Les p`tites roues Sur l`air « le poinçonneur des lilas
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Les p`tites roues Sur l`air « le poinçonneur des lilas
Les p'tites roues Sur l’air « le poinçonneur des lilas » J'suis le cycliste sympa Celui qu'on croise et que l’on n'oublie pas Y’a du soleil sur la terre De belles croisières... Pour tuer l'ennui j'ai mon Brompton Et y’en a plus d’un qu’ça étonne Dans les bouquins y a écrit Qu’y en a qui s’la coulent douce à Miami Pendant c'temps-là, moi à Paris Je roule, je ris Car il n'y a pas d’raison m’en faire J’ai des roues extraordinaires J’ai des roues, des p'tites roues, encor des p'tites roues Des p'tites roues, des p'tites roues, toujours des p'tites roues Des roues d'seconde classe Des roues d'première classe J’ai des roues, des p'tites roues, encor des p'tites roues Des p'tites roues, des p'tites roues, toujours des p'tites roues Des petites roues, des petites roues, Des petites roues, des petites roues. J'suis le cycliste sympa Qui roule d’Invalides à Opéra Quand les voitures m’embêtent J'ai dans la tête Un carnaval de confettis J'en amène jusque dans mon lit Et sous un ciel sans nuage Je me ris souvent des embouteillages Parfois je rêve je divague Je vois des vagues Et dans la brume au bout du quai Je vois mon Brompton s’envoler Sur les rues défoncées, pleines de petits trous Pleines de trous, de p'tits trous, et même de gros trous Même si je bataille Même si je déraille Il me reste mes p'tites roues pour me rire des trous Mes p'tites roues, mes p'tites roues, toujours mes p'tites roues Mes petites roues, mes petites roues, Mes petites roues, mes petites roues. J'suis le cycliste sympa Aubervilliers, Montreuil ou Levallois Quand je n’veux plus être citadin Je prends le train Je vais jouer la fill'' de l'air J’emmène mon Brompton au grand air Ce qui est sympa à coup sûr C’est d'partir s'évader dans la nature Sur les p’tites ou les grandes routes Et coûte que coûte Seul, à plusieurs, quel que soit l'temps Partir avec son sac devant J’ai des roues, des p'tites roues, encor des p'tites roues Des p'tites roues, des p'tites roues, toujours des p'tites roues Pour pas virer dingue A s'servir d’un flingue Faire un tour, rien qu'un tour, entre "petites roues" Un p'tit tour, un p'tit tour, un parfait p'tit tour Un chouette p'tit tour, sans détour, Sans questionnement, sans étonnement sur les p'tites roues Les petites roues, les petites roues, les petites roues. kiki lambert La Bicyclette Yves Montand Quand on partait de bon matin Quand on partait sur les chemins A bicyclette Nous étions quelques bons copains Y avait Fernand y avait Firmin Y avait Francis et Sébastien Et puis Paulette On était tous amoureux d'elle On se sentait pousser des ailes A bicyclette Sur les petits chemins de terre On a souvent vécu l'enfer Pour ne pas mettre pied à terre Devant Paulette Faut dire qu'elle y mettait du cœur C'était la fille du facteur A bicyclette Et depuis qu'elle avait huit ans Elle avait fait en le suivant Tous les chemins environnants A bicyclette Quand on approchait la rivière On déposait dans les fougères Nos bicyclettes Puis on se roulait dans les champs Faisant naître un bouquet changeant De sauterelles, de papillons Et de rainettes Quand le soleil à l'horizon Profilait sur tous les buissons Nos silhouettes On revenait fourbus contents Le cœur un peu vague pourtant De n'être pas seul un instant Avec Paulette Prendre furtivement sa main Oublier un peu les copains La bicyclette On se disait c'est pour demain J'oserai, j'oserai demain Quand on ira sur les chemins A bicyclette Le cycle