Document - Collège Condorcet - Fleury-les
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DOSSIER ARTISTIQUE Dom Juan d’après Molière Mise en scène : Anthony Magnier Assistante à la mise en scène : Cécile Mathieu et Magali Genoud Direction Musicale : Samuel Muller et Vincent Manach Avec : Xavier Bazin (Dom Louis), Céline Bouchard (Charlotte), Benjamin Brenière (Pierrot), Axel Drhey (Sganarelle), Anthony Magnier (Dom Juan), Justine Moulinier (Elvire), Bertrand Kulik (Violon) et Michael Tafforeau (Violoncelle) Création lumière : Rémi Cabaret Décors : Stefano Perocco Costumes : Solveig Babey et Edouard Dessay Maîtres d’arme : Patrice Camboni et Juan Jimenez En partenariat avec : Espace Coluche (Plaisir), Centre culturel Jean Vilar (Marly-le-Roi), La Grange de la Tremblaye (Bois d'Arcy), Théâtre Alexandre Dumas (Saint Germain en Laye). Avec le soutien de la Spedidam, de la Ville de Versailles et du Festival du Mois Molière. SOMMAIRE 1. Synopsis de la pièce 2. Note d’intention du metteur en scène 3. Le metteur en scène 4. Les collaborateurs artistiques et techniques 5. L’auteur 6. L’oeuvre 7. La Compagnie Viva la Commedia 8. Formation Synopsis de la pièce Dom Juan relate l’épopée d’un gentilhomme sans foi ni loi, guidé par son seul désir. Libertin, blasphémateur, infidèle, être de cynisme et d’inconstance, il sillone l’Europe, accompagné de son valet Sganarelle, pour séduire les femmes et finalement les abandonner à leur désespoir une fois celles-ci conquises. Mais les inimitiés s’accumulent sur sa route et son dernier défi, lancé à la face de la vie même, pourrait bien s’avérer fatal. Note d’intention sur la mise en scène "Réfléchir au choix d’un prochain spectacle est toujours un moment palpitant. C’est un saut dans le vide. Le travail à accomplir va être considérable, nous allons vivre obsédés pendant un an, passant par des moments de doute, d’enthousiasme, de découragement, d’évidence, de conflit, de fatigue et de joie jusqu’à la première. De l’alchimie entre le texte et les comédiens, le décor et les costumes, la lumière et la musique, va naître le spectacle. Il est déjà là, en nous, il nous faut le révéler et s’y abandonner. Le territoire peuplé de chefs d’œuvre théâtraux est tellement vaste qu’il est facile de s’y perdre. La jungle s’éclaircit, ne restent que quelques pièces, dont une qui nous regarde dans les yeux. Elle nous regarde car elle porte en elle tous les espoirs. Si Dom Juan nous passionne toujours c’est parce qu’il nous demande quels hommes nous sommes, quels choix nous faisons, quelles peurs nous hantent, quelles influences nous assaillent. Il est celui qui ne veut pas croire, ni en lui, ni en l’homme, ni en Dieu. Il est celui qui aime et celui qui veut. Il est celui qui n’écoute que son désir. Il est celui qui sait que la mort est proche. Il est l’homme seul, accompagné de Sganarelle, accompagné de ses peurs. Si Dom Juan ne connaît pas la peur, Sganarelle en est la représentation. Sganarelle a peur de tout, tout le temps, il exprime tout ce que Dom Juan dénigre. Il est celui qui pleure en écoutant Elvire quand Dom Juan rêve à sa prochaine conquête. Il est celui qui se cache quand Dom Juan se bat. Celui qui pense aux conséquences quand Dom Juan ne pense qu’aux actions. Molière reprend ici le personnage que Tirso de Molina a créé, qui fut plus tard revisité par la Commedia dell’Arte et par de nombreux auteurs. Mais il ne se contente pas de le confronter à la notion de fidélité et de blasphème, il amène Dom Juan face au père, aux créanciers, à l’hypocrisie, à l’honneur, au courage, à la foi. Il en fait un être fascinant par sa liberté, mais effrayant par son égoïsme. L’histoire de Dom Juan, c’est l’histoire d’une quête sans Graal. Molière ne livre ici ni une pièce comique, ni une pièce tragique mais une pièce morale dont le 17ème siècle fourmille. Il puise son inspiration dans les contes qui font parties de l’histoire de l’humanité. Ces légendes courantes qui confrontent l’homme à la mort. Cette mort qui s’invite à diner et qui dévore son hôte. Mais « Molière a du génie », car il fait de cette pièce morale, de ce conte, une œuvre éminemment théâtrale. Par ses personnages, d’une variété Shakespearienne, dessinés à la perfection : la tragique Elvire, ses frères chevaleresques, le père autoritaire, les paysans clownesques, Monsieur Dimanche