Contrat urbain de cohésion sociale
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Contrat urbain de cohésion sociale
Contrat urbain de cohésion sociale Agglomération tarbaise Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Préambule Au cours des années 2000 à 2006, les partenaires du contrat de ville ont mené une démarche d'intervention dans le domaine de la politique de la ville au sein du « Contrat de ville » , ayant pour vocation de constituer une véritable recomposition de l'action publique par une procédure de contractualisation unique. Le Comité interministériel des villes et du développement social urbain, réuni le 9 mars 2006 sous la présidence du Premier ministre, a décidé la mise en place d'un nouveau cadre contractuel se substituant aux contrats de ville à compter du 1er janvier 2007: le Contrat Urbain de Cohésion Sociale (C.U.C.S.). Le CUCS est le cadre de mise en oeuvre du projet de développement social urbain, en faveur des habitants des quartiers en difficultés, reconnus comme prioritaires. Ce nouveau contrat, d'une durée de 3 ans reconductible (2007 – 2012) doit permettre de rendre l'action des partenaires plus lisible et d'accroître la concentration des moyens sur les quartiers en difficulté, en intégrant et en mettant en cohérence l'ensemble des dispositifs existants sur le territoire concerné et concourant aux objectifs prioritaires. I – PROJET URBAIN DE COHESION SOCIALE 1) GÉOGRAPHIE PRIORITAIRE DU CUCS Le projet urbain et social des partenaires a pour objet de définir les actions et dispositifs que chacun des partenaires s'engage à mettre en oeuvre, soit isolément soit ensemble, pour réduire les écarts de développement entre les territoires prioritaires et leur environnement. L'objectif est de mieux intégrer ces territoires dans le fonctionnement de la ville ou de l'agglomération dans laquelle ils se trouvent. La contractualisation concerne l'ensemble du territoire de l'agglomération tarbaise, au sein de laquelle la géographie prioritaire est la suivante: – – – – – – – – – – – – Quartiers dans lesquels une intervention massive et coordonnée de l'ensemble des moyens disponibles est indispensable (P1) : Quartier Nord Laubadère (périmètre ORU) : (IRIS Saint-Vincent de Paul / Stade / La planète) Mouysset (IRIS Mouysset) Quartiers dans lesquels les difficultés sociales et économiques sont moindres mais pour lesquels la mobilisation de moyens spécifiques au-delà des moyens de droit commun est néanmoins nécessaire (P2) : Solazur (IRIS Solazur) Ormeau (IRIS Parc Paul Chastellain) Bel Air (IRIS Parc municipal des sports) Aureilhan: quartiers Les Cèdres, Courréous, Joulanes (partie IRIS Aureilhan Est) Quartiers où les actions à mettre en oeuvre relèvent davantage de la prévention ou de la coordination des moyens de droit commun (P3) : Bordères-sur-l'Echez Odos Soues -1- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Cette géographie prioritaire est définie sans préjudice des actions qui seront menées dans le centre ville de Tarbes, tel que délimité par les IRIS Barrère, préfecture et cité administrative dont le diagnostic territorial ci-après pointe les fragilités. Ces actions consisteront en premier lieu en une accentuation des dispositifs de droit commun et en actions spécifiques financées dans le cadre du présent contrat dans les piliers habitat – cadre de vie, emploi et développement économique, éducation, santé, citoyenneté – prévention de la délinquance et actions transversales. 2) DIAGNOSTIC TERRITORIAL La géographie prioritaire définie supra repose sur un diagnostic partagé de la situation des quartiers. Ce diagnostic a été établi lors de l'évaluation finale du contrat de ville. Ce diagnostic démontre l'émergence, voire la confirmation, d'une « spécialisation sociale » de Tarbes dans le fonctionnement global de l'agglomération, par : - Un phénomène général de déprise démographique, accompagné d'une diffusion des populations tarbaises vers les communes périphériques. Le recensement général de la population réalisé en 1999 faisait apparaître un déficit d’attractivité de l’agglomération tarbaise, la déprise démographique sur le périmètre étant essentiellement due à un solde migratoire négatif. L’analyse des migrations internes à l’agglomération met en évidence un mouvement de diffusion des populations tarbaises vers les communes périphériques. Si Tarbes reste attractive pour les personnes sans emploi et les jeunes entrant dans la vie active, elle ne joue plus correctement sa fonction de ville-centre vis-à-vis des ménages actifs avec enfants et des personnes de classe moyenne. En l’absence de données INSEE sur les évolutions de la population depuis le dernier recensement, l’exploitation des données DGI 1999 et 2005 permet de confirmer les tendances observées à l’échelle de l’agglomération. - Une vocation résidentielle différenciée entre Tarbes et les autres communes de l’agglomération. La structure du logement sur l’agglomération a un impact sur ces logiques de peuplement. La concentration sur Tarbes de l’offre locative collective, notamment à bas niveau de loyer (logement social, mais également logement privé ancien dégradé), s’accompagne naturellement d’une concentration des populations à faibles revenus (ménages précaires, étudiants et jeunes en situation financière fragile). Ainsi, l’offre très importante de logements sociaux sur la commune accueille des populations dont le parcours résidentiel s’est trouvé bloqué par leurs difficultés économiques. Une offre locative de moyen ou haut segment répond difficilement à une demande sur Tarbes : les ménages qui ont des revenus moyens préfèrent l’accession individuelle à la propriété en périphérie, tandis que les ménages qui restent « captifs » de l’offre tarbaise de bas segment n’ont pas les revenus pour y accéder. - Une concentration des problèmes économiques et sociaux sur la ville de Tarbes. En 2005, l’indice de concentration de la précarité sur le périmètre du contrat de ville équivaut à 1,5 fois la moyenne départementale. Si depuis 2000, cet écart n’a pas évolué globalement, on constate des évolutions à l’échelle communale : • Bordères-sur-l’Echez a vu son indice de concentration de la précarité croître de deux points, pour atteindre en 2005 un niveau équivalent à la moyenne départementale, ce qui traduit une augmentation préoccupante des phénomènes de précarité sur la commune. • Ibos a connu une évolution très positive avec un indice de concentration qui est passé de 0,7 à 0,3 depuis 2000. • Aureilhan et Séméac restent à des niveaux relativement plus élevés que les autres communes de la périphérie tarbaise (hors Bordères), mais inférieurs à la moyenne départementale (indice de concentration de 0,6). -2- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise • Bours, Laloubère, Odos, Orleix, Salles-Adour, Sarrouilles et Soues connaissent des indices de concentration de la précarité relativement bas au regard de la moyenne du contrat de ville. • Enfin, la concentration de la précarité reste très élevée à Tarbes, avec un indice de concentration de 1,3 (soit 1,8 fois la moyenne départementale) qui se traduit par : - un indice de concentration des bénéficiaires de la CMU complémentaire 2,3 fois supérieur à la moyenne départementale. - un revenu fiscal moyen des ménages tarbais inférieur de 9 % à la moyenne départementale et un pourcentage de foyers fiscaux non imposables supérieur à 50 %. Ces situations de concentration spatiale de la précarité s’accompagnent de phénomènes traduisant des mécanismes plus généraux d’exclusion : • La ville centre concentre 1,4 fois plus de « souffrances individuelles » des habitants (toxicomanie, alcoolisme, problèmes psychiatriques, suicides) que la moyenne du contrat de ville. • Tarbes concentre 1,3 fois plus de faits de délinquance générale et de voie publique au lieu de commission que la moyenne du contrat de ville, et plus de 80 % des interventions des services de police. La concentration des problèmes urbains et sociaux est cependant différenciée à l’intérieur de la commune de Tarbes. A l’intérieur même de la ville de Tarbes, les contrastes sont marqués entre les différents quartiers. La géographie des difficultés urbaines et sociales concerne deux grands types d’espace : • les quartiers périphériques d’habitat social, territoires prioritaires de la politique de la ville, • certains quartiers du centre-ville. - Une évolution très positive sur le quartier Laubadère, mais des phénomènes de concentration de la précarité qui persistent. Le quartier Laubadère, classé ZUS, connaît une situation contrastée entre sa partie nord (IRIS Stade), qui présente un indice de concentration de la précarité important (1,6) et la partie sud de la ZUS (IRIS Saint Vincent de Paul) qui a connu une amélioration notable avec un indice proche de la moyenne du contrat de ville (1,1). L’image et la qualité de vie de ce quartier ont très positivement évolué depuis 2000 : • L’ORU a bouleversé l’organisation spatiale du quartier, grâce à des opérations lourdes de désenclavement, d’aménagement et de requalification des espaces publics, de développement des équipements publics et associatifs et de renouvellement de l’habitat. • L’importance de la dynamique partenariale sur le quartier a permis de consolider des réseaux de proximité porteurs d’animation locale et de cohésion sociale. • Les indicateurs de réussite scolaire et de délinquance ont évolué de manière très favorable depuis 2000. - Des phénomènes de concentration de la précarité moins importants sur Solazur et Mouysset-Ormeau-Bel Air-Figarol, mais une dynamique partenariale qui s’est affaiblie depuis le début du contrat de ville. Les territoires prioritaires Solazur, Mouysset, Ormeau, Bel Air et Figarol sont constitués de quartiers d’habitat social plus circonscrits. Ils présentent des indices de concentration de précarité supérieurs à la moyenne du contrat de ville, mais moins élevés que sur d’autres quartiers centraux de Tarbes : • La ZUS Solazur présente un indice de concentration de la précarité de 1,2 ; • La zone Mouysset-Ormeau-Bel Air-Figarol présente une situation différenciée entre les quartier IRIS Parc Paul Chastellain et Mouysset qui présentent des indices de concentration de la précarité relativement importants (1,4 et 1,3) et le quartier IRIS Parc Municipal des Sports dont l’indice de concentration de la précarité est inférieur à la moyenne du contrat de ville (0,9). Ces quartiers ont connu une évolution moins positive que celle de Laubadère en matière de dynamique locale. -3- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise - Une concentration de la précarité préoccupante sur certains quartiers centraux de Tarbes Quatre quartiers du centre ville tarbais présentent des indices de concentration supérieurs à ceux constatés dans les quartiers prioritaires du contrat de ville : à l’est, le quartier IRIS Marcadieu (indice de précarité: 1,7), au nord, les quartiers IRIS Cité administrative (indice de précarité: 1,4), Préfecture (indice de précarité : 1,8) et Barrère (indice de précarité : 2). La présence sur ces zones d’une offre locative de logement privé dégradé ainsi que de copropriétés dégradées explique ces phénomènes de concentration spatiale de la précarité. Les phénomènes de « spécialisation sociale » de la ville de Tarbes, d’une part, et de concentration de poches de précarité sur certains quartiers tarbais, d’autre part, ont des conséquences fortes : • à l’échelle de l’agglomération, sur l’équilibre social et donc sur la cohésion territoriale globale du périmètre, • à l’échelle des quartiers connaissant une forte concentration de la précarité socio-économique, sur les services publics locaux de droit commun (services sociaux, services éducatifs…). Ces phénomènes mettent donc en question à la fois : • l’intensité de mise en oeuvre de certaines politiques de droit commun sur le territoire, • le niveau de mobilisation des différents leviers du contrat de ville et leur territorialisation. II- CHAMPS D'INTERVENTION PRIORITAIRES 1) ETAT DES LIEUX DE LA MOBILISATION DES POLITIQUES DE DROIT COMMUN Le contrat de ville de l'agglomération tarbaise pour la période 2000-2006 a donné lieu à une mise en oeuvre des dispositifs de droit commun dans les quartiers prioritaires. Ces dispositifs sont présentés en annexe (cf. Annexe 1). 