Les p`tites roues Sur l`air « le poinçonneur des lilas

Transcription

Les p`tites roues Sur l`air « le poinçonneur des lilas
Les p'tites roues
Sur l’air « le poinçonneur des lilas »
J'suis le cycliste sympa
Celui qu'on croise et que l’on n'oublie pas
Y’a du soleil sur la terre
De belles croisières...
Pour tuer l'ennui j'ai mon Brompton
Et y’en a plus d’un qu’ça étonne
Dans les bouquins y a écrit
Qu’y en a qui s’la coulent douce à Miami
Pendant c'temps-là, moi à Paris
Je roule, je ris
Car il n'y a pas d’raison m’en faire
J’ai des roues extraordinaires
J’ai des roues, des p'tites roues, encor des p'tites
roues
Des p'tites roues, des p'tites roues, toujours des p'tites
roues
Des roues d'seconde classe
Des roues d'première classe
J’ai des roues, des p'tites roues, encor des p'tites
roues
Des p'tites roues, des p'tites roues, toujours des p'tites
roues
Des petites roues, des petites roues,
Des petites roues, des petites roues.
J'suis le cycliste sympa
Qui roule d’Invalides à Opéra
Quand les voitures m’embêtent
J'ai dans la tête
Un carnaval de confettis
J'en amène jusque dans mon lit
Et sous un ciel sans nuage
Je me ris souvent des embouteillages
Parfois je rêve je divague
Je vois des vagues
Et dans la brume au bout du quai
Je vois mon Brompton s’envoler
Sur les rues défoncées, pleines de petits trous
Pleines de trous, de p'tits trous, et même de
gros trous
Même si je bataille
Même si je déraille
Il me reste mes p'tites roues pour me rire des
trous
Mes p'tites roues, mes p'tites roues, toujours
mes p'tites roues
Mes petites roues, mes petites roues,
Mes petites roues, mes petites roues.
J'suis le cycliste sympa
Aubervilliers, Montreuil ou Levallois
Quand je n’veux plus être citadin
Je prends le train
Je vais jouer la fill'' de l'air
J’emmène mon Brompton au grand air
Ce qui est sympa à coup sûr
C’est d'partir s'évader dans la nature
Sur les p’tites ou les grandes routes
Et coûte que coûte
Seul, à plusieurs, quel que soit l'temps
Partir avec son sac devant
J’ai des roues, des p'tites roues, encor des
p'tites roues
Des p'tites roues, des p'tites roues, toujours des
p'tites roues
Pour pas virer dingue
A s'servir d’un flingue
Faire un tour, rien qu'un tour, entre "petites
roues"
Un p'tit tour, un p'tit tour, un parfait p'tit tour
Un chouette p'tit tour, sans détour,
Sans questionnement, sans étonnement sur les
p'tites roues
Les petites roues, les petites roues, les petites
roues.
kiki lambert
La Bicyclette
Yves Montand
Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
A bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette
On était tous amoureux d'elle
On se sentait pousser des ailes
A bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l'enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette
Faut dire qu'elle y mettait du cœur
C'était la fille du facteur
A bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
A bicyclette
Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes
Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes
Quand le soleil à l'horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n'être pas seul un instant
Avec Paulette
Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c'est pour demain
J'oserai, j'oserai demain
Quand on ira sur les chemins
A bicyclette
Le cycle final
Sur l’air de l’international
Debout ! les vélos de la terre
Debout ! les forçats de la ville
La citée tonne en son cratère
Contre ces pratiques inciviles
Des autos faisons ville vierge
Foule esclave debout, debout,
En banlieue, en centre, sur les berges
Nous ne sommes rien, soyons tout !
C’est le cycle final
Pédalons et demain
La Vélorution
Sera le genre humain
Il n’est pas de moteurs suprêmes :
Ni essence, ni diesel, ni diester
Citoyens, sauvons-nous nous même
Aspirons un grand bol d’air !
Pour que les autos cèdent la place,
Pour sortir le vélo des caves,
Brisons nous-mêmes cette glace,
Avant que la situation n s’aggrave.
L’Auto, ça tue et ça pollue,
L’Auto, empoisonne nos rues,
Nul contrainte ne s’impose aux voitures
Les autres modes se trouvent nus
C’est assez, se pousser devant elles
Le citoyen veut d’autres lois
« Pas de frics sans nous » nous disent-elles,
« Trop de morts, pour vous » selon moi
A vélo !