dépassé, la statue effrayante et surnaturelle. Par ce couple devenu mythique de Dom Juan et Sganarelle. Par le comique qui est là, tapi dans chaque scène, faisant constamment passer le spectateur de l’effroi au rire, du drame à la légèreté. Ici, il n’est pas question de trahir, mais bien au contraire de respecter ces couleurs et ces contrastes, tout en nous laissant aller à ce théâtre populaire, rythmé, drôle, physique et fantaisiste que nous aimons tant. Comme à notre habitude nous abordons la scénographie et la mise en scène par la poésie et l’imaginaire, sans chercher des solutions naturalistes ou réalistes. Les costumes historiques, qui par leur beauté et leur élégance, nous aident à peindre les caractères de chacun. Sur scène, six comédiens, représentant les quinze personnages de Molière, pas plus pour que chacun puisse y déployer ses talents, et pas moins pour conserver cette énergie de troupe qui nous caractérise. Puis la musique, un duo à cordes sur scène, faisant se marier la pièce de Molière à l’oeuvre de Mozart, des parties chantées par les comédiens. Une musique qui vient également apporter à certaines scènes une tension qui nous rappelle que derrière le rire, nous assistons aux dernières vingt-quatre heures d’un homme. Anthony Magnier - janvier 2011 Le metteur en scène Anthony Magnier En autodidacte affirmé, Anthony Magnier intègre l’Ecole du Cirque de Nanterre, étudie la scénographie et l’histoire du théâtre à l’Université. En 1993, il rejoint le collectif de la Mandarine (anciens élèves de l’ENSATT) et découvre avec le Théâtre des Loges la vie et le travail de troupe pour lesquels il se passionne. Très vite, son appétit de travail et son amour pour la Commedia dell’Arte l’amènent à monter ses propres projets : c’est ainsi qu’il met en scène en 1996 son premier texte original L’orphelin des Limbes. Une rencontre déterminante En 1995, sa rencontre avec Carlo Boso, metteur en scène issu du Piccolo Teatro de Milan, va marquer un tournant décisif dans sa construction artistique. C’est auprès de lui qu’Anthony Magnier découvre l’Ecole Italienne. Ce théâtre de tradition populaire exigeant et polyvalent lui offre enfin une voie d’expression à la hauteur de son énergie. Il y apprend la maîtrise de l’improvisation et du masque, se forme à l’escrime, au chant et à l’acrobatie. Pendant près de dix ans, il jouera et collaborera aux mises en scène de Carlo Boso. L’aventure Viva la Commedia En 2002, Anthony Magnier décide de créer sa troupe dont il devient directeur artistique, metteur en scène et comédien. Sa volonté première est de regrouper autour de son désir de théâtre, une famille de comédiens et techniciens dans un même élan de créativité. C’est donc tout naturellement que sa première création est issue d’un pur scénario de commedia La Princesse Folle de Flaminio Scala. Il renouera avec cette tradition en 2006 avec la création de Bellissimo, avec l’idée d’explorer autrement et de faire évoluer son travail de Commedia dans ses futures créations. De la Commedia dell’arte à d’autres horizons En 2003, Anthony Magnier décide d’aller plus loin dans sa recherche théâtrale, et crée au sein de sa compagnie un pont entre l’univers « all improviso » et celui du texte classique. Il se lance dans la création de L’Illusion Comique de Corneille où il va trouver le point d’union entre la folie, le comique, la liberté de la Commedia dell’arte et la puissance, la précision et la profondeur du texte du poète. Fort de ce succès, il renouvelle l’expérience en s’attaquant à un autre monstre du théâtre classique Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, franchissant une étape supplémentaire dans son travail puisqu’il remplace le traditionnel masque en cuir par des demi-masques en silicone, épousant parfaitement le visage du comédien. En parallèle, il se frotte à l’aventure du seul en scène, retrouvant ses premières influences théâtrales : Philippe Caubère et Dario Fo. Il monte L’Histoire du Tigre de ce dernier retournant à la base même du théâtre populaire : la jonglerie. L’année 2008 confirme la maturité artistique de la compagnie avec la création de Tartuffe de Molière, où Anthony Magnier abandonne le masque et l’improvisation pour créer un spectacle au plus près du texte de Molière, mais toujours habité de cette énergie et de cette jubilation propres à la Commedia. Sa