2) PROJET DE DEVELOPPEMENT DU CUCS Sur la base des conclusions du diagnostic territorial et de l'état des lieux des politiques de droit commun mobilisées dans le cadre du contrat de ville, les partenaires s'engagent à mettre en oeuvre, sur les quartiers définis comme territoires prioritaires, les projets de développement détaillés ci-après pour chacun des quartiers et pour les thématiques suivantes: – Habitat – cadre de vie ; – Emploi – développement économique ; – Education ; – Santé ; – Citoyenneté – prévention de la délinquance ; – Actions transversales. -4- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Le projet de développement est présenté selon deux approches : – une approche thématique permettant d'établir un projet global de développement du territoire dans le domaine considéré en y indiquant la place particulière que doit occuper chaque quartier prioritaire dans le projet ; – une approche territoriale permettant d'une part, d'identifier et de préciser par thématique les actions menées en direction des quartiers prioritaires et d'autre part, de mettre en cohérence ces diverses thématiques sous un projet global de quartier. 2.1. APPROCHE THÉMATIQUE DU PROJET DE DEVELOPPEMENT DU CUCS Cette approche territoriale est composée des trois parties complémentaires suivantes : – Enjeux généraux de gouvernance ; – Enjeux et objectifs opérationnels par pilier ; – Un tableau des enjeux, des objectifs et déclinaisons opérationnels détaillant cette approche thématique. 2. ENJEUX GENERAUX DE GOUVERNANCE Les conclusions du diagnostic MENSIA croisées avec les observations recueillies tout au long de la démarche de construction du CUCS ont permis aux différents partenaires de s'accorder sur la nécessité de retenir et de mettre en oeuvre efficacement les sept enjeux de gouvernance ci-après : 1 ) Mettre en place un dispositif de suivi et d'évaluation simple, fiable et permettant de réorienter l'action en cours de contrat ; 2) Informer les différents acteurs du contrat urbain de cohésion sociale sur le projet stratégique dans lequel s'inscrit leur action ; 3) Mettre en cohérence les différents dispositifs du contrat urbain de cohésion sociale ; 4) Accompagner le lancement des actions résultant des appels à projet d'une description de leur mise en cohérence avec le droit commun ; 5) Mieux connaître les publics sur les territoires ; 6) Mobiliser l'action du contrat urbain de cohésion sociale au service du projet stratégique ; 7) Développer l'autonomie du tissu associatif du quartier nord. 2.1.2 ENJEUX ET OBJECTIFS OPERATIONNELS PAR PILIER A/ HABITAT – CADRE DE VIE En matière d'habitat et de cadre de vie, certains objectifs n’ont pas été totalement atteints dans le contrat de ville ou restent à mettre en oeuvre : • Le PLH de l’agglomération a repris les objectifs de rééquilibrage social de l’habitat fixés dans la convention cadre du contrat de ville, mais ses effets sont encore très peu significatifs. • Un dispositif de gestion urbaine de proximité a été mis en place sur le quartier Nord, mais n’a pas été étendu aux autres quartiers d’habitat social de l’agglomération. • La création d’un pôle insalubrité piloté par la DDASS permettra de mieux repérer les îlots d’insalubrité et de vétusté sur l’agglomération, mais les éléments de connaissance sur l’évolution de la structure de l’habitat et des dynamiques de peuplement restent encore très cloisonnés entre les partenaires. • L’association de l’équipe projet du GIP à la conduite de l’ORU sur le quartier Nord s’est progressivement structurée et renforcée, mais la mise en oeuvre d’un véritable « projet social de territoire » accompagnant l’ORU sur Laubadère n’a pas abouti notamment à cause d'une démarche d'élaboration non concrétisée par manque de consensus entre les partenaires. -5- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Dans le champ de l’habitat et du cadre de vie, deux questions constituent un défi majeur pour le développement social et urbain de l’agglomération tarbaise : • la répartition de l’habitat social sur l’agglomération, fortement corrélée aux problématiques de localisation et de dimensionnement de l’offre de services et d’équipements publics (sociaux, sanitaires, éducatifs…) sur le périmètre, donc de « répartition de la charge sociale » entre les territoires et les acteurs publics ; • l’habitat privé dégradé (locatif, copropriétés), qui joue un rôle d’attracteur de précarité avec des risques sanitaires et sociaux parfois plus importants que sur les quartiers d’habitat social, et de sa concentration sur le centre de Tarbes. Le CUCS est l’occasion de réinterroger : • la manière dont les partenaires pourraient se mobiliser, à la suite du PLH, sur une stratégie concertée de rééquilibrage social de l’habitat, de requalification et d’amélioration de l’habitat, de localisation des services et équipements publics notamment. • les possibilités d’accompagner, au travers des crédits du CUCS, les politiques d’habitat et d’aménagement : − en développant sur les quartiers (et pas seulement sur le périmètre ORU) des projets innovants d’animation locale et de consolidation du lien social, reposant sur le tissu associatif et le réseau des équipements publics de proximité (bibliothèques, équipements sportifs…), dans une logique de participation des habitants à l’amélioration de leur cadre de vie, − en complétant les dispositifs de droit commun, − en accompagnant la mise en place du schéma départemental d’accueil des gens du voyage. Enjeux de ce pilier Dans ce cadre, les enjeux en matière d'habitat – cadre de vie peuvent être identifiés comme suit : – Améliorer le parcours résidentiel des populations concernées ; – Lutter contre l'habitat indigne ; – Renforcer la mixité sociale de l'habitat et le renouvellement urbain. 1. Améliorer le parcours résidentiel des populations concernées Objectifs opérationnels : – Développer la connaissance des parcours résidentiels pour améliorer l'offre et la qualité des logements sociaux ; – Développer l'accueil et l'insertion des gens du voyage. 2. Lutter contre l'habitat indigne Objectifs opérationnels : – Développer l'action du pôle de l'habitat indigne ; – Mettre en oeuvre un accompagnement spécifique des familles et des personnes en complément des actions de traitement de l'insalubrité. 3. Renforcer la mixité sociale de l'habitat et le renouvellement urbain Dans le cadre de l'Opération de Rénovation Urbaine, les différents partenaires institutionnels participent à l'objectif de renouvellement de l'offre urbaine sur le quartier nord de Tarbes, consistant en la déconcentration et la répartition du logement social ainsi que la diversification et l'adaptation de l'offre aux demandes actuelles et futures. Par ailleurs, sur le centre est, il faut améliorer et augmenter l'offre de logements en revalorisant l'existant et en diminuant la vacance. -6- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Objectifs opérationnels : – Améliorer la gestion urbaine de proximité et développer les initiatives citoyennes ; – Accompagner les habitants et les associations dans le cadre des problématiques liées au logement. B/ EMPLOI – DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Le bilan à l'issue du contrat de ville est contrasté en matière d'emploi et d'insertion : • En matière d’accès à l’emploi, le contrat de ville a permis d’apporter un important soutien financier au PLIE qui s'est étendu comme prévu dans la convention cadre à l'ensemble des communes du contrat de ville et est reconnu pour des actions et dispositifs spécifiques favorisant l’insertion des publics prioritaires. • Les dispositifs d’insertion ont été effectivement confortés et étendus au travers du financement du PLIE, mais l’évolution du nombre et de la capacité d’accueil des structures d’insertion par l’activité économique est plus mitigée : si le nombre d'entrées dans les SIAE a augmenté de 20,4 % entre 2001 et 2005, cela ne doit pas masquer les importantes difficultés que connaissent ces structures, spécifiquement les ACI et les AI dont le nombre a diminué respectivement de 30 % et 20 % depuis 2000. Les capacités d'accueil des SIAE (en nombre d'ETP) ont ainsi diminué de 7 % depuis 2000, cette diminution étant essentiellement due aux ACI et aux AI. • Enfin, les objectifs de développement de l’emploi fixés par la convention cadre n’ont pas été mis en oeuvre au travers du contrat de ville et les politiques de développement de l’emploi n’ont pas fait l’objet d’un suivi au titre de la politique de la ville. Enjeux de ce pilier Les enjeux en matière d'emploi et d'insertion professionnelle sont les suivants : – faciliter l'accès à l'emploi des personnes en difficulté ; – favoriser le développement économique en faveur des publics en difficulté ; – favoriser la lutte contre les discriminations à l'emploi et l'égalité des chances hommes/femmes en tenant compte des populations spécifiques. Les actions développées dans ce pilier intéressent l'ensemble des territoires de l'agglomération du Grand Tarbes. 1. Faciliter l'accès à l'emploi des personnes en difficulté Objectif global Le public est celui des habitants des territoires de l'agglomération du Grand Tarbes qui rencontrent des difficultés particulières d’accès à l’emploi : • Demandeurs d’emploi de longue durée ; • Bénéficiaires de minima sociaux (RMI, ASS, API, AAH) ; • Jeunes sans emploi. Sous ces 3 catégories, on retient également des cas spécifiques : jeunes diplômés résidant en quartier stigmatisé, personnes sous main de justice, personnes de nationalité étrangère en difficulté d’intégration, gens du voyage, etc. L’insertion dans l’emploi des personnes exclues ou en voie d’exclusion sociale qui résident dans les quartiers sensibles identifiés est un objectif majeur de la politique de la ville, et la condition essentielle de la cohésion sociale. Le développement d’activités économiques dans ces zones contribue en outre à l’intégration des quartiers dans la ville. -7- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise L'association APPUIE est confirmée dans sa position de centre de ressources pour engager le dispositif PLIE et sur l'ensemble des actions engagées sur le volet Emploi et Développement économique du CUCS. Le protocole d'accord 2007-2009 du PLIE est joint en annexe. Objectifs opérationnels : – Faciliter l'accueil et l'accompagnement des demandeurs d'emploi en difficulté ; – Mobiliser et préparer à l'emploi ; – Prospecter et placer en emploi par la mobilisation des entreprises pour le recrutement des publics en insertion ; – Fidéliser les publics dans l'emploi ; – Pérenniser les structures d'insertion par l' activité économique ; – Faciliter l'accès aux savoirs de base, à la formation et à la qualification. 