Namibie

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Namibie
Namibie
Principaux objectifs
Renforcer la capacité de l’UNHCR et de ses partenaires d’exécution à répondre à l’afflux continuel de
réfugiés, et maintenir la vigilance en matière de protection dans tous les aspects du programme en faveur des
réfugiés; répondre efficacement aux besoins des réfugiés
en matière de soins et d’entretien, tout en les aidant à
restaurer progressivement leurs propres mécanismes de
subsistance; organiser des formations à l’intention du
personnel de l’UNHCR et de ses partenaires d’exécution afin de garantir la prestation des services requis;
veiller à ce que les pratiques en termes de protection,
d’assistance et de gestion tiennent suffisamment compte
des femmes, des enfants et des adolescents, ainsi que
des problèmes relatifs à la violence sexuelle et liée à
l’appartenance sexuelle (SGBV), au VIH/SIDA et à l’environnement; mobiliser des soutiens et créer une base
d’appui pour la promotion des objectifs et du mandat de
l’UNHCR; fournir un appui institutionnel au Gouvernement de Namibie pour l’aider à maintenir sa politique
d’ouverture à l’égard des réfugiés; assurer la sécurité
dans les camps de réfugiés et aux alentours, et veiller
à ce que les éléments armés soient séparés des civils.
Impact
• Grâce à une coopération et à des contacts réguliers
•
•
•
avec le Gouvernement, les nouveaux arrivants et les
demandeurs d’asile ont été accueillis et dirigés vers
l’UNHCR, afin d’obtenir des conseils et une assistance avant leur transfert au camp d’Osire. Contrairement aux années précédentes, aucun cas de refoulement n’a été signalé.
L’aménagement d’un nouvel hôpital dans le camp a
permis de réduire considérablement le nombre de
transferts médicaux vers d’autres hôpitaux du pays.
Quelque 95 pour cent des enfants ont été vaccinés, et
le taux de mortalité est descendu à cinq pour mille par
an. De même, le niveau nutritionnel des réfugiés dans
le camp est passé de 1,4 pour cent (malnutrition aiguë)
à 13,4 pour cent (taux de nutrition mondial moyen).
L’incidence des maladies à transfert hydrique a chuté
grâce à des mesures drastiques de décontamination
du système de distribution d’eau. Les résidants du
camp ont disposé de 15 litres d’eau potable par personne et par jour.
Environ 90 pour cent des enfants du camp (quelque
8 000) ont été scolarisés dans des écoles maternelles,
•
primaires et secondaires. Le nombre de salles de
classe a augmenté de 150 pour cent au cours de
l’année (50 classes demeurent toutefois à ciel
ouvert). L’électricité a été installée dans toutes les
salles de classe. Les filles formaient près de 50 pour
cent des effectifs des écoles.
Les réfugiés ont reçu des rations alimentaires mensuelles, des matériaux de construction et des articles
domestiques tels que du savon, des articles d’hygiène, des couvertures et des matelas. Des articles
spéciaux tels que des béquilles, des chaussures et des
fauteuils roulants ont été distribués aux réfugiés
présentant des besoins particuliers et à d’autres
groupes vulnérables.
Environnement opérationnel
Contexte
Le Gouvernement a maintenu sa politique d’ouverture
et accueille les personnes pénétrant dans le pays par
Rapport global 2002 de l’UNHCR
253
ment à l’intérieur du pays. Tout déplacement en dehors
du camp pour des raisons liées à la scolarité ou à la
santé, ou simplement pour une visite, requérait une
autorisation écrite de l’administrateur du camp (poste
occupé par un représentant du gouvernement).
voie terrestre en quête d’asile. Les responsables des services de police et d’immigration en poste aux points
d’entrée dans le pays se sont montrés coopératifs, et
aucun cas de refoulement n’a été signalé.
Namibie
L’accord de paix signé le 4 avril 2002 en Angola a eu des
répercussions positives sur la situation des réfugiés en
Namibie. Les conditions de sécurité le long de la frontière entre les deux pays se sont améliorées, et le couvrefeu imposé depuis 2001 à certains points de la frontière
a été levé. Le nombre d’incidents de sécurité le long
des zones frontalières a baissé, et les passages vers la
Namibie ont pu se dérouler dans une relative tranquillité. Néanmoins, dans les régions de Kavango, de
Caprivi et d’Ohangwena, dans le nord-est et le nordouest du pays, la phase de sécurité II des Nations Unies
est demeurée en vigueur.
