LES MISERABLES D`APRES VICTOR HUGO
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LES MISERABLES D`APRES VICTOR HUGO
LES MISERABLES D’APRES VICTOR HUGO AU THEATRE DE LA RENAISSANCE DU 13 AU 15 NOVEMBRE ÉQUIPE ARTISTIQUE ADAPTATION CHRISTIANE CRAVIATTO MISE EN SCENE ET SCENOGRAPHIE GUY SIMON MUSIQUE ORIGINALE ERIC CRAVIATTO CONCEPTION GRAPHIQUE YOAN SCHEMMOUT DECORS NICOLAS MONNIN, LUCILE MOLINIER COSTUMES VIRGINIE BREGER, SYLVIE DELALEZ, NICOLE LAMARCHE, JOELLE RICHETTA, LAURA TAVERNIER, FABIENNE VAROUTSIKOS, ANNE VEZIAT MASQUES, MAQUILLAGE ET ACCESSOIRES MARTINE BAUDRY, LUCILE MOLINIER CREATION LUMIERE SEBASTIEN COMBES AVEC LOÏC BEAUCHE, ANAÏS RICHETTA, ANOUCK COUVRAT, GUY SIMON, JEROME SIMON, PASCAL JOUMIER Production Théâtre du Kronope Avec le soutien de la ville d'Avignon, Conseil Général de Vaucluse, Conseil Régional PACA Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76 NOTE D’INTENTION Créer Les Misérables, c’est faire le portrait d’une époque, d’un milieu social, humain et cruel tout en défendant un théâtre populaire. C’est rendre l’aura d’un grand texte classique tout en gardant l’esthétique baroque et masquée qui fait la marque de fabrique du Kronope et dont le grain de folie ne sert qu’à souligner le tragique du propos. Lorsqu’on parle de masques, on pense Commedia dell’arte, gros rires et bouffonneries mais derrière la canaille grotesque et savoureuse, le drame et l’amour avancent à visage découvert. Sur fond de crise, de trouble social, le désarroi populaire est grandissant, la lutte des classes est là, la misère semble se propager comme une épidémie. Une misère matérielle, psychologique, visible ou bien cachée, que la société exclut ou entretient... l’œuvre de Victor Hugo n’a pas vieilli et l’envie de souligner l’intemporalité de son propos est apparue comme une évidence. Montrer le mal, la beauté, la sensibilité, la révolte douloureuse, l’hypocrisie, l’amour... le parti-pris de Guy Simon est de mettre le spectacle sous le coup d’une tension émotionnelle renforcée par la musique et les jeux de lumière, où les éclats de rires croisent le silence. Dans les ruelles sombres et mystérieuses de Paris, 6 comédiens, à la fois acrobates et danseurs, se partagent une cinquantaine de rôles. Du grand bourgeois au peuple asservi, entre réalisme et imaginaire, ils jonglent avec les personnages, les corps et l’émotion au service d’une œuvre foisonnante. Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76 Créer Les Misérables, c’est faire le portrait d’une époque, d’un milieu social, humain et cruel tout en défendant un théâtre populaire. C’est rendre l’aura d’un grand texte classique tout en gardant l’esthétique baroque et masquée qui fait la marque de fabrique du Kronope et dont le grain de folie ne sert qu’à souligner le tragique du propos. Lorsqu’on parle de masques, on pense Commedia dell’arte, gros rires et bouffonneries mais derrière la canaille grotesque et savoureuse, le drame et l’amour avancent à visage découvert. Sur fond de crise, de trouble social, le désarroi populaire est grandissant, la lutte des classes est là, la misère semble se propager comme une épidémie. Une misère matérielle, psychologique, visible ou bien cachée, que la société exclut ou entretient... l’œuvre de Victor Hugo n’a pas vieilli et l’envie de souligner l’intemporalité de son propos est apparue comme une évidence. Montrer le mal, la beauté, la sensibilité, la révolte douloureuse, l’hypocrisie, l’amour... le parti-pris de Guy Simon est de mettre le spectacle sous le coup d’une tension émotionnelle renforcée par la musique et les jeux de lumière, où les éclats de rires croisent le silence. Dans les ruelles sombres et mystérieuses de Paris, 6 comédiens, à la fois acrobates et danseurs, se partagent une cinquantaine de rôles. Du grand bourgeois au peuple asservi, entre réalisme et imaginaire, ils jonglent avec les personnages, les corps et l’émotion au service d’une œuvre foisonnante. Les Misérables est une des œuvres, sinon l’œuvre majeure de