final Sur l’air de l’international Debout ! les vélos de la terre Debout ! les forçats de la ville La citée tonne en son cratère Contre ces pratiques inciviles Des autos faisons ville vierge Foule esclave debout, debout, En banlieue, en centre, sur les berges Nous ne sommes rien, soyons tout ! C’est le cycle final Pédalons et demain La Vélorution Sera le genre humain Il n’est pas de moteurs suprêmes : Ni essence, ni diesel, ni diester Citoyens, sauvons-nous nous même Aspirons un grand bol d’air ! Pour que les autos cèdent la place, Pour sortir le vélo des caves, Brisons nous-mêmes cette glace, Avant que la situation n s’aggrave. L’Auto, ça tue et ça pollue, L’Auto, empoisonne nos rues, Nul contrainte ne s’impose aux voitures Les autres modes se trouvent nus C’est assez, se pousser devant elles Le citoyen veut d’autres lois « Pas de frics sans nous » nous disent-elles, « Trop de morts, pour vous » selon moi A vélo ! Auto Ciao Billy ze Kick Sur l’air de Bella Ciao Ce que je demande n'est pas difficile Il me faut deux roues, un cadre Et quelques rayons qui tournent Une chaîne et aussi quelques vitesses Comme moi vous pensez A mon vélo o o Sur mon vélo o o Je grille les feux rouges Je passe les stops Et je latte toutes les voitures Qui me font … Chier ! Croyez moi à vélo Je suis plus rapide que la XM De Raymond Citroën Sur les trottoirs je rebondis Et je suis o o Je suis libre D'aller là où je veux Sur mon vélo o o A vélo o o Quand je suis seule la nuit Je slalome entre les bandes pointillées Oh croyez moi ça fait du bien Car ça pue moins que pendant la journée Sans les bagnoles On sent mieux… l'air On respire la nuit Car la nuit En vélo o o En vélo la ville c beau Sur mon vélo o o Quand la route devient la vague Et que j'ai le vent en poupe Grand plateau grande descente Bon trip A cheval sur mon vélo Je vais plus vite que le vent Mon vélo c'est mon cerf-volant Mon vélo c'est mon cerf-volant Mon vélo c'est … mon cerveau Nous sommes à vélo, nous voulons rouler Auto ciao (X3) ciao ciao Nous voulons rouler, sans être angoissés Vivons la vélorution Nous sommes des piétons, nous voulons marcher Auto ciao (X3) ciao ciao Nous voulons marcher, sans nous faufiler Vivons la vélorution Nous sommes des enfants, nous voulons jouer Auto ciao (X3) ciao ciao Nous voulons jouer, sans être enfermés Vivons la vélorution Nous sommes des urbains, nous sommes énervés Auto ciao (X3) ciao ciao Nous sommes énervés, d’entendre klaxonner Vivons la vélorution Nous sommes des pigeons, nous voulons picorer Auto ciao (X3) ciao ciao Nous voulons picorer, sans s’faire écraser Vivons la vélorution Nous sommes des vivants, nous voulons respirer Auto ciao (X3) ciao ciao Nous voulons respirer, d’l’air non pollué Vivons la vélorution Le chant des vélo-partisants Ami, entends-tu le bruit lourd des moteurs dans nos rues ? Ami, entends-tu le chant gai des enfants disparu ? Ohé, partisans, ouvriers et employés, c’est l’alarme. Ce soir les voitures resteront derrières nos roues, c’est l’extase Montez de Ste Blandine, descendez d’la colline, camarade Sortez de vos caves, les 2 roues, le guidon et le cadre, Ohé, le Recycleur, à la pompe, au tournevis, répare vite Ohé, jeune cycliste attention à ton bolide, dynamite C’est nous qui brisons le diktat des voitures pour nos frères La haine à nos trousses, les 4x4 qui nous poussent, la misère Il y a de belles villes ou les gens au cœur des rues peuvent sortir Ici, nous vois-tu, l’auto bloque et l’auto blesse quand ce n’est pire Ici, désormais, les vélos se révoltent, veulent leurs places, Ami, rejoins-nous, participe toi aussi à la