Auto Ciao
Billy ze Kick
Sur l’air de Bella Ciao
Ce que je demande n'est pas difficile
Il me faut deux roues, un cadre
Et quelques rayons qui tournent
Une chaîne et aussi quelques vitesses
Comme moi vous pensez
A mon vélo o o
Sur mon vélo o o
Je grille les feux rouges
Je passe les stops
Et je latte toutes les voitures
Qui me font … Chier !
Croyez moi à vélo
Je suis plus rapide que la XM
De Raymond Citroën
Sur les trottoirs je rebondis
Et je suis o o
Je suis libre
D'aller là où je veux
Sur mon vélo o o
A vélo o o
Quand je suis seule la nuit
Je slalome entre les bandes pointillées
Oh croyez moi ça fait du bien
Car ça pue moins que pendant la journée
Sans les bagnoles
On sent mieux… l'air
On respire la nuit Car la nuit
En vélo o o
En vélo la ville c beau
Sur mon vélo o o
Quand la route devient la vague
Et que j'ai le vent en poupe
Grand plateau grande descente
Bon trip
A cheval sur mon vélo
Je vais plus vite que le vent
Mon vélo c'est mon cerf-volant
Mon vélo c'est mon cerf-volant
Mon vélo c'est … mon cerveau
Nous sommes à vélo,
nous voulons rouler
Auto ciao (X3) ciao ciao
Nous voulons rouler,
sans être angoissés
Vivons la vélorution
Nous sommes des piétons,
nous voulons marcher
Auto ciao (X3) ciao ciao
Nous voulons marcher,
sans nous faufiler
Vivons la vélorution
Nous sommes des enfants,
nous voulons jouer
Auto ciao (X3) ciao ciao
Nous voulons jouer,
sans être enfermés
Vivons la vélorution
Nous sommes des urbains,
nous sommes énervés
Auto ciao (X3) ciao ciao
Nous sommes énervés,
d’entendre klaxonner
Vivons la vélorution
Nous sommes des pigeons,
nous voulons picorer
Auto ciao (X3) ciao ciao
Nous voulons picorer,
sans s’faire écraser
Vivons la vélorution
Nous sommes des vivants,
nous voulons respirer
Auto ciao (X3) ciao ciao
Nous voulons respirer,
d’l’air non pollué
Vivons la vélorution
Le chant des
vélo-partisants
Ami, entends-tu le bruit lourd des moteurs dans
nos rues ?
Ami, entends-tu le chant gai des enfants
disparu ?
Ohé, partisans, ouvriers et employés, c’est
l’alarme.
Ce soir les voitures resteront derrières nos
roues, c’est l’extase
Montez de Ste Blandine, descendez d’la
colline, camarade
Sortez de vos caves, les 2 roues, le guidon et le
cadre,
Ohé, le Recycleur, à la pompe, au tournevis,
répare vite
Ohé, jeune cycliste attention à ton bolide,
dynamite
C’est nous qui brisons le diktat des voitures
pour nos frères
La haine à nos trousses, les 4x4 qui nous
poussent, la misère
Il y a de belles villes ou les gens au cœur des
rues peuvent sortir
Ici, nous vois-tu, l’auto bloque et l’auto blesse
quand ce n’est pire
Ici, désormais, les vélos se révoltent, veulent
leurs places,
Ami, rejoins-nous, participe toi aussi à la masse
Demain des 4x4 rouilleront dans toutes les
casses, loi de nos routes
Chantez compagnons, dans la nuit la liberté
nous écoute
Ami, entends-tu le chant gai des enfants
disparu ?
Ami, entends-tu le bruit lourd des moteurs dans
nos rues ?
Si vis pacem
Jean-Roger Caussimon
De tout l’latin, qu’on m’a fait faire,
Je n’ai gardé qu’un minimum,
C’est que six siècles, avant notre ère,
Un super-stratège en peplum,
Dans un long traité militaire,
Dont j’ai fait mon vade-mecum,
Ecrivit cette phrase austère,
Mais vraiment digne d’un grand homme :
« Tu veux la paix, prépar’ la guerre !
Si vis pacem…para bellum ! »… (Bis)
Que la formule, est élégante,
C’est grand, c’est triste mais c’est beau !