2. Favoriser le développement économique en faveur des publics en difficulté Objectifs opérationnels : – Accompagner la création et la reprise d'entreprises ; – Accompagner l'entreprise dans sa pérennisation et son développement ; – Aider le futur repreneur d'entreprise dans son parcours. 3. Favoriser la lutte contre les discriminations à l'emploi et à l'égalité des chances hommes/femmes en tenant compte des populations spécifiques Objectif opérationnel : – Poursuivre la dynamique du Plan Territorial de Lutte contre les Discriminations dans sa dimension innovante. C/ EDUCATION L’objectif de réussite éducative est capital pour l’avenir des enfants et des jeunes des quartiers en difficulté. Mais les handicaps sociaux et culturels sont réels et nécessitent un renforcement des moyens tant dans les dispositifs de droit commun que dans les dispositifs spécifiques. L’école s’ouvre aussi à l’extérieur par des partenariats choisis dans le cadre des activités scolaires, mais également par des dispositifs péri et extra scolaires. Ceux-ci permettent d’accompagner les enfants et les jeunes dans le cadre de l’environnement culturel, sportif, citoyen. Ces dispositifs relèvent des collectivités locales (mairies, agglomération tarbaise, conseil général) mais aussi de services déconcentrés de l’Etat (DDASS, DDJS,…) ou d’organismes tels la CAF. Dans le champ des politiques éducatives, l’importance des moyens mobilisés dans le cadre du contrat de ville en lien avec les dispositifs développés par les différents partenaires, les tendances sociodémographiques observées sur le territoire et l’évolution des phénomènes de concentration des difficultés urbaines et sociales amènent les partenaires du CUCS à réétudier la question des «échelles» de réflexion et d’action des politiques éducatives : • sur l’accueil périscolaire, et notamment sur les articulations à construire entre acteurs scolaires et périscolaires ; • sur les possibilités d’ouvrir les établissements à d’autres activités en direction des enfants et des adultes en dehors du temps scolaire. -8- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Si l'évaluation du contrat de ville 2000-2006 souligne une mise en oeuvre globalement très satisfaisante des objectifs du champ animation-jeunesse-éducation, des enjeux forts demeurent. Enjeux de ce pilier Les enjeux en matière d'éducation sont les suivants: – Accompagner de façon individuelle les enfants les plus en difficulté en prenant en compte la globalité de leur environnement ; – Renforcer l'égalité d'accès pour tous aux savoirs de base, aux pratiques culturelles, sportives et de loisir. 1. Accompagner de façon individuelle les enfants les plus en difficulté en prenant en compte la globalité de leur environnement Le DRE validé par décision de la Délégation Interministérielle à la Ville en date du 22 juin 2006, s'applique aux élèves scolarisés dans les établissements de l'agglomération tarbaise situés en ZEP (école Jean Jacques Rousseau, école Jules Verne, école Louise Michel, école Jacques Prévert, école Frédéric Mistral, école Charles Perrault, collège Paul Eluard). La Ville de Tarbes d'une part, le Conseil général et le Grand Tarbes d'autre part, sont en désaccord sur le choix de la structure retenue pour assurer le portage juridique du dispositif et sur les modalités de son pilotage. Les parties conviennent d'œuvrer à la recherche d'un accord afin de permettre la mobilisation des ressources de l'ensemble des partenaires en faveur du dispositif. Le dispositif de réussite éducative porté par la Caisse des Ecoles de la Ville de Tarbes est joint en annexe 3. 2. Renforcer l'égalité d'accès pour tous aux savoirs de base, aux pratiques culturelles, sportives et de loisir Objectifs opérationnels : – Prévenir les risques de désocialisation précoce, les difficultés d'accès aux apprentissages et les risques de maltraitance ; – Assurer un suivi des jeunes en rupture ou exclus du système scolaire par un accompagnement éducatif dans une approche globale ; – Soutenir les jeunes et les élèves en difficulté ainsi que les publics spécifiques en vue de la maîtrise de la langue et du socle commun de compétences ; – Valoriser les enfants et les jeunes individuellement et collectivement pour favoriser le développement personnel et la socialisation. D/ SANTE Les enjeux de santé pour l’action publique dans le contrat urbain de cohésion sociale sont d’améliorer la santé physique et mentale des publics résidant sur les territoires prioritaires. Il s’agira ainsi d’améliorer la détection et la compréhension des problématiques sociales ayant un impact sur la santé des personnes ou des groupes, de lever la complexité administrative et de mieux structurer et réguler les dispositifs de santé, de développer la médiation personnalisée, les liens avec les personnes en situation de précarité, de développer l’éducation à la santé, enfin, de penser l’accès aux soins sans oublier que les conditions premières passent par d’autres dimensions, et en priorité par l'existence de lieux d'accueil d'urgence et l’insertion par le logement. -9- Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Dans ce cadre, les enjeux en matière de santé peuvent être identifiés comme suit : – Améliorer la connaissance des problématiques de santé des populations aux différentes échelles des territoires dans l'esprit de bâtir une veille socio-sanitaire ; – Améliorer l'accès à la prévention et aux soins des plus démunis et des personnes fragiles en promouvant une démarche d'éducation à la santé ; – Prévenir les ruptures sociales et familiales par la prise en charge et le traitement de toutes les formes de souffrances psychosociales. 1. Améliorer la connaissance des problématiques de santé des populations aux différentes échelles des territoires dans l'esprit de bâtir une veille sociosanitaire Objectif global Les démarches engagées dans cette voie se sont surtout centrées sur le repérage des difficultés d'accès aux droits et aux services de santé. La veille socio-sanitaire, animée par la DDASS, a mobilisé en priorité des agents sociaux et administratifs au contact des publics en difficulté. L'association trop partielle des professionnels de santé, médecins libéraux, médecins de PMI ou de l'éducation nationale qui assurent une mission de dépistage, n'a pas permis de cibler des pathologies particulières ou de cerner les déterminants de santé sur lesquels agir. Le recueil de données par territoires reste aussi à organiser. Objectif opérationnel : – Produire une connaissance collective actualisée et précise des situations de santé permettant de construire un diagnostic et un programme d'intervention. Population : – Demandeurs d’asile, primo arrivants, SDF, les très jeunes mères, les travailleurs saisonniers, les personnes isolées et les gens du voyage. 2. Améliorer l'accès à la prévention et aux soins des plus démunis et des personnes fragiles en promouvant une démarche d'éducation à la santé Objectifs opérationnels : – Développer la démarche d'éducation à la santé auprès des populations les plus vulnérables, notamment les gens du voyage ; – Favoriser l'accès des personnes aux services de prévention et de soins par un accompagnement individualisé des publics et par la coordination des interventions des professionnels du secteur sanitaire et social ; – Développer des actions de prévention primaire et secondaire des addictions auprès des publics jeunes et adultes. 3. Prévenir les ruptures sociales et familiales par la prise en charge et le traitement de toutes les formes de souffrances psychosociales Objectifs opérationnels : – Favoriser les structures relais. - 10 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise E/ CITOYENNETE – PREVENTION DE LA DELINQUANCE Les objectifs opérationnels du contrat de ville ont été mis en oeuvre de manière satisfaisante par le GIP et ses partenaires. On peut cependant identifier deux types d'orientations dont les objectifs soit n'ont pas été mis en oeuvre, soit n'ont été atteints que partiellement : • des orientations faisant largement appel aux politiques de droit commun des partenaires (habitat, développement économique, hébergement d'urgence...), • des orientations nécessitant la mise en place de politiques partenariales volontaristes (CEL, CISPD). Ce point de constat interpelle l'ensemble des acteurs du contrat de ville sur la nécessité de faire converger leurs politiques et dispositifs d'action. Si l'évaluation du contrat de ville 2000-2006 a souligné une dynamique positive de réduction de la délinquance, le pilier citoyenneté – prévention de la délinquance demeure essentiel. L’important soutien financier du contrat de ville à des actions de prévention et de médiation pénale d’aide aux victimes ne doit cependant pas masquer les difficultés rencontrées pour articuler le CISPD avec les actions du GIP. Par ailleurs, il s'agit d’identifier des actions innovantes et renforcées à mettre en place dans les champs de l’accès au droit, de l’éducation à la citoyenneté et de la prévention de la délinquance. Les actions menées en matière de prévention de la délinquance doivent être envisagées de manière globale sur le territoire et non strictement sur les quartiers soit de commission des faits soit de résidence des délinquants. Dans ce cadre, une approche dynamique entre les territoires prioritaires et le centreville de Tarbes, principal lieu de commission des infractions, paraît nécessaire. Des actions innovantes doivent être ainsi mises en place sur d'autres territoires que ceux définis comme prioritaires dans le but d'avoir, par ricochet, un effet positif sur les territoires prioritaires. Les partenaires conviennent de la nécessité d'articuler les actions conduites sur l'ensemble de ce volet avec celles menées dans le cadre du CLS nouvelle génération et notamment en lien avec l'instance du CISPD. Cette articulation étroite du volet et du CLS permettent ainsi de : – se fixer des objectifs communs afin d'accroître l'efficacité et l'efficience des actions, – positionner les partenaires dans une approche globale et cohérente sur cette thématique. Le Conseil général indique qu'il ne financera pas les actions menées dans le cadre du futur CLS de nouvelle génération qu'il ne signera pas. Enjeux de ce pilier Trois enjeux majeurs doivent être dégagés : – Renforcer la prévention de la délinquance ; – Renforcer l'aide aux victimes et l'accès aux droits ; – Accompagner les jeunes dans l'exercice de la citoyenneté. - 11 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise 1. Renforcer la prévention de la délinquance Objectifs opérationnels : – mettre en oeuvre une politique de prévention de la délinquance à l'échelle de l'agglomération tarbaise dans le cadre du contrat local de sécurité (CLS) nouvelle génération. 2. Renforcer l'aide aux victimes et l'accès aux droits Objectifs opérationnels : – Favoriser l'accueil, l'écoute, l'aide, le soutien et l'information des victimes ; – Renforcer l'accès aux droits. 3. Accompagner les jeunes dans l'exercice de la citoyenneté Objectifs opérationnels : – Soutenir l'engagement des jeunes et leur capacité à agir sur leur environnement via des démarches collectives ; – Favoriser les mises en situation de jeunes prévenant les conduites à risques ; – Favoriser la participation des jeunes au débat public ; – Intégrer les politiques éducatives dans la politique globale de prévention. F/ ACTIONS TRANSVERSALES Enjeux de ce pilier Les enjeux en la matière visent à : – Renforcer et accompagner l'intervention des associations en structurant un accès adapté aux ressources techniques ; – Favoriser l'égalité des chances et l'implication dans la vie de la cité et développer le lien social. 