La chaudière bois
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La chaudière bois
La chaudière bois Principe de fonctionnement Les récentes chaudières à bois (plaquettes - bûches - granulés de bois) représentent une bonne solution de substitution au chauffage au fioul ou au gaz. Exploitation optimale de l’énergie avec un rendement de combustion élevé allant jusqu’à 92 % Atouts • Utilisation d’une ressource renouvelable et disponible localement • Alimentation automatique (plaquettes - granulés) • Gain sur la facture d’énergie permettant de rentabiliser l’installation et de faire des économies. Contraintes • Fabrication du combustible (plaquettes, granulés, bûches) • Approvisionnements réguliers du silo d’alimentation de la chaudière selon sa taille • Surcoût à l’installation de la chaudière mais possibilité d’aides et crédit d’impôt • Encombrement Entretien • Visites régulières + ramonage annuel • Décendrage (parfois semi-automatique) Exemples d’utilisation des chaudières à bois déchiqueté Équivalence énergétique en kW • map = mètre cube apparent de plaquettes • 1 map humide (45% d’humidité) ~ 350 kg • 1 map sec (25% d’humidité) ~ 250 kg • 1 stère ~ 1,5 map sec • 1 tonne sèche = 4 map secs = 360 litres de fioul = 3500 kWh • Coût de production agricole d’un map sec (abatage, broyage, transport ): autour de 22 €/map sec soit 2,7 cts d’€/kWh • Maison d’habitation, gîte, bureau • groupe d’habitations • bâtiments agricoles : salle de traite, atelier d’élevage des veaux, atelier de transformation type fromagerie, élevage porcin, poulailler, séchoir de fourrage… type de bâtiment caractéristiques élevage de veaux 250 litres d’eau chaude /jour 400 veaux élevage porcin 3 300 m2 salle de traite poulailler 7 000 litres d’eau /jour 2 400 m 2 puissance à installer consommation annuelle de bois 3 kWh 1T 4 m3 60 kWh 25 T 100m3 85 kWh 45 T 180 m3 200 kWh 90 T 360 m3 Quelques repères pour une maison de 150 m2 • Besoins en bois annuel : 40 map sec soit environ 50 map humide (pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire) • Longueur de haies nécessaire : - 15 map humide /100 mètres de haies Î env. 350 mètres / an, - env. 3500 mètres de haies sur l’exploitation (rot.de 10 à 15 ans) - Stockage/séchage : besoin de 25 m2 au sol pour stocker les 50 m3 • Entretien de la haie : environ 1 à 2 jours / an (émondage ou recépage) • Entre 1 heure et 1 journée de chantier de déchiquetage/an. Le plan de gestion du bocage C’est un outil de gestion des haies, des talus et des bosquets destiné aux agriculteurs. Ce bilan s’inscrit dans une politique de développement durable en tenant compte des différents critères économiques, techniques et environnementaux. Ce dossier se décline en 4 parties distinctes • Un état des lieux du bocage sur l’exploitation • Un programme d’action pour la création, la rénovation et l’entretien du bocage • Un bilan économique des coûts d’entretien en analysant les charges et les produits liés aux coupes • Une évaluation de la production de bois énergie Un exemple : la ferme de Trévarez en quelques chiffres Surface de l’exploitation : Linéaire de talus et de haies : Linéaire de bordures : Volume bois énergie mobilisable : Bois d’œuvre mobilisable 160 ha 11 610 m 20460 m 187 map/an 300 m 3 Proposition de création de haies : 460 m Approvisionnement d’une chaudière collective Répartition des coûts de production de la plaquette bocagère (source AILE - 2007) 100% 14,6% 90% 8,0% 80% 5,9% 70% charges administratives et financières livraison 19,5% 60% stockage 50% transport 40% 31,7% déchiquetage 30% abattage et préparation du chantier 20% 20,3% 10% 0% coûts de production Le chantier de déchiquetage Après abattage, les branches sont rangées en tas. Le