Moi j’en ai fait une variante :
" Si vis pacem... pars à vélo ! "
A vélo pars à l’aventure,
Loin des pare-chocs, loin des autos,
Loin des parkings que l’on sature,
Loin des parcmètres, et du Métro,
Pars au hasard dans la nature,
Loin de l’angoisse des cités,
Et tu verras, je te l’assure,
Que partir c’est ressusciter...(Bis)
A la TV, un journaliste,
" Interviouvait " avec égard,
Un général, un spécialiste,
Qui dans sa tenue léopard,
Déclarait : " Soyons réalistes,
Et pourfendons de part en part,
La clique anti-militariste,
Les objecteurs et les anars !
Si vis pacem... parachutistes ! "
Conclut ce général bizarre...(Bis)
On sait hélas, qu’avec sa fronde,
David n’abattrait plus Goliath,
Mais l’orage a-tomique gronde,
Alors, pars avant qu’il n’éclat’...
Pars de Paris, pars à Tonnerre,
Dépasse Auxerre, et Avallon,
Parcours ton pays, et la Terre,
A pied, à la nage, en ballon...
C’ n’est pas surtout paradisiaque,
Mon fils, mais retiens la leçon :
Méfie-toi des paranoïaques,
Surtout s’ils portent de galons ! (Bis)
Pour me rendre à mon bureau
Jean Boyer
Pour me rendre à mon bureau, j'avais acheté
une auto
Une jolie traction avant qui filait comme le
vent.
C'était en Juillet 39, je me gonflais comme un
bœuf
Dans ma fierté de bourgeois d'avoir une
voiture à moi.
Mais vint septembre, et je pars pour la guerre.
Huit mois plus tard, en revenant :
Réquisition de ma onze chevaux légère
"Nein verboten" provisoirement.
Pour me rendre à mon bureau alors j'achète
une moto
Un joli vélomoteur faisant du quarante à
l'heure.
A cheval sur mon teuf-teuf je me gonflais
comme un bœuf
Dans ma fierté de bourgeois de rentrer si vite
chez moi.
Elle ne consommait presque pas d'essence
Mais presque pas, c'est encore trop.
Voilà qu'on me retire ma licence
J'ai dû revendre ma moto.
Pour me rendre à mon bureau alors j'achète un
vélo
Un très joli tout nickelé avec une chaîne et
deux clefs.
Monté sur des pneus tous neufs je me gonflais
comme un bœuf
Dans ma fierté de bourgeois d'avoir un vélo à
moi.
J'en ai eu coup sur coup une douzaine
On me les volait périodiquement.
Comme chacun d'eux valait le prix d'une
Citroën
Je fus ruiné très rapidement.
Pour me rendre à mon bureau alors j'ai pris le
métro
Ça ne coûte pas très cher et il y fait chaud
l'hiver.
Alma, Iéna et Marbœuf je me gonflais comme
un bœuf
Dans ma fierté de bourgeois de rentrer si vite
chez moi.
Hélas par économie de lumière
On a fermé bien des stations.
Et puis ce fut, ce fut la ligne tout entière
Qu'on supprima sans rémission.
Pour me rendre à mon bureau j'ai mis deux
bons godillots
Et j'ai fait quatre fois par jour le trajet à pied
aller-retour.
Les Tuileries, le Pont Neuf je me gonflais
comme un bœuf,
Fier de souffrir de mes corps pour un si joli
décor.
Hélas, bientôt, je n'aurai plus de godasses,
Le cordonnier ne ressemelle plus.
Mais en homme prudent et perspicace
Pour l'avenir j'ai tout prévu.
Je vais apprendre demain à me tenir sur les
mains
J'irai pas très vite bien sûr mais je n'userai plus
de chaussures.
Je verrai le monde de bas en haut c'est peutêtre plus rigolo.
Je n'y perdrai rien par surcroît:
Il est pas drôle à l'endroit.
La vélorutionnaise
Sur l’air de la Marseillaise
Allons ! Cyclistes de la ville !
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de l’automobile,
L’étendard puant est levé ! (bis)
Entendez-vous sur nos boulevards
Mugir ces féroces chauffards
Ils viennent au coeur de nos quartiers
Envahir les rues de nos citées.
Amis, en guerriers magnanimes
Portons ou retenons nos coups !