1. Renforcer et accompagner l'intervention des associations en structurant un accès adapté aux ressources techniques Objectif global Le tissu associatif est hétérogène, mais toujours fragile et émietté sur les territoires prioritaires. Le recours aux financements publics ne s’opère pas toujours sur les axes prioritaires des projets associatifs. Les difficultés de renouvellement des instances dirigeantes et de sécurisation du fonctionnement, l’insuffisance des outils de pilotage associatif interne, notamment budgétaires, fragilisent leurs capacités d’intervention et provoquent des situations de crise mal anticipées par les partenaires. Les conséquences sont particulièrement néfastes sur l’assise et la pérennisation des actions de proximité, sur la stabilité des partenariats techniques et opérationnels, impliquant les associations de quartier et les associations intervenant sur les quartiers prioritaires. La prise en compte des besoins éducatifs des enfants et des jeunes a progressé, mais se décline inégalement sur les territoires concernés. La perception de la jeunesse comme « problème » plutôt que comme « ressource » prévaut, malgré les tendances démographiques de l’agglomération. Les projets développés se construisent plus en référence à des dispositifs centrés sur des offres de services aux personnes que sur des enjeux territoriaux définis à moyen terme, spécifiant les besoins éducatifs des enfants et des jeunes concernés. - 12 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise La recherche de cohérence et de continuité éducatives des accueils collectifs passe par un renforcement des compétences des acteurs locaux et la construction de partenariats techniques et opérationnels inscrits dans la durée. L'enjeu est donc ici de renforcer et d'accompagner l’intervention des associations en structurant un accès adapté aux ressources techniques mobilisables. Objectifs opérationnels : – Repérer et accompagner les initiatives innovantes en matière de développement social territorial ; – Soutenir le fonctionnement des associations, la mutualisation de moyens et la création de pôles ressource ; – Renforcer les compétences des acteurs par la formation, l'évaluation des pratiques et l'information. 2. Favoriser l'égalité des chances et l'implication dans la vie de la cité et développer le lien social. Objectif global : Les dispositifs ont permis de développer et de structurer l’offre d’accueil enfance-jeunesse sur le territoire de l’agglomération. La dynamique partenariale a permis une meilleure prise en compte des questions enfance-jeunesse sur les territoires concernés, mais l’adaptation de l’offre d’accueil en direction des jeunes et la fréquentation des structures de proximité par les publics prioritaires sont encore à faire progresser. Des initiatives citoyennes soutenues ou non par les associations commencent à émerger. Cette dynamique est à conforter et les formes d’intervention privilégiant l’expression directe des habitants sont à privilégier. L'enjeu sera d'accompagner la formation des citoyens, leur implication dans la vie de la cité et de favoriser le lien social. Objectifs opérationnels: – – – – Accompagner la formation des citoyens ; Renforcer l'égalité d'accès aux savoirs, aux pratiques culturelles, sportives et de loisirs ; Développer l'aide et le soutien à la parentalité ; Développer l'autonomie et la mobilité des publics. 2.1.3 TABLEAU DES ENJEUX, DES OBJECTIFS ET DECLINAISONS OPERATIONNELS DU CUCS DETAILLANT L'APPROCHE THEMATIQUE L'approche thématique ci-dessus est détaillée dans le tableau synoptique ci-après. - 13 - Pilier H A B I T A T E T C A D R E D E V I E Enjeux Améliorer le parcours résidentiel des populations concernées Lutter contre l'habitat indigne Objectifs Opérationnels Territoires concernés Déclinaisons opérationnelles Dispositifs Développer la connaissance des Grand Tarbes parcours résidentiels pour améliorer l'offre et la qualité des logements sociaux - Mettre en place un observatoire de l'habitat PLH et du logement social - Réaliser un plan stratégique de patrimoine Développer l'accueil et l'insertion Grand Tarbes des gens du voyage - Renforcer la maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale et pérenniser la ligne de garantie Développer l'action du pôle de l'habitat indigne Grand Tarbes - Expérimenter le pôle Pôle de - Mettre en oeuvre les actions de lutte contre l'habitat indigne l'habitat indigne via le pôle ANAH Grand Tarbes - Encourager les initiatives des habitants, des associations et des professionnels dans le cadre du groupe relais ORU notamment en visant à une meilleure utilisation et au respect des espaces publics et des équipements des quartiers Mettre en oeuvre un accompagnement spécifique des familles et des personnes en complément des actions de traitement de l'insalubrité Améliorer la gestion urbaine de proximité et développer les initiatives citoyennes Renforcer la mixité sociale de l'habitat et le renouvellement urbain Accompagner les habitants et les Grand Tarbes associations dans le cadre des problématiques liées au logement - Développer l'accompagnement lié aux relogements dans le cadre de l'ORU - Mettre en place des actions pour faciliter l'intégration de nouveaux habitants - Développer des actions de coordination de l'ensemble des partenaires et notamment en lien avec les bailleurs sociaux Schéma départemental d'accueil et d'insertion des gens du voyage Pilier Enjeux Objectifs Opérationnels Territoires concernés Faciliter l'accueil et Grand Tarbes l'accompagnement des demandeurs d'emploi en difficulté E M P L O I E T D E V E L O P P E M E N T E C O N O M I Q U E Mobiliser et préparer à l'emploi Grand Tarbes Prospecter et placer en emploi par la mobilisation des entreprises pour le recrutement des publics en insertion Grand Tarbes Faciliter l'accès à l'emploi des personnes en difficulté Déclinaisons opérationnelles Dispositifs - Mobiliser l'ensemble du dispositif insertion PDI mis en place par le Conseil général en faveur du public RMiste tel que décrit dans le PDI - Soutenir la mise en oeuvre du plan local PLIE pour l'insertion et l'emploi (PLIE) - Développer l'ingénierie en direction de l'ensemble des actions relatives à l'emploi et à l'insertion - Inciter les partenaires à mettre en oeuvre la clause d'insertion dans les marchés publics - Intégrer les actions du volet emploi insertion MCEF dans les projets des Maisons Communes Emploi Formation – Maisons de l'Emploi - Mettre en place les groupes solidarité emploi dans les ZUS - Mobiliser les structures d'insertion par PLIE l'activité économique comme étape de parcours - Accentuer la mobilisation des contrats aidés en secteur non marchand - Réaliser des actions pour lever les freins à l'emploi - Développer le rapprochement des PLIE structures d'insertion par l'économique avec les acteurs du développement économique - Développer le partenariat avec les agences d'intérim - Développer la politique de prospection du marché caché - Diffuser une « culture commune » de rapprochement de l'offre et de la demande auprès des référents et opérateurs du PLIE - Mobiliser les contrats aidés en secteur marchand - Mobiliser la plate-forme de la vocation Pilier E M P L O I Enjeux E C O N O M I Q U E Territoires concernés Fidéliser les publics dans l'emploi Grand Tarbes Faciliter l'accès à l'emploi des personnes en difficulté E T D E V E L O P P E M E N T Objectifs Opérationnels Favoriser le développement économique en faveur des publics les plus en difficulté Favoriser la lutte contre les discriminations à l'emploi et l'égalité des chances hommes/femmes en tenant compte des populations spécifiques Déclinaisons opérationnelles Dispositifs - Accompagner les publics pour les maintenir dans un emploi durable - Consolider, mutualiser et professionnaliser les ateliers et chantiers d'insertion Pérenniser les structures d'insertion par l'économique existantes sur le Grand Tarbes Faciliter l'accès aux savoirs de base, à la formation et à la qualification Grand Tarbes Grand Tarbes - Réaliser des actions de lutte contre l'illettrisme et de formation aux savoirs de base - Soutenir les groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification Accompagner la création et la reprise d'entreprises Grand Tarbes - Aider le chef d'entreprise à se positionner MCEF en tant que manager et employeur potentiel Aider le futur repreneur d'entreprise dans son parcours Grand Tarbes Accompagner l'entreprise dans sa pérennisation et son développement Grand Tarbes - Faciliter le rapprochement entre le cédant et le repreneur MCEF - Orienter le candidat en prenant en compte le degré d'avancement de son projet - Proposer et apporter un parcours de MCEF formation et d'appui aux chefs d'entreprises et à leurs salariés - Améliorer la mise en relation des offres et des demandes d'emploi - Mettre en oeuvre des formations et MCEF – MDE échanges de pratiques avec les opérateurs PLIE notamment du PLIE, sur la thématique de l'égalité des chances entre les femmes et les hommes Poursuivre la dynamique du Plan Grand Tarbes Territorial de Lutte contre les Discriminations en tant que site pilote dans sa dimension innovante Plan départemental de lutte contre l'illettrisme Pilier Enjeux Objectifs Opérationnels Territoires concernés Prévenir les risques de Géographie désocialisation précoce, les prioritaire difficultés d'accès aux apprentissages et les risques de maltraitance E D U C A T Renforcer l'égalité d'accès pour tous aux savoirs de base, aux pratiques culturelles, sportives et de loisir Assurer un suivi des jeunes en Géographie rupture ou exclus du système prioritaire scolaire par un accompagnement éducatif dans une approche globale Soutenir les jeunes et les élèves Géographie en difficulté ainsi que les publics prioritaire spécifiques en vue de la maîtrise de la langue et du socle commun de compétences I Déclinaisons opérationnelles Renforcer le partenariat : - entre la PMI et la santé scolaire pour garantir la santé des enfants (des élèves) et pour garantir les liaisons avec les familles - entre toutes les activités concernées par la protection de l'enfance pour prévenir les situations de maltraitance des mineurs - Repérer le décrochage scolaire et mettre en Ecole ouverte place des dispositifs de remotivation Ateliers relais - Aider les jeunes à élaborer leur projet MGIEN professionnel - Lutter contre l'illettrisme et renforcer les actions d'alphabétisation - Assurer un accompagnement à la scolarité et une ouverture culturelle dans les temps périscolaires - Améliorer les aides scolaires ou extrascolaires pour les élèves à besoins particuliers (élèves handicapés, primoarrivants ou enfants du voyage) O N Valoriser les enfants et les jeunes individuellement et collectivement pour favoriser le développement personnel et la socialisation Géographie prioritaire Dispositifs Renforcer l’éveil aux pratiques sportives et culturelles CLAS/CEL/ ZEP Classes gens du voyage, primo arrivants, personnels AVS Plan départemental d’Accès et d’Incitation à la Lecture et à l'Ecriture Banque sport/ Culture Coupon Sport Pilier Enjeux Améliorer la connaissance des problématiques de santé des populations aux différentes échelles des territoires dans l'esprit de bâtir une veille socio-sanitaire Objectifs Opérationnels Territoires concernés Déclinaisons opérationnelles Dispositifs Produire une connaissance collective actualisée et précise des situations de santé permettant de construire un diagnostic et un programme d'intervention : - pour les gens du voyage - pour les migrants - pour les gens en errance - pour les saisonniers et les