masse Demain des 4x4 rouilleront dans toutes les casses, loi de nos routes Chantez compagnons, dans la nuit la liberté nous écoute Ami, entends-tu le chant gai des enfants disparu ? Ami, entends-tu le bruit lourd des moteurs dans nos rues ? Si vis pacem Jean-Roger Caussimon De tout l’latin, qu’on m’a fait faire, Je n’ai gardé qu’un minimum, C’est que six siècles, avant notre ère, Un super-stratège en peplum, Dans un long traité militaire, Dont j’ai fait mon vade-mecum, Ecrivit cette phrase austère, Mais vraiment digne d’un grand homme : « Tu veux la paix, prépar’ la guerre ! Si vis pacem…para bellum ! »… (Bis) Que la formule, est élégante, C’est grand, c’est triste mais c’est beau ! Moi j’en ai fait une variante : " Si vis pacem... pars à vélo ! " A vélo pars à l’aventure, Loin des pare-chocs, loin des autos, Loin des parkings que l’on sature, Loin des parcmètres, et du Métro, Pars au hasard dans la nature, Loin de l’angoisse des cités, Et tu verras, je te l’assure, Que partir c’est ressusciter...(Bis) A la TV, un journaliste, " Interviouvait " avec égard, Un général, un spécialiste, Qui dans sa tenue léopard, Déclarait : " Soyons réalistes, Et pourfendons de part en part, La clique anti-militariste, Les objecteurs et les anars ! Si vis pacem... parachutistes ! " Conclut ce général bizarre...(Bis) On sait hélas, qu’avec sa fronde, David n’abattrait plus Goliath, Mais l’orage a-tomique gronde, Alors, pars avant qu’il n’éclat’... Pars de Paris, pars à Tonnerre, Dépasse Auxerre, et Avallon, Parcours ton pays, et la Terre, A pied, à la nage, en ballon... C’ n’est pas surtout paradisiaque, Mon fils, mais retiens la leçon : Méfie-toi des paranoïaques, Surtout s’ils portent de galons ! (Bis) Pour me rendre à mon bureau Jean Boyer Pour me rendre à mon bureau, j'avais acheté une auto Une jolie traction avant qui filait comme le vent. C'était en Juillet 39, je me gonflais comme un bœuf Dans ma fierté de bourgeois d'avoir une voiture à moi. Mais vint septembre, et je pars pour la guerre. Huit mois plus tard, en revenant : Réquisition de ma onze chevaux légère "Nein verboten" provisoirement. Pour me rendre à mon bureau alors j'achète une moto Un joli vélomoteur faisant du quarante à l'heure. A cheval sur mon teuf-teuf je me gonflais comme un bœuf Dans ma fierté de bourgeois de rentrer si vite chez moi. Elle ne consommait presque pas d'essence Mais presque pas, c'est encore trop. Voilà qu'on me retire ma licence J'ai dû revendre ma moto. Pour me rendre à mon bureau alors j'achète un vélo Un très joli tout nickelé avec une chaîne et deux clefs. Monté sur des pneus tous neufs je me gonflais comme un bœuf Dans ma fierté de bourgeois d'avoir un vélo à moi. J'en ai eu coup sur coup une douzaine On me les volait périodiquement. Comme chacun d'eux valait le prix d'une Citroën Je fus ruiné très rapidement. Pour me rendre à mon bureau alors j'ai pris le métro Ça ne coûte pas très cher et il y fait chaud l'hiver. Alma, Iéna et Marbœuf je me gonflais comme un bœuf Dans ma fierté de bourgeois de rentrer si vite chez moi. Hélas par économie de lumière On a fermé bien des stations. Et puis ce fut, ce fut la ligne tout entière Qu'on supprima sans rémission. Pour me rendre à mon bureau j'ai mis deux bons godillots Et j'ai fait quatre fois par jour le trajet à pied aller-retour. Les Tuileries, le Pont Neuf je me gonflais comme un bœuf, Fier de souffrir de mes corps pour un si joli décor. Hélas, bientôt, je n'aurai plus de godasses, Le cordonnier ne ressemelle plus. Mais en homme prudent et perspicace Pour l'avenir j'ai tout prévu. Je vais apprendre demain