Éduquons ces tristes victimes,
Aveuglées, nous traitant de fous ! (bis)
Mais ces despotes égoïstes,
Ces décideurs aliénés
Tous ces tigres qui sans pitié
Se comportent, comme des terroristes
En selle, citoyens !
Remontons nos pantalons,
Pédalons, pédalons
Et sans essence
Avançons tous ensemble. Pom pom pom
En selle, citoyens !
Remontons nos pantalons,
Pédalons, pédalons
Et sans essence
Avançons tous ensemble. Pom pom pom
Que veut cette horde d’automobilistes,
De constructeurs et de financiers ?
Pourquoi ces ignobles entraves,
Cet empoisonnement légalisé ? (bis)
Chacun de nous, ah ! Quel outrage
Se trouve aujourd’hui aliéner,
L auto, rêve de liberté,
Nous enferme, nouvel esclavage !
Oui ! Déjà d’insolents dépostes
Et la bande des pétroliers
S’activent sur tous les postes
Car nos cris les ont ébranlés. (bis)
Vainement leur espoir se fonde
Sur le fanatisme irrité,
L’automobile et ses alliées
Sera chassée de toutes nos allées.
En selle, citoyens !
Remontons nos pantalons,
Pédalons, pédalons
Et sans essence
Avançons tous ensemble. Pom pom pom
Quoi ! Des cohortes de voitures
Feraient la loi dans nos cités !
Des quintaux d hydrocarbure
Terrasseraient nos êtres aimés ? (bis)
Dieu ! Nos pieds seraient enchaînés !
Nos fronts sous le joug se ploieraient !
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées !
En selle, citoyens !
Remontons nos pantalons,
Pédalons, pédalons
Et sans essence
Avançons tous ensemble. Pom pom pom
Dés que l’auto s’en ira
Tin tin tin ! ! !
« c’est pas l’homme qui
prend l’auto
C’est l’auto qui détruit
l’homme »
Moi la bagnole dans ma
ville
Elle a déjà tout détruit,
J’ai troqué ma vieille caisse
Et mes vieilles idées d’beauf
Contre un beau vélo neuf
Et une paire d’mollets
balaises,
J’ai déserté les crasses
Qui m’disaient : sois
méchant
La ville c’est dégueulasse
Les bagnoles pètent dedans !
Dès que l’auto s’en ira
On respirera
Dès qu'les autos partiront
Nous respirerons…
Hohohohohissého
« c’est pas l’homme qui
prend l’auto
C’est l’auto qui détruit
l’homme »
Moi la bagnole dans ma
ville
Elle a déjà tout détruit,
J’ai eu si mal au cœur
Dans cette tire en furie
Qu’j’ai vomi mon quatreheure
Et mon minuit aussi.
J’me suis cogné d’partout
Et j’me suis fait insulter
Ca m’a coûté des sous
Tout ca pour polluer, c’est
l’pied
Dès que l’auto s’en ira
On respirera
Dès qu'les autos partiront
Nous respirerons…
Hohohohohissého
Dès qu'les autos partiront
Nous respirerons…
Hohohohohissého
« c’est pas l’homme qui
prend l’auto
C’est l’auto qui détruit
l’homme »
Mais elle prend pas la
femme…
Ah si, elle la prend aussi !
« c’est pas l’homme qui
prend l’auto
C’est l’auto qui détruit
l’homme »
Alors j’ai pris un vélo
Et mes poteaux aussi…
La mienne est chez Peugeot
Elle attend d’consommer
Son mec c’est une gonzesse
Il ne veut même pas
d’caisse,
Assise dans le garage
Désert, elle pleure
Son homme sans moteur
L’vélo c’est son malheur !
Dès que l’auto s’en ira
On respirera
Dès qu'les autos partiront
Nous respirerons…
Hohohohohissého
« c’est pas l’homme qui
prend l’auto
C’est l’auto qui détruit
l’homme »
Moi la bagnole j’la vomis
Et son univers aussi…
J’ferai le tour du monde
Pour dire à chaque étape
Qu’toutes ces bagnoles
immondes
Doivent finir à la trappe,
J’irai z’aux quatre vents
Arrêter le béton
Jamais les autoroutes
N’oublieront mon prénom…
Il est fier mon vélo
Elle est belle ma bicyclette
J’pédale, y fait beau
Libre comme l’oiseau hisse
ho !