personnes en horaire décalé Grand Tarbes - Collecter et croiser les informations que PDAPS donnent les personnes de leur situation de PDLDT santé avec les informations issues des ASV acteurs du système local de santé (libéraux, fonction publique, associatifs) et des autres professionnels concernés - Bâtir une trame d'informations à collecter avec les professionnels concernant les différentes catégories de population - Recenser les données disponibles dans les services - Recueillir la parole des personnes sur la perception qu'elles ont de leur état de santé à l'occasion de leur présence aux guichets sociaux et sur leur lieu de vie - Réaliser collectivement le traitement et l'analyse des données collectées Développer la démarche d’éducation à la santé auprès des populations les plus vulnérables dont les gens du voyage Grand Tarbes - Harmoniser des actions de sensibilisation à PDAPS l'alimentation des enfants et adultes ASV - Mettre en place de nouvelles actions d'éducation à la santé - Renforcer la mission d'une infirmière auprès des gens du voyage - Organiser l'intervention avancée des professionnels auprès du public en errance S A N T E Améliorer l'accès à la prévention et aux soins des plus démunis et des personnes fragiles en promouvant une démarche d'éducation à la santé Pilier Enjeux Objectifs Opérationnels Territoires concernés Favoriser l'accès des personnes Géographie aux services de prévention et de prioritaire soins par un accompagnement individualisé des publics et par la coordination des interventions des professionnels du secteur sanitaire et social S A N T Améliorer l'accès à la prévention et aux soins des plus démunis et des personnes fragiles en promouvant une démarche d'éducation à la santé E Développer des actions de Grand Tarbes prévention primaire et secondaire des addictions auprès des publics jeunes et adultes Déclinaisons opérationnelles Dispositifs - Organiser et piloter la mission de PDAPS l'accompagnateur santé dans le cadre d'un PDLDT comité de suivi associant l'assurance ASV maladie, l'hôpital, la mission RMI du Conseil général, les CHRS, la DDASS et le CODES - Organiser la concertation et la réflexion entre les élus locaux, les professionnels de santé du système de santé local, les acteurs sociaux et les publics dans le cadre de l'atelier santé ville - Améliorer l'organisation de l'aide alimentaire par la concertation avec les publics concernés, les associations distributrices de l'aide alimentaire, les services sociaux (CCAS, DSD) et les élus locaux - Développer et organiser l'intervention sociale auprès des personnes sans domicile fixe en vue de développer les réponses et les services en matière d'accès aux droits sociaux (hébergement, accueil, hygiène...) - Mettre en place un service d'accueil et d'orientation (SAO) - Développer les places d'hébergement d'urgence à Tarbes pour prendre en compte les situations des familles, des personnes très marginalisées accompagnées d'un animal - Soutenir les actions visant à lutter contre PDAPS les addictions PDLDT ASV Pilier Enjeux Objectifs Opérationnels Prévenir les ruptures sociales et Favoriser les structures relais familiales par la prise en charge et le traitement de toutes les formes de souffrances psychosociales Territoires concernés Grand Tarbes S A N T E CITOYENNETE PREVENTION DELINQUANCE Renforcer la prévention de la délinquance Renforcer l'aide et l'écoute aux victimes et l'accès aux droits Déclinaisons opérationnelles Dispositifs - Développer les points d'accueil et d'écoute PDAPS des jeunes et des parents (PAEJ) ASV - Développer l'activité des structures existantes pour augmenter le nombre de prises en charge - Engager de nouveaux partenariats pour mettre en oeuvre des modalités d'action permettant un meilleur accès aux soins psychologiques pour les publics en situation de précarité. Mettre en oeuvre une politique de Grand Tarbes prévention de la délinquance à l'échelle de l'agglomération tarbaise Mettre en oeuvre le contrat local de sécurité CLS nouvelle (CLS) nouvelle génération génération Favoriser l'accueil, le soutien et l'information des victimes Grand Tarbes - Développer le suivi de la maltraitance des mineurs Renforcer l'accès aux droits Grand Tarbes - Créer des points d'accès aux droits Association d'aide aux victimes C.G. - PMI Pilier Enjeux CITOYENNETE PREVENTION DELINQUANCE Accompagner les jeunes dans l'exercice de la citoyenneté ACTIONS TRANSVERSALES Renforcer et accompagner l'intervention des associations en structurant un accès adapté aux ressources techniques Objectifs Opérationnels Territoires concernés Déclinaisons opérationnelles Soutenir l'engagement des Géographie jeunes et leur capacité à agir sur prioritaire leur environnement via des démarches collectives - Mettre en place des ateliers jeunes - Renforcer le dispositif "bouge de là" - Renforcer l'accompagnement de projets de jeunes Favoriser les mises en situation Géographie de jeunes prévenant les prioritaire conduites à risques - Développer l'opération « sports et nature » Favoriser la participation des jeunes au débat public - Mettre en place des instances de participation Géographie prioritaire Intégrer les politiques éducatives Géographie dans la politique globale de prioritaire prévention - Mettre en place des formations actions notamment dans le cadre du RAJ dans le cadre de l'appel à projet de la MILDT Repérer, accompagner les Géographie initiatives innovantes en matière prioritaire de développement social territorial - Structurer des projets d'animations globaux favorisant l'implication des habitants et notamment des jeunes en soutenant les initiatives émergentes du collectif associatif Mouysset - Poursuivre la démarche de développement engagée sur Solazur - Impulser, organiser une dynamique de réseau autour de l'analyse de pratiques, l'échange d'expériences - Mettre en place un pôle ressource de développement de la vie associative - Accompagner la démarche de structuration du collectif associatif Mouysset Soutenir le fonctionnement des Géographie associations, la mutualisation de prioritaire moyens et la création de pôles ressource Dispositifs CESC FDAIJ Banque Initiative Jeunes Envie d'agir Banque Initiative Jeunes CLSPD CISPD Convention départementale de lutte contre les violences scolaires Pilier A C T Enjeux Renforcer et accompagner l'intervention des associations en structurant un accès adapté aux ressources techniques Objectifs Opérationnels Territoires concernés - Identifier et analyser les besoins en RAIJ compétences au regard des projets Adultes relais développés VAE - Organiser des formations en direction des bénévoles et professionnels associatifs - Mettre en place des actions de formation sur : ● l'éducation au regard, ● l'accompagnement de projets de jeunes, ● l'incitation à la lecture et à l'écriture, ● la démarche participative Accompagner la formation des citoyens - Mettre en place une formation-action "participation des habitants" en direction des élus, associations et habitants - Créer les outils en faveur d'une communication citoyenne - Mettre en oeuvre une démarche d'atelier citoyenneté ville, fondée sur la participation des habitants, des élus, des acteurs institutionnels et associatifs - Lutter contre l'illettrisme et renforcer les actions d'alphabétisation - Favoriser l'accès aux savoirs de base - Renforcer l'éveil aux pratiques sportives et culturelles - Accueillir et aider les publics spécifiques (situations de handicaps, gens du voyage, primo-arrivants) - Structurer les interventions en direction des publics qui ne fréquentent pas les structures d'animation - Créer, développer des espaces neutres de convivialité permettant les échanges et la valorisation des savoir-faire parentaux - Soutenir les parents dans leurs responsabilités familiales O N Géographie prioritaire T R A N S V E Favoriser l'égalité des chances et l'implication dans la vie de la cité et développer le lien social Renforcer l'égalité d'accès aux Géographie savoirs, aux pratiques sportives, prioritaire culturelles et de loisirs R S A L E S Dispositifs Renforcer les compétences des Géographie acteurs par la formation, prioritaire l'évaluation des pratiques et l'information I S Déclinaisons opérationnelles Développer l'aide et le soutien à Géographie la parentalité prioritaire Plan départemental de lutte contre l'illettrisme Pilier Enjeux Objectifs Opérationnels ACTIONS TRANSVERSALES Favoriser l'égalité des chances et Développer l'autonomie et la l'implication dans la vie de la cité et mobilité des publics développer le lien social Territoires concernés Géographie prioritaire Déclinaisons opérationnelles - Accompagner les publics dans leur projet de mobilité - Aider les publics en difficulté à constituer un projet autonome de départ en vacances - Expérimentation de modes d'accueil souples pour les adolescents Dispositifs Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise 2.2. APPROCHE TERRITORIALE DU PROJET DE DEVELOPPEMENT DES CUCS Quartiers dans lesquels une intervention massive et coordonnée de l'ensemble des moyens disponibles est indispensable (priorité 1) Quartier Nord Laubadère La stratégie territoriale pour ce quartier, aujourd'hui partiellement requalifié par l'ORU et un accompagnement soutenu des politiques de la ville, consiste en premier lieu à y accompagner les mutations induites par l'ORU en matière de relogement et de gestion urbaine de proximité. Le maillage associatif est important et les partenariats locaux sont forts. Les interventions associatives sont structurées par des acteurs implantés et impliqués de longue date sur le quartier. Cependant, on note une faible implication des destinataires dans le fonctionnement des instances associatives et un besoin de renouvellement et de diversification des bénévoles impliqués dans ces instances. L'enjeu est d'accompagner la transformation d’associations de « services » en associations de projets et de missions. La permanence et le niveau de qualification des cadres associatifs sont des atouts importants pour la structuration des interventions sur ce territoire. Le facteur de fragilité principal tient au « turn over » important, à l’étroitesse de la zone et aux conditions de recrutement des équipes de terrain. Les enjeux seront d'identifier les besoins en terme de formation continue en lien avec les projets spécifiques menés et d'identifier les actions et modes d’intervention transférables à d’autres territoires. Si le maillage associatif est fort, l'enjeu dans ce cadre est de structurer les interventions en direction des publics qui ne fréquentent pas les structures d’animation. En matière éducative, des actions fortes ont été mises en place depuis de nombreuses années par l’Education Nationale dans le cadre de la politique des zones d’éducation prioritaire. Les enfants d’origine étrangère peuvent bénéficier de cours péri-scolaires dans la langue d’origine. Des résultats ont été obtenus (évaluations d’entrée en 6e), grâce à l’engagement des équipes éducatives, mais ils demandent à être poursuivis en pérennisant les dispositifs existants. Les liens avec les partenaires du quartier doivent être poursuivis : bibliothèque Nelson Mandela et ludothèque, CAF, CLAS, école du cirque, Journal Voisinage, Carnaval … Le CUCS devra parvenir à consolider et pérenniser cette dynamique en diversifiant les modes de financement. Il convient ainsi d'aider les acteurs du quartier à anticiper une décrue de l'accompagnement financier en suscitant la réflexion des acteurs sur les groupements, les économies d'échelle et l'ingénierie. Mouysset A Mouysset, il