à me tenir sur les mains J'irai pas très vite bien sûr mais je n'userai plus de chaussures. Je verrai le monde de bas en haut c'est peutêtre plus rigolo. Je n'y perdrai rien par surcroît: Il est pas drôle à l'endroit. La vélorutionnaise Sur l’air de la Marseillaise Allons ! Cyclistes de la ville ! Le jour de gloire est arrivé ! Contre nous de l’automobile, L’étendard puant est levé ! (bis) Entendez-vous sur nos boulevards Mugir ces féroces chauffards Ils viennent au coeur de nos quartiers Envahir les rues de nos citées. Amis, en guerriers magnanimes Portons ou retenons nos coups ! Éduquons ces tristes victimes, Aveuglées, nous traitant de fous ! (bis) Mais ces despotes égoïstes, Ces décideurs aliénés Tous ces tigres qui sans pitié Se comportent, comme des terroristes En selle, citoyens ! Remontons nos pantalons, Pédalons, pédalons Et sans essence Avançons tous ensemble. Pom pom pom En selle, citoyens ! Remontons nos pantalons, Pédalons, pédalons Et sans essence Avançons tous ensemble. Pom pom pom Que veut cette horde d’automobilistes, De constructeurs et de financiers ? Pourquoi ces ignobles entraves, Cet empoisonnement légalisé ? (bis) Chacun de nous, ah ! Quel outrage Se trouve aujourd’hui aliéner, L auto, rêve de liberté, Nous enferme, nouvel esclavage ! Oui ! Déjà d’insolents dépostes Et la bande des pétroliers S’activent sur tous les postes Car nos cris les ont ébranlés. (bis) Vainement leur espoir se fonde Sur le fanatisme irrité, L’automobile et ses alliées Sera chassée de toutes nos allées. En selle, citoyens ! Remontons nos pantalons, Pédalons, pédalons Et sans essence Avançons tous ensemble. Pom pom pom Quoi ! Des cohortes de voitures Feraient la loi dans nos cités ! Des quintaux d hydrocarbure Terrasseraient nos êtres aimés ? (bis) Dieu ! Nos pieds seraient enchaînés ! Nos fronts sous le joug se ploieraient ! De vils despotes deviendraient Les maîtres de nos destinées ! En selle, citoyens ! Remontons nos pantalons, Pédalons, pédalons Et sans essence Avançons tous ensemble. Pom pom pom Dés que l’auto s’en ira Tin tin tin ! ! ! « c’est pas l’homme qui prend l’auto C’est l’auto qui détruit l’homme » Moi la bagnole dans ma ville Elle a déjà tout détruit, J’ai troqué ma vieille caisse Et mes vieilles idées d’beauf Contre un beau vélo neuf Et une paire d’mollets balaises, J’ai déserté les crasses Qui m’disaient : sois méchant La ville c’est dégueulasse Les bagnoles pètent dedans ! Dès que l’auto s’en ira On respirera Dès qu'les autos partiront Nous respirerons… Hohohohohissého « c’est pas l’homme qui prend l’auto C’est l’auto qui détruit l’homme » Moi la bagnole dans ma ville Elle a déjà tout détruit, J’ai eu si mal au cœur Dans cette tire en furie Qu’j’ai vomi mon quatreheure Et mon minuit aussi. J’me suis cogné d’partout Et j’me suis fait insulter Ca m’a coûté des sous Tout ca pour polluer, c’est l’pied Dès que l’auto s’en ira On respirera Dès qu'les autos partiront Nous respirerons… Hohohohohissého Dès qu'les autos partiront Nous respirerons… Hohohohohissého « c’est pas l’homme qui prend l’auto C’est l’auto qui détruit l’homme » Mais elle prend pas la femme… Ah si, elle la prend aussi ! « c’est pas l’homme qui prend l’auto C’est l’auto qui détruit l’homme » Alors j’ai pris un vélo Et mes poteaux aussi… La mienne est chez Peugeot Elle attend d’consommer Son mec c’est une gonzesse Il ne veut même pas d’caisse, Assise dans le garage Désert, elle pleure Son homme sans moteur L’vélo c’est son malheur ! Dès que l’auto s’en ira On respirera Dès qu'les autos partiront Nous respirerons… Hohohohohissého « c’est pas l’homme qui