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Décembre 2014 n°32 Contact patrimoine L a lettre info de vos placements Édito Les Français donnent l’exemple Dossier Famille et assurance vie 100 milliards d’euros de collecte pour un encours de 1 500 milliards d’euros à fin septembre : l’assurance vie est toujours le placement préféré des Français ! Mariage, Pacs, concubinage... En matière de succession, chaque régime a ses particularités. Avec l’assurance vie, vous pouvez transmettre un capital à votre conjoint, vos enfants ou vos proches dans des conditions fiscalement avantageuses afin de compléter les dispositions réglementaires. Avec sa fiscalité en cas de décès unique en Europe, sa souplesse, sa simplicité d’utilisation, ses plus-values peu ou pas fiscalisées en cas de retrait après 8 ans, sa valorisation positive des fonds Euro nette d’inflation et de prélèvements sociaux, sa sécurisation par l’effet de cliquet et ses opportunités d’investissement dans une vraie diversité de fonds, l’assurance vie répond aux attentes de nombreux épargnants. protégez qui vous voulez ! Aujourd’hui, plus de 70% des couples sont mariés. Toutefois, la famille bouge. Trois chiffres suffisent à le démontrer (source INSEE) : • en 2012, 160 000 PACS ont été conclus pour 246 000 mariages ; • la même année, les tribunaux ont enregistré 128 400 divorces ; • aujourd’hui, 18 % des enfants mineurs grandissent dans une famille monoparentale, et 11 % dans une famille recomposée. Ces changements dessinent les contours d’une cellule familiale d’un nouveau type, où les liens parentaux évoluent. Mais la loi n’applique pas quant à elle les mêmes règles à tous. Couples mariés, mieux protégés En France, seuls 16 % des couples mariés établissent un contrat de mariage, souvent de séparation des biens pour des raisons liées à l’activité professionnelle d’un des époux. Les 84 % restants sont donc unis sous le régime de la communauté des biens réduite aux acquêts. Celui-ci prévoit que tout ce qui est acheté par la communauté durant son mariage appartient pour moitié à chacun des époux. Si l’un des conjoints décède et si le couple a des enfants communs, le conjoint survivant a le choix entre deux solutions : recueillir soit la totalité de la succession en usufruit, soit un quart en pleine propriété, en totale exonération d’impôt dans les deux cas. Les époux peuvent toutefois amender leur régime matrimonial en rédigeant un testament ou en réalisant une donation au dernier vivant. Les ménages l’ont compris. Ils sont, avec les entreprises, des investisseurs et des gestionnaires avisés. C’est une confirmation de leur bon sens... qu’on aimerait voir partagé par tous. Dominique Chevillon Président du directoire MAAF Vie Contact patrimoine • 1 Actualités Avec Covéa Patrimoine, profitez de l’expertise de Covéa Finance Pour permettre à ses assurés de profiter plus facilement des opportunités des marchés, MAAF a enrichi son contrat Winalto d’un nouveau support d’investissement à capital variable*, Covéa Patrimoine. Covéa Patrimoine est géré par les experts de Covéa Finance, en charge des actifs financiers de MAAF, MMA et GMF. Avec 79 milliards d’euros d’actifs gérés, Covéa Finance est la septième société de gestion de portefeuille dans le secteur de l’assurance. Covéa Patrimoine est un fonds diversifié dit “flexible”, dont l’investissement sur divers types d’actifs (actions, obligations, monétaires...) et différentes zones géographiques est fixé et révisé régulièrement par Covéa Finance en fonction des perspectives économiques et financières comme de ses analyses prospectives. Covéa Patrimoine constitue une solution intéressante pour ceux qui souhaitent déléguer la gestion de leur épargne à des professionnels des marchés financiers. Votre conseiller financier MAAF pourra étudier avec vous l’opportunité d’investir sur ce nouveau support du contrat Winalto. * Les montants investis sur des supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse, dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF Vie s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur. Dossier Famille et assurance vie : protégez qui vous voulez ! (suite de la page 1) Dans le régime de la communauté des biens réduite aux acquêts, les enfants du couple reçoivent ce que l’époux survivant n’a pas choisi de retenir pour sa propre part : ils bénéficient donc, soit de la nue-propriété de la succession, soit des 3/4 en pleine propriété à parts égales. Depuis 2005, les enfants nés hors mariage ont les mêmes droits à l’héritage que les enfants issus de couples mariés dès lors qu’ils ont été reconnus. Mais dans ce cas, les règles de partage de la succession entre le compagnon survivant et les différents enfants seront modifiées. Couples pacsés, concubins : aucun droit à la succession Si leur statut est analogue sur de nombreux points, les partenaires de PACS ne sont pas reconnus par la loi comme des conjoints mariés. Depuis 2007, ils sont soumis à la règle de séparation des biens en l’absence de convention particulière. Autrement dit : tout ce que les partenaires achètent appartient à celui qui l’a payé. En cas de décès, le survivant ne bénéficie d’aucun droit au titre de la succession de son partenaire. Un testament est donc nécessaire pour transmettre des biens ou des capitaux en exonération de droits de succession. S’il n’existe pas d’héritier réservataire, la totalité des biens peut être léguée au partenaire de PACS. Si le défunt a des enfants, le partenaire peut seulement prétendre à la quotité disponible. La règle diffère encore pour les couples vivant en union libre : le régime qui prévaut est celui de l’indivision. Les biens acquis avant concubinage restent propriété de chacun. Ceux que les concubins ont financés ensemble sont considérés comme “indivis”. Au décès de l’un des concubins, son compagnon ou sa compagne ne dispose d’aucun droit au titre de la succession, hormis s’il est désigné dans un testament. Il sera alors soumis à un prélèvement de 60 % sur la succession, après abattement de 1 594 €. L’assurance vie, pour transmettre aux personnes de son choix Ces différents régimes ont chacun leurs limites. Pour assurer une transmission de ses capitaux à ses proches selon sa volonté, l’assurance vie constitue une solution privilégiée. Elle permet en effet de désigner les bénéficiaires de son choix indépendamment des règles de dévolution successorale* et de leur faire profiter d’un régime fiscal avantageux (voir tableau ci-dessous). La désignation est établie à la signature du contrat dans une clause qui précise l’identité des bénéficiaires ou leur lien de parenté, ainsi que l’ordre et les proportions dans lesquels ils recevront l’épargne. La clause type proposée par MAAF couvre les situations matrimoniales traditionnelles et permet d’attribuer l’épargne disponible dans un ordre précis : “je souhaite que le capital décès soit versé à mon conjoint, à défaut à mes enfants nés ou à naître, vivants ou représentés, à défaut à mes héritiers”. Cette clause type présente de nombreux avantages : • les “conjoints mariés” sont automatiquement protégés, quel que soit leur régime matrimonial ; • la notion “enfants vivants ou représentés” permet, au cas où l’un des enfants de l’assuré décéderait, de ne pas écarter ses propres Winalto et Winalto Pro distingués Les contrats d’assurance vie Winalto et d’épargne retraite Madelin Winalto Pro ont été distingués par le site Good Value For Money. Spécialisé dans la prescription d’assurances, il évalue tous les 6 mois à l’aide d’un questionnaire très complet les contrats d’assurance vie et distingue ceux offrant un bon rapport-qualité prix. Assurance vie Quelle fiscalité pour vos bénéficia Date d’ouverture du contrat Avant le 20/11/1991 Versement avant le 13 octobre 1998 Avant l’âge de 70 ans Exonération des capitaux transmis. à partir Exonération du 20/11/1991 des capitaux transmis. 2 • Contact patrimoine Après l’âge de 70 ans Exonération des capitaux transmis. Versements intégrés à la succession après abattement de 30 500 € (les intérêts restent exonérés). Le point sur enfants du bénéfice de l’assurance vie ; • la notion “d’héritiers” garantit la transmission du capital. Il faut remarquer toutefois que l’anonymat qui préside à la clause type ne prend pas en compte certaines situations particulières. Un exemple : si vous êtes en instance de divorce, avec la clause type, ce sera votre conjoint qui bénéficiera de votre épargne et non la personne avec laquelle vous avez éventuellement reconstruit votre vie depuis votre séparation. Se pose aussi la question de la ou des personnes que vous aimeriez privilégier au-delà de ce que prévoient les règles de succession, tout en respectant la réserve héréditaire. La clause type ne prévoit pas non plus que les partenaires de PACS, les concubins ou des personnes morales comme des associations soient destinataires de votre épargne. N’hésitez pas à personnaliser votre clause bénéficiaire Dans certains cas, il est donc préférable de rédiger une clause personnalisée. Mieux vaut en peser les termes avec un spécialiste. Il est également pertinent qu’au sein d’un couple, chacun dispose de son propre contrat d’assurance vie et l’alimente personnellement. Dans le cas d’une famille recomposée, cette solution permet de moduler le degré de protection de ses proches, par exemple en privilégiant plutôt ses propres enfants que ceux du nouveau conjoint. Les enfants peuvent aussi disposer de leur propre contrat et ce, dès la naissance. Enfin, si votre situation personnelle