n’existait pas de structure d’animation locale sur le quartier et des difficultés structurelles d’intervention pérenne (associative et institutionnelle) sont à souligner. La forte segmentation sur des logiques de publics des associations intervenant sur le quartier rendait difficile l’évaluation des besoins par entrées thématiques et territoriales. Le tissu associatif se fédère dans le collectif « ça bouge dans mon quartier » autour d'un projet accompagné des acteurs de la politique de la ville. La démarche de coopération inter-associative en lien étroit avec les habitants, permet de définir les axes forts d’un projet de développement social territorialisé. L'enjeu est de définir des stratégies d’intervention cohérentes, concertées et coordonnées sur ce territoire. Les champs prioritaires sont le soutien à la parentalité, l'accès à la citoyenneté et l'éveil à la culture. - 24 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise En termes de professionnalisation de la vie associative, la mobilisation de la VAE est insuffisante, malgré les compétences acquises par les intervenants à titre bénévole et professionnel. Il existe un besoin de coordination des interventions. L'enjeu sera de favoriser cette professionnalisation en travaillant à l’adaptation des compétences aux spécificités du projet développé (démarche participative, médiation sociale, coopération), et d'accompagner la mutualisation des compétences. La démarche de développement initiée sur le quartier fait apparaître une demande forte des habitants et des acteurs de terrain autour de la prise en compte des questions enfance-jeunesse. L’accompagnement des enfants et des jeunes vers l’offre existante (sur le territoire de l’agglomération) et le développement de propositions alternatives sont à articuler. L'enjeu consiste à structurer un projet d’animation global favorisant la mobilité des jeunes sur le territoire de l’agglomération et l’attractivité du quartier. En outre, le foyer rénové récemment devra faire l'objet d'une réflexion à laquelle les habitants devront être associés. Il convient de les impliquer dans l'utilisation et la gestion de cet équipement public pour éviter qu'il ne soit à nouveau l'objet de dégradation. Une réflexion devra aussi être menée sur l'accès aux rives de l'Adour dont ce quartier est séparé par la rocade. Les berges de l'Adour sont aménagées pour le loisir (trait vert, espaces de jeu et promenade). Or la traversée de la rocade constitue un facteur nécessitant l'accès à ces équipements. Les habitants sont en demande de solution de franchissement sécurisée. La délinquance des jeunes supérieure à la moyenne de l'agglomération justifie une attention particulière sur ce quartier. En matière éducative, seule l’école maternelle Louise Michel fait partie du dispositif ZEP. Les caractéristiques de la population et les critères scolaires auraient pu justifier le classement en ZEP de l’école élémentaire et du collège, mais ces établissements ne l’avaient pas souhaité à cette époque. Cependant, les difficultés demeurent. Il existe des liaisons entre les écoles maternelles et élémentaires du quartier (projet d’école commun, Rased, …). Il faudra conforter ces liens et étendre à ces écoles les évaluations ainsi que certaines actions de la ZEP. L’enjeu du CUCS à Mouysset est de concrétiser la démarche de développement social en cours, au travers d’actions et de projets mobilisant et responsabilisant les habitants, afin de sortir d’une logique de «consommation» de l’action publique dans laquelle certaines populations du quartier, notamment les jeunes, sont inscrites. Quartiers dans lesquels les difficultés sociales et économiques sont moindres mais pour lesquels la mobilisation de moyens spécifiques audelà des moyens de droit commun est néanmoins nécessaire (priorité 2) Solazur Le quartier Solazur est en panne d'acteur de terrain. Une seule association, en situation de grande fragilité financière, de perte de lisibilité du projet associatif, de délitement du partenariat et de faible mobilisation des habitants dans les instances dirigeantes, existe sur le territoire. Elle demeure cependant un outil indispensable sur le quartier pour l’animation locale, le lien social, l’animation enfance-jeunesse, les interventions territorialisées des partenaires. L'enjeu consiste à soutenir le plan d’action entrepris, sécuriser les financements, accompagner à moyen terme la formation des bénévoles et la mobilisation des habitants. - 25 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Le travail de réécriture du projet éducatif de l’association et de redynamisation du partenariat devrait conduire à un développement de la qualité et de la pertinence des interventions en direction des enfants et des jeunes. Le lien avec les habitants sur le quartier est à consolider. En termes d'enjeu, il s'agit ici de conduire une démarche participative pour un projet partenarial d’animation globale sur le quartier. A plus long terme, une nouvelle dynamique associative susceptible de relayer l'action publique en faveur des publics défavorisés de ce quartier doit être recherchée : les jeunes souffrent ainsi d'un manque d'offre d'animation dans le domaine de l'accès à la citoyenneté et à la culture. Il paraît également indispensable d’envisager le développement des compétences des professionnels associatifs en lien avec la démarche de refonte du projet associatif et la nécessité de réinvestir le lien avec les habitants. L'enjeu sera d'adapter les compétences des professionnels au projet de développement du territoire et à l’animation du partenariat. En matière éducative, une partie de la population scolaire est aussi en difficulté avec en particulier des populations de gens du voyage peu sédentarisées. La scolarité de ces enfants est très lacunaire. Les deux écoles maternelles et l’école élémentaire ne sont pas classés en ZEP, mais connaissent de réels problèmes. Les liens pourront être renforcés entre les écoles. Des indicateurs et des évaluations pourront être mis en place. Les projets santé-citoyenneté sont à poursuivre. Ormeau – Bel Air Ces quartiers présentent en tendance les fragilités rencontrées sur les quartiers d'habitat social dense sans pour autant présenter de caractéristiques marquées. Le diagnostic du contrat de ville a cependant fait apparaître que l'évolution de la délinquance de voie publique était à surveiller sur ce quartier. Le projet territorial consiste donc à y déployer l'action des acteurs de manière généraliste pour éviter les situations de dérive. La consolidation du tissu associatif constitue une priorité, d'autant plus que la lisibilité de la vie associative est aujourd'hui très faible. De même qu'à Mouysset, l’enjeu du CUCS est de concrétiser la démarche de développement social en cours, au travers d’actions et de projets mobilisant et responsabilisant les habitants, afin de sortir d’une logique de «consommation» de l’action publique dans laquelle certaines populations du quartier, notamment les jeunes, sont inscrites. Aureilhan: quartiers Les Cèdres, Courréous et Joulanes Les besoins du quartier social d’Aureilhan sont encore peu identifiés, et il convient au cours du CUCS de mieux repérer les besoins « locaux », afin de caractériser la nature et l’échelle des réponses possibles. Les trois quartiers de l'est d'Aureilhan retenus dans la géographie prioritaire présentent des caractéristiques différentes. Les Cèdres et Courréous sont deux petits îlots d'habitat social en ensemble. Le quartier Joulanes est un quartier pavillonnaire investi très majoritairement par des gens du voyage sédentarisés. Les pavillons appartiennent à un promoteur privé. L'enjeu consiste à éviter une marginalisation du quartier. Plusieurs actions peuvent y remédier dont une intervention accentuée de la MOUS gens du voyage associée à un investissement par les acteurs associatifs. Une vigilance particulière devra s'exercer sur les activités parallèles qui peuvent exister dans ce quartier et qui, le cas échéant, peuvent contribuer à y constituer des foyers de commerce parallèle. - 26 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Un effort de professionnalisation des intervenants associatifs a été effectué ces dernières années et a conduit les équipes à concevoir et mettre en œuvre des projets innovants. La recherche de mixité des publics doit être poursuivie au cours du CUCS. L'enjeu sera d'adapter les compétences des professionnels aux modes d’intervention spécifiques à développer sur ces quartiers prioritaires. L’offre de loisirs culturels et sportifs existante est de qualité sur le territoire de la commune d'Aureilhan. Des actions mobilisant des supports d’intervention spécifiques sont menées. L’accès des publics prioritaires des quartiers Cèdres, Courreous et Joulanes est à faciliter. L'enjeu sera donc d'accompagner les publics fragilisés les plus éloignés vers les propositions existantes sur le territoire. En matière éducative, des actions sont déjà en place dans le cadre scolaire (maîtrise de la langue, suivi des élèves, soutien scolaire) et péri-scolaire. Il existe un CEL très actif, porté par la MJC et des actions en direction des jeunes (hors temps scolaire mais aussi en partenariat avec le collège). Ces actions méritent d’être poursuivies et soutenues. Il paraît nécessaire d’assurer un partenariat plus étroit pour favoriser la cohérence des différents temps de vie de l’enfant (scolaire, péri et extrascolaire) en impulsant des projets communs. Quartiers où les actions à mettre en oeuvre relèvent davantage de la prévention ou de la coordination des moyens de droit commun (priorité 3) A Odos, Soues et Bordères-sur-l'Echez, les actions à mettre en oeuvre relèvent avant tout des dispositifs de droit commun. - 27 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise III- MODALITES DE SUIVI ET D'EVALUATION LE COMITE D'EVALUATION Le comité d'évaluation, émanation de la commission départementale de cohésion sociale, réunit le Préfet, délégué de l'A.c.s.é. pour le département, le Président du Conseil Général, le Président du Grand Tarbes, le Président du groupement d'intérêt public CUCS Grand Tarbes – Lourdes, les Maires de Lourdes, Tarbes, Aureilhan, Bordères sur Echez, Odos et Soues. Le comité est l'instance de concertation et de cohérence de la mission « politique de la ville ». Il examine la mise en oeuvre, par chacun des partenaires, des actions de leur compétence sans préjudice du rôle de mise en oeuvre opérationnelle confié au groupement d'intérêt public CUCS Grand Tarbes – Lourdes. Il se réunit deux fois par an, en juin et en décembre, pour étudier le bilan du semestre écoulé et examiner toute question relative à la cohérence des dispositifs de la politique de la ville. L'évaluation a pour objectif d'apprécier la portée des engagements initiaux du contrat, de mesurer l'impact des actions mises en oeuvre, de procéder aux ajustements nécessaires dans la conduite de l'action, de porter un jugement global sur les modalités de fonctionnement du contrat. L'évaluation constitue un outil de pilotage tant pour les instances politiques et techniques du contrat que pour les opérateurs. Afin de rendre évaluable le présent contrat, le comité arrêtera, en parallèle du programme pluriannuel d'actions, une liste d'indicateurs quantifiables et observables qui permettront un pilotage stratégique du contrat. Ces indicateurs permettront d'apprécier les dynamiques territoriales sur l'aire du contrat urbain de cohésion sociale. Pour chacune des grandes orientations énoncées par le contrat urbain de cohésion sociale, les partenaires préciseront les effets attendus et/ou les critères d'évaluation retenus pour apprécier l'impact du programme d'action. Chaque fois que cela sera possible, ces critères s'appuieront sur les indicateurs évoqués ci-dessus. De la même manière, les projets d'actions soutenus dans le cadre du contrat urbain de cohésion sociale devront préciser les effets attendus et/ou les critères d'évaluation retenus pour apprécier leur mise en oeuvre. Ces critères, négociés entre les instances du contrat urbain de cohésion sociale et les opérateurs, constituent autant d'objectifs communs autour desquels s'engagent les partenaires. Les bilans des actions devront systématiquement renseigner les critères d'évaluation négociés lors de l'élaboration des projets. Une évaluation intermédiaire du contrat urbain de cohésion sociale sera effectuée à l'issue des deux premières années du contrat par le GIP CUCS Grand Tarbes/Lourdes, dans la perspective d'une éventuelle prorogation du contrat urbain de cohésion sociale au-delà de 2009 et confiée à un cabinet d'études spécialisé. Une évaluation finale du contrat urbain de cohésion sociale sera menée dans les mêmes conditions à l'échéance du contrat. Le comité d'évaluation sera consulté sur le cahier des charges, la sélection du bureau d'études et le suivi des travaux d'évaluation. IV DISPOSITIONS FINANCIERES L'enveloppe départementale de crédits mis à disposition du délégué départemental par l'Agence nationale pour la cohésion sociale et l'égalité des chances (A.c.s.