SANDRINE RAVIER - Interparoisses catholiques du Sud

Transcription

SANDRINE RAVIER - Interparoisses catholiques du Sud
1ère partie
1)
Textes (extr.) de Khalil GIBRAN
Musique de Gabriel YARED
(flûtes : Sylvie Candy, Amélie Guyot ; piano : Sandrine Ravier)
Les ailes brisées
2)
Betty et Zorg
The Unfeeling Kiss
Le premier baiser (‘Larme et sourire’)
Monroe’s Death
Mon silence est chant (‘Merveilles et Curiosités’)
Le Piano
Le Prophète
Main Theme (‘English Patient’)
Le prophète et l’enfant (‘L’errant’)
Convento Di Sta’ Anna (‘Engl. P.’)
Textes d’Andrée CHEDID
Musique de Gabriel YARED
(chant : Caroline et Ziad Kabbani ; percus. : Félicien Planche ; piano)
3)
Après des études musicales au CRR de Besançon où il obtient un DEM
en 2005, puis des études à Genève à la Haute École de Musique, il
revient à Lyon au CEFEDEM pour des études pédagogiques, et obtient
un Diplôme d’État de professeur de clarinette. Il enseigne depuis dans
plusieurs écoles de musique, et notamment à l’École de musique Vincent d’Indy depuis
2010. Attiré par la diversité musicale, il multiplie les expériences en participant à
différents projets (orchestre, musique de chambre, musique improvisée, musique
cubaine, musiques actuelles, direction d’orchestre…).
JEAN-MARC KASBARIAN (clarinette)
Originaire de Marseille où il a suivi ses études de clarinette au CRR dans
la classe de Claude Crousier, il poursuit, en complément d'une activité
professionnelle scientifique, une pratique musicale régulière, que ce soit
en musique de chambre en duo clarinette & piano Ber’mann avec
Sandrine Ravier, ou en orchestre, notamment au sein de l'Orchestre Symphonique
Lyon Villeurbanne et de l'Orchestre d'Harmonie du Rhône dont il est le président.
L’Enfant multiple
FELICIEN PLANCHE (percussions) :
Berceuse (‘Azur et Asmar’)
Textes d’Amin MAALOUF et Nadia TUENI
Musique d’Ibrahim MAALOUF
Percussionniste autodidacte, il est membre fondateur de la Batucada Les
Mauvaises Graines, ensemble rhonâlpin de percussions brésiliennes se
produisant dans divers festivals, carnavals, Biennale de la Danse à Lyon,
dans la région, en France et à Londres notamment. Le groupe participe
également à des voyages et stages au Brésil dans le cadre du Carnaval
de Rio.
Les Désorientés (AM)
4)
DIDIER VALLOT (clarinette)
Beyrouth (NT)
Textes de Khalil GIBRAN
(clarinette Didier Vallot, percus, piano)
Sorry (‘Illusions’)
Maeva in Wonderland (‘Diagnostic’)
Your Soul (‘Diagnostic’)
Beirut (‘Diagnostic’)
Musique de Sandrine RAVIER
(quintette pour bois et piano)
La main du destin (‘Les ailes brisées’) Attentic
CAROLINE et ZIAD KABBANI (lecteurs) :
En parallèle d’une activité professionnelle parisienne dans
l’Agronomie, ils vivent leur passion pour la musique et le Liban :
multi-instrumentistes amateurs, chantant dans divers chœurs d’Ile
de France depuis une quinzaine d'années, ce couple franco-libanais est toujours
enthousiaste à l'idée de participer à de nouveaux projets musicaux.
REMERCIEMENTS
-
Un grand merci :
à la ‘Clef de Voûte’ pour l’accueil dans ses locaux
aux membres de l’association France-Liban pour l’organisation du concert et
la confection de pâtisseries !
à Samia pour les traductions en arabe
à Caroline et Ziad qui ont immédiatement adhéré et pris en charge la lecture
des textes
aux musiciens professionnels de la région, amis et passionnés, qui ont tous
généreusement accepté de participer à ce projet
au public, pour sa présence et son précieux soutien
MERCI, pour l’orphelinat de Jabboulé !!