évolue, assurez-vous que votre clause bénéficiaire ne doit pas être modifiée. Avec l’assurance vie, vous pouvez librement en changer à tout moment tant que vos bénéficiaires n’ont pas accepté le bénéfice de votre contrat. aires ? Versement après le 13 octobre 1998 Avant l’âge de 70 ans Après l’âge de 70 ans a) Taxe de 20 % jusqu’à 700 000 € transmis après abattement de 152 500 € par bénéficiaire, tous contrats confondus. b) Taxe de 31,25 % au-delà (pour les décès à compter du 01/07/2014). a) Taxe de 20 % jusqu’à 700 000 € transmis après abattement de 152 500 € par bénéficiaire, tous contrats confondus. b) Taxe de 31,25 % au-delà (pour les décès à compter du 01/07/2014). Rente viagère ou retraits programmés : quel complément de revenu privilégier ? La rente viagère garantit à l’assuré un revenu régulier et revalorisé chaque année. Elle lui est versée jusqu’à son décès ou, s’il a opté pour une rente réversible, jusqu’à celui du “co-rentier” désigné. Alors que l’espérance de vie s’accroît, la rente viagère peut constituer une solution intéressante pour les personnes soucieuses de conserver leur autonomie financière. Il convient toutefois que l’épargne acquise sur le contrat soit suffisante pour disposer d’un complément de revenu significatif. Avec l’assurance vie, vous avez le choix entre deux options : la rente qui assure la sécurité d’un revenu à vie, et les retraits programmés, qui vous permettent de conserver la maîtrise de votre épargne. En contrepartie de cette rente, le capital est définitivement aliéné. Il ne peut donc plus être transmis à des bénéficiaires, ce qui n’intéressera pas les épargnants s’inscrivant dans une logique de transmission d’un patrimoine. La rente viagère est généralement soumise au barème de l’impôt sur le revenu (IR) pour une partie de son montant. Les retraits programmés constituent pour leur part un moyen plus souple de compléter régulièrement son revenu, tout en conservant la disponibilité de l’épargne acquise sur le contrat*. Ils peuvent être mis en œuvre au moment choisi par l’assuré, pour le montant et à la périodicité qui lui conviennent, à concurrence du capital acquis. Cette option s’adresse principalement à ceux qui souhaitent conserver la maîtrise de leur capital et la possibilité de le transmettre à leurs proches. Les retraits programmés sont soumis à la fiscalité commune en matière de retrait : plus-values imposées à l’IR ou à un prélèvement forfaitaire libératoire, ainsi qu’aux prélèvements sociaux au taux en vigueur. a) Taxe de 20 % jusqu’à 700 000 € transmis Versements intégrés à la succession après abattement de 152 500 € par bénéfi- après abattement de 30 500 € (les intérêts ciaire, tous contrats confondus. restent exonérés). b) Taxe de 31,25 % au-delà (pour les décès à compter du 01/07/2014). Chez MAAF, les principaux contrats* comme Winalto ou le Compte Epargne MAAF permettent de panacher les modalités de sortie : une partie en capital pour disposer des sommes à sa convenance, et une autre partie en rente viagère pour la sécurité. * Hors primes manifestement exagérées * Hors PERP et contrats retraite Madelin. Contact patrimoine • 3 Vos contacts MAAF La parole est à vous Je suis bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie. Puis-je renoncer au bénéfice de ce contrat au profit de mes enfants ? Ma sœur est handicapée. On m’a dit qu’elle pouvait bénéficier d’avantages fiscaux spécifiques avec l’assurance vie. De quoi s’agit-il ? C’est possible uniquement si la clause bénéficiaire du contrat désigne vos enfants comme bénéficiaires de second rang, après vous. Ils pourront alors percevoir le capital dans les conditions fiscales avantageuses de l’assurance vie. Cette solution vous permet d’aider vos enfants. Mais elle signifie que vous renoncez définitivement au capital qui vous était destiné. La fiscalité “Epargne handicap” permet d’épargner sur un contrat d’assurance vie en bénéficiant d’une réduction d’impôt sur les versements réalisés. Le montant des versements ouvrant droit à réduction d’impôt est plafonné à 1 525 € par an plus 300 € par enfant à charge. La réduction d’impôt est de 25 % de ces montants plafonnés. Cet avantage fiscal est toutefois réservé aux contrats de plus de 6 ans et soumis à conditions. Je suis artisan et souhaite pouvoir compléter ma retraite. Ai-je intérêt à souscrire plusieurs contrats retraite Madelin ? L’intérêt est très limité. En effet, le plafond de déduction fiscale est global, quel que soit le nombre de contrats retraite détenus. Nous vous conseillons plutôt de profiter des avantages du dispositif Madelin sur votre contrat retraite et, une fois le plafond de déduction atteint, d’investir sur un contrat d’assurance vie classique. Cette stratégie vous permettra d’optimiser votre fiscalité