Regarde ta bagnole
Elle pue, elle est pas belle
On en a vraiment ras-le-bol
Viens, lâche ta poubelle !
Dès que l’auto s’en ira
On respirera
Dès qu'les autos partiront
Nous respirerons…
Hohohohohissého
« c’est pas l’homme qui
prend l’auto
C’est l’auto qui détruit
l’homme »
Moi la bagnole j’monte pas
dedans
Elle fait couler trop d’sang,
Ne pleure plus ma mère
Ton fils est à vélo
Ne pleure plus mon père
Il a viré écolo
Regardez votre enfant
Il veut écraser personne
Je sais c’est pas courant
Mais c’était mon destin.
Refrain x 2 ou plus …
Dès que l’auto s’en ira
On respirera
Hervé V.
Le vélo
Bénabar
Sol bémol M / Fa M
Fa M / Si bémol m
Dans le parc des Buttes-Chaumont, un cycliste
de 5 ans,
S'apprête à vivre… un grand événement,
Encouragé par son père, et par sa maman,
Il va faire du vélo comme les grands
Il empoigne son guidon
C'est parti pour le grand frisson
Sans les petites roues, qui stabilisent,
Va falloir, qu'il improvise
Notre équilibriste
S'élance sur la piste
Avec mon scooter je connais les mêmes
déboires
Quand il démarre pas je lui donne
Des coups de casque dans les phares
Alors ce gosse faut pas l’gronder
C'est le vélo qu’a commencé
Il s'élance dans la descente
Maintient le cap avec adresse
Il dévale la pente,
Tangue et se redresse
Et prend de la vitesse
Il tombe…
Hoï, hoï hoï Il retombe…
Les paumes incrustées d’gravier
Ca fait mal et pis ça pique
C'est surtout vexant
De tomber en public
Il va pas r’mettre les p'tites roues
Ca s’rait pire que tout
Attention!... Il enfourche son bolide
Et c'est reparti pour la chevauchée intrépide
Au premier coup de pédale
Il bascule et puis s'affale
Il fait rien qu'à l'énerver
Ce vélo qui fait que d’tomber
C'est quand même très énervant
Ces vélos qui tombent tout l’temps
Un coup de pied dans le porte-bagages!
Ça change rien, mais ça soulage…
Les jambes à l'horizontale
Le guidon tremble il vibre,
Il sautille sur la selle
Mais garde l'équilibre,
Il veut faire coucou d’ la main,
Et se vautre un peu plus loin…
Il arrache le garde-boue
Et les poignées en caoutchouc
La dynamo d'un coup d’talon
Puis piétine les rayons
Et il crève les pneus
Y commence à s’sentir mieux
Il fait rien qu'à l'énerver
Ce vélo qui fait que d’tomber
C'est quand même très énervant
Ces vélos qui tombent tout l’temps
Un coup de pied dans le porte-bagages!
La sonnette? bin elle dégage…
Sermon des parents : "C'est vilain d’faire des
colères
Et faut être patient et avoir un bon caractère"
Mais faut pas faire de colère
Alors écoute-moi bien
Plutôt que d'essayer d'arracher les câbles des
freins
Mais s'énerver c'est légitime
Faut s’faire respecter des machines
Fais levier avec un bâton
Pour pas t’ baiser les mains…
Faisez du vélo
Les Trapettistes
On est parti sur nos vélos
Avec ma petite fleur chérie,
Elle était belle et il faisait beau,
Mais un peu frais pour un mardi.
Elle me dit " plus j'pédale moins vite
Et moins j'avance plus rapidement,
Dis-moi donc sans être hypocrite,
A bicyclette, j'peux prendre Montand? "
J'lui ai répondu " Ma souris,
Comme toi les escargots bavards,
S'attardent sur les sentiers fleuris,
Et comptent les vaches sur les trottoirs. "
Faisez du vélo, pédalez !
Mouillez vos maillots, respirez !
Prenez vot'temps, le nez dans le vent,
L'pantalon dans les chaussettes,
Et le moral dans la sonnette,
On est tous un peu poête !
Jacques Tati est notre tonton,
On est heureux et on sifflote,
Même si on s'tale un peu l'oignon,
C'est jour de fête ou jour de flotte.