Contraintes
Le Gouvernement n’a pas favorisé l’intégration sur place
des réfugiés par crainte non seulement des problèmes
de sécurité, mais également de l’intensification de la
concurrence avec les populations locales, sur un marché
du travail déjà surchargé.
Le retrait inattendu du principal partenaire d’exécution
de l’UNHCR des opérations en faveur des réfugiés à la
fin de l’année 2001 a entraîné une certaine confusion.
Cependant, le problème a été résolu par une coopération, avec effet immédiat, avec trois nouveaux partenaires d’exécution en 2002.
En 2002, 2 651 nouveaux arrivants ont cherché refuge
en Namibie (84 pour cent d’Angolais et 16 pour cent de
personnes originaires de la région des Grands Lacs). À
la fin de l’année, la population totale du camp d’Osire
et du centre de transit de Kassava se montait à 19 445
personnes (dont 48 pour cent de femmes et de filles). En
règle générale, les réfugiés angolais formaient 95 pour
cent de la population du camp. Les cinq pour cent restant étaient originaires de 15 pays africains différents.
Le retard dans l’achat et la livraison de véhicules, repoussés jusqu’à fin décembre 2002, a entravé le travail des
partenaires d’exécution. Certains partenaires d’exécution ont loué des véhicules ou utilisé des transports
publics, ce qui a entraîné des dépenses imprévues.
Financement
Comme il est stipulé dans la loi namibienne sur les
réfugiés de 1999, la libre circulation des réfugiés à
l’intérieur du pays reste soumise à des restrictions.
Les réfugiés et les demandeurs d’asile résidant dans le
camp d’Osire et dans le centre de réception et de transit
de Kassava n’étaient pas autorisés à se déplacer libre-
Bien que le programme ait été entièrement budgété, le
déblocage tardif des fonds au cours de l’année a entraîné
des retards dans la mise en œuvre de certaines activités,
telles que l’achèvement du nouveau système d’approvisionnement en eau dans les camps. Un donateur
Personnes relevant de la compétence de l’UNHCR
Principale origine /
Type de population
Total
dans le pays
Nb pers. assistées
par l’UNHCR
%
femmes
%
< 18 ans
21 600
15 600
50
63
1 010
1 010
-
-
Demandeurs d’asile
770
770
31
34
RDC (réfugiés)
530
530
-
-
Angola (réfugiés)
Rapatriés (depuis le Botswana)
Revenus et dépenses
Budget-programme annuel et Budget-programme supplémentaire
Budget révisé
BA
BS
Total
1
2
Revenu issu
des contributions
5 028 137
2 285 889
1
Autres fonds
disponibles 2
Total fonds
disponibles
Total des
dépenses
2 392 057
4 677 946
4 527 942
69 875
0
10 875
10 875
10 875
5 098 012
2 285 889
2 402 932
4 688 821
4 538 817
Inclut le revenu issu des contributions affectées au niveau du pays.
Inclut les prélèvements de l’UNHCR sur les contributions non affectées ou faiblement affectées, les soldes initiaux et les ajustements.
Les chiffres ci-dessus ne tiennent pas compte des dépenses au Siège.
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Rapport global 2002 de l’UNHCR
Réalisations et impact
Protection et solutions
Au total, 2 655 nouveaux arrivants ont été enregistrés au
camp de réfugiés d’Osire en 2002. Sur ce nombre, 2 234
Angolais ont reçu d’emblée (prima facie) le statut de réfugié. Le nombre élevé de dossiers de demandes d’asile à
traiter et la pénurie de personnel au ministère de l’Intérieur a entraîné des retards dans la détermination des
nouveaux cas. En septembre, grâce à l’intervention de
l’UNHCR, le Gouvernement a signé un contrat avec une
organisation indépendante, qui a été chargée de mener
des entretiens individuels. Quelque 150 demandeurs
d’asile ont passé des entretiens, et des recommandations
ont été transmises au Comité namibien pour les réfugiés.
