIFC de manière à pouvoir tirer un avantage mutuel du développement des échanges intracommunautaires, devra être accompagnée du souci d’obtenir des garanties suffisantes pour préserver les capitaux de l’institution et d’appliquer toutes les procédures de nature à consolider la fonction crédit. Nous avons été attentifs au débat qui s’est déroulé hier au cours du séminaire organisé par la SIFC en vue de développer de nouveaux mécanismes permettant de promouvoir et d’accroître les échanges commerciaux entre les pays musulmans, notamment dans les domaines du financement, du développement et de la facilitation du commerce, du renforcement des capacités des pays membres et du développement des produits de base. Comme vous le savez, le volume des échanges intracommunautaires a connu un progrès tangible remarquable, qui nous laisse espérer que l’objectif des 20% fixé par le Sommet islamique pourra être atteint dans les délais prévus (2015). Cependant, ce niveau, qui dépend d’un seul produit, à savoir le pétrole, ne pourra être maintenu que s’il s’appuie sur des échanges diversifiés et à haute valeur ajoutée. L’amélioration quantitative qui se dessine sera peut être suivie d’un effort qualitatif permettant de surmonter les obstacles et les défis en rapport avec le volume et la diversité des bases de production, la qualité du produit, l’infrastructure commerciale, y compris le transport, les communications, l’information, l’assurance et le financement. La Banque envisage de confier à une équipe pluridisciplinaire du Groupe l’étude de modalités permettant de mieux réagir aux opportunités offertes et aux défis au niveau des pays membres découlant de la libéralisation du commerce international, et des programmes et mécanismes destinés à valoriser les échanges intracommunautaires à la lumière des défis de la crise financière, à promouvoir l’investissement dans la diversification et la mise en complémentarité des structures de production et à renforcer les échanges pour surmonter les appréhensions relatives aux coûts logistiques et mettre en évidence les grandes opportunités que de telles appréhensions risquent d’occulter. Monsieur le Président, Excellences Messieurs les Gouverneurs, Certains orateurs ont exprimé leur ambition de voir la Société islamique d’assurance des investissements et des crédits à l’exportation (SIACE) élargir son champ d’activité et développer ses services d’assurance pour pouvoir exploiter les opportunités qui lui sont actuellement offertes dans le contexte de la crise financière mondiale, et s’efforcer de commercialiser ses produits d’assurance spécialisés au niveau international. La Société a du reste conçu et développé de nouveaux instruments de garantie contre les risques, tels que la police d’assurance sur les crédits documentaires. Votre décision aujourd’hui d’élargir la couverture d’assurance pour englober les recettes sur les biens d’équipement et les produits alimentaires stratégiques en provenance des pays non membres constitue à cet égard une importante avancée dans les activités de la Société. Monsieur le Président, Excellences Messieurs les Gouverneurs, Votre auguste assemblée a adopté au cours de cette session une décision d’une importance telle que les mots me manquent pour vous remercier de la haute confiance dont elle témoigne, une confiance qui constitue pour moi une force motrice et une source de fierté. Vous avez 6 confié à mon humble personne une responsabilité pour laquelle je sollicite vos prières afin de pouvoir m’en acquitter comme il se doit. Cette réussite je la dois avant tout à Allah, de Lui je dépends et à Lui je recours. Pour mener à bien cette mission de confiance, je compte, après l’aide et la bénédiction de Dieu, sur votre soutien et votre collaboration que vous m’avez toujours apportés avec générosité. Je suis également certain que l’appui et la sagesse de mes frères Directeurs exécutifs m’aideront à assumer cette lourde tâche, en plus de l’expérience des membres de la Direction, de la compétence du personnel de la Banque et de l’abnégation de tous. Je soumettrais mon programme de travail, avec la grâce de Dieu, au Conseil des Directeurs exécutifs. C’est un programme de travail qui porte sur la participation efficace de la Banque à la réalisation des ambitions et des objectifs tracés par la Vision 1440H, ainsi que sur la concrétisation des grandes espérances nourries par le programme d’action décennal et la Déclaration de la Mecque. Il s’agit en effet de réaliser des acquis stratégiques pour faire reculer la pauvreté, renforcer les échanges intracommunautaires et multiplier les opportunités d’investissement entre les pays membres. J’estime pour ma part que mes priorités doivent s’articuler, dès la première année, autour de trois grands axes ayant une relation étroite avec la prise en compte des opportunités et des défis découlant des crises: Prémunir les pauvres et les démunis contre l’impact des crises financières, en mettant un accent particulier sur l’atténuation des épreuves endurées par les victimes dans les zones vulnérables et en proie à des conflits. Accélérer le rythme de développement en investissant dans les infrastructures et le commerce intracommunautaire. Poursuivre la conception et le développement de modèles de gestion pour améliorer les performances et relever le niveau de l’efficacité institutionnelle et de l’impact sur le développement. Je suis persuadé que Votre auguste Conseil et le Conseil des Directeurs exécutifs, qui ne ménagent point leur soutien à notre institution, auront à cœur de nous fournir tous les moyens dont nous pourrions avoir besoin pour faire aboutir la mutation en cours. Monsieur le Président, Excellences Messieurs les Gouverneurs, Le temps qui nous est imparti n’est pas suffisant pour pouvoir commenter toutes les propositions et réflexions que vous aviez bien voulu faire. Toutefois, je vous garantis que le Conseil des Directeurs exécutifs et la Direction de la Banque leur accorderont la plus grande attention, avec la volonté de Dieu. Je voudrais à nouveau et en votre nom à tous, de même qu’au nom de votre institution la Banque islamique de développement, exprimer nos sincères remerciements et notre vive gratitude, au Gouvernement et au peuple d’Azerbaïdjan, pour leur accueil cordial et leur généreuse hospitalité de même que pour l’excellente préparation de cette réunion. J’adresse également mes sincères remerciements aux distingués hôtes représentant les institutions internationales et les membres du corps diplomatiques qui ont accepté d’honorer notre Banque de leur participation à cette réunion. 7 Je suis tout aussi heureux d’exprimer ma vive appréciation et mes remerciements à tous ceux qui ont contribué au succès de nos travaux, qu’ils soient des employés des ministères et des administrations à Bakou, ou des membres du personnel de la Banque ou ses collaborateurs. Tous ont accompli leur devoir avec une compétence remarquable et un bon esprit dans tous les domaines concernés, aussi bien l’information, l’accueil à l’aéroport, le transport, la sécurité, les services hôteliers que la préparation des documents, la traduction et autres tâches. Puisse le Très-Haut nous guider dans la juste voie et au service du progrès et de la prospérité de notre Oummah. Grâce soit rendue à Allah. Nous Lui sommes redevables de nos biens et de notre réussite. Wassalamou Alaïkoum wa Rahmatoullahi wa Barakatouh. 8