Elle me dit " Regarde ton pneu,
Faut qu'tu consultes un spécialiste.
Si tu pètes un'roue c'est dang'reux
Tu r'deviens, automobiliste ! "
J'lui ai répondu " Ma souris,
Chez l'mécano j'y étais hier,
Pour une révision chez c'ui qui
Nie l'existence des chambres à air ! "
Faisez du vélo, pédalez !
Mouillez vos maillots, respirez !
Prenez vot'temps, le nez dans le vent,
L'pantalon dans les chaussettes,
Et le moral dans la sonnette,
On est tous un peu poètes !
On s'amuse à voir s'énerver
Tous les matins dans leur auto,
Les bouchonnés et les stressés,
Esclaves de Calvet, de Renault.
Elle me dit " Mais ils sont trop cons,
Dans une voiture y'a plus d'une place.
En plus y gagn'raient du pognon,
Ils sont tout seuls dans leur
Monospace ! "
J'lui ai répondu " Ma souris,
J'crois qu'on est plutôt mal barré,
Plus ou moins proches de l'asphyxie,
Si l'auto c'est la liberté ! "
Et puis merde, à la fin j'en ai ras l'bol,
L'indigène d'occident s'est fait cramer
l'cerveau,
Par sa télé, sa pub et son pétrole,
Il ne peut même plus boire son eau.
On n'se baigne plus c'est trop pollué,
Y'a pas grand monde pour s'indigner.
Avant y'avait p't'êt pas d'auto,
Mais y'avait l'temps, y'avait l'air,
y'avait l'eau !
Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
Faisez du vélo, faisez du vélo
On est tous un peu poête
P'tit vélo dans la tête
trapétistes
Le vélo
Les Nonnes Troppo
Dm Dm7 G G7
C /C /D#
Il avait toujours plu aux femmes
Dm Dm7 G G7
C C* C
Et les aimait même un peu trop
Em Em7
A
Dm Dm7 G#
Et pour les fesses de ces dames
G
G7?
G#7 G#7* G#7
Il se s'rait fait trouer la peau
Quand il mourut il eu le droit
Sous une autre forme de prendre vie
Il réfléchit puis décida
de renaître en vélo pour filles
Refrain:
-------A#7
G#7
A#
G#7
Marguerite et josiane evelyne et viviane
A#7
G#7
A#7
A7 G#7 G7
toutes ses amies se frottant sur son épine
dorsale
Couplet:
-------C'était pour lui le paradis
il les prenait dans l'engrenage
parfois même il avait deux filles
une sur lui l'autre sur le porte bagages
Refrain:
-------Marguerite et josiane evelyne et viviane
toutes ses amies se frottant sur son épine
dorsale
Couplet:
-------Puis Marguerite eut un ami
Qu il eut du mal à encadrer
Car elle le délaissait pour lui
Et n aimait plus que la marche à pied
Refrain:(lent)
-------Marguerite et josiane evelyne et viviane
toutes ses amies se frottant sur son épine
dorsale
Couplet:
-------Puis l'ami en question s enfuit
En volant l'amour de vélo
Qui à son coup de pédale comprit
Que l'ami était un homo
Depuis le pauvre est peint en rose
toute la journée il ronge son frein
plus d'Marguerite ca l'rend morose
Par contre il a tous ses copains
Refrain:
-------Jean-Robert et Marcel
Philibert et Etienne
Tous ses amis se frottant
Sur son épine dorsale
Jean René et filou
Philibert et loulou
Tous ses amis se frottant sur son épine dorsale
(parle)
oh y en avait du monde.....
Ma vie à vélo
Jean Paul
-1Petit, j’ai eu un tricycle rouge,
Au premier coup d’pédale, je bouge,
Assis sur un gros paquet d’couches,
Pain et chocolat plein la bouche.
12 ans, j’ai l’grand vélo, super !
Cartons-rayons, boucan d’enfer !
(refrain 1 : )
J’ai un p’tit vélo, dans ma petite tête,
J’ai une bicylette, dans le ciboulot !