Quelque 81 dossiers ont été examinés par le Comité, qui
a accordé le statut de réfugié dans 48 cas; cinq dossiers
ont été rejetés et le reste est encore en cours d’examen.
L’UNHCR a organisé deux formations sur le droit international des réfugiés à l’intention de son personnel,
des nouvelles recrues des services d’immigration, des
partenaires d’exécution, des fonctionnaires de police
et des responsables gouvernementaux.
Afin d’assurer la sécurité des réfugiés et des travailleurs humanitaires, le Gouvernement a affecté 50
agents de police à la surveillance des camps.
Au total, 49 personnes (cinq Angolais, 10 burundais, 33
Congolais de RDC et un Rwandais) ont regagné volontairement leur pays avec l’aide de l’UNHCR. À la suite
de la signature d’un accord tripartite entre les gouvernements de Namibie et du Botswana d’une part, et
l’UNHCR d’autre part, qui a eu lieu à Windhoek en
avril 2002, un groupe de 1 010 Namibiens (appartenant
pour la plupart à l’ethnie San), qui étaient réfugiés au
camp de Dukwe au Botswana depuis 1998, ont regagné
la région de Caprivi en Namibie. Des rations alimentaires pour trois mois leur ont été remises par le PAM,
car leurs régions de retour étaient touchées par la
sécheresse.
Au cours de la période sous rapport, 13 personnes ont
été réinstallées (sept Angolais, deux Burundais, deux
Congolais de RDC et deux Rwandais).
Activités et assistance
Abris/autres infrastructures: les familles réfugiées ont
disposé d’un espace vital adéquat, d’infrastructures
communautaires et d’un accès à divers services. Au
total, 960 maisons dans le camp d’Osire et 30 autres dans
le centre de Kassava ont été identifiées comme nécessitant des réparations. Au début de l’année, une mauvaise
hiérarchisation des ressources a entraîné des retards
dans l’achat et la livraison de matériaux de construction.
Toutes les tentes en stock, dont 276 provenant d’un don
de l’ambassadrice de l’UNHCR, Angelina Jolie, ont dû
être distribuées aux réfugiés à titre provisoire. À la fin
de l’année, plus de 380 maisons avaient été réparées à
Osire et 45 autres à Kassava.
Activités génératrices de revenus: les autorités étaient
peu disposées à mettre en œuvre des activités génératrices de revenus pour les réfugiés, car elles craignaient
que l’arrivée de nouvelles compétences et de nouveaux
flux de revenus sur le marché ne nuise à la population
locale. Toutefois, les réfugiés ont bénéficié d’une formation dispensée par l’UNHCR dans les domaines de
l’art, de l’artisanat et de la gestion de petites entreprises.
Appui opérationnel (aux partenaires): en 2002,
l’UNHCR a collaboré étroitement avec le Gouvernement, plusieurs organisations des Nations Unies, des
ambassades et ses partenaires d’exécution, afin de
garantir la prestation efficace de l’assistance aux réfugiés. De plus, la communauté des donateurs a été tenue
régulièrement informée, et de fréquentes visites du
camp de réfugiés ont été organisées.
Assainissement: les réfugiés ont bénéficié de formations
portant sur l’éducation sanitaire (hygiène personnelle,
utilisation et entretien correct des latrines familiales)
dans le camp. Les réfugiés ont été encouragés à creuser
des fosses à ordures familiales. Une campagne de nettoyage bimensuelle a été organisée par le personnel
sanitaire, en collaboration avec l’administrateur du
camp et les représentants des réfugiés. Le nombre
total de latrines a augmenté de 74 pour cent entre
2001 et 2002. Le taux d’utilisation s’est amélioré pour
atteindre 10 à 15 personnes (deux à trois familles) par
installation.
Assistance juridique: le ministère de l’Intérieur était le
principal homologue gouvernemental de l’UNHCR.
Par l’intermédiaire de son Commissariat pour les réfugiés, le ministère était responsable de l’examen des
demandes d’asile, de l’enregistrement des réfugiés et
de l’administration du camp, ainsi que du maintien
de l’ordre public dans le camp.
Rapport global 2002 de l’UNHCR
255
Namibie
gouvernemental a financé la construction d’un hôpital
de 24 lits et d’une école maternelle au camp de réfugiés
d’Osire. Des équipements médicaux pour cet hôpital ont
été fournis par des partenaires d’exécution et par une
entreprise privée. Une église a financé l’aménagement
d’une bibliothèque scolaire ainsi que la construction
du Centre pour les femmes au camp d’Osire.
