PAUL CLAUDEL PARTAGE DE MIDI DOSSIER PEDAGOGIQUE
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PAUL CLAUDEL PARTAGE DE MIDI DOSSIER PEDAGOGIQUE
COMPAGNIE www.compagniedivinecomedie.com DIVINE COMEDIE DOSSIER PEDAGOGIQUE ATELIER AUTOUR DU SPECTACLE EN LYCEE 10H Production DRAC HauteHaute-Normandie Departement Seine Maritime Ville de Rouen JTN ADAMI Institut Français de Tokyo Ambassade de France A Pékin Festival Croisements EDF Asia Pacific France Telecom Asia Synthesis Résidences Ephéméride Le Relais CDN Sartrouville PAUL CLAUDEL PARTAGE DE MIDI AVEC FABRICE CALS, CEDRIC MICHEL, ELEONORE SIMON, NICOLAS VIAL, SHEN WENJING, MISE EN SCENE J.C.BLONDEL, SCENO COSTUMES TORMOD LINDGREN, MOUVEMENT SYLVAIN GROUD, LUMIERES VINCENT RIBES, DRAMATURGIE CHRISTELE BARBIER Compagnie Divine Comédie 73, rue du Champ des Oiseaux 76 000 Rouen Contact : Jean-Christophe Blondel 06 60 82 74 30 [email protected] www.compagniedivinecomedie.com La pièce C’est l’œuvre du désir : passion amoureuse, soif de connaissance, volonté de conquérir et d’exploiter Nous sommes au début du XIXème siècle, sur un paquebot en route pour la Chine, au débouché du Canal de Suez, accélérateur du commerce mondial. Il est midi. Quatre conquistadors français au milieu de l’océan, et de leur vie. Le bateau trace une route tragique, un cheminement initiatique vers la mort. Une femme, trois hommes, pour dire toutes les facettes de l’amour, tous les regards sur la vie. L’œuvre est autobiographique. C’est aussi un manifeste poétique : Claudel y joue avec les codes du théâtre, pour nous faire sentir que nous sommes tous des acteurs à la parole chaotique, balbutiante, à la recherche de notre rôle, de notre « sens ». Paul Claudel, parti comme diplomate en Chine, découvrira la passion avec Rosalie Vetch, une femme mariée. Tiraillé entre son amour charnel et la découverte de sa foi catholique, il oscille de l’un à l’autre ne sachant à qui se donner entièrement. « Etiam peccata » : dans cette réécriture de leur amour, leur chemin incertain vers Dieu passe par l’abandon, et par le crime. Le Spectacle Créé à l’Ephéméride en 2009, ce spectacle a parcouru le Monde. Cette histoire de quatre conquistadors apportant en Chine les ferments du capitalisme moderne, nous voulions la jouer dans la Chine contemporaine, nouveau cœur battant de ce capitalisme. Riche expérience, que nous avons prolongés par une tournée en France : Haute et Basse Normandie, Paris, et récemment au Théâtre National de l’Odéon en mai 2012. L’Intervention en lycée - 1 réunion préparatoire avec les professeurs Une ½ journée de travail en classe entière avec exposé de la pièce, avec lecture-spectacle à deux voix d’extraits Une ½ journée de travail demi-groupes (2 heures par demigroupe) avant le spectacle Une séance en classe entière après le spectacle Coût de l’intervention : 1000 euros par classe. Pourquoi étudier et voir Claudel en collèges et lycées L’action artistique ne doit pas être un « plus », un « à-côté » du programme des fondamentaux (de Français, d’Histoire) mais doit être une des base de travail des disciplines enseignées. Elle s’inscrit dans une vision de l’enseignement qui vise la réussite scolaire par le développement de la curiosité et de la sensibilité, et au-delà de la dimension scolaire, le développement et l’épanouissement de l’individu. Notre équipe est composée d’artistes et d’une pédagogue, Christèle Barbier, agrégée de lettres, spcialiste de Claudel et professeure de lettres classiques au Collège Thomas Mann à Paris. Elle est faite pour s’adapter finement, dans un dialogue approfondi, aux attente du professeur de Français, et éventuellement à celui d’Histoire-Géographie. J’ai une certaine habitude de faire de l’action artistique avec des textes réputés « ambitieux » et des publics réputés « éloignés de la culture ». J’ai notamment travaillé l’Echange avec de très jeunes étudiants. Je