L’ASSOCIATION FRANCE-LIBAN
L’association FRANCE-LIBAN a pour but d’apporter un soutien matériel et financier
aux enfants en difficulté au Liban, notamment à l’orphelinat des sœurs de Jabboulé
dans la plaine de Beqaa.
Principalement, l’association a pour objectif d’aider financièrement les enfants
scolarisés et les orphelins au Liban, au moyen de parrainages et de dons financiers
réguliers ou ponctuels.
Plus généralement l’association organisera toutes sortes d’opérations permettant de
venir en aide aux enfants. Le concert de ce soir en est un exemple. Ceux qui
souhaitent nous aider peuvent le faire : une équipe vous accueille à l’entracte.
DATES à RETENIR
Association France-Liban :
Soirée et Repas libanais,
le samedi 8 octobre 2016
à la salle Deslyres - 69780 St Pierre de Chandieu
France Liban, Soutien à l’enfance
PROGRAMME
CONCERT- LECTURE
12 juin 2016
Au profit de l’orphelinat de Jabboulé au Liban
« Un pont entre l’Orient et l’Occident »
« La musique est un corps fait de dernier soupir,
dont l’âme est faite de souffle et l’esprit est fait de cœur.(…)
La musique est la langue de toutes les nations de la Terre. »
La musique, K. Gibran
« Si le Liban n’était pas mon pays, je l’aurais choisi pour pays. »
Khalil Gibran
AUTEURS et COMPOSITEURS libano-syriens :
(extr. Dictionnaire amoureux du Liban, par Alexandre Najjar, Ed. Plon 2014)
« Nous rêvons d’être des conciliateurs, de bâtir des passerelles. Ce rêve, Gibran a su le
concrétiser. Conciliateur par excellence, véritable trait d’union entre Orient et Occident, il
apparaît comme l’un des écrivains essentiels du XXème siècle. »
NADIA TUENI
KHALIL GIBRAN
(Bécharré au Liban, 1883 ; New York 1931)
Connu pour avoir écrit Le Prophète (ouvrage au message universel, écrit en anglais, paru en
1923, traduit dans plus de 40 langues). Romancier, nouvelliste, essayiste, chroniqueur,
pamphlétaire, poète, dramaturge et peintre. Il émigra aux Etats-Unis et publia en anglais et
en arabe. Il transmet un double message d’amour et de liberté. Dans son premier livre en
arabe, La Musique, il décrit un art indissociable, selon lui, de la spiritualité. Son roman Les
Ailes brisées est écrit dans une langue limpide, où chaque mot est un cri de révolte, chaque
page une tempête. Dans le sillage des romantiques, il aborde les thèmes de la mort, de
l’amour multiforme, de la misère, de la nature, de l’immortalité et de Dieu. Il se place en
véritable prophète et, à travers son œuvre œcuménique, prône une religion universelle qui
serait la synthèse de toutes les religions connues en Orient et en Occident.
« Vous avez votre Liban avec son dilemme. J’ai mon Liban avec sa beauté. »
« Vous avez votre Liban avec tous les conflits qui y sévissent. J’ai mon Liban avec les rêves
qui y vivent (…) »
« Votre Liban est un problème international tiraillé par les ombres de la nuit. Mon Liban est
fait de vallées silencieuses et mystérieuses, dont les versants recueillent le son des carillons
et le frisson des ruisseaux (…).
« Vous avez votre Liban, j’ai le mien. »
(publié le 8/11/1920 dans al-Hilal)
(Baakline, 1935 ; Beyrouth, 1983)
Dans ses textes au ton sincère transparaissent son amour indéfectible pour le Liban, sa
sensibilité à fleur de peau, son goût du beau, son courage face à l’adversité, son érudition
nourrie de culture française et d’une profonde connaissance de l’Orient. Meurtrie par la
violence qui, à partir de 1975, ravage son pays et attise sa propre souffrance, elle publie :
Archives sentimentales d’une guerre au Liban et Liban : vingt poèmes pour un amour : à
travers vingt tableaux inspirés du Liban, elle célèbre le patrimoine de son pays et intériorise
les paysages extérieurs que « la respiration des mémoires » recompose avec fantaisie.