Namibie
Santé / nutrition: des services de
santé préventifs et curatifs ont été
prodigués aux réfugiés, et une
attention particulière a été portée
aux besoins des jeunes, des mères
et des enfants. En complément du
dispensaire existant au camp
d’Osire, un nouvel hôpital de 24
lits, commandé en juillet 2002, a
été achevé. Le service de santé
préventive a formé une équipe de
Réfugiés angolais dans le camp d’Osire, à proximité de Windhoek. UNHCR
40 agents de santé, dont il a utilisé
les services. L’équipe a mené des activités éducatives et
Besoins domestiques: des articles de première nécesdes formations sur les thèmes suivants: le VIH/SIDA,
sité tels que du pétrole à lampe, du savon, des couverles maladies sexuellement transmissibles, la santé génétures, des jerrycans, des réchauds, de la vaseline, des
sique, la nutrition et l’allaitement, la vaccination, l’hymatelas et des articles d’hygiène ont été distribués aux
giène personnelle et l’assainissement. Les cinq princinouveaux arrivants.
pales maladies recensées dans le camp ont été les infections respiratoires, la diarrhée, le paludisme, les paraEau: au cours de la période sous rapport, les réfugiés
sitoses intestinales et les affections dermatologiques.
étaient approvisionnés en eau par 38 trous de forage
Le taux de morbidité brut sur l’année a été de cinq pour
équipés de pompes manuelles. Cependant, les autorités
mille, et le taux de natalité totalisait 265 pour 10 000.
namibiennes de contrôle de l’eau ont découvert que la
Au total, 96 décès ont été enregistrés (62 sont survenus
nappe phréatique était contaminée. L’eau a donc dû être
avant l’âge de cinq ans et 34 après cet âge).
pompée dans de larges réservoirs de surface et traitée
au chlore avant d’être distribuée par des canalisations
Services communautaires: une association de femmes a
dans toutes les parties du camp. Les résidants ont reçu
été créée dans le camp de réfugiés d’Osire, et un centre
15 litres d’eau potable traitée par personne et par jour.
a été construit en vue d’accroître la participation des
femmes aux activités du camp. Les femmes ont effectué
Éducation: plus de 1 500 enfants (à peu près autant de
80 pour cent du travail de distribution de vivres et ont
filles que de garçons) étaient inscrits dans deux écoles
participé à la gestion du camp, notamment à l’identifimaternelles du camp, sous la responsabilité de 20 inscation et à la prise en charge des personnes vulnérables.
titutrices réfugiées. Quelque 5 450 élèves (là encore, le
L’UNHCR a effectué un recensement des mineurs non
même nombre de filles que de garçons) étaient scolaaccompagnés dans l’ensemble du camp. Quelque
risés à l’école primaire du camp d’Osire, et plus de
36 mineurs non accompagnés ont été identifiés et leurs
100 autres fréquentaient l’école primaire du centre de
besoins ont été pris en charge. Des groupes culturels se
transit de Kassava. Au total, 147 professeurs réfugiés
sont produits lors d’événements spéciaux, et plus de
ont été recrutés. Trois enfants handicapés physiques
65 jeunes ont participé à la « journée de récréation culscolarisés dans le primaire ont été assistés.
turelle ». Des conférences et des activités culturelles
(notamment des concours de théâtre, de poésie et d’art)
Du matériel éducatif et des fournitures scolaires ont
ont été organisées chaque semaine pendant les vacances
été mis à disposition de plus de 400 élèves du collège
scolaires. Plusieurs formations sur le VIH/SIDA ont été
d’Osire par un partenaire d’exécution. Une assistance
organisées dans le camp, et un spécialiste envoyé par
a également été mise en place pour un groupe de 30
une ONG a formé 25 réfugiés. Les réfugiés porteurs du
étudiants qui suivaient des cours à distance. Le camp
VIH ou atteints du SIDA ont bénéficié d’une orientation
d’Osire ne disposant pas de lycée, les élèves concernés
et d’une assistance. Les handicapés et les personnes
ont bénéficié d’une aide financière pour fréquenter
âgées ont été identifiés et ont fait l’objet d’une attention
des établissements namibiens en dehors du camp.
et de soins particuliers.