Victor Hugo écrite entre 1845 et 1862. Ce roman en cinq tomes est une gigantesque fresque humaine, un monstre de la littérature plein de contrastes et d’images saisissantes. Notre adaptation a été créée en 2013. Nous avons confié le délicat travail de transposition des genres, de réécriture à Christiane Craviatto et nous lui avons laissé du temps. Plus d’un an pour trouver les mots justes, pour adapter le récit en répliques sans en perdre l’âme et la force dramatique pour choisir les scènes nous permettant de respecter au mieux l’histoire. Un an pour se laisser porter par l’écriture de Victor Hugo, par ses personnages d’une théâtralité folle. Le pari du metteur en scène reste toujours le même : privilégier la dimension populaire du théâtre en travaillant cet art du masque où la gestuelle a tant d’importance. Mais derrière la canaille grotesque et savoureuse, les gros rires et les bouffonneries, avancent le drame et l’amour humain. Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76 Entretien avec Guy Simon (metteur en scène) 800 pages 1h45 63 personnages 6 comédiens… « Monter « Les Misérables » est un projet complètement fou et c’est ce qui me plait. Cette envie de dépasser les limites qui demande à chaque fois un effort supplémentaire. A l’annonce des rôles, les comédiens me regardaient comme si j’étais un homme tyrannique parce qu’ils en avaient parfois déjà dix à jouer. S’il y a besoin, il faut en jouer plus ! Le Kronope marche à l’énergie. J’essaie de la transmettre, dans une idée de combat positif. Comment se dépasser ? Comment se démultiplier ? Il ne faut pas que la performance se voit. Parce que l’œuvre de Victor Hugo, c’est aussi la foule, c’est une gigantesque fresque humaine. A travers cette création, je voulais sentir la misère, sentir la rue, qu’il y ait des mendiants… Des images qui parlent d’aujourd’hui, mais dans un spectacle où on voit également des images plastiques, cinématographiques très belles. » Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76 Tout en restant dans l’esprit Kronope – Théâtre masqué, des costumes extravagants et exceptionnels, un décor majestueux… « Le problème avec « l’esprit Kronope »… et c’est toujours un peu compliqué pour moi… Ce que je recherche d’abord, c’est une rencontre avec les gens. Il y a la recherche d’une complicité avec le public qui est là, certes, pour écouter mais aussi pour voir : « Les Misérables » par le Kronope. C’est une grande chorégraphie. Je souhaite créer la surprise, l’émotion et l’enthousiasme de l’ouverture à la fermeture du rideau. C’est une lutte positive permanente qui fait partie, à mon sens, du théâtre en général. « Les Misérables » est une œuvre immense, on se dit qu’il faut être original dans l’interprétation, qu’il faut y mettre sa patte et son esprit, voir ce que l’on peut y apporter, comment l’exploiter et y trouver la liberté. Nous avons apporté le masque car ce spectacle se prêtait à l’usage de cet accessoire. Le jeu masqué apporte une couleur différente à la pièce. Il permet à chaque acteur de jouer plusieurs personnages. Les masques accentuent le travail corporel et mettent en relief des personnages très typés qui ont un caractère universel et une relation semblable, aussi bien avec l’homme de la rue aujourd’hui qu’avec celui d’il y a plusieurs siècles. Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76 Jean Valjean, Cosette et Marius sont à visage découvert car ils portent l’humanité, le spectateur doit pouvoir s’identifier à eux. Le masque montre un théâtre simple, basé sur des émotions et des pulsions qui sont en chacun de nous et nous parlent. Cela permet de traiter des textes de telle façon qu’ils soient perceptibles pour tous immédiatement. Dans le jeu masqué, le corps doit être porteur du texte et du jeu scénique. Pour nous, les mots et les actes doivent venir du corps. Et la possibilité de pouvoir se transformer en n’importe quel personnage, de pouvoir tout jouer et de pouvoir le faire pendant 1h45, pour un comédien, est très