prend l’auto C’est l’auto qui détruit l’homme » Moi la bagnole j’la vomis Et son univers aussi… J’ferai le tour du monde Pour dire à chaque étape Qu’toutes ces bagnoles immondes Doivent finir à la trappe, J’irai z’aux quatre vents Arrêter le béton Jamais les autoroutes N’oublieront mon prénom… Il est fier mon vélo Elle est belle ma bicyclette J’pédale, y fait beau Libre comme l’oiseau hisse ho ! Regarde ta bagnole Elle pue, elle est pas belle On en a vraiment ras-le-bol Viens, lâche ta poubelle ! Dès que l’auto s’en ira On respirera Dès qu'les autos partiront Nous respirerons… Hohohohohissého « c’est pas l’homme qui prend l’auto C’est l’auto qui détruit l’homme » Moi la bagnole j’monte pas dedans Elle fait couler trop d’sang, Ne pleure plus ma mère Ton fils est à vélo Ne pleure plus mon père Il a viré écolo Regardez votre enfant Il veut écraser personne Je sais c’est pas courant Mais c’était mon destin. Refrain x 2 ou plus … Dès que l’auto s’en ira On respirera Hervé V. Le vélo Bénabar Sol bémol M / Fa M Fa M / Si bémol m Dans le parc des Buttes-Chaumont, un cycliste de 5 ans, S'apprête à vivre… un grand événement, Encouragé par son père, et par sa maman, Il va faire du vélo comme les grands Il empoigne son guidon C'est parti pour le grand frisson Sans les petites roues, qui stabilisent, Va falloir, qu'il improvise Notre équilibriste S'élance sur la piste Avec mon scooter je connais les mêmes déboires Quand il démarre pas je lui donne Des coups de casque dans les phares Alors ce gosse faut pas l’gronder C'est le vélo qu’a commencé Il s'élance dans la descente Maintient le cap avec adresse Il dévale la pente, Tangue et se redresse Et prend de la vitesse Il tombe… Hoï, hoï hoï Il retombe… Les paumes incrustées d’gravier Ca fait mal et pis ça pique C'est surtout vexant De tomber en public Il va pas r’mettre les p'tites roues Ca s’rait pire que tout Attention!... Il enfourche son bolide Et c'est reparti pour la chevauchée intrépide Au premier coup de pédale Il bascule et puis s'affale Il fait rien qu'à l'énerver Ce vélo qui fait que d’tomber C'est quand même très énervant Ces vélos qui tombent tout l’temps Un coup de pied dans le porte-bagages! Ça change rien, mais ça soulage… Les jambes à l'horizontale Le guidon tremble il vibre, Il sautille sur la selle Mais garde l'équilibre, Il veut faire coucou d’ la main, Et se vautre un peu plus loin… Il arrache le garde-boue Et les poignées en caoutchouc La dynamo d'un coup d’talon Puis piétine les rayons Et il crève les pneus Y commence à s’sentir mieux Il fait rien qu'à l'énerver Ce vélo qui fait que d’tomber C'est quand même très énervant Ces vélos qui tombent tout l’temps Un coup de pied dans le porte-bagages! La sonnette? bin elle dégage… Sermon des parents : "C'est vilain d’faire des colères Et faut être patient et avoir un bon caractère" Mais faut pas faire de colère Alors écoute-moi bien Plutôt que d'essayer d'arracher les câbles des freins Mais s'énerver c'est légitime Faut s’faire respecter des machines Fais levier avec un bâton Pour pas t’ baiser les mains… Faisez du vélo Les Trapettistes On est parti sur nos vélos Avec ma petite fleur chérie, Elle était belle et il faisait beau, Mais un peu frais pour un mardi. Elle me dit " plus j'pédale moins vite Et moins j'avance plus rapidement, Dis-moi donc sans être hypocrite, A bicyclette, j'peux prendre Montand? " J'lui ai répondu " Ma souris, Comme toi les escargots bavards, S'attardent sur les sentiers fleuris, Et comptent les vaches sur les trottoirs. " Faisez du vélo, pédalez ! Mouillez vos maillots, respirez ! Prenez vot'temps, le