Plus de 600 lycéens (451 garçons et 154 filles) étaient
inscrits dans 31 établissements du pays. Quelque 50
Une campagne de sensibilisation sur la SGBV a été
étudiants fréquentaient des centres de formation proorganisée auprès des réfugiés et des travailleurs
fessionnelle (16 à Okahanja, 33 à Windhoek et un dans
humanitaires. Un code de conduite a été introduit pour
une école polytechnique de Windhoek). L’institut de
l’ensemble du personnel de l’UNHCR et des ONG. Le
formation aux langues étrangères du camp d’Osire préGouvernement a pris des mesures disciplinaires contre
sentait un effectif total de 1 344 élèves (566 hommes/
les employés mêlés à des affaires de SGBV dans le camp.
garçons et 778 femmes/filles).
256
Rapport global 2002 de l’UNHCR
Des activités sportives, comprenant du football, du
basket-ball, du volley-ball, de la boxe, du karaté et de
l’athlétisme, ont été organisées dans le camp. Des animateurs ont été recrutés parmi les réfugiés pour entraîner les jeunes gens et les jeunes filles. L’Osire United
Football Club a participé à la ligue régionale de football
et a gagné la médaille de bronze.
Sylviculture: les efforts de reforestation ont été poursuivis au camp d’Osire au cours de l’année 2002. Près
de 600 arbrisseaux fournis par l’Office des forêts ont été
plantés. Les réfugiés ont reçu 750 autres plants d’arbres
(fruitiers ou forestiers) afin de les planter sur leurs
lopins respectifs.
Transport / logistique: en 2002, l’UNHCR a transporté
plus de 1 700 nouveaux arrivants depuis les points
d’entrée de Rundu et de Katima jusqu’au camp de
réfugiés d’Osire. Un hébergement provisoire a également été assuré pour les réfugiés au centre de transit de
Kassava. Lorsque cela était nécessaire, le transport des
réfugiés et des demandeurs d’asile depuis Windhoek
jusqu’au camp et retour a été organisé. Au total, 1 010
Namibiens rapatriés du Botswana ont été transportés
depuis la frontière jusqu’à leurs localités d’origine.
Les biens et les services ont été livrés sans interruption
tout au long de l’année. La réparation de certains véhicules, trop vieux, est apparue comme non rentable. En
raison de contraintes financières, des retards ont été
pris dans la livraison de nouveaux véhicules. Certains
partenaires d’exécution ont dû louer des véhicules ou
utiliser les transports publics pour mener à bien leur
mission.
Vivres: en 2002, le PAM a continué à fournir une assistance alimentaire essentielle ainsi que des produits alimentaires d’appoint aux réfugiés. Quelque 3 700 tonnes
de vivres ont été fournies aux réfugiés dans le cadre de
distributions mensuelles. Les rations présentaient une
valeur énergétique de 2 100 kilocalories par personne et
par jour. Bien que la ration alimentaire se soit améliorée
par rapport à l’année précédente, la malnutrition chez
les enfants de moins de cinq ans n’a pas été éradiquée.
Plus de 750 réfugiés ont été admis dans le centre d’alimentation d’appoint.
Organisation et mise en œuvre
Gestion
En 2002, l’UNHCR a employé en Namibie six fonctionnaires internationaux, 18 collaborateurs nationaux, un
administrateur auxiliaire et deux VNU. L’Organisation
disposait de bureaux à Windhoek, Osire, Oshakati et
Rundu.
Collaboration avec les partenaires
L’UNHCR a collaboré étroitement avec le Gouvernement, plusieurs organisations des Nations Unies,
l’équipe Pays des Nations Unies, des ambassades et ses
partenaires d’exécution, afin de garantir la prestation
efficace de l’assistance aux réfugiés. Le ministère de
l’Intérieur, principal homologue gouvernemental de
l’UNHCR en 2002, a mis en œuvre des activités relatives
à la protection par l’intermédiaire de son Commissariat
pour les réfugiés. L’UNHCR a également collaboré avec
trois ONG, qui ont pris en charge des activités dans les
domaines de l’éducation, de la santé, de l’eau, de
l’assainissement, du transport et de la logistique, des
abris et des services communautaires. L’UNHCR a continué à collaborer avec le PAM pour la fourniture de
rations alimentaires de base et de produits alimentaires
d’appoint.