é.) constitue une base de contractualisation sur trois ans sous la réserve de l'inscription des crédits correspondants en loi de finances. - 28 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Fait à TARBES, le 30 mars 2007 Le Préfet des Hautes-Pyrénées, délégué de l'A.c.s.é. pour le département Le Président du Conseil Régional de Midi-Pyrénées Emmanuel BERTHIER Martin MALVY Le Président de la Communauté d'agglomération du Grand Tarbes Le Président du Conseil Général des Hautes-Pyrénées Jean GLAVANY François FORTASSIN Le Maire de Tarbes Le Maire d'Aureilhan Gérard TREMEGE Pierre DUSSERT Le Maire de Bordères-sur-l'Echez Le Maire d'Odos Francis TARISSAN Gérard BOUBE Le Maire de Soues Le Directeur Général délégué de Promologis Roger LESCOUTE Philippe PACHEU Le Président de la S.E.M.I. Le Directeur Général de l' O.P.A.C. Gérard TREMEGE François CORNUZ Le Directeur de la Caisse d'Allocations Familiales Daniel CHARDENOUX - 29 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise ANNEXES ANNEXE 1 : ETAT DES LIEUX DE LA MOBILISATION DES POLITIQUES DE DROIT COMMUN Pour information, les dispositifs spécifiques de politique de la ville sont présentés en gris. - 30 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Habitat – cadre de vie Actions menées Description Localisation de l'intervention Texte juridique afférent Partenaires Outils de programmation Accord collectif départemental Son objectif est de donner au Comité Logement (instance du Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées) les moyens de satisfaire les besoins en logement des ménages les plus défavorisés et d’engager les bailleurs à produire des logements adaptés aux ménages très sociaux (PLAI). Document de programmation qui détaille objectifs et orientations, actions et moyens, pour répondre aux PLH – Programme Local besoins en logements sur le territoire communautaire de l'Habitat et assurer une répartition équilibrée et diversifiée de l’offre en logements. Schéma départemental d'accueil et d'insertion des gens du voyage Deux volets: l'accueil et l'insertion des gens du voyage. Le volet accueil prévoit la réalisation de 14 aires d'accueil, 1 aire de grand passage et la création d'1 habitat adapté. 4 lignes d'actions retenues : - poursuivre le développement d'offre de logements accessibles aux publics du plan, - garantir le droit au logement pour tous par la mise en cohérence des outils, des procédures et des PDALPD - Plan instances de régulation, Départemental d’Action - harmoniser et simplifier les outils d'intervention pour le Logement des financière en direction des publics du plan et adapter Personnes Défavorisées leur usage à la diversité des parcours logements, - sur les territoires, développer une connaissance partagée des besoins et favoriser l'élaboration de réponses de proximité adaptées par la mobilisation des acteurs locaux. Département Loi du 31 mai 1990 relative à la Etat, bailleurs mise en oeuvre sociaux, CG du droit au logement Articles L. 302-1 Etat, et suivants et R. Communauté Collectivités 302-1 et suivants d'Agglomération du territoriales du Code de la Grand Tarbes (CT), bailleurs construction et sociaux de l’habitation Etat Loi n° 90-449 du (Préfecture, 31 mai 1990 et DDASS, DDE, Département loi n° 2000-614 IA, DDTEFP), du 5 juillet 2000 CT, associations Département Loi n° 90-449 du 31 mai 1990 Etat (DDE, préfecture, DDASS), Gd Tarbes, CAF, CG, GIP, bailleurs sociaux, associations Tarbes: ZUS Laubadère, quartier Centre Est Loi n°2003-710 du 1er août 2003, programme national pour la rénovation urbaine Etat, collectivités territoriales, bailleurs sociaux Outils d'intervention ORU – Opération de rénovation urbaine Amélioration de l'habitat: l' Agence Nationale pour l'Amélioration de l'Habitat (ANAH) Lutte contre l'habitat indigne : pôle de lutte contre l'habitat indigne Projets urbains d'ensemble prévoyant notamment la reconstitution de l'offre de logements sociaux, la démolition des logements privés et la diversification de l'offre de logements Circulaire ANAH 2005-03 no 2005Attribution des subventions pour améliorer le confort dans l'habitat privé (OPA et PIG notamment). La mission du pôle est : - de constituer un observatoire afin d'améliorer la connaissance de terrain des situations de mal logement ; - de mettre en commun les compétences des différents services afin d'assurer une action efficiente dans la prévention et la lutte contre l'habitat dégradé en cohérence avec les objectifs du PDALPD. Département Département 91 du 6 décembre 2005 relative à la programmation de l’action et des crédits de l’ANAH en 2006 Etat, collectivités territoriales Etat (DDASS, Loi du 31 mai DDE, 1990 relative à la Préfecture), mise en oeuvre CG, du droit au collectivités logement, loi territoriales, ENL du 13 juillet CAF, MSA, 2006 ADIL, ANCSEC, associations - 31 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Citoyenneté - prévention de la délinquance Actions menées Description Localisation de l'intervention Outils de programmation 3 actions principales : 1) Traitement de la violence et de la délinquance, Convention aide aux personnels de la communauté scolaire, départementale plainte, enquête en milieu scolaire, coordination des de lutte contre les Département services violences 2) Aide aux élèves en difficulté ou en danger, scolaires traitement des situations individuelles 3) Actions collectives de prévention Outils d'intervention CESC - Comité Actions menées : éducation à la citoyenneté et à la d’éducation à la vie sociale ; prévention des conduites addictives ; santé et la éducation à la santé ; prévention de la violence citoyenneté A Tarbes, actions engagées : ivresse publique ; lutte contre les violences faites aux femmes ; prévention CLSPD / CISPD précoce ; sécurité routière ; alternatives à – Conseils l'incarcération/prévention de la récidive ; lutte contre locaux de le sentiment d'insécurité. A Lourdes, politique de sécurité et de prévention des conduites à risque chez les jeunes ; prévention de la politique de prévention auprès des personnes délinquance isolées ; prévention des risques sur les zones des sanctuaires ; errance ; pèlerinage des gens du voyage. L'ABAVEM, association bigourdane d'aide aux victimes, assure l'accueil, l'écoute et l'information auprès des victimes avec une mission confiée par Aide aux l'autorité judiciaire. Accueil psychologique mis en victimes et place pour les victimes les plus fragilisées. Diverses médiation pénale actions : actions de prévention avec le commissariat sur les violences intra familiales, éducation nationale sur la prévention des violences à l'école. Collèges et lycées du département Agglomération tarbaise et Lourdes Texte juridique afférent Partenaires Convention entre l'Education nationale et le ministère de la justice du 12 mai 2005 Etat (IA), CG, associations Circulaire n° 98-194 Etat (IA, du 1er juillet 1998 du Procureur), Ministre de CG, l'Education associations Nationale Décret et circulaire du 17 juillet 2002 Etat, CT, bailleurs sociaux, GIP Etat (préfecture, Actions départementales avec Réseau INAVEM + Justice, interventions centrées sur code de procédure Education Tarbes (commissariat, TGI) et pénale (partie nationale, Lourdes (commissariat juillet médiation pénale, police, secteur août et permanence en ville) article 41) sanitaire et social), GIP Actions menées à Tarbes et Il s'agit de permettre aux jeunes de 11 à 18 ans les son agglomération. Concerne le Circulaire du 5 avril plus en difficulté de bénéficier d’un accès aux public du contrat de Ville. Les 2001 et circulaire Etat VVV – Ville-Vieactivités culturelles, sportives et de loisirs durant leur du 10 mars 2005 du (Préfecture), activités et les structures Vacances temps de vacances scolaires, dans le cadre de ministre délégué à GIP, CAF porteuses ne sont pas projets éducatifs et citoyens. nécessairement situées sur ce la Ville territoire. Activités visant à améliorer, dans les zones urbaines sensibles et les autres territoires prioritaires des contrats de ville, les relations entre les habitants de Agglomération tarbaise, surtout Article L.12-10-1 du Etat , GIP, Adulte-relais le quartier Laubadère code du travail associations ces quartiers et les services publics ainsi que les rapports sociaux dans les espaces publics ou collectifs. Article 52 de la loi Engagement de jeunes de 16 à 25 ans révolus dans du 31 mars 2006, une mission en faveur de la collectivité, de l'intérêt loi du 23 mai 2006 Etat (DDJS, SCV – Service général, pour 6, 9 ou 12 mois, assurant une Département – pas d'action relatif au volontariat DDTEFP), civil volontaire formation aux valeurs civiques et un menée à ce jour associatif, décret associations accompagnement dans la recherche d'un emploi ou n°2006-838 du 12 d'une formation qualifiante. juillet 2006 - 32 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Santé Actions menées Localisation de Texte juridique l'intervention afférent Description Partenaires Outils de programmation PDAPS - Plan Départemental d'Accès à la Prévention et aux Soins Plan départemental de lutte contre les drogues et les toxicomanies Etat (DDASS), Conseil Général, de faire évoluer les politiques de santé publique pour une meilleure prise en Département organismes de Circulaire compte des déterminants sociaux et économiques de la santé (logement, mais majorité protection sociale, des actions sur n°DGS/SP2/99/110 éducation, travail) en favorisant les expériences collectives. 