sais combien Claudel peut être une porte d’entrée accessible vers le très le meilleur du théâtre. Claudel est explicitement cité dans tous les programmes de collège et lycée comme un auteur à étudier, mais… il est effectivement peu étudié. Peut-être parce qu’il est trop difficile à lire ? « Le théâtre est en vous » disait de lui Maeterlinck, voulant dire par là que seule la représentation peut le révéler à un public non spécialiste. Et justement, tout l’enseignement du théâtre en collège et lycée est centré sur cette articulation du texte et de la représentation : faire comprendre comment un texte théâtral n’est pas comme un objet littéraire autosuffisant, mais une somme de questions posées, auxquelles la représentation doit répondre. Claudel illustre ce fait mieux que beaucoup d’autres auteurs, et notre travail est un support très clair de ce fait. Partage de Midi peut servir de porte d’entrée à l’étude de la naissance du théâtre moderne, qui voit la disparition du personnage à caractère et l’apparition de personnages à facettes multiples, et même, d’œuvres dont le thème est précisément l’identité, insaisissable et prismatique. Il illustre la notion de mélange des genres, registres, répertoires, du boulevard à la tragédie. Il offre enfin un excellent contrepoint à l’étude du symbolisme en poésie. On voit avec Claudel (et avec notre spectacle) que le symbolisme ne s’accompagne pas forcément d’une coloration éthérée ou mélancolique, mais qu’il peut être incarné, charnel, joyeux, révolté, et aussi, géographique et politique. Claudel, comme Rimbaud, et comme plus tard rêvera de le faire Alain Fournier, voyage pour fuir l’Europe et la société de son temps, qu’il critique violemment. En somme, un passage par Claudel pourrait servir de passionnant support à un travail d’histoire littéraire de la charnière XIXe-XXe siècles. Enfin, Claudel est un « bestseller » dans le milieu théâtral (écoles et compagnies). Il peut être intéressant de montrer aux élèves qui se s’intéressent à cette profession, de voir un Claudel interprété par des jeunes acteurs tous issus des grandes écoles nationales, et de dialoguer avec eux à l’issue du spectacle. Jour 0 2 classes Classe 1 Classe 2 1 classe Réunion profs Réunion profs Jour 1 08:00 09:00 10:00 11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00 17:00 09:00 10:00 11:00 Rencontre 12:00 avec le MES 13:00 Autour d'Ysé 14:00 15:00 Autour d'Ysé 16:00 Rencontre 17:00 avec le MES 18:00 Jour 2 08:00 09:00 10:00 11:00 12:00 13:00 14:00 15:00 16:00 17:00 09:00 pratque en 10:00 demi-groupe 11:00 pratque en 12:00 demi-groupe 13:00 14:00 15:00 pratque en 16:00 demi-groupe 17:00 pratque en 18:00 demi-groupe Après spect. le 4/12 08:00 09:00 10:00 11:00 09:00 10:00 11:00 12:00 Spectacle Rencontre Rencontre avec le MES Autour d'Ysé pratque en demi-groupe pratque en demi-groupe Spectacle Rencontre Rencontre Canevas de l’intervention en lycée L’œuvre d’art est un moyen de RENCONTRES. - Rencontre avec l’auteur qui a été un homme vivant, sanguin, avec des sentiments, des idées et une relation, souvent conflictuelle, avec son temps. Ouvrir sur l’histoire, et sur l’histoire de l’art, l’art comme histoire de gens auxquels on peut s’identifier. - Rencontre avec les artistes qui ont décidé de l’interpréter aujourd’hui : sentir les idées, les émotions et la chair, le souffle, de ces personnes devant nous et dans lesquelles ont peut peut-être projeter (ou s’inscrire en contre) comme futurs adultes et citoyens - Rencontre avec soi : sentir le lien qui relie l’œuvre à nous, à travers l’auteur et son temps, à travers les interprètes et leurs problématiques, sentir ce qui fait que cette œuvre lointaine est nôtre, qu’elle nous parle de nous, et/ou de ce que nous allons devenir. Classe entière : rencontre avec le metteur en scène (2 heures) Parler de l’homme Claudel Claudel à la fois artiste, diplomate, et