nez dans le vent, L'pantalon dans les chaussettes, Et le moral dans la sonnette, On est tous un peu poête ! Jacques Tati est notre tonton, On est heureux et on sifflote, Même si on s'tale un peu l'oignon, C'est jour de fête ou jour de flotte. Elle me dit " Regarde ton pneu, Faut qu'tu consultes un spécialiste. Si tu pètes un'roue c'est dang'reux Tu r'deviens, automobiliste ! " J'lui ai répondu " Ma souris, Chez l'mécano j'y étais hier, Pour une révision chez c'ui qui Nie l'existence des chambres à air ! " Faisez du vélo, pédalez ! Mouillez vos maillots, respirez ! Prenez vot'temps, le nez dans le vent, L'pantalon dans les chaussettes, Et le moral dans la sonnette, On est tous un peu poètes ! On s'amuse à voir s'énerver Tous les matins dans leur auto, Les bouchonnés et les stressés, Esclaves de Calvet, de Renault. Elle me dit " Mais ils sont trop cons, Dans une voiture y'a plus d'une place. En plus y gagn'raient du pognon, Ils sont tout seuls dans leur Monospace ! " J'lui ai répondu " Ma souris, J'crois qu'on est plutôt mal barré, Plus ou moins proches de l'asphyxie, Si l'auto c'est la liberté ! " Et puis merde, à la fin j'en ai ras l'bol, L'indigène d'occident s'est fait cramer l'cerveau, Par sa télé, sa pub et son pétrole, Il ne peut même plus boire son eau. On n'se baigne plus c'est trop pollué, Y'a pas grand monde pour s'indigner. Avant y'avait p't'êt pas d'auto, Mais y'avait l'temps, y'avait l'air, y'avait l'eau ! Faisez du vélo, faisez du vélo Faisez du vélo, faisez du vélo Faisez du vélo, faisez du vélo Faisez du vélo, faisez du vélo On est tous un peu poête P'tit vélo dans la tête trapétistes Le vélo Les Nonnes Troppo Dm Dm7 G G7 C /C /D# Il avait toujours plu aux femmes Dm Dm7 G G7 C C* C Et les aimait même un peu trop Em Em7 A Dm Dm7 G# Et pour les fesses de ces dames G G7? G#7 G#7* G#7 Il se s'rait fait trouer la peau Quand il mourut il eu le droit Sous une autre forme de prendre vie Il réfléchit puis décida de renaître en vélo pour filles Refrain: -------A#7 G#7 A# G#7 Marguerite et josiane evelyne et viviane A#7 G#7 A#7 A7 G#7 G7 toutes ses amies se frottant sur son épine dorsale Couplet: -------C'était pour lui le paradis il les prenait dans l'engrenage parfois même il avait deux filles une sur lui l'autre sur le porte bagages Refrain: -------Marguerite et josiane evelyne et viviane toutes ses amies se frottant sur son épine dorsale Couplet: -------Puis Marguerite eut un ami Qu il eut du mal à encadrer Car elle le délaissait pour lui Et n aimait plus que la marche à pied Refrain:(lent) -------Marguerite et josiane evelyne et viviane toutes ses amies se frottant sur son épine dorsale Couplet: -------Puis l'ami en question s enfuit En volant l'amour de vélo Qui à son coup de pédale comprit Que l'ami était un homo Depuis le pauvre est peint en rose toute la journée il ronge son frein plus d'Marguerite ca l'rend morose Par contre il a tous ses copains Refrain: -------Jean-Robert et Marcel Philibert et Etienne Tous ses amis se frottant Sur son épine dorsale Jean René et filou Philibert et loulou Tous ses amis se frottant sur son épine dorsale (parle) oh y en avait du monde..... Ma vie à vélo Jean Paul -1Petit, j’ai eu un tricycle rouge, Au premier coup d’pédale, je bouge, Assis sur un gros paquet d’couches, Pain et chocolat plein la bouche. 