tout en conservant une épargne disponible sur le deuxième contrat, ce que ne permet pas le contrat Madelin qui impose une sortie en rente après liquidation des droits à la retraite. Vous souhaitez en savoir plus en matière d’épargne ? Rendez-vous sur kioskmaaf.fr, rubrique Argent. Contact patrimoine L a lettre info de vos placements Contact patrimoine est une publication de MAAF Vie - ENTREPRISE RÉGIE PAR LE CODE DES ASSURANCES - Siège social : Chaban - 79180 CHAURAY - Société anonyme à directoire et conseil de surveillance. Capital : 69 230 896 euros entièrement versé - RCS NIORT 337 804 819 - N° TVA Intracommunautaire : FR 82 337 804 819 - Code APE 6511 Z Adresse postale : 79087 NIORT Cedex 09 - www.maaf.fr - Directeur de la publication : Dominique Chevillon - Comité de rédaction : Nicolas Bénétreau, Pascale Bernier-Rameaux, Marie-Chantal Briand, Virginie Chesneau, Claire Grauvogel-Corre, Bruno Lacoste-Badie, éric Madelénat, Stéphanie Piton - Rédaction : Corp&co - Crédit photos : Getty Images - Thinkstock - Pauly Diffusion - Imprimé sur papier recyclé. Contact patrimoine • 4 Fiche Focus Garanties de prévoyance Vos bénéficiaires encore mieux protégés L’assurance vie n’est pas qu’un produit d’épargne. C’est aussi un outil pour protéger ses proches en cas de décès. C’est pourquoi les contrats intègrent généralement des garanties de prévoyance qui assurent une meilleure protection des bénéficiaires au moment du décès. Au-delà du versement du capital au décès de l’assuré, ce qui constitue le principe de base du contrat d’assurance vie, la clause de prévoyance la plus courante est la garantie plancher, présente dans la plupart des contrats multisupports. Certains contrats prévoient également une garantie de majoration du capital en cas de décès. Versement du capital au décès : la transmission assurée Quelle que soit la cause du décès, l’assureur verse aux bénéficiaires du contrat le capital acquis sur le support (ou contrat) en euros, et la contrepartie en euros des sommes investies sur les supports à capital variable. Entre la date de réception du certificat de décès et la remise du capital aux bénéficiaires, l’épargne est placée sur un compte “d’attente” où elle produit des intérêts. Chez MAAF, le versement des capitaux est réalisé dans les dix jours qui suivent la réception de l’ensemble des pièces nécessaires au règlement (un mois requis par la loi), et dès accord des bénéficiaires. Ceux qui sont clairement identifiés reçoivent leur quote-part sans avoir à attendre que les autres bénéficiaires aient été retrouvés. Fiche focus Garanties de prévoyance Vos bénéficiaires encore mieux protégés Garantie plancher : une protection contre les moins-values Les contrats multisupports prévoient généralement une garantie plancher. Quelle que soit la situation des marchés au moment du décès, elle assure aux bénéficiaires de recevoir au moins l’équivalent des versements bruts réalisés par l’assuré, (moins les retraits partiels et les avances non remboursées). Cette garantie, généralement plafonnée, est particulièrement protectrice en cas de baisse des marchés financiers. Chez MAAF, la garantie plancher est plafonnée à 50 000 € et court jusqu’au 31 décembre de l’année des 75 ans de l’assuré. Garantie de majoration du capital : un plus pour les bénéficiaires Certains contrats d’assurance vie prévoient de majorer le capital versé aux bénéficiaires sous certaines conditions. Ainsi, au décès de l’assuré, le bénéficiaire reçoit un capital supplémentaire dont le montant est prédéfini à l’ouverture. Avec la garantie décès accidentel par exemple, le capital versé est majoré (dans les limites d’un plafond) lorsque la cause du décès est accidentelle. La plupart des contrats multisupports MAAF comprennent une garantie doublement du capital en cas de décès accidentel de l’assuré âgé de 18 à 75 ans. Elle est plafonnée à 50 000 €. Plus de sérénité grâce à l’Assistance succession MAAF Les principaux contrats d’épargne MAAF, comme Winalto par exemple, intègrent aussi une garantie d’assistance afin de faciliter les démarches de l’assuré et de ses bénéficiaires en matière de succession. L’Assistance succession propose, pour les assurés et leurs bénéficiaires, un service d’information téléphonique. L’année suivant la perception du capital décès, elle offre aussi aux bénéficiaires un service de protection juridique en cas de litige concernant les successions, les legs, les donations, ou les frais qui y sont liés. Ainsi, les frais de justice ou les honoraires d’avocat par exemple, peuvent être pris en charge à hauteur de 15 000 € par litige*. Pour en savoir plus sur ces différentes garanties, n’hésitez pas à contacter votre conseiller MAAF. * Garantie soumise à conditions précisées dans la notice des contrats.