homme en quête spirituelle. Récit d’un homme pour qui la diplomatie et l’écriture sont complémentaire. Evocation de sa quête spirituelle d’un côté, son dégoût du colonialisme conquérant de l’autre, qui le poussent à abandonner sa carrière diplomatique pour devenir prêtre, quête contrariée par le refus de l’Eglise (évoquer le contexte historique, la séparation de l’Eglise et de l’Etat d’un côté, le colonialisme et les révoltes en Chine de l’autre). Résumé d’une histoire d’amour douloureuse qui va servir de ferment à vingt années d’écriture. Avec ces éléments, j’essaierai de faire sentir que l’autobiographie est un moyen de parler de questions universelles et actuelles (l’amour, la spiritualité, mais aussi l’évolution politique de la planète). Faire une autobiographie, c’est avoir conscience que ce qu’on vit est le reflet du monde dans lequel on vit. Passer par l’autobiographie permet de relier des thèmes très éloignés, et de ne pas donner une thèse explicitement, mais de pousser chacun, par l’émotion, à relier ce qu’il voit à sa propre vie. Parler de la pièce - résumé de la pièce, acte par acte - asymétrie (1 femme / 3 hommes) ou symétrie (1 femme différente face à chaque homme / à chaque acte, et aussi : le cheminement de Ysé miroir de celui de Mesa) On regardera la structure de la pièce sur le tableau et on racontera l’histoire, en mettant en évidence qu’une pièce est une architecture, avec des scènes qui se répondent et se correspondent. Le but est d’amener l’élève à comprendre qu’une pièce – ou un scénario de film – se construit autour d’un plan. Classe entière autour d’Ysé (1 heure) Entendre le texte, tout près, par ceux qui le portent - Lecture de la scène Ysé/de Ciz - Echange de questions : des élèves à l’actrice sur son travail, de nous sur leur ressenti. Acte III, la maison assiégée Préparer l’atelier de lecture/jeu Lancement de l’atelier de jeu ci-dessous : distribution du texte aux élèves En demi-groupe : Lecture / jeu (2 heures) Principe Le travail se fait par duos, en demi-groupes Chaque élève ira au tableau jouer son passage. 2 indications : - les images « poétiques » gagnent à être jouées le plus concrètement possible, voire même illustrées par des gestes, des mimes - les fins de vers doivent être marquées. Ce qu’on y apprend On découvrira alors que le symbolisme utilisé est quelque chose de concret, que tout l’intérêt est dans la façon dont les personnages « cherchent », parfois laborieusement, à s’exprimer en employant une image – les ruptures en fin de vers marquant bien ce processus d’hésitation, de recherche. On fera découvrir, par l’analyse « en action » des passages choisis, que l’image poétique, loin d’être une décoration, est un moyen d’exprimer plus directement et plus rapidement un grand nombre de choses. On montrera aussi la grande variété des styles de dialogue : trivial, grivois même, émotion esthétique, mot d’amour, bataille, business, roman d’aventure, mystique Cet exercice constitue par ailleurs un moyen de « dérouler » précisément le texte, qui leur permettra de se repérer, scène par scène, dans la construction de la pièce Improvisation sur une didascalie (idem : 2h, en demi-groupe) our faire du théâtre, il faut s’amuser, et être libre. On prendra 6 élèves (3 lecteur/lectrices, et 3 actrices pour interpréter simultanément la didasalie). Le but est de l’interpréter de trois façons : - très simplement, sobrement - d’une façon caricaturalement maniérée - en empruntant aux codes du fantastique voire du film d’horreur Le lendemain du spectacle : 2h avec le metteur en scène - Répondre aux questions des élèves et leur poser des questions sur leur ressenti. Ouvrir le débat : Peut-on faire n’importe quoi dans l’interprétation ? Qu’est-ce que la liberté et la fidélité au théâtre ? Leur expliquer comment s’est fait le spectacle, le processus créatif, ce qui nous a fait faire ces choix. Cela