ADONIS
(Qassabine, Nord de la Syrie en 1930)
Pseudonyme de Ali Ahmed Saïd Esber : écrivain syro-libanais. En 1956 il s’enfuit pour
Beyrouth où il fonde une revue qui devient le Manifeste d'une libération inconditionnelle de la
tradition et d'un élan vers l'internationalisation de la poésie. Il obtient la nationalité libanaise
en 1962. Adonis cherche le renouvellement de la poésie arabe contemporaine en s'appuyant
sur son passé glorieux mais aussi en regardant la richesse de la poésie occidentale. Suite à
la guerre civile libanaise, il fuit le Liban et se réfugie à Paris à partir de 1985. Représentant
de la Ligue Arabe à l’Unesco, il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands poètes
arabes vivants et son œuvre révèle plusieurs thèmes : injustice, dictature, guerre, misère...
GABRIEL YARED
ANDREE CHEDID
(Le Caire, 1920 née d’un père libanais ; Paris 2011)
Ecrivaine libano-égyptienne, A. Chedid passe son enfance et son adolescence en
Egypte avant de se rendre à Beyrouth pour y suivre son mari Louis Sélim Chedid. Elle
s’installe à Paris en 1946 et ne cesse jamais de célébrer le pays du Cèdre, de manière directe
ou indirecte, comme dans son roman L’Enfant multiple. Dans certains poèmes elle s’insurge
contre la violence qui détruit le pays qu’elle aime, tout en gardant toujours espoir. Elle publie
en 1969 un guide Liban, empreint de poésie :
(Beyrouth, 1949)
Compositeur et arrangeur français d’origine libanaise. Il écrit de la musique de films depuis
35 ans mais également des musiques de ballets et de génériques de journaux télévisés. Il
compose notamment la musique des films Sauve qui peut (la vie), 37°2 le matin, L’Amant,
Le Patient anglais, Retour à Cold Mountain, La Cité des anges, La Vie des autres et le long
métrage d’animation Azur et Asmar (2006), réalisé en images de synthèse par Michel
Ocelot, qui aborde le sujet de la tolérance et de la différence de l'autre.
IBRAHIM MAALOUF
« Petite terre si limitée dans l’espace qu’il semble qu’elle puisse tenir sous un regard serré.
Un peu de mer, une lampée de soleil, des collines qui jappent au pied des montagnes, des
hautes terres qui jouent à l’Everest ou s’habillent de rocailles, une population vive,
entremêlée, au nombre restreint (…) On pressent l’Asie, on reconnaît l’Europe, on écoute la
pulsation de l’Afrique, on s’émeut des mains ouvertes de l’Orient. (…) Terre où des voix
s’opposent, s’affrontent, mais s’efforcent pourtant à une note harmonique. Les siècles l’ont
marquée de signes immuables, pourtant rien de fixe, de figé, de platement éternel ne vous
accable ici. Terre prodigue et très ancienne, qui ne cesse de s’enfanter. »
AMIN MAALOUF
(Aïn Abou au Liban, 1949)
Journaliste, rédacteur en chef. A partir de 1983 il publie plusieurs romans historiques et
obtient le prix Goncourt pour son roman Le Rocher de Tanios (radioscopie précise et
complète du Liban d’hier et d’aujourd’hui, à partir d’une histoire vraie).
Il aborde à travers la fiction, des problèmes sociopolitiques toujours actuels et soulève les
questions d’identité (dans Les Identités meurtrières et Origines), du déracinement et de la
double appartenance (notamment dans Les Désorientés). Amin Maalouf a déclaré un jour à
propos du Liban :
« L’existence d’un pays pluriel n’est pas un problème mais une solution. ».