-2Ado, j’ai eu un VTT,
C’est le moment de s’affirmer,
De brandir haut, cadre et guidon,
Criant : « Vive la Vélorution ! »
« La force soit dans l’dérailleur ! »
« laissez la place au « Bike Power » ! »
(refrain 1) J’ai un p’tit vélo…
-3Puis vient le temps des amourettes,
D’la bicyclette avec Paulette,
Et pour fêter le grand amour,
J’l’emmène aux Pays-Bas 15 jours,
En tente sur notre nouveau tandem,
Ô plat pays, je crie : « Je t’aime ! ».
(refrain 2 : )
Ma vie à vélo, c’est toute une fête,
Et pour faire la fête, c’est mieux à vélo !
-4–
30 ans, les enfants suivent en vélo,
Tandem, sacoches et sacs à dos,
L’dernier d’une charrette accrochée,
Agite un drapeau déchaîné.
Par chance les grands-parents aussi,
La caravane ils l’ont suivie !
(refrain 1) J’ai un p’tit vélo…
-5–
Quadra, au bureau en vélo,
Je chante : « Vélo, boulot, dodo ».
Matin, soir, vingt minutes j’pédale.
Exercice quotidien, régal !
Au bureau je change d’uniforme.
J’démarre la journée en pleine forme !
(refrain 3 : )
La ville à vélo, c’est pas difficile,
Le vélo en ville, c’est plus rigolo !
-6–
Les gens en auto, j’roule pour eux :
1 Kilo 5 de CO2,
4 centimètres avant, arrière,
Chaque jour j’limite mon effet d’serre,
J’réduis mon empreinte logistique,
J’gomme mon empreinte écologique !
(refrain 1) J’ai un p’tit vélo…
-7Casque et lunettes, brassards, bandes-pieds,
La main sur l’frein, l’œil aux aguets,
Pistes, bandes cyclables, toujours dressé,
J’respire le spectacle des quartiers.
J’dépasse les autos arrêtées,
Par les feux, les travaux, bloquées.
(refrain 3) La ville à vélo…
-8L’dimanche c’est course de VTT,
J’dévale des montées endiablées,
Perché sur l’frein, le pédalier,
Le casque et les vêtements crottés,
Puis l’Mont Ventoux 3 fois r’monté,
J’finis l’Tour d’France d’vant la télé.
(refrain 1) J’ai un p’tit vélo…
-960, c’est l’début d’la sagesse,
Selle rembourrée, petite vitesse,
L’matin j’prends l’pain en vélo d’course.
En centre ville j’préfère l’pousse-pousse.
Et comme livre de chevet, la nuit :
Le « traité de vélosophie ».
(refrain 2) Ma vie à vélo…
- 10 100 ans. Le corbillard en tête.
J’vois bien qu’mes héritiers s’inquiètent,
Pour moi et ma vieille bicyclette,
J’négocie un départ honnête :
4 cyclistes pour porter l’sapin.
Ça y est ! et la roue tourne enfin !
(refrain 1) J’ai un p’tit vélo…
Sur l’air de Mes chevaux de Tri Yann
Quand je prenais mon vélo noir
Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette
Quand je prenais mon vélo noir
J’entendis les moteurs ronfler. (bis)
Et ils grondaient dans leur carcasse
Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette
Et ils grondaient dans leur carcasse
Ton vélo, on va le mettre en pièces (bis)
Ah que dit tu vilaine bagnole ...
Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette
Ah que dit tu vilaine bagnole ...
En 2015 nous n’aurons plus de pétrole (bis)
Commençons tout de suite à rouler libre
Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette
Commençons tout de suite à rouler libre
Le vélo, c’est l’indépendance (bis)
Occupons la ville et la nature
Ilaire ilaire ilaire itou oh ma nenette
Occupons la ville et la nature
Nos mollets sont bon pour la planète (bis)
Sur l’air Des filles des forges
Dig dig dong dong
Ce sont les pistes cyclables (bis)
De la ville de Lyon
Dig dig dong dong
De la ville de Lyon
Dig dig dong daine
Dig dig dong dong
Qui ne sont pas cohérentes (bis)
Un petit bout par-ci
Dig dig dong dong
Un petit bout par-là
Dig dig dong daine
Dig dig dong dong
Il faut un vrai réseau (bis)
Pour traverser la ville
Dig dig dong dong
Pour détroner l’auto
Dig dig dong daine
Dig dig dong dong
Remplaçons les voitures (bis)
Et les 4 * 4 voraces
Dig dig dong dong
Et les 4 * 4 voraces
Dig dig dong daine