dernière création, Cyrano de Bergerac, poursuit cette exploration du texte classique en ouvrant une nouvelle porte du genre, puisque c’est le premier spectacle véritablement tragique monté par la compagnie. Cette dernière trouve dans l’univers d’Edmond Rostand une démesure à la hauteur de son imaginaire. Les collaborateurs artistiques et techniques Cécile Mathieu – assistante à la mise en scène Après une formation professionnelle de comédienne avec le NTH8 (Lyon) et la scène conventionnée de Privas (Cie Macocco-Lardenois), Cécile Mathieu intègre la Compagnie Viva la Commedia en qualité d’assistante à la mise en scène sur « Tartuffe » de Molière en 2008. Après cette première collaboration réussie, elle accompagnera la création de « Hamlet or not Hamlet » en 2009 et « Cyrano » en 2010. Rémi Cabaret – créateur lumière Passionné depuis son plus jeune âge par la régie lumière, Rémi Cabaret se forme au métier à sa sortie du lycée. Il travaille notamment sur la tournée de « Good Canary » mis en scène par John Malkovich, mais également avec la Cité de la Villette, Robin Renucci, Jacques Weber et André Serre. Il intègre Viva la Commedia en 2010 en qualité de créateur lumière. Samuel Muller – directeur musical Après des études d'histoire de la musique à la Sorbonne et au Conservatoire National de Région de Saint-Maur-des-Fossés, d'histoire de l'art à l'Ecole du Louvre, et de clavecin, Samuel Muller se consacre à la musique ancienne. Outre ses activités de chercheur, il prend la direction de l'ensemble Dulcinea, basé à Bruxelles, et intervient régulièrement dans le cadre de projets théâtraux. Patrice Camboni – maître d’armes Initié dès son plus jeune âge aux sports de combats, Patrice Camboni devient maître d’armes pour la scène et le cinéma. Il collabore avec les plus grandes salles (Opéra de Paris, CDN de Limoges, TEP, Cité de la Villette, Théâtre du Châtelet) et de nombreux metteurs en scène et réalisateurs (Pierre Pradinas, Stuart Seide, Niels Arestrup, Xavier Gallais, Josée Dayan, Claude Lelouch …) Il a également enseigné au CNSAD et à l’Ensatt. Stefano Perocco - décorateur Stefano Perocco rencontre les masques en 1977, pendant les stages théâtraux de la « Bienale di Venezia » dans le cours dirigé par Donato Sartori qui le conduira à la fondation du groupe «Strutture Gestuali di Scaltenigo». Il réalise des masques pour un grand nombre de compagnies et écoles, dessine et construit également des scénographies ainsi que des machines théâtrales. Il enseigne dans plusieurs Académies et Universités. Il a en particulier collaboré avec le TagTeatro dirigé par Carlo Boso, le TeatrodiLeo dirigé par Leo de Berardinis, le Théâtre du Centaure dirigé par Camille et Manolo, l’école Veneziainscena dirigée par Adriano lichtenstein et l’école Kiklos dirigée par Giovanni Fusetti. L’auteur Jean-Baptiste Poquelin dit Molière Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, baptisé le 15 janvier 1622 et mort le 17 février 1673, est un dramaturge et acteur de théâtre français. Considéré comme le « patron » de la Comédie-Française, il en est toujours l'auteur le plus joué. Impitoyable pour le pédantisme des faux savants, le mensonge des médecins ignorants, la prétention des bourgeois enrichis, Molière aime la jeunesse qu'il veut libérer des contraintes absurdes. Très loin des rigueurs de la dévotion ou de l'ascétisme, son rôle de moraliste s'arrête là où il l'a défini : « Je ne sais s'il n'est pas mieux de travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloir les retrancher entièrement », et son but a d'abord été de « faire rire les honnêtes gens ». Il fait donc sienne cette devise qui apparaît sur les tréteaux italiens dès les années 1620 en France, au sujet de la comédie : Castigat ridendo mores En riant, elle châtie les moeurs. L’oeuvre Dom Juan On retrouve dans la légende de Dom Juan des éléments issus de traditions très anciennes. Certains sont d’origine populaire et orale comme le conte «du souper chez les morts» ; d’autres avaient déjà connu une élaboration littéraire comme le motif de la statue vengeresse. Mais ce n’est dès l’instant où ces deux thèmes se fondent en une seule intrigue, et où entre en scène, pour leur donner une unité, le personnage du libertin séducteur, du grand seigneur qu’une même ardeur pousse à abuser les femmes qu’ils croisent et à braver les