jouissive. Que diriez-vous au public pour le convaincre de venir voir votre troupe ? Que c’est une troupe qui se bat, qui cherche à communiquer avec le public, qui va vers lui, qui reste au service du spectateur. Ce que nous donnons, c’est la vie dans toute sa splendeur. Lors de la diffusion des spectacles, le théâtre n'a de réelle valeur éducative que lorsqu'il est partagé, discuté, échangé. La discussion que nous proposons après le spectacle invite le jeune spectateur à une réflexion sur la création et la pratique théâtrale; dans certains cas, des animations ont lieu en amont et en aval du spectacle. Car s'il est clair que la sensibilisation au théâtre du "jeune spectateur" passe avant tout par le plaisir, il n'en reste pas moins évident que cette découverte doit s'accompagner d'une saisie des significations, des enjeux et des codes qui traversent la création théâtrale. Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76 Dans le cadre de ces animations, il ne s'agit pas de transmettre un message esthétique, un savoir particulier mais : d'éveiller la créativité de l'enfant par le jeu, en références à diverses techniques de travail du corps, de la voix, de l'improvisation... de susciter chez l'élève le désir d'apprendre tout en l'aidant à construire son appareil personnel de compréhension du monde sur le théâtre (Former le futur "spectateurs") de développer leurs capacités d'expression d'aborder un certain nombre de problèmes et de blocages face au savoir de travailler et favoriser une meilleure prise de conscience de son corps et de celui de l'autre Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76 GUY SIMON Comédien, metteur en scène et co-fondateur du Théâtre du Kronope, Guy Simon débute sa carrière notamment au Théâtre de l’Olivier et au théâtre des Ateliers d’Aixen- Provence ainsi qu’au Théâtre des Possibles à Rognes. En 1984, il créé Pierrot, one-man-show présenté avec succès au Festival d’Avignon, suivi, dans la même année, des Précieuses Ridicules et du Paradoxe sur le comédien. Fort d’un style qui s’affirme par une recherche sur un théâtre Populaire, sur l’Art du masque et de la rupture, Guy Simon apporte une véritable identité à la compagnie et assoit la réputation du Kronope dans le paysage artistique français et la reconnaissance de son travail auprès des professionnels. En créant sa propre compagnie avec Joëlle Richetta, il relève le pari audacieux de pouvoir librement : - Apporter un second souffle au théâtre classique ou contemporain en faisant abstraction de toutes les versions déjà vues et entendues. - Privilégier la dimension populaire du théâtre en travaillant l’art du masque et un jeu très gestuel. Pari tenu : 30 ans d’existence, près d’une trentaine de créations. Guy Simon signe la quasi-totalité des mises en scène de la compagnie et se produit en tant que comédien à travers la France et sur les scènes de nombreux festivals internationaux : Québec, Glasgow, Téhéran, Singapour, Bagdad... Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76 LA PRESSE EN PARLE « Pour cette adaptation sur scène Guy Simon a souhaité qu’ils soient seulement six comédiens, également acrobates et danseurs. Pari parfaitement réussi. D’une agilité et d’un dynamisme hors pairs, ils interprètent une cinquantaine de personnages avec une grande maestria, à la manière de la Commedia dell’arte, marque de fabrique du théâtre du Kronope.... Les masques signés Martine Baudry et Lucile Molinier sont superbes, tous comme les costumes. Si la trame du roman est repectée, il est étonnant de remarquer comment le décor judicieux de Nicolas Monnin, parfaitement mis en valeur par les jeux de lumières de Sébastien Combes permet aux spectateurs de se projeter au tribunal, à l’auberge des Thénardier, dans les ruelles glauques du Paris du XIXème siècle ou même sur les barricades meurtrières. Un très beau spectacle» Sarah Mendel – Vaucluse Matin – 29/03/14 Responsable des relations avec les publics scolaires : Patricia Perrot [email protected] / 04 72 39 74 76