travail s’apparente à un chantier d’ensilage avec la déchiqueteuse équipée d’un grappin et de ou ou deux tracteurs équipés de remorques. Les rendements atteignent facilement dans ce cas plus de 25 m3/h. En passant dans la déchiqueteuse, les branches sont réduites en bois déchiqueté appelé plaquettes. l de viron 1 mme en ttes. Ce o s n o c ue se de plaq iqueteu La déch produire 1m 3 ire en énergie du ur fioul po is brûlé va pro l. fo ou e fi n e u d 3 l m 90 lent de l’équiva Le séchage L’approvisionnement de la chaudière Les plaquettes sont transportées jusqu’au lieu de stockage où elles resteront entre 4 et 6 mois pour abaisser leur taux d’humidité de 50 à 20-25 %. Une fois séchées, les plaquettes sont transférées jusqu’au silo de la chaudière. Une vis sans fin assure le convoyage des plaquettes du silo jusqu’au brûleur. Ce fonctionnement automatique permet d’éviter les contraintes liées à la manutention du bois. Plus les plaquettes sont sèches, plus le rendement de combustion est élevé. La température du tas va monter jusqu’à 60 – 80 °C. La filière plaquettes permet de produire un combustible aussi facile d’emploi que les énergies fossiles. Les autres valorisations des plaquettes de bois • Le paillage des massifs et de haies. Les plaquettes peuvent être utilisées pour assurer la couverture des sols et ainsi limiter la propagation des mauvaises herbes. • Le paillage des animaux. La plaquette est aussi un très bon matériau drainant, absorbant et isolant, ce qui lui permet d’être utilisée comme litière pour les animaux. • Le revêtement de chemin. Les plaquettes de bois peuvent également servir comme revêtement de chemins en remplacement du sable. Localisation des chaudières à bois déchiqueté en Bretagne Aides pour l’installation de chaudières à bois de petite puissance Vous êtes Particulier : Usage domestique de la chaudière pour l’habitation principale Non agriculteur Aides fiscales Agriculteur Agriculteur : Usage professionnel de la chaudière Crédit d’impôt de 40% (jusqu’au 31 décembre 2009) Crédit d’impôt de 25% (à partir de 2010 sauf si résidence acquise depuis moins de 2 ans) _ Porte sur le montant TTC de la chaudière Aides du Plan bois énergie Bretagne (Ademe, Conseil Régional, conseils Généraux) (2007 – 2013) Autres aides (sous conditions) Aide forfaitaire portant sur la pose 1500 €, 2000 €, 2500 € en fonction de la présence ou non d’un réseau de chaleur enterré _ 30% du montant HT de l’installation complète (chaudière, pose, conduit de fumées, réseau de chaleur enterré TVA 5.5 %, aide de l’Anah (chaudières labellisées « Flamme verte » _ Pour toutes autres aides se renseigner auprès des Espaces Info Énergies – www.energie-bretagne.fr Informations complémentaires, instruction des demandes de subvention du Plan bois énergie Bretagne : Marc Le Tréïs, AILE AILE, 73 rue de Saint-Brieuc, CS 56520, 35065 RENNES cedex Tel : 02 99 54 63 23 Fax : 02 99 54 85 49 www.aile.asso.fr. [email protected] Autonomie et implantation d’une chaudière De quelle autonomie de chauffage ai-je besoin ? La taille du silo d’alimentation de la chaudière conditionne le nombre de chargements annuels en bois. Implantation d’une chaudière à trémie Trémie d’alimentation de la chaudière : de 600 litres à 2 m3 Si un chargement du silo de votre chaudière 2 fois par semaine ne vous pose pas de problème, choisissez une chaudière avec une trémie de 600 litres à 2 m3. Vis d’alimentation Chaudière Comment choisir l’implantation de ma chaufferie ? ¾ Vous installez une chaudière à petite trémie : La chaufferie n’est pas forcément implantée dans un appentis ou une dépendance. Mais le chargement doit se faire manuellement, avec une poubelle ou la pelle. Le tas de plaquettes sèches doit donc se trouver