12 ans, j’ai l’grand vélo, super ! Cartons-rayons, boucan d’enfer ! (refrain 1 : ) J’ai un p’tit vélo, dans ma petite tête, J’ai une bicylette, dans le ciboulot ! -2Ado, j’ai eu un VTT, C’est le moment de s’affirmer, De brandir haut, cadre et guidon, Criant : « Vive la Vélorution ! » « La force soit dans l’dérailleur ! » « laissez la place au « Bike Power » ! » (refrain 1) J’ai un p’tit vélo… -3Puis vient le temps des amourettes, D’la bicyclette avec Paulette, Et pour fêter le grand amour, J’l’emmène aux Pays-Bas 15 jours, En tente sur notre nouveau tandem, Ô plat pays, je crie : « Je t’aime ! ». (refrain 2 : ) Ma vie à vélo, c’est toute une fête, Et pour faire la fête, c’est mieux à vélo ! -4– 30 ans, les enfants suivent en vélo, Tandem, sacoches et sacs à dos, L’dernier d’une charrette accrochée, Agite un drapeau déchaîné. Par chance les grands-parents aussi, La caravane ils l’ont suivie ! (refrain 1) J’ai un p’tit vélo… -5– Quadra, au bureau en vélo, Je chante : « Vélo, boulot, dodo ». Matin, soir, vingt minutes j’pédale. Exercice quotidien, régal ! Au bureau je change d’uniforme. J’démarre la journée en pleine forme ! (refrain 3 : ) La ville à vélo, c’est pas difficile, Le vélo en ville, c’est plus rigolo ! -6– Les gens en auto, j’roule pour eux : 1 Kilo 5 de CO2, 4 centimètres avant, arrière, Chaque jour j’limite mon effet d’serre, J’réduis mon empreinte logistique, J’gomme mon empreinte écologique ! (refrain 1) J’ai un p’tit vélo… -7Casque et lunettes, brassards, bandes-pieds, La main sur l’frein, l’œil aux aguets, Pistes, bandes cyclables, toujours dressé, J’respire le spectacle des quartiers. J’dépasse les autos arrêtées, Par les feux, les travaux, bloquées. (refrain 3) La ville à vélo… -8L’dimanche c’est course de VTT, J’dévale des montées endiablées, Perché sur l’frein, le pédalier, Le casque et les vêtements crottés, Puis l’Mont Ventoux 3 fois r’monté, J’finis l’Tour d’France d’vant la télé. (refrain 1) J’ai un p’tit vélo… -960, c’est l’début d’la sagesse, Selle rembourrée, petite vitesse, L’matin j’prends l’pain en vélo d’course. En centre ville j’préfère l’pousse-pousse. Et comme livre de chevet, la nuit : Le « traité de vélosophie ». (refrain 2) Ma vie à vélo… - 10 100 ans. Le corbillard en tête. J’vois bien qu’mes héritiers s’inquiètent, Pour moi et ma vieille bicyclette, J’négocie un départ honnête : 4 cyclistes pour porter l’sapin. Ça y est ! et la roue tourne enfin ! (refrain 1) J’ai un p’tit vélo… Sur l’air de Mes chevaux de Tri Yann Quand je prenais mon vélo noir Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette Quand je prenais mon vélo noir J’entendis les moteurs ronfler. (bis) Et ils grondaient dans leur carcasse Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette Et ils grondaient dans leur carcasse Ton vélo, on va le mettre en pièces (bis) Ah que dit tu vilaine bagnole ... Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette Ah que dit tu vilaine bagnole ... En 2015 nous n’aurons plus de pétrole (bis) Commençons tout de suite à rouler libre Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette Commençons tout de suite à rouler libre Le vélo, c’est l’indépendance (bis) Occupons la ville et la nature Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette Occupons la ville et la nature Nos mollets sont bon pour la planète (bis) Sur l’air Des filles des forges Dig dig dong dong Ce sont les pistes cyclables (bis) De la ville de Lyon Dig dig dong dong De la ville de Lyon Dig dig dong daine Dig dig dong dong Qui ne sont pas cohérentes (bis) Un petit bout par-ci Dig dig dong dong Un petit bout par-là Dig dig dong daine Dig dig dong dong Il faut un vrai réseau (bis) Pour traverser la ville Dig dig dong dong Pour détroner l’auto Dig dig dong daine Dig dig dong dong Remplaçons les voitures (bis) Et les 4 * 4 voraces Dig dig dong dong Et les 4 * 4 voraces Dig dig dong daine