Prospectus intérieur jan fév mars 2008
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Prospectus intérieur jan fév mars 2008
SAMEDI 19 JANVIER 2008 à 11H00 SAMEDI 16 FEVRIER 2008 à 11H00 SAMEDI 8 MARS 2007 à 11H00 Au cinéma L'Arlequin Au cinéma La Pagode Au cinéma LA PAGODE LA VISITE DE LA FANFARE L'HOMME QUI MARCHE ELLE S'APPELLE SABINE D’Eran Korilin d'Aurélia Georges De Sandrine Bonnaire Scénario : Aurélia Georges et Elodie de Monlibert France- Drame – 1h22 - 2007 Avec César Sarachu, Mireille Perrier, Florence Loiret France- Documentaire – 1h25 - 2007 Avec Sima Mobarak Shahi, Safar Samandar, Shayesteh Irani Milieu des années 70 : Un photographe fait la connaissance d'un homme émacié et ténébreux, au visage d'oiseau de proie. L’homme s’appelle Viktor Atemian. C'est l'histoire de cet homme, qui s'improvise écrivain, rencontre le succès, puis traverse le désert pour finir à la rue. Un film sur le temps qui passe, les renoncements, les sauts dans le vide. Au travers d'archives personnelles recueillies durant 25 ans, Sandrine Bonnaire livre un portrait de sa sœur Sabine, autiste de 38 ans. Israël – Fiction – 1h26 - 2007 Avec Sasson Gabai, Ronitz Elkabetz PRIX SPECIAL DE LA JEUNESSE CANNES 2007 Un jour, il n'y a pas si longtemps, une petite fanfare de la police égyptienne vint en Israël. Elle était venue pour jouer lors de la cérémonie d'inauguration d'un centre culturel arabe. Seulement à cause de la bureaucratie, d'un manque de chance ou de tout autre concours de circonstance, personne ne vint les accueillir à l'aéroport. Ils tentèrent alors de se débrouiller seuls, pour finalement se retrouver au fin fond du désert israélien dans une petite ville oubliée du monde. Le Prix de la Jeunesse est un Prix international créé en 1982 par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative en partenariat avec le Festival de Cannes. Le Prix de la Jeunesse est décerné par un Jury-Jeunes composé de 7 jeunes européens, sélectionnés et invités par le ministère. La Visite de la fanfare a été présenté dans la sélection Un Certain Regard au festival de Cannes 2007. Pendant le festival, le film a reçu le Prix de la Jeunesse. La Visite de la fanfare succède ainsi au palmarès de ce prix à Bled number one de Rabah Ameur-Zaimeche. « L'humour de La Visite de la fanfare réside dans le jeu de contrastes; (...) procédant par petites touches burlesques, par dérèglements absurdes, [le film] rappelle dans ses meilleurs moments le cinéma de Käurismaki. » Les Cahiers du Cinéma Rencontre avec Mirela Habr Jury Jeune Prix de la Jeunesse Laurent Bogen Ministère de la Jeunesse et des Sports et Patrick Baïda d'Oroleis Au cœur des années 70 à Paris, Viktor Atemian est écrivain. L'auteur d'un seul texte publié certes, mais d'un texte suffisamment important pour que le philosophe Gilles Deleuze le remarque. Ce texte, Fils de chien, est au cœur du récit de L'Homme qui marche. Aurélia Georges a mené un grand travail d'enquête pour reconstituer la vie de cet émigré russe qui entretenait le mystère et cloisonnait ses relations sociales. Le film pose la question de la place de l’intellectuel dans la société française depuis les années 70 et la fin des utopies communistes jusqu’à nos jours. Le personnage créé par la cinéaste est à la fois contemporain et contraire absolu d’un Jean-Paul Sartre : Viktor Atemian n’est pas un intellectuel actif, un combattant, un harangueur de foule ; il est écrivain et il ne fait rien d’autre qu’écrire. Mais pourquoi écrire quand ce qu’on écrit n’existe plus pour les autres, pour le dehors ? Cette séance est organisée avec l’ACID l’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion qui depuis plus de 15 ans promeut diversité de la création cinématographique et œuvre à la rencontre entre les œuvres, leurs auteurs et le public. Rencontre avec Aurélia George et des membres de l’ACID Hommage à la Journée de la Femme Ce documentaire aborde la question de la prise en charge de l’autisme, et plus généralement des troubles mentaux. Il témoigne, au nom des accompagnants d’handicapés mentaux, de leur long parcours du combattant pour trouver des structures adaptées à leurs enfants. Ce film montre les dommages irrémédiables que peut engendrer un mauvais diagnostic et un traitement inadapté, liés à la défaillance du système français. « Le but de ce film est de sensibiliser le regard des autres au handicap et de faire bouger les pouvoirs publics. Pourquoi y a-t-il si peu de centres spécialisés en France ? Je veux souligner le fait que l’hôpital est un lieu de soin, donc de transition, et en aucun cas un lieu de vie. Y vivre cinq ans fait que l’on devient fou » Sandrine Bonnaire. Selon l’INSERM, on compterait 40 000 enfants et adolescents autistes, et environ le même nombre d’autistes adultes. Les troubles mentaux toucheraient en France plus d’un million d’enfants et d’adolescents. Sabine, la sœur de Sandrine, a une personnalité « extra-ordinaire ». Bien qu’autiste, Sabine communique beaucoup. En dehors de ses accès de violence, elle est tendre et pleine d’humour. Avant sa prise en charge à l’hôpital, elle possédait des dons multiples, notamment musicaux. Les archives la montrent curieuse, belle, fine et pleine d’énergie. Ces images contrastent violemment avec celles d’aujourd’hui. Rencontre-Débat avec des intervenant sur la prise en charge médico-sociale en France