4 axes CT, GIP, prioritaires : la santé mentale et la souffrance psychique ; l'éducation pour le territoire de du 23 février 1999 établissements la santé ; la politique de la ville ; le développement des permanences Tarbes sanitaires, d'accès aux soins de santé (PASS). associations - Actions financées orientées prioritairement envers les jeunes : Plan accompagnement des jeunes pour leur permettre d’être acteur de Département Etat ( DDASS - IA gouvernemental prévention envers leurs pairs ; aide aux parents et aux professionnels ; mais majorité DDJS - Justice 2004 – 2008 de intégration de la référence à la loi dans les pratiques éducatives. des actions sur DDSP - Des actions plus transversales : sur la compréhension du passage de lutte contre les le territoire de Gendarmerie), l’usage convivial ou festif de certains produits vers les usages abusifs voire drogues illicites, le Tarbes GIP, associations dépendants ; sur la compréhension des raisons de la récidive dans les tabac et l’alcool Description : Engagé pour la période 2004-2007 ce plan a pour objectif suites des injonctions thérapeutiques. Outils d'intervention ASV – Atelier Santé Ville Les thématiques développées : - L'alimentation et la santé déclinées en 3 objectifs : développer une observation socio-sanitaire des besoins; adapter les formes d’aide alimentaire aux besoins des personnes en difficulté;mettre en cohérence les actions de prévention conduites auprès des adultes et des enfants. - L’accès aux soins des publics en difficulté décliné en 3 objectifs : créer un poste d’accompagnateur-médiateur santé ; faciliter les orientations du secteur libéral vers le secteur institutionnel ; organiser une veille sociosanitaire pour l’analyse des situations de non accès aux droits et aux soins. PAEJ – Point Accueil et Ecoute Jeunes 3 rôles: - Accueil, soutien, orientation des jeunes vers les structures médicales ou sociales de droit commun - Accueil, soutien et écoute des parents - Lieu ressource pour les professionnels concernés par l’adolescence. Agglomération tarbaise Circulaire DIV/DGAS du 13 juin 2000 Etat (DDASS, IA), CG, GIP, CPAM, CRAM, CT, centres hospitaliers, associations Circulaire Etat Agglomération N°DGAS/SD1/DGS (DDASS,DDJS, tarbaise et /2002/145 du 12 IA), CAF, GIP,CG, Lourdes mars 2002 et CH de Circulaire 6/1/2005 Lannemezan - 33 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise EMPLOI – DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE Actions menées Localisation de l'intervention Description Texte juridique afférent Partenaires Loi n° 98-657 du 29 juillet 1998. Circulaire DGEFP n° 99/40 du 21 décembre 1999 Etat (Pref, DRTEFP, DDTEFP, DDASS), CT GIP, ANPE, Missions locales Outils de programmation Dispositif de mise en cohérence des PLIE – Plan local interventions publiques au plan local afin de d'insertion par favoriser l’accès ou le retour à l’emploi durable l'économique des personnes les plus en difficulté Plan départemental d'insertion des RMIstes Prestations ANPE Maison de l'emploi (MCEF) Actions visant au retour à l'emploi des bénéficiaires du RMI Agglomération tarbaise Etat (DRTEFP), Conseil général Département Outils d'intervention Préparation et accompagnement à l'emploi Département Actions partenariales locales en matière d'insertion professionnelle et d'emploi Aide à la création d'entreprise : ACCRE, Eden, Bigorre initiative, boutique de gestion, couveuse, pépinière Projets dans l'agglomération tarbaise et à Lourdes ANPE Décret n 2005-259 du 22 mars 2005 fixant les Etat (DDTEFP), modalités d’attribution de l’aide de l’Etat aux CT, ANPE, maisons de l’emploi / Arrêté du 7 avril 2005 Missions portant cahier des charges des maisons de locales, PLIE, l’emploi GIP... o Etat (DDTEFP), CT, Chambres consulaires, CDDE, ADIE, ARTE, CRESCENDO etc. Département Missions locales, CIVIS, FIPJ Orientation, accompagnement à l'emploi des jeunes Aides financières aux employeurs pour l'emploi des jeunes Soutien à l'emploi des jeunes Contrats aidés dans le secteur marchand (CIE, CIRMA) et non marchand (CAE, contrats d'avenir) Soutien à l'emploi de publics éprouvant des difficultés particulières à retrouver un emploi Aides spécifiques aux entreprises Exonérations de charges sociales Département – Accès facilité pour les ressortissants ZUS Département – Accès facilité pour les ressortissants ZUS Etat (DDTEFP), Missions locales Tarbes et Lourdes Etat (DDTEFP), Assedic Département – Accès facilité pour les ressortissants ZUS Etat (DDTEFP), ANPE, CG, Assedic Décret du 15 nov 2001 pris pour ZRU de l'application de l'article 87 de la loi du 13 Etat (DDTEFP), Laubadère, ZRR URSSAF déc 2000 relative à la solidarité et au de Lourdes renouvellement urbains Programme offrant à des jeunes rencontrant des difficultés d’insertion sociale et/ou PAS – Parcours professionnelles et issus des zones urbaines ZUS et quartiers Animation Sports sensibles, l’opportunité d’acquérir une formation prioritaires qualifiante pour accéder à un emploi d’animateur ou d’éducateur Circulaire MJSVA du 1er février 2006 Etat (DDJS), CREPS MidiPyrénées, ANPE, Missions locales, associations FONJEP – Fonds Mutualisation des aides des financeurs publics ZUS Nord et de coopération et facilitation de la rétribution de personnels ouest, de la jeunesse et permanents occupant un emploi qualifié au sein agglomération de l'éducation d’associations. tarbaise populaire Instruction MJSVA du 15 février 2002 Etat (DDJS), DIV, associations Ce dispositif vise à donner un « coup de pouce » aux associations par la mise à disposition de consultants spécialisés qui vont les aider à se d'accompagnement structurer et se développer Accord-cadre national entre l'Etat et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) du 20 novembre 2001 Etat (DRTEFP, DDTEFP, DDJS), CDC, CDDE, GIP, PLIE, CT DLA – Dispositif local Département - 34 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise EDUCATION Localisation de Texte juridique afférent l'intervention Outils de programmation Projet de développement des loisirs éducatifs en direction des Circulaires interministérielles enfants et des jeunes défini par l'ensemble des acteurs locaux Tarbes, Aureilhan, CEL – Contrat n° 98-144 du 9-7-98 et n° 00156 en charge de leur éducation (familles, enseignants, éducatif local Odos du 25-10-2000 animateurs, élus, partenaires institutionnels) Département, Plan départemental Développement des pratiques de lecture et d'écriture pendant agglomération d'incitation à la Circulaire du 20 décembre 2002 les temps de loisirs tarbaise et ville de lecture et à l'écriture Lourdes Plan de lutte contre Classes CP à effectif réduit, maîtres supplémentaires ; 10 écoles dans le Loi d'or de lutte contre les l’illettrisme dans le évaluations régulières de la GS à la 6e – accompagnement er 1 degré (de 2003 à département exclusions du 29/07/1998 CLAS, enfants du voyage- formation renforcée des maîtres 2005) Suivi des élèves par des évaluations nationales régulières de la GS à la 6e – PPRE Maîtrise de la langue Dispositifs spécifiques pour : Agglomération et du socle commun Loi d'or pour l'avenir de l'école - es élèves en difficulté (RASED, SEGPA, CLIS, UPI) tarbaise et ville de de compétences et du 23 avril 2005 - les élèves en situation de handicap Lourdes connaissances - les enfants du voyage - les enfants primo arrivants Dispositif de renforcement des moyens et d’aide aux établissements accueillant des élèves dans des zones ZEP de Tarbes ZEP – Zone Circulaire n° 81-238 1/7/1981 sensibles, depuis 1982. Contractualisation avec l’Etat par un Nord : un collège d’Education et circulaire n° 2006-058 « contrat de réussite » de 3 ans. Actions de soutien aux élèves (Paul Eluard), 2 Prioritaire contrat 30/3/2006 Ministre Education en difficulté, de prévention, d’ouverture culturelle ( ateliers écoles élémentaires, de réussite nationale théâtre, danse,cinéma) et sportive (section sportive au collège) 4 écoles maternelles Actions menées Description Outils d'intervention MGIEN - Mission Accompagnement personnalisé des jeunes de plus de 16 ans Générale d’Insertion sans qualification professionnelle et déscolarisés. Tarbes de l’Education Contractualisation d’un parcours de formation en alternance Nationale avec remise à niveau et projet professionnel CLAS - Contrat Local d’Accompagnement à la Scolarité Accompagnement des élèves (temps périscolaires) pour réussir à l’école et au collège Actions niveau école et niveau collège REAAP – Réseau d'Ecoute, d'Appui et d'Accompagnement des Parents Actions menées : - Médiation familiale - Actions de soutien à la parentalité Ecole ouverte Atelier relais DRE – Dispositif de Réussite Educative Agglomération tarbaise et ville de Lourdes Partenaires Etat (DDJS, IA), communes, CAF, GIP DDJS Etat (IA, DDASS, DDJS), CT, CAF Etat (IA) IA, Partenariat avec la DRAC, le Parvis PEL Circulaire 10/5/1996 Ministre EN D n° 98-646 C 27/5/1999 IA Circulaire n° 98-377 du 23/6/1998 Circulaire n° 2002-159 du 21/3/2002 CAF, GIP, ANCSEC, Etat (DDASS,DDJS, IA), CT, associations Agglomération tarbaise et ville de Circulaire n°99-153 du 9/3/1999 DDASS, GIP, CAF Lourdes Collège (de ZEP) ouvert pendant les vacances d’été (1 semaine Circulaire n°2003-08 du Collèges P. Eluard et en juillet et en août) pour permettre aux enfants de pratiquer 23/1/2003 Ministre Education Pref, IA, ANCSEC Pyrénées des activités sportives, culturelles, scolaires nationale Depuis 2003, dispositif ponctuel (un mois x 4 périodes dans Circulaire n° 98-120 du Etat ( Pref, IA, l’année) pour accueillir et remobiliser des élèves de collèges en Collèges du Grand 12/6/1998 Ministre Education PJJ, DDJS)- CGgrande difficulté ou en voie de déscolarisation. Objectif de Tarbes nationale GIP rescolarisation et resocialisation Conv Cadre du 2/10/2002 Aide individualisée en lien avec l’école pour aider les enfants et jeunes en difficulté, à partir d’un repérage ZEP , ZUS Solazur 4 axes : éducatif et culturel ; santé ; aide à la parentalité ; actions vers les équipes opérationnelles Loi de prog cohésion sociale Etat (Pref, IA), ville du 18/1/2005 de Tarbes, D n°2005-1178 du 13/9/2005 associations - 35 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Actions transversales Actions menées Coupon sport Description Localisation de l'intervention Outils d'intervention Lutte contre l'illettrisme Partenaires Instruction JS n° 98-024 du 30 janvier 1998 Etat (DDJS), associations Département Instruction JS n° 06-024 du 9 février 2006 Etat (DDJS), GIP, CG, fédérations départementales, associations Région Instruction JS n° 06-024 du 9 février 2006 Etat (DDJS), associations Loi d'or de lutte contre les exclusions du 29/07/1998 Etat (DDASS, DRTEFP, DDTEFP, DDJS), CT, ANPE Les coupons sport initiés en 1998, facilitent, sous forme d’une aide financière aux Département, familles, compensée auprès des agglomération tarbaise, associations agréées, l’accès des jeunes de ville de Lourdes 9 à 18 ans aux pratiques sportives au sein des clubs Première aide technique et financière, FDAIJ - Fonds destinée à accompagner la réalisation de départemental d’aide projets individuels ou collectifs de jeunes de à l’initiative des 13 à 28 ans, comportant une dimension jeunes d’engagement social dans des domaines variés Concours régional Envie d'agir Texte juridique afférent Soutien de projets plus ambitieux que ceux soutenus par le FDAIJ La plate-forme des savoirs de base a pour objectif d'organiser : - l’accueil, l’évaluation et l’orientation des publics en situation d’illettrisme. - les actions préventives en direction d'un Agglomération tarbaise public jeune, notamment par l'incitation à la et ville de Lourdes lecture et le soutien aux apprentissages, - les actions de formation en direction de l'ensemble des publics adultes dont salariés, détenus, gens du voyage, migrants. Note: Nombre d'actions transversales ont été ventilées dans les piliers (cf. tableaux précédents). Ce tableau ne regroupe que les actions qui n'ont pu être présentées par pilier. - 36 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Annexe 2 : PROTOCOLE PLIE - 37 - Contrat urbain de cohésion sociale - Agglomération tarbaise Annexe 3 : DISPOSITIF DE REUSSITE EDUCATIVE - 38 -