à proximité de la chaudière. Le chargement peut aussi se faire avec l’aide d’un tapis ameneur si la place le permet. ¾ Vous installez une chaudière à système de désilage avec ressort racleur. Source : Itebe 2004 Silo d’alimentation de la chaudière : surface au sol de 1 à 25 m3, hauteur de stockage jusqu’à 3 m Implantation d’une chaudière à ressort racleur Si vous avez l’habitude de vous absenter 1 ou 2 semaines pour les congés ou que vous ne souhaitez pas recharger souvent votre silo d’alimentation, choisissez une trémie supérieure à 2 m3 ou un système d’alimentation avec ressort racleur. Il vous permettra d’avoir un silo de stockage de 8 m3 à 80 m3 : l’autonomie sera donc de plusieurs semaines à plusieurs mois (en fonction de votre consommation d’énergie). Ressort racleur : diamètre de 1 à 5m Vis d’alimentation Chaudière Le diamètre des ressorts racleurs va de 1 à 5 m. Le système de désilage doit être posé sur une surface bétonnée plane, il doit être couvert. Le stockage peut être maçonné sur 1 mètre de hauteur et complété par un bardage à claire-voie. Le silo peut également être constitué d’une cellule à grains circulaire qui se charge par le haut. Il est conseillé de garder une possibilité de visiter le silo (trappe de visite, porte). Le chargement du silo peut se faire par un des côtés, sa paroi doit donc être ou portes amovible : bastaings coulissantes. Le chargement peut également se faire par le toit, grâce à une fenêtre de toit ou à une ouverture sur rails. Le chargement a lieu par godet de tracteur. Le sol doit donc être portant à proximité de la chaufferie et le toit suffisamment haut pour que le chargement soit possible. Fenêtre de toit Paroi verticale amovible Vous pouvez aussi utiliser une dénivellation du terrain pour charger le silo, qu’il soit constitué d’un ressort racleur ou d’une trémie d’alimentation. Si le silo ou la trémie sont situés sous un grenier, il est possible de remplir le grenier grâce à un système de vis sans fin ou de tapis ameneur : l’approvisionnement du silo ou de la trémie pourra alors se faire régulièrement par une trappe. L’inconvénient dans ce cas est la lenteur du chargement La chaufferie peut-elle être installée à l’écart de la maison ? Si la chaufferie ne peut pas être dans la maison ou en mitoyenneté, il est possible de l’installer à l’écart grâce à un réseau de chaleur enterré. Il s’agit de tuyaux isolés qui contiennent le circuit d’eau chaude, et assurent une déperdition thermique inférieure à 1°C par 100 m. Leur prix est relativement élevé, 80 à 120 € par mètre linéaire. Les bâtiments ne doivent donc pas être trop éloignés les uns des autres. Ce système de réseau de chaleur permet donc : -de relier une maison avec une chaufferie située dans des dépendances ou un hangar agricole -de chauffer plusieurs bâtiments avec la même chaudière Réseau de chaleur enterré à 50 cm environ Productivité des haies (recherche en cours) Objectif • Identifier les facteurs qui influent sur la productivité d'une haie, • Estimer la productivité d'une haie à partir de ces facteurs, • Estimer une ressource globale dans le cadre de la mise en œuvre de chaudières collectives Facteurs environnementaux Pédo géologiques Météorologiques structuraux Typologie Essences Ages Talus / fossés Productivité mobilisée MAP sec / an / 100 ml Qualité des plaquettes Mode de prélèvement Modes de traitement des arbres Matériel de coupe utilisé Objectif Caractériser les plaquettes sur les aspects physiques et énergétiques pour : (granulométrie, taux d’humidité, Pouvoir Calorifique Inférieur, densité) • Faciliter les transactions de produits • Déterminer les besoins de l'aval (chaudières) • Améliorer les pratiques de broyage (réglages des machines, …)