Évaluation générale
En 2002, l’UNHCR et ses trois nouveaux partenaires
sont parvenus à améliorer la qualité des services
par rapport aux années précédentes. Les effectifs de
l’Organisation étaient au complet en 2002. Des progrès
sensibles ont été accomplis dans le domaine de la protection des réfugiés et des personnes relevant de la compétence de l’UNHCR. Des améliorations ont également
été notées dans tous les services des camps de réfugiés,
notamment dans les domaines de la santé et de la nutrition, de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation, des
services communautaires et des abris.
Les Angolais, qui forment 95 pour cent de la population
réfugiée en Namibie, devraient être rapatriés au cours
des années 2003 et 2004. La présence de l’UNHCR restera toutefois nécessaire, quoique à une échelle moindre,
afin de maintenir la protection pour la population
demeurant dans le pays. Dans cette perspective,
l’UNHCR continuera à œuvrer pour la constitution de
capacités du ministère de l’Intérieur, en charge des
affaires de réfugiés du pays.
Rapport global 2002 de l’UNHCR
257
Namibie
Un comité sur la SGBV a été créé en octobre; il s’est
réuni tous les mois pour discuter des cas de violence
signalés. Les réfugiés ont été informés des fonctions et
des devoirs du comité, et encouragés à coopérer.
Bureaux
Partenaires
Windhoek
Organismes gouvernementaux
Oshakati
Ministère de l’Intérieur
Osire
Rundu
ONG
Africare
African Humanitarian Action
Jesuit Refugee Service
Namibie
Rapport financier (dollars E.-U.)
Projets de l’année en cours
Ventilation des dépenses
BudgetBudgetprogramme programme
annuel
supplémentaire
Protection, suivi et coordination
661 725
Abris / Autres infrastructures
Total
Projets des années précédentes
notes
Budgetprogramme
annuel
10 875
672 600
122 273
0
122 273
5 845
3 134
0
3 134
2 858
515 265
0
515 265
102 811
31 181
0
31 181
0
Assistance juridique
182 763
0
182 763
52
Besoins domestiques
286 828
0
286 828
131 760
Activités génératrices de revenus
Appui opérationnel (aux partenaires)
Assainissement
Eau
58 584
0
58 584
6 523
Education
866 515
0
866 515
518 570
Santé / Nutrition
212 132
0
212 132
112 392
37 522
0
37 522
18 960
3 922
0
3 922
3 055
163 215
0
163 215
69 592
Services communautaires
Sylviculture
Transport / Logistique
Vivres
96
0
96
35 581
532 635
0
532 635
(895 937)
3 677 789
10 875
3 688 664
158 888
541 677
0
541 677
4 219 466
10 875
4 230 341
(3)
158 888
308 476
0
308 476
(3)
0
4 527 942
10 875
4 538 817
Paiements effectués
3 507 997
0
3 507 997
Reports reçus
2 975 362
0
2 975 362
919 076
532 635
0
532 635
(895 937)
Versements aux partenaires d’exécution
Sous-total opérationnel
Appui au programme
Sous-total décaissements / livraisons
Engagements non liquidés
Total
notes
46 825
0
(1) (3)
(5)
158 888
Versements aux partenaires d’exécution
Solde
23 139
Dû au 1er janvier
0
0
0
914 206
Remboursés à l’UNHCR
0
0
0
(4 492)
0
0
0
(58 657)
532 635
0
532 635
(35 896)
Ajustement des monnaies
Dû au 31 décembre
Engagements non liquidés
Dû au 1er janvier
0
0
0
Engagements nouveaux
4 527 942
10 875
4 538 817
(1)
0
Décaissements
4 219 466
10 875
4 230 341
(3)
186 720
(5)
0
0
0
122 379
(5)
308 476
0
308 476
0
(5)
Annulations
Dû au 31 décembre
Chiffres renvoyant aux comptes officiels:
(1) Annexe à l’Etat 1
(3) Liste 3
(5) Liste 5
258
Rapport global 2002 de l’UNHCR
309 099
(3)
(5)