feux de l’Enfer, que naît vraiment le «mythe» de Dom Juan. Malgré la gravité de certains des sujets qu’elle aborde, malgré tels passages pleins de noblesse (tirade d’Elvire, de Dom Louis), l’oeuvre de Molière n’est pas une de ces comédies sérieuses, galantes, de style relevé mais bien un spectacle dont la première raison d’être est d’exciter le rire chez le spectateur. De manière générale, le Dom Juan de Molière est moins ostensiblement violent et criminel que celui de ses prédécesseurs. Même si la brutalité demeure une composante implicite du personnage, il semble qu’elle passe plus par la parole mensongère de la séduction que par des actes clairement meutriers. Ici le langage remplace l’épée. Dom Juan use de la civilité et de la flatterie comme d’une nouvelle arme. Le point d’orgue est atteint à la fin de la pièce où Dom Juan adopte le masque hypocrite de la parfaite vertu. C’est en cela que la pièce de Molière entre en résonnance avec son époque. Alors que le XVIIème siècle est le siècle des dévots et des saints, qu’il affirme ses valeurs morales et religieuses, il est aussi celui des libertins et du libertinage. Le Dom Juan de Molière est inséparable de ce moment de l’histoire des idées. Il est une mosaïque de portraits et d’anecdotes du temps qui ont, à leur mesure, étoffé le mythe. Dom Juan est à la fois de son temps et de tout temps. Il traduit la liberté autant que les excès d’une génération et des mouvements de pensée qui la portent et la dépassent. Il conduit sa fronde personnelle contre Dieu et contre le pouvoir. Par provocation et par soif d’exister, il est empli du bonheur d’être homme jusque dans ses manifestations extrêmes et ses plus grandes audaces. Dom Juan parcourt tout le spectre du libertinage : de la débauche à l’athéisme, du matérialisme à l’impiété. Aussi est-il plus l’émanation d’une époque en même temps qu’il la retrouve : il est l’incarnation universelle de l’esprit de dérision qui bouscule cyniquement la tutelle des valeurs trop rigides, persifle contre l’aliénation des dogmes et fait toujours contre-poids à l’ordre moral, religieux et social que toute société réclame pour elle-même et veut infliger à tous. Sources : Olivier Leplatre «Dom Juan» Boris Donne «Dom Juan» La Compagnie Viva la Commedia Créée en 2002 et dirigée par Anthony Magnier, Viva La Commedia est une vraie troupe, une «famille» d’artistes accompagnée par une équipe technique et administrative qui œuvrent ensemble autour du spectacle vivant dans un même élan de créativité. Son âme artistique est issue de la Commedia dell’Arte, mais ne s’en contente pas : la compagnie se consacre au théâtre populaire en revisitant les grands textes du théâtre français et place le public au centre de son travail. Accueillie depuis 2010 en résidence par la ville de Versailles et depuis son implantation yvelinoise, Viva la Commedia met en place des ateliers de formation et de sensibilisation. Présente au Festival d’Avignon et au Festival du Mois Molière de Versailles depuis 2000, invitée d’honneur en 2005, la compagnie joue chaque année près de 150 représentations et rencontre près de 100.000 spectateurs. Sa dernière création : Cyrano est soutenue par le Conseil Général des Yvelines et l’ADAMI. Historique des spectacles de la compagnie LA PRInCESSE FOLLE (2003) – 9 comédiens Spectacle de Commedia dell’Arte d’après un scénario de Flaminio Scala mise en scène Anthony Magnier et Carlo Boso Festival Off d’Avignon 2003, 2005 et 2006 En 2004, cinq mois sur Paris : Vingtième théâtre et théâtre Clavel 60 dates de tournée Production : Viva la Commedia, ADAMI, Centre Culturel de Courbevoie, Festival du Mois Molière (Versailles) L’ILLUSIOn COMIQUE (2004) – 7 comédiens De Corneille – mise en scène Anthony Magnier Festival Off d’Avignon 2005, 2006, 2007 et 2008 En 2004, cinq mois sur Paris : Vingtième théâtre et théâtre Clavel 70 dates de tournée Production : Viva la Commedia, ANPE spectacle, Espace Carpeaux (Courbevoie), Festival du Mois Molière (Versailles) L’HISTOIRE DU TIgRE (2005) – 1 comédien de Dario Fo – mise en scène Anthony Magnier Festival Off d’Avignon 2005, 2006, 2007 et 2008 En 2005, trois mois sur Paris : Théâtre du Lucernaire 80 dates de tournée Production : Viva la Commedia, Festival du Mois Molière (Versailles) BELLISSIMO (2005) – 7 comédiens Spectacle de commedia dell’arte écrit