se fera avec des projections d’images, de scénographies, de photos de spectacles, de croquis de costumes, de décors, de reproductions de tableaux qui nous ont inspiré, bref : d’une partie de notre appareil dramturgique sensible. - Revoir les scènes travaillées en demi-groupe pour découvrir la variété des approches créatives des élèves, en comparaison avec le spectacle vu la veille Acte II Cvs de l’équipe Jean-Christophe Blondel, metteur en scène Formé à l’ESAD de Paris (Didier Sandre, Sophie Loucachevky, Jean Davy…), je mêle dans mes mises en scènes acteurs (Jean Davy, Laurence Mayor, Michel Baudinat…) musiciens (classique, contemporain, d’improvisation), et marionnettistes. J’ai été dramaturge de Yoshi Oïda (Les Bonnes, danse-théâtre), vidéaste de Laurence Mayor (Chemin de Damas), metteur en scène invité (Clandestines Ficelles, chœur Dialogos au festival d’Utrecht). A Rouen depuis 2005, je crée Le Nom, de Jon Fosse (Ephéméride, Bains-Douches, Chapelle Saint-Louis, LMP), et j’anime des ateliers (Corps de Textes, Bains Douches, Chapelle Saint-Louis, Rectorat, Hauts de Rouen, Culture à l’Hôpital, Ephéméride). Je travaille aussi en Chine : tournée de Partage de Midi, création de La Princesse Maleine de Maeterlinck puis de Cet Enfant de Pommerat avec des acteurs chinois professionnels, et ateliers franco-chinois en université. Partage de Midi a été donné à au Théâtre de l’Odéon en mai 2012. Ma dernière création, Le Constructeur Solness d’Ibsen, est coproduite par les SN du Havre et de Cherbourg, le CDN de Caen, le CDR de Vire et les Deux Rives de Rouen. Fabrice Cals, de Ciz Formé à l'école Florent, puis au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique, et à la London Academy of Music and Dramatic Arts, il joue dans Machine Sans Cible (G. Milin, Théâtre de la Colline et tournée nationale), dans La Célestine (F. de Rojas, F. Coupat, Théâtre de la Croix Rousse). Il danse avec Julia Cima dans le spectacle Ca valse (Les subsistances). Cédric Michel, Mesa Formé à la Classe Libre de Florent puis à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre, il est quatre ans permanent de la Comédie de Valence, joue dans Par les Villages (P. Handke, O. Werner), Le Misantrope (Molière, L. Hemleb), et sur plusieurs spectacles de C. Perton et de P. Delaigue, ainsi qu’avec L. Hatat, G. Lavelli, V. Garanger, A. Bisang, J. Delfau, X. Gallais, W. Hotton, M. Perez. Eléonore Joncquez, Ysé Issue du CNSAD où elle travaille avec Dominique Valadié, Andrzej Sewerin, Cécile Garcia Fogel, Nada Strancar, Christophe Rauck, Wajdi Mouawad, Mario Gonzales. En 2008, elle joue à la Comédie Française dans "Yerma" de Federico Garcia Lorca, mis en scène par Vicente Pradal puis dans "Les Enfants du soleil" de Maxime Gorki, mis en scène par Côme de Bellescize au Théâtre de l'Ouest Parisien repris l'année suivante au Théâtre 13. Entre 2010 et 2012, elle joue avec David Géry et Valérie Grail. Avec la Compagnie des Sans Cou, elle joue dans « Masque et Nez » et dans « J’ai couru comme dans un rêve » (Théâtre Gérard Philipe), avec Côme de Bellecize dans « Amédée » au théâtre de la Tempête, Philippe Adrien dans « Protée », et J.C. Blondel dans « Solness , constructeur » de Ibsen. Acte I, Acte I scène 1 en arrivant à Hong-Kong Photos Tormod Lindgren © Acte III, Cantique de Mesa Acte II, le cimetière de Hong Kong Nicolas Vial, Amalric Formé à l’école Claude Mathieu, il joue notamment dans Gary Jouvet (mes G. Garan, Vidy Lausanne), Tartuffe (Molière, R Loyon, Théâtre 14), avec B. Lazar (L’illusion comique, le Bourgeois) et sur plusieurs spectacles de rue. Metteur en scène, il monte plusieurs spectacles musicaux, dont Pierrot Cadmus (Opéra Comique), et O Carmen, avec Olivier Martin Salvan. Il est depuis acteur et/ou assistant de Benjamin Lazar sur toutes ses créations. Sylvain Groud, Chorégraphe Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris en 91, prix du concours de Bagnolet (Adami) avec la compagnie Gigi Caciuleanu. En 92, il devient l’un des principaux interprètes d’Angelin Preljocaj. En 95, il chorégraphie Lundentrenous, au Concours International de Paris (second prix), puis d’autres pièces au Conservatoire de Paris, Théâtre National de Bucarest, Théâtre National de ClujNapoka, Opéra de Skopje… Depuis 02, il crée des spectacles pour sa compagnie basée à Vernon, mêlant danse et théâtre. Tormod Lindgren, scénographie, lumières, costumes Après l’ ENS Des Arts Décoratifs – Oslo, puis le Central Saint Martin College of Art and Design – Londres, Tormod Lindgren travaille depuis 10 ans comme scénographe, costumier, vidéaste, graphiste et constructeur de marionnettes (théâtre et danse). En France, il crée cent costumes pour les Palatins de Rameau (Montalvo / Hervieu, Châtelet). En Norvège, il travaille avec Kjersti Alveberg et Emilia Adelöv (danse) et au National Theatre Ibsen de Skien, au Black Box Theatre d’Oslo, au Grusomhetens teater et au Théâtre National d’Oslo (théâtre). Tormod vient d’avoir le prix Hedda 2008 de la scénographie. Wu Na – Mucicienne de Gu Qin A 18 ans, Wu Na intègre en 97 le Grand Orchestre de Taipei et le Conservatoire Central de Pékin, dont elle obtient le premier prix en 04. D’une double formation chinoise et occidentale, elle enregistre avec des formations jazz, contemporaines et rock (Cui Jian, Grand Gymnase de Pékin, 05). En 06, elle collabore avec Liu Sola sur un opéra contemporain, The Fantasy of the Red Queen, (Maison des Cultures du Monde de Berlin). Elle reçoit en 07 une bourse de l’Asian Cultural Council pour étudier à New York Christèle Barbier, Dramaturge Agrégée de lettres et spécialiste de Paul Claudel (thèse sur Le Soulier de Satin et l’art moderne, direction Denis Guénoun), formée à la pratique d’acteur à l’école des Cédric Quartiers d’Ivry. Sa recherche enMichel cours interagit avec le travail de répétitions, chaque chantier éclairant, nourrissant l’autre. Actualité 2012-2013 : Solness Constructeur Mise en scène magistrale. L'appareil visuel, parfaitement économe, évoquerait plutôt le fonctionnalisme de Le Corbusier. C’est éclatant d’intelligence coupante dans les rapports entre les êtres, parfois en musique, grâce à des interprètes qui possèdent au plus haut degré le sens de la rupture dans l’art de jouer et déjouer les affects les plus intenses. Jean-Pierre Léonardini Jean-Christophe Blondel, avec son équipe de la « Divine Comédie » a su tirer le suc de cette histoire qui est une lente descente en enfer. La scénographie est épurée mais efficace, afin de ne pas perturber la force du texte et le jeu de personnages qui occupent l’espace par la force du verbe d’Ibsen. Des intermèdes musicaux scandent les scènes, creusant l’ambiance délétère qui s’installe au fil des minutes De cette pièce parfaitement maîtrisée émerge un trio diabolique emmené par Philippe Hottier; Éléonore Joncquez, et Valérie Blanchon". Evelyne Tran SOLNESS CONSTRUCTEUR est une pièce très forte, captivante. La compagnie de la Divine comédie s’est attachée à exprimer toute sa densité justement, sobrement. Eléonore Joncquez est une virulente Hilde, sauvage et inquiétante. Valérie Blanchon diffuse une féminité pleine de grâce. Elle expzrime l’élément de l’eau et ses sources les plus profondes. Philippe Hottier est un Solness très physique, qui gagne en humanité au fur et à mesure de ses relations avec Hilde, son alter égo.Jean Christophe BLONDEL possède une sensibilité de chef d’orchestre capable d’insuffler aux comédiens et musiciens réunis, la même vibration, la même émotion. Jack Dion Le site de la Divine Comédiei www.compagniedivinecomedie.com - des photos, vidéos des spectacles – dont une vidéo d’extraits de Partage de Midi - des revues de presse complètes - des dossiers pédagogiques - toute l’information sur les dates et lieux de tournée