(Beyrouth, 1980)
Trompettiste, pianiste, compositeur français né au Liban. Neveu de l’écrivain Amin Maalouf, il
joue la musique arabe sur l'instrument inventé par son père dans les années 1960 : la
«trompette à quarts de ton ». De ses débuts dans la musique classique à ses albums Jazz, il
fait tomber toutes les frontières entre les styles musicaux et fait découvrir une musique aux
multiples influences, entraînante ou méditative, voire mystique. Il crée son label "Mi'ster" en
2006. En France, il est découvert par le grand public en 2014 (Victoire de la musique pour
son 5e album "Illusions" : ‘Meilleur Album de Musiques du Monde’). Il cherche également à
faire évoluer l'enseignement musical (militant pour l'intégration de l'improvisation au sein
des écoles et conservatoires). En 2011, Ibrahim reçoit à l’Unesco le titre de « Jeune artiste
œuvrant pour le dialogue interculturel entre les mondes arabe et occidental ». Il compose
également pour le cinéma (Yves Saint Laurent, 2013).
TANIA SALEH
(Beyrouth, 1969)
Auteur, compositeur, interprète, elle est influencée par la musique traditionnelle aussi bien
que par le rock et le jazz. Elle écrit sur l’identité perdue des Libanais, sur leurs faux idéaux.
A travers sa musique, composée au rythme de son quotidien et du mélange des cultures, elle
défend l’idée d’un Liban citoyen et égalitaire. Elle donne à la musique libanaise une
dimension internationale.
Très attachée à ce que les chansons expriment à travers leurs textes, elle plaide l’unité
nationale (cf album et chanson Wehde), la paix et la fraternité.
2ème partie
LES MUSICIENS et LECTEURS :
SYLVIE CANDY (flûte)
1)
Sylvie Candy enseigne la flûte traversière à l’école de musique Vincent
d’Indy (St Laurent de Mure, 69) depuis 1987 au sortir de ses
études musicales au Conservatoire de Lyon. Diplômée du DUMI de
Lyon, elle est également présente dans les groupes scolaires.
Sylvie a aussi une expérience de scène et se produit régulièrement : membre du
Quatuor Musyriade durant 10 ans et dirige actuellement l’ensemble de flûte Flûtitude.
AMELIE GUYOT (flûte)
Après une dizaine d'années d'apprentissage à l'école de musique
Vincent D'Indy, Amélie décide de continuer ses études musicales au
CRR de Lyon en 2005. Elle commence également en 2008 des
études universitaires à L'université Lyon 2, couronnées par l'obtention d'une licence et
d'un Master MEEF. Elle réussit le concours du CAPES en 2014. Amélie participe
également à divers ensembles et orchestres tels que Flûtitude, Vents de Folie ou Deux
Temps Trois Mouvements.
Textes de Nadia TUENI
Musique de Sandrine RAVIER
(clarinette Jean-Marc Kasbarian ; piano)
En montagne libanaise
Vertige
J’ai retenu la vie (‘Juin et les mécréants’)
Nilib (extr.)
2)
Texte d’ADONIS
Musique de Sandrine RAVIER
(quintette vents et piano)
Voyage
3)
Voyage
Texte de Nadia TUENI
Musique de Vittorio Monti et Sting
(clarinette, piano, percus.)
Il suffit d’un regard (‘Les textes blonds’)
SANDRINE RAVIER (piano)
Elle suit des master class en piano, stages de direction de chœur au
Centre d’Art Polyphonique de Bourgogne et les cours de musique de
chambre, culture musicale, harmonie, analyse au CRR de Dijon où elle
valide son DEM. Formée parallèlement à l’Université (obtention du
CAPES et de l’Agrégation), elle est attirée par la pédagogie de l’enseignement musical
et profite d’expériences diverses : classes de collège, lycée, c.h.a.m., F.M. et piano à
l’école de musique Vincent d’Indy et direction de chœur. Elle participe à des projets
musicaux variés : piano à quatre mains (duo Rhapsody) ; musique de chambre (duo
Ber’mann) ; saxophone et chant (groupe jazz ; orchestre à vents) ; composition
(Voyage, Ougarit et Attentic sont ainsi créées spécialement pour ce concert).
Czardas – Fragile
4)
Texte et Musique : Wehde, de Tania Saleh
(chant, percus., piano)
"Wehde" désigne dans cette chanson aussi bien "LA fille"
- celle qu'on cherche pour la vie - que "l'Unité", celle du Liban
5)
Texte d’ADONIS
Musique de Sandrine RAVIER
(quintette pour bois et piano)
La forêt de l’amour en nous
Ougarit