par Anthony Magnier Mise en scène Anthony Magnier Festival Off d’Avignon 2006, 2007 et 2008 En 2006, 2 mois sur Paris : Vingtième Théâtre 40 dates de tournée Production : Viva la Commedia, Festival du Mois Molière (Versailles), Théâtre des 3 chênes (59) LE SOngE D’UnE nUIT D’éTé (2007) – 12 comédiens De Shakespeare – traduit et mise en scène par Anthony Magnier Festival Off d’Avignon 2007 et 2008 15 dates sur Paris : Théâtre de Ménilmontant 35 dates de tournée Production : Viva la Commedia, ADAMI, Festival du Mois Molière (Versailles), Théâtre des 3 chênes (59), scène conventionnée de Bellac, scène conventionnée de Laval TARTUFFE (2008) – 7 comédiens De Molière – mise en scène Anthony Magnier Festival Off d’Avignon 2009 et 2010 20 dates sur Paris : Théâtre de Ménilmontant 50 dates de tournée effectuées 40 dates de tournée prévendues sur la saison 2010-2011 Production : Viva la Commedia, Festival du Mois Molière (Versailles), Théâtre des 3 chênes (59), scène conventionnée de Laval HAMLET OR nOT HAMLET (2009) – 5 comédiens d’après Shakespeare – texte et mise en scène Anthony Magnier Festival Off d’Avignon 2009 et 2010 12 dates sur Paris : Théâtre de Ménilmontant 20 dates de tournée effectuées 10 dates de tournée prévendues sur la saison 2010-2011 Production : Viva la Commedia, Festival du Mois Molière (Versailles), Ville de Livry-Gargan CyRAnO (décembre 2010) – 7 comédiens et un musicien D’Edmond Rostand – mise en scène Anthony Magnier Festival Off d’Avignon 2011 30 dates de tournée prévendues sur la saison 2010-2011 Production : Viva la Commedia, Ville de Versailles, Festival du Mois Molière, Conseil Général des Yvelines, Adami Dispositifs de formation La formation professionnelle Depuis sa création, Viva la Commedia prend à coeur la transmission de son savoir et de ses techniques de jeu. Aussi est-elle impliquée dans la formation à destination de comédiens professionnels sous la forme de stage d’une durée qui varie de 7 à 15 jours durant lesquels le stagiaire va aborder toutes les techniques de jeu de Commedia dell’Arte (improvisation, masques ...) mais également s’initier au chant, à l’escrime et aux acrobaties. En fin de stage, un scénario de Commedia est monté avec les élèves et fait l’objet de représentations publiques. Depuis janvier 2011, Viva la Commedia met en place une formation continue de Commedia dell'Arte destinée à ses anciens élèves et stagiaires (ainsi qu'aux comédiens ayant reçu une formation en Commedia dell'Arte). Un scénario est créé et donne lieu à une quinzaine de représentations publiques de janvier à juin, permettant ainsi aux élèves d’approfondir leurs techniques au contact des spectateurs. La formation amateur Dans la même lignée que les formations professionnelles, les formations amateurs donnent un aperçu complet de l’art de la Commedia dell’Arte. Avec une appréhension plus ludique, ces stages peuvent également se conclure par des représentations d’un petit canevas de Commedia dell’Arte. Il s’adresse aussi bien aux enfants, qu’aux adolescents et adultes. La formation scolaire Souvent amenés à rencontrer des publics scolaires, nous avons mis en place des stages de sensibilisation au théâtre avec les groupes, qui préparent en amont la représentation. Ces séances ont pour but de présenter le spectacle à venir mais également de manière plus générale le métier d’acteur. Y sont abordées les techniques de la Commedia dell’Arte avec une présentation des caractéristiques de ce théâtre. Les élèves sont ensuite amenés à participer à la séance par des exercices d’improvisation (travail sur les différentes émotions, sur le corps, sur l’imagination ...) Conférence et table ronde La compagnie est ponctuellement sollicitée pour participer à des conférences ou des tables rondes autour de l’art de la Commedia dell’Arte et de sa place dans le milieu culturel français. C’est dans ce cadre qu’elle était présente lors des «Etats Généraux de la Commedia dell’Arte» animés par Christophe Barbier en juin 2009 à Versailles et à la scène nationale de Cergy en mars 2010 pour une réflexion autour du théâtre de tréteaux. C ont a c t Viva la Commedia 61 rue des Prés au Bois, 78000 Versailles www.vivalacommedia.com Administration : Marie Corrieu : 06 67 89 53 80 [email protected] Diffusion et Organisation des tournées : Julie Laval : 06 66 75 01 83 [email protected]